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Chronique : Spotify contre Youtube - ACPM 2024 - Évènements du podcast cover
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Le Podcastologue. Le podcast sur l'industrie audio numérique

Chronique : Spotify contre Youtube - ACPM 2024 - Évènements du podcast

Chronique : Spotify contre Youtube - ACPM 2024 - Évènements du podcast

06min |20/11/2024
Play
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Description

Cette semaine je vous parle de la nouvelle stratégie de Spotify qui se tourne de plus en plus vers la vidéo avec à l'horizon une guerre entre Youtube et les diffuseurs audios.

Je vous rapporte aussi les derniers chiffres de l'ACPM et on termine par deux évènements à venir, l'un en France et l'autre au Québec, les «Soirées Podcrime».

Les soirées PodCrime sont des 6@9 avec deux invités de choix qui viennent parler de leur expérience dans le domaine du True Crime dans cadre convivial et détendu.


Pour cette première édition, la chercheuse et microbiologiste Audrey-Anne Leblanc parlera des situations où la science judiciaire a fait déraper les enquêtes et les procès et des cas de mauvais usage des sciences judiciaires. 


Olivier Bernard, viendra parler de son travail d'enquête sur son balado «Dérives» et de sa connaissance de l'univers sectaire qu'il a mis à jour dans sa dernière saison. 


Une soirée agrémentée de surprises et d'échanges entre tous les participants et le public autour d'un verre. 


