- Speaker #0
Hello à toi et bienvenue dans le podcast Les Dynamineurs. T'as forcément déjà lu beaucoup de livres sur le développement personnel, consommé des vidéos YouTube, ou t'étais peut-être encore inscrit à cette formation pour révéler la meilleure version de toi-même. Mais le constat actuel, c'est que rien ne s'enclenche. Il te manque toujours quelque chose. Tu stagnes et tu ne passes pas encore l'action. C'est OK, on y était avec Eden.
- Speaker #1
Et c'est pour ça qu'on a créé les Dynamineurs. Les Dynamineurs, c'est quoi ? C'est deux cerveaux qui fusionnent pour t'apporter un maximum d'outils, un partage d'expérience sans bullshit, pour t'aider à devenir un meilleur entrepreneur authentique et bien dans ses bottes.
- Speaker #0
Moi c'est Audrey Huard, dirigeante d'Audrey Huard Coaching, et ma promesse, c'est de te donner un max de pépites pour dynamiter tes freins afin de te rapprocher de ton plein potentiel.
- Speaker #1
Et moi c'est Eden Piericia, fondateur de Dojo Digital, et je m'engage à partager avec toi mon aventure entrepreneuriale vers l'exploration de mon plein potentiel.
- Speaker #0
On y va ensemble.
- Speaker #1
Salut à tous et bienvenue dans ce troisième épisode des Dynamineurs. Je suis comme d'habitude accompagné d'Audrey Huard qui est coach en leadership authentique.
- Speaker #0
Wow, il n'a pas dit vertueux ?
- Speaker #1
Non, mais non. Je suis Eden, entrepreneur et fondateur de Dojo Digital, un studio de production de podcasts, mais pas que. Aujourd'hui, on va parler d'un sujet assez particulier. Et là, le format même de l'épisode sera différent parce qu'aujourd'hui, c'est Audrey qui va partager son expérience professionnelle par rapport au sujet qu'on va découvrir ensemble.
- Speaker #2
Bonjour à tous les deux. Alors j'aurais une question, ou plutôt une réflexion, au sujet de ce qui fait la réussite d'un entrepreneur. En fait, quand je me suis lancée dans l'entrepreneuriat, j'avais tendance à penser que c'était les compétences qui étaient vraiment le plus important. Donc j'accumulais les formations, je cherchais toujours à me former davantage pour me sentir légitime, me sentir plus compétente. Et en fait, j'ai remarqué qu'à compétence égale, tous les entrepreneurs ne réussissent pas de la même manière. Donc, ça m'amène à cette réflexion. Finalement, est-ce que ce sont les compétences qui comptent le plus pour réussir ou est-ce que ce sont d'autres aspects comme, par exemple, la confiance en soi dont on a déjà parlé ou la personnalité ? Voilà, ce genre de choses. Et j'aurais vraiment aimé avoir votre analyse, votre regard sur ce sujet. Voilà, merci à tous les deux. Au revoir.
- Speaker #1
Merci. Alors avant de répondre à cette super question... Est-ce que tu peux nous dire qui l'a posé ?
- Speaker #0
Évidemment. Alors, on te remercie encore une fois, Claire, puisque c'est Claire Mairey qui, à nouveau, nous fait le gros kiff de partager ce qu'elle a en tête à travers ses réflexions qui sont toujours exceptionnelles, de vraies ressources, de vraies pépites. Claire Mairey, pour rappel, elle est rédactrice web SEO. Elle a 10 ans d'expérience dans la psychologie et donc, elle a bossé dans l'éducation nationale. Et elle accompagne aujourd'hui toutes les personnes qui sont dans le domaine de la santé et du bien-être en grande majorité, mais pas que, évidemment. Donc, si vous êtes coach, thérapeute, je vous invite à vous rapprocher de Claire pour travailler votre positionnement sur votre site Internet, parce que c'est une experte pour le faire.
