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WAMcast — Le podcast de l’autorité digitale des marques

IA Search : Comment devenir la réponse et rester visible en tant que marque ?

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55min |04/03/2025
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Description

L'IA Search a tout changé pour le SEO : bienvenue dans l'ère du "no-clic". Dans ce 55ème numéro du WAMcast, découvrez comment votre marque peut non seulement survivre, mais prospérer en apparaissant directement dans les réponses de l'IA. Les 3 types d'IA à connaître, la différence entre GEO et SEO ou encore les outils pour suivre votre visibilité sur Gemini, Copilot, SearchGPT : David Eichholtzer vous dévoile les stratégies clés – technique, contenu, relations presse – pour devenir une source de référence incontournable. Maîtrisez les codes de la visibilité dans de nouveau territoire du Search.



L'Agence WAM est spécialisée dans le développement de l'autorité digitale des marques à travers une approche intégrée du SEO, du brand content, des relations presse (RP) et de la data. Grâce à une expertise complète et une vision globale du marketing digital, nous accompagnons nos clients pour maximiser leur visibilité naturelle sur les moteurs de recherche, renforcer leur notoriété et optimiser leurs stratégies d’acquisition.

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Le WAMCAST, toute l'actu de la visibilité naturelle par l'agence WAM. Bonjour à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode du WAMCAST. Votre podcast est dédié à la visibilité et à l'autorité digitale des marques. Dans ce numéro 55, on va parler d'intelligence artificielle toujours, mais sous un angle différent et très concret surtout. Comment apparaître dans les réponses de l'IA ? Une question claire qui mérite d'être soulevée car on le sait, on l'a dit à plusieurs reprises déjà. Pour rester visible aujourd'hui et faire autorité en tant que marque, il faut bien évidemment apprivoiser ces nouveaux outils IA, mais surtout être cité dans les réponses qu'ils génèrent. Quelles sont les clés pour y parvenir ? Comment s'organiser ? Et quels dispositifs mettre en place ? On fait le point avec David Eichholtzer, dirigeant et fondateur de l'agence WAM que l'on ne vous présente plus. Salut David !

  • Speaker #1

    Salut Yolène !

  • Speaker #0

    Alors pour démarrer, si tu devais nous citer seulement trois outils IA que les marques doivent absolument connaître par exemple, ce seraient lesquels ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est bien de poser le paysage. Il y a trois types d'IA génératifs que les spécialistes du marketing doivent connaître. Les systèmes axés sur la formation, c'est des systèmes comme Cloud ou Lama par exemple, qui génèrent des réponses basées uniquement sur leurs données de formation, qui sont des instantanées figées dans le temps jusqu'à la prochaine mise à jour du modèle. Pour influencer ces systèmes, il faut pouvoir mettre à jour son empreinte numérique, on va dire ça comme ça. comme par exemple avec les relations presse, et attendre la prochaine actualisation des données de formation. Le deuxième, ce sont les systèmes axés sur la recherche. Ces systèmes comme par exemple Google AI Overview ou Perplexity s'appuient fortement sur l'indexation en temps réel des pages web. Google AI Overview par exemple s'appuie sur l'index Google, Perplexity et ChatGPT sur l'index Bing. L'influence ici est plus immédiate. Il faut optimiser la visibilité dans les index de recherche associés. et s'assurer que le contenu figure parmi les sources référencées, on y reviendra. Et puis le troisième, ou les troisièmes, ce sont les systèmes hybrides. Des systèmes qui, comme Gemini, ChatGPT, combinent les deux approches précédentes en décidant souvent en temps réel s'il faut répondre en se basant sur leurs données de formation ou en allant chercher des informations actualisées sur le web.

  • Speaker #0

    Et en quoi tout ça finalement, ça transforme le paysage SEO ?

  • Speaker #1

    Pour te répondre plus directement sur ce point-là, l'IA redéfinit la façon dont les utilisateurs trouvent les informations en passant d'un classement historiquement basé sur des mots-clés à des réponses dynamiques générées par l'IA. Google AI Overview, Bing, Copilot, Search GPT synthétisent de grandes quantités de données pour fournir des réponses conversationnelles. L'utilisateur n'a plus à piocher dans des listes. interminables de sources, les fameux liens bleus. Ces sources sont disponibles, mais la réponse est déjà synthétisée.

  • Speaker #0

    C'est ça en fait, c'est le fait de synthétiser la réponse qui transforme le paysage SEO.

  • Speaker #1

    Précisément, la synthétisation, la personnalisation, dans ce contexte, l'utilisateur consulte finalement beaucoup moins, voire pas du tout les sources qui ont permis à ses outils d'élaborer la réponse. Dit un peu brutalement, on passe de l'ère du clic à l'ère du no-click. Les marques auront toujours des clics depuis ces outils, mais plus dans les proportions que l'on a connues jusque-là. Les marques vont avoir moins de trafic directement de ces outils. Il faut s'y attendre. Parce que la réponse, finalement, se suffit le plus souvent à elle-même.

  • Speaker #0

    Donc on y vient, il faut qu'elle soit vraiment mentionnée directement dans la réponse de l'IA Search.

  • Speaker #1

    Exactement, pour se faire connaître de l'utilisateur en tant que marque, si je n'ai plus le clic. alors je dois être la réponse ou être mentionné, cité en référence dans la réponse. Et cette pratique est un peu différente dans la façon de faire, et c'est ce que certains appellent l'optimisation des moteurs génératifs, ou l'acronyme GEO.

  • Speaker #0

    Et si tu devais nous donner une définition très rapide de ça ?

  • Speaker #1

    Oui, alors le GEO, c'est un nouveau territoire. En fait, il consiste à optimiser une entité de marques pour qu'elles soient mises en avant dans les réponses générées par les applications, les fonctionnalités, les modèles d'IA, tels que ChatGPT, Gemini, Perplexity. Les marques doivent donc adapter leur stratégie pour convaincre les outils d'IA génératifs afin d'apparaître. dans ces conversations, dans les résultats.

  • Speaker #0

    Et si tu devais faire une différence entre GEO et SEO de façon tout aussi rapide ?

  • Speaker #1

    Le GEO se concentre sur l'intégration d'une entité, l'entité de marque dans la conversation, l'entité de marque ou les produits de la marque dans la conversation, et sur la structuration du contenu de manière à ce que les LLM puissent l'intégrer, les modèles de langage, les larges modèles de langage. Le SEO se concentre sur l'optimisation des... pages d'un site web pour le crawl et l'indexation.

  • Speaker #0

    D'accord, mais je crois que tu n'es pas très fan du terme GEO.

  • Speaker #1

    Non, effectivement. Je ne vais pas en faire un drame, mais je préfère continuer à utiliser l'acronyme SEO, Search Engine Optimization, parce que pour moi, il s'agit simplement de l'évolution technologique des moteurs de recherche. Google a intégré sa solution iOverview directement à la recherche, en tout cas aux US. C'est ce qui va arriver en France et en Europe, incessamment. Et Bing, son assistant IA co-pilot, c'est pareil. Donc l'IA fait déjà partie du SEO, pour être tout à fait clair. Et créer un nouvel acronyme peut, je pense, apporter de la confusion. Pour cette raison, je continue à parler de SEO. Mais c'est finalement que de la sémantique. Il n'y a pas de problème si vous préférez parler de GEO. Ce qui importe, en tout cas, c'est la finalité. C'est faire se rencontrer d'un côté... un utilisateur qui rencontre un problème et une marque qui a la solution.

  • Speaker #0

    Cette marque qui a la solution, justement, allons dans le vif du sujet et entrons plus profondément dans le fonctionnement de ces outils d'e-search. L'idée est de comprendre comment les CMO pourront y faire apparaître leur marque lors des conversations avec les utilisateurs. Et au niveau de l'indexation d'abord, comment favorise-t-on l'indexation des pages de son site dans un LLM ? Et inversement, comment faut-il faire pour ne pas faire indexer le contenu de son site web ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est une excellente question. Pour voir si votre site web est déjà présent dans un grand modèle linguistique, LLM, demandez à ChatGPT ce qu'il peut vous dire sur votre entreprise, tout simplement. Les LLM ont digéré tout le web pour entraîner leur modèle. Il y a donc de fortes chances pour que votre marque y soit déjà. Je vous donne deux questions à tester, si vous êtes devant un écran. Qu'est-ce que l'agence OAM, par exemple ? Pour cette première question, les informations, je trouve, en tant que dirigeants, sont plutôt pertinentes. En tout cas, elles sont descriptives et assez figées. Et donnez-moi des informations sur l'agence WAM. Pour cette deuxième question, ChatGPT a tendance à aller chercher plutôt des informations plus récentes, complémentaires et émanant du web. Et donc... en citant des sources.

  • Speaker #0

    Ce serait donc automatique, carrément ?

  • Speaker #1

    Pas exactement. Comme pour les moteurs de recherche, il faut autoriser les robots des IA Search à parcourir vos contenus pour qu'ils s'entraînent dessus et puissent remonter et s'en inspirer pour construire leurs réponses. Mais ces modèles étant proactifs, pour ne pas dire invasifs, comprenez qu'ils n'ont pas demandé l'autorisation. C'est assez facile d'être indexé ou alors en raison d'un souci technique.

  • Speaker #0

    Un souci technique, c'est-à-dire ?

  • Speaker #1

    Historiquement, les robots des moteurs de recherche avaient déjà du mal à indexer le JavaScript, mais se sont améliorés. Les robots des LLM n'y parviennent pas encore. Ça peut être un point de blocage pour l'accès à certains contenus, par exemple. Ensuite, on peut utiliser un fichier llms.txt. En fait, c'est l'équivalent d'un fichier Robot.txt pour les SEO qui nous écoutent, donc Robot.txt pour les moteurs classiques. L'idée est la même, c'est de fournir au large langage modèle des instructions spécifiques sur la manière d'accéder, de prioriser ou même d'ignorer certains contenus web. Mais à l'heure actuelle, c'est davantage un concept émergent. qu'un standard officiel inspiré du robot TXT. Pour être honnête, il n'est pas encore largement adopté ni standardisé. Son implémentation reste sujette à expérimentation dans le cadre de l'évolution des index des moteurs de recherche qui alimentent les IA tels que OpenAI ou Gemini. Enfin, il faut éviter les protections de bot un petit peu trop agressives. Vous savez que votre site est tous les jours visité par des robots. ceux de Google, ceux de Bing, mais plein d'autres. Et des outils comme Cloudflare, AWS, qui sont des pare-feux d'applications web, protègent les sites contre diverses menaces et attaques. Et c'est vrai que s'ils sont un petit peu trop resserrés, on va dire ça comme ça, ils peuvent bloquer ces robots. Donc il faut les déclarer à un moment donné. Il existe encore d'autres éléments, bien sûr, à prendre en compte, comme le fait de structurer l'arborescence de votre site, de manière à ce que les outils d'IA puissent facilement trouver et ingérer vos contenus. La vitesse de chargement des pages, comme pour l'USIO classique. Il y en a d'autres encore, ce n'est pas exhaustif. Mais pour les basiques, on a fait le tour.

  • Speaker #0

    Ok, et justement, parmi ces autres éléments, tu disais plus tôt dans cet échange qu'OpenAI utilise Bing pour parfaire ses résultats de recherche. Comment fonctionnent concrètement les passerelles entre l'index de Bing et le système utilisé par OpenAI ? Quel est le rôle de Bing concrètement ?

  • Speaker #1

    Alors oui, exactement. OpenAI vraiment s'appuie sur Bing. Il y a eu un accord très clair, un partenariat qui a été signé. Et comme on le disait plus tôt, les LLM sont peu mis à jour. En tout cas, pas en temps réel. Parce que cette mise à jour, elle est extrêmement coûteuse. Et c'est pour cette raison qu'il s'appuie tout simplement sur des index de recherche, dont justement la principale mission est de fournir des données précises, rafraîchies en continu. Je vais te donner un exemple, les prix d'un produit, les horaires d'un magasin, Meta AI, Perplexity, ChatGPT par exemple, ils s'appuient sur l'index Bing Search précisément pour ces raisons-là.

  • Speaker #0

    Donc j'imagine que c'est un partenariat assez étroit entre OpenAI et Microsoft.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Les LLM comme celui d'OpenAI exploitent l'API de recherche Bing et dans certains cas utilisent son propre index de recherche. Il faut savoir qu'OpenAI, évidemment, a ses propres bots qui explorent le web. Il ne faut pas oublier qu'ils sont quand même encore concurrents. ChatGPTL, concurrent de Copilot, embarqué dans Microsoft 365, mais en attendant qu'un jour ils aient... suffisamment les capacités de mettre à jour eux-mêmes l'information. L'idée, c'est d'avoir accès à la fraîcheur des données de Bing, qui fait ça depuis 20 ans en réalité. Ils se sont lancés en 2005. Les LLM ont besoin d'aide pour actualiser leurs données et les liens des sources associés, afin d'offrir une expérience utilisateur qui soit satisfaisante et pertinente pour les gardés.

  • Speaker #0

    C'est ce que l'on appelle le RAG. Retriva, l'augmenté de génération à la française pour que ce soit bien clair et qu'on se rende compte de mon accent excellent. Le recours à des informations externes de meilleure qualité pour améliorer les capacités de l'élève.

  • Speaker #1

    C'est tout à fait ça Yolaine, exactement.

  • Speaker #0

    Donc on peut en déduire que si mon site est indexé par Bing et si je suis bien positionné, j'augmente mes chances d'apparaître dans les réponses de ChatGPT et Perplexity.

  • Speaker #1

    Oui, et pour ça il faut démarrer par Bing. Et ça passe par la console Bing Webmaster Tool. pour monitorer votre indexation, la façon dont vous apparaissez dans l'outil, notamment par le biais du protocole IndexNow, qui permet concrètement aux propriétaires de sites web de notifier instantanément les moteurs de recherche des modifications apportées à leur contenu. Comme je te le disais tout à l'heure, pour les prix d'un produit ou des horaires, c'est un mode push. Tout simplement, tu pousses l'information vers les moteurs plutôt que... attendent de te faire indexer.

  • Speaker #0

    Très bien, je crois que l'on en saura bientôt un peu plus sur ce partenariat Bing OpenAI.

  • Speaker #1

    Exactement, on en saura bientôt plus dans un mois lors du SMX Paris, puisque j'aurai la chance d'interviewer Fabrice Canel, qui est principal Product Manager chez Microsoft. Son job à Fabrice, c'est d'améliorer l'indexation de Bing. Il a déposé plusieurs brevets clés pour le search. Il a l'origine du standard sitemap.xml, ça parlera au SEO. et précisément de ce protocole IndexNow également, dont je viens de parler, et je n'en dis pas plus parce qu'on en saura plus au SMX à la fin du mois.

  • Speaker #0

    Mon petit doigt me dit qu'il y aura peut-être un numéro spécial, en tout cas on a hâte d'y être, et c'est le même fonctionnement étroit entre Gemini et l'index Google.

  • Speaker #1

    Absolument, être indexé par les robots de Google, c'est un prérequis pour apparaître dans Gemini, mais aussi dans Perplexity qui utilise aussi Google en plus de Bing. Mais on ne sait pas encore de quelle façon. En tout cas, si vous améliorez votre visibilité dans Google et dans Bing, clairement, vous serez meilleur dans Perplexity et dans Gemini. Et j'ajouterais que la présence de votre marque dans le knowledge graph de Google, c'est primordial. Le knowledge graph de Google, Yolen, c'est une base de données massive, d'informations factuelles. qui font notre monde en fait. Donc son origine se trouve dans Wikipédia d'ailleurs, dont Google s'est inspiré au départ et maintenant il s'en est largement émancipé pour faire son propre système. Mais en fait ce Knowledge Graph contient des informations sur les personnes, les lieux, des choses, des événements. Ces informations sont organisées sous forme de graphes avec des relations entre les différentes entités. C'est comme un double numérique du monde. Et justement, ce knowledge graph est utilisé par Google pour améliorer ses résultats de recherche. Par exemple, lorsque vous recherchez une information factuelle, Google peut utiliser son knowledge graph pour fournir une réponse immédiate et précise.

  • Speaker #0

    Ok, en fait, c'est en quelque sorte le système de génération augmenté par récupération ou RAG dont on parlait tout à l'heure.

  • Speaker #1

    Exactement. Et utiliser des données structurées en complément, celles du schéma.org sur votre site web pour structurer les informations de votre contenu sur votre site, comme le nom de la marque, le logo, les coordonnées, les réseaux sociaux, les événements par exemple, sur toutes vos pages, ça favorise l'inclusion de votre marque dans ce fameux Knowledge Graph.

  • Speaker #0

    Je te propose que l'on s'intéresse à présent à la présentation des résultats des outils IA Search et au format de leurs réponses, si tu veux bien David. Ces outils sont-ils seulement textuels ou répondent-ils de façon multimodale ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, la restitution des réponses se fait essentiellement via du texte. C'est le cas de ChatGPT ou de Gemini. Mais Perplexity, par exemple, commence à répondre de façon multimodale. C'est-à-dire qu'il te propose d'abord du texte, mais en complément, à droite, tu as des images, tu as des vidéos. mais se base que sur les éléments textuels de ces vidéos et images, y compris quand il propose une vidéo, il se servira des métadonnées propres à la vidéo, par exemple le texte de Halle pour les images. ChatGPT en revanche, grâce au mode vocal avancé, peut analyser le contenu des vidéos, mais pas le contenu audio des podcasts par exemple, en grand homme. Oui, tout à fait. Le champion sans conteste par contre sur ce volet de la restitution des résultats de façon multimodale pour l'utilisateur, ça reste sans conteste Google qui lui utilise et peut gérer différents types de données simultanément, ce qui lui permet de fournir des réponses sous forme de produits, des réponses locales, des images, des vidéos, des tweets. Tout cela est déjà géré par l'IA, il ne faut pas l'oublier. Ce n'est pas de l'IA générative mais la structuration de la... page de résultats, elle est gérée depuis un petit moment par l'IA et c'est encore aujourd'hui un vrai atout.

  • Speaker #0

    Ok, donc si je comprends bien, la principale évolution de la recherche, c'est plutôt la conversation.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Les IA Search, en fin de compte, proposent une évolution de la recherche parce qu'en fait, ils ont une approche plus contextuelle où les algorithmes d'IA comprennent beaucoup mieux l'intention réelle des utilisateurs. au-delà des simples mots-clés. Je trouve que l'expérience de recherche la plus convaincante, justement, à ce jour, c'est celle proposée par Perplexity. Les utilisateurs peuvent poser des questions, développer des idées et obtenir des réponses sans quitter l'interface. Et cette approche favorise clairement l'engagement, l'exploration de l'information de manière beaucoup plus naturelle. Ce que les utilisateurs apprécient avec les outils d'e-hacerch, ce sont les réponses plus complètes et les avantages en... en termes de temps et d'efficacité, parce qu'elles simplifient tout simplement et accélèrent leurs recherches en ligne. Donc leur force, c'est vraiment la pertinence contextuelle des réponses, la personnalisation, parce que c'est pour toi, et ce n'est pas parce qu'il t'a donné cette réponse à toi qu'il te donnera la même aux voisins.

  • Speaker #0

    Très bien. Alors je te propose de nous intéresser maintenant peut-être aux stratégies concrètes, techniques, éditoriales que peuvent utiliser les marques pour favoriser leur apparition dans les résultats des LLM. Quelles pratiques techniques recommandes-tu aux CMO et à leurs équipes SEO pour optimiser leur site en vue d'apparaître toujours dans ces nouveaux formats de réponse ?

  • Speaker #1

    On a déjà parlé de l'indexation et de l'importance d'être déjà parfaitement indexé par Google et Bing. Ce que l'on peut ajouter sur ce volet technique, c'est qu'il faut utiliser le balisage du schéma.org, comme on l'a dit, directement dans l'HTML, ou le rendu serveur pour que les données structurées soient visibles par tous les robots d'exploration. y compris ceux des LLM. Il s'agit de fournir des informations sémantiques aux robots d'exploration pour qu'ils comprennent tout simplement mieux le contexte du contenu. Par exemple, si vous avez un site de recettes, utilisez des balises propres au contenu. en anglais « recipes » , comme la durée de cuisson, les calories, les quantités pour le nombre de personnes, les aliments. Tout ça, finalement, si c'est balisé avec ces fameux tags du schéma.org, ça aidera l'outil à mieux comprendre le contexte, parce qu'évidemment, il a du mal à en sortir un sens.

  • Speaker #0

    En ce qui concerne l'édito, cette fois, quelle est la marche à suivre pour mieux apparaître dans les conversations des IA génératives ?

  • Speaker #1

    La constante, c'est vraiment de privilégier le contenu de haute qualité. Je ne suis pas très original, mais c'est proposer pour votre thématique clé un contenu qui est complet et surtout, j'insiste là-dessus, contextuellement riche pour l'utilisateur. Ça veut dire créer un contenu exhaustif qui répond aux questions des utilisateurs de manière détaillée. Et si ça doit être technique, il faut que ce soit technique. Fournissez du contexte, des verbatimes et surtout... des sources fiables, des explications approfondies, plutôt que du contenu axé uniquement sur des mots-clés, et si j'y vais un peu fort, qui ne fait que contourner le problème. L'idée, c'est vraiment d'aller en profondeur et d'apporter une solution pertinente.

  • Speaker #0

    Et dans ce cas, est-ce qu'il y a un type d'écriture à privilégier ?

  • Speaker #1

    Si on considère que les outils SearchGPT ou Perplexity excellent en matière de requêtes informationnelles liées à la recherche d'idées, résolution de problèmes, à la connaissance, privilégier le contenu structuré avec des étapes claires et une hiérarchie logique, évidemment, fonctionnera très bien. Les IA génératives excellent dans la compréhension et la présentation des réponses étape par étape, donc ça matchera bien. Ensuite, inclure des citations avec des auteurs identifiés, des statistiques provenant de sources fiables pour renforcer la crédibilité de votre propos dans le contenu. Ça aussi, c'est quelque chose qui fonctionne très bien. Simplifier le contenu pour une meilleure compréhension. Typiquement, le format FAQ, questions réponses assez courtes, qui n'empêchent pas d'être précis, à partir de questions concrètes. Mais parfois, des questions aussi assez complexes, ça fonctionne en langage parlé, ça fonctionne très très bien. Comme je le disais tout à l'heure, ajoutez des termes techniques, s'ils sont pertinents et qui sont dans le contexte, surtout ne vous privez pas. Là, c'est relatif à l'expertise. Mettez régulièrement à jour, évidemment, votre contenu pour qu'il reste pertinent, pour signaler finalement à ces outils que les informations sont récentes. Naturellement, il faut souligner la cohérence de l'information. Assurez-vous que les informations sur votre marque, par exemple, adresse, horaire, URL, produit, service, sont parfaitement harmonisées sur toutes les plateformes et à jour. Tu vas me dire que c'est un basique, mais on le sait tous les deux que ce n'est pas toujours encore mis à jour. Et enfin, créer des contenus qui se prêtent à des interactions conversationnelles. Parce que les outils d'e-search permettent aux utilisateurs de poser des questions et de développer des idées. précises.

  • Speaker #0

    Je t'en demande beaucoup, David. Est-ce que tu aurais un exemple concret à nous donner pour illustrer tout ça ?

  • Speaker #1

    On va s'aventurer dans un exemple. Je vais essayer de ne pas être trop verbeux, d'être concret. M'adressant en plus à quelqu'un dont c'est le métier, je vais essayer d'être convaincant. Imaginons un article de blog sur les bienfaits de la méditation pour la santé mentale. Le contenu pourrait être structuré de la manière suivante, une introduction générale sur la méditation et ses effets sur la santé mentale, et ensuite des sections détaillées sur les différents aspects, la réduction du stress, amélioration de la concentration, gestion des émotions, un meilleur sommeil, et ensuite une conclusion avec des conseils pour commencer à méditer. Et ce format, en fait, il se prête bien aux interactions conversionnelles parce que les utilisateurs peuvent poser des questions spécifiques sur chaque section, comme comment la méditation réduit-elle le stress ? C'est mon premier intertitre. L'outil de recherche IA peut extraire et résumer les informations pertinentes de chaque section. Les lecteurs peuvent demander des clarifications ou des exemples pour chaque point abordé. Et l'article peut servir de base pour des questions comme quelles sont les meilleures techniques de méditation pour débutants, par exemple.

  • Speaker #0

    Et le tout, bien sûr, en diversifiant toujours les formats.

  • Speaker #1

    Oui, là, je ne te contredirai pas. Articles de blog, études de cas, comme je l'ai dit aussi, FAQ, articles de fonds qui établissent votre expertise et votre crédibilité. Des contenus de type curation aussi, comme des listes, par exemple. Les 10 meilleures techniques de méditation pour réduire son stress. Ça, ça marche très, très bien. Des vidéos, des tutoriels, si on reprend l'idée d'étape par étape. Les contenus vidéo pour les guides. techniques et des démonstrations, qu'il faudra par contre retranscrire en texte aussi, puisqu'on disait tout à l'heure qu'ils ne peuvent pas encore entrer dans la vidéo, et les infographies, représentations visuelles de données et de concepts clés.

  • Speaker #0

    Alors on a abordé la technique, les contenus. Pour le SEO classique, le troisième pilier est matérialisé par le développement des liens pour renforcer la popularité du site à positionner. Est-ce que c'est la même chose dans le contexte des IA Search ?

  • Speaker #1

    C'est ma question préférée et vous allez comprendre pourquoi. Je veux rappeler que notre connaissance du search chez WAM, mais je crois que c'est de toute notre industrie, c'est qu'elle vient principalement de notre approche empirique. C'est historiquement comme ça que l'on a affiné notre connaissance des algorithmes en testant. Et c'est ce que l'on a appris qui nous fait progresser dans les résultats de recherche. Et précisément pour cette question, nous avons récemment appris quelque chose de fondamental pour la visibilité dans les IA Search. C'est que les liens, c'est encore important pour Google. Ça allait déjà moins pour Bing, mais alors dans le contexte des LLM, ça allait encore moins.

  • Speaker #0

    Pour quelles raisons ?

  • Speaker #1

    Parce que ces outils sont basés sur des modèles linguistiques probabilistes. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que ce qu'ils font, c'est associer des termes. entre eux selon un indice de probabilité, selon un contexte donné. Ils prédisent le mot ou la phrase suivante en se basant sur les données avec lesquelles ils ont été entraînés sans véritable compréhension du sens. Les Ausha de langage traitent principalement le texte brut. En réalité, ils ne tiennent pas compte des éléments structurels tels que les liens hypertextes. Pour eux, la présence ou l'absence d'un lien hypertexte n'affecte pas la génération de textes car ils se concentrent sur les mots. et leur enchaînement plutôt que sur la mise en forme et les éléments interactifs. Par contre, pour récupérer le sens des mots, les LLM vont, comme on le disait tout à l'heure, repérer les entités nommées présentes dans le contenu. Je reprends un exemple, une marque, si le LLM passe sur le mot qui habille, En réalité, il va rapidement comprendre que derrière, il y a vêtements et familles, mais surtout, il va comprendre que c'est la marque. Et c'est comme ça qu'il va remonter l'URL du site ou proposer des points de vente. Les entités nommées, il y en a partout, sont répertoriées dans le knowledge graph, donc ils se réfèrent à ce knowledge graph dont je parlais tout à l'heure, qui cartographie ce qui fait notre monde, les objets, les faits, les lieux, les personnes, les dates, etc.

  • Speaker #0

    Et je te vois venir, lorsque l'on fait des relations presse, on parle de la marque, plus j'obtiens de publications, plus j'augmente mes citations dans les réponses.

  • Speaker #1

    C'est mécaniquement ce qui se produit en effet. Les mentions de votre marque sur des médias autoritaires renforcent la confiance et l'importance de votre entité pour votre thématique donnée. Plus Google et ses outils vous retrouvent dans les contenus pertinents, plus vos scores de confiance et vos relations... d'autorité progresse. Il faut savoir d'ailleurs que les médias se retrouvent tout en haut de la pyramide des contenus du web.

  • Speaker #0

    Néanmoins, comme tu le précisais tout à l'heure, SearchGPT s'appuie sur l'index Bing et Gemini s'appuie sur Google. Qu'est-ce que cela signifie pour les liens ?

