Speaker #0Dans une crypte, juste sous le Sénat. C'est bien une partouze qui s'y tient. Il faut lécher le cul de la statue de Marianne. Les vêtements de ces messieurs prennent des allures de paysages valoniques. Le son du désir. As-tu déjà entendu parler des soirées orgiaques du Sénat ? Non ? C'est sûrement parce que le secret est très bien gardé. Peut-être même est-il le mieux protégé de la République, car je n'ose imaginer le scandale si cette information tombait dans les oreilles du premier venu. Tous les parties que tu connais sont au courant de l'événement particulier qui se déroule tous les 21 juin, lors de la nuit la plus courte de l'année, le solstice d'été. En deux mots, ça baise. Et si tu veux connaître tous les dessous de cette intrigante affaire, patiente un peu, je vais tout te raconter. Pour devenir VIP du son du désir et accéder à des centaines d'histoires érotiques immersives ainsi qu'à de nombreux audios de relaxation intime, Une seule adresse, le son du désir.fr. Et abonnez-vous discrètement, en seulement trois clics, le son du désir.fr. Votre destination secrète vers l'érotisme audio. J'ai découvert cette tradition qui s'est imposée à partir de la fin du XIXe siècle, à la faveur de mon intronisation dans un cercle de réflexion peu connu du grand public, et dont je tairai le nom. Toujours est-il qu'un soir, le premier de l'été, je fus invité à me rendre dans une crypte. juste sous le sédan, habituellement fermé. J'ai d'abord pensé qu'on allait peut-être écouter de la musique, assister à un concert. J'avais été sélectionné pour être assesseur, un surveillant, en quelque sorte, qui veille au bon déroulement de la soirée. Depuis, d'ailleurs, je joue régulièrement ce rôle, comme je vais le faire ce soir. Je suis de ceux qui garantissent que tous les participants conviés à ce rendez-vous occulte respectent à la lettre les recommandations qui leur sont faites. Quels sont ces commandements ? Multiples, rigoureux, symboliques. Je ne peux tous les dévoiler, je ferai éliminer si j'en disais trop. Mais le premier de tous est celui-ci. Quand on entre dans la crypte, qui que l'on soit, simple commis ou président, assesseur ou sénateur, peu importe son genre, on doit y pénétrer entièrement nu, remettre ses papiers et son téléphone à une personne chargée de les garder. Puis, il faut lécher le cul de la statue de Marianne. Et ensuite... Celui d'une Marianne, en chair et en os. Ce n'est qu'après, une fois à l'intérieur, qu'on a le droit de revêtir une toge, telle qu'emportaient les tribuns à Rome. Toutes ont la même couleur chair. Ainsi, tout le monde est au même niveau. Plus de hiérarchie. On est anonyme, interchangeable et vulnérable. Ce dernier point est primordial, car il assure la préservation du secret qui unit. l'assemblée. La crypte est ronde, étonnamment assez large, avec une coursive qui en fait le tour. Son centre est appelé la piste. Et c'est bien une partouze qui s'y tient. Nul ne sait vraiment d'où viennent celles et ceux qui y participent. Mais les personnalités politiques de premier plan qui descendent ici apprécient le spectacle. Souvent, certes, le gratin de nos dirigeants ne fait que regarder, enfin, sauf les très gourmands en matière de sexe, mais ils sont là pour une autre raison. Pour profiter d'une trêve, une sorte d'armistice entre membres des différents partis. Il n'y a qu'ici qu'ils peuvent se côtoyer sans risque, indépendamment de leurs opinions, de leurs statuts officiels. Certains ramènent sur leur tête un pan de leur toche pour plus de discrétion dans leurs échanges, mais ils sont peu nombreux à le faire. Tous savent qu'ils sont obligés ici de débattre dix minutes au minimum, avec au moins cinq de leur semblable. Nous, les assesseurs, sommes là pour veiller à ce que ce protocole soit observé. Quand on approche quelqu'un pour s'entretenir avec lui, il faut lui baiser l'épaule et lui frôler les fesses avec le dos de la main. C'est assez amusant à voir, surtout quand on reconnaît certains ministres qui se font ainsi tripoter le cul. Le président, quant à lui, doit s'acquitter d'une mission Bien particulière. Il doit se tenir au centre de la piste, assis au milieu de ceux qui baisent. Et lire. C'est son rôle. À voix basse et lentement, il prête sa voix à la Constitution. Durant deux heures. C'est la durée exigée. Ensuite, cette charge est dévolue à une sénatrice ou un sénateur tiré au sort. Pourquoi personne ne dénonce une telle soirée ? Premièrement parce que chacun reçoit régulièrement de l'argent pour acheter son silence. Et puis parce que tout le monde, absolument tout le monde, sans exception, a baisé ici, sous les yeux de tous, sous les lumières tamisées et changeantes qui rampent sur les murs aux pierres apparentes, comme maintenant. Il y a cette femme qui vient de demander à ce qu'on lui bande les yeux. La suite de cet épisode est réservée au VIP Le Son du Désir. 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