Speaker #0Bienvenue sur le podcast légitime, le podcast déculpabilisant pour toi qui t'es déjà senti trop ou pas assez. Moi c'est Clémentine, je suis coach confiance et estime de soi et je t'accompagne à reconnecter avec qui tu es, assumer ta personnalité et enfin te libérer du regard des autres. Mon objectif que tu fasses péter tous tes verrous, que tu oses être toi et que tu ailles à fond vers la vie de tes rêves. Retrouve chaque semaine des conseils, des clés, des retours d'expérience pour booster ta confiance et comprendre enfin que tu as de la valeur et que tu es légitime. Alors, tu es prête ? Bienvenue sur ce nouvel épisode de Légitime et aujourd'hui déjà je voudrais qu'on célèbre les deux ans du podcast parce que ça y est, depuis le 17 mars, ça fait deux ans que les premiers épisodes sont sortis, donc déjà je suis choquée. parce que je savais pas trop où j'allais avec ce podcast, j'avais toujours cette peur, déjà qu'on m'écoute pas, que ce soit pas intéressant, et aussi est-ce que j'aurais des sujets ? Parce qu'avec un épisode par semaine, même si j'invite des invités de temps en temps, ça fait beaucoup de sujets. Et je me disais jamais j'aurais de quoi faire, bon ben visiblement si. Donc joyeux anniversaire à Légitime, si le podcast t'a marqué, si t'a aidé, si t'a accompagné, vraiment je t'invite à... A me faire ce petit cadeau, j'avoue je réclame un cadeau, et je m'en fous, j'assume, me laisser un avis et ou un commentaire sur Apple Podcasts, Spotify, vraiment c'est très important pour moi et ça fait toujours plaisir. Et surtout, ça m'aide à savoir si je t'apporte quelque chose, si tu veux d'autres thèmes de sujet par exemple, donc vraiment, je t'invite à le faire. Sinon aujourd'hui, j'avais envie de te parler, de faire cet épisode parce que en ce moment j'échange avec pas mal d'entre vous sur Instagram ou même en visio. Merci pour ces moments. Et il y a vraiment un truc qui ressort et qui me brise le cœur et qui m'énerve en même temps. Alors pas que je suis énervée contre vous, bien évidemment que non, mais parce que je suis passée par là. Et quand je vois qu'aujourd'hui, à quel point je suis libre, je me sens légère face à des situations, face à des personnes où pourtant j'avais terriblement peur de m'affirmer et de ce qui allait se passer, ça me rend folle en fait que vous n'en soyez pas là encore. Et que ce qui ressort... C'est que vous voyez, en fait c'est ça qui me brise le cœur, c'est que vous voyez bien qu'il y a des comportements que les gens ont envers vous, qui sont soit irrespectueux, soit qui ne vous conviennent pas, soit qui ne matchent pas avec votre personnalité, avec ce que vous avez envie de faire, ce que vous avez envie de dire. Et pourtant, vous laissez faire et vous prenez sur vos épaules. Ce qui me brise le cœur en fait, c'est que vous avez conscience quand même qu'il y a quelque chose qui ne fonctionne pas. Vous avez cette conscience là que... Michel, là, il dépasse un petit peu les bornes. Ah, la Maurice, il a poussé le bouchon un petit peu trop loin. Ah, ça, c'est pas OK pour moi. Ça, ça m'agace un petit peu. Ça, ça m'énerve. Ça, c'est le signe. Si une amie vivait, par exemple, une relation amoureuse de ce style-là, je lui dirais, mais meuf, il y a 25 000 red flags sur ta relation amoureuse. Si une amie vivait des situations presque de harcèlement au travail, je lui dirais, meuf, casse-toi de là. Ou dis quelque chose, mais ne te laisse pas faire. Et là, en fait, je vois ça, je vois que vous avez conscience des comportements qui ne sont pas OK. Et en même temps, vous me dites avec une