Mathieu Arcade - Devenir manager à la sortie de l'école cover
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Les Belles Histoires

Mathieu Arcade - Devenir manager à la sortie de l'école

Mathieu Arcade - Devenir manager à la sortie de l'école

10min |09/11/2023
Play
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Description

Bonjour, je m'appelle Mathieu Arcade. Diplômé de l'EM Normandie en 2011, je travaille aujourd'hui chez Capgemini. Après mes études, j'ai vite voulu entrer dans la vie active et plus précisément dans le domaine du commerce. Dans ce podcast, je vous parle de mon parcours, de mes expériences à l'international, etc. En sortant de l'EM Normandie, je me sentais prêt. Vraiment prêt à entrer dans le monde du travail. Pour ma part, je me suis senti vite à l'aise. Je suis rapidement devenu manager à Nantes, dans une ville que je ne connaissais pas. J'ai eu le sentiment de toucher du doigt ce pour quoi j'avais intégré l'EM Normandie.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, vous écoutez Les Belles Histoires, le podcast de l'EM Normandie. Je suis Mathieu Arcade, diplômé de la promo 2011, et je vais vous raconter ce qui m'a amené à devenir Account Manager chez Capgemini. J'avais déjà en tête le fait de vouloir me lancer dans une branche un peu commerciale et travailler dès la sortie de l'école. Je n'avais pas forcément envie de partir sur de longs stages, sur une continuité après l'école en se lançant dans d'autres diplômes, d'autres cursus en suivant le master. L'idée, c'était vraiment de pouvoir bénéficier du master de l'EM Normandie et rentrer dans la vie active plutôt sur une branche commerciale. La chance qu'on a à l'école, c'est de pouvoir bénéficier d'un réseau d'anciens déjà, qui nous permet de pouvoir se renseigner un peu de ce qui s'est passé après l'école pour les anciens diplômés. Et donc on a pu construire ce projet à la fois avec des stages. Moi j'ai bénéficié d'une année de césure, j'ai pu faire une année de césure. Donc je suis parti pendant six mois travailler en entreprise directement, avec une activité qui ressemble un peu à celle que je peux avoir aujourd'hui, qui était à cheval entre... entre du recrutement et du commercial. Je suis parti à l'étranger pendant plusieurs mois également. Et puis, j'ai eu la chance aussi de pouvoir faire partie d'une association, du bureau des sports. Et donc, on a dû en toute autonomie récupérer des sponsors, enfin en tout cas se doter de sponsors pour pouvoir mener à bien nos projets associatifs. Et donc effectivement, je pense que c'est déjà un premier pied dans le monde professionnel qui s'offrait à nous. Moi je suis parti à l'étranger, en Angleterre, au Royaume-Uni. Je suis parti pour une entreprise qui s'appelait FM Sport & Langue. Et donc on était là pour accompagner des enfants qui partaient pendant des vacances scolaires, ou même sur des périodes scolaires, en Angleterre pour apprendre la langue. Et donc ils partaient dans des collèges, et c'était un mix entre des cours de langue et également... un parcours sportif. Donc, on accompagnait des étudiants sportifs. Je dis on parce qu'on est parti avec plusieurs camarades d'école. Et donc, on a fait ça pendant quelques mois. Moi, j'ai eu la chance, en fait, de participer au concours de vente à Deauville. Et en fait, l'entreprise pour qui j'avais candidaté à l'époque, enfin, en tout cas, pour qui je participais à ce concours, m'a fait une proposition de... de poste directement à la sortie de l'école. J'ai eu la chance d'avoir un CDI quelques mois avant d'être diplômé. Et donc, au vu de ce qui m'avait été proposé, du parcours qui était déjà écrit pour moi, entre guillemets, dans cette entreprise, je n'ai pas forcément beaucoup hésité et je me suis lancé. Ils avaient vraiment le projet qui me correspondait. Et je suis resté une dizaine d'années dans l'entreprise après. Mais en tout cas, je ne remercierai jamais assez l'école d'avoir pu organiser ce concours et me mettre en relation avec ces personnes. parce que c'est ce qui a permis le lancement de ma carrière finalement. Première mission, donc on me donne un poste de chargé d'affaires. C'était un terme un peu plus pompeux à l'époque que commercial, mais grosso modo, on m'a donné un portefeuille de clients à gérer. Donc j'avais un département à couvrir et on m'a dit, ben voilà, tu prends ta petite voiture et puis l'objectif, il est là, c'est de faire du développement de portefeuille, faire croître ton chiffre d'affaires, construire quelque chose de plus périn avec tes clients. Et donc, en sortant de l'école, je pense qu'on est prêt. On a, en tout cas, théoriquement, le bagage pour pouvoir y arriver. Mais voilà, après, c'est comment on arrive à être autonome et se débrouiller pour faire un bon professionnel, finalement. Et en se replongeant dans les différents cours, dans les différentes missions qu'on peut avoir, on avait la pédagogie HEC Entrepreneur qui nous apprenait beaucoup aussi à être autonome et professionnel. Et donc, ça s'est passé très bien. Et donc, j'avais un... un cursus qui était un petit peu écrit par l'entreprise et qui m'avait été proposé et je l'ai suivi pendant presque dix ans. J'ai récupéré une équipe de 10 commerciaux un an et demi plus tard à gérer. Mon ancienne équipe, quasiment une partie de mon ancienne équipe en tous les cas. J'ai pu passer manager sur un périmètre un peu plus grand, sur le bassin nantais. Une région que je ne connaissais pas. J'étais resté en Normandie suite au diplôme. Là, je bouge, je me retrouve dans une nouvelle ville avec de nouveaux clients, de nouvelles responsabilités, un poste de management avec