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WAMcast — Le podcast de l’autorité digitale des marques

Accessibilité numérique : levier d'UX et de performance digitale pour votre marque

Accessibilité numérique : levier d'UX et de performance digitale pour votre marque

23min |09/07/2025
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Accessibilité numérique : levier d'UX et de performance digitale pour votre marque

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23min |09/07/2025
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Description

Découvrez notre 59ème épisode du WAMcast, où nous plongeons au cœur de l’accessibilité numérique avec Camille Boulanger (rédactrice et spécialiste UX Writing) et Victor Mosa (chef de projet SEO). Pourquoi l’accessibilité n’est-elle pas qu’une contrainte réglementaire, mais un véritable atout pour la performance digitale et l’expérience utilisateur ? Nos experts partagent conseils pratiques, retours d’expérience et innovations inspirantes pour rendre votre site web plus inclusif. Que vous soyez rédacteur, développeur ou chef de projet, cet épisode vous donnera des clés concrètes pour transformer votre site et booster votre visibilité. Prêt à faire de l’accessibilité web un avantage compétitif ?


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Transcription

  • Speaker #0

    Le WAMCAST, toute l'actu du marketing digital et des conseils d'experts pour booster l'autorité de votre marque par l'agence WAM.

  • Speaker #1

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode du WAMCAST. Alors aujourd'hui nous abordons un sujet crucial qui concerne toutes les entreprises, l'accessibilité web. Une directive européenne et nationale est en effet entrée en vigueur depuis le 28 juin dernier. Elle vise à garantir l'accès à certains services et produits aux personnes en situation de handicap. et la mise en conformité des sites web est donc devenue obligatoire, y compris pour la plupart des entreprises du secteur privé. Et dans ce numéro 59 du WAMCAST, nous allons voir les impacts que peut avoir cette loi sur vos sites web et quels sont les parallèles avec l'expérience utilisateur. Avant d'être une simple contrainte, vous verrez en effet que l'accessibilité est avant tout un levier puissant de performance digitale. Et pour vous éclairer sur cet enjeu, j'ai le plaisir d'accueillir deux experts de l'agence WAM, Victor Moza, assistant et chef de projet SEO. et Camille Boulanger, rédactrice et secrétaire de rédaction au Pôle édito. Bonjour Victor et bonjour Camille.

  • Speaker #0

    Salut Yolaine.

  • Speaker #2

    Bonjour Yolaine.

  • Speaker #1

    Alors Camille, tu es rédactrice au sein de l'agence WAM, mais aussi experte UX Writing. Est-ce que tu peux nous expliquer en quoi l'accessibilité et l'expérience utilisateur sont intimement liées ?

  • Speaker #0

    Comme tu l'as dit, c'est hyper lié en fait. Parfois, on a tendance à opposer un peu les deux, comme si l'accessibilité c'était quelque chose de très technique et l'UX quelque chose de beaucoup plus design. Mais en réalité, les deux visent la même chose, c'est-à-dire permettre à l'utilisateur d'accéder à une information ou à un service facilement, sans effort et dans de bonnes conditions. L'accessibilité, c'est simplement élargir cette ambition à tous les utilisateurs, y compris ceux qui naviguent différemment. Par exemple, une personne aveugle avec un lecteur d'écran, quelqu'un qui ne peut pas utiliser une souris ou même une personne avec des troubles cognitifs. L'UX writing joue un rôle énorme là-dedans, parce que si les mots sont clairs, les actions derrière sont évidentes. les messages d'erreur sont compréhensibles, etc. Donc pour moi, il n'y a pas de bonne UX sans accessibilité, c'est un gage de qualité global, et quand on fait les choses bien pour les publics les plus contraints, finalement on améliore l'expérience de tous les autres, y compris ceux qui n'ont pas de handicap, mais qui lisent vite, qui sont fatigués, distraits, ou qui lisent sur un petit écran.

  • Speaker #1

    Ok, d'un point de vue SEO, Victor, je me tourne vers toi, comment Google perçoit-il cette nouvelle donne ? Est-ce que cette obligation légale a un impact direct sur le référencement ? au-delà de la seule conformité ?

  • Speaker #2

    Déjà, avant de commencer, je pense qu'il est important de rappeler que pour Google, l'accessibilité, ce n'est pas quelque chose de nouveau. Effectivement, c'est un de ses dix principes fondamentaux. Et pour lui, se focaliser sur l'utilisateur, c'est quelque chose de clé. Et c'est même le nerf de la guerre. On peut aussi constater cette volonté, notamment avec l'ajout du E de expérience dans ses directives, E-E-A-T, parce que pour rappel, à la base, on était sur E-A-T, donc pour expertise. autorité et fiabilité et à ça en fait google a rajouté il y a de ça quelques années le E pour expérience pour qu'on puisse focus sur l'utilisateur. Si on creuse un peu plus sur l'accessibilité, en fait elle partage des critères de positionnement avec les algorithmes du moteur de recherche et on peut aussi prendre comme exemple trois éléments. Premier élément c'est la structure sémantique, c'est vraiment la base. Bien utiliser les balises HN qui sont des balises en fait de niveau de titre qui permet de hiérarchiser un contenu. Et ça permet aussi aux gens et aux moteurs de recherche de s'y retrouver plus facilement. Et si on va encore plus loin, en accessibilité, on peut aussi ajouter des attributs ARIA, qui précisent le rôle de chaque élément pour les lecteurs d'écran. C'est simple, mais super efficace.

  • Speaker #1

    Et qu'en est-il des textes alternatifs pour les images, ce qui correspond en gros aux balises ALT ?

  • Speaker #2

    Ça aussi, c'est crucial pour l'accessibilité. Ça permet au lecteur d'écran de décrire les images aux personnes malvoyantes ou non-voyantes. Et bonus, ça aide aussi au référencement. La petite astuce que je vais donner, quand on a une image qui est juste là pour décorer, l'idée, c'est de ne pas préciser cette balise, justement pour éviter l'encombrement audio, et que le lecteur d'écran va lire une image qui n'ajoute pas grand-chose au texte. et enfin Le temps de chargement des pages, c'est un vrai sujet. Un site rapide, c'est plus agréable pour tout le monde, surtout pour ceux qui ont une mauvaise connexion ou un vieux téléphone. Et côté SEO, Google regarde ça de près avec ses indicateurs Core Web Vitals. Vous pouvez penser à des techniques comme le lazy loading. Pour rappel, le lazy loading, c'est le fait de charger des éléments uniquement quand l'utilisateur va être sur un contenu ou une partie de la page et les autres éléments seront chargés plus lentement. Donc résultat de tout ça. C'est que ça va permettre d'avoir un site plus fluide, plus accessible et donc mieux référencé.

  • Speaker #1

    Exactement, merci Victor. L'accessibilité constitue donc un pilier SEO à part entière et pas des moindres. En tant que rédactrice web, Camille, en quoi l'accessibilité est un sujet qui te concerne ?

  • Speaker #0

    Alors on a parfois tendance à penser que l'accessibilité c'est un sujet réservé aux développeurs ou à designers, mais en réalité dès qu'on produit un contenu pour le web, que ce soit un article, une fiche produit, une newsletter ou même un simple bouton, on a une forte responsabilité éditoriale derrière. Ce que j'écris, la manière dont je le structure, dont je l'intègre dans une page, tout ça ça a un impact direct sur l'expérience utilisateur. Et moi j'ai... pleinement conscience que mon travail peut grandement faciliter l'accès à l'information, la rendre compréhensible et utilisable de chacun, ou au contraire, qui peut exclure une grande partie des lecteurs, parfois sans même qu'on s'en rende compte, juste par manque de connaissances ou de réflexes. Du coup, oui, c'est un sujet qui me touche au quotidien, car en tant que rédacteur, on a un vrai pouvoir d'inclusion entre nos mains.

  • Speaker #1

    Je me tourne vers toi, Victor. Au-delà de l'aspect technique et réglementaire, j'aimerais maintenant aborder ton expérience personnelle. Tu es toi-même en situation de handicap. Et en tant qu'utilisateur naviguant sur le web au quotidien, quelles sont les plus grandes illustrations concrètes que tu peux rencontrer sur des sites qui ne sont pas accessibles ? Est-ce que tu peux nous donner des exemples qui illustrent un peu ces barrières pour toi ou de manière générale d'ailleurs ?

  • Speaker #2

    Oui, bien sûr. Alors après, moi, pour la petite anecdote, en fait, je suis un peu, comme on pourrait dire, un mauvais élève, dans le sens où je vais naviguer comme une personne, on va dire, classique. Par contre, ça tombe bien, j'ai un exemple sous la main, notamment sur la commande de pizza. Je m'explique, souvent quand on cherche à manger une pizza, les sites de restaurants n'ont pas un menu de navigation qui soit assez explicite pour pouvoir accéder à la carte. Et dans les cas les plus extrêmes, il faut se rendre sur leurs réseaux sociaux. Et donc forcément, je suis frustré et agacé de devoir faire un effort supplémentaire pour obtenir l'information. Et donc, je ne commande pas de pizza.

  • Speaker #1

    Pas de pizza. On fait autre chose.

  • Speaker #2

    Exactement. Et en revanche, aussi, j'ai d'autres exemples de bons élèves, notamment une pizzeria, en fait, où directement sur le menu navigation, on va avoir deux boutons. L'un avec comme intitulé « Découvrez notre carte » , et l'autre « Commandez par téléphone » . Et vous allez me dire en fait, quel est l'intérêt de tout ça ? Eh bien, d'une part, en fait, on gagne du temps pour les utilisateurs lambda, mais si on a une personne qui est malvoyante ou non-voyante, le fait que ces boutons soient explicites, c'est-à-dire que l'e-bellé est clair et que et nous donne une indication précise où le bouton nous envoie, c'est ce qui va rendre la recherche à la voix beaucoup plus simple et pratique.

  • Speaker #1

    Oui, clairement. Là, tu parles des malvoyants. Et pour ceux qui sont daltoniens, par exemple ?

  • Speaker #2

    Eh bien, justement, j'ai un ami qui est daltonien et ça lui arrive fréquemment de ne pas pouvoir lire une partie ou l'intégralité du contenu. Tu as un site en fonction des couleurs de la police et la couleur des fonds. Pour cela, petit tips, vous avez une extension qui s'appelle Color Contrast Shaker et qui permet de vérifier si les contrastes entre les couleurs du texte et de l'arrière-plan sont suffisants pour être lisibles par tous. Conformément aussi aux recommandations des standards internationaux qui sont les WCAG, Web Content Accessibility Guidelines, qui ont en fait régi toutes ces règles sur le sujet.

  • Speaker #1

    Merci Victor. Alors petite précision, j'ai consulté Marion Enghi pour la préparation de ce WAMCAST, c'est l'experte accessibilité de l'agence WAM. qui a participé d'ailleurs au webinaire sur le sujet, sur cette évolution réglementaire. Il est en ligne sur notre site internet, rubrique webinaire tout simplement, si vous souhaitez le visionner au passage. Et Marion m'a indiqué que l'extension que tu cites, Victor, pour les contrastes, fonctionne bien, mais qu'il faut tout de même vérifier par soi-même, parce qu'il peut y avoir des petits ratés. Donc ça aide, mais il est important de préciser que ça peut des fois dire, par exemple, qu'un contraste n'est pas bon, alors que si. En gros, ce n'est pas une science tout à fait exacte. Voilà, c'est la petite précision que je souhaitais. apporté. Je ferme la parenthèse et je reprends là où nous en étions. On voit bien l'importance de tous ces détails. Camille, justement, en tant que rédactrice, quels sont les tips du X-Writing que les entreprises peuvent adopter pour rendre leur contenu plus accessible, même avec des efforts tout simples ?

  • Speaker #0

    Oui, complètement. Et la bonne nouvelle, c'est qu'il y a plein, plein de choses simples à mettre en place, même sans être expert en accessibilité ou en UX. En fait, quelques bonnes pratiques du X-Writing suffisent déjà à faire une grosse différence. La première chose, comme l'a déjà dit Victor, c'est de faire attention à la structure. Les contenus doivent comporter un seul titre principal H1, DH2 pour les parties, DH3 si besoin pour les sous-parties. Ça paraît basique, mais pour les personnes qui naviguent avec un lecteur d'écran, c'est essentiel car c'est ce qui leur permet de comprendre la logique de la page et de s'y repérer rapidement. Ensuite, il faut aérer le contenu, ça veut dire rédiger des paragraphes courts. des listes à puces, quand on énumère, des interdites pour segmenter, parce qu'on ne va pas se mentir, personne n'aime les murs de texte, et encore moins quand on a des troubles de la lecture ou de la concentration. Donc cette clarté-là, elle profite à tout le monde.

  • Speaker #1

    Oui, clairement. Et par rapport à la mise en forme du texte, qu'est-ce que tu conseilles ?

  • Speaker #0

    Pour la mise en forme, il faut faire très attention au texte justifié, c'est-à-dire aligné à droite et à gauche. On l'utilise parfois pour faire propre visuellement, notamment dans les CMS ou les blogs, mais le texte justifié crée des trous irréguliers dans la composition, c'est ce qu'on appelle les rivières blanches. C'est très perturbant pour les personnes dyslexiques ou qui ont des troubles visuels. Dans ce cas, il vaut mieux aligner le texte à gauche, ce qui donne un espacement beaucoup plus naturel et améliore la lisibilité.

  • Speaker #1

    Alors sur les textes justifiés, petite précision en plus, sur les écrans, effectivement, tu l'as dit, c'est moins lisible pour un utilisateur, mais sur du print, c'est quand même bien mieux. Donc autrement dit, cette mise en forme ne fonctionne pas dès lors que l'on passe sur un écran.

  • Speaker #0

    Autre conseil en ce qui concerne la forme toujours, il faut bien penser à vérifier les contrastes de couleurs, comme l'a dit Victor, c'est-à-dire caractère foncé sur fond clair. Et aussi à utiliser une police d'écriture facile à lire et sans empattement, type Arial ou Verdana. Les polices comme Newtime Roman sont beaucoup trop compliquées à lire. Aussi, il faut éviter d'utiliser l'italique et de souligner les mots, excepté les liens, car là encore, ce n'est pas toujours très lisible.

