- Speaker #0
Hello à toi et bienvenue dans le podcast Les Dynamines. T'as forcément déjà lu beaucoup de livres sur le développement personnel, consommé des vidéos YouTube, ou t'étais encore inscrit à cette formation pour révéler la meilleure version de toi-même. Mais le constat actuel, c'est que rien ne s'enclenche. Il te manque toujours quelque chose. Tu stagnes et tu ne passes pas encore l'action. C'est OK, on y était avec Eden.
- Speaker #1
Et c'est pour ça qu'on a créé les Dynamineurs. Les Dynamineurs, c'est quoi ? C'est deux cerveaux qui fusionnent pour t'apporter un maximum d'outils, un partage d'expérience sans bullshit, pour t'aider à devenir un meilleur entrepreneur authentique et bien dans ses bottes.
- Speaker #0
Moi c'est Audrey Huard, dirigeante d'Audrey Huard Coaching, et ma promesse, c'est de te donner un max de pépites pour dynamiter tes freins afin de te rapprocher de ton plein potentiel.
- Speaker #1
Et moi c'est Eden Clairicia, fondateur de Dojo Digital, et je m'engage à partager avec toi mon aventure entrepreneuriale vers l'exploration de mon plein potentiel.
- Speaker #0
On y va ensemble.
- Speaker #1
Salut à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode des Dynamineurs.
- Speaker #0
Salut !
- Speaker #1
J'espère que vous allez bien. J'ai le plaisir de retrouver Audrey. Vous entendez la sirène qui sonne ou pas ?
- Speaker #0
Mais c'est parce qu'on commence. Boum, boum, boum, boum, boum. On est là. Les gars, du coup, il y a une sirène pour nous.
- Speaker #1
Ils n'en peuvent plus. Ils ont trop d'énergie, trop de vibe. Oh là là.
- Speaker #0
Enclenche Bobby.
- Speaker #1
Bon, comment tu vas Audrey ?
- Speaker #0
Écoute, ça va. Je suis super contente de traiter de ce sujet-là et de te retrouver. Comme d'hab, trop bien.
- Speaker #1
Pareil, très content d'être là avec toi. Écoute, on va commencer par découvrir le sujet. Allez. Allez, je lance, c'est parti. De quoi est-ce qu'on va parler dans cet épisode des Dynamineurs ? On va écouter ça tout de suite.
- Speaker #2
Comment peut-on s'affranchir des standards de la réussite quand on est à la tête d'une entreprise ? La réussite n'est pas la même pour tout le monde. Donc finalement, qu'est-ce que c'est la réussite ? Est-ce que c'est faire les 10 000 euros de chiffre d'affaires par mois comme on entend partout ? Est-ce que c'est simplement réussir à vivre de son activité sans se fixer d'objectifs précis ? Est-ce que c'est s'éclater tous les jours en faisant quelque chose qu'on aime ? Est-ce que c'est trouver un sens à son activité professionnelle ? Est-ce que c'est devenir quasiment rentier en travaillant très peu et en automatisant tout ? donc voilà qu'est-ce que la réussite ?
- Speaker #1
boum déjà le sujet de ouf c'est un sujet très très intéressant qui va couvrir nos deux domaines d'intervention déjà avant qu'on rentre dans le vif du sujet est-ce que tu peux nous présenter la personne qui a posé la question parce que moi je la découvre Aujourd'hui ?
- Speaker #0
Avec grand plaisir. C'est Alexandra Chollet qui est encore une fois une pépite troyenne. Alexandra Chollet est dans le domaine de l'accompagnement des dirigeants d'entreprises, en l'occurrence. Ça fait dix ans qu'elle a ouvert son entreprise. Donc, elle a une grosse expertise par rapport à cet accompagnement-là. Elle intervient essentiellement pour gérer un petit peu tous les sujets qui sont directement liés à la gestion de celle-ci, gestion d'entreprise telle que, par exemple, le financier, le RH, l'administratif ou encore le juridique. En gros, Alexandra, il faut l'avoir comme le bras droit du dirigeant qui a envie... Alors, je pourrais m'arrêter là, mais je vais rajouter un truc en plus, qui a envie de s'éloigner des sujets vraiment à dominante gestion d'entreprise pour se concentrer sur son cœur de métier.
- Speaker #1
Ok, excellent,
- Speaker #0
super Avec quelques biopiopiop mais c'était ça
- Speaker #1
Merci en tout cas Alexandra pour ton sujet Alors je crois que tu as raison et j'ai envie de te dire que la définition de la réussite c'est un petit peu toutes les questions que tu as posées, en tout cas on peut y répondre de plein de manières différentes et j'ai envie de dire il y a autant de manières de réussir que de personnes Parce que, à mon sens, la réussite, c'est très personnel, très subjectif aussi. Même si, comme tu le dis dans ta question, on a des injonctions, on a des standards, comme tu le dis, sociaux, qui nous disent que la réussite, c'est d'abord une réussite sociale. Et dans un monde qui est gouverné par l'argent, la réussite sociale, c'est gagner de l'argent, gagner beaucoup d'argent. Pour autant, quand tu poses la question est-ce que c'est faire quelque chose qu'on aime, ça peut être aussi, pour quelqu'un, un standard de réussite. Donc, tu vois, c'est une question qui n'est pas facile à répondre parce qu'il n'y a pas de réponse donnée. En tout cas, ça, c'est mon point de vue. Et puis, on va partager le tien aussi, Audrey. Moi, en tout cas, en tant qu'entrepreneur, je me suis posé la question. Tu m'as invité à me poser la question. J'ai envie de dire, moi, il y a d'abord une réussite professionnelle. dans le sens où j'estimerais avoir réussi si mon travail est reconnu par mes pairs, si j'arrive à évaluer l'impact de mes actions aussi, et si, par exemple, je vois que j'ai aidé des personnes. Pour moi, c'est une forme de réussite aussi. Après, il n'y a pas à se cacher, il y a quand même une forme de réussite financière. Est-ce qu'on peut parler de réussite si on n'arrive pas à vivre de son activité ? Euh... Je pense que c'est aussi un facteur important qui détermine la réussite d'une activité professionnelle aussi. Tu vois, si on arrive à se dégager un chiffre d'affaires suffisant pour pouvoir vivre de son activité et se faire un petit plaisir. Après, c'est où est-ce que tu mets le curseur ? Moi, on en a discuté un peu plus tôt. Moi, je te disais, si j'ai 5000 euros net dans la poche par mois, je suis content. et puis aussi moi je me suis posé la question de la réussite personnelle moi j'estimerais avoir réussi avec mon activité si je me dégage suffisamment de temps pour pouvoir passer du temps en famille pour pouvoir avoir du temps libre pour pouvoir avoir d'autres activités Parce que je ne considère pas que le travail, ça doit être du H24 et 7 jours sur 7. Pour autant, on en discutait aussi tout à l'heure, il m'arrive de faire des journées de 12 à 14 heures.
