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Le Pervers Narcissique par Pascal Couderc, Podcast sur la manipulation affective et les relations toxiques

L’OFFENSIVE POST‑SÉPARATION

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13min |18/07/2025|

294

Play
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Description


Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi une séparation avec un pervers narcissique ne signifie pas la fin de la manipulation ? Dans cet épisode, Pascal Couderc explore le concept de l'offensive post-séparation, révélant que ce moment tant attendu de rupture peut souvent s'avérer être le début d'une nouvelle phase de contrôle et de manipulation. La séparation n'est pas un simple acte, mais un processus complexe qui peut entraîner des violences psychologiques insidieuses et des comportements pervers narcissiques.


Pascal Couderc met en lumière comment le pervers narcissique, qu'il soit homme ou femme, utilise des manœuvres sournoises pour maintenir son emprise sur sa victime, même après la rupture. Il décrit les techniques de manipulation employées, telles que la victimisation et l'inversion accusatoire, qui visent à culpabiliser l'autre et à raviver des obligations morales. Ces stratégies sont des éléments clés dans la dynamique des relations toxiques et peuvent conduire à une véritable dépendance affective, rendant difficile toute tentative de sortie de cette emprise.


Dans cet épisode, vous découvrirez également des conseils pratiques pour naviguer dans cette phase difficile. Pascal Couderc souligne l'importance de la mémoire des faits et du refus du dialogue piégé, tout en encourageant la recherche de soutien extérieur. En apprenant à gérer une relation toxique, vous pourrez mieux vous protéger contre un pervers narcissique et éviter de tomber dans le piège de la manipulation mentale.


Les victimes de pervers narcissiques doivent être conscientes des signes d'un manipulateur et des caractéristiques des pervers narcissiques pour se défendre efficacement. Que vous soyez en pleine séparation ou que vous ayez déjà subi les abus émotionnels d'un manipulateur pervers, cet épisode vous offre des clés pour sortir de la dépendance affective et retrouver votre estime de soi.


Ne laissez pas un contrôle coercitif définir votre vie. Apprenez à démasquer un pervers narcissique et à réagir face à un manipulateur. Que vous soyez confronté à des comportements de harcèlement moral ou à des troubles de la personnalité narcissique, cet épisode est une ressource précieuse pour vous aider à vous remettre en couple, à gérer la garde alternée ou à aborder la médiation familiale en toute sérénité.


Rejoignez-nous pour cette exploration essentielle des relations abusives et des comportements des pervers narcissiques. Ensemble, découvrons comment sortir de l'emprise et se libérer des chaînes de la manipulation affective.


Retrouvez-nous sur pervers-narcissique. com">www. pervers-narcissique. com</a> et sur notre <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www. facebook. com/PerversNarcissiqueparPascalCouderc">page Facebook



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, j'aborde un nouvel aspect de la séparation d'avec un pervers narcissique que j'appelle l'offensive post-séparation. Cet épisode est extrait du volume 6 de Le pervers narcissique, l'œuvre intégrale, qui sortira le 3 octobre 2025. La séparation est un acte, le détachement est un processus. Donald Winnicott Il y a ce moment que l'on attend, que l'on imagine, que l'on espère pendant des mois, des années parfois, le jour où l'on part, où l'on rompt, où l'on met fin à ce qui tenait lieu de lien. Ce geste, il mobilise tout, le courage, la peur, la honte, l'élan de survie. On s'imagine que le fait d'oser, de franchir la porte, d'annoncer la rupture, de prononcer les mots, suffira à faire basculer la réalité. On croit souvent que l'enfer va cesser là, dans l'instant. Mais ce n'est pas ce qui arrive. La séparation dans une relation à emprise perverse ne ressemble pas à un arrachement simple. Elle n'ouvre pas tout de suite sur l'apaisement, le soulagement, la réparation attendue. Au contraire, elle donne souvent naissance à une séquence nouvelle, imprévisible, où le lien ne se défait pas. Il se réinvente, s'accroche, s'étire. sous d'autres formes. Là commence ce que l'on appelle l'offensive post-séparation. Cette phase n'est ni un épilogue, ni un simple dernier round de la relation. C'est une mécanique de maintien, une orchestration de la dépendance, une série de manœuvres dont la fonction essentielle est d'empêcher la coupure réelle du lien. Elle surprend, épuise, sidère, elle remet en jeu tout ce qui faisait l'emprise, mais sous une forme souvent plus sournoise, plus diffuse, plus institutionnalisée. Pourquoi ? Parce que dans la structure perverse, la séparation n'est pas une perte à accepter, c'est une menace à éliminer. Ce n'est pas un chagrin, c'est un affront. Il ne s'agit pas de se remettre, mais de restaurer la domination. Et c'est précisément ce qui rend la sortie si difficile à tenir, alors même qu'elle a enfin été décidée.

  • Speaker #1

    Cette réflexion est tirée d'un article du site internet www.pervers-narcissique.com, dirigé par Pascal Coudert, psychanalyste et psychologue clinicien, co-auteur de l'ouvrage de référence « La manipulation affective dans le couple, faire face à un pervers narcissique » . Depuis plus de 30 ans, Pascal Coudert et son équipe de thérapeutes spécialistes des questions autour de la manipulation sentimentale prennent en charge les victimes de PN francophones partout dans le monde, grâce à la vidéoconsultation. Rendez-vous sur pervers-narcissique.com pour accéder gratuitement à une multitude de ressources précieuses.