assurance, mais du coup, je vais essayer de faire plus d'efforts pour prendre sur moi. Et là, non, ce n'est pas possible. Ça, je ne peux plus vous laisser dire ça, je ne peux plus vous laisser faire ça. Vous voyez, ça me donne envie de pleurer, littéralement, parce que, en fait, vous avez tellement été conditionnés. Vous avez tellement appris à prendre soin des autres avant vous, vous avez tellement appris que vos besoins, vos émotions, ce que vous aviez envie, c'était un problème, c'était pas important, et je referai un épisode spécifiquement sur ce conditionnement, mais vous avez tellement été conditionnés là-dessus, par la société, par les parents, etc., que aujourd'hui, même en tant qu'adulte, vous avez du mal à vous dire Que ce soit possible, que ce soit la personne en face de vous qui déconne. Vous avez encore du mal à vous dire et à affirmer et à assumer que vous, vous avez déjà fait beaucoup d'efforts et que peut-être c'est la personne en face qui n'a pas envie d'en faire, que peut-être c'est la personne en face qui vous manque de respect et que ça n'a rien à voir avec vous, que ce n'est pas de votre faute, que ce n'est pas à vous de gérer ça, que ce n'est pas à vous d'adapter encore une fois votre comportement. Et que peut-être juste, c'est l'autre qui chie dans la colle. Parce que bien souvent on dit dans une relation on est deux. Et c'est vrai. Le problème, c'est que je vous vois. Ce qui se passe en vous, c'est que vous, vous êtes toujours, vous avez toujours l'impression d'être, alors peut-être deux, mais que c'est vous qui devez porter sur vos épaules toute la responsabilité. Peu importe que vous soyez deux, c'est forcément vous qui devez gérer. C'est votre rôle. Vous êtes nés pour ça. Vous êtes nés pour avoir des épaules plus larges que le Mont Fuji. Vous êtes nés, en fait, pour être la mère de tout le monde. pour être le parent de tout le monde, pour materner tout le monde, pour sauver tout le monde. Ce qui fait que quand vous vivez des situations où vous voyez bien qu'il y a un truc qui ne va pas, vous essayez d'arranger les choses, vous essayez encore une fois de prendre sur vous, ou alors vous vous dites, ouais, bon, allez, ce n'est pas si grave, ça va bien finir par s'arranger. Mon patron, il va bien comprendre que si je m'épuise au travail, je mérite une augmentation, je n'ai pas besoin de... Voilà, j'ai rien besoin de dire. Ou il va bien voir que je suis surchargée de travail, j'ai pas besoin de... Il va le voir, c'est ok, ça va s'améliorer, ça va passer. Pareil, mon mec, bon, il me prend un petit peu pour la bonus de service, mais c'est ok. Je pense qu'il va comprendre au bout d'un moment que j'en ai marre et que c'est pas mon rôle. Mais en 2025, quand même, les hommes, les gens en général évoluent. Mais en fait, les meufs... Alors je sais, je sais, crois-moi. crois-moi, je sais que c'est une manière de te sécuriser parce que, comme je l'ai dit, comme tu as l'impression que c'est toi qui as la responsabilité de tout et que tes besoins ne sont pas importants, tu as forcément l'impression derrière que si tu dis quelque chose, ça va partir en puvila, en conflit, en guerre mondiale. Donc évidemment que je comprends que tu n'aies pas envie de le dire parce que ça te terrifie. Ça te terrifie de dire les choses et je le sais. Je le sais parce que j'étais à ta place. Une fois où je travaillais au Canada, je travaillais dans un café. Et à l'époque, même si j'avais déjà travaillé sur moi, bon, il y a encore des choses qui étaient vraiment très fébriles. Et m'affirmer face à des personnes que je trouvais très charismatiques, ou