- Speaker #0
Oui, bien sûr.
- Speaker #1
Donc voilà, c'est un petit peu là mon analyse, on va dire, à chaud. de la question. Et toi, qu'est-ce que tu penses de tout ça ? C'est quoi ta vision de la réussite ?
- Speaker #0
Alors, moi, je ne vais pas te cacher, mais enfin, voilà, on a un petit peu évoqué, mais on va creuser le sujet là. C'est-à-dire que quand j'ai eu la question, la première réaction que je me suis dit, un peu comme toi, et d'ailleurs, on l'a partagé, parce qu'on s'envoyait directement un message en se disant Mais ce sujet, il est dingue ! En me disant Mais trop bien, on va parler de quelque chose de vraiment existant, parce que... Beaucoup d'entrepreneurs tombent. Alors, j'ai dit entrepreneur, mais il y a d'autres personnes aussi. On peut s'associer quand on est leader, mais en tout cas, ou pas d'ailleurs, parce que c'est assez général. Beaucoup d'entrepreneurs, je vais y arriver, tombent dans ce fameux piège de la comparaison. Et d'ailleurs, comparaison, je vais rajouter négatif, qui peut être vraiment problématique. Et du coup, je me suis trop bien. Moi, j'en vois plein des personnes qui commencent le coaching justement avec ce process de comparaison qui peut nuire à l'atteinte des objectifs. Et en fait, quand j'ai commencé à creuser et à travailler sur ce sujet-là, de la même manière que toi, là où tu disais, Alexandra t'a obligé quelque part à te questionner, en réalité, tu as la réussite, on en parle beaucoup, mais finalement, c'est quoi la réussite ? Comme Alexandra le fait très bien, je me suis retrouvée un peu... je vais dire, pas bloquée, mais dubitative. Parce qu'en fait, une seule réponse ne me suffisait pas et je n'arrivais pas à comprendre pourquoi. Et finalement, là, je suis en mesure de te restituer ma réflexion. Et surtout, la raison pour laquelle j'ai été bloquée, c'est que pour moi, la réussite, en fait, on l'imagine souvent avec un terme. Si j'atteins tel truc, j'imagine que j'aurai réussi. C'est un peu ce que... ce qu'Alexandra nous présente quand elle nous parle des 10K par mois ou alors encore devenir rentier en automatisant tout il y a vraiment ce concept de fin et c'est ce qui me bloquait parce que moi je pars plutôt du principe de la même manière que j'ai pu le travailler avec la vision de Simon Sinek sur le jeu infini et le jeu fini Finalement, tu vois, pour moi, la réussite, c'est vraiment un jeu infini. C'est-à-dire qu'on rentre dans le game, on se dit on joue, OK. Et en fait, il n'y a pas de finalité. Il y a quelque chose de plus grand encore que simplement 10K, 5K, peu importe. En fait, il y a un principe au-dessus qui fait que ça fonctionne, c'est une roue. Et on entame encore d'autres actions. Quand une action, admettons, dans ton échelle d'objectifs, tu avais par exemple faire 5K, 10K par mois, quand tu l'atteins, il y a une autre échelle qui se met en place. Ça ne s'arrête pas. Et du coup, j'avais vraiment du mal avec cette notion-là. C'est les premières réflexions que j'ai eues.
- Speaker #1
Ça te parle ? Oui, ça me parle énormément. Je ne sais pas si tu fais référence au Cercle d'or dont il parle, de Salim Tinek, de trouver son pourquoi, etc. Mais c'est vrai que... quand tu le verbalises, je me dis effectivement qu'il faut trouver quelque chose de plus grand que de s'arrêter à un salaire ou à un chiffre d'affaires ou à une notion financière finalement. Il faut trouver quelque chose de plus grand. Et ça revient à se poser la question de quelle est notre vision quand on a une entreprise, quand on porte une entreprise. Quelle est la mission qu'on se donne au quotidien ? Et je pense qu'effectivement en posant ces intentions-là, Ça nous permet d'avoir un cap, effectivement, qui n'a pas de fin. pour autant, puisque Alexandra posait la question, est-ce qu'il y a une notion des objectifs aussi qu'on s'est fixé ? Est-ce que c'est réussir son activité et vivre de son activité sans objectif précis ? Là, j'ai envie de dire, il faut tout de même avoir des objectifs. Tout de même avoir des jalons. Ça nous permet de mesurer également notre progression et savoir si on se rapproche ou non de notre objectif final. Est-ce qu'on accomplit notre vision ? Est-ce qu'on accomplit notre mission ? Moi, je trouve que c'est aussi une notion d'alignement. Tu vois ? C'est-à-dire que le fait de poser une vision, c'est la version, on va dire... du rêve, ça relève du rêve, ça relève de l'imaginaire. Qu'est-ce que j'ai envie de réaliser d'ici 5 à 10 ans ? Donc on se projette, on projette justement notre vision et on se dit, mais quel impact je veux avoir ? Ensuite, on définit sa mission, c'est en termes très clairs, c'est qu'est-ce que j'ai envie d'accomplir ? Comment est-ce que je veux aider des gens ? Qui je veux aider ? Comment je le fais ? C'est vraiment la partie comment. ok, puis ensuite il y a la partie passage à l'action comment est-ce que justement je mets en place des actions pour réaliser cette mission là et quand je te parle d'alignement je vois vraiment le fait d'avoir une vision le fait d'avoir une mission ça nous permet de voir si on est toujours aligné ou si on part un petit peu sur le côté tu vois, et ça ça nous permet de nous garantir une fois qu'on a défini une vision claire une mission claire, d'être toujours sur le droit chemin et et et d'être sur le chemin de la réussite qu'on s'est donnée. Mais ça relève, c'est un travail très personnel, mais je pense qu'il faut le faire. Je pense qu'assez peu d'entrepreneurs le font. La preuve, tu m'as posé la question, quand j'ai entendu cette question-là, tout de suite j'ai pensé chiffre d'affaires. Tout de suite j'ai pensé, oui, j'aimerais bien. 5 000 euros par mois, en fait. Mais effectivement, ça peut être tellement plus. Peu importe.
