- Speaker #0
Hello à toi et bienvenue dans le podcast Les Dynaminards. T'as forcément déjà lu beaucoup de livres sur le développement personnel, sommé des vidéos YouTube ou t'es peut-être encore inscrit à cette formation pour révéler la meilleure version de toi-même. Mais le constat actuel, c'est que rien ne s'enflamme. Il te manque toujours quelque chose. Tu stagnes et tu ne passes pas encore l'action. C'est ok, on y était avec Eden.
- Speaker #1
Et c'est pour ça qu'on a créé Les Dynaminards. Les Dynaminards c'est quoi ? Ces deux cerveaux qui fusionnent peuvent apporter un maximum d'outils, un partage d'expérience sans bullshit, pour t'aider à devenir un meilleur entrepreneur authentique et bien dans ses bottes.
- Speaker #0
Moi, c'est Audrey Huard, dirigeante d'Audrey Huard Coaching, et ma promesse, c'est de te donner un max de pépites pour dynamiter tes freins afin de te rapprocher au plein potentiel.
- Speaker #1
Et moi, c'est Eden Klericia, fondateur de Dojo Digital, et je m'engage à partager avec toi mon aventure entrepreneuriale vers l'exploration de mon plein potentiel.
- Speaker #0
On y va ensemble.
- Speaker #1
Salut, salut et bienvenue dans ce nouvel épisode des Dynamineurs. On est enjaillés, on est super contents. On vient de s'écouter le dernier single d'Eminem. Ah là là,
- Speaker #0
c'était ouf !
- Speaker #1
Il s'appelle Houdini, qui a tout pété, en fait, à tous les records. Il a tout explosé. Je l'avais vu, ça. On se l'écoutait et ça nous a mis dans une pêche incroyable. Et voilà, ça nous a mis dans une bonne condition pour vous retrouver aujourd'hui dans cet épisode où on va parler de qu'on aurait.
- Speaker #0
On va parler de tout ce qui concerne les multi-activités, la multi-activité. Et juste un truc, parce qu'on est sur le cinquième épisode aujourd'hui, on enregistre le cinquième épisode, mais ce qui est ouf, c'est qu'on l'enregistre le jour où le quatrième sort. C'est juste béton. Et je suis vraiment très contente de vous le dire, parce qu'Eden m'a dit la semaine dernière, quand du coup on avait enregistré le fameux quatrième épisode, il m'avait dit écoute, il y a un truc qu'il faut qu'on célèbre aujourd'hui ensemble, c'est que... La plupart des épisodes, enfin des podcasts, ne passent pas le troisième épisode. On est en train d'enregistrer le quatrième et pour le coup, les stats sont plutôt positives. Vas-y.
- Speaker #1
On est en train d'enregistrer le cinquième. Il y en a quatre qui sont sortis.
- Speaker #0
Oui, mais c'était le discours que tu m'as dit la semaine dernière. Tu m'as dit on enregistre le quatrième.
- Speaker #1
En gros, en fait, il y a un certain volume de podcasts qui ne dépassent pas les trois épisodes, qui s'arrêtent au bout du deuxième. Donc je crois qu'on fait partie des 6% à avoir un podcast de plus de 3 épisodes.
- Speaker #0
Super nouvelle.
- Speaker #1
Alors pour le coup, là c'est Claire. Claire Merret qui nous fait un vocal que je vais vous faire écouter tout de suite. Et puis ça va lancer le... Le sujet de l'épisode, voilà. Bonjour à l'équipe des Dynamineurs. Alors aujourd'hui j'aurais une question que je me pose depuis un certain temps et sur laquelle j'aurais aimé avoir vos avis et vos retours d'expérience. En fait je me demande si c'est possible et surtout réalisable d'avoir plusieurs projets, plusieurs activités en même temps. Je me pose cette question parce que c'est quelque chose qui m'attire, qui me fait envie, mais j'ai un peu peur de me heurter aux problèmes de la gestion du temps, de l'organisation. Et surtout, j'ai peur de ne pas pouvoir développer chacune des activités et de finir par ne faire les choses qu'à moitié. Merci Claire pour cette question très intéressante, qui réveille chez moi pas mal de choses, de souvenirs, de retours d'expérience. Ce que je peux te dire là tout de suite, c'est qu'est-ce qu'on peut avoir plusieurs projets ? Est-ce qu'on peut porter plusieurs idées en même temps ? La réponse est oui, bien sûr. Quand on a des profils comme le mien, qu'on dit multipotentiels, on a envie de tester plein de choses. Parce qu'on aime bien faire de la musique, on aime bien écrire, on aime bien dessiner. Et puis aussi on a des projets professionnels, on est entrepreneur. En tant que personne et en tant que multipotentiel aussi, parce que j'ai fait de la musique, j'ai fait pas mal de choses, j'écris, je dessine, je fais de la poterie, enfin voilà quoi. Il y a plein de trucs que je kiffe faire, tu vois.
- Speaker #0
Attends, excuse-moi, tu fais de la poterie ?
- Speaker #1
Ouais, ouais, ouais, et du modelage aussi. Mais non.
- Speaker #0
Tu fais des cendriers ?
- Speaker #1
C'est ça le truc que tu veux dire ? Un papier mâché ?
