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Légitimes

Les biais cognitifs : ces pièges mentaux qui bousillent ton estime de toi

Les biais cognitifs : ces pièges mentaux qui bousillent ton estime de toi

38min |08/05/2025
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38min |08/05/2025
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Description

Tu crois faire des choix "logiques", prendre des décisions "objectives" ou "voir les choses clairement" ? Et si ton cerveau te jouait des tours… sans que tu t’en rendes compte ? Dans cet épisode, on plonge dans l’univers fascinant (et parfois déroutant) des biais cognitifs : ces raccourcis mentaux qui influencent ta perception, tes jugements, tes relations... et même ta vision de toi-même.


💬 Au programme de cet épisode :

  • Ce que sont vraiment les biais cognitifs (et pourquoi ils existent)

  • 3 biais décryptés : négativité, spotlight et coûts irrécupérables

  • Comment ils influencent ton rapport aux autres… et à toi-même

  • Des pistes concrètes pour identifier ces biais au quotidien (sans tomber dans la parano) et les contrecarrer


🎯 Un épisode essentiel si tu veux reprendre un peu de recul sur tes pensées, mieux te comprendre et arrêter de croire tout ce que ton cerveau raconte.



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Si Légitimes te plaît et te permet de mieux te connaître, te comprendre et d'améliorer ton estime de toi pour oser être toi même, je t'invite à laisser un avis et/ou une note pour le faire découvrir autour de toi 🌟



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Pour aller plus loin :


📩 Contacte moi : https://www.instagram.com/clementine.brgt/

Réserve ton café virtuel OFFERT : https://calendar.app.google/GnUJXVpAe1evjLoXA



Dans ce podcast on parle de :

