Speaker #0Tu t'excuses quand quelqu'un te marche sur les pieds, tu dis « ça va » alors que t'as envie de hurler, et tu trouves toujours la meilleure répartie. Trois jours plus tard, bienvenue sur Légitime, le podcast des ex-petites filles sages qui ont été formatées bien trop tôt à sourire, être sages, et sauver le monde avant leur premier café. Ici, on démonte les injonctions, on balance des « non » fermes mais respectueux, et on réapprend à prendre sa place. Pas en criant plus fort que tout le monde, juste en arrêtant d'être silencieuse. Moi c'est Clémentine, Je suis coach en affirmation de soi. Et si t'en as marre de te plier en quatre pour m'hériter 3 mètres de reconnaissance, retrouve-moi chaque semaine dans tes oreilles pour te partager des punchlines, des clés concrètes et des réflexions sans filtre pour t'aider à reprendre ta place. Et promis, je vais te prouver que poser tes limites, ça ne te fera pas perdre ton empathie, ni tous tes amis. Bonne écoute ! Est-ce que tu t'es déjà posé cette question ? Est-ce que mon nom, il est légitime ? Est-ce qu'ici, dans x ou y situations, J'ai le droit de dire non. Et je t'avoue, ma question elle est un petit peu bête, parce que j'imagine que si tu as cliqué sur cet épisode, c'est que oui, tu te poses la question, et que tu cherches une vraie réponse, une vraie solution. Et peut-être que tu vas être déçue, mais si j'ai fait cet épisode, c'est parce qu'il y a encore beaucoup trop de femmes qui se la posent cette question, et que ça me rend incroyablement triste et en colère. Parce que la vérité, c'est que... Si ton corps, si ton esprit, si tu sens que t'as envie de dire non, alors oui, ton non est légitime. Et le problème, il est pas dans la question est-ce que oui, ça l'est ou est-ce que non, ça ne l'est pas. Le problème, c'est que t'as un putain de conditionnement qui t'a appris à douter de toi et qui t'a appris que non, c'était pas une bonne réponse. Que non, c'était pas quelque chose que les autres voulaient entendre. Limite que le nom, c'est quelque chose d'irrespectueux. Et que le nom, ça fait de toi, les trois quarts du temps, une mauvaise personne. Et ça, tu vois, ça me rend folle. Ça me rend folle. Donc cet épisode, il a vraiment pour but, finalement, de venir démonter cette croyance-là une bonne fois pour toutes. Et de venir démonter cette question, en fait, elle n'a pas lieu d'être. Je vais t'expliquer pourquoi ton nom est toujours valable. Et surtout, comment faire la différence entre... L'histoire de légitimité, et plutôt les conséquences. Et enfin, comment arrêter de chercher cette autorisation d'exister, de ressentir, d'avoir des besoins. Cette idée d'épisode, elle m'est venue parce que récemment j'ai donné beaucoup d'ateliers sur l'affirmation de soi. Et mes ateliers sont toujours très interactifs parce que j'adore échanger avec les participantes, parce que je trouve ça très très riche. Et justement, à un moment donné, j'ai une personne de l'assistance, une participante, qui me dit qui me posent cette question-là, mais comment savoir si mon nom, il est légitime ? Et là, je pense que je l'ai regardé avec des yeux grands ouverts et surtout plein de larmes, parce que je me suis dit, à quel point on a été conditionné, à quel point on a été formaté pour se poser la question, est-ce que mon nom est légitime ? Et surtout, là où ça m'a... Encore plus mise en colère, c'est qu'il y a d'autres participantes qui lui disaient « Ah bah moi, ce qui m'a aidée, c'est de me poser quatre questions, genre, est-ce que ça me fait plaisir ? Est-ce que j'en ai envie ? Est-ce que je suis responsable de la situation ? Est-ce que je peux y faire quelque chose ? » Et en soi, ce qui m'a