- Speaker #0
J'ai hâte de voir. J'en ai encore un, mais pardon, je t'ai coupé. Vas-y. tu veux voir un truc que je suis pas en fait vas-y montre un truc que tu fais pas aussi on vous mettra les photos de ce qu'Eden fait en poterie, les petits cendriers
- Speaker #1
pour sa femme je ne fume pas tout à fait moi en tout cas ce que je peux te dire c'est qu'on peut avoir plusieurs projets mais à un moment donné quand tu rentres tout de suite là-dedans il faut mesurer un petit peu en tout cas moi ce que j'ai constaté en 10 ans d'entrepreneuriat, de thèse il y a des choses qui sont viables, il y en a d'autres qui ne le sont pas ou qui ne nécessitent pas de... de s'attarder dessus. Donc c'est à toi aussi de définir qu'est-ce que tu veux développer et où est-ce que tu veux aller avec ça en fait. Quel objectif tu veux apporter et est-ce que ça rentre ? Parce qu'on ne peut pas avoir tous les projets. Tous les projets ne rentrent pas. Encore une fois, on n'a que 24 ans dans la journée, on n'a que 7 jours dans la semaine. Donc il faut forcément prioriser. Donc il y a toujours un exercice à faire, de se dire Ok, j'ai envie de faire ça, où est-ce que je veux aller ? Combien de temps ça va me prendre ? Est-ce que ça va me rapporter des sous ou pas ? Dans quelle case je le range ? On en discutait avec Audrey tout à l'heure. Essayer de visualiser la case loisir, la case projet entrepreneurial. Qu'est-ce qui rentre dans le loisir ? Tu fais ça vraiment pour le kiff et tu n'en attends rien du tout, si ce n'est du kiff. Et si ça rentre dans la case entrepreneurial, combien de temps tu te laisses pour développer le truc ? Quels sont tes objectifs au bout de trois mois, au bout de six mois, au bout d'un an ? est-ce que c'est un projet qui est viable ? est-ce que c'est une idée que tu veux continuer à développer mais tu peux pas en fait tout faire donc moi déjà dans un premier temps je dirais prioriser, s'organiser tester et ensuite choisir en fait c'est ce que j'ai remarqué aussi moi à un moment donné je faisais de la ZIC j'avais des projets entrepreneuriaux je faisais des des cours de modelage et compagnie, tu vois. Mais finalement, je me suis rendu compte que tout ne rentrait pas, tu vois, en plus de la vie de famille et tout ça.
- Speaker #0
Attends, c'est intéressant ça, tu dis, je me suis rendu compte que tout ne rentrait pas. Qu'est-ce qui t'a permis de te rendre compte que ça ne rentrait pas en l'occurrence ?
- Speaker #1
Bon, concrètement, les cours, c'était le mercredi soir, 19h, 21h, à une demi-heure de la maison. ça me prenait du temps énormément de kiff, j'adorais y aller mais finalement faire cette activité là ça me faisait, ça pouvait plus rentrer parce que j'avais changé aussi c'est à nos gens sur scène donc je pouvais pas rentrer à la maison de 3, ensuite repartir là-bas, enfin voilà en termes d'organisation ça ne rentrait pas et puis ça devenait plus une contrainte ou autre chose, donc quand je travaillais à nos gens c'était génial parce qu'après le boulot j'y allais Quand j'ai changé d'activité, je n'ai pas pu continuer. De même que la musique, c'est un travail à temps plein, quasiment. Si on veut en vivre, si on veut vraiment développer son activité, continuer à trouver des concerts, à trouver des salles, à faire des albums, à sortir des trucs, à enregistrer des clips. Donc c'est vrai que quand tu prends le dossier musique, quand tu regardes tout ce que tu dois faire, si tu veux vraiment en faire quelque chose... Là aussi, ça ne rentrait pas. Et puis, ce n'était plus ma priorité à ce moment-là. Donc, j'ai choisi. Et il faut faire des choix, quelque part. C'est un peu difficile, c'est un peu dur. Mais on ne peut pas tout faire. Et moi, je suis assez admiratif des mecs à l'ancienne. Quand tu vois Léonard de Vinci, tu vois tout ce que le mec faisait. Comment il faisait pour faire tout ça ? Déjà, c'était un génie. Mais lui était... clairement le multipotentiel. Tu vois, le mec savait tout faire. Aujourd'hui, je pense qu'on est moins géniaux que lui.
- Speaker #0
Est-ce que tu es en train de te comparer de manière négative ? Non, parce que j'ai un épisode. Ouais,
- Speaker #1
exactement.
- Speaker #0
Tu veux l'épisode 4 des dynamineurs ? Je pense que ça peut t'aider.
- Speaker #1
Non, mais ça se compare. En fait, c'est quand tu regardes ce que... L'exemple même du multipotentiel, c'est ça. C'est quelqu'un qui peut potentiellement tout faire, parce que tout l'intéresse. Mais ce n'est pas un épisode sur le multipotentiel, mais c'est intéressant de faire un focus là-dessus parce que c'est un petit peu, quand on regarde la manière dont fonctionne un multipotentiel, il va aller papillonner, il ne va jamais aller au fond des choses, parce que ça ne l'intéresse pas. Une fois qu'il a compris le concept du truc, il se dit, c'est bon, j'ai compris comment ça fonctionne. Et donc, du coup, il va passer à autre chose et il va continuer d'explorer jusqu'à ce qu'il en comprenne les grands aspects, les grands fonctionnements. Une fois qu'il a compris comment fonctionne la chose et qu'il a pris son kiff dedans, il va essayer autre chose. C'est un petit peu la personne qui va aller papillonner par curiosité et se dire tiens, j'ai envie d'explorer ça Malheureusement, tu ne peux pas construire... Sauf si tu as un sugar daddy, quelqu'un qui te finance, c'est très bien. Si tu n'as pas ça, tu ne peux pas passer ta vie à faire ça. Donc il faut partitionner et compartimenter un petit peu tout ça. Donc avoir la partie... J'ai dû justement me réfréner quelque part. Me dire, il y a des choses que je continuerai de faire parce que c'est un grand kiff et j'adore ça. Comme la sculpture, par exemple.
