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Le RDV à la 3

1 heure avec une CEO - Marilou Ethier de Olie Éducation (enregistré en direct devant public)

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34min |29/03/2024
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Description

Épisode tourné en directe lors d'une causerie du programme Fondatrices de Startup Montréal


Dans ce premier épisode de la série "1 heure avec une CEO", découvrez Marilou Ethier, la cofondatrice de Olie Éducation. Olie est une plateforme web et mobile d'éducation à la sexualité qui permettra aux jeunes de développer des habitudes plus saines et sécuritaires.

Durant la discussion, Marilou nous partage son parcours, ses défis en tant que jeune entrepreneure et sa vision de l'écosystème;me entrepreneuriale québécois. Elle donne également pleins d'astuces pour les futures entrepreneures présentes dans la salle et répond à leurs questions.


Olie education : https://www.olie-education.com

Olie App : https://app.olie-education.com/?main=Splash



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #0

    Bienvenue au Rendez-vous à la 3, un podcast dans lequel on va parler d'entrepreneuriat, d'impact et de projets menés par des passionnés. Chaque semaine, nous écouterons les témoignages inspirants d'entrepreneurs qui ont créé des organisations ayant un impact positif sur la société. Je suis Lya Ferranti et je suis la cofondatrice de l'entremedia et l'animatrice de ce balado. Pour cette série spéciale, j'ai eu l'opportunité d'animer une série de 6 causeries d'une heure en collaboration avec Startup Montréal, réunissant des aspirants d'entrepreneurs et des CIO établis. C'est un format unique que j'ai hâte de partager avec vous et j'espère qu'il saura vous plaire. Alors si vous voulez découvrir comment entreprendre à votre tour en faisant une différence pour la société, rejoignez-nous. Bonne écoute ! Pour commencer, merci beaucoup pour aujourd'hui.

  • #1

    Merci, honnêtement, Marjorie a demandé de venir parler ici, et c'est vraiment un honneur d'avoir été choisie parmi toutes les femmes du Santec, qui sont incroyables. Bien choisi !

  • #0

    C'est intéressant d'entendre ton parcours. Pour commencer, est-ce que tu veux peut-être nous présenter un peu ton parcours professionnel et comment tu en es arrivée à l'entreprise salariale ?

  • #1

    Oui, et puis en plus c'est drôle parce que moi j'ai vraiment l'écosystème entrepreneurial, je me suis plongée dedans à 100%. Mais pour récapituler, moi comme background plus éducatif, j'ai un DEC en publicité, communication, marketing. J'ai tout le temps été très orientée vers la créativité, j'aime se porter en avant, je suis aussi animatrice de podcast, je suis animatrice télé, etc. Donc, tout le côté très jazette, devant le public, j'ai toujours adoré. Puis, le côté créatif du marketing m'intéressait. Par la suite, j'ai étudié à l'Université Laval en entrepreneuriat de gestion de PME, qui est un certificat là-bas, donc j'ai fait un cumul de certificats. Mais le dernier que j'ai fait, c'était entrepreneuriat, gestion de PME. Donc, clairement que j'étais déjà un peu attirée par le domaine, dans des domaines complètement différents. Moi, ça fait 21 ans que je fais de l'équitation, fait que je voulais me partir en business là-dedans, finalement pas du tout. Mais ça m'a permis un peu d'aller découvrir le monde entrepreneurial. Puis moi, je viens de l'Outaouais. Puis, dans Antwerp, il y a un incubateur là-bas qui recherchait quelqu'un comme coordonnatrice de programme. Donc, avant d'être une entrepreneur, avant d'être incubée, j'ai travaillé en incubateur comme coordo. et j'étais fascinée parce que je connaissais l'entrepreneuriat, je voyais, c'était quelque chose d'intérêt, mais les startups, ça, c'était un monde complètement différent. Je ne pouvais même pas expliquer c'était quoi vraiment une startup innovante, à haut potentiel de croissance, la technologie, c'était beaucoup de termes que j'apprenais sur le coup, mais je suis rentrée dedans, puis de coordonner toutes les startups qu'on avait, c'était un beau défi, et je suis devenue passionnée par le modèle. au-delà de l'entrepreneuriat PME, de dire, OK, comment on intègre la technologie ? Comment on fait pour innover ? Comment on fait pour aller chercher un haut potentiel de croissance ? On peut partir d'une idée qui peut être sur un modèle d'affaires qu'on a déjà vu. Comment on se différencie ? Moi, j'étais vraiment impressionnée de tous les entrepreneurs qui trouvaient des idées de génie pour révolutionner le monde. Et c'est sûr qu'en travaillant là, ça donne le goût de se partir aussi. Ouais, fait que j'étais très ouverte aux opportunités. Et c'est drôle parce que l'un des petits points qui m'a motivée, c'est que dans l'incubateur où je travaillais en Outaouais, il n'y avait aucune femme. Il n'y avait pas de femme dans les programmes. Il y avait des femmes qui se faisaient refuser des programmes parce qu'elles arrivaient avec un projet qui était plus de type PME, avec un modèle d'affaires qu'on avait déjà vu. Puis moi, je le voyais, elle était comme... sont tellement proches d'avoir quelque chose qui fit dans la définition de start-up. Il faut juste pousser un peu la technologie, il faut juste les encourager à innover. Mais en même temps, à Gatineau, je ne sais pas si vous savez, mais c'est une ville de fonctionnaires. L'écosystème entrepreneurial, il n'y en a pas beaucoup. Je me disais, comment on fait pour apporter ces femmes-là qui viennent poser des questions sur les programmes, comment on les apporte plus loin ? Ça me frustrait beaucoup qu'il n'y ait pas de femmes. Donc, je me suis dit, OK, regarde, je mets mon cerveau à action. Puis parallèlement, ça faisait des années que dans tous mes projets médias, je parlais déjà de sexualité. J'en parlais sur mes médias sociaux. J'ai une émission qui s'appelle Sexe et techno Donc, je suis animatrice. C'est le documentaire. On parle de sexualité et des effets de la technologie. Donc, j'ai toujours été motivée par la cause. C'est pour ça que je me suis lancée en entrepreneuriat. Je sais qu'on va parler de mon projet plus tard, mais c'est vraiment au carrefour de mes intérêts que je me suis dit comment je fais pour apporter la technologie dans l'éducation à la sexualité. puis le belge veut pas vous voler des pommes mais c'est ça j'étais dans les incubateurs puis après ça j'ai passé à Incubé j'ai fait le tour de plein de programmes ça fait presque deux ans que j'ai lâché ma job je suis devenue travailleur autonome et fondatrice d'une startup à temps plein

  • #0

    Moi, je suis curieuse, tu parles un peu du fait que, justement, il y avait tout cet aspect de la forteur qui t'intéressait, en même temps la sexualité. À quel moment tu t'es dit, c'est à mon tour, c'est moi qui passe derrière deux coordonnées, ça maintenant c'est moi l'entrepreneur ?

  • #1

    Oui, c'est une conversation avec une de mes amies sur le sujet. Je voulais vraiment m'impliquer dans l'éducation à la sexualité, c'était une cause qui me touchait beaucoup. Puis là, je me suis dit, je vais faire des recherches. Qu'est-ce qui existe ? Ça ressemble à quoi, ce milieu-là ? J'ai vraiment plongé dans l'écosystème et je me suis rendue compte qu'il y avait très peu de ressources technologiques qui étaient vraiment ludiques. Il y avait des gros manques là-dedans. On ne va pas parler de tout mon public cible et de toutes les études de marché que j'ai faites. Mais c'était tout un feeling d'annoncer à mon boss dans le temps. J'étais comme, je démissionne, mais est-ce que je peux être incubée, par exemple ? Je suis restée à la même place pendant un an de plus. dans leur programme. Moi, je suis partie de mon poste, mais je restais là. Je ne pouvais plus répondre à vos questions. Dans le fond, je suis en train de bâtir mon entreprise. C'était vraiment un saut dans le vide. Définitivement, j'avais passé assez de temps pour me ramasser un petit fond d'urgence pour me dire que j'ai au moins un petit coussin. Je me suis vraiment lancée avec rien du tout. Je me suis dit que c'était le bon moment de le faire. et comment tu t'es sentie à quel moment tu t'es dit c'est vraiment ça que je veux faire c'est pas juste un test tu veux être entrepreneur ben moi je suis vraiment je peux être intense j'ai vraiment toutes les caractéristiques d'une entrepreneur je suis vraiment très motivée très passionnée très TDAH ça fait partie de ma personnalité j'ai toujours eu le côté entrepreneur moi j'étais une horrible employée j'ai toujours dit ça C'est très difficile de me maner. Il faut vraiment que je me sente passionnée par ce que je fais pour être capable de travailler et être productive. C'est un feeling qui est venu au cours de mon parcours, mais de faire le saut, c'était vraiment fantastique.

  • #0

    J'imagine que ce n'était pas stable. Il y a des moments comme tout le monde où tu t'es dit peut-être que tu as questionné un peu ce pôle. tu gardais quand même le cap.

  • #1

    Mais maintenant, à tous les jours, pas tous les jours, mais oui, il y a des périodes où est-ce que tu reconsidères. Tu vois, on est en début de commercialisation encore. Fait que c'est pas, j'ai pas un, ma job me fournit pas, mon entreprise me fournit pas un salaire à 100 000 par année. Puis, tu sais, il y a eu comme des sacrifices à faire, etc. Fait que oui, tu remets en question. mais je pense que c'est ça l'intérêt de passer dans des programmes, comme les fondatrices, moi j'ai parlé par le Santex, c'est que tu te fais vraiment bien encadrer et tu valides ton marché. C'est sûr que vous allez l'entendre 10 millions de fois, mais de valider son idée, de vraiment être certain qu'il y a quelqu'un qui est prêt à payer pour ça, d'être proche de ses clients, ça te met un petit... Un petit support, un petit confort, ça te permet de vraiment croire en ton idée et de ne pas se dire je ne sais vraiment pas dans quoi je m'embarque Je me dis que même s'il y a des périodes plus creuses ou des périodes de stress, moi je leur ai parlé à mes clients, on est supposé être à la même longueur d'onde. Je suis aussi confiante qu'il y a quelque chose qui va pouvoir déboucher de ça et ça va être dans les moments de doute.

  • #0

    Absolument. Justement, tu parles de défis et d'outils. C'est quoi justement tes outils ? concrets ou les organismes qui t'ont aidé, justement, dans ce rôle et dans toutes ces étapes-là qui sont souvent challengeantes ?

  • #1

    Oui, bien, honnêtement, être incubée, c'est vraiment... Je ne sais pas quand je vais arrêter d'être incubée. Mon programme, à moi, il est deux ans et je suis comme, déjà, où est-ce que je vais aller après ? Parce qu'il n'y a aucune chance que je ne sois pas incubée. L'encadrement, l'accompagnement, c'était clé pour moi depuis le jour un que j'ai été accompagnée. et ça vaut de l'or d'être une forte... Moi, je suis solo fondatrice. Je suis toute seule dans cette entreprise-là, mais je ne me sens jamais solo parce que j'ai comme trois... Tu sais, j'ai trois coachs. Un coach opération, un coach marketing, un coach edtech. Je suis toujours entourée. J'ai quelqu'un qui m'aide pour mes projections financières. J'ai quelqu'un qui m'aide pour l'investissement. Donc, je suis tellement entourée. Je me dis que ça, c'est indispensable. On dirait que je ne peux pas... Ma marge d'erreur est tellement diminuée parce qu'à tous les petits pas que je fais semaine après semaine, il y a quelqu'un qui est là avec plein d'expérience pour me dire Oui, OK, c'est bon. Moi, je pense telle chose. Moi, je pense telle chose. Donc, d'être encadré, c'est vraiment super. En ce moment, je suis au Santec. J'imagine qu'on en reparlait un peu, mais le programme d'accélération, il est vraiment fait pour qu'à chaque étape du modèle d'affaires... Ta proposition de valeur, tes clients, ton étude de marché, tes projections financières, tu es juste 100% accompagnée. Puis, autre outil qui est quand même intéressant que j'ai utilisé, c'est la plateforme LaRuche. On peut parler de financement. Si jamais vous en parlez après aussi, si jamais ce n'était pas dans les questions, j'adore parler de ça parce que je fais de la gymnastique de subvention depuis un petit bout. J'ai fait du financement participatif sur la ruche. Ça m'a permis d'aller chercher de l'argent du public, d'aller chercher de l'argent de fonds de subvention. Ça aussi, ça aide d'avoir un compte en banque d'entreprise qui est renfloué pour que tu le sais que tes prochains... tes prochaines étapes de commercialisation vont être financées, oui, ça l'aide.

  • #0

    C'est un des points qui sont très, très reliés au financement avec les entreprises.

  • #1

    C'est peu connu aussi. J'ai l'impression que quand tu connais pas, quand tu es pas dans l'écosystème entrepreneurial, c'est dur à comprendre, mais une fois que tu comprends toutes les opportunités qu'il y a, tu peux juste en profiter et ça l'aide.

  • #0

    Vraiment. plongeons un peu dans le sujet comment tu en es arrivée à Oli avec ta passion tu peux suivre la tech la sexualité comment ça a créé Oli en fait quand je me suis dit ok je me pars,

  • #1

    je veux quelque chose de tech je veux quelque chose qui est innovant je veux révolutionner ce milieu-là l'éducation à la sexualité me tient vraiment à coeur autant personnellement que de ce que je voyais moi j'ai pas eu d'éducation à la sexualité il est juste Je pense que j'ai eu un cours en secondaire 3. J'ai appris à mettre un condom sur une banane. C'était pas mal. Mes parents m'en ont jamais parlé. C'était vraiment... J'ai pas eu grand-chose. Et en étant dans le milieu de la sexualité, moi, je suis fin vingtaine, puis je passais en entrevue tellement de gens, tellement d'intervenants dans le milieu, puis j'étais comme, pourquoi j'apprends tout ça à mon âge ? Pourquoi je comprends le cycle menstruel à mon âge ? Il y avait tellement de choses intéressantes. Puis je me disais, ça devrait être enseigné tellement tôt ! Puis, j'ai comme vu un peu ce gap-là dans le marché, qu'il n'y avait pas grand-chose, il n'y avait pas beaucoup de ressources. Tu veux aller voir un sexologue, ça va te coûter 100 de l'heure, il y a des listes d'attente. 75 des sexologues sont à Montréal. Tu sais, ça ne donne pas beaucoup d'offres pour dans les régions. Puis, au départ, je voulais y aller avec les ados. Parce que je me disais, bon, quand on pense à la sexualité, on pense à l'adolescence, quand les ados commencent à avoir un intérêt. Puis là, je réalisais, en faisant des études de marché, que les ados, ils parlent pas à leurs parents. Les ados, ils pensent tout savoir. Ils cherchent pas nécessairement tout le temps de l'aide. Puis j'avais pas le choix que ce soit les parents comme clients parce que je voulais rentabiliser. Je voulais avoir un client qui allait être capable de payer pour ces services-là. Fait que je me suis dit, OK, clairement qu'il y a comme un petit bug ici. Allons voir ce que les parents de jeunes enfants disent. Puis là, les parents de jeunes enfants, ils disent... Eux-là, ils se livraient, ils parlaient de toutes les problématiques qu'avaient leurs enfants. Ma petite fille à la garderie, elle s'auto-stimule, je ne sais pas quoi faire. J'ai pogné mon gars de 7 ans avec la voisine en train de faire un jeu sexuel. Il y avait vraiment beaucoup de questionnements. Est-ce que je suis en train de ruiner mon enfant ? Est-ce que je vais le traumatiser si je parle de sexualité ? Est-ce que c'est normal ? Il y avait tellement de questionnements. que je me suis dit, OK, mais c'est ça, c'est ça mon marché, dans le fond. Il n'y en a pas des ressources pour les zéros à douze, c'est vraiment un grand trou. Puis en parlant avec des sexologues, tout le monde s'entend pour dire, il faut que ça commence le plus tôt possible, l'éducation à la sexualité, parce que la sexualité, ça commence à la naissance, la découverte des sens. Bon, bien, ton enfant commence à marcher, commence à parler, on enseigne les limites, on enseigne le consentement, on enseigne de ne pas partir avec quelqu'un dans une vanne s'il t'offre des bonbons. on lui apprend, t'as un enfant dans la garderie qui te dit, ben, j'ai un petit chum, une petite blonde, comment tu fais pour gérer ça ? Comment tu fais pour lui enseigner des relations qui sont respectueuses ? Il y avait tellement de sujets à aborder que moi, je me suis dit, je vais tout mettre ça ensemble. On va créer une plateforme d'éducation à la sexualité. Donc, c'est une app qui va être mobile, qui est web, et qui recueille tout ce qu'on peut avoir besoin comme éducation à la sexualité en tant que parent. C'est validé par des sexologues, par des professionnels de la santé. Puis à la base, ce qu'on offre, c'est du contenu éducatif, des petites capsules de deux à cinq minutes. qui est recommandé selon l'âge de l'enfant. Fait que tu vois vraiment en temps réel qu'est-ce que tu devrais regarder comme contenu. Et on offre de l'accompagnement. Fait qu'on a un partenariat avec la Fondation Marie-Vincent qui est pour la prévention des abus sexuels. Eux, ils ont un an et demi d'attente sur leur liste pour qu'un enfant puisse recevoir des services. suite à un dévoilement d'abus sexuels. Fait que nous, on s'est dit, OK, on s'en sort, on offre l'accompagnement de A à Z. S'il y a un parent qui suspecte une problématique, on accompagne. Ça peut être de façon très, très, très accessible avec un accompagnant, messagerie privée, puis ça peut aller jusqu'à la téléconsultation. Fait que...

  • #0

    On s'est intégrés dans ton...

  • #1

    Exact. On est dans un 360.

  • #0

    Ce que j'ai content, c'est qu'à un moment, t'as déjà fait réuniter l'action par rapport à ton public civil. Oui. Est-ce que, vous êtes au début de votre programme, l'héritage, celui qui paye, ce n'est pas forcément le client ayant un investissement.

  • #1

    Oui, c'est ça.

  • #0

    Est-ce que tu veux nous parler un peu de l'importance du fait d'aller valider, puis même que l'incubateur aussi t'a aidé à faire valider au moment où tu as épargné une erreur ?