en tout cas, voilà, qui avaient de l'aplomb, pour moi, c'était impossible. J'avais forcément l'impression d'être en tort. Parce que la personne avait l'air beaucoup plus assurée que moi. Tu vois, même si moi, j'avais raison, j'étais quand même... capable de me dire, ouais, mais il a l'attitude de quelqu'un qui a raison. Donc c'est que c'est forcément moi qui ai tort. What the fuck, hein ? Quand tu réfléchis, tu fais, mais meuf, réveille-toi ! C'est... Bon, c'était comme ça. Et donc à un moment donné, il y a quelque chose qui était très nouveau pour moi dans la mission. Il fallait gérer pas mal d'envois. C'était pour une soirée où on faisait traiteur. Et voilà, il fallait qu'on se speedie, nous mettait un peu la pression pour que ça soit fait vite, rapidement, que les gens attendaient, etc. Et du coup, moi, je ne maîtrisais pas tout. Et à un moment, je prends un plateau de petits fours où normalement, on devait changer à chaque fois le papier sulfurisé qui était en dessous. Et là, je ne l'ai pas fait. J'ai directement remis des petits fours dessus. Bon, en soi, c'était plus un côté esthétique que d'hygiène pour lequel il voulait qu'on change. Mais je ne l'ai pas fait parce que le speed, le speed. Et là, il m'a engueulé comme jamais. Engueulé comme jamais. Genre, ouais, ce n'est pas possible, etc. Et en soi, je... je comprends pour son image, pour le côté qualité, etc. Mais en soi, c'était pas ok pour moi de me faire engueuler de cette manière-là, comme une enfant, alors que moi, j'avais jamais fait ça en plus, qu'il nous l'avait pas spécialement montré, il nous l'avait expliqué en 5 minutes avant de faire la soirée, et que, bah en soi, j'avais essayé de faire de mon mieux, en plus, sous la pression qu'il nous mettait par rapport à la rapidité d'action. Bref. Mais tu vois, j'ai rien dit. J'ai rien dit, et j'ai même pas... été capable d'avoir une conversation pour expliquer ce qui ne me convenait pas. Parce que je peux comprendre que lui, il y a des choses qui ne conviennent pas. Mais on aurait pu avoir une conversation sur tout ça. On aurait pu s'expliquer. Lui, il a préféré gueuler en amont. Moi, ça m'a fait chialer parce que j'étais incapable de gérer mes émotions à l'époque. Et après, je n'ai pas été capable d'aller lui expliquer, d'aller lui dire calmement pour moi, ça, ce n'est pas OK. J'aurais aimé que tu me le dises de telle ou telle manière. Je sais que je ne l'ai pas fait parce que j'avais peur. Et parce que j'avais peur de moi aussi, de mes réactions. Parce que j'avais peur, encore une fois, de pleurer, de me mettre en colère et de pleurer, et de passer pour une faible, pour une chochotte, pour une meuf qui ne sait même pas parler et aligner trois mots, sans chialer. Donc je ne l'ai pas fait pour me sécuriser. Et au final, aujourd'hui, avec du recul, je me dis mais en fait j'aurais tellement pu et j'aurais tellement dû parce que ce n'était pas ok qu'il me gueule comme ça dessus. Parce que ce n'était pas sain. Pour un manager en plus, de parler comme ça à ses équipes, parce qu'il n'y avait pas qu'avec moi que c'était parfois un petit peu moyen, mais ce n'était pas OK. Et un manager, c'est censé montrer l'exemple, c'est censé expliquer, c'est censé prendre le temps. Alors évidemment, j'ai bien conscience qu'on n'est pas chez les bisounours, c'est que ce n'est pas un cas isolé. Mais je me dis, j'aurais pu et j'aurais dû. Parce qu'en plus, ce mec-là, moi, je m'en foutais. Ce boulot-là aussi, je m'en foutais. Enfin, je veux dire, ce n'était pas le boulot de ma vie. Et en soi, moi, je suis quelqu'un de très appliqué. Quand