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Confession de Carlotta, directrice de club BDSM et organisatrice de soirées fétichistes cover
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Le Son du Désir - sexe exploration - expérience érotique

Confession de Carlotta, directrice de club BDSM et organisatrice de soirées fétichistes

Confession de Carlotta, directrice de club BDSM et organisatrice de soirées fétichistes

19min |10/04/2025
Play
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Confession de Carlotta, directrice de club BDSM et organisatrice de soirées fétichistes

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19min |10/04/2025
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Description

Les confessions du Son du Désir, ce sont des rencontres avec les personnalités qui font vivre l'érotisme aujourd'hui. Avec Carlotta, nous visitons le club Cris et Chuchotements.


Et si le désir vous emmenait là où vous n’auriez jamais osé aller ?
Dans cet épisode du Son du Désir, on pousse une porte discrète dans une rue tranquille de Paris… pour plonger dans l’univers feutré et sensuel du club Cris et Chuchotements, l’un des seuls clubs BDSM de la capitale. Avec la voix enveloppante de l’animateur et la présence lumineuse de Carlotta, directrice du lieu, vous êtes invité à une visite immersive dans les coulisses d’un espace hors du temps, entre fantasmes assumés et secrets bien gardés.


Pourquoi écouter cet épisode ?

Parce que c’est une exploration sensorielle, un documentaire érotique audio, où l’on entend les pas résonner sur les escaliers, le claquement feutré d’un harnais qui se tend. On est plongé dans un club à la fois artistique, charnel et profondément humain.


🔐 Passez en mode VIP avec Le Son du Désir et accédez à des centaines d’histoires érotiques immersives, intimes et exclusives. Des récits sensuels, troublants, à écouter où et quand vous voulez.

🎧 Abonnement en 3 clics sur lesondudesir.fr – votre refuge secret du plaisir audio.


Temps forts de l’épisode :

  • L’entrée dans un monde caché 

  • La rencontre avec Carlotta 

  • La visite des salles 

  • La philosophie du lieu.

`

Ce qu’on retient :

Ce n’est pas un podcast sur le BDSM, c’est une immersion dans une culture de liberté. On en ressort troublé, curieux, peut-être tenté. Le désir s’invite là où on ne l’attend pas, avec tact, humour, et une pointe de provocation.



👉 À écouter si vous aimez :

  • Les ambiances feutrées et sensuelles

  • Les univers confidentiels

  • Le BDSM expliqué avec intelligence et sensibilité

  • Les récits immersifs qui éveillent les sens

🎙️ Un épisode entre mystère, érotisme et authenticité. Fermez les yeux. Écoutez. Ressentez.


✨ Envie d’aller plus loin dans l’exploration du plaisir ? Devenez VIP du Son du Désir et ouvrez la porte à un monde d’aventures érotiques immersives, sensuelles et envoûtantes, disponibles nulle part ailleurs. En un simple abonnement discret, accédez à des centaines d’histoires audio exclusives, des récits intimes qui vous emmènent dans des lieux secrets, des fantasmes inavoués, des rencontres troublantes. C’est votre jardin secret sonore, votre bulle de plaisir personnel. Un espace rien qu’à vous, où l’imaginaire devient sensation. 💫


🎧 Rejoignez le cercle VIP sur lesondudesir.fr – 3 clics, 0 jugement, 100% volupté.


https://cris-et-chuchotements.com/

9 rue Truffaut
75017 Paris


l'insta de Carlotta :

https://www.instagram.com/sauvage_carlotta


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    des anneaux accrochés au plafond qui nous permettent de suspendre.

  • Speaker #1

    Moi, j'aime beaucoup dominer. Il y a des gens qui vont s'attacher, qui vont faire toutes sortes de choses. Tellement de possibilités.

  • Speaker #0

    Le son du désir. C'est un épisode spécial aujourd'hui que je vous propose. C'est une plongée dans un univers où probablement vous n'avez jamais été. Il y a même de fortes chances que jamais dans votre vie, vous ne vous rendiez dans cet endroit. Nous partons au club Cris et Chuchotements à Paris. Et je vous souhaite une agréable écoute. Pour devenir VIP du son du désir et accéder à des centaines d'histoires érotiques immersives ainsi qu'à de nombreux audios de relaxation intime, une seule adresse, lesondudésir.fr et abonnez-vous discrètement en seulement 3 clics. Lesondudésir.fr, votre destination secrète vers l'érotisme audio. Je suis en train de marcher dans une rue de Paris qui s'appelle la rue Truffaut et je me dirige vers une devanture, une façade d'immeuble toute simple. une façade anonyme. Peut-être même vous pourriez passer devant et puis vous ne voyez pas cette porte. Et pourtant, c'est cette porte qu'on va passer dans quelques instants. Et je suis avec Carlotta, qui dégaine son trousseau de clé. Et on va découvrir dans quelques instants où elle nous entraîne. Ici c'est écrit, cri et chuchotement, club privé, la porte est bleue et l'intérieur est plutôt noir. Je referme la porte ? Oui. Je descends. des escaliers avec un petit néon rouge qui éclaire sur le côté, et un petit néon rouge qui permet de voir sur la Ausha où on marche, et je suis au sous-sol, là des fauteuils qui n'attendent que des fesses pour s'asseoir, un crâne éclairé, Un miroir dans lequel je me reflète. C'est une cave voûtée. On y voit des portraits de certaines personnes. Le duc du Bénus, bien éduqué. Une autre personne avec une perruque. On a des choses qui sont accrochées, des anneaux accrochés au plafond qui nous permettent de suspendre éventuellement d'autres personnes. Et on est bien. Tiens, ici. Au bar, on y trouve un satan qui se tient, ce qui se tend. Et puis, un anneau, ici, qui permet d'y rester accroché ou d'y accrocher quelqu'un. Je suis avec Carlotta. Nous sommes... Où est-ce qu'on est ?

  • Speaker #1

    On est au club cri et chuchotement. Et là, on est dans la salle du bar.

  • Speaker #0

    C'est un club, donc il y a plusieurs salles, gris et chuchotements. Comment tu le qualifierais, ce club ?

  • Speaker #1

    Je trouve que c'est un endroit qui est tellement unique. Ça ne ressemble pour moi à aucun autre lieu à Paris, parce qu'il y a ce côté très feutré, très boudoir. Et en même temps, c'est un endroit où tout est possible. Pas tout, tout, mais beaucoup de choses.

  • Speaker #0

    C'est un club PDSM, c'est un club fétichiste, c'est un club libertin. C'est quoi pour toi ?

  • Speaker #1

    Ça peut être les trois en même temps parce que les gens, ils peuvent avoir des relations sexuelles ici. Évidemment, c'est en premier lieu un club BDSM. Et ce qu'il dit BDSM, il dit fétichiste parce que ça va bien de pair.

  • Speaker #0

    On va visiter un peu les lieux, si tu le permets. Et en fait, je me disais, bon, là, il n'y a personne. Mais si on imagine qu'il est 22h. que je souhaite rentrer, je peux rentrer comme ça ? Ou est-ce qu'il faut un dress code particulier ? Qu'est-ce qu'on peut dire ?

  • Speaker #1

    Alors le dress code, il est très important pour nous parce que ça nous permet de savoir si les gens savent où ils mettent les pieds. Comme ce n'est pas un club purement libertin, on souhaite que les gens soient au minimum habillés tout en noir, donc chaussures noires incluses. Après, ils peuvent porter aussi des trucs très extravagants si c'est dans des matières fétichistes, comme du cuir, du latex, tout ce qui est wet look. Pour les gens qui ne connaissent pas ces termes, c'est vraiment bien d'aller s'informer avant de venir parce qu'il y a beaucoup d'options comment s'habiller. Mais il faut connaître un petit peu la culture BDSM et les termes avant de venir, c'est mieux.

  • Speaker #0

    Donc là, j'ai un pantalon noir, j'ai des chaussures en cuir noir, je passe presque, c'est ça ? Oui,

  • Speaker #1

    c'est juste la chemise, il faudrait enlever la chemise, mais des fois les gens viennent et on leur demande d'enlever certains vêtements et souvent ils acceptent.

  • Speaker #0

    Je peux peut-être même rester torse nu avec un harnais, c'est encore mieux.

  • Speaker #1

    Ah oui, bien sûr, bien sûr.

  • Speaker #0

    Là déjà, on vient de monter quelques escaliers, on est dans une salle, comment on pourrait la qualifier ? Il y a... Une sorte de chaise sur laquelle on pourrait s'asseoir. Il y a des étriers au bout de ce foyer.

  • Speaker #1

    Oui, c'est la salle médicale.

  • Speaker #0

    La salle médicale.

  • Speaker #1

    Oui, c'est pour tout ce qui est medfait. C'est vraiment l'univers médical dans le BDSM. Il y a beaucoup de gens, ça les fait fantasmer. Donc, cette pièce-là, ce qui est incroyable, c'est qu'elle donne une réaction très vive aux gens quand ils la visitent. Soit ils adorent, soit ça leur fait peur. Et c'est très tranché.

  • Speaker #0

    On est entouré d'un damier noir et blanc. qui est sur toutes les murs, en fait. Il y a ce damier énorme, damier noir et blanc, qui donne une impression vraiment, on se croirait dans un film de Kubrick.

  • Speaker #1

    Ah ouais ! Moi, ce que j'adore avec cette pièce, c'est qu'elle est très graphique. Le côté noir et blanc, ça me plaît beaucoup. C'est vraiment top pour faire des photos. J'ai une question,

  • Speaker #0

    pourquoi un violon ici ?

  • Speaker #1

    C'est ça la magie aussi avec Pascal, c'est qu'il adore tout ce qui est brocante, objets anciens. curiosité et moi aussi. Donc, ce qui est cool, c'est que lui, depuis toujours, il mélange les genres. Il va mettre des objets un peu anciens partout parce que ça le fait kiffer. Puis moi, je trouve que ça donne un âme au lieu.

  • Speaker #0

    Tu as été cliente ici avant de travailler ici ?

  • Speaker #1

    Je suis venue juste quelques fois avant de travailler ici.

  • Speaker #0

    Un joli cabinet, comme un petit boudoir, finalement. Comment vous appelez cette pièce ?

  • Speaker #1

    Ça, c'est la bibliothèque à l'anglaise.

  • Speaker #0

    C'est merveilleux.

  • Speaker #1

    tout ce qui est, on va dire, éducation à l'anglaise. Mais c'est une salle...

  • Speaker #0

    Oscar Wilde pourrait s'asseoir ici.

  • Speaker #1

    Voilà, qui peut servir à toutes sortes de fantasmes.

  • Speaker #0

    Et alors, tout à l'heure, j'avais dit, est-ce que c'est un club fétichiste, un club BDSM ? Et en réalité, c'est quand même un mode de vie pour plein de personnes. Et on en parle beaucoup sur les réseaux de BDSM. Il y a des personnes qui se réclament... comment dire, influenceurs du BDSM, des choses comme ça. Ici, c'est secret. Ici, on est vraiment dans quelque chose. Ce n'est pas n'importe qui qui vient là. Tiens, asseyons-nous quelques instants. Comment on vit ça quand on est quelqu'un qui, comme toi, participe à, je n'allais pas dire, l'underground du BDSM, mais quand même, un des clubs les plus importants en Europe.

