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Légitimes

Ce que les passifs-agressifs m’ont appris sur l’écoute

Ce que les passifs-agressifs m’ont appris sur l’écoute

20min |09/10/2025
Play
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Ce que les passifs-agressifs m’ont appris sur l’écoute

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20min |09/10/2025
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Description

Tu vois cette pique un peu mesquine ?
Ce « comme tu veux » qui veut dire tout sauf « comme tu veux » ?

Ce petit regard levé au ciel suivi d’un silence glacial ?

Bienvenue dans le monde du passif-agressif.


Mais si on arrêtait deux secondes de juger… et qu’on écoutait ce qui se cache derrière ?


Dans cet épisode, je te raconte ce que m’ont appris deux commentaires postés sous ma vidéo Insta sur les passifs-agressifs. A une époque, je serais partie au quart de tour...  mais aujourd'hui,  j’ai fait autre chose. Et c’est ce qui a tout changé.


Tu comprendras :

  • Ce que peut révéler une remarque passive-agressive (même si elle pique)

  • Pourquoi les gens "bien" finissent souvent par le devenir eux-mêmes… malgré eux

  • Comment l’écoute active peut désamorcer un conflit (et même ouvrir la discussion)

  • En quoi la frustration mal digérée se transforme souvent en pique maladroite

  • Pourquoi comprendre ne veut pas dire excuser, mais peut tout changer


Si tu veux sortir des malentendus, mieux gérer les critiques et décrypter ce qui se cache derrière les pics qu’on t’envoie (ou que tu envoies 👀), cet épisode est une masterclass de maturité relationnelle.


Et promis : la prochaine fois que tu entends un "non mais c’est pas grave", tu ne l’entendras plus jamais pareil.

La vidéo en question 👉 Les passifs-agressifs



👉 On se retrouve aussi en dehors du podcast !
• Insta : @clementine.brgt

• Tu veux faire évoluer la petite fille sage en femme qui ose s'affirmer et prendre sa place ? : On en parle ensemble.

—————————————


Merci d’avoir écouté jusqu’au bout ! T’es clairement une (ex) petite fille sage en pleine révolution 🔥
Si l’épisode t’a fait du bien, fait réfléchir ou donné envie de dire “non” sans t’excuser : partage-le à une amie, une collègue ou une sœur de galère.


Tu peux aussi t’abonner, laisser un avis 5 étoiles sur Spotify ou Apple Podcasts, ça change tout pour la visibilité du podcast et pour libérer plus de femmes !
On se retrouve très vite dans le prochain épisode.
D’ici là… respire, redresse les épaules, et prends ta place. ✊💚