Confiance en soi, estime de soi, amour de soi, développement personnel, connaitre ses émotions, bien se connaitre, réflexion personnelle, d'oser être soi-même, de légitimité, de se valoriser, de ses valeurs, de connaissance de soi, de discours intérieur, de croyances limitantes, peur du regard de l'autre.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast légitime, le podcast déculpabilisant pour toi qui t'es déjà senti trop ou pas assez. Moi c'est Clémentine, je suis coach confiance et estime de soi et je t'accompagne à reconnecter avec qui tu es, assumer ta personnalité et enfin te libérer du regard des autres. Mon objectif que tu fasses péter tous tes verrous, que tu oses être toi et que tu ailles à fond vers la vie de tes rêves. Retrouve chaque semaine des conseils, des clés, des retours d'expérience pour booster ta confiance et comprendre enfin que tu as de la valeur et que tu es légitime. Alors, tu es prête ? Aujourd'hui sur légitime, j'avais envie de te parler de tes petits bugs de cerveau, de tes petits pêtes au casque de cerveau parce que bien souvent, je le dis, on est responsable de nos choix, de nos perceptions, de nos décisions. Mais c'est important de savoir aussi que notre cerveau a une grosse part à jouer sur nos comportements, et du coup de façon très inconsciente. Parce que, je le répète, il y a à peu près plus de 80 épisodes maintenant sur le podcast, mais je me répète, ton cerveau il n'est pas là pour te rendre heureuse. Il est là pour t'aider à survivre dans ce monde impiétoyable. Ce qui fait que chaque jour, il traite des centaines, des milliers d'informations. que ce soit ce que tu vois, ce que tu entends, ce que tu sens, etc. pour définir comment tu dois agir pour survivre. Et donc il les trie ces infos, il les trie et parfois, parce que c'est très fatigant et que s'il devait tout gérer en même temps, ça serait un petit peu genre, ça commencerait à surchauffer, à fumer à travers tes oreilles, etc. Donc il est obligé de faire des choix, il est obligé de trier, il est obligé de mettre certaines choses de côté et de mettre la lumière sur d'autres choses. Et donc... Il va filtrer les informations, mais pas forcément toujours de la manière la plus rationnelle et la plus juste. Et ça va donc créer des biais cognitifs, c'est-à-dire des chemins de pensée, des raccourcis de pensée, qui sont tout simplement biaisés, et donc qui ne prennent pas en compte toutes les informations, tout le contexte, toute la situation. Et ce qui fait que parfois, souvent, tu vas prendre des décisions qui sont peut-être irrationnelles, ou en tout cas que tu n'arrives pas à contrôler, parce que tu te laisses diriger. sans le savoir, mais maintenant tu vas le savoir, tu te laisses diriger par ses biais cognitifs. Donc là aujourd'hui je vais t'en parler de trois en particulier, mais il y en a énormément, il y en a 250 à peu près, donc autant te dire qu'effectivement ton cerveau y t'enduit en erreur très régulièrement et tu t'en rends pas compte. Donc attention, ça veut pas dire que t'es plus responsable de ta vie, bien au contraire, si je t'explique ça aujourd'hui c'est pour que justement tu ouvres un peu les yeux sur... certains biais auxquels tu fais face et que derrière tu agisses pour aller un petit peu à l'encontre, quand tu le peux, de ces biais si aujourd'hui peut-être ils te handicapent. Avant de commencer je t'invite à t'abonner au podcast si ce n'est pas déjà fait et si c'est déjà fait à me laisser une note et ou un avis sur ta plateforme préférée, ça aide vachement à faire connaître le podcast et à créer des humains beaucoup plus sains, beaucoup plus ouverts, beaucoup plus connectés à comment ils fonctionnent et ça je pense que c'est vachement important. Donc le premier biais dont j'avais envie de te parler, c'est le biais du spotlight ou le biais du projecteur. C'est celui où justement dans une situation qui va te mettre un petit peu dans l'embarras, tu vois où tu vas ressentir un peu de la honte ou qu'il y a un truc qui te gêne, ça peut être juste un petit complexe comme ça, un bouton sur le front ou peu importe. Tu sais les petites cernes parce que t'as mal dormi, l'attache de café sur tes fringues ou juste à te rébucher sur le carrelage. Bon, ça serait bizarre de trébucher sur un carrelage, mais bon, tu vois ce que je veux dire. C'est dans ces moments-là où tu vas avoir en fait l'impression, ton cerveau va diriger l'impression que tout le monde te regarde. Tout le monde ne voit que toi, tout le monde ne voit que la tâche sur ton t-shirt, tout le monde ne voit que ce moment où tu as trébuché, et surtout tout le monde se fout de ta gueule du coup. Évidemment, tout le monde est dans un gros, gros, gros jugement. Là, t'as fait leur journée quoi. En fait, tu vas vraiment venir surestimer... ce que les autres pensent de toi ou de tes erreurs ou de tes complexes ou peu importe. Tu vas vraiment en faire une montagne, c'est vraiment ça. Tu vas avoir l'impression que tout est braqué sur toi. C'est pour ça que ça s'appelle le projecteur. Tu vas avoir l'impression que toutes les lumières sont braquées sur toi et que tes erreurs, tes complexes vont être en fait passés au peigne fin et que tout le monde va n'accorder sa journée, son énergie, ses ressources que pour ça, que par rapport à ça. En fait, on se prend vraiment pour le centre du monde. Et c'est ça qui est toujours très drôle, c'est que j'avais fait cette remarque sur Insta il n'y a pas très longtemps, où je disais c'est quand même assez fou ce paradoxe où d'un côté quand on manque d'estime de soi On se dévalorise beaucoup, on a l'impression de ne pas avoir d'importance, que nos besoins ne valent rien finalement et qu'on ne mérite pas grand-chose. Et en même temps, quand on fait une erreur ou un truc avec lequel on n'est pas très à l'aise, on a l'impression que là d'un coup, on prend une importance phénoménale, que là d'un coup, finalement, tout le monde nous regarde, toute l'attention est dirigée vers nous et qu'on est des stars. Il n'y a que nous. Et j'avoue que ce paradoxe me fait... un petit peu sourire quand même, parce que je me dis c'est quand même fou, l'esprit humain, on est quand même assez tordu, mais bon, c'est pas complètement notre faute du coup. Donc, ce biais cognitif, tu l'as compris, il braque vraiment la lumière sur toi, enfin t'as l'impression que tout le monde te regarde, et ça peut créer beaucoup d'anxiété, beaucoup de stress, ça peut être aussi, je l'ai pas précisé, mais tu sais quand t'es en entretien d'embauche, ou que tu dois faire une présentation peut-être devant tes collègues, Et que tu te sens stressée de ouf, tu as l'impression de transpirer dans tous les sens, que ça se voit, que ça se dégage. Alors qu'en fait, après, tu t'en parles avec tes collègues, ils te disent « Ah bon ? Pourtant, tu avais l'air méga à l'aise, quoi. » Et ça peut être aussi, finalement, à l'inverse, te dire « Putain, mais je ne comprends pas, j'ai changé de coiffure, ou j'ai fait ci, j'ai fait ça, et en fait, là, personne ne me le dit, personne ne remarque, personne ne remarque tout ce que j'ai fait. » Ouais, parce qu'en fait, malheureusement ou heureusement, tu n'es pas le centre du monde. malgré ce que ton cerveau essaye de te faire croire. Ce qu'il faut comprendre là-dedans pour essayer de lutter, de contrecarrer ce biais, parce qu'au final, déjà, c'est bien d'en prendre conscience et c'est pour ça que je fais cet épisode. C'est bien de prendre conscience que, ah, là, l'histoire que je suis en train de me raconter, le scénario catastrophe que je suis en train de me raconter, c'est juste une histoire que je me raconte et que mon cerveau me raconte. Donc déjà, ça peut permettre de prendre un petit peu de recul sur la situation. Et 2, dis-toi que si toi tu as ce biais cognitif, t'es pas un cas isolé là non plus. Tout le monde a ce biais cognitif. On l'a tous. Alors j'exclus les personnes qui ont des maladies psychologiques, mentales, parce que ça je connais pas. Je peux pas dire avec certitude que c'est la même chose et que ça fonctionne de la même manière, il y a d'autres problèmes. Mais sinon c'est assez universel. On a tous ce biais. On est tous focus sur notre propre nombril. Donc oui, peut-être que les gens vont te voir trébucher. Mais tu sais, quand les gens te voient trébucher, bien souvent, ce qui va passer dans leur tête, c'est « Ah putain, moi j'aurais honte, j'aurais trop honte si ça m'arrivait » . Mais tu vois, en fait, ils ne parlent pas de toi à ce moment-là. Oui, c'est toi qui as fait l'action. Oui, c'est toi qui as trébuché. Ouais, c'est chiant. Mais au final, ils parlent d'eux. Moi si ça m'arrivait j'aurais honte Parce qu'ils auraient l'impression que toutes les lumières seraient focus sur eux. Donc dès que t'as trébuché, en fait, les gens sont en train de penser à eux et de se dire « comment j'aurais réagi moi dans cette situation ? » C'est terrible, mais on est tous assez très égoïstes, très égocentriques en fait, surtout. Mais c'est normal, c'est humain, c'est comme ça. Encore une fois, le cerveau agit pour que tu survives. Donc, oui, il va se focus sur lui, sur toi, uniquement sur toi, il s'en fout un petit peu des autres. Sauf si ça représente des menaces. Ou s'il sent que là, tu as eu un comportement qui n'était pas approprié et qu'il va te lancer de la culpabilité en veux-tu en voilà, pour que tu comprennes que, attention, dans ce genre d'environnement, dans ce genre de situation, visiblement, ton comportement dérange. Donc si tu veux appartenir à ce groupe, parce qu'encore une fois, le cerveau va te pousser à appartenir à un groupe pour une question de survie toujours, bah oui, il va t'envoyer des messages genre, attention, peut-être qu'il faut modifier ton comportement. Mais là encore... Attention, parce que les craintes de ton cerveau qui est encore à l'âge de pierre ne doivent pas contrôler tes comportements aujourd'hui dans notre société moderne, ou en soi, peut-être qu'il y a certaines personnes qui vont juger que ton style, que ta manière de parler ou que tes décisions ne sont pas appropriées, mais qu'en soi, on s'en fout un petit peu parce que toi ça te plaît, toi ça te convient, et que non, tu ne te feras pas bouffer par un ours. Si jamais tu n'es pas accepté par tel ou tel groupe. C'était une parenthèse parce que je ne veux pas que tu crois non plus que dès que tu culpabilises, c'est pour une bonne raison. Et que du coup, il faut absolument changer ton comportement. Parce que je vous connais et je sais que vous culpabilisez pour beaucoup de choses et parfois qui n'ont vraiment rien à voir avec vous et dont vous ne devriez pas culpabiliser. Donc je voulais faire cette précision même si ça n'a pas tout à fait à voir avec cet épisode. Pour en revenir à mes petits moutons, première chose, c'est ça, c'est déjà de te rendre compte que t'es pas exceptionnel dans le sens où ce biais on l'a tous. Et donc que si toi t'as l'impression que tout le monde te regarde, et ben la personne à côté de toi, la personne en face de toi... elle a aussi l'impression que tout le monde la regarde. La deuxième chose, c'est que ça va être intéressant, c'est toujours plus facile à dire qu'à faire, mais en même temps c'est important, d'avoir de la compassion avec toi-même, de l'empathie avec toi-même. Et si tu as du mal, te dire, tout le monde fait des erreurs, tout le monde trébuche, tout le monde renverse un jour son café sur sa chemise. Et je ne crois pas que toi tu vas aller dire « Oh regarde, t'as fait une grosse tâche, c'est dégueulasse, tu me dégoûtes ! » Ou alors « Oh là là, t'as trébuché ! » Tu remarqueras, quand tu trébuches ou quand tu tombes quelque part, la première réaction des gens, bon déjà c'est de se dire « Voilà, moi comment j'aurais réagi ? » Mais la première réaction des gens, c'est toujours de se dire, de vérifier « Est-ce que tu t'es fait mal ? » Et après, ils se permettent de rigoler si tu t'es pas fait mal, mais... Mais ils vont toujours vérifier « Est-ce que tu t'es fait mal ? » Parce que... En vrai on n'est pas là pour se moquer, en vrai on est quand même en grosse empathie. T'es tombée, ça se trouve tu t'es blessée. Et après peut-être qu'on va rigoler mais c'est pas parce qu'on se moque de toi, c'est que la chute était belle. Des fois il y a de très très belles chutes. Et là j'ai envie de dire, ça m'est arrivé il y a quelques années au Canada où évidemment j'ai glissé sur une plaque de verglas, mais je suis tombée sur le cul et direct en fait. J'ai fait un... comme si je m'étais assise. J'ai glissé mais assise, c'était trop bizarre. Eh bien... Il y a une époque où je me serais sentie mais honteuse, honteuse, honteuse, genre mais la honte de tomber. Et là, à ce moment-là, je me suis dit mais en fait, c'est juste trop drôle. C'est juste trop drôle comment je suis tombée en fait. Et en plus, honte de quoi ? Il y a du verglas. On est au Canada, tout est gelé. C'est logique en fait qu'un moment tu glisses et que potentiellement tu tombes. T'es pas la seule meuf à être tombée dans ta vie. Et ça arrivera encore et encore. Et demain, les gens auront oublié. c'est ça aussi pour lutter un peu contre ce biais, c'est que les gens auront oublié tout aussi vite. Parce que, encore une fois, les gens ne sont focus que sur eux, sur leur vie, sur leur quotidien. Donc, que tu sois tombé hier, aujourd'hui, ils ne s'en souviendront pas. Ou alors, ils vont s'en souvenir, mais ils ne sauront même plus qui est tombé. Donc, oui, ça fait peur, mais je trouve que de prendre conscience que ce biais existe et que vraiment, tout le monde est comme ça. tout le monde est focus sur soi et que ça arrive à tout le monde que tout le monde a le droit à l'erreur tout le monde a le droit de se planter de bafouiller etc et d'avoir cette compassion de se dire moi si j'avais un pote un collègue ou quoi que ce soit j'irai pas lui cracher au visage si jamais il tombe et que je serai plutôt justement dans l'empathie dans la compréhension que justement je me disais moi j'aimerais pas qu'on se foute de moi j'aimerais bien qu'on vienne m'aider si je tombe et ben apporte toi cette compassion et cette empathie avait envers toi même tu as tout autant le droit d'avoir cette compassion que celle que tu donnes aux autres. Donc je t'invite à faire ça la prochaine fois que tu as l'impression que tout le monde est focus sur toi, parce que très souvent, je vous entends, c'est ça qui bloque, j'ai peur du regard de l'autre, qu'est-ce qu'on va penser de moi, etc. Si je fais ceci, si je me coupe les cheveux, si je machin. J'invite vraiment à te rappeler de tout ça et te dire, ouais en fait je ne suis pas toute seule, tout le monde est focus là-dessus. Et en fait, si moi ça me plaît, je veux dire si tu changes de coupe de cheveux, si moi ça me plaît, ben tant pis en fait ce que pensent les autres, parce qu'eux, ils vont continuer leur vie. Moi, je vais vivre avec moi et ma coupe de cheveux tout le temps. Et si tu te pètes la gueule, ben essaye de pratiquer l'auto-dérision, parce que finalement, si tu rigoles avec les gens, il n'y a plus de problème en fait. Et ça désamorce tout de suite ce sentiment de honte, ce sentiment d'anxiété, etc. Et tu vois, je parlais justement dans un entretien de... T'as l'impression que t'es stressée et que ça se voit et tout. Bah limite, ça je pense que je l'ai déjà dit dans un épisode, mais limite tu peux désamorcer en le disant. Bah voilà, je suis un petit peu stressée, donc je vais peut-être bafouiller un petit peu, mais en tout cas, voilà, je vais tout faire pour assurer. Moi en tout cas, ça me désamorce tout de suite, je me dis bon bah voilà, c'est dit, comme ça on n'en parle plus. J'ai pas l'impression que les gens vont essayer de sonder mon âme, au moins ils le savent, j'ai donné l'info. donc vraiment je t'invite à essayer Ensuite, je vais passer au deuxième biais qui est assez frappant et que j'entends beaucoup en ce moment de certaines femmes, donc j'avais envie de te parler de celui-ci quand même, qui me semble un peu vital à comprendre. C'est le biais des coûts irrécupérables, qui est lié au biais de l'aversion à la perte. Donc ce biais c'est quoi ? En fait c'est un phénomène psychologique, toujours, qui va venir influencer tes décisions. En fait ce biais, il vient nous pousser à persévérer. Dans une action, dans un investissement, alors que le plus rationnel, le plus logique, le plus pertinent, ce serait vraiment d'arrêter, d'investir du temps. de l'énergie, de l'argent là-dedans. Mais en fait, on va continuer, on va poursuivre, parce qu'on a déjà tellement dépensé, justement, de temps, d'argent, d'efforts là-dedans, qu'on se dit, je ne vais quand même pas gaspiller, je ne vais quand même pas arrêter, après tout ce que j'ai fait pour ça, après tout ce que j'ai investi, là, il faudrait que j'arrête, mais en fait, ce n'est pas possible, je ne peux pas. Donc, je vais poursuivre, je vais continuer à investir plein d'efforts, d'argent, de temps, ça dépend de la situation, et je vais peut-être finir par m'épuiser. et à mener un projet qui est limite peine perdue. Et pour que tu comprennes bien, je vais te donner des exemples, je pense qu'ils vont être assez parlants, mais tu vas au cinéma, tu payes ta place, et en plus maintenant le cinéma ça coûte une blinde, donc c'est que tu as fait un vrai choix, tu as pris une vraie décision d'aller voir ce film. Et là, au bout de 20-30 minutes, tu te rends compte que c'est un enfer, c'est nul. C'est nul, c'est voire mal joué, c'est le scénario, il est nul, il n'y a pas de scénario, c'est voire limite contraire à tes valeurs, enfin tout ce que tu veux. Et qu'est-ce que tu fais ? Ça serait quoi la décision rationnelle, logique à ce moment-là ? Ça serait de te casser. C'est bon en fait, c'est de la merde, je me casse. Mais non, tu vas rester parce que tu as investi de l'argent là-dedans. De l'argent ou du temps. Ouais, mais ça fait déjà une demi-heure que je suis là, bon bah tant pis, je vais subir jusqu'à la fin. Ou alors, j'ai payé 15 balles ma place, je peux t'assurer que je vais la rentabiliser, quoi. Tu vois, il y a cette idée de, il faut que je rentabilise, il faut que cet investissement soit rentabilisé. Je ne peux pas gâcher, gaspiller. Alors que, tu pourrais très bien te barrer de cette salle et aller faire une autre activité qui te plairait beaucoup mieux. Et qui te ferait pas perdre du temps, parce que là au final tu perds du temps aussi à regarder un film qui ne te plaît pas. Mais non, parce que tu as investi quelque chose, tu restes. Et ça en plus je l'ai observé il n'y a pas très longtemps dans une salle de ciné. Déjà avec mon conjoint, le film, on était là genre mais qu'est-ce que c'est que ce bordel ? Et on est restés. Donc tu vois, je te dis pas ça comme si c'était facile de lutter contre ces biais. Il y a plein de choses qui se mettent en place, on va en parler rapidement. Je pense qu'il faudra que je fasse un épisode à part, mais c'est pas évident. Mais tu vois, la femme à côté de nous, elle était vraiment en train de fumer de colère contre ce film. Pour elle, c'était une aberration, il n'y avait que des conneries dedans. Pour elle, c'est vraiment une torture. Ça se voyait qu'elle passait vraiment pas un bon moment et qu'elle est ressortie très très en colère. Mais est-ce qu'elle a quitté la salle avant la fin ? Non, Alors que ça aurait été beaucoup plus rationnel de sortir tout de suite. Je te donne un autre exemple. Si tu as choisi des études, je ne sais pas, de droit, à la base, tu t'es lancé dans les études de droit. Et puis, au bout d'un an, au bout de deux ans, tu te rends compte que ça ne te plaît pas. Ça ne te plaît pas du tout. C'est vraiment quelque chose qui te fout des suées la nuit. Tu ne prends aucun plaisir. Tu n'as aucune envie d'être avocate ou juriste ou ce que tu veux. Mais donc la décision rationnelle, ce serait de dire j'arrête et je change. Je vais voir autre chose, je vais tester autre chose parce que là, ce n'est pas viable. Mais non, tu vas rester, tu vas poursuivre dans ces études-là. Tu vas peut-être commencer à bosser dans ce domaine-là. Et puis, dans quelques années, tu feras un burn-out et tu vas péter un plomb, faire une crise de la quarantaine ou peut-être même avant parce que ce n'est pas ça que tu voulais. Mais à un moment donné dans ta vie, tu t'es dit... Ouais, mais après tout le temps que j'ai passé dans ces études, ou alors peut-être avec tous les frais que j'ai investis dans cette formation, j'ai payé, je sais pas, 10 000, 15 000, mon école de commerce. Je peux quand même pas abandonner. Après tout ce que j'ai investi, et encore une fois, je te le dis en temps, en énergie, en effort, tu prends ce que tu veux, ce qui est important pour toi, mais après tout ce que j'ai investi, je peux pas arrêter quand même. Faut que j'aille au bout, envers et contre tout. Tu vois, ça crée un petit côté très obstiné, parce que tu as l'impression, et je te disais tout à l'heure, c'est lié à l'aversion à la perte, parce que l'être humain n'aime pas perdre. En fait, c'est beaucoup plus dur psychologiquement pour un être humain de perdre quelque chose que le plaisir que ça peut apporter de gagner quelque chose. Ce qui fait que, ok, peut-être que je vais persévérer dans des études qui ne me plaisent pas, mais au moins je n'aurai pas perdu, entre guillemets. de temps et d'énergie parce que voilà, ça aura donné quelque chose, j'aurais eu un résultat, un bénéfice, ça sera rentable, entre gros guillemets encore, plutôt que de se dire, je vais gagner en bonheur, en liberté, peut-être mes valeurs seront un peu plus comblées, peut-être en joie de vivre. si je change de voie. Parce qu'en fait, le cerveau n'aime pas perdre. Donc il préfère privilégier le « tant pis, je reste là où je suis, même si c'est pas ouf » plutôt que d'un potentiel avenir meilleur, mais qui est en plus incertain. En tout cas, je n'ai pas la preuve concrète de ce que j'aurai derrière. Et je te disais tout à l'heure qu'en ce moment, j'entendais pas mal de femmes avoir des discours dans ce sens-là, en tout cas dirigés, il me semble, par cette aversion à la perte, par cette... Ce biais des coûts irrécupérables, et ça tu le retrouves beaucoup du coup dans les relations, dans les relations de couple. Ben voilà, je me suis investie plus de 4 ans, 5 ans, 6 ans, 10 ans dans mon couple. J'ai peut-être investi beaucoup d'énergie parce qu'on a eu des mésententes, parce qu'il y a eu des conflits, parce qu'on a dû trouver des compromis. Et c'est toujours moi qui ai fait les efforts. J'ai beaucoup investi pour que ça fonctionne, pour que ça marche malgré tout, malgré nos différences, tout ce que tu veux. Donc, je ne vais quand même pas, aujourd'hui, parce que ça ne se passe pas bien, parce qu'aujourd'hui, ils ne m'écoutent pas autant qu'avant, on ne partage pas autant qu'avant, on est plus coloc qu'autre chose, je ne vais quand même pas tout gâcher, gaspiller tout ce temps passé ensemble et ces efforts fournis, parce que ça ne va pas en fait. Après tout ce que j'ai investi, je ne peux pas m'arrêter maintenant. Ça voudrait dire quoi de moi en plus ? Et de mon couple ? Ce qui fait qu'il y a beaucoup de femmes, et d'hommes aussi, mais là c'est parce que j'ai... En ce moment, je parlais à pas mal de femmes comme ça, qui vont rester dans des relations amoureuses, finalement pas par amour, plus lidées par l'amour, parce qu'en soi, attention, je dis pas qu'il faut quitter son mec tout de suite. Mais après, c'est à toi de décider, voilà, est-ce que j'ai envie de faire des efforts encore, parce qu'aujourd'hui ça ne me convient pas. Et du coup, il faut bien que quelque chose change et... Je le répète encore une fois, on ne contrôle pas les autres. Donc, est-ce que j'ai encore envie de faire des efforts ou pas ? Mais dans ce cas-là, de toute façon, la question c'est, est-ce que j'agis ? Est-ce que ma décision, peu importe quelle est-elle, est-ce qu'elle est dirigée par l'amour ou par la peur de perdre quelque chose ? Ou par la peur de perdre tout ce que j'ai investi ? Je fais une petite dédicace à une amie, mais de toute façon, ça a été mon cas aussi à une époque dans une ancienne relation, deux anciennes relations. Il y avait de l'amour, j'étais pas heureuse dans mon couple, il y avait encore de l'amour, mais si je suis honnête aujourd'hui avec le recul, ce qui a fait que j'ai eu du mal, et que je l'ai pas fait en plus, j'ai pas été courageuse à ce moment-là, ce qui a fait que j'ai eu du mal à arrêter la relation. C'est parce que j'avais tellement investi dedans, j'avais tellement tout donné, j'avais tellement sacrifié ma propre personnalité, mes propres besoins, mes propres limites, que là me dire en fait que ça avait peut-être servi à rien, ou que j'allais arrêter, qu'on allait tout couper, et que tout ça, ça allait bénéficier à la future meuf, en fait c'était inconcevable pour moi. Toute cette énergie donnée dans ce projet... Limite mon mec c'était un projet, pour que ce soit même pas moi derrière qui en bénéficie, alors que j'ai donné mon temps, mon énergie et voire mon argent. Et du coup tu sais ce que ça a fait ? En fait j'ai continué à redoubler d'efforts. J'ai continué à redoubler d'efforts, à continuer à me sacrifier, et à tout donner pour le couple, parce que je me suis dit je ne peux pas perdre. Mais au final qu'est-ce qui s'est passé ? Ça s'est arrêté dans tous les cas, ça a été violent pour moi. Et derrière, en plus, je ne me reconnaissais plus, je ne savais plus qui j'étais, puisque je m'étais négligée pendant aussi longtemps. Et que si, en fait, j'avais eu, je dis le courage, parce que c'est vraiment une histoire de courage, de se dire, bon bah, allez, c'est pas du tout confortable, c'est vraiment pas du tout confortable de prendre cette décision. Mais en fait, ouais, il y a encore un peu d'amour, mais en fait, là, t'as juste peur de perdre tout ce que t'as investi. Mais en fait, sois honnête, meuf, t'es pas heureuse. Si je m'étais posé la question de ça et de me dire comment j'agissais et que finalement... c'est mieux d'être seule que mal accompagnée, comme on dit. Même si en soi, ce n'est pas que j'avais peur d'être seule, parce que ça n'a jamais été une question, mais je me sentais valorisée dans le couple, donc il y avait ça aussi, une histoire d'ego quand même dans tout ça. Mais en fait, j'aurais été bien plus heureuse, ou en tout cas beaucoup moins malheureuse, sans cette personne, en finissant par prendre une décision beaucoup plus rationnelle par rapport aux faits, par rapport à ce qui se passait réellement. Je veux dire, si j'avais posé la question à une amie, enfin si une amie m'avait posé la question plutôt par rapport à son couple comme ça, je lui aurais dit « hum » . T'as vraiment envie de rester avec cette personne ou c'est juste que t'as pas encore trouvé le prochain qui pourra remplacer cette personne ? Donc encore une fois, l'idée c'est pas là, si t'es dans cette situation, de larguer ton mec à tout prix, pas du tout. Chaque situation est différente, chaque relation est différente et tout, mais pose-toi les questions. Si t'en as marre, si t'as l'impression que tu t'investis énormément et qu'en face t'as jamais de résultat, ben soit il va falloir que tu changes quelque chose pour que peut-être ça évolue et que ça s'améliore, soit à un moment il va aussi falloir ouvrir les yeux, ça reste inconfortable, on est bien d'accord. Et se dire, est-ce que je ne suis pas justement dans ces billets des coûts irrécupérables ? Parce que oui, j'ai investi tout cet argent, tout ce temps, toute cette énergie. Et oui, je ne pourrais pas les récupérer. Parce que c'est vrai, ces années que tu auras dédiées à cette relation, elles seront perdues, c'est sûr. Mais est-ce que ça vaut le coup d'en perdre dix de plus ? Alors que peut-être je pourrais vivre autre chose de mieux à côté. Je sais qu'il est dur. Il est dur à faire face, celui-là. C'est vraiment compliqué parce que c'est aussi une question d'ego. Un, on a peur de gaspiller, en fonction de ce que c'est. On a peur de gaspiller, on a peut-être peur de passer à côté d'un bon moment. Le truc aussi, c'est que plus on s'investit dans un projet, plus on se dit « Ouais, non mais j'ai raison de continuer parce que justement, je me suis investie tellement de temps. J'ai raison, je vais persévérer encore et encore et encore. » Donc il y a un autre biais qui vient nous confirmer qu'on a raison de s'obstiner. Et puis il y a aussi une grosse part d'ego. On ne va pas se mentir qu'il y a une grosse, grosse part d'ego. Parce que c'est super dur pour l'être humain d'avouer qu'on a eu tort, qu'on s'est trompé, qu'on a persévéré sur un truc qui n'était pas le bon. C'est super dur à avouer. Ou genre j'ai financé un projet et en fait je me rends compte qu'il m'aidera à rien. C'est super dur pour l'ego. Bien sûr, c'est violent. Donc oui, le cerveau il va tout faire pour dire non non, t'inquiète, on continue, on investit, on investit, on investit. Tu sais c'est un petit peu comme le poker, les gens qui... qui gagnent, qui gagnent, qui gagnent, et au bout d'un moment, qui ne savent pas s'arrêter, alors qu'ils sont en train de tout perdre, mais qui se disent, non mais attends, maintenant, j'ai tellement investi d'argent que je ne peux pas faire demi-tour, maintenant, il faut que je continue. Et tu vois, je pensais, à contrario, des événements, des situations où tu t'investis peu, pareil, argent, temps, etc. Et je pensais à la salle de sport, genre Basic Fit ou Fitness Park, ou ce que tu veux. Qu'est-ce qui fait que tu... généralement les gens s'inscrivent et vont pas souvent à la salle de sport, c'est que finalement ça coûte pas très très cher. Tu paierais ta salle 70 euros par mois, je pense que la tirer, parce que tu dirais justement, attends je paye 70 balles, je peux dire que je vais aller à toutes les séances. Mais à 20, 25 balles, tu dis ouais bon allez c'est pas grave, c'est quoi 20, 25 balles ? Alors on est d'accord, ça peut représenter un budget, mais 70 vs 25, t'auras pas la même implication. Parce qu'en fonction de ton budget, il y a des choses où tu vas te dire « Non mais ça, il est l'heure de questions que je passe à côté, je ne peux pas, j'ai investi tant d'argent. » Alors qu'au final, ça va être juste une grosse contrainte. Mais comme tu as investi de l'argent, tu diras « Je ne peux pas passer à côté. » Et pourtant, si tu peux, s'il y a autre chose à côté qui te fait plus plaisir, finalement la décision rationnelle, ce serait de faire ça. Donc gros challenge ce billet-là, mais je t'invite à te poser des questions sur est-ce que récemment... T'as eu affaire à ce biais ? Est-ce que peut-être aujourd'hui, dans ton boulot, dans ta situation actuelle, t'as l'impression d'être là-dedans ? Et si t'as du mal à faire face, parce que c'est pas évident, n'hésite pas à te faire accompagner, justement, on peut voir ça en coaching, pour venir démonter un peu tout ça et choisir, prendre des décisions qui sont beaucoup plus rationnelles et bénéfiques pour soi-même. Et enfin, rapidement, le dernier biais, tu me diras aussi sur Insta Si t'as envie que je développe d'autres biais, parce que je t'ai dit, il y en a 250, donc autant te dire qu'on aura du choix. Mais si ça t'intéresse, ce type d'épisode, parce que je trouve que, moi en tout cas, je trouve ça vachement intéressant pour se comprendre et comprendre comment on fonctionne, mais si ça t'intéresse pas, voilà, je vais pas t'infliger tout ça. Bref, dernier rapidement, je pense que tu l'as déjà entendu celui-ci, c'est le biais de négativité. Le biais de négativité, c'est tout simplement que... Toujours dans la même optique de te protéger, de te préserver par ton cerveau, il va toujours donner plus d'importance aux événements négatifs qu'aux événements positifs. Tu vois, on revient un petit peu au côté de perdre et gagner. C'est toujours dans cette idée-là. Parce que justement, quand ton cerveau va capter des événements qu'il considère comme négatifs, il va les considérer en fait comme une menace. Genre, tu voulais aller courir et puis là d'un coup, il y a un nuage dehors. Attention, ce nuage est peut-être une menace. Tu vas peut-être te prendre la flotte, tu vas peut-être te prendre l'orage sur la tronche et ça ne va vraiment pas être agréable. Et on n'a pas envie de tomber malade, donc du coup, on va rester bien, bien au chaud. Bon, ça, c'est un peu une fausse menace et surtout une fausse excuse, mais... Le cerveau va faire attention à tout ce qui est un peu négatif. Parce que le but, c'est que ça va être important de se protéger derrière. Tu vois, j'ai peur de dire des bêtises et tu vois, je pourrais les vérifier, mais je vais essayer de me fier à ma mémoire. Pour un commentaire négatif, par exemple sur, je ne sais pas si tu as une entreprise ou si quelqu'un te fait une remarque, je ne sais pas, ta mère, ton conjoint qui dit « ah, tu as un peu grossi » , il va falloir sept compliments, sept avis positifs pour venir contrebalancer le négatif. Donc on se rend bien compte qu'il y en a un qui a un peu plus de poids que l'autre. Pourquoi ? Parce que le positif en soi, ouais c'est cool, ça va te rendre heureuse, ça va te faire plaisir. Mais encore une fois, ton cerveau, il en a rien à foutre que tu sois heureuse. Donc, qu'il se fasse des choses positives, ouais, c'est bien, c'est normal. Ça veut dire que tout va bien, tout roule sous le soleil, on n'a pas besoin de s'inquiéter. C'est bien, mais on ne va pas en faire toute une montagne. Par contre, un avis négatif, tout de suite, ça revient, ça relie à tu vas t'exclure du groupe, tu vois, tu n'es pas aimé, on va être exclu, il n'y a personne qui va nous aimer, on va finir seul. Et moi, je n'ai pas envie de finir seul parce que la solitude, C'est vraiment pas bien pour les êtres humains. Et du coup, bah... C'est une catastrophe, alerte rouge, il faut réagir. Et là, on tombe dans un autre biais, alors je ne vais pas l'évoquer, mais on tombe dans le catastrophisme. Voilà, les scénarios catastrophes, on les connaît, j'en parlerai peut-être dans un autre épisode. Mais voilà pourquoi. Ton cerveau, il va se focus là-dessus parce qu'il va passer en mode survie, attention, menace, il faut faire quelque chose, il faut se défendre, il faut réagir. Ce qui fait que c'est aussi normal que tu stresses ou que tu sois en colère, que tu aies un peu de la peur quand tu reçois des... des commentaires négatifs, parce qu'en fait, ça va enclencher ces réactions de défense de ton corps. Parce que, attention, ça pourrait me toucher physiquement, moralement, ça pourrait me mettre en péril. Et donc, évidemment, ce biais, il est un petit peu dangereux, dans le sens où, dès que tu vas vivre un échec, par exemple, dès que tu vas faire une erreur, dès que tu auras ta tache de café sur la chemise, tu vas le voir comme quelque chose de négatif. Et ça va venir entacher ta confiance en toi. Parce que tu vas venir, consciemment ou inconsciemment, renforcer ce discours de « attention, ça c'est pas bien, ça c'est mauvais, regarde, t'as beaucoup moins de valeur comme ci ou comme ça, tu fais beaucoup moins professionnel, etc. » Donc si je t'en parle ici, il est moins développé que les autres, dans le sens où je pense qu'on comprend assez vite, et on s'en rend vite compte qu'on a tendance à voir le négatif. Si je te demande ta journée, il y a de fortes chances que tu me dises « ouais, il y a eu ça au travail, et Il y a eu un client, c'était un gros con. En plus, il a plu, j'ai marché dans la flotte. Que tu me dises, c'était merveilleux, j'ai vu un beau rayon de soleil, c'était super. Il y a un client qui m'a souri, j'étais trop contente. Alors si tu y arrives, c'est génial, c'est que tu as déjà commencé à bosser là-dessus. Mais je sais qu'il y a beaucoup de gens qui ne voient que le négatif. En tout cas, qui accordent énormément d'importance au négatif. Et le positif, c'est bien, mais il y avait ça de négatif. Donc là, l'idée, c'est très simple, enfin, c'est très simple, mais c'est pas facile. C'est qu'il va falloir commencer à ouvrir les yeux, déjà sur les événements positifs qui t'arrivent. Même si ça te paraît complètement banal, mais tu vois, moi je vais te donner deux, trois exemples de « il en faut peu pour être heureux » . Mais moi, l'autre jour, j'ai acheté des petits contenants pour ranger dans mes toilettes, pour que ce soit un peu moins le merdier. J'ai été trop heureuse, parce que justement, ça faisait moins merdier. Ça faisait beaucoup plus propre et du coup, ça a illuminé mes toilettes. Pareil, mes petits semis qui commencent à pousser pour que je puisse planter dans mon potager, ça me met en joie. Même si c'est une toute petite feuille qui sort, ça me met en joie. Le soleil, on ne va pas se mentir, ça, ça joue sur le moral de tout le monde. Les rayons de soleil qui arrivent, ça me met en joie. Et ça, c'est très bien. Et ça me fait du bien. Ma coachée qui m'envoie un message pour me dire qu'elle ne se reconnaît plus, mais dans le bon sens du terme, ça me met grave en joie. Et bien tout ça, c'est vraiment important de le noter quelque part. Je t'invite vraiment à le noter ou à le dire à voix haute, mais tu vois que ce soit vraiment concret, pas juste une petite pensée qui passe genre ouais ouais il y a eu ça. Je t'invite vraiment à le noter parce que c'est important d'entraîner ton cerveau, c'est vraiment un muscle. Lui s'est entraîné à voir le négatif, ça va être important de l'entraîner. commencer à voir toutes les petites choses positives, même si elles paraissent minimes, mais qui en fait auront un impact. énorme sur toi, sur ta façon de te voir, ta façon de voir les choses, ta façon de percevoir les événements. Parce que au lieu de te dire ah ben voilà je suis allé courir mais je me suis pris la flotte c'était horrible, ben tu pourras te dire ah ben en fait je suis allé courir sur la flotte et c'était trop agréable parce que j'étais tranquille, ça me faisait frais et moi qui est tout le temps chaud quand je cours en fait ça m'a fait un bien fou. Bon l'exemple sera peut-être pas bon parce que si tu aimes pas courir tu vas me dire non mais jamais de toute façon mais... Tu comprends plus ou moins ce que je veux dire, donc fais un effort. Et ensuite, l'idée, c'est aussi de faire attention, si tu sens que tu sombres dans le négatif, essaye de recadrer, essaye de recadrer, de raisonner autant que faire se peut, et de te dire, est-ce que c'est aussi négatif, aussi catastrophique que ça ? Parce que des fois, je t'avoue, j'entends mon mec qui commence à râler, il fait « Ah putain, pas possible ! » Et je me dis « Quoi, quoi, quoi ? Il y a un truc grave ! » Et en fait, il a renversé, je sais pas, le paquet de riz, tu vois. Et pour moi en soi, c'est pas grand chose. Moi, j'avais l'impression que la maison avait brûlé. Dans ces cas-là, essaye vraiment de prendre le recul et de dire, bon, en vrai, concrètement, qu'est-ce qui se passe ? Est-ce que c'est catastrophique que j'ai renversé le riz ? Non, je pense pas. Et puis, c'est pas le riz qui coûte le plus cher. Mais tu vois ce que je veux dire ? Essaye de recadrer ce côté catastrophisme, etc. Essaye de le recadrer, de dire concrètement... quelle est l'importance que je donne à cet événement ? Et à côté, est-ce que ça ne m'a pas fait un petit peu marrer de voir tout ce riz par terre ? Peut-être pas, mais en vrai, est-ce que ce n'est pas un peu drôle ? Si c'était arrivé à X ou Y, est-ce que je n'aurais pas un petit peu rigolé ? Et puis, derrière, il va se passer quoi ? Je vais ramasser le riz et fin de l'histoire, en fait. Tu vois, c'est... C'est vraiment venir recadrer et pas laisser ton cerveau partir en mode « Mon Dieu, c'est la fin du monde, je suis trop nulle, j'ai renversé du riz. » Oui, comme tout le monde un jour dans sa vie. Voilà. Je m'arrêterai là parce que sinon ça va être très très très long. Tu vois, longtemps je n'ai pas fait d'épisode, mais là quand je l'ai refait, je l'ai fait long. En tout cas, tu en auras pour... Pas ton argent, mais j'espère que tu seras satisfaite de ce que tu entends. Et j'espère aussi que si t'as pas aimé l'épisode, t'auras pris le temps de le quitter avant et que tu te seras pas forcée à l'écouter en entier. Que tu l'auras pas pris comme un coup irrécupérable. Mais en vrai, j'espère que tu les écoutes en entier et que ça te plaît. Donc vraiment, si t'as un retour à me faire là-dessus, si t'as envie de te faire accompagner parce que tu sens qu'il y a certains biais qui te bouffent la vie, contacte-moi sur Instagram, t'as tout dans la description. Mais vraiment, on en parle ensemble parce que c'est déjà... Pour moi, tellement indispensable d'apprendre à comprendre comment on fonctionne pour derrière pouvoir agir dessus. Mais parfois, ce n'est pas évident d'être seule et de prendre le recul, donc vraiment. Mais si c'est juste pour discuter, je t'invite à me joindre sur Instagram, ça me fera très très plaisir. Et sur ce, je te dis à la semaine prochaine sur Legitime !

