Speaker #0Bienvenue sur le podcast légitime, le podcast déculpabilisant pour toi qui t'es déjà senti trop ou pas assez. Moi c'est Clémentine, je suis coach confiance et estime de soi et je t'accompagne à reconnecter avec qui tu es, assumer ta personnalité et enfin te libérer du regard des autres. Mon objectif que tu fasses péter tous tes verrous, que tu oses être toi et que tu ailles à fond vers la vie de tes rêves. Retrouve chaque semaine des conseils, des clés, des retours d'expérience pour booster ta confiance et comprendre enfin que tu as de la valeur et que tu es légitime. Alors, tu es prête ? Aujourd'hui sur légitime, j'avais envie de te faire un épisode qui m'a été inspirée clairement par mes dernières conversations avec une de mes amies, de mes très bonnes amies et aussi avec mon conjoint. Parce que c'est vrai qu'on a tendance à oublier à quel point... On peut être notre propre inspiration. Et même moi, tu vois, si je te fais aussi cet épisode, c'est parce que justement, moi-même, là, personnellement, ces derniers temps, j'ai complètement mis de côté tout ce que j'avais fait, tout ce que j'avais déjà mis en place jusqu'à présent, tout ce que j'avais réalisé dans ma vie. Comme si, parce que c'était du passé, ça n'existait plus. Comme si, parce que... Aujourd'hui, j'étais dans un mood où j'étais un petit peu moins à l'aise, il y a des choses que je ne maîtrisais pas, que je ne contrôlais pas, comme si ça n'avait plus aucune importance. Et c'est vrai que je suis tombée dans une spirale un petit peu dégueulasse, on va le dire, où j'étais vraiment pas bien dans mes baskets, émotionnellement c'était très compliqué. Et à côté de ça, j'avais des petits questionnements de santé qui venaient rajouter du stress à déjà mes émotions, qui étaient un petit peu challengées, on va dire. Et du coup, c'est vrai que j'ai eu un moment de, comme dirait ma pote justement, j'ai manqué de vigilance. J'ai manqué de vigilance, je me suis laissée embarquer en fait dans toute cette spirale assez négative, où plutôt j'étais trop tout le temps la tête dans le guidon à penser à mon entreprise, comment faire pour qu'elle marche, qu'elle marche mieux, comment faire pour intéresser les gens, comment faire pour accrocher les gens, comment faire pour toujours faire des épisodes qui vous... parle, qui vous aide, qui vous accompagne, vous proposez des offres, qui vous aide, qui vous accompagne, enfin bref. C'était vraiment une spirale un petit peu dégueulasse dans laquelle je ne me rendais pas compte que j'étais en train de plonger. Je savais que j'avais souvent la tête dans le business, mais j'avais l'impression de prendre soin de moi, dans le sens où c'est bon, je faisais des pauses, je prenais le temps de regarder mes petites séries Netflix, donc j'avais l'impression de prendre soin de moi. Mais en fait, il y a une semaine et demie, deux semaines, j'ai craqué. J'ai craqué parce qu'en fait, émotionnellement, c'était trop. Mon corps, il n'en pouvait plus, il ne pouvait plus tenir. Donc j'ai pleuré, pleuré, pleuré, pleuré, toutes les larmes de mon corps. Et je me suis rappelé une phrase que mon ostéome a sortie. Je ne sais plus si je l'avais partagée ici, mais où il m'avait dit « Mais vous savez, quand vous faites des pauses parce que vous n'êtes pas en rendez-vous client, C'est un peu des pauses qui sont imposées. C'est pas vraiment vous qui faites le choix de faire une pause, c'est juste que là, le créneau, il est libre. Et donc, c'est pas une volonté de votre part. C'est pas intentionnel de votre part. Donc, c'est pas vraiment un repos dans lequel, bah voilà, vous vous investissez. C'est pas un