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu t'excuses quand quelqu'un te marche sur les pieds, tu dis « ça va » alors que t'as envie de hurler, et tu trouves toujours la meilleure répartie. Trois jours plus tard, bienvenue sur Légitime, le podcast des ex-petites filles sages qui ont été formatées bien trop tôt à sourire, être sages, et sauver le monde avant leur premier café. Ici, on démonte les injonctions, on balance des « non » fermes mais respectueux, et on réapprend à prendre sa place. Pas en criant plus fort que tout le monde, juste en arrêtant d'être silencieuse. Moi c'est Clémentine, Je suis coach en affirmation de soi. Et si t'en as marre de te plier en quatre pour m'hériter 3 mètres de reconnaissance, retrouve-moi chaque semaine dans tes oreilles pour te partager des punchlines, des cris concrets et des réflexions sans filtre pour t'aider à reprendre ta place. Et promis, je vais te prouver que poser tes limites, ça ne te fera pas perdre ton empathie, ni tous tes amis. Bonne écoute ! J'avais pas prévu de faire cet épisode de podcast aujourd'hui, mais peut-être que tu commences à le savoir si ça fait un moment que t'écoutes les épisodes. Je m'inspire beaucoup. Des événements de la vie, des événements de mon quotidien, de ce que je vois en séance avec mes coachés, toujours en respectant la confidentialité évidemment, mais tout ça, ça m'inspire énormément pour faire des épisodes qui te parlent, qui sont cohérents, qui sont inspirés de la vraie vie en fait, tout simplement. Et donc la semaine dernière, jeudi dernier, j'ai publié sur Insta une vidéo, la troisième vidéo de ma série Petite fille sage, ça dégage. Donc une petite série, si t'es pas sur Insta ou que tu me suis pas encore. Une petite série où je donne des petits tips pour t'affirmer sans culpabiliser ni ruminer pendant 8 jours. Et là, elle parlait des passifs agressifs. Et bon, en soi, c'est une nouvelle série, c'est quelque chose que je teste. Vraiment, si tu suis depuis le mois d'août, je teste de nouvelles choses, de nouveaux formats. Donc bon, je ne m'attendais pas non plus à des résultats incroyables. Et alors là, je ne sais pas, sortie de nulle part. Visiblement, c'est un sujet qui vous parle beaucoup. Là, j'ai eu des dizaines de milliers de vues. Enfin, je suis à 22 000 vues, je crois, un truc. de fou. Et donc, forcément, je ne dis pas ça pour me vanter, même si c'est une victoire en soi, parce que ça montre que ça touche. Si je te parle de ça, c'est parce qu'évidemment, quand tu as plus de visibilité, tu as plus potentiellement de commentaires et donc potentiellement de risques d'avoir des haters. C'est aussi ça qui fait que j'ai longtemps hésité à publier ce genre de choses. J'avais un petit peu peur de ces retours-là. Bon, au final, ça m'est passé, mais quand tu deviens un peu plus visible, évidemment... Il y a plus de risques d'avoir ce genre de retour. Et donc, évidemment, c'est arrivé. Mais je précise tout de suite, vraiment, j'ai été face à des personnes qui se sont placées du côté « je suis le passif agressif » ou en tout cas « ça m'arrive » et qui m'ont donné leur avis là-dessus. Mais je précise qu'elles ont parlé de façon très intelligente. Ce n'était pas une agression. Déjà, étonnamment, c'est ça qui est rigolo. Mais ce n'était pas une agression. Donc, il y a eu moyen de communiquer. C'est quand même des personnes qui se plaçaient du côté de « oui, je fais partie de ces gens-là qui utilisent le passif agressif de manière assez régulière » . La première personne, elle répondait à un commentaire que j'avais laissé à une femme qui me disait « oui, mais comment on fait si la personne, elle se vénère derrière ? » Genre « ok, je suis le type, ce que tu me donnes » et je vous le dis pas ici, comme ça vous serez obligés d'aller regarder la vidéo, je vous mets le lien en description. « Ok, je suis le type, ce que tu me donnes et la personne, elle se vénère en face, qu'est-ce que je fais ? » Donc là, je lui disais, écoute, t'es pas obligé de subir non plus la colère et l'agressivité de quelqu'un. Tu poses ta limite et tu prends de la distance. Ou en tout cas, tu lui dis, écoute, si ça continue comme ça, moi, je ne poursuis pas. Bon, et là, il y a quelqu'un qui vient me répondre et qui me dit, alors si on essaie d'avoir une conversation et de s'exprimer, on a quand même tort ? Après, il y a bien des manières d'avoir un échange intelligent. Donc en soi, un commentaire pas agressif, mais qui exprimait quand même, OK, moi, j'essaie de communiquer et en fait, voilà, c'est ma faute. C'est moi le bourreau, c'est moi le méchant et tout. Bon, ok. Mais encore assez calme. Et il y a une deuxième personne qui me dit Quand je fais ça, ma réponse à celle que tu proposes, c'est de dire Oh, pardon, je n'ai ni les crayons de couleur, ni le temps de t'expliquer. Désolée. Et avec le sourire. Plein de gens bien sont bloqués par leur hiérarchie à ne pas dire les choses cash. Donc là, on avait un commentaire qui était quand même déjà un peu plus agressif. Là, on était dans le passif agressif, agressif plus plus. On est bien d'accord, enfin. pas adressée à moi, mais dans la réponse qu'elle avait tendance à faire. Et si je suis honnête avec toi, moi, ce genre de retour, mais même le premier commentaire, en fait, il y a une époque, ça m'aurait fait vriller, mais genre en deux secondes et demie. J'aurais voulu rentrer dans l'art, ça m'aurait saoulé, j'aurais répondu peut-être trop sèchement, j'aurais envoyé chier. Mais en fait, je ne vous parle pas à vous. Je suis justement en train de dire que les passifs agressifs, c'est relou. Donc, je ne vous parle pas. Qu'est-ce qu'il y a ? Le truc, c'est que j'ai évolué. depuis ces dernières années. J'ai beaucoup appris sur moi, j'ai beaucoup appris sur ce qui se passe un peu dans la tête des gens et à être à l'écoute des gens. Et du coup, je ne me suis pas arrêtée à ça. Je ne me suis même pas agacée, en fait. Au contraire, limite, quand j'ai reçu ces messages-là, je me suis dit, ah, trop bien, c'est même génial d'avoir le retour des personnes concernées. C'est même génial d'avoir leur vision des choses, d'avoir leur point de vue. Et rien que de dire ça, ça me fait rire, parce qu'à une époque, j'aurais été là, genre, non, mais on s'en fout, en fait, c'est des baltringues. Donc oui, il y a une époque, comme tu peux le constater, j'étais très très ouverte d'esprit, bref On évolue, on évolue avec le temps, on prend en maturité, c'est le but de la vie, c'est ça qui est beau à voir. Anyway, ce qui s'est passé, c'est que là où à l'époque j'aurais répondu sèchement, moi maintenant, ce genre de choses, les critiques, les remarques, même de manière générale, je suis très à l'écoute. Je suis très très à l'écoute parce que quand tu écoutes bien, il se cache beaucoup d'informations derrière une critique. Et puis je suis d'autant plus à l'écoute que, soyons honnêtes, qui n'a jamais sorti de phrases passives agressives. Et je pense que si tu m'écoutes, tu sais que t'as même fortement tendance à le faire, peut-être avec ton conjoint, genre quand il devine pas ce que tu espères de lui, ou que t'aimerais bien qu'il fasse les choses sans avoir à te demander, et que du coup tu ressens beaucoup de frustration, t'es un peu agacé, donc ça sort comme ça sort. Et généralement c'est pas de la manière la plus agréable possible, hein, on va pas se mentir, dis-moi si j'ai tort, je t'entendrai pas, mais... Je pense que tu approuves. Et donc je sais que quand je le fais, parce que ça m'arrive encore, je reste un être humain, je sais pourquoi. Je sais plus ou moins ce qui se passe en moi. Je sais pourquoi je suis agacée et pourquoi je parle de cette manière-là. Et donc c'est ça, moi, qui m'intéresse et qui m'a intéressée là par rapport à ces commentaires. Parce que je me suis dit, qu'est-ce qui se cache derrière leur message ? Qu'est-ce qu'ils essayent vraiment de me dire ? Qu'est-ce qu'ils essayent d'exprimer ? C'est quoi leur point de vue sur la situation ? Et si je prends justement le deuxième commentaire, celui qui avait l'air assez agressif, où je me disais « Ah bah d'accord, super l'empathie avec les gens » , ce qui m'a vraiment fait tilter, c'est quand elle a dit « Les gens bien se laissent marcher dessus par leur hiérarchie quand ils sont pas cash, parce qu'ils arrivent pas à être cash » . Et comme ça m'intriguait, cette phrase-là, j'ai mis en place ce qu'on appelle l'écoute active. L'écoute active, c'est ça. C'est, ok, je suis en train de te lire là du coup, mais je lis ce que tu me dis et j'essaye de comprendre ce que tu me racontes. J'essaye de comprendre ce que tu penses. J'essaye de comprendre ta vision encore une fois. Et donc j'ai posé des questions. Parce que pour moi, ce n'était pas forcément clair, je n'étais pas forcément d'accord avec elle, mais j'étais intéressée de comprendre. Donc déjà, je lui ai demandé, d'accord, mais est-ce que cash, ça veut forcément dire agressif pour toi ? Et j'ai ajouté... J'ai l'impression que ton commentaire, il vient d'une espèce de frustration par rapport à la hiérarchie, justement, qui aurait peut-être été sourde à tes demandes, à tes attentes, ou t'aurais attendu peut-être une augmentation ou un truc, et tu l'aurais pas reçu, et que tu dis, bah en fait, pour être écoutée, il n'y a qu'une seule manière, c'est d'être cash, d'y aller frontale, et du coup, de pas perdre son temps avec ces gens-là. Et c'est là qu'elle m'a répondu, oui tout à fait, je crois que les gens ne sont pas passifs-agressifs gratuitement. Il y a bien souvent un dérèglement et sont bloqués dans ce mécanisme. Et là, ça a ouvert plein de possibilités et ça a ouvert la discussion. Parce que 1, j'essayais de comprendre. Elle, elle ne s'est pas sentie attaquée non plus par ma réponse parce que c'était un vrai intérêt. Et là, on a vraiment commencé un échange qui était vachement intéressant. Parce que bien sûr que les passifs agressifs ne sont pas passifs agressifs pour le plaisir. Tout comme moi, quand je balance des pics passifs agressifs, je ne le fais pas parce que ça me fait plaisir. Tout comme toi, quand tu le fais, c'est pas par plaisir, c'est pas par pur kiff. Ou alors, bon, c'est une autre question, mais... On le fait pas parce que ça nous fait plaisir. On le fait parce qu'il y a de la frustration, il y a de l'agacement, il y a un sentiment peut-être d'impuissance, il y a peut-être un ras-le-bol général. Mais généralement, l'émotion qui surplombe, c'est vraiment ce sentiment de frustration. Frustration qu'on ne comprenne pas, que je ne me sente pas respectée. Il y a toutes ces idées-là derrière la passivité et l'agressivité. C'est bizarre dit comme ça, mais bon, tu auras compris. Il y a toutes ces idées-là. Et je pense que si tu réfléchis, là, tout de suite, pendant l'épisode, t'as moyen de te dire, ouais, c'est vrai que quand je suis comme ça, c'est parce que... Donc je lui ai dit, je suis totalement d'accord avec toi. On n'est pas passif-agressif par plaisir, et ça vient clairement pas de nulle part. Par contre, c'est pas aux autres de subir... Ce fameux dérèglement de subir la frustration de la personne, et surtout sans broncher, sans rien dire, sans recadrer. Ce à quoi elle m'a dit, je valide totalement. Et alors, je te dis pas ça pour dire « Ouais, regarde cette merveilleuse conversation que j'ai eue, je suis trop forte et tout » . Pas du tout. Là où je veux mettre le focus, c'est qu'on était d'accord, toutes les deux. Là où à la base, si on regarde son commentaire, on peut se dire « Hum, la meuf, elle est un peu vénère, elle est un peu contre mon opinion » . Mais en fait, on était d'accord sur beaucoup de points. Mais si j'avais répondu de façon agressive à son commentaire, ça serait parti en conflit. Ça serait parti en fight, où juste on aurait arrêté de se répondre, mais ça serait parti sur de l'agressivité pure et dure. Alors qu'au final, là, la conversation était vachement intéressante. Parce que derrière, elle m'a dit, bah oui, mais le problème, c'est que souvent, ceux qui subissent, c'est ceux qui ont créé la situation. Et si tout le monde campe sur ses positions, ça va pas régler la situation. Et on est bien d'accord. Et c'est ce que je lui ai dit derrière. Je lui ai dit, c'est pour ça, moi, ce que j'essaye de communiquer sur le podcast, sur ce Reels, etc. C'est que... Si on apprenait tous à se connaître suffisamment, à avoir conscience de soi, pour comprendre nos besoins, nos émotions, nos limites, bien se connaître, si on apprenait tous à faire ça, et du coup, à mieux communiquer, à exprimer ce qu'on ressent, de manière saine et de manière ferme, de manière assurée, on n'aurait pas besoin de se balancer des sous-entendus et des grosses piques dans la tronche tous les quatre matins. Parce que tout serait clair pour tout le monde. Ou en tout cas, on aurait la maturité et le recul d'aller chercher à comprendre pour être sûr que ce soit clair. Si je reprends le premier commentaire que je t'ai évoqué, qui disait « Ah oui, donc si on essaie d'avoir une conversation, on a quand même tort, etc. » Je lui ai dit « Non, c'est super d'avoir envie d'avoir une conversation et de vouloir s'exprimer, c'est génial. Mais passer par les sous-entendus et d'autant plus agressifs, c'est rarement une bonne manière de commencer une conversation. » Donc j'ai demandé, pourquoi pas commencer directement par exprimer en respectant la personne en face ? Puisque tu as quelque chose à dire, pourquoi tu passes direct par le passif agressif plutôt que de dire, ben voilà, il se passe ça et j'ai besoin de ça ou x, y ? Et là, il m'a répondu, j'ai hâte de pouvoir avoir des échanges gagnant-gagnant sans douter des intentions des autres. Allez, restons positifs, merci pour ton retour. Et là encore, ça a exprimé pas mal de choses. C'est cette sensation que, justement, lui-même a peut-être subi des remarques passives agressives, subi des sous-entendus, subi des sales coups où un coup je te dis oui alors que je pense non, etc. Et que du coup, il s'est adapté à ce comportement-là en se disant « Bah écoute, maintenant je vais balancer comme ça, au moins. Voilà, moi j'ai dit ce que j'avais à dire et puis le reste, il fait un peu ce qu'il veut, mais au moins, moi c'est clair. » Et ça, je le comprends. Je le comprends parce qu'on l'a tous fait. Dès qu'on vit une expérience qui est négative, une expérience qui nous laisse un souvenir un petit peu amer, bien sûr qu'on va se méfier derrière. Et bien sûr qu'on va tout faire pour se protéger la fois suivante. Et donc que peut-être se protéger, ça sera, moi aussi je vais passer sur la défensive constamment, comme ça, bon bah, oui la conversation elle est pas saine, mais moi je me sécurise. Je blâme pas du tout ça. Mais c'était ça qui était vachement intéressant de comprendre, il se cache quoi derrière son message ? Ah ! en fait il essaie de s'exprimer mais il a été déçu souvent. Alors maintenant c'est vrai qu'il fait peut-être un peu moins d'efforts. Donc c'est pour ça que j'ai eu envie de faire cet épisode parce que moi j'ai trouvé ça super riche, super enrichissant comme expérience, comme test de réponse à... J'ai pas envie de dire des haters parce que c'était pas du tout des haters, les conversations étaient très intelligentes, très réfléchies. Et il y avait une volonté quand même de vouloir échanger sans agressivité. Donc déjà ça montre bien que c'est pas parce que... parfois t'es dans le passif agressif, ou parce que parfois certaines personnes sont dans le passif agressif, qu'elles le sont forcément tout le temps, tous les jours, 24h sur 24, que c'est plus une posture, ça, qui sort, que ça vient généralement de frustration, d'agacement, de colère, que c'est juste un petit peu un appel à l'aide, un appel en tout cas à être entendu, à être écouté, mais que, je pense que tu le sais très bien, en tant que bonne petite fille sage qui se respecte, On garde tout pour soi. On garde tout pour soi. On accumule, on accumule. On se dit, ouais, allez, c'est bon, c'est pas grave, c'est rien, je dis rien, je prends sur moi. Et un jour, ça pète. Et ça sort en remarque passive-agressive. Donc tu sais le message qui est derrière. Tu sais ce que t'attends en face, généralement. Donc c'est méga important déjà de capter ça, qu'on n'est pas 100% du temps passif-agressif et qu'il y a des raisons à ça. Et que si t'es face à quelqu'un comme ça, ... Et j'ai envie de dire, même face à ton conjoint, ta conjointe, s'il te sort des messages comme ça, ça peut être intéressant. d'essayer d'écouter. Évidemment, je sais que dans certaines relations, parfois c'est tellement complexe, t'as l'impression que t'as tout essayé, t'as l'impression que la communication elle est un peu coupée, mais je trouve que c'est toujours intéressant d'écouter les remarques et les critiques, ou ces remarques passives-agressives. Parce que quand t'écoutes vraiment, et je sais que des fois ça demande beaucoup d'efforts, encore une fois, mais quand t'écoutes vraiment, T'en apprends beaucoup sur ce qui se passe dans la tête de la personne, sur ce qu'elle espère, sur ce qu'elle veut, sur ce qu'elle ressent, sur comment elle se sent, sur peut-être les difficultés qu'elle traverse, sur ce qu'elle n'arrive pas à dire, ce qu'elle n'ose pas dire, parce qu'elle a peur, parce que ci, parce que ça. Et ça peut ouvrir de très belles conversations. Ou en tout cas, ça peut amener à dire, écoute, on n'est pas d'accord, mais c'est ok en fait. C'est pas un problème, ça crée pas de conflit. Ou juste, écoute, je suis d'accord avec toi sur tel point, mais pas celui-ci. Mais encore une fois, t'as le droit, j'ai le droit. Mais de sortir de cette agressivité et de ce conflit permanent, surtout pour parfois se rendre compte vraiment, mais en fait, on est d'accord, on a les mêmes attentes, on a les mêmes envies. Ça m'est arrivé de voir une amie qui me disait, ouais, je me sens abandonnée dans mon couple. Et quand je lui en parle, il nie, il me retourne le truc, etc. Et en fait, quand ils ont commencé à... À s'écouter un minimum, elle s'est rendue compte qu'il lui disait la même chose. Moi non plus, je me sens pas écoutée. Moi aussi, je me sens abandonnée. Mais en fait, moi aussi, je veux passer plus de temps avec toi. Ah bah d'accord. Bah en fait, on aurait peut-être pu communiquer ça plus clairement dès le début. Non, bah écoute. Chacun ses traumas qui ressort à un moment donné dans les relations. Mais c'est pour ça que c'est vachement important. Je sais que la critique, ça fait mal. Ça fait mal à l'ego. Quand quelqu'un nous renvoie à nos opinions, quand quelqu'un nous balance ses petites remarques passives agressives, on a envie de se défendre. C'est normal, il y a agressif dedans. Et s'il y a de l'agressivité, évidemment c'est dangereux pour nous, d'une manière ou d'une autre. Donc bien sûr qu'on a ce réflexe de se défendre, mais quand tu prends un pas de recul et que tu as envie de te dire, que tu as cette volonté de te dire « je vais regarder, je vais aller essayer de faire l'effort, là aujourd'hui je vais essayer de voir ce qu'il essaie d'exprimer, de poser des questions » . Et peut-être que je vais apprendre plein de choses intéressantes. Peut-être que je vais même adhérer à son point de vue, ou peut-être que lui va adhérer à mon point de vue. Peut-être qu'en fait, on va enrichir nos points de vue mutuels, mais dans tous les cas, ça sera intéressant. Et surtout, on ne sera pas dans une dynamique de colère. Et je précise, même si je pense que tu as capté, mais tu vois, l'idée, ce n'est pas du tout de mettre son opinion de côté, de rejeter, de dénigrer sa propre opinion, et d'aller adhérer à celle de l'autre. Quand je dis comprendre... La vision de l'autre, c'est pas ça. Parce que comme je le disais précédemment, peut-être que ça va ressortir à « ouais, je suis pas du tout d'accord avec toi » . Mais c'est d'être capable de faire suffisamment page blanche pour ouvrir les yeux et pas être borné, en fait, sur son propre point de vue. Et de se rendre compte que tout n'est pas tout noir ou tout blanc. Donc je terminerai cet épisode, tu vois, en disant que si t'arrives à apprendre à écouter la potentielle frustration derrière une pique, derrière une remarque passive-agressive, au final, tu subis... plus ces remarques-là. Parce que tu vas être capable de prendre le recul et de choisir ok, est-ce que j'ai envie de comprendre ? Est-ce que j'ai envie de poser la question ? Est-ce que j'ai envie d'ouvrir la conversation là-dessus ? De comprendre ce qui se cache derrière la frustration ? Ou ok, il ou elle ressent de la frustration peut-être pour x ou y raisons, mais là j'ai pas envie. J'ai pas envie de subir ça, j'ai pas envie de rentrer dans la conversation. C'est mon choix, mais je sais pourquoi et je sais aussi que sa frustration, sa pique, elle parle. plus d'elle, de ce qu'elle ressent elle, que de moi. Que ce n'est pas forcément une attaque visée, que c'est potentiellement, très probablement, une incompréhension, une injustice ressentie de sa part, une frustration. Et c'est des choses évidemment que je retrouve très souvent dans mes séances de coaching puisqu'on va travailler sur connaître ses besoins, l'expression des besoins, connaître ses ressentis, comment les exprimer et comment poser des limites saines et communiquer. de façon générale, de manière beaucoup plus saine, en se connaissant soi, en prenant conscience de soi, et en étant à l'écoute des autres. Donc la prochaine fois qu'il y a une personne qui te critique, qui te fait une petite remarque passive-agressive, si t'as envie, si t'as envie de faire le petit jeu, tu peux te demander, qu'est-ce que cette personne essaie vraiment de me dire ? Sans y arriver, de façon très maladroite, de façon pas très agréable, on va pas se mentir, qu'est-ce qu'elle essaye de me dire ? Et derrière, est-ce que j'ai envie de m'impliquer ou pas ? Il y a toujours cette histoire de choix, il n'y a pas d'obligation. Mais je t'invite à faire ce petit jeu de réflexion. Sur ce, je vais terminer cet épisode ici. J'espère qu'il t'aura plu. N'hésite pas à venir me dire sur Instagram tes réflexions sur le sujet, ça me fera très très plaisir. Et sinon, je te dis à la semaine prochaine sur Légitime. Merci beaucoup d'avoir écouté cet épisode. Et s'il t'a aidé, s'il t'a intrigué, si tu te poses des questions, je suis curieuse, viens me le dire sur Instagram. Promis, je m'en repars et c'est toujours un régal d'échanger avec vous. Et si tu veux soutenir le podcast, m'envoyer du love ou aider d'autres petites filles sages qui en ont marre de passer leur temps à sauver le monde, tu peux laisser un avis à des étoiles sur Apple Podcasts et Spotify. Ça me fera très plaisir et puis ça aidera les JTim à se faire connaître et aller encore plus loin. Encore une fois, merci pour ta confiance. Je te dis à la semaine prochaine. Et n'oublie pas, prendre sa place, c'est pas crier plus fort que tout le monde. C'est juste arrêter d'être silencieuse.