  • Speaker #1

    Ok. Et côté rédaction, quels sont les bons réflexes à adopter pour favoriser l'accessibilité ?

  • Speaker #0

    Par exemple, on va éviter les formulations floues, les jeux de mots, le jargon, surtout si on s'adresse à un public large. Il faut aussi faire attention à bien expliquer les sigles et à limiter au maximum les anglicismes. En gros, on simplifie mais sans infantiliser. Il ne s'agit pas d'écrire simplement au sens réducteur mais d'écrire clairement pour que même quelqu'un qui lit vite, qui est distrait ou qui ne parle pas très bien français puisse tout comprendre sans effort. Un bon exemple à garder en tête, c'est la méthode FALC, facile à lire et à comprendre. c'est une méthode pensée à la base pour les personnes en situation de handicap intellectuel ou mental, mais qui donne d'excellents repères pour tout le monde. Phrases courtes, mots simples, idées bien séparées. Et on peut s'en inspirer dans plein de cas, même sans l'appliquer au pied de la lettre.

  • Speaker #1

    Et en ce qui concerne les contenus médias, des conseils à nous partager, Camille, aussi ?

  • Speaker #0

    Oui, comme on a déjà dit, il faut vraiment penser à ajouter des balises altes aux images pour qu'un lecteur d'écran puisse les lire à haute voix. Il faut aussi penser à sous-titrer les vidéos et à fournir une transcription pour les podcasts. C'est du bon sens en fait, mais c'est souvent oublié. Donc voilà, ce sont des petits gestes, mais mis bout à bout, ils permettent à des milliers de personnes d'accéder à l'information avec la même autonomie que n'importe qui.

  • Speaker #1

    Merci Camille. On peut aussi préciser que les documents type PDF doivent être accessibles ou en tout cas proposer une version accessible. Et Victor, comment on fait alors quand on est une marque pour mettre son site web à niveau rapidement ? Quels conseils tu donnerais ?

  • Speaker #2

    Je pense qu'avant déjà de se lancer, je suis pas sûr Je pense qu'il faut d'abord faire une différence entre l'accessibilité pour les sites e-commerce et les sites vitrines.

  • Speaker #1

    Allez, on commence par le e-commerce, ça te va ?

  • Speaker #2

    Allez, très bien. Pour le e-commerce, en fait, on a un objectif qui est clair, c'est qu'il faut vendre et faciliter au maximum le parcours d'achat. L'accessibilité est un levier de conversion direct. Alors moi, je vais vous définir un peu mes trois points à retenir dessus. Premier point, la navigation avec des filtres. C'est un point qui est souvent sous-estimé. Pourtant, permettre à un utilisateur de filtrer les produits au clavier ou avec un lecteur d'écran, c'est essentiel. Sinon, certaines personnes se retrouvent bloquées dès la recherche. Et au-delà de l'accessibilité, une navigation fluide aide aussi à mieux faire découvrir les produits, que ce soit aux utilisateurs, mais aussi aux moteurs de recherche. Donc oui, bien penser ces feeds, c'est un vrai gain de temps pour tout le monde. Deuxième point, les fiches produits. Les fiches produits, ce n'est pas juste une question de marketing, c'est aussi un enjeu d'accessibilité. Quand elles sont bien structurées, claires et précises, elles deviennent lisibles pour les lecteurs d'écran, ce qui est essentiel pour certains utilisateurs. Et bonus dans tout ça, c'est que ça profite aussi aux SEO. Des descriptions bien rédigées, ça permet de se positionner sur des requêtes plus spécifiques et d'être mieux indexé par Google. Donc, si on récapitule, une fiche produit accessible, c'est une fiche produit plus performante.

  • Speaker #1

    Et en ce qui concerne le tunnel d'achat, qu'est-ce que tu peux nous dire ?

  • Speaker #2

    Alors oui, le tunnel d'achat, c'est mon troisième point à retenir. En fait, c'est un vrai moment clé. Et s'il n'est pas accessible que ce soit au clavier, avec un lecteur d'écran ou sur mobile, on va perdre des clients en route tout simplement. En rendant ce parcours fluide pour tout le monde, on limite les abandons de panier dû à une frustration technique. Et derrière, ça va booster le taux de conversion, ce qui envoie aussi de bons signaux au moteur de recherche. Bref, un tunnel d'achat universel, c'est gagnant-gagnant.

  • Speaker #1

    Allez, on passe maintenant au site vitrine, si tu veux bien Victor.

  • Speaker #2

    Allez, c'est parti. Alors les sites vitrines, la différence, l'objectif, ça va être de montrer son expertise et de générer des contacts. Donc comme pour les sites e-commerce, je vais vous donner trois éléments clés. Premier élément, c'est la navigation. C'est la base de toute bonne expérience utilisateur. Si les menus sont clairs, faciles à parcourir, que ce soit à la souris, au clavier ou avec un lecteur d'écran, tout le monde peut trouver l'info qu'il cherche sans galérer. Et ça, ce n'est pas seulement bon pour les visiteurs, c'est aussi excellent pour les SEO. Une structure navigation bien pensée aide les moteurs de recherche à comprendre votre contenu, mais aussi comment le site est organisé. Donc, en gros, une navigation intuitive, c'est bon pour les gens et pour Google. Ensuite, un contenu qui est bien structuré. et facile à lire, ça change tout. Quand les infos sont hiérarchisées avec des textes simples et efficaces, la proposition de valeur devient tout de suite plus compréhensible. Et comme on l'a déjà dit avant, un contenu clair, c'est aussi un contenu que Google comprend mieux. Au final, c'est bénéfice pour l'utilisateur et aussi pour le référencement. Et enfin, dernier point, il y a les éléments clés, comme les témoignages ou les appels à l'action, doivent absolument être accessibles. S'ils ne sont pas lisibles par tous, On va dire qu'on perd une occasion de créer la confiance et de pousser l'appel à l'action. En les rendant bien visibles et utilisables, peu importe le mode de navigation, on maximise l'impact et on favorise les conversions.

  • Speaker #1

    Parfait, c'est très clair. Vous l'avez dit, Victor et Camille, l'accessibilité, c'est l'UX pour tous. Camille, au-delà des obligations légales et du pur confort utilisateur, l'accessibilité peut-elle devenir un véritable levier d'innovation pour les entreprises ?

  • Speaker #0

    Effectivement, ça peut être un vrai moteur d'innovation. Quand on conçoit pour des besoins spécifiques, par exemple des personnes malvoyantes, sourdes ou avec des troubles moteurs, on est souvent obligé de sortir des sentiers battus. Ça nous pousse à imaginer des solutions, des interfaces, des modes d'interaction qu'on n'aurait jamais envisagé avec une approche, je vais dire, standard. Et c'est exactement là que naissent les innovations les plus intelligentes et les plus utiles. Un bon exemple, c'est la reconnaissance vocale. Alors, si elle a... pas été inventé spécifiquement pour le handicap, son développement et sa sophistication ont été énormément poussées par les besoins des personnes qui ne pouvaient pas utiliser un clavier ou une souris. Et regardez où on en est aujourd'hui, on l'utilise tous au quotidien avec nos assistants vocaux, sur nos smartphones, nos enceintes ou encore dans nos voitures. C'est devenu une commodité universelle mais dont l'accélération a été portée entre autres par l'exigence d'accessibilité. C'est pareil pour des concepts comme les interfaces gestuelles ou le contrôle par les yeux. Ces technologies qui ont été initialement développées pour les recherches fondamentales, elles ont trouvé un terrain d'application révolutionnaire dans le champ du handicap. Et maintenant, elles ouvrent des possibilités énormes en termes d'interactions naturelles et intuitives dans des environnements où on n'a pas forcément les mains libres. Je pense à la domotique, au pilotage de drones, au secteur médical ou même aux réalités augmentées et virtuelles.

  • Speaker #1

    Donc l'accessibilité pousse à concevoir autrement.

  • Speaker #0

    C'est ça, elle nous contraint de manière positive à repenser l'expérience dans sa globalité, à la rendre plus intuitive, plus flexible et plus inclusive dès le départ. Et au final, ça bénéficie à tout le monde. C'est le principe du design universel en fait. On conçoit pour les marges et finalement ça améliore l'ensemble. Donc oui, je suis profondément convaincue que les entreprises ont tout à gagner à intégrer l'accessibilité dès le départ de leur projet. et pas juste pour être dans les clous légalement. C'est un véritable terrain d'innovation, à la fois technologique mais aussi humaine, et ça renforce leur image de marque et leur image auprès de l'ensemble de leurs clients.

  • Speaker #1

    Alors l'accessibilité, levier d'innovation, mais peut-elle aussi devenir un levier de différenciation pour les entreprises ? J'imagine qu'avoir un site accessible permet de se démarquer de la concurrence. Victor, est-ce que tu aurais des exemples de marques qui ont transformé justement l'accessibilité en avantage compétitif ?

  • Speaker #2

    Oui, j'ai plusieurs exemples sur le sujet, notamment dans le secteur bancaire. Certaines banques, contraintes par la loi, ont développé des applications mobiles ultra-accessibles, notamment avec des interfaces vocales fluides ou des contrastes optimisés. En faisant cela, elles ont aussi créé une expérience utilisateur simplifiée, mais aussi plus agréable pour leurs clients, qu'ils soient jeunes, âgés ou moins à l'aise avec la technologie. Ensuite, il y a aussi dans l'e-commerce. des sites qui détaillent leurs fiches produits avec des descriptions qui sont précises, compatibles avec les lecteurs d'écran, sont aussi plus performantes en SEO, car Google valorise le contenu riche, notamment parce qu'ils vont offrir une meilleure information à tous leurs clients, y compris ceux qui aiment lire en détail avant d'acheter. Il y a aussi les filtres de recherche qui sont accessibles, par exemple, qui vont être bénéfiques pour tout le monde. Et dernier exemple, les services publics qui ont pris le virage de l'accessibilité pour leurs plateformes numériques. ont non seulement répondu à leurs obligations, mais aussi ont vu une augmentation de l'autonomie des usagers, une réduction des appels aux services d'assistance et une meilleure image perçue par l'ensemble de la population.

  • Speaker #1

    Parfait. Et justement, en parlant de performance et d'avantages concurrentiels dans cette nouvelle ère de l'IA et du search, on voit que tout converge vers un concept que nous explorons beaucoup chez WAM, l'autorité digitale des marques. Camille, c'est un point sur lequel l'accessibilité a aussi un rôle à jouer ?

  • Speaker #0

    Complètement. L'accessibilité joue un rôle énorme dans l'autorité des marques, même si on ne le mesure pas toujours directement. En fait, quand une entreprise fait l'effort de rendre ses contenus accessibles, elle envoie un message fort, à savoir... on se soucie vraiment des gens. Et pas juste de ceux qui lisent vite, qui cliquent bien, mais aussi de ceux qui galèrent parfois à naviguer, à lire et à comprendre. Et ça, en termes d'images de marques, c'est puissant. Une marque qui prend le temps d'écrire clairement, de structurer ses contenus, de sous-titrer ses vidéos et de décrire ses visuels, c'est une marque qui soigne son message et ça se voit. Et puis surtout, en rendant ses contenus accessibles, la marque élargit naturellement son audience. Elle touche des personnes en situation de handicap qui jusque-là étaient peut-être mises à l'écart du numérique, mais aussi des gens qui apprennent le français ou qui ont un accès plus difficile à l'information. Et ces publics-là, quand ils se sentent inclus, ils peuvent devenir hyper fidèles et parler de la marque autour d'eux, voire la recommander. Donc oui, clairement, l'accessibilité, c'est un levier d'autorité. Ça montre qu'on fait les choses bien pour tout le monde. Et je pense que cette posture, elle fait vraiment la différence aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Merci Camille. Victor, côté SEO, qu'est-ce que tu dirais là-dessus ?

  • Speaker #2

    Ce que je dirais là-dessus, c'est que l'accessibilité aujourd'hui, c'est bien plus qu'un simple enjeu de conformité. C'est un levier direct et puissant, déjà pour renforcer l'autorité digitale d'une marque. Quand une entreprise investit sérieusement dans l'accessibilité et l'envoie un signal fort, d'abord à Google, parce qu'un site accessible est généralement bien structuré avec une bonne expérience utilisateur, c'est ce que les algorithmes vont valoriser. de plus en plus pour déterminer la fiabilité d'un site. Et donc résultat, meilleur classement et meilleure crédibilité technique. Mais ce n'est pas qu'une affaire de SEO, c'est aussi un message clair pour les utilisateurs. Une marque qui pense à l'inclusion est perçue comme plus responsable, plus humaine et donc plus digne de confiance. Et ce n'est pas tout, avec l'émergence des agents conversationnels, les IA, les assistants vocaux, les interfaces sans écran, l'accessibilité devient encore plus stratégique. Ces techniques ont besoin de contenus bien structurés, bien balisés, pour pouvoir les interpréter et les reformuler correctement. Donc un contenu pensé pour l'accessibilité, c'est aussi un contenu prêt pour les nouvelles façons d'interagir avec le web. En clair, c'est un atout pour aujourd'hui et pour demain.

  • Speaker #1

    Merci Victor, merci Camille également pour toutes ces infos. C'est vraiment intéressant de voir comment tous ces aspects sont liés entre eux. Et pendant que j'y pense, si vous souhaitez aller plus loin sur ce concept clé de l'autorité digitale des marques et comprendre comment la construire, rendez-vous sur notre blog agence-wam.fr. Et si vous souhaitez approfondir encore plus le sujet de ce numéro 59 sur l'accessibilité, n'hésitez pas à consulter les articles de Victor. C'est vrai qu'on ne l'a pas dit, Victor, tu as écrit quelques articles sur le sujet déjà.

  • Speaker #2

    Oui, c'est vrai. En fait, vous pouvez en retrouver deux articles sur le sujet. Le premier qui s'intitule « Accessibilité numérique 2025, les nouvelles obligations » . et aussi un contenu plus axé accessibilité SEO, accessibilité web, quel impact SEO pour 2025.

  • Speaker #1

    Parfait, de quoi avoir toutes les informations sur le sujet. Et retrouvez-nous également sur LinkedIn où les équipes de l'agence WAM vous livrent régulièrement de bons conseils pour développer la visibilité et l'autorité digitale de votre marque. Et n'oubliez pas de vous abonner au WAMcast pour ne manquer aucun de nos prochains épisodes et recevoir la petite alerte. On se retrouve pour un nouveau numéro dès la rentrée. A très vite !