repos choisi, c'est pas... Et c'est vrai que ça m'avait marquée parce que je m'étais dit, c'est vrai. C'est vrai, en fait. Quand je fais des pauses... soit je l'ai fait parce que j'ai pas de coaché à ce moment-là, ou alors c'est quelque chose juste pour me distraire un petit peu, pour me vider la tête, pour pas penser à mes problèmes sur l'entreprise, mais en fait c'est pas vraiment des choses qui me nourrissent, qui me font du bien. Bref, tout ça pour dire que ces derniers temps je suis retombée un petit peu dans mes vieux démons. Et déjà c'est important de te dire que tu vois, c'est pas linéaire. Même quand t'as fait beaucoup de travail sur toi, il y a des fois où hop, tu manques de vigilance. Et tu retombes dans certains travers. Et en fait, c'est OK. C'est OK, mais il ne faut pas y rester. Parce qu'au bout d'un moment, c'est plus OK. C'est que tu n'as pas appris de tes erreurs. Mais c'est OK de retomber parfois dans tes travers. Mais derrière, c'est de savoir, OK, qu'est-ce qui s'est passé en fait ? Qu'est-ce qui fait que j'en suis arrivée là ? Qu'est-ce que je dois améliorer ? Bref. Et donc, on est venu à cette conversation, notamment avec mon conjoint. Parce que je lui disais, mais voilà, je suis trop con déjà de m'être lancée dans l'entrepreneuriat. Pourquoi j'ai fait ça ? Pourquoi j'ai pris cette prise de risque en fait ? Parce que c'est du risque pour moi financièrement de ne pas avoir une sécurité financière. C'est du risque pour nous du coup. Parce que si je ne peux pas payer mon loyer, si c'est lui qui doit financer un petit peu plus parce que moi je ne dégage pas assez, ça va m'embêter, ça m'embête. Ce n'est pas quelque chose que j'ai envie de laisser perdurer. Et puis qu'est-ce que ça veut dire de moi en fait si ça ne fonctionne pas comme j'aimerais ? Qu'est-ce que ça veut dire de moi ? Et tu vois à ce moment-là, je n'avais vraiment pas de recul. Je me disais là, je suis trop con, je suis trop nulle. Je suis trop nulle d'avoir cru que pour moi ça pouvait marcher, que j'allais être une de ces exceptions dans l'entreprenariat pour qui ça marche, tu te lances et puis c'est bon, ça marche. Je suis con en fait. Et j'étais en train de me reprocher ça, de me dire, de toute façon moi je suis toujours comme ça, je suis quelqu'un qui, j'ai pas peur de me lancer en vrai. Si je suis honnête avec toi, j'ai vraiment pas peur de me lancer dans la vie. Je suis quelqu'un qui a toujours eu confiance en elle. Si t'as écouté mes épisodes, tu sais que c'était pas ça mon problème. C'est rarement ça le problème. Mais c'était plus mon estime de moi qui était problématique. Bref, donc j'ai toujours eu confiance en moi. En fait, j'ai toujours été bercée par cette phrase et cette croyance que je peux arriver à tout, je peux tout faire. Et en soi, c'est génial parce que ça m'aide et ça me permet justement de me lancer, de tester des choses, de sortir de ma zone de confort très très régulièrement. Mais là, en fait, j'étais en train de me le reprocher. Pour moi, là, j'étais en train de vivre le revers de la médaille. Bah ouais, c'est bien de te lancer, de tester des trucs et tout, mais en fait, t'es trop con, quoi. Enfin, c'est... À un moment, il faut prendre conscience des choses, il faut pas être inconsciente, justement. Donc j'étais en train de me démonter bien correctement. Et là, mon conjoint, il m'a dit, mais tout ce que tu fais, là, de se lancer à son compte, même tout ce que t'as fait précédemment, de partir en Erasmus toute seule... De partir au Canada toute seule, sans backup, sans avoir de travail là-bas, sans connaître vraiment personne. Je connaissais une amie qui n'est