un... avec des collègues et finalement des personnes avec qui je travaille qui sont un peu plus âgés que moi. Donc voilà, assez agréable dans le sens où on sent qu'on arrive à toucher du doigt ce qu'on voulait faire finalement en entrant en école de management, puisque voilà, c'est le premier poste un peu à responsabilité. Et puis en même temps, son lot de difficultés et son lot de problèmes qu'on peut rencontrer au quotidien. Donc je pense que c'est ce qui fait aussi l'importance et la force d'une carrière professionnelle, c'est d'avoir des hauts et des bas. Et là, en l'occurrence, c'était vraiment ça. C'était dicté par du positif un jour, du moins positif le lendemain. Donc, on est obligé de rebondir, de comprendre pourquoi, d'essayer de faire une introspection sur soi pour être sûr qu'on fait bien les choses comme il faut. Et puis, toujours suivre sa ligne directrice, la stratégie qu'on s'est donnée. C'est important de garder sa voie et de savoir où on va pour ne pas se faire happer par le quotidien. Moi, je vendais des produits électroportatifs et du matériel pour le bâtiment et les travaux publics. Donc à la fois pour des artisans comme pour des grands groupes du BTP sur des chantiers très importants. Et quand je suis rentré chez Hilti, on m'a donné la responsabilité de suivre le chantier de l'EPR à Flamanville, qui était un très gros chantier et qui m'a permis de décoller finalement aussi dans ma carrière, puisque ça s'est bien passé pour moi dans cette période. En 2019, ma fille Alice est née. Et du coup, à l'époque, j'avais un poste de cam. Donc, j'étais basé à Paris, avec des déplacements un peu partout en France. Je partais quasiment à la semaine, 5 jours en déplacement pour pouvoir suivre les différents projets. Et quand ma fille est née, j'ai décidé d'arrêter tout ça. J'ai eu une opportunité de rentrer chez Altran, qui venait d'être acheté par Capgemini, donc dans le conseil. Monde totalement différent, mais une opportunité intéressante. Et puis, je vous l'ai dit, moi, je pense que... Nos parcours sont faits de rencontres et j'ai rencontré quelqu'un qui m'a vraiment convaincu et avec qui j'ai eu envie de travailler. Et du coup, je me suis dit qu'après dix ans de bons et loyaux services, je pouvais voguer vers d'autres horizons et privilégier à la fois ma vie de famille et puis finalement me donner aussi l'opportunité de voir autre chose que ce que je connaissais déjà depuis dix ans. Et un très bon choix puisque aujourd'hui, ça se passe très bien et j'ai la chance de pouvoir voir ma fille tous les jours. Être ici au Havre, je suis revenu habiter au Havre et c'est un vrai bonheur. Donc voilà, un bon choix pour moi. Je voulais absolument voir grandir ma fille. Je voulais voir autre chose aussi que le bâtiment et les travaux publics. Je pense que j'avais déjà quand même pendant dix ans pas mal œuvré. Et en fait, ce qui est difficile, c'est le démarrage dans une nouvelle activité. Du jour au lendemain, on se retrouve dans un nouvel environnement, avec une boîte mail vide, avec tout à reconstruire finalement. Alors à la fois, ça fait peur, on a l'impression de faire un saut dans le vide. Mais en même temps, c'est un vrai bonheur parce qu'on se dit en fait, je peux reconstruire quelque chose. C'est parti. Et c'est un peu un challenge aussi de se dire, j'ai réussi quelque part. Est-ce que je vais réussir à le faire ailleurs ? Est-ce que je n'étais pas fait finalement pour faire autre chose ? Ou est-ce que ma façon de travailler peut marcher ailleurs ? Et c'est un peu la suite logique finalement de ma carrière chez E.T. en rentrant chez Capgemini. Je rentre en janvier 2020. Donc une conjoncture un peu spéciale, vous vous en doutez, puisque le Covid fait ses grands débuts. On attend de moi que je fasse du développement commercial de nouveaux clients à la base, puisque le bassin à vrai est riche en clients, mais la partie engineering de Capgemini travaille beaucoup, beaucoup avec des secteurs d'activité bien spécifiques. Et donc on me demande de développer justement l'activité sur d'autres secteurs. Donc je rentre pour faire ça initialement. Et puis le Covid arrive, donc on se réorganise et finalement... Toutes les activités que vous pouvez connaître et avoir Capgemini s'arrêtent. Et donc là, c'est comment on se reconstruit, comment on se réorganise, comment on attaque de nouveaux marchés, ou peut-être pas de nouveaux marchés justement, peut-être comment on retravaille sur les marchés qu'on avait déjà développés. Donc c'est un grand moment de réflexion qui dure à peu près six mois, de réorganisation interne aussi, puisque le monde du conseil change complètement. Donc toutes les activités qu'on peut mener en remote, etc., continuent, mais tout ce qui était... basu. l'ingénierie industrielle pure s'arrête. Donc il faut se réimaginer les choses. Alors pour moi qui étais débutant finalement, j'ai appris avec ça. Donc c'est un peu différent. Mais mes collègues qui étaient là depuis quelques années ont dû beaucoup changer. Et en fait, on me donne à la fin de cette période l'opportunité de redévelopper du grand compte. Puisque c'est vraiment ce qui m'a éclaté dans mon expérience passée. On se rend compte que mes compétences sont plutôt sur cette partie-là. Et donc plutôt que de partir à la chasse à de nouveaux marchés, je me retrouve finalement un peu comme chez Elty, à devoir gérer du grand compte. En Normandie pour le coup. Mais voilà, ça fait maintenant, ça va faire 4 ans bientôt. Et ça fait 4 ans que je m'éclate sur des grands comptes, je sais qu'il y a plus de mieux. Merci d'avoir écouté mon parcours, j'espère qu'il vous a inspiré, à bientôt.