Description

Tu vois cette pique un peu mesquine ?
Ce « comme tu veux » qui veut dire tout sauf « comme tu veux » ?

Ce petit regard levé au ciel suivi d’un silence glacial ?

Bienvenue dans le monde du passif-agressif.


Mais si on arrêtait deux secondes de juger… et qu’on écoutait ce qui se cache derrière ?


Dans cet épisode, je te raconte ce que m’ont appris deux commentaires postés sous ma vidéo Insta sur les passifs-agressifs. A une époque, je serais partie au quart de tour...  mais aujourd'hui,  j’ai fait autre chose. Et c’est ce qui a tout changé.


Tu comprendras :

  • Ce que peut révéler une remarque passive-agressive (même si elle pique)

  • Pourquoi les gens "bien" finissent souvent par le devenir eux-mêmes… malgré eux

  • Comment l’écoute active peut désamorcer un conflit (et même ouvrir la discussion)

  • En quoi la frustration mal digérée se transforme souvent en pique maladroite

  • Pourquoi comprendre ne veut pas dire excuser, mais peut tout changer


Si tu veux sortir des malentendus, mieux gérer les critiques et décrypter ce qui se cache derrière les pics qu’on t’envoie (ou que tu envoies 👀), cet épisode est une masterclass de maturité relationnelle.


Et promis : la prochaine fois que tu entends un "non mais c’est pas grave", tu ne l’entendras plus jamais pareil.

La vidéo en question 👉 Les passifs-agressifs



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• Tu veux faire évoluer la petite fille sage en femme qui ose s'affirmer et prendre sa place ? : On en parle ensemble.

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Merci d’avoir écouté jusqu’au bout ! T’es clairement une (ex) petite fille sage en pleine révolution 🔥
Si l’épisode t’a fait du bien, fait réfléchir ou donné envie de dire “non” sans t’excuser : partage-le à une amie, une collègue ou une sœur de galère.