  • Speaker #1

    Parce qu'il y a tellement peu de clubs BDSM, c'est pour ça aussi, on est un des seuls, c'est très rare, il y a beaucoup plus de clubs libertins. Après, ce que je trouve merveilleux ici, c'est que c'est vraiment un endroit où on peut apprendre à se connaître soi et les autres et apprendre sur l'univers des sensations et des émotions qu'on peut vivre avec le BDSM. Pour moi, ça offre beaucoup plus de possibilités qu'un club libertin parce qu'on n'est pas dans le jugement, on est dans l'acceptation. de passion, les gens peuvent vraiment se révéler, s'habiller dans des tenues, avoir des attitudes entrées dans la peau de certains personnages, que c'est impossible de faire ça à l'extérieur d'un club.

  • Speaker #0

    C'est quoi le personnage Carlotta ?

  • Speaker #1

    Moi, ce qui est cool avec moi, c'est qu'en fait, je suis pratiquement moi-même. C'est mon vrai nom en plus,

  • Speaker #0

    Carota. On s'est croisés tout à l'heure dans la rue, tu m'as fait un grand sourire. Tu m'as dit, eh viens, on va aller chercher des cafés là-bas, tout ça. Et j'avais l'impression réellement de voir une amie de longue date. On s'est vus une fois seulement avant. Et tout était cool, tout était sympa. Alors qu'on pourrait penser que non, c'est une domina extrême qui va être toujours en train de froncer les sourcils, prêt à vous frapper au moindre moment. Non, ce n'est pas que ça.

  • Speaker #1

    Non, puis il y en a plein des dominas qui sont très hard. mais qui ont vraiment une convivialité quand on les rencontre. Parce qu'il y a beaucoup de gens, ils font les choses, mais ils sont capables d'avoir un regard extérieur sur eux-mêmes. Et ça reste quand même un jeu d'une certaine façon.

  • Speaker #0

    Toi, tu te définis comme domina ?

  • Speaker #1

    Moi, j'aime beaucoup dominer, ce qui est bien avec ce club. J'ai un rôle ici de directrice, donc j'ai un rôle avec des responsabilités. Mais je ne peux pas... beaucoup, beaucoup, beaucoup participer au sein du club parce que je n'ai pas le temps. Mais c'est vrai qu'en travaillant ici, j'ai découvert mon côté dominatrice.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas frustrant, certains soirs ?

  • Speaker #1

    Oui, mais bon, on est ici parce qu'on aime la frustration aussi.

  • Speaker #0

    C'est de l'éventail. Mais justement, c'est vrai que c'est ça, c'est de l'éventail finalement des sentiments. Ce qui est génial dans un club comme ça, c'est que je parlais de ce culte du secret. Les gens ne vont pas faire des photos pour les mettre sur les réseaux sociaux. On est dans autre chose.

  • Speaker #1

    Oui, déjà, on ne capte pas à l'intérieur du club, donc personne ne se regarde sur les étages. Moi, je trouve ça extraordinaire. Le fait qu'on n'ait pas Internet ici, les gens sont obligés de vivre le moment présent, être avec ceux qui les entourent. Et évidemment, on interdit aux clients de prendre des photos parce qu'il y a plein de gens qui ne veulent pas être pris en photo et qui ne veulent pas être vus. Par ailleurs, maintenant, on a un photographe qui est là dans la soirée, dans certaines soirées, et qui prend les photos des gens qui ont donné leur accord. Et ça ajoute aussi un peu de magie parce qu'après, on a des souvenirs de certaines personnes, de ce qui s'est passé. Et moi, ce que je trouve merveilleux, c'est que pour l'image du club, utiliser des photos de notre clientèle, ça montre à quel point on a des gens incroyables qui viennent chez nous. Parce que c'est nos photos qu'on fait avec nos clients. Donc, on n'est pas allé chercher des images qui existent déjà, qui sont faites avec des mannequins. Et nous, c'est nos clients qui sont au cœur de notre com.

  • Speaker #0

    On continue un peu la balade, la visite. Au cœur du club, cri et chuchotement. C'est vrai qu'on est dans un château de pomme à la médiévale. C'est vrai qu'il y a un plus formidable. Ah ouais. On accroche ses poignets, on accroche... J'ai presque les mêmes accroches aux poignets, moi. On accroche ses poignets, on accroche ses pieds, et puis on laisse la magie. On laisse la magie. On va revenir à un lit, des coins câlins. On se retrouve pour des moments plus doux.

  • Speaker #1

    Oui, c'est clair. Après, c'est super important d'avoir un endroit un peu plus posé, plus confortable, même pour après une grosse séance. Ça peut être cool de se poser tranquillement. Ou il y a des gens qui vont même faire des séances dans le lit, qui vont s'attacher, qui vont faire toutes sortes de choses. Tellement de possibilités.

  • Speaker #0

    Il y a eu, avec, on va en parler très rapidement, avec Fifty Shades of Grey, il y a eu tout un mouvement. où plein de personnes se sont intéressées au BDSM, mais finalement en réduisant peut-être l'éventail des pratiques à certaines choses. Toi, tu voyais ça comment en fait ?

  • Speaker #1

    Moi, j'avoue que je ne me suis pas trop rendue compte de l'impact du film parce qu'il est sorti avant que je vienne travailler au club. Donc, je n'ai pas réalisé. Mais ce film, c'est vraiment un cas de figure qui ne correspond pas du tout à la majorité de ce que les gens viennent vivre ici. Ici, on a beaucoup de... d'hommes qui sont soumis. On a aussi des femmes soumises, mais les gens ne sont pas des stéréotypes de ce qu'on pourrait imaginer.

  • Speaker #0

    Et si ce sont des couples qui viennent, pour la plupart ?

  • Speaker #1

    Ce qui est bien, c'est que non, ce n'est pas juste des couples. Justement, il y a de tout. Il y a des gens seuls, il y a des groupes de copines qui viennent entre amis. Il y a même des fois des mecs qui viennent entre amis aussi. Ce qui est cool, c'est que justement, c'est un lieu où les gens peuvent vraiment se rencontrer. Moi, j'ai vu plein de gens. rencontrer leurs copains et leurs copines au club. Parce que du coup, tu fais une rencontre, puis personne n'a les mêmes fantasmes que toi, le même univers érotique. Tout de suite, tu sais qu'il y a une partie du travail qui est faite. Une partie des choses qui va marcher.

  • Speaker #0

    Carrément, on se sent bien quand on est là. On va redescendre, parce que j'avais vu un endroit où il y a une cage. Si je me rappelle bien, c'est dans l'autre partie. On redescend les marches. Le calme règne. on a des petits LED rouges un formidable portrait on peut voir tout un tas de choses sur ce bar d'ailleurs, tout le monde on prend des cocktails, on prend n'importe quel bar finalement.

  • Speaker #1

    Ouais exactement, moi ce que j'adore c'est que la salle du bar, quand on descend ça ressemble à un genre de bar caché.

  • Speaker #0

    Et on se laisse tomber c'est un petit plaisir ça ressemble vraiment à un speakeasy,

  • Speaker #1

    la porte elle est complètement invisible faut connaître pour venir on peut pas tomber dessus par hasard

  • Speaker #0

    Et donc, une balançoire.

  • Speaker #1

    Oui, c'est assez... Ça, ça fait un peu que c'est Apple Fiction. C'est un peu la balançoire BDSM qu'on imagine dans un club BDSM. Mais elle a beaucoup de succès. Vraiment, elle a beaucoup de succès.

  • Speaker #0

    J'imagine. Quand une seule est prise par un groupe, il y a des personnes qui font la queue pour attendre. Vous voulez dire, comment ça se passe ? Il y a une cohabitation, finalement.

  • Speaker #1

    Oui, parce que les gens... Ils ont tous le droit de partager les mêmes espaces. Il n'y a pas d'endroits qui se privatisent. Donc, tant qu'ils sont dans le respect et qu'ils ne se touchent pas ou qu'ils n'interagissent pas, ils peuvent regarder, se mettre un peu sur le côté ou faire des actions à côté avec d'autres personnes.

  • Speaker #0

    Génial. Et je voulais parler de toi parce qu'on fait une petite visite rapide du club, mais toi également, tu es modèle. Je t'ai vu défiler pour vous monsieur sur des créations des harnais, comment on vit ça en fait ?

  • Speaker #1

    À la base, j'ai fait vraiment plein de choses dans ma vie avant de venir travailler ici. Et ce qui est cool, c'est que toutes mes facettes, toutes mes vies peuvent cohabiter avec ce travail. Parce que je fabrique aussi mes tenues, je fais de la couture, je crée mes looks en général. Puis ici, ça me permet de porter toutes mes créations. C'est comme mon théâtre.

  • Speaker #0

    Ah ouais, donc en fait, toute ta vie est une création artistique. Tu verrais ça comme ça ?

  • Speaker #1

    Surtout qu'avec un club comme celui-ci, il y a... chaque élément a vraiment une portée artistique, que ce soit de créer un flyer ou de même penser à un thème de soirée. J'adore qu'il y ait vraiment une dimension artistique. Et le BDSM, c'est un milieu qui attire beaucoup d'artistes. Je n'ai jamais rencontré autant d'artistes qu'en travaillant ici.

  • Speaker #0

    Le calme, le côté, il y a une odeur, il y a un calme, on se sent presque comme dans une vieille maison ou dans quelques... Dans quelques châteaux, quelque part. Il y a vraiment cette ambiance 19e, cette ambiance qu'on va avoir dans certains salons, même au 18e. Comment on fait pour cultiver cela ?

  • Speaker #1

    Moi, ce que j'adore ici, c'est qu'on est comme dans un endroit hors du temps. Quand les gens y rentrent, ils oublient l'heure. Et c'est ça qui est vraiment magnifique. C'est que... Pour moi, c'est comme si cet endroit n'avait pas d'âge ou d'époque. C'est comme un monde parallèle, vraiment.

  • Speaker #0

    Comment toi, Carlotta, tu imagines une soirée ? Parce que tu as des idées de soirée, tu te dis, tiens, on pourrait faire une lecture, on pourrait faire un défilé. Comment ça vient chez toi ?

  • Speaker #1

    Ce qui est génial, c'est que plus qu'on en imagine, plus que ça vient facilement. Voilà, c'est ça qui est cool. C'est comme un... Pour l'instant, je suis contente parce que pour l'instant, les idées n'arrêtent pas. Mais en fait, tout peut être prétexte à part une soirée. Il suffit de trouver le bon angle et la bonne manière de l'exprimer, de l'expliquer. Pour moi, la magie d'une soirée, déjà, c'est que nous, le personnel, les gens qui travaillons sur place, on y croit et qu'on soit dans la bonne ambiance. Déjà, on va partager notre énergie avec la clientèle. Il suffit d'avoir des clients, des habitués, des gens qui comprennent l'âme du lieu. Et voilà, l'énergie se partage et les gens vont rentrer et ils vont vite se sentir comme chez eux, mais un chez eux différent. Il y a vraiment des gens qui viennent ici, j'ai l'impression que c'est comme si on était une famille.

  • Speaker #0

    Moi, je pense que je vais venir et que je vais venir le soir écrire. Je vais venir comme ça, je vais prendre mon calepin, mon stylo et me poser au bar sur un de ces fauteuils et écrire et regarder les gens. Merci beaucoup Carlota d'avoir accueilli le son du désir ici. Un mot de la fin ?

  • Speaker #1

    Oui, moi ce que je dirais aux gens, c'est qu'il faut avoir le courage de passer la porte parce que je pense qu'il y a beaucoup de gens qui passent à côté. vraiment de choses importantes dans leur vie juste parce qu'ils osent pas franchir le cap. Et voilà. Ici, c'est effrayant, mais en même temps, c'est tellement accessible.