  • Speaker #1

    On peut en déduire que les liens semblent quand même avoir une importance, mais donc indirectement. Mais pour SearchGPT, Perplexity, mais aussi Copilot, vraiment les relations de presse sont encensées.

  • Speaker #0

    Est-ce que là aussi, tu aurais un exemple à nous donner ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Ce serait cool.

  • Speaker #1

    Oui, je vous disais tout à l'heure que nos connaissances sont basées en grande partie sur notre apprentissage sur le terrain. Et en l'occurrence, si je vous affirme tout ce que je vous ai dit, c'est parce que pour notre client Sofiap, filiale de la Banque Postale, nous avons appris, un peu par hasard, pour être tout à fait sincère, que les relations presse digitales jouent un rôle crucial pour maximiser la présence du... d'une marque dans les réponses générées par l'IA. Je vais te donner un peu le contexte.

  • Speaker #0

    Avec plaisir, je prends.

  • Speaker #1

    Sofiap met à disposition des entreprises qui souhaitent améliorer le package salarial pour les fidéliser, le prêt subventionné. En deux mots, c'est permettre aux entreprises de financer les projets de vie de leurs salariés, comme acheter un appartement ou une maison. Grâce au prêt subventionné, l'entreprise penche en charge une petite partie des intérêts du prêt immobilier. de ses salariés. C'est un dispositif qui n'est pas nouveau, mais qui reste très méconnu des entreprises, mais aussi des journalistes. Et donc c'est là qu'on intervient. Et voici en substance la stratégie que notre consultante Relation Presse, Anaïs, a déployée. Elle a multiplié les formats de prise de parole RP pour cette marque, communiqué de presse et alerte presse envoyée, des tribunes publiées dans des médias clés, utilisation de données exclusives, elle a créé un sondage Ipsos. pour des angles journalistiques forts, bref, fournir des données exclusives, y compris des verbatims. Il y a une coordination digitale de Maestro, clairement, création de landing page dédiée sur le site du client, avec les mêmes éléments de langage, pour alimenter les journalistes, et bien sûr, les moteurs, les IA Search. Et en fait, aussi, un sens du timing stratégique, c'est-à-dire un alignement entre les événements clés de l'actualité politique et économique de l'année.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que ça a donné en termes de résultats ?

  • Speaker #1

    Eh bien, je dois dire, et tout le mérite revient à Anaïs, que les résultats étaient tonitruants, on peut le dire. D'ailleurs, j'en profite pour encore la féliciter parce que Sofiap et Anaïs ont obtenu un prix au Cador Marketing B2B à Lyon la semaine dernière. Et ce n'est pas pour rien, jugez plutôt, 125 retombées médiatiques sur l'année au total, tous canaux confondus. Ça inclut la radio, la télé, M6, France 3, BFM, mais surtout... Et c'est là que ça va nous intéresser pour notre sujet IASearch, 75 articles presse repris sur le digital, dont les échos et le monde. Et ce que nous n'attendions pas, ce sont les résultats concrets dans les réponses de SearchGPT et de Perplexity. Je te donne juste deux stats.

  • Speaker #0

    Pour Perplexity, sur 25-30 questions, et ça commençait à la plus simple, qu'est-ce que le prêt subventionné par l'entreprise, ou prêt subventionné par l'entreprise, puis après des questions très complexes, on a obtenu systématiquement une présence de la marque, des citations de la marque dans toutes les sources. Et de une fois à quatre fois, par le biais de toutes les retombées. C'est plutôt un plébiscite. Et alors dans SearchGPT... sur les 25 questions, il y en a juste 4 pour lesquelles nous n'avons pas été, les mêmes questions, nous n'avons pas été cités. Alors pour les autres, sachant que SearchGPT à la fois utilise l'index Bing, mais aussi les citations des médias, alors là c'est allé de 1 à 11 fois. C'est-à-dire que là, on a carrément préempté la thématique, pré-subventionnée, on ne parle que de Sophia. Et bien sûr, il y a eu des réponses directes, c'est-à-dire que SOFIAP était même nommée dans la réponse directe et pas uniquement dans les sources.

  • Speaker #1

    Un joli cas d'école, effectivement.

  • Speaker #0

    Exactement, un joli cas d'école et encore une fois, tout le mérite revient à notre belle équipe RP.

  • Speaker #1

    Félicitations à toute l'équipe. On voit là l'impact aussi des RP sur les moteurs IA, mais en quoi est-ce que les actions effectuées ont été différentes d'habitude ?

  • Speaker #0

    En fait, les médias, je le disais tout à l'heure, si on a une pyramide informationnelle sur le web, les médias sont tout en haut. Ils jouent un rôle indispensable, déjà dans le cadre des moteurs, c'était déjà notre conviction si tu veux, mais là avec les LLM, ils sont encore plus indispensables. Pourquoi ? D'abord pour faire face aux défis rencontrés par les LLM, face à l'hallucination finalement, c'est la qualité. Il y a une question de qualité et surtout la véracité des informations transmises par ces outils. En fait, les médias, les contenus des médias, c'est une source d'apprentissage extrêmement qualitative. Ce n'est pas pour rien que OpenAI, pour la France, a signé un partenariat avec le monde pour entraîner ces données et davantage le citer quand il va pêcher dans ses contenus.

  • Speaker #1

    On lutte aussi contre les hallucinations avec tout ça.

  • Speaker #0

    Voilà, précisément, avec 125 retombées au global sur une seule thématique, le présubventionnement. par l'entreprise, et puis donc les fameuses 75 retombées digitales, dont la plupart directement ingérées par les LLM. En fait, la diversité des supports, qualité avec certains médias très puissants, comme Le Monde, Les Echos, je l'ai dit, le volume des retombées, encore une fois 75, le timing associé est allé sur 9 mois. C'est finalement assez condensé avec le bon contenu, le fond, la forme, et en l'occurrence c'était un sondage exclusif Ipsos, fournissant des données stats. et des citations clés. Là, on a quatre clés de cette performance que je vous partage. Pour synthétiser, je dirais qu'avec les LLM et ce cas d'école, comme tu dis, on a la confirmation qu'on passe de l'ère du link building à l'ère du voice building, j'ai envie de l'appeler comme ça. C'est-à-dire faire entendre la voix des marques par le biais des mentions et des citations.

  • Speaker #1

    Très bien, c'est bien compris pour ce volet autorité. Il y a un autre point que l'on a... pas abordé, les demandes des utilisateurs qui concernent la visibilité locale, c'est les requêtes de type magasin de bricolage près de chez moi par exemple, est-ce que ces outils e-search sont pertinents pour ces demandes ? Y a-t-il là aussi des choses à faire en tant que marque ?

  • Speaker #0

    Je suis ravi que tu me poses la question Yolaine, parce qu'une grande partie des requêtes qui sont faites aujourd'hui sur les outils de recherche comme Google, Bing, mais maintenant aussi par mimétisme sur ces outils d'e-search, et bien effectivement concerne des requêtes avec des besoins très concrets autour de chez soi. Et effectivement ces outils là ne sont pas très pertinents. Au départ, encore en novembre 2024, honnêtement c'était inexistant. Et là, on voit que ces derniers mois, ces dernières semaines, ils se sont améliorés. Et pour cause. Pourquoi ils ne sont pas bons ? Parce que Google cartographie depuis 2005 le monde entier. Ils ont 20 ans d'avance, en fait. Ces outils-là ont dû improviser quelque chose. Et donc, ils s'appuient sur des partenaires externes pour traiter les demandes locales. Ce qui fait qu'honnêtement, l'expérience, la satisfaction utilisateur, elle n'est pas terrible. on sent que les données sont un peu encapsulées finalement dans leurs outils c'est beaucoup moins fluide qu'un Google disons-le clairement ou qu'un Bing je vais te donner un exemple, Perplexity s'appuie sur Mapbox qui est pas mal mais qui est utilisé par des constructeurs automobiles comme Toyota, Mestrava aussi, Facebook Snap, SearchGPT s'appuie sur Google Maps mais en passant d'abord par Bing, me demande pas pourquoi, c'est complètement tordu avec un partenariat et puis ensuite il y a une redirection sur sur Google Maps, c'est assez curieux. Et c'est Thibaut Renouf de Partoo qui est notre partenaire sur le local, qui me l'a fait remarquer sur LinkedIn. Copilot en France, il est aussi basé sur TomTom pour la cartographie. utilisés par l'automobile comme BMW, VW, Stellantis, Mazda et Microsoft. Ensuite, ils croisent les données avec page jaune et on obtient des résultats dans Copilot qui sont localisés. Mais comme le précise encore une fois Thibault, notre partenaire Thibault Renouf de Partoo, partenaire local, c'est un tout nouveau territoire qui s'ouvre et qui se construit en ce moment. On voit que, allez pas chaque jour, mais chaque semaine qui passe, il s'améliore. Donc nul doute que cela va évoluer très rapidement. C'est à surveiller. Voilà. Et typiquement Partoo, c'est le bon partenaire pour ça parce qu'il scrute de près.

  • Speaker #1

    Nous avons donc abordé la technique, le contenu, les relations presse, le local. Y a-t-il d'autres éléments qui favoriseraient l'apparition d'une marque dans les IA Search ?

  • Speaker #0

    Oui, on a vu des choses séparées comme ça, mais en fait, il faut faire le lien entre tout ce qu'on a dit. Le lien, c'est ouvrir les cloisons. On ne peut pas travailler de façon séparée et ça, c'est un grand changement. Il faut savoir travailler ensemble. tous ceux qui font la visibilité dans les IA Search. Bien sûr, c'est les spécialistes du SEO ou du GEO, comme on a dit, de l'éditorial, des relations presse, donc de la communication, le marketing, les produits. Il faut ouvrir les cloisons entre tous ces gens-là dans l'entreprise. Et faire appel à des agences comme la nôtre, c'est justement le travail, d'orchestrer tout ce travail-là. C'est beaucoup plus large désormais. Et pourquoi ? Parce que la... Pour y arriver, pour arriver à être meilleur dans les LLM, il faut assurer la cohérence du discours de marque. C'est ça qui est au cœur des enjeux de visibilité dans ces modèles de langage.

  • Speaker #1

    Tu veux dire qu'il faut se synchroniser autour des thématiques et du discours de la marque ?

  • Speaker #0

    Précisément. Et cette cohérence du discours se joue entre votre site, tout ce que vous allez dire sur le site, le mettre à jour. Je vais vous donner des exemples très concrets, ce sera très parlant pour nos auditeurs. Et plus vous serez granulaire dans ces parties-là, mieux ce sera pour les LLM. L'histoire de votre marque, chronologique, datée, soyez très précis. Donnez des noms, des événements, des choses factuelles. Toutes vos qualifications, vos prix, votre manifeste aussi. Dites-en plus sur votre stratégie. Mettez des témoignages de clients, des biographies de vos auteurs, tout votre parcours. En fait, si vous voulez que lorsque vous posez les questions au Zia Search, ce soit précis, donnez-leur en premier lieu cette information et plus vous la donnez précisément, plus ce sera clair. Et puis ensuite, il y a tous les actifs marketing qui gravitent autour de votre site et qui comptent énormément aussi. On l'a dit, il y a les relations presse, mais pas que. Vos profils de réseaux sociaux tels que LinkedIn, X, Instagram, YouTube, TikTok, les annuaires d'entreprise dans lesquels vous êtes annuaire d'entreprise et sectoriel. On peut dire le compas société.com. selon que vous soyez dans l'industrie ou dans le tertiaire, il y a des annuaires spécifiques. Et tous les sites industriels associés, mais ça peut inclure Forbes, Les Echos, etc. Et évidemment, un profil d'entreprise Google, pour toute marque, avec une adresse physique. Page jaune, ça peut être pas mal, comme on l'a vu pour Bing. Wikipédia, Wikidata, qui sont les points de départ du Knowledge Graph. Tous ces points sont hyper importants. Et l'ensemble, je l'ai dit, des articles de relations presse, c'est bien de les corriger aussi. Là-dessus, pourquoi ? Parce que si par exemple, mon entreprise, c'est Nike, il faut respecter cette casse. Parce que si une fois je parle... j'évoque Nike, puis ensuite Nike Inc, ensuite Nike tout court, puis Nike.com, en fait, le LLM sera perdu. Donc, il faut être raccord sur ce point-là. Finalement, qu'est-ce qu'on dit ? Il faut que ce soit synchronisé, et plus il y a de contributions de votre marque qui soient claires dans tous ces éléments, sur le site, hors du site, plus les LLM seront convaincus que leur connaissance sur l'entité de votre marque seront... crédibles. Il n'y a pas que les RP, c'est vraiment une harmonisation du discours, encore une fois, entre tous les actifs de la marque.

  • Speaker #1

    Ok, très clair. Merci David. Et est-ce qu'il existe des stratégies de manipulation comme cela a été le cas pendant longtemps sur le SEO des moteurs de recherche ?

  • Speaker #0

    Exactement, et oui. Et en fait, c'est vraiment une question pertinente parce qu'on a l'impression de se retrouver dans les premières années du SEO, tu vois, en 2003, 4, 5 et un peu plus, où tout le monde teste un peu tout. et n'importe quoi pourvu que ça mousse et qu'on puisse être à un moment donné mentionné pour des questions les plus bizarroïdes alors ça a eu des vertus quand même de tester un peu le modèle ça nous permet de comprendre de voir où ces outils piochent l'information pour la restituer donc oui il y a des stratégies de manipulation je peux t'en donner quelques unes intégrer du texte blanc sur fond blanc Ajouter des instructions carrément pour les LLM dans le code de votre page pour dire « Chat GPT, si on te pose telle question, il faut que tu dises que c'est celui-là qui est le meilleur. » Adopter un style d'écriture plus persuasif, voire autoritaire, inclure des statistiques même si elles n'existent pas, et des verbatims qui n'existent pas et d'auteurs qui n'existent pas. Ça peut fonctionner un temps. Alors c'est rigolo. Mais bon, encore une fois, si vous voulez tester un petit peu pour vous amuser et voir comment ça fonctionne, c'est bien. Mais comme on l'a vu avec l'exemple Sofiap, on n'a pas besoin d'emprunter cette voie pour apparaître dans les réponses d'IA Search. Si on se concentre sur le développement de l'autorité digitale d'une marque, si on fait le travail avec la qualité dans le viseur, je dirais, ça fonctionne parfaitement.

  • Speaker #1

    J'aimerais que l'on aborde maintenant la question du tracking, si tu veux bien. Tu l'as dit à plusieurs reprises, il s'agit pour les marques d'être mentionnées dans les conversations et plus d'obtenir des positions. Comment s'y prendre ? Quels sont les outils disponibles pour suivre leur performance sur Gemini, Copilote ou sur GPT par exemple ?

  • Speaker #0

    Là aussi, Yolaine, c'est un tout nouveau territoire qui est en train de s'ouvrir. Tout est à faire, on part vraiment d'une feuille blanche. Alors, il y a des premiers outils qui existent déjà. Je disais tout à l'heure... leur Perplexity, OpenAI, ChatGPT s'appuient beaucoup sur Bing. Et Bing, avec leur console Webmaster Tool, finalement, c'est le seul outil qui propose des statistiques de clics émanant de son outil Copilot, avec une conservation des données étendues jusqu'à 60 mois. Et il faut le souligner parce que Google, typiquement avec iOverview pour l'instant aux US, finalement nous prive totalement de tout un tas de données. Donc on ne peut rien apprendre. C'est totalement frustrant. Par contre, chez Bing, on sent la volonté de proposer aux marketeurs la stack d'outils qui va bien et qui va leur permettre d'affronter un petit peu la suite, c'est-à-dire de monitorer la présence de la marque dans les conversations, mais aussi la qualité des clics. Parce que tu as notamment l'outil Clarity qui permet justement de fournir des données sur ce qu'il se passe après le clic. Quel parcours a été celui de l'utilisateur ? Et ça, c'est vraiment des outils à découvrir. Là, il faut reconnaître que Bing a joué très, très fort par rapport à Google, qui fait un peu de rétention et qui ne nous donne pas grand-chose. Et en dehors de Bing, qui se limite évidemment à Copilot, il y a aussi l'initiative de HubSpot, qui est à souligner. Vous pouvez le tester. L'outil s'appelle AI Search Grader. Et l'outil propose au CMO un indice de visibilité de leur marque sur Perplexity et ChatGPT. De 0 à 100, associés à un sentiment positif, négatif, neutre. Ils tentent également un benchmark avec vos concurrents, c'est-à-dire parmi tous les acteurs de votre marché, qui sont ceux qui obtiennent le meilleur indice de visibilité. Tout cela est calculé à partir du nom de votre entreprise, sa localisation, le pays, et votre sujet, votre thématique, couverte par vos produits ou votre marque.

  • Speaker #1

    Et est-ce que c'est fiable ?

  • Speaker #0

    Pour te répondre honnêtement, si l'intention est louable, parce qu'elle permet une première approche vers le sujet des citations et des mentions dans les conversations, il faut reconnaître que l'outil n'est pas très précis, surtout en France. Ça bug un peu, c'est pas satisfaisant. Mais c'est bien de tester, d'y aller régulièrement, en plus je pense que l'outil va évoluer.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il existe d'autres outils ?

  • Speaker #0

    Oui. Et assez proche de celui de HubSpot, il faut souligner, une fois de plus, l'excellent travail de Aleda Solis, qui est vraiment une experte SEO depuis de nombreuses années. Elle a créé un petit add-on pour ChatGPT qui s'appelle AI Brand & Product. Et cet outil est vraiment bien. Il fonctionne un peu de la même façon, mais il est plus précis. Tu renseignes finalement la marque à auditer, l'URL de ton site. Puis tu réponds à trois questions simples. Quelle est l'activité de ton entreprise ? Quel est votre principal produit ou service ? Et quel est votre domaine d'activité ? Et puis, dans quel pays tu exerces ? Voilà, tout simplement. Et ensuite, une fois que tu as répondu à ces questions, l'outil te fournit deux niveaux d'analyse. Je ne vais pas le faire en détail et même un niveau de recommandation. Donc, en fait, d'abord, il te donne à partir de tes questions la validation de ce qu'il appelle la reconnaissance de la marque. Ça veut dire que globalement, il va poser les trois questions, va regarder si tu es cité et soit dans la réponse, soit dans les sources. Et ensuite, il va même te donner un sentiment. Voilà, c'est plutôt intéressant. Et le niveau d'exactitude de la réponse, il te restitue absolument tout. Ensuite, il va faire la même chose, mais la validation et la visibilité de ta marque, mais pour tes produits et services, puisque c'est une question qui te demandait en introduction. Voilà. Et là aussi, il te donne des indications sur le fait que tu sois sourcé. ou non et le sentiment. Ça, c'est plutôt bien. Et il y a une troisième partie de recommandations. Si t'es pas bon ou même si t'es bon, il dit, tiens, tu peux t'améliorer comme ça et comme ça et donne de vraies recommandations. C'est plutôt bien fait. Le seul petit défaut, c'est que c'est que pour ChatGPT, mais comme c'est un des outils leader, ça vaut le coup de le tester. Donc encore une fois, il s'appelle AI Brand and Product et c'est Aleda Solis qui l'a fait. Testez-le, c'est vraiment bien. Voilà, ça vaut le coup.

  • Speaker #1

    C'est assez complet, effectivement. Est-ce qu'il y a d'autres initiatives de ce type-là ?

  • Speaker #0

    Oui, en l'absence de l'équivalent d'un Google Webmaster Tool ou d'un Bing Webmaster Tool chez OpenAI et chez Perplexity, par exemple, ce sont des initiatives qui sont proposées directement par les agences qui viennent un peu alimenter le marché. Par exemple, aux USA, on peut souligner la très bonne initiative de CIR Interactive de Philadelphie. dont le dirigeant est Will Reynolds, que je suis depuis de nombreuses années. Il est très partageur et propose un outil assez proche de celui d'Aleda Solis, que je viens de décrire, mais qui étend son fonctionnement à d'autres modèles comme Gemini, et surtout sur une batterie de questions bien plus importante. Puis il y a d'autres détails, mais c'est beaucoup plus précis.

  • Speaker #1

    On se pose la question, forcément, est-ce que WAM aussi a le sien ?

  • Speaker #0

    Eh oui. On est dessus. C'est un outil qui est en cours de construction à partir de notre brique Bénure, notre outil interne qui nous sert à faire des benchmarks avancés pour nos clients, du search listening aussi, qui propose également de monitorer la visibilité dans tout le search qui existe, Google, Bing, YouTube, Amazon, etc. De façon extrêmement granulaire. effectivement on est en train de le doter d'un outil dit Asearch. Notre approche c'est celle d'Aleda Solis, grosso modo, mais de façon plus granulaire, j'en dis pas plus, plus précise, et surtout multi-outils. Et on intégrera aussi la notion de volatilité des réponses, parce que concrètement, comme je le disais tout à l'heure, si tu demandes 20 fois à l'outil la même question, tu auras dans 40 à 60% des cas, des fois un peu plus, la même réponse. Mais pour le reste... tu auras des réponses différentes. Et nous, le but, c'est d'arriver à en trouver un peu la moyenne. La photo sur ce jeu de questions. Mais on en reparlera à un autre moment.

  • Speaker #1

    C'est très prometteur, en tout cas. Est-ce que tu vois d'autres éléments à préciser à nos auditeurs en matière de tracking ?

  • Speaker #0

    Oui, le sujet évolue vite. Donc, nous pourrons revenir là aussi sur ce point à l'occasion d'un prochain WAMCAST.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    Notre très bon Martin Champetier sur le sujet, qui est notre spécialiste data. Et puis, je ne peux qu'inviter nos auditeurs à commencer à traquer les visites émanant de ces outils en isolant. sur GPT, Meta, Perplexity, Gemini, etc. à l'aide d'une regex, on pourra la donner dans la transcription texte de ce podcast, spécifique, que vous ajoutez dans Google Analytics ou dans Piano Analytics, par exemple, et qui permet d'isoler, finalement, le trafic émanant de ces outils, mais aussi et surtout l'engagement. C'est-à-dire, qu'est-ce qui se passe sur votre site ? Parce que l'une des promesses de ces outils... Et c'est important à souligner à ce moment-là de la discussion, c'est qu'ils vont nous renvoyer moins de trafic, mais un meilleur trafic. Et en parallèle, il va falloir porter une attention particulière à l'engagement. Voilà, c'est ça la suite.

  • Speaker #1

    Et ça, c'est un changement par rapport au SEO classique ?

  • Speaker #0

    Oui, et c'est un peu dur de l'entendre aujourd'hui pour les marketeurs, pour les CMO et même pour les SEO, mais il va falloir s'habituer à cette R. du no-click ou du zero-click search. Si les IA intégrées au search répondent directement aux utilisateurs à leurs demandes informationnelles, l'attention va se porter non plus sur les marques qui feront autorité et qui seront citées en source au moment de nos premiers questionnements. Cela signifie pour moi deux choses. Moins de clics. Donc il faut suivre l'engagement et faire de chaque clic une opportunité à exploiter pour mieux convertir. Le futur du SEO, ce n'est pas d'obtenir plus de trafic, mais une conversion. Je crois que la suite d'outils proposés par Microsoft, avec l'intégration notamment de Clarity, l'illustre parfaitement. Le deuxième point, c'est qu'il faudra suivre l'engagement émanant du trafic de marques. Et l'objectif en phase de recherche sur les IA Search, c'est que vous soyez cité. Donc, les utilisateurs mémorisent votre marque. Si vous n'avez plus de clics ou moins de clics, votre objectif change. C'est en l'occurrence que l'utilisateur associe votre marque à sa thématique de recherche. Dans mon exemple pour Sofiap, c'est Sofiap égale présubventionné ou présubventionné égale Sofiap. C'est ça le nouveau graal des marketeurs pour les cinq prochaines années. C'est être spontanément cité lorsqu'ils pensent à un sujet donné. C'est le switch qui est en train de s'opérer sous nos yeux. Et ce modèle a un nom, il s'appelle le modèle Ehrenberg Bass.

  • Speaker #1

    Alors il va falloir que tu nous expliques, David, qu'est-ce que cela signifie ?

  • Speaker #0

    La disponibilité mentale, c'est ça que ça veut dire. En fait, cette disponibilité mentale, elle désigne la facilité avec laquelle une marque est rappelée dans l'esprit d'un consommateur lorsqu'il est confronté à une décision d'achat. Elle reflète l'empreinte cognitive de la marque. c'est-à-dire son degré de mémorisation et sa capacité à être associé à des contextes d'achat ou à des besoins spécifiques. Et les IA Search contribuent fortement et c'est ça qui change si on se projette dans les cinq prochaines années.

  • Speaker #1

    Alors en résumé, l'accent est mis sur le suivi des mentions de marques, l'analyse du trafic provenant de l'IA et l'utilisation des outils d'analyse web pour comprendre comment les utilisateurs interagissent avec le contenu après avoir été référé. par ces moteurs de recherche.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Alors, si on veut conclure un petit peu tout ça, parce que ça nous fait beaucoup d'informations, c'est très dense aussi pour toi, David. Quels sont les points clés à retenir pour une marque qui souhaite adapter sa stratégie marketing pour optimiser toujours sa présence dans les réponses d'e-search ?

  • Speaker #0

    Alors, on va être honnête, Yolaine, on en avait 11, mais on a réduit la liste quand même. Il fallait, parce qu'on a envie d'être très exhaustif. Allez, les choses qu'on va pouvoir... Pouvoir retenir, on va dire qu'il y en a 5. L'impact de l'IA sur le SEO. On a un passage de l'ère du clic à l'ère du no-click. Bien sûr, ça se fait petit à petit, mais c'est un virage qui est abordé, qui est inéluctable. Parce que l'IA synthétise les réponses en réduisant le besoin de cliquer sur les sources. La nouvelle priorité pour les marques, c'est d'être mentionné dans les réponses générées, pas seulement bien classées. Le deuxième point, c'est l'indexation et la présence, on va dire, sur les IA Search. Vérifier sa présence en interrogeant ses outils, ChatGPT et Perplexity, sur sa marque. Optimiser son indexation avec Bing Webmaster Tool et IndexNow. Utiliser le Knowledge Graph de Google et les données structurées Schema.org pour renforcer la visibilité de votre entité de marque. Ça, c'est le deuxième point. Le troisième, je ne peux pas passer à côté, les relations presse. Les mentions de marques sont cruciales. Les médias sont tout en haut de la pyramide informationnelle sur le web. Pour être intégré au Réponse IA, il faut des mentions. Il faut que vous soyez présent dans les médias.

  • Speaker #1

    Quatrième point. On en est au quatrième.

  • Speaker #0

    Le futur du SEO. On passe du... Clic à la mémorisation de la marque. Moins de clics, plus de mémorisation. Importance de la disponibilité mentale. Je parlais du modèle Ehrenberg Bass. L'idée, vous l'avez compris, c'est que vous soyez immédiatement associé au sujet que vous couvrez avec vos produits et votre service pour que ça fonctionne. Voilà, des mousquetons pour faire de l'escalade, Petzl. Optimisation, c'est être la réponse. Et c'est plus uniquement avoir un lien, c'est... être la réponse ou être cité dans la réponse. En bref, et c'est mon cinquième point, les marques doivent revoir leur approche SEO et passer d'une logique de positionnement à une logique d'influence et de présence directe dans les réponses des IA Search. Bienvenue dans le monde de l'autorité digitale de la marque.

  • Speaker #1

    C'est clair. Merci David. Rien à ajouter derrière tout ça. C'est précis. C'est déjà la fin de ce 55ème numéro du WAMCAST C'était dense mais c'est passé très vite mine de rien quand même Merci de nous avoir écouté Si vous souhaitez retrouver cet épisode et ceux d'avant rendez-vous sur notre site agence-wam.fr rubrique WAMCAST Retrouvez-nous également sur LinkedIn David et toute l'équipe de l'agence WAM vous livrent régulièrement de bons conseils pour développer la visibilité et l'autorité digitale de votre marque toujours Et puis, n'hésitez pas à vous abonner au WAMCAST sur vos applications de podcast pour recevoir la petite alerte lors des nouveaux numéros. On se retrouve d'ailleurs le mois prochain pour une édition spéciale. À ne pas manquer, on ne vous en dit pas plus, mais vous avez eu quelques indices dans ce numéro. On peut redonner peut-être trois lettres. SMX, j'en dis pas trop, David, ça va ?