Description

Tu crois faire des choix "logiques", prendre des décisions "objectives" ou "voir les choses clairement" ? Et si ton cerveau te jouait des tours… sans que tu t’en rendes compte ? Dans cet épisode, on plonge dans l’univers fascinant (et parfois déroutant) des biais cognitifs : ces raccourcis mentaux qui influencent ta perception, tes jugements, tes relations... et même ta vision de toi-même.


💬 Au programme de cet épisode :

  • Ce que sont vraiment les biais cognitifs (et pourquoi ils existent)

  • 3 biais décryptés : négativité, spotlight et coûts irrécupérables

  • Comment ils influencent ton rapport aux autres… et à toi-même

  • Des pistes concrètes pour identifier ces biais au quotidien (sans tomber dans la parano) et les contrecarrer


🎯 Un épisode essentiel si tu veux reprendre un peu de recul sur tes pensées, mieux te comprendre et arrêter de croire tout ce que ton cerveau raconte.



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Si Légitimes te plaît et te permet de mieux te connaître, te comprendre et d'améliorer ton estime de toi pour oser être toi même, je t'invite à laisser un avis et/ou une note pour le faire découvrir autour de toi 🌟



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Pour aller plus loin :


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Réserve ton café virtuel OFFERT : https://calendar.app.google/GnUJXVpAe1evjLoXA



Dans ce podcast on parle de :