  • Speaker #0

    L'offensive post-séparation, le piège à retardement. La scène se répète, toujours différente dans les détails, toujours identique dans le fond. La rupture est annoncée. Un silence s'installe, parfois bref, parfois lourd. Et soudain, la relation revient sous un autre visage. Un message inattendu, une déclaration tardive, un appel à l'aide, ou au contraire, une accusation, une rumeur, une attaque. Ce n'est pas la personne que l'on a quittée qui surgit. C'est la mécanique de l'emprise qui, blessée, cherche à survivre. Le plus déstabilisant, c'est l'alternance. Promesse de changement soudaine, confession théâtrale, plaidoyer, où la souffrance se met en scène. Je comprends tout. Je suis prêt à tout changer. Il y a les regrets, les aveux, la mise en avant des blessures anciennes. Le discours s'enfle, se nuance, se fait parfois même analytique, comme si le temps du dialogue véritable pouvait enfin commencer, alors même qu'il ne s'agit que d'un délai, d'un répit arraché à la séparation. On croit à une avancée, mais on recule. Lorsque cette tentative échoue, ou s'essouffle, un autre registre prend le relais. C'est le passage à la plainte, à la victimisation, à l'appel à la pitié. Les messages se multiplient, l'autre va mal, sombre, s'effondre, la culpabilité est réveillée, partir, c'est blesser, mettre en danger. Trahir, on culpabilise d'avoir eu le courage de se sauver. On est sollicité comme dernier soutien, invité à rester pour ne pas en rajouter. Tout est fait pour raviver l'obligation morale, pour empêcher le détachement. Si cela ne suffit pas, vient la phase du retournement, l'inversion accusatoire. Le récit change de main. On devient, du jour au lendemain, la cause de tout, de la rupture, de la souffrance de l'autre. parfois même du mal-être des enfants, de l'hostilité de l'entourage. Le cercle social est mis à contribution. On apprend qu'on a abandonné, maltraité, profité. On se retrouve, sans l'avoir cherché, au cœur d'un nouveau procès, sommé de se justifier, de s'expliquer, de prouver ce qu'on a vécu. Mais l'offensive post-séparation ne s'arrête pas là. Elle s'étend, diffuse, se faufilent dans l'environnement. Les proches sont sollicités, informés, appelés à intervenir. Des messages arrivent par erreur. Des amis communs s'inquiètent, des collègues questionnent. Le réseau devient le relais du contrôle, un théâtre de la rumeur, une chambre d'écho de la confusion. Le plus troublant ? L'instabilité. Rien n'est jamais stable, rien n'est jamais prévisible. On reçoit un SMS doux, suivi d'un silence glacial, une déclaration, suivi d'un reproche, un silence, puis une nouvelle irruption. Ce va-et-vient permanent, loin de signifier un doute ou une hésitation, n'a qu'un but, empêcher la stabilisation, maintenir la tension, bloquer la possibilité d'un récit cohérent. La séparation devient un terrain miné. La fabrique du doute et de la fatigue. Ce que l'offensive post-séparation produit, ce n'est pas seulement du trouble. C'est une fatigue, un brouillage, une forme d'épuisement psychique. Chacune de ces manœuvres, prises isolément, pourraient sembler anodines. Un message, une demande, une critique. Mais leur accumulation, leur imprévisibilité, leur intensité... épuisent la capacité à rester ferme, à se souvenir du pourquoi, à tenir le cap. Ce qui s'installe, c'est le doute. Pas le doute sur l'autre, le doute sur soi, sur sa mémoire, sur sa légitimité à partir. Les micro-événements s'accumulent, le fil du récit se brouille. Ai-je été trop dur ? Ai-je vraiment eu raison ? Aurais-je pu éviter tout ça ? L'ancien réflexe de justification ressurgit. L'espace intérieur Déjà fragilisé par l'emprise, ce peuple de questions parasites. Autour, le contexte social joue un rôle paradoxal. L'entourage, même bienveillant, se fait parfois relais du doute. Tu devrais peut-être lui reparler ? Tu es sûr de toi ? Parfois, il se détourne, mal à l'aise face à la persistance du conflit. La solitude s'accentue. On se sent coupable d'imposer à ses proches cette tension qui ne finit pas. On se tait, on encaisse, on s'épuise à essayer d'expliquer l'inexplicable. L'effet le plus pernicieux de cette offensive, c'est la tendance à la lassitude. On finit par céder, non par conviction, mais par usure, par fatigue de se défendre, de justifier, de subir. On renonce à faire valoir ce que l'on a vécu, on laisse passer. on accepte des compromis qui n'en sont pas. On se retrouve à nouveau embarqué dans une logique de négociation, de réparation, de gestion du lien, exactement ce que l'on avait tenté de quitter. Ce que l'offensive révèle du fonctionnement pervers. L'erreur serait de croire que ce que l'on vit après la séparation est une forme de crise relationnelle comme une autre. Rien n'est moins vrai. Ce qui se joue ici, C'est l'expression la plus pure, la plus nue de la logique perverse, le refus de toute limite, la nécessité de garder la main, de posséder le dernier mot. L'offensive post-séparation n'a pas pour but de restaurer un lien, ni même d'exprimer une souffrance. Elle vise à maintenir un rapport de force, à conserver la maîtrise du récit, à empêcher l'autre de retrouver la capacité de se penser, de s'organiser, d'exister pour soi-même. La séparation dans cette dynamique n'est jamais acceptée. Elle est vécue comme une défaite à effacer. Le recours au réseau, aux institutions, aux enfants parfois, n'est pas une maladresse, ni une pulsion incontrôlable. C'est une stratégie. On ne lâche pas prise. On reconfigure le contrôle. On réinvestit le champ de la domination. La vraie perte, celle de l'ascendant, est inacceptable. Ce qui s'arrête, ce n'est pas l'amour, c'est le pouvoir. Ce qui frappe, dans cette période, c'est l'irréversibilité. du mouvement. Ce qui s'arrête vraiment n'est jamais ce qui faisait mal. C'est ce qui, malgré tout, soutenait la croyance qu'un dialogue, une réparation, une réciprocité étaient encore possibles. Ce qui tombe, c'est l'illusion qu'il pourrait exister un terrain commun, un compromis, une explication finale. Traverser sans céder, tenir la ligne sans s'y perdre. Comment sortir de cette phase sans s'y dissoudre ? Il ne s'agit pas de répondre, ni de convaincre, ni même d'expliquer ce que l'on a vécu. La sortie ne se joue pas dans la justification, mais dans le refus d'entrer à nouveau dans la logique du lien toxique. La première ressource, c'est la mémoire des faits. Garder, pour soi, une trace écrite, froide, objective de ce qui s'est passé. Non pour se justifier auprès de l'autre, mais pour s'ancrer dans la réalité, pour éviter de céder au brouillage, à la culpabilité, à la réécriture. La deuxième, c'est le refus du dialogue piégé. Limiter strictement les échanges au nécessaire, choisir l'écrit chaque fois que possible, refuser de se justifier, de s'expliquer, de commenter le passé ou le ressenti. Se rappeler que chaque mot peut être retourné, chaque émotion exploité. La troisième, c'est la recherche d'un appui extérieur, neutre, fiable. Ne pas rester seul face à la mécanique de l'offensive, s'entourer d'un environnement professionnel, associatif, juridique si besoin. Refuser l'isolement que l'autre cherche à installer. Enfin, il s'agit de s'autoriser à une sortie lente, imparfaite, non spectaculaire. Il n'y aura pas de victoire nette. Pas de reconnaissance extérieure, pas de réparation publique. La vraie sortie n'est pas dans le triomphe. Elle est dans l'arrêt du mouvement, dans la reprise progressive de son temps, de son récit, de son espace intérieur. En conclusion, nous pouvons dire que l'offensive post-séparation n'est pas la dernière attaque. C'est le test ultime de la capacité à se tenir hors de la logique du contrôle. Elle révèle dans sa brutalité la structure même de l'emprise. Refus du vide, impossibilité d'accepter la perte, nécessité de soumettre l'autre à une temporalité imposée. La vraie sortie ne se joue pas dans la distance physique, ni même dans le silence obtenu. Elle s'invente dans la patience, la répétition, l'ancrage. C'est une traversée, non une délivrance. Et c'est peut-être cela Le seul pouvoir véritable à retrouver, la faculté de ne plus répondre à ce qui, sans fin, veut maintenir la dépendance.