Description

Découvrez notre 59ème épisode du WAMcast, où nous plongeons au cœur de l’accessibilité numérique avec Camille Boulanger (rédactrice et spécialiste UX Writing) et Victor Mosa (chef de projet SEO). Pourquoi l’accessibilité n’est-elle pas qu’une contrainte réglementaire, mais un véritable atout pour la performance digitale et l’expérience utilisateur ? Nos experts partagent conseils pratiques, retours d’expérience et innovations inspirantes pour rendre votre site web plus inclusif. Que vous soyez rédacteur, développeur ou chef de projet, cet épisode vous donnera des clés concrètes pour transformer votre site et booster votre visibilité. Prêt à faire de l’accessibilité web un avantage compétitif ?


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  • Speaker #0

    Le WAMCAST, toute l'actu du marketing digital et des conseils d'experts pour booster l'autorité de votre marque par l'agence WAM.

  • Speaker #1

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode du WAMCAST. Alors aujourd'hui nous abordons un sujet crucial qui concerne toutes les entreprises, l'accessibilité web. Une directive européenne et nationale est en effet entrée en vigueur depuis le 28 juin dernier. Elle vise à garantir l'accès à certains services et produits aux personnes en situation de handicap. et la mise en conformité des sites web est donc devenue obligatoire, y compris pour la plupart des entreprises du secteur privé. Et dans ce numéro 59 du WAMCAST, nous allons voir les impacts que peut avoir cette loi sur vos sites web et quels sont les parallèles avec l'expérience utilisateur. Avant d'être une simple contrainte, vous verrez en effet que l'accessibilité est avant tout un levier puissant de performance digitale. Et pour vous éclairer sur cet enjeu, j'ai le plaisir d'accueillir deux experts de l'agence WAM, Victor Moza, assistant et chef de projet SEO. et Camille Boulanger, rédactrice et secrétaire de rédaction au Pôle édito. Bonjour Victor et bonjour Camille.

  • Speaker #0

    Salut Yolaine.

  • Speaker #2

    Bonjour Yolaine.

  • Speaker #1

    Alors Camille, tu es rédactrice au sein de l'agence WAM, mais aussi experte UX Writing. Est-ce que tu peux nous expliquer en quoi l'accessibilité et l'expérience utilisateur sont intimement liées ?

  • Speaker #0

    Comme tu l'as dit, c'est hyper lié en fait. Parfois, on a tendance à opposer un peu les deux, comme si l'accessibilité c'était quelque chose de très technique et l'UX quelque chose de beaucoup plus design. Mais en réalité, les deux visent la même chose, c'est-à-dire permettre à l'utilisateur d'accéder à une information ou à un service facilement, sans effort et dans de bonnes conditions. L'accessibilité, c'est simplement élargir cette ambition à tous les utilisateurs, y compris ceux qui naviguent différemment. Par exemple, une personne aveugle avec un lecteur d'écran, quelqu'un qui ne peut pas utiliser une souris ou même une personne avec des troubles cognitifs. L'UX writing joue un rôle énorme là-dedans, parce que si les mots sont clairs, les actions derrière sont évidentes. les messages d'erreur sont compréhensibles, etc. Donc pour moi, il n'y a pas de bonne UX sans accessibilité, c'est un gage de qualité global, et quand on fait les choses bien pour les publics les plus contraints, finalement on améliore l'expérience de tous les autres, y compris ceux qui n'ont pas de handicap, mais qui lisent vite, qui sont fatigués, distraits, ou qui lisent sur un petit écran.

  • Speaker #1

    Ok, d'un point de vue SEO, Victor, je me tourne vers toi, comment Google perçoit-il cette nouvelle donne ? Est-ce que cette obligation légale a un impact direct sur le référencement ? au-delà de la seule conformité ?

  • Speaker #2

    Déjà, avant de commencer, je pense qu'il est important de rappeler que pour Google, l'accessibilité, ce n'est pas quelque chose de nouveau. Effectivement, c'est un de ses dix principes fondamentaux. Et pour lui, se focaliser sur l'utilisateur, c'est quelque chose de clé. Et c'est même le nerf de la guerre. On peut aussi constater cette volonté, notamment avec l'ajout du E de expérience dans ses directives, E-E-A-T, parce que pour rappel, à la base, on était sur E-A-T, donc pour expertise. autorité et fiabilité et à ça en fait google a rajouté il y a de ça quelques années le E pour expérience pour qu'on puisse focus sur l'utilisateur. Si on creuse un peu plus sur l'accessibilité, en fait elle partage des critères de positionnement avec les algorithmes du moteur de recherche et on peut aussi prendre comme exemple trois éléments. Premier élément c'est la structure sémantique, c'est vraiment la base. Bien utiliser les balises HN qui sont des balises en fait de niveau de titre qui permet de hiérarchiser un contenu. Et ça permet aussi aux gens et aux moteurs de recherche de s'y retrouver plus facilement. Et si on va encore plus loin, en accessibilité, on peut aussi ajouter des attributs ARIA, qui précisent le rôle de chaque élément pour les lecteurs d'écran. C'est simple, mais super efficace.

  • Speaker #1

    Et qu'en est-il des textes alternatifs pour les images, ce qui correspond en gros aux balises ALT ?

  • Speaker #2

    Ça aussi, c'est crucial pour l'accessibilité. Ça permet au lecteur d'écran de décrire les images aux personnes malvoyantes ou non-voyantes. Et bonus, ça aide aussi au référencement. La petite astuce que je vais donner, quand on a une image qui est juste là pour décorer, l'idée, c'est de ne pas préciser cette balise, justement pour éviter l'encombrement audio, et que le lecteur d'écran va lire une image qui n'ajoute pas grand-chose au texte. et enfin Le temps de chargement des pages, c'est un vrai sujet. Un site rapide, c'est plus agréable pour tout le monde, surtout pour ceux qui ont une mauvaise connexion ou un vieux téléphone. Et côté SEO, Google regarde ça de près avec ses indicateurs Core Web Vitals. Vous pouvez penser à des techniques comme le lazy loading. Pour rappel, le lazy loading, c'est le fait de charger des éléments uniquement quand l'utilisateur va être sur un contenu ou une partie de la page et les autres éléments seront chargés plus lentement. Donc résultat de tout ça. C'est que ça va permettre d'avoir un site plus fluide, plus accessible et donc mieux référencé.

  • Speaker #1

    Exactement, merci Victor. L'accessibilité constitue donc un pilier SEO à part entière et pas des moindres. En tant que rédactrice web, Camille, en quoi l'accessibilité est un sujet qui te concerne ?

  • Speaker #0

    Alors on a parfois tendance à penser que l'accessibilité c'est un sujet réservé aux développeurs ou à designers, mais en réalité dès qu'on produit un contenu pour le web, que ce soit un article, une fiche produit, une newsletter ou même un simple bouton, on a une forte responsabilité éditoriale derrière. Ce que j'écris, la manière dont je le structure, dont je l'intègre dans une page, tout ça ça a un impact direct sur l'expérience utilisateur. Et moi j'ai... pleinement conscience que mon travail peut grandement faciliter l'accès à l'information, la rendre compréhensible et utilisable de chacun, ou au contraire, qui peut exclure une grande partie des lecteurs, parfois sans même qu'on s'en rende compte, juste par manque de connaissances ou de réflexes. Du coup, oui, c'est un sujet qui me touche au quotidien, car en tant que rédacteur, on a un vrai pouvoir d'inclusion entre nos mains.

  • Speaker #1

    Je me tourne vers toi, Victor. Au-delà de l'aspect technique et réglementaire, j'aimerais maintenant aborder ton expérience personnelle. Tu es toi-même en situation de handicap. Et en tant qu'utilisateur naviguant sur le web au quotidien, quelles sont les plus grandes illustrations concrètes que tu peux rencontrer sur des sites qui ne sont pas accessibles ? Est-ce que tu peux nous donner des exemples qui illustrent un peu ces barrières pour toi ou de manière générale d'ailleurs ?

  • Speaker #2

    Oui, bien sûr. Alors après, moi, pour la petite anecdote, en fait, je suis un peu, comme on pourrait dire, un mauvais élève, dans le sens où je vais naviguer comme une personne, on va dire, classique. Par contre, ça tombe bien, j'ai un exemple sous la main, notamment sur la commande de pizza. Je m'explique, souvent quand on cherche à manger une pizza, les sites de restaurants n'ont pas un menu de navigation qui soit assez explicite pour pouvoir accéder à la carte. Et dans les cas les plus extrêmes, il faut se rendre sur leurs réseaux sociaux. Et donc forcément, je suis frustré et agacé de devoir faire un effort supplémentaire pour obtenir l'information. Et donc, je ne commande pas de pizza.

  • Speaker #1

    Pas de pizza. On fait autre chose.

  • Speaker #2

    Exactement. Et en revanche, aussi, j'ai d'autres exemples de bons élèves, notamment une pizzeria, en fait, où directement sur le menu navigation, on va avoir deux boutons. L'un avec comme intitulé « Découvrez notre carte » , et l'autre « Commandez par téléphone » . Et vous allez me dire en fait, quel est l'intérêt de tout ça ? Eh bien, d'une part, en fait, on gagne du temps pour les utilisateurs lambda, mais si on a une personne qui est malvoyante ou non-voyante, le fait que ces boutons soient explicites, c'est-à-dire que l'e-bellé est clair et que et nous donne une indication précise où le bouton nous envoie, c'est ce qui va rendre la recherche à la voix beaucoup plus simple et pratique.

  • Speaker #1

    Oui, clairement. Là, tu parles des malvoyants. Et pour ceux qui sont daltoniens, par exemple ?

  • Speaker #2

    Eh bien, justement, j'ai un ami qui est daltonien et ça lui arrive fréquemment de ne pas pouvoir lire une partie ou l'intégralité du contenu. Tu as un site en fonction des couleurs de la police et la couleur des fonds. Pour cela, petit tips, vous avez une extension qui s'appelle Color Contrast Shaker et qui permet de vérifier si les contrastes entre les couleurs du texte et de l'arrière-plan sont suffisants pour être lisibles par tous. Conformément aussi aux recommandations des standards internationaux qui sont les WCAG, Web Content Accessibility Guidelines, qui ont en fait régi toutes ces règles sur le sujet.

  • Speaker #1

    Merci Victor. Alors petite précision, j'ai consulté Marion Enghi pour la préparation de ce WAMCAST, c'est l'experte accessibilité de l'agence WAM. qui a participé d'ailleurs au webinaire sur le sujet, sur cette évolution réglementaire. Il est en ligne sur notre site internet, rubrique webinaire tout simplement, si vous souhaitez le visionner au passage. Et Marion m'a indiqué que l'extension que tu cites, Victor, pour les contrastes, fonctionne bien, mais qu'il faut tout de même vérifier par soi-même, parce qu'il peut y avoir des petits ratés. Donc ça aide, mais il est important de préciser que ça peut des fois dire, par exemple, qu'un contraste n'est pas bon, alors que si. En gros, ce n'est pas une science tout à fait exacte. Voilà, c'est la petite précision que je souhaitais. apporté. Je ferme la parenthèse et je reprends là où nous en étions. On voit bien l'importance de tous ces détails. Camille, justement, en tant que rédactrice, quels sont les tips du X-Writing que les entreprises peuvent adopter pour rendre leur contenu plus accessible, même avec des efforts tout simples ?

  • Speaker #0

    Oui, complètement. Et la bonne nouvelle, c'est qu'il y a plein, plein de choses simples à mettre en place, même sans être expert en accessibilité ou en UX. En fait, quelques bonnes pratiques du X-Writing suffisent déjà à faire une grosse différence. La première chose, comme l'a déjà dit Victor, c'est de faire attention à la structure. Les contenus doivent comporter un seul titre principal H1, DH2 pour les parties, DH3 si besoin pour les sous-parties. Ça paraît basique, mais pour les personnes qui naviguent avec un lecteur d'écran, c'est essentiel car c'est ce qui leur permet de comprendre la logique de la page et de s'y repérer rapidement. Ensuite, il faut aérer le contenu, ça veut dire rédiger des paragraphes courts. des listes à puces, quand on énumère, des interdites pour segmenter, parce qu'on ne va pas se mentir, personne n'aime les murs de texte, et encore moins quand on a des troubles de la lecture ou de la concentration. Donc cette clarté-là, elle profite à tout le monde.

  • Speaker #1

    Oui, clairement. Et par rapport à la mise en forme du texte, qu'est-ce que tu conseilles ?

  • Speaker #0

    Pour la mise en forme, il faut faire très attention au texte justifié, c'est-à-dire aligné à droite et à gauche. On l'utilise parfois pour faire propre visuellement, notamment dans les CMS ou les blogs, mais le texte justifié crée des trous irréguliers dans la composition, c'est ce qu'on appelle les rivières blanches. C'est très perturbant pour les personnes dyslexiques ou qui ont des troubles visuels. Dans ce cas, il vaut mieux aligner le texte à gauche, ce qui donne un espacement beaucoup plus naturel et améliore la lisibilité.

  • Speaker #1

    Alors sur les textes justifiés, petite précision en plus, sur les écrans, effectivement, tu l'as dit, c'est moins lisible pour un utilisateur, mais sur du print, c'est quand même bien mieux. Donc autrement dit, cette mise en forme ne fonctionne pas dès lors que l'on passe sur un écran.

  • Speaker #0

    Autre conseil en ce qui concerne la forme toujours, il faut bien penser à vérifier les contrastes de couleurs, comme l'a dit Victor, c'est-à-dire caractère foncé sur fond clair. Et aussi à utiliser une police d'écriture facile à lire et sans empattement, type Arial ou Verdana. Les polices comme Newtime Roman sont beaucoup trop compliquées à lire. Aussi, il faut éviter d'utiliser l'italique et de souligner les mots, excepté les liens, car là encore, ce n'est pas toujours très lisible.

  • Speaker #1

    Ok. Et côté rédaction, quels sont les bons réflexes à adopter pour favoriser l'accessibilité ?