énervée, c'est pas du tout que les participantes participent, loin de là. Ce qui m'a rendue folle, c'est de me dire ... Pour savoir si mon nom est légitime ou pas, nous les femmes, on est obligé de se poser quatre autres questions pour venir valider qu'il est légitime. Quatre questions pour savoir si c'est bon, mon nom répond aux bons critères, j'ai le droit de dire non. Et ça me rend folle qu'on puisse pas juste, tout de suite, de façon très naturelle, se dire « Bah bien sûr que mon nom il est légitime. Si moi ça me convient pas, si... » Mes besoins ne sont pas respectés, si je n'ai pas le temps, si je n'ai pas l'énergie, c'est bien sûr que mon nom est légitime. Et quand bien même j'aurai de l'énergie et que je ne voudrais juste pas faire ce qu'on me demande, bien sûr que c'est légitime. Parce que dans tous les cas, ça viendrait répondre à un besoin, ça viendrait répondre à une de mes limites. Donc à partir de là, il n'y a pas d'autres questions à se poser en fait. Ça ne devrait pas. Et je sais que dans l'atelier, j'ai utilisé un exemple alors qu'il peut choquer. Et donc je te préviens, je te mets tout de suite un trigger warning par rapport aux violences sexuelles. Mais quand j'ai entendu cette question, en fait, je me suis dit mais faut pas s'étonner qu'il y ait des femmes qui disent non mais qui osent pas dire non, qui reviennent sur leur non justement dans des rapports. Parce qu'en fait, elles se demandent, est-ce que vraiment j'ai le droit de dire non ? Est-ce que c'est ok ? Parce que, ok, j'en avais un petit peu envie, mais maintenant j'ai plus envie, est-ce que j'ai le droit de changer d'avis ? Bien sûr que l'exemple est un petit peu choquant, mais moi tout de suite ça m'a marquée. Parce que si on en est là à se poser ces questions-là, évidemment que derrière, ça nous expose à des situations quand même très complexes et parfois dangereuses, violentes pour nous. Donc ouais, je t'avoue que quand je suis sortie de cet atelier, et si tu me suis sur Instagram, tu l'as vu en story, j'étais en colère. J'étais vraiment en colère parce que j'étais... Pour moi c'était une si grande injustice. Pour moi c'était tellement lunaire qu'on en soit encore à se poser ce genre de questions que vraiment, j'étais folle. J'étais folle. Donc ce que j'ai envie de te dire aujourd'hui, c'est que bien sûr que oui, ton nom est légitime et que le problème en fait, il vient des conditionnements. Il vient de tout ce qui se cache derrière un nom. Un nom que t'as pu dire quand t'étais plus jeune. Un nom que t'as pu dire dans ton enfance. Et tu me diras si tu te reconnais ou si ces situations résonnent chez toi, mais il est fort probable qu'un jour, face à tes parents ou face à tes figures d'autorité, t'aies dit non à quelque chose. Et puis je sais que dans l'enfance, vers les 2-3 ans, il me semble, on a une phase en plus où on aime bien dire non, où on teste, on teste les limites, on teste... Ce qu'on a le droit de faire ou pas, c'est normal, on est dans l'apprentissage. Mais il est possible que, dans ton enfance, alors je dis deux ans mais même après, à chaque fois que tu disais non ou à chaque fois que tu posais une limite, que tu disais que quelque chose ne te convenait pas, alors avec ton vocabulaire d'enfant, avec ta maturité d'enfant, évidemment que tu ne faisais sûrement pas des phrases très construites pour exprimer tes besoins et tes ressentis, d'autant plus si, à chaque fois que tu disais non, tu étais puni. Si à chaque fois que tu disais non, t'étais ignorée. Si tu vois, quand tes parents étaient invités chez des amis, et que tes parents disaient « va faire un bisou à machin » , que toi tu disais non parce qu'en soi je ne connais pas