- Speaker #0
En soi, ce n'est pas surprenant parce que on a eu cette conversation-là, mais je pense que c'est important qu'on puisse la redonner aussi. Ce n'est pas surprenant parce que quand on est entrepreneur, on a la tête dans le guidon. On est dedans et c'est la course. On ne va pas se mentir, c'est la course à la rentabilité et donc du coup, à l'innovation aussi. Et en fait, il y a très peu de place parfois. vraiment donnée et attribuée à la prise de hauteur, tu vois. Et c'est pour ça, tu le dis très bien, c'est pour ça que c'est hyper important de se faire accompagner, parce que ce travail-là, qu'on estime souvent secondaire, moi je le vois quand je rencontre des gens qu'on en parle, je verrais vraiment quand ça n'ira pas, ce genre de phrase, mais en fait, j'ai vraiment envie de passer ce message-là. En réalité, pardon de le dire comme ça, mais gars, fais-le ! Parce que c'est le tronc, c'est la base. Si tu penses au livre réellement, et si tu sais qui tu es, quand tu verras les 10K, plutôt que de te comparer de manière négative, en mode, est-ce que réellement, si je n'atteins pas ce truc de 10K, qui d'ailleurs, parlons-en, à mon sens, est davantage marketing qu'autre chose. Ce fameux 10K-là, pour moi, c'est un excellent moyen de passer à l'action, tu vois, en derrière, enfin par derrière, pour... faire en sorte que les personnes qui culpabilisent parce qu'elles ne font pas d'ICAS commencent à se poser des questions, se remettent en question. et réalisent des actions qui corrigent quelque part l'état dans lequel elles ne se sentent pas alignées. Pour moi, c'est beaucoup marketing. Et c'est très astucieux, mais très dangereux aussi, parce que beaucoup de personnes vont malheureusement s'associer à ce concept-là qui est en train de naître et qui pollue les réseaux, qui est celui de se dire, si tu ne fais pas 10K, tu ne réussis pas et ça ne va pas fonctionner.
- Speaker #1
D'une part, c'est relatif. parce que je veux dire que si tu fais un chiffre d'affaires de 10 000 euros et que derrière t'as des dépenses qui sont doubles tu réussis pas quelque part le fait que ça devienne aussi un étalon de la réussite je pense qu'on n'est pas obligé de s'y soustraire en fait on n'est pas obligé d'y adhérer et je pense que c'est vraiment une posture à avoir si j'imagine une soirée tu vois ahah où t'as un entrepreneur ouais tu fais quoi dans la vie tu gagnes combien par mois le mec tu lui dis tu gagnes combien par mois le mec tu lui dis écoute je gagne pas 10 000 euros par mois mais je suis heureux j'ai une vie qui me satisfait parce que j'ai mes propres standards il va peut-être tourner les talons tu vois, il va peut-être aller voir quelqu'un d'autre il va peut-être dire que tu l'emmerdes mais c'est à toi d'accepter aussi que ça ne correspond pas à ses standards et que tu es bien dans tes bottes en fait et je pense que l'authenticité c'est aussi ça c'est aussi être en capacité de dire moi ma réussite c'est de pouvoir me dégager suffisamment de temps pour aller faire du surf ou de l'escalade en fait, tu vois et d'avoir mon activité à côté où j'aide du monde, où j'ai une vraie valeur ajoutée aussi, tu vois et accepter qu'une autre personne elle a d'autres standards et que tout le monde est content d'eux.
- Speaker #0
Mais ça, tu es en mesure de le faire parce que tu réalises un travail sur toi-même aussi qui est conséquent. Mais dis-toi que tout à l'heure, tu disais on n'est pas obligé d'eux. Je suis d'accord, on n'est pas obligé d'eux. Mais en fait, ce sont des processus qui sont souvent inconscients. Tu sais, on revient un peu à ce concept de l'estime de soi, c'est-à-dire qu'à partir du moment où, en fait, à l'intérieur, tu n'es pas solide, tu vas chercher finalement à construire l'intérieur via ce que tu vois à l'extérieur, quand les gens te voient, ce qu'ils disent de toi, etc. Et finalement, tu peux finir par croire que ce qu'ils disent, ce qu'ils renvoient de toi-même est une vérité. Et c'est là où c'est dangereux. Et je pense que c'est pour ça qu'Alexandra, non pas que je parle de l'estime d'elle-même, mais par rapport à son discours, c'est pour ça que je pense qu'Alexandra a levé ce truc-là D'ailleurs, j'imagine même que c'est un cas d'école générale. Elle a certainement dû l'entendre puisqu'elle travaille avec des dirigeants. Et c'est dangereux. Ce piège-là de la comparaison négative, il existe. Et en fait, le seul antidote, parce que... on ne va pas se mentir, on est humain. Et donc, du coup, tout le monde passe par la phase de jugement. C'est une connerie d'imaginer qu'il y a des gens qui ne jugent pas. C'est faux. C'est juste qu'en fait, il y a deux types de personnes. Les personnes qui vont juger parce que c'est comme ça, mais ne pas forcément écouter ou alors avoir un jugement orienté davantage, positif ou autre. Et d'autres personnes qui vont écouter, aggraver et prendre en compte, en fait, les mauvaises pensées, les schémas, les injonctions qu'ils peuvent avoir en lien avec ce qui déclenche, ce stimuli. Donc, tu peux finalement commencer à avoir une première interprétation de comparaison. Tu peux aussi, ça peut arriver au démarrage, tu sais, les habitudes se changent. Mais au début, elles sont là, elles sont comme elles sont. Tu peux te dire, moi, surtout d'ailleurs que je précise que quand on se compare négativement, en général, on compare son arrière scène avec le devant de la scène de la personne. Tout à fait. Et ça, c'est un vrai piège qu'on oublie, en fait. On le fait de manière inconsciente et c'est hyper dangereux. Ok, elle fait 10K, d'accord. Mais derrière, qu'est-ce qui se passe avec ces 10K-là ? Quel est son train de vie ? Est-ce que c'est ce que tu veux ? C'est toujours la même chose dans chaque action, dans tous les cas, dans chaque réflexion. Il y a toujours une question à se poser. Quel est le bénéfice de celui-ci ? Et qu'est-ce que je perds à faire ça ? Ok, je vais faire 10K. Qu'est-ce que je vais gagner avec les 10K ? Mais aussi, qu'est-ce que je suis obligée de laisser ? Parce que c'est inévitable. Il y a des choses qu'il va falloir travailler. Il y a des choses... ou sur lesquelles, ou pour lesquelles, il va falloir renoncer. Je ne sais pas comment le dire. Mais en fait, ce sont des pertes.