Confiance en soi, estime de soi, amour de soi, développement personnel, connaitre ses émotions, bien se connaitre, réflexion personnelle, d'oser être soi-même, de légitimité, de se valoriser, de ses valeurs, de connaissance de soi, de discours intérieur, de croyances limitantes, peur du regard de l'autre.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast légitime, le podcast déculpabilisant pour toi qui t'es déjà senti trop ou pas assez. Moi c'est Clémentine, je suis coach confiance et estime de soi et je t'accompagne à reconnecter avec qui tu es, assumer ta personnalité et enfin te libérer du regard des autres. Mon objectif que tu fasses péter tous tes verrous, que tu oses être toi et que tu ailles à fond vers la vie de tes rêves. Retrouve chaque semaine des conseils, des clés, des retours d'expérience pour booster ta confiance et comprendre enfin que tu as de la valeur et que tu es légitime. Alors, tu es prête ? Aujourd'hui sur légitime, j'avais envie de te parler de tes petits bugs de cerveau, de tes petits pêtes au casque de cerveau parce que bien souvent, je le dis, on est responsable de nos choix, de nos perceptions, de nos décisions. Mais c'est important de savoir aussi que notre cerveau a une grosse part à jouer sur nos comportements, et du coup de façon très inconsciente. Parce que, je le répète, il y a à peu près plus de 80 épisodes maintenant sur le podcast, mais je me répète, ton cerveau il n'est pas là pour te rendre heureuse. Il est là pour t'aider à survivre dans ce monde impiétoyable. Ce qui fait que chaque jour, il traite des centaines, des milliers d'informations. que ce soit ce que tu vois, ce que tu entends, ce que tu sens, etc. pour définir comment tu dois agir pour survivre. Et donc il les trie ces infos, il les trie et parfois, parce que c'est très fatigant et que s'il devait tout gérer en même temps, ça serait un petit peu genre, ça commencerait à surchauffer, à fumer à travers tes oreilles, etc. Donc il est obligé de faire des choix, il est obligé de trier, il est obligé de mettre certaines choses de côté et de mettre la lumière sur d'autres choses. Et donc... Il va filtrer les informations, mais pas forcément toujours de la manière la plus rationnelle et la plus juste. Et ça va donc créer des biais cognitifs, c'est-à-dire des chemins de pensée, des raccourcis de pensée, qui sont tout simplement biaisés, et donc qui ne prennent pas en compte toutes les informations, tout le contexte, toute la situation. Et ce qui fait que parfois, souvent, tu vas prendre des décisions qui sont peut-être irrationnelles, ou en tout cas que tu n'arrives pas à contrôler, parce que tu te laisses diriger. sans le savoir, mais maintenant tu vas le savoir, tu te laisses diriger par ses biais cognitifs. Donc là aujourd'hui je vais t'en parler de trois en particulier, mais il y en a énormément, il y en a 250 à peu près, donc autant te dire qu'effectivement ton cerveau y t'enduit en erreur très régulièrement et tu t'en rends pas compte. Donc attention, ça veut pas dire que t'es plus responsable de ta vie, bien au contraire, si je t'explique ça aujourd'hui c'est pour que justement tu ouvres un peu les yeux sur... certains biais auxquels tu fais face et que derrière tu agisses pour aller un petit peu à l'encontre, quand tu le peux, de ces biais si aujourd'hui peut-être ils te handicapent. Avant de commencer je t'invite à t'abonner au podcast si ce n'est pas déjà fait et si c'est déjà fait à me laisser une note et ou un avis sur ta plateforme préférée, ça aide vachement à faire connaître le podcast et à créer des humains beaucoup plus sains, beaucoup plus ouverts, beaucoup plus connectés à comment ils fonctionnent et ça je pense que c'est vachement important. Donc le premier biais dont j'avais envie de te parler, c'est le biais du spotlight ou le biais du projecteur. C'est celui où justement dans une situation qui va te mettre un petit peu dans l'embarras, tu vois où tu vas ressentir un peu de la honte ou qu'il y a un truc qui te gêne, ça peut être juste un petit complexe comme ça, un bouton sur le front ou peu importe. Tu sais les petites cernes parce que t'as mal dormi, l'attache de café sur tes fringues ou juste à te rébucher sur le carrelage. Bon, ça serait bizarre de trébucher sur un carrelage, mais bon, tu vois ce que je veux dire. C'est dans ces moments-là où tu vas avoir en fait l'impression, ton cerveau va diriger l'impression que tout le monde te regarde. Tout le monde ne voit que toi, tout le monde ne voit que la tâche sur ton t-shirt, tout le monde ne voit que ce moment où tu as trébuché, et surtout tout le monde se fout de ta gueule du coup. Évidemment, tout le monde est dans un gros, gros, gros jugement. Là, t'as fait leur journée quoi. En fait, tu vas vraiment venir surestimer... ce que les autres pensent de toi ou de tes erreurs ou de tes complexes ou peu importe. Tu vas vraiment en faire une montagne, c'est vraiment ça. Tu vas avoir l'impression que tout est braqué sur toi. C'est pour ça que ça s'appelle le projecteur. Tu vas avoir l'impression que toutes les lumières sont braquées sur toi et que tes erreurs, tes complexes vont être en fait passés au peigne fin et que tout le monde va n'accorder sa journée, son énergie, ses ressources que pour ça, que par rapport à ça. En fait, on se prend vraiment pour le centre du monde. Et c'est ça qui est toujours très drôle, c'est que j'avais fait cette remarque sur Insta il n'y a pas très longtemps, où je disais c'est quand même assez fou ce paradoxe où d'un côté quand on manque d'estime de soi On se dévalorise beaucoup, on a l'impression de ne pas avoir d'importance, que nos besoins ne valent rien finalement et qu'on ne mérite pas grand-chose. Et en même temps, quand on fait une erreur ou un truc avec lequel on n'est pas très à l'aise, on a l'impression que là d'un coup, on prend une importance phénoménale, que là d'un coup, finalement, tout le monde nous regarde, toute l'attention est dirigée vers nous et qu'on est des stars. Il n'y a que nous. Et j'avoue que ce paradoxe me fait... un petit peu sourire quand même, parce que je me dis c'est quand même fou, l'esprit humain, on est quand même assez tordu, mais bon, c'est pas complètement notre faute du coup. Donc, ce biais cognitif, tu l'as compris, il braque vraiment la lumière sur toi, enfin t'as l'impression que tout le monde te regarde, et ça peut créer beaucoup d'anxiété, beaucoup de stress, ça peut être aussi, je l'ai pas précisé, mais tu sais quand t'es en entretien d'embauche, ou que tu dois faire une présentation peut-être devant tes collègues, Et que tu te sens stressée de ouf, tu as l'impression de transpirer dans tous les sens, que ça se voit, que ça se dégage. Alors qu'en fait, après, tu t'en parles avec tes collègues, ils te disent « Ah bon ? Pourtant, tu avais l'air méga à l'aise, quoi. » Et ça peut être aussi, finalement, à l'inverse, te dire « Putain, mais je ne comprends pas, j'ai changé de coiffure, ou j'ai fait ci, j'ai fait ça, et en fait, là, personne ne me le dit, personne ne remarque, personne ne remarque tout ce que j'ai fait. » Ouais, parce qu'en fait, malheureusement ou heureusement, tu n'es pas le centre du monde. malgré ce que ton cerveau essaye de te faire croire. Ce qu'il faut comprendre là-dedans pour essayer de lutter, de contrecarrer ce biais, parce qu'au final, déjà, c'est bien d'en prendre conscience et c'est pour ça que je fais cet épisode. C'est bien de prendre conscience que, ah, là, l'histoire que je suis en train de me raconter, le scénario catastrophe que je suis en train de me raconter, c'est juste une histoire que je me raconte et que mon cerveau me raconte. Donc déjà, ça peut permettre de prendre un petit peu de recul sur la situation. Et 2, dis-toi que si toi tu as ce biais cognitif, t'es pas un cas isolé là non plus. Tout le monde a ce biais cognitif. On l'a tous. Alors j'exclus les personnes qui ont des maladies psychologiques, mentales, parce que ça je connais pas. Je peux pas dire avec certitude que c'est la même chose et que ça fonctionne de la même manière, il y a d'autres problèmes. Mais sinon c'est assez universel. On a tous ce biais. On est tous focus sur notre propre nombril. Donc oui, peut-être que les gens vont te voir trébucher. Mais tu sais, quand les gens te voient trébucher, bien souvent, ce qui va passer dans leur tête, c'est « Ah putain, moi j'aurais honte, j'aurais trop honte si ça m'arrivait » . Mais tu vois, en fait, ils ne parlent pas de toi à ce moment-là. Oui, c'est toi qui as fait l'action. Oui, c'est toi qui as trébuché. Ouais, c'est chiant. Mais au final, ils parlent d'eux. Moi si ça m'arrivait j'aurais honte Parce qu'ils auraient l'impression que toutes les lumières seraient focus sur eux. Donc dès que t'as trébuché, en fait, les gens sont en train de penser à eux et de se dire « comment j'aurais réagi moi dans cette situation ? » C'est terrible, mais on est tous assez très égoïstes, très égocentriques en fait, surtout. Mais c'est normal, c'est humain, c'est comme ça. Encore une fois, le cerveau agit pour que tu survives. Donc, oui, il va se focus sur lui, sur toi, uniquement sur toi, il s'en fout un petit peu des autres. Sauf si ça représente des menaces. Ou s'il sent que là, tu as eu un comportement qui n'était pas approprié et qu'il va te lancer de la culpabilité en veux-tu en voilà, pour que tu comprennes que, attention, dans ce genre d'environnement, dans ce genre de situation, visiblement, ton comportement dérange. Donc si tu veux appartenir à ce groupe, parce qu'encore une fois, le cerveau va te pousser à appartenir à un groupe pour une question de survie toujours, bah oui, il va t'envoyer des messages genre, attention, peut-être qu'il faut modifier ton comportement. Mais là encore... Attention, parce que les craintes de ton cerveau qui est encore à l'âge de pierre ne doivent pas contrôler tes comportements aujourd'hui dans notre société moderne, ou en soi, peut-être qu'il y a certaines personnes qui vont juger que ton style, que ta manière de parler ou que tes décisions ne sont pas appropriées, mais qu'en soi, on s'en fout un petit peu parce que toi ça te plaît, toi ça te convient, et que non, tu ne te feras pas bouffer par un ours. Si jamais tu n'es pas accepté par tel ou tel groupe. C'était une parenthèse parce que je ne veux pas que tu crois non plus que dès que tu culpabilises, c'est pour une bonne raison. Et que du coup, il faut absolument changer ton comportement. Parce que je vous connais et je sais que vous culpabilisez pour beaucoup de choses et parfois qui n'ont vraiment rien à voir avec vous et dont vous ne devriez pas culpabiliser. Donc je voulais faire cette précision même si ça n'a pas tout à fait à voir avec cet épisode. Pour en revenir à mes petits moutons, première chose, c'est ça, c'est déjà de te rendre compte que t'es pas exceptionnel dans le sens où ce biais on l'a tous. Et donc que si toi t'as l'impression que tout le monde te regarde, et ben la personne à côté de toi, la personne en face de toi... elle a aussi l'impression que tout le monde la regarde. La deuxième chose, c'est que ça va être intéressant, c'est toujours plus facile à dire qu'à faire, mais en même temps c'est important, d'avoir de la compassion avec toi-même, de l'empathie avec toi-même. Et si tu as du mal, te dire, tout le monde fait des erreurs, tout le monde trébuche, tout le monde renverse un jour son café sur sa chemise. Et je ne crois pas que toi tu vas aller dire « Oh regarde, t'as fait une grosse tâche, c'est dégueulasse, tu me dégoûtes ! » Ou alors « Oh là là, t'as trébuché ! » Tu remarqueras, quand tu trébuches ou quand tu tombes quelque part, la première réaction des gens, bon déjà c'est de se dire « Voilà, moi comment j'aurais réagi ? » Mais la première réaction des gens, c'est toujours de se dire, de vérifier « Est-ce que tu t'es fait mal ? » Et après, ils se permettent de rigoler si tu t'es pas fait mal, mais... Mais ils vont toujours vérifier « Est-ce que tu t'es fait mal ? » Parce que... En vrai on n'est pas là pour se moquer, en vrai on est quand même en grosse empathie. T'es tombée, ça se trouve tu t'es blessée. Et après peut-être qu'on va rigoler mais c'est pas parce qu'on se moque de toi, c'est que la chute était belle. Des fois il y a de très très belles chutes. Et là j'ai envie de dire, ça m'est arrivé il y a quelques années au Canada où évidemment j'ai glissé sur une plaque de verglas, mais je suis tombée sur le cul et direct en fait. J'ai fait un... comme si je m'étais assise. J'ai glissé mais assise, c'était trop bizarre. Eh bien... Il y a une époque où je me serais sentie mais honteuse, honteuse, honteuse, genre mais la honte de tomber. Et là, à ce moment-là, je me suis dit mais en fait, c'est juste trop drôle. C'est juste trop drôle comment je suis tombée en fait. Et en plus, honte de quoi ? Il y a du verglas. On est au Canada, tout est gelé. C'est logique en fait qu'un moment tu glisses et que potentiellement tu tombes. T'es pas la seule meuf à être tombée dans ta vie. Et ça arrivera encore et encore. Et demain, les gens auront oublié. c'est ça aussi pour lutter un peu contre ce biais, c'est que les gens auront oublié tout aussi vite. Parce que, encore une fois, les gens ne sont focus que sur eux, sur leur vie, sur leur quotidien. Donc, que tu sois tombé hier, aujourd'hui, ils ne s'en souviendront pas. Ou alors, ils vont s'en souvenir, mais ils ne sauront même plus qui est tombé. Donc, oui, ça fait peur, mais je trouve que de prendre conscience que ce biais existe et que vraiment, tout le monde est comme ça. tout le monde est focus sur soi et que ça arrive à tout le monde que tout le monde a le droit à l'erreur tout le monde a le droit de se planter de bafouiller etc et d'avoir cette compassion de se dire moi si j'avais un pote un collègue ou quoi que ce soit j'irai pas lui cracher au visage si jamais il tombe et que je serai plutôt justement dans l'empathie dans la compréhension que justement je me disais moi j'aimerais pas qu'on se foute de moi j'aimerais bien qu'on vienne m'aider si je tombe et ben apporte toi cette compassion et cette empathie avait envers toi même tu as tout autant le droit d'avoir cette compassion que celle que tu donnes aux autres. Donc je t'invite à faire ça la prochaine fois que tu as l'impression que tout le monde est focus sur toi, parce que très souvent, je vous entends, c'est ça qui bloque, j'ai peur du regard de l'autre, qu'est-ce qu'on va penser de moi, etc. Si je fais ceci, si je me coupe les cheveux, si je machin. J'invite vraiment à te rappeler de tout ça et te dire, ouais en fait je ne suis pas toute seule, tout le monde est focus là-dessus. Et en fait, si moi ça me plaît, je veux dire si tu changes de coupe de cheveux, si moi ça me plaît, ben tant pis en fait ce que pensent les autres, parce qu'eux, ils vont continuer leur vie. Moi, je vais vivre avec moi et ma coupe de cheveux tout le temps. Et si tu te pètes la gueule, ben essaye de pratiquer l'auto-dérision, parce que finalement, si tu rigoles avec les gens, il n'y a plus de problème en fait. Et ça désamorce tout de suite ce sentiment de honte, ce sentiment d'anxiété, etc. Et tu vois, je parlais justement dans un entretien de... T'as l'impression que t'es stressée et que ça se voit et tout. Bah limite, ça je pense que je l'ai déjà dit dans un épisode, mais limite tu peux désamorcer en le disant. Bah voilà, je suis un petit peu stressée, donc je vais peut-être bafouiller un petit peu, mais en tout cas, voilà, je vais tout faire pour assurer. Moi en tout cas, ça me désamorce tout de suite, je me dis bon bah voilà, c'est dit, comme ça on n'en parle plus. J'ai pas l'impression que les gens vont essayer de sonder mon âme, au moins ils le savent, j'ai donné l'info. donc vraiment je t'invite à essayer Ensuite, je vais passer au deuxième biais qui est assez frappant et que j'entends beaucoup en ce moment de certaines femmes, donc j'avais envie de te parler de celui-ci quand même, qui me semble un peu vital à comprendre. C'est le biais des coûts irrécupérables, qui est lié au biais de l'aversion à la perte. Donc ce biais c'est quoi ? En fait c'est un phénomène psychologique, toujours, qui va venir influencer tes décisions. En fait ce biais, il vient nous pousser à persévérer. Dans une action, dans un investissement, alors que le plus rationnel, le plus logique, le plus pertinent, ce serait vraiment d'arrêter, d'investir du temps. de l'énergie, de l'argent là-dedans. Mais en fait, on va continuer, on va poursuivre, parce qu'on a déjà tellement dépensé, justement, de temps, d'argent, d'efforts là-dedans, qu'on se dit, je ne vais quand même pas gaspiller, je ne vais quand même pas arrêter, après tout ce que j'ai fait pour ça, après tout ce que j'ai investi, là, il faudrait que j'arrête, mais en fait, ce n'est pas possible, je ne peux pas. Donc, je vais poursuivre, je vais continuer à investir plein d'efforts, d'argent, de temps, ça dépend de la situation, et je vais peut-être finir par m'épuiser. et à mener un projet qui est limite peine perdue. Et pour que tu comprennes bien, je vais te donner des exemples, je pense qu'ils vont être assez parlants, mais tu vas au cinéma, tu payes ta place, et en plus maintenant le cinéma ça coûte une blinde, donc c'est que tu as fait un vrai choix, tu as pris une vraie décision d'aller voir ce film. Et là, au bout de 20-30 minutes, tu te rends compte que c'est un enfer, c'est nul. C'est nul, c'est voire mal joué, c'est le scénario, il est nul, il n'y a pas de scénario, c'est voire limite contraire à tes valeurs, enfin tout ce que tu veux. Et qu'est-ce que tu fais ? Ça serait quoi la décision rationnelle, logique à ce moment-là ? Ça serait de te casser. C'est bon en fait, c'est de la merde, je me casse. Mais non, tu vas rester parce que tu as investi de l'argent là-dedans. De l'argent ou du temps. Ouais, mais ça fait déjà une demi-heure que je suis là, bon bah tant pis, je vais subir jusqu'à la fin. Ou alors, j'ai payé 15 balles ma place, je peux t'assurer que je vais la rentabiliser, quoi. Tu vois, il y a cette idée de, il faut que je rentabilise, il faut que cet investissement soit rentabilisé. Je ne peux pas gâcher, gaspiller. Alors que, tu pourrais très bien te barrer de cette salle et aller faire une autre activité qui te plairait beaucoup mieux. Et qui te ferait pas perdre du temps, parce que là au final tu perds du temps aussi à regarder un film qui ne te plaît pas. Mais non, parce que tu as investi quelque chose, tu restes. Et ça en plus je l'ai observé il n'y a pas très longtemps dans une salle de ciné. Déjà avec mon conjoint, le film, on était là genre mais qu'est-ce que c'est que ce bordel ? Et on est restés. Donc tu vois, je te dis pas ça comme si c'était facile de lutter contre ces biais. Il y a plein de choses qui se mettent en place, on va en parler rapidement. Je pense qu'il faudra que je fasse un épisode à part, mais c'est pas évident. Mais tu vois, la femme à côté de nous, elle était vraiment en train de fumer de colère contre ce film. Pour elle, c'était une aberration, il n'y avait que des conneries dedans. Pour elle, c'est vraiment une torture. Ça se voyait qu'elle passait vraiment pas un bon moment et qu'elle est ressortie très très en colère. Mais est-ce qu'elle a quitté la salle avant la fin ? Non, Alors que ça aurait été beaucoup plus rationnel de sortir tout de suite. Je te donne un autre exemple. Si tu as choisi des études, je ne sais pas, de droit, à la base, tu t'es lancé dans les études de droit. Et puis, au bout d'un an, au bout de deux ans, tu te rends compte que ça ne te plaît pas. Ça ne te plaît pas du tout. C'est vraiment quelque chose qui te fout des suées la nuit. Tu ne prends aucun plaisir. Tu n'as aucune envie d'être avocate ou juriste ou ce que tu veux. Mais donc la décision rationnelle, ce serait de dire j'arrête et je change. Je vais voir autre chose, je vais tester autre chose parce que là, ce n'est pas viable. Mais non, tu vas rester, tu vas poursuivre dans ces études-là. Tu vas peut-être commencer à bosser dans ce domaine-là. Et puis, dans quelques années, tu feras un burn-out et tu vas péter un plomb, faire une crise de la quarantaine ou peut-être même avant parce que ce n'est pas ça que tu voulais. Mais à un moment donné dans ta vie, tu t'es dit... Ouais, mais après tout le temps que j'ai passé dans ces études, ou alors peut-être avec tous les frais que j'ai investis dans cette formation, j'ai payé, je sais pas, 10 000, 15 000, mon école de commerce. Je peux quand même pas abandonner. Après tout ce que j'ai investi, et encore une fois, je te le dis en temps, en énergie, en effort, tu prends ce que tu veux, ce qui est important pour toi, mais après tout ce que j'ai investi, je peux pas arrêter quand même. Faut que j'aille au bout, envers et contre tout. Tu vois, ça crée un petit côté très obstiné, parce que tu as l'impression, et je te disais tout à l'heure, c'est lié à l'aversion à la perte, parce que l'être humain n'aime pas perdre. En fait, c'est beaucoup plus dur psychologiquement pour un être humain de perdre quelque chose que le plaisir que ça peut apporter de gagner quelque chose. Ce qui fait que, ok, peut-être que je vais persévérer dans des études qui ne me plaisent pas, mais au moins je n'aurai pas perdu, entre guillemets. de temps et d'énergie parce que voilà, ça aura donné quelque chose, j'aurais eu un résultat, un bénéfice, ça sera rentable, entre gros guillemets encore, plutôt que de se dire, je vais gagner en bonheur, en liberté, peut-être mes valeurs seront un peu plus comblées, peut-être en joie de vivre. si je change de voie. Parce qu'en fait, le cerveau n'aime pas perdre. Donc il préfère privilégier le « tant pis, je reste là où je suis, même si c'est pas ouf » plutôt que d'un potentiel avenir meilleur, mais qui est en plus incertain. En tout cas, je n'ai pas la preuve concrète de ce que j'aurai derrière. Et je te disais tout à l'heure qu'en ce moment, j'entendais pas mal de femmes avoir des discours dans ce sens-là, en tout cas dirigés, il me semble, par cette aversion à la perte, par cette... Ce biais des coûts irrécupérables, et ça tu le retrouves beaucoup du coup dans les relations, dans les relations de couple. Ben voilà, je me suis investie plus de 4 ans, 5 ans, 6 ans, 10 ans dans mon couple. J'ai peut-être investi beaucoup d'énergie parce qu'on a eu des mésententes, parce qu'il y a eu des conflits, parce qu'on a dû trouver des compromis. Et c'est toujours moi qui ai fait les efforts. J'ai beaucoup investi pour que ça fonctionne, pour que ça marche malgré tout, malgré nos différences, tout ce que tu veux. Donc, je ne vais quand même pas, aujourd'hui, parce que ça ne se passe pas bien, parce qu'aujourd'hui, ils ne m'écoutent pas autant qu'avant, on ne partage pas autant qu'avant, on est plus coloc qu'autre chose, je ne vais quand même pas tout gâcher, gaspiller tout ce temps passé ensemble et ces efforts fournis, parce que ça ne va pas en fait. Après tout ce que j'ai investi, je ne peux pas m'arrêter maintenant. Ça voudrait dire quoi de moi en plus ? Et de mon couple ? Ce qui fait qu'il y a beaucoup de femmes, et d'hommes aussi, mais là c'est parce que j'ai... En ce moment, je parlais à pas mal de femmes comme ça, qui vont rester dans des relations amoureuses, finalement pas par amour, plus lidées par l'amour, parce qu'en soi, attention, je dis pas qu'il faut quitter son mec tout de suite. Mais après, c'est à toi de décider, voilà, est-ce que j'ai envie de faire des efforts encore, parce qu'aujourd'hui ça ne me convient pas. Et du coup, il faut bien que quelque chose change et... Je le répète encore une fois, on ne contrôle pas les autres. Donc, est-ce que j'ai encore envie de faire des efforts ou pas ? Mais dans ce cas-là, de toute façon, la question c'est, est-ce que j'agis ? Est-ce que ma décision, peu importe quelle est-elle, est-ce qu'elle est dirigée par l'amour ou par la peur de perdre quelque chose ? Ou par la peur de perdre tout ce que j'ai investi ? Je fais une petite dédicace à une amie, mais de toute façon, ça a été mon cas aussi à une époque dans une ancienne relation, deux anciennes relations. Il y avait de l'amour, j'étais pas heureuse dans mon couple, il y avait encore de l'amour, mais si je suis honnête aujourd'hui avec le recul, ce qui a fait que j'ai eu du mal, et que je l'ai pas fait en plus, j'ai pas été courageuse à ce moment-là, ce qui a fait que j'ai eu du mal à arrêter la relation. C'est parce que j'avais tellement investi dedans, j'avais tellement tout donné, j'avais tellement sacrifié ma propre personnalité, mes propres besoins, mes propres limites, que là me dire en fait que ça avait peut-être servi à rien, ou que j'allais arrêter, qu'on allait tout couper, et que tout ça, ça allait bénéficier à la future meuf, en fait c'était inconcevable pour moi. Toute cette énergie donnée dans ce projet... Limite mon mec c'était un projet, pour que ce soit même pas moi derrière qui en bénéficie, alors que j'ai donné mon temps, mon énergie et voire mon argent. Et du coup tu sais ce que ça a fait ? En fait j'ai continué à redoubler d'efforts. J'ai continué à redoubler d'efforts, à continuer à me sacrifier, et à tout donner pour le couple, parce que je me suis dit je ne peux pas perdre. Mais au final qu'est-ce qui s'est passé ? Ça s'est arrêté dans tous les cas, ça a été violent pour moi. Et derrière, en plus, je ne me reconnaissais plus, je ne savais plus qui j'étais, puisque je m'étais négligée pendant aussi longtemps. Et que si, en fait, j'avais eu, je dis le courage, parce que c'est vraiment une histoire de courage, de se dire, bon bah, allez, c'est pas du tout confortable, c'est vraiment pas du tout confortable de prendre cette décision. Mais en fait, ouais, il y a encore un peu d'amour, mais en fait, là, t'as juste peur de perdre tout ce que t'as investi. Mais en fait, sois honnête, meuf, t'es pas heureuse. Si je m'étais posé la question de ça et de me dire comment j'agissais et que finalement... c'est mieux d'être seule que mal accompagnée, comme on dit. Même si en soi, ce n'est pas que j'avais peur d'être seule, parce que ça n'a jamais été une question, mais je me sentais valorisée dans le couple, donc il y avait ça aussi, une histoire d'ego quand même dans tout ça. Mais en fait, j'aurais été bien plus heureuse, ou en tout cas beaucoup moins malheureuse, sans cette personne, en finissant par prendre une décision beaucoup plus rationnelle par rapport aux faits, par rapport à ce qui se passait réellement. Je veux dire, si j'avais posé la question à une amie, enfin si une amie m'avait posé la question plutôt par rapport à son couple comme ça, je lui aurais dit « hum » . T'as vraiment envie de rester avec cette personne ou c'est juste que t'as pas encore trouvé le prochain qui pourra remplacer cette personne ? Donc encore une fois, l'idée c'est pas là, si t'es dans cette situation, de larguer ton mec à tout prix, pas du tout. Chaque situation est différente, chaque relation est différente et tout, mais pose-toi les questions. Si t'en as marre, si t'as l'impression que tu t'investis énormément et qu'en face t'as jamais de résultat, ben soit il va falloir que tu changes quelque chose pour que peut-être ça évolue et que ça s'améliore, soit à un moment il va aussi falloir ouvrir les yeux, ça reste inconfortable, on est bien d'accord. Et se dire, est-ce que je ne suis pas justement dans ces billets des coûts irrécupérables ? Parce que oui, j'ai investi tout cet argent, tout ce temps, toute cette énergie. Et oui, je ne pourrais pas les récupérer. Parce que c'est vrai, ces années que tu auras dédiées à cette relation, elles seront perdues, c'est sûr. Mais est-ce que ça vaut le coup d'en perdre dix de plus ? Alors que peut-être je pourrais vivre autre chose de mieux à côté. Je sais qu'il est dur. Il est dur à faire face, celui-là. C'est vraiment compliqué parce que c'est aussi une question d'ego. Un, on a peur de gaspiller, en fonction de ce que c'est. On a peur de gaspiller, on a peut-être peur de passer à côté d'un bon moment. Le truc aussi, c'est que plus on s'investit dans un projet, plus on se dit « Ouais, non mais j'ai raison de continuer parce que justement, je me suis investie tellement de temps. J'ai raison, je vais persévérer encore et encore et encore. » Donc il y a un autre biais qui vient nous confirmer qu'on a raison de s'obstiner. Et puis il y a aussi une grosse part d'ego. On ne va pas se mentir qu'il y a une grosse, grosse part d'ego. Parce que c'est super dur pour l'être humain d'avouer qu'on a eu tort, qu'on s'est trompé, qu'on a persévéré sur un truc qui n'était pas le bon. C'est super dur à avouer. Ou genre j'ai financé un projet et en fait je me rends compte qu'il m'aidera à rien. C'est super dur pour l'ego. Bien sûr, c'est violent. Donc oui, le cerveau il va tout faire pour dire non non, t'inquiète, on continue, on investit, on investit, on investit. Tu sais c'est un petit peu comme le poker, les gens qui... qui gagnent, qui gagnent, qui gagnent, et au bout d'un moment, qui ne savent pas s'arrêter, alors qu'ils sont en train de tout perdre, mais qui se disent, non mais attends, maintenant, j'ai tellement investi d'argent que je ne peux pas faire demi-tour, maintenant, il faut que je continue. Et tu vois, je pensais, à contrario, des événements, des situations où tu t'investis peu, pareil, argent, temps, etc. Et je pensais à la salle de sport, genre Basic Fit ou Fitness Park, ou ce que tu veux. Qu'est-ce qui fait que tu... généralement les gens s'inscrivent et vont pas souvent à la salle de sport, c'est que finalement ça coûte pas très très cher. Tu paierais ta salle 70 euros par mois, je pense que la tirer, parce que tu dirais justement, attends je paye 70 balles, je peux dire que je vais aller à toutes les séances. Mais à 20, 25 balles, tu dis ouais bon allez c'est pas grave, c'est quoi 20, 25 balles ? Alors on est d'accord, ça peut représenter un budget, mais 70 vs 25, t'auras pas la même implication. Parce qu'en fonction de ton budget, il y a des choses où tu vas te dire « Non mais ça, il est l'heure de questions que je passe à côté, je ne peux pas, j'ai investi tant d'argent. » Alors qu'au final, ça va être juste une grosse contrainte. Mais comme tu as investi de l'argent, tu diras « Je ne peux pas passer à côté. » Et pourtant, si tu peux, s'il y a autre chose à côté qui te fait plus plaisir, finalement la décision rationnelle, ce serait de faire ça. Donc gros challenge ce billet-là, mais je t'invite à te poser des questions sur est-ce que récemment... T'as eu affaire à ce biais ? Est-ce que peut-être aujourd'hui, dans ton boulot, dans ta situation actuelle, t'as l'impression d'être là-dedans ? Et si t'as du mal à faire face, parce que c'est pas évident, n'hésite pas à te faire accompagner, justement, on peut voir ça en coaching, pour venir démonter un peu tout ça et choisir, prendre des décisions qui sont beaucoup plus rationnelles et bénéfiques pour soi-même. Et enfin, rapidement, le dernier biais, tu me diras aussi sur Insta Si t'as envie que je développe d'autres biais, parce que je t'ai dit, il y en a 250, donc autant te dire qu'on aura du choix. Mais si ça t'intéresse, ce type d'épisode, parce que je trouve que, moi en tout cas, je trouve ça vachement intéressant pour se comprendre et comprendre comment on fonctionne, mais si ça t'intéresse pas, voilà, je vais pas t'infliger tout ça. Bref, dernier rapidement, je pense que tu l'as déjà entendu celui-ci, c'est le biais de négativité. Le biais de négativité, c'est tout simplement que... Toujours dans la même optique de te protéger, de te préserver par ton cerveau, il va toujours donner plus d'importance aux événements négatifs qu'aux événements positifs. Tu vois, on revient un petit peu au côté de perdre et gagner. C'est toujours dans cette idée-là. Parce que justement, quand ton cerveau va capter des événements qu'il considère comme négatifs, il va les considérer en fait comme une menace. Genre, tu voulais aller courir et puis là d'un coup, il y a un nuage dehors. Attention, ce nuage est peut-être une menace. Tu vas peut-être te prendre la flotte, tu vas peut-être te prendre l'orage sur la tronche et ça ne va vraiment pas être agréable. Et on n'a pas envie de tomber malade, donc du coup, on va rester bien, bien au chaud. Bon, ça, c'est un peu une fausse menace et surtout une fausse excuse, mais... Le cerveau va faire attention à tout ce qui est un peu négatif. Parce que le but, c'est que ça va être important de se protéger derrière. Tu vois, j'ai peur de dire des bêtises et tu vois, je pourrais les vérifier, mais je vais essayer de me fier à ma mémoire. Pour un commentaire négatif, par exemple sur, je ne sais pas si tu as une entreprise ou si quelqu'un te fait une remarque, je ne sais pas, ta mère, ton conjoint qui dit « ah, tu as un peu grossi » , il va falloir sept compliments, sept avis positifs pour venir contrebalancer le négatif. Donc on se rend bien compte qu'il y en a un qui a un peu plus de poids que l'autre. Pourquoi ? Parce que le positif en soi, ouais c'est cool, ça va te rendre heureuse, ça va te faire plaisir. Mais encore une fois, ton cerveau, il en a rien à foutre que tu sois heureuse. Donc, qu'il se fasse des choses positives, ouais, c'est bien, c'est normal. Ça veut dire que tout va bien, tout roule sous le soleil, on n'a pas besoin de s'inquiéter. C'est bien, mais on ne va pas en faire toute une montagne. Par contre, un avis négatif, tout de suite, ça revient, ça relie à tu vas t'exclure du groupe, tu vois, tu n'es pas aimé, on va être exclu, il n'y a personne qui va nous aimer, on va finir seul. Et moi, je n'ai pas envie de finir seul parce que la solitude, C'est vraiment pas bien pour les êtres humains. Et du coup, bah... C'est une catastrophe, alerte rouge, il faut réagir. Et là, on tombe dans un autre biais, alors je ne vais pas l'évoquer, mais on tombe dans le catastrophisme. Voilà, les scénarios catastrophes, on les connaît, j'en parlerai peut-être dans un autre épisode. Mais voilà pourquoi. Ton cerveau, il va se focus là-dessus parce qu'il va passer en mode survie, attention, menace, il faut faire quelque chose, il faut se défendre, il faut réagir. Ce qui fait que c'est aussi normal que tu stresses ou que tu sois en colère, que tu aies un peu de la peur quand tu reçois des... des commentaires négatifs, parce qu'en fait, ça va enclencher ces réactions de défense de ton corps. Parce que, attention, ça pourrait me toucher physiquement, moralement, ça pourrait me mettre en péril. Et donc, évidemment, ce biais, il est un petit peu dangereux, dans le sens où, dès que tu vas vivre un échec, par exemple, dès que tu vas faire une erreur, dès que tu auras ta tache de café sur la chemise, tu vas le voir comme quelque chose de négatif. Et ça va venir entacher ta confiance en toi. Parce que tu vas venir, consciemment ou inconsciemment, renforcer ce discours de « attention, ça c'est pas bien, ça c'est mauvais, regarde, t'as beaucoup moins de valeur comme ci ou comme ça, tu fais beaucoup moins professionnel, etc. » Donc si je t'en parle ici, il est moins développé que les autres, dans le sens où je pense qu'on comprend assez vite, et on s'en rend vite compte qu'on a tendance à voir le négatif. Si je te demande ta journée, il y a de fortes chances que tu me dises « ouais, il y a eu ça au travail, et Il y a eu un client, c'était un gros con. En plus, il a plu, j'ai marché dans la flotte. Que tu me dises, c'était merveilleux, j'ai vu un beau rayon de soleil, c'était super. Il y a un client qui m'a souri, j'étais trop contente. Alors si tu y arrives, c'est génial, c'est que tu as déjà commencé à bosser là-dessus. Mais je sais qu'il y a beaucoup de gens qui ne voient que le négatif. En tout cas, qui accordent énormément d'importance au négatif. Et le positif, c'est bien, mais il y avait ça de négatif. Donc là, l'idée, c'est très simple, enfin, c'est très simple, mais c'est pas facile. C'est qu'il va falloir commencer à ouvrir les yeux, déjà sur les événements positifs qui t'arrivent. Même si ça te paraît complètement banal, mais tu vois, moi je vais te donner deux, trois exemples de « il en faut peu pour être heureux » . Mais moi, l'autre jour, j'ai acheté des petits contenants pour ranger dans mes toilettes, pour que ce soit un peu moins le merdier. J'ai été trop heureuse, parce que justement, ça faisait moins merdier. Ça faisait beaucoup plus propre et du coup, ça a illuminé mes toilettes. Pareil, mes petits semis qui commencent à pousser pour que je puisse planter dans mon potager, ça me met en joie. Même si c'est une toute petite feuille qui sort, ça me met en joie. Le soleil, on ne va pas se mentir, ça, ça joue sur le moral de tout le monde. Les rayons de soleil qui arrivent, ça me met en joie. Et ça, c'est très bien. Et ça me fait du bien. Ma coachée qui m'envoie un message pour me dire qu'elle ne se reconnaît plus, mais dans le bon sens du terme, ça me met grave en joie. Et bien tout ça, c'est vraiment important de le noter quelque part. Je t'invite vraiment à le noter ou à le dire à voix haute, mais tu vois que ce soit vraiment concret, pas juste une petite pensée qui passe genre ouais ouais il y a eu ça. Je t'invite vraiment à le noter parce que c'est important d'entraîner ton cerveau, c'est vraiment un muscle. Lui s'est entraîné à voir le négatif, ça va être important de l'entraîner. commencer à voir toutes les petites choses positives, même si elles paraissent minimes, mais qui en fait auront un impact. énorme sur toi, sur ta façon de te voir, ta façon de voir les choses, ta façon de percevoir les événements. Parce que au lieu de te dire ah ben voilà je suis allé courir mais je me suis pris la flotte c'était horrible, ben tu pourras te dire ah ben en fait je suis allé courir sur la flotte et c'était trop agréable parce que j'étais tranquille, ça me faisait frais et moi qui est tout le temps chaud quand je cours en fait ça m'a fait un bien fou. Bon l'exemple sera peut-être pas bon parce que si tu aimes pas courir tu vas me dire non mais jamais de toute façon mais... Tu comprends plus ou moins ce que je veux dire, donc fais un effort. Et ensuite, l'idée, c'est aussi de faire attention, si tu sens que tu sombres dans le négatif, essaye de recadrer, essaye de recadrer, de raisonner autant que faire se peut, et de te dire, est-ce que c'est aussi négatif, aussi catastrophique que ça ? Parce que des fois, je t'avoue, j'entends mon mec qui commence à râler, il fait « Ah putain, pas possible ! » Et je me dis « Quoi, quoi, quoi ? Il y a un truc grave ! » Et en fait, il a renversé, je sais pas, le paquet de riz, tu vois. Et pour moi en soi, c'est pas grand chose. Moi, j'avais l'impression que la maison avait brûlé. Dans ces cas-là, essaye vraiment de prendre le recul et de dire, bon, en vrai, concrètement, qu'est-ce qui se passe ? Est-ce que c'est catastrophique que j'ai renversé le riz ? Non, je pense pas. Et puis, c'est pas le riz qui coûte le plus cher. Mais tu vois ce que je veux dire ? Essaye de recadrer ce côté catastrophisme, etc. Essaye de le recadrer, de dire concrètement... quelle est l'importance que je donne à cet événement ? Et à côté, est-ce que ça ne m'a pas fait un petit peu marrer de voir tout ce riz par terre ? Peut-être pas, mais en vrai, est-ce que ce n'est pas un peu drôle ? Si c'était arrivé à X ou Y, est-ce que je n'aurais pas un petit peu rigolé ? Et puis, derrière, il va se passer quoi ? Je vais ramasser le riz et fin de l'histoire, en fait. Tu vois, c'est... C'est vraiment venir recadrer et pas laisser ton cerveau partir en mode « Mon Dieu, c'est la fin du monde, je suis trop nulle, j'ai renversé du riz. » Oui, comme tout le monde un jour dans sa vie. Voilà. Je m'arrêterai là parce que sinon ça va être très très très long. Tu vois, longtemps je n'ai pas fait d'épisode, mais là quand je l'ai refait, je l'ai fait long. En tout cas, tu en auras pour... Pas ton argent, mais j'espère que tu seras satisfaite de ce que tu entends. Et j'espère aussi que si t'as pas aimé l'épisode, t'auras pris le temps de le quitter avant et que tu te seras pas forcée à l'écouter en entier. Que tu l'auras pas pris comme un coup irrécupérable. Mais en vrai, j'espère que tu les écoutes en entier et que ça te plaît. Donc vraiment, si t'as un retour à me faire là-dessus, si t'as envie de te faire accompagner parce que tu sens qu'il y a certains biais qui te bouffent la vie, contacte-moi sur Instagram, t'as tout dans la description. Mais vraiment, on en parle ensemble parce que c'est déjà... Pour moi, tellement indispensable d'apprendre à comprendre comment on fonctionne pour derrière pouvoir agir dessus. Mais parfois, ce n'est pas évident d'être seule et de prendre le recul, donc vraiment. Mais si c'est juste pour discuter, je t'invite à me joindre sur Instagram, ça me fera très très plaisir. Et sur ce, je te dis à la semaine prochaine sur Legitime !