  • Speaker #0

    C'est très bien. Parfait.

  • Speaker #1

    Je vous dis à très vite.

Description

L'IA Search a tout changé pour le SEO : bienvenue dans l'ère du "no-clic". Dans ce 55ème numéro du WAMcast, découvrez comment votre marque peut non seulement survivre, mais prospérer en apparaissant directement dans les réponses de l'IA. Les 3 types d'IA à connaître, la différence entre GEO et SEO ou encore les outils pour suivre votre visibilité sur Gemini, Copilot, SearchGPT : David Eichholtzer vous dévoile les stratégies clés – technique, contenu, relations presse – pour devenir une source de référence incontournable. Maîtrisez les codes de la visibilité dans de nouveau territoire du Search.



L'Agence WAM est spécialisée dans le développement de l'autorité digitale des marques à travers une approche intégrée du SEO, du brand content, des relations presse (RP) et de la data. Grâce à une expertise complète et une vision globale du marketing digital, nous accompagnons nos clients pour maximiser leur visibilité naturelle sur les moteurs de recherche, renforcer leur notoriété et optimiser leurs stratégies d’acquisition.

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Transcription

  • Speaker #0

    Le WAMCAST, toute l'actu de la visibilité naturelle par l'agence WAM. Bonjour à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode du WAMCAST. Votre podcast est dédié à la visibilité et à l'autorité digitale des marques. Dans ce numéro 55, on va parler d'intelligence artificielle toujours, mais sous un angle différent et très concret surtout. Comment apparaître dans les réponses de l'IA ? Une question claire qui mérite d'être soulevée car on le sait, on l'a dit à plusieurs reprises déjà. Pour rester visible aujourd'hui et faire autorité en tant que marque, il faut bien évidemment apprivoiser ces nouveaux outils IA, mais surtout être cité dans les réponses qu'ils génèrent. Quelles sont les clés pour y parvenir ? Comment s'organiser ? Et quels dispositifs mettre en place ? On fait le point avec David Eichholtzer, dirigeant et fondateur de l'agence WAM que l'on ne vous présente plus. Salut David !

  • Speaker #1

    Salut Yolène !

  • Speaker #0

    Alors pour démarrer, si tu devais nous citer seulement trois outils IA que les marques doivent absolument connaître par exemple, ce seraient lesquels ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est bien de poser le paysage. Il y a trois types d'IA génératifs que les spécialistes du marketing doivent connaître. Les systèmes axés sur la formation, c'est des systèmes comme Cloud ou Lama par exemple, qui génèrent des réponses basées uniquement sur leurs données de formation, qui sont des instantanées figées dans le temps jusqu'à la prochaine mise à jour du modèle. Pour influencer ces systèmes, il faut pouvoir mettre à jour son empreinte numérique, on va dire ça comme ça. comme par exemple avec les relations presse, et attendre la prochaine actualisation des données de formation. Le deuxième, ce sont les systèmes axés sur la recherche. Ces systèmes comme par exemple Google AI Overview ou Perplexity s'appuient fortement sur l'indexation en temps réel des pages web. Google AI Overview par exemple s'appuie sur l'index Google, Perplexity et ChatGPT sur l'index Bing. L'influence ici est plus immédiate. Il faut optimiser la visibilité dans les index de recherche associés. et s'assurer que le contenu figure parmi les sources référencées, on y reviendra. Et puis le troisième, ou les troisièmes, ce sont les systèmes hybrides. Des systèmes qui, comme Gemini, ChatGPT, combinent les deux approches précédentes en décidant souvent en temps réel s'il faut répondre en se basant sur leurs données de formation ou en allant chercher des informations actualisées sur le web.

  • Speaker #0

    Et en quoi tout ça finalement, ça transforme le paysage SEO ?

  • Speaker #1

    Pour te répondre plus directement sur ce point-là, l'IA redéfinit la façon dont les utilisateurs trouvent les informations en passant d'un classement historiquement basé sur des mots-clés à des réponses dynamiques générées par l'IA. Google AI Overview, Bing, Copilot, Search GPT synthétisent de grandes quantités de données pour fournir des réponses conversationnelles. L'utilisateur n'a plus à piocher dans des listes. interminables de sources, les fameux liens bleus. Ces sources sont disponibles, mais la réponse est déjà synthétisée.

  • Speaker #0

    C'est ça en fait, c'est le fait de synthétiser la réponse qui transforme le paysage SEO.

  • Speaker #1

    Précisément, la synthétisation, la personnalisation, dans ce contexte, l'utilisateur consulte finalement beaucoup moins, voire pas du tout les sources qui ont permis à ses outils d'élaborer la réponse. Dit un peu brutalement, on passe de l'ère du clic à l'ère du no-click. Les marques auront toujours des clics depuis ces outils, mais plus dans les proportions que l'on a connues jusque-là. Les marques vont avoir moins de trafic directement de ces outils. Il faut s'y attendre. Parce que la réponse, finalement, se suffit le plus souvent à elle-même.

  • Speaker #0

    Donc on y vient, il faut qu'elle soit vraiment mentionnée directement dans la réponse de l'IA Search.

  • Speaker #1

    Exactement, pour se faire connaître de l'utilisateur en tant que marque, si je n'ai plus le clic. alors je dois être la réponse ou être mentionné, cité en référence dans la réponse. Et cette pratique est un peu différente dans la façon de faire, et c'est ce que certains appellent l'optimisation des moteurs génératifs, ou l'acronyme GEO.

  • Speaker #0

    Et si tu devais nous donner une définition très rapide de ça ?

  • Speaker #1

    Oui, alors le GEO, c'est un nouveau territoire. En fait, il consiste à optimiser une entité de marques pour qu'elles soient mises en avant dans les réponses générées par les applications, les fonctionnalités, les modèles d'IA, tels que ChatGPT, Gemini, Perplexity. Les marques doivent donc adapter leur stratégie pour convaincre les outils d'IA génératifs afin d'apparaître. dans ces conversations, dans les résultats.

  • Speaker #0

    Et si tu devais faire une différence entre GEO et SEO de façon tout aussi rapide ?

  • Speaker #1

    Le GEO se concentre sur l'intégration d'une entité, l'entité de marque dans la conversation, l'entité de marque ou les produits de la marque dans la conversation, et sur la structuration du contenu de manière à ce que les LLM puissent l'intégrer, les modèles de langage, les larges modèles de langage. Le SEO se concentre sur l'optimisation des... pages d'un site web pour le crawl et l'indexation.

  • Speaker #0

    D'accord, mais je crois que tu n'es pas très fan du terme GEO.

  • Speaker #1

    Non, effectivement. Je ne vais pas en faire un drame, mais je préfère continuer à utiliser l'acronyme SEO, Search Engine Optimization, parce que pour moi, il s'agit simplement de l'évolution technologique des moteurs de recherche. Google a intégré sa solution iOverview directement à la recherche, en tout cas aux US. C'est ce qui va arriver en France et en Europe, incessamment. Et Bing, son assistant IA co-pilot, c'est pareil. Donc l'IA fait déjà partie du SEO, pour être tout à fait clair. Et créer un nouvel acronyme peut, je pense, apporter de la confusion. Pour cette raison, je continue à parler de SEO. Mais c'est finalement que de la sémantique. Il n'y a pas de problème si vous préférez parler de GEO. Ce qui importe, en tout cas, c'est la finalité. C'est faire se rencontrer d'un côté... un utilisateur qui rencontre un problème et une marque qui a la solution.

  • Speaker #0

    Cette marque qui a la solution, justement, allons dans le vif du sujet et entrons plus profondément dans le fonctionnement de ces outils d'e-search. L'idée est de comprendre comment les CMO pourront y faire apparaître leur marque lors des conversations avec les utilisateurs. Et au niveau de l'indexation d'abord, comment favorise-t-on l'indexation des pages de son site dans un LLM ? Et inversement, comment faut-il faire pour ne pas faire indexer le contenu de son site web ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est une excellente question. Pour voir si votre site web est déjà présent dans un grand modèle linguistique, LLM, demandez à ChatGPT ce qu'il peut vous dire sur votre entreprise, tout simplement. Les LLM ont digéré tout le web pour entraîner leur modèle. Il y a donc de fortes chances pour que votre marque y soit déjà. Je vous donne deux questions à tester, si vous êtes devant un écran. Qu'est-ce que l'agence OAM, par exemple ? Pour cette première question, les informations, je trouve, en tant que dirigeants, sont plutôt pertinentes. En tout cas, elles sont descriptives et assez figées. Et donnez-moi des informations sur l'agence WAM. Pour cette deuxième question, ChatGPT a tendance à aller chercher plutôt des informations plus récentes, complémentaires et émanant du web. Et donc... en citant des sources.

  • Speaker #0

    Ce serait donc automatique, carrément ?

  • Speaker #1

    Pas exactement. Comme pour les moteurs de recherche, il faut autoriser les robots des IA Search à parcourir vos contenus pour qu'ils s'entraînent dessus et puissent remonter et s'en inspirer pour construire leurs réponses. Mais ces modèles étant proactifs, pour ne pas dire invasifs, comprenez qu'ils n'ont pas demandé l'autorisation. C'est assez facile d'être indexé ou alors en raison d'un souci technique.

  • Speaker #0

    Un souci technique, c'est-à-dire ?

  • Speaker #1

    Historiquement, les robots des moteurs de recherche avaient déjà du mal à indexer le JavaScript, mais se sont améliorés. Les robots des LLM n'y parviennent pas encore. Ça peut être un point de blocage pour l'accès à certains contenus, par exemple. Ensuite, on peut utiliser un fichier llms.txt. En fait, c'est l'équivalent d'un fichier Robot.txt pour les SEO qui nous écoutent, donc Robot.txt pour les moteurs classiques. L'idée est la même, c'est de fournir au large langage modèle des instructions spécifiques sur la manière d'accéder, de prioriser ou même d'ignorer certains contenus web. Mais à l'heure actuelle, c'est davantage un concept émergent. qu'un standard officiel inspiré du robot TXT. Pour être honnête, il n'est pas encore largement adopté ni standardisé. Son implémentation reste sujette à expérimentation dans le cadre de l'évolution des index des moteurs de recherche qui alimentent les IA tels que OpenAI ou Gemini. Enfin, il faut éviter les protections de bot un petit peu trop agressives. Vous savez que votre site est tous les jours visité par des robots. ceux de Google, ceux de Bing, mais plein d'autres. Et des outils comme Cloudflare, AWS, qui sont des pare-feux d'applications web, protègent les sites contre diverses menaces et attaques. Et c'est vrai que s'ils sont un petit peu trop resserrés, on va dire ça comme ça, ils peuvent bloquer ces robots. Donc il faut les déclarer à un moment donné. Il existe encore d'autres éléments, bien sûr, à prendre en compte, comme le fait de structurer l'arborescence de votre site, de manière à ce que les outils d'IA puissent facilement trouver et ingérer vos contenus. La vitesse de chargement des pages, comme pour l'USIO classique. Il y en a d'autres encore, ce n'est pas exhaustif. Mais pour les basiques, on a fait le tour.

  • Speaker #0

    Ok, et justement, parmi ces autres éléments, tu disais plus tôt dans cet échange qu'OpenAI utilise Bing pour parfaire ses résultats de recherche. Comment fonctionnent concrètement les passerelles entre l'index de Bing et le système utilisé par OpenAI ? Quel est le rôle de Bing concrètement ?

  • Speaker #1

    Alors oui, exactement. OpenAI vraiment s'appuie sur Bing. Il y a eu un accord très clair, un partenariat qui a été signé. Et comme on le disait plus tôt, les LLM sont peu mis à jour. En tout cas, pas en temps réel. Parce que cette mise à jour, elle est extrêmement coûteuse. Et c'est pour cette raison qu'il s'appuie tout simplement sur des index de recherche, dont justement la principale mission est de fournir des données précises, rafraîchies en continu. Je vais te donner un exemple, les prix d'un produit, les horaires d'un magasin, Meta AI, Perplexity, ChatGPT par exemple, ils s'appuient sur l'index Bing Search précisément pour ces raisons-là.

  • Speaker #0

    Donc j'imagine que c'est un partenariat assez étroit entre OpenAI et Microsoft.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Les LLM comme celui d'OpenAI exploitent l'API de recherche Bing et dans certains cas utilisent son propre index de recherche. Il faut savoir qu'OpenAI, évidemment, a ses propres bots qui explorent le web. Il ne faut pas oublier qu'ils sont quand même encore concurrents. ChatGPTL, concurrent de Copilot, embarqué dans Microsoft 365, mais en attendant qu'un jour ils aient... suffisamment les capacités de mettre à jour eux-mêmes l'information. L'idée, c'est d'avoir accès à la fraîcheur des données de Bing, qui fait ça depuis 20 ans en réalité. Ils se sont lancés en 2005. Les LLM ont besoin d'aide pour actualiser leurs données et les liens des sources associés, afin d'offrir une expérience utilisateur qui soit satisfaisante et pertinente pour les gardés.

  • Speaker #0

    C'est ce que l'on appelle le RAG. Retriva, l'augmenté de génération à la française pour que ce soit bien clair et qu'on se rende compte de mon accent excellent. Le recours à des informations externes de meilleure qualité pour améliorer les capacités de l'élève.

  • Speaker #1

    C'est tout à fait ça Yolaine, exactement.

  • Speaker #0

    Donc on peut en déduire que si mon site est indexé par Bing et si je suis bien positionné, j'augmente mes chances d'apparaître dans les réponses de ChatGPT et Perplexity.

  • Speaker #1

    Oui, et pour ça il faut démarrer par Bing. Et ça passe par la console Bing Webmaster Tool. pour monitorer votre indexation, la façon dont vous apparaissez dans l'outil, notamment par le biais du protocole IndexNow, qui permet concrètement aux propriétaires de sites web de notifier instantanément les moteurs de recherche des modifications apportées à leur contenu. Comme je te le disais tout à l'heure, pour les prix d'un produit ou des horaires, c'est un mode push. Tout simplement, tu pousses l'information vers les moteurs plutôt que... attendent de te faire indexer.

  • Speaker #0

    Très bien, je crois que l'on en saura bientôt un peu plus sur ce partenariat Bing OpenAI.

  • Speaker #1

    Exactement, on en saura bientôt plus dans un mois lors du SMX Paris, puisque j'aurai la chance d'interviewer Fabrice Canel, qui est principal Product Manager chez Microsoft. Son job à Fabrice, c'est d'améliorer l'indexation de Bing. Il a déposé plusieurs brevets clés pour le search. Il a l'origine du standard sitemap.xml, ça parlera au SEO. et précisément de ce protocole IndexNow également, dont je viens de parler, et je n'en dis pas plus parce qu'on en saura plus au SMX à la fin du mois.

  • Speaker #0

    Mon petit doigt me dit qu'il y aura peut-être un numéro spécial, en tout cas on a hâte d'y être, et c'est le même fonctionnement étroit entre Gemini et l'index Google.

  • Speaker #1

    Absolument, être indexé par les robots de Google, c'est un prérequis pour apparaître dans Gemini, mais aussi dans Perplexity qui utilise aussi Google en plus de Bing. Mais on ne sait pas encore de quelle façon. En tout cas, si vous améliorez votre visibilité dans Google et dans Bing, clairement, vous serez meilleur dans Perplexity et dans Gemini. Et j'ajouterais que la présence de votre marque dans le knowledge graph de Google, c'est primordial. Le knowledge graph de Google, Yolen, c'est une base de données massive, d'informations factuelles. qui font notre monde en fait. Donc son origine se trouve dans Wikipédia d'ailleurs, dont Google s'est inspiré au départ et maintenant il s'en est largement émancipé pour faire son propre système. Mais en fait ce Knowledge Graph contient des informations sur les personnes, les lieux, des choses, des événements. Ces informations sont organisées sous forme de graphes avec des relations entre les différentes entités. C'est comme un double numérique du monde. Et justement, ce knowledge graph est utilisé par Google pour améliorer ses résultats de recherche. Par exemple, lorsque vous recherchez une information factuelle, Google peut utiliser son knowledge graph pour fournir une réponse immédiate et précise.

  • Speaker #0

    Ok, en fait, c'est en quelque sorte le système de génération augmenté par récupération ou RAG dont on parlait tout à l'heure.

  • Speaker #1

    Exactement. Et utiliser des données structurées en complément, celles du schéma.org sur votre site web pour structurer les informations de votre contenu sur votre site, comme le nom de la marque, le logo, les coordonnées, les réseaux sociaux, les événements par exemple, sur toutes vos pages, ça favorise l'inclusion de votre marque dans ce fameux Knowledge Graph.

  • Speaker #0

    Je te propose que l'on s'intéresse à présent à la présentation des résultats des outils IA Search et au format de leurs réponses, si tu veux bien David. Ces outils sont-ils seulement textuels ou répondent-ils de façon multimodale ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, la restitution des réponses se fait essentiellement via du texte. C'est le cas de ChatGPT ou de Gemini. Mais Perplexity, par exemple, commence à répondre de façon multimodale. C'est-à-dire qu'il te propose d'abord du texte, mais en complément, à droite, tu as des images, tu as des vidéos. mais se base que sur les éléments textuels de ces vidéos et images, y compris quand il propose une vidéo, il se servira des métadonnées propres à la vidéo, par exemple le texte de Halle pour les images. ChatGPT en revanche, grâce au mode vocal avancé, peut analyser le contenu des vidéos, mais pas le contenu audio des podcasts par exemple, en grand homme. Oui, tout à fait. Le champion sans conteste par contre sur ce volet de la restitution des résultats de façon multimodale pour l'utilisateur, ça reste sans conteste Google qui lui utilise et peut gérer différents types de données simultanément, ce qui lui permet de fournir des réponses sous forme de produits, des réponses locales, des images, des vidéos, des tweets. Tout cela est déjà géré par l'IA, il ne faut pas l'oublier. Ce n'est pas de l'IA générative mais la structuration de la... page de résultats, elle est gérée depuis un petit moment par l'IA et c'est encore aujourd'hui un vrai atout.

  • Speaker #0

    Ok, donc si je comprends bien, la principale évolution de la recherche, c'est plutôt la conversation.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Les IA Search, en fin de compte, proposent une évolution de la recherche parce qu'en fait, ils ont une approche plus contextuelle où les algorithmes d'IA comprennent beaucoup mieux l'intention réelle des utilisateurs. au-delà des simples mots-clés. Je trouve que l'expérience de recherche la plus convaincante, justement, à ce jour, c'est celle proposée par Perplexity. Les utilisateurs peuvent poser des questions, développer des idées et obtenir des réponses sans quitter l'interface. Et cette approche favorise clairement l'engagement, l'exploration de l'information de manière beaucoup plus naturelle. Ce que les utilisateurs apprécient avec les outils d'e-hacerch, ce sont les réponses plus complètes et les avantages en... en termes de temps et d'efficacité, parce qu'elles simplifient tout simplement et accélèrent leurs recherches en ligne. Donc leur force, c'est vraiment la pertinence contextuelle des réponses, la personnalisation, parce que c'est pour toi, et ce n'est pas parce qu'il t'a donné cette réponse à toi qu'il te donnera la même aux voisins.

  • Speaker #0

    Très bien. Alors je te propose de nous intéresser maintenant peut-être aux stratégies concrètes, techniques, éditoriales que peuvent utiliser les marques pour favoriser leur apparition dans les résultats des LLM. Quelles pratiques techniques recommandes-tu aux CMO et à leurs équipes SEO pour optimiser leur site en vue d'apparaître toujours dans ces nouveaux formats de réponse ?

  • Speaker #1

    On a déjà parlé de l'indexation et de l'importance d'être déjà parfaitement indexé par Google et Bing. Ce que l'on peut ajouter sur ce volet technique, c'est qu'il faut utiliser le balisage du schéma.org, comme on l'a dit, directement dans l'HTML, ou le rendu serveur pour que les données structurées soient visibles par tous les robots d'exploration. y compris ceux des LLM. Il s'agit de fournir des informations sémantiques aux robots d'exploration pour qu'ils comprennent tout simplement mieux le contexte du contenu. Par exemple, si vous avez un site de recettes, utilisez des balises propres au contenu. en anglais « recipes » , comme la durée de cuisson, les calories, les quantités pour le nombre de personnes, les aliments. Tout ça, finalement, si c'est balisé avec ces fameux tags du schéma.org, ça aidera l'outil à mieux comprendre le contexte, parce qu'évidemment, il a du mal à en sortir un sens.

  • Speaker #0

    En ce qui concerne l'édito, cette fois, quelle est la marche à suivre pour mieux apparaître dans les conversations des IA génératives ?

  • Speaker #1

    La constante, c'est vraiment de privilégier le contenu de haute qualité. Je ne suis pas très original, mais c'est proposer pour votre thématique clé un contenu qui est complet et surtout, j'insiste là-dessus, contextuellement riche pour l'utilisateur. Ça veut dire créer un contenu exhaustif qui répond aux questions des utilisateurs de manière détaillée. Et si ça doit être technique, il faut que ce soit technique. Fournissez du contexte, des verbatimes et surtout... des sources fiables, des explications approfondies, plutôt que du contenu axé uniquement sur des mots-clés, et si j'y vais un peu fort, qui ne fait que contourner le problème. L'idée, c'est vraiment d'aller en profondeur et d'apporter une solution pertinente.

  • Speaker #0

    Et dans ce cas, est-ce qu'il y a un type d'écriture à privilégier ?

  • Speaker #1

    Si on considère que les outils SearchGPT ou Perplexity excellent en matière de requêtes informationnelles liées à la recherche d'idées, résolution de problèmes, à la connaissance, privilégier le contenu structuré avec des étapes claires et une hiérarchie logique, évidemment, fonctionnera très bien. Les IA génératives excellent dans la compréhension et la présentation des réponses étape par étape, donc ça matchera bien. Ensuite, inclure des citations avec des auteurs identifiés, des statistiques provenant de sources fiables pour renforcer la crédibilité de votre propos dans le contenu. Ça aussi, c'est quelque chose qui fonctionne très bien. Simplifier le contenu pour une meilleure compréhension. Typiquement, le format FAQ, questions réponses assez courtes, qui n'empêchent pas d'être précis, à partir de questions concrètes. Mais parfois, des questions aussi assez complexes, ça fonctionne en langage parlé, ça fonctionne très très bien. Comme je le disais tout à l'heure, ajoutez des termes techniques, s'ils sont pertinents et qui sont dans le contexte, surtout ne vous privez pas. Là, c'est relatif à l'expertise. Mettez régulièrement à jour, évidemment, votre contenu pour qu'il reste pertinent, pour signaler finalement à ces outils que les informations sont récentes. Naturellement, il faut souligner la cohérence de l'information. Assurez-vous que les informations sur votre marque, par exemple, adresse, horaire, URL, produit, service, sont parfaitement harmonisées sur toutes les plateformes et à jour. Tu vas me dire que c'est un basique, mais on le sait tous les deux que ce n'est pas toujours encore mis à jour. Et enfin, créer des contenus qui se prêtent à des interactions conversationnelles. Parce que les outils d'e-search permettent aux utilisateurs de poser des questions et de développer des idées. précises.

  • Speaker #0

    Je t'en demande beaucoup, David. Est-ce que tu aurais un exemple concret à nous donner pour illustrer tout ça ?

  • Speaker #1

    On va s'aventurer dans un exemple. Je vais essayer de ne pas être trop verbeux, d'être concret. M'adressant en plus à quelqu'un dont c'est le métier, je vais essayer d'être convaincant. Imaginons un article de blog sur les bienfaits de la méditation pour la santé mentale. Le contenu pourrait être structuré de la manière suivante, une introduction générale sur la méditation et ses effets sur la santé mentale, et ensuite des sections détaillées sur les différents aspects, la réduction du stress, amélioration de la concentration, gestion des émotions, un meilleur sommeil, et ensuite une conclusion avec des conseils pour commencer à méditer. Et ce format, en fait, il se prête bien aux interactions conversionnelles parce que les utilisateurs peuvent poser des questions spécifiques sur chaque section, comme comment la méditation réduit-elle le stress ? C'est mon premier intertitre. L'outil de recherche IA peut extraire et résumer les informations pertinentes de chaque section. Les lecteurs peuvent demander des clarifications ou des exemples pour chaque point abordé. Et l'article peut servir de base pour des questions comme quelles sont les meilleures techniques de méditation pour débutants, par exemple.

  • Speaker #0

    Et le tout, bien sûr, en diversifiant toujours les formats.

  • Speaker #1

    Oui, là, je ne te contredirai pas. Articles de blog, études de cas, comme je l'ai dit aussi, FAQ, articles de fonds qui établissent votre expertise et votre crédibilité. Des contenus de type curation aussi, comme des listes, par exemple. Les 10 meilleures techniques de méditation pour réduire son stress. Ça, ça marche très, très bien. Des vidéos, des tutoriels, si on reprend l'idée d'étape par étape. Les contenus vidéo pour les guides. techniques et des démonstrations, qu'il faudra par contre retranscrire en texte aussi, puisqu'on disait tout à l'heure qu'ils ne peuvent pas encore entrer dans la vidéo, et les infographies, représentations visuelles de données et de concepts clés.

  • Speaker #0

    Alors on a abordé la technique, les contenus. Pour le SEO classique, le troisième pilier est matérialisé par le développement des liens pour renforcer la popularité du site à positionner. Est-ce que c'est la même chose dans le contexte des IA Search ?

  • Speaker #1

    C'est ma question préférée et vous allez comprendre pourquoi. Je veux rappeler que notre connaissance du search chez WAM, mais je crois que c'est de toute notre industrie, c'est qu'elle vient principalement de notre approche empirique. C'est historiquement comme ça que l'on a affiné notre connaissance des algorithmes en testant. Et c'est ce que l'on a appris qui nous fait progresser dans les résultats de recherche. Et précisément pour cette question, nous avons récemment appris quelque chose de fondamental pour la visibilité dans les IA Search. C'est que les liens, c'est encore important pour Google. Ça allait déjà moins pour Bing, mais alors dans le contexte des LLM, ça allait encore moins.

  • Speaker #0

    Pour quelles raisons ?

  • Speaker #1

    Parce que ces outils sont basés sur des modèles linguistiques probabilistes. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que ce qu'ils font, c'est associer des termes. entre eux selon un indice de probabilité, selon un contexte donné. Ils prédisent le mot ou la phrase suivante en se basant sur les données avec lesquelles ils ont été entraînés sans véritable compréhension du sens. Les Ausha de langage traitent principalement le texte brut. En réalité, ils ne tiennent pas compte des éléments structurels tels que les liens hypertextes. Pour eux, la présence ou l'absence d'un lien hypertexte n'affecte pas la génération de textes car ils se concentrent sur les mots. et leur enchaînement plutôt que sur la mise en forme et les éléments interactifs. Par contre, pour récupérer le sens des mots, les LLM vont, comme on le disait tout à l'heure, repérer les entités nommées présentes dans le contenu. Je reprends un exemple, une marque, si le LLM passe sur le mot qui habille, En réalité, il va rapidement comprendre que derrière, il y a vêtements et familles, mais surtout, il va comprendre que c'est la marque. Et c'est comme ça qu'il va remonter l'URL du site ou proposer des points de vente. Les entités nommées, il y en a partout, sont répertoriées dans le knowledge graph, donc ils se réfèrent à ce knowledge graph dont je parlais tout à l'heure, qui cartographie ce qui fait notre monde, les objets, les faits, les lieux, les personnes, les dates, etc.

  • Speaker #0

    Et je te vois venir, lorsque l'on fait des relations presse, on parle de la marque, plus j'obtiens de publications, plus j'augmente mes citations dans les réponses.

  • Speaker #1

    C'est mécaniquement ce qui se produit en effet. Les mentions de votre marque sur des médias autoritaires renforcent la confiance et l'importance de votre entité pour votre thématique donnée. Plus Google et ses outils vous retrouvent dans les contenus pertinents, plus vos scores de confiance et vos relations... d'autorité progresse. Il faut savoir d'ailleurs que les médias se retrouvent tout en haut de la pyramide des contenus du web.

  • Speaker #0

    Néanmoins, comme tu le précisais tout à l'heure, SearchGPT s'appuie sur l'index Bing et Gemini s'appuie sur Google. Qu'est-ce que cela signifie pour les liens ?