BILLETS EN VENTE ICI


-----


Cette chronique est initialement diffusée dans le podcast Mon Carnet de Bruno Guglielminetti.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous, c'est Stéphane Bertheumet, le podcastologue. Je suis ravi de vous retrouver pour cette nouvelle chronique destinée... au podcasting dans mon carnet. Aujourd'hui, on va explorer une évolution assez majeure dans l'univers du podcasting. C'est Spotify qui réinvente complètement son offre destinée aux créateurs et aux créatrices de contenu. Depuis son entrée dans l'univers du podcast il y a à peu près cinq ans, Spotify s'est imposée assez rapidement avec de gros moyens financiers comme un acteur incontournable et la plateforme vient d'annoncer un changement assez significatif de sa stratégie à travers le changement de nom de ses services. Spotify for Podcasters devient Spotify for Creators. Alors on pourrait dire c'est cosmétique, ça ne changera pas grand chose. Je pense que ça va changer pas mal de choses et ça démontre aussi les changements qui sont en train de se produire de façon un peu souterraine dans l'industrie du podcasting. D'abord, cette nouvelle formule apporte de nouveaux éléments pour la monétisation des podcasts. Ça marque le lancement de Spotify Partner Programme qui est actuellement disponible uniquement aux Etats-Unis, au Canada, en Australie. et au Royaume-Uni, mais j'imagine que ça va s'étendre sur les autres territoires. Et c'est quand même une approche qui va changer la façon de monétiser les contenus, puisque les créatrices et les créateurs pourront toucher une part des revenus publicitaires que leurs épisodes soient diffusés sur Spotify ou ailleurs. Évidemment, il faut être hébergé sur Spotify, on s'entend. Il y a une nouvelle offre qui s'ajoute à ça, c'est celle de la vidéo, une source de revenus. qui apparaît sur le visionnage des vidéos des abonnés premium. C'est une initiative qui vise à offrir une expérience sans publicité aux abonnés et en même temps à rémunérer les créateurs et les créatrices. Alors Spotify en profite pour... Innover dans la façon de booster ses contenus avec les clips de 90 secondes qui permettent de promouvoir des épisodes, des extraits qui peuvent apparaître dans différentes sections de l'application en multipliant les chances d'être découverts par de nouveaux auditeurs. On a la personnalisation des vignettes d'épisodes qui vient compléter ces outils pour présenter son contenu de façon plus attractif et différente. Alors qu'est-ce que ça nous dit ces changements de Spotify qui est tant tôt ? toujours d'être à l'avancée de l'innovation, ça nous dit que Spotify pousse toujours plus la vidéo en avant, en y ajoutant des outils de monétisation. On sent qu'il y a un combat souterrain qui est en train de se passer entre les grands acteurs de l'audio et de la vidéo pour savoir qui va dominer le marché. Et l'interprétation que j'en fais, à titre tout à fait personnel, c'est que ce marché, en réalité, il est en train non plus de se transformer en, d'un côté, un marché vidéo, et de l'autre un marché audio, mais un marché unique que les grands joueurs cherchent à dominer, qui est le marché audio et vidéo. C'est vraisemblablement ce qui explique cette tentative de raccorder l'un à l'autre, de pousser l'audio et la vidéo de la même façon pour en faire un seul médium, un médium qu'ils vont pouvoir monétiser et par lequel ils vont pouvoir... engranger des bénéfices de plus en plus substantiels. Mais tout ça, évidemment, ça redéfinit petit à petit les règles du jeu dans l'univers du podcasting. Je ne vous referai pas mon laïus sur la question de la préservation de l'audio en tant que contenu créatif, en tant que source aussi de revenus pour les créateurs audio, mais je pense que tout ça va avoir quand même un impact assez important sur l'avenir du podcast si ça se concrétise, et je pense que ça va se concrétiser puisque la guerre entre Spotify et YouTube a été une guerre semble désormais ouverte. Alors, avant de vous laisser un petit mot sur le bilan de la CPM pour les 9 premiers mois de 2024, un bilan très positif qui révèle une croissance soutenue de l'audio digital en France, tant pour les radios en ligne que pour les podcasts. Sur les près de 2000 radios qui ont été contrôlées, précisément 1796, il y a eu une progression de 2% des écoutes par rapport à 2023. Et du côté podcast, on enregistre 274 millions de téléchargements. avec une moyenne mensuelle de 30,5 millions de téléchargements. C'est une dynamique qui est de plus en plus positive, qui est renforcée par des croissances trimestrielles qui sont de l'ordre de 20 à 30% et une prévision de pas loin de 20% pour le dernier trimestre. Évidemment, Spotify et Apple Podcast se partagent la première place des écoutes avec 31% des téléchargements, suivi par des navigateurs web, 11%. Et Deezer qui continue quand même à se tailler une petite part de 6% des écoutes et téléchargements, ce qui reste quand même une petite diversification des canaux d'accès au podcast, mais qui a tendance à se restreindre avec la montée en puissance de Spotify. et Apple Podcast. Avant de vous laisser, je vous signale deux événements. Un pour nos amis en France qui nous écoutent. C'est la deuxième édition du podcast Hôtel, les 27 et 28 novembre 2024 à l'Hôtel 71 à Lyon. C'est une édition qui met en lumière le podcast natif, qui cherche à mettre en valeur le partage et la transmission avec des tables rondes, des ateliers, des enregistrements en direct. Bref, enseignez-vous. Ça a l'air très sympathique. Et ici chez nous au Québec, Je fais une petite promo personnelle pour la première soirée Podcrime du Festival Podcrime. C'est une soirée qui recevra Audrey-Anne Leblanc, la microbiologiste et vulgarisatrice scientifique, qui nous parlera des circonstances dans lesquelles la science fait déraper la justice. Je vous assure, c'est passionnant. Et on aura aussi le bonheur de recevoir Olivier Bernard, le pharmachien, qui nous parlera de ses enquêtes dans le milieu sectaire et de son travail dans son balado Dérives. Ne manquez pas ça, c'est le 27 novembre à Montréal, au Jésus. Toutes les places peuvent être achetées sur le site web du Jésus ou sur le site web du podcast festival. Alors cette autopromo étant terminée, je vous remercie d'avoir écouté ce petit billet du podcastologue. Je vous dis à bientôt dans 15 jours, dans mon carnet. Salut aux auditrices, aux auditeurs. Salut à toi Bruno.

Description

Cette semaine je vous parle de la nouvelle stratégie de Spotify qui se tourne de plus en plus vers la vidéo avec à l'horizon une guerre entre Youtube et les diffuseurs audios.

Je vous rapporte aussi les derniers chiffres de l'ACPM et on termine par deux évènements à venir, l'un en France et l'autre au Québec, les «Soirées Podcrime».

Les soirées PodCrime sont des 6@9 avec deux invités de choix qui viennent parler de leur expérience dans le domaine du True Crime dans cadre convivial et détendu.


Pour cette première édition, la chercheuse et microbiologiste Audrey-Anne Leblanc parlera des situations où la science judiciaire a fait déraper les enquêtes et les procès et des cas de mauvais usage des sciences judiciaires. 