  • Speaker #0

    Effrayant et inspirant, moi, je dirais. Tous les renseignements sur le club Cris et Chuchotements sont en description de cet épisode. Et puis, également, les liens Instagram de Cris et Chuchotements et du compte de Carlota. Merci beaucoup encore.

Description

Les confessions du Son du Désir, ce sont des rencontres avec les personnalités qui font vivre l'érotisme aujourd'hui. Avec Carlotta, nous visitons le club Cris et Chuchotements.


Et si le désir vous emmenait là où vous n’auriez jamais osé aller ?
Dans cet épisode du Son du Désir, on pousse une porte discrète dans une rue tranquille de Paris… pour plonger dans l’univers feutré et sensuel du club Cris et Chuchotements, l’un des seuls clubs BDSM de la capitale. Avec la voix enveloppante de l’animateur et la présence lumineuse de Carlotta, directrice du lieu, vous êtes invité à une visite immersive dans les coulisses d’un espace hors du temps, entre fantasmes assumés et secrets bien gardés.


Pourquoi écouter cet épisode ?

Parce que c’est une exploration sensorielle, un documentaire érotique audio, où l’on entend les pas résonner sur les escaliers, le claquement feutré d’un harnais qui se tend. On est plongé dans un club à la fois artistique, charnel et profondément humain.


🔐 Passez en mode VIP avec Le Son du Désir et accédez à des centaines d’histoires érotiques immersives, intimes et exclusives. Des récits sensuels, troublants, à écouter où et quand vous voulez.

🎧 Abonnement en 3 clics sur lesondudesir.fr – votre refuge secret du plaisir audio.


Temps forts de l’épisode :

  • L’entrée dans un monde caché 

  • La rencontre avec Carlotta 

  • La visite des salles 

  • La philosophie du lieu.

`

Ce qu’on retient :

Ce n’est pas un podcast sur le BDSM, c’est une immersion dans une culture de liberté. On en ressort troublé, curieux, peut-être tenté. Le désir s’invite là où on ne l’attend pas, avec tact, humour, et une pointe de provocation.



👉 À écouter si vous aimez :

  • Les ambiances feutrées et sensuelles

  • Les univers confidentiels

  • Le BDSM expliqué avec intelligence et sensibilité

  • Les récits immersifs qui éveillent les sens

🎙️ Un épisode entre mystère, érotisme et authenticité. Fermez les yeux. Écoutez. Ressentez.


✨ Envie d’aller plus loin dans l’exploration du plaisir ? Devenez VIP du Son du Désir et ouvrez la porte à un monde d’aventures érotiques immersives, sensuelles et envoûtantes, disponibles nulle part ailleurs. En un simple abonnement discret, accédez à des centaines d’histoires audio exclusives, des récits intimes qui vous emmènent dans des lieux secrets, des fantasmes inavoués, des rencontres troublantes. C’est votre jardin secret sonore, votre bulle de plaisir personnel. Un espace rien qu’à vous, où l’imaginaire devient sensation. 💫


🎧 Rejoignez le cercle VIP sur lesondudesir.fr – 3 clics, 0 jugement, 100% volupté.


https://cris-et-chuchotements.com/

9 rue Truffaut
75017 Paris


l'insta de Carlotta :

https://www.instagram.com/sauvage_carlotta


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    des anneaux accrochés au plafond qui nous permettent de suspendre.

  • Speaker #1

    Moi, j'aime beaucoup dominer. Il y a des gens qui vont s'attacher, qui vont faire toutes sortes de choses. Tellement de possibilités.

  • Speaker #0

    Le son du désir. C'est un épisode spécial aujourd'hui que je vous propose. C'est une plongée dans un univers où probablement vous n'avez jamais été. Il y a même de fortes chances que jamais dans votre vie, vous ne vous rendiez dans cet endroit. Nous partons au club Cris et Chuchotements à Paris. Et je vous souhaite une agréable écoute. Pour devenir VIP du son du désir et accéder à des centaines d'histoires érotiques immersives ainsi qu'à de nombreux audios de relaxation intime, une seule adresse, lesondudésir.fr et abonnez-vous discrètement en seulement 3 clics. Lesondudésir.fr, votre destination secrète vers l'érotisme audio. Je suis en train de marcher dans une rue de Paris qui s'appelle la rue Truffaut et je me dirige vers une devanture, une façade d'immeuble toute simple. une façade anonyme. Peut-être même vous pourriez passer devant et puis vous ne voyez pas cette porte. Et pourtant, c'est cette porte qu'on va passer dans quelques instants. Et je suis avec Carlotta, qui dégaine son trousseau de clé. Et on va découvrir dans quelques instants où elle nous entraîne. Ici c'est écrit, cri et chuchotement, club privé, la porte est bleue et l'intérieur est plutôt noir. Je referme la porte ? Oui. Je descends. des escaliers avec un petit néon rouge qui éclaire sur le côté, et un petit néon rouge qui permet de voir sur la Ausha où on marche, et je suis au sous-sol, là des fauteuils qui n'attendent que des fesses pour s'asseoir, un crâne éclairé, Un miroir dans lequel je me reflète. C'est une cave voûtée. On y voit des portraits de certaines personnes. Le duc du Bénus, bien éduqué. Une autre personne avec une perruque. On a des choses qui sont accrochées, des anneaux accrochés au plafond qui nous permettent de suspendre éventuellement d'autres personnes. Et on est bien. Tiens, ici. Au bar, on y trouve un satan qui se tient, ce qui se tend. Et puis, un anneau, ici, qui permet d'y rester accroché ou d'y accrocher quelqu'un. Je suis avec Carlotta. Nous sommes... Où est-ce qu'on est ?

  • Speaker #1

    On est au club cri et chuchotement. Et là, on est dans la salle du bar.

  • Speaker #0

    C'est un club, donc il y a plusieurs salles, gris et chuchotements. Comment tu le qualifierais, ce club ?

  • Speaker #1

    Je trouve que c'est un endroit qui est tellement unique. Ça ne ressemble pour moi à aucun autre lieu à Paris, parce qu'il y a ce côté très feutré, très boudoir. Et en même temps, c'est un endroit où tout est possible. Pas tout, tout, mais beaucoup de choses.

  • Speaker #0

    C'est un club PDSM, c'est un club fétichiste, c'est un club libertin. C'est quoi pour toi ?

  • Speaker #1

    Ça peut être les trois en même temps parce que les gens, ils peuvent avoir des relations sexuelles ici. Évidemment, c'est en premier lieu un club BDSM. Et ce qu'il dit BDSM, il dit fétichiste parce que ça va bien de pair.

  • Speaker #0

    On va visiter un peu les lieux, si tu le permets. Et en fait, je me disais, bon, là, il n'y a personne. Mais si on imagine qu'il est 22h. que je souhaite rentrer, je peux rentrer comme ça ? Ou est-ce qu'il faut un dress code particulier ? Qu'est-ce qu'on peut dire ?

  • Speaker #1

    Alors le dress code, il est très important pour nous parce que ça nous permet de savoir si les gens savent où ils mettent les pieds. Comme ce n'est pas un club purement libertin, on souhaite que les gens soient au minimum habillés tout en noir, donc chaussures noires incluses. Après, ils peuvent porter aussi des trucs très extravagants si c'est dans des matières fétichistes, comme du cuir, du latex, tout ce qui est wet look. Pour les gens qui ne connaissent pas ces termes, c'est vraiment bien d'aller s'informer avant de venir parce qu'il y a beaucoup d'options comment s'habiller. Mais il faut connaître un petit peu la culture BDSM et les termes avant de venir, c'est mieux.

  • Speaker #0

    Donc là, j'ai un pantalon noir, j'ai des chaussures en cuir noir, je passe presque, c'est ça ? Oui,

  • Speaker #1

    c'est juste la chemise, il faudrait enlever la chemise, mais des fois les gens viennent et on leur demande d'enlever certains vêtements et souvent ils acceptent.

  • Speaker #0

    Je peux peut-être même rester torse nu avec un harnais, c'est encore mieux.

  • Speaker #1

    Ah oui, bien sûr, bien sûr.

  • Speaker #0

    Là déjà, on vient de monter quelques escaliers, on est dans une salle, comment on pourrait la qualifier ? Il y a... Une sorte de chaise sur laquelle on pourrait s'asseoir. Il y a des étriers au bout de ce foyer.

  • Speaker #1

    Oui, c'est la salle médicale.

  • Speaker #0

    La salle médicale.

  • Speaker #1

    Oui, c'est pour tout ce qui est medfait. C'est vraiment l'univers médical dans le BDSM. Il y a beaucoup de gens, ça les fait fantasmer. Donc, cette pièce-là, ce qui est incroyable, c'est qu'elle donne une réaction très vive aux gens quand ils la visitent. Soit ils adorent, soit ça leur fait peur. Et c'est très tranché.

  • Speaker #0

    On est entouré d'un damier noir et blanc. qui est sur toutes les murs, en fait. Il y a ce damier énorme, damier noir et blanc, qui donne une impression vraiment, on se croirait dans un film de Kubrick.

  • Speaker #1

    Ah ouais ! Moi, ce que j'adore avec cette pièce, c'est qu'elle est très graphique. Le côté noir et blanc, ça me plaît beaucoup. C'est vraiment top pour faire des photos. J'ai une question,

  • Speaker #0

    pourquoi un violon ici ?

  • Speaker #1

    C'est ça la magie aussi avec Pascal, c'est qu'il adore tout ce qui est brocante, objets anciens. curiosité et moi aussi. Donc, ce qui est cool, c'est que lui, depuis toujours, il mélange les genres. Il va mettre des objets un peu anciens partout parce que ça le fait kiffer. Puis moi, je trouve que ça donne un âme au lieu.

  • Speaker #0

    Tu as été cliente ici avant de travailler ici ?

  • Speaker #1

    Je suis venue juste quelques fois avant de travailler ici.

  • Speaker #0

    Un joli cabinet, comme un petit boudoir, finalement. Comment vous appelez cette pièce ?

  • Speaker #1

    Ça, c'est la bibliothèque à l'anglaise.

  • Speaker #0

    C'est merveilleux.

  • Speaker #1

    tout ce qui est, on va dire, éducation à l'anglaise. Mais c'est une salle...

  • Speaker #0

    Oscar Wilde pourrait s'asseoir ici.

  • Speaker #1

    Voilà, qui peut servir à toutes sortes de fantasmes.

  • Speaker #0

    Et alors, tout à l'heure, j'avais dit, est-ce que c'est un club fétichiste, un club BDSM ? Et en réalité, c'est quand même un mode de vie pour plein de personnes. Et on en parle beaucoup sur les réseaux de BDSM. Il y a des personnes qui se réclament... comment dire, influenceurs du BDSM, des choses comme ça. Ici, c'est secret. Ici, on est vraiment dans quelque chose. Ce n'est pas n'importe qui qui vient là. Tiens, asseyons-nous quelques instants. Comment on vit ça quand on est quelqu'un qui, comme toi, participe à, je n'allais pas dire, l'underground du BDSM, mais quand même, un des clubs les plus importants en Europe.