pas restée en plus à ce moment-là. Et tout ça, moi j'ose pas. J'ose pas non plus aller parler aux gens comme ça en soirée, initier la conversation, discuter avec Pierre-Paul-Jacques, parce qu'il y a un truc qui va te faire sourire, un truc qui va accrocher. Moi j'ose pas faire ça. Mais toi tu le fais. Toi, tu le fais parce que justement, tu as cette prise de risque, tu as cette compétence, tu as cette capacité, tu sais le faire. Et il fait, c'est quelque chose que j'admire, parce que moi, je ne me sens pas capable et je regrette de ne pas avoir tenté certaines choses. Parce que j'avais peur, j'avais peur de sortir de ma zone de confort, j'avais peur de... Et c'est vrai que quand il m'a dit ça, ça m'a permis vraiment de prendre du recul et de réfléchir et de m'apaiser en me disant... En fait, c'est vrai, j'ai fait des choses qui ne sont pas forcément simples pour tout le monde. Je pense que je l'ai déjà partagé dans les premiers épisodes du podcast, mais quand je suis partie au Canada toute seule, parce que j'avais été tirée au sort pour mon PVT, donc mon plan vacances-travail, je n'ai jamais eu peur de partir seule au Canada. Franchement, je n'étais pas du tout stressée de partir seule au Canada. C'était pas un sujet, en fait. J'ai fini par stresser. Pourquoi ? Parce que les gens autour de moi n'arrêtaient pas de me poser la question. Mais t'as pas peur ? Mais comment tu vas faire ? Comment tu vas t'en sortir ? Tu connais personne et t'as pas de travail, mais t'as pas peur ? Franchement, comment ? Et en fait, non, en toute honnêteté, moi j'ai jamais eu peur de partir. Parce que je me connaissais. Parce que je savais que je savais gérer, je savais comment créer ma propre sécurité dans les endroits que je ne connaissais pas. J'avais une foi entière en ma personne, déjà, parce qu'en plus je l'avais déjà fait en allant en Irlande sans parler vraiment anglais. Donc ça m'avait prouvé que j'étais capable de survivre. Et du coup j'avais une foi incroyable en moi qui fait que je savais que j'allais me démerder. Pour trouver des solutions, je savais que je n'allais pas me laisser crever au Canada en plein mois d'octobre, dans le froid, dans la rue et tout. Bien sûr que j'allais créer des contacts, que j'allais chercher à rencontrer des gens, chercher un boulot pour financer. Alors évidemment, je partais quand même avec des sous de côté, je n'allais pas partir à zéro. Mais je savais que j'allais pouvoir trouver un travail si c'était nécessaire pour financer le reste de mon voyage, etc. Non, j'avais pas peur, parce que je savais que j'allais me débrouiller, je savais que j'allais me démerder. Je savais que j'avais cette capacité. Et en soi... Là, ce n'est pas pour me minimiser ou quoi que ce soit, mais je sais que tout le monde a cette capacité. Alors oui, ce n'est pas forcément facile de la déclencher. C'est plus ou moins évident pour certaines personnes, mais en soi, tout le monde en est capable. Tu ne commences peut-être pas par partir au Canada toute seule, si tu n'es pas à l'aise, on est bien d'accord. Mais ne serait-ce que commencer par faire un cinéma toute seule, ça engage le processus, si tu veux. Bref, on en reparlera. Mais en fait, de me rappeler tout ça, c'est pareil. Je me suis dit, ça m'a permis de me rendre compte de tout ce que je mettais en place qui, pour moi, ne me paraissait plus si important, si impressionnant. Alors que bien sûr que si, c'est tout ça qui m'avait forgé, qui m'avait formé, qui m'avait permis de me dire, ouais, tu prends des risques, mais tu sais que t'en es capable aussi. Parce que t'es partie seule au Canada, t'es partie seule en Irlande, parce