Olivier Bernard, viendra parler de son travail d'enquête sur son balado «Dérives» et de sa connaissance de l'univers sectaire qu'il a mis à jour dans sa dernière saison. 


Une soirée agrémentée de surprises et d'échanges entre tous les participants et le public autour d'un verre. 


BILLETS EN VENTE ICI


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Cette chronique est initialement diffusée dans le podcast Mon Carnet de Bruno Guglielminetti.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous, c'est Stéphane Bertheumet, le podcastologue. Je suis ravi de vous retrouver pour cette nouvelle chronique destinée... au podcasting dans mon carnet. Aujourd'hui, on va explorer une évolution assez majeure dans l'univers du podcasting. C'est Spotify qui réinvente complètement son offre destinée aux créateurs et aux créatrices de contenu. Depuis son entrée dans l'univers du podcast il y a à peu près cinq ans, Spotify s'est imposée assez rapidement avec de gros moyens financiers comme un acteur incontournable et la plateforme vient d'annoncer un changement assez significatif de sa stratégie à travers le changement de nom de ses services. Spotify for Podcasters devient Spotify for Creators. Alors on pourrait dire c'est cosmétique, ça ne changera pas grand chose. Je pense que ça va changer pas mal de choses et ça démontre aussi les changements qui sont en train de se produire de façon un peu souterraine dans l'industrie du podcasting. D'abord, cette nouvelle formule apporte de nouveaux éléments pour la monétisation des podcasts. Ça marque le lancement de Spotify Partner Programme qui est actuellement disponible uniquement aux Etats-Unis, au Canada, en Australie. et au Royaume-Uni, mais j'imagine que ça va s'étendre sur les autres territoires. Et c'est quand même une approche qui va changer la façon de monétiser les contenus, puisque les créatrices et les créateurs pourront toucher une part des revenus publicitaires que leurs épisodes soient diffusés sur Spotify ou ailleurs. Évidemment, il faut être hébergé sur Spotify, on s'entend. Il y a une nouvelle offre qui s'ajoute à ça, c'est celle de la vidéo, une source de revenus. qui apparaît sur le visionnage des vidéos des abonnés premium. C'est une initiative qui vise à offrir une expérience sans publicité aux abonnés et en même temps à rémunérer les créateurs et les créatrices. Alors Spotify en profite pour... Innover dans la façon de booster ses contenus avec les clips de 90 secondes qui permettent de promouvoir des épisodes, des extraits qui peuvent apparaître dans différentes sections de l'application en multipliant les chances d'être découverts par de nouveaux auditeurs. On a la personnalisation des vignettes d'épisodes qui vient compléter ces outils pour présenter son contenu de façon plus attractif et différente. Alors qu'est-ce que ça nous dit ces changements de Spotify qui est tant tôt ? toujours d'être à l'avancée de l'innovation, ça nous dit que Spotify pousse toujours plus la vidéo en avant, en y ajoutant des outils de monétisation. On sent qu'il y a un combat souterrain qui est en train de se passer entre les grands acteurs de l'audio et de la vidéo pour savoir qui va dominer le marché. Et l'interprétation que j'en fais, à titre tout à fait personnel, c'est que ce marché, en réalité, il est en train non plus de se transformer en, d'un côté, un marché vidéo, et de l'autre un marché audio, mais un marché unique que les grands joueurs cherchent à dominer, qui est le marché audio et vidéo. C'est vraisemblablement ce qui explique cette tentative de raccorder l'un à l'autre, de pousser l'audio et la vidéo de la même façon pour en faire un seul médium, un médium qu'ils vont pouvoir monétiser et par lequel ils vont pouvoir... engranger des bénéfices de plus en plus substantiels. Mais tout ça, évidemment, ça redéfinit petit à petit les règles du jeu dans l'univers du podcasting. Je ne vous referai pas mon laïus sur la question de la préservation de l'audio en tant que contenu créatif, en tant que source aussi de revenus pour les créateurs audio, mais je pense que tout ça va avoir quand même un impact assez important sur l'avenir du podcast si ça se concrétise, et je pense que ça va se concrétiser puisque la guerre entre Spotify et YouTube a été une guerre semble désormais ouverte. Alors, avant de vous laisser un petit mot sur le bilan de la CPM pour les 9 premiers mois de 2024, un bilan très positif qui révèle une croissance soutenue de l'audio digital en France, tant pour les radios en ligne que pour les podcasts. Sur les près de 2000 radios qui ont été contrôlées, précisément 1796, il y a eu une progression de 2% des écoutes par rapport à 2023. Et du côté podcast, on enregistre 274 millions de téléchargements. avec une moyenne mensuelle de 30,5 millions de téléchargements. C'est une dynamique qui est de plus en plus positive, qui est renforcée par des croissances trimestrielles qui sont de l'ordre de 20 à 30% et une prévision de pas loin de 20% pour le dernier trimestre. Évidemment, Spotify et Apple Podcast se partagent la première place des écoutes avec 31% des téléchargements, suivi par des navigateurs web, 11%. Et Deezer qui continue quand même à se tailler une petite part de 6% des écoutes et téléchargements, ce qui reste quand même une petite diversification des canaux d'accès au podcast, mais qui a tendance à se restreindre avec la montée en puissance de Spotify. et Apple Podcast. Avant de vous laisser, je vous signale deux événements. Un pour nos amis en France qui nous écoutent. C'est la deuxième édition du podcast Hôtel, les 27 et 28 novembre 2024 à l'Hôtel 71 à Lyon. C'est une édition qui met en lumière le podcast natif, qui cherche à mettre en valeur le partage et la transmission avec des tables rondes, des ateliers, des enregistrements en direct. Bref, enseignez-vous. Ça a l'air très sympathique. Et ici chez nous au Québec, Je fais une petite promo personnelle pour la première soirée Podcrime du Festival Podcrime. C'est une soirée qui recevra Audrey-Anne Leblanc, la microbiologiste et vulgarisatrice scientifique, qui nous parlera des circonstances dans lesquelles la science fait déraper la justice. Je vous assure, c'est passionnant. Et on aura aussi le bonheur de recevoir Olivier Bernard, le pharmachien, qui nous parlera de ses enquêtes dans le milieu sectaire et de son travail dans son balado Dérives. Ne manquez pas ça, c'est le 27 novembre à Montréal, au Jésus. Toutes les places peuvent être achetées sur le site web du Jésus ou sur le site web du podcast festival. Alors cette autopromo étant terminée, je vous remercie d'avoir écouté ce petit billet du podcastologue. Je vous dis à bientôt dans 15 jours, dans mon carnet. Salut aux auditrices, aux auditeurs. Salut à toi Bruno.