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Tu crois faire des choix "logiques", prendre des décisions "objectives" ou "voir les choses clairement" ? Et si ton cerveau te jouait des tours… sans que tu t’en rendes compte ? Dans cet épisode, on plonge dans l’univers fascinant (et parfois déroutant) des biais cognitifs : ces raccourcis mentaux qui influencent ta perception, tes jugements, tes relations... et même ta vision de toi-même.


💬 Au programme de cet épisode :

  • Ce que sont vraiment les biais cognitifs (et pourquoi ils existent)

  • 3 biais décryptés : négativité, spotlight et coûts irrécupérables

  • Comment ils influencent ton rapport aux autres… et à toi-même

  • Des pistes concrètes pour identifier ces biais au quotidien (sans tomber dans la parano) et les contrecarrer


🎯 Un épisode essentiel si tu veux reprendre un peu de recul sur tes pensées, mieux te comprendre et arrêter de croire tout ce que ton cerveau raconte.



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Si Légitimes te plaît et te permet de mieux te connaître, te comprendre et d'améliorer ton estime de toi pour oser être toi même, je t'invite à laisser un avis et/ou une note pour le faire découvrir autour de toi 🌟



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Dans ce podcast on parle de :

Confiance en soi, estime de soi, amour de soi, développement personnel, connaitre ses émotions, bien se connaitre, réflexion personnelle, d'oser être soi-même, de légitimité, de se valoriser, de ses valeurs, de connaissance de soi, de discours intérieur, de croyances limitantes, peur du regard de l'autre.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast légitime, le podcast déculpabilisant pour toi qui t'es déjà senti trop ou pas assez. Moi c'est Clémentine, je suis coach confiance et estime de soi et je t'accompagne à reconnecter avec qui tu es, assumer ta personnalité et enfin te libérer du regard des autres. Mon objectif que tu fasses péter tous tes verrous, que tu oses être toi et que tu ailles à fond vers la vie de tes rêves. Retrouve chaque semaine des conseils, des clés, des retours d'expérience pour booster ta confiance et comprendre enfin que tu as de la valeur et que tu es légitime. Alors, tu es prête ? Aujourd'hui sur légitime, j'avais envie de te parler de tes petits bugs de cerveau, de tes petits pêtes au casque de cerveau parce que bien souvent, je le dis, on est responsable de nos choix, de nos perceptions, de nos décisions. Mais c'est important de savoir aussi que notre cerveau a une grosse part à jouer sur nos comportements, et du coup de façon très inconsciente. Parce que, je le répète, il y a à peu près plus de 80 épisodes maintenant sur le podcast, mais je me répète, ton cerveau il n'est pas là pour te rendre heureuse. Il est là pour t'aider à survivre dans ce monde impiétoyable. Ce qui fait que chaque jour, il traite des centaines, des milliers d'informations. que ce soit ce que tu vois, ce que tu entends, ce que tu sens, etc. pour définir comment tu dois agir pour survivre. Et donc il les trie ces infos, il les trie et parfois, parce que c'est très fatigant et que s'il devait tout gérer en même temps, ça serait un petit peu genre, ça commencerait à surchauffer, à fumer à travers tes oreilles, etc. Donc il est obligé de faire des choix, il est obligé de trier, il est obligé de mettre certaines choses de côté et de mettre la lumière sur d'autres choses. Et donc... Il va filtrer les informations, mais pas forcément toujours de la manière la plus rationnelle et la plus juste. Et ça va donc créer des biais cognitifs, c'est-à-dire des chemins de pensée, des raccourcis de pensée, qui sont tout simplement biaisés, et donc qui ne prennent pas en compte toutes les informations, tout le contexte, toute la situation. Et ce qui fait que parfois, souvent, tu vas prendre des décisions qui sont peut-être irrationnelles, ou en tout cas que tu n'arrives pas à contrôler, parce que tu te laisses diriger. sans le savoir, mais maintenant tu vas le savoir, tu te laisses diriger par ses biais cognitifs. Donc là aujourd'hui je vais t'en parler de trois en particulier, mais il y en a énormément, il y en a 250 à peu près, donc autant te dire qu'effectivement ton cerveau y t'enduit en erreur très régulièrement et tu t'en rends pas compte. Donc attention, ça veut pas dire que t'es plus responsable de ta vie, bien au contraire, si je t'explique ça aujourd'hui c'est pour que justement tu ouvres un peu les yeux sur... certains biais auxquels tu fais face et que derrière tu agisses pour aller un petit peu à l'encontre, quand tu le peux, de ces biais si aujourd'hui peut-être ils te handicapent. Avant de commencer je t'invite à t'abonner au podcast si ce n'est pas déjà fait et si c'est déjà fait à me laisser une note et ou un avis sur ta plateforme préférée, ça aide vachement à faire connaître le podcast et à créer des humains beaucoup plus sains, beaucoup plus ouverts, beaucoup plus connectés à comment ils fonctionnent et ça je pense que c'est vachement important. Donc le premier biais dont j'avais envie de te parler, c'est le biais du spotlight ou le biais du projecteur. C'est celui où justement dans une situation qui va te mettre un petit peu dans l'embarras, tu vois où tu vas ressentir un peu de la honte ou qu'il y a un truc qui te gêne, ça peut être juste un petit complexe comme ça, un bouton sur le front ou peu importe. Tu sais les petites cernes parce que t'as mal dormi, l'attache de café sur tes fringues ou juste à te rébucher sur le carrelage. Bon, ça serait bizarre de trébucher sur un carrelage, mais bon, tu vois ce que je veux dire. C'est dans ces moments-là où tu vas avoir en fait l'impression, ton cerveau va diriger l'impression que tout le monde te regarde. Tout le monde ne voit que toi, tout le monde ne voit que la tâche sur ton t-shirt, tout le monde ne voit que ce moment où tu as trébuché, et surtout tout le monde se fout de ta gueule du coup. Évidemment, tout le monde est dans un gros, gros, gros jugement. Là, t'as fait leur journée quoi. En fait, tu vas vraiment venir surestimer... ce que les autres pensent de toi ou de tes erreurs ou de tes complexes ou peu importe. Tu vas vraiment en faire une montagne, c'est vraiment ça. Tu vas avoir l'impression que tout est braqué sur toi. C'est pour ça que ça s'appelle le projecteur. Tu vas avoir l'impression que toutes les lumières sont braquées sur toi et que tes erreurs, tes complexes vont être en fait passés au peigne fin et que tout le monde va n'accorder sa journée, son énergie, ses ressources que pour ça, que par rapport à ça. En fait, on se prend vraiment pour le centre du monde. Et c'est ça qui est toujours très drôle, c'est que j'avais fait cette remarque sur Insta il n'y a pas très longtemps, où je disais c'est quand même assez fou ce paradoxe où d'un côté quand on manque d'estime de soi On se dévalorise beaucoup, on a l'impression de ne pas avoir d'importance, que nos besoins ne valent rien finalement et qu'on ne mérite pas grand-chose. Et en même temps, quand on fait une erreur ou un truc avec lequel on n'est pas très à l'aise, on a l'impression que là d'un coup, on prend une importance phénoménale, que là d'un coup, finalement, tout le monde nous regarde, toute l'attention est dirigée vers nous et qu'on est des stars. Il n'y a que nous. Et j'avoue que ce paradoxe me fait... un petit peu sourire quand même, parce que je me dis c'est quand même fou, l'esprit humain, on est quand même assez tordu, mais bon, c'est pas complètement notre faute du coup. Donc, ce biais cognitif, tu l'as compris, il braque vraiment la lumière sur toi, enfin t'as l'impression que tout le monde te regarde, et ça peut créer beaucoup d'anxiété, beaucoup de stress, ça peut être aussi, je l'ai pas précisé, mais tu sais quand t'es en entretien d'embauche, ou que tu dois faire une présentation peut-être devant tes collègues, Et que tu te sens stressée de ouf, tu as l'impression de transpirer dans tous les sens, que ça se voit, que ça se dégage. Alors qu'en fait, après, tu t'en parles avec tes collègues, ils te disent « Ah bon ? Pourtant, tu avais l'air méga à l'aise, quoi. » Et ça peut être aussi, finalement, à l'inverse, te dire « Putain, mais je ne comprends pas, j'ai changé de coiffure, ou j'ai fait ci, j'ai fait ça, et en fait, là, personne ne me le dit, personne ne remarque, personne ne remarque tout ce que j'ai fait. » Ouais, parce qu'en fait, malheureusement ou heureusement, tu n'es pas le centre du monde. malgré ce que ton cerveau essaye de te faire croire. Ce qu'il faut comprendre là-dedans pour essayer de lutter, de contrecarrer ce biais, parce qu'au final, déjà, c'est bien d'en prendre conscience et c'est pour ça que je fais cet épisode. C'est bien de prendre conscience que, ah, là, l'histoire que je suis en train de me raconter, le scénario catastrophe que je suis en train de me raconter, c'est juste une histoire que je me raconte et que mon cerveau me raconte. Donc déjà, ça peut permettre de prendre un petit peu de recul sur la situation. Et 2, dis-toi que si toi tu as ce biais cognitif, t'es pas un cas isolé là non plus. Tout le monde a ce biais cognitif. On l'a tous. Alors j'exclus les personnes qui ont des maladies psychologiques, mentales, parce que ça je connais pas. Je peux pas dire avec certitude que c'est la même chose et que ça fonctionne de la même manière, il y a d'autres problèmes. Mais sinon c'est assez universel. On a tous ce biais. On est tous focus sur notre propre nombril. Donc oui, peut-être que les gens vont te voir trébucher. Mais tu sais, quand les gens te voient trébucher, bien souvent, ce qui va passer dans leur tête, c'est « Ah putain, moi j'aurais honte, j'aurais trop honte si ça m'arrivait » . Mais tu vois, en fait, ils ne parlent pas de toi à ce moment-là. Oui, c'est toi qui as fait l'action. Oui, c'est toi qui as trébuché. Ouais, c'est chiant. Mais au final, ils parlent d'eux. Moi si ça m'arrivait j'aurais honte Parce qu'ils auraient l'impression que toutes les lumières seraient focus sur eux. Donc dès que t'as trébuché, en fait, les gens sont en train de penser à eux et de se dire « comment j'aurais réagi moi dans cette situation ? » C'est terrible, mais on est tous assez très égoïstes, très égocentriques en fait, surtout. Mais c'est normal, c'est humain, c'est comme ça. Encore une fois, le cerveau agit pour que tu survives. Donc, oui, il va se focus sur lui, sur toi, uniquement sur toi, il s'en fout un petit peu des autres. Sauf si ça représente des menaces. Ou s'il sent que là, tu as eu un comportement qui n'était pas approprié et qu'il va te lancer de la culpabilité en veux-tu en voilà, pour que tu comprennes que, attention, dans ce genre d'environnement, dans ce genre de situation, visiblement, ton comportement dérange. Donc si tu veux appartenir à ce groupe, parce qu'encore une fois, le cerveau va te pousser à appartenir à un groupe pour une question de survie toujours, bah oui, il va t'envoyer des messages genre, attention, peut-être qu'il faut modifier ton comportement. Mais là encore... Attention, parce que les craintes de ton cerveau qui est encore à l'âge de pierre ne doivent pas contrôler tes comportements aujourd'hui dans notre société moderne, ou en soi, peut-être qu'il y a certaines personnes qui vont juger que ton style, que ta manière de parler ou que tes décisions ne sont pas appropriées, mais qu'en soi, on s'en fout un petit peu parce que toi ça te plaît, toi ça te convient, et que non, tu ne te feras pas bouffer par un ours. Si jamais tu n'es pas accepté par tel ou tel groupe. C'était une parenthèse parce que je ne veux pas que tu crois non plus que dès que tu culpabilises, c'est pour une bonne raison. Et que du coup, il faut absolument changer ton comportement. Parce que je vous connais et je sais que vous culpabilisez pour beaucoup de choses et parfois qui n'ont vraiment rien à voir avec vous et dont vous ne devriez pas culpabiliser. Donc je voulais faire cette précision même si ça n'a pas tout à fait à voir avec cet épisode. Pour en revenir à mes petits moutons, première chose, c'est ça, c'est déjà de te rendre compte que t'es pas exceptionnel dans le sens où ce biais on l'a tous. Et donc que si toi t'as l'impression que tout le monde te regarde, et ben la personne à côté de toi, la personne en face de toi... elle a aussi l'impression que tout le monde la regarde. La deuxième chose, c'est que ça va être intéressant, c'est toujours plus facile à dire qu'à faire, mais en même temps c'est important, d'avoir de la compassion avec toi-même, de l'empathie avec toi-même. Et si tu as du mal, te dire, tout le monde fait des erreurs, tout le monde trébuche, tout le monde renverse un jour son café sur sa chemise. Et je ne crois pas que toi tu vas aller dire « Oh regarde, t'as fait une grosse tâche, c'est dégueulasse, tu me dégoûtes ! » Ou alors « Oh là là, t'as trébuché ! » Tu remarqueras, quand tu trébuches ou quand tu tombes quelque part, la première réaction des gens, bon déjà c'est de se dire « Voilà, moi comment j'aurais réagi ? » Mais la première réaction des gens, c'est toujours de se dire, de vérifier « Est-ce que tu t'es fait mal ? » Et après, ils se permettent de rigoler si tu t'es pas fait mal, mais... Mais ils vont toujours vérifier « Est-ce que tu t'es fait mal ? » Parce que... En vrai on n'est pas là pour se moquer, en vrai on est quand même en grosse empathie. T'es tombée, ça se trouve tu t'es blessée. Et après peut-être qu'on va rigoler mais c'est pas parce qu'on se moque de toi, c'est que la chute était belle. Des fois il y a de très très belles chutes. Et là j'ai envie de dire, ça m'est arrivé il y a quelques années au Canada où évidemment j'ai glissé sur une plaque de verglas, mais je suis tombée sur le cul et direct en fait. J'ai fait un... comme si je m'étais assise. J'ai glissé mais assise, c'était trop bizarre. Eh bien... Il y a une époque où je me serais sentie mais honteuse, honteuse, honteuse, genre mais la honte de tomber. Et là, à ce moment-là, je me suis dit mais en fait, c'est juste trop drôle. C'est juste trop drôle comment je suis tombée en fait. Et en plus, honte de quoi ? Il y a du verglas. On est au Canada, tout est gelé. C'est logique en fait qu'un moment tu glisses et que potentiellement tu tombes. T'es pas la seule meuf à être tombée dans ta vie. Et ça arrivera encore et encore. Et demain, les gens auront oublié. c'est ça aussi pour lutter un peu contre ce biais, c'est que les gens auront oublié tout aussi vite. Parce que, encore une fois, les gens ne sont focus que sur eux, sur leur vie, sur leur quotidien. Donc, que tu sois tombé hier, aujourd'hui, ils ne s'en souviendront pas. Ou alors, ils vont s'en souvenir, mais ils ne sauront même plus qui est tombé. Donc, oui, ça fait peur, mais je trouve que de prendre conscience que ce biais existe et que vraiment, tout le monde est comme ça. tout le monde est focus sur soi et que ça arrive à tout le monde que tout le monde a le droit à l'erreur tout le monde a le droit de se planter de bafouiller etc et d'avoir cette compassion de se dire moi si j'avais un pote un collègue ou quoi que ce soit j'irai pas lui cracher au visage si jamais il tombe et que je serai plutôt justement dans l'empathie dans la compréhension que justement je me disais moi j'aimerais pas qu'on se foute de moi j'aimerais bien qu'on vienne m'aider si je tombe et ben apporte toi cette compassion et cette empathie avait envers toi même tu as tout autant le droit d'avoir cette compassion que celle que tu donnes aux autres. Donc je t'invite à faire ça la prochaine fois que tu as l'impression que tout le monde est focus sur toi, parce que très souvent, je vous entends, c'est ça qui bloque, j'ai peur du regard de l'autre, qu'est-ce qu'on va penser de moi, etc. Si je fais ceci, si je me coupe les cheveux, si je machin. J'invite vraiment à te rappeler de tout ça et te dire, ouais en fait je ne suis pas toute seule, tout le monde est focus là-dessus. Et en fait, si moi ça me plaît, je veux dire si tu changes de coupe de cheveux, si moi ça me plaît, ben tant pis en fait ce que pensent les autres, parce qu'eux, ils vont continuer leur vie. Moi, je vais vivre avec moi et ma coupe de cheveux tout le temps. Et si tu te pètes la gueule, ben essaye de pratiquer l'auto-dérision, parce que finalement, si tu rigoles avec les gens, il n'y a plus de problème en fait. Et ça désamorce tout de suite ce sentiment de honte, ce sentiment d'anxiété, etc. Et tu vois, je parlais justement dans un entretien de... T'as l'impression que t'es stressée et que ça se voit et tout. Bah limite, ça je pense que je l'ai déjà dit dans un épisode, mais limite tu peux désamorcer en le disant. Bah voilà, je suis un petit peu stressée, donc je vais peut-être bafouiller un petit peu, mais en tout cas, voilà, je vais tout faire pour assurer. Moi en tout cas, ça me désamorce tout de suite, je me dis bon bah voilà, c'est dit, comme ça on n'en parle plus. J'ai pas l'impression que les gens vont essayer de sonder mon âme, au moins ils le savent, j'ai donné l'info. donc vraiment je t'invite à essayer Ensuite, je vais passer au deuxième biais qui est assez frappant et que j'entends beaucoup en ce moment de certaines femmes, donc j'avais envie de te parler de celui-ci quand même, qui me semble un peu vital à comprendre. C'est le biais des coûts irrécupérables, qui est lié au biais de l'aversion à la perte. Donc ce biais c'est quoi ? En fait c'est un phénomène psychologique, toujours, qui va venir influencer tes décisions. En fait ce biais, il vient nous pousser à persévérer. Dans une action, dans un investissement, alors que le plus rationnel, le plus logique, le plus pertinent, ce serait vraiment d'arrêter, d'investir du temps. de l'énergie, de l'argent là-dedans. Mais en fait, on va continuer, on va poursuivre, parce qu'on a déjà tellement dépensé, justement, de temps, d'argent, d'efforts là-dedans, qu'on se dit, je ne vais quand même pas gaspiller, je ne vais quand même pas arrêter, après tout ce que j'ai fait pour ça, après tout ce que j'ai investi, là, il faudrait que j'arrête, mais en fait, ce n'est pas possible, je ne peux pas. Donc, je vais poursuivre, je vais continuer à investir plein d'efforts, d'argent, de temps, ça dépend de la situation, et je vais peut-être finir par m'épuiser. et à mener un projet qui est limite peine perdue. Et pour que tu comprennes bien, je vais te donner des exemples, je pense qu'ils vont être assez parlants, mais tu vas au cinéma, tu payes ta place, et en plus maintenant le cinéma ça coûte une blinde, donc c'est que tu as fait un vrai choix, tu as pris une vraie décision d'aller voir ce film. Et là, au bout de 20-30 minutes, tu te rends compte que c'est un enfer, c'est nul. C'est nul, c'est voire mal joué, c'est le scénario, il est nul, il n'y a pas de scénario, c'est voire limite contraire à tes valeurs, enfin tout ce que tu veux. Et qu'est-ce que tu fais ? Ça serait quoi la décision rationnelle, logique à ce moment-là ? Ça serait de te casser. C'est bon en fait, c'est de la merde, je me casse. Mais non, tu vas rester parce que tu as investi de l'argent là-dedans. De l'argent ou du temps. Ouais, mais ça fait déjà une demi-heure que je suis là, bon bah tant pis, je vais subir jusqu'à la fin. Ou alors, j'ai payé 15 balles ma place, je peux t'assurer que je vais la rentabiliser, quoi. Tu vois, il y a cette idée de, il faut que je rentabilise, il faut que cet investissement soit rentabilisé. Je ne peux pas gâcher, gaspiller. Alors que, tu pourrais très bien te barrer de cette salle et aller faire une autre activité qui te plairait beaucoup mieux. Et qui te ferait pas perdre du temps, parce que là au final tu perds du temps aussi à regarder un film qui ne te plaît pas. Mais non, parce que tu as investi quelque chose, tu restes. Et ça en plus je l'ai observé il n'y a pas très longtemps dans une salle de ciné. Déjà avec mon conjoint, le film, on était là genre mais qu'est-ce que c'est que ce bordel ? Et on est restés. Donc tu vois, je te dis pas ça comme si c'était facile de lutter contre ces biais. Il y a plein de choses qui se mettent en place, on va en parler rapidement. Je pense qu'il faudra que je fasse un épisode à part, mais c'est pas évident. Mais tu vois, la femme à côté de nous, elle était vraiment en train de fumer de colère contre ce film. Pour elle, c'était une aberration, il n'y avait que des conneries dedans. Pour elle, c'est vraiment une torture. Ça se voyait qu'elle passait vraiment pas un bon moment et qu'elle est ressortie très très en colère. Mais est-ce qu'elle a quitté la salle avant la fin ? Non, Alors que ça aurait été beaucoup plus rationnel de sortir tout de suite. Je te donne un autre exemple. Si tu as choisi des études, je ne sais pas, de droit, à la base, tu t'es lancé dans les études de droit. Et puis, au bout d'un an, au bout de deux ans, tu te rends compte que ça ne te plaît pas. Ça ne te plaît pas du tout. C'est vraiment quelque chose qui te fout des suées la nuit. Tu ne prends aucun plaisir. Tu n'as aucune envie d'être avocate ou juriste ou ce que tu veux. Mais donc la