  • Speaker #1

    Parce qu'il y a tellement peu de clubs BDSM, c'est pour ça aussi, on est un des seuls, c'est très rare, il y a beaucoup plus de clubs libertins. Après, ce que je trouve merveilleux ici, c'est que c'est vraiment un endroit où on peut apprendre à se connaître soi et les autres et apprendre sur l'univers des sensations et des émotions qu'on peut vivre avec le BDSM. Pour moi, ça offre beaucoup plus de possibilités qu'un club libertin parce qu'on n'est pas dans le jugement, on est dans l'acceptation. de passion, les gens peuvent vraiment se révéler, s'habiller dans des tenues, avoir des attitudes entrées dans la peau de certains personnages, que c'est impossible de faire ça à l'extérieur d'un club.

  • Speaker #0

    C'est quoi le personnage Carlotta ?

  • Speaker #1

    Moi, ce qui est cool avec moi, c'est qu'en fait, je suis pratiquement moi-même. C'est mon vrai nom en plus,

  • Speaker #0

    Carota. On s'est croisés tout à l'heure dans la rue, tu m'as fait un grand sourire. Tu m'as dit, eh viens, on va aller chercher des cafés là-bas, tout ça. Et j'avais l'impression réellement de voir une amie de longue date. On s'est vus une fois seulement avant. Et tout était cool, tout était sympa. Alors qu'on pourrait penser que non, c'est une domina extrême qui va être toujours en train de froncer les sourcils, prêt à vous frapper au moindre moment. Non, ce n'est pas que ça.

  • Speaker #1

    Non, puis il y en a plein des dominas qui sont très hard. mais qui ont vraiment une convivialité quand on les rencontre. Parce qu'il y a beaucoup de gens, ils font les choses, mais ils sont capables d'avoir un regard extérieur sur eux-mêmes. Et ça reste quand même un jeu d'une certaine façon.

  • Speaker #0

    Toi, tu te définis comme domina ?

  • Speaker #1

    Moi, j'aime beaucoup dominer, ce qui est bien avec ce club. J'ai un rôle ici de directrice, donc j'ai un rôle avec des responsabilités. Mais je ne peux pas... beaucoup, beaucoup, beaucoup participer au sein du club parce que je n'ai pas le temps. Mais c'est vrai qu'en travaillant ici, j'ai découvert mon côté dominatrice.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas frustrant, certains soirs ?

  • Speaker #1

    Oui, mais bon, on est ici parce qu'on aime la frustration aussi.

  • Speaker #0

    C'est de l'éventail. Mais justement, c'est vrai que c'est ça, c'est de l'éventail finalement des sentiments. Ce qui est génial dans un club comme ça, c'est que je parlais de ce culte du secret. Les gens ne vont pas faire des photos pour les mettre sur les réseaux sociaux. On est dans autre chose.

  • Speaker #1

    Oui, déjà, on ne capte pas à l'intérieur du club, donc personne ne se regarde sur les étages. Moi, je trouve ça extraordinaire. Le fait qu'on n'ait pas Internet ici, les gens sont obligés de vivre le moment présent, être avec ceux qui les entourent. Et évidemment, on interdit aux clients de prendre des photos parce qu'il y a plein de gens qui ne veulent pas être pris en photo et qui ne veulent pas être vus. Par ailleurs, maintenant, on a un photographe qui est là dans la soirée, dans certaines soirées, et qui prend les photos des gens qui ont donné leur accord. Et ça ajoute aussi un peu de magie parce qu'après, on a des souvenirs de certaines personnes, de ce qui s'est passé. Et moi, ce que je trouve merveilleux, c'est que pour l'image du club, utiliser des photos de notre clientèle, ça montre à quel point on a des gens incroyables qui viennent chez nous. Parce que c'est nos photos qu'on fait avec nos clients. Donc, on n'est pas allé chercher des images qui existent déjà, qui sont faites avec des mannequins. Et nous, c'est nos clients qui sont au cœur de notre com.

  • Speaker #0

    On continue un peu la balade, la visite. Au cœur du club, cri et chuchotement. C'est vrai qu'on est dans un château de pomme à la médiévale. C'est vrai qu'il y a un plus formidable. Ah ouais. On accroche ses poignets, on accroche... J'ai presque les mêmes accroches aux poignets, moi. On accroche ses poignets, on accroche ses pieds, et puis on laisse la magie. On laisse la magie. On va revenir à un lit, des coins câlins. On se retrouve pour des moments plus doux.

  • Speaker #1

    Oui, c'est clair. Après, c'est super important d'avoir un endroit un peu plus posé, plus confortable, même pour après une grosse séance. Ça peut être cool de se poser tranquillement. Ou il y a des gens qui vont même faire des séances dans le lit, qui vont s'attacher, qui vont faire toutes sortes de choses. Tellement de possibilités.

  • Speaker #0

    Il y a eu, avec, on va en parler très rapidement, avec Fifty Shades of Grey, il y a eu tout un mouvement. où plein de personnes se sont intéressées au BDSM, mais finalement en réduisant peut-être l'éventail des pratiques à certaines choses. Toi, tu voyais ça comment en fait ?

  • Speaker #1

    Moi, j'avoue que je ne me suis pas trop rendue compte de l'impact du film parce qu'il est sorti avant que je vienne travailler au club. Donc, je n'ai pas réalisé. Mais ce film, c'est vraiment un cas de figure qui ne correspond pas du tout à la majorité de ce que les gens viennent vivre ici. Ici, on a beaucoup de... d'hommes qui sont soumis. On a aussi des femmes soumises, mais les gens ne sont pas des stéréotypes de ce qu'on pourrait imaginer.

  • Speaker #0

    Et si ce sont des couples qui viennent, pour la plupart ?

  • Speaker #1

    Ce qui est bien, c'est que non, ce n'est pas juste des couples. Justement, il y a de tout. Il y a des gens seuls, il y a des groupes de copines qui viennent entre amis. Il y a même des fois des mecs qui viennent entre amis aussi. Ce qui est cool, c'est que justement, c'est un lieu où les gens peuvent vraiment se rencontrer. Moi, j'ai vu plein de gens. rencontrer leurs copains et leurs copines au club. Parce que du coup, tu fais une rencontre, puis personne n'a les mêmes fantasmes que toi, le même univers érotique. Tout de suite, tu sais qu'il y a une partie du travail qui est faite. Une partie des choses qui va marcher.

  • Speaker #0

    Carrément, on se sent bien quand on est là. On va redescendre, parce que j'avais vu un endroit où il y a une cage. Si je me rappelle bien, c'est dans l'autre partie. On redescend les marches. Le calme règne. on a des petits LED rouges un formidable portrait on peut voir tout un tas de choses sur ce bar d'ailleurs, tout le monde on prend des cocktails, on prend n'importe quel bar finalement.

  • Speaker #1

    Ouais exactement, moi ce que j'adore c'est que la salle du bar, quand on descend ça ressemble à un genre de bar caché.

  • Speaker #0

    Et on se laisse tomber c'est un petit plaisir ça ressemble vraiment à un speakeasy,

  • Speaker #1

    la porte elle est complètement invisible faut connaître pour venir on peut pas tomber dessus par hasard

  • Speaker #0

    Et donc, une balançoire.

  • Speaker #1

    Oui, c'est assez... Ça, ça fait un peu que c'est Apple Fiction. C'est un peu la balançoire BDSM qu'on imagine dans un club BDSM. Mais elle a beaucoup de succès. Vraiment, elle a beaucoup de succès.

  • Speaker #0

    J'imagine. Quand une seule est prise par un groupe, il y a des personnes qui font la queue pour attendre. Vous voulez dire, comment ça se passe ? Il y a une cohabitation, finalement.

  • Speaker #1

    Oui, parce que les gens... Ils ont tous le droit de partager les mêmes espaces. Il n'y a pas d'endroits qui se privatisent. Donc, tant qu'ils sont dans le respect et qu'ils ne se touchent pas ou qu'ils n'interagissent pas, ils peuvent regarder, se mettre un peu sur le côté ou faire des actions à côté avec d'autres personnes.

  • Speaker #0

    Génial. Et je voulais parler de toi parce qu'on fait une petite visite rapide du club, mais toi également, tu es modèle. Je t'ai vu défiler pour vous monsieur sur des créations des harnais, comment on vit ça en fait ?

  • Speaker #1

    À la base, j'ai fait vraiment plein de choses dans ma vie avant de venir travailler ici. Et ce qui est cool, c'est que toutes mes facettes, toutes mes vies peuvent cohabiter avec ce travail. Parce que je fabrique aussi mes tenues, je fais de la couture, je crée mes looks en général. Puis ici, ça me permet de porter toutes mes créations. C'est comme mon théâtre.

  • Speaker #0

    Ah ouais, donc en fait, toute ta vie est une création artistique. Tu verrais ça comme ça ?

  • Speaker #1

    Surtout qu'avec un club comme celui-ci, il y a... chaque élément a vraiment une portée artistique, que ce soit de créer un flyer ou de même penser à un thème de soirée. J'adore qu'il y ait vraiment une dimension artistique. Et le BDSM, c'est un milieu qui attire beaucoup d'artistes. Je n'ai jamais rencontré autant d'artistes qu'en travaillant ici.

  • Speaker #0

    Le calme, le côté, il y a une odeur, il y a un calme, on se sent presque comme dans une vieille maison ou dans quelques... Dans quelques châteaux, quelque part. Il y a vraiment cette ambiance 19e, cette ambiance qu'on va avoir dans certains salons, même au 18e. Comment on fait pour cultiver cela ?

  • Speaker #1

    Moi, ce que j'adore ici, c'est qu'on est comme dans un endroit hors du temps. Quand les gens y rentrent, ils oublient l'heure. Et c'est ça qui est vraiment magnifique. C'est que... Pour moi, c'est comme si cet endroit n'avait pas d'âge ou d'époque. C'est comme un monde parallèle, vraiment.

  • Speaker #0

    Comment toi, Carlotta, tu imagines une soirée ? Parce que tu as des idées de soirée, tu te dis, tiens, on pourrait faire une lecture, on pourrait faire un défilé. Comment ça vient chez toi ?

  • Speaker #1

    Ce qui est génial, c'est que plus qu'on en imagine, plus que ça vient facilement. Voilà, c'est ça qui est cool. C'est comme un... Pour l'instant, je suis contente parce que pour l'instant, les idées n'arrêtent pas. Mais en fait, tout peut être prétexte à part une soirée. Il suffit de trouver le bon angle et la bonne manière de l'exprimer, de l'expliquer. Pour moi, la magie d'une soirée, déjà, c'est que nous, le personnel, les gens qui travaillons sur place, on y croit et qu'on soit dans la bonne ambiance. Déjà, on va partager notre énergie avec la clientèle. Il suffit d'avoir des clients, des habitués, des gens qui comprennent l'âme du lieu. Et voilà, l'énergie se partage et les gens vont rentrer et ils vont vite se sentir comme chez eux, mais un chez eux différent. Il y a vraiment des gens qui viennent ici, j'ai l'impression que c'est comme si on était une famille.

  • Speaker #0

    Moi, je pense que je vais venir et que je vais venir le soir écrire. Je vais venir comme ça, je vais prendre mon calepin, mon stylo et me poser au bar sur un de ces fauteuils et écrire et regarder les gens. Merci beaucoup Carlota d'avoir accueilli le son du désir ici. Un mot de la fin ?

  • Speaker #1

    Oui, moi ce que je dirais aux gens, c'est qu'il faut avoir le courage de passer la porte parce que je pense qu'il y a beaucoup de gens qui passent à côté. vraiment de choses importantes dans leur vie juste parce qu'ils osent pas franchir le cap. Et voilà. Ici, c'est effrayant, mais en même temps, c'est tellement accessible.