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Cette semaine je vous parle de la nouvelle stratégie de Spotify qui se tourne de plus en plus vers la vidéo avec à l'horizon une guerre entre Youtube et les diffuseurs audios.

Je vous rapporte aussi les derniers chiffres de l'ACPM et on termine par deux évènements à venir, l'un en France et l'autre au Québec, les «Soirées Podcrime».

Les soirées PodCrime sont des 6@9 avec deux invités de choix qui viennent parler de leur expérience dans le domaine du True Crime dans cadre convivial et détendu.


Pour cette première édition, la chercheuse et microbiologiste Audrey-Anne Leblanc parlera des situations où la science judiciaire a fait déraper les enquêtes et les procès et des cas de mauvais usage des sciences judiciaires. 


Olivier Bernard, viendra parler de son travail d'enquête sur son balado «Dérives» et de sa connaissance de l'univers sectaire qu'il a mis à jour dans sa dernière saison. 


Une soirée agrémentée de surprises et d'échanges entre tous les participants et le public autour d'un verre. 


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Cette chronique est initialement diffusée dans le podcast Mon Carnet de Bruno Guglielminetti.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous, c'est Stéphane Bertheumet, le podcastologue. Je suis ravi de vous retrouver pour cette nouvelle chronique destinée... au podcasting dans mon carnet. Aujourd'hui, on va explorer une évolution assez majeure dans l'univers du podcasting. C'est Spotify qui réinvente complètement son offre destinée aux créateurs et aux créatrices de contenu. Depuis son entrée dans l'univers du podcast il y a à peu près cinq ans, Spotify s'est imposée assez rapidement avec de gros moyens financiers comme un acteur incontournable et la plateforme vient d'annoncer un changement assez significatif de sa stratégie à travers le changement de nom de ses services. Spotify for Podcasters devient Spotify for Creators. Alors on pourrait dire c'est cosmétique, ça ne changera pas grand chose. Je pense que ça va changer pas mal de choses et ça démontre aussi les changements qui sont en train de se produire de façon un peu souterraine dans l'industrie du podcasting. D'abord, cette nouvelle formule apporte de nouveaux éléments pour la monétisation des podcasts. Ça marque le lancement de Spotify Partner Programme qui est actuellement disponible uniquement aux Etats-Unis, au Canada, en Australie. et au Royaume-Uni, mais j'imagine que ça va s'étendre sur les autres territoires. Et c'est quand même une approche qui va changer la façon de monétiser les contenus, puisque les créatrices et les créateurs pourront toucher une part des revenus publicitaires que leurs épisodes soient diffusés sur Spotify ou ailleurs. Évidemment, il faut être hébergé sur Spotify, on s'entend. Il y a une nouvelle offre qui s'ajoute à ça, c'est celle de la vidéo, une source de revenus. qui apparaît sur le visionnage des vidéos des abonnés premium. C'est une initiative qui vise à offrir une expérience sans publicité aux abonnés et en même temps à rémunérer les créateurs et les créatrices. Alors Spotify en profite pour... Innover dans la façon de booster ses contenus avec les clips de 90 secondes qui permettent de promouvoir des épisodes, des extraits qui peuvent apparaître dans différentes sections de l'application en multipliant les chances d'être découverts par de nouveaux auditeurs. On a la personnalisation des vignettes d'épisodes qui vient compléter ces outils pour présenter son contenu de façon plus attractif et différente. Alors qu'est-ce que ça nous dit ces changements de Spotify qui est tant tôt ? toujours d'être à l'avancée de l'innovation, ça nous dit que Spotify pousse toujours plus la vidéo en avant, en