  • Speaker #0

    Par exemple, on va éviter les formulations floues, les jeux de mots, le jargon, surtout si on s'adresse à un public large. Il faut aussi faire attention à bien expliquer les sigles et à limiter au maximum les anglicismes. En gros, on simplifie mais sans infantiliser. Il ne s'agit pas d'écrire simplement au sens réducteur mais d'écrire clairement pour que même quelqu'un qui lit vite, qui est distrait ou qui ne parle pas très bien français puisse tout comprendre sans effort. Un bon exemple à garder en tête, c'est la méthode FALC, facile à lire et à comprendre. c'est une méthode pensée à la base pour les personnes en situation de handicap intellectuel ou mental, mais qui donne d'excellents repères pour tout le monde. Phrases courtes, mots simples, idées bien séparées. Et on peut s'en inspirer dans plein de cas, même sans l'appliquer au pied de la lettre.

  • Speaker #1

    Et en ce qui concerne les contenus médias, des conseils à nous partager, Camille, aussi ?

  • Speaker #0

    Oui, comme on a déjà dit, il faut vraiment penser à ajouter des balises altes aux images pour qu'un lecteur d'écran puisse les lire à haute voix. Il faut aussi penser à sous-titrer les vidéos et à fournir une transcription pour les podcasts. C'est du bon sens en fait, mais c'est souvent oublié. Donc voilà, ce sont des petits gestes, mais mis bout à bout, ils permettent à des milliers de personnes d'accéder à l'information avec la même autonomie que n'importe qui.

  • Speaker #1

    Merci Camille. On peut aussi préciser que les documents type PDF doivent être accessibles ou en tout cas proposer une version accessible. Et Victor, comment on fait alors quand on est une marque pour mettre son site web à niveau rapidement ? Quels conseils tu donnerais ?

  • Speaker #2

    Je pense qu'avant déjà de se lancer, je suis pas sûr Je pense qu'il faut d'abord faire une différence entre l'accessibilité pour les sites e-commerce et les sites vitrines.

  • Speaker #1

    Allez, on commence par le e-commerce, ça te va ?

  • Speaker #2

    Allez, très bien. Pour le e-commerce, en fait, on a un objectif qui est clair, c'est qu'il faut vendre et faciliter au maximum le parcours d'achat. L'accessibilité est un levier de conversion direct. Alors moi, je vais vous définir un peu mes trois points à retenir dessus. Premier point, la navigation avec des filtres. C'est un point qui est souvent sous-estimé. Pourtant, permettre à un utilisateur de filtrer les produits au clavier ou avec un lecteur d'écran, c'est essentiel. Sinon, certaines personnes se retrouvent bloquées dès la recherche. Et au-delà de l'accessibilité, une navigation fluide aide aussi à mieux faire découvrir les produits, que ce soit aux utilisateurs, mais aussi aux moteurs de recherche. Donc oui, bien penser ces feeds, c'est un vrai gain de temps pour tout le monde. Deuxième point, les fiches produits. Les fiches produits, ce n'est pas juste une question de marketing, c'est aussi un enjeu d'accessibilité. Quand elles sont bien structurées, claires et précises, elles deviennent lisibles pour les lecteurs d'écran, ce qui est essentiel pour certains utilisateurs. Et bonus dans tout ça, c'est que ça profite aussi aux SEO. Des descriptions bien rédigées, ça permet de se positionner sur des requêtes plus spécifiques et d'être mieux indexé par Google. Donc, si on récapitule, une fiche produit accessible, c'est une fiche produit plus performante.

  • Speaker #1

    Et en ce qui concerne le tunnel d'achat, qu'est-ce que tu peux nous dire ?

  • Speaker #2

    Alors oui, le tunnel d'achat, c'est mon troisième point à retenir. En fait, c'est un vrai moment clé. Et s'il n'est pas accessible que ce soit au clavier, avec un lecteur d'écran ou sur mobile, on va perdre des clients en route tout simplement. En rendant ce parcours fluide pour tout le monde, on limite les abandons de panier dû à une frustration technique. Et derrière, ça va booster le taux de conversion, ce qui envoie aussi de bons signaux au moteur de recherche. Bref, un tunnel d'achat universel, c'est gagnant-gagnant.

  • Speaker #1

    Allez, on passe maintenant au site vitrine, si tu veux bien Victor.

  • Speaker #2

    Allez, c'est parti. Alors les sites vitrines, la différence, l'objectif, ça va être de montrer son expertise et de générer des contacts. Donc comme pour les sites e-commerce, je vais vous donner trois éléments clés. Premier élément, c'est la navigation. C'est la base de toute bonne expérience utilisateur. Si les menus sont clairs, faciles à parcourir, que ce soit à la souris, au clavier ou avec un lecteur d'écran, tout le monde peut trouver l'info qu'il cherche sans galérer. Et ça, ce n'est pas seulement bon pour les visiteurs, c'est aussi excellent pour les SEO. Une structure navigation bien pensée aide les moteurs de recherche à comprendre votre contenu, mais aussi comment le site est organisé. Donc, en gros, une navigation intuitive, c'est bon pour les gens et pour Google. Ensuite, un contenu qui est bien structuré. et facile à lire, ça change tout. Quand les infos sont hiérarchisées avec des textes simples et efficaces, la proposition de valeur devient tout de suite plus compréhensible. Et comme on l'a déjà dit avant, un contenu clair, c'est aussi un contenu que Google comprend mieux. Au final, c'est bénéfice pour l'utilisateur et aussi pour le référencement. Et enfin, dernier point, il y a les éléments clés, comme les témoignages ou les appels à l'action, doivent absolument être accessibles. S'ils ne sont pas lisibles par tous, On va dire qu'on perd une occasion de créer la confiance et de pousser l'appel à l'action. En les rendant bien visibles et utilisables, peu importe le mode de navigation, on maximise l'impact et on favorise les conversions.

  • Speaker #1

    Parfait, c'est très clair. Vous l'avez dit, Victor et Camille, l'accessibilité, c'est l'UX pour tous. Camille, au-delà des obligations légales et du pur confort utilisateur, l'accessibilité peut-elle devenir un véritable levier d'innovation pour les entreprises ?

  • Speaker #0

    Effectivement, ça peut être un vrai moteur d'innovation. Quand on conçoit pour des besoins spécifiques, par exemple des personnes malvoyantes, sourdes ou avec des troubles moteurs, on est souvent obligé de sortir des sentiers battus. Ça nous pousse à imaginer des solutions, des interfaces, des modes d'interaction qu'on n'aurait jamais envisagé avec une approche, je vais dire, standard. Et c'est exactement là que naissent les innovations les plus intelligentes et les plus utiles. Un bon exemple, c'est la reconnaissance vocale. Alors, si elle a... pas été inventé spécifiquement pour le handicap, son développement et sa sophistication ont été énormément poussées par les besoins des personnes qui ne pouvaient pas utiliser un clavier ou une souris. Et regardez où on en est aujourd'hui, on l'utilise tous au quotidien avec nos assistants vocaux, sur nos smartphones, nos enceintes ou encore dans nos voitures. C'est devenu une commodité universelle mais dont l'accélération a été portée entre autres par l'exigence d'accessibilité. C'est pareil pour des concepts comme les interfaces gestuelles ou le contrôle par les yeux. Ces technologies qui ont été initialement développées pour les recherches fondamentales, elles ont trouvé un terrain d'application révolutionnaire dans le champ du handicap. Et maintenant, elles ouvrent des possibilités énormes en termes d'interactions naturelles et intuitives dans des environnements où on n'a pas forcément les mains libres. Je pense à la domotique, au pilotage de drones, au secteur médical ou même aux réalités augmentées et virtuelles.

  • Speaker #1

    Donc l'accessibilité pousse à concevoir autrement.

  • Speaker #0

    C'est ça, elle nous contraint de manière positive à repenser l'expérience dans sa globalité, à la rendre plus intuitive, plus flexible et plus inclusive dès le départ. Et au final, ça bénéficie à tout le monde. C'est le principe du design universel en fait. On conçoit pour les marges et finalement ça améliore l'ensemble. Donc oui, je suis profondément convaincue que les entreprises ont tout à gagner à intégrer l'accessibilité dès le départ de leur projet. et pas juste pour être dans les clous légalement. C'est un véritable terrain d'innovation, à la fois technologique mais aussi humaine, et ça renforce leur image de marque et leur image auprès de l'ensemble de leurs clients.

  • Speaker #1

    Alors l'accessibilité, levier d'innovation, mais peut-elle aussi devenir un levier de différenciation pour les entreprises ? J'imagine qu'avoir un site accessible permet de se démarquer de la concurrence. Victor, est-ce que tu aurais des exemples de marques qui ont transformé justement l'accessibilité en avantage compétitif ?

  • Speaker #2

    Oui, j'ai plusieurs exemples sur le sujet, notamment dans le secteur bancaire. Certaines banques, contraintes par la loi, ont développé des applications mobiles ultra-accessibles, notamment avec des interfaces vocales fluides ou des contrastes optimisés. En faisant cela, elles ont aussi créé une expérience utilisateur simplifiée, mais aussi plus agréable pour leurs clients, qu'ils soient jeunes, âgés ou moins à l'aise avec la technologie. Ensuite, il y a aussi dans l'e-commerce. des sites qui détaillent leurs fiches produits avec des descriptions qui sont précises, compatibles avec les lecteurs d'écran, sont aussi plus performantes en SEO, car Google valorise le contenu riche, notamment parce qu'ils vont offrir une meilleure information à tous leurs clients, y compris ceux qui aiment lire en détail avant d'acheter. Il y a aussi les filtres de recherche qui sont accessibles, par exemple, qui vont être bénéfiques pour tout le monde. Et dernier exemple, les services publics qui ont pris le virage de l'accessibilité pour leurs plateformes numériques. ont non seulement répondu à leurs obligations, mais aussi ont vu une augmentation de l'autonomie des usagers, une réduction des appels aux services d'assistance et une meilleure image perçue par l'ensemble de la population.

  • Speaker #1

    Parfait. Et justement, en parlant de performance et d'avantages concurrentiels dans cette nouvelle ère de l'IA et du search, on voit que tout converge vers un concept que nous explorons beaucoup chez WAM, l'autorité digitale des marques. Camille, c'est un point sur lequel l'accessibilité a aussi un rôle à jouer ?

  • Speaker #0

    Complètement. L'accessibilité joue un rôle énorme dans l'autorité des marques, même si on ne le mesure pas toujours directement. En fait, quand une entreprise fait l'effort de rendre ses contenus accessibles, elle envoie un message fort, à savoir... on se soucie vraiment des gens. Et pas juste de ceux qui lisent vite, qui cliquent bien, mais aussi de ceux qui galèrent parfois à naviguer, à lire et à comprendre. Et ça, en termes d'images de marques, c'est puissant. Une marque qui prend le temps d'écrire clairement, de structurer ses contenus, de sous-titrer ses vidéos et de décrire ses visuels, c'est une marque qui soigne son message et ça se voit. Et puis surtout, en rendant ses contenus accessibles, la marque élargit naturellement son audience. Elle touche des personnes en situation de handicap qui jusque-là étaient peut-être mises à l'écart du numérique, mais aussi des gens qui apprennent le français ou qui ont un accès plus difficile à l'information. Et ces publics-là, quand ils se sentent inclus, ils peuvent devenir hyper fidèles et parler de la marque autour d'eux, voire la recommander. Donc oui, clairement, l'accessibilité, c'est un levier d'autorité. Ça montre qu'on fait les choses bien pour tout le monde. Et je pense que cette posture, elle fait vraiment la différence aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Merci Camille. Victor, côté SEO, qu'est-ce que tu dirais là-dessus ?

  • Speaker #2

    Ce que je dirais là-dessus, c'est que l'accessibilité aujourd'hui, c'est bien plus qu'un simple enjeu de conformité. C'est un levier direct et puissant, déjà pour renforcer l'autorité digitale d'une marque. Quand une entreprise investit sérieusement dans l'accessibilité et l'envoie un signal fort, d'abord à Google, parce qu'un site accessible est généralement bien structuré avec une bonne expérience utilisateur, c'est ce que les algorithmes vont valoriser. de plus en plus pour déterminer la fiabilité d'un site. Et donc résultat, meilleur classement et meilleure crédibilité technique. Mais ce n'est pas qu'une affaire de SEO, c'est aussi un message clair pour les utilisateurs. Une marque qui pense à l'inclusion est perçue comme plus responsable, plus humaine et donc plus digne de confiance. Et ce n'est pas tout, avec l'émergence des agents conversationnels, les IA, les assistants vocaux, les interfaces sans écran, l'accessibilité devient encore plus stratégique. Ces techniques ont besoin de contenus bien structurés, bien balisés, pour pouvoir les interpréter et les reformuler correctement. Donc un contenu pensé pour l'accessibilité, c'est aussi un contenu prêt pour les nouvelles façons d'interagir avec le web. En clair, c'est un atout pour aujourd'hui et pour demain.

  • Speaker #1

    Merci Victor, merci Camille également pour toutes ces infos. C'est vraiment intéressant de voir comment tous ces aspects sont liés entre eux. Et pendant que j'y pense, si vous souhaitez aller plus loin sur ce concept clé de l'autorité digitale des marques et comprendre comment la construire, rendez-vous sur notre blog agence-wam.fr. Et si vous souhaitez approfondir encore plus le sujet de ce numéro 59 sur l'accessibilité, n'hésitez pas à consulter les articles de Victor. C'est vrai qu'on ne l'a pas dit, Victor, tu as écrit quelques articles sur le sujet déjà.

  • Speaker #2

    Oui, c'est vrai. En fait, vous pouvez en retrouver deux articles sur le sujet. Le premier qui s'intitule « Accessibilité numérique 2025, les nouvelles obligations » . et aussi un contenu plus axé accessibilité SEO, accessibilité web, quel impact SEO pour 2025.

  • Speaker #1

    Parfait, de quoi avoir toutes les informations sur le sujet. Et retrouvez-nous également sur LinkedIn où les équipes de l'agence WAM vous livrent régulièrement de bons conseils pour développer la visibilité et l'autorité digitale de votre marque. Et n'oubliez pas de vous abonner au WAMcast pour ne manquer aucun de nos prochains épisodes et recevoir la petite alerte. On se retrouve pour un nouveau numéro dès la rentrée. A très vite !