  • Speaker #0

    Effrayant et inspirant, moi, je dirais. Tous les renseignements sur le club Cris et Chuchotements sont en description de cet épisode. Et puis, également, les liens Instagram de Cris et Chuchotements et du compte de Carlota. Merci beaucoup encore.

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Description

Les confessions du Son du Désir, ce sont des rencontres avec les personnalités qui font vivre l'érotisme aujourd'hui. Avec Carlotta, nous visitons le club Cris et Chuchotements.


Et si le désir vous emmenait là où vous n’auriez jamais osé aller ?
Dans cet épisode du Son du Désir, on pousse une porte discrète dans une rue tranquille de Paris… pour plonger dans l’univers feutré et sensuel du club Cris et Chuchotements, l’un des seuls clubs BDSM de la capitale. Avec la voix enveloppante de l’animateur et la présence lumineuse de Carlotta, directrice du lieu, vous êtes invité à une visite immersive dans les coulisses d’un espace hors du temps, entre fantasmes assumés et secrets bien gardés.


Pourquoi écouter cet épisode ?

Parce que c’est une exploration sensorielle, un documentaire érotique audio, où l’on entend les pas résonner sur les escaliers, le claquement feutré d’un harnais qui se tend. On est plongé dans un club à la fois artistique, charnel et profondément humain.


🔐 Passez en mode VIP avec Le Son du Désir et accédez à des centaines d’histoires érotiques immersives, intimes et exclusives. Des récits sensuels, troublants, à écouter où et quand vous voulez.

🎧 Abonnement en 3 clics sur lesondudesir.fr – votre refuge secret du plaisir audio.


Temps forts de l’épisode :

  • L’entrée dans un monde caché 

  • La rencontre avec Carlotta 

  • La visite des salles 

  • La philosophie du lieu.

`

Ce qu’on retient :

Ce n’est pas un podcast sur le BDSM, c’est une immersion dans une culture de liberté. On en ressort troublé, curieux, peut-être tenté. Le désir s’invite là où on ne l’attend pas, avec tact, humour, et une pointe de provocation.



👉 À écouter si vous aimez :

  • Les ambiances feutrées et sensuelles

  • Les univers confidentiels

  • Le BDSM expliqué avec intelligence et sensibilité

  • Les récits immersifs qui éveillent les sens

🎙️ Un épisode entre mystère, érotisme et authenticité. Fermez les yeux. Écoutez. Ressentez.


✨ Envie d’aller plus loin dans l’exploration du plaisir ? Devenez VIP du Son du Désir et ouvrez la porte à un monde d’aventures érotiques immersives, sensuelles et envoûtantes, disponibles nulle part ailleurs. En un simple abonnement discret, accédez à des centaines d’histoires audio exclusives, des récits intimes qui vous emmènent dans des lieux secrets, des fantasmes inavoués, des rencontres troublantes. C’est votre jardin secret sonore, votre bulle de plaisir personnel. Un espace rien qu’à vous, où l’imaginaire devient sensation. 💫


🎧 Rejoignez le cercle VIP sur lesondudesir.fr – 3 clics, 0 jugement, 100% volupté.


https://cris-et-chuchotements.com/

9 rue Truffaut
75017 Paris


l'insta de Carlotta :

https://www.instagram.com/sauvage_carlotta


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    des anneaux accrochés au plafond qui nous permettent de suspendre.

  • Speaker #1

    Moi, j'aime beaucoup dominer. Il y a des gens qui vont s'attacher, qui vont faire toutes sortes de choses. Tellement de possibilités.

  • Speaker #0

    Le son du désir. C'est un épisode spécial aujourd'hui que je vous propose. C'est une plongée dans un univers où probablement vous n'avez jamais été. Il y a même de fortes chances que jamais dans votre vie, vous ne vous rendiez dans cet endroit. Nous partons au club Cris et Chuchotements à Paris. Et je vous souhaite une agréable écoute. Pour devenir VIP du son du désir et accéder à des centaines d'histoires érotiques immersives ainsi qu'à de nombreux audios de relaxation intime, une seule adresse, lesondudésir.fr et abonnez-vous discrètement en seulement 3 clics. Lesondudésir.fr, votre destination secrète vers l'érotisme audio. Je suis en train de marcher dans une rue de Paris qui s'appelle la rue Truffaut et je me dirige vers une devanture, une façade d'immeuble toute simple. une façade anonyme. Peut-être même vous pourriez passer devant et puis vous ne voyez pas cette porte. Et pourtant, c'est cette porte qu'on va passer dans quelques instants. Et je suis avec Carlotta, qui dégaine son trousseau de clé. Et on va découvrir dans quelques instants où elle nous entraîne. Ici c'est écrit, cri et chuchotement, club privé, la porte est bleue et l'intérieur est plutôt noir. Je referme la porte ? Oui. Je descends. des escaliers avec un petit néon rouge qui éclaire sur le côté, et un petit néon rouge qui permet de voir sur la Ausha où on marche, et je suis au sous-sol, là des fauteuils qui n'attendent que des fesses pour s'asseoir, un crâne éclairé, Un miroir dans lequel je me reflète. C'est une cave voûtée. On y voit des portraits de certaines personnes. Le duc du Bénus, bien éduqué. Une autre personne avec une perruque. On a des choses qui sont accrochées, des anneaux accrochés au plafond qui nous permettent de suspendre éventuellement d'autres personnes. Et on est bien. Tiens, ici. Au bar, on y trouve un satan qui se tient, ce qui se tend. Et puis, un anneau, ici, qui permet d'y rester accroché ou d'y accrocher quelqu'un. Je suis avec Carlotta. Nous sommes... Où est-ce qu'on est ?

  • Speaker #1

    On est au club cri et chuchotement. Et là, on est dans la salle du bar.

  • Speaker #0

    C'est un club, donc il y a plusieurs salles, gris et chuchotements. Comment tu le qualifierais, ce club ?

  • Speaker #1

    Je trouve que c'est un endroit qui est tellement unique. Ça ne ressemble pour moi à aucun autre lieu à Paris, parce qu'il y a ce côté très feutré, très boudoir. Et en même temps, c'est un endroit où tout est possible. Pas tout, tout, mais beaucoup de choses.

  • Speaker #0

    C'est un club PDSM, c'est un club fétichiste, c'est un club libertin. C'est quoi pour toi ?

  • Speaker #1

    Ça peut être les trois en même temps parce que les gens, ils peuvent avoir des relations sexuelles ici. Évidemment, c'est en premier lieu un club BDSM. Et ce qu'il dit BDSM, il dit fétichiste parce que ça va bien de pair.

  • Speaker #0

    On va visiter un peu les lieux, si tu le permets. Et en fait, je me disais, bon, là, il n'y a personne. Mais si on imagine qu'il est 22h. que je souhaite rentrer, je peux rentrer comme ça ? Ou est-ce qu'il faut un dress code particulier ? Qu'est-ce qu'on peut dire ?

  • Speaker #1

    Alors le dress code, il est très important pour nous parce que ça nous permet de savoir si les gens savent où ils mettent les pieds. Comme ce n'est pas un club purement libertin, on souhaite que les gens soient au minimum habillés tout en noir, donc chaussures noires incluses. Après, ils peuvent porter aussi des trucs très extravagants si c'est dans des matières fétichistes, comme du cuir, du latex, tout ce qui est wet look. Pour les gens qui ne connaissent pas ces termes, c'est vraiment bien d'aller s'informer avant de venir parce qu'il y a beaucoup d'options comment s'habiller. Mais il faut connaître un petit peu la culture BDSM et les termes avant de venir, c'est mieux.

  • Speaker #0

    Donc là, j'ai un pantalon noir, j'ai des chaussures en cuir noir, je passe presque, c'est ça ? Oui,

  • Speaker #1

    c'est juste la chemise, il faudrait enlever la chemise, mais des fois les gens viennent et on leur demande d'enlever certains vêtements et souvent ils acceptent.

  • Speaker #0

    Je peux peut-être même rester torse nu avec un harnais, c'est encore mieux.

  • Speaker #1

    Ah oui, bien sûr, bien sûr.

  • Speaker #0

    Là déjà, on vient de monter quelques escaliers, on est dans une salle, comment on pourrait la qualifier ? Il y a... Une sorte de chaise sur laquelle on pourrait s'asseoir. Il y a des étriers au bout de ce foyer.

  • Speaker #1

    Oui, c'est la salle médicale.

  • Speaker #0

    La salle médicale.

  • Speaker #1

    Oui, c'est pour tout ce qui est medfait. C'est vraiment l'univers médical dans le BDSM. Il y a beaucoup de gens, ça les fait fantasmer. Donc, cette pièce-là, ce qui est incroyable, c'est qu'elle donne une réaction très vive aux gens quand ils la visitent. Soit ils adorent, soit ça leur fait peur. Et c'est très tranché.

  • Speaker #0

    On est entouré d'un damier noir et blanc. qui est sur toutes les murs, en fait. Il y a ce damier énorme, damier noir et blanc, qui donne une impression vraiment, on se croirait dans un film de Kubrick.

  • Speaker #1

    Ah ouais ! Moi, ce que j'adore avec cette pièce, c'est qu'elle est très graphique. Le côté noir et blanc, ça me plaît beaucoup. C'est vraiment top pour faire des photos. J'ai une question,

  • Speaker #0

    pourquoi un violon ici ?

  • Speaker #1

    C'est ça la magie aussi avec Pascal, c'est qu'il adore tout ce qui est brocante, objets anciens. curiosité et moi aussi. Donc, ce qui est cool, c'est que lui, depuis toujours, il mélange les genres. Il va mettre des objets un peu anciens partout parce que ça le fait kiffer. Puis moi, je trouve que ça donne un âme au lieu.

  • Speaker #0

    Tu as été cliente ici avant de travailler ici ?

  • Speaker #1

    Je suis venue juste quelques fois avant de travailler ici.

  • Speaker #0

    Un joli cabinet, comme un petit boudoir, finalement. Comment vous appelez cette pièce ?

  • Speaker #1

    Ça, c'est la bibliothèque à l'anglaise.

  • Speaker #0

    C'est merveilleux.

  • Speaker #1

    tout ce qui est, on va dire, éducation à l'anglaise. Mais c'est une salle...

  • Speaker #0

    Oscar Wilde pourrait s'asseoir ici.

  • Speaker #1

    Voilà, qui peut servir à toutes sortes de fantasmes.

  • Speaker #0

    Et alors, tout à l'heure, j'avais dit, est-ce que c'est un club fétichiste, un club BDSM ? Et en réalité, c'est quand même un mode de vie pour plein de personnes. Et on en parle beaucoup sur les réseaux de BDSM. Il y a des personnes qui se réclament... comment dire, influenceurs du BDSM, des choses comme ça. Ici, c'est secret. Ici, on est vraiment dans quelque chose. Ce n'est pas n'importe qui qui vient là. Tiens, asseyons-nous quelques instants. Comment on vit ça quand on est quelqu'un qui, comme toi, participe à, je n'allais pas dire, l'underground du BDSM, mais quand même, un des clubs les plus importants en Europe.