  • Speaker #1

    On peut en déduire que les liens semblent quand même avoir une importance, mais donc indirectement. Mais pour SearchGPT, Perplexity, mais aussi Copilot, vraiment les relations de presse sont encensées.

  • Speaker #0

    Est-ce que là aussi, tu aurais un exemple à nous donner ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Ce serait cool.

  • Speaker #1

    Oui, je vous disais tout à l'heure que nos connaissances sont basées en grande partie sur notre apprentissage sur le terrain. Et en l'occurrence, si je vous affirme tout ce que je vous ai dit, c'est parce que pour notre client Sofiap, filiale de la Banque Postale, nous avons appris, un peu par hasard, pour être tout à fait sincère, que les relations presse digitales jouent un rôle crucial pour maximiser la présence du... d'une marque dans les réponses générées par l'IA. Je vais te donner un peu le contexte.

  • Speaker #0

    Avec plaisir, je prends.

  • Speaker #1

    Sofiap met à disposition des entreprises qui souhaitent améliorer le package salarial pour les fidéliser, le prêt subventionné. En deux mots, c'est permettre aux entreprises de financer les projets de vie de leurs salariés, comme acheter un appartement ou une maison. Grâce au prêt subventionné, l'entreprise penche en charge une petite partie des intérêts du prêt immobilier. de ses salariés. C'est un dispositif qui n'est pas nouveau, mais qui reste très méconnu des entreprises, mais aussi des journalistes. Et donc c'est là qu'on intervient. Et voici en substance la stratégie que notre consultante Relation Presse, Anaïs, a déployée. Elle a multiplié les formats de prise de parole RP pour cette marque, communiqué de presse et alerte presse envoyée, des tribunes publiées dans des médias clés, utilisation de données exclusives, elle a créé un sondage Ipsos. pour des angles journalistiques forts, bref, fournir des données exclusives, y compris des verbatims. Il y a une coordination digitale de Maestro, clairement, création de landing page dédiée sur le site du client, avec les mêmes éléments de langage, pour alimenter les journalistes, et bien sûr, les moteurs, les IA Search. Et en fait, aussi, un sens du timing stratégique, c'est-à-dire un alignement entre les événements clés de l'actualité politique et économique de l'année.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que ça a donné en termes de résultats ?

  • Speaker #1

    Eh bien, je dois dire, et tout le mérite revient à Anaïs, que les résultats étaient tonitruants, on peut le dire. D'ailleurs, j'en profite pour encore la féliciter parce que Sofiap et Anaïs ont obtenu un prix au Cador Marketing B2B à Lyon la semaine dernière. Et ce n'est pas pour rien, jugez plutôt, 125 retombées médiatiques sur l'année au total, tous canaux confondus. Ça inclut la radio, la télé, M6, France 3, BFM, mais surtout... Et c'est là que ça va nous intéresser pour notre sujet IASearch, 75 articles presse repris sur le digital, dont les échos et le monde. Et ce que nous n'attendions pas, ce sont les résultats concrets dans les réponses de SearchGPT et de Perplexity. Je te donne juste deux stats.

  • Speaker #0

    Pour Perplexity, sur 25-30 questions, et ça commençait à la plus simple, qu'est-ce que le prêt subventionné par l'entreprise, ou prêt subventionné par l'entreprise, puis après des questions très complexes, on a obtenu systématiquement une présence de la marque, des citations de la marque dans toutes les sources. Et de une fois à quatre fois, par le biais de toutes les retombées. C'est plutôt un plébiscite. Et alors dans SearchGPT... sur les 25 questions, il y en a juste 4 pour lesquelles nous n'avons pas été, les mêmes questions, nous n'avons pas été cités. Alors pour les autres, sachant que SearchGPT à la fois utilise l'index Bing, mais aussi les citations des médias, alors là c'est allé de 1 à 11 fois. C'est-à-dire que là, on a carrément préempté la thématique, pré-subventionnée, on ne parle que de Sophia. Et bien sûr, il y a eu des réponses directes, c'est-à-dire que SOFIAP était même nommée dans la réponse directe et pas uniquement dans les sources.

  • Speaker #1

    Un joli cas d'école, effectivement.

  • Speaker #0

    Exactement, un joli cas d'école et encore une fois, tout le mérite revient à notre belle équipe RP.

  • Speaker #1

    Félicitations à toute l'équipe. On voit là l'impact aussi des RP sur les moteurs IA, mais en quoi est-ce que les actions effectuées ont été différentes d'habitude ?

  • Speaker #0

    En fait, les médias, je le disais tout à l'heure, si on a une pyramide informationnelle sur le web, les médias sont tout en haut. Ils jouent un rôle indispensable, déjà dans le cadre des moteurs, c'était déjà notre conviction si tu veux, mais là avec les LLM, ils sont encore plus indispensables. Pourquoi ? D'abord pour faire face aux défis rencontrés par les LLM, face à l'hallucination finalement, c'est la qualité. Il y a une question de qualité et surtout la véracité des informations transmises par ces outils. En fait, les médias, les contenus des médias, c'est une source d'apprentissage extrêmement qualitative. Ce n'est pas pour rien que OpenAI, pour la France, a signé un partenariat avec le monde pour entraîner ces données et davantage le citer quand il va pêcher dans ses contenus.

  • Speaker #1

    On lutte aussi contre les hallucinations avec tout ça.

  • Speaker #0

    Voilà, précisément, avec 125 retombées au global sur une seule thématique, le présubventionnement. par l'entreprise, et puis donc les fameuses 75 retombées digitales, dont la plupart directement ingérées par les LLM. En fait, la diversité des supports, qualité avec certains médias très puissants, comme Le Monde, Les Echos, je l'ai dit, le volume des retombées, encore une fois 75, le timing associé est allé sur 9 mois. C'est finalement assez condensé avec le bon contenu, le fond, la forme, et en l'occurrence c'était un sondage exclusif Ipsos, fournissant des données stats. et des citations clés. Là, on a quatre clés de cette performance que je vous partage. Pour synthétiser, je dirais qu'avec les LLM et ce cas d'école, comme tu dis, on a la confirmation qu'on passe de l'ère du link building à l'ère du voice building, j'ai envie de l'appeler comme ça. C'est-à-dire faire entendre la voix des marques par le biais des mentions et des citations.

  • Speaker #1

    Très bien, c'est bien compris pour ce volet autorité. Il y a un autre point que l'on a... pas abordé, les demandes des utilisateurs qui concernent la visibilité locale, c'est les requêtes de type magasin de bricolage près de chez moi par exemple, est-ce que ces outils e-search sont pertinents pour ces demandes ? Y a-t-il là aussi des choses à faire en tant que marque ?

  • Speaker #0

    Je suis ravi que tu me poses la question Yolaine, parce qu'une grande partie des requêtes qui sont faites aujourd'hui sur les outils de recherche comme Google, Bing, mais maintenant aussi par mimétisme sur ces outils d'e-search, et bien effectivement concerne des requêtes avec des besoins très concrets autour de chez soi. Et effectivement ces outils là ne sont pas très pertinents. Au départ, encore en novembre 2024, honnêtement c'était inexistant. Et là, on voit que ces derniers mois, ces dernières semaines, ils se sont améliorés. Et pour cause. Pourquoi ils ne sont pas bons ? Parce que Google cartographie depuis 2005 le monde entier. Ils ont 20 ans d'avance, en fait. Ces outils-là ont dû improviser quelque chose. Et donc, ils s'appuient sur des partenaires externes pour traiter les demandes locales. Ce qui fait qu'honnêtement, l'expérience, la satisfaction utilisateur, elle n'est pas terrible. on sent que les données sont un peu encapsulées finalement dans leurs outils c'est beaucoup moins fluide qu'un Google disons-le clairement ou qu'un Bing je vais te donner un exemple, Perplexity s'appuie sur Mapbox qui est pas mal mais qui est utilisé par des constructeurs automobiles comme Toyota, Mestrava aussi, Facebook Snap, SearchGPT s'appuie sur Google Maps mais en passant d'abord par Bing, me demande pas pourquoi, c'est complètement tordu avec un partenariat et puis ensuite il y a une redirection sur sur Google Maps, c'est assez curieux. Et c'est Thibaut Renouf de Partoo qui est notre partenaire sur le local, qui me l'a fait remarquer sur LinkedIn. Copilot en France, il est aussi basé sur TomTom pour la cartographie. utilisés par l'automobile comme BMW, VW, Stellantis, Mazda et Microsoft. Ensuite, ils croisent les données avec page jaune et on obtient des résultats dans Copilot qui sont localisés. Mais comme le précise encore une fois Thibault, notre partenaire Thibault Renouf de Partoo, partenaire local, c'est un tout nouveau territoire qui s'ouvre et qui se construit en ce moment. On voit que, allez pas chaque jour, mais chaque semaine qui passe, il s'améliore. Donc nul doute que cela va évoluer très rapidement. C'est à surveiller. Voilà. Et typiquement Partoo, c'est le bon partenaire pour ça parce qu'il scrute de près.

  • Speaker #1

    Nous avons donc abordé la technique, le contenu, les relations presse, le local. Y a-t-il d'autres éléments qui favoriseraient l'apparition d'une marque dans les IA Search ?

  • Speaker #0

    Oui, on a vu des choses séparées comme ça, mais en fait, il faut faire le lien entre tout ce qu'on a dit. Le lien, c'est ouvrir les cloisons. On ne peut pas travailler de façon séparée et ça, c'est un grand changement. Il faut savoir travailler ensemble. tous ceux qui font la visibilité dans les IA Search. Bien sûr, c'est les spécialistes du SEO ou du GEO, comme on a dit, de l'éditorial, des relations presse, donc de la communication, le marketing, les produits. Il faut ouvrir les cloisons entre tous ces gens-là dans l'entreprise. Et faire appel à des agences comme la nôtre, c'est justement le travail, d'orchestrer tout ce travail-là. C'est beaucoup plus large désormais. Et pourquoi ? Parce que la... Pour y arriver, pour arriver à être meilleur dans les LLM, il faut assurer la cohérence du discours de marque. C'est ça qui est au cœur des enjeux de visibilité dans ces modèles de langage.

  • Speaker #1

    Tu veux dire qu'il faut se synchroniser autour des thématiques et du discours de la marque ?

  • Speaker #0

    Précisément. Et cette cohérence du discours se joue entre votre site, tout ce que vous allez dire sur le site, le mettre à jour. Je vais vous donner des exemples très concrets, ce sera très parlant pour nos auditeurs. Et plus vous serez granulaire dans ces parties-là, mieux ce sera pour les LLM. L'histoire de votre marque, chronologique, datée, soyez très précis. Donnez des noms, des événements, des choses factuelles. Toutes vos qualifications, vos prix, votre manifeste aussi. Dites-en plus sur votre stratégie. Mettez des témoignages de clients, des biographies de vos auteurs, tout votre parcours. En fait, si vous voulez que lorsque vous posez les questions au Zia Search, ce soit précis, donnez-leur en premier lieu cette information et plus vous la donnez précisément, plus ce sera clair. Et puis ensuite, il y a tous les actifs marketing qui gravitent autour de votre site et qui comptent énormément aussi. On l'a dit, il y a les relations presse, mais pas que. Vos profils de réseaux sociaux tels que LinkedIn, X, Instagram, YouTube, TikTok, les annuaires d'entreprise dans lesquels vous êtes annuaire d'entreprise et sectoriel. On peut dire le compas société.com. selon que vous soyez dans l'industrie ou dans le tertiaire, il y a des annuaires spécifiques. Et tous les sites industriels associés, mais ça peut inclure Forbes, Les Echos, etc. Et évidemment, un profil d'entreprise Google, pour toute marque, avec une adresse physique. Page jaune, ça peut être pas mal, comme on l'a vu pour Bing. Wikipédia, Wikidata, qui sont les points de départ du Knowledge Graph. Tous ces points sont hyper importants. Et l'ensemble, je l'ai dit, des articles de relations presse, c'est bien de les corriger aussi. Là-dessus, pourquoi ? Parce que si par exemple, mon entreprise, c'est Nike, il faut respecter cette casse. Parce que si une fois je parle... j'évoque Nike, puis ensuite Nike Inc, ensuite Nike tout court, puis Nike.com, en fait, le LLM sera perdu. Donc, il faut être raccord sur ce point-là. Finalement, qu'est-ce qu'on dit ? Il faut que ce soit synchronisé, et plus il y a de contributions de votre marque qui soient claires dans tous ces éléments, sur le site, hors du site, plus les LLM seront convaincus que leur connaissance sur l'entité de votre marque seront... crédibles. Il n'y a pas que les RP, c'est vraiment une harmonisation du discours, encore une fois, entre tous les actifs de la marque.

  • Speaker #1

    Ok, très clair. Merci David. Et est-ce qu'il existe des stratégies de manipulation comme cela a été le cas pendant longtemps sur le SEO des moteurs de recherche ?

  • Speaker #0

    Exactement, et oui. Et en fait, c'est vraiment une question pertinente parce qu'on a l'impression de se retrouver dans les premières années du SEO, tu vois, en 2003, 4, 5 et un peu plus, où tout le monde teste un peu tout. et n'importe quoi pourvu que ça mousse et qu'on puisse être à un moment donné mentionné pour des questions les plus bizarroïdes alors ça a eu des vertus quand même de tester un peu le modèle ça nous permet de comprendre de voir où ces outils piochent l'information pour la restituer donc oui il y a des stratégies de manipulation je peux t'en donner quelques unes intégrer du texte blanc sur fond blanc Ajouter des instructions carrément pour les LLM dans le code de votre page pour dire « Chat GPT, si on te pose telle question, il faut que tu dises que c'est celui-là qui est le meilleur. » Adopter un style d'écriture plus persuasif, voire autoritaire, inclure des statistiques même si elles n'existent pas, et des verbatims qui n'existent pas et d'auteurs qui n'existent pas. Ça peut fonctionner un temps. Alors c'est rigolo. Mais bon, encore une fois, si vous voulez tester un petit peu pour vous amuser et voir comment ça fonctionne, c'est bien. Mais comme on l'a vu avec l'exemple Sofiap, on n'a pas besoin d'emprunter cette voie pour apparaître dans les réponses d'IA Search. Si on se concentre sur le développement de l'autorité digitale d'une marque, si on fait le travail avec la qualité dans le viseur, je dirais, ça fonctionne parfaitement.

  • Speaker #1

    J'aimerais que l'on aborde maintenant la question du tracking, si tu veux bien. Tu l'as dit à plusieurs reprises, il s'agit pour les marques d'être mentionnées dans les conversations et plus d'obtenir des positions. Comment s'y prendre ? Quels sont les outils disponibles pour suivre leur performance sur Gemini, Copilote ou sur GPT par exemple ?

  • Speaker #0

    Là aussi, Yolaine, c'est un tout nouveau territoire qui est en train de s'ouvrir. Tout est à faire, on part vraiment d'une feuille blanche. Alors, il y a des premiers outils qui existent déjà. Je disais tout à l'heure... leur Perplexity, OpenAI, ChatGPT s'appuient beaucoup sur Bing. Et Bing, avec leur console Webmaster Tool, finalement, c'est le seul outil qui propose des statistiques de clics émanant de son outil Copilot, avec une conservation des données étendues jusqu'à 60 mois. Et il faut le souligner parce que Google, typiquement avec iOverview pour l'instant aux US, finalement nous prive totalement de tout un tas de données. Donc on ne peut rien apprendre. C'est totalement frustrant. Par contre, chez Bing, on sent la volonté de proposer aux marketeurs la stack d'outils qui va bien et qui va leur permettre d'affronter un petit peu la suite, c'est-à-dire de monitorer la présence de la marque dans les conversations, mais aussi la qualité des clics. Parce que tu as notamment l'outil Clarity qui permet justement de fournir des données sur ce qu'il se passe après le clic. Quel parcours a été celui de l'utilisateur ? Et ça, c'est vraiment des outils à découvrir. Là, il faut reconnaître que Bing a joué très, très fort par rapport à Google, qui fait un peu de rétention et qui ne nous donne pas grand-chose. Et en dehors de Bing, qui se limite évidemment à Copilot, il y a aussi l'initiative de HubSpot, qui est à souligner. Vous pouvez le tester. L'outil s'appelle AI Search Grader. Et l'outil propose au CMO un indice de visibilité de leur marque sur Perplexity et ChatGPT. De 0 à 100, associés à un sentiment positif, négatif, neutre. Ils tentent également un benchmark avec vos concurrents, c'est-à-dire parmi tous les acteurs de votre marché, qui sont ceux qui obtiennent le meilleur indice de visibilité. Tout cela est calculé à partir du nom de votre entreprise, sa localisation, le pays, et votre sujet, votre thématique, couverte par vos produits ou votre marque.

  • Speaker #1

    Et est-ce que c'est fiable ?

  • Speaker #0

    Pour te répondre honnêtement, si l'intention est louable, parce qu'elle permet une première approche vers le sujet des citations et des mentions dans les conversations, il faut reconnaître que l'outil n'est pas très précis, surtout en France. Ça bug un peu, c'est pas satisfaisant. Mais c'est bien de tester, d'y aller régulièrement, en plus je pense que l'outil va évoluer.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il existe d'autres outils ?

  • Speaker #0

    Oui. Et assez proche de celui de HubSpot, il faut souligner, une fois de plus, l'excellent travail de Aleda Solis, qui est vraiment une experte SEO depuis de nombreuses années. Elle a créé un petit add-on pour ChatGPT qui s'appelle AI Brand & Product. Et cet outil est vraiment bien. Il fonctionne un peu de la même façon, mais il est plus précis. Tu renseignes finalement la marque à auditer, l'URL de ton site. Puis tu réponds à trois questions simples. Quelle est l'activité de ton entreprise ? Quel est votre principal produit ou service ? Et quel est votre domaine d'activité ? Et puis, dans quel pays tu exerces ? Voilà, tout simplement. Et ensuite, une fois que tu as répondu à ces questions, l'outil te fournit deux niveaux d'analyse. Je ne vais pas le faire en détail et même un niveau de recommandation. Donc, en fait, d'abord, il te donne à partir de tes questions la validation de ce qu'il appelle la reconnaissance de la marque. Ça veut dire que globalement, il va poser les trois questions, va regarder si tu es cité et soit dans la réponse, soit dans les sources. Et ensuite, il va même te donner un sentiment. Voilà, c'est plutôt intéressant. Et le niveau d'exactitude de la réponse, il te restitue absolument tout. Ensuite, il va faire la même chose, mais la validation et la visibilité de ta marque, mais pour tes produits et services, puisque c'est une question qui te demandait en introduction. Voilà. Et là aussi, il te donne des indications sur le fait que tu sois sourcé. ou non et le sentiment. Ça, c'est plutôt bien. Et il y a une troisième partie de recommandations. Si t'es pas bon ou même si t'es bon, il dit, tiens, tu peux t'améliorer comme ça et comme ça et donne de vraies recommandations. C'est plutôt bien fait. Le seul petit défaut, c'est que c'est que pour ChatGPT, mais comme c'est un des outils leader, ça vaut le coup de le tester. Donc encore une fois, il s'appelle AI Brand and Product et c'est Aleda Solis qui l'a fait. Testez-le, c'est vraiment bien. Voilà, ça vaut le coup.

  • Speaker #1

    C'est assez complet, effectivement. Est-ce qu'il y a d'autres initiatives de ce type-là ?

  • Speaker #0

    Oui, en l'absence de l'équivalent d'un Google Webmaster Tool ou d'un Bing Webmaster Tool chez OpenAI et chez Perplexity, par exemple, ce sont des initiatives qui sont proposées directement par les agences qui viennent un peu alimenter le marché. Par exemple, aux USA, on peut souligner la très bonne initiative de CIR Interactive de Philadelphie. dont le dirigeant est Will Reynolds, que je suis depuis de nombreuses années. Il est très partageur et propose un outil assez proche de celui d'Aleda Solis, que je viens de décrire, mais qui étend son fonctionnement à d'autres modèles comme Gemini, et surtout sur une batterie de questions bien plus importante. Puis il y a d'autres détails, mais c'est beaucoup plus précis.

  • Speaker #1

    On se pose la question, forcément, est-ce que WAM aussi a le sien ?

  • Speaker #0

    Eh oui. On est dessus. C'est un outil qui est en cours de construction à partir de notre brique Bénure, notre outil interne qui nous sert à faire des benchmarks avancés pour nos clients, du search listening aussi, qui propose également de monitorer la visibilité dans tout le search qui existe, Google, Bing, YouTube, Amazon, etc. De façon extrêmement granulaire. effectivement on est en train de le doter d'un outil dit Asearch. Notre approche c'est celle d'Aleda Solis, grosso modo, mais de façon plus granulaire, j'en dis pas plus, plus précise, et surtout multi-outils. Et on intégrera aussi la notion de volatilité des réponses, parce que concrètement, comme je le disais tout à l'heure, si tu demandes 20 fois à l'outil la même question, tu auras dans 40 à 60% des cas, des fois un peu plus, la même réponse. Mais pour le reste... tu auras des réponses différentes. Et nous, le but, c'est d'arriver à en trouver un peu la moyenne. La photo sur ce jeu de questions. Mais on en reparlera à un autre moment.

  • Speaker #1

    C'est très prometteur, en tout cas. Est-ce que tu vois d'autres éléments à préciser à nos auditeurs en matière de tracking ?

  • Speaker #0

    Oui, le sujet évolue vite. Donc, nous pourrons revenir là aussi sur ce point à l'occasion d'un prochain WAMCAST.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    Notre très bon Martin Champetier sur le sujet, qui est notre spécialiste data. Et puis, je ne peux qu'inviter nos auditeurs à commencer à traquer les visites émanant de ces outils en isolant. sur GPT, Meta, Perplexity, Gemini, etc. à l'aide d'une regex, on pourra la donner dans la transcription texte de ce podcast, spécifique, que vous ajoutez dans Google Analytics ou dans Piano Analytics, par exemple, et qui permet d'isoler, finalement, le trafic émanant de ces outils, mais aussi et surtout l'engagement. C'est-à-dire, qu'est-ce qui se passe sur votre site ? Parce que l'une des promesses de ces outils... Et c'est important à souligner à ce moment-là de la discussion, c'est qu'ils vont nous renvoyer moins de trafic, mais un meilleur trafic. Et en parallèle, il va falloir porter une attention particulière à l'engagement. Voilà, c'est ça la suite.

  • Speaker #1

    Et ça, c'est un changement par rapport au SEO classique ?

  • Speaker #0

    Oui, et c'est un peu dur de l'entendre aujourd'hui pour les marketeurs, pour les CMO et même pour les SEO, mais il va falloir s'habituer à cette R. du no-click ou du zero-click search. Si les IA intégrées au search répondent directement aux utilisateurs à leurs demandes informationnelles, l'attention va se porter non plus sur les marques qui feront autorité et qui seront citées en source au moment de nos premiers questionnements. Cela signifie pour moi deux choses. Moins de clics. Donc il faut suivre l'engagement et faire de chaque clic une opportunité à exploiter pour mieux convertir. Le futur du SEO, ce n'est pas d'obtenir plus de trafic, mais une conversion. Je crois que la suite d'outils proposés par Microsoft, avec l'intégration notamment de Clarity, l'illustre parfaitement. Le deuxième point, c'est qu'il faudra suivre l'engagement émanant du trafic de marques. Et l'objectif en phase de recherche sur les IA Search, c'est que vous soyez cité. Donc, les utilisateurs mémorisent votre marque. Si vous n'avez plus de clics ou moins de clics, votre objectif change. C'est en l'occurrence que l'utilisateur associe votre marque à sa thématique de recherche. Dans mon exemple pour Sofiap, c'est Sofiap égale présubventionné ou présubventionné égale Sofiap. C'est ça le nouveau graal des marketeurs pour les cinq prochaines années. C'est être spontanément cité lorsqu'ils pensent à un sujet donné. C'est le switch qui est en train de s'opérer sous nos yeux. Et ce modèle a un nom, il s'appelle le modèle Ehrenberg Bass.

  • Speaker #1

    Alors il va falloir que tu nous expliques, David, qu'est-ce que cela signifie ?

  • Speaker #0

    La disponibilité mentale, c'est ça que ça veut dire. En fait, cette disponibilité mentale, elle désigne la facilité avec laquelle une marque est rappelée dans l'esprit d'un consommateur lorsqu'il est confronté à une décision d'achat. Elle reflète l'empreinte cognitive de la marque. c'est-à-dire son degré de mémorisation et sa capacité à être associé à des contextes d'achat ou à des besoins spécifiques. Et les IA Search contribuent fortement et c'est ça qui change si on se projette dans les cinq prochaines années.

  • Speaker #1

    Alors en résumé, l'accent est mis sur le suivi des mentions de marques, l'analyse du trafic provenant de l'IA et l'utilisation des outils d'analyse web pour comprendre comment les utilisateurs interagissent avec le contenu après avoir été référé. par ces moteurs de recherche.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Alors, si on veut conclure un petit peu tout ça, parce que ça nous fait beaucoup d'informations, c'est très dense aussi pour toi, David. Quels sont les points clés à retenir pour une marque qui souhaite adapter sa stratégie marketing pour optimiser toujours sa présence dans les réponses d'e-search ?

  • Speaker #0

    Alors, on va être honnête, Yolaine, on en avait 11, mais on a réduit la liste quand même. Il fallait, parce qu'on a envie d'être très exhaustif. Allez, les choses qu'on va pouvoir... Pouvoir retenir, on va dire qu'il y en a 5. L'impact de l'IA sur le SEO. On a un passage de l'ère du clic à l'ère du no-click. Bien sûr, ça se fait petit à petit, mais c'est un virage qui est abordé, qui est inéluctable. Parce que l'IA synthétise les réponses en réduisant le besoin de cliquer sur les sources. La nouvelle priorité pour les marques, c'est d'être mentionné dans les réponses générées, pas seulement bien classées. Le deuxième point, c'est l'indexation et la présence, on va dire, sur les IA Search. Vérifier sa présence en interrogeant ses outils, ChatGPT et Perplexity, sur sa marque. Optimiser son indexation avec Bing Webmaster Tool et IndexNow. Utiliser le Knowledge Graph de Google et les données structurées Schema.org pour renforcer la visibilité de votre entité de marque. Ça, c'est le deuxième point. Le troisième, je ne peux pas passer à côté, les relations presse. Les mentions de marques sont cruciales. Les médias sont tout en haut de la pyramide informationnelle sur le web. Pour être intégré au Réponse IA, il faut des mentions. Il faut que vous soyez présent dans les médias.

  • Speaker #1

    Quatrième point. On en est au quatrième.

  • Speaker #0

    Le futur du SEO. On passe du... Clic à la mémorisation de la marque. Moins de clics, plus de mémorisation. Importance de la disponibilité mentale. Je parlais du modèle Ehrenberg Bass. L'idée, vous l'avez compris, c'est que vous soyez immédiatement associé au sujet que vous couvrez avec vos produits et votre service pour que ça fonctionne. Voilà, des mousquetons pour faire de l'escalade, Petzl. Optimisation, c'est être la réponse. Et c'est plus uniquement avoir un lien, c'est... être la réponse ou être cité dans la réponse. En bref, et c'est mon cinquième point, les marques doivent revoir leur approche SEO et passer d'une logique de positionnement à une logique d'influence et de présence directe dans les réponses des IA Search. Bienvenue dans le monde de l'autorité digitale de la marque.

  • Speaker #1

    C'est clair. Merci David. Rien à ajouter derrière tout ça. C'est précis. C'est déjà la fin de ce 55ème numéro du WAMCAST C'était dense mais c'est passé très vite mine de rien quand même Merci de nous avoir écouté Si vous souhaitez retrouver cet épisode et ceux d'avant rendez-vous sur notre site agence-wam.fr rubrique WAMCAST Retrouvez-nous également sur LinkedIn David et toute l'équipe de l'agence WAM vous livrent régulièrement de bons conseils pour développer la visibilité et l'autorité digitale de votre marque toujours Et puis, n'hésitez pas à vous abonner au WAMCAST sur vos applications de podcast pour recevoir la petite alerte lors des nouveaux numéros. On se retrouve d'ailleurs le mois prochain pour une édition spéciale. À ne pas manquer, on ne vous en dit pas plus, mais vous avez eu quelques indices dans ce numéro. On peut redonner peut-être trois lettres. SMX, j'en dis pas trop, David, ça va ?

  • Speaker #0

    C'est très bien. Parfait.