Chapters

  • Introduction à l'offensive post-séparation

    00:18

  • La mécanique de l'emprise après la séparation

    03:22

  • Les manœuvres de manipulation et de contrôle

    05:53

  • Stratégies pour résister à l'offensive post-séparation

    11:15

  • Conclusion et pouvoir de ne plus répondre à la dépendance

    13:23

Description


Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi une séparation avec un pervers narcissique ne signifie pas la fin de la manipulation ? Dans cet épisode, Pascal Couderc explore le concept de l'offensive post-séparation, révélant que ce moment tant attendu de rupture peut souvent s'avérer être le début d'une nouvelle phase de contrôle et de manipulation. La séparation n'est pas un simple acte, mais un processus complexe qui peut entraîner des violences psychologiques insidieuses et des comportements pervers narcissiques.


Pascal Couderc met en lumière comment le pervers narcissique, qu'il soit homme ou femme, utilise des manœuvres sournoises pour maintenir son emprise sur sa victime, même après la rupture. Il décrit les techniques de manipulation employées, telles que la victimisation et l'inversion accusatoire, qui visent à culpabiliser l'autre et à raviver des obligations morales. Ces stratégies sont des éléments clés dans la dynamique des relations toxiques et peuvent conduire à une véritable dépendance affective, rendant difficile toute tentative de sortie de cette emprise.


Dans cet épisode, vous découvrirez également des conseils pratiques pour naviguer dans cette phase difficile. Pascal Couderc souligne l'importance de la mémoire des faits et du refus du dialogue piégé, tout en encourageant la recherche de soutien extérieur. En apprenant à gérer une relation toxique, vous pourrez mieux vous protéger contre un pervers narcissique et éviter de tomber dans le piège de la manipulation mentale.


Les victimes de pervers narcissiques doivent être conscientes des signes d'un manipulateur et des caractéristiques des pervers narcissiques pour se défendre efficacement. Que vous soyez en pleine séparation ou que vous ayez déjà subi les abus émotionnels d'un manipulateur pervers, cet épisode vous offre des clés pour sortir de la dépendance affective et retrouver votre estime de soi.


Ne laissez pas un contrôle coercitif définir votre vie. Apprenez à démasquer un pervers narcissique et à réagir face à un manipulateur. Que vous soyez confronté à des comportements de harcèlement moral ou à des troubles de la personnalité narcissique, cet épisode est une ressource précieuse pour vous aider à vous remettre en couple, à gérer la garde alternée ou à aborder la médiation familiale en toute sérénité.


Rejoignez-nous pour cette exploration essentielle des relations abusives et des comportements des pervers narcissiques. Ensemble, découvrons comment sortir de l'emprise et se libérer des chaînes de la manipulation affective.


Retrouvez-nous sur pervers-narcissique. com">www. pervers-narcissique. com</a> et sur notre <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www. facebook. com/PerversNarcissiqueparPascalCouderc">page Facebook



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Aujourd'hui, j'aborde un nouvel aspect de la séparation d'avec un pervers narcissique que j'appelle l'offensive post-séparation. Cet épisode est extrait du volume 6 de Le pervers narcissique, l'œuvre intégrale, qui sortira le 3 octobre 2025. La séparation est un acte, le détachement est un processus. Donald Winnicott Il y a ce moment que l'on attend, que l'on imagine, que l'on espère pendant des mois, des années parfois, le jour où l'on part, où l'on rompt, où l'on met fin à ce qui tenait lieu de lien. Ce geste, il mobilise tout, le courage, la peur, la honte, l'élan de survie. On s'imagine que le fait d'oser, de franchir la porte, d'annoncer la rupture, de prononcer les mots, suffira à faire basculer la réalité. On croit souvent que l'enfer va cesser là, dans l'instant. Mais ce n'est pas ce qui arrive. La séparation dans une relation à emprise perverse ne ressemble pas à un arrachement simple. Elle n'ouvre pas tout de suite sur l'apaisement, le soulagement, la réparation attendue. Au contraire, elle donne souvent naissance à une séquence nouvelle, imprévisible, où le lien ne se défait pas. Il se réinvente, s'accroche, s'étire. sous d'autres formes. Là commence ce que l'on appelle l'offensive post-séparation. Cette phase n'est ni un épilogue, ni un simple dernier round de la relation. C'est une mécanique de maintien, une orchestration de la dépendance, une série de manœuvres dont la fonction essentielle est d'empêcher la coupure réelle du lien. Elle surprend, épuise, sidère, elle remet en jeu tout ce qui faisait l'emprise, mais sous une forme souvent plus sournoise, plus diffuse, plus institutionnalisée. Pourquoi ? Parce que dans la structure perverse, la séparation n'est pas une perte à accepter, c'est une menace à éliminer. Ce n'est pas un chagrin, c'est un affront. Il ne s'agit pas de se remettre, mais de restaurer la domination. Et c'est précisément ce qui rend la sortie si difficile à tenir, alors même qu'elle a enfin été décidée.

  • Speaker #1

    Cette réflexion est tirée d'un article du site internet www.pervers-narcissique.com, dirigé par Pascal Coudert, psychanalyste et psychologue clinicien, co-auteur de l'ouvrage de référence « La manipulation affective dans le couple, faire face à un pervers narcissique » . Depuis plus de 30 ans, Pascal Coudert et son équipe de thérapeutes spécialistes des questions autour de la manipulation sentimentale prennent en charge les victimes de PN francophones partout dans le monde, grâce à la vidéoconsultation. Rendez-vous sur pervers-narcissique.com pour accéder gratuitement à une multitude de ressources précieuses.

