Description

Dans cet épisode, on explore les résultats de l’étude NETendances 2024, qui révèle l’évolution spectaculaire du podcast au Québec.

Un média devenu une opportunité incontournable pour les créateurs et les annonceurs.

Auteur et animateur :

- Stéphane Berthomet : créateur et animateur de podcasts documentaires pour des grands médias tels que CBC Radio-Canada ou France-Culture et producteur de contenus audios pour des marques et organisations. Stéphane vit au Québec.

Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

• Speaker #0

  Bonjour à toutes et à tous, vous écoutez ma chronique dans le podcast Mon Carnet de Bruno Guglielminetti, une chronique que vous pouvez aussi retrouver sur l'infolette du podcastologue qui a quitté LinkedIn pour une nouvelle vie sur Substack. Et vous pouvez venir vous y abonner en cherchant mon nom sur Substack ou le podcastologue. Et on commence tout de suite avec la chronique de la semaine. Bonjour Bruno et bonjour les auditrices et les auditeurs de Mon Carnet. La chronique de cette semaine porte sur l'étude NetTendance qui vient d'être publiée il y a quelques jours et bien entendu on va s'intéresser à sa partie podcast ou plutôt balado comme on dit au Québec. NetTendance, c'est une étude qui est menée par l'Académie de la Transformation Numérique, ATN, de l'Université Laval au Québec. C'est une étude qui vise à dresser un portrait détaillé des habitudes numériques des Québécois et leur évolution au fil du temps. Alors il faut savoir que c'est une étude qui est vraiment importante parce qu'elle est utilisée par les professionnels du marketing, les chercheurs et les décideurs pour prendre des décisions concernant l'univers numérique. Cette étude a été publiée le 20 novembre 2024, elle est donc toute récente et elle contient des infos intéressantes sur l'univers du podcast. Mais avant de rentrer dans les chiffres de l'étude, je voudrais souligner que l'Académie de la Transformation Numérique a pris un soin plus particulier cette année à la partie... parti balado de son étude et je les en félicite parce que c'est pas toujours facile de bien délimiter et de bien définir ce qu'est l'univers de la balado. On sent qu'il y a une intention de bien le faire et déjà ça, ça part vraiment d'un bon principe. Alors que dit cette étude ? Cette étude dit que le podcast n'est plus un média de niche, il l'était considéré comme tel il y a quelques années, mais il s'impose désormais dans le paysage numérique québécois. Environ 20% des internautes... en écoute une fois par semaine et 8% en écoute quotidiennement. Ça devient donc un phénomène qui est plus qu'anodin. Ce qu'on nous dit aussi dans cette étude, c'est que ça engage particulièrement un public jeune. Les auditeurs réguliers sont majoritairement âgés de moins de 45 ans. La tranche d'âge des 18-24 est de 28%, 30% pour les 25-34 ans et 28% pour les 35-44 ans. C'est assez équilibré finalement entre 18 et 44 ans. Alors le contexte d'écoute maintenant, on est dans une écoute de balado qui est dans les climats qui sont les plus propices à la rétention d'informations, à la concentration, mais aussi au déplacement, en voiture, puisque 26% des auditeurs consomment des balados en voiture. Et ça grimpe d'ailleurs majoritairement à... 42% chez les 18-34 ans qui utilisent le balado comme un ami avec lequel on va se promener ou avec lequel on va se déplacer. Ce que ça nous dit, c'est que le balado, c'est un outil intime qui nous suit aussi dans les différentes étapes de notre vie. Et ça, c'est important de le noter. Alors, l'autre point aussi sur lequel je voulais revenir par rapport à cette étude, c'est la question toujours qui se repose et se repose du format audio et du format vidéo. Et là, c'est pourquoi je vous disais en préambule que l'ATN a eu la bonne idée de se questionner à ce sujet-là. On a Denis Martel, qui est un expert du milieu numérique et un producteur de balados bien connu ici au Québec, qui soulignait justement cet enjeu de frontière entre l'audio et la vidéo qui est de plus en plus floue. Moi-même, j'ai identifié dans l'étude la question de savoir si quand les gens disent qu'ils écoutent des balados sur YouTube, ils écoutent réellement des balados. ou ils écoutent des vidéos qu'ils prennent pour des balados ou ils écoutent des vidéos qui se font rappeler balado. Vous voyez, ça devient assez compliqué. Mais il reste que Denis Martel vient éclairer la question, en tout cas vient interroger certains des points. Et ça, au moins, c'est faire preuve de transparence et de réflexion sur le sujet. Le dernier point de cette étude, et ça on le sait, c'est que le balado, c'est une opportunité en or pour les marques. C'est un cadre intimiste qui permet de construire des connexions importantes avec l'auditoire. Alors... Et donc, ça devient un terrain de jeu de plus en plus important pour les marques. Au final, le balado au Québec se porte très, très bien. C'est un média qui est en train de continuer à progresser et on ne peut que s'en féliciter. Alors voilà, c'était la petite analyse de cette étude ATN que vous pouvez consulter librement d'ailleurs sur le web. Je vous recommande de le faire parce que c'est quand même assez intéressant et c'est assez rare d'avoir une étude qui analyse la situation au Québec. On a très peu. de chiffres et de statistiques précis sur le Québec. Voilà, c'est la fin de cette petite chronique de la semaine. Je vous remercie, je vous donne rendez-vous dans 15 jours et que l'audio soit avec vous.