  • Speaker #1

    Parce qu'il y a tellement peu de clubs BDSM, c'est pour ça aussi, on est un des seuls, c'est très rare, il y a beaucoup plus de clubs libertins. Après, ce que je trouve merveilleux ici, c'est que c'est vraiment un endroit où on peut apprendre à se connaître soi et les autres et apprendre sur l'univers des sensations et des émotions qu'on peut vivre avec le BDSM. Pour moi, ça offre beaucoup plus de possibilités qu'un club libertin parce qu'on n'est pas dans le jugement, on est dans l'acceptation. de passion, les gens peuvent vraiment se révéler, s'habiller dans des tenues, avoir des attitudes entrées dans la peau de certains personnages, que c'est impossible de faire ça à l'extérieur d'un club.

  • Speaker #0

    C'est quoi le personnage Carlotta ?

  • Speaker #1

    Moi, ce qui est cool avec moi, c'est qu'en fait, je suis pratiquement moi-même. C'est mon vrai nom en plus,

  • Speaker #0

    Carota. On s'est croisés tout à l'heure dans la rue, tu m'as fait un grand sourire. Tu m'as dit, eh viens, on va aller chercher des cafés là-bas, tout ça. Et j'avais l'impression réellement de voir une amie de longue date. On s'est vus une fois seulement avant. Et tout était cool, tout était sympa. Alors qu'on pourrait penser que non, c'est une domina extrême qui va être toujours en train de froncer les sourcils, prêt à vous frapper au moindre moment. Non, ce n'est pas que ça.

  • Speaker #1

    Non, puis il y en a plein des dominas qui sont très hard. mais qui ont vraiment une convivialité quand on les rencontre. Parce qu'il y a beaucoup de gens, ils font les choses, mais ils sont capables d'avoir un regard extérieur sur eux-mêmes. Et ça reste quand même un jeu d'une certaine façon.

  • Speaker #0

    Toi, tu te définis comme domina ?

  • Speaker #1

    Moi, j'aime beaucoup dominer, ce qui est bien avec ce club. J'ai un rôle ici de directrice, donc j'ai un rôle avec des responsabilités. Mais je ne peux pas... beaucoup, beaucoup, beaucoup participer au sein du club parce que je n'ai pas le temps. Mais c'est vrai qu'en travaillant ici, j'ai découvert mon côté dominatrice.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas frustrant, certains soirs ?

  • Speaker #1

    Oui, mais bon, on est ici parce qu'on aime la frustration aussi.

  • Speaker #0

    C'est de l'éventail. Mais justement, c'est vrai que c'est ça, c'est de l'éventail finalement des sentiments. Ce qui est génial dans un club comme ça, c'est que je parlais de ce culte du secret. Les gens ne vont pas faire des photos pour les mettre sur les réseaux sociaux. On est dans autre chose.

  • Speaker #1

    Oui, déjà, on ne capte pas à l'intérieur du club, donc personne ne se regarde sur les étages. Moi, je trouve ça extraordinaire. Le fait qu'on n'ait pas Internet ici, les gens sont obligés de vivre le moment présent, être avec ceux qui les entourent. Et évidemment, on interdit aux clients de prendre des photos parce qu'il y a plein de gens qui ne veulent pas être pris en photo et qui ne veulent pas être vus. Par ailleurs, maintenant, on a un photographe qui est là dans la soirée, dans certaines soirées, et qui prend les photos des gens qui ont donné leur accord. Et ça ajoute aussi un peu de magie parce qu'après, on a des souvenirs de certaines personnes, de ce qui s'est passé. Et moi, ce que je trouve merveilleux, c'est que pour l'image du club, utiliser des photos de notre clientèle, ça montre à quel point on a des gens incroyables qui viennent chez nous. Parce que c'est nos photos qu'on fait avec nos clients. Donc, on n'est pas allé chercher des images qui existent déjà, qui sont faites avec des mannequins. Et nous, c'est nos clients qui sont au cœur de notre com.

  • Speaker #0

    On continue un peu la balade, la visite. Au cœur du club, cri et chuchotement. C'est vrai qu'on est dans un château de pomme à la médiévale. C'est vrai qu'il y a un plus formidable. Ah ouais. On accroche ses poignets, on accroche... J'ai presque les mêmes accroches aux poignets, moi. On accroche ses poignets, on accroche ses pieds, et puis on laisse la magie. On laisse la magie. On va revenir à un lit, des coins câlins. On se retrouve pour des moments plus doux.

  • Speaker #1

    Oui, c'est clair. Après, c'est super important d'avoir un endroit un peu plus posé, plus confortable, même pour après une grosse séance. Ça peut être cool de se poser tranquillement. Ou il y a des gens qui vont même faire des séances dans le lit, qui vont s'attacher, qui vont faire toutes sortes de choses. Tellement de possibilités.

  • Speaker #0

    Il y a eu, avec, on va en parler très rapidement, avec Fifty Shades of Grey, il y a eu tout un mouvement. où plein de personnes se sont intéressées au BDSM, mais finalement en réduisant peut-être l'éventail des pratiques à certaines choses. Toi, tu voyais ça comment en fait ?

  • Speaker #1

    Moi, j'avoue que je ne me suis pas trop rendue compte de l'impact du film parce qu'il est sorti avant que je vienne travailler au club. Donc, je n'ai pas réalisé. Mais ce film, c'est vraiment un cas de figure qui ne correspond pas du tout à la majorité de ce que les gens viennent vivre ici. Ici, on a beaucoup de... d'hommes qui sont soumis. On a aussi des femmes soumises, mais les gens ne sont pas des stéréotypes de ce qu'on pourrait imaginer.

  • Speaker #0

    Et si ce sont des couples qui viennent, pour la plupart ?

  • Speaker #1

    Ce qui est bien, c'est que non, ce n'est pas juste des couples. Justement, il y a de tout. Il y a des gens seuls, il y a des groupes de copines qui viennent entre amis. Il y a même des fois des mecs qui viennent entre amis aussi. Ce qui est cool, c'est que justement, c'est un lieu où les gens peuvent vraiment se rencontrer. Moi, j'ai vu plein de gens. rencontrer leurs copains et leurs copines au club. Parce que du coup, tu fais une rencontre, puis personne n'a les mêmes fantasmes que toi, le même univers érotique. Tout de suite, tu sais qu'il y a une partie du travail qui est faite. Une partie des choses qui va marcher.

  • Speaker #0

    Carrément, on se sent bien quand on est là. On va redescendre, parce que j'avais vu un endroit où il y a une cage. Si je me rappelle bien, c'est dans l'autre partie. On redescend les marches. Le calme règne. on a des petits LED rouges un formidable portrait on peut voir tout un tas de choses sur ce bar d'ailleurs, tout le monde on prend des cocktails, on prend n'importe quel bar finalement.

  • Speaker #1

    Ouais exactement, moi ce que j'adore c'est que la salle du bar, quand on descend ça ressemble à un genre de bar caché.

  • Speaker #0

    Et on se laisse tomber c'est un petit plaisir ça ressemble vraiment à un speakeasy,

  • Speaker #1

    la porte elle est complètement invisible faut connaître pour venir on peut pas tomber dessus par hasard

  • Speaker #0

    Et donc, une balançoire.

  • Speaker #1

    Oui, c'est assez... Ça, ça fait un peu que c'est Apple Fiction. C'est un peu la balançoire BDSM qu'on imagine dans un club BDSM. Mais elle a beaucoup de succès. Vraiment, elle a beaucoup de succès.

  • Speaker #0

    J'imagine. Quand une seule est prise par un groupe, il y a des personnes qui font la queue pour attendre. Vous voulez dire, comment ça se passe ? Il y a une cohabitation, finalement.

  • Speaker #1

    Oui, parce que les gens... Ils ont tous le droit de partager les mêmes espaces. Il n'y a pas d'endroits qui se privatisent. Donc, tant qu'ils sont dans le respect et qu'ils ne se touchent pas ou qu'ils n'interagissent pas, ils peuvent regarder, se mettre un peu sur le côté ou faire des actions à côté avec d'autres personnes.

  • Speaker #0

    Génial. Et je voulais parler de toi parce qu'on fait une petite visite rapide du club, mais toi également, tu es modèle. Je t'ai vu défiler pour vous monsieur sur des créations des harnais, comment on vit ça en fait ?

  • Speaker #1

    À la base, j'ai fait vraiment plein de choses dans ma vie avant de venir travailler ici. Et ce qui est cool, c'est que toutes mes facettes, toutes mes vies peuvent cohabiter avec ce travail. Parce que je fabrique aussi mes tenues, je fais de la couture, je crée mes looks en général. Puis ici, ça me permet de porter toutes mes créations. C'est comme mon théâtre.

  • Speaker #0

    Ah ouais, donc en fait, toute ta vie est une création artistique. Tu verrais ça comme ça ?

  • Speaker #1

    Surtout qu'avec un club comme celui-ci, il y a... chaque élément a vraiment une portée artistique, que ce soit de créer un flyer ou de même penser à un thème de soirée. J'adore qu'il y ait vraiment une dimension artistique. Et le BDSM, c'est un milieu qui attire beaucoup d'artistes. Je n'ai jamais rencontré autant d'artistes qu'en travaillant ici.

  • Speaker #0

    Le calme, le côté, il y a une odeur, il y a un calme, on se sent presque comme dans une vieille maison ou dans quelques... Dans quelques châteaux, quelque part. Il y a vraiment cette ambiance 19e, cette ambiance qu'on va avoir dans certains salons, même au 18e. Comment on fait pour cultiver cela ?

  • Speaker #1

    Moi, ce que j'adore ici, c'est qu'on est comme dans un endroit hors du temps. Quand les gens y rentrent, ils oublient l'heure. Et c'est ça qui est vraiment magnifique. C'est que... Pour moi, c'est comme si cet endroit n'avait pas d'âge ou d'époque. C'est comme un monde parallèle, vraiment.

  • Speaker #0

    Comment toi, Carlotta, tu imagines une soirée ? Parce que tu as des idées de soirée, tu te dis, tiens, on pourrait faire une lecture, on pourrait faire un défilé. Comment ça vient chez toi ?

  • Speaker #1

    Ce qui est génial, c'est que plus qu'on en imagine, plus que ça vient facilement. Voilà, c'est ça qui est cool. C'est comme un... Pour l'instant, je suis contente parce que pour l'instant, les idées n'arrêtent pas. Mais en fait, tout peut être prétexte à part une soirée. Il suffit de trouver le bon angle et la bonne manière de l'exprimer, de l'expliquer. Pour moi, la magie d'une soirée, déjà, c'est que nous, le personnel, les gens qui travaillons sur place, on y croit et qu'on soit dans la bonne ambiance. Déjà, on va partager notre énergie avec la clientèle. Il suffit d'avoir des clients, des habitués, des gens qui comprennent l'âme du lieu. Et voilà, l'énergie se partage et les gens vont rentrer et ils vont vite se sentir comme chez eux, mais un chez eux différent. Il y a vraiment des gens qui viennent ici, j'ai l'impression que c'est comme si on était une famille.

  • Speaker #0

    Moi, je pense que je vais venir et que je vais venir le soir écrire. Je vais venir comme ça, je vais prendre mon calepin, mon stylo et me poser au bar sur un de ces fauteuils et écrire et regarder les gens. Merci beaucoup Carlota d'avoir accueilli le son du désir ici. Un mot de la fin ?

  • Speaker #1

    Oui, moi ce que je dirais aux gens, c'est qu'il faut avoir le courage de passer la porte parce que je pense qu'il y a beaucoup de gens qui passent à côté. vraiment de choses importantes dans leur vie juste parce qu'ils osent pas franchir le cap. Et voilà. Ici, c'est effrayant, mais en même temps, c'est tellement accessible.