tu m'expliques bien les choses, quand tu me donnes le temps, et si tu arrives à m'investir, bien sûr que je donne tout. Mon but, c'est pas de faire de la merde dans ton entreprise, mais par contre, si tu m'attaques comme ça, sans expliquer, juste en gueulant pour le plaisir de gueuler, ben ça, c'est pas normal, et j'ai pas envie de t'écouter. En tout cas, j'ai pas envie d'entrer dans cette conversation-là, parce que ça mènera à rien, et que je préfère qu'on en reparle plus tard, à tête reposée, et qu'on s'explique, et que chacun donne son point de vue, et que peut-être on trouve une solution. Ça, c'est la moi d'aujourd'hui, tu vois. Mais je comprends que toi t'aies du mal parce que t'as peur justement que ça crée du conflit, t'as peur que ça t'insécurise, t'as peur de passer pour la méchante, je comprends totalement. Mais faut que tu comprennes aussi qu'en fait quand tu te tais, quand tu gardes pour soi, c'est complètement contre-productif. Quand tu espères en plus que les choses s'arrangent par elles-mêmes, et que les gens comprennent par eux-mêmes, ça c'est vraiment voué à l'échec. Ça c'est... Donner beaucoup trop de responsabilité aux autres et te déresponsabiliser en plus complètement finalement. Parce que tu remarques à quel point on prend la responsabilité des émotions des autres, de la vie des autres, du bonheur des autres. C'est forcément nous qui devons rendre les gens heureux, préserver la paix. Ou alors c'est forcément nous qui avons dit quelque chose qui a énervé, agacé, rendu triste la personne en face. Mais par contre, dans notre vie à nous, d'un coup, on n'est plus responsable et on attend que ce soit les autres qui changent. On attend que, par l'opération peut-être du Saint-Esprit, il y ait notre conjoint, notre mère, notre père, notre collègue, notre manager, qui, ça y est, illumination divine, se rende compte qu'il ne nous respecte pas ou qu'il ne nous écoute pas. Que toujours par cette illumination divine, ton patron vienne te voir et te dise « Mais voyons Clémentine, vous travaillez tellement bien, de façon tellement exceptionnelle, et vous donnez toujours tout pour les autres, mais vous méritez... » Une augmentation, vous méritez un nouveau poste, vous méritez trois semaines de congé en plus, Clémentine, voyons. Mais bien sûr. Est-ce que tu penses aussi que ton mec, d'un coup, il va changer, il va se dire, « Ah, mais c'est évident, si j'aidais ma femme à faire le ménage, si j'aidais ma femme pour telle ou telle charge mentale que tu portes aujourd'hui. » Là, je donne des clichés, mais tu comprends. Ou alors, « Ah, mais si j'écoutais ma femme et si je l'aidais à trouver des solutions. » Si je comprenais parfaitement ce qu'elle a dans la tête et que je pouvais l'aider du coup là-dessus. Mais oui, mais bien sûr, mais je suis bête. Non, je suis sûre là tu m'écoutes et tu te dis, ben non en fait, ça se passe pas comme ça. Parce que bien sûr que ça va pas se passer comme ça. Tu vois sur Instagram, je donnais l'exemple aussi de, si tu prends toujours le même café le matin, la même marque, le café noir un petit peu basique. Tu t'attends pas qu'un jour, un matin, tu te lèves et que miraculeusement ton café il ait un goût noisette. Je crois pas que tu t'attendes à ça. T'es assez consciente que si toi tu bouges pas au supermarché pour acheter ton café noisette, ben t'auras jamais ton café noisette, on est bien d'accord. Là c'est exactement la même chose dans ton quotidien. Tu ne peux pas attendre que les choses changent. Tu peux pas te dire oui mais avec le temps ça va sûrement s'améliorer. Non, ça c'est des