  • #1

    Absolument. C'est super important parce que, même encore aujourd'hui, on est à la commercialisation, ma plateforme, elle existe. Je suis 100 ouverte à pivoter et à aller vers un... tout autre marché. Si on me dit demain, est-ce pas les parents, le client CISSS, c'est les écoles, parfait, ça va être les écoles. Tu sais, là, évidemment, on a fait du travail pour se dire que oui, OK, il y a un marché, les parents sont là, sont prêts à payer. Fait que j'ai quand même un bon sentiment qu'on peut aller vers là. Puis si ce ne sera pas les écoles, bien, est-ce que ce serait les entreprises d'assurance ? Est-ce que c'est les professionnels de la santé ? Tu sais, il y a vraiment la possibilité d'aller explorer différents marchés. Puis quand on ne le teste pas, quand on fait juste se baser sur sa propre intuition. Oui, on est un peu surpris parce que même si je sais que les adolescents ont un problème, j'ai pu aller voir que dans le fond, la communication entre les parents et les adolescents était moins facile. Ça, ça m'a permis de pivoter. Des fois, si tu es le bon client, c'est le bon utilisateur final, mais justement, c'est peut-être pas le bon client. Ou l'impact que tu veux avoir sur ton utilisateur final ou l'impact que tu veux avoir sur la société, au final, ça passe par qui ? Mais il y a peut-être plusieurs. plusieurs options. C'est peut-être pas exactement qui vous pensez. Puis je pense vraiment que d'itérer, d'aller faire des études de marché, de parler le plus possible à ses clients, c'est vraiment la priorité. Puis oui, en incubateur, si tu te le fais marteler, c'est vraiment important. Mais je pense que c'est ça qui paye le plus. Il y a tellement de gens qui arrivent avec une idée puis qui, finalement, sont déçus parce qu'il y a personne qui est prêt à payer pour. Puis là, t'as tellement mis d'heures.

  • #0

    Vaut mieux que ce soit avant.

  • #1

    Vaut mieux que ce soit avant, exact, oui.

  • #0

    Et là, donc, tu es bientôt en lancement. Ça fait quoi tes étapes qui t'ont rendu jusque-là ? Parce que ça a pris quand même du temps avant d'arriver à ton produit qui peut être commercialisé.

  • #1

    Oui, bien, en fait, on a déjà fait le lancement. On a fait le lancement, merci, le 11 juillet, ici même. Ça fait que là, on est en début de commercialisation. C'est intéressant parce que c'est une super belle, encore une fois, ça fait un an et demi que je travaille là-dessus, mais encore une fois, on a comme la possibilité de faire des itérations. Donc, en ce moment, on fait tester la plateforme de façon gratuite. Je parle aux clients, qu'est-ce que vous aimez, qu'est-ce que vous n'aimez pas, est-ce qu'il y a des, j'ai de la technologie, qu'est-ce qu'il y a des bugs, etc. C'est vraiment intéressant d'aller voir tout le feedback du client. Mais ça l'a vraiment, tu sais, moi, j'ai passé une bonne année, je dirais, à faire études de marché, validation. création du branding, création de ses missions, valeurs, vraiment me positionner envers mon client cible. Ensuite, on a fait une campagne de social financement que je parlais. Avec La Ruche, on a été chercher 25 000 du public qui a été doublé par Desjardins. Puis après ça, on est rentré au Stantec. On a fait le programme de 12 semaines. Puis depuis que je suis rentrée en propulsion, on est en commercialisation. Fait que de février à maintenant, on a bâti la plateforme qui était l'application mobile et web. Fait que ça a été vraiment focussé là-dessus. Et on a créé du contenu. On a créé une centaine de capsules éducatives avec notre équipe de sexologues.

  • #0

    Donc, c'est quand même la preuve que ça prend du temps.

  • #1

    Mais j'aurais jamais pensé. Honnêtement, là, je pensais vraiment que quand je me suis lancée, je pensais que ça allait prendre trois mois. Ça prend tout le temps trois mois. Je suis comme, ben oui, là, ça s'en vient, là. Puis quand j'ai fait le socio-financement, je disais lancement février. Puis là, je suis comme, OK, non, lancement avril. Ah, ben là, c'est sûr que ça va être en mai. Je ne peux pas croire que ce ne serait pas en mai. Là, ça avance. Ah, ça va peut-être être en juin. Ah, bon, ben là, un moment donné, je me suis dit... Prête ou pas prête, je lance. Après ça, on règlera tout le reste. Moi, en plus, j'aime ça faire les affaires vraiment vite. Mais oui, ça prend vraiment plus de temps qu'on pense. Mais il ne faut pas skipper les étapes. Parce que quand on skippe les étapes, tu préfères tellement prendre le temps de bien faire les choses que de devoir revenir en arrière. Moi, j'ai bâti toute ma plateforme. Puis là, j'ai réalisé qu'il me manquait du design UI UX, qui est du User Experience User Interface. Fait que c'est le design qui pense au parcours utilisateur. Moi, je n'avais pas fait ça. J'avais fait faire mon design par un designer graphique. Fait que là, quand j'ai lancé ma plateforme pour la première fois, il n'y avait rien qui coordonnait. Le monde, là, ça scroll par là, ça scroll par là. J'étais comme, j'aurais jamais pensé. On refait la plateforme. On l'a faite au complet. Fait que tu te dis, oui, mais si j'avais écouté le monde qui me disait, oui, oui, du design, tu sais, c'est tellement... Tu peux vraiment te tromper puis devoir recommencer.

  • #0

    Ça me donne peur. C'est toujours ça, en fait, le plus difficile de jongler. On s'est fait le pédagogie, c'est fait que ça va être en parfait. parce qu'un produit parfait c'est pas ça mais un produit qui est trop rapide et qui est pas très réfléchi ça peut être un enjeu en tout cas on va avoir la fin de la question pour aller plus là-dedans mais pour conclure un peu rapidement c'est quoi le conseil que tu donnerais à une femme entrepreneur qui veut se lancer mon

  • #1

    dieu je pense qu'il faut une bonne dose de confiance parce que je pense que les femmes entrepreneurs Je vous souhaite tous d'avoir vraiment confiance en nous, mais c'est un milieu qui peut être intimidant et qu'on commence à faire notre place. Il y a encore beaucoup de travail à faire. Ça s'en vient, il y a des belles opportunités, vous en êtes la preuve aujourd'hui, mais ça prend une bonne dose de confiance puis de savoir en fait que le potentiel de pouvoir innover, de pouvoir pousser, on est tellement plus fort qu'on pense que... Je pense que c'est ça le plus important, puis d'aller chercher de l'aide le plus possible, de se faire encadrer le plus possible.

  • #0

    Je suis vraiment d'accord, c'est un très beau conseil.

  • #1

    Merci.

  • #0

    Merci beaucoup. Merci. Si vous voulez poser vos questions, sinon, moi, j'ai d'autres questions aussi.

  • #1

    Non, mais allez-y. Je suis vraiment sans tabou. Vous voulez parler d'argent, vous voulez parler de... Ça, je suis vraiment très élevée.

  • #0

    Très élevée.

  • #1

    Oui.

  • #0

    Oui,

  • #1

    je suis très élevée. Je suis très élevée. Donc,

  • #0

    le fait qu'il y ait eu un temps de type pour représenter par exemple vos parents,

  • #1

    donc toutes ces actions-là, je n'ai pas... Oui, c'est quoi mon processus d'itération dans le prototype ? Je le répète pour l'écho. Pour bâtir l'application, au préalable, on a fait une étude de marché non seulement pour déterminer le besoin, mais pour voir c'était quoi les fonctionnalités que les gens voulaient, c'était quoi la probabilité qu'ils aillent consulter, qu'ils aillent voir un professionnel de la santé. On a vraiment été toutes les grandes fonctionnalités. Après ça, on a fait des entrevues individuelles. Fait que je les ai pris une quinzaine de parents de différentes tranches d'âge. Je les ai passés en entrevue individuellement. On a parlé de leur parcours de parentalité. On a parlé de leurs enfants. Puis là, je les faisais, je leur posais des questions par rapport à la plateforme avant que, tu sais, je ne leur présentais pas la plateforme. Je leur disais... si tu avais un outil parfait, à quoi il pourrait ressembler, si tu avais à choisir en telle, telle, telle fonctionnalité, dans quel ordre tu les mettrais ? C'est quoi ton premier intérêt, deuxième intérêt, pourquoi ? J'essayais vraiment d'aller voir c'est quoi leur opinion par rapport à ce qu'on planifiait faire. Après ça, on a fait un premier prototype. On l'a fait tester par ma même petite cohorte. Moi, j'ai mis tout le monde qui a participé, études de marché, entrevues individuelles, des parents avec qui je parlais, je les ai toutes mises dans un groupe Facebook. Puis là, je leur ai présenté la plateforme. Je leur demandais à toutes les semaines, allez voir les nouvelles capsules, allez tester la plateforme, comment ça fonctionne, est-ce que vous aimez ça ? Là, je récoltais, je faisais des sondages. Fait qu'on a tous testé ça en premier. Puis là, on a sorti la plateforme qui était comme assez développée au lancement. Puis là, maintenant, je parle aux clients. Fait que là, je vais aller voir les clients. Puis je dis, est-ce que ça fonctionne, etc. Donc, on est encore en itération. On va probablement toujours l'être. Mais oui, c'est important de tester au fur et à mesure. Puis, il y avait une question sur le coût aussi. Oui. Ah bien oui, bien oui. Moi, il y avait des fonctionnalités. Mais on va vraiment dire que je fais ça le plus simple possible. La campagne de socio-refinancement m'a permis d'être mon premier testeur un peu. On a créé des capsules d'avance. On a pu valider un peu les sujets de capsules qui étaient intéressants. Mais j'avais de la misère à faire un protéctif vraiment, vraiment de base parce que moi, je suis comme une overachiever. Je voulais que ce soit beau et je voulais que ça fonctionne. En retrospective, j'ai peut-être investi un petit peu trop dans le premier prototype parce qu'il a fallu que je le refasse, comme je disais. Mais oui, je conseille d'y aller le plus de base possible pour tester. Puis après ça, progressivement, on est là-dedans pareil. Puis j'ai choisi une technologie qui coûtait moins cher aussi. Ça fait que ça m'a permis d'avoir un petit peu plus de flexibilité.

  • #0

    Pour celles qui sont dans le programme monatrice, vous allez voir, vous allez avoir des ateliers qui vont vous apprendre à les faire ces entrevues, justement, à ne pas dévoiler le même test aussi,

  • #1

    à découvrir.

  • #0

    Il y a plein d'outils, puis il y a eu plein de capsules sur le UX, sur comment on ferait un prototype avec Figma et tout ça pour pas chère. Donc, je vous invite, vous allez être bien encadrés. Est-ce qu'il y avait une autre question ?

  • #1

    Oui. Je pense que par là,

  • #0

    on va prendre un petit moment et on va faire une question.

  • #1

    Oui. Moi, je n'ai pas un background technologique. Et je suis une femme en technologie innovante. Je t'avouerais que ça vient avec un lot de défis. Parce qu'il faut que j'apprenne et il faut que je comprenne. Parce qu'en ce moment, on a un développeur. J'ai un développeur qui travaille sur la plateforme. Au final, ça me revient vrai. Tu sais, la tâche de déterminer les fonctionnalités, de suivre le projet, de comprendre qu'est-ce qu'il fait, de pouvoir vraiment mettre mes mains là-dedans. Puis, tu sais, c'est ça l'exemple que je disais, que j'ai pas fait le design UI UX, que j'ai dû recommencer. Fait que, tu sais, c'est le genre de truc que j'ai pas de background tech, fait que il faut que je l'apprenne sur le tas. Et je me fais vraiment beaucoup dire qu'il faut que je me trouve un cofondateur tech. Mais comme c'est tellement important de trouver un cofondateur qui fit avec moi, comme je n'irais même pas avec mon chum, je n'irais même pas avec des gens de mon équipe parce que je veux vraiment que ce soit un match. Je ne vais pas aller prendre n'importe quelle personne tech et me dire veux-tu être mon cofondateur ? Apparemment, il me faut un cofondateur tech. Je préfère l'apprendre et d'engager. J'étais allée me chercher les ressources nécessaires financières avec des subventions pour pouvoir aller financer le côté tech. et d'aller chercher du support des consultants en technologie pour mieux la comprendre que de sacrifier 50% de mon équité pour pouvoir aller chercher un cofondateur tech qui va peut-être mener le projet à faillite. Parce que c'est un des plus gros problèmes avec les startups qui perdent. Je pense que c'est ça d'apprendre sur le coup la tech. Oui, absolument. fake it till you make it honnêtement pis je pense que c'est ça qui retient beaucoup de femmes aussi le symptôme de l'imposteur en entrepreneuriat en business, en technologie C'est pas quelque chose qu'on apprend beaucoup quand on est petite fille et qu'on joue à la Barbie, mettons. C'est comme, il faut le bâtir. En tout cas, bref, je peux partir longtemps la suite, mais c'est pas ça le sujet. Mais, oui, le syndrome de l'imposteur, il arrive souvent, même quand tu as un projet, même quand tu rentres dans l'incubateur que tu veux, même quand tu parles aux bonnes personnes et qu'on te dit que ton projet est incroyable. Ça vient en étape un peu qu'au début, j'étais comme, mon projet n'est peut-être pas assez technologique. C'est une application, c'est-tu assez pour rentrer ? Je rentre dans les programmes que je veux en tech, je me dis, ok, je pense que c'est assez technologique. C'est technologique, mais c'est un projet à impact. Après ça, tu as la personne à côté de moi qui fait une technologie révolutionnaire en médecine, une technologie pour raviver les cadavres avec le sang pour que les chirurgiens puissent se pratiquer. et puis je suis comme pardon c'est fantastique oui ok je sais que ça va faire du bien à la société mon application mais comme est-ce que c'est assez fait que tu sais il y a tout le temps comme quelque chose que tu vois mais je pense que c'est de juste de bien maîtriser ton sujet, de savoir l'impact que tu peux avoir. Moi, je me garde tous les petits messages des parents qui m'encouragent puis qui disent que c'est une bonne idée. Les messages de mes employés qui disent qu'ils aiment se travailler avec moi. Les messages d'encouragement de tout le monde, je les garde dans un fichier dans mon téléphone puis je vais les voir quand je me sens moins confiante, quand je ne suis pas certaine. Je me donne un peu de confiance, mais sinon, je garde. Tu mets ton sourire et tu mets ta plus belle confiance et tu vas parler en avant d'une crowd parce qu'apparemment, je suis une CEO et ça vaut la peine de m'écouter. C'est le genre de situation aujourd'hui que le syndrome de l'impossibilité est un peu là. Tu le fais pareil. Ça vient, ça passe. C'est constant, mais on vit tout avec. Il faut juste vivre et l'accepter et passer par-dessus. C'est un grand objet pour toi, mais je pense qu'il y a du monde qui est dans le monde de ta vie.

  • #0

    sortez agricoles,

  • #1

    vous n'avez plus d'avis pour vous montrer que vous n'êtes pas une belle fille. Vous n'avez pas d'avis pour vous montrer que vous êtes une belle fille. Ben, ouais, ben c'est sûr que j'ai quand même la chance, tu sais, mettons, à part des gens dans mon entourage, je pense que l'éducation à la sexualité, c'est pas important. Tu sais, le sujet, il est pas super à expliquer. La majorité des gens, ils embarquent avec moi et sont comme, oui, c'est vrai que c'est important et tout, mais c'est drôle parce que la grand-mère à mon conjoint, à toutes les fois qu'elle me voit, elle est comme... Mais là, t'as pas de revenu stable, là. Comment tu vas faire ? T'es-tu correct ? Je suis comme Mais oui, oui, là, inquiète-toi pas. Mais t'as-tu un salaire ? Non, non, j'ai pas de salaire. Non. Fait que, tu sais, c'est comme de... C'est surtout la stabilité financière. Je l'ai dit plus tôt qu'à Gatineau, c'est des fonctionnaires, là, beaucoup. Fait que toute ma famille, ils sont fonctionnaires. Fait qu'eux autres, ils ont comme le salaire, les assurances, le fonds de pension. Puis moi, je suis juste comme... mais d'être passionné de ce qu'on fait, ça vaut tellement la peine. Puis au final, tu sais, ils pensent que je prends du risque, mais moi, j'ai bien moins de... Tu sais, je me dis, il y a bien plus de chances que ça fonctionne puis que j'ai une bonne stabilité financière avec ce que je crée que si je prends un emploi qui est super stable, tu sais. J'essaie de me justifier ça comme ça. Ben oui, je veux prendre la passion du gouvernement, mais si ça fonctionne, mes trucs, moi, j'ai des bonnes projections financières, là, ça peut fonctionner mon affaire. Je me dis, ben, c'est peut-être moins risqué qu'on pense, mais c'est surtout ça, les gens sont comme plus inquiets de vas-tu être correct avec ton argent ? Ben oui, ben oui. Ben oui, pis regarde, au pire, ça fonctionne pas, pis au pire, je repars sur quelque chose d'autre, mais... ça va fonctionner. Oui, oui, absolument. Ça va fonctionner, mais je ne suis pas... Je pense que je ne suis pas prête à échanger le bonheur et la passion et ce style de vie-là pour quelque chose qui va me rendre moins heureuse et qui va être plus stable. J'ai le luxe de pouvoir dire ça. Ce n'est pas la réalité de tout le monde. Je n'ai pas d'enfant. Je n'ai pas trop de responsabilités, mais ça vaut la peine. Je suis super bien de ne pas... Comment tu arrives à démonter, c'est quoi ta balance entre aller chez un pote d'aide et démonter tes professeurs ? C'est vraiment une bonne question. Je comprends à 100%. En rentrant dans l'écosystème d'incubation et de start-up, c'est vraiment normalisé d'avoir du coaching. C'est vraiment pratique courante. En rentrant au Santé, on m'équipe avec un coach. C'est même vraiment bien vu d'être coaché. Ça fait que ça, ça l'aide beaucoup d'aller chercher du mentorat. Tu sais, j'ai jamais vu, puis honnêtement, si ce l'est, c'est tellement pas grave, de demander de l'aide concrètement. Mais moi, j'ai l'impression que je le voyais comme je m'en vais chercher du mentorat, je m'en vais chercher comme du coaching, je m'en vais chercher les bestes des bestes pour m'aider. Puis tout ça, c'est des... tout ça, c'est tout couvert. En fait, tu sais, c'est comme... c'est pas le... C'est pas comme une coach de vie à 5000$. C'est vraiment des ressources de l'incubateur. Les gens qui accompagnent ici au Santé, et je suis convaincue que même dans votre programme, ça va être ça aussi. C'est la valeur. Ça n'a aucun bon sens. C'est des entrepreneurs d'expérience que leurs conseils sont tellement pertinents. Ça n'a pas de bon sens d'avoir accès à ces gens-là. d'aller puiser le plus de ressources possible. J'ai une subvention que j'ai été chercher et qui est disponible en incubation, ça s'appelle les bons d'incubation. C'est un gros montant d'argent qui est pour les consultants. Fait que moi, j'ai eu 40 000 pour aller chercher des consultants dans divers domaines. Fait que moi, j'ai un consultant en légal, en propriété intellectuelle, en marketing, en opération, en go-to-market. Je suis tellement accompagnée. Tu sais, le gouvernement, il donne de l'argent pour que les entrepreneurs se fassent encadrer. Fait que c'est pas un j'ai besoin d'aide c'est un… je prends la décision consciente d'aller chercher la meilleure expertise pour pouvoir partir mon projet. Merci pour vos questions. C'était vraiment des bonnes questions. J'ai fait l'aimer, ça. Merci.