Tu peux aussi t’abonner, laisser un avis 5 étoiles sur Spotify ou Apple Podcasts, ça change tout pour la visibilité du podcast et pour libérer plus de femmes !
On se retrouve très vite dans le prochain épisode.
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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu t'excuses quand quelqu'un te marche sur les pieds, tu dis « ça va » alors que t'as envie de hurler, et tu trouves toujours la meilleure répartie. Trois jours plus tard, bienvenue sur Légitime, le podcast des ex-petites filles sages qui ont été formatées bien trop tôt à sourire, être sages, et sauver le monde avant leur premier café. Ici, on démonte les injonctions, on balance des « non » fermes mais respectueux, et on réapprend à prendre sa place. Pas en criant plus fort que tout le monde, juste en arrêtant d'être silencieuse. Moi c'est Clémentine, Je suis coach en affirmation de soi. Et si t'en as marre de te plier en quatre pour m'hériter 3 mètres de reconnaissance, retrouve-moi chaque semaine dans tes oreilles pour te partager des punchlines, des cris concrets et des réflexions sans filtre pour t'aider à reprendre ta place. Et promis, je vais te prouver que poser tes limites, ça ne te fera pas perdre ton empathie, ni tous tes amis. Bonne écoute ! J'avais pas prévu de faire cet épisode de podcast aujourd'hui, mais peut-être que tu commences à le savoir si ça fait un moment que t'écoutes les épisodes. Je m'inspire beaucoup. Des événements de la vie, des événements de mon quotidien, de ce que je vois en séance avec mes coachés, toujours en respectant la confidentialité évidemment, mais tout ça, ça m'inspire énormément pour faire des épisodes qui te parlent, qui sont cohérents, qui sont inspirés de la vraie vie en fait, tout simplement. Et donc la semaine dernière, jeudi dernier, j'ai publié sur Insta une vidéo, la troisième vidéo de ma série Petite fille sage, ça dégage. Donc une petite série, si t'es pas sur Insta ou que tu me suis pas encore. Une petite série où je donne des petits tips pour t'affirmer sans culpabiliser ni ruminer pendant 8 jours. Et là, elle parlait des passifs agressifs. Et bon, en soi, c'est une nouvelle série, c'est quelque chose que je teste. Vraiment, si tu suis depuis le mois d'août, je teste de nouvelles choses, de nouveaux formats. Donc bon, je ne m'attendais pas non plus à des résultats incroyables. Et alors là, je ne sais pas, sortie de nulle part. Visiblement, c'est un sujet qui vous parle beaucoup. Là, j'ai eu des dizaines de milliers de vues. Enfin, je suis à 22 000 vues, je crois, un truc. de fou. Et donc, forcément, je ne dis pas ça pour me vanter, même si c'est une victoire en soi, parce que ça montre que ça touche. Si je te parle de ça, c'est parce qu'évidemment, quand tu as plus de visibilité, tu as plus potentiellement de commentaires et donc potentiellement de risques d'avoir des haters. C'est aussi ça qui fait que j'ai longtemps hésité à publier ce genre de choses. J'avais un petit peu peur de ces retours-là. Bon, au final, ça m'est passé, mais quand tu deviens un peu plus visible, évidemment... Il y a plus de risques d'avoir ce genre de retour. Et donc, évidemment, c'est arrivé. Mais je précise tout de suite, vraiment, j'ai été face à des personnes qui se sont placées du côté « je suis le passif agressif » ou en tout cas « ça m'arrive » et qui m'ont donné leur avis là-dessus. Mais je précise qu'elles ont parlé de façon très intelligente. Ce n'était pas une agression. Déjà, étonnamment, c'est ça qui est rigolo. Mais ce n'était pas une agression. Donc, il y a eu moyen de communiquer. C'est quand même des personnes qui se plaçaient du côté de « oui, je fais partie de ces gens-là qui utilisent le passif agressif de manière assez régulière » . La première personne, elle répondait à un commentaire que j'avais laissé à une femme qui me disait « oui, mais comment on fait si la personne, elle se vénère derrière ? » Genre « ok, je suis le type, ce que tu me donnes » et je vous le dis pas ici, comme ça vous serez obligés d'aller regarder la vidéo, je vous mets le lien en description. « Ok, je suis le type, ce que tu me donnes et la personne, elle se vénère en face, qu'est-ce que je fais ? » Donc là, je lui disais, écoute, t'es pas obligé de subir non plus la colère et l'agressivité de quelqu'un. Tu poses ta limite et tu prends de la distance. Ou en tout cas, tu lui dis, écoute, si ça continue comme ça, moi, je ne poursuis pas. Bon, et là, il y a quelqu'un qui vient me répondre et qui me dit, alors si on essaie d'avoir une conversation et de s'exprimer, on a quand même tort ? Après, il y a bien des manières d'avoir un échange intelligent. Donc en soi, un commentaire pas agressif, mais qui exprimait quand même, OK, moi, j'essaie de communiquer et en fait, voilà, c'est ma faute. C'est moi le bourreau, c'est moi le méchant et tout. Bon, ok. Mais encore assez calme. Et il y a une deuxième personne qui me dit Quand je fais ça, ma réponse à celle que tu proposes, c'est de dire Oh, pardon, je n'ai ni les crayons de couleur, ni le temps de t'expliquer. Désolée. Et avec le sourire. Plein de gens bien sont bloqués par leur hiérarchie à ne pas dire les choses cash. Donc là, on avait un commentaire qui était quand même déjà un peu plus agressif. Là, on était dans le passif agressif, agressif plus plus. On est bien d'accord, enfin. pas adressée à moi, mais dans la réponse qu'elle avait tendance à faire. Et si je suis honnête avec toi, moi, ce genre de retour, mais même le premier commentaire, en fait, il y a une époque, ça m'aurait fait vriller, mais genre en deux secondes et demie. J'aurais voulu rentrer dans l'art, ça m'aurait saoulé, j'aurais répondu peut-être trop sèchement, j'aurais envoyé chier. Mais en fait, je ne vous parle pas à vous. Je suis justement en train de dire que les passifs agressifs, c'est relou. Donc, je ne vous parle pas. Qu'est-ce qu'il y a ? Le truc, c'est que j'ai évolué. depuis ces dernières années. J'ai beaucoup appris sur moi, j'ai beaucoup appris sur ce qui se passe un peu dans la tête des gens et à être à l'écoute des gens. Et du coup, je ne me suis pas arrêtée à ça. Je ne me suis même pas agacée, en fait. Au contraire, limite, quand j'ai reçu ces messages-là, je me suis dit, ah, trop bien, c'est même génial d'avoir le retour des personnes concernées. C'est même génial d'avoir leur vision des choses, d'avoir leur point de vue. Et rien que de dire ça, ça me fait rire, parce qu'à une époque, j'aurais été là, genre, non, mais on s'en fout, en fait, c'est des baltringues. Donc oui, il y a une époque, comme tu peux le constater, j'étais très très ouverte d'esprit, bref On évolue, on évolue avec le temps, on prend en maturité, c'est le but de la vie, c'est ça qui est beau à voir. Anyway, ce qui s'est passé, c'est que là où à l'époque j'aurais répondu sèchement, moi maintenant, ce genre de choses, les critiques, les remarques, même de manière générale, je suis très à l'écoute. Je suis très très à l'écoute parce que quand tu écoutes bien, il se cache beaucoup d'informations derrière une critique. Et puis je suis d'autant plus à l'écoute que, soyons honnêtes, qui n'a jamais sorti de phrases passives agressives. Et je pense que si tu m'écoutes, tu sais que t'as même fortement tendance à le faire, peut-être avec ton conjoint, genre quand il devine pas ce que tu espères de lui, ou que t'aimerais bien qu'il fasse les choses sans avoir à te demander, et que du coup tu ressens beaucoup de frustration, t'es un peu agacé, donc ça sort comme ça sort. Et généralement c'est pas de la manière la plus agréable possible, hein, on va pas se mentir, dis-moi si j'ai tort, je t'entendrai pas, mais... Je pense que tu approuves. Et donc je sais que quand je le fais, parce que ça m'arrive encore, je reste un être humain, je sais pourquoi. Je sais plus ou moins ce qui se passe en moi. Je sais pourquoi je suis agacée et pourquoi je parle de cette manière-là. Et donc c'est ça, moi, qui m'intéresse et qui m'a intéressée là par rapport à ces commentaires. Parce que je me suis dit, qu'est-ce qui se cache derrière leur message ? Qu'est-ce qu'ils essayent vraiment de me dire ? Qu'est-ce qu'ils essayent d'exprimer ? C'est quoi leur point de vue sur la situation ? Et si je prends justement le deuxième commentaire, celui qui avait l'air assez agressif, où je me disais « Ah bah d'accord, super l'empathie avec les gens » , ce qui m'a vraiment fait tilter, c'est quand elle a dit « Les gens bien se laissent marcher dessus par leur hiérarchie quand ils sont pas cash, parce qu'ils arrivent pas à être cash » . Et comme ça m'intriguait, cette phrase-là, j'ai mis en place ce qu'on appelle l'écoute active. L'écoute active, c'est ça. C'est, ok, je suis en train de te lire là du coup, mais je lis ce que tu me dis et j'essaye de comprendre ce que tu me racontes. J'essaye de comprendre ce que tu penses. J'essaye de comprendre ta vision encore une fois. Et donc j'ai posé des questions. Parce que pour moi, ce n'était pas forcément clair, je n'étais pas forcément d'accord avec elle, mais j'étais intéressée de comprendre. Donc déjà, je lui ai demandé, d'accord, mais est-ce que cash, ça veut forcément dire agressif pour toi ? Et j'ai ajouté... J'ai l'impression que ton commentaire, il vient d'une espèce de frustration par rapport à la hiérarchie, justement, qui aurait peut-être été sourde à tes demandes, à tes attentes, ou t'aurais attendu peut-être une augmentation ou un truc, et tu l'aurais pas reçu, et que tu dis, bah en fait, pour être écoutée, il n'y a qu'une seule manière, c'est d'être cash, d'y aller frontale, et du coup, de pas perdre son temps avec ces gens-là. Et c'est là qu'elle m'a répondu, oui tout à fait, je crois que les gens ne sont pas passifs-agressifs gratuitement. Il y a bien souvent un dérèglement et sont bloqués dans ce mécanisme. Et là, ça a ouvert plein de possibilités et ça a ouvert la discussion. Parce que 1, j'essayais de comprendre. Elle, elle ne s'est pas sentie attaquée non plus par ma réponse parce que c'était un vrai intérêt. Et là, on a vraiment commencé un échange qui était vachement intéressant. Parce que bien sûr que les passifs agressifs ne sont pas passifs agressifs pour le plaisir. Tout comme moi, quand je balance des pics passifs agressifs, je ne le fais pas parce que ça me fait plaisir. Tout comme toi, quand tu le fais, c'est pas par plaisir, c'est pas par pur kiff. Ou alors, bon, c'est une autre question, mais... On le fait pas parce que ça nous fait plaisir. On le fait parce qu'il y a de la frustration, il y a de l'agacement, il y a un sentiment peut-être d'impuissance, il y a peut-être un ras-le-bol général. Mais généralement, l'émotion qui surplombe, c'est vraiment ce sentiment de frustration. Frustration qu'on ne comprenne pas, que je ne me sente pas respectée. Il y a toutes ces idées-là derrière la passivité et l'agressivité. C'est bizarre dit comme ça, mais bon, tu auras compris. Il y a toutes ces idées-là. Et je pense que si tu réfléchis, là, tout de suite, pendant l'épisode, t'as moyen de te dire, ouais, c'est vrai que quand je suis comme ça, c'est parce que... Donc je lui ai dit, je suis totalement d'accord avec toi. On n'est pas passif-agressif par plaisir, et ça vient clairement pas de nulle part. Par contre, c'est pas aux autres de subir... Ce fameux dérèglement de subir la frustration de la personne, et surtout sans broncher, sans rien dire, sans recadrer. Ce à quoi elle m'a dit, je valide totalement. Et alors, je te dis pas ça pour dire « Ouais, regarde cette merveilleuse conversation que j'ai eue, je suis trop forte et tout » . Pas du tout. Là où je veux mettre le focus, c'est qu'on était d'accord, toutes les deux. Là où à la base, si on regarde son commentaire, on peut se dire « Hum, la meuf, elle est un peu vénère, elle est un peu contre mon opinion » . Mais en fait, on était d'accord sur beaucoup de points. Mais si j'avais répondu de façon agressive à son commentaire, ça serait parti en conflit. Ça serait parti en fight, où juste on aurait arrêté de se répondre, mais ça serait parti sur de l'agressivité pure et dure. Alors qu'au final, là, la conversation était vachement intéressante. Parce que derrière, elle m'a dit, bah oui, mais le problème, c'est que souvent, ceux qui subissent, c'est ceux qui ont créé la situation. Et si tout le monde campe sur ses positions, ça va pas régler la situation. Et on est bien d'accord. Et c'est ce que je lui ai dit derrière. Je lui ai dit, c'est pour ça, moi, ce que j'essaye de communiquer sur le podcast, sur ce Reels, etc. C'est que... Si on apprenait tous à se connaître suffisamment, à avoir conscience de soi, pour comprendre nos besoins, nos émotions, nos limites, bien se connaître, si on apprenait tous à faire ça, et du coup, à mieux communiquer, à exprimer ce qu'on ressent, de manière saine et de manière ferme, de manière assurée, on n'aurait pas besoin de se balancer des sous-entendus et des grosses piques dans la tronche tous les quatre matins. Parce que tout serait clair pour tout le monde. Ou en tout cas, on aurait la maturité et le recul d'aller chercher à comprendre pour être sûr que ce soit clair. Si je reprends le premier commentaire que je t'ai évoqué, qui disait « Ah oui, donc si on essaie d'avoir une conversation, on a quand même tort, etc. » Je lui ai dit « Non, c'est super d'avoir envie d'avoir une conversation et de vouloir s'exprimer, c'est génial. Mais passer par les sous-entendus et d'autant plus agressifs, c'est rarement une bonne manière de commencer une conversation. » Donc j'ai demandé, pourquoi pas commencer directement par exprimer en respectant la personne en face ? Puisque tu as quelque chose à dire, pourquoi tu passes direct par le passif agressif plutôt que de dire, ben voilà, il se passe ça et j'ai besoin de ça ou x, y ? Et là, il m'a répondu, j'ai hâte de pouvoir avoir des échanges gagnant-gagnant sans douter des intentions des autres. Allez, restons positifs, merci pour ton retour. Et là encore, ça a exprimé pas mal de choses. C'est cette sensation que, justement, lui-même a peut-être subi des remarques passives agressives, subi des sous-entendus, subi des sales coups où un coup je te dis oui alors que je pense non, etc. Et que du coup, il s'est adapté à ce comportement-là en se disant « Bah écoute, maintenant je vais balancer comme ça, au moins. Voilà, moi j'ai dit ce que j'avais à dire et puis le reste, il fait un peu ce qu'il veut, mais au moins, moi c'est clair. » Et ça, je le comprends. Je le comprends parce qu'on l'a tous fait. Dès qu'on vit une expérience qui est négative, une expérience qui nous laisse un souvenir un petit peu amer, bien sûr qu'on va se méfier derrière. Et bien sûr qu'on va tout faire pour se protéger la fois suivante. Et donc que peut-être se protéger, ça sera, moi aussi je vais passer sur la défensive constamment, comme ça, bon bah, oui la conversation elle est pas saine, mais moi je me sécurise. Je blâme pas du tout ça. Mais c'était ça qui était vachement intéressant de comprendre, il se cache quoi derrière son message ? Ah ! en fait il essaie de s'exprimer mais il a été déçu souvent. Alors maintenant c'est vrai qu'il fait peut-être un peu moins d'efforts. Donc c'est pour ça que j'ai eu envie de faire cet épisode parce que moi j'ai trouvé ça super riche, super enrichissant comme expérience, comme test de réponse à... J'ai pas envie de dire des haters parce que c'était pas du tout des haters, les conversations étaient très intelligentes, très réfléchies. Et il y avait une volonté quand même de vouloir échanger sans agressivité. Donc déjà ça montre bien que c'est pas parce que... parfois t'es dans le passif agressif, ou parce que parfois certaines personnes sont dans le passif agressif, qu'elles le sont forcément tout le temps, tous les jours, 24h sur 24, que c'est plus une posture, ça, qui sort, que ça vient généralement de frustration, d'agacement, de colère, que c'est juste un petit peu un appel à l'aide, un appel en tout cas à être entendu, à être écouté, mais que, je pense que tu le sais très bien, en tant que bonne petite fille sage qui se respecte, On garde tout pour soi. On garde tout pour soi. On accumule, on accumule. On se dit, ouais, allez, c'est bon, c'est pas grave, c'est rien, je dis rien, je prends sur moi. Et un jour, ça pète. Et ça sort en remarque passive-agressive. Donc tu sais le message qui est derrière. Tu sais ce que t'attends en face, généralement. Donc c'est méga important déjà de capter ça, qu'on n'est pas 100% du temps passif-agressif et qu'il y a des raisons à ça. Et que si t'es face à quelqu'un comme ça, ... Et j'ai envie de dire, même face à ton conjoint, ta conjointe, s'il te sort des messages comme ça, ça peut être intéressant. d'essayer d'écouter. Évidemment, je sais que dans certaines relations, parfois c'est tellement complexe, t'as l'impression que t'as tout essayé, t'as l'impression que la communication elle est un peu coupée, mais je trouve que c'est toujours intéressant d'écouter les remarques et les critiques, ou ces remarques passives-agressives. Parce que quand t'écoutes vraiment, et je sais que des fois ça demande beaucoup d'efforts, encore une fois, mais quand t'écoutes vraiment, T'en apprends beaucoup sur ce qui se passe dans la tête de la personne, sur ce qu'elle espère, sur ce qu'elle veut, sur ce qu'elle ressent, sur comment elle se sent, sur peut-être les difficultés qu'elle traverse, sur ce qu'elle n'arrive pas à dire, ce qu'elle n'ose pas dire, parce qu'elle a peur, parce que ci, parce que ça. Et ça peut ouvrir de très belles conversations. Ou en tout cas, ça peut amener à dire, écoute, on n'est pas d'accord, mais c'est ok en fait. C'est pas un problème, ça crée pas de conflit. Ou juste, écoute, je suis d'accord avec toi sur tel point, mais pas celui-ci. Mais encore une fois, t'as le droit, j'ai le droit. Mais de sortir de cette agressivité et de ce conflit permanent, surtout pour parfois se rendre compte vraiment, mais en fait, on est d'accord, on a les mêmes attentes, on a les mêmes envies. Ça m'est arrivé de voir une amie qui me disait, ouais, je me sens abandonnée dans mon couple. Et quand je lui en parle, il nie, il me retourne le truc, etc. Et en fait, quand ils ont commencé à... À s'écouter un minimum, elle s'est rendue compte qu'il lui disait la même chose. Moi non plus, je me sens pas écoutée. Moi aussi, je me sens abandonnée. Mais en fait, moi aussi, je veux passer plus de temps avec toi. Ah bah d'accord. Bah en fait, on aurait peut-être pu communiquer ça plus clairement dès le début. Non, bah écoute. Chacun ses traumas qui ressort à un moment donné dans les relations. Mais c'est pour ça que c'est vachement important. Je sais que la critique, ça fait mal. Ça fait mal à l'ego. Quand quelqu'un nous renvoie à nos opinions, quand quelqu'un nous balance ses petites remarques passives agressives, on a envie de se défendre. C'est normal, il y a agressif dedans. Et s'il y a de l'agressivité, évidemment c'est dangereux pour nous, d'une manière ou d'une autre. Donc bien sûr qu'on a ce réflexe de se défendre, mais quand tu prends un pas de recul et que tu as envie de te dire, que tu as cette volonté de te dire « je vais regarder, je vais aller essayer de faire l'effort, là aujourd'hui je vais essayer de voir ce qu'il essaie d'exprimer, de poser des questions » . Et peut-être que je vais apprendre plein de choses intéressantes. Peut-être que je vais même adhérer à son point de vue, ou peut-être que lui va adhérer à mon point de vue. Peut-être qu'en fait, on va enrichir nos points de vue mutuels, mais dans tous les cas, ça sera intéressant. Et surtout, on ne sera pas dans une dynamique de colère. Et je précise, même si je pense que tu as capté, mais tu vois, l'idée, ce n'est pas du tout de mettre son opinion de côté, de rejeter, de dénigrer sa propre opinion, et d'aller adhérer à celle de l'autre. Quand je dis comprendre... La vision de l'autre, c'est pas ça. Parce que comme je le disais précédemment, peut-être que ça va ressortir à « ouais, je suis pas du tout d'accord avec toi » . Mais c'est d'être capable de faire suffisamment page blanche pour ouvrir les yeux et pas être borné, en fait, sur son propre point de vue. Et de se rendre compte que tout n'est pas tout noir ou tout blanc. Donc je terminerai cet épisode, tu vois, en disant que si t'arrives à apprendre à écouter la potentielle frustration derrière une pique, derrière une remarque passive-agressive, au final, tu subis... plus ces remarques-là. Parce que tu vas être capable de prendre le recul et de choisir ok, est-ce que j'ai envie de comprendre ? Est-ce que j'ai envie de poser la question ? Est-ce que j'ai envie d'ouvrir la conversation là-dessus ? De comprendre ce qui se cache derrière la frustration ? Ou ok, il ou elle ressent de la frustration peut-être pour x ou y raisons, mais là j'ai pas envie. J'ai pas envie de subir ça, j'ai pas envie de rentrer dans la conversation. C'est mon choix, mais je sais pourquoi et je sais aussi que sa frustration, sa pique, elle parle. plus d'elle, de ce qu'elle ressent elle, que de moi. Que ce n'est pas forcément une attaque visée, que c'est potentiellement, très probablement, une incompréhension, une injustice ressentie de sa part, une frustration. Et c'est des choses évidemment que je retrouve très souvent dans mes séances de coaching puisqu'on va travailler sur connaître ses besoins, l'expression des besoins, connaître ses ressentis, comment les exprimer et comment poser des limites saines et communiquer. de façon générale, de manière beaucoup plus saine, en se connaissant soi, en prenant conscience de soi, et en étant à l'écoute des autres. Donc la prochaine fois qu'il y a une personne qui te critique, qui te fait une petite remarque passive-agressive, si t'as envie, si t'as envie de faire le petit jeu, tu peux te demander, qu'est-ce que cette personne essaie vraiment de me dire ? Sans y arriver, de façon très maladroite, de façon pas très agréable, on va pas se mentir, qu'est-ce qu'elle essaye de me dire ? Et derrière, est-ce que j'ai envie de m'impliquer ou pas ? Il y a toujours cette histoire de choix, il n'y a pas d'obligation. Mais je t'invite à faire ce petit jeu de réflexion. Sur ce, je vais terminer cet épisode ici. J'espère qu'il t'aura plu. N'hésite pas à venir me dire sur Instagram tes réflexions sur le sujet, ça me fera très très plaisir. Et sinon, je te dis à la semaine prochaine sur Légitime. Merci beaucoup d'avoir écouté cet épisode. Et s'il t'a aidé, s'il t'a intrigué, si tu te poses des questions, je suis curieuse, viens me le dire sur Instagram. Promis, je m'en repars et c'est toujours un régal d'échanger avec vous. Et si tu veux soutenir le podcast, m'envoyer du love ou aider d'autres petites filles sages qui en ont marre de passer leur temps à sauver le monde, tu peux laisser un avis à des étoiles sur Apple Podcasts et Spotify. Ça me fera très plaisir et puis ça aidera les JTim à se faire connaître et aller encore plus loin. Encore une fois, merci pour ta confiance. Je te dis à la semaine prochaine. Et n'oublie pas, prendre sa place, c'est pas crier plus fort que tout le monde. C'est juste arrêter d'être silencieuse.