- Speaker #0
La poterie. Pardon ? La poterie.
- Speaker #1
Non, la sculpture sur bois.
- Speaker #0
Oh my god, mais qu'est-ce qu'il ne fait pas ? Ah d'accord, donc tu sculptes sur le bois. D'accord, et tu fais de la poterie.
- Speaker #1
Ouais, je fais des petites cuillères en bois en fait. Mais non ! Ouais !
- Speaker #0
Mais j'en veux une !
- Speaker #1
Ouais ! Tout le monde me dit ça. Dès que je dis ça, ça veut dire que j'en veux une.
- Speaker #0
Bah évidemment, Eden, évidemment.
- Speaker #1
Ok, on verra, pour Noël. Je ne sais pas à qui il s'adresse. Donc, pour le coup en fait, ça j'ai dû me dire, tiens, je le mets de côté, c'est un truc que j'ai envie de faire, pour le kiff, tu vois. Mais ce ne sera pas prioritaire, ce ne sera pas majoritaire, ce ne sera pas je ne vais pas y passer trois heures par jour en fait. C'est le truc que j'aimais à côté, que je fais de temps en temps le week-end et tout ça. Et ça correspond aussi à un épisode que j'avais enregistré avec Marvin qui parlait d'épanouissement, avec toi aussi on en a parlé. Mais que l'épanouissement en fait c'est une somme de plein de choses. Tu ne vas pas entièrement trouver et mettre ton épanouissement dans ton travail, ce n'est pas possible. Donc, il faut aussi répartir justement la partie travail qui te rémunère, la partie kiff que tu aimes faire, la partie voyage et compagnie. Et tout ça, tout cet ensemble d'activités-là t'épanouit globalement. Je crois qu'on s'éloigne un peu du sujet.
- Speaker #0
Légèrement.
- Speaker #1
Légèrement.
- Speaker #0
Non, mais en fait, c'est assez intéressant parce que du coup, tu mets en avant cette multipotentialité que toi, tu as. Est-ce qu'aujourd'hui, tu peux dire que tu es multi-activité, que tu as différentes activités ? Est-ce que tu rentres dans cette catégorie-là ?
- Speaker #1
Disons qu'un petit peu oui avec Dojo Digital. Parce qu'au sein de Dojo Digital, d'une part, c'est en phase de devenir une plateforme d'apprentissage. Je travaille à créer des contenus là-dessus et des parcours dédiés. Mais Dojo Digital, c'est aussi de la production de podcasts, c'est aussi de la stratégie de marque. C'est aussi des ateliers, des formations que j'anime pour accompagner des entrepreneurs sur la structuration, sur la posture entrepreneuriale. Il y a déjà pas mal de choses dedans. Mais on va dire que chacun, c'est une répartition de 30% à chaque fois. Et il y a aussi les activités que je fais avec le Recherche Créative parce que j'anime des groupes d'entrepreneurs et puis d'autres choses. Voilà. Donc, tu vois, ça fait, ça fait, on dirait que ça fait beaucoup, mais c'est déjà une sélection, tu vois, parce que si je m'écoutais, je ferais aussi plein d'autres choses. Mais derrière, je me suis posé la question, qu'est-ce qui est prioritaire, en fait, tu vois, et dans ce compartiment d'activité pro qui est Dojo Digital, j'ai priorisé, j'ai envie de faire de la stratégie de marque parce que c'est quelque chose que je fais depuis des années, parce que j'aime me spécialiser là-dedans aussi. Donc,
- Speaker #0
c'est ton activité principale.
- Speaker #1
Dans Dojo Digital, tu vois, il y a un kakemono devant.
- Speaker #0
On est dans le studio de Dojo Digital, justement.
- Speaker #1
Sur le Roll-Up, il y a stratégie de marque, il y a podcast et il y a formation. Donc, c'est les trois entités que j'ai choisi de développer là-dedans. Le reste, ça ne rentre pas. Et si on vient me chercher pour faire du dessin, potentiellement j'aurais pu, mais non.
- Speaker #0
Oui, parce qu'il est aussi dessinateur. Je veux dire, quand il ne sculpte pas et qu'il ne fait pas de la poterie. Parfois, je crois d'ailleurs qu'il fait aussi du crochet quand il ne fait pas ses propres bougies. Oui, oui, tout à fait. OK, donc ça veut dire que finalement, toi, tu rentres dans la case de ces personnes, de ces entrepreneurs qui ont différentes activités, qui ont plusieurs activités. C'est un peu ce que demandait Claire quelque part. Est-ce que c'est possible ? Oui. Qu'est-ce que tu vis aujourd'hui, toi, en tant qu'entrepreneur qui a plusieurs activités ? C'est quoi ton quotidien ?
- Speaker #1
Là, par exemple, on enregistre.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Voilà. Donc, ça fait partie aussi de mes activités. Donc, en gros, tu veux que je te raconte ma journée ?
