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Prince Albert II: "nous ne ferons la fête que lorsque l'accord sur la haute mer sera ratifié"

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09min |20/03/2023|

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Alors que la Monaco Ocean Week s'ouvre ce lundi 20 mars, S.A.S le Prince Albert II nous a reçu au Palais Princier pour parler de la préservation des écosystèmes marins. 


Deux semaines après la conclusion d'un accord international sur la protection de la haute mer, le souverain se dit optimiste mais prudent. En effet, le compromis trouvé par les Etats membres de l'ONU doit encore être confirmé. Disponible uniquement en anglais  pour l'instant, le texte devra être adopté de façon formelle puis ratifié par au moins 60 Etats membres de l'ONU. Pour le Prince Albert II, le simple fait d'avoir réussi à trouver un accord est certes "historique", mais il faudra attendre sa ratification "pour se réjouir vraiment". 


Dans cet entretien nous abordons également la question du niveau de protection des AMP (Aires marines protégées). Alors que la Commission européenne propose d'y interdire le chalutage de fonds d'ici 2030, la France et son gouvernement s'y opposent. Le Secrétaire d'Etat français chargé de la mer l'a récemment martelé devant le Sénat . Hervé Berville affirme notamment que cette mesure reviendrait à punir les pays qui mettent en place des aires marines protégées. Il ajoute que ce serait "une folie pour la souveraineté alimentaire". Or, ces déclarations suscitent l'ire des associations, et notamment de l'ONG Bloom qui dénonce "un discours cynique, anti-écologie, et irresponsable". 


Partisan de la voie du dialogue et de la mesure, le Prince Albert II estime néanmoins que "tout ce qui racle les fonds marins devrait être banni" des AMP. En revanche, le Souverain plaide pour que les communautés locales vivant près de ces zones protégées puissent y pratiquer une pêche artisanale encadrée et saisonnière.


Via la Monaco Ocean Week, organisée tous  les ans, la Principauté milite pour accélérer la transition vers une gestion responsable et durable des ressources marines. Car, comme l'écrit le Prince Albert II dans L'Homme et l'Océan (Flammarion), "notre survie est en jeu". Dans cet ouvrage à la fois personnel et pédagogique, le Souverain en appelle souvent à la sagesse des peuples insulaires qui ont su "s'approprier la mer sans pour autant instaurer de rapport de domination avec elle". Il nous invite donc, dans la foulée, à une rélexion profonde, d'ordre philosophique, pour changer notre rapport à l'océan et à la nature. 


S.A.S le Prince Albert II répond à Nathalie Michet. 

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Alors que la Monaco Ocean Week s'ouvre ce lundi 20 mars, S.A.S le Prince Albert II nous a reçu au Palais Princier pour parler de la préservation des écosystèmes marins. 


Deux semaines après la conclusion d'un accord international sur la protection de la haute mer, le souverain se dit optimiste mais prudent. En effet, le compromis trouvé par les Etats membres de l'ONU doit encore être confirmé. Disponible uniquement en anglais  pour l'instant, le texte devra être adopté de façon formelle puis ratifié par au moins 60 Etats membres de l'ONU. Pour le Prince Albert II, le simple fait d'avoir réussi à trouver un accord est certes "historique", mais il faudra attendre sa ratification "pour se réjouir vraiment". 


Dans cet entretien nous abordons également la question du niveau de protection des AMP (Aires marines protégées). Alors que la Commission européenne propose d'y interdire le chalutage de fonds d'ici 2030, la France et son gouvernement s'y opposent. Le Secrétaire d'Etat français chargé de la mer l'a récemment martelé devant le Sénat . Hervé Berville affirme notamment que cette mesure reviendrait à punir les pays qui mettent en place des aires marines protégées. Il ajoute que ce serait "une folie pour la souveraineté alimentaire". Or, ces déclarations suscitent l'ire des associations, et notamment de l'ONG Bloom qui dénonce "un discours cynique, anti-écologie, et irresponsable". 


Partisan de la voie du dialogue et de la mesure, le Prince Albert II estime néanmoins que "tout ce qui racle les fonds marins devrait être banni" des AMP. En revanche, le Souverain plaide pour que les communautés locales vivant près de ces zones protégées puissent y pratiquer une pêche artisanale encadrée et saisonnière.