Description

Épisode tourné en directe lors d'une causerie du programme Fondatrices de Startup Montréal


Dans ce premier épisode de la série "1 heure avec une CEO", découvrez Marilou Ethier, la cofondatrice de Olie Éducation. Olie est une plateforme web et mobile d'éducation à la sexualité qui permettra aux jeunes de développer des habitudes plus saines et sécuritaires.

Durant la discussion, Marilou nous partage son parcours, ses défis en tant que jeune entrepreneure et sa vision de l'écosystème;me entrepreneuriale québécois. Elle donne également pleins d'astuces pour les futures entrepreneures présentes dans la salle et répond à leurs questions.


Olie education : https://www.olie-education.com

Olie App : https://app.olie-education.com/?main=Splash



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #0

    Bienvenue au Rendez-vous à la 3, un podcast dans lequel on va parler d'entrepreneuriat, d'impact et de projets menés par des passionnés. Chaque semaine, nous écouterons les témoignages inspirants d'entrepreneurs qui ont créé des organisations ayant un impact positif sur la société. Je suis Lya Ferranti et je suis la cofondatrice de l'entremedia et l'animatrice de ce balado. Pour cette série spéciale, j'ai eu l'opportunité d'animer une série de 6 causeries d'une heure en collaboration avec Startup Montréal, réunissant des aspirants d'entrepreneurs et des CIO établis. C'est un format unique que j'ai hâte de partager avec vous et j'espère qu'il saura vous plaire. Alors si vous voulez découvrir comment entreprendre à votre tour en faisant une différence pour la société, rejoignez-nous. Bonne écoute ! Pour commencer, merci beaucoup pour aujourd'hui.

  • #1

    Merci, honnêtement, Marjorie a demandé de venir parler ici, et c'est vraiment un honneur d'avoir été choisie parmi toutes les femmes du Santec, qui sont incroyables. Bien choisi !

  • #0

    C'est intéressant d'entendre ton parcours. Pour commencer, est-ce que tu veux peut-être nous présenter un peu ton parcours professionnel et comment tu en es arrivée à l'entreprise salariale ?

  • #1

    Oui, et puis en plus c'est drôle parce que moi j'ai vraiment l'écosystème entrepreneurial, je me suis plongée dedans à 100%. Mais pour récapituler, moi comme background plus éducatif, j'ai un DEC en publicité, communication, marketing. J'ai tout le temps été très orientée vers la créativité, j'aime se porter en avant, je suis aussi animatrice de podcast, je suis animatrice télé, etc. Donc, tout le côté très jazette, devant le public, j'ai toujours adoré. Puis, le côté créatif du marketing m'intéressait. Par la suite, j'ai étudié à l'Université Laval en entrepreneuriat de gestion de PME, qui est un certificat là-bas, donc j'ai fait un cumul de certificats. Mais le dernier que j'ai fait, c'était entrepreneuriat, gestion de PME. Donc, clairement que j'étais déjà un peu attirée par le domaine, dans des domaines complètement différents. Moi, ça fait 21 ans que je fais de l'équitation, fait que je voulais me partir en business là-dedans, finalement pas du tout. Mais ça m'a permis un peu d'aller découvrir le monde entrepreneurial. Puis moi, je viens de l'Outaouais. Puis, dans Antwerp, il y a un incubateur là-bas qui recherchait quelqu'un comme coordonnatrice de programme. Donc, avant d'être une entrepreneur, avant d'être incubée, j'ai travaillé en incubateur comme coordo. et j'étais fascinée parce que je connaissais l'entrepreneuriat, je voyais, c'était quelque chose d'intérêt, mais les startups, ça, c'était un monde complètement différent. Je ne pouvais même pas expliquer c'était quoi vraiment une startup innovante, à haut potentiel de croissance, la technologie, c'était beaucoup de termes que j'apprenais sur le coup, mais je suis rentrée dedans, puis de coordonner toutes les startups qu'on avait, c'était un beau défi, et je suis devenue passionnée par le modèle. au-delà de l'entrepreneuriat PME, de dire, OK, comment on intègre la technologie ? Comment on fait pour innover ? Comment on fait pour aller chercher un haut potentiel de croissance ? On peut partir d'une idée qui peut être sur un modèle d'affaires qu'on a déjà vu. Comment on se différencie ? Moi, j'étais vraiment impressionnée de tous les entrepreneurs qui trouvaient des idées de génie pour révolutionner le monde. Et c'est sûr qu'en travaillant là, ça donne le goût de se partir aussi. Ouais, fait que j'étais très ouverte aux opportunités. Et c'est drôle parce que l'un des petits points qui m'a motivée, c'est que dans l'incubateur où je travaillais en Outaouais, il n'y avait aucune femme. Il n'y avait pas de femme dans les programmes. Il y avait des femmes qui se faisaient refuser des programmes parce qu'elles arrivaient avec un projet qui était plus de type PME, avec un modèle d'affaires qu'on avait déjà vu. Puis moi, je le voyais, elle était comme... sont tellement proches d'avoir quelque chose qui fit dans la définition de start-up. Il faut juste pousser un peu la technologie, il faut juste les encourager à innover. Mais en même temps, à Gatineau, je ne sais pas si vous savez, mais c'est une ville de fonctionnaires. L'écosystème entrepreneurial, il n'y en a pas beaucoup. Je me disais, comment on fait pour apporter ces femmes-là qui viennent poser des questions sur les programmes, comment on les apporte plus loin ? Ça me frustrait beaucoup qu'il n'y ait pas de femmes. Donc, je me suis dit, OK, regarde, je mets mon cerveau à action. Puis parallèlement, ça faisait des années que dans tous mes projets médias, je parlais déjà de sexualité. J'en parlais sur mes médias sociaux. J'ai une émission qui s'appelle Sexe et techno Donc, je suis animatrice. C'est le documentaire. On parle de sexualité et des effets de la technologie. Donc, j'ai toujours été motivée par la cause. C'est pour ça que je me suis lancée en entrepreneuriat. Je sais qu'on va parler de mon projet plus tard, mais c'est vraiment au carrefour de mes intérêts que je me suis dit comment je fais pour apporter la technologie dans l'éducation à la sexualité. puis le belge veut pas vous voler des pommes mais c'est ça j'étais dans les incubateurs puis après ça j'ai passé à Incubé j'ai fait le tour de plein de programmes ça fait presque deux ans que j'ai lâché ma job je suis devenue travailleur autonome et fondatrice d'une startup à temps plein

  • #0

    Moi, je suis curieuse, tu parles un peu du fait que, justement, il y avait tout cet aspect de la forteur qui t'intéressait, en même temps la sexualité. À quel moment tu t'es dit, c'est à mon tour, c'est moi qui passe derrière deux coordonnées, ça maintenant c'est moi l'entrepreneur ?

  • #1

    Oui, c'est une conversation avec une de mes amies sur le sujet. Je voulais vraiment m'impliquer dans l'éducation à la sexualité, c'était une cause qui me touchait beaucoup. Puis là, je me suis dit, je vais faire des recherches. Qu'est-ce qui existe ? Ça ressemble à quoi, ce milieu-là ? J'ai vraiment plongé dans l'écosystème et je me suis rendue compte qu'il y avait très peu de ressources technologiques qui étaient vraiment ludiques. Il y avait des gros manques là-dedans. On ne va pas parler de tout mon public cible et de toutes les études de marché que j'ai faites. Mais c'était tout un feeling d'annoncer à mon boss dans le temps. J'étais comme, je démissionne, mais est-ce que je peux être incubée, par exemple ? Je suis restée à la même place pendant un an de plus. dans leur programme. Moi, je suis partie de mon poste, mais je restais là. Je ne pouvais plus répondre à vos questions. Dans le fond, je suis en train de bâtir mon entreprise. C'était vraiment un saut dans le vide. Définitivement, j'avais passé assez de temps pour me ramasser un petit fond d'urgence pour me dire que j'ai au moins un petit coussin. Je me suis vraiment lancée avec rien du tout. Je me suis dit que c'était le bon moment de le faire. et comment tu t'es sentie à quel moment tu t'es dit c'est vraiment ça que je veux faire c'est pas juste un test tu veux être entrepreneur ben moi je suis vraiment je peux être intense j'ai vraiment toutes les caractéristiques d'une entrepreneur je suis vraiment très motivée très passionnée très TDAH ça fait partie de ma personnalité j'ai toujours eu le côté entrepreneur moi j'étais une horrible employée j'ai toujours dit ça C'est très difficile de me maner. Il faut vraiment que je me sente passionnée par ce que je fais pour être capable de travailler et être productive. C'est un feeling qui est venu au cours de mon parcours, mais de faire le saut, c'était vraiment fantastique.

  • #0

    J'imagine que ce n'était pas stable. Il y a des moments comme tout le monde où tu t'es dit peut-être que tu as questionné un peu ce pôle. tu gardais quand même le cap.

  • #1

    Mais maintenant, à tous les jours, pas tous les jours, mais oui, il y a des périodes où est-ce que tu reconsidères. Tu vois, on est en début de commercialisation encore. Fait que c'est pas, j'ai pas un, ma job me fournit pas, mon entreprise me fournit pas un salaire à 100 000 par année. Puis, tu sais, il y a eu comme des sacrifices à faire, etc. Fait que oui, tu remets en question. mais je pense que c'est ça l'intérêt de passer dans des programmes, comme les fondatrices, moi j'ai parlé par le Santex, c'est que tu te fais vraiment bien encadrer et tu valides ton marché. C'est sûr que vous allez l'entendre 10 millions de fois, mais de valider son idée, de vraiment être certain qu'il y a quelqu'un qui est prêt à payer pour ça, d'être proche de ses clients, ça te met un petit... Un petit support, un petit confort, ça te permet de vraiment croire en ton idée et de ne pas se dire je ne sais vraiment pas dans quoi je m'embarque Je me dis que même s'il y a des périodes plus creuses ou des périodes de stress, moi je leur ai parlé à mes clients, on est supposé être à la même longueur d'onde. Je suis aussi confiante qu'il y a quelque chose qui va pouvoir déboucher de ça et ça va être dans les moments de doute.

  • #0

    Absolument. Justement, tu parles de défis et d'outils. C'est quoi justement tes outils ? concrets ou les organismes qui t'ont aidé, justement, dans ce rôle et dans toutes ces étapes-là qui sont souvent challengeantes ?

  • #1

    Oui, bien, honnêtement, être incubée, c'est vraiment... Je ne sais pas quand je vais arrêter d'être incubée. Mon programme, à moi, il est deux ans et je suis comme, déjà, où est-ce que je vais aller après ? Parce qu'il n'y a aucune chance que je ne sois pas incubée. L'encadrement, l'accompagnement, c'était clé pour moi depuis le jour un que j'ai été accompagnée. et ça vaut de l'or d'être une forte... Moi, je suis solo fondatrice. Je suis toute seule dans cette entreprise-là, mais je ne me sens jamais solo parce que j'ai comme trois... Tu sais, j'ai trois coachs. Un coach opération, un coach marketing, un coach edtech. Je suis toujours entourée. J'ai quelqu'un qui m'aide pour mes projections financières. J'ai quelqu'un qui m'aide pour l'investissement. Donc, je suis tellement entourée. Je me dis que ça, c'est indispensable. On dirait que je ne peux pas... Ma marge d'erreur est tellement diminuée parce qu'à tous les petits pas que je fais semaine après semaine, il y a quelqu'un qui est là avec plein d'expérience pour me dire Oui, OK, c'est bon. Moi, je pense telle chose. Moi, je pense telle chose. Donc, d'être encadré, c'est vraiment super. En ce moment, je suis au Santec. J'imagine qu'on en reparlait un peu, mais le programme d'accélération, il est vraiment fait pour qu'à chaque étape du modèle d'affaires... Ta proposition de valeur, tes clients, ton étude de marché, tes projections financières, tu es juste 100% accompagnée. Puis, autre outil qui est quand même intéressant que j'ai utilisé, c'est la plateforme LaRuche. On peut parler de financement. Si jamais vous en parlez après aussi, si jamais ce n'était pas dans les questions, j'adore parler de ça parce que je fais de la gymnastique de subvention depuis un petit bout. J'ai fait du financement participatif sur la ruche. Ça m'a permis d'aller chercher de l'argent du public, d'aller chercher de l'argent de fonds de subvention. Ça aussi, ça aide d'avoir un compte en banque d'entreprise qui est renfloué pour que tu le sais que tes prochains... tes prochaines étapes de commercialisation vont être financées, oui, ça l'aide.

  • #0

    C'est un des points qui sont très, très reliés au financement avec les entreprises.

  • #1

    C'est peu connu aussi. J'ai l'impression que quand tu connais pas, quand tu es pas dans l'écosystème entrepreneurial, c'est dur à comprendre, mais une fois que tu comprends toutes les opportunités qu'il y a, tu peux juste en profiter et ça l'aide.

  • #0

    Vraiment. plongeons un peu dans le sujet comment tu en es arrivée à Oli avec ta passion tu peux suivre la tech la sexualité comment ça a créé Oli en fait quand je me suis dit ok je me pars,

  • #1

    je veux quelque chose de tech je veux quelque chose qui est innovant je veux révolutionner ce milieu-là l'éducation à la sexualité me tient vraiment à coeur autant personnellement que de ce que je voyais moi j'ai pas eu d'éducation à la sexualité il est juste Je pense que j'ai eu un cours en secondaire 3. J'ai appris à mettre un condom sur une banane. C'était pas mal. Mes parents m'en ont jamais parlé. C'était vraiment... J'ai pas eu grand-chose. Et en étant dans le milieu de la sexualité, moi, je suis fin vingtaine, puis je passais en entrevue tellement de gens, tellement d'intervenants dans le milieu, puis j'étais comme, pourquoi j'apprends tout ça à mon âge ? Pourquoi je comprends le cycle menstruel à mon âge ? Il y avait tellement de choses intéressantes. Puis je me disais, ça devrait être enseigné tellement tôt ! Puis, j'ai comme vu un peu ce gap-là dans le marché, qu'il n'y avait pas grand-chose, il n'y avait pas beaucoup de ressources. Tu veux aller voir un sexologue, ça va te coûter 100 de l'heure, il y a des listes d'attente. 75 des sexologues sont à Montréal. Tu sais, ça ne donne pas beaucoup d'offres pour dans les régions. Puis, au départ, je voulais y aller avec les ados. Parce que je me disais, bon, quand on pense à la sexualité, on pense à l'adolescence, quand les ados commencent à avoir un intérêt. Puis là, je réalisais, en faisant des études de marché, que les ados, ils parlent pas à leurs parents. Les ados, ils pensent tout savoir. Ils cherchent pas nécessairement tout le temps de l'aide. Puis j'avais pas le choix que ce soit les parents comme clients parce que je voulais rentabiliser. Je voulais avoir un client qui allait être capable de payer pour ces services-là. Fait que je me suis dit, OK, clairement qu'il y a comme un petit bug ici. Allons voir ce que les parents de jeunes enfants disent. Puis là, les parents de jeunes enfants, ils disent... Eux-là, ils se livraient, ils parlaient de toutes les problématiques qu'avaient leurs enfants. Ma petite fille à la garderie, elle s'auto-stimule, je ne sais pas quoi faire. J'ai pogné mon gars de 7 ans avec la voisine en train de faire un jeu sexuel. Il y avait vraiment beaucoup de questionnements. Est-ce que je suis en train de ruiner mon enfant ? Est-ce que je vais le traumatiser si je parle de sexualité ? Est-ce que c'est normal ? Il y avait tellement de questionnements. que je me suis dit, OK, mais c'est ça, c'est ça mon marché, dans le fond. Il n'y en a pas des ressources pour les zéros à douze, c'est vraiment un grand trou. Puis en parlant avec des sexologues, tout le monde s'entend pour dire, il faut que ça commence le plus tôt possible, l'éducation à la sexualité, parce que la sexualité, ça commence à la naissance, la découverte des sens. Bon, bien, ton enfant commence à marcher, commence à parler, on enseigne les limites, on enseigne le consentement, on enseigne de ne pas partir avec quelqu'un dans une vanne s'il t'offre des bonbons. on lui apprend, t'as un enfant dans la garderie qui te dit, ben, j'ai un petit chum, une petite blonde, comment tu fais pour gérer ça ? Comment tu fais pour lui enseigner des relations qui sont respectueuses ? Il y avait tellement de sujets à aborder que moi, je me suis dit, je vais tout mettre ça ensemble. On va créer une plateforme d'éducation à la sexualité. Donc, c'est une app qui va être mobile, qui est web, et qui recueille tout ce qu'on peut avoir besoin comme éducation à la sexualité en tant que parent. C'est validé par des sexologues, par des professionnels de la santé. Puis à la base, ce qu'on offre, c'est du contenu éducatif, des petites capsules de deux à cinq minutes. qui est recommandé selon l'âge de l'enfant. Fait que tu vois vraiment en temps réel qu'est-ce que tu devrais regarder comme contenu. Et on offre de l'accompagnement. Fait qu'on a un partenariat avec la Fondation Marie-Vincent qui est pour la prévention des abus sexuels. Eux, ils ont un an et demi d'attente sur leur liste pour qu'un enfant puisse recevoir des services. suite à un dévoilement d'abus sexuels. Fait que nous, on s'est dit, OK, on s'en sort, on offre l'accompagnement de A à Z. S'il y a un parent qui suspecte une problématique, on accompagne. Ça peut être de façon très, très, très accessible avec un accompagnant, messagerie privée, puis ça peut aller jusqu'à la téléconsultation. Fait que...

  • #0

    On s'est intégrés dans ton...

  • #1

    Exact. On est dans un 360.

  • #0

    Ce que j'ai content, c'est qu'à un moment, t'as déjà fait réuniter l'action par rapport à ton public civil. Oui. Est-ce que, vous êtes au début de votre programme, l'héritage, celui qui paye, ce n'est pas forcément le client ayant un investissement.

  • #1

    Oui, c'est ça.

  • #0

    Est-ce que tu veux nous parler un peu de l'importance du fait d'aller valider, puis même que l'incubateur aussi t'a aidé à faire valider au moment où tu as épargné une erreur ?