décision rationnelle, ce serait de dire j'arrête et je change. Je vais voir autre chose, je vais tester autre chose parce que là, ce n'est pas viable. Mais non, tu vas rester, tu vas poursuivre dans ces études-là. Tu vas peut-être commencer à bosser dans ce domaine-là. Et puis, dans quelques années, tu feras un burn-out et tu vas péter un plomb, faire une crise de la quarantaine ou peut-être même avant parce que ce n'est pas ça que tu voulais. Mais à un moment donné dans ta vie, tu t'es dit... Ouais, mais après tout le temps que j'ai passé dans ces études, ou alors peut-être avec tous les frais que j'ai investis dans cette formation, j'ai payé, je sais pas, 10 000, 15 000, mon école de commerce. Je peux quand même pas abandonner. Après tout ce que j'ai investi, et encore une fois, je te le dis en temps, en énergie, en effort, tu prends ce que tu veux, ce qui est important pour toi, mais après tout ce que j'ai investi, je peux pas arrêter quand même. Faut que j'aille au bout, envers et contre tout. Tu vois, ça crée un petit côté très obstiné, parce que tu as l'impression, et je te disais tout à l'heure, c'est lié à l'aversion à la perte, parce que l'être humain n'aime pas perdre. En fait, c'est beaucoup plus dur psychologiquement pour un être humain de perdre quelque chose que le plaisir que ça peut apporter de gagner quelque chose. Ce qui fait que, ok, peut-être que je vais persévérer dans des études qui ne me plaisent pas, mais au moins je n'aurai pas perdu, entre guillemets. de temps et d'énergie parce que voilà, ça aura donné quelque chose, j'aurais eu un résultat, un bénéfice, ça sera rentable, entre gros guillemets encore, plutôt que de se dire, je vais gagner en bonheur, en liberté, peut-être mes valeurs seront un peu plus comblées, peut-être en joie de vivre. si je change de voie. Parce qu'en fait, le cerveau n'aime pas perdre. Donc il préfère privilégier le « tant pis, je reste là où je suis, même si c'est pas ouf » plutôt que d'un potentiel avenir meilleur, mais qui est en plus incertain. En tout cas, je n'ai pas la preuve concrète de ce que j'aurai derrière. Et je te disais tout à l'heure qu'en ce moment, j'entendais pas mal de femmes avoir des discours dans ce sens-là, en tout cas dirigés, il me semble, par cette aversion à la perte, par cette... Ce biais des coûts irrécupérables, et ça tu le retrouves beaucoup du coup dans les relations, dans les relations de couple. Ben voilà, je me suis investie plus de 4 ans, 5 ans, 6 ans, 10 ans dans mon couple. J'ai peut-être investi beaucoup d'énergie parce qu'on a eu des mésententes, parce qu'il y a eu des conflits, parce qu'on a dû trouver des compromis. Et c'est toujours moi qui ai fait les efforts. J'ai beaucoup investi pour que ça fonctionne, pour que ça marche malgré tout, malgré nos différences, tout ce que tu veux. Donc, je ne vais quand même pas, aujourd'hui, parce que ça ne se passe pas bien, parce qu'aujourd'hui, ils ne m'écoutent pas autant qu'avant, on ne partage pas autant qu'avant, on est plus coloc qu'autre chose, je ne vais quand même pas tout gâcher, gaspiller tout ce temps passé ensemble et ces efforts fournis, parce que ça ne va pas en fait. Après tout ce que j'ai investi, je ne peux pas m'arrêter maintenant. Ça voudrait dire quoi de moi en plus ? Et de mon couple ? Ce qui fait qu'il y a beaucoup de femmes, et d'hommes aussi, mais là c'est parce que j'ai... En ce moment, je parlais à pas mal de femmes comme ça, qui vont rester dans des relations amoureuses, finalement pas par amour, plus lidées par l'amour, parce qu'en soi, attention, je dis pas qu'il faut quitter son mec tout de suite. Mais après, c'est à toi de décider, voilà, est-ce que j'ai envie de faire des efforts encore, parce qu'aujourd'hui ça ne me convient pas. Et du coup, il faut bien que quelque chose change et... Je le répète encore une fois, on ne contrôle pas les autres. Donc, est-ce que j'ai encore envie de faire des efforts ou pas ? Mais dans ce cas-là, de toute façon, la question c'est, est-ce que j'agis ? Est-ce que ma décision, peu importe quelle est-elle, est-ce qu'elle est dirigée par l'amour ou par la peur de perdre quelque chose ? Ou par la peur de perdre tout ce que j'ai investi ? Je fais une petite dédicace à une amie, mais de toute façon, ça a été mon cas aussi à une époque dans une ancienne relation, deux anciennes relations. Il y avait de l'amour, j'étais pas heureuse dans mon couple, il y avait encore de l'amour, mais si je suis honnête aujourd'hui avec le recul, ce qui a fait que j'ai eu du mal, et que je l'ai pas fait en plus, j'ai pas été courageuse à ce moment-là, ce qui a fait que j'ai eu du mal à arrêter la relation. C'est parce que j'avais tellement investi dedans, j'avais tellement tout donné, j'avais tellement sacrifié ma propre personnalité, mes propres besoins, mes propres limites, que là me dire en fait que ça avait peut-être servi à rien, ou que j'allais arrêter, qu'on allait tout couper, et que tout ça, ça allait bénéficier à la future meuf, en fait c'était inconcevable pour moi. Toute cette énergie donnée dans ce projet... Limite mon mec c'était un projet, pour que ce soit même pas moi derrière qui en bénéficie, alors que j'ai donné mon temps, mon énergie et voire mon argent. Et du coup tu sais ce que ça a fait ? En fait j'ai continué à redoubler d'efforts. J'ai continué à redoubler d'efforts, à continuer à me sacrifier, et à tout donner pour le couple, parce que je me suis dit je ne peux pas perdre. Mais au final qu'est-ce qui s'est passé ? Ça s'est arrêté dans tous les cas, ça a été violent pour moi. Et derrière, en plus, je ne me reconnaissais plus, je ne savais plus qui j'étais, puisque je m'étais négligée pendant aussi longtemps. Et que si, en fait, j'avais eu, je dis le courage, parce que c'est vraiment une histoire de courage, de se dire, bon bah, allez, c'est pas du tout confortable, c'est vraiment pas du tout confortable de prendre cette décision. Mais en fait, ouais, il y a encore un peu d'amour, mais en fait, là, t'as juste peur de perdre tout ce que t'as investi. Mais en fait, sois honnête, meuf, t'es pas heureuse. Si je m'étais posé la question de ça et de me dire comment j'agissais et que finalement... c'est mieux d'être seule que mal accompagnée, comme on dit. Même si en soi, ce n'est pas que j'avais peur d'être seule, parce que ça n'a jamais été une question, mais je me sentais valorisée dans le couple, donc il y avait ça aussi, une histoire d'ego quand même dans tout ça. Mais en fait, j'aurais été bien plus heureuse, ou en tout cas beaucoup moins malheureuse, sans cette personne, en finissant par prendre une décision beaucoup plus rationnelle par rapport aux faits, par rapport à ce qui se passait réellement. Je veux dire, si j'avais posé la question à une amie, enfin si une amie m'avait posé la question plutôt par rapport à son couple comme ça, je lui aurais dit « hum » . T'as vraiment envie de rester avec cette personne ou c'est juste que t'as pas encore trouvé le prochain qui pourra remplacer cette personne ? Donc encore une fois, l'idée c'est pas là, si t'es dans cette situation, de larguer ton mec à tout prix, pas du tout. Chaque situation est différente, chaque relation est différente et tout, mais pose-toi les questions. Si t'en as marre, si t'as l'impression que tu t'investis énormément et qu'en face t'as jamais de résultat, ben soit il va falloir que tu changes quelque chose pour que peut-être ça évolue et que ça s'améliore, soit à un moment il va aussi falloir ouvrir les yeux, ça reste inconfortable, on est bien d'accord. Et se dire, est-ce que je ne suis pas justement dans ces billets des coûts irrécupérables ? Parce que oui, j'ai investi tout cet argent, tout ce temps, toute cette énergie. Et oui, je ne pourrais pas les récupérer. Parce que c'est vrai, ces années que tu auras dédiées à cette relation, elles seront perdues, c'est sûr. Mais est-ce que ça vaut le coup d'en perdre dix de plus ? Alors que peut-être je pourrais vivre autre chose de mieux à côté. Je sais qu'il est dur. Il est dur à faire face, celui-là. C'est vraiment compliqué parce que c'est aussi une question d'ego. Un, on a peur de gaspiller, en fonction de ce que c'est. On a peur de gaspiller, on a peut-être peur de passer à côté d'un bon moment. Le truc aussi, c'est que plus on s'investit dans un projet, plus on se dit « Ouais, non mais j'ai raison de continuer parce que justement, je me suis investie tellement de temps. J'ai raison, je vais persévérer encore et encore et encore. » Donc il y a un autre biais qui vient nous confirmer qu'on a raison de s'obstiner. Et puis il y a aussi une grosse part d'ego. On ne va pas se mentir qu'il y a une grosse, grosse part d'ego. Parce que c'est super dur pour l'être humain d'avouer qu'on a eu tort, qu'on s'est trompé, qu'on a persévéré sur un truc qui n'était pas le bon. C'est super dur à avouer. Ou genre j'ai financé un projet et en fait je me rends compte qu'il m'aidera à rien. C'est super dur pour l'ego. Bien sûr, c'est violent. Donc oui, le cerveau il va tout faire pour dire non non, t'inquiète, on continue, on investit, on investit, on investit. Tu sais c'est un petit peu comme le poker, les gens qui... qui gagnent, qui gagnent, qui gagnent, et au bout d'un moment, qui ne savent pas s'arrêter, alors qu'ils sont en train de tout perdre, mais qui se disent, non mais attends, maintenant, j'ai tellement investi d'argent que je ne peux pas faire demi-tour, maintenant, il faut que je continue. Et tu vois, je pensais, à contrario, des événements, des situations où tu t'investis peu, pareil, argent, temps, etc. Et je pensais à la salle de sport, genre Basic Fit ou Fitness Park, ou ce que tu veux. Qu'est-ce qui fait que tu... généralement les gens s'inscrivent et vont pas souvent à la salle de sport, c'est que finalement ça coûte pas très très cher. Tu paierais ta salle 70 euros par mois, je pense que la tirer, parce que tu dirais justement, attends je paye 70 balles, je peux dire que je vais aller à toutes les séances. Mais à 20, 25 balles, tu dis ouais bon allez c'est pas grave, c'est quoi 20, 25 balles ? Alors on est d'accord, ça peut représenter un budget, mais 70 vs 25, t'auras pas la même implication. Parce qu'en fonction de ton budget, il y a des choses où tu vas te dire « Non mais ça, il est l'heure de questions que je passe à côté, je ne peux pas, j'ai investi tant d'argent. » Alors qu'au final, ça va être juste une grosse contrainte. Mais comme tu as investi de l'argent, tu diras « Je ne peux pas passer à côté. » Et pourtant, si tu peux, s'il y a autre chose à côté qui te fait plus plaisir, finalement la décision rationnelle, ce serait de faire ça. Donc gros challenge ce billet-là, mais je t'invite à te poser des questions sur est-ce que récemment... T'as eu affaire à ce biais ? Est-ce que peut-être aujourd'hui, dans ton boulot, dans ta situation actuelle, t'as l'impression d'être là-dedans ? Et si t'as du mal à faire face, parce que c'est pas évident, n'hésite pas à te faire accompagner, justement, on peut voir ça en coaching, pour venir démonter un peu tout ça et choisir, prendre des décisions qui sont beaucoup plus rationnelles et bénéfiques pour soi-même. Et enfin, rapidement, le dernier biais, tu me diras aussi sur Insta Si t'as envie que je développe d'autres biais, parce que je t'ai dit, il y en a 250, donc autant te dire qu'on aura du choix. Mais si ça t'intéresse, ce type d'épisode, parce que je trouve que, moi en tout cas, je trouve ça vachement intéressant pour se comprendre et comprendre comment on fonctionne, mais si ça t'intéresse pas, voilà, je vais pas t'infliger tout ça. Bref, dernier rapidement, je pense que tu l'as déjà entendu celui-ci, c'est le biais de négativité. Le biais de négativité, c'est tout simplement que... Toujours dans la même optique de te protéger, de te préserver par ton cerveau, il va toujours donner plus d'importance aux événements négatifs qu'aux événements positifs. Tu vois, on revient un petit peu au côté de perdre et gagner. C'est toujours dans cette idée-là. Parce que justement, quand ton cerveau va capter des événements qu'il considère comme négatifs, il va les considérer en fait comme une menace. Genre, tu voulais aller courir et puis là d'un coup, il y a un nuage dehors. Attention, ce nuage est peut-être une menace. Tu vas peut-être te prendre la flotte, tu vas peut-être te prendre l'orage sur la tronche et ça ne va vraiment pas être agréable. Et on n'a pas envie de tomber malade, donc du coup, on va rester bien, bien au chaud. Bon, ça, c'est un peu une fausse menace et surtout une fausse excuse, mais... Le cerveau va faire attention à tout ce qui est un peu négatif. Parce que le but, c'est que ça va être important de se protéger derrière. Tu vois, j'ai peur de dire des bêtises et tu vois, je pourrais les vérifier, mais je vais essayer de me fier à ma mémoire. Pour un commentaire négatif, par exemple sur, je ne sais pas si tu as une entreprise ou si quelqu'un te fait une remarque, je ne sais pas, ta mère, ton conjoint qui dit « ah, tu as un peu grossi » , il va falloir sept compliments, sept avis positifs pour venir contrebalancer le négatif. Donc on se rend bien compte qu'il y en a un qui a un peu plus de poids que l'autre. Pourquoi ? Parce que le positif en soi, ouais c'est cool, ça va te rendre heureuse, ça va te faire plaisir. Mais encore une fois, ton cerveau, il en a rien à foutre que tu sois heureuse. Donc, qu'il se fasse des choses positives, ouais, c'est bien, c'est normal. Ça veut dire que tout va bien, tout roule sous le soleil, on n'a pas besoin de s'inquiéter. C'est bien, mais on ne va pas en faire toute une montagne. Par contre, un avis négatif, tout de suite, ça revient, ça relie à tu vas t'exclure du groupe, tu vois, tu n'es pas aimé, on va être exclu, il n'y a personne qui va nous aimer, on va finir seul. Et moi, je n'ai pas envie de finir seul parce que la solitude, C'est vraiment pas bien pour les êtres humains. Et du coup, bah... C'est une catastrophe, alerte rouge, il faut réagir. Et là, on tombe dans un autre biais, alors je ne vais pas l'évoquer, mais on tombe dans le catastrophisme. Voilà, les scénarios catastrophes, on les connaît, j'en parlerai peut-être dans un autre épisode. Mais voilà pourquoi. Ton cerveau, il va se focus là-dessus parce qu'il va passer en mode survie, attention, menace, il faut faire quelque chose, il faut se défendre, il faut réagir. Ce qui fait que c'est aussi normal que tu stresses ou que tu sois en colère, que tu aies un peu de la peur quand tu reçois des... des commentaires négatifs, parce qu'en fait, ça va enclencher ces réactions de défense de ton corps. Parce que, attention, ça pourrait me toucher physiquement, moralement, ça pourrait me mettre en péril. Et donc, évidemment, ce biais, il est un petit peu dangereux, dans le sens où, dès que tu vas vivre un échec, par exemple, dès que tu vas faire une erreur, dès que tu auras ta tache de café sur la chemise, tu vas le voir comme quelque chose de négatif. Et ça va venir entacher ta confiance en toi. Parce que tu vas venir, consciemment ou inconsciemment, renforcer ce discours de « attention, ça c'est pas bien, ça c'est mauvais, regarde, t'as beaucoup moins de valeur comme ci ou comme ça, tu fais beaucoup moins professionnel, etc. » Donc si je t'en parle ici, il est moins développé que les autres, dans le sens où je pense qu'on comprend assez vite, et on s'en rend vite compte qu'on a tendance à voir le négatif. Si je te demande ta journée, il y a de fortes chances que tu me dises « ouais, il y a eu ça au travail, et Il y a eu un client, c'était un gros con. En plus, il a plu, j'ai marché dans la flotte. Que tu me dises, c'était merveilleux, j'ai vu un beau rayon de soleil, c'était super. Il y a un client qui m'a souri, j'étais trop contente. Alors si tu y arrives, c'est génial, c'est que tu as déjà commencé à bosser là-dessus. Mais je sais qu'il y a beaucoup de gens qui ne voient que le négatif. En tout cas, qui accordent énormément d'importance au négatif. Et le positif, c'est bien, mais il y avait ça de négatif. Donc là, l'idée, c'est très simple, enfin, c'est très simple, mais c'est pas facile. C'est qu'il va falloir commencer à ouvrir les yeux, déjà sur les événements positifs qui t'arrivent. Même si ça te paraît complètement banal, mais tu vois, moi je vais te donner deux, trois exemples de « il en faut peu pour être heureux » . Mais moi, l'autre jour, j'ai acheté des petits contenants pour ranger dans mes toilettes, pour que ce soit un peu moins le merdier. J'ai été trop heureuse, parce que justement, ça faisait moins merdier. Ça faisait beaucoup plus propre et du coup, ça a illuminé mes toilettes. Pareil, mes petits semis qui commencent à pousser pour que je puisse planter dans mon potager, ça me met en joie. Même si c'est une toute petite feuille qui sort, ça me met en joie. Le soleil, on ne va pas se mentir, ça, ça joue sur le moral de tout le monde. Les rayons de soleil qui arrivent, ça me met en joie. Et ça, c'est très bien. Et ça me fait du bien. Ma coachée qui m'envoie un message pour me dire qu'elle ne se reconnaît plus, mais dans le bon sens du terme, ça me met grave en joie. Et bien tout ça, c'est vraiment important de le noter quelque part. Je t'invite vraiment à le noter ou à le dire à voix haute, mais tu vois que ce soit vraiment concret, pas juste une petite pensée qui passe genre ouais ouais il y a eu ça. Je t'invite vraiment à le noter parce que c'est important d'entraîner ton cerveau, c'est vraiment un muscle. Lui s'est entraîné à voir le négatif, ça va être important de l'entraîner. commencer à voir toutes les petites choses positives, même si elles paraissent minimes, mais qui en fait auront un impact. énorme sur toi, sur ta façon de te voir, ta façon de voir les choses, ta façon de percevoir les événements. Parce que au lieu de te dire ah ben voilà je suis allé courir mais je me suis pris la flotte c'était horrible, ben tu pourras te dire ah ben en fait je suis allé courir sur la flotte et c'était trop agréable parce que j'étais tranquille, ça me faisait frais et moi qui est tout le temps chaud quand je cours en fait ça m'a fait un bien fou. Bon l'exemple sera peut-être pas bon parce que si tu aimes pas courir tu vas me dire non mais jamais de toute façon mais... Tu comprends plus ou moins ce que je veux dire, donc fais un effort. Et ensuite, l'idée, c'est aussi de faire attention, si tu sens que tu sombres dans le négatif, essaye de recadrer, essaye de recadrer, de raisonner autant que faire se peut, et de te dire, est-ce que c'est aussi négatif, aussi catastrophique que ça ? Parce que des fois, je t'avoue, j'entends mon mec qui commence à râler, il fait « Ah putain, pas possible ! » Et je me dis « Quoi, quoi, quoi ? Il y a un truc grave ! » Et en fait, il a renversé, je sais pas, le paquet de riz, tu vois. Et pour moi en soi, c'est pas grand chose. Moi, j'avais l'impression que la maison avait brûlé. Dans ces cas-là, essaye vraiment de prendre le recul et de dire, bon, en vrai, concrètement, qu'est-ce qui se passe ? Est-ce que c'est catastrophique que j'ai renversé le riz ? Non, je pense pas. Et puis, c'est pas le riz qui coûte le plus cher. Mais tu vois ce que je veux dire ? Essaye de recadrer ce côté catastrophisme, etc. Essaye de le recadrer, de dire concrètement... quelle est l'importance que je donne à cet événement ? Et à côté, est-ce que ça ne m'a pas fait un petit peu marrer de voir tout ce riz par terre ? Peut-être pas, mais en vrai, est-ce que ce n'est pas un peu drôle ? Si c'était arrivé à X ou Y, est-ce que je n'aurais pas un petit peu rigolé ? Et puis, derrière, il va se passer quoi ? Je vais ramasser le riz et fin de l'histoire, en fait. Tu vois, c'est... C'est vraiment venir recadrer et pas laisser ton cerveau partir en mode « Mon Dieu, c'est la fin du monde, je suis trop nulle, j'ai renversé du riz. » Oui, comme tout le monde un jour dans sa vie. Voilà. Je m'arrêterai là parce que sinon ça va être très très très long. Tu vois, longtemps je n'ai pas fait d'épisode, mais là quand je l'ai refait, je l'ai fait long. En tout cas, tu en auras pour... Pas ton argent, mais j'espère que tu seras satisfaite de ce que tu entends. Et j'espère aussi que si t'as pas aimé l'épisode, t'auras pris le temps de le quitter avant et que tu te seras pas forcée à l'écouter en entier. Que tu l'auras pas pris comme un coup irrécupérable. Mais en vrai, j'espère que tu les écoutes en entier et que ça te plaît. Donc vraiment, si t'as un retour à me faire là-dessus, si t'as envie de te faire accompagner parce que tu sens qu'il y a certains biais qui te bouffent la vie, contacte-moi sur Instagram, t'as tout dans la description. Mais vraiment, on en parle ensemble parce que c'est déjà... Pour moi, tellement indispensable d'apprendre à comprendre comment on fonctionne pour derrière pouvoir agir dessus. Mais parfois, ce n'est pas évident d'être seule et de prendre le recul, donc vraiment. Mais si c'est juste pour discuter, je t'invite à me joindre sur Instagram, ça me fera très très plaisir. Et sur ce, je te dis à la semaine prochaine sur Legitime !