  • Speaker #1

    Je vous dis à très vite.

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Description

L'IA Search a tout changé pour le SEO : bienvenue dans l'ère du "no-clic". Dans ce 55ème numéro du WAMcast, découvrez comment votre marque peut non seulement survivre, mais prospérer en apparaissant directement dans les réponses de l'IA. Les 3 types d'IA à connaître, la différence entre GEO et SEO ou encore les outils pour suivre votre visibilité sur Gemini, Copilot, SearchGPT : David Eichholtzer vous dévoile les stratégies clés – technique, contenu, relations presse – pour devenir une source de référence incontournable. Maîtrisez les codes de la visibilité dans de nouveau territoire du Search.



L'Agence WAM est spécialisée dans le développement de l'autorité digitale des marques à travers une approche intégrée du SEO, du brand content, des relations presse (RP) et de la data. Grâce à une expertise complète et une vision globale du marketing digital, nous accompagnons nos clients pour maximiser leur visibilité naturelle sur les moteurs de recherche, renforcer leur notoriété et optimiser leurs stratégies d’acquisition.

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Transcription

  • Speaker #0

    Le WAMCAST, toute l'actu de la visibilité naturelle par l'agence WAM. Bonjour à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode du WAMCAST. Votre podcast est dédié à la visibilité et à l'autorité digitale des marques. Dans ce numéro 55, on va parler d'intelligence artificielle toujours, mais sous un angle différent et très concret surtout. Comment apparaître dans les réponses de l'IA ? Une question claire qui mérite d'être soulevée car on le sait, on l'a dit à plusieurs reprises déjà. Pour rester visible aujourd'hui et faire autorité en tant que marque, il faut bien évidemment apprivoiser ces nouveaux outils IA, mais surtout être cité dans les réponses qu'ils génèrent. Quelles sont les clés pour y parvenir ? Comment s'organiser ? Et quels dispositifs mettre en place ? On fait le point avec David Eichholtzer, dirigeant et fondateur de l'agence WAM que l'on ne vous présente plus. Salut David !

  • Speaker #1

    Salut Yolène !

  • Speaker #0

    Alors pour démarrer, si tu devais nous citer seulement trois outils IA que les marques doivent absolument connaître par exemple, ce seraient lesquels ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est bien de poser le paysage. Il y a trois types d'IA génératifs que les spécialistes du marketing doivent connaître. Les systèmes axés sur la formation, c'est des systèmes comme Cloud ou Lama par exemple, qui génèrent des réponses basées uniquement sur leurs données de formation, qui sont des instantanées figées dans le temps jusqu'à la prochaine mise à jour du modèle. Pour influencer ces systèmes, il faut pouvoir mettre à jour son empreinte numérique, on va dire ça comme ça. comme par exemple avec les relations presse, et attendre la prochaine actualisation des données de formation. Le deuxième, ce sont les systèmes axés sur la recherche. Ces systèmes comme par exemple Google AI Overview ou Perplexity s'appuient fortement sur l'indexation en temps réel des pages web. Google AI Overview par exemple s'appuie sur l'index Google, Perplexity et ChatGPT sur l'index Bing. L'influence ici est plus immédiate. Il faut optimiser la visibilité dans les index de recherche associés. et s'assurer que le contenu figure parmi les sources référencées, on y reviendra. Et puis le troisième, ou les troisièmes, ce sont les systèmes hybrides. Des systèmes qui, comme Gemini, ChatGPT, combinent les deux approches précédentes en décidant souvent en temps réel s'il faut répondre en se basant sur leurs données de formation ou en allant chercher des informations actualisées sur le web.

  • Speaker #0

    Et en quoi tout ça finalement, ça transforme le paysage SEO ?

  • Speaker #1

    Pour te répondre plus directement sur ce point-là, l'IA redéfinit la façon dont les utilisateurs trouvent les informations en passant d'un classement historiquement basé sur des mots-clés à des réponses dynamiques générées par l'IA. Google AI Overview, Bing, Copilot, Search GPT synthétisent de grandes quantités de données pour fournir des réponses conversationnelles. L'utilisateur n'a plus à piocher dans des listes. interminables de sources, les fameux liens bleus. Ces sources sont disponibles, mais la réponse est déjà synthétisée.

  • Speaker #0

    C'est ça en fait, c'est le fait de synthétiser la réponse qui transforme le paysage SEO.

  • Speaker #1

    Précisément, la synthétisation, la personnalisation, dans ce contexte, l'utilisateur consulte finalement beaucoup moins, voire pas du tout les sources qui ont permis à ses outils d'élaborer la réponse. Dit un peu brutalement, on passe de l'ère du clic à l'ère du no-click. Les marques auront toujours des clics depuis ces outils, mais plus dans les proportions que l'on a connues jusque-là. Les marques vont avoir moins de trafic directement de ces outils. Il faut s'y attendre. Parce que la réponse, finalement, se suffit le plus souvent à elle-même.

  • Speaker #0

    Donc on y vient, il faut qu'elle soit vraiment mentionnée directement dans la réponse de l'IA Search.

  • Speaker #1

    Exactement, pour se faire connaître de l'utilisateur en tant que marque, si je n'ai plus le clic. alors je dois être la réponse ou être mentionné, cité en référence dans la réponse. Et cette pratique est un peu différente dans la façon de faire, et c'est ce que certains appellent l'optimisation des moteurs génératifs, ou l'acronyme GEO.

  • Speaker #0

    Et si tu devais nous donner une définition très rapide de ça ?

  • Speaker #1

    Oui, alors le GEO, c'est un nouveau territoire. En fait, il consiste à optimiser une entité de marques pour qu'elles soient mises en avant dans les réponses générées par les applications, les fonctionnalités, les modèles d'IA, tels que ChatGPT, Gemini, Perplexity. Les marques doivent donc adapter leur stratégie pour convaincre les outils d'IA génératifs afin d'apparaître. dans ces conversations, dans les résultats.

  • Speaker #0

    Et si tu devais faire une différence entre GEO et SEO de façon tout aussi rapide ?

  • Speaker #1

    Le GEO se concentre sur l'intégration d'une entité, l'entité de marque dans la conversation, l'entité de marque ou les produits de la marque dans la conversation, et sur la structuration du contenu de manière à ce que les LLM puissent l'intégrer, les modèles de langage, les larges modèles de langage. Le SEO se concentre sur l'optimisation des... pages d'un site web pour le crawl et l'indexation.

  • Speaker #0

    D'accord, mais je crois que tu n'es pas très fan du terme GEO.

  • Speaker #1

    Non, effectivement. Je ne vais pas en faire un drame, mais je préfère continuer à utiliser l'acronyme SEO, Search Engine Optimization, parce que pour moi, il s'agit simplement de l'évolution technologique des moteurs de recherche. Google a intégré sa solution iOverview directement à la recherche, en tout cas aux US. C'est ce qui va arriver en France et en Europe, incessamment. Et Bing, son assistant IA co-pilot, c'est pareil. Donc l'IA fait déjà partie du SEO, pour être tout à fait clair. Et créer un nouvel acronyme peut, je pense, apporter de la confusion. Pour cette raison, je continue à parler de SEO. Mais c'est finalement que de la sémantique. Il n'y a pas de problème si vous préférez parler de GEO. Ce qui importe, en tout cas, c'est la finalité. C'est faire se rencontrer d'un côté... un utilisateur qui rencontre un problème et une marque qui a la solution.

  • Speaker #0

    Cette marque qui a la solution, justement, allons dans le vif du sujet et entrons plus profondément dans le fonctionnement de ces outils d'e-search. L'idée est de comprendre comment les CMO pourront y faire apparaître leur marque lors des conversations avec les utilisateurs. Et au niveau de l'indexation d'abord, comment favorise-t-on l'indexation des pages de son site dans un LLM ? Et inversement, comment faut-il faire pour ne pas faire indexer le contenu de son site web ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est une excellente question. Pour voir si votre site web est déjà présent dans un grand modèle linguistique, LLM, demandez à ChatGPT ce qu'il peut vous dire sur votre entreprise, tout simplement. Les LLM ont digéré tout le web pour entraîner leur modèle. Il y a donc de fortes chances pour que votre marque y soit déjà. Je vous donne deux questions à tester, si vous êtes devant un écran. Qu'est-ce que l'agence OAM, par exemple ? Pour cette première question, les informations, je trouve, en tant que dirigeants, sont plutôt pertinentes. En tout cas, elles sont descriptives et assez figées. Et donnez-moi des informations sur l'agence WAM. Pour cette deuxième question, ChatGPT a tendance à aller chercher plutôt des informations plus récentes, complémentaires et émanant du web. Et donc... en citant des sources.

  • Speaker #0

    Ce serait donc automatique, carrément ?

  • Speaker #1

    Pas exactement. Comme pour les moteurs de recherche, il faut autoriser les robots des IA Search à parcourir vos contenus pour qu'ils s'entraînent dessus et puissent remonter et s'en inspirer pour construire leurs réponses. Mais ces modèles étant proactifs, pour ne pas dire invasifs, comprenez qu'ils n'ont pas demandé l'autorisation. C'est assez facile d'être indexé ou alors en raison d'un souci technique.

  • Speaker #0

    Un souci technique, c'est-à-dire ?

  • Speaker #1

    Historiquement, les robots des moteurs de recherche avaient déjà du mal à indexer le JavaScript, mais se sont améliorés. Les robots des LLM n'y parviennent pas encore. Ça peut être un point de blocage pour l'accès à certains contenus, par exemple. Ensuite, on peut utiliser un fichier llms.txt. En fait, c'est l'équivalent d'un fichier Robot.txt pour les SEO qui nous écoutent, donc Robot.txt pour les moteurs classiques. L'idée est la même, c'est de fournir au large langage modèle des instructions spécifiques sur la manière d'accéder, de prioriser ou même d'ignorer certains contenus web. Mais à l'heure actuelle, c'est davantage un concept émergent. qu'un standard officiel inspiré du robot TXT. Pour être honnête, il n'est pas encore largement adopté ni standardisé. Son implémentation reste sujette à expérimentation dans le cadre de l'évolution des index des moteurs de recherche qui alimentent les IA tels que OpenAI ou Gemini. Enfin, il faut éviter les protections de bot un petit peu trop agressives. Vous savez que votre site est tous les jours visité par des robots. ceux de Google, ceux de Bing, mais plein d'autres. Et des outils comme Cloudflare, AWS, qui sont des pare-feux d'applications web, protègent les sites contre diverses menaces et attaques. Et c'est vrai que s'ils sont un petit peu trop resserrés, on va dire ça comme ça, ils peuvent bloquer ces robots. Donc il faut les déclarer à un moment donné. Il existe encore d'autres éléments, bien sûr, à prendre en compte, comme le fait de structurer l'arborescence de votre site, de manière à ce que les outils d'IA puissent facilement trouver et ingérer vos contenus. La vitesse de chargement des pages, comme pour l'USIO classique. Il y en a d'autres encore, ce n'est pas exhaustif. Mais pour les basiques, on a fait le tour.

  • Speaker #0

    Ok, et justement, parmi ces autres éléments, tu disais plus tôt dans cet échange qu'OpenAI utilise Bing pour parfaire ses résultats de recherche. Comment fonctionnent concrètement les passerelles entre l'index de Bing et le système utilisé par OpenAI ? Quel est le rôle de Bing concrètement ?

  • Speaker #1

    Alors oui, exactement. OpenAI vraiment s'appuie sur Bing. Il y a eu un accord très clair, un partenariat qui a été signé. Et comme on le disait plus tôt, les LLM sont peu mis à jour. En tout cas, pas en temps réel. Parce que cette mise à jour, elle est extrêmement coûteuse. Et c'est pour cette raison qu'il s'appuie tout simplement sur des index de recherche, dont justement la principale mission est de fournir des données précises, rafraîchies en continu. Je vais te donner un exemple, les prix d'un produit, les horaires d'un magasin, Meta AI, Perplexity, ChatGPT par exemple, ils s'appuient sur l'index Bing Search précisément pour ces raisons-là.

  • Speaker #0

    Donc j'imagine que c'est un partenariat assez étroit entre OpenAI et Microsoft.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Les LLM comme celui d'OpenAI exploitent l'API de recherche Bing et dans certains cas utilisent son propre index de recherche. Il faut savoir qu'OpenAI, évidemment, a ses propres bots qui explorent le web. Il ne faut pas oublier qu'ils sont quand même encore concurrents. ChatGPTL, concurrent de Copilot, embarqué dans Microsoft 365, mais en attendant qu'un jour ils aient... suffisamment les capacités de mettre à jour eux-mêmes l'information. L'idée, c'est d'avoir accès à la fraîcheur des données de Bing, qui fait ça depuis 20 ans en réalité. Ils se sont lancés en 2005. Les LLM ont besoin d'aide pour actualiser leurs données et les liens des sources associés, afin d'offrir une expérience utilisateur qui soit satisfaisante et pertinente pour les gardés.

  • Speaker #0

    C'est ce que l'on appelle le RAG. Retriva, l'augmenté de génération à la française pour que ce soit bien clair et qu'on se rende compte de mon accent excellent. Le recours à des informations externes de meilleure qualité pour améliorer les capacités de l'élève.

  • Speaker #1

    C'est tout à fait ça Yolaine, exactement.

  • Speaker #0

    Donc on peut en déduire que si mon site est indexé par Bing et si je suis bien positionné, j'augmente mes chances d'apparaître dans les réponses de ChatGPT et Perplexity.

  • Speaker #1

    Oui, et pour ça il faut démarrer par Bing. Et ça passe par la console Bing Webmaster Tool. pour monitorer votre indexation, la façon dont vous apparaissez dans l'outil, notamment par le biais du protocole IndexNow, qui permet concrètement aux propriétaires de sites web de notifier instantanément les moteurs de recherche des modifications apportées à leur contenu. Comme je te le disais tout à l'heure, pour les prix d'un produit ou des horaires, c'est un mode push. Tout simplement, tu pousses l'information vers les moteurs plutôt que... attendent de te faire indexer.

  • Speaker #0

    Très bien, je crois que l'on en saura bientôt un peu plus sur ce partenariat Bing OpenAI.

  • Speaker #1

    Exactement, on en saura bientôt plus dans un mois lors du SMX Paris, puisque j'aurai la chance d'interviewer Fabrice Canel, qui est principal Product Manager chez Microsoft. Son job à Fabrice, c'est d'améliorer l'indexation de Bing. Il a déposé plusieurs brevets clés pour le search. Il a l'origine du standard sitemap.xml, ça parlera au SEO. et précisément de ce protocole IndexNow également, dont je viens de parler, et je n'en dis pas plus parce qu'on en saura plus au SMX à la fin du mois.

  • Speaker #0

    Mon petit doigt me dit qu'il y aura peut-être un numéro spécial, en tout cas on a hâte d'y être, et c'est le même fonctionnement étroit entre Gemini et l'index Google.

  • Speaker #1

    Absolument, être indexé par les robots de Google, c'est un prérequis pour apparaître dans Gemini, mais aussi dans Perplexity qui utilise aussi Google en plus de Bing. Mais on ne sait pas encore de quelle façon. En tout cas, si vous améliorez votre visibilité dans Google et dans Bing, clairement, vous serez meilleur dans Perplexity et dans Gemini. Et j'ajouterais que la présence de votre marque dans le knowledge graph de Google, c'est primordial. Le knowledge graph de Google, Yolen, c'est une base de données massive, d'informations factuelles. qui font notre monde en fait. Donc son origine se trouve dans Wikipédia d'ailleurs, dont Google s'est inspiré au départ et maintenant il s'en est largement émancipé pour faire son propre système. Mais en fait ce Knowledge Graph contient des informations sur les personnes, les lieux, des choses, des événements. Ces informations sont organisées sous forme de graphes avec des relations entre les différentes entités. C'est comme un double numérique du monde. Et justement, ce knowledge graph est utilisé par Google pour améliorer ses résultats de recherche. Par exemple, lorsque vous recherchez une information factuelle, Google peut utiliser son knowledge graph pour fournir une réponse immédiate et précise.

  • Speaker #0

    Ok, en fait, c'est en quelque sorte le système de génération augmenté par récupération ou RAG dont on parlait tout à l'heure.

  • Speaker #1

    Exactement. Et utiliser des données structurées en complément, celles du schéma.org sur votre site web pour structurer les informations de votre contenu sur votre site, comme le nom de la marque, le logo, les coordonnées, les réseaux sociaux, les événements par exemple, sur toutes vos pages, ça favorise l'inclusion de votre marque dans ce fameux Knowledge Graph.

  • Speaker #0

    Je te propose que l'on s'intéresse à présent à la présentation des résultats des outils IA Search et au format de leurs réponses, si tu veux bien David. Ces outils sont-ils seulement textuels ou répondent-ils de façon multimodale ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, la restitution des réponses se fait essentiellement via du texte. C'est le cas de ChatGPT ou de Gemini. Mais Perplexity, par exemple, commence à répondre de façon multimodale. C'est-à-dire qu'il te propose d'abord du texte, mais en complément, à droite, tu as des images, tu as des vidéos. mais se base que sur les éléments textuels de ces vidéos et images, y compris quand il propose une vidéo, il se servira des métadonnées propres à la vidéo, par exemple le texte de Halle pour les images. ChatGPT en revanche, grâce au mode vocal avancé, peut analyser le contenu des vidéos, mais pas le contenu audio des podcasts par exemple, en grand homme. Oui, tout à fait. Le champion sans conteste par contre sur ce volet de la restitution des résultats de façon multimodale pour l'utilisateur, ça reste sans conteste Google qui lui utilise et peut gérer différents types de données simultanément, ce qui lui permet de fournir des réponses sous forme de produits, des réponses locales, des images, des vidéos, des tweets. Tout cela est déjà géré par l'IA, il ne faut pas l'oublier. Ce n'est pas de l'IA générative mais la structuration de la... page de résultats, elle est gérée depuis un petit moment par l'IA et c'est encore aujourd'hui un vrai atout.

  • Speaker #0

    Ok, donc si je comprends bien, la principale évolution de la recherche, c'est plutôt la conversation.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Les IA Search, en fin de compte, proposent une évolution de la recherche parce qu'en fait, ils ont une approche plus contextuelle où les algorithmes d'IA comprennent beaucoup mieux l'intention réelle des utilisateurs. au-delà des simples mots-clés. Je trouve que l'expérience de recherche la plus convaincante, justement, à ce jour, c'est celle proposée par Perplexity. Les utilisateurs peuvent poser des questions, développer des idées et obtenir des réponses sans quitter l'interface. Et cette approche favorise clairement l'engagement, l'exploration de l'information de manière beaucoup plus naturelle. Ce que les utilisateurs apprécient avec les outils d'e-hacerch, ce sont les réponses plus complètes et les avantages en... en termes de temps et d'efficacité, parce qu'elles simplifient tout simplement et accélèrent leurs recherches en ligne. Donc leur force, c'est vraiment la pertinence contextuelle des réponses, la personnalisation, parce que c'est pour toi, et ce n'est pas parce qu'il t'a donné cette réponse à toi qu'il te donnera la même aux voisins.

  • Speaker #0

    Très bien. Alors je te propose de nous intéresser maintenant peut-être aux stratégies concrètes, techniques, éditoriales que peuvent utiliser les marques pour favoriser leur apparition dans les résultats des LLM. Quelles pratiques techniques recommandes-tu aux CMO et à leurs équipes SEO pour optimiser leur site en vue d'apparaître toujours dans ces nouveaux formats de réponse ?

  • Speaker #1

    On a déjà parlé de l'indexation et de l'importance d'être déjà parfaitement indexé par Google et Bing. Ce que l'on peut ajouter sur ce volet technique, c'est qu'il faut utiliser le balisage du schéma.org, comme on l'a dit, directement dans l'HTML, ou le rendu serveur pour que les données structurées soient visibles par tous les robots d'exploration. y compris ceux des LLM. Il s'agit de fournir des informations sémantiques aux robots d'exploration pour qu'ils comprennent tout simplement mieux le contexte du contenu. Par exemple, si vous avez un site de recettes, utilisez des balises propres au contenu. en anglais « recipes » , comme la durée de cuisson, les calories, les quantités pour le nombre de personnes, les aliments. Tout ça, finalement, si c'est balisé avec ces fameux tags du schéma.org, ça aidera l'outil à mieux comprendre le contexte, parce qu'évidemment, il a du mal à en sortir un sens.

  • Speaker #0

    En ce qui concerne l'édito, cette fois, quelle est la marche à suivre pour mieux apparaître dans les conversations des IA génératives ?

  • Speaker #1

    La constante, c'est vraiment de privilégier le contenu de haute qualité. Je ne suis pas très original, mais c'est proposer pour votre thématique clé un contenu qui est complet et surtout, j'insiste là-dessus, contextuellement riche pour l'utilisateur. Ça veut dire créer un contenu exhaustif qui répond aux questions des utilisateurs de manière détaillée. Et si ça doit être technique, il faut que ce soit technique. Fournissez du contexte, des verbatimes et surtout... des sources fiables, des explications approfondies, plutôt que du contenu axé uniquement sur des mots-clés, et si j'y vais un peu fort, qui ne fait que contourner le problème. L'idée, c'est vraiment d'aller en profondeur et d'apporter une solution pertinente.

  • Speaker #0

    Et dans ce cas, est-ce qu'il y a un type d'écriture à privilégier ?

  • Speaker #1

    Si on considère que les outils SearchGPT ou Perplexity excellent en matière de requêtes informationnelles liées à la recherche d'idées, résolution de problèmes, à la connaissance, privilégier le contenu structuré avec des étapes claires et une hiérarchie logique, évidemment, fonctionnera très bien. Les IA génératives excellent dans la compréhension et la présentation des réponses étape par étape, donc ça matchera bien. Ensuite, inclure des citations avec des auteurs identifiés, des statistiques provenant de sources fiables pour renforcer la crédibilité de votre propos dans le contenu. Ça aussi, c'est quelque chose qui fonctionne très bien. Simplifier le contenu pour une meilleure compréhension. Typiquement, le format FAQ, questions réponses assez courtes, qui n'empêchent pas d'être précis, à partir de questions concrètes. Mais parfois, des questions aussi assez complexes, ça fonctionne en langage parlé, ça fonctionne très très bien. Comme je le disais tout à l'heure, ajoutez des termes techniques, s'ils sont pertinents et qui sont dans le contexte, surtout ne vous privez pas. Là, c'est relatif à l'expertise. Mettez régulièrement à jour, évidemment, votre contenu pour qu'il reste pertinent, pour signaler finalement à ces outils que les informations sont récentes. Naturellement, il faut souligner la cohérence de l'information. Assurez-vous que les informations sur votre marque, par exemple, adresse, horaire, URL, produit, service, sont parfaitement harmonisées sur toutes les plateformes et à jour. Tu vas me dire que c'est un basique, mais on le sait tous les deux que ce n'est pas toujours encore mis à jour. Et enfin, créer des contenus qui se prêtent à des interactions conversationnelles. Parce que les outils d'e-search permettent aux utilisateurs de poser des questions et de développer des idées. précises.

  • Speaker #0

    Je t'en demande beaucoup, David. Est-ce que tu aurais un exemple concret à nous donner pour illustrer tout ça ?

  • Speaker #1

    On va s'aventurer dans un exemple. Je vais essayer de ne pas être trop verbeux, d'être concret. M'adressant en plus à quelqu'un dont c'est le métier, je vais essayer d'être convaincant. Imaginons un article de blog sur les bienfaits de la méditation pour la santé mentale. Le contenu pourrait être structuré de la manière suivante, une introduction générale sur la méditation et ses effets sur la santé mentale, et ensuite des sections détaillées sur les différents aspects, la réduction du stress, amélioration de la concentration, gestion des émotions, un meilleur sommeil, et ensuite une conclusion avec des conseils pour commencer à méditer. Et ce format, en fait, il se prête bien aux interactions conversionnelles parce que les utilisateurs peuvent poser des questions spécifiques sur chaque section, comme comment la méditation réduit-elle le stress ? C'est mon premier intertitre. L'outil de recherche IA peut extraire et résumer les informations pertinentes de chaque section. Les lecteurs peuvent demander des clarifications ou des exemples pour chaque point abordé. Et l'article peut servir de base pour des questions comme quelles sont les meilleures techniques de méditation pour débutants, par exemple.

  • Speaker #0

    Et le tout, bien sûr, en diversifiant toujours les formats.

  • Speaker #1

    Oui, là, je ne te contredirai pas. Articles de blog, études de cas, comme je l'ai dit aussi, FAQ, articles de fonds qui établissent votre expertise et votre crédibilité. Des contenus de type curation aussi, comme des listes, par exemple. Les 10 meilleures techniques de méditation pour réduire son stress. Ça, ça marche très, très bien. Des vidéos, des tutoriels, si on reprend l'idée d'étape par étape. Les contenus vidéo pour les guides. techniques et des démonstrations, qu'il faudra par contre retranscrire en texte aussi, puisqu'on disait tout à l'heure qu'ils ne peuvent pas encore entrer dans la vidéo, et les infographies, représentations visuelles de données et de concepts clés.

  • Speaker #0

    Alors on a abordé la technique, les contenus. Pour le SEO classique, le troisième pilier est matérialisé par le développement des liens pour renforcer la popularité du site à positionner. Est-ce que c'est la même chose dans le contexte des IA Search ?

  • Speaker #1

    C'est ma question préférée et vous allez comprendre pourquoi. Je veux rappeler que notre connaissance du search chez WAM, mais je crois que c'est de toute notre industrie, c'est qu'elle vient principalement de notre approche empirique. C'est historiquement comme ça que l'on a affiné notre connaissance des algorithmes en testant. Et c'est ce que l'on a appris qui nous fait progresser dans les résultats de recherche. Et précisément pour cette question, nous avons récemment appris quelque chose de fondamental pour la visibilité dans les IA Search. C'est que les liens, c'est encore important pour Google. Ça allait déjà moins pour Bing, mais alors dans le contexte des LLM, ça allait encore moins.

  • Speaker #0

    Pour quelles raisons ?

  • Speaker #1

    Parce que ces outils sont basés sur des modèles linguistiques probabilistes. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que ce qu'ils font, c'est associer des termes. entre eux selon un indice de probabilité, selon un contexte donné. Ils prédisent le mot ou la phrase suivante en se basant sur les données avec lesquelles ils ont été entraînés sans véritable compréhension du sens. Les Ausha de langage traitent principalement le texte brut. En réalité, ils ne tiennent pas compte des éléments structurels tels que les liens hypertextes. Pour eux, la présence ou l'absence d'un lien hypertexte n'affecte pas la génération de textes car ils se concentrent sur les mots. et leur enchaînement plutôt que sur la mise en forme et les éléments interactifs. Par contre, pour récupérer le sens des mots, les LLM vont, comme on le disait tout à l'heure, repérer les entités nommées présentes dans le contenu. Je reprends un exemple, une marque, si le LLM passe sur le mot qui habille, En réalité, il va rapidement comprendre que derrière, il y a vêtements et familles, mais surtout, il va comprendre que c'est la marque. Et c'est comme ça qu'il va remonter l'URL du site ou proposer des points de vente. Les entités nommées, il y en a partout, sont répertoriées dans le knowledge graph, donc ils se réfèrent à ce knowledge graph dont je parlais tout à l'heure, qui cartographie ce qui fait notre monde, les objets, les faits, les lieux, les personnes, les dates, etc.

  • Speaker #0

    Et je te vois venir, lorsque l'on fait des relations presse, on parle de la marque, plus j'obtiens de publications, plus j'augmente mes citations dans les réponses.

  • Speaker #1

    C'est mécaniquement ce qui se produit en effet. Les mentions de votre marque sur des médias autoritaires renforcent la confiance et l'importance de votre entité pour votre thématique donnée. Plus Google et ses outils vous retrouvent dans les contenus pertinents, plus vos scores de confiance et vos relations... d'autorité progresse. Il faut savoir d'ailleurs que les médias se retrouvent tout en haut de la pyramide des contenus du web.

  • Speaker #0

    Néanmoins, comme tu le précisais tout à l'heure, SearchGPT s'appuie sur l'index Bing et Gemini s'appuie sur Google. Qu'est-ce que cela signifie pour les liens ?

  • Speaker #1

    On peut en déduire que les liens semblent quand même avoir une importance, mais donc indirectement. Mais pour SearchGPT, Perplexity, mais aussi Copilot, vraiment les relations de presse sont encensées.