  • #1

    Absolument. C'est super important parce que, même encore aujourd'hui, on est à la commercialisation, ma plateforme, elle existe. Je suis 100 ouverte à pivoter et à aller vers un... tout autre marché. Si on me dit demain, est-ce pas les parents, le client CISSS, c'est les écoles, parfait, ça va être les écoles. Tu sais, là, évidemment, on a fait du travail pour se dire que oui, OK, il y a un marché, les parents sont là, sont prêts à payer. Fait que j'ai quand même un bon sentiment qu'on peut aller vers là. Puis si ce ne sera pas les écoles, bien, est-ce que ce serait les entreprises d'assurance ? Est-ce que c'est les professionnels de la santé ? Tu sais, il y a vraiment la possibilité d'aller explorer différents marchés. Puis quand on ne le teste pas, quand on fait juste se baser sur sa propre intuition. Oui, on est un peu surpris parce que même si je sais que les adolescents ont un problème, j'ai pu aller voir que dans le fond, la communication entre les parents et les adolescents était moins facile. Ça, ça m'a permis de pivoter. Des fois, si tu es le bon client, c'est le bon utilisateur final, mais justement, c'est peut-être pas le bon client. Ou l'impact que tu veux avoir sur ton utilisateur final ou l'impact que tu veux avoir sur la société, au final, ça passe par qui ? Mais il y a peut-être plusieurs. plusieurs options. C'est peut-être pas exactement qui vous pensez. Puis je pense vraiment que d'itérer, d'aller faire des études de marché, de parler le plus possible à ses clients, c'est vraiment la priorité. Puis oui, en incubateur, si tu te le fais marteler, c'est vraiment important. Mais je pense que c'est ça qui paye le plus. Il y a tellement de gens qui arrivent avec une idée puis qui, finalement, sont déçus parce qu'il y a personne qui est prêt à payer pour. Puis là, t'as tellement mis d'heures.

  • #0

    Vaut mieux que ce soit avant.

  • #1

    Vaut mieux que ce soit avant, exact, oui.

  • #0

    Et là, donc, tu es bientôt en lancement. Ça fait quoi tes étapes qui t'ont rendu jusque-là ? Parce que ça a pris quand même du temps avant d'arriver à ton produit qui peut être commercialisé.

  • #1

    Oui, bien, en fait, on a déjà fait le lancement. On a fait le lancement, merci, le 11 juillet, ici même. Ça fait que là, on est en début de commercialisation. C'est intéressant parce que c'est une super belle, encore une fois, ça fait un an et demi que je travaille là-dessus, mais encore une fois, on a comme la possibilité de faire des itérations. Donc, en ce moment, on fait tester la plateforme de façon gratuite. Je parle aux clients, qu'est-ce que vous aimez, qu'est-ce que vous n'aimez pas, est-ce qu'il y a des, j'ai de la technologie, qu'est-ce qu'il y a des bugs, etc. C'est vraiment intéressant d'aller voir tout le feedback du client. Mais ça l'a vraiment, tu sais, moi, j'ai passé une bonne année, je dirais, à faire études de marché, validation. création du branding, création de ses missions, valeurs, vraiment me positionner envers mon client cible. Ensuite, on a fait une campagne de social financement que je parlais. Avec La Ruche, on a été chercher 25 000 du public qui a été doublé par Desjardins. Puis après ça, on est rentré au Stantec. On a fait le programme de 12 semaines. Puis depuis que je suis rentrée en propulsion, on est en commercialisation. Fait que de février à maintenant, on a bâti la plateforme qui était l'application mobile et web. Fait que ça a été vraiment focussé là-dessus. Et on a créé du contenu. On a créé une centaine de capsules éducatives avec notre équipe de sexologues.

  • #0

    Donc, c'est quand même la preuve que ça prend du temps.

  • #1

    Mais j'aurais jamais pensé. Honnêtement, là, je pensais vraiment que quand je me suis lancée, je pensais que ça allait prendre trois mois. Ça prend tout le temps trois mois. Je suis comme, ben oui, là, ça s'en vient, là. Puis quand j'ai fait le socio-financement, je disais lancement février. Puis là, je suis comme, OK, non, lancement avril. Ah, ben là, c'est sûr que ça va être en mai. Je ne peux pas croire que ce ne serait pas en mai. Là, ça avance. Ah, ça va peut-être être en juin. Ah, bon, ben là, un moment donné, je me suis dit... Prête ou pas prête, je lance. Après ça, on règlera tout le reste. Moi, en plus, j'aime ça faire les affaires vraiment vite. Mais oui, ça prend vraiment plus de temps qu'on pense. Mais il ne faut pas skipper les étapes. Parce que quand on skippe les étapes, tu préfères tellement prendre le temps de bien faire les choses que de devoir revenir en arrière. Moi, j'ai bâti toute ma plateforme. Puis là, j'ai réalisé qu'il me manquait du design UI UX, qui est du User Experience User Interface. Fait que c'est le design qui pense au parcours utilisateur. Moi, je n'avais pas fait ça. J'avais fait faire mon design par un designer graphique. Fait que là, quand j'ai lancé ma plateforme pour la première fois, il n'y avait rien qui coordonnait. Le monde, là, ça scroll par là, ça scroll par là. J'étais comme, j'aurais jamais pensé. On refait la plateforme. On l'a faite au complet. Fait que tu te dis, oui, mais si j'avais écouté le monde qui me disait, oui, oui, du design, tu sais, c'est tellement... Tu peux vraiment te tromper puis devoir recommencer.

  • #0

    Ça me donne peur. C'est toujours ça, en fait, le plus difficile de jongler. On s'est fait le pédagogie, c'est fait que ça va être en parfait. parce qu'un produit parfait c'est pas ça mais un produit qui est trop rapide et qui est pas très réfléchi ça peut être un enjeu en tout cas on va avoir la fin de la question pour aller plus là-dedans mais pour conclure un peu rapidement c'est quoi le conseil que tu donnerais à une femme entrepreneur qui veut se lancer mon

  • #1

    dieu je pense qu'il faut une bonne dose de confiance parce que je pense que les femmes entrepreneurs Je vous souhaite tous d'avoir vraiment confiance en nous, mais c'est un milieu qui peut être intimidant et qu'on commence à faire notre place. Il y a encore beaucoup de travail à faire. Ça s'en vient, il y a des belles opportunités, vous en êtes la preuve aujourd'hui, mais ça prend une bonne dose de confiance puis de savoir en fait que le potentiel de pouvoir innover, de pouvoir pousser, on est tellement plus fort qu'on pense que... Je pense que c'est ça le plus important, puis d'aller chercher de l'aide le plus possible, de se faire encadrer le plus possible.

  • #0

    Je suis vraiment d'accord, c'est un très beau conseil.

  • #1

    Merci.

  • #0

    Merci beaucoup. Merci. Si vous voulez poser vos questions, sinon, moi, j'ai d'autres questions aussi.

  • #1

    Non, mais allez-y. Je suis vraiment sans tabou. Vous voulez parler d'argent, vous voulez parler de... Ça, je suis vraiment très élevée.

  • #0

    Très élevée.

  • #1

    Oui.

  • #0

    Oui,

  • #1

    je suis très élevée. Je suis très élevée. Donc,

  • #0

    le fait qu'il y ait eu un temps de type pour représenter par exemple vos parents,

  • #1

    donc toutes ces actions-là, je n'ai pas... Oui, c'est quoi mon processus d'itération dans le prototype ? Je le répète pour l'écho. Pour bâtir l'application, au préalable, on a fait une étude de marché non seulement pour déterminer le besoin, mais pour voir c'était quoi les fonctionnalités que les gens voulaient, c'était quoi la probabilité qu'ils aillent consulter, qu'ils aillent voir un professionnel de la santé. On a vraiment été toutes les grandes fonctionnalités. Après ça, on a fait des entrevues individuelles. Fait que je les ai pris une quinzaine de parents de différentes tranches d'âge. Je les ai passés en entrevue individuellement. On a parlé de leur parcours de parentalité. On a parlé de leurs enfants. Puis là, je les faisais, je leur posais des questions par rapport à la plateforme avant que, tu sais, je ne leur présentais pas la plateforme. Je leur disais... si tu avais un outil parfait, à quoi il pourrait ressembler, si tu avais à choisir en telle, telle, telle fonctionnalité, dans quel ordre tu les mettrais ? C'est quoi ton premier intérêt, deuxième intérêt, pourquoi ? J'essayais vraiment d'aller voir c'est quoi leur opinion par rapport à ce qu'on planifiait faire. Après ça, on a fait un premier prototype. On l'a fait tester par ma même petite cohorte. Moi, j'ai mis tout le monde qui a participé, études de marché, entrevues individuelles, des parents avec qui je parlais, je les ai toutes mises dans un groupe Facebook. Puis là, je leur ai présenté la plateforme. Je leur demandais à toutes les semaines, allez voir les nouvelles capsules, allez tester la plateforme, comment ça fonctionne, est-ce que vous aimez ça ? Là, je récoltais, je faisais des sondages. Fait qu'on a tous testé ça en premier. Puis là, on a sorti la plateforme qui était comme assez développée au lancement. Puis là, maintenant, je parle aux clients. Fait que là, je vais aller voir les clients. Puis je dis, est-ce que ça fonctionne, etc. Donc, on est encore en itération. On va probablement toujours l'être. Mais oui, c'est important de tester au fur et à mesure. Puis, il y avait une question sur le coût aussi. Oui. Ah bien oui, bien oui. Moi, il y avait des fonctionnalités. Mais on va vraiment dire que je fais ça le plus simple possible. La campagne de socio-refinancement m'a permis d'être mon premier testeur un peu. On a créé des capsules d'avance. On a pu valider un peu les sujets de capsules qui étaient intéressants. Mais j'avais de la misère à faire un protéctif vraiment, vraiment de base parce que moi, je suis comme une overachiever. Je voulais que ce soit beau et je voulais que ça fonctionne. En retrospective, j'ai peut-être investi un petit peu trop dans le premier prototype parce qu'il a fallu que je le refasse, comme je disais. Mais oui, je conseille d'y aller le plus de base possible pour tester. Puis après ça, progressivement, on est là-dedans pareil. Puis j'ai choisi une technologie qui coûtait moins cher aussi. Ça fait que ça m'a permis d'avoir un petit peu plus de flexibilité.

  • #0

    Pour celles qui sont dans le programme monatrice, vous allez voir, vous allez avoir des ateliers qui vont vous apprendre à les faire ces entrevues, justement, à ne pas dévoiler le même test aussi,

  • #1

    à découvrir.

  • #0

    Il y a plein d'outils, puis il y a eu plein de capsules sur le UX, sur comment on ferait un prototype avec Figma et tout ça pour pas chère. Donc, je vous invite, vous allez être bien encadrés. Est-ce qu'il y avait une autre question ?

  • #1

    Oui. Je pense que par là,

  • #0

    on va prendre un petit moment et on va faire une question.

  • #1

    Oui. Moi, je n'ai pas un background technologique. Et je suis une femme en technologie innovante. Je t'avouerais que ça vient avec un lot de défis. Parce qu'il faut que j'apprenne et il faut que je comprenne. Parce qu'en ce moment, on a un développeur. J'ai un développeur qui travaille sur la plateforme. Au final, ça me revient vrai. Tu sais, la tâche de déterminer les fonctionnalités, de suivre le projet, de comprendre qu'est-ce qu'il fait, de pouvoir vraiment mettre mes mains là-dedans. Puis, tu sais, c'est ça l'exemple que je disais, que j'ai pas fait le design UI UX, que j'ai dû recommencer. Fait que, tu sais, c'est le genre de truc que j'ai pas de background tech, fait que il faut que je l'apprenne sur le tas. Et je me fais vraiment beaucoup dire qu'il faut que je me trouve un cofondateur tech. Mais comme c'est tellement important de trouver un cofondateur qui fit avec moi, comme je n'irais même pas avec mon chum, je n'irais même pas avec des gens de mon équipe parce que je veux vraiment que ce soit un match. Je ne vais pas aller prendre n'importe quelle personne tech et me dire veux-tu être mon cofondateur ? Apparemment, il me faut un cofondateur tech. Je préfère l'apprendre et d'engager. J'étais allée me chercher les ressources nécessaires financières avec des subventions pour pouvoir aller financer le côté tech. et d'aller chercher du support des consultants en technologie pour mieux la comprendre que de sacrifier 50% de mon équité pour pouvoir aller chercher un cofondateur tech qui va peut-être mener le projet à faillite. Parce que c'est un des plus gros problèmes avec les startups qui perdent. Je pense que c'est ça d'apprendre sur le coup la tech. Oui, absolument. fake it till you make it honnêtement pis je pense que c'est ça qui retient beaucoup de femmes aussi le symptôme de l'imposteur en entrepreneuriat en business, en technologie C'est pas quelque chose qu'on apprend beaucoup quand on est petite fille et qu'on joue à la Barbie, mettons. C'est comme, il faut le bâtir. En tout cas, bref, je peux partir longtemps la suite, mais c'est pas ça le sujet. Mais, oui, le syndrome de l'imposteur, il arrive souvent, même quand tu as un projet, même quand tu rentres dans l'incubateur que tu veux, même quand tu parles aux bonnes personnes et qu'on te dit que ton projet est incroyable. Ça vient en étape un peu qu'au début, j'étais comme, mon projet n'est peut-être pas assez technologique. C'est une application, c'est-tu assez pour rentrer ? Je rentre dans les programmes que je veux en tech, je me dis, ok, je pense que c'est assez technologique. C'est technologique, mais c'est un projet à impact. Après ça, tu as la personne à côté de moi qui fait une technologie révolutionnaire en médecine, une technologie pour raviver les cadavres avec le sang pour que les chirurgiens puissent se pratiquer. et puis je suis comme pardon c'est fantastique oui ok je sais que ça va faire du bien à la société mon application mais comme est-ce que c'est assez fait que tu sais il y a tout le temps comme quelque chose que tu vois mais je pense que c'est de juste de bien maîtriser ton sujet, de savoir l'impact que tu peux avoir. Moi, je me garde tous les petits messages des parents qui m'encouragent puis qui disent que c'est une bonne idée. Les messages de mes employés qui disent qu'ils aiment se travailler avec moi. Les messages d'encouragement de tout le monde, je les garde dans un fichier dans mon téléphone puis je vais les voir quand je me sens moins confiante, quand je ne suis pas certaine. Je me donne un peu de confiance, mais sinon, je garde. Tu mets ton sourire et tu mets ta plus belle confiance et tu vas parler en avant d'une crowd parce qu'apparemment, je suis une CEO et ça vaut la peine de m'écouter. C'est le genre de situation aujourd'hui que le syndrome de l'impossibilité est un peu là. Tu le fais pareil. Ça vient, ça passe. C'est constant, mais on vit tout avec. Il faut juste vivre et l'accepter et passer par-dessus. C'est un grand objet pour toi, mais je pense qu'il y a du monde qui est dans le monde de ta vie.

  • #0

    sortez agricoles,

  • #1

    vous n'avez plus d'avis pour vous montrer que vous n'êtes pas une belle fille. Vous n'avez pas d'avis pour vous montrer que vous êtes une belle fille. Ben, ouais, ben c'est sûr que j'ai quand même la chance, tu sais, mettons, à part des gens dans mon entourage, je pense que l'éducation à la sexualité, c'est pas important. Tu sais, le sujet, il est pas super à expliquer. La majorité des gens, ils embarquent avec moi et sont comme, oui, c'est vrai que c'est important et tout, mais c'est drôle parce que la grand-mère à mon conjoint, à toutes les fois qu'elle me voit, elle est comme... Mais là, t'as pas de revenu stable, là. Comment tu vas faire ? T'es-tu correct ? Je suis comme Mais oui, oui, là, inquiète-toi pas. Mais t'as-tu un salaire ? Non, non, j'ai pas de salaire. Non. Fait que, tu sais, c'est comme de... C'est surtout la stabilité financière. Je l'ai dit plus tôt qu'à Gatineau, c'est des fonctionnaires, là, beaucoup. Fait que toute ma famille, ils sont fonctionnaires. Fait qu'eux autres, ils ont comme le salaire, les assurances, le fonds de pension. Puis moi, je suis juste comme... mais d'être passionné de ce qu'on fait, ça vaut tellement la peine. Puis au final, tu sais, ils pensent que je prends du risque, mais moi, j'ai bien moins de... Tu sais, je me dis, il y a bien plus de chances que ça fonctionne puis que j'ai une bonne stabilité financière avec ce que je crée que si je prends un emploi qui est super stable, tu sais. J'essaie de me justifier ça comme ça. Ben oui, je veux prendre la passion du gouvernement, mais si ça fonctionne, mes trucs, moi, j'ai des bonnes projections financières, là, ça peut fonctionner mon affaire. Je me dis, ben, c'est peut-être moins risqué qu'on pense, mais c'est surtout ça, les gens sont comme plus inquiets de vas-tu être correct avec ton argent ? Ben oui, ben oui. Ben oui, pis regarde, au pire, ça fonctionne pas, pis au pire, je repars sur quelque chose d'autre, mais... ça va fonctionner. Oui, oui, absolument. Ça va fonctionner, mais je ne suis pas... Je pense que je ne suis pas prête à échanger le bonheur et la passion et ce style de vie-là pour quelque chose qui va me rendre moins heureuse et qui va être plus stable. J'ai le luxe de pouvoir dire ça. Ce n'est pas la réalité de tout le monde. Je n'ai pas d'enfant. Je n'ai pas trop de responsabilités, mais ça vaut la peine. Je suis super bien de ne pas... Comment tu arrives à démonter, c'est quoi ta balance entre aller chez un pote d'aide et démonter tes professeurs ? C'est vraiment une bonne question. Je comprends à 100%. En rentrant dans l'écosystème d'incubation et de start-up, c'est vraiment normalisé d'avoir du coaching. C'est vraiment pratique courante. En rentrant au Santé, on m'équipe avec un coach. C'est même vraiment bien vu d'être coaché. Ça fait que ça, ça l'aide beaucoup d'aller chercher du mentorat. Tu sais, j'ai jamais vu, puis honnêtement, si ce l'est, c'est tellement pas grave, de demander de l'aide concrètement. Mais moi, j'ai l'impression que je le voyais comme je m'en vais chercher du mentorat, je m'en vais chercher comme du coaching, je m'en vais chercher les bestes des bestes pour m'aider. Puis tout ça, c'est des... tout ça, c'est tout couvert. En fait, tu sais, c'est comme... c'est pas le... C'est pas comme une coach de vie à 5000$. C'est vraiment des ressources de l'incubateur. Les gens qui accompagnent ici au Santé, et je suis convaincue que même dans votre programme, ça va être ça aussi. C'est la valeur. Ça n'a aucun bon sens. C'est des entrepreneurs d'expérience que leurs conseils sont tellement pertinents. Ça n'a pas de bon sens d'avoir accès à ces gens-là. d'aller puiser le plus de ressources possible. J'ai une subvention que j'ai été chercher et qui est disponible en incubation, ça s'appelle les bons d'incubation. C'est un gros montant d'argent qui est pour les consultants. Fait que moi, j'ai eu 40 000 pour aller chercher des consultants dans divers domaines. Fait que moi, j'ai un consultant en légal, en propriété intellectuelle, en marketing, en opération, en go-to-market. Je suis tellement accompagnée. Tu sais, le gouvernement, il donne de l'argent pour que les entrepreneurs se fassent encadrer. Fait que c'est pas un j'ai besoin d'aide c'est un… je prends la décision consciente d'aller chercher la meilleure expertise pour pouvoir partir mon projet. Merci pour vos questions. C'était vraiment des bonnes questions. J'ai fait l'aimer, ça. Merci.