moi machin, et qu'on te disait « allez, si, quand même » , et que machin te faisait quand même la bise, t'as fini par comprendre qu'en fait, ton nom il n'avait pas de valeur. T'as fini par comprendre aussi si à chaque fois que tu lui répondais non, T'étais puni, on t'envoyait en quoi ? Ou on te faisait bien comprendre que t'allais le regretter si tu changeais pas de ton, entre guillemets. T'as très vite compris, pour ta survie, pour ton bien-être, que valait mieux pas dire non. Parce que ça dérangeait, et voir c'était dangereux pour toi. Et donc comme tout être humain normalement constitué, t'as agi, t'as intégré des fonctionnements pour ta survie, pour te protéger. Mais ça, ça s'est ancré de façon... J'ai pas envie de dire indélébile, mais ça s'est ancré très très fortement dans ton corps, dans ton esprit. Que dire non ? C'était irrespectueux, malpoli, dangereux. Que c'était pas quelque chose qu'on disait à ses parents, à ses grands-parents. Qu'il fallait pas répondre aux adultes. Le fameux « me réponds pas, d'où tu me réponds » et tout. Bref, t'as compris que c'était dérangeant. T'as compris que ton nom n'avait pas de valeur, t'as compris qu'il était rejeté, t'as compris qu'il était dépassé, et que t'avais rien à faire, t'avais rien à dire contre ça. Que c'était comme ça, que c'était normal. Et c'est dans ces comportements-là, dans ces situations-là, que tu développes ce syndrome de la petite fille sage. C'est dans ces moments-là que tu développes cet instinct de survie, comme je disais, de dire, il faut absolument que je plaise, il faut absolument que je me conforme aux attentes. des autres pour me sécuriser ou pour être aimée, pour être valorisée, pour avoir de l'utilité, pour avoir de la valeur dans ma famille, pour mes parents. Et donc si ça passe par me négliger totalement, par m'abandonner totalement, par m'être de côté, par enfouir, par enterrer mes besoins et mes limites, si ça passe par là, je le ferai. Parce que ça sera beaucoup plus safe pour moi de plaire, de tout faire pour... plaire que d'aller à l'encontre des attentes des autres. Donc oui, je comprends aujourd'hui qu'on puisse se poser la question, est-ce que mon nom est légitime ? Puisqu'en fait, toute mon enfance, on m'a bien fait comprendre qu'on n'en avait rien à foutre de ce dont j'avais besoin. Que toute mon enfance, on a remis en question mes limites. Que toute mon enfance, on a essayé de me faire croire que ce que je vivais, que ce que je ressentais, c'était exagéré, que je faisais du drama. Que je faisais mon cinéma ou mon caprice ? Bien sûr qu'aujourd'hui, tu te poses la question. Est-ce que mon nom, il est légitime ? Puisque toute ton enfance, et même après dans tes expériences peut-être à l'école, tes expériences amoureuses, comme on a tendance à se rapprocher des situations qui nous sont familières, peut-être que tu t'es retrouvée encore dans des situations comme ça. Peut-être que tu t'es retrouvée avec des mecs justement qui t'ont fait culpabiliser de dire non, alors soit pour les situations intimes ou même pour d'autres moments, et où tu t'es dit bah, ça se confirme en fait. mon nom, on s'en fout, il n'est pas important. Et si je veux garder ma relation, si je veux être appréciée, si je veux garder mon job ou peu importe, il faut que je me taise. Et peut-être que des fois, tu as ces pensées-là, justement. Peut-être que j'exagère, peut-être que j'en fais trop. Ouais, en fait, peut-être que ce n'est pas si grave que ça. Et c'est là où j'ai envie que tu comprennes que non, tu n'exagères pas, dans le sens où si tu ressens... quelque chose en toi, si tu sens que ça c'est pas ok, si tu sens que ça c'est non, c'est légitime, ça existe, c'est ta