- Speaker #1
Oui, bien sûr. De toute façon, il y a toujours une partie sacrificielle. Qu'est-ce que tu sacrifies ? Est-ce que c'est du temps ? Est-ce que c'est de la qualité de vie ? Est-ce que c'est ta santé mentale ? Qu'est-ce que tu laisses sur la balance ? Tout à fait. Je réfléchissais aussi, Alexandra, mais énormément de pistes, elles nous donnent pas mal d'indications. Notamment quand elle dit, est-ce que la réussite, c'est s'éclater en faisant quelque chose qu'on aime ? Moi, j'ai envie de te dire oui, surtout. parce que ça te permet déjà de durer dans le temps et puis de rester passionné en fait et c'est indispensable l'aspect passion voilà j'aime ce que je fais et ça je pense que c'est un des ingrédients indispensables à la réussite en tout cas personnelle c'est pas se retrouver au bout de dix ans à plus aimer ce qu'on fait ou avoir une boule au ventre quand on va bosser et ça fait partie je pense de l'aspect sanitaire j'ai envie de dire l'aspect environnement dans quel environnement tu évolues est-ce que l'environnement dans lequel tu évolues est sain Et je pense que ça doit faire aussi partie des missions que se donne un dirigeant d'entreprise ou des choses sur lesquelles il doit être très regardant, c'est-à-dire à la qualité de son environnement. Parce que ça détermine aussi sa réussite. Est-ce que quelqu'un qui gagne beaucoup d'argent, donc on prend le facteur argent, mais qui est entouré de... d'enfoiré, de drogue, d'alcool. Voilà, on le dit. Est-ce que c'est quelqu'un qui a réussi sur le plan personnel ? Et c'est ce que tu disais, est-ce que dans les backstage, en fait, c'est la déchetterie ? Tu vois ? Donc voilà, il y a plein de plans sur lesquels je pense qu'il faut bien regarder. Moi, je suis très heureux, en tout cas, pour l'instant, parce que ce que je suis en train de construire, justement, avec mon activité, qui est du branding, qui est de la création de contenu, je m'entoure. Et je suis très attentif à ça. Des gens qui me fréquentent, qui sont dans mon environnement, je m'entoure de gens qui me font du bien. Je pense que ça, c'est un élément non négligeable qui me permettra de durer dans le temps, qui me permettra de bien dormir et qui me permettra aussi de continuer à kiffer ce que je fais. Et ça, je pense que ça fait aussi partie de la réussite. C'est quelque chose dont on ne parle pas du tout. Mais je pense que se garantir de la qualité de son environnement, c'est un facteur important.
- Speaker #0
Tu vois, moi, je l'entends de plus en plus, ça. Et c'est la fameuse phrase qui dit tu es la somme moyenne des cinq personnes que tu côtoies Et c'est la vérité. Mais j'aimerais apporter une nuance par rapport à ça qui est fondamentale. C'est que souvent, on entend cette phrase-là. qui peut d'ailleurs être relativement culpabilisante parce que si tu n'as pas de réseau, si tes amis ne sont pas entrepreneurs, ça veut dire quoi ? Potentiellement, moi, j'entends cette phrase-là. Ça a été mon cas. Par exemple, je n'ai pas énormément d'entrepreneurs au tout début que je commençais. J'ai un réseau qui est le mien, mais tu vois, ce n'est pas non plus un réseau de ouf. Et en fait, j'ai pu me dire, attends, mais quand je l'ai entendu, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que du coup, parce que je ne n'ai pas avec l'environnement favorable, potentiellement toute ma life. Et en fait, non, la nuance, garder ça en tête, les cinq personnes que tu côtoies le plus, ça peut être aussi pas forcément des personnes que tu as dans ton entourage ou en tout cas des personnes que tu vois physiquement, mais si tu écoutes une personne, un podcast, que tu l'écoutes de manière régulière, tu t'imprègnes de son univers, tu vas écouter ses conseils, il fait partie des 5%, même s'il est à l'autre bout du monde, il fait partie des 5%. Une personne que... tu vois que tu lis dans un livre, tu as lu son livre, et bref, ce qui fait son contenu t'inspire, c'est la même chose. C'est-à-dire que ça n'est pas la moyenne des cinq personnes dans ton cercle proche que tu vas, évidemment, côtoyer, même s'il rentre en ligne de compte, mais ça peut être aussi un mentor que tu as, un coach que tu engages, etc. C'est important de le comprendre. C'est là où vous avez le pouvoir, en fait. Effectivement, on ne naît pas tous avec les mêmes chances d'un point de vue environnement, et l'environnement est important. pour ton facteur réussite comme tu l'entends, c'est à vous maintenant de prendre la responsabilité, de vous dire, OK, mon environnement est celui-ci. Évidemment, il va peut-être falloir que je me challenge un peu. Et comme toute décision que vous allez prendre, posez-vous la question, qu'est-ce que je vais gagner à challenger cet environnement-là ? Mais qu'est-ce que je vais perdre aussi ? Parce que vous avez forcément un prix à payer. Plus vous serez au clair sur celui-ci, plus la décision sera facile à prendre. et en lien avec ce que tu disais aussi où tu t'évoquais en l'occurrence le fait de se dire que dans tu devais apporter le facteur plaisir tu vois ce fameux truc qui est hyper important encore une fois nuançons cinq secondes parce que tu sais moi j'aime pas trop les casques tout ça et en fait il y a un problème dans ce que tu dis c'est pas un problème