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Description

Épisode tourné en directe lors d'une causerie du programme Fondatrices de Startup Montréal


Dans ce premier épisode de la série "1 heure avec une CEO", découvrez Marilou Ethier, la cofondatrice de Olie Éducation. Olie est une plateforme web et mobile d'éducation à la sexualité qui permettra aux jeunes de développer des habitudes plus saines et sécuritaires.

Durant la discussion, Marilou nous partage son parcours, ses défis en tant que jeune entrepreneure et sa vision de l'écosystème;me entrepreneuriale québécois. Elle donne également pleins d'astuces pour les futures entrepreneures présentes dans la salle et répond à leurs questions.


Olie education : https://www.olie-education.com

Olie App : https://app.olie-education.com/?main=Splash



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #0

    Bienvenue au Rendez-vous à la 3, un podcast dans lequel on va parler d'entrepreneuriat, d'impact et de projets menés par des passionnés. Chaque semaine, nous écouterons les témoignages inspirants d'entrepreneurs qui ont créé des organisations ayant un impact positif sur la société. Je suis Lya Ferranti et je suis la cofondatrice de l'entremedia et l'animatrice de ce balado. Pour cette série spéciale, j'ai eu l'opportunité d'animer une série de 6 causeries d'une heure en collaboration avec Startup Montréal, réunissant des aspirants d'entrepreneurs et des CIO établis. C'est un format unique que j'ai hâte de partager avec vous et j'espère qu'il saura vous plaire. Alors si vous voulez découvrir comment entreprendre à votre tour en faisant une différence pour la société, rejoignez-nous. Bonne écoute ! Pour commencer, merci beaucoup pour aujourd'hui.

  • #1

    Merci, honnêtement, Marjorie a demandé de venir parler ici, et c'est vraiment un honneur d'avoir été choisie parmi toutes les femmes du Santec, qui sont incroyables. Bien choisi !

  • #0

    C'est intéressant d'entendre ton parcours. Pour commencer, est-ce que tu veux peut-être nous présenter un peu ton parcours professionnel et comment tu en es arrivée à l'entreprise salariale ?

  • #1

    Oui, et puis en plus c'est drôle parce que moi j'ai vraiment l'écosystème entrepreneurial, je me suis plongée dedans à 100%. Mais pour récapituler, moi comme background plus éducatif, j'ai un DEC en publicité, communication, marketing. J'ai tout le temps été très orientée vers la créativité, j'aime se porter en avant, je suis aussi animatrice de podcast, je suis animatrice télé, etc. Donc, tout le côté très jazette, devant le public, j'ai toujours adoré. Puis, le côté créatif du marketing m'intéressait. Par la suite, j'ai étudié à l'Université Laval en entrepreneuriat de gestion de PME, qui est un certificat là-bas, donc j'ai fait un cumul de certificats. Mais le dernier que j'ai fait, c'était entrepreneuriat, gestion de PME. Donc, clairement que j'étais déjà un peu attirée par le domaine, dans des domaines complètement différents. Moi, ça fait 21 ans que je fais de l'équitation, fait que je voulais me partir en business là-dedans, finalement pas du tout. Mais ça m'a permis un peu d'aller découvrir le monde entrepreneurial. Puis moi, je viens de l'Outaouais. Puis, dans Antwerp, il y a un incubateur là-bas qui recherchait quelqu'un comme coordonnatrice de programme. Donc, avant d'être une entrepreneur, avant d'être incubée, j'ai travaillé en incubateur comme coordo. et j'étais fascinée parce que je connaissais l'entrepreneuriat, je voyais, c'était quelque chose d'intérêt, mais les startups, ça, c'était un monde complètement différent. Je ne pouvais même pas expliquer c'était quoi vraiment une startup innovante, à haut potentiel de croissance, la technologie, c'était beaucoup de termes que j'apprenais sur le coup, mais je suis rentrée dedans, puis de coordonner toutes les startups qu'on avait, c'était un beau défi, et je suis devenue passionnée par le modèle. au-delà de l'entrepreneuriat PME, de dire, OK, comment on intègre la technologie ? Comment on fait pour innover ? Comment on fait pour aller chercher un haut potentiel de croissance ? On peut partir d'une idée qui peut être sur un modèle d'affaires qu'on a déjà vu. Comment on se différencie ? Moi, j'étais vraiment impressionnée de tous les entrepreneurs qui trouvaient des idées de génie pour révolutionner le monde. Et c'est sûr qu'en travaillant là, ça donne le goût de se partir aussi. Ouais, fait que j'étais très ouverte aux opportunités. Et c'est drôle parce que l'un des petits points qui m'a motivée, c'est que dans l'incubateur où je travaillais en Outaouais, il n'y avait aucune femme. Il n'y avait pas de femme dans les programmes. Il y avait des femmes qui se faisaient refuser des programmes parce qu'elles arrivaient avec un projet qui était plus de type PME, avec un modèle d'affaires qu'on avait déjà vu. Puis moi, je le voyais, elle était comme... sont tellement proches d'avoir quelque chose qui fit dans la définition de start-up. Il faut juste pousser un peu la technologie, il faut juste les encourager à innover. Mais en même temps, à Gatineau, je ne sais pas si vous savez, mais c'est une ville de fonctionnaires. L'écosystème entrepreneurial, il n'y en a pas beaucoup. Je me disais, comment on fait pour apporter ces femmes-là qui viennent poser des questions sur les programmes, comment on les apporte plus loin ? Ça me frustrait beaucoup qu'il n'y ait pas de femmes. Donc, je me suis dit, OK, regarde, je mets mon cerveau à action. Puis parallèlement, ça faisait des années que dans tous mes projets médias, je parlais déjà de sexualité. J'en parlais sur mes médias sociaux. J'ai une émission qui s'appelle Sexe et techno Donc, je suis animatrice. C'est le documentaire. On parle de sexualité et des effets de la technologie. Donc, j'ai toujours été motivée par la cause. C'est pour ça que je me suis lancée en entrepreneuriat. Je sais qu'on va parler de mon projet plus tard, mais c'est vraiment au carrefour de mes intérêts que je me suis dit comment je fais pour apporter la technologie dans l'éducation à la sexualité. puis le belge veut pas vous voler des pommes mais c'est ça j'étais dans les incubateurs puis après ça j'ai passé à Incubé j'ai fait le tour de plein de programmes ça fait presque deux ans que j'ai lâché ma job je suis devenue travailleur autonome et fondatrice d'une startup à temps plein

  • #0

    Moi, je suis curieuse, tu parles un peu du fait que, justement, il y avait tout cet aspect de la forteur qui t'intéressait, en même temps la sexualité. À quel moment tu t'es dit, c'est à mon tour, c'est moi qui passe derrière deux coordonnées, ça maintenant c'est moi l'entrepreneur ?

  • #1

    Oui, c'est une conversation avec une de mes amies sur le sujet. Je voulais vraiment m'impliquer dans l'éducation à la sexualité, c'était une cause qui me touchait beaucoup. Puis là, je me suis dit, je vais faire des recherches. Qu'est-ce qui existe ? Ça ressemble à quoi, ce milieu-là ? J'ai vraiment plongé dans l'écosystème et je me suis rendue compte qu'il y avait très peu de ressources technologiques qui étaient vraiment ludiques. Il y avait des gros manques là-dedans. On ne va pas parler de tout mon public cible et de toutes les études de marché que j'ai faites. Mais c'était tout un feeling d'annoncer à mon boss dans le temps. J'étais comme, je démissionne, mais est-ce que je peux être incubée, par exemple ? Je suis restée à la même place pendant un an de plus. dans leur programme. Moi, je suis partie de mon poste, mais je restais là. Je ne pouvais plus répondre à vos questions. Dans le fond, je suis en train de bâtir mon entreprise. C'était vraiment un saut dans le vide. Définitivement, j'avais passé assez de temps pour me ramasser un petit fond d'urgence pour me dire que j'ai au moins un petit coussin. Je me suis vraiment lancée avec rien du tout. Je me suis dit que c'était le bon moment de le faire. et comment tu t'es sentie à quel moment tu t'es dit c'est vraiment ça que je veux faire c'est pas juste un test tu veux être entrepreneur ben moi je suis vraiment je peux être intense j'ai vraiment toutes les caractéristiques d'une entrepreneur je suis vraiment très motivée très passionnée très TDAH ça fait partie de ma personnalité j'ai toujours eu le côté entrepreneur moi j'étais une horrible employée j'ai toujours dit ça C'est très difficile de me maner. Il faut vraiment que je me sente passionnée par ce que je fais pour être capable de travailler et être productive. C'est un feeling qui est venu au cours de mon parcours, mais de faire le saut, c'était vraiment fantastique.

  • #0

    J'imagine que ce n'était pas stable. Il y a des moments comme tout le monde où tu t'es dit peut-être que tu as questionné un peu ce pôle. tu gardais quand même le cap.

  • #1

    Mais maintenant, à tous les jours, pas tous les jours, mais oui, il y a des périodes où est-ce que tu reconsidères. Tu vois, on est en début de commercialisation encore. Fait que c'est pas, j'ai pas un, ma job me fournit pas, mon entreprise me fournit pas un salaire à 100 000 par année. Puis, tu sais, il y a eu comme des sacrifices à faire, etc. Fait que oui, tu remets en question. mais je pense que c'est ça l'intérêt de passer dans des programmes, comme les fondatrices, moi j'ai parlé par le Santex, c'est que tu te fais vraiment bien encadrer et tu valides ton marché. C'est sûr que vous allez l'entendre 10 millions de fois, mais de valider son idée, de vraiment être certain qu'il y a quelqu'un qui est prêt à payer pour ça, d'être proche de ses clients, ça te met un petit... Un petit support, un petit confort, ça te permet de vraiment croire en ton idée et de ne pas se dire je ne sais vraiment pas dans quoi je m'embarque Je me dis que même s'il y a des périodes plus creuses ou des périodes de stress, moi je leur ai parlé à mes clients, on est supposé être à la même longueur d'onde. Je suis aussi confiante qu'il y a quelque chose qui va pouvoir déboucher de ça et ça va être dans les moments de doute.

  • #0

    Absolument. Justement, tu parles de défis et d'outils. C'est quoi justement tes outils ? concrets ou les organismes qui t'ont aidé, justement, dans ce rôle et dans toutes ces étapes-là qui sont souvent challengeantes ?

  • #1

    Oui, bien, honnêtement, être incubée, c'est vraiment... Je ne sais pas quand je vais arrêter d'être incubée. Mon programme, à moi, il est deux ans et je suis comme, déjà, où est-ce que je vais aller après ? Parce qu'il n'y a aucune chance que je ne sois pas incubée. L'encadrement, l'accompagnement, c'était clé pour moi depuis le jour un que j'ai été accompagnée. et ça vaut de l'or d'être une forte... Moi, je suis solo fondatrice. Je suis toute seule dans cette entreprise-là, mais je ne me sens jamais solo parce que j'ai comme trois... Tu sais, j'ai trois coachs. Un coach opération, un coach marketing, un coach edtech. Je suis toujours entourée. J'ai quelqu'un qui m'aide pour mes projections financières. J'ai quelqu'un qui m'aide pour l'investissement. Donc, je suis tellement entourée. Je me dis que ça, c'est indispensable. On dirait que je ne peux pas... Ma marge d'erreur est tellement diminuée parce qu'à tous les petits pas que je fais semaine après semaine, il y a quelqu'un qui est là avec plein d'expérience pour me dire Oui, OK, c'est bon. Moi, je pense telle chose. Moi, je pense telle chose. Donc, d'être encadré, c'est vraiment super. En ce moment, je suis au Santec. J'imagine qu'on en reparlait un peu, mais le programme d'accélération, il est vraiment fait pour qu'à chaque étape du modèle d'affaires... Ta proposition de valeur, tes clients, ton étude de marché, tes projections financières, tu es juste 100% accompagnée. Puis, autre outil qui est quand même intéressant que j'ai utilisé, c'est la plateforme LaRuche. On peut parler de financement. Si jamais vous en parlez après aussi, si jamais ce n'était pas dans les questions, j'adore parler de ça parce que je fais de la gymnastique de subvention depuis un petit bout. J'ai fait du financement participatif sur la ruche. Ça m'a permis d'aller chercher de l'argent du public, d'aller chercher de l'argent de fonds de subvention. Ça aussi, ça aide d'avoir un compte en banque d'entreprise qui est renfloué pour que tu le sais que tes prochains... tes prochaines étapes de commercialisation vont être financées, oui, ça l'aide.

  • #0

    C'est un des points qui sont très, très reliés au financement avec les entreprises.

  • #1

    C'est peu connu aussi. J'ai l'impression que quand tu connais pas, quand tu es pas dans l'écosystème entrepreneurial, c'est dur à comprendre, mais une fois que tu comprends toutes les opportunités qu'il y a, tu peux juste en profiter et ça l'aide.

  • #0

    Vraiment. plongeons un peu dans le sujet comment tu en es arrivée à Oli avec ta passion tu peux suivre la tech la sexualité comment ça a créé Oli en fait quand je me suis dit ok je me pars,

  • #1

    je veux quelque chose de tech je veux quelque chose qui est innovant je veux révolutionner ce milieu-là l'éducation à la sexualité me tient vraiment à coeur autant personnellement que de ce que je voyais moi j'ai pas eu d'éducation à la sexualité il est juste Je pense que j'ai eu un cours en secondaire 3. J'ai appris à mettre un condom sur une banane. C'était pas mal. Mes parents m'en ont jamais parlé. C'était vraiment... J'ai pas eu grand-chose. Et en étant dans le milieu de la sexualité, moi, je suis fin vingtaine, puis je passais en entrevue tellement de gens, tellement d'intervenants dans le milieu, puis j'étais comme, pourquoi j'apprends tout ça à mon âge ? Pourquoi je comprends le cycle menstruel à mon âge ? Il y avait tellement de choses intéressantes. Puis je me disais, ça devrait être enseigné tellement tôt ! Puis, j'ai comme vu un peu ce gap-là dans le marché, qu'il n'y avait pas grand-chose, il n'y avait pas beaucoup de ressources. Tu veux aller voir un sexologue, ça va te coûter 100 de l'heure, il y a des listes d'attente. 75 des sexologues sont à Montréal. Tu sais, ça ne donne pas beaucoup d'offres pour dans les régions. Puis, au départ, je voulais y aller avec les ados. Parce que je me disais, bon, quand on pense à la sexualité, on pense à l'adolescence, quand les ados commencent à avoir un intérêt. Puis là, je réalisais, en faisant des études de marché, que les ados, ils parlent pas à leurs parents. Les ados, ils pensent tout savoir. Ils cherchent pas nécessairement tout le temps de l'aide. Puis j'avais pas le choix que ce soit les parents comme clients parce que je voulais rentabiliser. Je voulais avoir un client qui allait être capable de payer pour ces services-là. Fait que je me suis dit, OK, clairement qu'il y a comme un petit bug ici. Allons voir ce que les parents de jeunes enfants disent. Puis là, les parents de jeunes enfants, ils disent... Eux-là, ils se livraient, ils parlaient de toutes les problématiques qu'avaient leurs enfants. Ma petite fille à la garderie, elle s'auto-stimule, je ne sais pas quoi faire. J'ai pogné mon gars de 7 ans avec la voisine en train de faire un jeu sexuel. Il y avait vraiment beaucoup de questionnements. Est-ce que je suis en train de ruiner mon enfant ? Est-ce que je vais le traumatiser si je parle de sexualité ? Est-ce que c'est normal ? Il y avait tellement de questionnements. que je me suis dit, OK, mais c'est ça, c'est ça mon marché, dans le fond. Il n'y en a pas des ressources pour les zéros à douze, c'est vraiment un grand trou. Puis en parlant avec des sexologues, tout le monde s'entend pour dire, il faut que ça commence le plus tôt possible, l'éducation à la sexualité, parce que la sexualité, ça commence à la naissance, la découverte des sens. Bon, bien, ton enfant commence à marcher, commence à parler, on enseigne les limites, on enseigne le consentement, on enseigne de ne pas partir avec quelqu'un dans une vanne s'il t'offre des bonbons. on lui apprend, t'as un enfant dans la garderie qui te dit, ben, j'ai un petit chum, une petite blonde, comment tu fais pour gérer ça ? Comment tu fais pour lui enseigner des relations qui sont respectueuses ? Il y avait tellement de sujets à aborder que moi, je me suis dit, je vais tout mettre ça ensemble. On va créer une plateforme d'éducation à la sexualité. Donc, c'est une app qui va être mobile, qui est web, et qui recueille tout ce qu'on peut avoir besoin comme éducation à la sexualité en tant que parent. C'est validé par des sexologues, par des professionnels de la santé. Puis à la base, ce qu'on offre, c'est du contenu éducatif, des petites capsules de deux à cinq minutes. qui est recommandé selon l'âge de l'enfant. Fait que tu vois vraiment en temps réel qu'est-ce que tu devrais regarder comme contenu. Et on offre de l'accompagnement. Fait qu'on a un partenariat avec la Fondation Marie-Vincent qui est pour la prévention des abus sexuels. Eux, ils ont un an et demi d'attente sur leur liste pour qu'un enfant puisse recevoir des services. suite à un dévoilement d'abus sexuels. Fait que nous, on s'est dit, OK, on s'en sort, on offre l'accompagnement de A à Z. S'il y a un parent qui suspecte une problématique, on accompagne. Ça peut être de façon très, très, très accessible avec un accompagnant, messagerie privée, puis ça peut aller jusqu'à la téléconsultation. Fait que...

  • #0

    On s'est intégrés dans ton...

  • #1

    Exact. On est dans un 360.

  • #0

    Ce que j'ai content, c'est qu'à un moment, t'as déjà fait réuniter l'action par rapport à ton public civil. Oui. Est-ce que, vous êtes au début de votre programme, l'héritage, celui qui paye, ce n'est pas forcément le client ayant un investissement.

  • #1

    Oui, c'est ça.

  • #0

    Est-ce que tu veux nous parler un peu de l'importance du fait d'aller valider, puis même que l'incubateur aussi t'a aidé à faire valider au moment où tu as épargné une erreur ?