mécanismes de protection. Ça c'est des excuses pour te protéger, pour ne pas prendre de risques, pour ne pas t'exposer à un potentiel. J'ai pas envie de dire conflit parce que ça te mettrait en tête que forcément quand tu vas dire quelque chose ça va créer du conflit, alors que putain je te jure que non. Mais en attendant, toutes ces excuses-là, c'est ce qui fait aussi qu'aujourd'hui tu te sens mal dans ta peau, qu'aujourd'hui t'as du mal... à t'estimer, qu'aujourd'hui t'as du mal à te trouver de la valeur, c'est parce qu'en fait tu ne te donnes pas cette valeur-là et tu n'agis pas pour toi. Tu n'agis pas pour tes besoins, tu n'agis pas pour tes envies, tu n'agis pas pour la personne que t'as envie d'être. Et je suis presque sûre à 99% que tu l'as en tête, quelle femme t'aimerais être, que t'as en tout cas une petite esquisse de quelle femme tu aimerais être. Mais aujourd'hui, tu ne te l'autorises pas, parce que tu as peur, et ça j'en ai bien conscience encore une fois, mais tu ne te l'autorises pas et tu restes pétrifié par ta peur. Parce que tu as été conditionné à être comme ça, on est bien bien d'accord, mais du coup tu restes pétrifié par ta peur. Là où enfant ça t'a sécurisé, aujourd'hui ça te bloque en tant qu'adulte. Aujourd'hui, si tu stagnes ou en tout cas si t'as l'impression que tu subis un petit peu ta vie, c'est parce qu'au fond, oui, tu l'as subi. Et je sais que c'est pas agréable à entendre, je sais que ça peut piquer, mais à un moment donné, il faut être bien consciente que c'est toi qui a le pouvoir de changer les choses et uniquement toi. Personne viendra te sauver, personne viendra faire les choses à ta place. Si t'attends que les gens comprennent par eux-mêmes, tu vas attendre longtemps. Parce que les gens ne changent pas parce qu'on leur demande. Les gens ne changent pas par amour, par apporter beaux yeux. Les gens, ils changent parce qu'ils ont un déclic et qu'ils ont une réelle envie, qu'ils voient un réel intérêt à changer. Alors peut-être qu'aujourd'hui, toi, tu ne vois pas cet intérêt pour toi-même, et dans ce cas-là, c'est complètement ok, mais je pense que si tu m'écoutes, je pense que si t'es dans cette... Dans cette optique et que tu as cette femme qui est en train de bouillir en toi mais qui ne s'autorise pas, je pense que tu as envie que ça change. Juste, tu n'as pas les outils, tu n'as pas les moyens. Tu vois ça un peu comme une grosse montagne à franchir et tu ne sais pas par où commencer. Mais je pense que tu as envie que ça change. Prédis-moi si je me trompe, mais si tu veux que ça change, je suis désolée, il va falloir se sortir un petit peu les doigts, comme on dit, en toute politesse. Pour te donner un exemple personnel qui m'est arrivé justement il y a trois ans maintenant, et pour te montrer aussi un peu l'évolution, j'ai eu de nouveau une manager qui était vraiment, j'ai pas envie de dire imbuvable, mais en fait elle était un petit peu ce qu'on pourrait dire lunatique. D'un côté elle te soufflait le chaud, genre elle discutait avec toi, elle te posait des questions sur toi, etc, donc sympa. Mais de l'autre, elle était capable d'utiliser ça contre toi. d'un coup pour expliquer que, ah tu m'as dit qu'hier soir tu étais allé au restaurant, c'est pour ça que tu es fatigué aujourd'hui, que tu as fait une erreur sur ton dossier. Donc tu vois, c'était très particulier. Et c'était très toxique, parce que du coup, en plus, ça ne créait pas du tout une relation de confiance, on est bien d'accord. Parce qu'au bout d'un moment, tu te disais, je ne vais rien raconter sur moi, parce qu'en fait, si