  • Speaker #0

    Est-ce que là aussi, tu aurais un exemple à nous donner ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Ce serait cool.

  • Speaker #1

    Oui, je vous disais tout à l'heure que nos connaissances sont basées en grande partie sur notre apprentissage sur le terrain. Et en l'occurrence, si je vous affirme tout ce que je vous ai dit, c'est parce que pour notre client Sofiap, filiale de la Banque Postale, nous avons appris, un peu par hasard, pour être tout à fait sincère, que les relations presse digitales jouent un rôle crucial pour maximiser la présence du... d'une marque dans les réponses générées par l'IA. Je vais te donner un peu le contexte.

  • Speaker #0

    Avec plaisir, je prends.

  • Speaker #1

    Sofiap met à disposition des entreprises qui souhaitent améliorer le package salarial pour les fidéliser, le prêt subventionné. En deux mots, c'est permettre aux entreprises de financer les projets de vie de leurs salariés, comme acheter un appartement ou une maison. Grâce au prêt subventionné, l'entreprise penche en charge une petite partie des intérêts du prêt immobilier. de ses salariés. C'est un dispositif qui n'est pas nouveau, mais qui reste très méconnu des entreprises, mais aussi des journalistes. Et donc c'est là qu'on intervient. Et voici en substance la stratégie que notre consultante Relation Presse, Anaïs, a déployée. Elle a multiplié les formats de prise de parole RP pour cette marque, communiqué de presse et alerte presse envoyée, des tribunes publiées dans des médias clés, utilisation de données exclusives, elle a créé un sondage Ipsos. pour des angles journalistiques forts, bref, fournir des données exclusives, y compris des verbatims. Il y a une coordination digitale de Maestro, clairement, création de landing page dédiée sur le site du client, avec les mêmes éléments de langage, pour alimenter les journalistes, et bien sûr, les moteurs, les IA Search. Et en fait, aussi, un sens du timing stratégique, c'est-à-dire un alignement entre les événements clés de l'actualité politique et économique de l'année.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que ça a donné en termes de résultats ?

  • Speaker #1

    Eh bien, je dois dire, et tout le mérite revient à Anaïs, que les résultats étaient tonitruants, on peut le dire. D'ailleurs, j'en profite pour encore la féliciter parce que Sofiap et Anaïs ont obtenu un prix au Cador Marketing B2B à Lyon la semaine dernière. Et ce n'est pas pour rien, jugez plutôt, 125 retombées médiatiques sur l'année au total, tous canaux confondus. Ça inclut la radio, la télé, M6, France 3, BFM, mais surtout... Et c'est là que ça va nous intéresser pour notre sujet IASearch, 75 articles presse repris sur le digital, dont les échos et le monde. Et ce que nous n'attendions pas, ce sont les résultats concrets dans les réponses de SearchGPT et de Perplexity. Je te donne juste deux stats.

  • Speaker #0

    Pour Perplexity, sur 25-30 questions, et ça commençait à la plus simple, qu'est-ce que le prêt subventionné par l'entreprise, ou prêt subventionné par l'entreprise, puis après des questions très complexes, on a obtenu systématiquement une présence de la marque, des citations de la marque dans toutes les sources. Et de une fois à quatre fois, par le biais de toutes les retombées. C'est plutôt un plébiscite. Et alors dans SearchGPT... sur les 25 questions, il y en a juste 4 pour lesquelles nous n'avons pas été, les mêmes questions, nous n'avons pas été cités. Alors pour les autres, sachant que SearchGPT à la fois utilise l'index Bing, mais aussi les citations des médias, alors là c'est allé de 1 à 11 fois. C'est-à-dire que là, on a carrément préempté la thématique, pré-subventionnée, on ne parle que de Sophia. Et bien sûr, il y a eu des réponses directes, c'est-à-dire que SOFIAP était même nommée dans la réponse directe et pas uniquement dans les sources.

  • Speaker #1

    Un joli cas d'école, effectivement.

  • Speaker #0

    Exactement, un joli cas d'école et encore une fois, tout le mérite revient à notre belle équipe RP.

  • Speaker #1

    Félicitations à toute l'équipe. On voit là l'impact aussi des RP sur les moteurs IA, mais en quoi est-ce que les actions effectuées ont été différentes d'habitude ?

  • Speaker #0

    En fait, les médias, je le disais tout à l'heure, si on a une pyramide informationnelle sur le web, les médias sont tout en haut. Ils jouent un rôle indispensable, déjà dans le cadre des moteurs, c'était déjà notre conviction si tu veux, mais là avec les LLM, ils sont encore plus indispensables. Pourquoi ? D'abord pour faire face aux défis rencontrés par les LLM, face à l'hallucination finalement, c'est la qualité. Il y a une question de qualité et surtout la véracité des informations transmises par ces outils. En fait, les médias, les contenus des médias, c'est une source d'apprentissage extrêmement qualitative. Ce n'est pas pour rien que OpenAI, pour la France, a signé un partenariat avec le monde pour entraîner ces données et davantage le citer quand il va pêcher dans ses contenus.

  • Speaker #1

    On lutte aussi contre les hallucinations avec tout ça.

  • Speaker #0

    Voilà, précisément, avec 125 retombées au global sur une seule thématique, le présubventionnement. par l'entreprise, et puis donc les fameuses 75 retombées digitales, dont la plupart directement ingérées par les LLM. En fait, la diversité des supports, qualité avec certains médias très puissants, comme Le Monde, Les Echos, je l'ai dit, le volume des retombées, encore une fois 75, le timing associé est allé sur 9 mois. C'est finalement assez condensé avec le bon contenu, le fond, la forme, et en l'occurrence c'était un sondage exclusif Ipsos, fournissant des données stats. et des citations clés. Là, on a quatre clés de cette performance que je vous partage. Pour synthétiser, je dirais qu'avec les LLM et ce cas d'école, comme tu dis, on a la confirmation qu'on passe de l'ère du link building à l'ère du voice building, j'ai envie de l'appeler comme ça. C'est-à-dire faire entendre la voix des marques par le biais des mentions et des citations.

  • Speaker #1

    Très bien, c'est bien compris pour ce volet autorité. Il y a un autre point que l'on a... pas abordé, les demandes des utilisateurs qui concernent la visibilité locale, c'est les requêtes de type magasin de bricolage près de chez moi par exemple, est-ce que ces outils e-search sont pertinents pour ces demandes ? Y a-t-il là aussi des choses à faire en tant que marque ?

  • Speaker #0

    Je suis ravi que tu me poses la question Yolaine, parce qu'une grande partie des requêtes qui sont faites aujourd'hui sur les outils de recherche comme Google, Bing, mais maintenant aussi par mimétisme sur ces outils d'e-search, et bien effectivement concerne des requêtes avec des besoins très concrets autour de chez soi. Et effectivement ces outils là ne sont pas très pertinents. Au départ, encore en novembre 2024, honnêtement c'était inexistant. Et là, on voit que ces derniers mois, ces dernières semaines, ils se sont améliorés. Et pour cause. Pourquoi ils ne sont pas bons ? Parce que Google cartographie depuis 2005 le monde entier. Ils ont 20 ans d'avance, en fait. Ces outils-là ont dû improviser quelque chose. Et donc, ils s'appuient sur des partenaires externes pour traiter les demandes locales. Ce qui fait qu'honnêtement, l'expérience, la satisfaction utilisateur, elle n'est pas terrible. on sent que les données sont un peu encapsulées finalement dans leurs outils c'est beaucoup moins fluide qu'un Google disons-le clairement ou qu'un Bing je vais te donner un exemple, Perplexity s'appuie sur Mapbox qui est pas mal mais qui est utilisé par des constructeurs automobiles comme Toyota, Mestrava aussi, Facebook Snap, SearchGPT s'appuie sur Google Maps mais en passant d'abord par Bing, me demande pas pourquoi, c'est complètement tordu avec un partenariat et puis ensuite il y a une redirection sur sur Google Maps, c'est assez curieux. Et c'est Thibaut Renouf de Partoo qui est notre partenaire sur le local, qui me l'a fait remarquer sur LinkedIn. Copilot en France, il est aussi basé sur TomTom pour la cartographie. utilisés par l'automobile comme BMW, VW, Stellantis, Mazda et Microsoft. Ensuite, ils croisent les données avec page jaune et on obtient des résultats dans Copilot qui sont localisés. Mais comme le précise encore une fois Thibault, notre partenaire Thibault Renouf de Partoo, partenaire local, c'est un tout nouveau territoire qui s'ouvre et qui se construit en ce moment. On voit que, allez pas chaque jour, mais chaque semaine qui passe, il s'améliore. Donc nul doute que cela va évoluer très rapidement. C'est à surveiller. Voilà. Et typiquement Partoo, c'est le bon partenaire pour ça parce qu'il scrute de près.

  • Speaker #1

    Nous avons donc abordé la technique, le contenu, les relations presse, le local. Y a-t-il d'autres éléments qui favoriseraient l'apparition d'une marque dans les IA Search ?

  • Speaker #0

    Oui, on a vu des choses séparées comme ça, mais en fait, il faut faire le lien entre tout ce qu'on a dit. Le lien, c'est ouvrir les cloisons. On ne peut pas travailler de façon séparée et ça, c'est un grand changement. Il faut savoir travailler ensemble. tous ceux qui font la visibilité dans les IA Search. Bien sûr, c'est les spécialistes du SEO ou du GEO, comme on a dit, de l'éditorial, des relations presse, donc de la communication, le marketing, les produits. Il faut ouvrir les cloisons entre tous ces gens-là dans l'entreprise. Et faire appel à des agences comme la nôtre, c'est justement le travail, d'orchestrer tout ce travail-là. C'est beaucoup plus large désormais. Et pourquoi ? Parce que la... Pour y arriver, pour arriver à être meilleur dans les LLM, il faut assurer la cohérence du discours de marque. C'est ça qui est au cœur des enjeux de visibilité dans ces modèles de langage.

  • Speaker #1

    Tu veux dire qu'il faut se synchroniser autour des thématiques et du discours de la marque ?

  • Speaker #0

    Précisément. Et cette cohérence du discours se joue entre votre site, tout ce que vous allez dire sur le site, le mettre à jour. Je vais vous donner des exemples très concrets, ce sera très parlant pour nos auditeurs. Et plus vous serez granulaire dans ces parties-là, mieux ce sera pour les LLM. L'histoire de votre marque, chronologique, datée, soyez très précis. Donnez des noms, des événements, des choses factuelles. Toutes vos qualifications, vos prix, votre manifeste aussi. Dites-en plus sur votre stratégie. Mettez des témoignages de clients, des biographies de vos auteurs, tout votre parcours. En fait, si vous voulez que lorsque vous posez les questions au Zia Search, ce soit précis, donnez-leur en premier lieu cette information et plus vous la donnez précisément, plus ce sera clair. Et puis ensuite, il y a tous les actifs marketing qui gravitent autour de votre site et qui comptent énormément aussi. On l'a dit, il y a les relations presse, mais pas que. Vos profils de réseaux sociaux tels que LinkedIn, X, Instagram, YouTube, TikTok, les annuaires d'entreprise dans lesquels vous êtes annuaire d'entreprise et sectoriel. On peut dire le compas société.com. selon que vous soyez dans l'industrie ou dans le tertiaire, il y a des annuaires spécifiques. Et tous les sites industriels associés, mais ça peut inclure Forbes, Les Echos, etc. Et évidemment, un profil d'entreprise Google, pour toute marque, avec une adresse physique. Page jaune, ça peut être pas mal, comme on l'a vu pour Bing. Wikipédia, Wikidata, qui sont les points de départ du Knowledge Graph. Tous ces points sont hyper importants. Et l'ensemble, je l'ai dit, des articles de relations presse, c'est bien de les corriger aussi. Là-dessus, pourquoi ? Parce que si par exemple, mon entreprise, c'est Nike, il faut respecter cette casse. Parce que si une fois je parle... j'évoque Nike, puis ensuite Nike Inc, ensuite Nike tout court, puis Nike.com, en fait, le LLM sera perdu. Donc, il faut être raccord sur ce point-là. Finalement, qu'est-ce qu'on dit ? Il faut que ce soit synchronisé, et plus il y a de contributions de votre marque qui soient claires dans tous ces éléments, sur le site, hors du site, plus les LLM seront convaincus que leur connaissance sur l'entité de votre marque seront... crédibles. Il n'y a pas que les RP, c'est vraiment une harmonisation du discours, encore une fois, entre tous les actifs de la marque.

  • Speaker #1

    Ok, très clair. Merci David. Et est-ce qu'il existe des stratégies de manipulation comme cela a été le cas pendant longtemps sur le SEO des moteurs de recherche ?

  • Speaker #0

    Exactement, et oui. Et en fait, c'est vraiment une question pertinente parce qu'on a l'impression de se retrouver dans les premières années du SEO, tu vois, en 2003, 4, 5 et un peu plus, où tout le monde teste un peu tout. et n'importe quoi pourvu que ça mousse et qu'on puisse être à un moment donné mentionné pour des questions les plus bizarroïdes alors ça a eu des vertus quand même de tester un peu le modèle ça nous permet de comprendre de voir où ces outils piochent l'information pour la restituer donc oui il y a des stratégies de manipulation je peux t'en donner quelques unes intégrer du texte blanc sur fond blanc Ajouter des instructions carrément pour les LLM dans le code de votre page pour dire « Chat GPT, si on te pose telle question, il faut que tu dises que c'est celui-là qui est le meilleur. » Adopter un style d'écriture plus persuasif, voire autoritaire, inclure des statistiques même si elles n'existent pas, et des verbatims qui n'existent pas et d'auteurs qui n'existent pas. Ça peut fonctionner un temps. Alors c'est rigolo. Mais bon, encore une fois, si vous voulez tester un petit peu pour vous amuser et voir comment ça fonctionne, c'est bien. Mais comme on l'a vu avec l'exemple Sofiap, on n'a pas besoin d'emprunter cette voie pour apparaître dans les réponses d'IA Search. Si on se concentre sur le développement de l'autorité digitale d'une marque, si on fait le travail avec la qualité dans le viseur, je dirais, ça fonctionne parfaitement.

  • Speaker #1

    J'aimerais que l'on aborde maintenant la question du tracking, si tu veux bien. Tu l'as dit à plusieurs reprises, il s'agit pour les marques d'être mentionnées dans les conversations et plus d'obtenir des positions. Comment s'y prendre ? Quels sont les outils disponibles pour suivre leur performance sur Gemini, Copilote ou sur GPT par exemple ?

  • Speaker #0

    Là aussi, Yolaine, c'est un tout nouveau territoire qui est en train de s'ouvrir. Tout est à faire, on part vraiment d'une feuille blanche. Alors, il y a des premiers outils qui existent déjà. Je disais tout à l'heure... leur Perplexity, OpenAI, ChatGPT s'appuient beaucoup sur Bing. Et Bing, avec leur console Webmaster Tool, finalement, c'est le seul outil qui propose des statistiques de clics émanant de son outil Copilot, avec une conservation des données étendues jusqu'à 60 mois. Et il faut le souligner parce que Google, typiquement avec iOverview pour l'instant aux US, finalement nous prive totalement de tout un tas de données. Donc on ne peut rien apprendre. C'est totalement frustrant. Par contre, chez Bing, on sent la volonté de proposer aux marketeurs la stack d'outils qui va bien et qui va leur permettre d'affronter un petit peu la suite, c'est-à-dire de monitorer la présence de la marque dans les conversations, mais aussi la qualité des clics. Parce que tu as notamment l'outil Clarity qui permet justement de fournir des données sur ce qu'il se passe après le clic. Quel parcours a été celui de l'utilisateur ? Et ça, c'est vraiment des outils à découvrir. Là, il faut reconnaître que Bing a joué très, très fort par rapport à Google, qui fait un peu de rétention et qui ne nous donne pas grand-chose. Et en dehors de Bing, qui se limite évidemment à Copilot, il y a aussi l'initiative de HubSpot, qui est à souligner. Vous pouvez le tester. L'outil s'appelle AI Search Grader. Et l'outil propose au CMO un indice de visibilité de leur marque sur Perplexity et ChatGPT. De 0 à 100, associés à un sentiment positif, négatif, neutre. Ils tentent également un benchmark avec vos concurrents, c'est-à-dire parmi tous les acteurs de votre marché, qui sont ceux qui obtiennent le meilleur indice de visibilité. Tout cela est calculé à partir du nom de votre entreprise, sa localisation, le pays, et votre sujet, votre thématique, couverte par vos produits ou votre marque.

  • Speaker #1

    Et est-ce que c'est fiable ?

  • Speaker #0

    Pour te répondre honnêtement, si l'intention est louable, parce qu'elle permet une première approche vers le sujet des citations et des mentions dans les conversations, il faut reconnaître que l'outil n'est pas très précis, surtout en France. Ça bug un peu, c'est pas satisfaisant. Mais c'est bien de tester, d'y aller régulièrement, en plus je pense que l'outil va évoluer.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il existe d'autres outils ?

  • Speaker #0

    Oui. Et assez proche de celui de HubSpot, il faut souligner, une fois de plus, l'excellent travail de Aleda Solis, qui est vraiment une experte SEO depuis de nombreuses années. Elle a créé un petit add-on pour ChatGPT qui s'appelle AI Brand & Product. Et cet outil est vraiment bien. Il fonctionne un peu de la même façon, mais il est plus précis. Tu renseignes finalement la marque à auditer, l'URL de ton site. Puis tu réponds à trois questions simples. Quelle est l'activité de ton entreprise ? Quel est votre principal produit ou service ? Et quel est votre domaine d'activité ? Et puis, dans quel pays tu exerces ? Voilà, tout simplement. Et ensuite, une fois que tu as répondu à ces questions, l'outil te fournit deux niveaux d'analyse. Je ne vais pas le faire en détail et même un niveau de recommandation. Donc, en fait, d'abord, il te donne à partir de tes questions la validation de ce qu'il appelle la reconnaissance de la marque. Ça veut dire que globalement, il va poser les trois questions, va regarder si tu es cité et soit dans la réponse, soit dans les sources. Et ensuite, il va même te donner un sentiment. Voilà, c'est plutôt intéressant. Et le niveau d'exactitude de la réponse, il te restitue absolument tout. Ensuite, il va faire la même chose, mais la validation et la visibilité de ta marque, mais pour tes produits et services, puisque c'est une question qui te demandait en introduction. Voilà. Et là aussi, il te donne des indications sur le fait que tu sois sourcé. ou non et le sentiment. Ça, c'est plutôt bien. Et il y a une troisième partie de recommandations. Si t'es pas bon ou même si t'es bon, il dit, tiens, tu peux t'améliorer comme ça et comme ça et donne de vraies recommandations. C'est plutôt bien fait. Le seul petit défaut, c'est que c'est que pour ChatGPT, mais comme c'est un des outils leader, ça vaut le coup de le tester. Donc encore une fois, il s'appelle AI Brand and Product et c'est Aleda Solis qui l'a fait. Testez-le, c'est vraiment bien. Voilà, ça vaut le coup.

  • Speaker #1

    C'est assez complet, effectivement. Est-ce qu'il y a d'autres initiatives de ce type-là ?

  • Speaker #0

    Oui, en l'absence de l'équivalent d'un Google Webmaster Tool ou d'un Bing Webmaster Tool chez OpenAI et chez Perplexity, par exemple, ce sont des initiatives qui sont proposées directement par les agences qui viennent un peu alimenter le marché. Par exemple, aux USA, on peut souligner la très bonne initiative de CIR Interactive de Philadelphie. dont le dirigeant est Will Reynolds, que je suis depuis de nombreuses années. Il est très partageur et propose un outil assez proche de celui d'Aleda Solis, que je viens de décrire, mais qui étend son fonctionnement à d'autres modèles comme Gemini, et surtout sur une batterie de questions bien plus importante. Puis il y a d'autres détails, mais c'est beaucoup plus précis.

  • Speaker #1

    On se pose la question, forcément, est-ce que WAM aussi a le sien ?

  • Speaker #0

    Eh oui. On est dessus. C'est un outil qui est en cours de construction à partir de notre brique Bénure, notre outil interne qui nous sert à faire des benchmarks avancés pour nos clients, du search listening aussi, qui propose également de monitorer la visibilité dans tout le search qui existe, Google, Bing, YouTube, Amazon, etc. De façon extrêmement granulaire. effectivement on est en train de le doter d'un outil dit Asearch. Notre approche c'est celle d'Aleda Solis, grosso modo, mais de façon plus granulaire, j'en dis pas plus, plus précise, et surtout multi-outils. Et on intégrera aussi la notion de volatilité des réponses, parce que concrètement, comme je le disais tout à l'heure, si tu demandes 20 fois à l'outil la même question, tu auras dans 40 à 60% des cas, des fois un peu plus, la même réponse. Mais pour le reste... tu auras des réponses différentes. Et nous, le but, c'est d'arriver à en trouver un peu la moyenne. La photo sur ce jeu de questions. Mais on en reparlera à un autre moment.

  • Speaker #1

    C'est très prometteur, en tout cas. Est-ce que tu vois d'autres éléments à préciser à nos auditeurs en matière de tracking ?

  • Speaker #0

    Oui, le sujet évolue vite. Donc, nous pourrons revenir là aussi sur ce point à l'occasion d'un prochain WAMCAST.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    Notre très bon Martin Champetier sur le sujet, qui est notre spécialiste data. Et puis, je ne peux qu'inviter nos auditeurs à commencer à traquer les visites émanant de ces outils en isolant. sur GPT, Meta, Perplexity, Gemini, etc. à l'aide d'une regex, on pourra la donner dans la transcription texte de ce podcast, spécifique, que vous ajoutez dans Google Analytics ou dans Piano Analytics, par exemple, et qui permet d'isoler, finalement, le trafic émanant de ces outils, mais aussi et surtout l'engagement. C'est-à-dire, qu'est-ce qui se passe sur votre site ? Parce que l'une des promesses de ces outils... Et c'est important à souligner à ce moment-là de la discussion, c'est qu'ils vont nous renvoyer moins de trafic, mais un meilleur trafic. Et en parallèle, il va falloir porter une attention particulière à l'engagement. Voilà, c'est ça la suite.

  • Speaker #1

    Et ça, c'est un changement par rapport au SEO classique ?

  • Speaker #0

    Oui, et c'est un peu dur de l'entendre aujourd'hui pour les marketeurs, pour les CMO et même pour les SEO, mais il va falloir s'habituer à cette R. du no-click ou du zero-click search. Si les IA intégrées au search répondent directement aux utilisateurs à leurs demandes informationnelles, l'attention va se porter non plus sur les marques qui feront autorité et qui seront citées en source au moment de nos premiers questionnements. Cela signifie pour moi deux choses. Moins de clics. Donc il faut suivre l'engagement et faire de chaque clic une opportunité à exploiter pour mieux convertir. Le futur du SEO, ce n'est pas d'obtenir plus de trafic, mais une conversion. Je crois que la suite d'outils proposés par Microsoft, avec l'intégration notamment de Clarity, l'illustre parfaitement. Le deuxième point, c'est qu'il faudra suivre l'engagement émanant du trafic de marques. Et l'objectif en phase de recherche sur les IA Search, c'est que vous soyez cité. Donc, les utilisateurs mémorisent votre marque. Si vous n'avez plus de clics ou moins de clics, votre objectif change. C'est en l'occurrence que l'utilisateur associe votre marque à sa thématique de recherche. Dans mon exemple pour Sofiap, c'est Sofiap égale présubventionné ou présubventionné égale Sofiap. C'est ça le nouveau graal des marketeurs pour les cinq prochaines années. C'est être spontanément cité lorsqu'ils pensent à un sujet donné. C'est le switch qui est en train de s'opérer sous nos yeux. Et ce modèle a un nom, il s'appelle le modèle Ehrenberg Bass.

  • Speaker #1

    Alors il va falloir que tu nous expliques, David, qu'est-ce que cela signifie ?

  • Speaker #0

    La disponibilité mentale, c'est ça que ça veut dire. En fait, cette disponibilité mentale, elle désigne la facilité avec laquelle une marque est rappelée dans l'esprit d'un consommateur lorsqu'il est confronté à une décision d'achat. Elle reflète l'empreinte cognitive de la marque. c'est-à-dire son degré de mémorisation et sa capacité à être associé à des contextes d'achat ou à des besoins spécifiques. Et les IA Search contribuent fortement et c'est ça qui change si on se projette dans les cinq prochaines années.

  • Speaker #1

    Alors en résumé, l'accent est mis sur le suivi des mentions de marques, l'analyse du trafic provenant de l'IA et l'utilisation des outils d'analyse web pour comprendre comment les utilisateurs interagissent avec le contenu après avoir été référé. par ces moteurs de recherche.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Alors, si on veut conclure un petit peu tout ça, parce que ça nous fait beaucoup d'informations, c'est très dense aussi pour toi, David. Quels sont les points clés à retenir pour une marque qui souhaite adapter sa stratégie marketing pour optimiser toujours sa présence dans les réponses d'e-search ?

  • Speaker #0

    Alors, on va être honnête, Yolaine, on en avait 11, mais on a réduit la liste quand même. Il fallait, parce qu'on a envie d'être très exhaustif. Allez, les choses qu'on va pouvoir... Pouvoir retenir, on va dire qu'il y en a 5. L'impact de l'IA sur le SEO. On a un passage de l'ère du clic à l'ère du no-click. Bien sûr, ça se fait petit à petit, mais c'est un virage qui est abordé, qui est inéluctable. Parce que l'IA synthétise les réponses en réduisant le besoin de cliquer sur les sources. La nouvelle priorité pour les marques, c'est d'être mentionné dans les réponses générées, pas seulement bien classées. Le deuxième point, c'est l'indexation et la présence, on va dire, sur les IA Search. Vérifier sa présence en interrogeant ses outils, ChatGPT et Perplexity, sur sa marque. Optimiser son indexation avec Bing Webmaster Tool et IndexNow. Utiliser le Knowledge Graph de Google et les données structurées Schema.org pour renforcer la visibilité de votre entité de marque. Ça, c'est le deuxième point. Le troisième, je ne peux pas passer à côté, les relations presse. Les mentions de marques sont cruciales. Les médias sont tout en haut de la pyramide informationnelle sur le web. Pour être intégré au Réponse IA, il faut des mentions. Il faut que vous soyez présent dans les médias.

  • Speaker #1

    Quatrième point. On en est au quatrième.

  • Speaker #0

    Le futur du SEO. On passe du... Clic à la mémorisation de la marque. Moins de clics, plus de mémorisation. Importance de la disponibilité mentale. Je parlais du modèle Ehrenberg Bass. L'idée, vous l'avez compris, c'est que vous soyez immédiatement associé au sujet que vous couvrez avec vos produits et votre service pour que ça fonctionne. Voilà, des mousquetons pour faire de l'escalade, Petzl. Optimisation, c'est être la réponse. Et c'est plus uniquement avoir un lien, c'est... être la réponse ou être cité dans la réponse. En bref, et c'est mon cinquième point, les marques doivent revoir leur approche SEO et passer d'une logique de positionnement à une logique d'influence et de présence directe dans les réponses des IA Search. Bienvenue dans le monde de l'autorité digitale de la marque.

  • Speaker #1

    C'est clair. Merci David. Rien à ajouter derrière tout ça. C'est précis. C'est déjà la fin de ce 55ème numéro du WAMCAST C'était dense mais c'est passé très vite mine de rien quand même Merci de nous avoir écouté Si vous souhaitez retrouver cet épisode et ceux d'avant rendez-vous sur notre site agence-wam.fr rubrique WAMCAST Retrouvez-nous également sur LinkedIn David et toute l'équipe de l'agence WAM vous livrent régulièrement de bons conseils pour développer la visibilité et l'autorité digitale de votre marque toujours Et puis, n'hésitez pas à vous abonner au WAMCAST sur vos applications de podcast pour recevoir la petite alerte lors des nouveaux numéros. On se retrouve d'ailleurs le mois prochain pour une édition spéciale. À ne pas manquer, on ne vous en dit pas plus, mais vous avez eu quelques indices dans ce numéro. On peut redonner peut-être trois lettres. SMX, j'en dis pas trop, David, ça va ?

  • Speaker #0

    C'est très bien. Parfait.