que t'as réussi à te démerder, t'as réussi à trouver des opportunités, t'as réussi à rebondir. Je me suis fait virer même un moment au Canada. J'ai réussi à rebondir. Bien sûr que t'es capable, parce que regarde, tu t'es entraînée pour un marathon, t'as fini deux marathons, et le premier j'étais pas entraînée. Ça c'est pas bien, ne le refaites pas. Sorti d'une rupture, bon c'était compliqué, bref. Mais t'as fini deux marathons, donc t'as un mental. T'as une capacité à continuer, malgré le fait que parfois c'est chiant, parfois c'est dur, parfois c'est galère, parfois tu sais pas où tu vas, parfois t'as juste envie de tout arrêter, de tout claquer là sur la table et de dire tout le monde vous me fait chier, vous me faites chier, je me fais chier, c'est bon j'arrête tout. Mais en fait... qui me disent ça, ça m'a remis les pendules à l'heure. Et je me suis rendue compte que bien sûr que je suis déjà une inspiration à moi-même. Tu sais, on cherche toujours chez les autres, à se rassurer chez les autres. Et si t'es touchée par ce syndrome de petite fille sage, etc., tu connais ce truc-là, d'aller chercher la validation, la réassurance chez les autres, d'aller te faire valider par les autres, de prouver que t'as un petit peu de valeur. Tu sais que tu vas être même très admirative, voire envieuse. parfois, souvent, de la réussite des autres. Genre, elle, elle y arrive, regarde ce qu'elle fait, moi je suis pas capable, moi j'ai jamais fait, je regrette et tout. On passe tous et toutes par là. Mais on oublie qu'on a fait des choses avant. Même si c'est des choses qui nous paraissent insignifiantes. Même si c'est des choses qui nous paraissent être du passé et genre qu'aujourd'hui, c'est plus comme ça. Tu vois ? En te disant ça, ça me fait penser à un truc, c'est pareil. Il y a 10 ans, j'ai commencé la course à pied. La course à pied, le renforcement musculaire, j'étais... Voilà, ça y est, j'avais enfin réussi à prendre l'initiative et à la maintenir en plus. Franchement, j'ai bien géré mon truc. Et les conditions étaient là aussi. Je veux dire, j'avais vraiment le temps. J'étais une période dans mes études et après je suis passée au chômage, donc en fait j'avais le temps de m'investir dans le sport à fond. Bref, j'avais obtenu un corps très musclé, très fit, pas trop maigre et tout. J'adorais ce corps-là parce que ça montrait que je m'étais déterminée, que je m'étais disciplinée, que j'avais pris du plaisir en plus dans le sport alors qu'avant, surtout la course à pied, mon Dieu, ça montrait que j'avais évolué, que j'avais réussi à choper le truc, que j'avais réussi à mettre en place une routine sportive, une routine alimentaire. à arrêter de boire un coca matin, midi et soir, parce que je suis pas pour les régimes, mais là je sais que mon régime alimentaire était vraiment dégueulasse à ce moment-là. Donc j'étais fière d'avoir réussi à me recadrer, c'est con ce que je vais dire, à prendre soin de moi, enfin à me respecter, à avoir une activité physique, à manger plus sainement, à faire attention en tout cas à ce que je mangeais et pas à me bouffer que de la merde. J'étais fière de me nourrir. des choses qui en plus me faisaient du bien. Et ça se retranscrivait en plus sur mon corps, et j'étais contente d'avoir un corps, je te dis, dynamique, dessiné, un corps qui me permettait d'améliorer mes performances en course à pied. Il y avait vraiment cette idée que je me sentais investie en fait dans mon bien-être. Bon, ça c'était il y a dix ans. Et quelques années après aussi. Le truc, c'est que ces dernières années, j'ai pas eu la même énergie, j'ai pas eu le même temps, j'ai pas