je l'ai mal dit pardon mais c'est plutôt qu'il y a une notion culpabilisante pour toutes les personnes qui font un travail qui n'est pas un travail passionnel parce que tu vois il y a des personnes aujourd'hui qui sont éboueurs qui ne vont pas le matin en se disant putain j'adore les poubelles non néanmoins et je pense qu'en fait tu vas rejoindre ce que je vais dire je pense que le plaisir il faut savoir le trouver que ce soit dans ton travail ou non et juste être ok avec ça pourquoi je te dis ça parce que j'avais lu l'histoire d'une femme sur un coaching, enfin voilà, qui était venu en coaching et qui était... qui était omnibulée par l'idée de se dire, en fait, je vais changer de travail. Parce que moi, ce qui me fait vibrer, c'est, tu vois, les voyages, tout ça. J'adore les voyages. Et du coup, mon métier qui est dans la com, qui n'est pas ouf, qui ne me fait pas autant vibrer, en fait, je me dis que je ne suis pas à la bonne place. Elle fait un processus de coaching. À l'issue de ce processus-là, en fait, elle se rend compte que finalement, ce qui est le plus important pour elle, c'est de garder la ressource travail. Tu vois, justement, ça fait rentrer de l'argent. Elle garde la ressource travail pour pouvoir réellement... se payer et se dégager du temps puisqu'elle n'est pas à son compte, se dégager du temps et en même temps mettre en place des actions qui vont nourrir son plaisir qui est important et vital pour elle, qui est celui de voyager. Tu vois, c'est pour ça que la notion plaisir, elle est importante, mais en fait, placez le curseur. Vous n'êtes pas... C'est OK si vous faites un métier qui ne vous passionne pas, si le métier n'est pas votre priorité. Ça veut dire que votre réussite est davantage personnelle, que professionnelle. Il n'existe pas une réussite attitrée, comme tu le disais tout à l'heure. C'est-à-dire qu'il existe plusieurs réussites. Il faut simplement cheminer en soi pour savoir quelle est la réussite qui nous nourrit le plus, de manière à ce que demain, quand tu vois quelqu'un qui fait 10K par mois, tu ne te dis pas...
- Speaker #1
On prend l'exemple de les boueurs. Oui. Peut-être qu'ils ne se disent pas tout le matin, ouais, je vais ramasser des poubelles, tout ça. Mais si, lui, il s'est dit, ma mission, c'est de faire en sorte d'avoir des rues propres, de faire en sorte que... Non, je ne sais pas, tu vois, ça se trouve, le mec, il a une super mission, il kiffe, tu vois, parce qu'il a accompli sa mission. Et après, l'action d'accomplir sa mission d'avoir des rues propres, c'est de ramasser des poubelles, tu vois. Ça, c'est la première chose. Deuxième chose, il peut aussi également se dire, moi, ma réussite, c'est... d'avoir suffisamment de revenus pour assurer les besoins de ma famille, le travail est un moyen, un levier pour atteindre ça. Et lui, pour lui, il est authentique. Il a une mission qui est claire, c'est d'assumer et assurer le bonheur et le bien-être de sa famille. dont il a la responsabilité et il fait son boulot et voilà pour moi il n'y a pas réellement de sujet je pense que tu peux trouver ton bonheur dans ce que tu fais l'avantage là c'est qu'on s'adresse à des entrepreneurs et logiquement normalement tu choisis ton travail quand tu entreprends donc logiquement tu es mu par cette passion par ce feu dévorant qui est ton activité euh... pour lequel tu as une expertise qui est reconnue. Donc logiquement, tu es censée aller au travail avec la banane, avec la pêche, avec l'envie de croquer le monde.
- Speaker #0
Aïe, c'est vrai, mais je suis désolée. Mais là, pour le coup, je ne peux pas m'empêcher de te dire que je comprends ce que tu veux dire et je souhaite à tout le monde que ce soit le cas. Néanmoins, dans les entrepreneurs, il y a aussi des personnes qui ont un métier qui ne les fait pas forcément vibrer, mais qui entreprennent. pour des raisons différentes, comme tu l'évoquais, nourrir sa famille, partir en voyage, avoir un confort de vie, où finalement, l'activité en elle-même ne génère pas et ne suicide pas à une mission tellement importante qu'il vient avec la banane, tu vois, mais ça répond à une autre forme de réussite. C'est... T'as raison quand tu dis que... c'est mieux et c'est important. C'est mieux, je ne sais pas. En tout cas, aujourd'hui, ça peut animer et souvent, ça anime un entrepreneur qui est engagé dans ce qu'il fait, effectivement.
- Speaker #1
Clairement. Et puis, je pense qu'on a répondu aussi globalement au fait de trouver un sens dans son activité pro. C'est ce qu'on vient d'évoquer ensemble. Et puis, il y a quelque chose aussi qui m'a fait tilter. Effectivement, c'est le fait, quand Alexandra parle de devenir entier, en automatisant tout, moi j'ai forcément, en tout cas je me suis fortement identifié à ça. Parce que je pense que l'un de mes enjeux que je me suis fixé aussi, c'est de pouvoir me libérer du temps, notamment en automatisant certaines choses. J'en discutais ce matin avec Bérangère qui doit nous écouter. à qui je disais, écoute, l'IA, l'intelligence artificielle, est une réelle opportunité pour pouvoir déléguer des tâches sans grande valeur ajoutée et qu'on puisse les automatiser. Moi, je pense qu'on est dans une ère où le temps se rend compte que c'est la ressource.