- Speaker #1
Super. Alors, par rapport au sujet, moi, ce que ça m'a évoqué tout de suite, c'est... C'est un mélange de plein de choses parce qu'entreprendre, ça demande d'avoir beaucoup de compétences, de métacompétences. Donc il y a effectivement au centre le savoir-faire, notre domaine d'expertise, ce dans quoi on est bon. Mais autour de ça, il y a la capacité à déléguer, la capacité à savoir tenir des chiffres, à comprendre un petit peu la comptabilité. Ça demande d'avoir des compétences aussi sociales. Quand on parle d'intelligence sociale, on doit aussi avoir des compétences de négociation, par exemple, de vente. Donc voilà, il y a plein de compétences aussi, mais il y a le savoir-faire, il y a le savoir-être, il y a le savoir-devenir. Donc là, je reviens sur l'état d'esprit de croissance. Donc pour te répondre, il n'y a pas simplement que ce qu'on sait faire. Quand tu as parlé des formations, je comprends exactement ce que tu veux dire. Parce que quand j'ai commencé, moi j'ai commencé en tant que graphiste. et j'ai dû un graphiste print notamment sur la mise en page etc etc comment réussir à faire des affiches, des flyers, des dépliants des catalogues etc et vers 2010 il y avait de plus en plus de demandes de création de sites internet donc je me suis formé pour réussir pour apprendre à faire des sites internet et on continue comme ça parce que marketing digital IA etc etc donc il faut continuer à se former mais ce qui... réussit à convertir tout ça, c'est notre capacité à passer du savoir-faire au savoir. Du savoir au savoir-faire, pardon. Donc réussir en fait à mettre en expérience ce qu'on a appris. Parce qu'il n'y a rien de plus probant que quelqu'un qui sait très vite mettre en situation, apprendre, échouer, apprendre à... à... apprendre à échouer vite. Si tu veux, quelqu'un qui réussit, contrairement à quelqu'un qui... On va prendre deux situations. L'entrepreneur A et l'entrepreneur B. L'entrepreneur A, c'est quelqu'un, c'est un rat de bibliothèque. Il aime bien apprendre, il aime bien aller sur YouTube et jusqu'à 3h du matin regarder tous les tutos du monde. Donc il aime bien accumuler de la connaissance. L'entrepreneur B, lui, il aime bien faire les choses. Il fait. Et l'entrepreneur B va avancer beaucoup plus vite que l'entrepreneur A. Parce que lui ne va pas avoir la même relation à l'échec. Il va essayer, il va échouer, il va apprendre de ses échecs, il va continuer d'avancer et il va continuer de capitaliser sur l'expérience. En un an, l'entrepreneur A aura cumulé 3000 heures de vidéos YouTube. L'entrepreneur B, lui, en aura zéro, mais aura 4 clients. Et il aura cumulé 3000 heures de réelles expériences. et à mon sens c'est ce qui fait la différence la compétence c'est bien le savoir-faire c'est mieux l'expérience c'est beaucoup mieux c'est sur le terrain que t'apprends à te connaître, à connaître tes compétences à savoir ce dans quoi t'es bon et c'est aussi c'est là que tu vas éprouver vraiment ton savoir-faire et tu vas l'améliorer, tu vas le crafter comme un artisan l'artisan comme on dit c'est en forgeant qu'on devient forgeron mais pour ça il faut forger et c'est pas parce que t'apprends comment forger une lame sur YouTube, que tu vas savoir le faire. Et à mon sens, c'est ça la grande différence.
- Speaker #0
Je suis totalement d'accord. On disait que le format allait évoluer, qu'il allait changer, parce que ce qu'on s'est dit, en fait, c'est que le partage d'expérience sera le mien, parce que ce sujet, il est extrêmement important pour moi. Et Claire, merci de l'avoir posé. Alors moi, je retiens essentiellement la dernière partie, qui est la question principale, qui est celle de se dire, est-ce que les compétences qui sont plus importantes pour réussir, que par exemple la confiance en soi ou encore la personnalité ? En fait, on va te répondre à travers déjà ce qu'Eden vient de te partager, qui est hyper puissant. Et aussi, moi, je vais te répondre en te racontant un peu mon histoire. J'ai commencé, je n'avais pas de diplôme, c'est-à-dire que j'ai commencé il y a encore 15 ans. J'étais vendeuse chez Decathlon, une très, très bonne entreprise, dans l'entreprise avec laquelle j'ai adoré bosser. J'y suis restée plusieurs années. Et en