Speaker #08 mai 2020, 53Ăšme jour de confinement, 3 jours avant la quille. Le 8 mai 1945, Ă la LibĂ©ration, ça devait ĂȘtre l'effervescence. Et une question sur toutes les lĂšvres, comment en est-on arrivĂ© lĂ ? Eh bien je dĂ©cide de faire exactement la mĂȘme chose, faire une rĂ©hab totale du corps et de l'esprit. Me poser les bonnes questions dans un marathon de 72 heures qui va remettre de l'ordre dans tout ce foutu bordel. Ătape 1 Me refaire un corps, puisqu'on ne peut plus miser sur le sourire pour appĂąter le chaland, misons sur l'escouade. Ătape 2, mettre de l'ordre dans mon esprit pour m'ouvrir Ă la nouveautĂ©. J'ai lu ça dans un bouquin, je ne sais plus trop bien lequel, ah ben je crois bien que c'est Femme Actuelle. Et ça disait, questionnez votre famille, vous en apprendrez beaucoup sur vous. Oh putain j'ai la niaque. Bonjour tout le monde, bienvenue pour ce nouveau live, nous sommes vendredi, c'est Interval Training. Ouais vas-y envoie tout mec, tu vas voir je suis chaud comme la braise. J'attends que tout le monde se connecte et que tout le monde arrive. Bah oui l'heure c'est l'heure, ah non mais les touristes. Je vois que ça arrive progressivement. Allez ! Allez ! Connexion, rĂ©action ! Oui c'est ça, plus vite on commence, plus vite on a fini. Salut Jean-Louis ! Wesh Jean-Louis ! Jean-Louis, ta gang, y Ă©tait-t-elle le premier connectĂ© ? Non mais il dĂ©conne, j'Ă©tais lĂ avant ! Oh ! J'Ă©tais lĂ avant ! Oh ! Allez ! Ouais, c'est ça, bah... Salut Marion ! Alors tout le monde, vous avez la forme aujourd'hui ? Bah je sais plus trop, lĂ ... Qui sera ? Envoyez-moi un pouce ! Salut Fanny ! Salut GrĂ©gory ! Oh, mais on va commencer Ă quelle heure ? Vas-y, on chaĂźne, mec ! BĂ©rangĂšre ! Alors qui fait la sĂ©ance pour la premiĂšre fois ? Moi ! Si oui, envoyez-moi une aubergine. Salut Pascal. Merci, ouais, il est sympa mon t-shirt. Non, sans table de ton t-shirt. Salut Flo. Oh, merci Flo, j'ai bien su ton pĂątĂ©. Coucou LĂ©o. Il attend combien de personnes ? Salut Marc. Salut Olive. Allez, on est 130, on commence Ă 200. Salut Maxime. Salut Manu. AllĂŽ ? Oui coucou c'est maman. Bah alors qu'est-ce que tu fais ? Du sport. Ah bah c'est bien, faut se maintenir tonique. Bon bah Ă©coute, moi je reviens de l'Ă©glise, on est allĂ© la nettoyer avec des copines, parce que figure-toi qu'on a une hĂ©catombe en ce moment dans le village. Ah bah ils tombent tous comme des mouches. Deux coups sur coup lĂ , paf, paf. Et puis pas vieux hein, 84 et 87 ans. Ah bah comme quoi. Effectivement. Et puis comme l'Ă©glise avait pas servi depuis le dĂ©but du confinement, le nouveau curĂ© congolais nous a demandĂ© d'aller la nettoyer un peu. On n'est pas restĂ© bien longtemps. De toute façon, ce n'est pas en une heure avec une bombe de plis qu'on va avoir un vieux machin qui date du XIIIe siĂšcle. Non, c'Ă©tait surtout l'occasion de se retrouver avec les copines. Ah oui, alors moi j'avais fait une petite tarte aux prunes. Ah oui, oui, oui. Et puis une thermos de cafĂ©. On s'est pris ça sur le coin du bĂ©nitier. Ah, c'Ă©tait sympa. Oui, sympa. Et puis ensuite, qu'est-ce qui s'est passĂ© ? Ah oui, on est allĂ© au