  • Speaker #0

    Effrayant et inspirant, moi, je dirais. Tous les renseignements sur le club Cris et Chuchotements sont en description de cet épisode. Et puis, également, les liens Instagram de Cris et Chuchotements et du compte de Carlota. Merci beaucoup encore.

Description

Les confessions du Son du Désir, ce sont des rencontres avec les personnalités qui font vivre l'érotisme aujourd'hui. Avec Carlotta, nous visitons le club Cris et Chuchotements.


Et si le désir vous emmenait là où vous n’auriez jamais osé aller ?
Dans cet épisode du Son du Désir, on pousse une porte discrète dans une rue tranquille de Paris… pour plonger dans l’univers feutré et sensuel du club Cris et Chuchotements, l’un des seuls clubs BDSM de la capitale. Avec la voix enveloppante de l’animateur et la présence lumineuse de Carlotta, directrice du lieu, vous êtes invité à une visite immersive dans les coulisses d’un espace hors du temps, entre fantasmes assumés et secrets bien gardés.


Pourquoi écouter cet épisode ?

Parce que c’est une exploration sensorielle, un documentaire érotique audio, où l’on entend les pas résonner sur les escaliers, le claquement feutré d’un harnais qui se tend. On est plongé dans un club à la fois artistique, charnel et profondément humain.


🔐 Passez en mode VIP avec Le Son du Désir et accédez à des centaines d’histoires érotiques immersives, intimes et exclusives. Des récits sensuels, troublants, à écouter où et quand vous voulez.

🎧 Abonnement en 3 clics sur lesondudesir.fr – votre refuge secret du plaisir audio.


Temps forts de l’épisode :

  • L’entrée dans un monde caché 

  • La rencontre avec Carlotta 

  • La visite des salles 

  • La philosophie du lieu.

`

Ce qu’on retient :

Ce n’est pas un podcast sur le BDSM, c’est une immersion dans une culture de liberté. On en ressort troublé, curieux, peut-être tenté. Le désir s’invite là où on ne l’attend pas, avec tact, humour, et une pointe de provocation.



👉 À écouter si vous aimez :

  • Les ambiances feutrées et sensuelles

  • Les univers confidentiels

  • Le BDSM expliqué avec intelligence et sensibilité

  • Les récits immersifs qui éveillent les sens

🎙️ Un épisode entre mystère, érotisme et authenticité. Fermez les yeux. Écoutez. Ressentez.


✨ Envie d’aller plus loin dans l’exploration du plaisir ? Devenez VIP du Son du Désir et ouvrez la porte à un monde d’aventures érotiques immersives, sensuelles et envoûtantes, disponibles nulle part ailleurs. En un simple abonnement discret, accédez à des centaines d’histoires audio exclusives, des récits intimes qui vous emmènent dans des lieux secrets, des fantasmes inavoués, des rencontres troublantes. C’est votre jardin secret sonore, votre bulle de plaisir personnel. Un espace rien qu’à vous, où l’imaginaire devient sensation. 💫


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https://cris-et-chuchotements.com/

9 rue Truffaut
75017 Paris


l'insta de Carlotta :

https://www.instagram.com/sauvage_carlotta


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    des anneaux accrochés au plafond qui nous permettent de suspendre.

  • Speaker #1

    Moi, j'aime beaucoup dominer. Il y a des gens qui vont s'attacher, qui vont faire toutes sortes de choses. Tellement de possibilités.

  • Speaker #0

    Le son du désir. C'est un épisode spécial aujourd'hui que je vous propose. C'est une plongée dans un univers où probablement vous n'avez jamais été. Il y a même de fortes chances que jamais dans votre vie, vous ne vous rendiez dans cet endroit. Nous partons au club Cris et Chuchotements à Paris. Et je vous souhaite une agréable écoute. Pour devenir VIP du son du désir et accéder à des centaines d'histoires érotiques immersives ainsi qu'à de nombreux audios de relaxation intime, une seule adresse, lesondudésir.fr et abonnez-vous discrètement en seulement 3 clics. Lesondudésir.fr, votre destination secrète vers l'érotisme audio. Je suis en train de marcher dans une rue de Paris qui s'appelle la rue Truffaut et je me dirige vers une devanture, une façade d'immeuble toute simple. une façade anonyme. Peut-être même vous pourriez passer devant et puis vous ne voyez pas cette porte. Et pourtant, c'est cette porte qu'on va passer dans quelques instants. Et je suis avec Carlotta, qui dégaine son trousseau de clé. Et on va découvrir dans quelques instants où elle nous entraîne. Ici c'est écrit, cri et chuchotement, club privé, la porte est bleue et l'intérieur est plutôt noir. Je referme la porte ? Oui. Je descends. des escaliers avec un petit néon rouge qui éclaire sur le côté, et un petit néon rouge qui permet de voir sur la Ausha où on marche, et je suis au sous-sol, là des fauteuils qui n'attendent que des fesses pour s'asseoir, un crâne éclairé, Un miroir dans lequel je me reflète. C'est une cave voûtée. On y voit des portraits de certaines personnes. Le duc du Bénus, bien éduqué. Une autre personne avec une perruque. On a des choses qui sont accrochées, des anneaux accrochés au plafond qui nous permettent de suspendre éventuellement d'autres personnes. Et on est bien. Tiens, ici. Au bar, on y trouve un satan qui se tient, ce qui se tend. Et puis, un anneau, ici, qui permet d'y rester accroché ou d'y accrocher quelqu'un. Je suis avec Carlotta. Nous sommes... Où est-ce qu'on est ?

  • Speaker #1

    On est au club cri et chuchotement. Et là, on est dans la salle du bar.

  • Speaker #0

    C'est un club, donc il y a plusieurs salles, gris et chuchotements. Comment tu le qualifierais, ce club ?

  • Speaker #1

    Je trouve que c'est un endroit qui est tellement unique. Ça ne ressemble pour moi à aucun autre lieu à Paris, parce qu'il y a ce côté très feutré, très boudoir. Et en même temps, c'est un endroit où tout est possible. Pas tout, tout, mais beaucoup de choses.

  • Speaker #0

    C'est un club PDSM, c'est un club fétichiste, c'est un club libertin. C'est quoi pour toi ?

  • Speaker #1

    Ça peut être les trois en même temps parce que les gens, ils peuvent avoir des relations sexuelles ici. Évidemment, c'est en premier lieu un club BDSM. Et ce qu'il dit BDSM, il dit fétichiste parce que ça va bien de pair.

  • Speaker #0

    On va visiter un peu les lieux, si tu le permets. Et en fait, je me disais, bon, là, il n'y a personne. Mais si on imagine qu'il est 22h. que je souhaite rentrer, je peux rentrer comme ça ? Ou est-ce qu'il faut un dress code particulier ? Qu'est-ce qu'on peut dire ?

  • Speaker #1

    Alors le dress code, il est très important pour nous parce que ça nous permet de savoir si les gens savent où ils mettent les pieds. Comme ce n'est pas un club purement libertin, on souhaite que les gens soient au minimum habillés tout en noir, donc chaussures noires incluses. Après, ils peuvent porter aussi des trucs très extravagants si c'est dans des matières fétichistes, comme du cuir, du latex, tout ce qui est wet look. Pour les gens qui ne connaissent pas ces termes, c'est vraiment bien d'aller s'informer avant de venir parce qu'il y a beaucoup d'options comment s'habiller. Mais il faut connaître un petit peu la culture BDSM et les termes avant de venir, c'est mieux.

  • Speaker #0

    Donc là, j'ai un pantalon noir, j'ai des chaussures en cuir noir, je passe presque, c'est ça ? Oui,

  • Speaker #1

    c'est juste la chemise, il faudrait enlever la chemise, mais des fois les gens viennent et on leur demande d'enlever certains vêtements et souvent ils acceptent.

  • Speaker #0

    Je peux peut-être même rester torse nu avec un harnais, c'est encore mieux.

  • Speaker #1

    Ah oui, bien sûr, bien sûr.

  • Speaker #0

    Là déjà, on vient de monter quelques escaliers, on est dans une salle, comment on pourrait la qualifier ? Il y a... Une sorte de chaise sur laquelle on pourrait s'asseoir. Il y a des étriers au bout de ce foyer.

  • Speaker #1

    Oui, c'est la salle médicale.

  • Speaker #0

    La salle médicale.

  • Speaker #1

    Oui, c'est pour tout ce qui est medfait. C'est vraiment l'univers médical dans le BDSM. Il y a beaucoup de gens, ça les fait fantasmer. Donc, cette pièce-là, ce qui est incroyable, c'est qu'elle donne une réaction très vive aux gens quand ils la visitent. Soit ils adorent, soit ça leur fait peur. Et c'est très tranché.

  • Speaker #0

    On est entouré d'un damier noir et blanc. qui est sur toutes les murs, en fait. Il y a ce damier énorme, damier noir et blanc, qui donne une impression vraiment, on se croirait dans un film de Kubrick.

  • Speaker #1

    Ah ouais ! Moi, ce que j'adore avec cette pièce, c'est qu'elle est très graphique. Le côté noir et blanc, ça me plaît beaucoup. C'est vraiment top pour faire des photos. J'ai une question,

  • Speaker #0

    pourquoi un violon ici ?

  • Speaker #1

    C'est ça la magie aussi avec Pascal, c'est qu'il adore tout ce qui est brocante, objets anciens. curiosité et moi aussi. Donc, ce qui est cool, c'est que lui, depuis toujours, il mélange les genres. Il va mettre des objets un peu anciens partout parce que ça le fait kiffer. Puis moi, je trouve que ça donne un âme au lieu.

  • Speaker #0

    Tu as été cliente ici avant de travailler ici ?

  • Speaker #1

    Je suis venue juste quelques fois avant de travailler ici.

  • Speaker #0

    Un joli cabinet, comme un petit boudoir, finalement. Comment vous appelez cette pièce ?

  • Speaker #1

    Ça, c'est la bibliothèque à l'anglaise.

  • Speaker #0

    C'est merveilleux.

  • Speaker #1

    tout ce qui est, on va dire, éducation à l'anglaise. Mais c'est une salle...

  • Speaker #0

    Oscar Wilde pourrait s'asseoir ici.

  • Speaker #1

    Voilà, qui peut servir à toutes sortes de fantasmes.

  • Speaker #0

    Et alors, tout à l'heure, j'avais dit, est-ce que c'est un club fétichiste, un club BDSM ? Et en réalité, c'est quand même un mode de vie pour plein de personnes. Et on en parle beaucoup sur les réseaux de BDSM. Il y a des personnes qui se réclament... comment dire, influenceurs du BDSM, des choses comme ça. Ici, c'est secret. Ici, on est vraiment dans quelque chose. Ce n'est pas n'importe qui qui vient là. Tiens, asseyons-nous quelques instants. Comment on vit ça quand on est quelqu'un qui, comme toi, participe à, je n'allais pas dire, l'underground du BDSM, mais quand même, un des clubs les plus importants en Europe.

  • Speaker #1

    Parce qu'il y a tellement peu de clubs BDSM, c'est pour ça aussi, on est un des seuls, c'est très rare, il y a beaucoup plus de clubs libertins. Après, ce que je trouve merveilleux ici, c'est que c'est vraiment un endroit où on peut apprendre à se connaître soi et les autres et apprendre sur l'univers des sensations et des émotions qu'on peut vivre avec le BDSM. Pour moi, ça offre beaucoup plus de possibilités qu'un club libertin parce qu'on n'est pas dans le jugement, on est dans l'acceptation. de passion, les gens peuvent vraiment se révéler, s'habiller dans des tenues, avoir des attitudes entrées dans la peau de certains personnages, que c'est impossible de faire ça à l'extérieur d'un club.