fait, dans cette expérience-là, je me souviens qu'il y avait différents points, pour tout te dire, qui ont marqué mon évolution. En l'occurrence, quand j'étais vendeuse, j'ai décidé d'acheter ma maison. Et en fait, quand j'ai acheté ma maison, tu discutes avec ta banquière et elle me dit à un moment, vous gagnez combien ? Quelles sont vos ressources ? Je lui donne mon salaire et elle me dit, pour l'instant. Et quand elle me disait, je me disais, mais de quoi elle parle ? Pour l'instant, de quoi ? Non, je suis vendeuse, je n'ai pas de diplôme, je vais rester vendeuse toute ma vie. Tu vois, elle était à l'esprit fixe, complètement. Sauf que rien qu'avec cette phrase-là, elle avait semé le doute. Moi, j'étais persuadée, état d'esprit fixe, totale, sur mon truc, en me disant, vendeuse, pas de diplôme, toute ta life, tu resteras vendeuse. Et elle, bien qu'avec cette phrase-là, elle ne le sait pas aujourd'hui, mais elle a changé considérablement ma perception de mon propre parcours, de ma propre histoire. C'est-à-dire que tout ce qu'elle a dit juste après, en fait, ne comptait plus. La seule chose que j'ai retenue, c'est pour l'instant Et quand je suis sortie, je me suis dit mais du coup, si c'est pas ça… C'est quoi ? Est-ce qu'il existe des personnes qui, tu vois, en lien avec l'épisode qu'on avait fait, le premier épisode qu'on avait fait sur les croyances, qui quelque part te poussent à remettre en doute une croyance. C'est ce qu'elle a fait. Elle a ouvert une brèche. Donc comme je te le disais, moi j'ai pas de diplôme, j'ai commencé vendeuse et en dix ans de temps, j'ai connu sept évolutions professionnelles. A chaque fois, je prenais des responsabilités supérieures. Donc de vendeuse, j'ai terminé par gérer deux centres commerciaux à impact local fort qui généraient énormément de millions d'euros. Et tout ça sans filet académique quelque part, puisque pas de diplôme. C'est en ça où je te dis, et je rejoins Eden quand il dit que finalement, tu peux avoir ce qu'on appelle... l'infobésité, c'est-à-dire ce moment où tu te bourres d'informations parce que quelque part, tu ne te sens pas assez légitime, tu ne te sens pas assez fort pour entreprendre quelque chose. Il te faut sans cesse une nouvelle information. Ce symptôme-là, qui est lié aussi avec le syndrome de l'imposteur, c'est quelque chose que je connais assez bien. Pour faire quelque chose, j'ai besoin que ce soit carré, que ce soit cadré. Eden le sait d'ailleurs, puisqu'on bosse ensemble souvent. Et ce n'est pas toujours simple. Mais il faut à un moment se dire, ok, à quel niveau tu places ton curseur ? Apprendre, c'est bien, mais sur le terrain, si tu apprends mais que tu n'exerces pas, si tu ne testes pas... Tu n'apprends pas finalement, c'est juste que ça rentre et fait l'expérience. Quelle est la dernière fois où tu as lu un livre sur quelque chose qui te permettait d'apprendre une nouvelle compétence sans jamais l'appliquer ? Est-ce que tu te rappelles du contenu de ce livre ? Je peux te parier, je suis même certaine que non, ce n'est pas le cas. Simplement parce que tu n'as pas mis en application ce qui était dedans. C'est là où, quelque part, c'est là tout l'intérêt de se faire accompagner. Parfois, c'est nécessaire pour que quelqu'un te mette un coup de pied aux fesses, de manière à ce que tout ce que tu apprends, tout ce que tu compiles dans ta tête, tu puisses le mettre en action.
- Speaker #1
Ok, faisons une pause juste.
- Speaker #0
Avec plaisir.
- Speaker #1
Est-ce qu'on peut revenir sur... Ton putain de parcours !
- Speaker #0
Ah oui !
- Speaker #1
C'est juste ouf, tu vois. Moi, je suis assez admiratif de ton évolution. C'est dingue, c'est dingue. Et tu vois, c'est un peu le rêve américain, tu vois, dans le sens où le rêve américain, c'est se dire n'importe qui peut atteindre ses objectifs et n'importe qui peut escalader cette échelle sociale, tu vois. Et je trouve que dans ton exemple... partir d'un état d'esprit fixe et d'une croyance limitante de dire, je serai toute ma vie vendeuse, tu vois, et arriver à, quelques années plus tard, à gérer deux centres commerciaux qui génèrent des millions d'euros de chiffre d'affaires, c'est dingue. Est-ce que tu te rends compte un petit peu du parcours ?