eu les mêmes conditions pour prendre soin de moi. Et c'est vrai, j'ai pas pris le temps. Il y a des choses que j'aurais pu faire et je les ai pas. Bon bah j'ai regrossi, je me suis engraissée. Et je dis pas ça de la mauvaise manière, c'est vraiment j'ai pris du gras, clairement, on va pas se mentir. Et ça a été dur au début. Et ça a été dur et ça a été un deuil à faire. Un vrai deuil de me dire, putain, regarde comment j'étais avant, et regarde comment je suis maintenant, c'est dégueulasse. Mais en fait au lieu de me focus là-dessus... Aujourd'hui ce que j'essaye de faire, parce que je suis encore en train de faire ce travail de reprendre soin de moi dans l'activité physique, etc. Ce que j'essaye de faire c'est de me dire, oui là aujourd'hui t'as plus ce corps là, mais encore une fois c'est pas les mêmes conditions. Mais en plus, tu l'as déjà fait une fois, donc inspire-toi de toi. Si tu l'as fait une fois, tu peux le refaire. Peut-être que les conditions sont différentes, peut-être que ça prendra plus de temps. peut-être que c'est même plus l'objectif physique, c'est même plus le même qu'il y a dix ans, peu importe, ou même les performances. Mais si tu l'as déjà fait une fois, tu as les capacités, tu sauras les retrouver, tu sauras les remettre en place. Rappelle-toi ce que tu as fait. Rappelle-toi c'était quoi les conditions, mais pas forcément extérieures, mais les conditions pour toi. Tu étais dans quel état d'esprit ? Pourquoi tu t'es lancé ? Pourquoi ça a fonctionné à ce moment-là ? Dans quel état d'esprit ? Est-ce que tu as fait appel à des gens ? Des coachs, des sortifs, je parle de mon cas de sortif, mais tu as fait appel à des gens, des coachs, des amis, des gens qui t'ont accompagné. C'était quoi en fait la dynamique ? Et ça déjà, ça aide. Parce que oui, il y a un deuil à faire de « ah j'étais comme ça et en vrai j'aimais bien, je le suis plus maintenant » . Mais au bout d'un moment, c'est bon en fait. Parce que si tu te focuses constamment sur « j'étais comme ça et regarde maintenant » , ça ne fait pas avancer le chemin public. Alors que si tu te dis, « Putain, j'ai réussi à être comme ça une fois, comment je fais pour m'en rapprocher ? » ou « Comment je peux m'inspirer de moi aujourd'hui ? » « Comment je peux m'inspirer de la moi d'il y a 10 ans ? » « 5 ans ? » ou peu importe. Pour aujourd'hui avancer dans mes objectifs, ça sera beaucoup plus aidant en fait. Et tu as déjà toutes les connaissances, parce que c'est toi. Tu n'auras pas à aller chercher les astuces de... Pierre, Paul, Jacques ou de moi, même si évidemment je serais ravie que tu fasses appel à moi parce que c'est pas évident de prendre le recul, mais déjà tu as les ressources. La deuxième chose, le deuxième exemple que j'avais envie de te donner, c'est justement suite à une conversation avec une de mes amies qui me disait « ça y est, j'ai réussi à faire un truc toute seule, je suis sortie toute seule, je suis allée voir une exo toute seule » . Et ça me fait du bien parce que c'est vrai qu'autant en voyage, quand je voyage seule, j'ai aucun problème avec ça. Et c'est vrai qu'en France, dans mon pays d'origine, on va dire, j'ai beaucoup de mal à le faire. Et ça m'a fait sourire, parce que je me suis dit, mais pourquoi ? Parce qu'en soi, qu'est-ce qui change ? Elle me dit, je ne sais pas, le nouveau, le fait qu'en voyage, je peux être qui j'ai envie d'être. Je peux me faire une toute nouvelle identité, quoi, si je veux. Et ça m'a vraiment fait sourire. Et je lui ai donné ce conseil, et c'est ça qui m'a inspirée l'épisode. Mais je me suis dit, mais pourquoi tu t'inspirerais pas de la toit en voyage