Description

Bonjour, je m'appelle Mathieu Arcade. Diplômé de l'EM Normandie en 2011, je travaille aujourd'hui chez Capgemini. Après mes études, j'ai vite voulu entrer dans la vie active et plus précisément dans le domaine du commerce. Dans ce podcast, je vous parle de mon parcours, de mes expériences à l'international, etc. En sortant de l'EM Normandie, je me sentais prêt. Vraiment prêt à entrer dans le monde du travail. Pour ma part, je me suis senti vite à l'aise. Je suis rapidement devenu manager à Nantes, dans une ville que je ne connaissais pas. J'ai eu le sentiment de toucher du doigt ce pour quoi j'avais intégré l'EM Normandie.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, vous écoutez Les Belles Histoires, le podcast de l'EM Normandie. Je suis Mathieu Arcade, diplômé de la promo 2011, et je vais vous raconter ce qui m'a amené à devenir Account Manager chez Capgemini. J'avais déjà en tête le fait de vouloir me lancer dans une branche un peu commerciale et travailler dès la sortie de l'école. Je n'avais pas forcément envie de partir sur de longs stages, sur une continuité après l'école en se lançant dans d'autres diplômes, d'autres cursus en suivant le master. L'idée, c'était vraiment de pouvoir bénéficier du master de l'EM Normandie et rentrer dans la vie active plutôt sur une branche commerciale. La chance qu'on a à l'école, c'est de pouvoir bénéficier d'un réseau d'anciens déjà, qui nous permet de pouvoir se renseigner un peu de ce qui s'est passé après l'école pour les anciens diplômés. Et donc on a pu construire ce projet à la fois avec des stages. Moi j'ai bénéficié d'une année de césure, j'ai pu faire une année de césure. Donc je suis parti pendant six mois travailler en entreprise directement, avec une activité qui ressemble un peu à celle que je peux avoir aujourd'hui, qui était à cheval entre... entre du recrutement et du commercial. Je suis parti à l'étranger pendant plusieurs mois également. Et puis, j'ai eu la chance aussi de pouvoir faire partie d'une association, du bureau des sports. Et donc, on a dû en toute autonomie récupérer des sponsors, enfin en tout cas se doter de sponsors pour pouvoir mener à bien nos projets associatifs. Et donc effectivement, je pense que c'est déjà un premier pied dans le monde professionnel qui s'offrait à nous. Moi je suis parti à l'étranger, en Angleterre, au Royaume-Uni. Je suis parti pour une entreprise qui s'appelait FM Sport & Langue. Et donc on était là pour accompagner des enfants qui partaient pendant des vacances scolaires, ou même sur des périodes scolaires, en Angleterre pour apprendre la langue. Et donc ils partaient dans des collèges, et c'était un mix entre des cours de langue et également... un parcours sportif. Donc, on accompagnait des étudiants sportifs. Je dis on parce qu'on est parti avec plusieurs camarades d'école. Et donc, on a fait ça pendant quelques mois. Moi, j'ai eu la chance, en fait, de participer au concours de vente à Deauville. Et en fait, l'entreprise pour qui j'avais candidaté à l'époque, enfin, en tout cas, pour qui je participais à ce concours, m'a fait une proposition de... de poste directement à la sortie de l'école. J'ai eu la chance d'avoir un CDI quelques mois avant d'être diplômé. Et donc, au vu de ce qui m'avait été proposé, du parcours qui était déjà écrit pour moi, entre guillemets, dans cette entreprise, je n'ai pas forcément beaucoup hésité et je me suis lancé. Ils avaient vraiment le projet qui me correspondait. Et je suis resté une dizaine d'années dans l'entreprise après. Mais en tout cas, je ne remercierai jamais assez l'école d'avoir pu organiser ce concours et me mettre en relation avec ces personnes. parce que c'est ce qui a permis le lancement de ma carrière finalement. Première mission, donc on me donne un poste de chargé d'affaires. C'était un terme un peu plus pompeux à l'époque que commercial, mais grosso modo, on m'a donné un portefeuille de clients à gérer. Donc j'avais un département à couvrir et on m'a dit, ben voilà, tu prends ta petite voiture et puis l'objectif, il est là, c'est de faire du développement de portefeuille, faire croître ton chiffre d'affaires, construire quelque chose de plus périn avec tes clients. Et donc, en sortant de l'école, je pense qu'on est prêt. On a, en tout cas, théoriquement, le bagage pour pouvoir y arriver. Mais voilà, après, c'est comment on arrive à être autonome et se débrouiller pour faire un bon professionnel, finalement. Et en se replongeant dans les différents cours, dans les différentes missions qu'on peut avoir, on avait la pédagogie HEC Entrepreneur qui nous apprenait beaucoup aussi à être autonome et professionnel. Et donc, ça s'est passé très bien. Et donc, j'avais un... un cursus qui était un petit peu écrit par l'entreprise et qui m'avait été proposé et je l'ai suivi pendant presque dix ans. J'ai récupéré une équipe de 10 commerciaux un an et demi plus tard à gérer. Mon ancienne équipe, quasiment une partie de mon ancienne équipe en tous les cas. J'ai pu passer manager sur un périmètre un peu plus grand, sur le bassin nantais. Une région que je ne connaissais pas. J'étais resté en Normandie suite au diplôme. Là, je bouge, je me retrouve dans une nouvelle ville avec de nouveaux clients, de nouvelles responsabilités, un poste de management avec un... avec des collègues et finalement des personnes avec qui je travaille qui sont un peu plus âgés que moi. Donc voilà, assez agréable dans le sens où on sent qu'on