- Speaker #0
Alors, pour tout te dire... C'est aussi une résultante du syndrome de l'imposteur. C'est-à-dire que tu as souvent cette... Moi, je l'ai. Je suis une imposteur. Je le revendique. C'est le cas. Mais vu que je le conscientise, je sais en faire ma force. Et en fait, quand on est touché par ce syndrome-là, systématiquement, on peut voir quelque part tout ce qui nous reste à accomplir sans finalement voir tout ce qu'on a déjà accompli. C'est quelque chose que je travaille beaucoup. Et beaucoup de personnes dans mon entourage, dont Eden, c'est pour ça que je le montre, me poussent à le faire. Parce que parfois, il va me dire, attends, tu te rends compte de ce que tu as fait ? Et en fait, ces petites phrases qui semblent anodines pour toi, moi, ce sont des petites alertes. Je me dis, attends, il y a quelque chose que je dois célébrer et je ne l'ai pas célébré. Donc, pendant longtemps, je ne me suis pas rendu compte de ce parcours-là parce que pour moi, en fait, j'avançais. C'était totalement normal. Je n'ai pas... Ce n'était pas forcé. C'est-à-dire que cet état d'esprit-là, il est encodé chez moi. L'état d'esprit de croissance, il y a des choses sur lesquelles je suis en fixe, mais pour la plupart des choses, je suis en croissance totale. Et du coup, c'était tellement encodé que ça me semblait naturel. Jusqu'au jour où j'ai commencé à entendre des personnes qui venaient me voir en me disant Audrey, ton parcours, il est dingue, mais comment tu fais ? Mais tu te rends compte de tout ce que tu as fait ? Et là, j'ai commencé à me dire Mais de quoi il me parle ? Comment ça, mon parcours, il est dingue ? Je relève les manches systématiquement, j'ai quasiment pas de vacances, j'ai la tête qui est tout le temps en action, en ébullition, je kiffe ce que je fais. Mais il n'y a rien d'exceptionnel. Tout le monde peut le faire, vraiment. Enfin, moi, je n'ai pas de diplôme. Voilà, l'histoire que je me racontais systématiquement. Et quand j'ai commencé à l'entendre de plusieurs personnes, en fait, j'ai fait un stop et je me suis dit, mince, qu'est-ce qu'il voit que je ne vois pas ? Et en fait, j'ai rapidement compris qu'il y avait deux personnes. Tu vois, c'est ce que tu dis d'ailleurs. Tu le dis très bien dans ta question, Claire. Pourquoi il y a des personnes à compétence égale qui réussissent et d'autres non ? C'est le mindset. C'est ce qui se passe dans ta tête qui va faire la différence. Parce que tu peux te nourrir, comme Hélène le disait, de 10 000 informations. Si tu ne passes pas à l'action, ça ne fonctionne pas. Et dans mon parcours, je n'ai fait que ça. J'apprenais. je passais à l'action. J'apprenais, je passais à l'action. Et vu que j'ai un mindset ouvert à bloc de dingue, du coup, finalement, j'étais en mesure de voir ce que certaines personnes ne pouvaient pas voir parce qu'elles étaient complètement enfermées, en fait. Et c'est justement cette ouverture qui permet la créativité, l'innovation, de faire des choses que personne n'a déjà fait et qui permet, justement, dans le cas de gestion de centres de profit, de pouvoir avoir des expériences nouvelles. qui attire du monde, qui génère de l'argent, etc. Donc c'est vraiment ça. Oui, tu vois, cette question-là, moi, elle m'a obsédée de dingue. Comment deux personnes qui ont quasiment les mêmes chances, quelque part, et peut-être même un poste égal, donc du coup des compétences qui sont équivalentes, comment ça se fait qu'une personne stagne quand l'autre évolue ? et pendant plusieurs années j'ai justement modélisé ma façon de penser, je me suis beaucoup intéressée, j'ai posé beaucoup de questions aux personnes avec qui je travaillais pour résoudre ce truc là et c'est pour ça et c'est basé sur ces réflexions là ce travail là et ce parcours que je construis aujourd'hui mon accompagnement et la clé on en a parlé la fois passée, Eden l'a réévoqué, la clé évidemment, c'est le mindset. Et c'est aussi la manière avec laquelle tu travailles ton potentiel. On vient tous au monde avec un potentiel qui est composé de facteurs internes et de facteurs externes. Tous, on n'a pas tous les mêmes chances sur ce sujet-là, c'est un fait, c'est une réalité. Néanmoins, à l'âge adulte, on peut tous travailler son potentiel, on peut tous travailler son mindset. Et quand tu fais ce travail-là, finalement, tu es en capacité d'aller toujours te challenger, d'apprendre de tes échecs. Tes échecs, tu ne les vois même plus comme des échecs, mais comme des leçons. Et c'est vraiment ça. Moi, je vois vraiment mon parcours jalonner de leçons très peu. Je n'arrive même pas à le dire, il n'y a pas d'échecs pour moi. Ce ne sont vraiment que des leçons. Et c'est que ça. Eden le disait sur le précédent épisode, où il évoquait quelque part un moment où il a pris une mission dans un contexte qui était complètement défavorable, l'environnement. Cette mission-là n'a pas été là où il voulait aller. Néanmoins, derrière, il y a des résultats qui sont posibles, mais ce n'est pas de ça dont il s'agit. Ça n'a pas été là où il voulait aller. C'est une leçon qu'il a prise pour ensuite rebondir. Il n'est pas resté enfermé.
- Speaker #1
C'est sûr, sinon je serais encore sur mon canapé en train de manger des chips.
- Speaker #0
C'est trop bon les chips, moi j'adore.
- Speaker #1
Avec modération, avec grande modération.