- Speaker #0
En fait, je veux que tu... Je veux rentrer dans ta tête. Non, en gros, ce que je pense être intéressant, tu vois, pour les personnes qui nous écoutent et qui se posent la question, justement, est-ce que j'ai envie, déjà, dans un premier temps, est-ce que je suis à l'aube de le faire ? Je pense que, Claire, elle en est là. Ce n'est pas tant l'envie, puisque l'envie existe. Mais c'est de se dire, en fait, j'ai envie. Mais j'ai peur parce que différentes raisons, là en l'occurrence elle cite le fait de ne pas savoir gérer son temps et son organisation et finalement du coup de ne pas pouvoir terminer ou en tout cas de faire finalement à moitié ce qu'elle fait dans ses activités. Comment ça se passe au quotidien tu vois parce que je te pose cette question là. Et je pense que ça peut être intéressant que toi, tu nous donnes justement ta perception, comment tu fais pour jongler dans les différents projets que tu as à l'intérieur de Dojo Digital, parce que Dojo Digital, c'est la globalité, mais à l'intérieur, tu as la construction, tout ce qui concerne le podcast finalement, mais tu as aussi les formations pour le branding de marque, mais tu as aussi l'accompagnement que tu peux faire toi en tant que Dojo Digital pour les entrepreneurs à travers différents programmes qui existent ici, parce que ce qui citait pour le rucher créatif, Le Ruchet Créatif, c'est un tiers-lieu qui accueille différents entrepreneurs. Du coup, Dojo Digital et la personne d'Eden en direct interviennent dans ces processus-là et les structures. Comment tu jongles dans tout ça ? Est-ce que parfois, il t'arrive d'avoir des moments où c'est compliqué, où vraiment tu as envie de tout jeter ? Est-ce que, comme elle le dit, l'organisation où tu as du temps est difficile ? Comment tu fais pour prioriser ton temps ?
- Speaker #1
Ok, super intéressant. Disons que... Déjà, comme je t'ai dit, j'ai priorisé. Et puis même, là, dans l'organisation, c'est principalement, il y a des jours qui sont dédiés, par exemple. Moi, je sais que le mardi, c'est des jours dédiés au podcast, à l'enregistrement. Notamment là, aujourd'hui, on est mardi, donc j'ai ma fenêtre de 10h à 14h. On est sur du dynamiteur. On est sur l'enregistrement. Je sais que le jeudi, principalement, c'est les jours où je suis sur la partie formation. Donc, quand on me sollicite pour la formation, moi, les créneaux que j'ai, c'est le jeudi. Voilà. Aussi bien le matin pour préparer mes animations d'activité que l'après-midi sur l'animation pure et dure. Je sais par exemple que là, en ce moment, j'accompagne une entrepreneuse sur son branding et sa stratégie de marque. On a défini que c'était le vendredi qu'on se verrait, tu vois. Donc, je sais qu'on ne se voit pas tous les vendredis, mais quand on se voit, c'est les vendredis. Donc c'est comme ça que j'ai organisé ma semaine. Et puis j'ai aussi des briques. Donc ça, j'en revois à Marvin qui est l'expert de ça. Mais en gros, moi dans la semaine, j'ai des moments où, ce qu'on appelle le deep focus quelque part, de deux heures où je travaille sur un sujet en particulier. Et je peux en avoir deux ou trois dans la journée. Et puis, c'est ce que je maîtrise. Mais il y a d'autres choses que je ne maîtrise pas. Par exemple, là, quand je travaille sur un logo, et il y a un rendez-vous avec le client, c'est passé de mardi à jeudi, enfin voilà, il y a des choses que... Il y a les impondérables. Voilà, il y a les impondérables, tu as des rendez-vous qui te tombent dessus, que tu dois aussi gérer et puis placer dans ton organisation. Il y a des moments où c'est très compliqué, parce que tu as une espèce de goulot d'étranglement où tu as tous les livrables qui arrivent en même temps, tu vois. À ces moments-là, il faut réussir à gérer la pression. Ah, il faut réutiliser.
- Speaker #0
Tu dis gérer la pression. C'est quoi ton point d'alerte à toi ? À quel moment tu te dis ouh, la alerte
- Speaker #1
Tout arrive en même temps. Quand tu as un SMS qui te dit ouais, il me faut ça pour demain tu as un mail qui te dit ouais, pour la semaine prochaine, est-ce que tu es prêt ? Là, vendredi, j'ai une conférence, il faut que je la prépare aussi, tu vois.
- Speaker #0
C'est quoi ? Du coup, tu sais qu'il y a ce point d'alerte qui arrive, tu te dis ok En fait, c'est mon point d'alerte. Comment tu le gères, ça ? Qu'est-ce que tu vas mettre en place ? Quels sont tes plans d'action ?
- Speaker #1
Je repriorise à nouveau, sachant que, de toute façon, c'est les deadlines qui définissent ce qui est urgent et ce qui ne l'est pas. Après, je crois qu'il y a une matrice d'Eisenhower ou je ne sais pas quoi. Oui,
- Speaker #0
urgent, important.