Monument aux Morts dĂ©poser une belle gerbe. Ah oui, oui, mais... Alors j'avais confectionnĂ© des masques bleu-blanc-rouge pour tout le conseil municipal avec des vieilles fripes comme ça que j'avais trouvĂ©es dans le grenier. Ah c'Ă©tait chic, eh oh, eh non mais ça va, eh oh, c'est la fĂȘte, eh oh, merde, ça va, eh oh, ça va. Et puis on a ri, parce que figure-toi que quand madame le maire donnait son discours, j'ai rĂ©alisĂ© qu'elle Ă©tait en train de bavasser dans les slips de ton pĂšre. Je suis parti dans une crise de rire, je riais, je riais, je riais dans mon coude Ă©videmment. Et puis alors au bout du compte je suis quand mĂȘme rentrĂ©. Ah mais j'en ai plein les bottes, j'ai les jambes coupĂ©es. Enfin, j'ai quand mĂȘme entrepris de faire une compote, je la fous en bocaux, et puis aprĂšs je me fous dans le canapĂ©, mais je l'aurais pas volĂ©. Bon et toi, comment ça va ? Ah, c'est Ă moi. Bah Ă©coute, oui, oui, oui, ça va, je dois dire que le confinement c'est plutĂŽt pas mal pour remettre les choses Ă plat, tu vois. Oui, oui, attends, attends, y'a le chien qui gratte aux fenĂȘtres. Bon bah tu rentres ou tu sors, mais tu restes pas lĂ Ă te poser des questions lĂ , comme ça. Bon bah, bon bah il sort, bon, pas trĂšs bien. Oui ? Alors vas-y, je t'Ă©coute. Oui, je trouve que c'est vraiment une opportunitĂ©, cet enfermement, de savoir qui on est vraiment. Pourquoi tu souffles ? Je souffle, je souffle, parce que ça me fait souffler. Mais enfin, t'as 40 ans, tu sais toujours pas qui t'es. Et pourquoi vous m'avez appelĂ© SĂ©bastien ? Oh, mais c'est reparti. Ăcoute, je sais plus. Pourquoi ? Tu veux changer de nom maintenant ? Mais non, c'est juste pour savoir qui je suis vraiment, tu vois. La symbolique que vous y avez mis et comment ça m'impacte aujourd'hui. Bah Ă©coute... Ecoute, ton pĂšre aimait bien la grosse Saint Bernard d'Ambel et SĂ©bastien, et quand on a su que t'Ă©tais un garçon, on a fait notre deuil et puis on t'a donnĂ© le nom du gosse. Oh, et puis on Ă©tait dĂ©jĂ bien contents que t'aies deux bras et deux jambes, parce que c'est pas donnĂ© Ă tout le monde, et qu'on n'ait pas eu besoin d'aller faire la bamboula tous les ans au TĂ©lĂ©thon. Et puis toi aussi, estime-toi heureux. Alors je veux bien qu'en ce moment on s'emmerde, mais c'est pas une raison pour emmerder les autres. Alors fais comme moi, aĂšre-toi, fais de la compote et va de l'avant. Allez, je te laisse Ă ton sport. Bisous. Ouais, bon. Et voilĂ , c'Ă©tait Interval Training du vendredi. Alors si vous avez bien transpirĂ©, envoyez-moi un abricot. A lundi pour la sĂ©ance Kickboxing Abdo Fessier. Salut Maxime, salut AurĂ©lie, ciao Manu. Salut Dom ! Salut Marc ! Salut Ducon ! C'Ă©tait l'Ă©pisode 3 des Dessous de Savon. On se retrouve la semaine prochaine pour de nouvelles aventures. En attendant, abonnez-vous Ă ce podcast. Il est disponible sur toutes les plateformes d'Ă©coute. Si vous avez aimĂ© et pour soutenir l'Ă©mission, mettez 5 Ă©toiles et un avis sur Apple Podcast. Partagez l'Ă©pisode, parlez-en autour de vous. Et puis discutons ensemble sur Facebook et puis Instagram, arrobase SĂ©bastien Savin. A trĂšs bientĂŽt.