- Speaker #0
Il a remonté la longue robe d'Anouk jusqu'à ses hanches. Elle aimerait détester les hommes, les détester vraiment. Le désir qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre était si fort qu'il exigeait son immédiate récompense. Le son du désir ? Dovide. Son ciel incertain, aux nuages bleus, ses bourrasques imprévisibles. Sa mère à la fois proche et lointaine, qu'il faut parfois chercher des yeux aux frontières de la ville. Ces visiteurs qui crânent et qui aiment son canailler au casino, mais aussi Deauville, aux allures d'un Hollywood avec vue sur la manche, comme si la mecque du cinéma avait pris ses quartiers de septembre dans ses anciens marais normands. C'est la fin de l'été. Les soirées s'étirent sur la plage quand le temps le permet. Anouk vient presque tous les ans ici passer quelques jours avant l'automne. La plage, elle s'en fout. Son étendue d'eau salée également. Seul le cinéma, pour elle, compte. Sans doute tient-elle cette passion de sa mère, devenue fan de Lelouch à l'époque d'un homme et une femme, qui lui donna le prénom de son interprète féminine. Anouk n'est donc là que pour le festival, les projections, le tapis rouge, les surprises de la vie. Solitaire, elle aimerait détester les hommes, les détester vraiment, mais ce ne sont que des velléités de résistance. Elle tombe régulièrement dans des amours passagères, des comédies dramatiques qu'elle met cependant un point d'honneur à ne pas maintenir à l'affiche. Les hommes passent avec leur volonté de la soumettre. Anouk reste seul, mais libre. Aujourd'hui, son héros s'appelle Colin.
- Speaker #1
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- Speaker #0
Colline. Son prénom l'avait fait sourire quand elle l'avait lu sur la liste référençant les bénévoles qui, comme elle cette année, œuvrent pour l'événement mettant la station balnéaire à l'honneur, une fois que le mois d'août a fini de jouer sa starlette. Elle l'avait prononcé à la française, à mi-voix, Colin, comme le nom du poisson, et cela l'avait fait rire. Mais devant le bonhomme, en chair et en os, sa carrure de sportif et son accent américain, De moqueuse tendre, elle était passée à admiratrice prudente. Elle devait se méfier. C'était son genre d'homme, celui-là même, qui la faisait à chaque fois chuter. Colline, du New Jersey, était cinéphile, comme elle, avec une préférence pour les vieux films en noir et blanc, comme elle, incollable sur les anecdotes amusantes et croustillantes du 7e art, comme elle, et tout comme elle, très intéressée par certaines mises en scène. érotiques, de quelques longs métrages cultes. Pour ce dernier point, il restait à Anouk de découvrir la véracité de ses dires. La magie avait vite opéré. Dès le deuxième jour du festival du film américain, cinquantième édition, ils avaient déjà échangé un baiser sur la plage des Ammonites, les lèvres humides d'un rosé californien. Et c'est à ce moment-là que la scène qui nous intéresse prend place. C'est la fin du jour. Une marche sur la promenade qui les ramène en direction des planches. Là où les noms des réalisateurs, d'actrices et d'acteurs sont peints en lettres vertes sur l'hélice qui sépare les cabines de plage entre elles.
- Speaker #2
« Tu choisirais quelle porte pour être embrassé ? »
- Speaker #3
« Glen Close » ,
- Speaker #0
lui répond-elle en souriant.
- Speaker #3
« Comme dans Fatal Attraction. Tu te sens être à la hauteur de Michael Douglas ? »
- Speaker #0
Un éclat de rire plus tard, il pose ses lèvres sur les siennes, puis il tire une clé de sa poche et l'insère dans la serrure de la cabine qu'elle a choisie.
- Speaker #3
« Mais d'où tu sors ça ? »
- Speaker #0
interroge-t-elle.
- Speaker #2
« J'ai un passe qui ouvre toutes les portes des cabines. »
- Speaker #0
Et alors qu'ils font l'amour debout, derrière le bâton pas tout à fait refermé, Ils offrent au dernier rayon du soleil la tentation de briller un peu plus longtemps. Il a remonté la longue robe d'Anouk jusqu'à ses hanches et a découvert ses jambes douces. Il se prend des passions pour sa nuque offerte, sur laquelle il pique des baisers, puis il la pénètre lentement. Elle... Elle pense à autre chose, à un jeu, quelque chose de très sexuel, quelque chose de parfaitement cinématographique. Il se retient de jouir tandis qu'elle jouit d'autre chose, de son plan. Elle le veut, mais ailleurs. Aussi, pressée de lui raconter ce qu'elle a en tête, elle le repousse pour le prendre dans sa bouche et ainsi de le faire venir plus rapidement. Il baisse les yeux. Anouk, agenouillé, lui offre un regard d'ensorceleuse. Ses mains agiles le font dérailler, comme une bobine qui s'éjecte brusquement du projecteur.
- Speaker #3
Hum, combien de jours ensemble nous restent-ils, cher Colin ?
- Speaker #2
Un an que je reparte pour mon pays de fous ? Cinq nuits, torquois.
- Speaker #3
Je te propose un défi, puisque tu as la possibilité de nous ouvrir toutes les cabines. On pourrait choisir chaque soir un nom différent sur l'une des barrières, et on rejouerait une scène sensuelle d'un des films de la personnalité en question.
- Speaker #2
Tu comprends vite pour un Américain.
- Speaker #0
Sur le moment, Colin n'apprécie que très moyennement la plaisanterie. Mais séduit par sa collègue, il fait mine de ne pas relever. Et accepte. de retrouver Anouk pour un rendez-vous galant dès le lendemain, à la tombée de la nuit, devant l'endroit rendant hommage à Stanley Kubrick. La suite de cet épisode est réservée au VIP Le Son du Désir.
- Speaker #1
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