Speaker #0Hello, hello ! Je suis Elodie, photographe spécialiste et surtout passionnée de la maternité et également accompagnante à la naissance physiologique, mais aussi maman de 4 enfants. Bienvenue dans le T'es pas pote, le podcast où l'on parle de la maternité dans toute sa richesse et sa complexité, de la grossesse au premier mois avec bébé et même au-delà. Installe-toi confortablement. Prépare-toi une boisson chaude et prends cette pause rien que pour toi. Prête ? Alors c'est parti ! Bonjour à toi, j'espère que tu vas bien. On se retrouve aujourd'hui pour un nouvel épisode du Té Paput et j'avais envie de te parler d'un sujet dont on ne parle pas assez à mon goût, la perte d'identité après la naissance. C'est un phénomène que moi-même j'ai vécu et je trouve qu'on n'en parle pas assez en réalité, je savais même pas que ça existait avant de le vivre. Personne ne m'y avait préparée et je sais que beaucoup de femmes traversent ça en silence. La perte d'identité, elle est documentée en psychologie périnatale. On parle de matrescence, une transformation identitaire aussi intense que l'adolescence. C'est-à-dire à quel point ça déménage. Je ne sais pas si tu as des ados à la maison, mais moi j'en ai et je peux te dire que c'est quelque chose. Donc imagine vivre ça, mais en devenant mère. Donc cumuler la fatigue, au fait de devoir retrouver un nouveau rythme, etc. peut faire un peu beaucoup. Quand ton bébé vient au monde, il y a une part de toi qui meurt et une autre qui naît. Et c'est normal de ne pas comprendre tout de suite qui tu deviens. C'est un passage, une métamorphose. Un peu comme la chrysalide du papillon. Tu n'es plus la toi d'avant et tu n'es pas encore la toi d'après. C'est flou, c'est inconfortable et parfois, ça peut faire peur. L'ancienne toi avait peut-être une liberté totale, tu faisais ce que tu voulais quand tu voulais, alors que la nouvelle toi devient responsable d'un petit être qui dépend entièrement de toi pour tout. Et ton cerveau, lui, il n'a simplement pas encore mis à jour son logiciel interne. Cette transformation et cette perte d'identité, tu peux la vivre que ce soit pour ton premier, ton deuxième, ton troisième, ton quatrième enfant, peu importe. En fait, c'est vraiment un passage, je trouve, qui est inconfortable parce que... Tu sens que tu n'es plus tout à fait la toi d'avant, tu sens que tu es en plein changement, que quelque chose de plus grand arrive, mais tu n'es pas encore cette nouvelle version de toi. Et ça peut créer une sensation de vie, d'une sensation où tu te cherches un petit peu. Moi dans cette période-là, pour mon dernier, j'ai testé le roux. Alors, je suis blonde naturellement, j'ai testé plein de couleurs quand j'étais ado, et figure-toi que là je me suis dit tiens, et si j'essayais le roux ? Bon, je suis redevenue blonde au final. Mais je me suis revue vraiment ado. Où j'avais envie de changer de coupe de cheveux, d'essayer de nouvelles choses, d'essayer de nouvelles couleurs, de nouvelles coupes, de tout tester. J'avais envie de virer toutes les fringues de mon placard et d'aller en racheter d'autres. Tu sens en fait que tu as envie d'autre chose, mais tu ne sais pas de quoi et c'est hyper perturbant. Alors ça n'a pas duré, mais j'avais ce besoin de changer, de tester, de me chercher, sans vraiment savoir de quoi j'avais envie au final. C'est ça la perte d'identité, sentir qu'on veut autre chose que... le passé ne nous correspond plus, mais sans savoir ce qui nous convient aujourd'hui. Et évidemment, il y a une raison à tout ça. Ce sont les hormones, les fameuses. En fait, après la naissance, les oestrogènes et la progestérone chutent brutalement. Et en même temps, l'ocytocine et la prolactine prennent le relais pour favoriser le lien. L'ocytocine, c'est l'hormone de l'amour. Et la prolactine, c'est une hormone qui sert pour la lactation, mais aussi pour l'hypervigilance maternelle et le lien maman-bébé. Moi je résume ça à ce fameux instinct maternel dont on parle