  • Speaker #0

    L'offensive post-séparation, le piège à retardement. La scène se répète, toujours différente dans les détails, toujours identique dans le fond. La rupture est annoncée. Un silence s'installe, parfois bref, parfois lourd. Et soudain, la relation revient sous un autre visage. Un message inattendu, une déclaration tardive, un appel à l'aide, ou au contraire, une accusation, une rumeur, une attaque. Ce n'est pas la personne que l'on a quittée qui surgit. C'est la mécanique de l'emprise qui, blessée, cherche à survivre. Le plus déstabilisant, c'est l'alternance. Promesse de changement soudaine, confession théâtrale, plaidoyer, où la souffrance se met en scène. Je comprends tout. Je suis prêt à tout changer. Il y a les regrets, les aveux, la mise en avant des blessures anciennes. Le discours s'enfle, se nuance, se fait parfois même analytique, comme si le temps du dialogue véritable pouvait enfin commencer, alors même qu'il ne s'agit que d'un délai, d'un répit arraché à la séparation. On croit à une avancée, mais on recule. Lorsque cette tentative échoue, ou s'essouffle, un autre registre prend le relais. C'est le passage à la plainte, à la victimisation, à l'appel à la pitié. Les messages se multiplient, l'autre va mal, sombre, s'effondre, la culpabilité est réveillée, partir, c'est blesser, mettre en danger. Trahir, on culpabilise d'avoir eu le courage de se sauver. On est sollicité comme dernier soutien, invité à rester pour ne pas en rajouter. Tout est fait pour raviver l'obligation morale, pour empêcher le détachement. Si cela ne suffit pas, vient la phase du retournement, l'inversion accusatoire. Le récit change de main. On devient, du jour au lendemain, la cause de tout, de la rupture, de la souffrance de l'autre. parfois même du mal-être des enfants, de l'hostilité de l'entourage. Le cercle social est mis à contribution. On apprend qu'on a abandonné, maltraité, profité. On se retrouve, sans l'avoir cherché, au cœur d'un nouveau procès, sommé de se justifier, de s'expliquer, de prouver ce qu'on a vécu. Mais l'offensive post-séparation ne s'arrête pas là. Elle s'étend, diffuse, se faufilent dans l'environnement. Les proches sont sollicités, informés, appelés à intervenir. Des messages arrivent par erreur. Des amis communs s'inquiètent, des collègues questionnent. Le réseau devient le relais du contrôle, un théâtre de la rumeur, une chambre d'écho de la confusion. Le plus troublant ? L'instabilité. Rien n'est jamais stable, rien n'est jamais prévisible. On reçoit un SMS doux, suivi d'un silence glacial, une déclaration, suivi d'un reproche, un silence, puis une nouvelle irruption. Ce va-et-vient permanent, loin de signifier un doute ou une hésitation, n'a qu'un but, empêcher la stabilisation, maintenir la tension, bloquer la possibilité d'un récit cohérent. La séparation devient un terrain miné. La fabrique du doute et de la fatigue. Ce que l'offensive post-séparation produit, ce n'est pas seulement du trouble. C'est une fatigue, un brouillage, une forme d'épuisement psychique. Chacune de ces manœuvres, prises isolément, pourraient sembler anodines. Un message, une demande, une critique. Mais leur accumulation, leur imprévisibilité, leur intensité... épuisent la capacité à rester ferme, à se souvenir du pourquoi, à tenir le cap. Ce qui s'installe, c'est le doute. Pas le doute sur l'autre, le doute sur soi, sur sa mémoire, sur sa légitimité à partir. Les micro-événements s'accumulent, le fil du récit se brouille. Ai-je été trop dur ? Ai-je vraiment eu raison ? Aurais-je pu éviter tout ça ? L'ancien réflexe de justification ressurgit. L'espace intérieur Déjà fragilisé par l'emprise, ce peuple de questions parasites. Autour, le contexte social joue un rôle paradoxal. L'entourage, même bienveillant, se fait parfois relais du doute. Tu devrais peut-être lui reparler ? Tu es sûr de toi ? Parfois, il se détourne, mal à l'aise face à la persistance du conflit. La solitude s'accentue. On se sent coupable d'imposer à ses proches cette tension qui ne finit pas. On se tait, on encaisse, on s'épuise à essayer d'expliquer l'inexplicable. L'effet le plus pernicieux de cette offensive, c'est la tendance à la lassitude. On finit par céder, non par conviction, mais par usure, par fatigue de se défendre, de justifier, de subir. On renonce à faire valoir ce que l'on a vécu, on laisse passer. on accepte des compromis qui n'en sont pas. On se retrouve à nouveau embarqué dans une logique de négociation, de réparation, de gestion du lien, exactement ce que l'on avait tenté de quitter. Ce que l'offensive révèle du fonctionnement pervers. L'erreur serait de croire que ce que l'on vit après la séparation est une forme de crise relationnelle comme une autre. Rien n'est moins vrai. Ce qui se joue ici, C'est l'expression la plus pure, la plus nue de la logique perverse, le refus de toute limite, la nécessité de garder la main, de posséder le dernier mot. L'offensive post-séparation n'a pas pour but de restaurer un lien, ni même d'exprimer une souffrance. Elle vise à maintenir un rapport de force, à conserver la maîtrise du récit, à empêcher l'autre de retrouver la capacité de se penser, de s'organiser, d'exister pour soi-même. La séparation dans cette dynamique n'est jamais acceptée. Elle est vécue comme une défaite à effacer. Le recours au réseau, aux institutions, aux enfants parfois, n'est pas une maladresse, ni une pulsion incontrôlable. C'est une stratégie. On ne lâche pas prise. On reconfigure le contrôle. On réinvestit le champ de la domination. La vraie perte, celle de l'ascendant, est inacceptable. Ce qui s'arrête, ce n'est pas l'amour, c'est le pouvoir. Ce qui frappe, dans cette période, c'est l'irréversibilité. du mouvement. Ce qui s'arrête vraiment n'est jamais ce qui faisait mal. C'est ce qui, malgré tout, soutenait la croyance qu'un dialogue, une réparation, une réciprocité étaient encore possibles. Ce qui tombe, c'est l'illusion qu'il pourrait exister un terrain commun, un compromis, une explication finale. Traverser sans céder, tenir la ligne sans s'y perdre. Comment sortir de cette phase sans s'y dissoudre ? Il ne s'agit pas de répondre, ni de convaincre, ni même d'expliquer ce que l'on a vécu. La sortie ne se joue pas dans la justification, mais dans le refus d'entrer à nouveau dans la logique du lien toxique. La première ressource, c'est la mémoire des faits. Garder, pour soi, une trace écrite, froide, objective de ce qui s'est passé. Non pour se justifier auprès de l'autre, mais pour s'ancrer dans la réalité, pour éviter de céder au brouillage, à la culpabilité, à la réécriture. La deuxième, c'est le refus du dialogue piégé. Limiter strictement les échanges au nécessaire, choisir l'écrit chaque fois que possible, refuser de se justifier, de s'expliquer, de commenter le passé ou le ressenti. Se rappeler que chaque mot peut être retourné, chaque émotion exploité. La troisième, c'est la recherche d'un appui extérieur, neutre, fiable. Ne pas rester seul face à la mécanique de l'offensive, s'entourer d'un environnement professionnel, associatif, juridique si besoin. Refuser l'isolement que l'autre cherche à installer. Enfin, il s'agit de s'autoriser à une sortie lente, imparfaite, non spectaculaire. Il n'y aura pas de victoire nette. Pas de reconnaissance extérieure, pas de réparation publique. La vraie sortie n'est pas dans le triomphe. Elle est dans l'arrêt du mouvement, dans la reprise progressive de son temps, de son récit, de son espace intérieur. En conclusion, nous pouvons dire que l'offensive post-séparation n'est pas la dernière attaque. C'est le test ultime de la capacité à se tenir hors de la logique du contrôle. Elle révèle dans sa brutalité la structure même de l'emprise. Refus du vide, impossibilité d'accepter la perte, nécessité de soumettre l'autre à une temporalité imposée. La vraie sortie ne se joue pas dans la distance physique, ni même dans le silence obtenu. Elle s'invente dans la patience, la répétition, l'ancrage. C'est une traversée, non une délivrance. Et c'est peut-être cela Le seul pouvoir véritable à retrouver, la faculté de ne plus répondre à ce qui, sans fin, veut maintenir la dépendance.