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Tu vois cette pique un peu mesquine ?
Ce « comme tu veux » qui veut dire tout sauf « comme tu veux » ?

Ce petit regard levé au ciel suivi d’un silence glacial ?

Bienvenue dans le monde du passif-agressif.


Mais si on arrêtait deux secondes de juger… et qu’on écoutait ce qui se cache derrière ?


Dans cet épisode, je te raconte ce que m’ont appris deux commentaires postés sous ma vidéo Insta sur les passifs-agressifs. A une époque, je serais partie au quart de tour...  mais aujourd'hui,  j’ai fait autre chose. Et c’est ce qui a tout changé.


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Et promis : la prochaine fois que tu entends un "non mais c’est pas grave", tu ne l’entendras plus jamais pareil.

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👉 On se retrouve aussi en dehors du podcast !
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• Tu veux faire évoluer la petite fille sage en femme qui ose s'affirmer et prendre sa place ? : On en parle ensemble.

—————————————


Merci d’avoir écouté jusqu’au bout ! T’es clairement une (ex) petite fille sage en pleine révolution 🔥
Si l’épisode t’a fait du bien, fait réfléchir ou donné envie de dire “non” sans t’excuser : partage-le à une amie, une collègue ou une sœur de galère.


Tu peux aussi t’abonner, laisser un avis 5 étoiles sur Spotify ou Apple Podcasts, ça change tout pour la visibilité du podcast et pour libérer plus de femmes !
On se retrouve très vite dans le prochain épisode.
D’ici là… respire, redresse les épaules, et prends ta place. ✊💚