arrive à toucher du doigt ce qu'on voulait faire finalement en entrant en école de management, puisque voilà, c'est le premier poste un peu à responsabilité. Et puis en même temps, son lot de difficultés et son lot de problèmes qu'on peut rencontrer au quotidien. Donc je pense que c'est ce qui fait aussi l'importance et la force d'une carrière professionnelle, c'est d'avoir des hauts et des bas. Et là, en l'occurrence, c'était vraiment ça. C'était dicté par du positif un jour, du moins positif le lendemain. Donc, on est obligé de rebondir, de comprendre pourquoi, d'essayer de faire une introspection sur soi pour être sûr qu'on fait bien les choses comme il faut. Et puis, toujours suivre sa ligne directrice, la stratégie qu'on s'est donnée. C'est important de garder sa voie et de savoir où on va pour ne pas se faire happer par le quotidien. Moi, je vendais des produits électroportatifs et du matériel pour le bâtiment et les travaux publics. Donc à la fois pour des artisans comme pour des grands groupes du BTP sur des chantiers très importants. Et quand je suis rentré chez Hilti, on m'a donné la responsabilité de suivre le chantier de l'EPR à Flamanville, qui était un très gros chantier et qui m'a permis de décoller finalement aussi dans ma carrière, puisque ça s'est bien passé pour moi dans cette période. En 2019, ma fille Alice est née. Et du coup, à l'époque, j'avais un poste de cam. Donc, j'étais basé à Paris, avec des déplacements un peu partout en France. Je partais quasiment à la semaine, 5 jours en déplacement pour pouvoir suivre les différents projets. Et quand ma fille est née, j'ai décidé d'arrêter tout ça. J'ai eu une opportunité de rentrer chez Altran, qui venait d'être acheté par Capgemini, donc dans le conseil. Monde totalement différent, mais une opportunité intéressante. Et puis, je vous l'ai dit, moi, je pense que... Nos parcours sont faits de rencontres et j'ai rencontré quelqu'un qui m'a vraiment convaincu et avec qui j'ai eu envie de travailler. Et du coup, je me suis dit qu'après dix ans de bons et loyaux services, je pouvais voguer vers d'autres horizons et privilégier à la fois ma vie de famille et puis finalement me donner aussi l'opportunité de voir autre chose que ce que je connaissais déjà depuis dix ans. Et un très bon choix puisque aujourd'hui, ça se passe très bien et j'ai la chance de pouvoir voir ma fille tous les jours. Être ici au Havre, je suis revenu habiter au Havre et c'est un vrai bonheur. Donc voilà, un bon choix pour moi. Je voulais absolument voir grandir ma fille. Je voulais voir autre chose aussi que le bâtiment et les travaux publics. Je pense que j'avais déjà quand même pendant dix ans pas mal œuvré. Et en fait, ce qui est difficile, c'est le démarrage dans une nouvelle activité. Du jour au lendemain, on se retrouve dans un nouvel environnement, avec une boîte mail vide, avec tout à reconstruire finalement. Alors à la fois, ça fait peur, on a l'impression de faire un saut dans le vide. Mais en même temps, c'est un vrai bonheur parce qu'on se dit en fait, je peux reconstruire quelque chose. C'est parti. Et c'est un peu un challenge aussi de se dire, j'ai réussi quelque part. Est-ce que je vais réussir à le faire ailleurs ? Est-ce que je n'étais pas fait finalement pour faire autre chose ? Ou est-ce que ma façon de travailler peut marcher ailleurs ? Et c'est un peu la suite logique finalement de ma carrière chez E.T. en rentrant chez Capgemini. Je rentre en janvier 2020. Donc une conjoncture un peu spéciale, vous vous en doutez, puisque le Covid fait ses grands débuts. On attend de moi que je fasse du développement commercial de nouveaux clients à la base, puisque le bassin à vrai est riche en clients, mais la partie engineering de Capgemini travaille beaucoup, beaucoup avec des secteurs d'activité bien spécifiques. Et donc on me demande de développer justement l'activité sur d'autres secteurs. Donc je rentre pour faire ça initialement. Et puis le Covid arrive, donc on se réorganise et finalement... Toutes les activités que vous pouvez connaître et avoir Capgemini s'arrêtent. Et donc là, c'est comment on se reconstruit, comment on se réorganise, comment on attaque de nouveaux marchés, ou peut-être pas de nouveaux marchés justement, peut-être comment on retravaille sur les marchés qu'on avait déjà développés. Donc c'est un grand moment de réflexion qui dure à peu près six mois, de réorganisation interne aussi, puisque le monde du conseil change complètement. Donc toutes les activités qu'on peut mener en remote, etc., continuent, mais tout ce qui était... basu. l'ingénierie industrielle pure s'arrête. Donc il faut se réimaginer les choses. Alors pour moi qui étais débutant finalement, j'ai appris avec ça. Donc c'est un peu différent. Mais mes collègues qui étaient là depuis quelques années ont dû beaucoup changer. Et en fait, on me donne à la fin de cette période l'opportunité de redévelopper du grand compte. Puisque c'est vraiment ce qui m'a éclaté dans mon expérience passée. On se rend compte que mes compétences sont plutôt sur cette partie-là. Et donc plutôt que de partir à la chasse à de nouveaux marchés, je me retrouve finalement un peu comme chez Elty, à devoir gérer du grand compte. En Normandie pour le coup. Mais voilà, ça fait maintenant, ça va faire 4 ans bientôt. Et ça fait 4 ans que je m'éclate sur des grands comptes, je sais qu'il y a plus de mieux. Merci d'avoir écouté mon parcours, j'espère qu'il vous a inspiré, à bientôt.