- Speaker #1
Je ne le fais pas forcément, mais il y a des choses que j'ai internalisées. Et faire en sorte aussi que, quand tu travailles des clients, ils ont... aussi besoin de savoir qu'ils sont pas laissés à l'abandon, qu'on les prend en considération et qu'on ne les a pas oubliés et qu'ils sont un petit peu prioritaires. Mais quand tout le monde est prioritaire ça devient compliqué. En l'occurrence, quand il y a des deadlines, je dis ça c'est absolument obligé qu'il faut que je le finisse. Il faut que je l'envoie, il faut que je le livre, il faut que je clôture et tout ça. Donc ça revient à nouveau s'organiser, en fait, si tu veux. Quand il y a des choses qui ne sont pas prioritaires, tu peux les déplacer, tu peux les ajourner, tu peux dire, moi, ça, je le ferai plus tard. Ce n'est pas forcément procrastiner, mais c'est dire, ça, ce n'est pas urgent, ce n'est pas important. Et ça, tu le mets en bas de ta pile. Et puis après, concrètement, c'est qu'est-ce que je dois faire ? Est-ce que je dois finir ça ? Est-ce que je dois envoyer un mail ? Est-ce que je dois préparer une slide ? Est-ce que je dois assurer une présentation ? C'est lister en fait en action ce que concrètement ce qui est attendu en fait. Après tu le fais, tu coches ta case, tu passes à autre chose. Et c'est vrai qu'il y a des moments hyper denses en fait en termes d'activité, d'action et d'attendu qu'il faut que je passe par ça et en fait finalement ce que tu te faisais de montagne finalement en petites actions, tu arrives à les faire et puis hop. Aujourd'hui, je ne peux pas forcément beaucoup déléguer, voire pas du tout. Mais demain, peut-être qu'il y a aussi des tâches que je vais pouvoir confier à d'autres personnes et puis m'enlever cette charge-là, à la fois mentale et opérationnelle.
- Speaker #0
Déjà, merci beaucoup d'avoir partagé ton quotidien, cette vision-là. C'est hyper important, je pense, parce que, comme tu disais, et tu as utilisé cette expression-là, parfois, on s'en fait toute une montagne. Alors qu'en réalité, quand tu commences à décortiquer les trucs, tu peux te rendre compte de tout le chemin qu'il y a à parcourir pour gravir cette montagne-là. Ce qui rend l'objectif, encore une fois, beaucoup plus accessible plutôt que de se dire je vais aller là. Mais en fait, avant d'aller là, il va falloir que tu ailles là, que tu ailles là, etc. Est-ce que c'est possible et surtout réalisable d'avoir plusieurs activités en même temps ? Alors, c'est Claire qui nous avait posé cette question-là. Je redonne juste un petit peu de contexte autour de cette question parce que Claire, pour rappel, elle a déjà été, je crois, deux fois. Elle nous a donné deux fois le sujet sur les dynamines. Elle est rédactrice web SEO. Elle est spécialisée dans le domaine de la santé. Elle travaille dans tout ce qui est psychologie scolaire aussi. Donc, elle accompagne les coachs, les thérapeutes, les psychologues. dans leur grande majorité, mais elle peut accompagner évidemment d'autres personnes. Et aujourd'hui, elle se pose cette question-là parce qu'elle a d'autres projets encore qui viennent se greffer à son métier de rédactrice web SEO. Et l'idée, c'est de se dire, est-ce qu'il y a de la place ? Est-ce que c'est possible ou pas ? En fait, ce que nous dit Eden à travers son partage, c'est qu'il y a des mots qui sont venus de manière plutôt systématique. La priorisation, il en a énormément parlé. Effectivement, c'est hyper important. Bloquer des créneaux, moi, ça me semble essentiel. J'ai d'ailleurs mon cerveau qui peut partir loin et très vite. Il a besoin justement à un moment de cadrer les choses pour me rassurer parce que c'est comme ça que ça fonctionne. Mais avant de partir dans les comment j'ai juste envie, Claire, que tu t'interroges sur la raison pour laquelle tu as envie de développer toutes ces activités-là. Parce qu'aujourd'hui, tu es rédactrice web SEO, ce qui est top, ça te nourrit. On en a parlé ensemble, ça, je le sais, ça te nourrit. Mais tu vois, moi, j'ai envie de me demander quelle est la motivation derrière celle-ci ? Parce qu'en fait, c'est quand même un point de départ relativement important que celui de faire le point sur sa situation actuelle. Un, pourquoi tu as choisi de devenir entrepreneur ? Pour quelles raisons tu t'es lancée dans le SEO ? Ça, c'est la première des questions que tu dois te poser. Et ensuite, ça me semble intéressant de te dire... Maintenant, pour quelles raisons j'ai envie de diversifier mes activités ? Est-ce que c'est pour ce côté passionnel dont Eden en évoque l'essence ? C'est-à-dire qu'il est passionné par un sujet en général qui est quand même attenant à l'accompagnement des gens. Et pour les accompagner, il a développé des formations, il a développé du podcast. L'ADN par rapport à ses missions qu'il nous a déjà partagées, on la voit dans ses projets. Donc, est-ce que c'est par passion ? Est-ce que c'est aussi quelque part pour diversifier tes revenus ? Parce que ça rentre en ligne de compte aussi. Tu peux multiplier tes activités parce que tu as envie d'avoir davantage de ressources. Est-ce que c'est pour acquérir de nouvelles compétences ? Et là, pour le coup, moi qui parle très souvent, et Eden aussi, qui parle très souvent de cet état d'esprit de croissance sur l'apprentissage continu, etc. Évidemment, ça résonne et ça fait sens. Donc, la première des questions que je pense... qui pourrait être importante que tu te poses, c'est pour quelles raisons tu as envie de diversifier ces activités. Et ensuite, comme l'a très bien détaillé Eden, une fois que tu as posé le cadre, tu sais pourquoi tu veux le faire, commence à noter les objectifs en lien à court et moyen terme, en lien avec les différentes activités que tu veux développer. Parce que Eden a réparti ça, si je ne me trompe pas, tu as dit 30% pour chaque activité ?