- Speaker #0
Je n'ai jamais trouvé cette personne-là.
- Speaker #1
En tout cas, si on remet ça dans un contexte entrepreneurial, on peut se retrouver face à des gens qui nous disent Mais écoutez, vous n'avez pas de diplôme là-dedans. Comment est-ce que je peux vous faire confiance ? Parce qu'il s'agit essentiellement de ça. Un diplôme, c'est un gage de confiance. Voilà, c'est une convention sociale. On se dit, cette personne a tel diplôme, donc je suppose qu'elle a la capacité de faire ça. D'accomplir la tâche qui est mentionnée sur le diplôme. À opposer au diplôme, il y a le résultat. Quelle expérience précédente je peux faire valoir ? Pour dire, je sais faire, en fait. et tu peux en opposition à cette injonction là à cette phrase vous avez quoi comme diplôme ? j'ai pas de diplôme mais j'ai des résultats je sais résoudre des problèmes et n'oublions pas que être entrepreneur c'est résoudre des problèmes c'est ça en fait qu'est-ce que j'apporte ? comment est-ce que je fais en sorte que mon client grandit de notre interaction hum Donc, quand quelqu'un nous oppose cet argument-là, moi, je peux dire, j'ai accompagné telle boîte, et elle était dans telle situation, et je l'ai accompagnée dans telle autre situation. Et j'ai résolu son problème. Et ce n'est pas un diplôme qui aide à faire ça. C'est vraiment l'expérience. C'est vraiment notre approche. Et bien sûr, en fait, à compétence égale, ce qui va faire la différence, c'est la personnalité aussi. C'est le caractère unique. Qu'est-ce qui fait que ce sera toi et pas un autre, en fait ? et bien sûr il y a d'autres personnes qui savent faire ce que je fais c'est clair, peut-être qu'ils le font mieux peut-être qu'ils le font différemment je sais pas, mais en tout cas deviens expert dans ton truc et c'est ça en fait, ça revient à la confiance en soi mais quand t'arrives à développer ton expertise, à dire je sais résoudre ce problème, je l'ai fait une fois deux fois, trois fois, quatre fois, cinq fois je n'ai pas besoin de diplôme J'ai la compétence de résoudre tel ou tel problème. Et là, tu n'auras jamais de problème de client.
- Speaker #0
En fait, il a raison parce que tout ne se résout pas à un diplôme. Évidemment, dans certains métiers, oui, il vous faut un diplôme, les gars. Parce que moi, je ne vous confie pas mon corps, mon cœur, si vous n'avez pas fait des études de médecine. Évidemment. Néanmoins, Eden le rappelle très bien, dans l'entrepreneuriat, ce qui est la meilleure école reste tout de même le terrain. C'est sûr. Je rajouterais un truc. Eden vous dit, soyez un expert dans votre domaine. Je rajouterais juste, soyez authentique aussi. Parce que, tu vois, quand on parle de personnalité, ce qui a fait la différence, c'est pourquoi on venait me chercher pour résoudre des problèmes, pour avoir d'autres missions. Parce que c'est cette évolution-là, il y a un truc quand même important, c'est que je n'ai postulé nulle part. On est venu me chercher systématiquement. Donc, où on m'a conseillé. Tu vois ? Donc, pourquoi ? En fait, simplement parce que ma personnalité était différenciante. Tu vois, le premier centre commercial que j'ai géré, pour te donner un petit peu de contexte, je vous l'ai dit, je suis dyscalculique, vous le savez. Donc, j'ai un énorme problème. D'ailleurs, je suis arrivée dix minutes en retard ce matin. J'ai un énorme problème avec la gestion de la historie. Dernière fois. J'ai un problème avec la gestion du temps. J'ai vraiment... C'est très, très difficile pour moi d'établir, de gérer un temps, surtout d'être à l'heure, etc. Je travaille beaucoup dessus, systématiquement, depuis plusieurs années, donc ça va, je suis plutôt, je suis en phase d'amélioration, mais il peut m'arriver que ce ne soit pas le cas. Ça a été le cas, par exemple, ce matin. Bref, je passe un entretien pour prendre la direction d'un centre commercial à Paris. Donc, rajouter à cela le facteur temps de la route, ce qui a été très compliqué. Je suis arrivée en retard. Et je suis arrivée et donc, le directeur général me dit, vous êtes en retard. Je lui dis Oui, effectivement, je suis hors-temps. Ce n'est pas grave, on va faire l'entretien, mais vous aurez moins de chances que les