Description

Tu crois faire des choix "logiques", prendre des décisions "objectives" ou "voir les choses clairement" ? Et si ton cerveau te jouait des tours… sans que tu t’en rendes compte ? Dans cet épisode, on plonge dans l’univers fascinant (et parfois déroutant) des biais cognitifs : ces raccourcis mentaux qui influencent ta perception, tes jugements, tes relations... et même ta vision de toi-même.


💬 Au programme de cet épisode :

  • Ce que sont vraiment les biais cognitifs (et pourquoi ils existent)

  • 3 biais décryptés : négativité, spotlight et coûts irrécupérables

  • Comment ils influencent ton rapport aux autres… et à toi-même

  • Des pistes concrètes pour identifier ces biais au quotidien (sans tomber dans la parano) et les contrecarrer


🎯 Un épisode essentiel si tu veux reprendre un peu de recul sur tes pensées, mieux te comprendre et arrêter de croire tout ce que ton cerveau raconte.



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Si Légitimes te plaît et te permet de mieux te connaître, te comprendre et d'améliorer ton estime de toi pour oser être toi même, je t'invite à laisser un avis et/ou une note pour le faire découvrir autour de toi 🌟



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Pour aller plus loin :


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Réserve ton café virtuel OFFERT : https://calendar.app.google/GnUJXVpAe1evjLoXA



Dans ce podcast on parle de :