y ajoutant des outils de monétisation. On sent qu'il y a un combat souterrain qui est en train de se passer entre les grands acteurs de l'audio et de la vidéo pour savoir qui va dominer le marché. Et l'interprétation que j'en fais, à titre tout à fait personnel, c'est que ce marché, en réalité, il est en train non plus de se transformer en, d'un côté, un marché vidéo, et de l'autre un marché audio, mais un marché unique que les grands joueurs cherchent à dominer, qui est le marché audio et vidéo. C'est vraisemblablement ce qui explique cette tentative de raccorder l'un à l'autre, de pousser l'audio et la vidéo de la même façon pour en faire un seul médium, un médium qu'ils vont pouvoir monétiser et par lequel ils vont pouvoir... engranger des bénéfices de plus en plus substantiels. Mais tout ça, évidemment, ça redéfinit petit à petit les règles du jeu dans l'univers du podcasting. Je ne vous referai pas mon laïus sur la question de la préservation de l'audio en tant que contenu créatif, en tant que source aussi de revenus pour les créateurs audio, mais je pense que tout ça va avoir quand même un impact assez important sur l'avenir du podcast si ça se concrétise, et je pense que ça va se concrétiser puisque la guerre entre Spotify et YouTube a été une guerre semble désormais ouverte. Alors, avant de vous laisser un petit mot sur le bilan de la CPM pour les 9 premiers mois de 2024, un bilan très positif qui révèle une croissance soutenue de l'audio digital en France, tant pour les radios en ligne que pour les podcasts. Sur les près de 2000 radios qui ont été contrôlées, précisément 1796, il y a eu une progression de 2% des écoutes par rapport à 2023. Et du côté podcast, on enregistre 274 millions de téléchargements. avec une moyenne mensuelle de 30,5 millions de téléchargements. C'est une dynamique qui est de plus en plus positive, qui est renforcée par des croissances trimestrielles qui sont de l'ordre de 20 à 30% et une prévision de pas loin de 20% pour le dernier trimestre. Évidemment, Spotify et Apple Podcast se partagent la première place des écoutes avec 31% des téléchargements, suivi par des navigateurs web, 11%. Et Deezer qui continue quand même à se tailler une petite part de 6% des écoutes et téléchargements, ce qui reste quand même une petite diversification des canaux d'accès au podcast, mais qui a tendance à se restreindre avec la montée en puissance de Spotify. et Apple Podcast. Avant de vous laisser, je vous signale deux événements. Un pour nos amis en France qui nous écoutent. C'est la deuxième édition du podcast Hôtel, les 27 et 28 novembre 2024 à l'Hôtel 71 à Lyon. C'est une édition qui met en lumière le podcast natif, qui cherche à mettre en valeur le partage et la transmission avec des tables rondes, des ateliers, des enregistrements en direct. Bref, enseignez-vous. Ça a l'air très sympathique. Et ici chez nous au Québec, Je fais une petite promo personnelle pour la première soirée Podcrime du Festival Podcrime. C'est une soirée qui recevra Audrey-Anne Leblanc, la microbiologiste et vulgarisatrice scientifique, qui nous parlera des circonstances dans lesquelles la science fait déraper la justice. Je vous assure, c'est passionnant. Et on aura aussi le bonheur de recevoir Olivier Bernard, le pharmachien, qui nous parlera de ses enquêtes dans le milieu sectaire et de son travail dans son balado Dérives. Ne manquez pas ça, c'est le 27 novembre à Montréal, au Jésus. Toutes les places peuvent être achetées sur le site web du Jésus ou sur le site web du podcast festival. Alors cette autopromo étant terminée, je vous remercie d'avoir écouté ce petit billet du podcastologue. Je vous dis à bientôt dans 15 jours, dans mon carnet. Salut aux auditrices, aux auditeurs. Salut à toi Bruno.