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Bonjour, je m'appelle Mathieu Arcade. Diplômé de l'EM Normandie en 2011, je travaille aujourd'hui chez Capgemini. Après mes études, j'ai vite voulu entrer dans la vie active et plus précisément dans le domaine du commerce. Dans ce podcast, je vous parle de mon parcours, de mes expériences à l'international, etc. En sortant de l'EM Normandie, je me sentais prêt. Vraiment prêt à entrer dans le monde du travail. Pour ma part, je me suis senti vite à l'aise. Je suis rapidement devenu manager à Nantes, dans une ville que je ne connaissais pas. J'ai eu le sentiment de toucher du doigt ce pour quoi j'avais intégré l'EM Normandie.


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  • Speaker #0

    Bonjour, vous écoutez Les Belles Histoires, le podcast de l'EM Normandie. Je suis Mathieu Arcade, diplômé de la promo 2011, et je vais vous raconter ce qui m'a amené à devenir Account Manager chez Capgemini. J'avais déjà en tête le fait de vouloir me lancer dans une branche un peu commerciale et travailler dès la sortie de l'école. Je n'avais pas forcément envie de partir sur de longs stages, sur une continuité après l'école en se lançant dans d'autres diplômes, d'autres cursus en suivant le master. L'idée, c'était vraiment de pouvoir bénéficier du master de l'EM Normandie et rentrer dans la vie active plutôt sur une branche commerciale. La chance qu'on a à l'école, c'est de pouvoir bénéficier d'un réseau d'anciens déjà, qui nous permet de pouvoir se renseigner un peu de ce qui s'est passé après l'école pour les anciens diplômés. Et donc on a pu construire ce projet à la fois avec des stages. Moi j'ai bénéficié d'une année de césure, j'ai pu faire une année de césure. Donc je suis parti pendant six mois travailler en entreprise directement, avec une activité qui ressemble un peu à celle que je peux avoir aujourd'hui, qui était à cheval entre... entre du recrutement et du commercial. Je suis parti à l'étranger pendant plusieurs mois également. Et puis, j'ai eu la chance aussi de pouvoir faire partie d'une association, du bureau des sports. Et donc, on a dû en toute autonomie récupérer des sponsors, enfin en tout cas se doter de sponsors pour pouvoir mener à bien nos projets associatifs. Et donc effectivement, je pense que c'est déjà un premier pied dans le monde professionnel qui s'offrait à nous. Moi je suis parti à l'étranger, en Angleterre, au Royaume-Uni. Je suis parti pour une entreprise qui s'appelait FM Sport & Langue. Et donc on était là pour accompagner des enfants qui partaient pendant des vacances scolaires, ou même sur des périodes scolaires, en Angleterre pour apprendre la langue. Et donc ils partaient dans des collèges, et c'était un mix entre des cours de langue et également... un parcours sportif. Donc, on accompagnait des étudiants sportifs. Je dis on parce qu'on est parti avec plusieurs camarades d'école. Et donc, on a fait ça pendant quelques mois. Moi, j'ai eu la chance, en fait, de participer au concours de vente à Deauville. Et en fait, l'entreprise pour qui j'avais candidaté à l'époque, enfin, en tout cas, pour qui je participais à ce concours, m'a fait une proposition de... de poste directement à la sortie de l'école. J'ai eu la chance d'avoir un CDI quelques mois avant d'être diplômé. Et donc, au vu de ce qui m'avait été proposé, du parcours qui était déjà écrit pour moi, entre guillemets, dans cette entreprise, je n'ai pas forcément beaucoup hésité et je me suis lancé. Ils avaient vraiment le projet qui me correspondait. Et je suis resté une dizaine d'années dans l'entreprise après. Mais en tout cas, je ne remercierai jamais assez l'école d'avoir pu organiser ce concours et me mettre en relation avec ces personnes. parce que c'est ce qui a permis le lancement de ma carrière finalement. Première mission, donc on me donne un poste de chargé d'affaires. C'était un terme un peu plus pompeux à l'époque que commercial, mais grosso modo, on m'a donné un portefeuille de clients à gérer. Donc j'avais un département à couvrir et on m'a dit, ben voilà, tu prends ta petite voiture et puis l'objectif, il est là, c'est de faire du développement de portefeuille, faire croître ton chiffre d'affaires, construire quelque chose de plus périn avec tes clients. Et donc, en sortant de l'école, je pense qu'on est prêt. On a, en tout cas, théoriquement, le bagage pour pouvoir y arriver. Mais voilà, après, c'est comment on arrive à être autonome et se débrouiller pour faire un bon professionnel, finalement. Et en se replongeant dans les différents cours, dans les différentes missions qu'on peut avoir, on avait la pédagogie HEC Entrepreneur qui nous apprenait beaucoup aussi à être autonome et professionnel. Et donc, ça s'est passé très bien. Et donc, j'avais un... un cursus qui était un petit peu écrit par l'entreprise et qui m'avait été proposé et je l'ai suivi pendant presque dix ans. J'ai récupéré une équipe de 10 commerciaux un an et demi plus tard à gérer. Mon ancienne équipe, quasiment une partie de mon ancienne équipe en tous les cas. J'ai pu passer manager sur un périmètre un peu plus grand, sur le bassin nantais. Une région que je ne connaissais pas. J'étais resté en Normandie suite au diplôme. Là, je bouge, je me retrouve dans une nouvelle ville avec de nouveaux clients, de nouvelles responsabilités, un poste de management avec un... avec des collègues et finalement des personnes avec qui je travaille qui sont un peu plus âgés que moi. Donc voilà, assez