réalité. Que les autres la comprennent ou pas, ça on s'en fout un petit peu. Mais c'est ta réalité donc elle a le droit d'exister, elle existe, elle est là. Et t'as pas besoin de donner une justification super élaborée qui paraîtrait légitime aux autres pour dire non. T'as pas besoin de te justifier mille ans pour dire non. Techniquement, dire non, je ne suis pas dispo, c'est une réponse suffisante et t'as pas besoin de donner plus. Si je reprends mon exemple des relations intimes, non c'est un non et c'est une raison suffisante. J'ai pas envie est une raison suffisante. T'as pas besoin de trouver des excuses valables, de surjustifier ton non pour qu'il soit validé par les autres. Parce que si t'attends que les autres valident les raisons de ton nom, tu vas attendre longtemps. Parce qu'évidemment qu'en face de toi, surtout si t'as habitué les gens un petit peu malgré toi, mais à toujours dire oui, en face, les gens ils vont être surpris. Je pense que j'en parle à chaque épisode, mais évidemment que les gens vont être surpris, ils vont pas comprendre. Donc peut-être qu'ils vont essayer de pousser tes limites. Peut-être qu'ils vont essayer de les tester. Peut-être qu'ils vont essayer... de te faire culpabiliser un peu, de te faire changer d'avis. Il y a de fortes chances que ça arrive. Et donc, s'ils essayent, et que toi t'es pas convaincue que ton nom est légitime, ben bien sûr que tu vas retomber dans des vieux travers de « bon ben ok, je change d'avis, ouais, je vais trouver un moment, je vais m'arranger, t'inquiète pas, ok, ben vas-y, on y va, c'est pas grave, ok, t'as raison, j'exagère, excuse-moi » . Et là, en fait... Ça sera un petit coup de massue sur ton estime de toi, parce que non seulement l'autre personne vient décrédibiliser ce que tu ressens, et en plus, toi, tu ne t'apportes pas cette validation. Toi aussi, tu viens décrédibiliser tes propres ressentis. Et encore une fois, je ne te jette pas la pierre, c'est normal. Parce que si tu as vécu dans un environnement, encore une fois, où tu as dû t'adapter pour survivre ou pour être validé, c'est normal que tu agisses comme ça aujourd'hui. C'est un automatisme. C'est comme quand tu respires en fait, tu fais même pas attention, tellement c'est devenu naturel chez toi. Mais ce que je veux que tu comprennes, c'est que c'est pas parce que ce nom il va déplaire à certaines personnes qu'il est pas légitime. Elle est là la différence. Il faut bien faire attention entre est-ce que mon nom est légitime et les conséquences que ça va avoir. Parce que oui, il y a des gens qui seront déçus, il y a des gens qui vont pas comprendre. Il y a des gens qui vont te faire culpabiliser, mais ça, c'est pas de ta responsabilité. Ça, ça ne revient pas à mettre en question si ton nom est légitime ou pas, si ton nom est justifié ou pas. En plus, bien souvent, si les gens ça leur déplaît, c'est parce que quand tu leur dis non, ça les remet face à leur propre responsabilité. Ça leur fait dire, ben merde, il va falloir que moi je trouve une solution à mon problème, fais chier. J'avais quelqu'un sous la main qui était prête à le faire, comme d'habitude, ça m'arrangeait bien. Donc bien sûr que ça va leur déplaire, parce qu'il va falloir assumer ses responsabilités. Il va falloir assumer que tout ne fonctionne pas comme ça, qu'on ne peut pas toujours compter sur la même personne pour faire son travail, par exemple. Il y a des personnes, ça va leur déplaire, parce qu'en fait, quand tu disais oui tout le temps, ils avaient comme un contrôle sur toi. Il y avait une espèce de supériorité sur toi. Il y avait un espèce de jeu psychologique, genre moi je suis au-dessus de toi, moi je gère, moi je sais