  • #1

    Absolument. C'est super important parce que, même encore aujourd'hui, on est à la commercialisation, ma plateforme, elle existe. Je suis 100 ouverte à pivoter et à aller vers un... tout autre marché. Si on me dit demain, est-ce pas les parents, le client CISSS, c'est les écoles, parfait, ça va être les écoles. Tu sais, là, évidemment, on a fait du travail pour se dire que oui, OK, il y a un marché, les parents sont là, sont prêts à payer. Fait que j'ai quand même un bon sentiment qu'on peut aller vers là. Puis si ce ne sera pas les écoles, bien, est-ce que ce serait les entreprises d'assurance ? Est-ce que c'est les professionnels de la santé ? Tu sais, il y a vraiment la possibilité d'aller explorer différents marchés. Puis quand on ne le teste pas, quand on fait juste se baser sur sa propre intuition. Oui, on est un peu surpris parce que même si je sais que les adolescents ont un problème, j'ai pu aller voir que dans le fond, la communication entre les parents et les adolescents était moins facile. Ça, ça m'a permis de pivoter. Des fois, si tu es le bon client, c'est le bon utilisateur final, mais justement, c'est peut-être pas le bon client. Ou l'impact que tu veux avoir sur ton utilisateur final ou l'impact que tu veux avoir sur la société, au final, ça passe par qui ? Mais il y a peut-être plusieurs. plusieurs options. C'est peut-être pas exactement qui vous pensez. Puis je pense vraiment que d'itérer, d'aller faire des études de marché, de parler le plus possible à ses clients, c'est vraiment la priorité. Puis oui, en incubateur, si tu te le fais marteler, c'est vraiment important. Mais je pense que c'est ça qui paye le plus. Il y a tellement de gens qui arrivent avec une idée puis qui, finalement, sont déçus parce qu'il y a personne qui est prêt à payer pour. Puis là, t'as tellement mis d'heures.

  • #0

    Vaut mieux que ce soit avant.

  • #1

    Vaut mieux que ce soit avant, exact, oui.

  • #0

    Et là, donc, tu es bientôt en lancement. Ça fait quoi tes étapes qui t'ont rendu jusque-là ? Parce que ça a pris quand même du temps avant d'arriver à ton produit qui peut être commercialisé.

  • #1

    Oui, bien, en fait, on a déjà fait le lancement. On a fait le lancement, merci, le 11 juillet, ici même. Ça fait que là, on est en début de commercialisation. C'est intéressant parce que c'est une super belle, encore une fois, ça fait un an et demi que je travaille là-dessus, mais encore une fois, on a comme la possibilité de faire des itérations. Donc, en ce moment, on fait tester la plateforme de façon gratuite. Je parle aux clients, qu'est-ce que vous aimez, qu'est-ce que vous n'aimez pas, est-ce qu'il y a des, j'ai de la technologie, qu'est-ce qu'il y a des bugs, etc. C'est vraiment intéressant d'aller voir tout le feedback du client. Mais ça l'a vraiment, tu sais, moi, j'ai passé une bonne année, je dirais, à faire études de marché, validation. création du branding, création de ses missions, valeurs, vraiment me positionner envers mon client cible. Ensuite, on a fait une campagne de social financement que je parlais. Avec La Ruche, on a été chercher 25 000 du public qui a été doublé par Desjardins. Puis après ça, on est rentré au Stantec. On a fait le programme de 12 semaines. Puis depuis que je suis rentrée en propulsion, on est en commercialisation. Fait que de février à maintenant, on a bâti la plateforme qui était l'application mobile et web. Fait que ça a été vraiment focussé là-dessus. Et on a créé du contenu. On a créé une centaine de capsules éducatives avec notre équipe de sexologues.

  • #0

    Donc, c'est quand même la preuve que ça prend du temps.

  • #1

    Mais j'aurais jamais pensé. Honnêtement, là, je pensais vraiment que quand je me suis lancée, je pensais que ça allait prendre trois mois. Ça prend tout le temps trois mois. Je suis comme, ben oui, là, ça s'en vient, là. Puis quand j'ai fait le socio-financement, je disais lancement février. Puis là, je suis comme, OK, non, lancement avril. Ah, ben là, c'est sûr que ça va être en mai. Je ne peux pas croire que ce ne serait pas en mai. Là, ça avance. Ah, ça va peut-être être en juin. Ah, bon, ben là, un moment donné, je me suis dit... Prête ou pas prête, je lance. Après ça, on règlera tout le reste. Moi, en plus, j'aime ça faire les affaires vraiment vite. Mais oui, ça prend vraiment plus de temps qu'on pense. Mais il ne faut pas skipper les étapes. Parce que quand on skippe les étapes, tu préfères tellement prendre le temps de bien faire les choses que de devoir revenir en arrière. Moi, j'ai bâti toute ma plateforme. Puis là, j'ai réalisé qu'il me manquait du design UI UX, qui est du User Experience User Interface. Fait que c'est le design qui pense au parcours utilisateur. Moi, je n'avais pas fait ça. J'avais fait faire mon design par un designer graphique. Fait que là, quand j'ai lancé ma plateforme pour la première fois, il n'y avait rien qui coordonnait. Le monde, là, ça scroll par là, ça scroll par là. J'étais comme, j'aurais jamais pensé. On refait la plateforme. On l'a faite au complet. Fait que tu te dis, oui, mais si j'avais écouté le monde qui me disait, oui, oui, du design, tu sais, c'est tellement... Tu peux vraiment te tromper puis devoir recommencer.

  • #0

    Ça me donne peur. C'est toujours ça, en fait, le plus difficile de jongler. On s'est fait le pédagogie, c'est fait que ça va être en parfait. parce qu'un produit parfait c'est pas ça mais un produit qui est trop rapide et qui est pas très réfléchi ça peut être un enjeu en tout cas on va avoir la fin de la question pour aller plus là-dedans mais pour conclure un peu rapidement c'est quoi le conseil que tu donnerais à une femme entrepreneur qui veut se lancer mon

  • #1

    dieu je pense qu'il faut une bonne dose de confiance parce que je pense que les femmes entrepreneurs Je vous souhaite tous d'avoir vraiment confiance en nous, mais c'est un milieu qui peut être intimidant et qu'on commence à faire notre place. Il y a encore beaucoup de travail à faire. Ça s'en vient, il y a des belles opportunités, vous en êtes la preuve aujourd'hui, mais ça prend une bonne dose de confiance puis de savoir en fait que le potentiel de pouvoir innover, de pouvoir pousser, on est tellement plus fort qu'on pense que... Je pense que c'est ça le plus important, puis d'aller chercher de l'aide le plus possible, de se faire encadrer le plus possible.

  • #0

    Je suis vraiment d'accord, c'est un très beau conseil.

  • #1

    Merci.

  • #0

    Merci beaucoup. Merci. Si vous voulez poser vos questions, sinon, moi, j'ai d'autres questions aussi.

  • #1

    Non, mais allez-y. Je suis vraiment sans tabou. Vous voulez parler d'argent, vous voulez parler de... Ça, je suis vraiment très élevée.

  • #0

    Très élevée.

  • #1

    Oui.

  • #0

    Oui,

  • #1

    je suis très élevée. Je suis très élevée. Donc,

  • #0

    le fait qu'il y ait eu un temps de type pour représenter par exemple vos parents,

  • #1

    donc toutes ces actions-là, je n'ai pas... Oui, c'est quoi mon processus d'itération dans le prototype ? Je le répète pour l'écho. Pour bâtir l'application, au préalable, on a fait une étude de marché non seulement pour déterminer le besoin, mais pour voir c'était quoi les fonctionnalités que les gens voulaient, c'était quoi la probabilité qu'ils aillent consulter, qu'ils aillent voir un professionnel de la santé. On a vraiment été toutes les grandes fonctionnalités. Après ça, on a fait des entrevues individuelles. Fait que je les ai pris une quinzaine de parents de différentes tranches d'âge. Je les ai passés en entrevue individuellement. On a parlé de leur parcours de parentalité. On a parlé de leurs enfants. Puis là, je les faisais, je leur posais des questions par rapport à la plateforme avant que, tu sais, je ne leur présentais pas la plateforme. Je leur disais... si tu avais un outil parfait, à quoi il pourrait ressembler, si tu avais à choisir en telle, telle, telle fonctionnalité, dans quel ordre tu les mettrais ? C'est quoi ton premier intérêt, deuxième intérêt, pourquoi ? J'essayais vraiment d'aller voir c'est quoi leur opinion par rapport à ce qu'on planifiait faire. Après ça, on a fait un premier prototype. On l'a fait tester par ma même petite cohorte. Moi, j'ai mis tout le monde qui a participé, études de marché, entrevues individuelles, des parents avec qui je parlais, je les ai toutes mises dans un groupe Facebook. Puis là, je leur ai présenté la plateforme. Je leur demandais à toutes les semaines, allez voir les nouvelles capsules, allez tester la plateforme, comment ça fonctionne, est-ce que vous aimez ça ? Là, je récoltais, je faisais des sondages. Fait qu'on a tous testé ça en premier. Puis là, on a sorti la plateforme qui était comme assez développée au lancement. Puis là, maintenant, je parle aux clients. Fait que là, je vais aller voir les clients. Puis je dis, est-ce que ça fonctionne, etc. Donc, on est encore en itération. On va probablement toujours l'être. Mais oui, c'est important de tester au fur et à mesure. Puis, il y avait une question sur le coût aussi. Oui. Ah bien oui, bien oui. Moi, il y avait des fonctionnalités. Mais on va vraiment dire que je fais ça le plus simple possible. La campagne de socio-refinancement m'a permis d'être mon premier testeur un peu. On a créé des capsules d'avance. On a pu valider un peu les sujets de capsules qui étaient intéressants. Mais j'avais de la misère à faire un protéctif vraiment, vraiment de base parce que moi, je suis comme une overachiever. Je voulais que ce soit beau et je voulais que ça fonctionne. En retrospective, j'ai peut-être investi un petit peu trop dans le premier prototype parce qu'il a fallu que je le refasse, comme je disais. Mais oui, je conseille d'y aller le plus de base possible pour tester. Puis après ça, progressivement, on est là-dedans pareil. Puis j'ai choisi une technologie qui coûtait moins cher aussi. Ça fait que ça m'a permis d'avoir un petit peu plus de flexibilité.

  • #0

    Pour celles qui sont dans le programme monatrice, vous allez voir, vous allez avoir des ateliers qui vont vous apprendre à les faire ces entrevues, justement, à ne pas dévoiler le même test aussi,

  • #1

    à découvrir.

  • #0

    Il y a plein d'outils, puis il y a eu plein de capsules sur le UX, sur comment on ferait un prototype avec Figma et tout ça pour pas chère. Donc, je vous invite, vous allez être bien encadrés. Est-ce qu'il y avait une autre question ?

  • #1

    Oui. Je pense que par là,

  • #0

    on va prendre un petit moment et on va faire une question.

  • #1

    Oui. Moi, je n'ai pas un background technologique. Et je suis une femme en technologie innovante. Je t'avouerais que ça vient avec un lot de défis. Parce qu'il faut que j'apprenne et il faut que je comprenne. Parce qu'en ce moment, on a un développeur. J'ai un développeur qui travaille sur la plateforme. Au final, ça me revient vrai. Tu sais, la tâche de déterminer les fonctionnalités, de suivre le projet, de comprendre qu'est-ce qu'il fait, de pouvoir vraiment mettre mes mains là-dedans. Puis, tu sais, c'est ça l'exemple que je disais, que j'ai pas fait le design UI UX, que j'ai dû recommencer. Fait que, tu sais, c'est le genre de truc que j'ai pas de background tech, fait que il faut que je l'apprenne sur le tas. Et je me fais vraiment beaucoup dire qu'il faut que je me trouve un cofondateur tech. Mais comme c'est tellement important de trouver un cofondateur qui fit avec moi, comme je n'irais même pas avec mon chum, je n'irais même pas avec des gens de mon équipe parce que je veux vraiment que ce soit un match. Je ne vais pas aller prendre n'importe quelle personne tech et me dire veux-tu être mon cofondateur ? Apparemment, il me faut un cofondateur tech. Je préfère l'apprendre et d'engager. J'étais allée me chercher les ressources nécessaires financières avec des subventions pour pouvoir aller financer le côté tech. et d'aller chercher du support des consultants en technologie pour mieux la comprendre que de sacrifier 50% de mon équité pour pouvoir aller chercher un cofondateur tech qui va peut-être mener le projet à faillite. Parce que c'est un des plus gros problèmes avec les startups qui perdent. Je pense que c'est ça d'apprendre sur le coup la tech. Oui, absolument. fake it till you make it honnêtement pis je pense que c'est ça qui retient beaucoup de femmes aussi le symptôme de l'imposteur en entrepreneuriat en business, en technologie C'est pas quelque chose qu'on apprend beaucoup quand on est petite fille et qu'on joue à la Barbie, mettons. C'est comme, il faut le bâtir. En tout cas, bref, je peux partir longtemps la suite, mais c'est pas ça le sujet. Mais, oui, le syndrome de l'imposteur, il arrive souvent, même quand tu as un projet, même quand tu rentres dans l'incubateur que tu veux, même quand tu parles aux bonnes personnes et qu'on te dit que ton projet est incroyable. Ça vient en étape un peu qu'au début, j'étais comme, mon projet n'est peut-être pas assez technologique. C'est une application, c'est-tu assez pour rentrer ? Je rentre dans les programmes que je veux en tech, je me dis, ok, je pense que c'est assez technologique. C'est technologique, mais c'est un projet à impact. Après ça, tu as la personne à côté de moi qui fait une technologie révolutionnaire en médecine, une technologie pour raviver les cadavres avec le sang pour que les chirurgiens puissent se pratiquer. et puis je suis comme pardon c'est fantastique oui ok je sais que ça va faire du bien à la société mon application mais comme est-ce que c'est assez fait que tu sais il y a tout le temps comme quelque chose que tu vois mais je pense que c'est de juste de bien maîtriser ton sujet, de savoir l'impact que tu peux avoir. Moi, je me garde tous les petits messages des parents qui m'encouragent puis qui disent que c'est une bonne idée. Les messages de mes employés qui disent qu'ils aiment se travailler avec moi. Les messages d'encouragement de tout le monde, je les garde dans un fichier dans mon téléphone puis je vais les voir quand je me sens moins confiante, quand je ne suis pas certaine. Je me donne un peu de confiance, mais sinon, je garde. Tu mets ton sourire et tu mets ta plus belle confiance et tu vas parler en avant d'une crowd parce qu'apparemment, je suis une CEO et ça vaut la peine de m'écouter. C'est le genre de situation aujourd'hui que le syndrome de l'impossibilité est un peu là. Tu le fais pareil. Ça vient, ça passe. C'est constant, mais on vit tout avec. Il faut juste vivre et l'accepter et passer par-dessus. C'est un grand objet pour toi, mais je pense qu'il y a du monde qui est dans le monde de ta vie.

  • #0

    sortez agricoles,

  • #1

    vous n'avez plus d'avis pour vous montrer que vous n'êtes pas une belle fille. Vous n'avez pas d'avis pour vous montrer que vous êtes une belle fille. Ben, ouais, ben c'est sûr que j'ai quand même la chance, tu sais, mettons, à part des gens dans mon entourage, je pense que l'éducation à la sexualité, c'est pas important. Tu sais, le sujet, il est pas super à expliquer. La majorité des gens, ils embarquent avec moi et sont comme, oui, c'est vrai que c'est important et tout, mais c'est drôle parce que la grand-mère à mon conjoint, à toutes les fois qu'elle me voit, elle est comme... Mais là, t'as pas de revenu stable, là. Comment tu vas faire ? T'es-tu correct ? Je suis comme Mais oui, oui, là, inquiète-toi pas. Mais t'as-tu un salaire ? Non, non, j'ai pas de salaire. Non. Fait que, tu sais, c'est comme de... C'est surtout la stabilité financière. Je l'ai dit plus tôt qu'à Gatineau, c'est des fonctionnaires, là, beaucoup. Fait que toute ma famille, ils sont fonctionnaires. Fait qu'eux autres, ils ont comme le salaire, les assurances, le fonds de pension. Puis moi, je suis juste comme... mais d'être passionné de ce qu'on fait, ça vaut tellement la peine. Puis au final, tu sais, ils pensent que je prends du risque, mais moi, j'ai bien moins de... Tu sais, je me dis, il y a bien plus de chances que ça fonctionne puis que j'ai une bonne stabilité financière avec ce que je crée que si je prends un emploi qui est super stable, tu sais. J'essaie de me justifier ça comme ça. Ben oui, je veux prendre la passion du gouvernement, mais si ça fonctionne, mes trucs, moi, j'ai des bonnes projections financières, là, ça peut fonctionner mon affaire. Je me dis, ben, c'est peut-être moins risqué qu'on pense, mais c'est surtout ça, les gens sont comme plus inquiets de vas-tu être correct avec ton argent ? Ben oui, ben oui. Ben oui, pis regarde, au pire, ça fonctionne pas, pis au pire, je repars sur quelque chose d'autre, mais... ça va fonctionner. Oui, oui, absolument. Ça va fonctionner, mais je ne suis pas... Je pense que je ne suis pas prête à échanger le bonheur et la passion et ce style de vie-là pour quelque chose qui va me rendre moins heureuse et qui va être plus stable. J'ai le luxe de pouvoir dire ça. Ce n'est pas la réalité de tout le monde. Je n'ai pas d'enfant. Je n'ai pas trop de responsabilités, mais ça vaut la peine. Je suis super bien de ne pas... Comment tu arrives à démonter, c'est quoi ta balance entre aller chez un pote d'aide et démonter tes professeurs ? C'est vraiment une bonne question. Je comprends à 100%. En rentrant dans l'écosystème d'incubation et de start-up, c'est vraiment normalisé d'avoir du coaching. C'est vraiment pratique courante. En rentrant au Santé, on m'équipe avec un coach. C'est même vraiment bien vu d'être coaché. Ça fait que ça, ça l'aide beaucoup d'aller chercher du mentorat. Tu sais, j'ai jamais vu, puis honnêtement, si ce l'est, c'est tellement pas grave, de demander de l'aide concrètement. Mais moi, j'ai l'impression que je le voyais comme je m'en vais chercher du mentorat, je m'en vais chercher comme du coaching, je m'en vais chercher les bestes des bestes pour m'aider. Puis tout ça, c'est des... tout ça, c'est tout couvert. En fait, tu sais, c'est comme... c'est pas le... C'est pas comme une coach de vie à 5000$. C'est vraiment des ressources de l'incubateur. Les gens qui accompagnent ici au Santé, et je suis convaincue que même dans votre programme, ça va être ça aussi. C'est la valeur. Ça n'a aucun bon sens. C'est des entrepreneurs d'expérience que leurs conseils sont tellement pertinents. Ça n'a pas de bon sens d'avoir accès à ces gens-là. d'aller puiser le plus de ressources possible. J'ai une subvention que j'ai été chercher et qui est disponible en incubation, ça s'appelle les bons d'incubation. C'est un gros montant d'argent qui est pour les consultants. Fait que moi, j'ai eu 40 000 pour aller chercher des consultants dans divers domaines. Fait que moi, j'ai un consultant en légal, en propriété intellectuelle, en marketing, en opération, en go-to-market. Je suis tellement accompagnée. Tu sais, le gouvernement, il donne de l'argent pour que les entrepreneurs se fassent encadrer. Fait que c'est pas un j'ai besoin d'aide c'est un… je prends la décision consciente d'aller chercher la meilleure expertise pour pouvoir partir mon projet. Merci pour vos questions. C'était vraiment des bonnes questions. J'ai fait l'aimer, ça. Merci.