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu t'excuses quand quelqu'un te marche sur les pieds, tu dis « ça va » alors que t'as envie de hurler, et tu trouves toujours la meilleure répartie. Trois jours plus tard, bienvenue sur Légitime, le podcast des ex-petites filles sages qui ont été formatées bien trop tôt à sourire, être sages, et sauver le monde avant leur premier café. Ici, on démonte les injonctions, on balance des « non » fermes mais respectueux, et on réapprend à prendre sa place. Pas en criant plus fort que tout le monde, juste en arrêtant d'être silencieuse. Moi c'est Clémentine, Je suis coach en affirmation de soi. Et si t'en as marre de te plier en quatre pour m'hériter 3 mètres de reconnaissance, retrouve-moi chaque semaine dans tes oreilles pour te partager des punchlines, des cris concrets et des réflexions sans filtre pour t'aider à reprendre ta place. Et promis, je vais te prouver que poser tes limites, ça ne te fera pas perdre ton empathie, ni tous tes amis. Bonne écoute ! J'avais pas prévu de faire cet épisode de podcast aujourd'hui, mais peut-être que tu commences à le savoir si ça fait un moment que t'écoutes les épisodes. Je m'inspire beaucoup. Des événements de la vie, des événements de mon quotidien, de ce que je vois en séance avec mes coachés, toujours en respectant la confidentialité évidemment, mais tout ça, ça m'inspire énormément pour faire des épisodes qui te parlent, qui sont cohérents, qui sont inspirés de la vraie vie en fait, tout simplement. Et donc la semaine dernière, jeudi dernier, j'ai publié sur Insta une vidéo, la troisième vidéo de ma série Petite fille sage, ça dégage. Donc une petite série, si t'es pas sur Insta ou que tu me suis pas encore. Une petite série où je donne des petits tips pour t'affirmer sans culpabiliser ni ruminer pendant 8 jours. Et là, elle parlait des passifs agressifs. Et bon, en soi, c'est une nouvelle série, c'est quelque chose que je teste. Vraiment, si tu suis depuis le mois d'août, je teste de nouvelles choses, de nouveaux formats. Donc bon, je ne m'attendais pas non plus à des résultats incroyables. Et alors là, je ne sais pas, sortie de nulle part. Visiblement, c'est un sujet qui vous parle beaucoup. Là, j'ai eu des dizaines de milliers de vues. Enfin, je suis à 22 000 vues, je crois, un truc. de fou. Et donc, forcément, je ne dis pas ça pour me vanter, même si c'est une victoire en soi, parce que ça montre que ça touche. Si je te parle de ça, c'est parce qu'évidemment, quand tu as plus de visibilité, tu as plus potentiellement de commentaires et donc potentiellement de risques d'avoir des haters. C'est aussi ça qui fait que j'ai longtemps hésité à publier ce genre de choses. J'avais un petit peu peur de ces retours-là. Bon, au final, ça m'est passé, mais quand tu deviens un peu plus visible, évidemment... Il y a plus de risques d'avoir ce genre de retour. Et donc, évidemment, c'est arrivé. Mais je précise tout de suite, vraiment, j'ai été face à des personnes qui se sont placées du côté « je suis le passif agressif » ou en tout cas « ça m'arrive » et qui m'ont donné leur avis là-dessus. Mais je précise qu'elles ont parlé de façon très intelligente. Ce n'était pas une agression. Déjà, étonnamment, c'est ça qui est rigolo. Mais ce n'était pas une agression. Donc, il y a eu moyen de communiquer. C'est quand même des personnes qui se plaçaient du côté de « oui, je fais partie de ces gens-là qui utilisent le passif agressif de manière assez régulière » . La première personne, elle répondait à un commentaire que j'avais laissé à une femme qui me disait « oui, mais comment on fait si la personne, elle se vénère derrière ? » Genre « ok, je suis le type, ce que tu me donnes » et je vous le dis pas ici, comme ça vous serez obligés d'aller regarder la vidéo, je vous mets le lien en description. « Ok, je suis le type, ce que tu me donnes et la personne, elle se vénère en face, qu'est-ce que je fais ? » Donc là, je lui disais, écoute, t'es pas obligé de subir non plus la colère et l'agressivité de quelqu'un. Tu poses ta limite et tu prends de la distance. Ou en tout cas, tu lui dis, écoute, si ça continue comme ça, moi, je ne poursuis pas. Bon, et là, il y a quelqu'un qui vient me répondre et qui me dit, alors si on essaie d'avoir une conversation et de s'exprimer, on a quand même tort ? Après, il y a bien des manières d'avoir un échange intelligent. Donc en soi, un commentaire pas agressif, mais qui exprimait quand même, OK, moi, j'essaie de communiquer et en fait, voilà, c'est ma faute. C'est moi le bourreau, c'est moi le méchant et tout. Bon, ok. Mais encore assez calme. Et il y a une deuxième personne qui me dit Quand je fais ça, ma réponse à celle que tu proposes, c'est de dire Oh, pardon, je n'ai ni les crayons de couleur, ni le temps de t'expliquer. Désolée. Et avec le sourire. Plein de gens bien sont bloqués par leur hiérarchie à ne pas dire les choses cash. Donc là, on avait un commentaire qui était quand même déjà un peu plus agressif. Là, on était dans le passif agressif, agressif plus plus. On est bien d'accord, enfin. pas adressée à moi, mais dans la réponse qu'elle avait tendance à faire. Et si je suis honnête avec toi, moi, ce genre de retour, mais même le premier commentaire, en fait, il y a une époque, ça m'aurait fait vriller, mais genre en deux secondes et demie. J'aurais voulu rentrer dans l'art, ça m'aurait saoulé, j'aurais répondu peut-être trop sèchement, j'aurais envoyé chier. Mais en fait, je ne vous parle pas à vous. Je suis justement en train de dire que les passifs agressifs, c'est relou. Donc, je ne vous parle pas. Qu'est-ce qu'il y a ? Le truc, c'est que j'ai évolué. depuis ces dernières années. J'ai beaucoup appris sur moi, j'ai beaucoup appris sur ce qui se passe un peu dans la tête des gens et à être à l'écoute des gens. Et du coup, je ne me suis pas arrêtée à ça. Je ne me suis même pas agacée, en fait. Au contraire, limite, quand j'ai reçu ces messages-là, je me suis dit, ah, trop bien, c'est même génial d'avoir le retour des personnes concernées. C'est même génial d'avoir leur vision des choses, d'avoir leur point de vue. Et rien que de dire ça, ça me fait rire, parce qu'à une époque, j'aurais été là, genre, non, mais on s'en fout, en fait, c'est des baltringues. Donc oui, il y a une époque, comme tu peux le constater, j'étais très très ouverte d'esprit, bref On évolue, on évolue avec le temps, on prend en maturité, c'est le but de la vie, c'est ça qui est beau à voir. Anyway, ce qui s'est passé, c'est que là où à l'époque j'aurais répondu sèchement, moi maintenant, ce genre de choses, les critiques, les remarques, même de manière générale, je suis très à l'écoute. Je suis très très à l'écoute parce que quand tu écoutes bien, il se cache beaucoup d'informations derrière une critique. Et puis je suis d'autant plus à l'écoute que, soyons honnêtes, qui n'a jamais sorti de phrases passives agressives. Et je pense que si tu m'écoutes, tu sais que t'as même fortement tendance à le faire, peut-être avec ton conjoint, genre quand il devine pas ce que tu espères de lui, ou que t'aimerais bien qu'il fasse les choses sans avoir à te demander, et que du coup tu ressens beaucoup de frustration, t'es un peu agacé, donc ça sort comme ça sort. Et généralement c'est pas de la manière la plus agréable possible, hein, on va pas se mentir, dis-moi si j'ai tort, je t'entendrai pas, mais... Je pense que tu approuves. Et donc je sais que quand je le fais, parce que ça m'arrive encore, je reste un être humain, je sais pourquoi. Je sais plus ou moins ce qui se passe en moi. Je sais pourquoi je suis agacée et pourquoi je parle de cette manière-là. Et donc c'est ça, moi, qui m'intéresse et qui m'a intéressée là par rapport à ces commentaires. Parce que je me suis dit, qu'est-ce qui se cache derrière leur message ? Qu'est-ce qu'ils essayent vraiment de me dire ? Qu'est-ce qu'ils essayent d'exprimer ? C'est quoi leur point de vue sur la situation ? Et si je prends justement le deuxième commentaire, celui qui avait l'air assez agressif, où je me disais « Ah bah d'accord, super l'empathie avec les gens » , ce qui m'a vraiment fait tilter, c'est quand elle a dit « Les gens bien se laissent marcher dessus par leur hiérarchie quand ils sont pas cash, parce qu'ils arrivent pas à être cash » . Et comme ça m'intriguait, cette phrase-là, j'ai mis en place ce qu'on appelle l'écoute active. L'écoute active, c'est ça. C'est, ok, je suis en train de te lire là du coup, mais je lis ce que tu me dis et j'essaye de comprendre ce que tu me racontes. J'essaye de comprendre ce que tu penses. J'essaye de comprendre ta vision encore une fois. Et donc j'ai posé des questions. Parce que pour moi, ce n'était pas forcément clair, je n'étais pas forcément d'accord avec elle, mais j'étais intéressée de comprendre. Donc déjà, je lui ai demandé, d'accord, mais est-ce que cash, ça veut forcément dire agressif pour toi ? Et j'ai ajouté... J'ai l'impression que ton commentaire, il vient d'une espèce de frustration par rapport à la hiérarchie, justement, qui aurait peut-être été sourde à tes demandes, à tes attentes, ou t'aurais attendu peut-être une augmentation ou un truc, et tu l'aurais pas reçu, et que tu dis, bah en fait, pour être écoutée, il n'y a qu'une seule manière, c'est d'être cash, d'y aller frontale, et du coup, de pas perdre son temps avec ces gens-là. Et c'est là qu'elle m'a répondu, oui tout à fait, je crois que les gens ne sont pas passifs-agressifs gratuitement. Il y a bien souvent un dérèglement et sont bloqués dans ce mécanisme. Et là, ça a ouvert plein de possibilités et ça a ouvert la discussion. Parce que 1, j'essayais de comprendre. Elle, elle ne s'est pas sentie attaquée non plus par ma réponse parce que c'était un vrai intérêt. Et là, on a vraiment commencé un échange qui était vachement intéressant. Parce que bien sûr que les passifs agressifs ne sont pas passifs agressifs pour le plaisir. Tout comme moi, quand je balance des pics passifs agressifs, je ne le fais pas parce que ça me fait plaisir. Tout comme toi, quand tu le fais, c'est pas par plaisir, c'est pas par pur kiff. Ou alors, bon, c'est une autre question, mais... On le fait pas parce que ça nous fait plaisir. On le fait parce qu'il y a de la frustration, il y a de l'agacement, il y a un sentiment peut-être d'impuissance, il y a peut-être un ras-le-bol général. Mais généralement, l'émotion qui surplombe, c'est vraiment ce sentiment de frustration. Frustration qu'on ne comprenne pas, que je ne me sente pas respectée. Il y a toutes ces idées-là derrière la passivité et l'agressivité. C'est bizarre dit comme ça, mais bon, tu auras compris. Il y a toutes ces idées-là. Et je pense que si tu réfléchis, là, tout de suite, pendant l'épisode, t'as moyen de te dire, ouais, c'est vrai que quand je suis comme ça, c'est parce que... Donc je lui ai dit, je suis totalement d'accord avec toi. On n'est pas passif-agressif par plaisir, et ça vient clairement pas de nulle part. Par contre, c'est pas aux autres de subir... Ce fameux dérèglement de subir la frustration de la personne, et surtout sans broncher, sans rien dire, sans recadrer. Ce à quoi elle m'a dit, je valide totalement. Et alors, je te dis pas ça pour dire « Ouais, regarde cette merveilleuse conversation que j'ai eue, je suis trop forte et tout » . Pas du tout. Là où je veux mettre le focus, c'est qu'on était d'accord, toutes les deux. Là où à la base, si on regarde son commentaire, on peut se dire « Hum, la meuf, elle est un peu vénère, elle est un peu contre mon opinion » . Mais en fait, on était d'accord sur beaucoup de points. Mais si j'avais répondu de façon agressive à son commentaire, ça serait parti en conflit. Ça serait parti en fight, où juste on aurait arrêté de se répondre, mais ça serait parti sur de l'agressivité pure et dure. Alors qu'au final, là, la conversation était vachement intéressante. Parce que derrière, elle m'a dit, bah oui, mais le problème, c'est que souvent, ceux qui subissent, c'est ceux qui ont créé la situation. Et si tout le monde campe sur ses positions, ça va pas régler la situation. Et on est bien d'accord. Et c'est ce que je lui ai dit derrière. Je lui ai dit, c'est pour ça, moi, ce que j'essaye de communiquer sur le podcast, sur ce Reels, etc. C'est que... Si on apprenait tous à se connaître suffisamment, à avoir conscience de soi, pour comprendre nos besoins, nos émotions, nos limites, bien se connaître, si on apprenait tous à faire ça, et du coup, à mieux communiquer, à exprimer ce qu'on ressent, de manière saine et de manière ferme, de manière assurée, on n'aurait pas besoin de se balancer des sous-entendus et des grosses piques dans la tronche tous les quatre matins. Parce que tout serait clair pour tout le monde. Ou en tout cas, on aurait la maturité et le recul d'aller chercher à comprendre pour être sûr que ce soit clair. Si je reprends le premier commentaire que je t'ai évoqué, qui disait « Ah oui, donc si on essaie d'avoir une conversation, on a quand même tort, etc. » Je lui ai dit « Non, c'est super d'avoir envie d'avoir une conversation et de vouloir s'exprimer, c'est génial. Mais passer par les sous-entendus et d'autant plus agressifs, c'est rarement une bonne manière de commencer une conversation. » Donc j'ai demandé, pourquoi pas commencer directement par exprimer en respectant la personne en face ? Puisque tu as quelque chose à dire, pourquoi tu passes direct par le passif agressif plutôt que de dire, ben voilà, il se passe ça et j'ai besoin de ça ou x, y ? Et là, il m'a répondu, j'ai hâte de pouvoir avoir des échanges gagnant-gagnant sans douter des intentions des autres. Allez, restons positifs, merci pour ton retour. Et là encore, ça a exprimé pas mal de choses. C'est cette sensation que, justement, lui-même a peut-être subi des remarques passives agressives, subi des sous-entendus, subi des sales coups où un coup je te dis oui alors que je pense non, etc. Et que du coup, il s'est adapté à ce comportement-là en se disant « Bah écoute, maintenant je vais balancer comme ça, au moins. Voilà, moi j'ai dit ce que j'avais à dire et puis le reste, il fait un peu ce qu'il veut, mais au moins, moi c'est clair. » Et ça, je le comprends. Je le comprends parce qu'on l'a tous fait. Dès qu'on vit une expérience qui est négative, une expérience qui nous laisse un souvenir un petit peu amer, bien sûr qu'on va se méfier derrière. Et bien sûr qu'on va tout faire pour se protéger la fois suivante. Et donc que peut-être se protéger, ça sera, moi aussi je vais passer sur la défensive constamment, comme ça, bon bah, oui la conversation elle est pas saine, mais moi je me sécurise. Je blâme pas du tout ça. Mais c'était ça qui était vachement intéressant de comprendre, il se cache quoi derrière son message ? Ah ! en fait il essaie de s'exprimer mais il a été déçu souvent. Alors maintenant c'est vrai qu'il fait peut-être un peu moins d'efforts. Donc c'est pour ça que j'ai eu envie de faire cet épisode parce que moi j'ai trouvé ça super riche, super enrichissant comme expérience, comme test de réponse à... J'ai pas envie de dire des haters parce que c'était pas du tout des haters, les conversations étaient très intelligentes, très réfléchies. Et il y avait une volonté quand même de vouloir échanger sans agressivité. Donc déjà ça montre bien que c'est pas parce que... parfois t'es dans le passif agressif, ou parce que parfois certaines personnes sont dans le passif agressif, qu'elles le sont forcément tout le temps, tous les jours, 24h sur 24, que c'est plus une posture, ça, qui sort, que ça vient généralement de frustration, d'agacement, de colère, que c'est juste un petit peu un appel à l'aide, un appel en tout cas à être entendu, à être écouté, mais que, je pense que tu le sais très bien, en tant que bonne petite fille sage qui se respecte, On garde tout pour soi. On garde tout pour soi. On accumule, on accumule. On se dit, ouais, allez, c'est bon, c'est pas grave, c'est rien, je dis rien, je prends sur moi. Et un jour, ça pète. Et ça sort en remarque passive-agressive. Donc tu sais le message qui est derrière. Tu sais ce que t'attends en face, généralement. Donc c'est méga important déjà de capter ça, qu'on n'est pas 100% du temps passif-agressif et qu'il y a des raisons à ça. Et que si t'es face à quelqu'un comme ça, ... Et j'ai envie de dire, même face à ton conjoint, ta conjointe, s'il te sort des messages comme ça, ça peut être intéressant. d'essayer d'écouter. Évidemment, je sais que dans certaines relations, parfois c'est tellement complexe, t'as l'impression que t'as tout essayé, t'as l'impression que la communication elle est un peu coupée, mais je trouve que c'est toujours intéressant d'écouter les remarques et les critiques, ou ces remarques passives-agressives. Parce que quand t'écoutes vraiment, et je sais que des fois ça demande beaucoup d'efforts, encore une fois, mais quand t'écoutes vraiment, T'en apprends beaucoup sur ce qui se passe dans la tête de la personne, sur ce qu'elle espère, sur ce qu'elle veut, sur ce qu'elle ressent, sur comment elle se sent, sur peut-être les difficultés qu'elle traverse, sur ce qu'elle n'arrive pas à dire, ce qu'elle n'ose pas dire, parce qu'elle a peur, parce que ci, parce que ça. Et ça peut ouvrir de très belles conversations. Ou en tout cas, ça peut amener à dire, écoute, on n'est pas d'accord, mais c'est ok en fait. C'est pas un problème, ça crée pas de conflit. Ou juste, écoute, je suis d'accord avec toi sur tel point, mais pas celui-ci. Mais encore une fois, t'as le droit, j'ai le droit. Mais de sortir de cette agressivité et de ce conflit permanent, surtout pour parfois se rendre compte vraiment, mais en fait, on est d'accord, on a les mêmes attentes, on a les mêmes envies. Ça m'est arrivé de voir une amie qui me disait, ouais, je me sens abandonnée dans mon couple. Et quand je lui en parle, il nie, il me retourne le truc, etc. Et en fait, quand ils ont commencé à... À s'écouter un minimum, elle s'est rendue compte qu'il lui disait la même chose. Moi non plus, je me sens pas écoutée. Moi aussi, je me sens abandonnée. Mais en fait, moi aussi, je veux passer plus de temps avec toi. Ah bah d'accord. Bah en fait, on aurait peut-être pu communiquer ça plus clairement dès le début. Non, bah écoute. Chacun ses traumas qui ressort à un moment donné dans les relations. Mais c'est pour ça que c'est vachement important. Je sais que la critique, ça fait mal. Ça fait mal à l'ego. Quand quelqu'un nous renvoie à nos opinions, quand quelqu'un nous balance ses petites remarques passives agressives, on a envie de se défendre. C'est normal, il y a agressif dedans. Et s'il y a de l'agressivité, évidemment c'est dangereux pour nous, d'une manière ou d'une autre. Donc bien sûr qu'on a ce réflexe de se défendre, mais quand tu prends un pas de recul et que tu as envie de te dire, que tu as cette volonté de te dire « je vais regarder, je vais aller essayer de faire l'effort, là aujourd'hui je vais essayer de voir ce qu'il essaie d'exprimer, de poser des questions » . Et peut-être que je vais apprendre plein de choses intéressantes. Peut-être que je vais même adhérer à son point de vue, ou peut-être que lui va adhérer à mon point de vue. Peut-être qu'en fait, on va enrichir nos points de vue mutuels, mais dans tous les cas, ça sera intéressant. Et surtout, on ne sera pas dans une dynamique de colère. Et je précise, même si je pense que tu as capté, mais tu vois, l'idée, ce n'est pas du tout de mettre son opinion de côté, de rejeter, de dénigrer sa propre opinion, et d'aller adhérer à celle de l'autre. Quand je dis comprendre... La vision de l'autre, c'est pas ça. Parce que comme je le disais précédemment, peut-être que ça va ressortir à « ouais, je suis pas du tout d'accord avec toi » . Mais c'est d'être capable de faire suffisamment page blanche pour ouvrir les yeux et pas être borné, en fait, sur son propre point de vue. Et de se rendre compte que tout n'est pas tout noir ou tout blanc. Donc je terminerai cet épisode, tu vois, en disant que si t'arrives à apprendre à écouter la potentielle frustration derrière une pique, derrière une remarque passive-agressive, au final, tu subis... plus ces remarques-là. Parce que tu vas être capable de prendre le recul et de choisir ok, est-ce que j'ai envie de comprendre ? Est-ce que j'ai envie de poser la question ? Est-ce que j'ai envie d'ouvrir la conversation là-dessus ? De comprendre ce qui se cache derrière la frustration ? Ou ok, il ou elle ressent de la frustration peut-être pour x ou y raisons, mais là j'ai pas envie. J'ai pas envie de subir ça, j'ai pas envie de rentrer dans la conversation. C'est mon choix, mais je sais pourquoi et je sais aussi que sa frustration, sa pique, elle parle. plus d'elle, de ce qu'elle ressent elle, que de moi. Que ce n'est pas forcément une attaque visée, que c'est potentiellement, très probablement, une incompréhension, une injustice ressentie de sa part, une frustration. Et c'est des choses évidemment que je retrouve très souvent dans mes séances de coaching puisqu'on va travailler sur connaître ses besoins, l'expression des besoins, connaître ses ressentis, comment les exprimer et comment poser des limites saines et communiquer. de façon générale, de manière beaucoup plus saine, en se connaissant soi, en prenant conscience de soi, et en étant à l'écoute des autres. Donc la prochaine fois qu'il y a une personne qui te critique, qui te fait une petite remarque passive-agressive, si t'as envie, si t'as envie de faire le petit jeu, tu peux te demander, qu'est-ce que cette personne essaie vraiment de me dire ? Sans y arriver, de façon très maladroite, de façon pas très agréable, on va pas se mentir, qu'est-ce qu'elle essaye de me dire ? Et derrière, est-ce que j'ai envie de m'impliquer ou pas ? Il y a toujours cette histoire de choix, il n'y a pas d'obligation. Mais je t'invite à faire ce petit jeu de réflexion. Sur ce, je vais terminer cet épisode ici. J'espère qu'il t'aura plu. N'hésite pas à venir me dire sur Instagram tes réflexions sur le sujet, ça me fera très très plaisir. Et sinon, je te dis à la semaine prochaine sur Légitime. Merci beaucoup d'avoir écouté cet épisode. Et s'il t'a aidé, s'il t'a intrigué, si tu te poses des questions, je suis curieuse, viens me le dire sur Instagram. Promis, je m'en repars et c'est toujours un régal d'échanger avec vous. Et si tu veux soutenir le podcast, m'envoyer du love ou aider d'autres petites filles sages qui en ont marre de passer leur temps à sauver le monde, tu peux laisser un avis à des étoiles sur Apple Podcasts et Spotify. Ça me fera très plaisir et puis ça aidera les JTim à se faire connaître et aller encore plus loin. Encore une fois, merci pour ta confiance. Je te dis à la semaine prochaine. Et n'oublie pas, prendre sa place, c'est pas crier plus fort que tout le monde. C'est juste arrêter d'être silencieuse.

Description

Tu vois cette pique un peu mesquine ?
Ce « comme tu veux » qui veut dire tout sauf « comme tu veux » ?