  • Speaker #0

    C'est quoi le personnage Carlotta ?

  • Speaker #1

    Moi, ce qui est cool avec moi, c'est qu'en fait, je suis pratiquement moi-même. C'est mon vrai nom en plus,

  • Speaker #0

    Carota. On s'est croisés tout à l'heure dans la rue, tu m'as fait un grand sourire. Tu m'as dit, eh viens, on va aller chercher des cafés là-bas, tout ça. Et j'avais l'impression réellement de voir une amie de longue date. On s'est vus une fois seulement avant. Et tout était cool, tout était sympa. Alors qu'on pourrait penser que non, c'est une domina extrême qui va être toujours en train de froncer les sourcils, prêt à vous frapper au moindre moment. Non, ce n'est pas que ça.

  • Speaker #1

    Non, puis il y en a plein des dominas qui sont très hard. mais qui ont vraiment une convivialité quand on les rencontre. Parce qu'il y a beaucoup de gens, ils font les choses, mais ils sont capables d'avoir un regard extérieur sur eux-mêmes. Et ça reste quand même un jeu d'une certaine façon.

  • Speaker #0

    Toi, tu te définis comme domina ?

  • Speaker #1

    Moi, j'aime beaucoup dominer, ce qui est bien avec ce club. J'ai un rôle ici de directrice, donc j'ai un rôle avec des responsabilités. Mais je ne peux pas... beaucoup, beaucoup, beaucoup participer au sein du club parce que je n'ai pas le temps. Mais c'est vrai qu'en travaillant ici, j'ai découvert mon côté dominatrice.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas frustrant, certains soirs ?

  • Speaker #1

    Oui, mais bon, on est ici parce qu'on aime la frustration aussi.

  • Speaker #0

    C'est de l'éventail. Mais justement, c'est vrai que c'est ça, c'est de l'éventail finalement des sentiments. Ce qui est génial dans un club comme ça, c'est que je parlais de ce culte du secret. Les gens ne vont pas faire des photos pour les mettre sur les réseaux sociaux. On est dans autre chose.

  • Speaker #1

    Oui, déjà, on ne capte pas à l'intérieur du club, donc personne ne se regarde sur les étages. Moi, je trouve ça extraordinaire. Le fait qu'on n'ait pas Internet ici, les gens sont obligés de vivre le moment présent, être avec ceux qui les entourent. Et évidemment, on interdit aux clients de prendre des photos parce qu'il y a plein de gens qui ne veulent pas être pris en photo et qui ne veulent pas être vus. Par ailleurs, maintenant, on a un photographe qui est là dans la soirée, dans certaines soirées, et qui prend les photos des gens qui ont donné leur accord. Et ça ajoute aussi un peu de magie parce qu'après, on a des souvenirs de certaines personnes, de ce qui s'est passé. Et moi, ce que je trouve merveilleux, c'est que pour l'image du club, utiliser des photos de notre clientèle, ça montre à quel point on a des gens incroyables qui viennent chez nous. Parce que c'est nos photos qu'on fait avec nos clients. Donc, on n'est pas allé chercher des images qui existent déjà, qui sont faites avec des mannequins. Et nous, c'est nos clients qui sont au cœur de notre com.

  • Speaker #0

    On continue un peu la balade, la visite. Au cœur du club, cri et chuchotement. C'est vrai qu'on est dans un château de pomme à la médiévale. C'est vrai qu'il y a un plus formidable. Ah ouais. On accroche ses poignets, on accroche... J'ai presque les mêmes accroches aux poignets, moi. On accroche ses poignets, on accroche ses pieds, et puis on laisse la magie. On laisse la magie. On va revenir à un lit, des coins câlins. On se retrouve pour des moments plus doux.

  • Speaker #1

    Oui, c'est clair. Après, c'est super important d'avoir un endroit un peu plus posé, plus confortable, même pour après une grosse séance. Ça peut être cool de se poser tranquillement. Ou il y a des gens qui vont même faire des séances dans le lit, qui vont s'attacher, qui vont faire toutes sortes de choses. Tellement de possibilités.

  • Speaker #0

    Il y a eu, avec, on va en parler très rapidement, avec Fifty Shades of Grey, il y a eu tout un mouvement. où plein de personnes se sont intéressées au BDSM, mais finalement en réduisant peut-être l'éventail des pratiques à certaines choses. Toi, tu voyais ça comment en fait ?

  • Speaker #1

    Moi, j'avoue que je ne me suis pas trop rendue compte de l'impact du film parce qu'il est sorti avant que je vienne travailler au club. Donc, je n'ai pas réalisé. Mais ce film, c'est vraiment un cas de figure qui ne correspond pas du tout à la majorité de ce que les gens viennent vivre ici. Ici, on a beaucoup de... d'hommes qui sont soumis. On a aussi des femmes soumises, mais les gens ne sont pas des stéréotypes de ce qu'on pourrait imaginer.

  • Speaker #0

    Et si ce sont des couples qui viennent, pour la plupart ?

  • Speaker #1

    Ce qui est bien, c'est que non, ce n'est pas juste des couples. Justement, il y a de tout. Il y a des gens seuls, il y a des groupes de copines qui viennent entre amis. Il y a même des fois des mecs qui viennent entre amis aussi. Ce qui est cool, c'est que justement, c'est un lieu où les gens peuvent vraiment se rencontrer. Moi, j'ai vu plein de gens. rencontrer leurs copains et leurs copines au club. Parce que du coup, tu fais une rencontre, puis personne n'a les mêmes fantasmes que toi, le même univers érotique. Tout de suite, tu sais qu'il y a une partie du travail qui est faite. Une partie des choses qui va marcher.

  • Speaker #0

    Carrément, on se sent bien quand on est là. On va redescendre, parce que j'avais vu un endroit où il y a une cage. Si je me rappelle bien, c'est dans l'autre partie. On redescend les marches. Le calme règne. on a des petits LED rouges un formidable portrait on peut voir tout un tas de choses sur ce bar d'ailleurs, tout le monde on prend des cocktails, on prend n'importe quel bar finalement.

  • Speaker #1

    Ouais exactement, moi ce que j'adore c'est que la salle du bar, quand on descend ça ressemble à un genre de bar caché.

  • Speaker #0

    Et on se laisse tomber c'est un petit plaisir ça ressemble vraiment à un speakeasy,

  • Speaker #1

    la porte elle est complètement invisible faut connaître pour venir on peut pas tomber dessus par hasard

  • Speaker #0

    Et donc, une balançoire.

  • Speaker #1

    Oui, c'est assez... Ça, ça fait un peu que c'est Apple Fiction. C'est un peu la balançoire BDSM qu'on imagine dans un club BDSM. Mais elle a beaucoup de succès. Vraiment, elle a beaucoup de succès.

  • Speaker #0

    J'imagine. Quand une seule est prise par un groupe, il y a des personnes qui font la queue pour attendre. Vous voulez dire, comment ça se passe ? Il y a une cohabitation, finalement.

  • Speaker #1

    Oui, parce que les gens... Ils ont tous le droit de partager les mêmes espaces. Il n'y a pas d'endroits qui se privatisent. Donc, tant qu'ils sont dans le respect et qu'ils ne se touchent pas ou qu'ils n'interagissent pas, ils peuvent regarder, se mettre un peu sur le côté ou faire des actions à côté avec d'autres personnes.

  • Speaker #0

    Génial. Et je voulais parler de toi parce qu'on fait une petite visite rapide du club, mais toi également, tu es modèle. Je t'ai vu défiler pour vous monsieur sur des créations des harnais, comment on vit ça en fait ?

  • Speaker #1

    À la base, j'ai fait vraiment plein de choses dans ma vie avant de venir travailler ici. Et ce qui est cool, c'est que toutes mes facettes, toutes mes vies peuvent cohabiter avec ce travail. Parce que je fabrique aussi mes tenues, je fais de la couture, je crée mes looks en général. Puis ici, ça me permet de porter toutes mes créations. C'est comme mon théâtre.

  • Speaker #0

    Ah ouais, donc en fait, toute ta vie est une création artistique. Tu verrais ça comme ça ?

  • Speaker #1

    Surtout qu'avec un club comme celui-ci, il y a... chaque élément a vraiment une portée artistique, que ce soit de créer un flyer ou de même penser à un thème de soirée. J'adore qu'il y ait vraiment une dimension artistique. Et le BDSM, c'est un milieu qui attire beaucoup d'artistes. Je n'ai jamais rencontré autant d'artistes qu'en travaillant ici.

  • Speaker #0

    Le calme, le côté, il y a une odeur, il y a un calme, on se sent presque comme dans une vieille maison ou dans quelques... Dans quelques châteaux, quelque part. Il y a vraiment cette ambiance 19e, cette ambiance qu'on va avoir dans certains salons, même au 18e. Comment on fait pour cultiver cela ?

  • Speaker #1

    Moi, ce que j'adore ici, c'est qu'on est comme dans un endroit hors du temps. Quand les gens y rentrent, ils oublient l'heure. Et c'est ça qui est vraiment magnifique. C'est que... Pour moi, c'est comme si cet endroit n'avait pas d'âge ou d'époque. C'est comme un monde parallèle, vraiment.

  • Speaker #0

    Comment toi, Carlotta, tu imagines une soirée ? Parce que tu as des idées de soirée, tu te dis, tiens, on pourrait faire une lecture, on pourrait faire un défilé. Comment ça vient chez toi ?

  • Speaker #1

    Ce qui est génial, c'est que plus qu'on en imagine, plus que ça vient facilement. Voilà, c'est ça qui est cool. C'est comme un... Pour l'instant, je suis contente parce que pour l'instant, les idées n'arrêtent pas. Mais en fait, tout peut être prétexte à part une soirée. Il suffit de trouver le bon angle et la bonne manière de l'exprimer, de l'expliquer. Pour moi, la magie d'une soirée, déjà, c'est que nous, le personnel, les gens qui travaillons sur place, on y croit et qu'on soit dans la bonne ambiance. Déjà, on va partager notre énergie avec la clientèle. Il suffit d'avoir des clients, des habitués, des gens qui comprennent l'âme du lieu. Et voilà, l'énergie se partage et les gens vont rentrer et ils vont vite se sentir comme chez eux, mais un chez eux différent. Il y a vraiment des gens qui viennent ici, j'ai l'impression que c'est comme si on était une famille.

  • Speaker #0

    Moi, je pense que je vais venir et que je vais venir le soir écrire. Je vais venir comme ça, je vais prendre mon calepin, mon stylo et me poser au bar sur un de ces fauteuils et écrire et regarder les gens. Merci beaucoup Carlota d'avoir accueilli le son du désir ici. Un mot de la fin ?

  • Speaker #1

    Oui, moi ce que je dirais aux gens, c'est qu'il faut avoir le courage de passer la porte parce que je pense qu'il y a beaucoup de gens qui passent à côté. vraiment de choses importantes dans leur vie juste parce qu'ils osent pas franchir le cap. Et voilà. Ici, c'est effrayant, mais en même temps, c'est tellement accessible.

  • Speaker #0

    Effrayant et inspirant, moi, je dirais. Tous les renseignements sur le club Cris et Chuchotements sont en description de cet épisode. Et puis, également, les liens Instagram de Cris et Chuchotements et du compte de Carlota. Merci beaucoup encore.

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