c'est pour être utilisé, en plus de faire des liens qui n'ont aucun lien les uns avec les autres, vraiment, ça n'a pas de sens. Et un jour... On était tranquillement en train de travailler, on était 3-4 dans le bureau, et là elle fait une remarque sur la ponctualité. Et ça pour le coup, tu peux vraiment pas me reprocher ma ponctualité. Moi si tu m'as déjà écouté dans les épisodes, tu sais que moi je suis quelqu'un de ponctuel, c'est quelque chose qui est important pour moi, donc j'arrive, je vais pas dire jamais en retard, parce que c'est pas vrai, ça m'arrive, mais en tout cas je fais tout pour ne pas être en retard. Et là elle fait une remarque sur la ponctualité, un peu, voilà, envoyée dans les airs, tu vois, pas visée, mais en disant, ouais, d'ailleurs... Par rapport au post-déj, ça serait bien d'être à l'heure parce qu'après, ça embête tout le monde. Mais tu vois, elle ne s'adressait à personne en particulier. Et ça, je n'ai pas apprécié. Ça, je n'ai pas apprécié parce qu'elle nous balançait ça. En plus, je savais de qui elle parlait. La personne n'était même pas présente. Elle nous balançait ça comme si nous, on était en tort, alors qu'on n'était pas concernés. Et que ça met une ambiance un peu malsaine de critiquer un comportement d'une personne en plus qui n'est pas là. Il n'y avait vraiment rien qui allait dans cette phrase-là. Et à une époque, j'aurais rien dit. J'aurais rien dit, j'aurais laissé couler en disant « C'est bon, on va pas faire chier pour ça, de toute façon je sais qu'elle parle pas de moi. » Mais en fait, j'ai trouvé ça tellement irrespectueux et tellement malsain de nous dire ça à nous alors qu'on avait rien à se reprocher en plus que là, je me suis dit « Bah non, en fait, c'est pas ok. C'est pas ok de balancer des phrases comme ça juste pour le plaisir, juste pour faire réagir, en fait. » Et là, j'ai répondu, mais calmement. J'ai fait « Pardon, pourquoi tu dis ça ? » Et là, elle s'est sentie con. Et elle m'a regardée en me disant « Non, non, mais je ne parle pas de vous. En plus, je sais que vous êtes toujours à l'heure. » Et je fais « Ok. » Et là, j'ai laissé du temps passer et puis après, en plus, je partais en pause-déjeuner. Ironie du sort. Elle part en pause-déjeuner quelques temps après moi. Et là, qu'est-ce qui s'est passé ? Elle aurait pu mal le prendre, tu vois, que je... Je ne vais pas dire que je provoque parce que ce n'était clairement pas de la provoque. Je réagissais à sa phrase. Mais elle s'est sentie con, en fait. Elle est venue me voir, elle m'a dit... Oui, j'ai l'impression que tu l'as mal pris ce que j'ai dit tout à l'heure. Et je lui ai dit, bah oui, parce que tu balances ça comme ça, comme si c'était une attaque, en tout cas quelque chose contre nous, comme si nous on était en retard souvent, alors que moi je suis quelqu'un de ponctuel, je suis toujours là à l'heure, je pars à l'heure, j'arrive à l'heure, donc j'apprécie pas trop d'avoir ce genre de retour. Et qu'est-ce qui s'est passé ? Elle s'est excusée. Elle s'est excusée parce qu'elle s'est rendue compte... que surtout venant de moi où je disais jamais rien, ou en tout cas je suis pas du genre à péter un plomb pour rien, Et que là, en plus, je l'ai dit calmement et très factuellement, elle s'est rendue compte qu'elle était allée trop loin et que ce n'était pas OK de faire ce genre de choses. Et au final, elle ne l'a plus jamais refait. Elle ne l'a plus jamais refait parce qu'elle a été recadrée, en fait. Mais si je n'avais rien dit, c'était sûr qu'elle aurait continué. Et moi, en plus, j'aurais accumulé une frustration