- Speaker #1
Oui, c'est ça.
- Speaker #0
30% du temps. Tu vois, par exemple, moi aussi j'ai différentes activités, j'ai le coaching, j'ai les conférences, j'ai le podcast, j'ai les formations. Et en fait, chaque activité n'a pas la même répartition de temps. Pour moi, le coaching prend une part beaucoup plus importante parce que c'est le cœur de mon métier, c'est la mission qui est la plus importante pour moi. Bien qu'il y ait quand même des points et des fils qui soient tirés dans chacune de mes missions et de mes autres missions évidemment, néanmoins, celle qui me prend le plus de temps... Ça reste le coaching parce que je le choisis aussi. C'est celle qui a le plus de place dans mon agenda. Et à partir de celle-ci, je compose avec les autres. Est-ce que c'est important justement de commencer à se dire, OK, quelle est mon activité principale ? Je pense très sincèrement que oui, pour la simple et bonne raison, c'est pour éviter ce côté un petit peu dont tu évoquais, le côté papillonnage.
- Speaker #1
C'est ça, oui.
- Speaker #0
Voilà.
- Speaker #1
Ouais, en fait, je trouve que c'est super pertinent et très intéressant, l'approche et les conseils que tu donnes, pratiques. Moi, je vois l'entreprenariat aussi, même le soloprenariat, en tout cas comme un écosystème. C'est-à-dire que tu as ton corps business, ton business central, tu vois. Et tu peux avoir d'autres activités périphériques. Mais ce que tu as dit est très intéressant, c'est-à-dire qu'il faut que ça reste aussi dans ton cœur de métier. Tu ne vas pas, c'est comme, tu vois, le cordonnier bouché. Moi, je ne fais pas confiance, tu vois.
- Speaker #0
Ou le podcasteur potier, on ne sait pas.
- Speaker #1
Non, mais là, en l'occurrence, c'est du privé. Tu as raison. Mais après, quand on parle d'activité, il faut que même si tu as d'autres activités qui soient quand même en lien avec ce que tu fais, ce que tu proposes, tu vois, pour rester dans ton champ d'expertise. Et ça évite de dire, voilà, je fais du SEO, et puis je ne sais pas quoi. Je fabrique des petites poupées en chiffon, tu vois. Je veux dire, il n'y a pas de logique, il n'y a pas de cohérence. Moi, tout ce que je fais, en l'occurrence, c'est en lien avec la marque, avec le branding, tu vois, avec l'entrepreneuriat, avec la stratégie de marque, tu vois.
- Speaker #0
Est-ce que je peux me permettre de te couper ?
- Speaker #1
Ouais, vas-y.
- Speaker #0
Mais rappelle-nous ta mission, toi, la raison pour laquelle tu te lèves le matin.
- Speaker #1
Moi, c'est d'accompagner les entrepreneurs. C'est de les aider à atteindre leurs objectifs, c'est de les aider à créer leur marque et à mettre de la stratégie dans leur activité.
- Speaker #0
Donc ça, c'est le pourquoi. C'est la raison fondamentale. Et t'es comment ?
- Speaker #1
Les comment ? C'est à travers le podcast sur l'éducation, c'est à travers mon accompagnement en stratégie de marque, c'est à travers les ateliers et formations que je dispense. C'est à travers la création de supports de communication, de logos. C'est à travers tout ça.
- Speaker #0
En soi, il est là, le fil conducteur. Pourquoi je te pose cette question ? Parce que, Claire, en fait, même si aujourd'hui, rédactrice SEO, c'est son activité principale, moi, je pense qu'il faut que tu ailles creuser derrière pour quelles raisons fondamentales, vraiment, tu t'es lancée dedans. Il y a quelque chose de plus important pour lequel, pour moi, et je vais le dire comme je le pense, les gars, transformez-le si jamais ça ne résonne pas chez vous. Mais pour quelle raison tu es appelé ? Toi, tu es appelé pour accompagner les entrepreneurs à prendre leur place en tant que personnes comme elles sont réellement. C'est pour ça que tu travailles le branding, etc. Et en fait, peut-être que Claire, tu n'es pas encore totalement claire sur ta mission, sans jeu de mots. Pauvre, déjà, quand elle a fait un de mes ateliers, je n'arrêtais pas. C'est très dur pour moi parce que Claire, c'est un mot que j'utiliserais très souvent. Bref. Petite parenthèse. Mais en gros, c'est peut-être qu'il faut juste avoir davantage de visibilité sur ta mission. Tu vois, de manière à te dire qu'en fait, ta mission à toi, c'est celle-ci. La manière avec laquelle tu vas le faire, donc tes fameux comment ça va être en les aidant à se positionner de la bonne manière en fonction de leur cœur de métier sur Google, grâce à leur site Internet. Et en fait, je ne sais pas quelle activité tu as derrière en tête, mais peut-être que l'autre activité répond aussi quelque part à ta mission, tu vois. Ce côté entonnoir là, ce côté pas de dispersion. Et d'ailleurs, c'est assez drôle parce que mon cerveau fonctionne tellement bizarrement parfois que podcasteur qui fait de la poterie, je peux t'en trouver un truc, je te jure que je peux le faire. De la même manière que je suis ouf, quand je vois, il y a beaucoup en ce moment des key coaching, le coaching à cheval. C'est un truc, tu dis c'est improbable, mais quand tu le vois et quand tu le fais, ça a tellement de sens. Peut-être qu'il y a un truc pour toi dans le podcasteur qui fait de la poterie en même temps.