  • Speaker #1

    Je vous dis à très vite.

Description

L'IA Search a tout changé pour le SEO : bienvenue dans l'ère du "no-clic". Dans ce 55ème numéro du WAMcast, découvrez comment votre marque peut non seulement survivre, mais prospérer en apparaissant directement dans les réponses de l'IA. Les 3 types d'IA à connaître, la différence entre GEO et SEO ou encore les outils pour suivre votre visibilité sur Gemini, Copilot, SearchGPT : David Eichholtzer vous dévoile les stratégies clés – technique, contenu, relations presse – pour devenir une source de référence incontournable. Maîtrisez les codes de la visibilité dans de nouveau territoire du Search.



L'Agence WAM est spécialisée dans le développement de l'autorité digitale des marques à travers une approche intégrée du SEO, du brand content, des relations presse (RP) et de la data. Grâce à une expertise complète et une vision globale du marketing digital, nous accompagnons nos clients pour maximiser leur visibilité naturelle sur les moteurs de recherche, renforcer leur notoriété et optimiser leurs stratégies d’acquisition.

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Transcription

  • Speaker #0

    Le WAMCAST, toute l'actu de la visibilité naturelle par l'agence WAM. Bonjour à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode du WAMCAST. Votre podcast est dédié à la visibilité et à l'autorité digitale des marques. Dans ce numéro 55, on va parler d'intelligence artificielle toujours, mais sous un angle différent et très concret surtout. Comment apparaître dans les réponses de l'IA ? Une question claire qui mérite d'être soulevée car on le sait, on l'a dit à plusieurs reprises déjà. Pour rester visible aujourd'hui et faire autorité en tant que marque, il faut bien évidemment apprivoiser ces nouveaux outils IA, mais surtout être cité dans les réponses qu'ils génèrent. Quelles sont les clés pour y parvenir ? Comment s'organiser ? Et quels dispositifs mettre en place ? On fait le point avec David Eichholtzer, dirigeant et fondateur de l'agence WAM que l'on ne vous présente plus. Salut David !

  • Speaker #1

    Salut Yolène !

  • Speaker #0

    Alors pour démarrer, si tu devais nous citer seulement trois outils IA que les marques doivent absolument connaître par exemple, ce seraient lesquels ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est bien de poser le paysage. Il y a trois types d'IA génératifs que les spécialistes du marketing doivent connaître. Les systèmes axés sur la formation, c'est des systèmes comme Cloud ou Lama par exemple, qui génèrent des réponses basées uniquement sur leurs données de formation, qui sont des instantanées figées dans le temps jusqu'à la prochaine mise à jour du modèle. Pour influencer ces systèmes, il faut pouvoir mettre à jour son empreinte numérique, on va dire ça comme ça. comme par exemple avec les relations presse, et attendre la prochaine actualisation des données de formation. Le deuxième, ce sont les systèmes axés sur la recherche. Ces systèmes comme par exemple Google AI Overview ou Perplexity s'appuient fortement sur l'indexation en temps réel des pages web. Google AI Overview par exemple s'appuie sur l'index Google, Perplexity et ChatGPT sur l'index Bing. L'influence ici est plus immédiate. Il faut optimiser la visibilité dans les index de recherche associés. et s'assurer que le contenu figure parmi les sources référencées, on y reviendra. Et puis le troisième, ou les troisièmes, ce sont les systèmes hybrides. Des systèmes qui, comme Gemini, ChatGPT, combinent les deux approches précédentes en décidant souvent en temps réel s'il faut répondre en se basant sur leurs données de formation ou en allant chercher des informations actualisées sur le web.

  • Speaker #0

    Et en quoi tout ça finalement, ça transforme le paysage SEO ?

  • Speaker #1

    Pour te répondre plus directement sur ce point-là, l'IA redéfinit la façon dont les utilisateurs trouvent les informations en passant d'un classement historiquement basé sur des mots-clés à des réponses dynamiques générées par l'IA. Google AI Overview, Bing, Copilot, Search GPT synthétisent de grandes quantités de données pour fournir des réponses conversationnelles. L'utilisateur n'a plus à piocher dans des listes. interminables de sources, les fameux liens bleus. Ces sources sont disponibles, mais la réponse est déjà synthétisée.

  • Speaker #0

    C'est ça en fait, c'est le fait de synthétiser la réponse qui transforme le paysage SEO.

  • Speaker #1

    Précisément, la synthétisation, la personnalisation, dans ce contexte, l'utilisateur consulte finalement beaucoup moins, voire pas du tout les sources qui ont permis à ses outils d'élaborer la réponse. Dit un peu brutalement, on passe de l'ère du clic à l'ère du no-click. Les marques auront toujours des clics depuis ces outils, mais plus dans les proportions que l'on a connues jusque-là. Les marques vont avoir moins de trafic directement de ces outils. Il faut s'y attendre. Parce que la réponse, finalement, se suffit le plus souvent à elle-même.

  • Speaker #0

    Donc on y vient, il faut qu'elle soit vraiment mentionnée directement dans la réponse de l'IA Search.

  • Speaker #1

    Exactement, pour se faire connaître de l'utilisateur en tant que marque, si je n'ai plus le clic. alors je dois être la réponse ou être mentionné, cité en référence dans la réponse. Et cette pratique est un peu différente dans la façon de faire, et c'est ce que certains appellent l'optimisation des moteurs génératifs, ou l'acronyme GEO.

  • Speaker #0

    Et si tu devais nous donner une définition très rapide de ça ?

  • Speaker #1

    Oui, alors le GEO, c'est un nouveau territoire. En fait, il consiste à optimiser une entité de marques pour qu'elles soient mises en avant dans les réponses générées par les applications, les fonctionnalités, les modèles d'IA, tels que ChatGPT, Gemini, Perplexity. Les marques doivent donc adapter leur stratégie pour convaincre les outils d'IA génératifs afin d'apparaître. dans ces conversations, dans les résultats.

  • Speaker #0

    Et si tu devais faire une différence entre GEO et SEO de façon tout aussi rapide ?

  • Speaker #1

    Le GEO se concentre sur l'intégration d'une entité, l'entité de marque dans la conversation, l'entité de marque ou les produits de la marque dans la conversation, et sur la structuration du contenu de manière à ce que les LLM puissent l'intégrer, les modèles de langage, les larges modèles de langage. Le SEO se concentre sur l'optimisation des... pages d'un site web pour le crawl et l'indexation.

  • Speaker #0

    D'accord, mais je crois que tu n'es pas très fan du terme GEO.

  • Speaker #1

    Non, effectivement. Je ne vais pas en faire un drame, mais je préfère continuer à utiliser l'acronyme SEO, Search Engine Optimization, parce que pour moi, il s'agit simplement de l'évolution technologique des moteurs de recherche. Google a intégré sa solution iOverview directement à la recherche, en tout cas aux US. C'est ce qui va arriver en France et en Europe, incessamment. Et Bing, son assistant IA co-pilot, c'est pareil. Donc l'IA fait déjà partie du SEO, pour être tout à fait clair. Et créer un nouvel acronyme peut, je pense, apporter de la confusion. Pour cette raison, je continue à parler de SEO. Mais c'est finalement que de la sémantique. Il n'y a pas de problème si vous préférez parler de GEO. Ce qui importe, en tout cas, c'est la finalité. C'est faire se rencontrer d'un côté... un utilisateur qui rencontre un problème et une marque qui a la solution.

  • Speaker #0

    Cette marque qui a la solution, justement, allons dans le vif du sujet et entrons plus profondément dans le fonctionnement de ces outils d'e-search. L'idée est de comprendre comment les CMO pourront y faire apparaître leur marque lors des conversations avec les utilisateurs. Et au niveau de l'indexation d'abord, comment favorise-t-on l'indexation des pages de son site dans un LLM ? Et inversement, comment faut-il faire pour ne pas faire indexer le contenu de son site web ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est une excellente question. Pour voir si votre site web est déjà présent dans un grand modèle linguistique, LLM, demandez à ChatGPT ce qu'il peut vous dire sur votre entreprise, tout simplement. Les LLM ont digéré tout le web pour entraîner leur modèle. Il y a donc de fortes chances pour que votre marque y soit déjà. Je vous donne deux questions à tester, si vous êtes devant un écran. Qu'est-ce que l'agence OAM, par exemple ? Pour cette première question, les informations, je trouve, en tant que dirigeants, sont plutôt pertinentes. En tout cas, elles sont descriptives et assez figées. Et donnez-moi des informations sur l'agence WAM. Pour cette deuxième question, ChatGPT a tendance à aller chercher plutôt des informations plus récentes, complémentaires et émanant du web. Et donc... en citant des sources.

  • Speaker #0

    Ce serait donc automatique, carrément ?

  • Speaker #1

    Pas exactement. Comme pour les moteurs de recherche, il faut autoriser les robots des IA Search à parcourir vos contenus pour qu'ils s'entraînent dessus et puissent remonter et s'en inspirer pour construire leurs réponses. Mais ces modèles étant proactifs, pour ne pas dire invasifs, comprenez qu'ils n'ont pas demandé l'autorisation. C'est assez facile d'être indexé ou alors en raison d'un souci technique.

  • Speaker #0

    Un souci technique, c'est-à-dire ?

  • Speaker #1

    Historiquement, les robots des moteurs de recherche avaient déjà du mal à indexer le JavaScript, mais se sont améliorés. Les robots des LLM n'y parviennent pas encore. Ça peut être un point de blocage pour l'accès à certains contenus, par exemple. Ensuite, on peut utiliser un fichier llms.txt. En fait, c'est l'équivalent d'un fichier Robot.txt pour les SEO qui nous écoutent, donc Robot.txt pour les moteurs classiques. L'idée est la même, c'est de fournir au large langage modèle des instructions spécifiques sur la manière d'accéder, de prioriser ou même d'ignorer certains contenus web. Mais à l'heure actuelle, c'est davantage un concept émergent. qu'un standard officiel inspiré du robot TXT. Pour être honnête, il n'est pas encore largement adopté ni standardisé. Son implémentation reste sujette à expérimentation dans le cadre de l'évolution des index des moteurs de recherche qui alimentent les IA tels que OpenAI ou Gemini. Enfin, il faut éviter les protections de bot un petit peu trop agressives. Vous savez que votre site est tous les jours visité par des robots. ceux de Google, ceux de Bing, mais plein d'autres. Et des outils comme Cloudflare, AWS, qui sont des pare-feux d'applications web, protègent les sites contre diverses menaces et attaques. Et c'est vrai que s'ils sont un petit peu trop resserrés, on va dire ça comme ça, ils peuvent bloquer ces robots. Donc il faut les déclarer à un moment donné. Il existe encore d'autres éléments, bien sûr, à prendre en compte, comme le fait de structurer l'arborescence de votre site, de manière à ce que les outils d'IA puissent facilement trouver et ingérer vos contenus. La vitesse de chargement des pages, comme pour l'USIO classique. Il y en a d'autres encore, ce n'est pas exhaustif. Mais pour les basiques, on a fait le tour.

  • Speaker #0

    Ok, et justement, parmi ces autres éléments, tu disais plus tôt dans cet échange qu'OpenAI utilise Bing pour parfaire ses résultats de recherche. Comment fonctionnent concrètement les passerelles entre l'index de Bing et le système utilisé par OpenAI ? Quel est le rôle de Bing concrètement ?

  • Speaker #1

    Alors oui, exactement. OpenAI vraiment s'appuie sur Bing. Il y a eu un accord très clair, un partenariat qui a été signé. Et comme on le disait plus tôt, les LLM sont peu mis à jour. En tout cas, pas en temps réel. Parce que cette mise à jour, elle est extrêmement coûteuse. Et c'est pour cette raison qu'il s'appuie tout simplement sur des index de recherche, dont justement la principale mission est de fournir des données précises, rafraîchies en continu. Je vais te donner un exemple, les prix d'un produit, les horaires d'un magasin, Meta AI, Perplexity, ChatGPT par exemple, ils s'appuient sur l'index Bing Search précisément pour ces raisons-là.

  • Speaker #0

    Donc j'imagine que c'est un partenariat assez étroit entre OpenAI et Microsoft.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Les LLM comme celui d'OpenAI exploitent l'API de recherche Bing et dans certains cas utilisent son propre index de recherche. Il faut savoir qu'OpenAI, évidemment, a ses propres bots qui explorent le web. Il ne faut pas oublier qu'ils sont quand même encore concurrents. ChatGPTL, concurrent de Copilot, embarqué dans Microsoft 365, mais en attendant qu'un jour ils aient... suffisamment les capacités de mettre à jour eux-mêmes l'information. L'idée, c'est d'avoir accès à la fraîcheur des données de Bing, qui fait ça depuis 20 ans en réalité. Ils se sont lancés en 2005. Les LLM ont besoin d'aide pour actualiser leurs données et les liens des sources associés, afin d'offrir une expérience utilisateur qui soit satisfaisante et pertinente pour les gardés.

  • Speaker #0

    C'est ce que l'on appelle le RAG. Retriva, l'augmenté de génération à la française pour que ce soit bien clair et qu'on se rende compte de mon accent excellent. Le recours à des informations externes de meilleure qualité pour améliorer les capacités de l'élève.

  • Speaker #1

    C'est tout à fait ça Yolaine, exactement.

  • Speaker #0

    Donc on peut en déduire que si mon site est indexé par Bing et si je suis bien positionné, j'augmente mes chances d'apparaître dans les réponses de ChatGPT et Perplexity.

  • Speaker #1

    Oui, et pour ça il faut démarrer par Bing. Et ça passe par la console Bing Webmaster Tool. pour monitorer votre indexation, la façon dont vous apparaissez dans l'outil, notamment par le biais du protocole IndexNow, qui permet concrètement aux propriétaires de sites web de notifier instantanément les moteurs de recherche des modifications apportées à leur contenu. Comme je te le disais tout à l'heure, pour les prix d'un produit ou des horaires, c'est un mode push. Tout simplement, tu pousses l'information vers les moteurs plutôt que... attendent de te faire indexer.

  • Speaker #0

    Très bien, je crois que l'on en saura bientôt un peu plus sur ce partenariat Bing OpenAI.

  • Speaker #1

    Exactement, on en saura bientôt plus dans un mois lors du SMX Paris, puisque j'aurai la chance d'interviewer Fabrice Canel, qui est principal Product Manager chez Microsoft. Son job à Fabrice, c'est d'améliorer l'indexation de Bing. Il a déposé plusieurs brevets clés pour le search. Il a l'origine du standard sitemap.xml, ça parlera au SEO. et précisément de ce protocole IndexNow également, dont je viens de parler, et je n'en dis pas plus parce qu'on en saura plus au SMX à la fin du mois.

  • Speaker #0

    Mon petit doigt me dit qu'il y aura peut-être un numéro spécial, en tout cas on a hâte d'y être, et c'est le même fonctionnement étroit entre Gemini et l'index Google.

  • Speaker #1

    Absolument, être indexé par les robots de Google, c'est un prérequis pour apparaître dans Gemini, mais aussi dans Perplexity qui utilise aussi Google en plus de Bing. Mais on ne sait pas encore de quelle façon. En tout cas, si vous améliorez votre visibilité dans Google et dans Bing, clairement, vous serez meilleur dans Perplexity et dans Gemini. Et j'ajouterais que la présence de votre marque dans le knowledge graph de Google, c'est primordial. Le knowledge graph de Google, Yolen, c'est une base de données massive, d'informations factuelles. qui font notre monde en fait. Donc son origine se trouve dans Wikipédia d'ailleurs, dont Google s'est inspiré au départ et maintenant il s'en est largement émancipé pour faire son propre système. Mais en fait ce Knowledge Graph contient des informations sur les personnes, les lieux, des choses, des événements. Ces informations sont organisées sous forme de graphes avec des relations entre les différentes entités. C'est comme un double numérique du monde. Et justement, ce knowledge graph est utilisé par Google pour améliorer ses résultats de recherche. Par exemple, lorsque vous recherchez une information factuelle, Google peut utiliser son knowledge graph pour fournir une réponse immédiate et précise.

  • Speaker #0

    Ok, en fait, c'est en quelque sorte le système de génération augmenté par récupération ou RAG dont on parlait tout à l'heure.

  • Speaker #1

    Exactement. Et utiliser des données structurées en complément, celles du schéma.org sur votre site web pour structurer les informations de votre contenu sur votre site, comme le nom de la marque, le logo, les coordonnées, les réseaux sociaux, les événements par exemple, sur toutes vos pages, ça favorise l'inclusion de votre marque dans ce fameux Knowledge Graph.

  • Speaker #0

    Je te propose que l'on s'intéresse à présent à la présentation des résultats des outils IA Search et au format de leurs réponses, si tu veux bien David. Ces outils sont-ils seulement textuels ou répondent-ils de façon multimodale ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, la restitution des réponses se fait essentiellement via du texte. C'est le cas de ChatGPT ou de Gemini. Mais Perplexity, par exemple, commence à répondre de façon multimodale. C'est-à-dire qu'il te propose d'abord du texte, mais en complément, à droite, tu as des images, tu as des vidéos. mais se base que sur les éléments textuels de ces vidéos et images, y compris quand il propose une vidéo, il se servira des métadonnées propres à la vidéo, par exemple le texte de Halle pour les images. ChatGPT en revanche, grâce au mode vocal avancé, peut analyser le contenu des vidéos, mais pas le contenu audio des podcasts par exemple, en grand homme. Oui, tout à fait. Le champion sans conteste par contre sur ce volet de la restitution des résultats de façon multimodale pour l'utilisateur, ça reste sans conteste Google qui lui utilise et peut gérer différents types de données simultanément, ce qui lui permet de fournir des réponses sous forme de produits, des réponses locales, des images, des vidéos, des tweets. Tout cela est déjà géré par l'IA, il ne faut pas l'oublier. Ce n'est pas de l'IA générative mais la structuration de la... page de résultats, elle est gérée depuis un petit moment par l'IA et c'est encore aujourd'hui un vrai atout.

  • Speaker #0

    Ok, donc si je comprends bien, la principale évolution de la recherche, c'est plutôt la conversation.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Les IA Search, en fin de compte, proposent une évolution de la recherche parce qu'en fait, ils ont une approche plus contextuelle où les algorithmes d'IA comprennent beaucoup mieux l'intention réelle des utilisateurs. au-delà des simples mots-clés. Je trouve que l'expérience de recherche la plus convaincante, justement, à ce jour, c'est celle proposée par Perplexity. Les utilisateurs peuvent poser des questions, développer des idées et obtenir des réponses sans quitter l'interface. Et cette approche favorise clairement l'engagement, l'exploration de l'information de manière beaucoup plus naturelle. Ce que les utilisateurs apprécient avec les outils d'e-hacerch, ce sont les réponses plus complètes et les avantages en... en termes de temps et d'efficacité, parce qu'elles simplifient tout simplement et accélèrent leurs recherches en ligne. Donc leur force, c'est vraiment la pertinence contextuelle des réponses, la personnalisation, parce que c'est pour toi, et ce n'est pas parce qu'il t'a donné cette réponse à toi qu'il te donnera la même aux voisins.

  • Speaker #0

    Très bien. Alors je te propose de nous intéresser maintenant peut-être aux stratégies concrètes, techniques, éditoriales que peuvent utiliser les marques pour favoriser leur apparition dans les résultats des LLM. Quelles pratiques techniques recommandes-tu aux CMO et à leurs équipes SEO pour optimiser leur site en vue d'apparaître toujours dans ces nouveaux formats de réponse ?

  • Speaker #1

    On a déjà parlé de l'indexation et de l'importance d'être déjà parfaitement indexé par Google et Bing. Ce que l'on peut ajouter sur ce volet technique, c'est qu'il faut utiliser le balisage du schéma.org, comme on l'a dit, directement dans l'HTML, ou le rendu serveur pour que les données structurées soient visibles par tous les robots d'exploration. y compris ceux des LLM. Il s'agit de fournir des informations sémantiques aux robots d'exploration pour qu'ils comprennent tout simplement mieux le contexte du contenu. Par exemple, si vous avez un site de recettes, utilisez des balises propres au contenu. en anglais « recipes » , comme la durée de cuisson, les calories, les quantités pour le nombre de personnes, les aliments. Tout ça, finalement, si c'est balisé avec ces fameux tags du schéma.org, ça aidera l'outil à mieux comprendre le contexte, parce qu'évidemment, il a du mal à en sortir un sens.

  • Speaker #0

    En ce qui concerne l'édito, cette fois, quelle est la marche à suivre pour mieux apparaître dans les conversations des IA génératives ?

  • Speaker #1

    La constante, c'est vraiment de privilégier le contenu de haute qualité. Je ne suis pas très original, mais c'est proposer pour votre thématique clé un contenu qui est complet et surtout, j'insiste là-dessus, contextuellement riche pour l'utilisateur. Ça veut dire créer un contenu exhaustif qui répond aux questions des utilisateurs de manière détaillée. Et si ça doit être technique, il faut que ce soit technique. Fournissez du contexte, des verbatimes et surtout... des sources fiables, des explications approfondies, plutôt que du contenu axé uniquement sur des mots-clés, et si j'y vais un peu fort, qui ne fait que contourner le problème. L'idée, c'est vraiment d'aller en profondeur et d'apporter une solution pertinente.

  • Speaker #0

    Et dans ce cas, est-ce qu'il y a un type d'écriture à privilégier ?

  • Speaker #1

    Si on considère que les outils SearchGPT ou Perplexity excellent en matière de requêtes informationnelles liées à la recherche d'idées, résolution de problèmes, à la connaissance, privilégier le contenu structuré avec des étapes claires et une hiérarchie logique, évidemment, fonctionnera très bien. Les IA génératives excellent dans la compréhension et la présentation des réponses étape par étape, donc ça matchera bien. Ensuite, inclure des citations avec des auteurs identifiés, des statistiques provenant de sources fiables pour renforcer la crédibilité de votre propos dans le contenu. Ça aussi, c'est quelque chose qui fonctionne très bien. Simplifier le contenu pour une meilleure compréhension. Typiquement, le format FAQ, questions réponses assez courtes, qui n'empêchent pas d'être précis, à partir de questions concrètes. Mais parfois, des questions aussi assez complexes, ça fonctionne en langage parlé, ça fonctionne très très bien. Comme je le disais tout à l'heure, ajoutez des termes techniques, s'ils sont pertinents et qui sont dans le contexte, surtout ne vous privez pas. Là, c'est relatif à l'expertise. Mettez régulièrement à jour, évidemment, votre contenu pour qu'il reste pertinent, pour signaler finalement à ces outils que les informations sont récentes. Naturellement, il faut souligner la cohérence de l'information. Assurez-vous que les informations sur votre marque, par exemple, adresse, horaire, URL, produit, service, sont parfaitement harmonisées sur toutes les plateformes et à jour. Tu vas me dire que c'est un basique, mais on le sait tous les deux que ce n'est pas toujours encore mis à jour. Et enfin, créer des contenus qui se prêtent à des interactions conversationnelles. Parce que les outils d'e-search permettent aux utilisateurs de poser des questions et de développer des idées. précises.

  • Speaker #0

    Je t'en demande beaucoup, David. Est-ce que tu aurais un exemple concret à nous donner pour illustrer tout ça ?

  • Speaker #1

    On va s'aventurer dans un exemple. Je vais essayer de ne pas être trop verbeux, d'être concret. M'adressant en plus à quelqu'un dont c'est le métier, je vais essayer d'être convaincant. Imaginons un article de blog sur les bienfaits de la méditation pour la santé mentale. Le contenu pourrait être structuré de la manière suivante, une introduction générale sur la méditation et ses effets sur la santé mentale, et ensuite des sections détaillées sur les différents aspects, la réduction du stress, amélioration de la concentration, gestion des émotions, un meilleur sommeil, et ensuite une conclusion avec des conseils pour commencer à méditer. Et ce format, en fait, il se prête bien aux interactions conversionnelles parce que les utilisateurs peuvent poser des questions spécifiques sur chaque section, comme comment la méditation réduit-elle le stress ? C'est mon premier intertitre. L'outil de recherche IA peut extraire et résumer les informations pertinentes de chaque section. Les lecteurs peuvent demander des clarifications ou des exemples pour chaque point abordé. Et l'article peut servir de base pour des questions comme quelles sont les meilleures techniques de méditation pour débutants, par exemple.

  • Speaker #0

    Et le tout, bien sûr, en diversifiant toujours les formats.

  • Speaker #1

    Oui, là, je ne te contredirai pas. Articles de blog, études de cas, comme je l'ai dit aussi, FAQ, articles de fonds qui établissent votre expertise et votre crédibilité. Des contenus de type curation aussi, comme des listes, par exemple. Les 10 meilleures techniques de méditation pour réduire son stress. Ça, ça marche très, très bien. Des vidéos, des tutoriels, si on reprend l'idée d'étape par étape. Les contenus vidéo pour les guides. techniques et des démonstrations, qu'il faudra par contre retranscrire en texte aussi, puisqu'on disait tout à l'heure qu'ils ne peuvent pas encore entrer dans la vidéo, et les infographies, représentations visuelles de données et de concepts clés.

  • Speaker #0

    Alors on a abordé la technique, les contenus. Pour le SEO classique, le troisième pilier est matérialisé par le développement des liens pour renforcer la popularité du site à positionner. Est-ce que c'est la même chose dans le contexte des IA Search ?

  • Speaker #1

    C'est ma question préférée et vous allez comprendre pourquoi. Je veux rappeler que notre connaissance du search chez WAM, mais je crois que c'est de toute notre industrie, c'est qu'elle vient principalement de notre approche empirique. C'est historiquement comme ça que l'on a affiné notre connaissance des algorithmes en testant. Et c'est ce que l'on a appris qui nous fait progresser dans les résultats de recherche. Et précisément pour cette question, nous avons récemment appris quelque chose de fondamental pour la visibilité dans les IA Search. C'est que les liens, c'est encore important pour Google. Ça allait déjà moins pour Bing, mais alors dans le contexte des LLM, ça allait encore moins.

  • Speaker #0

    Pour quelles raisons ?

  • Speaker #1

    Parce que ces outils sont basés sur des modèles linguistiques probabilistes. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que ce qu'ils font, c'est associer des termes. entre eux selon un indice de probabilité, selon un contexte donné. Ils prédisent le mot ou la phrase suivante en se basant sur les données avec lesquelles ils ont été entraînés sans véritable compréhension du sens. Les Ausha de langage traitent principalement le texte brut. En réalité, ils ne tiennent pas compte des éléments structurels tels que les liens hypertextes. Pour eux, la présence ou l'absence d'un lien hypertexte n'affecte pas la génération de textes car ils se concentrent sur les mots. et leur enchaînement plutôt que sur la mise en forme et les éléments interactifs. Par contre, pour récupérer le sens des mots, les LLM vont, comme on le disait tout à l'heure, repérer les entités nommées présentes dans le contenu. Je reprends un exemple, une marque, si le LLM passe sur le mot qui habille, En réalité, il va rapidement comprendre que derrière, il y a vêtements et familles, mais surtout, il va comprendre que c'est la marque. Et c'est comme ça qu'il va remonter l'URL du site ou proposer des points de vente. Les entités nommées, il y en a partout, sont répertoriées dans le knowledge graph, donc ils se réfèrent à ce knowledge graph dont je parlais tout à l'heure, qui cartographie ce qui fait notre monde, les objets, les faits, les lieux, les personnes, les dates, etc.

  • Speaker #0

    Et je te vois venir, lorsque l'on fait des relations presse, on parle de la marque, plus j'obtiens de publications, plus j'augmente mes citations dans les réponses.

  • Speaker #1

    C'est mécaniquement ce qui se produit en effet. Les mentions de votre marque sur des médias autoritaires renforcent la confiance et l'importance de votre entité pour votre thématique donnée. Plus Google et ses outils vous retrouvent dans les contenus pertinents, plus vos scores de confiance et vos relations... d'autorité progresse. Il faut savoir d'ailleurs que les médias se retrouvent tout en haut de la pyramide des contenus du web.

  • Speaker #0

    Néanmoins, comme tu le précisais tout à l'heure, SearchGPT s'appuie sur l'index Bing et Gemini s'appuie sur Google. Qu'est-ce que cela signifie pour les liens ?

  • Speaker #1

    On peut en déduire que les liens semblent quand même avoir une importance, mais donc indirectement. Mais pour SearchGPT, Perplexity, mais aussi Copilot, vraiment les relations de presse sont encensées.