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Découvrez notre 59ème épisode du WAMcast, où nous plongeons au cœur de l’accessibilité numérique avec Camille Boulanger (rédactrice et spécialiste UX Writing) et Victor Mosa (chef de projet SEO). Pourquoi l’accessibilité n’est-elle pas qu’une contrainte réglementaire, mais un véritable atout pour la performance digitale et l’expérience utilisateur ? Nos experts partagent conseils pratiques, retours d’expérience et innovations inspirantes pour rendre votre site web plus inclusif. Que vous soyez rédacteur, développeur ou chef de projet, cet épisode vous donnera des clés concrètes pour transformer votre site et booster votre visibilité. Prêt à faire de l’accessibilité web un avantage compétitif ?


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  • Speaker #0

    Le WAMCAST, toute l'actu du marketing digital et des conseils d'experts pour booster l'autorité de votre marque par l'agence WAM.

  • Speaker #1

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode du WAMCAST. Alors aujourd'hui nous abordons un sujet crucial qui concerne toutes les entreprises, l'accessibilité web. Une directive européenne et nationale est en effet entrée en vigueur depuis le 28 juin dernier. Elle vise à garantir l'accès à certains services et produits aux personnes en situation de handicap. et la mise en conformité des sites web est donc devenue obligatoire, y compris pour la plupart des entreprises du secteur privé. Et dans ce numéro 59 du WAMCAST, nous allons voir les impacts que peut avoir cette loi sur vos sites web et quels sont les parallèles avec l'expérience utilisateur. Avant d'être une simple contrainte, vous verrez en effet que l'accessibilité est avant tout un levier puissant de performance digitale. Et pour vous éclairer sur cet enjeu, j'ai le plaisir d'accueillir deux experts de l'agence WAM, Victor Moza, assistant et chef de projet SEO. et Camille Boulanger, rédactrice et secrétaire de rédaction au Pôle édito. Bonjour Victor et bonjour Camille.

  • Speaker #0

    Salut Yolaine.

  • Speaker #2

    Bonjour Yolaine.

  • Speaker #1

    Alors Camille, tu es rédactrice au sein de l'agence WAM, mais aussi experte UX Writing. Est-ce que tu peux nous expliquer en quoi l'accessibilité et l'expérience utilisateur sont intimement liées ?

  • Speaker #0

    Comme tu l'as dit, c'est hyper lié en fait. Parfois, on a tendance à opposer un peu les deux, comme si l'accessibilité c'était quelque chose de très technique et l'UX quelque chose de beaucoup plus design. Mais en réalité, les deux visent la même chose, c'est-à-dire permettre à l'utilisateur d'accéder à une information ou à un service facilement, sans effort et dans de bonnes conditions. L'accessibilité, c'est simplement élargir cette ambition à tous les utilisateurs, y compris ceux qui naviguent différemment. Par exemple, une personne aveugle avec un lecteur d'écran, quelqu'un qui ne peut pas utiliser une souris ou même une personne avec des troubles cognitifs. L'UX writing joue un rôle énorme là-dedans, parce que si les mots sont clairs, les actions derrière sont évidentes. les messages d'erreur sont compréhensibles, etc. Donc pour moi, il n'y a pas de bonne UX sans accessibilité, c'est un gage de qualité global, et quand on fait les choses bien pour les publics les plus contraints, finalement on améliore l'expérience de tous les autres, y compris ceux qui n'ont pas de handicap, mais qui lisent vite, qui sont fatigués, distraits, ou qui lisent sur un petit écran.

  • Speaker #1

    Ok, d'un point de vue SEO, Victor, je me tourne vers toi, comment Google perçoit-il cette nouvelle donne ? Est-ce que cette obligation légale a un impact direct sur le référencement ? au-delà de la seule conformité ?

  • Speaker #2

    Déjà, avant de commencer, je pense qu'il est important de rappeler que pour Google, l'accessibilité, ce n'est pas quelque chose de nouveau. Effectivement, c'est un de ses dix principes fondamentaux. Et pour lui, se focaliser sur l'utilisateur, c'est quelque chose de clé. Et c'est même le nerf de la guerre. On peut aussi constater cette volonté, notamment avec l'ajout du E de expérience dans ses directives, E-E-A-T, parce que pour rappel, à la base, on était sur E-A-T, donc pour expertise. autorité et fiabilité et à ça en fait google a rajouté il y a de ça quelques années le E pour expérience pour qu'on puisse focus sur l'utilisateur. Si on creuse un peu plus sur l'accessibilité, en fait elle partage des critères de positionnement avec les algorithmes du moteur de recherche et on peut aussi prendre comme exemple trois éléments. Premier élément c'est la structure sémantique, c'est vraiment la base. Bien utiliser les balises HN qui sont des balises en fait de niveau de titre qui permet de hiérarchiser un contenu. Et ça permet aussi aux gens et aux moteurs de recherche de s'y retrouver plus facilement. Et si on va encore plus loin, en accessibilité, on peut aussi ajouter des attributs ARIA, qui précisent le rôle de chaque élément pour les lecteurs d'écran. C'est simple, mais super efficace.

  • Speaker #1

    Et qu'en est-il des textes alternatifs pour les images, ce qui correspond en gros aux balises ALT ?

  • Speaker #2

    Ça aussi, c'est crucial pour l'accessibilité. Ça permet au lecteur d'écran de décrire les images aux personnes malvoyantes ou non-voyantes. Et bonus, ça aide aussi au référencement. La petite astuce que je vais donner, quand on a une image qui est juste là pour décorer, l'idée, c'est de ne pas préciser cette balise, justement pour éviter l'encombrement audio, et que le lecteur d'écran va lire une image qui n'ajoute pas grand-chose au texte. et enfin Le temps de chargement des pages, c'est un vrai sujet. Un site rapide, c'est plus agréable pour tout le monde, surtout pour ceux qui ont une mauvaise connexion ou un vieux téléphone. Et côté SEO, Google regarde ça de près avec ses indicateurs Core Web Vitals. Vous pouvez penser à des techniques comme le lazy loading. Pour rappel, le lazy loading, c'est le fait de charger des éléments uniquement quand l'utilisateur va être sur un contenu ou une partie de la page et les autres éléments seront chargés plus lentement. Donc résultat de tout ça. C'est que ça va permettre d'avoir un site plus fluide, plus accessible et donc mieux référencé.

  • Speaker #1

    Exactement, merci Victor. L'accessibilité constitue donc un pilier SEO à part entière et pas des moindres. En tant que rédactrice web, Camille, en quoi l'accessibilité est un sujet qui te concerne ?

  • Speaker #0

    Alors on a parfois tendance à penser que l'accessibilité c'est un sujet réservé aux développeurs ou à designers, mais en réalité dès qu'on produit un contenu pour le web, que ce soit un article, une fiche produit, une newsletter ou même un simple bouton, on a une forte responsabilité éditoriale derrière. Ce que j'écris, la manière dont je le structure, dont je l'intègre dans une page, tout ça ça a un impact direct sur l'expérience utilisateur. Et moi j'ai... pleinement conscience que mon travail peut grandement faciliter l'accès à l'information, la rendre compréhensible et utilisable de chacun, ou au contraire, qui peut exclure une grande partie des lecteurs, parfois sans même qu'on s'en rende compte, juste par manque de connaissances ou de réflexes. Du coup, oui, c'est un sujet qui me touche au quotidien, car en tant que rédacteur, on a un vrai pouvoir d'inclusion entre nos mains.

  • Speaker #1

    Je me tourne vers toi, Victor. Au-delà de l'aspect technique et réglementaire, j'aimerais maintenant aborder ton expérience personnelle. Tu es toi-même en situation de handicap. Et en tant qu'utilisateur naviguant sur le web au quotidien, quelles sont les plus grandes illustrations concrètes que tu peux rencontrer sur des sites qui ne sont pas accessibles ? Est-ce que tu peux nous donner des exemples qui illustrent un peu ces barrières pour toi ou de manière générale d'ailleurs ?

  • Speaker #2

    Oui, bien sûr. Alors après, moi, pour la petite anecdote, en fait, je suis un peu, comme on pourrait dire, un mauvais élève, dans le sens où je vais naviguer comme une personne, on va dire, classique. Par contre, ça tombe bien, j'ai un exemple sous la main, notamment sur la commande de pizza. Je m'explique, souvent quand on cherche à manger une pizza, les sites de restaurants n'ont pas un menu de navigation qui soit assez explicite pour pouvoir accéder à la carte. Et dans les cas les plus extrêmes, il faut se rendre sur leurs réseaux sociaux. Et donc forcément, je suis frustré et agacé de devoir faire un effort supplémentaire pour obtenir l'information. Et donc, je ne commande pas de pizza.

  • Speaker #1

    Pas de pizza. On fait autre chose.

  • Speaker #2

    Exactement. Et en revanche, aussi, j'ai d'autres exemples de bons élèves, notamment une pizzeria, en fait, où directement sur le menu navigation, on va avoir deux boutons. L'un avec comme intitulé « Découvrez notre carte » , et l'autre « Commandez par téléphone » . Et vous allez me dire en fait, quel est l'intérêt de tout ça ? Eh bien, d'une part, en fait, on gagne du temps pour les utilisateurs lambda, mais si on a une personne qui est malvoyante ou non-voyante, le fait que ces boutons soient explicites, c'est-à-dire que l'e-bellé est clair et que et nous donne une indication précise où le bouton nous envoie, c'est ce qui va rendre la recherche à la voix beaucoup plus simple et pratique.

  • Speaker #1

    Oui, clairement. Là, tu parles des malvoyants. Et pour ceux qui sont daltoniens, par exemple ?

  • Speaker #2

    Eh bien, justement, j'ai un ami qui est daltonien et ça lui arrive fréquemment de ne pas pouvoir lire une partie ou l'intégralité du contenu. Tu as un site en fonction des couleurs de la police et la couleur des fonds. Pour cela, petit tips, vous avez une extension qui s'appelle Color Contrast Shaker et qui permet de vérifier si les contrastes entre les couleurs du texte et de l'arrière-plan sont suffisants pour être lisibles par tous. Conformément aussi aux recommandations des standards internationaux qui sont les WCAG, Web Content Accessibility Guidelines, qui ont en fait régi toutes ces règles sur le sujet.

  • Speaker #1

    Merci Victor. Alors petite précision, j'ai consulté Marion Enghi pour la préparation de ce WAMCAST, c'est l'experte accessibilité de l'agence WAM. qui a participé d'ailleurs au webinaire sur le sujet, sur cette évolution réglementaire. Il est en ligne sur notre site internet, rubrique webinaire tout simplement, si vous souhaitez le visionner au passage. Et Marion m'a indiqué que l'extension que tu cites, Victor, pour les contrastes, fonctionne bien, mais qu'il faut tout de même vérifier par soi-même, parce qu'il peut y avoir des petits ratés. Donc ça aide, mais il est important de préciser que ça peut des fois dire, par exemple, qu'un contraste n'est pas bon, alors que si. En gros, ce n'est pas une science tout à fait exacte. Voilà, c'est la petite précision que je souhaitais. apporté. Je ferme la parenthèse et je reprends là où nous en étions. On voit bien l'importance de tous ces détails. Camille, justement, en tant que rédactrice, quels sont les tips du X-Writing que les entreprises peuvent adopter pour rendre leur contenu plus accessible, même avec des efforts tout simples ?

  • Speaker #0

    Oui, complètement. Et la bonne nouvelle, c'est qu'il y a plein, plein de choses simples à mettre en place, même sans être expert en accessibilité ou en UX. En fait, quelques bonnes pratiques du X-Writing suffisent déjà à faire une grosse différence. La première chose, comme l'a déjà dit Victor, c'est de faire attention à la structure. Les contenus doivent comporter un seul titre principal H1, DH2 pour les parties, DH3 si besoin pour les sous-parties. Ça paraît basique, mais pour les personnes qui naviguent avec un lecteur d'écran, c'est essentiel car c'est ce qui leur permet de comprendre la logique de la page et de s'y repérer rapidement. Ensuite, il faut aérer le contenu, ça veut dire rédiger des paragraphes courts. des listes à puces, quand on énumère, des interdites pour segmenter, parce qu'on ne va pas se mentir, personne n'aime les murs de texte, et encore moins quand on a des troubles de la lecture ou de la concentration. Donc cette clarté-là, elle profite à tout le monde.

  • Speaker #1

    Oui, clairement. Et par rapport à la mise en forme du texte, qu'est-ce que tu conseilles ?

  • Speaker #0

    Pour la mise en forme, il faut faire très attention au texte justifié, c'est-à-dire aligné à droite et à gauche. On l'utilise parfois pour faire propre visuellement, notamment dans les CMS ou les blogs, mais le texte justifié crée des trous irréguliers dans la composition, c'est ce qu'on appelle les rivières blanches. C'est très perturbant pour les personnes dyslexiques ou qui ont des troubles visuels. Dans ce cas, il vaut mieux aligner le texte à gauche, ce qui donne un espacement beaucoup plus naturel et améliore la lisibilité.

  • Speaker #1

    Alors sur les textes justifiés, petite précision en plus, sur les écrans, effectivement, tu l'as dit, c'est moins lisible pour un utilisateur, mais sur du print, c'est quand même bien mieux. Donc autrement dit, cette mise en forme ne fonctionne pas dès lors que l'on passe sur un écran.

  • Speaker #0

    Autre conseil en ce qui concerne la forme toujours, il faut bien penser à vérifier les contrastes de couleurs, comme l'a dit Victor, c'est-à-dire caractère foncé sur fond clair. Et aussi à utiliser une police d'écriture facile à lire et sans empattement, type Arial ou Verdana. Les polices comme Newtime Roman sont beaucoup trop compliquées à lire. Aussi, il faut éviter d'utiliser l'italique et de souligner les mots, excepté les liens, car là encore, ce n'est pas toujours très lisible.

  • Speaker #1

    Ok. Et côté rédaction, quels sont les bons réflexes à adopter pour favoriser l'accessibilité ?