- Speaker #0
Je suis d'accord.
- Speaker #1
Tu vois ? la réussite, en tout cas pour moi, j'estime qu'une partie de la réussite, c'est de réussir à se dégager du temps. Tu vois ? Et pour ça, ça nécessite de développer des compétences organisationnelles, par exemple, des compétences de priorisation également. Donc là, on va parler de soft skills et tout ça. Mais je pense qu'un des enjeux des entrepreneurs, c'est de réussir à être efficace, à être efficient. C'est de réussir à trouver l'équilibre entre tâches. de grandes valeurs ajoutées et tâches à très faibles valeurs ajoutées et de réussir à faire le tri et d'automatiser pour gagner du temps et retrouver son temps parce que voilà une journée c'est 24 heures, une fois qu'elle est passée on ne récupère pas en fait ce temps il est perdu, voilà il a disparu et pour moi réussir c'est de ne pas être victime de cette cannibalisation qui est constante qui est qui est partout autour de nous, dans les notifications, dans les rendez-vous sans valeur, dans les interactions pareilles, qui ne sont pas vraiment utiles des fois. Donc je pense que ça fait aussi partie des enjeux, et je pense que réussir dans un monde qui nous bouffe notre temps, et réussir à s'affranchir de ça, pour moi, c'est un facteur de réussite aussi.
- Speaker #0
En fait, c'est hyper intéressant ce que tu dis, parce que déjà, je pense qu'il y a certaines personnes qui vont se retrouver dedans. Moi, en l'occurrence, c'est le cas. néanmoins en fait ça nous traduit encore une fois une chose hyper importante c'est que aujourd'hui en fait je pense que la réussite chacun doit se la définir c'est à dire que pour toi et merci de partager cette vision de ta propre réussite qui va nous permettre aussi nous de nous dire ok il y a telle chose telle chose et ça peut être intéressant de définir notre propre voilà notre propre tableau hum Mais je pense que le premier exercice vraiment extrêmement important, c'est dans un premier temps, comme tu le disais, ce travail introspectif te permet de conscientiser quelle est la version de ma propre réussite. Tu parlais d'indicateurs tout à l'heure, c'est important de se fixer des objectifs avec des indicateurs, mais c'est tellement essentiel. Mais il existe des indicateurs chiffrés, les KPI, on les connaît tous, mais il existe aussi des indicateurs qualitatifs, les OKR, qui peuvent justement... Alimenter, c'est très utile pour un entrepreneur, un solopreneur en l'occurrence. mais pas que, parce que justement, ça peut nourrir cette mission, cette vision que tu mets en avant et qui est extrêmement importante. Cette notion d'objectif, oui, ça nourrit la réussite parce que, encore une fois, il y a ce truc de, ou moi, je n'y arrive pas, je suis désolée, mais toi, tu vas l'aider, tu vas aider les personnes qui nous écoutent à voir, parce que pour moi, la réussite n'a jamais de fin. C'est quelque chose qui est beaucoup plus grand. Et en fait... Un objectif, quand j'atteins un objectif, pour moi, ça ne veut pas dire que j'ai réussi. Ce que j'entreprends, c'est juste une étape qui est passée. Donc, du coup, cette notion de réussite ne peut pas être apparentée, à mon sens, à une action telle que juste l'édicat ou telle que c'était vivre de son activité sans objectif précis. Mon Dieu, alors ça, je le déconseille. Ce n'est pas possible. Choisissez le cap. Est-ce qu'il est… Pour le coup, là, encore une fois, ça dépend de la personne, ça dépend de ce que vous avez en tête, mais définissez-vous des objectifs, parce que tout à l'heure, Eden parlait de rêve. Aujourd'hui, un rêve sans... Ou plutôt, un projet sans date, sans objectif, c'est un rêve. Donc, si vous voulez que ça s'applique, mettez-y des dates, mettez-y des objectifs, mettez-y des deadlines, et c'est ce qui va vous permettre de concrétiser, finalement, tous les projets que vous allez avoir, que vous avez aujourd'hui en tête.
- Speaker #1
Tout à fait. Écoute, si on en est à la phase de partage d'outils ou de ressources, tu vois.
- Speaker #0
Je n'y étais pas encore.
- Speaker #1
Ah, autant pour moi.
- Speaker #0
On peut la lancer. Allez, donne-nous ta pépite.