- Speaker #1
On verra si on se lève.
- Speaker #0
En tout cas, c'est juste que je rebondissais par rapport à ce que tu disais.
- Speaker #1
Mais je pense que c'est aussi important de rester dans la spécialisation. Tu vois, il y a toujours cette dichotomie ou ce versus. Spécialisation versus diversification. Je pense qu'il y a un petit entre-deux. Je pense que c'est super important de se spécialiser dans quelque chose. C'est pourquoi on est reconnus. Il faut quand même aussi se laisser la possibilité de tester d'autres choses, donc se diversifier dans sa spécificité.
- Speaker #0
Ce qui revient non pas à de l'efficacité, mais à de l'efficience.
- Speaker #1
Oui. Donc voilà, c'était un petit peu mon point là-dessus. C'est possible, en tout cas pour répondre à ta question. Oui, c'est possible d'avoir plusieurs activités, mais comment est-ce que tu t'organises ? dans l'ensemble, tu vois, et quelle place tu laisses à chaque activité.
- Speaker #0
et je pense que c'est très important que tu prennes en compte les questions que t'as posées Audrey parce qu'avant de se lancer dans quelque chose faut toujours se poser la question du pourquoi où est-ce que je peux potentiellement aller avec quel est l'objectif est-ce que cet objectif là sert mon activité principale parce que sinon Oui, je n'ai pas envie de dire que c'est une perte de temps, mais en tout cas, c'est quelque chose à vraiment prendre en compte parce que tu vas y mettre du temps, tu vas y mettre de l'investissement, tu vas y mettre de l'énergie. Et si tu n'es pas au clair sur tes objectifs avec ça, tu risques de te décourager, de te démotiver et de ne pas réellement savoir où tu vas. C'est comme... Ouais, c'est comme quand tu dresses une carte, en fait. Tu vois, je prends en fait l'exemple de la randonnée. Tu étudies le terrain, d'abord. Tu vois, tu te dis, là, je pars d'un point A, je vais arriver à un point B. Là, je vais traverser telle chose. Il y a un dénivelé, il y a un truc. Et c'est de voir la faisabilité du truc avant de te lancer, en fait. Et puis après, une fois que tu y vas, c'est que tu sais en fait où tu vas. Et ça n'enlève pas la peur, mais en tout cas, ça enlève l'appréhension. c'est aussi important de dégager le terrain.
- Speaker #1
Il y a un truc important aussi dans ce que tu dis. J'aime beaucoup cette idée de carte. Et en coaching, on dit souvent que la carte n'est pas le territoire. Ça veut dire que tu peux étudier ta carte autant que tu veux. Tu peux tracer ta randonnée, te dire je vais faire tant de dénivelé. Si tu ne te lances pas sur le vrai territoire, en fait, cette carte-là ne reste qu'un bout de papier. Et finalement, elle n'est absolument pas le territoire. et comprends-le parce que Eden te l'a dit essaye après cadre le truc mais essaye et tire-en les leçons que tu dois tirer Il y a une question qui est fondamentale aussi, mais on en a déjà parlé sur l'épisode précédent. C'est une question que je pose très souvent aux personnes que j'accompagne parce qu'elle est fondamentale pour moi. C'est dans toute décision que vous allez prendre, dans tous les cas, peu importe le sujet, il y aura forcément une notion de perte. C'est-à-dire que vous allez renoncer à quelque chose. Quand Claire, tu te dis est-ce que c'est possible et est-ce que j'y vais ? Pose-toi la question. Si demain, je développe deux activités, trois activités, peu importe, qu'est-ce que je gagne ? Donc, liste ce que tu vas gagner. Et là, pour te donner des exemples, ça peut être divers et variés. Pour le coup, ça va être, je vais gagner en alignement, je vais peut-être gagner en puissance, je vais diversifier mes revenus, etc. Donc, note quels sont les bénéfices. Mais tu dois aussi être au clair sur quelles sont les choses auxquelles je vais devoir renoncer. Te diversifier, ça veut dire, Eden l'a dit de manière plutôt limpide, ça veut dire que tu vas utiliser davantage de temps, d'accord ? Donc, tu vas forcément devoir prioriser. Mais dans tous les cas, on n'a toujours que 24 heures dans ta journée, donc il va falloir que tu sois au clair sur à quoi je vais renoncer. Pourquoi je te dis ça ? Parce que moi, il m'est déjà arrivé de ne pas pouvoir... Tiens, ce soir, par exemple, ce matin, on me lance sur un plan, j'ai très envie d'y aller. Mais en fait, je sais que dans deux jours, j'ai une conférence à préparer et en fait, j'ai besoin que tout soit cadré, structuré. Je ne me suis pas encore entraînée à la faire à l'oral. Je n'ai pas encore trouvé certaines techniques de conférencier qu'il faut que je trouve. Donc du coup, j'ai envie d'y aller, mais je ne peux pas le faire. Et je ne peux pas parce qu'en fait, c'est au clair, je suis totalement au fait avec ce truc-là, parce qu'en amont, quand je me suis dit je vais me lancer, je vais être coach et je vais être conférencière, ok, c'est ok, ça veut simplement dire qu'à ce moment-là, je me suis dit, est-ce que le jour où tu devras renoncer à des vacances, le jour où tu devras renoncer à une soirée, le jour où tu devras dire non à un temps en famille avec mes enfants, parce que tu auras du boulot, parce que tu seras