  • Speaker #0

    Par exemple, on va éviter les formulations floues, les jeux de mots, le jargon, surtout si on s'adresse à un public large. Il faut aussi faire attention à bien expliquer les sigles et à limiter au maximum les anglicismes. En gros, on simplifie mais sans infantiliser. Il ne s'agit pas d'écrire simplement au sens réducteur mais d'écrire clairement pour que même quelqu'un qui lit vite, qui est distrait ou qui ne parle pas très bien français puisse tout comprendre sans effort. Un bon exemple à garder en tête, c'est la méthode FALC, facile à lire et à comprendre. c'est une méthode pensée à la base pour les personnes en situation de handicap intellectuel ou mental, mais qui donne d'excellents repères pour tout le monde. Phrases courtes, mots simples, idées bien séparées. Et on peut s'en inspirer dans plein de cas, même sans l'appliquer au pied de la lettre.

  • Speaker #1

    Et en ce qui concerne les contenus médias, des conseils à nous partager, Camille, aussi ?

  • Speaker #0

    Oui, comme on a déjà dit, il faut vraiment penser à ajouter des balises altes aux images pour qu'un lecteur d'écran puisse les lire à haute voix. Il faut aussi penser à sous-titrer les vidéos et à fournir une transcription pour les podcasts. C'est du bon sens en fait, mais c'est souvent oublié. Donc voilà, ce sont des petits gestes, mais mis bout à bout, ils permettent à des milliers de personnes d'accéder à l'information avec la même autonomie que n'importe qui.

  • Speaker #1

    Merci Camille. On peut aussi préciser que les documents type PDF doivent être accessibles ou en tout cas proposer une version accessible. Et Victor, comment on fait alors quand on est une marque pour mettre son site web à niveau rapidement ? Quels conseils tu donnerais ?

  • Speaker #2

    Je pense qu'avant déjà de se lancer, je suis pas sûr Je pense qu'il faut d'abord faire une différence entre l'accessibilité pour les sites e-commerce et les sites vitrines.

  • Speaker #1

    Allez, on commence par le e-commerce, ça te va ?

  • Speaker #2

    Allez, très bien. Pour le e-commerce, en fait, on a un objectif qui est clair, c'est qu'il faut vendre et faciliter au maximum le parcours d'achat. L'accessibilité est un levier de conversion direct. Alors moi, je vais vous définir un peu mes trois points à retenir dessus. Premier point, la navigation avec des filtres. C'est un point qui est souvent sous-estimé. Pourtant, permettre à un utilisateur de filtrer les produits au clavier ou avec un lecteur d'écran, c'est essentiel. Sinon, certaines personnes se retrouvent bloquées dès la recherche. Et au-delà de l'accessibilité, une navigation fluide aide aussi à mieux faire découvrir les produits, que ce soit aux utilisateurs, mais aussi aux moteurs de recherche. Donc oui, bien penser ces feeds, c'est un vrai gain de temps pour tout le monde. Deuxième point, les fiches produits. Les fiches produits, ce n'est pas juste une question de marketing, c'est aussi un enjeu d'accessibilité. Quand elles sont bien structurées, claires et précises, elles deviennent lisibles pour les lecteurs d'écran, ce qui est essentiel pour certains utilisateurs. Et bonus dans tout ça, c'est que ça profite aussi aux SEO. Des descriptions bien rédigées, ça permet de se positionner sur des requêtes plus spécifiques et d'être mieux indexé par Google. Donc, si on récapitule, une fiche produit accessible, c'est une fiche produit plus performante.

  • Speaker #1

    Et en ce qui concerne le tunnel d'achat, qu'est-ce que tu peux nous dire ?

  • Speaker #2

    Alors oui, le tunnel d'achat, c'est mon troisième point à retenir. En fait, c'est un vrai moment clé. Et s'il n'est pas accessible que ce soit au clavier, avec un lecteur d'écran ou sur mobile, on va perdre des clients en route tout simplement. En rendant ce parcours fluide pour tout le monde, on limite les abandons de panier dû à une frustration technique. Et derrière, ça va booster le taux de conversion, ce qui envoie aussi de bons signaux au moteur de recherche. Bref, un tunnel d'achat universel, c'est gagnant-gagnant.

  • Speaker #1

    Allez, on passe maintenant au site vitrine, si tu veux bien Victor.

  • Speaker #2

    Allez, c'est parti. Alors les sites vitrines, la différence, l'objectif, ça va être de montrer son expertise et de générer des contacts. Donc comme pour les sites e-commerce, je vais vous donner trois éléments clés. Premier élément, c'est la navigation. C'est la base de toute bonne expérience utilisateur. Si les menus sont clairs, faciles à parcourir, que ce soit à la souris, au clavier ou avec un lecteur d'écran, tout le monde peut trouver l'info qu'il cherche sans galérer. Et ça, ce n'est pas seulement bon pour les visiteurs, c'est aussi excellent pour les SEO. Une structure navigation bien pensée aide les moteurs de recherche à comprendre votre contenu, mais aussi comment le site est organisé. Donc, en gros, une navigation intuitive, c'est bon pour les gens et pour Google. Ensuite, un contenu qui est bien structuré. et facile à lire, ça change tout. Quand les infos sont hiérarchisées avec des textes simples et efficaces, la proposition de valeur devient tout de suite plus compréhensible. Et comme on l'a déjà dit avant, un contenu clair, c'est aussi un contenu que Google comprend mieux. Au final, c'est bénéfice pour l'utilisateur et aussi pour le référencement. Et enfin, dernier point, il y a les éléments clés, comme les témoignages ou les appels à l'action, doivent absolument être accessibles. S'ils ne sont pas lisibles par tous, On va dire qu'on perd une occasion de créer la confiance et de pousser l'appel à l'action. En les rendant bien visibles et utilisables, peu importe le mode de navigation, on maximise l'impact et on favorise les conversions.

  • Speaker #1

    Parfait, c'est très clair. Vous l'avez dit, Victor et Camille, l'accessibilité, c'est l'UX pour tous. Camille, au-delà des obligations légales et du pur confort utilisateur, l'accessibilité peut-elle devenir un véritable levier d'innovation pour les entreprises ?

  • Speaker #0

    Effectivement, ça peut être un vrai moteur d'innovation. Quand on conçoit pour des besoins spécifiques, par exemple des personnes malvoyantes, sourdes ou avec des troubles moteurs, on est souvent obligé de sortir des sentiers battus. Ça nous pousse à imaginer des solutions, des interfaces, des modes d'interaction qu'on n'aurait jamais envisagé avec une approche, je vais dire, standard. Et c'est exactement là que naissent les innovations les plus intelligentes et les plus utiles. Un bon exemple, c'est la reconnaissance vocale. Alors, si elle a... pas été inventé spécifiquement pour le handicap, son développement et sa sophistication ont été énormément poussées par les besoins des personnes qui ne pouvaient pas utiliser un clavier ou une souris. Et regardez où on en est aujourd'hui, on l'utilise tous au quotidien avec nos assistants vocaux, sur nos smartphones, nos enceintes ou encore dans nos voitures. C'est devenu une commodité universelle mais dont l'accélération a été portée entre autres par l'exigence d'accessibilité. C'est pareil pour des concepts comme les interfaces gestuelles ou le contrôle par les yeux. Ces technologies qui ont été initialement développées pour les recherches fondamentales, elles ont trouvé un terrain d'application révolutionnaire dans le champ du handicap. Et maintenant, elles ouvrent des possibilités énormes en termes d'interactions naturelles et intuitives dans des environnements où on n'a pas forcément les mains libres. Je pense à la domotique, au pilotage de drones, au secteur médical ou même aux réalités augmentées et virtuelles.

  • Speaker #1

    Donc l'accessibilité pousse à concevoir autrement.

  • Speaker #0

    C'est ça, elle nous contraint de manière positive à repenser l'expérience dans sa globalité, à la rendre plus intuitive, plus flexible et plus inclusive dès le départ. Et au final, ça bénéficie à tout le monde. C'est le principe du design universel en fait. On conçoit pour les marges et finalement ça améliore l'ensemble. Donc oui, je suis profondément convaincue que les entreprises ont tout à gagner à intégrer l'accessibilité dès le départ de leur projet. et pas juste pour être dans les clous légalement. C'est un véritable terrain d'innovation, à la fois technologique mais aussi humaine, et ça renforce leur image de marque et leur image auprès de l'ensemble de leurs clients.

  • Speaker #1

    Alors l'accessibilité, levier d'innovation, mais peut-elle aussi devenir un levier de différenciation pour les entreprises ? J'imagine qu'avoir un site accessible permet de se démarquer de la concurrence. Victor, est-ce que tu aurais des exemples de marques qui ont transformé justement l'accessibilité en avantage compétitif ?

  • Speaker #2

    Oui, j'ai plusieurs exemples sur le sujet, notamment dans le secteur bancaire. Certaines banques, contraintes par la loi, ont développé des applications mobiles ultra-accessibles, notamment avec des interfaces vocales fluides ou des contrastes optimisés. En faisant cela, elles ont aussi créé une expérience utilisateur simplifiée, mais aussi plus agréable pour leurs clients, qu'ils soient jeunes, âgés ou moins à l'aise avec la technologie. Ensuite, il y a aussi dans l'e-commerce. des sites qui détaillent leurs fiches produits avec des descriptions qui sont précises, compatibles avec les lecteurs d'écran, sont aussi plus performantes en SEO, car Google valorise le contenu riche, notamment parce qu'ils vont offrir une meilleure information à tous leurs clients, y compris ceux qui aiment lire en détail avant d'acheter. Il y a aussi les filtres de recherche qui sont accessibles, par exemple, qui vont être bénéfiques pour tout le monde. Et dernier exemple, les services publics qui ont pris le virage de l'accessibilité pour leurs plateformes numériques. ont non seulement répondu à leurs obligations, mais aussi ont vu une augmentation de l'autonomie des usagers, une réduction des appels aux services d'assistance et une meilleure image perçue par l'ensemble de la population.

  • Speaker #1

    Parfait. Et justement, en parlant de performance et d'avantages concurrentiels dans cette nouvelle ère de l'IA et du search, on voit que tout converge vers un concept que nous explorons beaucoup chez WAM, l'autorité digitale des marques. Camille, c'est un point sur lequel l'accessibilité a aussi un rôle à jouer ?

  • Speaker #0

    Complètement. L'accessibilité joue un rôle énorme dans l'autorité des marques, même si on ne le mesure pas toujours directement. En fait, quand une entreprise fait l'effort de rendre ses contenus accessibles, elle envoie un message fort, à savoir... on se soucie vraiment des gens. Et pas juste de ceux qui lisent vite, qui cliquent bien, mais aussi de ceux qui galèrent parfois à naviguer, à lire et à comprendre. Et ça, en termes d'images de marques, c'est puissant. Une marque qui prend le temps d'écrire clairement, de structurer ses contenus, de sous-titrer ses vidéos et de décrire ses visuels, c'est une marque qui soigne son message et ça se voit. Et puis surtout, en rendant ses contenus accessibles, la marque élargit naturellement son audience. Elle touche des personnes en situation de handicap qui jusque-là étaient peut-être mises à l'écart du numérique, mais aussi des gens qui apprennent le français ou qui ont un accès plus difficile à l'information. Et ces publics-là, quand ils se sentent inclus, ils peuvent devenir hyper fidèles et parler de la marque autour d'eux, voire la recommander. Donc oui, clairement, l'accessibilité, c'est un levier d'autorité. Ça montre qu'on fait les choses bien pour tout le monde. Et je pense que cette posture, elle fait vraiment la différence aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Merci Camille. Victor, côté SEO, qu'est-ce que tu dirais là-dessus ?

  • Speaker #2

    Ce que je dirais là-dessus, c'est que l'accessibilité aujourd'hui, c'est bien plus qu'un simple enjeu de conformité. C'est un levier direct et puissant, déjà pour renforcer l'autorité digitale d'une marque. Quand une entreprise investit sérieusement dans l'accessibilité et l'envoie un signal fort, d'abord à Google, parce qu'un site accessible est généralement bien structuré avec une bonne expérience utilisateur, c'est ce que les algorithmes vont valoriser. de plus en plus pour déterminer la fiabilité d'un site. Et donc résultat, meilleur classement et meilleure crédibilité technique. Mais ce n'est pas qu'une affaire de SEO, c'est aussi un message clair pour les utilisateurs. Une marque qui pense à l'inclusion est perçue comme plus responsable, plus humaine et donc plus digne de confiance. Et ce n'est pas tout, avec l'émergence des agents conversationnels, les IA, les assistants vocaux, les interfaces sans écran, l'accessibilité devient encore plus stratégique. Ces techniques ont besoin de contenus bien structurés, bien balisés, pour pouvoir les interpréter et les reformuler correctement. Donc un contenu pensé pour l'accessibilité, c'est aussi un contenu prêt pour les nouvelles façons d'interagir avec le web. En clair, c'est un atout pour aujourd'hui et pour demain.

  • Speaker #1

    Merci Victor, merci Camille également pour toutes ces infos. C'est vraiment intéressant de voir comment tous ces aspects sont liés entre eux. Et pendant que j'y pense, si vous souhaitez aller plus loin sur ce concept clé de l'autorité digitale des marques et comprendre comment la construire, rendez-vous sur notre blog agence-wam.fr. Et si vous souhaitez approfondir encore plus le sujet de ce numéro 59 sur l'accessibilité, n'hésitez pas à consulter les articles de Victor. C'est vrai qu'on ne l'a pas dit, Victor, tu as écrit quelques articles sur le sujet déjà.

  • Speaker #2

    Oui, c'est vrai. En fait, vous pouvez en retrouver deux articles sur le sujet. Le premier qui s'intitule « Accessibilité numérique 2025, les nouvelles obligations » . et aussi un contenu plus axé accessibilité SEO, accessibilité web, quel impact SEO pour 2025.

  • Speaker #1

    Parfait, de quoi avoir toutes les informations sur le sujet. Et retrouvez-nous également sur LinkedIn où les équipes de l'agence WAM vous livrent régulièrement de bons conseils pour développer la visibilité et l'autorité digitale de votre marque. Et n'oubliez pas de vous abonner au WAMcast pour ne manquer aucun de nos prochains épisodes et recevoir la petite alerte. On se retrouve pour un nouveau numéro dès la rentrée. A très vite !

