Speaker #0Il y a quelque chose que je trouve intéressant dans la maturité qu'on peut avoir face à l'intelligence artificielle. Je vois dans les clients que j'accompagne, mais aussi dans mon propre cheminement et dans la maturité que je gagne aussi dans les promptes. Les clients que j'accompagne depuis 2-3 ans, je vois bien qu'ils évoluent dans leur manière d'utiliser les LLM. Et ils évoluent surtout dans la profondeur de la réflexion qu'ils vont mettre dans les promptes. C'est-à-dire qu'au début, ils cherchaient vraiment à gagner du temps, automatiser pour gagner du temps, aller plus vite, faire une tâche plus rapidement. Et on était plutôt sur des tâches, on va dire plutôt des tâches de premier niveau, sans haute valeur ajoutée. Et je vois bien que maintenant, il y a une espèce de réflexion de comment est-ce qu'on réalise avec l'IA des tâches à un petit peu plus haute valeur ajoutée, tout en gardant la paix. pâte humaine, donc la créativité humaine, l'intelligence humaine. Donc, comment est-ce qu'on utilise l'IA pour faire un outil d'intelligence humaine augmentée, ce que moi j'appelle l'IHA. Et ça, c'est intéressant parce que finalement, c'est pas si simple de bien pronter pour obtenir un résultat qui vraiment correspondrait à ce qu'on aurait pu faire nous en tant qu'humains avec la côté créatif, engageant, où on ne ressent pas finalement de manière intuitive cette partie un peu mécanique de l'IA. Et du coup, je pense à deux exemples. Un exemple de mon client, puis un exemple qui m'est personnel. Mon client en ce moment, il est en train de travailler sur du storytelling pour créer des vidéos pédagogiques engageantes. Et autant avant, il cherchait à faire des promptes qui lui... permettre d'obtenir un résultat valide, en tout cas où on se dit pas que c'est moche, horrible et qu'on peut pas mettre ça dans une formation. Et maintenant il passe à un autre niveau, c'est à dire que maintenant il veut vraiment travailler sur sa scénarisation, sur son storytelling, donc du coup il est obligé d'aller chercher, de comprendre les protagonistes, les archétypes. Enfin, en gros, toutes les figures qu'on va retrouver dans le storytelling. Et il va être en mesure de bien les prompter. Donc, finalement, il monte en maturité dans sa scénarisation, dans son travail de réflexion sur ce qu'il doit demander à l'IA. Donc, finalement, ce n'est pas lui qui va écrire, c'est l'IA qui va, à la fin, écrire. Mais lui-même, il monte en maturité sur les codes qu'il y a derrière tout ça. Et moi, de mon côté, je me suis prêtée au même exercice. pour une newsletter que je suis en train de préparer. Ou pareil, c'est une newsletter très particulière parce qu'elle a plein de blocs différents qui sont scénarisés de manière différente. Et donc, j'avais écrit une maquette qui m'avait pris, je pense, à peu près environ deux à trois heures pour la produire. Donc, une maquette très structurée, un peu de tout ce que je voulais. Et puis finalement, quand j'ai voulu faire une manière un peu automatique de demander à Alia de la reproduire, ça m'a pris à peu près six heures pour écrire le prompt. Donc, finalement, c'est vrai que ça me prend énormément de temps pour écrire un prompt pour quelque chose qui ne me mettrait pas tant de temps que ça à produire. Mais ça m'a énormément apporté parce que j'ai du coup beaucoup réfléchi à quels sont les codes sous-jacents que je voulais mettre à chaque endroit. Et du coup, tout simplement, par exemple, sur un cliffhanger, Liam générait des cliffhangers qui ne m'allaient pas. Et donc, j'ai dû trouver pourquoi ils ne m'allaient pas, quels sont les codes plus finement encore que le cliffhanger, pourquoi je voulais un cliffhanger très particulier qui donne envie d'eux, etc. Et c'est ça un peu, moi, je trouve le côté un peu innovant dans l'intelligence artificielle. Ce n'est pas de se dire, tiens, maintenant, j'ai des promptes que je copie-colle et qui fonctionnent super bien. C'est maintenant comment je fais pour très finement demander à la machine de reproduire quelque chose avec mon style, ma patte, mais en même temps que ça m'augmente et que ça ne reproduise pas quelque chose qui uniformise nos e-learning, nos newsletters, etc.