Description

Cette semaine je vous parle de la nouvelle stratégie de Spotify qui se tourne de plus en plus vers la vidéo avec à l'horizon une guerre entre Youtube et les diffuseurs audios.

Je vous rapporte aussi les derniers chiffres de l'ACPM et on termine par deux évènements à venir, l'un en France et l'autre au Québec, les «Soirées Podcrime».

Les soirées PodCrime sont des 6@9 avec deux invités de choix qui viennent parler de leur expérience dans le domaine du True Crime dans cadre convivial et détendu.


Pour cette première édition, la chercheuse et microbiologiste Audrey-Anne Leblanc parlera des situations où la science judiciaire a fait déraper les enquêtes et les procès et des cas de mauvais usage des sciences judiciaires. 


Olivier Bernard, viendra parler de son travail d'enquête sur son balado «Dérives» et de sa connaissance de l'univers sectaire qu'il a mis à jour dans sa dernière saison. 


Une soirée agrémentée de surprises et d'échanges entre tous les participants et le public autour d'un verre. 


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Cette chronique est initialement diffusée dans le podcast Mon Carnet de Bruno Guglielminetti.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous, c'est Stéphane Bertheumet, le podcastologue. Je suis ravi de vous retrouver pour cette nouvelle chronique destinée... au podcasting dans mon carnet. Aujourd'hui, on va explorer une évolution assez majeure dans l'univers du podcasting. C'est Spotify qui réinvente complètement son offre destinée aux créateurs et aux créatrices de contenu. Depuis son entrée dans l'univers du podcast il y a à peu près cinq ans, Spotify s'est imposée assez rapidement avec de gros moyens financiers comme un acteur incontournable et la plateforme vient d'annoncer un changement assez significatif de sa stratégie à travers le changement de nom de ses services. Spotify for Podcasters devient Spotify for Creators. Alors on pourrait dire c'est cosmétique, ça ne changera pas grand chose. Je pense que ça va changer pas mal de choses et ça démontre aussi les changements qui sont en train de se produire de façon un peu souterraine dans l'industrie du podcasting. D'abord, cette nouvelle formule apporte de nouveaux éléments pour la monétisation des podcasts. Ça marque le lancement de Spotify Partner Programme qui est actuellement disponible uniquement aux Etats-Unis, au Canada, en Australie. et au Royaume-Uni, mais j'imagine que ça va s'étendre sur les autres territoires. Et c'est quand même une approche qui va changer la façon de monétiser les contenus, puisque les créatrices et les créateurs pourront toucher une part des revenus publicitaires que leurs épisodes soient diffusés sur Spotify ou ailleurs. Évidemment, il faut être hébergé sur Spotify, on s'entend. Il y a une nouvelle offre qui s'ajoute à ça, c'est celle de la vidéo, une source de revenus. qui apparaît sur le visionnage des vidéos des abonnés premium. C'est une initiative qui vise à offrir une expérience sans publicité aux abonnés et en même temps à rémunérer les créateurs et les créatrices. Alors Spotify en profite pour... Innover dans la façon de booster ses contenus avec les clips de 90 secondes qui permettent de promouvoir des épisodes, des extraits qui peuvent apparaître dans différentes sections de l'application en multipliant les chances d'être découverts par de nouveaux auditeurs. On a la personnalisation des vignettes d'épisodes qui vient compléter ces outils pour présenter son contenu de façon plus attractif et différente. Alors qu'est-ce que ça nous dit ces changements de Spotify qui est tant tôt ? toujours d'être à l'avancée de l'innovation, ça nous dit que Spotify pousse toujours plus la vidéo en avant, en y ajoutant des outils de monétisation. On sent