autres d'être retenus. Et là, je me dis Ok, alors qu'est-ce qui va se passer ? Et en fait, à ce moment-là, j'ai choisi de me dire Je suis venue pour l'échange. Moi, je ne suis pas là pour vendre ma mère, pardon de le dire comme ça. Vraiment, je suis venue pour l'échange. J'ai des choses à te montrer, gars, je vais te le montrer. Et on a commencé l'entretien. Ça s'est plutôt bien passé, mais je suis sortie. J'ai appelé mon père et je lui ai dit Écoute, papa, ça ne marchera pas. Je ne serai jamais prise. C'est pas grave, on est allé visiter Provins juste après, on a fait des trucs cools. Le lendemain, je suis retournée au boulot, mon téléphone a sonné, le nom de la personne s'est affiché, je me suis dit, viens me dire que je ne suis pas prise. Et en fait, la première chose qu'il m'a dit, écoutez, malgré le retard, c'est vous qu'on choisit. Je lui ai dit, mais attendez, je suis arrivée en retard. Il m'a dit, oui, mais en fait, tout ce que vous avez dit après, ça a éclipsé le retard. Et c'est ce qui se passe quand tu es authentique, soit juste toi-même, d'accord ? Soit expert, évidemment. Plus tu vas acquérir de capacités, plus tu auras de confiance en toi, plus tu vas aller vivre de nouvelles expériences, mais... garde toujours cette signature qui est la tienne. Les gens viendront te chercher pour ça, en fait. Si aujourd'hui, moi, je suis à côté d'Eden, Eden le dira peut-être aussi, mais en tout cas, pour ma part, c'est parce qu'Eden est une personnalité exceptionnelle. Évidemment, il a beaucoup de compétences et il sait faire beaucoup de choses. Mais si je suis là, c'est parce que c'est Eden. Il n'est pas le premier à me proposer de faire des podcasts. Et pour autant, c'est avec lui que je le fais. Parce que j'aime sa signature énergétique, j'aime sa personnalité. Et c'est ce qui match, en fait. Et pourquoi on devrait choisir ? Pourquoi on devrait se dire en fait il te faut un diplôme ou alors peut-être la confiance en toi ou alors peut-être encore une personnalité ? En réalité, ne t'enferme pas dans des schémas qui te limitent. Pousse, prends ta personnalité, prends la confiance que tu as, ou peut-être même parfois la confiance que tu n'as pas, et c'est OK. Prends le diplôme que tu as, ou peut-être le diplôme que tu n'as pas encore, ou peut-être le diplôme que tu n'as pas, c'est OK. Mais reste toi-même, lance-toi des challenges, fonce, essaye. Et comme Eden a dit une pépite, dans les cinq premières secondes, je me suis dit en fait, on peut stopper le truc. Il a dit... échoue vite mais c'est ça échoue vite, c'est ça la pépite qu'il faut retenir c'est pas ta personnalité, c'est pas tout ça c'est en étant tout ce que tu viens de dire échoue vite on peut arrêter drop the mic,
- Speaker #1
bam ouais je raisonne à fond en fait avec ce que tu viens de dire et je suis je suis Ouais, je te dis la même chose en fait. Le fait que tu sois là sur cette table et qu'on fasse ce podcast ensemble, c'est parce que t'es incroyable d'énergie, tu débordes, t'es rayonnante, c'est cool. Et c'est vrai que j'ai pas scanné ton CV en fait. Ah ouais ? Bah non ! Et donc du coup je suis pas allé chercher quel diplôme elle avait ou quoi que ce soit, mais c'est vrai que c'est sa personnalité qui a fait qu'on travaille ensemble aujourd'hui et qu'on est là à animer ce podcast ensemble. Donc il y a énormément de facteurs, mais il faut pas s'arrêter aux compétences, il n'y a pas que ça. Quand on entreprend, c'est pas un facteur, c'est pas simplement ça qui compte. Moi je vais te demander à un client, parce que j'ai répondu à un appel d'offre en fait pour la production de podcast.
- Speaker #0
Canon, j'adore quand tu dis ça.
- Speaker #1
Et j'ai fait ma proposition commerciale, j'ai travaillé dessus beaucoup. Et c'était au mois de novembre en fait, donc j'envoie le truc et tout. Et au mois de février j'ai une réponse positive, on te choisit. J'ai pas demandé pourquoi, mais ça pourrait être intéressant. Parce qu'au moment où je réponds à cet appel d'offres, je n'ai que deux expériences en podcast.
- Speaker #0
Il a dit que deux expériences. Il a limité lui-même ses propres expériences. Il aurait pu dire j'ai déjà deux expériences. De lui-même, il se limite.