Description

Découvrez notre 59ème épisode du WAMcast, où nous plongeons au cœur de l’accessibilité numérique avec Camille Boulanger (rédactrice et spécialiste UX Writing) et Victor Mosa (chef de projet SEO). Pourquoi l’accessibilité n’est-elle pas qu’une contrainte réglementaire, mais un véritable atout pour la performance digitale et l’expérience utilisateur ? Nos experts partagent conseils pratiques, retours d’expérience et innovations inspirantes pour rendre votre site web plus inclusif. Que vous soyez rédacteur, développeur ou chef de projet, cet épisode vous donnera des clés concrètes pour transformer votre site et booster votre visibilité. Prêt à faire de l’accessibilité web un avantage compétitif ?


WAM, l’agence de la Digital Brand Authority.

Nous construisons l’autorité digitale des marques qui veulent être vues, crues… et choisies.

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Références : agence-wam.fr/references/



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Le WAMCAST, toute l'actu du marketing digital et des conseils d'experts pour booster l'autorité de votre marque par l'agence WAM.

  • Speaker #1

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode du WAMCAST. Alors aujourd'hui nous abordons un sujet crucial qui concerne toutes les entreprises, l'accessibilité web. Une directive européenne et nationale est en effet entrée en vigueur depuis le 28 juin dernier. Elle vise à garantir l'accès à certains services et produits aux personnes en situation de handicap. et la mise en conformité des sites web est donc devenue obligatoire, y compris pour la plupart des entreprises du secteur privé. Et dans ce numéro 59 du WAMCAST, nous allons voir les impacts que peut avoir cette loi sur vos sites web et quels sont les parallèles avec l'expérience utilisateur. Avant d'être une simple contrainte, vous verrez en effet que l'accessibilité est avant tout un levier puissant de performance digitale. Et pour vous éclairer sur cet enjeu, j'ai le plaisir d'accueillir deux experts de l'agence WAM, Victor Moza, assistant et chef de projet SEO. et Camille Boulanger, rédactrice et secrétaire de rédaction au Pôle édito. Bonjour Victor et bonjour Camille.

  • Speaker #0

    Salut Yolaine.

  • Speaker #2

    Bonjour Yolaine.

  • Speaker #1

    Alors Camille, tu es rédactrice au sein de l'agence WAM, mais aussi experte UX Writing. Est-ce que tu peux nous expliquer en quoi l'accessibilité et l'expérience utilisateur sont intimement liées ?

  • Speaker #0

    Comme tu l'as dit, c'est hyper lié en fait. Parfois, on a tendance à opposer un peu les deux, comme si l'accessibilité c'était quelque chose de très technique et l'UX quelque chose de beaucoup plus design. Mais en réalité, les deux visent la même chose, c'est-à-dire permettre à l'utilisateur d'accéder à une information ou à un service facilement, sans effort et dans de bonnes conditions. L'accessibilité, c'est simplement élargir cette ambition à tous les utilisateurs, y compris ceux qui naviguent différemment. Par exemple, une personne aveugle avec un lecteur d'écran, quelqu'un qui ne peut pas utiliser une souris ou même une personne avec des troubles cognitifs. L'UX writing joue un rôle énorme là-dedans, parce que si les mots sont clairs, les actions derrière sont évidentes. les messages d'erreur sont compréhensibles, etc. Donc pour moi, il n'y a pas de bonne UX sans accessibilité, c'est un gage de qualité global, et quand on fait les choses bien pour les publics les plus contraints, finalement on améliore l'expérience de tous les autres, y compris ceux qui n'ont pas de handicap, mais qui lisent vite, qui sont fatigués, distraits, ou qui lisent sur un petit écran.

  • Speaker #1

    Ok, d'un point de vue SEO, Victor, je me tourne vers toi, comment Google perçoit-il cette nouvelle donne ? Est-ce que cette obligation légale a un impact direct sur le référencement ? au-delà de la seule conformité ?

  • Speaker #2

    Déjà, avant de commencer, je pense qu'il est important de rappeler que pour Google, l'accessibilité, ce n'est pas quelque chose de nouveau. Effectivement, c'est un de ses dix principes fondamentaux. Et pour lui, se focaliser sur l'utilisateur, c'est quelque chose de clé. Et c'est même le nerf de la guerre. On peut aussi constater cette volonté, notamment avec l'ajout du E de expérience dans ses directives, E-E-A-T, parce que pour rappel, à la base, on était sur E-A-T, donc pour expertise. autorité et fiabilité et à ça en fait google a rajouté il y a de ça quelques années le E pour expérience pour qu'on puisse focus sur l'utilisateur. Si on creuse un peu plus sur l'accessibilité, en fait elle partage des critères de positionnement avec les algorithmes du moteur de recherche et on peut aussi prendre comme exemple trois éléments. Premier élément c'est la structure sémantique, c'est vraiment la base. Bien utiliser les balises HN qui sont des balises en fait de niveau de titre qui permet de hiérarchiser un contenu. Et ça permet aussi aux gens et aux moteurs de recherche de s'y retrouver plus facilement. Et si on va encore plus loin, en accessibilité, on peut aussi ajouter des attributs ARIA, qui précisent le rôle de chaque élément pour les lecteurs d'écran. C'est simple, mais super efficace.

  • Speaker #1

    Et qu'en est-il des textes alternatifs pour les images, ce qui correspond en gros aux balises ALT ?

  • Speaker #2

    Ça aussi, c'est crucial pour l'accessibilité. Ça permet au lecteur d'écran de décrire les images aux personnes malvoyantes ou non-voyantes. Et bonus, ça aide aussi au référencement. La petite astuce que je vais donner, quand on a une image qui est juste là pour décorer, l'idée, c'est de ne pas préciser cette balise, justement pour éviter l'encombrement audio, et que le lecteur d'écran va lire une image qui n'ajoute pas grand-chose au texte. et enfin Le temps de chargement des pages, c'est un vrai sujet. Un site rapide, c'est plus agréable pour tout le monde, surtout pour ceux qui ont une mauvaise connexion ou un vieux téléphone. Et côté SEO, Google regarde ça de près avec ses indicateurs Core Web Vitals. Vous pouvez penser à des techniques comme le lazy loading. Pour rappel, le lazy loading, c'est le fait de charger des éléments uniquement quand l'utilisateur va être sur un contenu ou une partie de la page et les autres éléments seront chargés plus lentement. Donc résultat de tout ça. C'est que ça va permettre d'avoir un site plus fluide, plus accessible et donc mieux référencé.

  • Speaker #1

    Exactement, merci Victor. L'accessibilité constitue donc un pilier SEO à part entière et pas des moindres. En tant que rédactrice web, Camille, en quoi l'accessibilité est un sujet qui te concerne ?

  • Speaker #0

    Alors on a parfois tendance à penser que l'accessibilité c'est un sujet réservé aux développeurs ou à designers, mais en réalité dès qu'on produit un contenu pour le web, que ce soit un article, une fiche produit, une newsletter ou même un simple bouton, on a une forte responsabilité éditoriale derrière. Ce que j'écris, la manière dont je le structure, dont je l'intègre dans une page, tout ça ça a un impact direct sur l'expérience utilisateur. Et moi j'ai... pleinement conscience que mon travail peut grandement faciliter l'accès à l'information, la rendre compréhensible et utilisable de chacun, ou au contraire, qui peut exclure une grande partie des lecteurs, parfois sans même qu'on s'en rende compte, juste par manque de connaissances ou de réflexes. Du coup, oui, c'est un sujet qui me touche au quotidien, car en tant que rédacteur, on a un vrai pouvoir d'inclusion entre nos mains.

  • Speaker #1

    Je me tourne vers toi, Victor. Au-delà de l'aspect technique et réglementaire, j'aimerais maintenant aborder ton expérience personnelle. Tu es toi-même en situation de handicap. Et en tant qu'utilisateur naviguant sur le web au quotidien, quelles sont les plus grandes illustrations concrètes que tu peux rencontrer sur des sites qui ne sont pas accessibles ? Est-ce que tu peux nous donner des exemples qui illustrent un peu ces barrières pour toi ou de manière générale d'ailleurs ?

  • Speaker #2

    Oui, bien sûr. Alors après, moi, pour la petite anecdote, en fait, je suis un peu, comme on pourrait dire, un mauvais élève, dans le sens où je vais naviguer comme une personne, on va dire, classique. Par contre, ça tombe bien, j'ai un exemple sous la main, notamment sur la commande de pizza. Je m'explique, souvent quand on cherche à manger une pizza, les sites de restaurants n'ont pas un menu de navigation qui soit assez explicite pour pouvoir accéder à la carte. Et dans les cas les plus extrêmes, il faut se rendre sur leurs réseaux sociaux. Et donc forcément, je suis frustré et agacé de devoir faire un effort supplémentaire pour obtenir l'information. Et donc, je ne commande pas de pizza.

  • Speaker #1

    Pas de pizza. On fait autre chose.

  • Speaker #2

    Exactement. Et en revanche, aussi, j'ai d'autres exemples de bons élèves, notamment une pizzeria, en fait, où directement sur le menu navigation, on va avoir deux boutons. L'un avec comme intitulé « Découvrez notre carte » , et l'autre « Commandez par téléphone » . Et vous allez me dire en fait, quel est l'intérêt de tout ça ? Eh bien, d'une part, en fait, on gagne du temps pour les utilisateurs lambda, mais si on a une personne qui est malvoyante ou non-voyante, le fait que ces boutons soient explicites, c'est-à-dire que l'e-bellé est clair et que et nous donne une indication précise où le bouton nous envoie, c'est ce qui va rendre la recherche à la voix beaucoup plus simple et pratique.

  • Speaker #1

    Oui, clairement. Là, tu parles des malvoyants. Et pour ceux qui sont daltoniens, par exemple ?

  • Speaker #2

    Eh bien, justement, j'ai un ami qui est daltonien et ça lui arrive fréquemment de ne pas pouvoir lire une partie ou l'intégralité du contenu. Tu as un site en fonction des couleurs de la police et la couleur des fonds. Pour cela, petit tips, vous avez une extension qui s'appelle Color Contrast Shaker et qui permet de vérifier si les contrastes entre les couleurs du texte et de l'arrière-plan sont suffisants pour être lisibles par tous. Conformément aussi aux recommandations des standards internationaux qui sont les WCAG, Web Content Accessibility Guidelines, qui ont en fait régi toutes ces règles sur le sujet.

  • Speaker #1

    Merci Victor. Alors petite précision, j'ai consulté Marion Enghi pour la préparation de ce WAMCAST, c'est l'experte accessibilité de l'agence WAM. qui a participé d'ailleurs au webinaire sur le sujet, sur cette évolution réglementaire. Il est en ligne sur notre site internet, rubrique webinaire tout simplement, si vous souhaitez le visionner au passage. Et Marion m'a indiqué que l'extension que tu cites, Victor, pour les contrastes, fonctionne bien, mais qu'il faut tout de même vérifier par soi-même, parce qu'il peut y avoir des petits ratés. Donc ça aide, mais il est important de préciser que ça peut des fois dire, par exemple, qu'un contraste n'est pas bon, alors que si. En gros, ce n'est pas une science tout à fait exacte. Voilà, c'est la petite précision que je souhaitais. apporté. Je ferme la parenthèse et je reprends là où nous en étions. On voit bien l'importance de tous ces détails. Camille, justement, en tant que rédactrice, quels sont les tips du X-Writing que les entreprises peuvent adopter pour rendre leur contenu plus accessible, même avec des efforts tout simples ?

  • Speaker #0

    Oui, complètement. Et la bonne nouvelle, c'est qu'il y a plein, plein de choses simples à mettre en place, même sans être expert en accessibilité ou en UX. En fait, quelques bonnes pratiques du X-Writing suffisent déjà à faire une grosse différence. La première chose, comme l'a déjà dit Victor, c'est de faire attention à la structure. Les contenus doivent comporter un seul titre principal H1, DH2 pour les parties, DH3 si besoin pour les sous-parties. Ça paraît basique, mais pour les personnes qui naviguent avec un lecteur d'écran, c'est essentiel car c'est ce qui leur permet de comprendre la logique de la page et de s'y repérer rapidement. Ensuite, il faut aérer le contenu, ça veut dire rédiger des paragraphes courts. des listes à puces, quand on énumère, des interdites pour segmenter, parce qu'on ne va pas se mentir, personne n'aime les murs de texte, et encore moins quand on a des troubles de la lecture ou de la concentration. Donc cette clarté-là, elle profite à tout le monde.

  • Speaker #1

    Oui, clairement. Et par rapport à la mise en forme du texte, qu'est-ce que tu conseilles ?

  • Speaker #0

    Pour la mise en forme, il faut faire très attention au texte justifié, c'est-à-dire aligné à droite et à gauche. On l'utilise parfois pour faire propre visuellement, notamment dans les CMS ou les blogs, mais le texte justifié crée des trous irréguliers dans la composition, c'est ce qu'on appelle les rivières blanches. C'est très perturbant pour les personnes dyslexiques ou qui ont des troubles visuels. Dans ce cas, il vaut mieux aligner le texte à gauche, ce qui donne un espacement beaucoup plus naturel et améliore la lisibilité.

  • Speaker #1

    Alors sur les textes justifiés, petite précision en plus, sur les écrans, effectivement, tu l'as dit, c'est moins lisible pour un utilisateur, mais sur du print, c'est quand même bien mieux. Donc autrement dit, cette mise en forme ne fonctionne pas dès lors que l'on passe sur un écran.

  • Speaker #0

    Autre conseil en ce qui concerne la forme toujours, il faut bien penser à vérifier les contrastes de couleurs, comme l'a dit Victor, c'est-à-dire caractère foncé sur fond clair. Et aussi à utiliser une police d'écriture facile à lire et sans empattement, type Arial ou Verdana. Les polices comme Newtime Roman sont beaucoup trop compliquées à lire. Aussi, il faut éviter d'utiliser l'italique et de souligner les mots, excepté les liens, car là encore, ce n'est pas toujours très lisible.

  • Speaker #1

    Ok. Et côté rédaction, quels sont les bons réflexes à adopter pour favoriser l'accessibilité ?