Confiance en soi, estime de soi, amour de soi, développement personnel, connaitre ses émotions, bien se connaitre, réflexion personnelle, d'oser être soi-même, de légitimité, de se valoriser, de ses valeurs, de connaissance de soi, de discours intérieur, de croyances limitantes, peur du regard de l'autre.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast légitime, le podcast déculpabilisant pour toi qui t'es déjà senti trop ou pas assez. Moi c'est Clémentine, je suis coach confiance et estime de soi et je t'accompagne à reconnecter avec qui tu es, assumer ta personnalité et enfin te libérer du regard des autres. Mon objectif que tu fasses péter tous tes verrous, que tu oses être toi et que tu ailles à fond vers la vie de tes rêves. Retrouve chaque semaine des conseils, des clés, des retours d'expérience pour booster ta confiance et comprendre enfin que tu as de la valeur et que tu es légitime. Alors, tu es prête ? Aujourd'hui sur légitime, j'avais envie de te parler de tes petits bugs de cerveau, de tes petits pêtes au casque de cerveau parce que bien souvent, je le dis, on est responsable de nos choix, de nos perceptions, de nos décisions. Mais c'est important de savoir aussi que notre cerveau a une grosse part à jouer sur nos comportements, et du coup de façon très inconsciente. Parce que, je le répète, il y a à peu près plus de 80 épisodes maintenant sur le podcast, mais je me répète, ton cerveau il n'est pas là pour te rendre heureuse. Il est là pour t'aider à survivre dans ce monde impiétoyable. Ce qui fait que chaque jour, il traite des centaines, des milliers d'informations. que ce soit ce que tu vois, ce que tu entends, ce que tu sens, etc. pour définir comment tu dois agir pour survivre. Et donc il les trie ces infos, il les trie et parfois, parce que c'est très fatigant et que s'il devait tout gérer en même temps, ça serait un petit peu genre, ça commencerait à surchauffer, à fumer à travers tes oreilles, etc. Donc il est obligé de faire des choix, il est obligé de trier, il est obligé de mettre certaines choses de côté et de mettre la lumière sur d'autres choses. Et donc... Il va filtrer les informations, mais pas forcément toujours de la manière la plus rationnelle et la plus juste. Et ça va donc créer des biais cognitifs, c'est-à-dire des chemins de pensée, des raccourcis de pensée, qui sont tout simplement biaisés, et donc qui ne prennent pas en compte toutes les informations, tout le contexte, toute la situation. Et ce qui fait que parfois, souvent, tu vas prendre des décisions qui sont peut-être irrationnelles, ou en tout cas que tu n'arrives pas à contrôler, parce que tu te laisses diriger. sans le savoir, mais maintenant tu vas le savoir, tu te laisses diriger par ses biais cognitifs. Donc là aujourd'hui je vais t'en parler de trois en particulier, mais il y en a énormément, il y en a 250 à peu près, donc autant te dire qu'effectivement ton cerveau y t'enduit en erreur très régulièrement et tu t'en rends pas compte. Donc attention, ça veut pas dire que t'es plus responsable de ta vie, bien au contraire, si je t'explique ça aujourd'hui c'est pour que justement tu ouvres un peu les yeux sur... certains biais auxquels tu fais face et que derrière tu agisses pour aller un petit peu à l'encontre, quand tu le peux, de ces biais si aujourd'hui peut-être ils te handicapent. Avant de commencer je t'invite à t'abonner au podcast si ce n'est pas déjà fait et si c'est déjà fait à me laisser une note et ou un avis sur ta plateforme préférée, ça aide vachement à faire connaître le podcast et à créer des humains beaucoup plus sains, beaucoup plus ouverts, beaucoup plus connectés à comment ils fonctionnent et ça je pense que c'est vachement important. Donc le premier biais dont j'avais envie de te parler, c'est le biais du spotlight ou le biais du projecteur. C'est celui où justement dans une situation qui va te mettre un petit peu dans l'embarras, tu vois où tu vas ressentir un peu de la honte ou qu'il y a un truc qui te gêne, ça peut être juste un petit complexe comme ça, un bouton sur le front ou peu importe. Tu sais les petites cernes parce que t'as mal dormi, l'attache de café sur tes fringues ou juste à te rébucher sur le carrelage. Bon, ça serait bizarre de trébucher sur un carrelage, mais bon, tu vois ce que je veux dire. C'est dans ces moments-là où tu vas avoir en fait l'impression, ton cerveau va diriger l'impression que tout le monde te regarde. Tout le monde ne voit que toi, tout le monde ne voit que la tâche sur ton t-shirt, tout le monde ne voit que ce moment où tu as trébuché, et surtout tout le monde se fout de ta gueule du coup. Évidemment, tout le monde est dans un gros, gros, gros jugement. Là, t'as fait leur journée quoi. En fait, tu vas vraiment venir surestimer... ce que les autres pensent de toi ou de tes erreurs ou de tes complexes ou peu importe. Tu vas vraiment en faire une montagne, c'est vraiment ça. Tu vas avoir l'impression que tout est braqué sur toi. C'est pour ça que ça s'appelle le projecteur. Tu vas avoir l'impression que toutes les lumières sont braquées sur toi et que tes erreurs, tes complexes vont être en fait passés au peigne fin et que tout le monde va n'accorder sa journée, son énergie, ses ressources que pour ça, que par rapport à ça. En fait, on se prend vraiment pour le centre du monde. Et c'est ça qui est toujours très drôle, c'est que j'avais fait cette remarque sur Insta il n'y a pas très longtemps, où je disais c'est quand même assez fou ce paradoxe où d'un côté quand on manque d'estime de soi On se dévalorise beaucoup, on a l'impression de ne pas avoir d'importance, que nos besoins ne valent rien finalement et qu'on ne mérite pas grand-chose. Et en même temps, quand on fait une erreur ou un truc avec lequel on n'est pas très à l'aise, on a l'impression que là d'un coup, on prend une importance phénoménale, que là d'un coup, finalement, tout le monde nous regarde, toute l'attention est dirigée vers nous et qu'on est des stars. Il n'y a que nous. Et j'avoue que ce paradoxe me fait... un petit peu sourire quand même, parce que je me dis c'est quand même fou, l'esprit humain, on est quand même assez tordu, mais bon, c'est pas complètement notre faute du coup. Donc, ce biais cognitif, tu l'as compris, il braque vraiment la lumière sur toi, enfin t'as l'impression que tout le monde te regarde, et ça peut créer beaucoup d'anxiété, beaucoup de stress, ça peut être aussi, je l'ai pas précisé, mais tu sais quand t'es en entretien d'embauche, ou que tu dois faire une présentation peut-être devant tes collègues, Et que tu te sens stressée de ouf, tu as l'impression de transpirer dans tous les sens, que ça se voit, que ça se dégage. Alors qu'en fait, après, tu t'en parles avec tes collègues, ils te disent « Ah bon ? Pourtant, tu avais l'air méga à l'aise, quoi. » Et ça peut être aussi, finalement, à l'inverse, te dire « Putain, mais je ne comprends pas, j'ai changé de coiffure, ou j'ai fait ci, j'ai fait ça, et en fait, là, personne ne me le dit, personne ne remarque, personne ne remarque tout ce que j'ai fait. » Ouais, parce qu'en fait, malheureusement ou heureusement, tu n'es pas le centre du monde. malgré ce que ton cerveau essaye de te faire croire. Ce qu'il faut comprendre là-dedans pour essayer de lutter, de contrecarrer ce biais, parce qu'au final, déjà, c'est bien d'en prendre conscience et c'est pour ça que je fais cet épisode. C'est bien de prendre conscience que, ah, là, l'histoire que je suis en train de me raconter, le scénario catastrophe que je suis en train de me raconter, c'est juste une histoire que je me raconte et que mon cerveau me raconte. Donc déjà, ça peut permettre de prendre un petit peu de recul sur la situation. Et 2, dis-toi que si toi tu as ce biais cognitif, t'es pas un cas isolé là non plus. Tout le monde a ce biais cognitif. On l'a tous. Alors j'exclus les personnes qui ont des maladies psychologiques, mentales, parce que ça je connais pas. Je peux pas dire avec certitude que c'est la même chose et que ça fonctionne de la même manière, il y a d'autres problèmes. Mais sinon c'est assez universel. On a tous ce biais. On est tous focus sur notre propre nombril. Donc oui, peut-être que les gens vont te voir trébucher. Mais tu sais, quand les gens te voient trébucher, bien souvent, ce qui va passer dans leur tête, c'est « Ah putain, moi j'aurais honte, j'aurais trop honte si ça m'arrivait » . Mais tu vois, en fait, ils ne parlent pas de toi à ce moment-là. Oui, c'est toi qui as fait l'action. Oui, c'est toi qui as trébuché. Ouais, c'est chiant. Mais au final, ils parlent d'eux. Moi si ça m'arrivait j'aurais honte Parce qu'ils auraient l'impression que toutes les lumières seraient focus sur eux. Donc dès que t'as trébuché, en fait, les gens sont en train de penser à eux et de se dire « comment j'aurais réagi moi dans cette situation ? » C'est terrible, mais on est tous assez très égoïstes, très égocentriques en fait, surtout. Mais c'est normal, c'est humain, c'est comme ça. Encore une fois, le cerveau agit pour que tu survives. Donc, oui, il va se focus sur lui, sur toi, uniquement sur toi, il s'en fout un petit peu des autres. Sauf si ça représente des menaces. Ou s'il sent que là, tu as eu un comportement qui n'était pas approprié et qu'il va te lancer de la culpabilité en veux-tu en voilà, pour que tu comprennes que, attention, dans ce genre d'environnement, dans ce genre de situation, visiblement, ton comportement dérange. Donc si tu veux appartenir à ce groupe, parce qu'encore une fois, le cerveau va te pousser à appartenir à un groupe pour une question de survie toujours, bah oui, il va t'envoyer des messages genre, attention, peut-être qu'il faut modifier ton comportement. Mais là encore... Attention, parce que les craintes de ton cerveau qui est encore à l'âge de pierre ne doivent pas contrôler tes comportements aujourd'hui dans notre société moderne, ou en soi, peut-être qu'il y a certaines personnes qui vont juger que ton style, que ta manière de parler ou que tes décisions ne sont pas appropriées, mais qu'en soi, on s'en fout un petit peu parce que toi ça te plaît, toi ça te convient, et que non, tu ne te feras pas bouffer par un ours. Si jamais tu n'es pas accepté par tel ou tel groupe. C'était une parenthèse parce que je ne veux pas que tu crois non plus que dès que tu culpabilises, c'est pour une bonne raison. Et que du coup, il faut absolument changer ton comportement. Parce que je vous connais et je sais que vous culpabilisez pour beaucoup de choses et parfois qui n'ont vraiment rien à voir avec vous et dont vous ne devriez pas culpabiliser. Donc je voulais faire cette précision même si ça n'a pas tout à fait à voir avec cet épisode. Pour en revenir à mes petits moutons, première chose, c'est ça, c'est déjà de te rendre compte que t'es pas exceptionnel dans le sens où ce biais on l'a tous. Et donc que si toi t'as l'impression que tout le monde te regarde, et ben la personne à côté de toi, la personne en face de toi... elle a aussi l'impression que tout le monde la regarde. La deuxième chose, c'est que ça va être intéressant, c'est toujours plus facile à dire qu'à faire, mais en même temps c'est important, d'avoir de la compassion avec toi-même, de l'empathie avec toi-même. Et si tu as du mal, te dire, tout le monde fait des erreurs, tout le monde trébuche, tout le monde renverse un jour son café sur sa chemise. Et je ne crois pas que toi tu vas aller dire « Oh regarde, t'as fait une grosse tâche, c'est dégueulasse, tu me dégoûtes ! » Ou alors « Oh là là, t'as trébuché ! » Tu remarqueras, quand tu trébuches ou quand tu tombes quelque part, la première réaction des gens, bon déjà c'est de se dire « Voilà, moi comment j'aurais réagi ? » Mais la première réaction des gens, c'est toujours de se dire, de vérifier « Est-ce que tu t'es fait mal ? » Et après, ils se permettent de rigoler si tu t'es pas fait mal, mais... Mais ils vont toujours vérifier « Est-ce que tu t'es fait mal ? » Parce que... En vrai on n'est pas là pour se moquer, en vrai on est quand même en grosse empathie. T'es tombée, ça se trouve tu t'es blessée. Et après peut-être qu'on va rigoler mais c'est pas parce qu'on se moque de toi, c'est que la chute était belle. Des fois il y a de très très belles chutes. Et là j'ai envie de dire, ça m'est arrivé il y a quelques années au Canada où évidemment j'ai glissé sur une plaque de verglas, mais je suis tombée sur le cul et direct en fait. J'ai fait un... comme si je m'étais assise. J'ai glissé mais assise, c'était trop bizarre. Eh bien... Il y a une époque où je me serais sentie mais honteuse, honteuse, honteuse, genre mais la honte de tomber. Et là, à ce moment-là, je me suis dit mais en fait, c'est juste trop drôle. C'est juste trop drôle comment je suis tombée en fait. Et en plus, honte de quoi ? Il y a du verglas. On est au Canada, tout est gelé. C'est logique en fait qu'un moment tu glisses et que potentiellement tu tombes. T'es pas la seule meuf à être tombée dans ta vie. Et ça arrivera encore et encore. Et demain, les gens auront oublié. c'est ça aussi pour lutter un peu contre ce biais, c'est que les gens auront oublié tout aussi vite. Parce que, encore une fois, les gens ne sont focus que sur eux, sur leur vie, sur leur quotidien. Donc, que tu sois tombé hier, aujourd'hui, ils ne s'en souviendront pas. Ou alors, ils vont s'en souvenir, mais ils ne sauront même plus qui est tombé. Donc, oui, ça fait peur, mais je trouve que de prendre conscience que ce biais existe et que vraiment, tout le monde est comme ça. tout le monde est focus sur soi et que ça arrive à tout le monde que tout le monde a le droit à l'erreur tout le monde a le droit de se planter de bafouiller etc et d'avoir cette compassion de se dire moi si j'avais un pote un collègue ou quoi que ce soit j'irai pas lui cracher au visage si jamais il tombe et que je serai plutôt justement dans l'empathie dans la compréhension que justement je me disais moi j'aimerais pas qu'on se foute de moi j'aimerais bien qu'on vienne m'aider si je tombe et ben apporte toi cette compassion et cette empathie avait envers toi même tu as tout autant le droit d'avoir cette compassion que celle que tu donnes aux autres. Donc je t'invite à faire ça la prochaine fois que tu as l'impression que tout le monde est focus sur toi, parce que très souvent, je vous entends, c'est ça qui bloque, j'ai peur du regard de l'autre, qu'est-ce qu'on va penser de moi, etc. Si je fais ceci, si je me coupe les cheveux, si je machin. J'invite vraiment à te rappeler de tout ça et te dire, ouais en fait je ne suis pas toute seule, tout le monde est focus là-dessus. Et en fait, si moi ça me plaît, je veux dire si tu changes de coupe de cheveux, si moi ça me plaît, ben tant pis en fait ce que pensent les autres, parce qu'eux, ils vont continuer leur vie. Moi, je vais vivre avec moi et ma coupe de cheveux tout le temps. Et si tu te pètes la gueule, ben essaye de pratiquer l'auto-dérision, parce que finalement, si tu rigoles avec les gens, il n'y a plus de problème en fait. Et ça désamorce tout de suite ce sentiment de honte, ce sentiment d'anxiété, etc. Et tu vois, je parlais justement dans un entretien de... T'as l'impression que t'es stressée et que ça se voit et tout. Bah limite, ça je pense que je l'ai déjà dit dans un épisode, mais limite tu peux désamorcer en le disant. Bah voilà, je suis un petit peu stressée, donc je vais peut-être bafouiller un petit peu, mais en tout cas, voilà, je vais tout faire pour assurer. Moi en tout cas, ça me désamorce tout de suite, je me dis bon bah voilà, c'est dit, comme ça on n'en parle plus. J'ai pas l'impression que les gens vont essayer de sonder mon âme, au moins ils le savent, j'ai donné l'info. donc vraiment je t'invite à essayer Ensuite, je vais passer au deuxième biais qui est assez frappant et que j'entends beaucoup en ce moment de certaines femmes, donc j'avais envie de te parler de celui-ci quand même, qui me semble un peu vital à comprendre. C'est le biais des coûts irrécupérables, qui est lié au biais de l'aversion à la perte. Donc ce biais c'est quoi ? En fait c'est un phénomène psychologique, toujours, qui va venir influencer tes décisions. En fait ce biais, il vient nous pousser à persévérer. Dans une action, dans un investissement, alors que le plus rationnel, le plus logique, le plus pertinent, ce serait vraiment d'arrêter, d'investir du temps. de l'énergie, de l'argent là-dedans. Mais en fait, on va continuer, on va poursuivre, parce qu'on a déjà tellement dépensé, justement, de temps, d'argent, d'efforts là-dedans, qu'on se dit, je ne vais quand même pas gaspiller, je ne vais quand même pas arrêter, après tout ce que j'ai fait pour ça, après tout ce que j'ai investi, là, il faudrait que j'arrête, mais en fait, ce n'est pas possible, je ne peux pas. Donc, je vais poursuivre, je vais continuer à investir plein d'efforts, d'argent, de temps, ça dépend de la situation, et je vais peut-être finir par m'épuiser. et à mener un projet qui est limite peine perdue. Et pour que tu comprennes bien, je vais te donner des exemples, je pense qu'ils vont être assez parlants, mais tu vas au cinéma, tu payes ta place, et en plus maintenant le cinéma ça coûte une blinde, donc c'est que tu as fait un vrai choix, tu as pris une vraie décision d'aller voir ce film. Et là, au bout de 20-30 minutes, tu te rends compte que c'est un enfer, c'est nul. C'est nul, c'est voire mal joué, c'est le scénario, il est nul, il n'y a pas de scénario, c'est voire limite contraire à tes valeurs, enfin tout ce que tu veux. Et qu'est-ce que tu fais ? Ça serait quoi la décision rationnelle, logique à ce moment-là ? Ça serait de te casser. C'est bon en fait, c'est de la merde, je me casse. Mais non, tu vas rester parce que tu as investi de l'argent là-dedans. De l'argent ou du temps. Ouais, mais ça fait déjà une demi-heure que je suis là, bon bah tant pis, je vais subir jusqu'à la fin. Ou alors, j'ai payé 15 balles ma place, je peux t'assurer que je vais la rentabiliser, quoi. Tu vois, il y a cette idée de, il faut que je rentabilise, il faut que cet investissement soit rentabilisé. Je ne peux pas gâcher, gaspiller. Alors que, tu pourrais très bien te barrer de cette salle et aller faire une autre activité qui te plairait beaucoup mieux. Et qui te ferait pas perdre du temps, parce que là au final tu perds du temps aussi à regarder un film qui ne te plaît pas. Mais non, parce que tu as investi quelque chose, tu restes. Et ça en plus je l'ai observé il n'y a pas très longtemps dans une salle de ciné. Déjà avec mon conjoint, le film, on était là genre mais qu'est-ce que c'est que ce bordel ? Et on est restés. Donc tu vois, je te dis pas ça comme si c'était facile de lutter contre ces biais. Il y a plein de choses qui se mettent en place, on va en parler rapidement. Je pense qu'il faudra que je fasse un épisode à part, mais c'est pas évident. Mais tu vois, la femme à côté de nous, elle était vraiment en train de fumer de colère contre ce film. Pour elle, c'était une aberration, il n'y avait que des conneries dedans. Pour elle, c'est vraiment une torture. Ça se voyait qu'elle passait vraiment pas un bon moment et qu'elle est ressortie très très en colère. Mais est-ce qu'elle a quitté la salle avant la fin ? Non, Alors que ça aurait été beaucoup plus rationnel de sortir tout de suite. Je te donne un autre exemple. Si tu as choisi des études, je ne sais pas, de droit, à la base, tu t'es lancé dans les études de droit. Et puis, au bout d'un an, au bout de deux ans, tu te rends compte que ça ne te plaît pas. Ça ne te plaît pas du tout. C'est vraiment quelque chose qui te fout des suées la nuit. Tu ne prends aucun plaisir. Tu n'as aucune envie d'être avocate ou juriste ou ce que tu veux. Mais donc la décision rationnelle, ce serait de dire j'arrête et je change. Je vais voir autre chose, je vais tester autre chose parce que là, ce n'est pas viable. Mais non, tu vas rester, tu vas poursuivre dans ces études-là. Tu vas peut-être commencer à bosser dans ce domaine-là. Et puis, dans quelques années, tu feras un burn-out et tu vas péter un plomb, faire une crise de la quarantaine ou peut-être même avant parce que ce n'est pas ça que tu voulais. Mais à un moment donné dans ta vie, tu t'es dit... Ouais, mais après tout le temps que j'ai passé dans ces études, ou alors peut-être avec tous les frais que j'ai investis dans cette formation, j'ai payé, je sais pas, 10 000, 15 000, mon école de commerce. Je peux quand même pas abandonner. Après tout ce que j'ai investi, et encore une fois, je te le dis en temps, en énergie, en effort, tu prends ce que tu veux, ce qui est important pour toi, mais après tout ce que j'ai investi, je peux pas arrêter quand même. Faut que j'aille au bout, envers et contre tout. Tu vois, ça crée un petit côté très obstiné, parce que tu as l'impression, et je te disais tout à l'heure, c'est lié à l'aversion à la perte, parce que l'être humain n'aime pas perdre. En fait, c'est beaucoup plus dur psychologiquement pour un être humain de perdre quelque chose que le plaisir que ça peut apporter de gagner quelque chose. Ce qui fait que, ok, peut-être que je vais persévérer dans des études qui ne me plaisent pas, mais au moins je n'aurai pas perdu, entre guillemets. de temps et d'énergie parce que voilà, ça aura donné quelque chose, j'aurais eu un résultat, un bénéfice, ça sera rentable, entre gros guillemets encore, plutôt que de se dire, je vais gagner en bonheur, en liberté, peut-être mes valeurs seront un peu plus comblées, peut-être en joie de vivre. si je change de voie. Parce qu'en fait, le cerveau n'aime pas perdre. Donc il préfère privilégier le « tant pis, je reste là où je suis, même si c'est pas ouf » plutôt que d'un potentiel avenir meilleur, mais qui est en plus incertain. En tout cas, je n'ai pas la preuve concrète de ce que j'aurai derrière. Et je te disais tout à l'heure qu'en ce moment, j'entendais pas mal de femmes avoir des discours dans ce sens-là, en tout cas dirigés, il me semble, par cette aversion à la perte, par cette... Ce biais des coûts irrécupérables, et ça tu le retrouves beaucoup du coup dans les relations, dans les relations de couple. Ben voilà, je me suis investie plus de 4 ans, 5 ans, 6 ans, 10 ans dans mon couple. J'ai peut-être investi beaucoup d'énergie parce qu'on a eu des mésententes, parce qu'il y a eu des conflits, parce qu'on a dû trouver des compromis. Et c'est toujours moi qui ai fait les efforts. J'ai beaucoup investi pour que ça fonctionne, pour que ça marche malgré tout, malgré nos différences, tout ce que tu veux. Donc, je ne vais quand même pas, aujourd'hui, parce que ça ne se passe pas bien, parce qu'aujourd'hui, ils ne m'écoutent pas autant qu'avant, on ne partage pas autant qu'avant, on est plus coloc qu'autre chose, je ne vais quand même pas tout gâcher, gaspiller tout ce temps passé ensemble et ces efforts fournis, parce que ça ne va pas en fait. Après tout ce que j'ai investi, je ne peux pas m'arrêter maintenant. Ça voudrait dire quoi de moi en plus ? Et de mon couple ? Ce qui fait qu'il y a beaucoup de femmes, et d'hommes aussi, mais là c'est parce que j'ai... En ce moment, je parlais à pas mal de femmes comme ça, qui vont rester dans des relations amoureuses, finalement pas par amour, plus lidées par l'amour, parce qu'en soi, attention, je dis pas qu'il faut quitter son mec tout de suite. Mais après, c'est à toi de décider, voilà, est-ce que j'ai envie de faire des efforts encore, parce qu'aujourd'hui ça ne me convient pas. Et du coup, il faut bien que quelque chose change et... Je le répète encore une fois, on ne contrôle pas les autres. Donc, est-ce que j'ai encore envie de faire des efforts ou pas ? Mais dans ce cas-là, de toute façon, la question c'est, est-ce que j'agis ? Est-ce que ma décision, peu importe quelle est-elle, est-ce qu'elle est dirigée par l'amour ou par la peur de perdre quelque chose ? Ou par la peur de perdre tout ce que j'ai investi ? Je fais une petite dédicace à une amie, mais de toute façon, ça a été mon cas aussi à une époque dans une ancienne relation, deux anciennes relations. Il y avait de l'amour, j'étais pas heureuse dans mon couple, il y avait encore de l'amour, mais si je suis honnête aujourd'hui avec le recul, ce qui a fait que j'ai eu du mal, et que je l'ai pas fait en plus, j'ai pas été courageuse à ce moment-là, ce qui a fait que j'ai eu du mal à arrêter la relation. C'est parce que j'avais tellement investi dedans, j'avais tellement tout donné, j'avais tellement sacrifié ma propre personnalité, mes propres besoins, mes propres limites, que là me dire en fait que ça avait peut-être servi à rien, ou que j'allais arrêter, qu'on allait tout couper, et que tout ça, ça allait bénéficier à la future meuf, en fait c'était inconcevable pour moi. Toute cette énergie donnée dans ce projet... Limite mon mec c'était un projet, pour que ce soit même pas moi derrière qui en bénéficie, alors que j'ai donné mon temps, mon énergie et voire mon argent. Et du coup tu sais ce que ça a fait ? En fait j'ai continué à redoubler d'efforts. J'ai continué à redoubler d'efforts, à continuer à me sacrifier, et à tout donner pour le couple, parce que je me suis dit je ne peux pas perdre. Mais au final qu'est-ce qui s'est passé ? Ça s'est arrêté dans tous les cas, ça a été violent pour moi. Et derrière, en plus, je ne me reconnaissais plus, je ne savais plus qui j'étais, puisque je m'étais négligée pendant aussi longtemps. Et que si, en fait, j'avais eu, je dis le courage, parce que c'est vraiment une histoire de courage, de se dire, bon bah, allez, c'est pas du tout confortable, c'est vraiment pas du tout confortable de prendre cette décision. Mais en fait, ouais, il y a encore un peu d'amour, mais en fait, là, t'as juste peur de perdre tout ce que t'as investi. Mais en fait, sois honnête, meuf, t'es pas heureuse. Si je m'étais posé la question de ça et de me dire comment j'agissais et que finalement... c'est mieux d'être seule que mal accompagnée, comme on dit. Même si en soi, ce n'est pas que j'avais peur d'être seule, parce que ça n'a jamais été une question, mais je me sentais valorisée dans le couple, donc il y avait ça aussi, une histoire d'ego quand même dans tout ça. Mais en fait, j'aurais été bien plus heureuse, ou en tout cas beaucoup moins malheureuse, sans cette personne, en finissant par prendre une décision beaucoup plus rationnelle par rapport aux faits, par rapport à ce qui se passait réellement. Je veux dire, si j'avais posé la question à une amie, enfin si une amie m'avait posé la question plutôt par rapport à son couple comme ça, je lui aurais dit « hum » . T'as vraiment envie de rester avec cette personne ou c'est juste que t'as pas encore trouvé le prochain qui pourra remplacer cette personne ? Donc encore une fois, l'idée c'est pas là, si t'es dans cette situation, de larguer ton mec à tout prix, pas du tout. Chaque situation est différente, chaque relation est différente et tout, mais pose-toi les questions. Si t'en as marre, si t'as l'impression que tu t'investis énormément et qu'en face t'as jamais de résultat, ben soit il va falloir que tu changes quelque chose pour que peut-être ça évolue et que ça s'améliore, soit à un moment il va aussi falloir ouvrir les yeux, ça reste inconfortable, on est bien d'accord. Et se dire, est-ce que je ne suis pas justement dans ces billets des coûts irrécupérables ? Parce que oui, j'ai investi tout cet argent, tout ce temps, toute cette énergie. Et oui, je ne pourrais pas les récupérer. Parce que c'est vrai, ces années que tu auras dédiées à cette relation, elles seront perdues, c'est sûr. Mais est-ce que ça vaut le coup d'en perdre dix de plus ? Alors que peut-être je pourrais vivre autre chose de mieux à côté. Je sais qu'il est dur. Il est dur à faire face, celui-là. C'est vraiment compliqué parce que c'est aussi une question d'ego. Un, on a peur de gaspiller, en fonction de ce que c'est. On a peur de gaspiller, on a peut-être peur de passer à côté d'un bon moment. Le truc aussi, c'est que plus on s'investit dans un projet, plus on se dit « Ouais, non mais j'ai raison de continuer parce que justement, je me suis investie tellement de temps. J'ai raison, je vais persévérer encore et encore et encore. » Donc il y a un autre biais qui vient nous confirmer qu'on a raison de s'obstiner. Et puis il y a aussi une grosse part d'ego. On ne va pas se mentir qu'il y a une grosse, grosse part d'ego. Parce que c'est super dur pour l'être humain d'avouer qu'on a eu tort, qu'on s'est trompé, qu'on a persévéré sur un truc qui n'était pas le bon. C'est super dur à avouer. Ou genre j'ai financé un projet et en fait je me rends compte qu'il m'aidera à rien. C'est super dur pour l'ego. Bien sûr, c'est violent. Donc oui, le cerveau il va tout faire pour dire non non, t'inquiète, on continue, on investit, on investit, on investit. Tu sais c'est un petit peu comme le poker, les gens qui... qui gagnent, qui gagnent, qui gagnent, et au bout d'un moment, qui ne savent pas s'arrêter, alors qu'ils sont en train de tout perdre, mais qui se disent, non mais attends, maintenant, j'ai tellement investi d'argent que je ne peux pas faire demi-tour, maintenant, il faut que je continue. Et tu vois, je pensais, à contrario, des événements, des situations où tu t'investis peu, pareil, argent, temps, etc. Et je pensais à la salle de sport, genre Basic Fit ou Fitness Park, ou ce que tu veux. Qu'est-ce qui fait que tu... généralement les gens s'inscrivent et vont pas souvent à la salle de sport, c'est que finalement ça coûte pas très très cher. Tu paierais ta salle 70 euros par mois, je pense que la tirer, parce que tu dirais justement, attends je paye 70 balles, je peux dire que je vais aller à toutes les séances. Mais à 20, 25 balles, tu dis ouais bon allez c'est pas grave, c'est quoi 20, 25 balles ? Alors on est d'accord, ça peut représenter un budget, mais 70 vs 25, t'auras pas la même implication. Parce qu'en fonction de ton budget, il y a des choses où tu vas te dire « Non mais ça, il est l'heure de questions que je passe à côté, je ne peux pas, j'ai investi tant d'argent. » Alors qu'au final, ça va être juste une grosse contrainte. Mais comme tu as investi de l'argent, tu diras « Je ne peux pas passer à côté. » Et pourtant, si tu peux, s'il y a autre chose à côté qui te fait plus plaisir, finalement la décision rationnelle, ce serait de faire ça. Donc gros challenge ce billet-là, mais je t'invite à te poser des questions sur est-ce que récemment... T'as eu affaire à ce biais ? Est-ce que peut-être aujourd'hui, dans ton boulot, dans ta situation actuelle, t'as l'impression d'être là-dedans ? Et si t'as du mal à faire face, parce que c'est pas évident, n'hésite pas à te faire accompagner, justement, on peut voir ça en coaching, pour venir démonter un peu tout ça et choisir, prendre des décisions qui sont beaucoup plus rationnelles et bénéfiques pour soi-même. Et enfin, rapidement, le dernier biais, tu me diras aussi sur Insta Si t'as envie que je développe d'autres biais, parce que je t'ai dit, il y en a 250, donc autant te dire qu'on aura du choix. Mais si ça t'intéresse, ce type d'épisode, parce que je trouve que, moi en tout cas, je trouve ça vachement intéressant pour se comprendre et comprendre comment on fonctionne, mais si ça t'intéresse pas, voilà, je vais pas t'infliger tout ça. Bref, dernier rapidement, je pense que tu l'as déjà entendu celui-ci, c'est le biais de négativité. Le biais de négativité, c'est tout simplement que... Toujours dans la même optique de te protéger, de te préserver par ton cerveau, il va toujours donner plus d'importance aux événements négatifs qu'aux événements positifs. Tu vois, on revient un petit peu au côté de perdre et gagner. C'est toujours dans cette idée-là. Parce que justement, quand ton cerveau va capter des événements qu'il considère comme négatifs, il va les considérer en fait comme une menace. Genre, tu voulais aller courir et puis là d'un coup, il y a un nuage dehors. Attention, ce nuage est peut-être une menace. Tu vas peut-être te prendre la flotte, tu vas peut-être te prendre l'orage sur la tronche et ça ne va vraiment pas être agréable. Et on n'a pas envie de tomber malade, donc du coup, on va rester bien, bien au chaud. Bon, ça, c'est un peu une fausse menace et surtout une fausse excuse, mais... Le cerveau va faire attention à tout ce qui est un peu négatif. Parce que le but, c'est que ça va être important de se protéger derrière. Tu vois, j'ai peur de dire des bêtises et tu vois, je pourrais les vérifier, mais je vais essayer de me fier à ma mémoire. Pour un commentaire négatif, par exemple sur, je ne sais pas si tu as une entreprise ou si quelqu'un te fait une remarque, je ne sais pas, ta mère, ton conjoint qui dit « ah, tu as un peu grossi » , il va falloir sept compliments, sept avis positifs pour venir contrebalancer le négatif. Donc on se rend bien compte qu'il y en a un qui a un peu plus de poids que l'autre. Pourquoi ? Parce que le positif en soi, ouais c'est cool, ça va te rendre heureuse, ça va te faire plaisir. Mais encore une fois, ton cerveau, il en a rien à foutre que tu sois heureuse. Donc, qu'il se fasse des choses positives, ouais, c'est bien, c'est normal. Ça veut dire que tout va bien, tout roule sous le soleil, on n'a pas besoin de s'inquiéter. C'est bien, mais on ne va pas en faire toute une montagne. Par contre, un avis négatif, tout de suite, ça revient, ça relie à tu vas t'exclure du groupe, tu vois, tu n'es pas aimé, on va être exclu, il n'y a personne qui va nous aimer, on va finir seul. Et moi, je n'ai pas envie de finir seul parce que la solitude, C'est vraiment pas bien pour les êtres humains. Et du coup, bah... C'est une catastrophe, alerte rouge, il faut réagir. Et là, on tombe dans un autre biais, alors je ne vais pas l'évoquer, mais on tombe dans le catastrophisme. Voilà, les scénarios catastrophes, on les connaît, j'en parlerai peut-être dans un autre épisode. Mais voilà pourquoi. Ton cerveau, il va se focus là-dessus parce qu'il va passer en mode survie, attention, menace, il faut faire quelque chose, il faut se défendre, il faut réagir. Ce qui fait que c'est aussi normal que tu stresses ou que tu sois en colère, que tu aies un peu de la peur quand tu reçois des... des commentaires négatifs, parce qu'en fait, ça va enclencher ces réactions de défense de ton corps. Parce que, attention, ça pourrait me toucher physiquement, moralement, ça pourrait me mettre en péril. Et donc, évidemment, ce biais, il est un petit peu dangereux, dans le sens où, dès que tu vas vivre un échec, par exemple, dès que tu vas faire une erreur, dès que tu auras ta tache de café sur la chemise, tu vas le voir comme quelque chose de négatif. Et ça va venir entacher ta confiance en toi. Parce que tu vas venir, consciemment ou inconsciemment, renforcer ce discours de « attention, ça c'est pas bien, ça c'est mauvais, regarde, t'as beaucoup moins de valeur comme ci ou comme ça, tu fais beaucoup moins professionnel, etc. » Donc si je t'en parle ici, il est moins développé que les autres, dans le sens où je pense qu'on comprend assez vite, et on s'en rend vite compte qu'on a tendance à voir le négatif. Si je te demande ta journée, il y a de fortes chances que tu me dises « ouais, il y a eu ça au travail, et Il y a eu un client, c'était un gros con. En plus, il a plu, j'ai marché dans la flotte. Que tu me dises, c'était merveilleux, j'ai vu un beau rayon de soleil, c'était super. Il y a un client qui m'a souri, j'étais trop contente. Alors si tu y arrives, c'est génial, c'est que tu as déjà commencé à bosser là-dessus. Mais je sais qu'il y a beaucoup de gens qui ne voient que le négatif. En tout cas, qui accordent énormément d'importance au négatif. Et le positif, c'est bien, mais il y avait ça de négatif. Donc là, l'idée, c'est très simple, enfin, c'est très simple, mais c'est pas facile. C'est qu'il va falloir commencer à ouvrir les yeux, déjà sur les événements positifs qui t'arrivent. Même si ça te paraît complètement banal, mais tu vois, moi je vais te donner deux, trois exemples de « il en faut peu pour être heureux » . Mais moi, l'autre jour, j'ai acheté des petits contenants pour ranger dans mes toilettes, pour que ce soit un peu moins le merdier. J'ai été trop heureuse, parce que justement, ça faisait moins merdier. Ça faisait beaucoup plus propre et du coup, ça a illuminé mes toilettes. Pareil, mes petits semis qui commencent à pousser pour que je puisse planter dans mon potager, ça me met en joie. Même si c'est une toute petite feuille qui sort, ça me met en joie. Le soleil, on ne va pas se mentir, ça, ça joue sur le moral de tout le monde. Les rayons de soleil qui arrivent, ça me met en joie. Et ça, c'est très bien. Et ça me fait du bien. Ma coachée qui m'envoie un message pour me dire qu'elle ne se reconnaît plus, mais dans le bon sens du terme, ça me met grave en joie. Et bien tout ça, c'est vraiment important de le noter quelque part. Je t'invite vraiment à le noter ou à le dire à voix haute, mais tu vois que ce soit vraiment concret, pas juste une petite pensée qui passe genre ouais ouais il y a eu ça. Je t'invite vraiment à le noter parce que c'est important d'entraîner ton cerveau, c'est vraiment un muscle. Lui s'est entraîné à voir le négatif, ça va être important de l'entraîner. commencer à voir toutes les petites choses positives, même si elles paraissent minimes, mais qui en fait auront un impact. énorme sur toi, sur ta façon de te voir, ta façon de voir les choses, ta façon de percevoir les événements. Parce que au lieu de te dire ah ben voilà je suis allé courir mais je me suis pris la flotte c'était horrible, ben tu pourras te dire ah ben en fait je suis allé courir sur la flotte et c'était trop agréable parce que j'étais tranquille, ça me faisait frais et moi qui est tout le temps chaud quand je cours en fait ça m'a fait un bien fou. Bon l'exemple sera peut-être pas bon parce que si tu aimes pas courir tu vas me dire non mais jamais de toute façon mais... Tu comprends plus ou moins ce que je veux dire, donc fais un effort. Et ensuite, l'idée, c'est aussi de faire attention, si tu sens que tu sombres dans le négatif, essaye de recadrer, essaye de recadrer, de raisonner autant que faire se peut, et de te dire, est-ce que c'est aussi négatif, aussi catastrophique que ça ? Parce que des fois, je t'avoue, j'entends mon mec qui commence à râler, il fait « Ah putain, pas possible ! » Et je me dis « Quoi, quoi, quoi ? Il y a un truc grave ! » Et en fait, il a renversé, je sais pas, le paquet de riz, tu vois. Et pour moi en soi, c'est pas grand chose. Moi, j'avais l'impression que la maison avait brûlé. Dans ces cas-là, essaye vraiment de prendre le recul et de dire, bon, en vrai, concrètement, qu'est-ce qui se passe ? Est-ce que c'est catastrophique que j'ai renversé le riz ? Non, je pense pas. Et puis, c'est pas le riz qui coûte le plus cher. Mais tu vois ce que je veux dire ? Essaye de recadrer ce côté catastrophisme, etc. Essaye de le recadrer, de dire concrètement... quelle est l'importance que je donne à cet événement ? Et à côté, est-ce que ça ne m'a pas fait un petit peu marrer de voir tout ce riz par terre ? Peut-être pas, mais en vrai, est-ce que ce n'est pas un peu drôle ? Si c'était arrivé à X ou Y, est-ce que je n'aurais pas un petit peu rigolé ? Et puis, derrière, il va se passer quoi ? Je vais ramasser le riz et fin de l'histoire, en fait. Tu vois, c'est... C'est vraiment venir recadrer et pas laisser ton cerveau partir en mode « Mon Dieu, c'est la fin du monde, je suis trop nulle, j'ai renversé du riz. » Oui, comme tout le monde un jour dans sa vie. Voilà. Je m'arrêterai là parce que sinon ça va être très très très long. Tu vois, longtemps je n'ai pas fait d'épisode, mais là quand je l'ai refait, je l'ai fait long. En tout cas, tu en auras pour... Pas ton argent, mais j'espère que tu seras satisfaite de ce que tu entends. Et j'espère aussi que si t'as pas aimé l'épisode, t'auras pris le temps de le quitter avant et que tu te seras pas forcée à l'écouter en entier. Que tu l'auras pas pris comme un coup irrécupérable. Mais en vrai, j'espère que tu les écoutes en entier et que ça te plaît. Donc vraiment, si t'as un retour à me faire là-dessus, si t'as envie de te faire accompagner parce que tu sens qu'il y a certains biais qui te bouffent la vie, contacte-moi sur Instagram, t'as tout dans la description. Mais vraiment, on en parle ensemble parce que c'est déjà... Pour moi, tellement indispensable d'apprendre à comprendre comment on fonctionne pour derrière pouvoir agir dessus. Mais parfois, ce n'est pas évident d'être seule et de prendre le recul, donc vraiment. Mais si c'est juste pour discuter, je t'invite à me joindre sur Instagram, ça me fera très très plaisir. Et sur ce, je te dis à la semaine prochaine sur Legitime !

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