- Speaker #1
Volontairement, volontairement, parce que je pense que d'autres personnes ont répondu. D'autres personnes avaient beaucoup plus d'expériences que moi, en production de podcast. mais c'est une supposition une hypothèse, je suppose que c'est pour d'autres raisons en fait qu'on m'a choisi pour que je j'accompagne en fait cette entreprise dans la production de ces podcasts et là où je veux revenir justement c'est que il y a l'expérience, il y a les compétences mais aussi la personnalité et ça joue beaucoup aussi dans les prochains contrats que tu vas signer Claire ou les autres entrepreneurs qui nous écoutent Il ne faut pas se limiter. Rien n'est impossible. Il ne faut pas se dire non, mais je n'y arriverai pas, ce n'est pas la peine J'aurais très bien pu me dire je ne vais même pas répondre à l'appel d'offres parce que je n'ai que deux expériences professionnelles Non, j'y vais et j'y crois. Et de toute façon...
- Speaker #0
L'assurance.
- Speaker #1
L'assurance.
- Speaker #0
et de toute façon il n'y a qu'en faisant qu'en ayant fait les choses qu'en allant au bout qu'on a les résultats sinon ça reste du rêve ou de l'hypothèse voilà c'est beau c'est beau ce qui est enfin là je trouve ça génial parce que pour tout vous dire on ne l'a pas préparé cet épisode en fait il résonnait tellement pour nous qu'on s'est dit viens on le tente on le tente en freestyle et on voit ce qu'on peut ressortir tellement il est imprégné et encodé chez nous et merci parce que encore une fois voilà tu vois ce que tu dis ça résonne et je pense que les gens ça va résonner pour eux c'est juste ouf effectivement l'outil pépite qu'on va sortir je pense qu'on vous a donné pas mal de tips là à moins que tu aies un outil ressource là à dégainer ton non ok j'ai vu là dernièrement j'ai pas mal étudié la confiance en soi et j'ai lu l'art de la confiance en soi de Claire Shipman et de Cathy, je n'ai plus le nom, mais vous allez le retrouver, si vous avez besoin, dites-moi. Et en fait, c'est à travers ça que j'ai pas mal cheminé sur la confiance en soi et à l'intérieur, du coup, à un moment, elle pose comme ça une petite synthèse et je vais te la redonner, cette synthèse-là, pour craquer le code un petit peu de la confiance en soi. Il y a trois choses. La première, c'est ne réfléchissez pas trop. Hyper important. Quand on est trop souvent confronté à un moment où on ne se sent pas assez et on va avoir envie d'entamer un nouveau process, de lire un nouveau livre parce qu'on pense qu'on n'a pas les ressources nécessaires. Stop. Arrêtez de réfléchir. Le deuxième qui est en lien avec ça, c'est passer à l'action. On ne vous le redira pas assez, mais passez à l'action. Parce qu'il n'y a pas meilleure école que le terrain. Et pour le coup, je suis plutôt bien placée pour le savoir, et d'Ain aussi, parce qu'on est autodidacte dans ce qu'on fait, dans tout ce qu'on fait. C'est-à-dire qu'on a évolué aujourd'hui jusqu'à être présents devant vous avec nos entreprises respectives parce qu'on a testé, parce qu'on a essayé, parce qu'on est passé à l'action, qu'on s'est planté, mais qu'on a réussi à trouver les leçons en lien avec cet échec-là. Donc, deuxième enseignement, passer à l'action. Et enfin, et non des moindres, l'authenticité. Soyez authentique. Faites ce que vous faites en étant authentique. Parce que, d'autant plus, il est très ciblé sur les femmes. Ce livre-là, vous le verrez, c'est vraiment à destination des femmes, même si je pense très sincèrement que tout le monde peut le lire.
- Speaker #1
Même si... Bon, alors, il s'agit de Claire Shipman et de Cathy Kay.
- Speaker #0
Yeah ! Merci.
- Speaker #1
L'art de la confiance en soi, il y a une petite bulle sur la première découverture qui dit ce que les femmes devraient savoir.
- Speaker #0
Voilà, c'est ça en fait, ce que les femmes devraient savoir, mais en réalité ça touche tout le monde. Pourquoi c'est ciblé sur les femmes ? Parce que les personnes qui ont composé cette étude-là sont des femmes en fait. Elles ont travaillé essentiellement sur des sujets qui reflètent une certaine confiance en soi dans différents milieux, mais qui sont du coup des femmes pour voir est-ce qu'il y a vraiment une différence déjà dans un premier temps ? Et ensuite, si elle existe, quelle est-elle ? Je vous invite à le lire parce qu'il est extrêmement intéressant. Et donc du coup, oui, soyez authentique. Soyez vous-même. Mais authentique, ça ne veut pas dire juste... Voilà, on parle de la signature énergétique, ça ne veut pas dire ça. Ça veut dire aussi travailler sur ce qui vous compose. Quelles sont vos valeurs ? Qu'est-ce qui est important pour vous ? Quelle est la seule qui vous guide dans vos actions, vos pensées, vos réflexions ? Et aussi vos décisions. C'est aussi, comme le disait Eden sur le précédent épisode, c'est connaître ses forces, mais aussi connaître ses faiblesses. Et les accepter.