toutes. Ton cerveau est littéralement en train de se recâbler pour aimer, protéger, ressentir différemment. Alors bien sûr, ça commence dès la grossesse. Donc oui, c'est normal que tu te sentes différente, parce que tu es différente. T'as porté ton bébé pendant 9 mois, tu l'as fabriqué, tu l'as mis au monde, donc déjà, juste par le passage de la naissance, tu as vécu une transformation profonde et maintenant tu es responsable d'un petit être. Tu découvres des sentiments, des émotions que tu n'avais peut-être jamais ressenties avant et qui sont indescriptibles. Ta vie complète change, ton quotidien change, tu es fatigué, il y a les hormones, il faut tout réorganiser. C'est un nouveau chapitre de ta vie en fait et il faut que chacun retrouve ses marques. Ça demande du temps. De la patience et de la bienveillance. Sans compter sur le fait qu'il y a les injonctions, toujours. Sois une bonne mère, sois heureuse, retrouve ton corps, fais tout parfaitement. Laisse ton bébé de deux mois et retourne travailler alors que t'es épuisé, mais surtout fais bonne figure. Bref, on nous demande de prendre un rôle, un rôle de mère, mais en réalité personne ne nous apprend à le faire. En fait, quand on devient maman, on cherche un peu une direction, une boussole, mais on ne se reconnaît plus forcément dans le miroir. Que ce soit à cause du corps qui a changé, à cause des émotions, à cause du changement de rythme, à cause du changement de priorité. En fait, tu n'es plus exactement la même femme qu'avant, mais tu n'es pas encore la femme d'après. Et ce flou, ce n'est vraiment pas un problème, c'est juste une transition. C'est ta métamorphose. Et il faut savoir laisser le temps au temps, même si c'est inconfortable. Ce que j'aimerais qu'on voit ensemble aujourd'hui, c'est comment tu peux traverser cette phase le plus sereinement possible, parce qu'une maman sereine, c'est un bébé serein. Alors pas dans le sens culpabilisant, jamais. Dans le sens biologique. Des travaux ont montré que le système nerveux de ton bébé se régule à partir de ton système nerveux. Donc vraiment, le système nerveux de ton bébé va se réguler en fonction du tien. Ça s'appelle la co-régulation et c'est le socle de l'attachement sécure. Il y a aussi d'autres travaux qui montrent d'ailleurs que le poids-pau, l'ocytocine et la régulation émotionnelle, maternelle en l'occurrence, stabilisent les émotions de ton bébé. En fait, si tu es bien, si tu es sereine, Si tu es vraiment sécure avec ton bébé, que tu fais du pot à pot, que tu sécrètes de l'ocytocine, donc l'hormone de l'amour, et que émotionnellement tu te sens bien, ça va stabiliser ton bébé aussi. Bon, là je fais quand même un gros aparté parce qu'il n'est pas du tout question de culpabiliser. Donc si tu ressens des émotions qui sont dites plus négatives, alors on est d'accord que toutes les émotions sont nécessaires, mais tu as le droit d'être triste, tu as le droit d'être en colère, tu as le droit de tout ça, et tu ne vas pas bousiller ton enfant pour autant. Vraiment. Je dirais même que c'est plutôt sain de ressentir des émotions comme de la colère, comme de la tristesse et d'être capable de les exprimer, de dire à ton enfant ce que tu ressens, bah là je me sens en colère, je me sens fatiguée, je me sens frustrée parce que ton enfant grandit en t'imitant et plus tard il va lui aussi prendre l'habitude d'exprimer ses émotions et ça c'est hyper safe. Non moi je te dis juste que Plus tu vas te sentir sereine Plus tu vas être à l'aise dans ton rôle de maman Plus tu vas te retrouver en tant que femme Plus ton bébé va être serein, parce qu'il a besoin d'une maman qui est stable, qui est bien dans ses baskets et qui est heureuse et épanouie. Donc c'est pour te rappeler que prendre soin de toi, c'est pas égoïste. C'est un geste d'amour pour ton bébé et pour toi aussi. Alors du coup concrètement, qu'est-ce que tu peux faire pour traverser cette perte d'identité ? Je crois que déjà, la première chose, c'est d'accepter