Description
C’est le tout premier portrait du Souverain britannique depuis son accession au trône et le Roi Charles III l’a lui-même dévoilé lors d’une cérémonie organisée à Buckingham Palace.
Signé par l’artiste londonien Jonathan Yeo, le tableau mesure plus de 2 mètres et demi de haut et il représente le successeur de la Reine Elisabeth dans l’uniforme emblématique des Welsh Guards, régiment d’infanterie dont il est colonel depuis 1975
La couleur rouge de l’uniforme déborde sur l’ensemble de la peinture. Elle imprègne toute l’atmosphère autour de la figure du Roi Charles. Et c’est précisément ce qui fait polémique parmi les sujets de sa Majesté
Visiblement très à l’aise dans le rôle de critiques d’art, les Britanniques s’en donnent à cœur joie pour descendre ce portrait tout sauf conventionnel
Selon la grande majorité des commentaires sur la page Instagram de la Famille Royale, le rouge qui envahit la toile évoque le sang et même l’enfer
Il provoque selon eux un sentiment d’effroi, très loin donc, de l’objectif recherché
D’autant que sur la vidéo où il découvre la toile, le Roi Charles lui-même semble un peu perplexe.
Jonathan Yeo lui explique avoir tenté, comme pour tous ses modèles, de “capturer l’expérience de vie et l’humanité gravées dans le visage” du Souverain. Un visage dont l’expression, très douce, contraste d’ailleurs avec le rouge ambiant. Et le papillon qui semble prêt à se poser sur l’épaule du Roi renforce cette sensation de sérénité Le papillon, “symbole de la métamorphose et de la renaissance” souligne Jonathan Yeo, qui précise avoir commencé ce travail quand Charles Windsor était encore Prince de Galle
En tout cas, si l'objectif de l’artiste est de bousculer, c’est réussi ! Et beaucoup de monde devrait avoir envie d’admirer ce portrait controversé… On pourra le voir pendant plusieurs semaines, au Drapers’ Hall, le siège de la Compagnie des drapiers à Londres, à l’origine de cette commande.
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