et une rancœur de me dire « Putain, mais qu'est-ce qu'elle va nous sortir la prochaine fois, quoi ? » En fait, on fait bien son travail et on est quand même critiqués, mais c'est quoi ? Donc là je peux te dire que ça m'avait apporté de la fierté aussi, ne serait-ce que d'être capable de faire ça, et de voir que j'avais évolué là-dessus. Qu'en fait un comportement qui n'était pas ok, peu importe que ce soit ma directrice, ma manager ou ce que tu veux, en fait j'avais le droit d'en parler et que j'avais raison de le faire. Que mon mécontentement, il était parfaitement légitime, et que si je l'exprimais de la bonne manière, j'avais vraiment rien à me reprocher, et c'était au contraire un acte de respect énorme envers moi-même, mais aussi envers elle, parce que comme ça je ne parlais pas dans son dos. Je ne critiquais pas dans son dos, je lui avais dit clairement ma façon de penser. Et sans agressivité. Donc voilà pourquoi je te dis que c'est important que toi tu fasses bouger les lignes. À un moment donné, tu as l'impression de ne pas prendre ta place, de ne pas savoir où est ta place, tu as l'impression de ne pas être écoutée, de ne pas être respectée. C'est normal. Encore une fois, je vais être un peu désagréable, mais c'est normal. C'est parce que toi, tu ne prends pas le temps de te respecter, de t'écouter, de... de te donner de l'importance. Et si toi, tu ne te trouves pas assez importante, comment les gens pourraient te donner de l'importance derrière ? Comment même les gens pourraient savoir qu'ils dépassent tes limites s'ils ne sont même pas au courant que tes limites sont dépassées et que ça, c'est tes limites ? Tu vois, ce que je veux dire, c'est que tu ne peux pas attendre des gens qui comprennent si toi, derrière, tu ne mets pas en place des choses pour les informer, pour faire bouger les choses, pour reprendre le contrôle. pour améliorer cette dynamique relationnelle qu'il y a avec les gens. Donc, je ne te demande pas d'aller tout de suite demander ton augmentation à ton patron. Je ne te demande pas d'aller tout de suite confronter ton mec et de lui dire, j'ai besoin que tu m'aides là-dessus, là-dessus, si c'est encore trop dur pour toi. Ce n'est pas ça l'objectif. Mais c'est méga important que tu commences à, ne serait-ce qu'écouter un petit peu tes besoins, essayer de comprendre de quoi tu as besoin, de découvrir de quoi tu as besoin, et de commencer à poser des limites. commencer à les exprimer, même si c'est sur des petites choses. Dans tous les cas, il faut que tu agisses pour toi. Si tu veux te sentir importante, il faut que tu te donnes cette importance. Donc il va falloir que tu agisses pour toi et que tu arrêtes d'attendre le miracle, que tu arrêtes d'attendre les illuminations de la part des autres, que tu arrêtes d'attendre que ça y est, par intervention divine, les gens changent et t'apportent de l'importance. Parce que quand bien même ils le feraient, toi si t'es pas convaincu, t'auras toujours l'impression qu'il manque quelque chose. C'est à toi d'agir, c'est à toi de te donner suffisamment d'importance pour que derrière ça crée des réactions en chaîne. Donc je t'invite vraiment aujourd'hui à réfléchir, qu'est-ce que j'ai envie de voir comme changement dans mon quotidien ? Et quelle mini micro petite action je peux déjà faire pour ça ? Je te donne un exemple, l'autre jour j'ai une de mes coachées qui me disait « Pour moi, prendre soin de soi, c'est une valeur méga importante, mais aujourd'hui je ne fais rien pour. » Donc déjà bravo à elle d'affirmer et d'assumer que même si c'est important, aujourd'hui