la situation et de te donner le droit d'être en transition. On dit souvent après l'accouchement qu'on a besoin de se retrouver, mais... Pour moi, se retrouver, ça veut pas dire retrouver celle qu'on était avant de donner la vie, parce que c'est pas possible. Accepter qu'aujourd'hui tu vis cette transformation, que tu es en train de chercher tes marques dans ton rôle de maman, que tu as évolué, que tu as grandi, que tu n'es plus la même version de toi qu'avant. Accepter de faire preuve de bienveillance envers toi-même. Se retrouver, c'est pas redevenir celle d'avant, c'est faire de la place pour la femme que tu deviens. Et pour ça, tu as besoin de prendre du temps pour toi. Pour moi, c'est la clé. C'est le truc où, quand j'en parle sur les réseaux, que je fais un petit peu des sondages pour voir si les femmes prennent du temps pour elles, si c'est important pour elles, etc. La plupart d'entre vous, vous me répondez que vous aimeriez, mais que vous n'avez pas le temps. Alors aujourd'hui, il faut que je te le dise. Le temps, ça se prend. Ça ne se trouve pas. Et je le répète parce que c'est important, le temps, ça se prend, ça ne se trouve pas. Bon, en réalité, je te comprends, parce que pendant des années, j'avais pas le temps non plus. Mais la clé, c'est de prendre ce temps. Je pense que si ton enfant est malade et que tu dois l'emmener chez le médecin, tu vas prendre le temps pour l'emmener chez le médecin, même si tu as un planning qui est déjà blindé. Fais-en un non négociable. Prends ce temps comme un impératif. Même si c'est 10-15 minutes dans ta journée, tu te bloques ça dans ton agenda, pour toi, sans téléphone, sans enfant, sans mari, sans rien. Tu prends un petit moment, mais bloques-toi ce temps dans ton planning. Parce que si tu attends d'avoir le temps, Bah tu l'auras jamais. Moi j'ai réussi à m'éctroyer du temps pour moi quand j'ai fini par l'inclure dans mon planning. C'est le non négociable, ça fait partie de mon agenda. Comme le serait un rendez-vous chez le médecin pour mes enfants, y'a pas le choix. Et pendant ce temps, tu peux aller marcher dans la nature, faire un petit peu de respiration lente, tu peux faire du yoga, du pilates, du sport, ce que tu veux. Alors attention quand même, pas de sport intense, sans avis médical après l'accouchement et avant d'avoir fait la rééducation du périnéen. Tu peux même t'allonger. et juste ne rien faire, fermer les yeux. C'est précieux parce que déjà, quand tu commences à prendre du temps pour toi, quand tu t'accordes du temps, tu envoies aussi le message à ton incroyable frère. Conscient que tu prends soin de toi et que tu es une personne à part entière qui est importante. Quand tu t'oublies complètement parce que tu fais que t'occuper de tes enfants ou des autres, ben en fait tu as arrêté de te considérer. Et comment veux-tu savoir qui tu deviens si tu ne prends pas de temps avec toi-même pour le découvrir ? C'est un peu comme si tu avais envie de connaître une personne mais que tu ne passes pas de temps avec elle, que tu ne lui parles pas. Si tu prends pas de temps pour discuter avec cette personne, pour l'écouter, comment veux-tu la connaître mieux ? Bah tu peux pas. Donc vraiment prendre du temps pour toi, et ça de toute façon c'est la clé. Mais pas que dans cette histoire de perte d'identité, c'est la clé dans ton rôle de femme, c'est la clé dans ton rôle de mère, c'est la clé pour réguler ton système nerveux, pour te sentir plus sereine. C'est la clé pour te sentir plus heureuse parce que si tu t'oublies et que tu vis pour les autres, il y a un moment donné où c'est comme un boomerang. Tu vas te le prendre en pleine figure et ça fait mal. Crois-moi, je sais de quoi je parle. T'es une maman, oui, mais pas que. Et justement, tout le but de cette phase de quête identitaire, c'est d'arriver à retrouver qui tu es en tant que femme aujourd'hui parce que tu n'es plus la même femme qu'hier. Et souvent, on sait plus rapidement la maman qu'on est parce qu'on