Chapters

  • Introduction à l'offensive post-séparation

    00:18

  • La mécanique de l'emprise après la séparation

    03:22

  • Les manœuvres de manipulation et de contrôle

    05:53

  • Stratégies pour résister à l'offensive post-séparation

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  • Conclusion et pouvoir de ne plus répondre à la dépendance

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Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi une séparation avec un pervers narcissique ne signifie pas la fin de la manipulation ? Dans cet épisode, Pascal Couderc explore le concept de l'offensive post-séparation, révélant que ce moment tant attendu de rupture peut souvent s'avérer être le début d'une nouvelle phase de contrôle et de manipulation. La séparation n'est pas un simple acte, mais un processus complexe qui peut entraîner des violences psychologiques insidieuses et des comportements pervers narcissiques.


Pascal Couderc met en lumière comment le pervers narcissique, qu'il soit homme ou femme, utilise des manœuvres sournoises pour maintenir son emprise sur sa victime, même après la rupture. Il décrit les techniques de manipulation employées, telles que la victimisation et l'inversion accusatoire, qui visent à culpabiliser l'autre et à raviver des obligations morales. Ces stratégies sont des éléments clés dans la dynamique des relations toxiques et peuvent conduire à une véritable dépendance affective, rendant difficile toute tentative de sortie de cette emprise.


Dans cet épisode, vous découvrirez également des conseils pratiques pour naviguer dans cette phase difficile. Pascal Couderc souligne l'importance de la mémoire des faits et du refus du dialogue piégé, tout en encourageant la recherche de soutien extérieur. En apprenant à gérer une relation toxique, vous pourrez mieux vous protéger contre un pervers narcissique et éviter de tomber dans le piège de la manipulation mentale.


Les victimes de pervers narcissiques doivent être conscientes des signes d'un manipulateur et des caractéristiques des pervers narcissiques pour se défendre efficacement. Que vous soyez en pleine séparation ou que vous ayez déjà subi les abus émotionnels d'un manipulateur pervers, cet épisode vous offre des clés pour sortir de la dépendance affective et retrouver votre estime de soi.


Ne laissez pas un contrôle coercitif définir votre vie. Apprenez à démasquer un pervers narcissique et à réagir face à un manipulateur. Que vous soyez confronté à des comportements de harcèlement moral ou à des troubles de la personnalité narcissique, cet épisode est une ressource précieuse pour vous aider à vous remettre en couple, à gérer la garde alternée ou à aborder la médiation familiale en toute sérénité.


Rejoignez-nous pour cette exploration essentielle des relations abusives et des comportements des pervers narcissiques. Ensemble, découvrons comment sortir de l'emprise et se libérer des chaînes de la manipulation affective.


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    Aujourd'hui, j'aborde un nouvel aspect de la séparation d'avec un pervers narcissique que j'appelle l'offensive post-séparation. Cet épisode est extrait du volume 6 de Le pervers narcissique, l'œuvre intégrale, qui sortira le 3 octobre 2025. La séparation est un acte, le détachement est un processus. Donald Winnicott Il y a ce moment que l'on attend, que l'on imagine, que l'on espère pendant des mois, des années parfois, le jour où l'on part, où l'on rompt, où l'on met fin à ce qui tenait lieu de lien. Ce geste, il mobilise tout, le courage, la peur, la honte, l'élan de survie. On s'imagine que le fait d'oser, de franchir la porte, d'annoncer la rupture, de prononcer les mots, suffira à faire basculer la réalité. On croit souvent que l'enfer va cesser là, dans l'instant. Mais ce n'est pas ce qui arrive. La séparation dans une relation à emprise perverse ne ressemble pas à un arrachement simple. Elle n'ouvre pas tout de suite sur l'apaisement, le soulagement, la réparation attendue. Au contraire, elle donne souvent naissance à une séquence nouvelle, imprévisible, où le lien ne se défait pas. Il se réinvente, s'accroche, s'étire. sous d'autres formes. Là commence ce que l'on appelle l'offensive post-séparation. Cette phase n'est ni un épilogue, ni un simple dernier round de la relation. C'est une mécanique de maintien, une orchestration de la dépendance, une série de manœuvres dont la fonction essentielle est d'empêcher la coupure réelle du lien. Elle surprend, épuise, sidère, elle remet en jeu tout ce qui faisait l'emprise, mais sous une forme souvent plus sournoise, plus diffuse, plus institutionnalisée. Pourquoi ? Parce que dans la structure perverse, la séparation n'est pas une perte à accepter, c'est une menace à éliminer. Ce n'est pas un chagrin, c'est un affront. Il ne s'agit pas de se remettre, mais de restaurer la domination. Et c'est précisément ce qui rend la sortie si difficile à tenir, alors même qu'elle a enfin été décidée.

  • Speaker #1

    Cette réflexion est tirée d'un article du site internet www.pervers-narcissique.com, dirigé par Pascal Coudert, psychanalyste et psychologue clinicien, co-auteur de l'ouvrage de référence « La manipulation affective dans le couple, faire face à un pervers narcissique » . Depuis plus de 30 ans, Pascal Coudert et son équipe de thérapeutes spécialistes des questions autour de la manipulation sentimentale prennent en charge les victimes de PN francophones partout dans le monde, grâce à la vidéoconsultation. Rendez-vous sur pervers-narcissique.com pour accéder gratuitement à une multitude de ressources précieuses.