elle ne faisait rien. Parce que ce n'est pas évident d'avouer qu'une valeur qui est très importante pour nous, on ne la nourrit pas. Qu'est-ce qu'elle a décidé de faire ? Elle m'a dit « Je vais juste essayer de me coiffer, de me coiffer un peu différemment, de prendre soin de mes cheveux. » Ça paraît tout bête, mais ça lui a fait un bien fou, parce qu'en fait elle a pris soin d'elle, elle s'est un peu plus appréciée dans le miroir, elle a pris une jolie photo d'elle, et ça lui a fait du bien. Et ça lui a montré qu'elle était importante, pour elle. Donc tu vois c'est un détail, mais ça change tout. Je te donne un exemple personnel à moi aussi, parce que je ne suis pas irréprochable, clairement pas. En ce moment j'ai pas mal de mon dos qui me tire et tout, un peu fatiguée, un peu stressée. Là, ça fait trois jours que je reprends des petites vidéos de yoga, de yoga pour les postpartum, alors que je ne suis pas maman, mais c'est un yoga qui est très doux, qui est vraiment sur les étirements, qui est très doux, fluide, et bien ça me fait un bien fou. Ça me détend de ouf, ça fait du bien à mon dos, et je me redonne un peu plus d'importance. Donc vraiment, je t'invite à réfléchir à ces actions-là. Et sinon, comme je te l'ai dit en début d'épisode... En ce moment, je passe des appels avec certaines d'entre vous pour justement comprendre. Qu'est-ce qui vous bloque ? Qu'est-ce qui vous fait chier aujourd'hui dans la vie ? Qu'est-ce que vous aimeriez changer ? Qu'est-ce que vous aimeriez améliorer ? Et quelle femme vous auriez envie d'être ? Vous auriez envie de devenir ? Vous vous sentiriez comment ? Si, ça y est, vous étiez libérée de la culpabilité, libérée de la honte, que vous n'aviez plus l'impression de devoir porter tout le malheur du monde sur vos épaules, vous vous sentiriez comment ? Vous changeriez quoi ? Vous agiriez comment ? Et par exemple, il y a un exemple, parce que je parle beaucoup en images, et une des personnes avec qui j'ai échangé, elle me disait « en ce moment, je suis un peu un Picasso » . Genre, c'est l'anarchie d'émotions, de stress, de pensées, je dois tout porter, c'est le bordel, c'est le fouillis. Et j'aimerais bien être comme un lac. Un lac, voilà, calme, apaisé, avec oui, de temps en temps, une petite vaguelette, mais contrôlé, avec du soleil. Et il y avait vraiment cette idée d'apaisement, de liberté, et j'ai adoré cette comparaison. Donc je fais passer des appels en ce moment pour comprendre ça, comprendre de quoi tu auras envie de passer, de quoi à quoi. Et l'idée c'est vraiment de créer une offre de coaching, d'accompagnement qui va vraiment vous aider à passer de ce Picasso à ce lac, avec les meilleurs outils possibles, avec le meilleur accompagnement possible. J'ai envie de faire du collectif. de l'individuel parce que les deux sont tellement puissants. J'ai envie que tu te rendes compte que tu n'es pas seule à vivre ça, à traverser ces difficultés. Et pour ça, j'ai besoin de savoir ce qui se passe dans ta tête. Donc si tu es intéressée pour échanger avec moi, il n'y a pas d'engagement sur l'offre que je vais sortir après. C'est au contraire vraiment pour co-construire avec toi. Mais si tu as envie d'échanger avec moi, et puis en plus ça crée parfois déjà des déclics, je mets le lien dans la description pour que tu puisses réserver ton café découverte. Et qu'on échange ensemble. Ça dure 45 minutes, encore une fois, il n'y a pas d'engagement. Et vraiment, je pense que ça fera autant de bien à toi qu'à moi. Donc je te laisse réserver tout ça. Et sinon, je te dis à la semaine prochaine sur les JTM.