comment ça va se passer. Et là, si tu commences à dire non, tu commences à perdre le contrôle et tu commences à te rendre compte que toutes les cartes ne sont plus dans leurs mains. Tu commences à te rendre compte que tu n'es plus aussi maniable que ce que tu étais avant. Donc bien sûr que ça va déplaire. Mais j'ai envie de dire, du coup, c'est plutôt bon signe pour toi, parce que ça veut dire que tu te respectes maintenant suffisamment pour ne plus accepter de te faire malaxer comme une pâte à modeler. Donc j'ai envie de dire que, finalement, quand tu comprends évidemment que ton non, il est toujours légitime, et qu'il correspond à un besoin, à une limite qui sont importants pour toi, j'ai envie de dire que c'est plutôt une bonne chose que les gens en face soient déçus ou agacés. Parce que ça veut dire que tu commences à t'affirmer, ça veut dire que tu commences à t'écouter. Ça veut dire que tu commences à développer une meilleure estime de toi, une assurance sur ce qui est important pour toi. Et ça, c'est le début d'une très belle histoire d'amour avec toi-même, et surtout de relations qui seront derrière beaucoup plus saines, beaucoup plus sincères. Parce qu'il y a des gens, une fois la surprise passée, qui vont juste entendre ton nom et qui vont dire « Ah ouais, ok, bon ben je vais demander à quelqu'un d'autre. » Il y a des gens qui vont se dire « Ah putain, ben enfin, ça y est, elle pose les limites, là enfin, ça y est, elle commence à ouvrir sa bouche, c'est top ! » Il y a des gens qui vont te féliciter, il y a des gens qui vont totalement comprendre que t'es pas dispo. Mais juste, tu leur avais jamais laissé l'espace non plus de te dire que c'est ok de dire non. Après tout, moi je te dis pas oui tout le temps non plus. Et tu vois, ça c'est une question que tu peux commencer à te poser, à réfléchir, et de te demander autour de toi. J'imagine qu'il y a déjà des gens qui t'ont dit non, qui t'ont déjà refusé des choses. Est-ce que tu t'es posé la question ? Est-ce que leur nom était légitime ? Est-ce que tu es allé leur demander des justifications pour voir si c'était ok ? Est-ce que tu leur en as voulu de te dire non ? Est-ce que tu as compris ? Est-ce que ça fait d'eux des gens abjects, immondes, horribles de dire non ? Et honnêtement, je t'invite déjà à réfléchir à ça parce que ça va commencer à prouver à ton cerveau parce qu'il y a de fortes chances que tu me dises, et que là tu sois déjà en train de penser à des gens et que tu te dises « Bah ouais, c'est vrai, en fait, moi j'en ai rien à foutre » . On me dit non, ben c'est non. Ok, tant pis. Surtout si c'est des amis, ben je comprends. Donc je t'invite à réfléchir à ça parce que ça va prouver à ton cerveau que parfois on peut dire non et ça se passe très bien. Et même très souvent on dit non et ça se passe très bien. Sans avoir besoin de se justifier. Et tu vas remarquer aussi les différences. À qui des fois t'as dit non, et qu'ils ont accepté avec grand plaisir, à qui des fois t'as dit non et ça a coincé. Et peut-être essaie de réfléchir. A ton avis, pourquoi ça a coincé ? Qu'est-ce qui les a dérangés ? Et déjà, ça va reprogrammer un petit peu ton cerveau. Et pour aller plus loin, je t'invite à commencer à réfléchir aussi à chaque fois que t'as dit oui. Alors, prendre deux ou trois exemples où t'as dit oui alors que t'avais envie de dire non, et de te poser la question, il se cachait quoi derrière mon non ? C'est quel besoin, quelle limite qui était cachée derrière ce non, qui était important pour moi ? Alors évidemment, c'est un début de réflexion. Je sais que c'est un travail qui n'est pas forcément facile, surtout quand on a toujours eu l'habitude de négliger