  • Speaker #0

    L'offensive post-séparation, le piège à retardement. La scène se répète, toujours différente dans les détails, toujours identique dans le fond. La rupture est annoncée. Un silence s'installe, parfois bref, parfois lourd. Et soudain, la relation revient sous un autre visage. Un message inattendu, une déclaration tardive, un appel à l'aide, ou au contraire, une accusation, une rumeur, une attaque. Ce n'est pas la personne que l'on a quittée qui surgit. C'est la mécanique de l'emprise qui, blessée, cherche à survivre. Le plus déstabilisant, c'est l'alternance. Promesse de changement soudaine, confession théâtrale, plaidoyer, où la souffrance se met en scène. Je comprends tout. Je suis prêt à tout changer. Il y a les regrets, les aveux, la mise en avant des blessures anciennes. Le discours s'enfle, se nuance, se fait parfois même analytique, comme si le temps du dialogue véritable pouvait enfin commencer, alors même qu'il ne s'agit que d'un délai, d'un répit arraché à la séparation. On croit à une avancée, mais on recule. Lorsque cette tentative échoue, ou s'essouffle, un autre registre prend le relais. C'est le passage à la plainte, à la victimisation, à l'appel à la pitié. Les messages se multiplient, l'autre va mal, sombre, s'effondre, la culpabilité est réveillée, partir, c'est blesser, mettre en danger. Trahir, on culpabilise d'avoir eu le courage de se sauver. On est sollicité comme dernier soutien, invité à rester pour ne pas en rajouter. Tout est fait pour raviver l'obligation morale, pour empêcher le détachement. Si cela ne suffit pas, vient la phase du retournement, l'inversion accusatoire. Le récit change de main. On devient, du jour au lendemain, la cause de tout, de la rupture, de la souffrance de l'autre. parfois même du mal-être des enfants, de l'hostilité de l'entourage. Le cercle social est mis à contribution. On apprend qu'on a abandonné, maltraité, profité. On se retrouve, sans l'avoir cherché, au cœur d'un nouveau procès, sommé de se justifier, de s'expliquer, de prouver ce qu'on a vécu. Mais l'offensive post-séparation ne s'arrête pas là. Elle s'étend, diffuse, se faufilent dans l'environnement. Les proches sont sollicités, informés, appelés à intervenir. Des messages arrivent par erreur. Des amis communs s'inquiètent, des collègues questionnent. Le réseau devient le relais du contrôle, un théâtre de la rumeur, une chambre d'écho de la confusion. Le plus troublant ? L'instabilité. Rien n'est jamais stable, rien n'est jamais prévisible. On reçoit un SMS doux, suivi d'un silence glacial, une déclaration, suivi d'un reproche, un silence, puis une nouvelle irruption. Ce va-et-vient permanent, loin de signifier un doute ou une hésitation, n'a qu'un but, empêcher la stabilisation, maintenir la tension, bloquer la possibilité d'un récit cohérent. La séparation devient un terrain miné. La fabrique du doute et de la fatigue. Ce que l'offensive post-séparation produit, ce n'est pas seulement du trouble. C'est une fatigue, un brouillage, une forme d'épuisement psychique. Chacune de ces manœuvres, prises isolément, pourraient sembler anodines. Un message, une demande, une critique. Mais leur accumulation, leur imprévisibilité, leur intensité... épuisent la capacité à rester ferme, à se souvenir du pourquoi, à tenir le cap. Ce qui s'installe, c'est le doute. Pas le doute sur l'autre, le doute sur soi, sur sa mémoire, sur sa légitimité à partir. Les micro-événements s'accumulent, le fil du récit se brouille. Ai-je été trop dur ? Ai-je vraiment eu raison ? Aurais-je pu éviter tout ça ? L'ancien réflexe de justification ressurgit. L'espace intérieur Déjà fragilisé par l'emprise, ce peuple de questions parasites. Autour, le contexte social joue un rôle paradoxal. L'entourage, même bienveillant, se fait parfois relais du doute. Tu devrais peut-être lui reparler ? Tu es sûr de toi ? Parfois, il se détourne, mal à l'aise face à la persistance du conflit. La solitude s'accentue. On se sent coupable d'imposer à ses proches cette tension qui ne finit pas. On se tait, on encaisse, on s'épuise à essayer d'expliquer l'inexplicable. L'effet le plus pernicieux de cette offensive, c'est la tendance à la lassitude. On finit par céder, non par conviction, mais par usure, par fatigue de se défendre, de justifier, de subir. On renonce à faire valoir ce que l'on a vécu, on laisse passer. on accepte des compromis qui n'en sont pas. On se retrouve à nouveau embarqué dans une logique de négociation, de réparation, de gestion du lien, exactement ce que l'on avait tenté de quitter. Ce que l'offensive révèle du fonctionnement pervers. L'erreur serait de croire que ce que l'on vit après la séparation est une forme de crise relationnelle comme une autre. Rien n'est moins vrai. Ce qui se joue ici, C'est l'expression la plus pure, la plus nue de la logique perverse, le refus de toute limite, la nécessité de garder la main, de posséder le dernier mot. L'offensive post-séparation n'a pas pour but de restaurer un lien, ni même d'exprimer une souffrance. Elle vise à maintenir un rapport de force, à conserver la maîtrise du récit, à empêcher l'autre de retrouver la capacité de se penser, de s'organiser, d'exister pour soi-même. La séparation dans cette dynamique n'est jamais acceptée. Elle est vécue comme une défaite à effacer. Le recours au réseau, aux institutions, aux enfants parfois, n'est pas une maladresse, ni une pulsion incontrôlable. C'est une stratégie. On ne lâche pas prise. On reconfigure le contrôle. On réinvestit le champ de la domination. La vraie perte, celle de l'ascendant, est inacceptable. Ce qui s'arrête, ce n'est pas l'amour, c'est le pouvoir. Ce qui frappe, dans cette période, c'est l'irréversibilité. du mouvement. Ce qui s'arrête vraiment n'est jamais ce qui faisait mal. C'est ce qui, malgré tout, soutenait la croyance qu'un dialogue, une réparation, une réciprocité étaient encore possibles. Ce qui tombe, c'est l'illusion qu'il pourrait exister un terrain commun, un compromis, une explication finale. Traverser sans céder, tenir la ligne sans s'y perdre. Comment sortir de cette phase sans s'y dissoudre ? Il ne s'agit pas de répondre, ni de convaincre, ni même d'expliquer ce que l'on a vécu. La sortie ne se joue pas dans la justification, mais dans le refus d'entrer à nouveau dans la logique du lien toxique. La première ressource, c'est la mémoire des faits. Garder, pour soi, une trace écrite, froide, objective de ce qui s'est passé. Non pour se justifier auprès de l'autre, mais pour s'ancrer dans la réalité, pour éviter de céder au brouillage, à la culpabilité, à la réécriture. La deuxième, c'est le refus du dialogue piégé. Limiter strictement les échanges au nécessaire, choisir l'écrit chaque fois que possible, refuser de se justifier, de s'expliquer, de commenter le passé ou le ressenti. Se rappeler que chaque mot peut être retourné, chaque émotion exploité. La troisième, c'est la recherche d'un appui extérieur, neutre, fiable. Ne pas rester seul face à la mécanique de l'offensive, s'entourer d'un environnement professionnel, associatif, juridique si besoin. Refuser l'isolement que l'autre cherche à installer. Enfin, il s'agit de s'autoriser à une sortie lente, imparfaite, non spectaculaire. Il n'y aura pas de victoire nette. Pas de reconnaissance extérieure, pas de réparation publique. La vraie sortie n'est pas dans le triomphe. Elle est dans l'arrêt du mouvement, dans la reprise progressive de son temps, de son récit, de son espace intérieur. En conclusion, nous pouvons dire que l'offensive post-séparation n'est pas la dernière attaque. C'est le test ultime de la capacité à se tenir hors de la logique du contrôle. Elle révèle dans sa brutalité la structure même de l'emprise. Refus du vide, impossibilité d'accepter la perte, nécessité de soumettre l'autre à une temporalité imposée. La vraie sortie ne se joue pas dans la distance physique, ni même dans le silence obtenu. Elle s'invente dans la patience, la répétition, l'ancrage. C'est une traversée, non une délivrance. Et c'est peut-être cela Le seul pouvoir véritable à retrouver, la faculté de ne plus répondre à ce qui, sans fin, veut maintenir la dépendance.