  • Speaker #0

    Est-ce que là aussi, tu aurais un exemple à nous donner ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Ce serait cool.

  • Speaker #1

    Oui, je vous disais tout à l'heure que nos connaissances sont basées en grande partie sur notre apprentissage sur le terrain. Et en l'occurrence, si je vous affirme tout ce que je vous ai dit, c'est parce que pour notre client Sofiap, filiale de la Banque Postale, nous avons appris, un peu par hasard, pour être tout à fait sincère, que les relations presse digitales jouent un rôle crucial pour maximiser la présence du... d'une marque dans les réponses générées par l'IA. Je vais te donner un peu le contexte.

  • Speaker #0

    Avec plaisir, je prends.

  • Speaker #1

    Sofiap met à disposition des entreprises qui souhaitent améliorer le package salarial pour les fidéliser, le prêt subventionné. En deux mots, c'est permettre aux entreprises de financer les projets de vie de leurs salariés, comme acheter un appartement ou une maison. Grâce au prêt subventionné, l'entreprise penche en charge une petite partie des intérêts du prêt immobilier. de ses salariés. C'est un dispositif qui n'est pas nouveau, mais qui reste très méconnu des entreprises, mais aussi des journalistes. Et donc c'est là qu'on intervient. Et voici en substance la stratégie que notre consultante Relation Presse, Anaïs, a déployée. Elle a multiplié les formats de prise de parole RP pour cette marque, communiqué de presse et alerte presse envoyée, des tribunes publiées dans des médias clés, utilisation de données exclusives, elle a créé un sondage Ipsos. pour des angles journalistiques forts, bref, fournir des données exclusives, y compris des verbatims. Il y a une coordination digitale de Maestro, clairement, création de landing page dédiée sur le site du client, avec les mêmes éléments de langage, pour alimenter les journalistes, et bien sûr, les moteurs, les IA Search. Et en fait, aussi, un sens du timing stratégique, c'est-à-dire un alignement entre les événements clés de l'actualité politique et économique de l'année.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que ça a donné en termes de résultats ?

  • Speaker #1

    Eh bien, je dois dire, et tout le mérite revient à Anaïs, que les résultats étaient tonitruants, on peut le dire. D'ailleurs, j'en profite pour encore la féliciter parce que Sofiap et Anaïs ont obtenu un prix au Cador Marketing B2B à Lyon la semaine dernière. Et ce n'est pas pour rien, jugez plutôt, 125 retombées médiatiques sur l'année au total, tous canaux confondus. Ça inclut la radio, la télé, M6, France 3, BFM, mais surtout... Et c'est là que ça va nous intéresser pour notre sujet IASearch, 75 articles presse repris sur le digital, dont les échos et le monde. Et ce que nous n'attendions pas, ce sont les résultats concrets dans les réponses de SearchGPT et de Perplexity. Je te donne juste deux stats.

  • Speaker #0

    Pour Perplexity, sur 25-30 questions, et ça commençait à la plus simple, qu'est-ce que le prêt subventionné par l'entreprise, ou prêt subventionné par l'entreprise, puis après des questions très complexes, on a obtenu systématiquement une présence de la marque, des citations de la marque dans toutes les sources. Et de une fois à quatre fois, par le biais de toutes les retombées. C'est plutôt un plébiscite. Et alors dans SearchGPT... sur les 25 questions, il y en a juste 4 pour lesquelles nous n'avons pas été, les mêmes questions, nous n'avons pas été cités. Alors pour les autres, sachant que SearchGPT à la fois utilise l'index Bing, mais aussi les citations des médias, alors là c'est allé de 1 à 11 fois. C'est-à-dire que là, on a carrément préempté la thématique, pré-subventionnée, on ne parle que de Sophia. Et bien sûr, il y a eu des réponses directes, c'est-à-dire que SOFIAP était même nommée dans la réponse directe et pas uniquement dans les sources.

  • Speaker #1

    Un joli cas d'école, effectivement.

  • Speaker #0

    Exactement, un joli cas d'école et encore une fois, tout le mérite revient à notre belle équipe RP.

  • Speaker #1

    Félicitations à toute l'équipe. On voit là l'impact aussi des RP sur les moteurs IA, mais en quoi est-ce que les actions effectuées ont été différentes d'habitude ?

  • Speaker #0

    En fait, les médias, je le disais tout à l'heure, si on a une pyramide informationnelle sur le web, les médias sont tout en haut. Ils jouent un rôle indispensable, déjà dans le cadre des moteurs, c'était déjà notre conviction si tu veux, mais là avec les LLM, ils sont encore plus indispensables. Pourquoi ? D'abord pour faire face aux défis rencontrés par les LLM, face à l'hallucination finalement, c'est la qualité. Il y a une question de qualité et surtout la véracité des informations transmises par ces outils. En fait, les médias, les contenus des médias, c'est une source d'apprentissage extrêmement qualitative. Ce n'est pas pour rien que OpenAI, pour la France, a signé un partenariat avec le monde pour entraîner ces données et davantage le citer quand il va pêcher dans ses contenus.

  • Speaker #1

    On lutte aussi contre les hallucinations avec tout ça.

  • Speaker #0

    Voilà, précisément, avec 125 retombées au global sur une seule thématique, le présubventionnement. par l'entreprise, et puis donc les fameuses 75 retombées digitales, dont la plupart directement ingérées par les LLM. En fait, la diversité des supports, qualité avec certains médias très puissants, comme Le Monde, Les Echos, je l'ai dit, le volume des retombées, encore une fois 75, le timing associé est allé sur 9 mois. C'est finalement assez condensé avec le bon contenu, le fond, la forme, et en l'occurrence c'était un sondage exclusif Ipsos, fournissant des données stats. et des citations clés. Là, on a quatre clés de cette performance que je vous partage. Pour synthétiser, je dirais qu'avec les LLM et ce cas d'école, comme tu dis, on a la confirmation qu'on passe de l'ère du link building à l'ère du voice building, j'ai envie de l'appeler comme ça. C'est-à-dire faire entendre la voix des marques par le biais des mentions et des citations.

  • Speaker #1

    Très bien, c'est bien compris pour ce volet autorité. Il y a un autre point que l'on a... pas abordé, les demandes des utilisateurs qui concernent la visibilité locale, c'est les requêtes de type magasin de bricolage près de chez moi par exemple, est-ce que ces outils e-search sont pertinents pour ces demandes ? Y a-t-il là aussi des choses à faire en tant que marque ?

  • Speaker #0

    Je suis ravi que tu me poses la question Yolaine, parce qu'une grande partie des requêtes qui sont faites aujourd'hui sur les outils de recherche comme Google, Bing, mais maintenant aussi par mimétisme sur ces outils d'e-search, et bien effectivement concerne des requêtes avec des besoins très concrets autour de chez soi. Et effectivement ces outils là ne sont pas très pertinents. Au départ, encore en novembre 2024, honnêtement c'était inexistant. Et là, on voit que ces derniers mois, ces dernières semaines, ils se sont améliorés. Et pour cause. Pourquoi ils ne sont pas bons ? Parce que Google cartographie depuis 2005 le monde entier. Ils ont 20 ans d'avance, en fait. Ces outils-là ont dû improviser quelque chose. Et donc, ils s'appuient sur des partenaires externes pour traiter les demandes locales. Ce qui fait qu'honnêtement, l'expérience, la satisfaction utilisateur, elle n'est pas terrible. on sent que les données sont un peu encapsulées finalement dans leurs outils c'est beaucoup moins fluide qu'un Google disons-le clairement ou qu'un Bing je vais te donner un exemple, Perplexity s'appuie sur Mapbox qui est pas mal mais qui est utilisé par des constructeurs automobiles comme Toyota, Mestrava aussi, Facebook Snap, SearchGPT s'appuie sur Google Maps mais en passant d'abord par Bing, me demande pas pourquoi, c'est complètement tordu avec un partenariat et puis ensuite il y a une redirection sur sur Google Maps, c'est assez curieux. Et c'est Thibaut Renouf de Partoo qui est notre partenaire sur le local, qui me l'a fait remarquer sur LinkedIn. Copilot en France, il est aussi basé sur TomTom pour la cartographie. utilisés par l'automobile comme BMW, VW, Stellantis, Mazda et Microsoft. Ensuite, ils croisent les données avec page jaune et on obtient des résultats dans Copilot qui sont localisés. Mais comme le précise encore une fois Thibault, notre partenaire Thibault Renouf de Partoo, partenaire local, c'est un tout nouveau territoire qui s'ouvre et qui se construit en ce moment. On voit que, allez pas chaque jour, mais chaque semaine qui passe, il s'améliore. Donc nul doute que cela va évoluer très rapidement. C'est à surveiller. Voilà. Et typiquement Partoo, c'est le bon partenaire pour ça parce qu'il scrute de près.

  • Speaker #1

    Nous avons donc abordé la technique, le contenu, les relations presse, le local. Y a-t-il d'autres éléments qui favoriseraient l'apparition d'une marque dans les IA Search ?

  • Speaker #0

    Oui, on a vu des choses séparées comme ça, mais en fait, il faut faire le lien entre tout ce qu'on a dit. Le lien, c'est ouvrir les cloisons. On ne peut pas travailler de façon séparée et ça, c'est un grand changement. Il faut savoir travailler ensemble. tous ceux qui font la visibilité dans les IA Search. Bien sûr, c'est les spécialistes du SEO ou du GEO, comme on a dit, de l'éditorial, des relations presse, donc de la communication, le marketing, les produits. Il faut ouvrir les cloisons entre tous ces gens-là dans l'entreprise. Et faire appel à des agences comme la nôtre, c'est justement le travail, d'orchestrer tout ce travail-là. C'est beaucoup plus large désormais. Et pourquoi ? Parce que la... Pour y arriver, pour arriver à être meilleur dans les LLM, il faut assurer la cohérence du discours de marque. C'est ça qui est au cœur des enjeux de visibilité dans ces modèles de langage.

  • Speaker #1

    Tu veux dire qu'il faut se synchroniser autour des thématiques et du discours de la marque ?

  • Speaker #0

    Précisément. Et cette cohérence du discours se joue entre votre site, tout ce que vous allez dire sur le site, le mettre à jour. Je vais vous donner des exemples très concrets, ce sera très parlant pour nos auditeurs. Et plus vous serez granulaire dans ces parties-là, mieux ce sera pour les LLM. L'histoire de votre marque, chronologique, datée, soyez très précis. Donnez des noms, des événements, des choses factuelles. Toutes vos qualifications, vos prix, votre manifeste aussi. Dites-en plus sur votre stratégie. Mettez des témoignages de clients, des biographies de vos auteurs, tout votre parcours. En fait, si vous voulez que lorsque vous posez les questions au Zia Search, ce soit précis, donnez-leur en premier lieu cette information et plus vous la donnez précisément, plus ce sera clair. Et puis ensuite, il y a tous les actifs marketing qui gravitent autour de votre site et qui comptent énormément aussi. On l'a dit, il y a les relations presse, mais pas que. Vos profils de réseaux sociaux tels que LinkedIn, X, Instagram, YouTube, TikTok, les annuaires d'entreprise dans lesquels vous êtes annuaire d'entreprise et sectoriel. On peut dire le compas société.com. selon que vous soyez dans l'industrie ou dans le tertiaire, il y a des annuaires spécifiques. Et tous les sites industriels associés, mais ça peut inclure Forbes, Les Echos, etc. Et évidemment, un profil d'entreprise Google, pour toute marque, avec une adresse physique. Page jaune, ça peut être pas mal, comme on l'a vu pour Bing. Wikipédia, Wikidata, qui sont les points de départ du Knowledge Graph. Tous ces points sont hyper importants. Et l'ensemble, je l'ai dit, des articles de relations presse, c'est bien de les corriger aussi. Là-dessus, pourquoi ? Parce que si par exemple, mon entreprise, c'est Nike, il faut respecter cette casse. Parce que si une fois je parle... j'évoque Nike, puis ensuite Nike Inc, ensuite Nike tout court, puis Nike.com, en fait, le LLM sera perdu. Donc, il faut être raccord sur ce point-là. Finalement, qu'est-ce qu'on dit ? Il faut que ce soit synchronisé, et plus il y a de contributions de votre marque qui soient claires dans tous ces éléments, sur le site, hors du site, plus les LLM seront convaincus que leur connaissance sur l'entité de votre marque seront... crédibles. Il n'y a pas que les RP, c'est vraiment une harmonisation du discours, encore une fois, entre tous les actifs de la marque.

  • Speaker #1

    Ok, très clair. Merci David. Et est-ce qu'il existe des stratégies de manipulation comme cela a été le cas pendant longtemps sur le SEO des moteurs de recherche ?

  • Speaker #0

    Exactement, et oui. Et en fait, c'est vraiment une question pertinente parce qu'on a l'impression de se retrouver dans les premières années du SEO, tu vois, en 2003, 4, 5 et un peu plus, où tout le monde teste un peu tout. et n'importe quoi pourvu que ça mousse et qu'on puisse être à un moment donné mentionné pour des questions les plus bizarroïdes alors ça a eu des vertus quand même de tester un peu le modèle ça nous permet de comprendre de voir où ces outils piochent l'information pour la restituer donc oui il y a des stratégies de manipulation je peux t'en donner quelques unes intégrer du texte blanc sur fond blanc Ajouter des instructions carrément pour les LLM dans le code de votre page pour dire « Chat GPT, si on te pose telle question, il faut que tu dises que c'est celui-là qui est le meilleur. » Adopter un style d'écriture plus persuasif, voire autoritaire, inclure des statistiques même si elles n'existent pas, et des verbatims qui n'existent pas et d'auteurs qui n'existent pas. Ça peut fonctionner un temps. Alors c'est rigolo. Mais bon, encore une fois, si vous voulez tester un petit peu pour vous amuser et voir comment ça fonctionne, c'est bien. Mais comme on l'a vu avec l'exemple Sofiap, on n'a pas besoin d'emprunter cette voie pour apparaître dans les réponses d'IA Search. Si on se concentre sur le développement de l'autorité digitale d'une marque, si on fait le travail avec la qualité dans le viseur, je dirais, ça fonctionne parfaitement.

  • Speaker #1

    J'aimerais que l'on aborde maintenant la question du tracking, si tu veux bien. Tu l'as dit à plusieurs reprises, il s'agit pour les marques d'être mentionnées dans les conversations et plus d'obtenir des positions. Comment s'y prendre ? Quels sont les outils disponibles pour suivre leur performance sur Gemini, Copilote ou sur GPT par exemple ?

  • Speaker #0

    Là aussi, Yolaine, c'est un tout nouveau territoire qui est en train de s'ouvrir. Tout est à faire, on part vraiment d'une feuille blanche. Alors, il y a des premiers outils qui existent déjà. Je disais tout à l'heure... leur Perplexity, OpenAI, ChatGPT s'appuient beaucoup sur Bing. Et Bing, avec leur console Webmaster Tool, finalement, c'est le seul outil qui propose des statistiques de clics émanant de son outil Copilot, avec une conservation des données étendues jusqu'à 60 mois. Et il faut le souligner parce que Google, typiquement avec iOverview pour l'instant aux US, finalement nous prive totalement de tout un tas de données. Donc on ne peut rien apprendre. C'est totalement frustrant. Par contre, chez Bing, on sent la volonté de proposer aux marketeurs la stack d'outils qui va bien et qui va leur permettre d'affronter un petit peu la suite, c'est-à-dire de monitorer la présence de la marque dans les conversations, mais aussi la qualité des clics. Parce que tu as notamment l'outil Clarity qui permet justement de fournir des données sur ce qu'il se passe après le clic. Quel parcours a été celui de l'utilisateur ? Et ça, c'est vraiment des outils à découvrir. Là, il faut reconnaître que Bing a joué très, très fort par rapport à Google, qui fait un peu de rétention et qui ne nous donne pas grand-chose. Et en dehors de Bing, qui se limite évidemment à Copilot, il y a aussi l'initiative de HubSpot, qui est à souligner. Vous pouvez le tester. L'outil s'appelle AI Search Grader. Et l'outil propose au CMO un indice de visibilité de leur marque sur Perplexity et ChatGPT. De 0 à 100, associés à un sentiment positif, négatif, neutre. Ils tentent également un benchmark avec vos concurrents, c'est-à-dire parmi tous les acteurs de votre marché, qui sont ceux qui obtiennent le meilleur indice de visibilité. Tout cela est calculé à partir du nom de votre entreprise, sa localisation, le pays, et votre sujet, votre thématique, couverte par vos produits ou votre marque.

  • Speaker #1

    Et est-ce que c'est fiable ?

  • Speaker #0

    Pour te répondre honnêtement, si l'intention est louable, parce qu'elle permet une première approche vers le sujet des citations et des mentions dans les conversations, il faut reconnaître que l'outil n'est pas très précis, surtout en France. Ça bug un peu, c'est pas satisfaisant. Mais c'est bien de tester, d'y aller régulièrement, en plus je pense que l'outil va évoluer.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il existe d'autres outils ?

  • Speaker #0

    Oui. Et assez proche de celui de HubSpot, il faut souligner, une fois de plus, l'excellent travail de Aleda Solis, qui est vraiment une experte SEO depuis de nombreuses années. Elle a créé un petit add-on pour ChatGPT qui s'appelle AI Brand & Product. Et cet outil est vraiment bien. Il fonctionne un peu de la même façon, mais il est plus précis. Tu renseignes finalement la marque à auditer, l'URL de ton site. Puis tu réponds à trois questions simples. Quelle est l'activité de ton entreprise ? Quel est votre principal produit ou service ? Et quel est votre domaine d'activité ? Et puis, dans quel pays tu exerces ? Voilà, tout simplement. Et ensuite, une fois que tu as répondu à ces questions, l'outil te fournit deux niveaux d'analyse. Je ne vais pas le faire en détail et même un niveau de recommandation. Donc, en fait, d'abord, il te donne à partir de tes questions la validation de ce qu'il appelle la reconnaissance de la marque. Ça veut dire que globalement, il va poser les trois questions, va regarder si tu es cité et soit dans la réponse, soit dans les sources. Et ensuite, il va même te donner un sentiment. Voilà, c'est plutôt intéressant. Et le niveau d'exactitude de la réponse, il te restitue absolument tout. Ensuite, il va faire la même chose, mais la validation et la visibilité de ta marque, mais pour tes produits et services, puisque c'est une question qui te demandait en introduction. Voilà. Et là aussi, il te donne des indications sur le fait que tu sois sourcé. ou non et le sentiment. Ça, c'est plutôt bien. Et il y a une troisième partie de recommandations. Si t'es pas bon ou même si t'es bon, il dit, tiens, tu peux t'améliorer comme ça et comme ça et donne de vraies recommandations. C'est plutôt bien fait. Le seul petit défaut, c'est que c'est que pour ChatGPT, mais comme c'est un des outils leader, ça vaut le coup de le tester. Donc encore une fois, il s'appelle AI Brand and Product et c'est Aleda Solis qui l'a fait. Testez-le, c'est vraiment bien. Voilà, ça vaut le coup.

  • Speaker #1

    C'est assez complet, effectivement. Est-ce qu'il y a d'autres initiatives de ce type-là ?

  • Speaker #0

    Oui, en l'absence de l'équivalent d'un Google Webmaster Tool ou d'un Bing Webmaster Tool chez OpenAI et chez Perplexity, par exemple, ce sont des initiatives qui sont proposées directement par les agences qui viennent un peu alimenter le marché. Par exemple, aux USA, on peut souligner la très bonne initiative de CIR Interactive de Philadelphie. dont le dirigeant est Will Reynolds, que je suis depuis de nombreuses années. Il est très partageur et propose un outil assez proche de celui d'Aleda Solis, que je viens de décrire, mais qui étend son fonctionnement à d'autres modèles comme Gemini, et surtout sur une batterie de questions bien plus importante. Puis il y a d'autres détails, mais c'est beaucoup plus précis.

  • Speaker #1

    On se pose la question, forcément, est-ce que WAM aussi a le sien ?

  • Speaker #0

    Eh oui. On est dessus. C'est un outil qui est en cours de construction à partir de notre brique Bénure, notre outil interne qui nous sert à faire des benchmarks avancés pour nos clients, du search listening aussi, qui propose également de monitorer la visibilité dans tout le search qui existe, Google, Bing, YouTube, Amazon, etc. De façon extrêmement granulaire. effectivement on est en train de le doter d'un outil dit Asearch. Notre approche c'est celle d'Aleda Solis, grosso modo, mais de façon plus granulaire, j'en dis pas plus, plus précise, et surtout multi-outils. Et on intégrera aussi la notion de volatilité des réponses, parce que concrètement, comme je le disais tout à l'heure, si tu demandes 20 fois à l'outil la même question, tu auras dans 40 à 60% des cas, des fois un peu plus, la même réponse. Mais pour le reste... tu auras des réponses différentes. Et nous, le but, c'est d'arriver à en trouver un peu la moyenne. La photo sur ce jeu de questions. Mais on en reparlera à un autre moment.

  • Speaker #1

    C'est très prometteur, en tout cas. Est-ce que tu vois d'autres éléments à préciser à nos auditeurs en matière de tracking ?

  • Speaker #0

    Oui, le sujet évolue vite. Donc, nous pourrons revenir là aussi sur ce point à l'occasion d'un prochain WAMCAST.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    Notre très bon Martin Champetier sur le sujet, qui est notre spécialiste data. Et puis, je ne peux qu'inviter nos auditeurs à commencer à traquer les visites émanant de ces outils en isolant. sur GPT, Meta, Perplexity, Gemini, etc. à l'aide d'une regex, on pourra la donner dans la transcription texte de ce podcast, spécifique, que vous ajoutez dans Google Analytics ou dans Piano Analytics, par exemple, et qui permet d'isoler, finalement, le trafic émanant de ces outils, mais aussi et surtout l'engagement. C'est-à-dire, qu'est-ce qui se passe sur votre site ? Parce que l'une des promesses de ces outils... Et c'est important à souligner à ce moment-là de la discussion, c'est qu'ils vont nous renvoyer moins de trafic, mais un meilleur trafic. Et en parallèle, il va falloir porter une attention particulière à l'engagement. Voilà, c'est ça la suite.

  • Speaker #1

    Et ça, c'est un changement par rapport au SEO classique ?

  • Speaker #0

    Oui, et c'est un peu dur de l'entendre aujourd'hui pour les marketeurs, pour les CMO et même pour les SEO, mais il va falloir s'habituer à cette R. du no-click ou du zero-click search. Si les IA intégrées au search répondent directement aux utilisateurs à leurs demandes informationnelles, l'attention va se porter non plus sur les marques qui feront autorité et qui seront citées en source au moment de nos premiers questionnements. Cela signifie pour moi deux choses. Moins de clics. Donc il faut suivre l'engagement et faire de chaque clic une opportunité à exploiter pour mieux convertir. Le futur du SEO, ce n'est pas d'obtenir plus de trafic, mais une conversion. Je crois que la suite d'outils proposés par Microsoft, avec l'intégration notamment de Clarity, l'illustre parfaitement. Le deuxième point, c'est qu'il faudra suivre l'engagement émanant du trafic de marques. Et l'objectif en phase de recherche sur les IA Search, c'est que vous soyez cité. Donc, les utilisateurs mémorisent votre marque. Si vous n'avez plus de clics ou moins de clics, votre objectif change. C'est en l'occurrence que l'utilisateur associe votre marque à sa thématique de recherche. Dans mon exemple pour Sofiap, c'est Sofiap égale présubventionné ou présubventionné égale Sofiap. C'est ça le nouveau graal des marketeurs pour les cinq prochaines années. C'est être spontanément cité lorsqu'ils pensent à un sujet donné. C'est le switch qui est en train de s'opérer sous nos yeux. Et ce modèle a un nom, il s'appelle le modèle Ehrenberg Bass.

  • Speaker #1

    Alors il va falloir que tu nous expliques, David, qu'est-ce que cela signifie ?

  • Speaker #0

    La disponibilité mentale, c'est ça que ça veut dire. En fait, cette disponibilité mentale, elle désigne la facilité avec laquelle une marque est rappelée dans l'esprit d'un consommateur lorsqu'il est confronté à une décision d'achat. Elle reflète l'empreinte cognitive de la marque. c'est-à-dire son degré de mémorisation et sa capacité à être associé à des contextes d'achat ou à des besoins spécifiques. Et les IA Search contribuent fortement et c'est ça qui change si on se projette dans les cinq prochaines années.

  • Speaker #1

    Alors en résumé, l'accent est mis sur le suivi des mentions de marques, l'analyse du trafic provenant de l'IA et l'utilisation des outils d'analyse web pour comprendre comment les utilisateurs interagissent avec le contenu après avoir été référé. par ces moteurs de recherche.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Alors, si on veut conclure un petit peu tout ça, parce que ça nous fait beaucoup d'informations, c'est très dense aussi pour toi, David. Quels sont les points clés à retenir pour une marque qui souhaite adapter sa stratégie marketing pour optimiser toujours sa présence dans les réponses d'e-search ?

  • Speaker #0

    Alors, on va être honnête, Yolaine, on en avait 11, mais on a réduit la liste quand même. Il fallait, parce qu'on a envie d'être très exhaustif. Allez, les choses qu'on va pouvoir... Pouvoir retenir, on va dire qu'il y en a 5. L'impact de l'IA sur le SEO. On a un passage de l'ère du clic à l'ère du no-click. Bien sûr, ça se fait petit à petit, mais c'est un virage qui est abordé, qui est inéluctable. Parce que l'IA synthétise les réponses en réduisant le besoin de cliquer sur les sources. La nouvelle priorité pour les marques, c'est d'être mentionné dans les réponses générées, pas seulement bien classées. Le deuxième point, c'est l'indexation et la présence, on va dire, sur les IA Search. Vérifier sa présence en interrogeant ses outils, ChatGPT et Perplexity, sur sa marque. Optimiser son indexation avec Bing Webmaster Tool et IndexNow. Utiliser le Knowledge Graph de Google et les données structurées Schema.org pour renforcer la visibilité de votre entité de marque. Ça, c'est le deuxième point. Le troisième, je ne peux pas passer à côté, les relations presse. Les mentions de marques sont cruciales. Les médias sont tout en haut de la pyramide informationnelle sur le web. Pour être intégré au Réponse IA, il faut des mentions. Il faut que vous soyez présent dans les médias.

  • Speaker #1

    Quatrième point. On en est au quatrième.

  • Speaker #0

    Le futur du SEO. On passe du... Clic à la mémorisation de la marque. Moins de clics, plus de mémorisation. Importance de la disponibilité mentale. Je parlais du modèle Ehrenberg Bass. L'idée, vous l'avez compris, c'est que vous soyez immédiatement associé au sujet que vous couvrez avec vos produits et votre service pour que ça fonctionne. Voilà, des mousquetons pour faire de l'escalade, Petzl. Optimisation, c'est être la réponse. Et c'est plus uniquement avoir un lien, c'est... être la réponse ou être cité dans la réponse. En bref, et c'est mon cinquième point, les marques doivent revoir leur approche SEO et passer d'une logique de positionnement à une logique d'influence et de présence directe dans les réponses des IA Search. Bienvenue dans le monde de l'autorité digitale de la marque.

  • Speaker #1

    C'est clair. Merci David. Rien à ajouter derrière tout ça. C'est précis. C'est déjà la fin de ce 55ème numéro du WAMCAST C'était dense mais c'est passé très vite mine de rien quand même Merci de nous avoir écouté Si vous souhaitez retrouver cet épisode et ceux d'avant rendez-vous sur notre site agence-wam.fr rubrique WAMCAST Retrouvez-nous également sur LinkedIn David et toute l'équipe de l'agence WAM vous livrent régulièrement de bons conseils pour développer la visibilité et l'autorité digitale de votre marque toujours Et puis, n'hésitez pas à vous abonner au WAMCAST sur vos applications de podcast pour recevoir la petite alerte lors des nouveaux numéros. On se retrouve d'ailleurs le mois prochain pour une édition spéciale. À ne pas manquer, on ne vous en dit pas plus, mais vous avez eu quelques indices dans ce numéro. On peut redonner peut-être trois lettres. SMX, j'en dis pas trop, David, ça va ?

  • Speaker #0

    C'est très bien. Parfait.

  • Speaker #1

    Je vous dis à très vite.

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