Ce petit regard levé au ciel suivi d’un silence glacial ?

Bienvenue dans le monde du passif-agressif.


Mais si on arrêtait deux secondes de juger… et qu’on écoutait ce qui se cache derrière ?


Dans cet épisode, je te raconte ce que m’ont appris deux commentaires postés sous ma vidéo Insta sur les passifs-agressifs. A une époque, je serais partie au quart de tour...  mais aujourd'hui,  j’ai fait autre chose. Et c’est ce qui a tout changé.


Tu comprendras :

  • Ce que peut révéler une remarque passive-agressive (même si elle pique)

  • Pourquoi les gens "bien" finissent souvent par le devenir eux-mêmes… malgré eux

  • Comment l’écoute active peut désamorcer un conflit (et même ouvrir la discussion)

  • En quoi la frustration mal digérée se transforme souvent en pique maladroite

  • Pourquoi comprendre ne veut pas dire excuser, mais peut tout changer


Si tu veux sortir des malentendus, mieux gérer les critiques et décrypter ce qui se cache derrière les pics qu’on t’envoie (ou que tu envoies 👀), cet épisode est une masterclass de maturité relationnelle.


Et promis : la prochaine fois que tu entends un "non mais c’est pas grave", tu ne l’entendras plus jamais pareil.

La vidéo en question 👉 Les passifs-agressifs



👉 On se retrouve aussi en dehors du podcast !
• Insta : @clementine.brgt

• Tu veux faire évoluer la petite fille sage en femme qui ose s'affirmer et prendre sa place ? : On en parle ensemble.

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Merci d’avoir écouté jusqu’au bout ! T’es clairement une (ex) petite fille sage en pleine révolution 🔥
Si l’épisode t’a fait du bien, fait réfléchir ou donné envie de dire “non” sans t’excuser : partage-le à une amie, une collègue ou une sœur de galère.


Tu peux aussi t’abonner, laisser un avis 5 étoiles sur Spotify ou Apple Podcasts, ça change tout pour la visibilité du podcast et pour libérer plus de femmes !
On se retrouve très vite dans le prochain épisode.
D’ici là… respire, redresse les épaules, et prends ta place. ✊💚