pour nourrir la toit qui n'est pas en voyage, en fait ? La toit de France. Parce que finalement, c'est exactement la même personne. Il est où, le blocage ? Parce que le regard des autres, en voyage, tu peux l'avoir aussi. Qu'est-ce qui fait qu'en voyage, tu te sens libre d'être toi-même ? Qu'est-ce qui fait qu'en voyage, tu te sens à l'aise d'être la personne que tu as envie d'être ? D'être celle qui t'inspire, justement, celle qui se sent libre, légère, d'assumer ses bizarreries, d'avoir envie d'aller parler aux gens, de créer le contact, etc. C'est quoi la différence ? Elle a quoi de plus, elle ? Cette version de toi, qu'est-ce qu'elle a ? Pourquoi elle s'autorise ? Comment elle fait pour se donner une autorisation ? Et je trouve ça fascinant, vraiment, je trouve ça fascinant, et c'est méga intéressant à réfléchir, parce que s'il y a des moments où t'arrives à être toi-même, avec certaines personnes, dans certaines conditions, etc., là aussi tu peux t'inspirer de toi-même. Et ce qui fait qu'avec telle personne... En telle situation, je me sens moi-même, et avec d'autres, non. Et comment je peux adapter, ajuster, transférer ces compétences pour que je sois capable de l'être un petit peu dans toutes les situations ? Comment je peux faire pour que la meuf qui part en voyage, ce soit la même meuf que tous les jours, en fait ? Que tous les jours, j'ai la même assurance que cette meuf qui part en voyage, et qui est beaucoup plus ouverte, sûrement, qui est beaucoup plus dans l'échange, qui est beaucoup plus... libre, elle-même, qui assume en fait, qui a l'envie d'être. Et franchement, j'ai trouvé ça méga intéressant. Et c'est pour ça que je te le partage. Je sais pas si ça résonne en toi, cette réflexion, je sais pas si c'est des choses dans lesquelles tu peux faire les parallèles, justement, où tu te dis, bah oui, c'est vrai que moi, je suis plus moi-même dans x ou y situations, mais... C'est vraiment important que tu prennes le temps de réfléchir à quel moment de ta vie, ça peut même être après une rupture amoureuse, peut-être que tu t'es dit « je ne m'en sortirai jamais » et en fait, si tu t'en es sorti, tu as réussi à remonter la pente. Comment elle a fait cette fille-là pour s'en sortir ? Qu'est-ce qu'elle a mis en place ? Qu'est-ce qu'elle a fait ? Qu'est-ce qu'elle a dit ? Comment elle se sentait ? Qui elle est allée voir ou pas ? Et déjà, je pense que ça t'aidera beaucoup à te rendre compte que les capacités, tu les as. Peut-être que tu as du mal encore à les mettre en place dans d'autres situations. Et ça, c'est mon rôle en tant que coach de ta compagnie à débloquer les derniers verrous. Mais tu verras que tu es capable. Et déjà, savoir que tu es capable, je trouve que ça donne une dynamique pour se dire « Là, je vais passer à l'action, c'est bon, j'en ai plein le cul. Là, je vais passer à l'action, je sais que je suis capable. » Alors oui, ça ne sera pas facile. Parce que chez moi, tu l'auras compris, c'est pas les bisounours. Oui, ce sera pas facile, mais c'est possible. En fait, ça ouvre une fenêtre sur la possibilité. C'est possible. C'est pas en un claquement de doigts, mais c'est possible. Donc, je vais terminer l'épisode là-dessus. J'espère qu'il va te plaire. Viens me faire des retours sur Instagram. Très autoritaire, mon vieux. Mais si t'en as envie. viens me faire un retour sur Instagram, ça me fera très plaisir d'échanger avec toi là-dessus. Et si t'as des blocages, on va déjà en parler ensemble. Ou réserve tout simplement ton café découverte offert en description. Et sinon, je te souhaite une très bonne journée, et à la semaine prochaine sur Légitime !