Chapters

  • Introduction à l'offensive post-séparation

    00:18

  • La mécanique de l'emprise après la séparation

    03:22

  • Les manœuvres de manipulation et de contrôle

    05:53

  • Stratégies pour résister à l'offensive post-séparation

    11:15

  • Conclusion et pouvoir de ne plus répondre à la dépendance

    13:23

Description


Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi une séparation avec un pervers narcissique ne signifie pas la fin de la manipulation ? Dans cet épisode, Pascal Couderc explore le concept de l'offensive post-séparation, révélant que ce moment tant attendu de rupture peut souvent s'avérer être le début d'une nouvelle phase de contrôle et de manipulation. La séparation n'est pas un simple acte, mais un processus complexe qui peut entraîner des violences psychologiques insidieuses et des comportements pervers narcissiques.


Pascal Couderc met en lumière comment le pervers narcissique, qu'il soit homme ou femme, utilise des manœuvres sournoises pour maintenir son emprise sur sa victime, même après la rupture. Il décrit les techniques de manipulation employées, telles que la victimisation et l'inversion accusatoire, qui visent à culpabiliser l'autre et à raviver des obligations morales. Ces stratégies sont des éléments clés dans la dynamique des relations toxiques et peuvent conduire à une véritable dépendance affective, rendant difficile toute tentative de sortie de cette emprise.


Dans cet épisode, vous découvrirez également des conseils pratiques pour naviguer dans cette phase difficile. Pascal Couderc souligne l'importance de la mémoire des faits et du refus du dialogue piégé, tout en encourageant la recherche de soutien extérieur. En apprenant à gérer une relation toxique, vous pourrez mieux vous protéger contre un pervers narcissique et éviter de tomber dans le piège de la manipulation mentale.


Les victimes de pervers narcissiques doivent être conscientes des signes d'un manipulateur et des caractéristiques des pervers narcissiques pour se défendre efficacement. Que vous soyez en pleine séparation ou que vous ayez déjà subi les abus émotionnels d'un manipulateur pervers, cet épisode vous offre des clés pour sortir de la dépendance affective et retrouver votre estime de soi.


Ne laissez pas un contrôle coercitif définir votre vie. Apprenez à démasquer un pervers narcissique et à réagir face à un manipulateur. Que vous soyez confronté à des comportements de harcèlement moral ou à des troubles de la personnalité narcissique, cet épisode est une ressource précieuse pour vous aider à vous remettre en couple, à gérer la garde alternée ou à aborder la médiation familiale en toute sérénité.


Rejoignez-nous pour cette exploration essentielle des relations abusives et des comportements des pervers narcissiques. Ensemble, découvrons comment sortir de l'emprise et se libérer des chaînes de la manipulation affective.


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    Aujourd'hui, j'aborde un nouvel aspect de la séparation d'avec un pervers narcissique que j'appelle l'offensive post-séparation. Cet épisode est extrait du volume 6 de Le pervers narcissique, l'œuvre intégrale, qui sortira le 3 octobre 2025. La séparation est un acte, le détachement est un processus. Donald Winnicott Il y a ce moment que l'on attend, que l'on imagine, que l'on espère pendant des mois, des années parfois, le jour où l'on part, où l'on rompt, où l'on met fin à ce qui tenait lieu de lien. Ce geste, il mobilise tout, le courage, la peur, la honte, l'élan de survie. On s'imagine que le fait d'oser, de franchir la porte, d'annoncer la rupture, de prononcer les mots, suffira à faire basculer la réalité. On croit souvent que l'enfer va cesser là, dans l'instant. Mais ce n'est pas ce qui arrive. La séparation dans une relation à emprise perverse ne ressemble pas à un arrachement simple. Elle n'ouvre pas tout de suite sur l'apaisement, le soulagement, la réparation attendue. Au contraire, elle donne souvent naissance à une séquence nouvelle, imprévisible, où le lien ne se défait pas. Il se réinvente, s'accroche, s'étire. sous d'autres formes. Là commence ce que l'on appelle l'offensive post-séparation. Cette phase n'est ni un épilogue, ni un simple dernier round de la relation. C'est une mécanique de maintien, une orchestration de la dépendance, une série de manœuvres dont la fonction essentielle est d'empêcher la coupure réelle du lien. Elle surprend, épuise, sidère, elle remet en jeu tout ce qui faisait l'emprise, mais sous une forme souvent plus sournoise, plus diffuse, plus institutionnalisée. Pourquoi ? Parce que dans la structure perverse, la séparation n'est pas une perte à accepter, c'est une menace à éliminer. Ce n'est pas un chagrin, c'est un affront. Il ne s'agit pas de se remettre, mais de restaurer la domination. Et c'est précisément ce qui rend la sortie si difficile à tenir, alors même qu'elle a enfin été décidée.

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    Cette réflexion est tirée d'un article du site internet www.pervers-narcissique.com, dirigé par Pascal Coudert, psychanalyste et psychologue clinicien, co-auteur de l'ouvrage de référence « La manipulation affective dans le couple, faire face à un pervers narcissique » . Depuis plus de 30 ans, Pascal Coudert et son équipe de thérapeutes spécialistes des questions autour de la manipulation sentimentale prennent en charge les victimes de PN francophones partout dans le monde, grâce à la vidéoconsultation. Rendez-vous sur pervers-narcissique.com pour accéder gratuitement à une multitude de ressources précieuses.