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu t'excuses quand quelqu'un te marche sur les pieds, tu dis « ça va » alors que t'as envie de hurler, et tu trouves toujours la meilleure répartie. Trois jours plus tard, bienvenue sur Légitime, le podcast des ex-petites filles sages qui ont été formatées bien trop tôt à sourire, être sages, et sauver le monde avant leur premier café. Ici, on démonte les injonctions, on balance des « non » fermes mais respectueux, et on réapprend à prendre sa place. Pas en criant plus fort que tout le monde, juste en arrêtant d'être silencieuse. Moi c'est Clémentine, Je suis coach en affirmation de soi. Et si t'en as marre de te plier en quatre pour m'hériter 3 mètres de reconnaissance, retrouve-moi chaque semaine dans tes oreilles pour te partager des punchlines, des cris concrets et des réflexions sans filtre pour t'aider à reprendre ta place. Et promis, je vais te prouver que poser tes limites, ça ne te fera pas perdre ton empathie, ni tous tes amis. Bonne écoute ! J'avais pas prévu de faire cet épisode de podcast aujourd'hui, mais peut-être que tu commences à le savoir si ça fait un moment que t'écoutes les épisodes. Je m'inspire beaucoup. Des événements de la vie, des événements de mon quotidien, de ce que je vois en séance avec mes coachés, toujours en respectant la confidentialité évidemment, mais tout ça, ça m'inspire énormément pour faire des épisodes qui te parlent, qui sont cohérents, qui sont inspirés de la vraie vie en fait, tout simplement. Et donc la semaine dernière, jeudi dernier, j'ai publié sur Insta une vidéo, la troisième vidéo de ma série Petite fille sage, ça dégage. Donc une petite série, si t'es pas sur Insta ou que tu me suis pas encore. Une petite série où je donne des petits tips pour t'affirmer sans culpabiliser ni ruminer pendant 8 jours. Et là, elle parlait des passifs agressifs. Et bon, en soi, c'est une nouvelle série, c'est quelque chose que je teste. Vraiment, si tu suis depuis le mois d'août, je teste de nouvelles choses, de nouveaux formats. Donc bon, je ne m'attendais pas non plus à des résultats incroyables. Et alors là, je ne sais pas, sortie de nulle part. Visiblement, c'est un sujet qui vous parle beaucoup. Là, j'ai eu des dizaines de milliers de vues. Enfin, je suis à 22 000 vues, je crois, un truc. de fou. Et donc, forcément, je ne dis pas ça pour me vanter, même si c'est une victoire en soi, parce que ça montre que ça touche. Si je te parle de ça, c'est parce qu'évidemment, quand tu as plus de visibilité, tu as plus potentiellement de commentaires et donc potentiellement de risques d'avoir des haters. C'est aussi ça qui fait que j'ai longtemps hésité à publier ce genre de choses. J'avais un petit peu peur de ces retours-là. Bon, au final, ça m'est passé, mais quand tu deviens un peu plus visible, évidemment... Il y a plus de risques d'avoir ce genre de retour. Et donc, évidemment, c'est arrivé. Mais je précise tout de suite, vraiment, j'ai été face à des personnes qui se sont placées du côté « je suis le passif agressif » ou en tout cas « ça m'arrive » et qui m'ont donné leur avis là-dessus. Mais je précise qu'elles ont parlé de façon très intelligente. Ce n'était pas une agression. Déjà, étonnamment, c'est ça qui est rigolo. Mais ce n'était pas une agression. Donc, il y a eu moyen de communiquer. C'est quand même des personnes qui se plaçaient du côté de « oui, je fais partie de ces gens-là qui utilisent le passif agressif de manière assez régulière » . La première personne, elle répondait à un commentaire que j'avais laissé à une femme qui me disait « oui, mais comment on fait si la personne, elle se vénère derrière ? » Genre « ok, je suis le type, ce que tu me donnes » et je vous le dis pas ici, comme ça vous serez obligés d'aller regarder la vidéo, je vous mets le lien en description. « Ok, je suis le type, ce que tu me donnes et la personne, elle se vénère en face, qu'est-ce que je fais ? » Donc là, je lui disais, écoute, t'es pas obligé de subir non plus la colère et l'agressivité de quelqu'un. Tu poses ta limite et tu prends de la distance. Ou en tout cas, tu lui dis, écoute, si ça continue comme ça, moi, je ne poursuis pas. Bon, et là, il y a quelqu'un qui vient me répondre et qui me dit, alors si on essaie d'avoir une conversation et de s'exprimer, on a quand même tort ? Après, il y a bien des manières d'avoir un échange intelligent. Donc en soi, un commentaire pas agressif, mais qui exprimait quand même, OK, moi, j'essaie de communiquer et en fait, voilà, c'est ma faute. C'est moi le bourreau, c'est moi le méchant et tout. Bon, ok. Mais encore assez calme. Et il y a une deuxième personne qui me dit Quand je fais ça, ma réponse à celle que tu proposes, c'est de dire Oh, pardon, je n'ai ni les crayons de couleur, ni le temps de t'expliquer. Désolée. Et avec le sourire. Plein de gens bien sont bloqués par leur hiérarchie à ne pas dire les choses cash. Donc là, on avait un commentaire qui était quand même déjà un peu plus agressif. Là, on était dans le passif agressif, agressif plus plus. On est bien d'accord, enfin. pas adressée à moi, mais dans la réponse qu'elle avait tendance à faire. Et si je suis honnête avec toi, moi, ce genre de retour, mais même le premier commentaire, en fait, il y a une époque, ça m'aurait fait vriller, mais genre en deux secondes et demie. J'aurais voulu rentrer dans l'art, ça m'aurait saoulé, j'aurais répondu peut-être trop sèchement, j'aurais envoyé chier. Mais en fait, je ne vous parle pas à vous. Je suis justement en train de dire que les passifs agressifs, c'est relou. Donc, je ne vous parle pas. Qu'est-ce qu'il y a ? Le truc, c'est que j'ai évolué. depuis ces dernières années. J'ai beaucoup appris sur moi, j'ai beaucoup appris sur ce qui se passe un peu dans la tête des gens et à être à l'écoute des gens. Et du coup, je ne me suis pas arrêtée à ça. Je ne me suis même pas agacée, en fait. Au contraire, limite, quand j'ai reçu ces messages-là, je me suis dit, ah, trop bien, c'est même génial d'avoir le retour des personnes concernées. C'est même génial d'avoir leur vision des choses, d'avoir leur point de vue. Et rien que de dire ça, ça me fait rire, parce qu'à une époque, j'aurais été là, genre, non, mais on s'en fout, en fait, c'est des baltringues. Donc oui, il y a une époque, comme tu peux le constater, j'étais très très ouverte d'esprit, bref On évolue, on évolue avec le temps, on prend en maturité, c'est le but de la vie, c'est ça qui est beau à voir. Anyway, ce qui s'est passé, c'est que là où à l'époque j'aurais répondu sèchement, moi maintenant, ce genre de choses, les critiques, les remarques, même de manière générale, je suis très à l'écoute. Je suis très très à l'écoute parce que quand tu écoutes bien, il se cache beaucoup d'informations derrière une critique. Et puis je suis d'autant plus à l'écoute que, soyons honnêtes, qui n'a jamais sorti de phrases passives agressives. Et je pense que si tu m'écoutes, tu sais que t'as même fortement tendance à le faire, peut-être avec ton conjoint, genre quand il devine pas ce que tu espères de lui, ou que t'aimerais bien qu'il fasse les choses sans avoir à te demander, et que du coup tu ressens beaucoup de frustration, t'es un peu agacé, donc ça sort comme ça sort. Et généralement c'est pas de la manière la plus agréable possible, hein, on va pas se mentir, dis-moi si j'ai tort, je t'entendrai pas, mais... Je pense que tu approuves. Et donc je sais que quand je le fais, parce que ça m'arrive encore, je reste un être humain, je sais pourquoi. Je sais plus ou moins ce qui se passe en moi. Je sais pourquoi je suis agacée et pourquoi je parle de cette manière-là. Et donc c'est ça, moi, qui m'intéresse et qui m'a intéressée là par rapport à ces commentaires. Parce que je me suis dit, qu'est-ce qui se cache derrière leur message ? Qu'est-ce qu'ils essayent vraiment de me dire ? Qu'est-ce qu'ils essayent d'exprimer ? C'est quoi leur point de vue sur la situation ? Et si je prends justement le deuxième commentaire, celui qui avait l'air assez agressif, où je me disais « Ah bah d'accord, super l'empathie avec les gens » , ce qui m'a vraiment fait tilter, c'est quand elle a dit « Les gens bien se laissent marcher dessus par leur hiérarchie quand ils sont pas cash, parce qu'ils arrivent pas à être cash » . Et comme ça m'intriguait, cette phrase-là, j'ai mis en place ce qu'on appelle l'écoute active. L'écoute active, c'est ça. C'est, ok, je suis en train de te lire là du coup, mais je lis ce que tu me dis et j'essaye de comprendre ce que tu me racontes. J'essaye de comprendre ce que tu penses. J'essaye de comprendre ta vision encore une fois. Et donc j'ai posé des questions. Parce que pour moi, ce n'était pas forcément clair, je n'étais pas forcément d'accord avec elle, mais j'étais intéressée de comprendre. Donc déjà, je lui ai demandé, d'accord, mais est-ce que cash, ça veut forcément dire agressif pour toi ? Et j'ai ajouté... J'ai l'impression que ton commentaire, il vient d'une espèce de frustration par rapport à la hiérarchie, justement, qui aurait peut-être été sourde à tes demandes, à tes attentes, ou t'aurais attendu peut-être une augmentation ou un truc, et tu l'aurais pas reçu, et que tu dis, bah en fait, pour être écoutée, il n'y a qu'une seule manière, c'est d'être cash, d'y aller frontale, et du coup, de pas perdre son temps avec ces gens-là. Et c'est là qu'elle m'a répondu, oui tout à fait, je crois que les gens ne sont pas passifs-agressifs gratuitement. Il y a bien souvent un dérèglement et sont bloqués dans ce mécanisme. Et là, ça a ouvert plein de possibilités et ça a ouvert la discussion. Parce que 1, j'essayais de comprendre. Elle, elle ne s'est pas sentie attaquée non plus par ma réponse parce que c'était un vrai intérêt. Et là, on a vraiment commencé un échange qui était vachement intéressant. Parce que bien sûr que les passifs agressifs ne sont pas passifs agressifs pour le plaisir. Tout comme moi, quand je balance des pics passifs agressifs, je ne le fais pas parce que ça me fait plaisir. Tout comme toi, quand tu le fais, c'est pas par plaisir, c'est pas par pur kiff. Ou alors, bon, c'est une autre question, mais... On le fait pas parce que ça nous fait plaisir. On le fait parce qu'il y a de la frustration, il y a de l'agacement, il y a un sentiment peut-être d'impuissance, il y a peut-être un ras-le-bol général. Mais généralement, l'émotion qui surplombe, c'est vraiment ce sentiment de frustration. Frustration qu'on ne comprenne pas, que je ne me sente pas respectée. Il y a toutes ces idées-là derrière la passivité et l'agressivité. C'est bizarre dit comme ça, mais bon, tu auras compris. Il y a toutes ces idées-là. Et je pense que si tu réfléchis, là, tout de suite, pendant l'épisode, t'as moyen de te dire, ouais, c'est vrai que quand je suis comme ça, c'est parce que... Donc je lui ai dit, je suis totalement d'accord avec toi. On n'est pas passif-agressif par plaisir, et ça vient clairement pas de nulle part. Par contre, c'est pas aux autres de subir... Ce fameux dérèglement de subir la frustration de la personne, et surtout sans broncher, sans rien dire, sans recadrer. Ce à quoi elle m'a dit, je valide totalement. Et alors, je te dis pas ça pour dire « Ouais, regarde cette merveilleuse conversation que j'ai eue, je suis trop forte et tout » . Pas du tout. Là où je veux mettre le focus, c'est qu'on était d'accord, toutes les deux. Là où à la base, si on regarde son commentaire, on peut se dire « Hum, la meuf, elle est un peu vénère, elle est un peu contre mon opinion » . Mais en fait, on était d'accord sur beaucoup de points. Mais si j'avais répondu de façon agressive à son commentaire, ça serait parti en conflit. Ça serait parti en fight, où juste on aurait arrêté de se répondre, mais ça serait parti sur de l'agressivité pure et dure. Alors qu'au final, là, la conversation était vachement intéressante. Parce que derrière, elle m'a dit, bah oui, mais le problème, c'est que souvent, ceux qui subissent, c'est ceux qui ont créé la situation. Et si tout le monde campe sur ses positions, ça va pas régler la situation. Et on est bien d'accord. Et c'est ce que je lui ai dit derrière. Je lui ai dit, c'est pour ça, moi, ce que j'essaye de communiquer sur le podcast, sur ce Reels, etc. C'est que... Si on apprenait tous à se connaître suffisamment, à avoir conscience de soi, pour comprendre nos besoins, nos émotions, nos limites, bien se connaître, si on apprenait tous à faire ça, et du coup, à mieux communiquer, à exprimer ce qu'on ressent, de manière saine et de manière ferme, de manière assurée, on n'aurait pas besoin de se balancer des sous-entendus et des grosses piques dans la tronche tous les quatre matins. Parce que tout serait clair pour tout le monde. Ou en tout cas, on aurait la maturité et le recul d'aller chercher à comprendre pour être sûr que ce soit clair. Si je reprends le premier commentaire que je t'ai évoqué, qui disait « Ah oui, donc si on essaie d'avoir une conversation, on a quand même tort, etc. » Je lui ai dit « Non, c'est super d'avoir envie d'avoir une conversation et de vouloir s'exprimer, c'est génial. Mais passer par les sous-entendus et d'autant plus agressifs, c'est rarement une bonne manière de commencer une conversation. » Donc j'ai demandé, pourquoi pas commencer directement par exprimer en respectant la personne en face ? Puisque tu as quelque chose à dire, pourquoi tu passes direct par le passif agressif plutôt que de dire, ben voilà, il se passe ça et j'ai besoin de ça ou x, y ? Et là, il m'a répondu, j'ai hâte de pouvoir avoir des échanges gagnant-gagnant sans douter des intentions des autres. Allez, restons positifs, merci pour ton retour. Et là encore, ça a exprimé pas mal de choses. C'est cette sensation que, justement, lui-même a peut-être subi des remarques passives agressives, subi des sous-entendus, subi des sales coups où un coup je te dis oui alors que je pense non, etc. Et que du coup, il s'est adapté à ce comportement-là en se disant « Bah écoute, maintenant je vais balancer comme ça, au moins. Voilà, moi j'ai dit ce que j'avais à dire et puis le reste, il fait un peu ce qu'il veut, mais au moins, moi c'est clair. » Et ça, je le comprends. Je le comprends parce qu'on l'a tous fait. Dès qu'on vit une expérience qui est négative, une expérience qui nous laisse un souvenir un petit peu amer, bien sûr qu'on va se méfier derrière. Et bien sûr qu'on va tout faire pour se protéger la fois suivante. Et donc que peut-être se protéger, ça sera, moi aussi je vais passer sur la défensive constamment, comme ça, bon bah, oui la conversation elle est pas saine, mais moi je me sécurise. Je blâme pas du tout ça. Mais c'était ça qui était vachement intéressant de comprendre, il se cache quoi derrière son message ? Ah ! en fait il essaie de s'exprimer mais il a été déçu souvent. Alors maintenant c'est vrai qu'il fait peut-être un peu moins d'efforts. Donc c'est pour ça que j'ai eu envie de faire cet épisode parce que moi j'ai trouvé ça super riche, super enrichissant comme expérience, comme test de réponse à... J'ai pas envie de dire des haters parce que c'était pas du tout des haters, les conversations étaient très intelligentes, très réfléchies. Et il y avait une volonté quand même de vouloir échanger sans agressivité. Donc déjà ça montre bien que c'est pas parce que... parfois t'es dans le passif agressif, ou parce que parfois certaines personnes sont dans le passif agressif, qu'elles le sont forcément tout le temps, tous les jours, 24h sur 24, que c'est plus une posture, ça, qui sort, que ça vient généralement de frustration, d'agacement, de colère, que c'est juste un petit peu un appel à l'aide, un appel en tout cas à être entendu, à être écouté, mais que, je pense que tu le sais très bien, en tant que bonne petite fille sage qui se respecte, On garde tout pour soi. On garde tout pour soi. On accumule, on accumule. On se dit, ouais, allez, c'est bon, c'est pas grave, c'est rien, je dis rien, je prends sur moi. Et un jour, ça pète. Et ça sort en remarque passive-agressive. Donc tu sais le message qui est derrière. Tu sais ce que t'attends en face, généralement. Donc c'est méga important déjà de capter ça, qu'on n'est pas 100% du temps passif-agressif et qu'il y a des raisons à ça. Et que si t'es face à quelqu'un comme ça, ... Et j'ai envie de dire, même face à ton conjoint, ta conjointe, s'il te sort des messages comme ça, ça peut être intéressant. d'essayer d'écouter. Évidemment, je sais que dans certaines relations, parfois c'est tellement complexe, t'as l'impression que t'as tout essayé, t'as l'impression que la communication elle est un peu coupée, mais je trouve que c'est toujours intéressant d'écouter les remarques et les critiques, ou ces remarques passives-agressives. Parce que quand t'écoutes vraiment, et je sais que des fois ça demande beaucoup d'efforts, encore une fois, mais quand t'écoutes vraiment, T'en apprends beaucoup sur ce qui se passe dans la tête de la personne, sur ce qu'elle espère, sur ce qu'elle veut, sur ce qu'elle ressent, sur comment elle se sent, sur peut-être les difficultés qu'elle traverse, sur ce qu'elle n'arrive pas à dire, ce qu'elle n'ose pas dire, parce qu'elle a peur, parce que ci, parce que ça. Et ça peut ouvrir de très belles conversations. Ou en tout cas, ça peut amener à dire, écoute, on n'est pas d'accord, mais c'est ok en fait. C'est pas un problème, ça crée pas de conflit. Ou juste, écoute, je suis d'accord avec toi sur tel point, mais pas celui-ci. Mais encore une fois, t'as le droit, j'ai le droit. Mais de sortir de cette agressivité et de ce conflit permanent, surtout pour parfois se rendre compte vraiment, mais en fait, on est d'accord, on a les mêmes attentes, on a les mêmes envies. Ça m'est arrivé de voir une amie qui me disait, ouais, je me sens abandonnée dans mon couple. Et quand je lui en parle, il nie, il me retourne le truc, etc. Et en fait, quand ils ont commencé à... À s'écouter un minimum, elle s'est rendue compte qu'il lui disait la même chose. Moi non plus, je me sens pas écoutée. Moi aussi, je me sens abandonnée. Mais en fait, moi aussi, je veux passer plus de temps avec toi. Ah bah d'accord. Bah en fait, on aurait peut-être pu communiquer ça plus clairement dès le début. Non, bah écoute. Chacun ses traumas qui ressort à un moment donné dans les relations. Mais c'est pour ça que c'est vachement important. Je sais que la critique, ça fait mal. Ça fait mal à l'ego. Quand quelqu'un nous renvoie à nos opinions, quand quelqu'un nous balance ses petites remarques passives agressives, on a envie de se défendre. C'est normal, il y a agressif dedans. Et s'il y a de l'agressivité, évidemment c'est dangereux pour nous, d'une manière ou d'une autre. Donc bien sûr qu'on a ce réflexe de se défendre, mais quand tu prends un pas de recul et que tu as envie de te dire, que tu as cette volonté de te dire « je vais regarder, je vais aller essayer de faire l'effort, là aujourd'hui je vais essayer de voir ce qu'il essaie d'exprimer, de poser des questions » . Et peut-être que je vais apprendre plein de choses intéressantes. Peut-être que je vais même adhérer à son point de vue, ou peut-être que lui va adhérer à mon point de vue. Peut-être qu'en fait, on va enrichir nos points de vue mutuels, mais dans tous les cas, ça sera intéressant. Et surtout, on ne sera pas dans une dynamique de colère. Et je précise, même si je pense que tu as capté, mais tu vois, l'idée, ce n'est pas du tout de mettre son opinion de côté, de rejeter, de dénigrer sa propre opinion, et d'aller adhérer à celle de l'autre. Quand je dis comprendre... La vision de l'autre, c'est pas ça. Parce que comme je le disais précédemment, peut-être que ça va ressortir à « ouais, je suis pas du tout d'accord avec toi » . Mais c'est d'être capable de faire suffisamment page blanche pour ouvrir les yeux et pas être borné, en fait, sur son propre point de vue. Et de se rendre compte que tout n'est pas tout noir ou tout blanc. Donc je terminerai cet épisode, tu vois, en disant que si t'arrives à apprendre à écouter la potentielle frustration derrière une pique, derrière une remarque passive-agressive, au final, tu subis... plus ces remarques-là. Parce que tu vas être capable de prendre le recul et de choisir ok, est-ce que j'ai envie de comprendre ? Est-ce que j'ai envie de poser la question ? Est-ce que j'ai envie d'ouvrir la conversation là-dessus ? De comprendre ce qui se cache derrière la frustration ? Ou ok, il ou elle ressent de la frustration peut-être pour x ou y raisons, mais là j'ai pas envie. J'ai pas envie de subir ça, j'ai pas envie de rentrer dans la conversation. C'est mon choix, mais je sais pourquoi et je sais aussi que sa frustration, sa pique, elle parle. plus d'elle, de ce qu'elle ressent elle, que de moi. Que ce n'est pas forcément une attaque visée, que c'est potentiellement, très probablement, une incompréhension, une injustice ressentie de sa part, une frustration. Et c'est des choses évidemment que je retrouve très souvent dans mes séances de coaching puisqu'on va travailler sur connaître ses besoins, l'expression des besoins, connaître ses ressentis, comment les exprimer et comment poser des limites saines et communiquer. de façon générale, de manière beaucoup plus saine, en se connaissant soi, en prenant conscience de soi, et en étant à l'écoute des autres. Donc la prochaine fois qu'il y a une personne qui te critique, qui te fait une petite remarque passive-agressive, si t'as envie, si t'as envie de faire le petit jeu, tu peux te demander, qu'est-ce que cette personne essaie vraiment de me dire ? Sans y arriver, de façon très maladroite, de façon pas très agréable, on va pas se mentir, qu'est-ce qu'elle essaye de me dire ? Et derrière, est-ce que j'ai envie de m'impliquer ou pas ? Il y a toujours cette histoire de choix, il n'y a pas d'obligation. Mais je t'invite à faire ce petit jeu de réflexion. Sur ce, je vais terminer cet épisode ici. J'espère qu'il t'aura plu. N'hésite pas à venir me dire sur Instagram tes réflexions sur le sujet, ça me fera très très plaisir. Et sinon, je te dis à la semaine prochaine sur Légitime. Merci beaucoup d'avoir écouté cet épisode. Et s'il t'a aidé, s'il t'a intrigué, si tu te poses des questions, je suis curieuse, viens me le dire sur Instagram. Promis, je m'en repars et c'est toujours un régal d'échanger avec vous. Et si tu veux soutenir le podcast, m'envoyer du love ou aider d'autres petites filles sages qui en ont marre de passer leur temps à sauver le monde, tu peux laisser un avis à des étoiles sur Apple Podcasts et Spotify. Ça me fera très plaisir et puis ça aidera les JTim à se faire connaître et aller encore plus loin. Encore une fois, merci pour ta confiance. Je te dis à la semaine prochaine. Et n'oublie pas, prendre sa place, c'est pas crier plus fort que tout le monde. C'est juste arrêter d'être silencieuse.

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