agréable dans le sens où on sent qu'on arrive à toucher du doigt ce qu'on voulait faire finalement en entrant en école de management, puisque voilà, c'est le premier poste un peu à responsabilité. Et puis en même temps, son lot de difficultés et son lot de problèmes qu'on peut rencontrer au quotidien. Donc je pense que c'est ce qui fait aussi l'importance et la force d'une carrière professionnelle, c'est d'avoir des hauts et des bas. Et là, en l'occurrence, c'était vraiment ça. C'était dicté par du positif un jour, du moins positif le lendemain. Donc, on est obligé de rebondir, de comprendre pourquoi, d'essayer de faire une introspection sur soi pour être sûr qu'on fait bien les choses comme il faut. Et puis, toujours suivre sa ligne directrice, la stratégie qu'on s'est donnée. C'est important de garder sa voie et de savoir où on va pour ne pas se faire happer par le quotidien. Moi, je vendais des produits électroportatifs et du matériel pour le bâtiment et les travaux publics. Donc à la fois pour des artisans comme pour des grands groupes du BTP sur des chantiers très importants. Et quand je suis rentré chez Hilti, on m'a donné la responsabilité de suivre le chantier de l'EPR à Flamanville, qui était un très gros chantier et qui m'a permis de décoller finalement aussi dans ma carrière, puisque ça s'est bien passé pour moi dans cette période. En 2019, ma fille Alice est née. Et du coup, à l'époque, j'avais un poste de cam. Donc, j'étais basé à Paris, avec des déplacements un peu partout en France. Je partais quasiment à la semaine, 5 jours en déplacement pour pouvoir suivre les différents projets. Et quand ma fille est née, j'ai décidé d'arrêter tout ça. J'ai eu une opportunité de rentrer chez Altran, qui venait d'être acheté par Capgemini, donc dans le conseil. Monde totalement différent, mais une opportunité intéressante. Et puis, je vous l'ai dit, moi, je pense que... Nos parcours sont faits de rencontres et j'ai rencontré quelqu'un qui m'a vraiment convaincu et avec qui j'ai eu envie de travailler. Et du coup, je me suis dit qu'après dix ans de bons et loyaux services, je pouvais voguer vers d'autres horizons et privilégier à la fois ma vie de famille et puis finalement me donner aussi l'opportunité de voir autre chose que ce que je connaissais déjà depuis dix ans. Et un très bon choix puisque aujourd'hui, ça se passe très bien et j'ai la chance de pouvoir voir ma fille tous les jours. Être ici au Havre, je suis revenu habiter au Havre et c'est un vrai bonheur. Donc voilà, un bon choix pour moi. Je voulais absolument voir grandir ma fille. Je voulais voir autre chose aussi que le bâtiment et les travaux publics. Je pense que j'avais déjà quand même pendant dix ans pas mal œuvré. Et en fait, ce qui est difficile, c'est le démarrage dans une nouvelle activité. Du jour au lendemain, on se retrouve dans un nouvel environnement, avec une boîte mail vide, avec tout à reconstruire finalement. Alors à la fois, ça fait peur, on a l'impression de faire un saut dans le vide. Mais en même temps, c'est un vrai bonheur parce qu'on se dit en fait, je peux reconstruire quelque chose. C'est parti. Et c'est un peu un challenge aussi de se dire, j'ai réussi quelque part. Est-ce que je vais réussir à le faire ailleurs ? Est-ce que je n'étais pas fait finalement pour faire autre chose ? Ou est-ce que ma façon de travailler peut marcher ailleurs ? Et c'est un peu la suite logique finalement de ma carrière chez E.T. en rentrant chez Capgemini. Je rentre en janvier 2020. Donc une conjoncture un peu spéciale, vous vous en doutez, puisque le Covid fait ses grands débuts. On attend de moi que je fasse du développement commercial de nouveaux clients à la base, puisque le bassin à vrai est riche en clients, mais la partie engineering de Capgemini travaille beaucoup, beaucoup avec des secteurs d'activité bien spécifiques. Et donc on me demande de développer justement l'activité sur d'autres secteurs. Donc je rentre pour faire ça initialement. Et puis le Covid arrive, donc on se réorganise et finalement... Toutes les activités que vous pouvez connaître et avoir Capgemini s'arrêtent. Et donc là, c'est comment on se reconstruit, comment on se réorganise, comment on attaque de nouveaux marchés, ou peut-être pas de nouveaux marchés justement, peut-être comment on retravaille sur les marchés qu'on avait déjà développés. Donc c'est un grand moment de réflexion qui dure à peu près six mois, de réorganisation interne aussi, puisque le monde du conseil change complètement. Donc toutes les activités qu'on peut mener en remote, etc., continuent, mais tout ce qui était... basu. l'ingénierie industrielle pure s'arrête. Donc il faut se réimaginer les choses. Alors pour moi qui étais débutant finalement, j'ai appris avec ça. Donc c'est un peu différent. Mais mes collègues qui étaient là depuis quelques années ont dû beaucoup changer. Et en fait, on me donne à la fin de cette période l'opportunité de redévelopper du grand compte. Puisque c'est vraiment ce qui m'a éclaté dans mon expérience passée. On se rend compte que mes compétences sont plutôt sur cette partie-là. Et donc plutôt que de partir à la chasse à de nouveaux marchés, je me retrouve finalement un peu comme chez Elty, à devoir gérer du grand compte. En Normandie pour le coup. Mais voilà, ça fait maintenant, ça va faire 4 ans bientôt. Et ça fait 4 ans que je m'éclate sur des grands comptes, je sais qu'il y a plus de mieux. Merci d'avoir écouté mon parcours, j'espère qu'il vous a inspiré, à bientôt.