- Speaker #1
Écoute, moi, c'est simple. Vous prenez une feuille blanche. Vous prenez un stylo. et vous vous posez la question, prenez du temps prenez du temps pour vous, faites pas ça entre deux appels prenez le temps de le faire ça doit durer une demi-heure ou une heure prenez le temps, prenez un café, un thé, un truc mettez-vous bien, un peu de musique et posez-vous la question qu'est-ce qui me rend heureux ? c'est quoi ma définition du bonheur ? effectivement c'est très subjectif, chacun à la sienne quels sont aussi, un petit travail analytique, c'est-à-dire quelles sont mes dépenses, quelles sont mes rentrées d'argent, de quoi est-ce que j'ai besoin pour assurer le minimum. Ensuite, l'extra, c'est tant mieux, c'est que du bénéfice en fait, tu vois. Mais je veux dire, il y a une notion aussi de très pragmatique, de savoir, j'ai une activité professionnelle, j'ai un chiffre d'affaires annuel à faire, j'ai un chiffre d'affaires mensuel à faire parce que j'ai des dépenses et j'ai des rentrées d'argent voilà, des ressources des recettes pardon donc voilà, il y a cet exercice très pragmatique à dire, voilà, mes dépenses sont telles, mes recettes sont telles au final je dois avoir ça pour être à l'équilibre, tranquille ma définition du bonheur c'est ça, ma vision ma vision vision, mission, mission alors ma vision et ma mission c'est ça Voilà, voici dans quel environnement j'ai envie d'évoluer. Voici les gens que j'ai envie d'avoir autour de moi. Voilà. Donc ça, c'est définir son environnement à la fois de travail et à la fois familial, enfin voilà, global. Et ça nous permet de nous projeter. Ça nous permet de mettre des mots sur des idées. Et c'est important de pouvoir se référer à ça. Parce que si à un moment donné, on hésite, on doute un peu, on revient là-dessus. On se dit, tiens, l'année dernière, j'ai écrit ça, est-ce que c'est toujours en actualité ? Est-ce que ma vision du bonheur, de la réussite, est-ce qu'elle a changé ? Ce qui peut tout à fait arriver. mais en tout cas ça nous donne un point de référence aussi Et puis, un autre exercice que je propose de faire, c'est de se faire un petit mood board. Donc, c'est une version imagée de tout ce que je dis là. C'est la visualisation, ça nous permet de beaucoup mieux visualiser. Si on se dit la réussite, c'est rouler en lambeau et puis habiter sur une plage avec vue sur la mer. On se le met ça, voilà. On se met une date et on se dit voilà, à tel moment, j'ai visualisé ça. Est-ce que je suis, est-ce que j'ai réussi à le manifester ? Voilà. En tout cas, ça nous permet d'avoir ces points de référence-là. Et puis, à se poser les questions et à s'interroger. Parce qu'on ne le fait pas suffisamment souvent. Justement, ça nous invite à combler ce vide-là. On va le combler par des standards extérieurs. alors que quand on arrive à le faire de l'intérieur, on est rempli par ça on est un peu plus imperméable à toutes ces injonctions sociales qui viennent de toutes parts,
- Speaker #0
notamment d'Instagram ou d'Edica de LinkedIn mais oui complètement et c'est un super exercice on parlera si vous avez envie, Eden et moi on peut vous partager un exercice PNL pour justement le moodboard dont tu parles qui est le protocole de Walt Disney, qui vous permettra justement de réaliser ce mood board-là sous un process établi qui est très puissant. Si vous en avez besoin, dites-nous. J'ai un truc que j'ai lu qui est hyper intéressant. Je crois que c'est Stéphane Ercové qui le dit. En fait, il y a une différence entre bonheur et épanouissement. Et tu vas me dire si ça te parle, toi qui viens de parler du bonheur. C'est-à-dire qu'on parle souvent, tu vois, en fait, on parle de cette quête du bonheur. C'est un peu comme la réussite, la quête de la réussite, etc. En réalité, le bonheur, c'est quelque chose quand même qui est relativement éphémère et souvent attaché à une tâche. Je serais heureux, tu vois, je côtoierais le bonheur si je fais ce truc-là. Ce qui m'était à travers son écrit et ses études, et j'ai trouvé ça hyper intéressant, c'est que plutôt que de parler de bonheur, parler d'épanouissement. Parce que par exemple, quand vous allez atteindre ces fameux 10K, pour reprendre ton exemple, ces fameux 10K au mois, sur l'instant, ça va générer du bonheur, mais 12, 8, 9, peu importe, mais en tout cas, 12 mois après, ça ne fonctionnera plus. C'est pour ça qu'aujourd'hui, capitaliser sur qu'est-ce qui m'épanouit aujourd'hui davantage, qu'est-ce qui me rend heureux, Et j'ai trouvé ça assez pertinent parce qu'il parlait d'un exemple aussi que je vais essayer de vous redonner dans les bons mots. D'ailleurs, je me demande, je crois que c'est Simon Sinek qui disait ça pour le jeu infini et le jeu fini. Il était dans une voiture à la suite d'une conférence pour Microsoft. Et en fait, il fait sa conférence. Et à ce moment-là, Microsoft sort un... comme un iPad, enfin je vais le dire en mode iPhone, désolé, mais Apple, mais du coup, l'iPad de Microsoft.
- Speaker #1
C'est la tablette Surface peut-être, non ?
- Speaker #0
Franchement, je n'ai pas le nom, mais ça doit être un truc dans ce genre-là. Donc, il lui donne ça en guise de cadeau, tu vois, à la fin de sa conférence. Donc, Simon Sinek est hyper content. Donc, voilà, il rentre et tout, et en fait, peu de temps après, il a une conférence chez Apple. Donc, il fait la conférence chez Apple et il se retrouve avec un des dirigeants d'Apple dans un taxi. Et à un moment, à la fin de la conférence, il ne peut pas s'empêcher de lui dire... J'ai fait une conférence chez Microsoft et ils m'ont donné un Apple. Enfin, le truc là...
- Speaker #1
Une tablette ?
- Speaker #0
Ouais, c'est pas une tablette, c'est l'iPod là-dessus. C'est le truc de musique.
- Speaker #1
L'iPod, ok.
- Speaker #0
Voilà, c'est ça. Donc le truc de musique chez Microsoft. Et en fait, il lui dit cette phrase. Je l'ai essayé et il est mieux que l'iPod. Et le dirigeant d'Apple à ce moment-là lui dit vous avez sûrement raison. Et moi, je trouve ça hyper puissant parce qu'en fait, ça veut simplement dire que ce dirigeant-là, il a compris que la réussite, ce n'est pas juste à un moment donné, en fait, tu dois être meilleur tout le temps. Tu vois, c'est sur le long terme, évidemment qu'il y aura des concurrents qui feront mieux que toi sur certains produits, sur certains services. Mais si tu es garant de ta vision au long terme, en fait, toi, ton but, c'est justement de maintenir cette exigence-là sur justement l'histoire, le long terme. Et pas forcément sur... les petites étapes comme ça peut être le cas avec juste un produit peu de temps après quand même il sortait accessoirement le premier smartphone ça a été la révolution le smartphone c'est eux qui l'ont créé c'était pas le Zune du coup ?