Via la Monaco Ocean Week, organisée tous  les ans, la Principauté milite pour accélérer la transition vers une gestion responsable et durable des ressources marines. Car, comme l'écrit le Prince Albert II dans L'Homme et l'Océan (Flammarion), "notre survie est en jeu". Dans cet ouvrage à la fois personnel et pédagogique, le Souverain en appelle souvent à la sagesse des peuples insulaires qui ont su "s'approprier la mer sans pour autant instaurer de rapport de domination avec elle". Il nous invite donc, dans la foulée, à une rélexion profonde, d'ordre philosophique, pour changer notre rapport à l'océan et à la nature. 


S.A.S le Prince Albert II répond à Nathalie Michet. 

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Deux semaines après la conclusion d'un accord international sur la protection de la haute mer, le souverain se dit optimiste mais prudent. En effet, le compromis trouvé par les Etats membres de l'ONU doit encore être confirmé. Disponible uniquement en anglais  pour l'instant, le texte devra être adopté de façon formelle puis ratifié par au moins 60 Etats membres de l'ONU. Pour le Prince Albert II, le simple fait d'avoir réussi à trouver un accord est certes "historique", mais il faudra attendre sa ratification "pour se réjouir vraiment". 


Dans cet entretien nous abordons également la question du niveau de protection des AMP (Aires marines protégées). Alors que la Commission européenne propose d'y interdire le chalutage de fonds d'ici 2030, la France et son gouvernement s'y opposent. Le Secrétaire d'Etat français chargé de la mer l'a récemment martelé devant le Sénat . Hervé Berville affirme notamment que cette mesure reviendrait à punir les pays qui mettent en place des aires marines protégées. Il ajoute que ce serait "une folie pour la souveraineté alimentaire". Or, ces déclarations suscitent l'ire des associations, et notamment de l'ONG Bloom qui dénonce "un discours cynique, anti-écologie, et irresponsable". 


Partisan de la voie du dialogue et de la mesure, le Prince Albert II estime néanmoins que "tout ce qui racle les fonds marins devrait être banni" des AMP. En revanche, le Souverain plaide pour que les communautés locales vivant près de ces zones protégées puissent y pratiquer une pêche artisanale encadrée et saisonnière.


Via la Monaco Ocean Week, organisée tous  les ans, la Principauté milite pour accélérer la transition vers une gestion responsable et durable des ressources marines. Car, comme l'écrit le Prince Albert II dans L'Homme et l'Océan (Flammarion), "notre survie est en jeu". Dans cet ouvrage à la fois personnel et pédagogique, le Souverain en appelle souvent à la sagesse des peuples insulaires qui ont su "s'approprier la mer sans pour autant instaurer de rapport de domination avec elle". Il nous invite donc, dans la foulée, à une rélexion profonde, d'ordre philosophique, pour changer notre rapport à l'océan et à la nature. 


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Dans cet entretien nous abordons également la question du niveau de protection des AMP (Aires marines protégées). Alors que la Commission européenne propose d'y interdire le chalutage de fonds d'ici 2030, la France et son gouvernement s'y opposent. Le Secrétaire d'Etat français chargé de la mer l'a récemment martelé devant le Sénat . Hervé Berville affirme notamment que cette mesure reviendrait à punir les pays qui mettent en place des aires marines protégées. Il ajoute que ce serait "une folie pour la souveraineté alimentaire". Or, ces déclarations suscitent l'ire des associations, et notamment de l'ONG Bloom qui dénonce "un discours cynique, anti-écologie, et irresponsable". 


Partisan de la voie du dialogue et de la mesure, le Prince Albert II estime néanmoins que "tout ce qui racle les fonds marins devrait être banni" des AMP. En revanche, le Souverain plaide pour que les communautés locales vivant près de ces zones protégées puissent y pratiquer une pêche artisanale encadrée et saisonnière.


Via la Monaco Ocean Week, organisée tous  les ans, la Principauté milite pour accélérer la transition vers une gestion responsable et durable des ressources marines. Car, comme l'écrit le Prince Albert II dans L'Homme et l'Océan (Flammarion), "notre survie est en jeu". Dans cet ouvrage à la fois personnel et pédagogique, le Souverain en appelle souvent à la sagesse des peuples insulaires qui ont su "s'approprier la mer sans pour autant instaurer de rapport de domination avec elle". Il nous invite donc, dans la foulée, à une rélexion profonde, d'ordre philosophique, pour changer notre rapport à l'océan et à la nature. 


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