Description

Bonjour, je m'appelle Mathieu Arcade. Diplômé de l'EM Normandie en 2011, je travaille aujourd'hui chez Capgemini. Après mes études, j'ai vite voulu entrer dans la vie active et plus précisément dans le domaine du commerce. Dans ce podcast, je vous parle de mon parcours, de mes expériences à l'international, etc. En sortant de l'EM Normandie, je me sentais prêt. Vraiment prêt à entrer dans le monde du travail. Pour ma part, je me suis senti vite à l'aise. Je suis rapidement devenu manager à Nantes, dans une ville que je ne connaissais pas. J'ai eu le sentiment de toucher du doigt ce pour quoi j'avais intégré l'EM Normandie.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, vous écoutez Les Belles Histoires, le podcast de l'EM Normandie. Je suis Mathieu Arcade, diplômé de la promo 2011, et je vais vous raconter ce qui m'a amené à devenir Account Manager chez Capgemini. J'avais déjà en tête le fait de vouloir me lancer dans une branche un peu commerciale et travailler dès la sortie de l'école. Je n'avais pas forcément envie de partir sur de longs stages, sur une continuité après l'école en se lançant dans d'autres diplômes, d'autres cursus en suivant le master. L'idée, c'était vraiment de pouvoir bénéficier du master de l'EM Normandie et rentrer dans la vie active plutôt sur une branche commerciale. La chance qu'on a à l'école, c'est de pouvoir bénéficier d'un réseau d'anciens déjà, qui nous permet de pouvoir se renseigner un peu de ce qui s'est passé après l'école pour les anciens diplômés. Et donc on a pu construire ce projet à la fois avec des stages. Moi j'ai bénéficié d'une année de césure, j'ai pu faire une année de césure. Donc je suis parti pendant six mois travailler en entreprise directement, avec une activité qui ressemble un peu à celle que je peux avoir aujourd'hui, qui était à cheval entre... entre du recrutement et du commercial. Je suis parti à l'étranger pendant plusieurs mois également. Et puis, j'ai eu la chance aussi de pouvoir faire partie d'une association, du bureau des sports. Et donc, on a dû en toute autonomie récupérer des sponsors, enfin en tout cas se doter de sponsors pour pouvoir mener à bien nos projets associatifs. Et donc effectivement, je pense que c'est déjà un premier pied dans le monde professionnel qui s'offrait à nous. Moi je suis parti à l'étranger, en Angleterre, au Royaume-Uni. Je suis parti pour une entreprise qui s'appelait FM Sport & Langue. Et donc on était là pour accompagner des enfants qui partaient pendant des vacances scolaires, ou même sur des périodes scolaires, en Angleterre pour apprendre la langue. Et donc ils partaient dans des collèges, et c'était un mix entre des cours de langue et également... un parcours sportif. Donc, on accompagnait des étudiants sportifs. Je dis on parce qu'on est parti avec plusieurs camarades d'école. Et donc, on a fait ça pendant quelques mois. Moi, j'ai eu la chance, en fait, de participer au concours de vente à Deauville. Et en fait, l'entreprise pour qui j'avais candidaté à l'époque, enfin, en tout cas, pour qui je participais à ce concours, m'a fait une proposition de... de poste directement à la sortie de l'école. J'ai eu la chance d'avoir un CDI quelques mois avant d'être diplômé. Et donc, au vu de ce qui m'avait été proposé, du parcours qui était déjà écrit pour moi, entre guillemets, dans cette entreprise, je n'ai pas forcément beaucoup hésité et je me suis lancé. Ils avaient vraiment le projet qui me correspondait. Et je suis resté une dizaine d'années dans l'entreprise après. Mais en tout cas, je ne remercierai jamais assez l'école d'avoir pu organiser ce concours et me mettre en relation avec ces personnes. parce que c'est ce qui a permis le lancement de ma carrière finalement. Première mission, donc on me donne un poste de chargé d'affaires. C'était un terme un peu plus pompeux à l'époque que commercial, mais grosso modo, on m'a donné un portefeuille de clients à gérer. Donc j'avais un département à couvrir et on m'a dit, ben voilà, tu prends ta petite voiture et puis l'objectif, il est là, c'est de faire du développement de portefeuille, faire croître ton chiffre d'affaires, construire quelque chose de plus périn avec tes clients. Et donc, en sortant de l'école, je pense qu'on est prêt. On a, en tout cas, théoriquement, le bagage pour pouvoir y arriver. Mais voilà, après, c'est comment on arrive à être autonome et se débrouiller pour faire un bon professionnel, finalement. Et en se replongeant dans les différents cours, dans les différentes missions qu'on peut avoir, on avait la pédagogie HEC Entrepreneur qui nous apprenait beaucoup aussi à être autonome et professionnel. Et donc, ça s'est passé très bien. Et donc, j'avais un... un cursus qui était un petit peu écrit par l'entreprise et qui m'avait été proposé et je l'ai suivi pendant presque dix ans. J'ai récupéré une équipe de 10 commerciaux un an et demi plus tard à gérer. Mon ancienne équipe, quasiment une partie de mon ancienne équipe en tous les cas. J'ai pu passer manager sur un périmètre un peu plus grand, sur le bassin nantais. Une région que je ne connaissais pas. J'étais resté en Normandie suite au diplôme. Là, je bouge, je me retrouve dans une nouvelle ville avec de nouveaux clients, de nouvelles responsabilités, un poste de management avec un... avec des collègues et finalement des personnes avec qui je travaille qui sont un peu plus âgés que moi. Donc voilà, assez agréable dans le sens où on sent qu'on arrive à toucher du doigt