- Speaker #1
le zone franchement je pourrais pas le dire je t'ordonnerais ah j'ai titillé ce que tu dis je t'ordonnerais je t'ordonnerais écoute moi ce que ça m'évoque cette histoire c'est aussi la notion de subjectivité c'est à dire que le mec il lui dit écoute c'est certainement très bien pour toi tu vois et c'est aussi accepter que chacun est différent et chacun on est là dans un petit peu l'expérience utilisateur pour le coup le mec lui dit si tu trouves que c'est bien tu as certainement raison parce que de ton point de vue c'est mieux tu vois de ton expérience tu vois aussi ça ça c'est aussi intéressant de voir cette histoire et de relever ce petit truc là réussissez à être dans l'acceptation de ça. Si un influenceur arrive et te dit écoute-moi ma définition de la réussite, c'est de m'afficher à Dubaï au 46ème étage d'un building, tu peux aussi lui dire c'est très bien pour toi, je suis très content pour toi. Moi, ma réussite, c'est d'aller nourrir mes poules tous les matins.
- Speaker #0
Il faut le faire. Soyez content pour les autres. Réjouissez-vous de leur bonheur.
- Speaker #1
Exactement. Parce qu'en fait, ça devient un petit peu philosophique, mais disons que... En 2024, ça fait à peu près 10-15 ans que les réseaux sociaux existent, on voit bien dans quelle spirale de mal-être ça peut potentiellement nous amener si on est dans une démarche de comparaison constante. Ça veut dire, c'est un signal qui nous alerte sur la redéfinition de nos propres valeurs. Et ça, c'est super important. Parce que sinon, on peut se faire engouffrer là-dedans. On peut sombrer dans ça. Et puis, ça nous met mal. Parce qu'on est dans une comparaison constante. La visée des autres est toujours mieux que la nôtre. Et finalement, ça revient à devenir insatisfait, si tu veux, de ce qu'on a autour de nous. Je pense qu'il faut réussir à se contenter de ça. Ou du moins... si ça nous invite à redéfinir notre vision du bonheur, notre vision de l'épanouissement, comme tu le disais, je vois très bien la nuance. Telle nuance aussi en termes de temporalité. Le bonheur est éphémère, l'épanouissement est constant et long terme. Tout à fait. En tout cas, voilà, ce sont des indicateurs. On a des injonctions qui sont constantes, qui sont partout. Charge à nous de faire la différence, d'aller chercher la réponse en nous.
- Speaker #0
Rester authentique à travers sa propre réussite, en fait. La trouver, la chercher, la trouver et la faire vivre complètement. Dans les outils, alors moi, j'en ai plein, mais il va falloir que je choisisse. Parce que tu me fais signe, on est à 50 minutes ? Non. Ah oui, mais on avait... Non, non, il y a les couacs du démarrage. On n'est pas à 50.
- Speaker #1
On est à 46 minutes.
- Speaker #0
Oh my God, on est à 46 minutes. Dans les ressources, l'outil pépite que j'ai envie de sortir, en vrai, franchement, je peux t'en sortir un comme ça parce qu'il en existe, mais le principal, vraiment, c'est qu'avant de commencer à te comparer, réellement, fais un travail sur toi-même. Commence à choisir, commence à... à te familiariser avec toi-même, à découvrir quels sont tes besoins, quelles sont tes valeurs, quelles sont tes croyances, etc. Parce que tu vas avoir besoin de ça pour justement ne pas tomber dans les pièges tels que la comparaison ou s'attribuer des définitions qui ne sont pas les tiennes en lien avec la réussite ou les normes sociales. Des outils, j'en ai plein sur ça, mais il faudrait que j'ai davantage de temps pour vous les exposer parce que la réussite, c'est un sujet qui est beaucoup trop vaste. mais vraiment si ça te bloque si c'est quelque chose qui te freine aujourd'hui fais-toi accompagner et tu verras à la suite de ce travail intérieur finalement tu seras en mesure comme le disait Eden de voir ces 10 cas en souriant et simplement en me disant je suis hyper heureuse pour toi vraiment si c'est ton objectif, si c'est ça que tu vises je suis hyper heureuse pour toi Parce que tu sais toi-même quelle est ta réussite, qu'est-ce que tu attends de la journée que tu vas vivre, puisque comme le dit un de mes mentors que j'adore, Greg Arvis, tes années, tes mois, ou plutôt tes mois sont faits de journées et tes années sont faites de mois. Donc si tu veux réussir ta vie au global, réussis ta journée, c'est le cas en fait. Donc travaille sur toi-même et je suis certaine que tu vas atteindre, déjà conscientiser quelle est ta forme de réussite. sans culpabiliser si elle est différente de celle des normes sociales. Et tu pourras mettre en place des actions qui vont justement aller en direction de tes boussoles, donc tes valeurs, pour réussir la mission que tu te seras fixée.
- Speaker #1
Magnifique.
- Speaker #0
Magnifique.
- Speaker #1
Drop the mic. Let's go. Merci. C'est la fin de l'épisode. On espère que le sujet t'a intéressé. On espère que nos échanges t'ont apporté de la matière pour travailler ensuite sur toi, sur ton projet, sur ta force intérieure. Et on te donne rendez-vous au prochain épisode des Dynamineurs.
- Speaker #0
Merci beaucoup à tous. À très vite. Ciao, ciao. Salut.
- Speaker #1
On espère que le contenu partagé dans cet épisode a été explosif pour toi.
- Speaker #0
Si tu as aimé, on a une dernière action à te demander. Tu as un rôle à jouer ici. Ce n'est pas le premier podcast que tu écoutes, donc tu connais les règles du jeu. On te les redonne quand même. Partage, like et laisse un commentaire. Mais on va te dire pourquoi c'est important. Avec un partage, tu peux débloquer le parcours d'une pépite qui galère et qui aurait besoin d'écouter cet épisode.
- Speaker #1
Si tu nous laisses 5 étoiles, tu nous envoies de la force, évidemment, mais surtout, tu contribues à faire grandir notre communauté. Ce podcast, on l'a construit pour toi et avec un commentaire, tu nous aides à l'améliorer. On se dit à très vite pour un nouvel épisode des Dynamina.