qu'il y a un combat souterrain qui est en train de se passer entre les grands acteurs de l'audio et de la vidéo pour savoir qui va dominer le marché. Et l'interprétation que j'en fais, à titre tout à fait personnel, c'est que ce marché, en réalité, il est en train non plus de se transformer en, d'un côté, un marché vidéo, et de l'autre un marché audio, mais un marché unique que les grands joueurs cherchent à dominer, qui est le marché audio et vidéo. C'est vraisemblablement ce qui explique cette tentative de raccorder l'un à l'autre, de pousser l'audio et la vidéo de la même façon pour en faire un seul médium, un médium qu'ils vont pouvoir monétiser et par lequel ils vont pouvoir... engranger des bénéfices de plus en plus substantiels. Mais tout ça, évidemment, ça redéfinit petit à petit les règles du jeu dans l'univers du podcasting. Je ne vous referai pas mon laïus sur la question de la préservation de l'audio en tant que contenu créatif, en tant que source aussi de revenus pour les créateurs audio, mais je pense que tout ça va avoir quand même un impact assez important sur l'avenir du podcast si ça se concrétise, et je pense que ça va se concrétiser puisque la guerre entre Spotify et YouTube a été une guerre semble désormais ouverte. Alors, avant de vous laisser un petit mot sur le bilan de la CPM pour les 9 premiers mois de 2024, un bilan très positif qui révèle une croissance soutenue de l'audio digital en France, tant pour les radios en ligne que pour les podcasts. Sur les près de 2000 radios qui ont été contrôlées, précisément 1796, il y a eu une progression de 2% des écoutes par rapport à 2023. Et du côté podcast, on enregistre 274 millions de téléchargements. avec une moyenne mensuelle de 30,5 millions de téléchargements. C'est une dynamique qui est de plus en plus positive, qui est renforcée par des croissances trimestrielles qui sont de l'ordre de 20 à 30% et une prévision de pas loin de 20% pour le dernier trimestre. Évidemment, Spotify et Apple Podcast se partagent la première place des écoutes avec 31% des téléchargements, suivi par des navigateurs web, 11%. Et Deezer qui continue quand même à se tailler une petite part de 6% des écoutes et téléchargements, ce qui reste quand même une petite diversification des canaux d'accès au podcast, mais qui a tendance à se restreindre avec la montée en puissance de Spotify. et Apple Podcast. Avant de vous laisser, je vous signale deux événements. Un pour nos amis en France qui nous écoutent. C'est la deuxième édition du podcast Hôtel, les 27 et 28 novembre 2024 à l'Hôtel 71 à Lyon. C'est une édition qui met en lumière le podcast natif, qui cherche à mettre en valeur le partage et la transmission avec des tables rondes, des ateliers, des enregistrements en direct. Bref, enseignez-vous. Ça a l'air très sympathique. Et ici chez nous au Québec, Je fais une petite promo personnelle pour la première soirée Podcrime du Festival Podcrime. C'est une soirée qui recevra Audrey-Anne Leblanc, la microbiologiste et vulgarisatrice scientifique, qui nous parlera des circonstances dans lesquelles la science fait déraper la justice. Je vous assure, c'est passionnant. Et on aura aussi le bonheur de recevoir Olivier Bernard, le pharmachien, qui nous parlera de ses enquêtes dans le milieu sectaire et de son travail dans son balado Dérives. Ne manquez pas ça, c'est le 27 novembre à Montréal, au Jésus. Toutes les places peuvent être achetées sur le site web du Jésus ou sur le site web du podcast festival. Alors cette autopromo étant terminée, je vous remercie d'avoir écouté ce petit billet du podcastologue. Je vous dis à bientôt dans 15 jours, dans mon carnet. Salut aux auditrices, aux auditeurs. Salut à toi Bruno.

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