ce qu'on voulait faire finalement en entrant en école de management, puisque voilà, c'est le premier poste un peu à responsabilité. Et puis en même temps, son lot de difficultés et son lot de problèmes qu'on peut rencontrer au quotidien. Donc je pense que c'est ce qui fait aussi l'importance et la force d'une carrière professionnelle, c'est d'avoir des hauts et des bas. Et là, en l'occurrence, c'était vraiment ça. C'était dicté par du positif un jour, du moins positif le lendemain. Donc, on est obligé de rebondir, de comprendre pourquoi, d'essayer de faire une introspection sur soi pour être sûr qu'on fait bien les choses comme il faut. Et puis, toujours suivre sa ligne directrice, la stratégie qu'on s'est donnée. C'est important de garder sa voie et de savoir où on va pour ne pas se faire happer par le quotidien. Moi, je vendais des produits électroportatifs et du matériel pour le bâtiment et les travaux publics. Donc à la fois pour des artisans comme pour des grands groupes du BTP sur des chantiers très importants. Et quand je suis rentré chez Hilti, on m'a donné la responsabilité de suivre le chantier de l'EPR à Flamanville, qui était un très gros chantier et qui m'a permis de décoller finalement aussi dans ma carrière, puisque ça s'est bien passé pour moi dans cette période. En 2019, ma fille Alice est née. Et du coup, à l'époque, j'avais un poste de cam. Donc, j'étais basé à Paris, avec des déplacements un peu partout en France. Je partais quasiment à la semaine, 5 jours en déplacement pour pouvoir suivre les différents projets. Et quand ma fille est née, j'ai décidé d'arrêter tout ça. J'ai eu une opportunité de rentrer chez Altran, qui venait d'être acheté par Capgemini, donc dans le conseil. Monde totalement différent, mais une opportunité intéressante. Et puis, je vous l'ai dit, moi, je pense que... Nos parcours sont faits de rencontres et j'ai rencontré quelqu'un qui m'a vraiment convaincu et avec qui j'ai eu envie de travailler. Et du coup, je me suis dit qu'après dix ans de bons et loyaux services, je pouvais voguer vers d'autres horizons et privilégier à la fois ma vie de famille et puis finalement me donner aussi l'opportunité de voir autre chose que ce que je connaissais déjà depuis dix ans. Et un très bon choix puisque aujourd'hui, ça se passe très bien et j'ai la chance de pouvoir voir ma fille tous les jours. Être ici au Havre, je suis revenu habiter au Havre et c'est un vrai bonheur. Donc voilà, un bon choix pour moi. Je voulais absolument voir grandir ma fille. Je voulais voir autre chose aussi que le bâtiment et les travaux publics. Je pense que j'avais déjà quand même pendant dix ans pas mal œuvré. Et en fait, ce qui est difficile, c'est le démarrage dans une nouvelle activité. Du jour au lendemain, on se retrouve dans un nouvel environnement, avec une boîte mail vide, avec tout à reconstruire finalement. Alors à la fois, ça fait peur, on a l'impression de faire un saut dans le vide. Mais en même temps, c'est un vrai bonheur parce qu'on se dit en fait, je peux reconstruire quelque chose. C'est parti. Et c'est un peu un challenge aussi de se dire, j'ai réussi quelque part. Est-ce que je vais réussir à le faire ailleurs ? Est-ce que je n'étais pas fait finalement pour faire autre chose ? Ou est-ce que ma façon de travailler peut marcher ailleurs ? Et c'est un peu la suite logique finalement de ma carrière chez E.T. en rentrant chez Capgemini. Je rentre en janvier 2020. Donc une conjoncture un peu spéciale, vous vous en doutez, puisque le Covid fait ses grands débuts. On attend de moi que je fasse du développement commercial de nouveaux clients à la base, puisque le bassin à vrai est riche en clients, mais la partie engineering de Capgemini travaille beaucoup, beaucoup avec des secteurs d'activité bien spécifiques. Et donc on me demande de développer justement l'activité sur d'autres secteurs. Donc je rentre pour faire ça initialement. Et puis le Covid arrive, donc on se réorganise et finalement... Toutes les activités que vous pouvez connaître et avoir Capgemini s'arrêtent. Et donc là, c'est comment on se reconstruit, comment on se réorganise, comment on attaque de nouveaux marchés, ou peut-être pas de nouveaux marchés justement, peut-être comment on retravaille sur les marchés qu'on avait déjà développés. Donc c'est un grand moment de réflexion qui dure à peu près six mois, de réorganisation interne aussi, puisque le monde du conseil change complètement. Donc toutes les activités qu'on peut mener en remote, etc., continuent, mais tout ce qui était... basu. l'ingénierie industrielle pure s'arrête. Donc il faut se réimaginer les choses. Alors pour moi qui étais débutant finalement, j'ai appris avec ça. Donc c'est un peu différent. Mais mes collègues qui étaient là depuis quelques années ont dû beaucoup changer. Et en fait, on me donne à la fin de cette période l'opportunité de redévelopper du grand compte. Puisque c'est vraiment ce qui m'a éclaté dans mon expérience passée. On se rend compte que mes compétences sont plutôt sur cette partie-là. Et donc plutôt que de partir à la chasse à de nouveaux marchés, je me retrouve finalement un peu comme chez Elty, à devoir gérer du grand compte. En Normandie pour le coup. Mais voilà, ça fait maintenant, ça va faire 4 ans bientôt. Et ça fait 4 ans que je m'éclate sur des grands comptes, je sais qu'il y a plus de mieux. Merci d'avoir écouté mon parcours, j'espère qu'il vous a inspiré, à bientôt.

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