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    L'offensive post-séparation, le piège à retardement. La scène se répète, toujours différente dans les détails, toujours identique dans le fond. La rupture est annoncée. Un silence s'installe, parfois bref, parfois lourd. Et soudain, la relation revient sous un autre visage. Un message inattendu, une déclaration tardive, un appel à l'aide, ou au contraire, une accusation, une rumeur, une attaque. Ce n'est pas la personne que l'on a quittée qui surgit. C'est la mécanique de l'emprise qui, blessée, cherche à survivre. Le plus déstabilisant, c'est l'alternance. Promesse de changement soudaine, confession théâtrale, plaidoyer, où la souffrance se met en scène. Je comprends tout. Je suis prêt à tout changer. Il y a les regrets, les aveux, la mise en avant des blessures anciennes. Le discours s'enfle, se nuance, se fait parfois même analytique, comme si le temps du dialogue véritable pouvait enfin commencer, alors même qu'il ne s'agit que d'un délai, d'un répit arraché à la séparation. On croit à une avancée, mais on recule. Lorsque cette tentative échoue, ou s'essouffle, un autre registre prend le relais. C'est le passage à la plainte, à la victimisation, à l'appel à la pitié. Les messages se multiplient, l'autre va mal, sombre, s'effondre, la culpabilité est réveillée, partir, c'est blesser, mettre en danger. Trahir, on culpabilise d'avoir eu le courage de se sauver. On est sollicité comme dernier soutien, invité à rester pour ne pas en rajouter. Tout est fait pour raviver l'obligation morale, pour empêcher le détachement. Si cela ne suffit pas, vient la phase du retournement, l'inversion accusatoire. Le récit change de main. On devient, du jour au lendemain, la cause de tout, de la rupture, de la souffrance de l'autre. parfois même du mal-être des enfants, de l'hostilité de l'entourage. Le cercle social est mis à contribution. On apprend qu'on a abandonné, maltraité, profité. On se retrouve, sans l'avoir cherché, au cœur d'un nouveau procès, sommé de se justifier, de s'expliquer, de prouver ce qu'on a vécu. Mais l'offensive post-séparation ne s'arrête pas là. Elle s'étend, diffuse, se faufilent dans l'environnement. Les proches sont sollicités, informés, appelés à intervenir. Des messages arrivent par erreur. Des amis communs s'inquiètent, des collègues questionnent. Le réseau devient le relais du contrôle, un théâtre de la rumeur, une chambre d'écho de la confusion. Le plus troublant ? L'instabilité. Rien n'est jamais stable, rien n'est jamais prévisible. On reçoit un SMS doux, suivi d'un silence glacial, une déclaration, suivi d'un reproche, un silence, puis une nouvelle irruption. Ce va-et-vient permanent, loin de signifier un doute ou une hésitation, n'a qu'un but, empêcher la stabilisation, maintenir la tension, bloquer la possibilité d'un récit cohérent. La séparation devient un terrain miné. La fabrique du doute et de la fatigue. Ce que l'offensive post-séparation produit, ce n'est pas seulement du trouble. C'est une fatigue, un brouillage, une forme d'épuisement psychique. Chacune de ces manœuvres, prises isolément, pourraient sembler anodines. Un message, une demande, une critique. Mais leur accumulation, leur imprévisibilité, leur intensité... épuisent la capacité à rester ferme, à se souvenir du pourquoi, à tenir le cap. Ce qui s'installe, c'est le doute. Pas le doute sur l'autre, le doute sur soi, sur sa mémoire, sur sa légitimité à partir. Les micro-événements s'accumulent, le fil du récit se brouille. Ai-je été trop dur ? Ai-je vraiment eu raison ? Aurais-je pu éviter tout ça ? L'ancien réflexe de justification ressurgit. L'espace intérieur Déjà fragilisé par l'emprise, ce peuple de questions parasites. Autour, le contexte social joue un rôle paradoxal. L'entourage, même bienveillant, se fait parfois relais du doute. Tu devrais peut-être lui reparler ? Tu es sûr de toi ? Parfois, il se détourne, mal à l'aise face à la persistance du conflit. La solitude s'accentue. On se sent coupable d'imposer à ses proches cette tension qui ne finit pas. On se tait, on encaisse, on s'épuise à essayer d'expliquer l'inexplicable. L'effet le plus pernicieux de cette offensive, c'est la tendance à la lassitude. On finit par céder, non par conviction, mais par usure, par fatigue de se défendre, de justifier, de subir. On renonce à faire valoir ce que l'on a vécu, on laisse passer. on accepte des compromis qui n'en sont pas. On se retrouve à nouveau embarqué dans une logique de négociation, de réparation, de gestion du lien, exactement ce que l'on avait tenté de quitter. Ce que l'offensive révèle du fonctionnement pervers. L'erreur serait de croire que ce que l'on vit après la séparation est une forme de crise relationnelle comme une autre. Rien n'est moins vrai. Ce qui se joue ici, C'est l'expression la plus pure, la plus nue de la logique perverse, le refus de toute limite, la nécessité de garder la main, de posséder le dernier mot. L'offensive post-séparation n'a pas pour but de restaurer un lien, ni même d'exprimer une souffrance. Elle vise à maintenir un rapport de force, à conserver la maîtrise du récit, à empêcher l'autre de retrouver la capacité de se penser, de s'organiser, d'exister pour soi-même. La séparation dans cette dynamique n'est jamais acceptée. Elle est vécue comme une défaite à effacer. Le recours au réseau, aux institutions, aux enfants parfois, n'est pas une maladresse, ni une pulsion incontrôlable. C'est une stratégie. On ne lâche pas prise. On reconfigure le contrôle. On réinvestit le champ de la domination. La vraie perte, celle de l'ascendant, est inacceptable. Ce qui s'arrête, ce n'est pas l'amour, c'est le pouvoir. Ce qui frappe, dans cette période, c'est l'irréversibilité. du mouvement. Ce qui s'arrête vraiment n'est jamais ce qui faisait mal. C'est ce qui, malgré tout, soutenait la croyance qu'un dialogue, une réparation, une réciprocité étaient encore possibles. Ce qui tombe, c'est l'illusion qu'il pourrait exister un terrain commun, un compromis, une explication finale. Traverser sans céder, tenir la ligne sans s'y perdre. Comment sortir de cette phase sans s'y dissoudre ? Il ne s'agit pas de répondre, ni de convaincre, ni même d'expliquer ce que l'on a vécu. La sortie ne se joue pas dans la justification, mais dans le refus d'entrer à nouveau dans la logique du lien toxique. La première ressource, c'est la mémoire des faits. Garder, pour soi, une trace écrite, froide, objective de ce qui s'est passé. Non pour se justifier auprès de l'autre, mais pour s'ancrer dans la réalité, pour éviter de céder au brouillage, à la culpabilité, à la réécriture. La deuxième, c'est le refus du dialogue piégé. Limiter strictement les échanges au nécessaire, choisir l'écrit chaque fois que possible, refuser de se justifier, de s'expliquer, de commenter le passé ou le ressenti. Se rappeler que chaque mot peut être retourné, chaque émotion exploité. La troisième, c'est la recherche d'un appui extérieur, neutre, fiable. Ne pas rester seul face à la mécanique de l'offensive, s'entourer d'un environnement professionnel, associatif, juridique si besoin. Refuser l'isolement que l'autre cherche à installer. Enfin, il s'agit de s'autoriser à une sortie lente, imparfaite, non spectaculaire. Il n'y aura pas de victoire nette. Pas de reconnaissance extérieure, pas de réparation publique. La vraie sortie n'est pas dans le triomphe. Elle est dans l'arrêt du mouvement, dans la reprise progressive de son temps, de son récit, de son espace intérieur. En conclusion, nous pouvons dire que l'offensive post-séparation n'est pas la dernière attaque. C'est le test ultime de la capacité à se tenir hors de la logique du contrôle. Elle révèle dans sa brutalité la structure même de l'emprise. Refus du vide, impossibilité d'accepter la perte, nécessité de soumettre l'autre à une temporalité imposée. La vraie sortie ne se joue pas dans la distance physique, ni même dans le silence obtenu. Elle s'invente dans la patience, la répétition, l'ancrage. C'est une traversée, non une délivrance. Et c'est peut-être cela Le seul pouvoir véritable à retrouver, la faculté de ne plus répondre à ce qui, sans fin, veut maintenir la dépendance.

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  • Introduction à l'offensive post-séparation

    00:18

  • La mécanique de l'emprise après la séparation

    03:22

  • Les manœuvres de manipulation et de contrôle

    05:53

  • Stratégies pour résister à l'offensive post-séparation

    11:15

  • Conclusion et pouvoir de ne plus répondre à la dépendance

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