se donne corps et âme dans notre rôle de maman. Moi je sais que clairement, et encore plus la première année de mes enfants, j'ai vraiment du mal à être dans mon rôle de femme. Je suis plutôt une mère. Je vis pour mes gosses. J'ai eu beaucoup de mal à prendre du temps pour moi. Mais en réalité, il y a un moment donné où on est quand même rattrapé par le fait que nous aussi on a des besoins. C'est un peu comme, j'en ai déjà parlé ici, mais dans un avion. On te dit toujours qu'en cas de problème, tu prends d'abord le masque à oxygène pour toi, avant de le donner aux autres. Parce que si tu donnes les masques à tout le monde autour de toi, et que tu n'en as pas, bah toi en fait tu vas t'écrouler, tu vas perdre connaissance, et dans ce cas-là tu ne pourras plus aider personne. Tout part de toi. Donc vraiment prends soin de toi. Si tu sais qui tu es, où tu vas. et que tu te sens bien dans tes baskets, tu auras plus de facilité à prendre soin de ton bébé. Vraiment, de toute façon, tout part de toi, le socle c'est toi. Ce que tu peux faire aussi, c'est essayer de réguler ton système nerveux quand tu sens que tu en as besoin. Tu peux faire de la cohérence cardiaque, tu peux faire de la méditation. Il y a d'ailleurs une théorie que je trouve super intéressante qui est la théorie polyvagale et qui donne plusieurs pistes que tu peux creuser un petit peu si le sujet t'intéresse. Tu peux aussi faire... de la respiration en 3 temps, moi j'adore cette méthode en fait tu prends une grande inspiration pendant 4 secondes ensuite tu bloques, tu respires plus pendant 7 secondes et tu souffles lentement pendant 8 secondes et tu recommences ça plusieurs fois, donc minimum 3 fois tranquillement à ton rythme, ça doit être doux ça va stimuler ton air vague et donc apaiser ton système nerveux Et ça, je trouve que c'est hyper précieux. C'est tout con, mais franchement, ça marche super bien. Et ça marche aussi quand tu sens que tu commences un peu à perdre patience, quand tu bouillonnes, quand tu sens que ça ne va pas, que tu es sur les nerfs. Parce que des fois, ce n'est pas toujours facile d'être une maman, d'avoir des enfants et tout ça. On est humaines. Et cette technique, ça marche aussi avec le mari, ton boss, les collègues un peu chiants. Voilà, voilà. Autorise-toi aussi à demander du soutien. Que ce soit à ton conjoint, à la famille, à une amie, à une communauté de mamans qui vivent la même chose que toi, peu importe. mais demande du soutien. Si tu n'as pas de proches autour de toi sur qui tu peux réellement t'appuyer, n'hésite pas à te rapprocher de professionnels. Même si tu as des proches sur qui tu peux t'appuyer d'abord. J'ai une personne très chère à mon cœur, qui se reconnaîtra si elle écoute cet épisode, qui m'a dit ce matin lors d'une conversation qu'on ne prépare pas les mamans en postpartum. Malheureusement, je constate qu'il y a beaucoup de mamans en postpartum qui se cassent la figure, parce qu'elles ne sont pas préparées à tous les changements qui les attendent. On ne nous prépare pas à ça en fait. On nous prépare à l'accouchement, mais on ne nous prépare pas au postpartum. Et cette fameuse personne chère à mon cœur est justement accompagnante périnatale, donc elle accompagne, entre autres, au postpartum. Et vraiment je trouve que c'est hyper précieux ce qu'elle fait. D'ailleurs si jamais t'en ressens le besoin, ou si juste t'as envie de découvrir, tu peux m'envoyer un petit message et je te donnerai ses coordonnées. Mais il y a vraiment un gros manque de préparation au postpartum dans notre société, et après on s'étonne qu'il y ait autant de dépression du postpartum, de burn-out. Bah ouais, mais en fait, faut aussi voir comment les choses sont abordées, quoi. Aujourd'hui, le burn-out parental, c'est hyper répandu, ça devient un vrai problème dans notre société. Et je pense que si déjà, dès la grossesse, on se préparait un petit peu plus à ce qui nous attendait après, et qu'on était mieux entourés, on s'en sortirait tous