Description

Épisode tourné en directe lors d'une causerie du programme Fondatrices de Startup Montréal


Dans ce premier épisode de la série "1 heure avec une CEO", découvrez Marilou Ethier, la cofondatrice de Olie Éducation. Olie est une plateforme web et mobile d'éducation à la sexualité qui permettra aux jeunes de développer des habitudes plus saines et sécuritaires.

Durant la discussion, Marilou nous partage son parcours, ses défis en tant que jeune entrepreneure et sa vision de l'écosystème;me entrepreneuriale québécois. Elle donne également pleins d'astuces pour les futures entrepreneures présentes dans la salle et répond à leurs questions.


Olie education : https://www.olie-education.com

Olie App : https://app.olie-education.com/?main=Splash



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #0

    Bienvenue au Rendez-vous à la 3, un podcast dans lequel on va parler d'entrepreneuriat, d'impact et de projets menés par des passionnés. Chaque semaine, nous écouterons les témoignages inspirants d'entrepreneurs qui ont créé des organisations ayant un impact positif sur la société. Je suis Lya Ferranti et je suis la cofondatrice de l'entremedia et l'animatrice de ce balado. Pour cette série spéciale, j'ai eu l'opportunité d'animer une série de 6 causeries d'une heure en collaboration avec Startup Montréal, réunissant des aspirants d'entrepreneurs et des CIO établis. C'est un format unique que j'ai hâte de partager avec vous et j'espère qu'il saura vous plaire. Alors si vous voulez découvrir comment entreprendre à votre tour en faisant une différence pour la société, rejoignez-nous. Bonne écoute ! Pour commencer, merci beaucoup pour aujourd'hui.

  • #1

    Merci, honnêtement, Marjorie a demandé de venir parler ici, et c'est vraiment un honneur d'avoir été choisie parmi toutes les femmes du Santec, qui sont incroyables. Bien choisi !

  • #0

    C'est intéressant d'entendre ton parcours. Pour commencer, est-ce que tu veux peut-être nous présenter un peu ton parcours professionnel et comment tu en es arrivée à l'entreprise salariale ?

  • #1

    Oui, et puis en plus c'est drôle parce que moi j'ai vraiment l'écosystème entrepreneurial, je me suis plongée dedans à 100%. Mais pour récapituler, moi comme background plus éducatif, j'ai un DEC en publicité, communication, marketing. J'ai tout le temps été très orientée vers la créativité, j'aime se porter en avant, je suis aussi animatrice de podcast, je suis animatrice télé, etc. Donc, tout le côté très jazette, devant le public, j'ai toujours adoré. Puis, le côté créatif du marketing m'intéressait. Par la suite, j'ai étudié à l'Université Laval en entrepreneuriat de gestion de PME, qui est un certificat là-bas, donc j'ai fait un cumul de certificats. Mais le dernier que j'ai fait, c'était entrepreneuriat, gestion de PME. Donc, clairement que j'étais déjà un peu attirée par le domaine, dans des domaines complètement différents. Moi, ça fait 21 ans que je fais de l'équitation, fait que je voulais me partir en business là-dedans, finalement pas du tout. Mais ça m'a permis un peu d'aller découvrir le monde entrepreneurial. Puis moi, je viens de l'Outaouais. Puis, dans Antwerp, il y a un incubateur là-bas qui recherchait quelqu'un comme coordonnatrice de programme. Donc, avant d'être une entrepreneur, avant d'être incubée, j'ai travaillé en incubateur comme coordo. et j'étais fascinée parce que je connaissais l'entrepreneuriat, je voyais, c'était quelque chose d'intérêt, mais les startups, ça, c'était un monde complètement différent. Je ne pouvais même pas expliquer c'était quoi vraiment une startup innovante, à haut potentiel de croissance, la technologie, c'était beaucoup de termes que j'apprenais sur le coup, mais je suis rentrée dedans, puis de coordonner toutes les startups qu'on avait, c'était un beau défi, et je suis devenue passionnée par le modèle. au-delà de l'entrepreneuriat PME, de dire, OK, comment on intègre la technologie ? Comment on fait pour innover ? Comment on fait pour aller chercher un haut potentiel de croissance ? On peut partir d'une idée qui peut être sur un modèle d'affaires qu'on a déjà vu. Comment on se différencie ? Moi, j'étais vraiment impressionnée de tous les entrepreneurs qui trouvaient des idées de génie pour révolutionner le monde. Et c'est sûr qu'en travaillant là, ça donne le goût de se partir aussi. Ouais, fait que j'étais très ouverte aux opportunités. Et c'est drôle parce que l'un des petits points qui m'a motivée, c'est que dans l'incubateur où je travaillais en Outaouais, il n'y avait aucune femme. Il n'y avait pas de femme dans les programmes. Il y avait des femmes qui se faisaient refuser des programmes parce qu'elles arrivaient avec un projet qui était plus de type PME, avec un modèle d'affaires qu'on avait déjà vu. Puis moi, je le voyais, elle était comme... sont tellement proches d'avoir quelque chose qui fit dans la définition de start-up. Il faut juste pousser un peu la technologie, il faut juste les encourager à innover. Mais en même temps, à Gatineau, je ne sais pas si vous savez, mais c'est une ville de fonctionnaires. L'écosystème entrepreneurial, il n'y en a pas beaucoup. Je me disais, comment on fait pour apporter ces femmes-là qui viennent poser des questions sur les programmes, comment on les apporte plus loin ? Ça me frustrait beaucoup qu'il n'y ait pas de femmes. Donc, je me suis dit, OK, regarde, je mets mon cerveau à action. Puis parallèlement, ça faisait des années que dans tous mes projets médias, je parlais déjà de sexualité. J'en parlais sur mes médias sociaux. J'ai une émission qui s'appelle Sexe et techno Donc, je suis animatrice. C'est le documentaire. On parle de sexualité et des effets de la technologie. Donc, j'ai toujours été motivée par la cause. C'est pour ça que je me suis lancée en entrepreneuriat. Je sais qu'on va parler de mon projet plus tard, mais c'est vraiment au carrefour de mes intérêts que je me suis dit comment je fais pour apporter la technologie dans l'éducation à la sexualité. puis le belge veut pas vous voler des pommes mais c'est ça j'étais dans les incubateurs puis après ça j'ai passé à Incubé j'ai fait le tour de plein de programmes ça fait presque deux ans que j'ai lâché ma job je suis devenue travailleur autonome et fondatrice d'une startup à temps plein

  • #0

    Moi, je suis curieuse, tu parles un peu du fait que, justement, il y avait tout cet aspect de la forteur qui t'intéressait, en même temps la sexualité. À quel moment tu t'es dit, c'est à mon tour, c'est moi qui passe derrière deux coordonnées, ça maintenant c'est moi l'entrepreneur ?

  • #1

    Oui, c'est une conversation avec une de mes amies sur le sujet. Je voulais vraiment m'impliquer dans l'éducation à la sexualité, c'était une cause qui me touchait beaucoup. Puis là, je me suis dit, je vais faire des recherches. Qu'est-ce qui existe ? Ça ressemble à quoi, ce milieu-là ? J'ai vraiment plongé dans l'écosystème et je me suis rendue compte qu'il y avait très peu de ressources technologiques qui étaient vraiment ludiques. Il y avait des gros manques là-dedans. On ne va pas parler de tout mon public cible et de toutes les études de marché que j'ai faites. Mais c'était tout un feeling d'annoncer à mon boss dans le temps. J'étais comme, je démissionne, mais est-ce que je peux être incubée, par exemple ? Je suis restée à la même place pendant un an de plus. dans leur programme. Moi, je suis partie de mon poste, mais je restais là. Je ne pouvais plus répondre à vos questions. Dans le fond, je suis en train de bâtir mon entreprise. C'était vraiment un saut dans le vide. Définitivement, j'avais passé assez de temps pour me ramasser un petit fond d'urgence pour me dire que j'ai au moins un petit coussin. Je me suis vraiment lancée avec rien du tout. Je me suis dit que c'était le bon moment de le faire. et comment tu t'es sentie à quel moment tu t'es dit c'est vraiment ça que je veux faire c'est pas juste un test tu veux être entrepreneur ben moi je suis vraiment je peux être intense j'ai vraiment toutes les caractéristiques d'une entrepreneur je suis vraiment très motivée très passionnée très TDAH ça fait partie de ma personnalité j'ai toujours eu le côté entrepreneur moi j'étais une horrible employée j'ai toujours dit ça C'est très difficile de me maner. Il faut vraiment que je me sente passionnée par ce que je fais pour être capable de travailler et être productive. C'est un feeling qui est venu au cours de mon parcours, mais de faire le saut, c'était vraiment fantastique.

  • #0

    J'imagine que ce n'était pas stable. Il y a des moments comme tout le monde où tu t'es dit peut-être que tu as questionné un peu ce pôle. tu gardais quand même le cap.

  • #1

    Mais maintenant, à tous les jours, pas tous les jours, mais oui, il y a des périodes où est-ce que tu reconsidères. Tu vois, on est en début de commercialisation encore. Fait que c'est pas, j'ai pas un, ma job me fournit pas, mon entreprise me fournit pas un salaire à 100 000 par année. Puis, tu sais, il y a eu comme des sacrifices à faire, etc. Fait que oui, tu remets en question. mais je pense que c'est ça l'intérêt de passer dans des programmes, comme les fondatrices, moi j'ai parlé par le Santex, c'est que tu te fais vraiment bien encadrer et tu valides ton marché. C'est sûr que vous allez l'entendre 10 millions de fois, mais de valider son idée, de vraiment être certain qu'il y a quelqu'un qui est prêt à payer pour ça, d'être proche de ses clients, ça te met un petit... Un petit support, un petit confort, ça te permet de vraiment croire en ton idée et de ne pas se dire je ne sais vraiment pas dans quoi je m'embarque Je me dis que même s'il y a des périodes plus creuses ou des périodes de stress, moi je leur ai parlé à mes clients, on est supposé être à la même longueur d'onde. Je suis aussi confiante qu'il y a quelque chose qui va pouvoir déboucher de ça et ça va être dans les moments de doute.

  • #0

    Absolument. Justement, tu parles de défis et d'outils. C'est quoi justement tes outils ? concrets ou les organismes qui t'ont aidé, justement, dans ce rôle et dans toutes ces étapes-là qui sont souvent challengeantes ?

  • #1

    Oui, bien, honnêtement, être incubée, c'est vraiment... Je ne sais pas quand je vais arrêter d'être incubée. Mon programme, à moi, il est deux ans et je suis comme, déjà, où est-ce que je vais aller après ? Parce qu'il n'y a aucune chance que je ne sois pas incubée. L'encadrement, l'accompagnement, c'était clé pour moi depuis le jour un que j'ai été accompagnée. et ça vaut de l'or d'être une forte... Moi, je suis solo fondatrice. Je suis toute seule dans cette entreprise-là, mais je ne me sens jamais solo parce que j'ai comme trois... Tu sais, j'ai trois coachs. Un coach opération, un coach marketing, un coach edtech. Je suis toujours entourée. J'ai quelqu'un qui m'aide pour mes projections financières. J'ai quelqu'un qui m'aide pour l'investissement. Donc, je suis tellement entourée. Je me dis que ça, c'est indispensable. On dirait que je ne peux pas... Ma marge d'erreur est tellement diminuée parce qu'à tous les petits pas que je fais semaine après semaine, il y a quelqu'un qui est là avec plein d'expérience pour me dire Oui, OK, c'est bon. Moi, je pense telle chose. Moi, je pense telle chose. Donc, d'être encadré, c'est vraiment super. En ce moment, je suis au Santec. J'imagine qu'on en reparlait un peu, mais le programme d'accélération, il est vraiment fait pour qu'à chaque étape du modèle d'affaires... Ta proposition de valeur, tes clients, ton étude de marché, tes projections financières, tu es juste 100% accompagnée. Puis, autre outil qui est quand même intéressant que j'ai utilisé, c'est la plateforme LaRuche. On peut parler de financement. Si jamais vous en parlez après aussi, si jamais ce n'était pas dans les questions, j'adore parler de ça parce que je fais de la gymnastique de subvention depuis un petit bout. J'ai fait du financement participatif sur la ruche. Ça m'a permis d'aller chercher de l'argent du public, d'aller chercher de l'argent de fonds de subvention. Ça aussi, ça aide d'avoir un compte en banque d'entreprise qui est renfloué pour que tu le sais que tes prochains... tes prochaines étapes de commercialisation vont être financées, oui, ça l'aide.

  • #0

    C'est un des points qui sont très, très reliés au financement avec les entreprises.

  • #1

    C'est peu connu aussi. J'ai l'impression que quand tu connais pas, quand tu es pas dans l'écosystème entrepreneurial, c'est dur à comprendre, mais une fois que tu comprends toutes les opportunités qu'il y a, tu peux juste en profiter et ça l'aide.

  • #0

    Vraiment. plongeons un peu dans le sujet comment tu en es arrivée à Oli avec ta passion tu peux suivre la tech la sexualité comment ça a créé Oli en fait quand je me suis dit ok je me pars,

  • #1

    je veux quelque chose de tech je veux quelque chose qui est innovant je veux révolutionner ce milieu-là l'éducation à la sexualité me tient vraiment à coeur autant personnellement que de ce que je voyais moi j'ai pas eu d'éducation à la sexualité il est juste Je pense que j'ai eu un cours en secondaire 3. J'ai appris à mettre un condom sur une banane. C'était pas mal. Mes parents m'en ont jamais parlé. C'était vraiment... J'ai pas eu grand-chose. Et en étant dans le milieu de la sexualité, moi, je suis fin vingtaine, puis je passais en entrevue tellement de gens, tellement d'intervenants dans le milieu, puis j'étais comme, pourquoi j'apprends tout ça à mon âge ? Pourquoi je comprends le cycle menstruel à mon âge ? Il y avait tellement de choses intéressantes. Puis je me disais, ça devrait être enseigné tellement tôt ! Puis, j'ai comme vu un peu ce gap-là dans le marché, qu'il n'y avait pas grand-chose, il n'y avait pas beaucoup de ressources. Tu veux aller voir un sexologue, ça va te coûter 100 de l'heure, il y a des listes d'attente. 75 des sexologues sont à Montréal. Tu sais, ça ne donne pas beaucoup d'offres pour dans les régions. Puis, au départ, je voulais y aller avec les ados. Parce que je me disais, bon, quand on pense à la sexualité, on pense à l'adolescence, quand les ados commencent à avoir un intérêt. Puis là, je réalisais, en faisant des études de marché, que les ados, ils parlent pas à leurs parents. Les ados, ils pensent tout savoir. Ils cherchent pas nécessairement tout le temps de l'aide. Puis j'avais pas le choix que ce soit les parents comme clients parce que je voulais rentabiliser. Je voulais avoir un client qui allait être capable de payer pour ces services-là. Fait que je me suis dit, OK, clairement qu'il y a comme un petit bug ici. Allons voir ce que les parents de jeunes enfants disent. Puis là, les parents de jeunes enfants, ils disent... Eux-là, ils se livraient, ils parlaient de toutes les problématiques qu'avaient leurs enfants. Ma petite fille à la garderie, elle s'auto-stimule, je ne sais pas quoi faire. J'ai pogné mon gars de 7 ans avec la voisine en train de faire un jeu sexuel. Il y avait vraiment beaucoup de questionnements. Est-ce que je suis en train de ruiner mon enfant ? Est-ce que je vais le traumatiser si je parle de sexualité ? Est-ce que c'est normal ? Il y avait tellement de questionnements. que je me suis dit, OK, mais c'est ça, c'est ça mon marché, dans le fond. Il n'y en a pas des ressources pour les zéros à douze, c'est vraiment un grand trou. Puis en parlant avec des sexologues, tout le monde s'entend pour dire, il faut que ça commence le plus tôt possible, l'éducation à la sexualité, parce que la sexualité, ça commence à la naissance, la découverte des sens. Bon, bien, ton enfant commence à marcher, commence à parler, on enseigne les limites, on enseigne le consentement, on enseigne de ne pas partir avec quelqu'un dans une vanne s'il t'offre des bonbons. on lui apprend, t'as un enfant dans la garderie qui te dit, ben, j'ai un petit chum, une petite blonde, comment tu fais pour gérer ça ? Comment tu fais pour lui enseigner des relations qui sont respectueuses ? Il y avait tellement de sujets à aborder que moi, je me suis dit, je vais tout mettre ça ensemble. On va créer une plateforme d'éducation à la sexualité. Donc, c'est une app qui va être mobile, qui est web, et qui recueille tout ce qu'on peut avoir besoin comme éducation à la sexualité en tant que parent. C'est validé par des sexologues, par des professionnels de la santé. Puis à la base, ce qu'on offre, c'est du contenu éducatif, des petites capsules de deux à cinq minutes. qui est recommandé selon l'âge de l'enfant. Fait que tu vois vraiment en temps réel qu'est-ce que tu devrais regarder comme contenu. Et on offre de l'accompagnement. Fait qu'on a un partenariat avec la Fondation Marie-Vincent qui est pour la prévention des abus sexuels. Eux, ils ont un an et demi d'attente sur leur liste pour qu'un enfant puisse recevoir des services. suite à un dévoilement d'abus sexuels. Fait que nous, on s'est dit, OK, on s'en sort, on offre l'accompagnement de A à Z. S'il y a un parent qui suspecte une problématique, on accompagne. Ça peut être de façon très, très, très accessible avec un accompagnant, messagerie privée, puis ça peut aller jusqu'à la téléconsultation. Fait que...

  • #0

    On s'est intégrés dans ton...

  • #1

    Exact. On est dans un 360.

  • #0

    Ce que j'ai content, c'est qu'à un moment, t'as déjà fait réuniter l'action par rapport à ton public civil. Oui. Est-ce que, vous êtes au début de votre programme, l'héritage, celui qui paye, ce n'est pas forcément le client ayant un investissement.

  • #1

    Oui, c'est ça.

  • #0

    Est-ce que tu veux nous parler un peu de l'importance du fait d'aller valider, puis même que l'incubateur aussi t'a aidé à faire valider au moment où tu as épargné une erreur ?