- Speaker #1
J'aime parler de points d'amélioration.
- Speaker #0
Alors, on peut, si tu préfères, connaître ses forces, mais aussi connaître ses points d'amélioration. Parce que c'est important de savoir là où, quelque part, il y a des choses qui peuvent bloquer. Il parlait aussi de certaines personnes avec qui il ne souhaitait pas travailler. C'est une limite. Connaissez vos limites. En lien avec mes valeurs, en lien avec mes croyances, en lien avec qui je suis, ma limite, c'est celle-ci. C'est ça, être authentique. Ce n'est pas juste essayer d'être quelqu'un ou ce n'est pas se dire, il faut que je sois comme ça pour que les gens m'aiment. Non, c'est accepter que vous soyez un être qui est composé d'une partie qui est vraiment chouette et d'une partie qu'il faut accepter et améliorer, même pas forcément, mais en tout cas accepter et en tout cas travailler dessus si toutefois ça vous bloque. Mais acceptez-la parce que ça vous compose. Vous êtes cette personne-là. Donc l'authenticité, je vous la redonne du coup. Ne réfléchissez pas trop, passez à l'action et soyez authentique.
- Speaker #1
Génial, génial, merci beaucoup Avec plaisir Je voulais juste rajouter un truc parce que je l'avais en tête et je veux juste partager on verra si c'est pertinent ou pas dans les formations là aujourd'hui je vois la formation différemment avant c'était qu'est-ce que je peux emmagasiner comme connaissances qui pourront me servir Aujourd'hui, je me dis, qu'est-ce que je peux accumuler comme compétences qui vont aider mes clients ? Et là, tu deviens un vecteur. En fait, quel sens je vais donner à cette formation ? Quel sens je vais donner à cette nouvelle compétence que je vais acquérir ? En quoi est-ce que ça va aider mes clients ? Et quand tu le vois comme ça, tu ne te formes pas pour toi, mais tu te formes dans un but de résoudre un problème. Et plutôt que de papillonner de compétences, de formation en formation, et essayer d'accumuler du savoir, c'est à quoi est-ce que ça va servir au final ? Parce qu'il y a plein de choses qu'on a fait, sans doute des formations qu'on a dupées avec le CPF assez chères, et qu'on n'a pas du tout utilisées.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Et donc du coup, je pense qu'avoir une lecture comme ça, à quel but ça va servir ? À quoi ça va servir ? Est-ce que ça va aider mes clients ? ça nous permet de choisir dans quelle direction on va aller. Et cette compétence comme un levier, qui nous aide à aller plus haut. Et toujours dans cette démarche de service.
- Speaker #0
Ce que tu dis là... C'est une pépite et moi je l'utilise beaucoup en coaching. Le passage du jeu au nous, pour justement une mission un peu plus globale, vous dissocie de vous-même et c'est plus facile de parler de soi quand on est dissocié. Faites l'exercice. Ok, maintenant, si vous avez du mal à vous reconnaître l'égalité, par exemple, passez au nous. Si vous avez une équipe, c'est le nous. Si vous avez une entreprise, c'est le nous. Bref, essayez de trouver ce qui peut composer ce nous, mais ça peut vous aider.
- Speaker #1
super bah écoutez c'est la fin de cet épisode je pense que t'as très bien conclu la chose nous avons été heureux encore une fois de partager toutes ces choses avec vous et on espère encore une fois que le contenu vous aidera à développer votre activité à développer votre mindset de croissance et développer votre authenticité on se retrouve au prochain épisode merci à tous salut On espère que le contenu partagé dans cet épisode a été explosif pour toi.
- Speaker #0
Si tu as aimé, on a une dernière action à te demander. Tu as un rôle à jouer ici. Ce n'est pas le premier podcast que tu écoutes, donc tu connais les règles du jeu. On te les redonne quand même. Partage, like et laisse un commentaire. Mais on va te dire pourquoi c'est important. Avec un partage, tu peux débloquer le parcours d'une pépite qui galère et qui aurait besoin d'écouter cet épisode.
- Speaker #1
Si tu nous laisses 5 étoiles, tu nous envoies de la force, évidemment, mais surtout, tu contribues à faire grandir notre communauté. Ce podcast, on l'a construit pour toi et avec un commentaire, tu nous aides à l'améliorer. On se dit à très vite pour un nouvel épisode des Dynamina.