  • Speaker #0

    Par exemple, on va éviter les formulations floues, les jeux de mots, le jargon, surtout si on s'adresse à un public large. Il faut aussi faire attention à bien expliquer les sigles et à limiter au maximum les anglicismes. En gros, on simplifie mais sans infantiliser. Il ne s'agit pas d'écrire simplement au sens réducteur mais d'écrire clairement pour que même quelqu'un qui lit vite, qui est distrait ou qui ne parle pas très bien français puisse tout comprendre sans effort. Un bon exemple à garder en tête, c'est la méthode FALC, facile à lire et à comprendre. c'est une méthode pensée à la base pour les personnes en situation de handicap intellectuel ou mental, mais qui donne d'excellents repères pour tout le monde. Phrases courtes, mots simples, idées bien séparées. Et on peut s'en inspirer dans plein de cas, même sans l'appliquer au pied de la lettre.

  • Speaker #1

    Et en ce qui concerne les contenus médias, des conseils à nous partager, Camille, aussi ?

  • Speaker #0

    Oui, comme on a déjà dit, il faut vraiment penser à ajouter des balises altes aux images pour qu'un lecteur d'écran puisse les lire à haute voix. Il faut aussi penser à sous-titrer les vidéos et à fournir une transcription pour les podcasts. C'est du bon sens en fait, mais c'est souvent oublié. Donc voilà, ce sont des petits gestes, mais mis bout à bout, ils permettent à des milliers de personnes d'accéder à l'information avec la même autonomie que n'importe qui.

  • Speaker #1

    Merci Camille. On peut aussi préciser que les documents type PDF doivent être accessibles ou en tout cas proposer une version accessible. Et Victor, comment on fait alors quand on est une marque pour mettre son site web à niveau rapidement ? Quels conseils tu donnerais ?

  • Speaker #2

    Je pense qu'avant déjà de se lancer, je suis pas sûr Je pense qu'il faut d'abord faire une différence entre l'accessibilité pour les sites e-commerce et les sites vitrines.

  • Speaker #1

    Allez, on commence par le e-commerce, ça te va ?

  • Speaker #2

    Allez, très bien. Pour le e-commerce, en fait, on a un objectif qui est clair, c'est qu'il faut vendre et faciliter au maximum le parcours d'achat. L'accessibilité est un levier de conversion direct. Alors moi, je vais vous définir un peu mes trois points à retenir dessus. Premier point, la navigation avec des filtres. C'est un point qui est souvent sous-estimé. Pourtant, permettre à un utilisateur de filtrer les produits au clavier ou avec un lecteur d'écran, c'est essentiel. Sinon, certaines personnes se retrouvent bloquées dès la recherche. Et au-delà de l'accessibilité, une navigation fluide aide aussi à mieux faire découvrir les produits, que ce soit aux utilisateurs, mais aussi aux moteurs de recherche. Donc oui, bien penser ces feeds, c'est un vrai gain de temps pour tout le monde. Deuxième point, les fiches produits. Les fiches produits, ce n'est pas juste une question de marketing, c'est aussi un enjeu d'accessibilité. Quand elles sont bien structurées, claires et précises, elles deviennent lisibles pour les lecteurs d'écran, ce qui est essentiel pour certains utilisateurs. Et bonus dans tout ça, c'est que ça profite aussi aux SEO. Des descriptions bien rédigées, ça permet de se positionner sur des requêtes plus spécifiques et d'être mieux indexé par Google. Donc, si on récapitule, une fiche produit accessible, c'est une fiche produit plus performante.

  • Speaker #1

    Et en ce qui concerne le tunnel d'achat, qu'est-ce que tu peux nous dire ?

  • Speaker #2

    Alors oui, le tunnel d'achat, c'est mon troisième point à retenir. En fait, c'est un vrai moment clé. Et s'il n'est pas accessible que ce soit au clavier, avec un lecteur d'écran ou sur mobile, on va perdre des clients en route tout simplement. En rendant ce parcours fluide pour tout le monde, on limite les abandons de panier dû à une frustration technique. Et derrière, ça va booster le taux de conversion, ce qui envoie aussi de bons signaux au moteur de recherche. Bref, un tunnel d'achat universel, c'est gagnant-gagnant.

  • Speaker #1

    Allez, on passe maintenant au site vitrine, si tu veux bien Victor.

  • Speaker #2

    Allez, c'est parti. Alors les sites vitrines, la différence, l'objectif, ça va être de montrer son expertise et de générer des contacts. Donc comme pour les sites e-commerce, je vais vous donner trois éléments clés. Premier élément, c'est la navigation. C'est la base de toute bonne expérience utilisateur. Si les menus sont clairs, faciles à parcourir, que ce soit à la souris, au clavier ou avec un lecteur d'écran, tout le monde peut trouver l'info qu'il cherche sans galérer. Et ça, ce n'est pas seulement bon pour les visiteurs, c'est aussi excellent pour les SEO. Une structure navigation bien pensée aide les moteurs de recherche à comprendre votre contenu, mais aussi comment le site est organisé. Donc, en gros, une navigation intuitive, c'est bon pour les gens et pour Google. Ensuite, un contenu qui est bien structuré. et facile à lire, ça change tout. Quand les infos sont hiérarchisées avec des textes simples et efficaces, la proposition de valeur devient tout de suite plus compréhensible. Et comme on l'a déjà dit avant, un contenu clair, c'est aussi un contenu que Google comprend mieux. Au final, c'est bénéfice pour l'utilisateur et aussi pour le référencement. Et enfin, dernier point, il y a les éléments clés, comme les témoignages ou les appels à l'action, doivent absolument être accessibles. S'ils ne sont pas lisibles par tous, On va dire qu'on perd une occasion de créer la confiance et de pousser l'appel à l'action. En les rendant bien visibles et utilisables, peu importe le mode de navigation, on maximise l'impact et on favorise les conversions.

  • Speaker #1

    Parfait, c'est très clair. Vous l'avez dit, Victor et Camille, l'accessibilité, c'est l'UX pour tous. Camille, au-delà des obligations légales et du pur confort utilisateur, l'accessibilité peut-elle devenir un véritable levier d'innovation pour les entreprises ?

  • Speaker #0

    Effectivement, ça peut être un vrai moteur d'innovation. Quand on conçoit pour des besoins spécifiques, par exemple des personnes malvoyantes, sourdes ou avec des troubles moteurs, on est souvent obligé de sortir des sentiers battus. Ça nous pousse à imaginer des solutions, des interfaces, des modes d'interaction qu'on n'aurait jamais envisagé avec une approche, je vais dire, standard. Et c'est exactement là que naissent les innovations les plus intelligentes et les plus utiles. Un bon exemple, c'est la reconnaissance vocale. Alors, si elle a... pas été inventé spécifiquement pour le handicap, son développement et sa sophistication ont été énormément poussées par les besoins des personnes qui ne pouvaient pas utiliser un clavier ou une souris. Et regardez où on en est aujourd'hui, on l'utilise tous au quotidien avec nos assistants vocaux, sur nos smartphones, nos enceintes ou encore dans nos voitures. C'est devenu une commodité universelle mais dont l'accélération a été portée entre autres par l'exigence d'accessibilité. C'est pareil pour des concepts comme les interfaces gestuelles ou le contrôle par les yeux. Ces technologies qui ont été initialement développées pour les recherches fondamentales, elles ont trouvé un terrain d'application révolutionnaire dans le champ du handicap. Et maintenant, elles ouvrent des possibilités énormes en termes d'interactions naturelles et intuitives dans des environnements où on n'a pas forcément les mains libres. Je pense à la domotique, au pilotage de drones, au secteur médical ou même aux réalités augmentées et virtuelles.

  • Speaker #1

    Donc l'accessibilité pousse à concevoir autrement.

  • Speaker #0

    C'est ça, elle nous contraint de manière positive à repenser l'expérience dans sa globalité, à la rendre plus intuitive, plus flexible et plus inclusive dès le départ. Et au final, ça bénéficie à tout le monde. C'est le principe du design universel en fait. On conçoit pour les marges et finalement ça améliore l'ensemble. Donc oui, je suis profondément convaincue que les entreprises ont tout à gagner à intégrer l'accessibilité dès le départ de leur projet. et pas juste pour être dans les clous légalement. C'est un véritable terrain d'innovation, à la fois technologique mais aussi humaine, et ça renforce leur image de marque et leur image auprès de l'ensemble de leurs clients.

  • Speaker #1

    Alors l'accessibilité, levier d'innovation, mais peut-elle aussi devenir un levier de différenciation pour les entreprises ? J'imagine qu'avoir un site accessible permet de se démarquer de la concurrence. Victor, est-ce que tu aurais des exemples de marques qui ont transformé justement l'accessibilité en avantage compétitif ?

  • Speaker #2

    Oui, j'ai plusieurs exemples sur le sujet, notamment dans le secteur bancaire. Certaines banques, contraintes par la loi, ont développé des applications mobiles ultra-accessibles, notamment avec des interfaces vocales fluides ou des contrastes optimisés. En faisant cela, elles ont aussi créé une expérience utilisateur simplifiée, mais aussi plus agréable pour leurs clients, qu'ils soient jeunes, âgés ou moins à l'aise avec la technologie. Ensuite, il y a aussi dans l'e-commerce. des sites qui détaillent leurs fiches produits avec des descriptions qui sont précises, compatibles avec les lecteurs d'écran, sont aussi plus performantes en SEO, car Google valorise le contenu riche, notamment parce qu'ils vont offrir une meilleure information à tous leurs clients, y compris ceux qui aiment lire en détail avant d'acheter. Il y a aussi les filtres de recherche qui sont accessibles, par exemple, qui vont être bénéfiques pour tout le monde. Et dernier exemple, les services publics qui ont pris le virage de l'accessibilité pour leurs plateformes numériques. ont non seulement répondu à leurs obligations, mais aussi ont vu une augmentation de l'autonomie des usagers, une réduction des appels aux services d'assistance et une meilleure image perçue par l'ensemble de la population.

  • Speaker #1

    Parfait. Et justement, en parlant de performance et d'avantages concurrentiels dans cette nouvelle ère de l'IA et du search, on voit que tout converge vers un concept que nous explorons beaucoup chez WAM, l'autorité digitale des marques. Camille, c'est un point sur lequel l'accessibilité a aussi un rôle à jouer ?

  • Speaker #0

    Complètement. L'accessibilité joue un rôle énorme dans l'autorité des marques, même si on ne le mesure pas toujours directement. En fait, quand une entreprise fait l'effort de rendre ses contenus accessibles, elle envoie un message fort, à savoir... on se soucie vraiment des gens. Et pas juste de ceux qui lisent vite, qui cliquent bien, mais aussi de ceux qui galèrent parfois à naviguer, à lire et à comprendre. Et ça, en termes d'images de marques, c'est puissant. Une marque qui prend le temps d'écrire clairement, de structurer ses contenus, de sous-titrer ses vidéos et de décrire ses visuels, c'est une marque qui soigne son message et ça se voit. Et puis surtout, en rendant ses contenus accessibles, la marque élargit naturellement son audience. Elle touche des personnes en situation de handicap qui jusque-là étaient peut-être mises à l'écart du numérique, mais aussi des gens qui apprennent le français ou qui ont un accès plus difficile à l'information. Et ces publics-là, quand ils se sentent inclus, ils peuvent devenir hyper fidèles et parler de la marque autour d'eux, voire la recommander. Donc oui, clairement, l'accessibilité, c'est un levier d'autorité. Ça montre qu'on fait les choses bien pour tout le monde. Et je pense que cette posture, elle fait vraiment la différence aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Merci Camille. Victor, côté SEO, qu'est-ce que tu dirais là-dessus ?

  • Speaker #2

    Ce que je dirais là-dessus, c'est que l'accessibilité aujourd'hui, c'est bien plus qu'un simple enjeu de conformité. C'est un levier direct et puissant, déjà pour renforcer l'autorité digitale d'une marque. Quand une entreprise investit sérieusement dans l'accessibilité et l'envoie un signal fort, d'abord à Google, parce qu'un site accessible est généralement bien structuré avec une bonne expérience utilisateur, c'est ce que les algorithmes vont valoriser. de plus en plus pour déterminer la fiabilité d'un site. Et donc résultat, meilleur classement et meilleure crédibilité technique. Mais ce n'est pas qu'une affaire de SEO, c'est aussi un message clair pour les utilisateurs. Une marque qui pense à l'inclusion est perçue comme plus responsable, plus humaine et donc plus digne de confiance. Et ce n'est pas tout, avec l'émergence des agents conversationnels, les IA, les assistants vocaux, les interfaces sans écran, l'accessibilité devient encore plus stratégique. Ces techniques ont besoin de contenus bien structurés, bien balisés, pour pouvoir les interpréter et les reformuler correctement. Donc un contenu pensé pour l'accessibilité, c'est aussi un contenu prêt pour les nouvelles façons d'interagir avec le web. En clair, c'est un atout pour aujourd'hui et pour demain.

  • Speaker #1

    Merci Victor, merci Camille également pour toutes ces infos. C'est vraiment intéressant de voir comment tous ces aspects sont liés entre eux. Et pendant que j'y pense, si vous souhaitez aller plus loin sur ce concept clé de l'autorité digitale des marques et comprendre comment la construire, rendez-vous sur notre blog agence-wam.fr. Et si vous souhaitez approfondir encore plus le sujet de ce numéro 59 sur l'accessibilité, n'hésitez pas à consulter les articles de Victor. C'est vrai qu'on ne l'a pas dit, Victor, tu as écrit quelques articles sur le sujet déjà.

  • Speaker #2

    Oui, c'est vrai. En fait, vous pouvez en retrouver deux articles sur le sujet. Le premier qui s'intitule « Accessibilité numérique 2025, les nouvelles obligations » . et aussi un contenu plus axé accessibilité SEO, accessibilité web, quel impact SEO pour 2025.

  • Speaker #1

    Parfait, de quoi avoir toutes les informations sur le sujet. Et retrouvez-nous également sur LinkedIn où les équipes de l'agence WAM vous livrent régulièrement de bons conseils pour développer la visibilité et l'autorité digitale de votre marque. Et n'oubliez pas de vous abonner au WAMcast pour ne manquer aucun de nos prochains épisodes et recevoir la petite alerte. On se retrouve pour un nouveau numéro dès la rentrée. A très vite !

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