  • #1

    Absolument. C'est super important parce que, même encore aujourd'hui, on est à la commercialisation, ma plateforme, elle existe. Je suis 100 ouverte à pivoter et à aller vers un... tout autre marché. Si on me dit demain, est-ce pas les parents, le client CISSS, c'est les écoles, parfait, ça va être les écoles. Tu sais, là, évidemment, on a fait du travail pour se dire que oui, OK, il y a un marché, les parents sont là, sont prêts à payer. Fait que j'ai quand même un bon sentiment qu'on peut aller vers là. Puis si ce ne sera pas les écoles, bien, est-ce que ce serait les entreprises d'assurance ? Est-ce que c'est les professionnels de la santé ? Tu sais, il y a vraiment la possibilité d'aller explorer différents marchés. Puis quand on ne le teste pas, quand on fait juste se baser sur sa propre intuition. Oui, on est un peu surpris parce que même si je sais que les adolescents ont un problème, j'ai pu aller voir que dans le fond, la communication entre les parents et les adolescents était moins facile. Ça, ça m'a permis de pivoter. Des fois, si tu es le bon client, c'est le bon utilisateur final, mais justement, c'est peut-être pas le bon client. Ou l'impact que tu veux avoir sur ton utilisateur final ou l'impact que tu veux avoir sur la société, au final, ça passe par qui ? Mais il y a peut-être plusieurs. plusieurs options. C'est peut-être pas exactement qui vous pensez. Puis je pense vraiment que d'itérer, d'aller faire des études de marché, de parler le plus possible à ses clients, c'est vraiment la priorité. Puis oui, en incubateur, si tu te le fais marteler, c'est vraiment important. Mais je pense que c'est ça qui paye le plus. Il y a tellement de gens qui arrivent avec une idée puis qui, finalement, sont déçus parce qu'il y a personne qui est prêt à payer pour. Puis là, t'as tellement mis d'heures.

  • #0

    Vaut mieux que ce soit avant.

  • #1

    Vaut mieux que ce soit avant, exact, oui.

  • #0

    Et là, donc, tu es bientôt en lancement. Ça fait quoi tes étapes qui t'ont rendu jusque-là ? Parce que ça a pris quand même du temps avant d'arriver à ton produit qui peut être commercialisé.

  • #1

    Oui, bien, en fait, on a déjà fait le lancement. On a fait le lancement, merci, le 11 juillet, ici même. Ça fait que là, on est en début de commercialisation. C'est intéressant parce que c'est une super belle, encore une fois, ça fait un an et demi que je travaille là-dessus, mais encore une fois, on a comme la possibilité de faire des itérations. Donc, en ce moment, on fait tester la plateforme de façon gratuite. Je parle aux clients, qu'est-ce que vous aimez, qu'est-ce que vous n'aimez pas, est-ce qu'il y a des, j'ai de la technologie, qu'est-ce qu'il y a des bugs, etc. C'est vraiment intéressant d'aller voir tout le feedback du client. Mais ça l'a vraiment, tu sais, moi, j'ai passé une bonne année, je dirais, à faire études de marché, validation. création du branding, création de ses missions, valeurs, vraiment me positionner envers mon client cible. Ensuite, on a fait une campagne de social financement que je parlais. Avec La Ruche, on a été chercher 25 000 du public qui a été doublé par Desjardins. Puis après ça, on est rentré au Stantec. On a fait le programme de 12 semaines. Puis depuis que je suis rentrée en propulsion, on est en commercialisation. Fait que de février à maintenant, on a bâti la plateforme qui était l'application mobile et web. Fait que ça a été vraiment focussé là-dessus. Et on a créé du contenu. On a créé une centaine de capsules éducatives avec notre équipe de sexologues.

  • #0

    Donc, c'est quand même la preuve que ça prend du temps.

  • #1

    Mais j'aurais jamais pensé. Honnêtement, là, je pensais vraiment que quand je me suis lancée, je pensais que ça allait prendre trois mois. Ça prend tout le temps trois mois. Je suis comme, ben oui, là, ça s'en vient, là. Puis quand j'ai fait le socio-financement, je disais lancement février. Puis là, je suis comme, OK, non, lancement avril. Ah, ben là, c'est sûr que ça va être en mai. Je ne peux pas croire que ce ne serait pas en mai. Là, ça avance. Ah, ça va peut-être être en juin. Ah, bon, ben là, un moment donné, je me suis dit... Prête ou pas prête, je lance. Après ça, on règlera tout le reste. Moi, en plus, j'aime ça faire les affaires vraiment vite. Mais oui, ça prend vraiment plus de temps qu'on pense. Mais il ne faut pas skipper les étapes. Parce que quand on skippe les étapes, tu préfères tellement prendre le temps de bien faire les choses que de devoir revenir en arrière. Moi, j'ai bâti toute ma plateforme. Puis là, j'ai réalisé qu'il me manquait du design UI UX, qui est du User Experience User Interface. Fait que c'est le design qui pense au parcours utilisateur. Moi, je n'avais pas fait ça. J'avais fait faire mon design par un designer graphique. Fait que là, quand j'ai lancé ma plateforme pour la première fois, il n'y avait rien qui coordonnait. Le monde, là, ça scroll par là, ça scroll par là. J'étais comme, j'aurais jamais pensé. On refait la plateforme. On l'a faite au complet. Fait que tu te dis, oui, mais si j'avais écouté le monde qui me disait, oui, oui, du design, tu sais, c'est tellement... Tu peux vraiment te tromper puis devoir recommencer.

  • #0

    Ça me donne peur. C'est toujours ça, en fait, le plus difficile de jongler. On s'est fait le pédagogie, c'est fait que ça va être en parfait. parce qu'un produit parfait c'est pas ça mais un produit qui est trop rapide et qui est pas très réfléchi ça peut être un enjeu en tout cas on va avoir la fin de la question pour aller plus là-dedans mais pour conclure un peu rapidement c'est quoi le conseil que tu donnerais à une femme entrepreneur qui veut se lancer mon

  • #1

    dieu je pense qu'il faut une bonne dose de confiance parce que je pense que les femmes entrepreneurs Je vous souhaite tous d'avoir vraiment confiance en nous, mais c'est un milieu qui peut être intimidant et qu'on commence à faire notre place. Il y a encore beaucoup de travail à faire. Ça s'en vient, il y a des belles opportunités, vous en êtes la preuve aujourd'hui, mais ça prend une bonne dose de confiance puis de savoir en fait que le potentiel de pouvoir innover, de pouvoir pousser, on est tellement plus fort qu'on pense que... Je pense que c'est ça le plus important, puis d'aller chercher de l'aide le plus possible, de se faire encadrer le plus possible.

  • #0

    Je suis vraiment d'accord, c'est un très beau conseil.

  • #1

    Merci.

  • #0

    Merci beaucoup. Merci. Si vous voulez poser vos questions, sinon, moi, j'ai d'autres questions aussi.

  • #1

    Non, mais allez-y. Je suis vraiment sans tabou. Vous voulez parler d'argent, vous voulez parler de... Ça, je suis vraiment très élevée.

  • #0

    Très élevée.

  • #1

    Oui.

  • #0

    Oui,

  • #1

    je suis très élevée. Je suis très élevée. Donc,

  • #0

    le fait qu'il y ait eu un temps de type pour représenter par exemple vos parents,

  • #1

    donc toutes ces actions-là, je n'ai pas... Oui, c'est quoi mon processus d'itération dans le prototype ? Je le répète pour l'écho. Pour bâtir l'application, au préalable, on a fait une étude de marché non seulement pour déterminer le besoin, mais pour voir c'était quoi les fonctionnalités que les gens voulaient, c'était quoi la probabilité qu'ils aillent consulter, qu'ils aillent voir un professionnel de la santé. On a vraiment été toutes les grandes fonctionnalités. Après ça, on a fait des entrevues individuelles. Fait que je les ai pris une quinzaine de parents de différentes tranches d'âge. Je les ai passés en entrevue individuellement. On a parlé de leur parcours de parentalité. On a parlé de leurs enfants. Puis là, je les faisais, je leur posais des questions par rapport à la plateforme avant que, tu sais, je ne leur présentais pas la plateforme. Je leur disais... si tu avais un outil parfait, à quoi il pourrait ressembler, si tu avais à choisir en telle, telle, telle fonctionnalité, dans quel ordre tu les mettrais ? C'est quoi ton premier intérêt, deuxième intérêt, pourquoi ? J'essayais vraiment d'aller voir c'est quoi leur opinion par rapport à ce qu'on planifiait faire. Après ça, on a fait un premier prototype. On l'a fait tester par ma même petite cohorte. Moi, j'ai mis tout le monde qui a participé, études de marché, entrevues individuelles, des parents avec qui je parlais, je les ai toutes mises dans un groupe Facebook. Puis là, je leur ai présenté la plateforme. Je leur demandais à toutes les semaines, allez voir les nouvelles capsules, allez tester la plateforme, comment ça fonctionne, est-ce que vous aimez ça ? Là, je récoltais, je faisais des sondages. Fait qu'on a tous testé ça en premier. Puis là, on a sorti la plateforme qui était comme assez développée au lancement. Puis là, maintenant, je parle aux clients. Fait que là, je vais aller voir les clients. Puis je dis, est-ce que ça fonctionne, etc. Donc, on est encore en itération. On va probablement toujours l'être. Mais oui, c'est important de tester au fur et à mesure. Puis, il y avait une question sur le coût aussi. Oui. Ah bien oui, bien oui. Moi, il y avait des fonctionnalités. Mais on va vraiment dire que je fais ça le plus simple possible. La campagne de socio-refinancement m'a permis d'être mon premier testeur un peu. On a créé des capsules d'avance. On a pu valider un peu les sujets de capsules qui étaient intéressants. Mais j'avais de la misère à faire un protéctif vraiment, vraiment de base parce que moi, je suis comme une overachiever. Je voulais que ce soit beau et je voulais que ça fonctionne. En retrospective, j'ai peut-être investi un petit peu trop dans le premier prototype parce qu'il a fallu que je le refasse, comme je disais. Mais oui, je conseille d'y aller le plus de base possible pour tester. Puis après ça, progressivement, on est là-dedans pareil. Puis j'ai choisi une technologie qui coûtait moins cher aussi. Ça fait que ça m'a permis d'avoir un petit peu plus de flexibilité.

  • #0

    Pour celles qui sont dans le programme monatrice, vous allez voir, vous allez avoir des ateliers qui vont vous apprendre à les faire ces entrevues, justement, à ne pas dévoiler le même test aussi,

  • #1

    à découvrir.

  • #0

    Il y a plein d'outils, puis il y a eu plein de capsules sur le UX, sur comment on ferait un prototype avec Figma et tout ça pour pas chère. Donc, je vous invite, vous allez être bien encadrés. Est-ce qu'il y avait une autre question ?

  • #1

    Oui. Je pense que par là,

  • #0

    on va prendre un petit moment et on va faire une question.

  • #1

    Oui. Moi, je n'ai pas un background technologique. Et je suis une femme en technologie innovante. Je t'avouerais que ça vient avec un lot de défis. Parce qu'il faut que j'apprenne et il faut que je comprenne. Parce qu'en ce moment, on a un développeur. J'ai un développeur qui travaille sur la plateforme. Au final, ça me revient vrai. Tu sais, la tâche de déterminer les fonctionnalités, de suivre le projet, de comprendre qu'est-ce qu'il fait, de pouvoir vraiment mettre mes mains là-dedans. Puis, tu sais, c'est ça l'exemple que je disais, que j'ai pas fait le design UI UX, que j'ai dû recommencer. Fait que, tu sais, c'est le genre de truc que j'ai pas de background tech, fait que il faut que je l'apprenne sur le tas. Et je me fais vraiment beaucoup dire qu'il faut que je me trouve un cofondateur tech. Mais comme c'est tellement important de trouver un cofondateur qui fit avec moi, comme je n'irais même pas avec mon chum, je n'irais même pas avec des gens de mon équipe parce que je veux vraiment que ce soit un match. Je ne vais pas aller prendre n'importe quelle personne tech et me dire veux-tu être mon cofondateur ? Apparemment, il me faut un cofondateur tech. Je préfère l'apprendre et d'engager. J'étais allée me chercher les ressources nécessaires financières avec des subventions pour pouvoir aller financer le côté tech. et d'aller chercher du support des consultants en technologie pour mieux la comprendre que de sacrifier 50% de mon équité pour pouvoir aller chercher un cofondateur tech qui va peut-être mener le projet à faillite. Parce que c'est un des plus gros problèmes avec les startups qui perdent. Je pense que c'est ça d'apprendre sur le coup la tech. Oui, absolument. fake it till you make it honnêtement pis je pense que c'est ça qui retient beaucoup de femmes aussi le symptôme de l'imposteur en entrepreneuriat en business, en technologie C'est pas quelque chose qu'on apprend beaucoup quand on est petite fille et qu'on joue à la Barbie, mettons. C'est comme, il faut le bâtir. En tout cas, bref, je peux partir longtemps la suite, mais c'est pas ça le sujet. Mais, oui, le syndrome de l'imposteur, il arrive souvent, même quand tu as un projet, même quand tu rentres dans l'incubateur que tu veux, même quand tu parles aux bonnes personnes et qu'on te dit que ton projet est incroyable. Ça vient en étape un peu qu'au début, j'étais comme, mon projet n'est peut-être pas assez technologique. C'est une application, c'est-tu assez pour rentrer ? Je rentre dans les programmes que je veux en tech, je me dis, ok, je pense que c'est assez technologique. C'est technologique, mais c'est un projet à impact. Après ça, tu as la personne à côté de moi qui fait une technologie révolutionnaire en médecine, une technologie pour raviver les cadavres avec le sang pour que les chirurgiens puissent se pratiquer. et puis je suis comme pardon c'est fantastique oui ok je sais que ça va faire du bien à la société mon application mais comme est-ce que c'est assez fait que tu sais il y a tout le temps comme quelque chose que tu vois mais je pense que c'est de juste de bien maîtriser ton sujet, de savoir l'impact que tu peux avoir. Moi, je me garde tous les petits messages des parents qui m'encouragent puis qui disent que c'est une bonne idée. Les messages de mes employés qui disent qu'ils aiment se travailler avec moi. Les messages d'encouragement de tout le monde, je les garde dans un fichier dans mon téléphone puis je vais les voir quand je me sens moins confiante, quand je ne suis pas certaine. Je me donne un peu de confiance, mais sinon, je garde. Tu mets ton sourire et tu mets ta plus belle confiance et tu vas parler en avant d'une crowd parce qu'apparemment, je suis une CEO et ça vaut la peine de m'écouter. C'est le genre de situation aujourd'hui que le syndrome de l'impossibilité est un peu là. Tu le fais pareil. Ça vient, ça passe. C'est constant, mais on vit tout avec. Il faut juste vivre et l'accepter et passer par-dessus. C'est un grand objet pour toi, mais je pense qu'il y a du monde qui est dans le monde de ta vie.

  • #0

    sortez agricoles,

  • #1

    vous n'avez plus d'avis pour vous montrer que vous n'êtes pas une belle fille. Vous n'avez pas d'avis pour vous montrer que vous êtes une belle fille. Ben, ouais, ben c'est sûr que j'ai quand même la chance, tu sais, mettons, à part des gens dans mon entourage, je pense que l'éducation à la sexualité, c'est pas important. Tu sais, le sujet, il est pas super à expliquer. La majorité des gens, ils embarquent avec moi et sont comme, oui, c'est vrai que c'est important et tout, mais c'est drôle parce que la grand-mère à mon conjoint, à toutes les fois qu'elle me voit, elle est comme... Mais là, t'as pas de revenu stable, là. Comment tu vas faire ? T'es-tu correct ? Je suis comme Mais oui, oui, là, inquiète-toi pas. Mais t'as-tu un salaire ? Non, non, j'ai pas de salaire. Non. Fait que, tu sais, c'est comme de... C'est surtout la stabilité financière. Je l'ai dit plus tôt qu'à Gatineau, c'est des fonctionnaires, là, beaucoup. Fait que toute ma famille, ils sont fonctionnaires. Fait qu'eux autres, ils ont comme le salaire, les assurances, le fonds de pension. Puis moi, je suis juste comme... mais d'être passionné de ce qu'on fait, ça vaut tellement la peine. Puis au final, tu sais, ils pensent que je prends du risque, mais moi, j'ai bien moins de... Tu sais, je me dis, il y a bien plus de chances que ça fonctionne puis que j'ai une bonne stabilité financière avec ce que je crée que si je prends un emploi qui est super stable, tu sais. J'essaie de me justifier ça comme ça. Ben oui, je veux prendre la passion du gouvernement, mais si ça fonctionne, mes trucs, moi, j'ai des bonnes projections financières, là, ça peut fonctionner mon affaire. Je me dis, ben, c'est peut-être moins risqué qu'on pense, mais c'est surtout ça, les gens sont comme plus inquiets de vas-tu être correct avec ton argent ? Ben oui, ben oui. Ben oui, pis regarde, au pire, ça fonctionne pas, pis au pire, je repars sur quelque chose d'autre, mais... ça va fonctionner. Oui, oui, absolument. Ça va fonctionner, mais je ne suis pas... Je pense que je ne suis pas prête à échanger le bonheur et la passion et ce style de vie-là pour quelque chose qui va me rendre moins heureuse et qui va être plus stable. J'ai le luxe de pouvoir dire ça. Ce n'est pas la réalité de tout le monde. Je n'ai pas d'enfant. Je n'ai pas trop de responsabilités, mais ça vaut la peine. Je suis super bien de ne pas... Comment tu arrives à démonter, c'est quoi ta balance entre aller chez un pote d'aide et démonter tes professeurs ? C'est vraiment une bonne question. Je comprends à 100%. En rentrant dans l'écosystème d'incubation et de start-up, c'est vraiment normalisé d'avoir du coaching. C'est vraiment pratique courante. En rentrant au Santé, on m'équipe avec un coach. C'est même vraiment bien vu d'être coaché. Ça fait que ça, ça l'aide beaucoup d'aller chercher du mentorat. Tu sais, j'ai jamais vu, puis honnêtement, si ce l'est, c'est tellement pas grave, de demander de l'aide concrètement. Mais moi, j'ai l'impression que je le voyais comme je m'en vais chercher du mentorat, je m'en vais chercher comme du coaching, je m'en vais chercher les bestes des bestes pour m'aider. Puis tout ça, c'est des... tout ça, c'est tout couvert. En fait, tu sais, c'est comme... c'est pas le... C'est pas comme une coach de vie à 5000$. C'est vraiment des ressources de l'incubateur. Les gens qui accompagnent ici au Santé, et je suis convaincue que même dans votre programme, ça va être ça aussi. C'est la valeur. Ça n'a aucun bon sens. C'est des entrepreneurs d'expérience que leurs conseils sont tellement pertinents. Ça n'a pas de bon sens d'avoir accès à ces gens-là. d'aller puiser le plus de ressources possible. J'ai une subvention que j'ai été chercher et qui est disponible en incubation, ça s'appelle les bons d'incubation. C'est un gros montant d'argent qui est pour les consultants. Fait que moi, j'ai eu 40 000 pour aller chercher des consultants dans divers domaines. Fait que moi, j'ai un consultant en légal, en propriété intellectuelle, en marketing, en opération, en go-to-market. Je suis tellement accompagnée. Tu sais, le gouvernement, il donne de l'argent pour que les entrepreneurs se fassent encadrer. Fait que c'est pas un j'ai besoin d'aide c'est un… je prends la décision consciente d'aller chercher la meilleure expertise pour pouvoir partir mon projet. Merci pour vos questions. C'était vraiment des bonnes questions. J'ai fait l'aimer, ça. Merci.

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