bien mieux. Donc quand tu prends un petit moment pour toi chaque jour, tu peux peut-être te demander, qu'est-ce qui compte vraiment pour moi aujourd'hui ? De quoi est-ce que j'ai vraiment besoin pour me sentir bien dans mon rôle de mère, mais aussi en tant que femme ? Tu peux te demander, de quoi est-ce qu'aujourd'hui, la femme que je suis, et pas la mère, la femme vraiment, a besoin ? Tu peux prendre un temps juste pour prendre un bain toute seule avec des petites bougies, un bon bouquin, juste de la musique. Tu peux aller te faire masser de temps en temps, t'offrir un soin, te faire un petit peu chouchouter parce que... Tu chouchoutes certainement beaucoup ton bébé, mais toi aussi, tu as besoin d'être chouchoutée. Tu peux t'offrir un vêtement dans lequel tu te sens trop canon. Tu peux aller chez le coiffeur, parce qu'on le sait, quand on a un nouveau-né, même se laver les cheveux, ça peut devenir compliqué. Tu peux juste prendre le temps de mettre du vernis sur tes ongles, aller marcher dans la nature ou que sais-je, n'importe quoi. Juste te reconnecter à toi, revenir à ton corps aussi. Ton corps qui, quand même, a vécu une transformation profonde. Reconnecte-toi à ton corps et prends soin de lui. Tu peux aussi imaginer la version de toi que tu aimerais être, en tant que femme et en tant que mère. Comment est-ce qu'elle s'habille ? Quelle maman est-elle ? Comment sont ces journées ? Et demande-toi ce que tu peux faire là maintenant pour commencer à incarner la femme et la mère que tu veux être. Chaque action, chaque petit pas, chaque temps que tu t'accordes te rapproche de cette version de toi. Et ça c'est valable dans tous les domaines de ta vie. Chaque action, chaque petit pas te rapproche de tes objectifs et fait preuve de bienveillance envers toi-même. N'oublie pas que tu as porté la vie pendant 9 mois. Tu as fabriqué un bébé, tu l'as mis au monde et aujourd'hui tu t'en occupes du mieux que tu peux. Tu ne peux pas être partout. Donc sois douce avec toi, sois douce avec ton corps et laisse-toi du temps. Vraiment la clé c'est le temps. Et prendre du temps pour soi. Pour donner une petite idée, je pense qu'à chaque fois je mettais... Ouais, deux ans. Deux ans et demi au moins, ouais. On va dire entre deux et trois ans. À me sentir à nouveau complète. Il y avait entre deux et trois ans avant de me sentir à nouveau moi-même. Donc ça prend du temps. Et c'est normal, c'est ok. Cela dit, chaque femme est différente. Il y a peut-être des femmes chez qui ça prendra moins de temps, des femmes chez qui ça prendra plus de temps. Il y a des femmes qui ressentent vraiment très fort cette perte d'identité et d'autres beaucoup moins, voire pas du tout. Alors prends dans cet épisode ce qui te parle et laisse ce qui ne te parle pas. Mais sache que si tu traverses ça, c'est normal et tu n'es pas seule. Par contre, si tu te sens vraiment mal, que t'en as ras-le-bol, que tu fais que pleurer, que tu n'as plus envie de rien, que tu perds le goût de tout, que tu te sens vraiment pas bien, Là, ça peut cacher quelque chose de beaucoup plus profond. Et je t'invite très très fort à en parler à un professionnel de santé. Que ce soit ta sage-femme, ton médecin, un psychologue, peu importe. Mais ne reste pas seule face à ça. Si tu as envie de parler de tout ça, bien évidemment je reste disponible. Tu me trouveras très facilement sur Instagram, donc n'hésite pas à venir me parler. Je te laisse ici avec toutes ces pistes et je te dis à très vite. Merci d'avoir partagé ce moment avec moi. On se retrouve très vite pour une nouvelle pause bienveillante. D'ici là, prends bien soin de toi et rappelle-toi, chaque instant avec ton bébé est un souvenir précieux en devenir. Si cet épisode t'a plu, n'hésite pas à me soutenir en laissant 5 étoiles au podcast et viens me retrouver pour échanger sur le sujet du jour. J'adorerais connaître tes retours et partager avec toi. Je te souhaite une très belle journée, soirée ou nuit et je te dis à très vite.