nos besoins. On ne sait pas par où commencer, on ne sait même pas vraiment quels sont nos besoins. Est-ce que je ne passe pas mon temps finalement à répondre aux besoins des autres ? Et dans ce cas-là, je ne sais pas lesquels sont les miens. Mais je t'invite quand même à laisser au moins infuser ce que je te dis, à laisser infuser ces questions-là. Parce que les trois quarts du temps dans mes coachings, c'est par là qu'on commence, tout simplement parce qu'on ne va pas attaquer direct en disant non à quelqu'un. Et j'en ferai un autre épisode de podcast d'ailleurs sur les étapes, avant d'arriver au nom, mais c'est important qu'on commence à réfléchir à ces quels besoins en fait. J'ai besoin de quoi ? Comment je fonctionne ? La première étape finalement, c'est la conscience de soi. Et ça, je pense que je t'en parlerai dans l'épisode de la semaine prochaine, mais si t'as envie d'aller plus loin, si t'as envie d'aller creuser ça, et que tu sais pas par où commencer, et que ça te fait peur, parce que c'est terrifiant de commencer à s'autoriser à être soi. de commencer à se donner des autorisations à dire non, de commencer à se dire, mais en fait, oui, ce que je ressens, c'est légitime. C'est terrifiant, c'est pas naturel. C'est triste à dire, mais c'est pas naturel. Mais j'ai envie qu'on rende ça naturel. Parce que moi, je veux vraiment plus entendre ce genre de questions. Est-ce que mon nom est légitime ? Je veux plus que les femmes se posent cette question le plus naturellement du monde. Est-ce que j'ai le droit de dire non ? Est-ce que là, mon nom, il est OK ? Bien sûr que tu peux réfléchir aux conséquences. Bien sûr que tu peux justifier, si tu en as envie, le nom. Le pourquoi du comment. Parce que dans certaines situations, certains contextes, tu ne vas pas juste balancer le nom comme ça. Mais pour moi, c'est impensable qu'on continue à se poser cette question. Est-ce que mon nom est légitime ou pas ? Ton nom, il sera toujours légitime. Ton nom, il ne demande pas d'autorisation. Ton nom, il demande juste que tu le respectes. Et il sera respecté si toi tu le respectes. Et si en face il n'est pas respecté ? Parce que oui, ça arrive, c'est pas les bisounours. ben toi tu le feras respecter. Toi tu feras respecter des limites. A partir du moment où t'auras intégré, que t'auras assimilé, que bien sûr que tous tes ressentis sont légitimes, tu te laisseras plus faire, tu te laisseras plus marcher sur les pieds, tu laisseras plus les autres remettre en question ce que tu ressens, ce que tu vis. Et ça, je pense que c'est quand même une sacrée grande victoire. Donc si t'as envie d'arrêter de te poser cette question, tu peux réserver un appel avec moi dans la bio. C'est sans engagement, mais ça permettra de voir où tu en es, ce qui t'as envie de devenir et comment on arrive jusque là. Sur ce, je te souhaite une très bonne journée, après-midi, soirée, et je te dis à la semaine prochaine sur Légitime. Merci beaucoup d'avoir écouté cet épisode, et s'il t'a aidé, s'il t'a intrigué, si tu te poses des questions, je suis curieuse, viens me le dire sur Instagram. Promis, je m'en repars, et c'est toujours un régal d'échanger avec vous. Et si tu veux soutenir le podcast, m'envoyer du love, ou aider d'autres petites filles sages qui en ont marre de passer leur temps à sauver le monde, tu peux laisser un avis à des étoiles sur Apple Podcasts et Spotify, ça me fera très plaisir et puis ça aidera les JTim à se faire connaître et aller encore plus loin. Encore une fois, merci pour ta confiance, je te dis à la semaine prochaine, et n'oublie pas, prendre sa place, c'est pas crier plus fort que tout le monde, c'est juste arrêter d'être silencieuse.