appelé sur d'autres priorités, est-ce que c'est OK pour toi ? Et jusqu'où c'est OK pour moi ? Et en fait, cette situation-là, je l'ai déjà vécue. Je me suis déjà posé ces questions-là. Et quand je me suis engagée, je me suis dit, je sais ce à quoi je vais annoncer. Oui, évidemment, je vois moins de copains. Oui, évidemment, je fais moins de sorties. Mais en fait, c'est totalement OK parce que je l'ai déjà pensé. Il y a des habitudes aussi claires que tu vas devoir perdre. On ne parle pas assez de cette perte-là en notion d'habitude. Parce qu'aujourd'hui, il y a du confort. qui est liée peut-être à une activité qui est ta seule activité. Alors, on sait toutes les deux que ce n'est pas totalement le cas. Néanmoins, on va partir du principe où tu n'as qu'une seule activité. Il y a une certaine forme de confort. Est-ce que tu es prête à renoncer à ce confort-là ? Est-ce que, d'un point de vue structure horaire, tu es prête aussi à renoncer parfois ? Ou alors, est-ce que tu vas te poser des limites et il faut que tu te poses ces limites et du coup, et tu dis bien ta semaine, ton temps, pour voir si tes deux activités passent en fait ? tu vois Eden est très fort sur ça souvent il me dit à telle heure moi Stop, stop, put it down. Tu vois, j'ai fini. Parce que c'est, en fait, chez lui, ça limite, elle est claire. Tu vois, fin de journée, pour moi, la fin de journée, c'est là. Stop, c'est fini. Début de journée, elle commence là. Vraiment, elle commence là parce que ce temps-là, il est pour moi, pour ce truc-là. Le week-end, j'essaye de ne pas bosser. Les jours fériés, je ne veux pas bosser.
- Speaker #0
Ouais, mais après, ça peut être contrarié par des urgences. Bien sûr. Là, pour le coup, ça fait partie aussi du jeu. Des fois, bon, ben voilà. Malgré cette volonté de vouloir s'arrêter à 18 heures pour pouvoir profiter de la vie, tout simplement, prendre le temps d'aller faire des cours, de faire à manger, de se balader, de passer un peu de temps au jardin, toutes ces choses-là, ça nécessite de s'organiser, d'être beaucoup plus efficace, je pense aussi. Et puis, à un moment donné, de se dire, si je dois bosser un jour férié, je bosse un jour férié. Si je dois bosser le week-end, je bosse le week-end. Mais tu es clair. Je suis au-dessus de la clé. Et puis, ce n'est pas non plus une habitude. Donc, ça relève de l'exceptionnel aussi. De toute façon, oui, je pense qu'on a quasiment répondu au sujet. Je pense que les choses sur lesquelles il faut être très à l'écoute et très attentif, c'est quel temps ça prend et si ça ne relève pas de la contrainte. Parce que si tu fais les choses et que tu ne t'es pas organisé pour, ça devient vraiment chiant, ça devient une contrainte. Et finalement, tu ne tiens pas le truc. Donc il faut te dire l'occurrence claire. et pour les autres personnes qui nous écoutent c'est voilà, je me fais un test je me laisse 3 mois je me mets une place en fait dans cette activité et dans mon agenda dans mon planning pour pouvoir vraiment avoir le temps de l'explorer je m'organise s'il faut que je m'élève un petit peu plus tôt je m'élève un peu plus tôt, s'il faut que je finisse un peu plus tard je finis un peu plus tard, en tout cas je laisse la place à cette activité et au bout de trois mois je vois si je rencontre les objectifs que j'ai posés en amont et après tu fais toujours des choix réfléchis
- Speaker #1
Et juste pour terminer sur cette notion de peur dont tu évoques, j'ai peur de ne pas pouvoir développer chacune des activités ou de ne pas faire face aux problèmes de gestion de temps. J'avais juste envie de vous partager en fait que d'avoir peur dans ce genre de situation-là, comme en général, c'est quelque chose qui est totalement normal, d'accord ? Donc si tu n'avais pas peur, c'est qu'il n'y a peut-être pas assez d'enjeux derrière. Donc déculpabilise-toi sur ce sujet-là, c'est totalement normal d'avoir peur. Juste un truc, j'ai entendu cette donnée-là ce matin. Je me suis dit, tiens, c'est marrant, elle tombe à pic. C'est-à-dire, quand tu as peur, tu génères de la cortisane. Et à partir du moment où elle est générée, en fait, ça gèle à hauteur de 66 tes capacités cognitives. C'est-à-dire que dès que tu as peur, je vous l'ai déjà dit, pour les personnes qui me suivent, il y a deux options. Ça te paralyse ou alors ça ne te paralyse pas. Juste à ce moment-là... prends le temps de souffler, d'accord ? Ne reste pas dans cette idée de paralysie. Ce qui va te permettre d'en sortir, c'est quelque part déjà... d'accepter l'imperfection. C'est-à-dire que tu peux te lancer dans deux activités, trois activités, rien ne t'oblige à être parfaite dès le départ. Comme le dit Eden, teste, apprend de ce qui peut être finalement associé à des échecs, en tout cas là où tu n'es pas au rendez-vous selon tes propres objectifs, et mets en place des actions correctives qui te permettront d'aller en direction de ceci. Teste, tu n'es absolument pas obligé d'être parfaite et donne-toi cette permission-là. Autre chose aussi, et ça, on ne le dira jamais assez, mais va chercher du feedback une fois que tu te seras à le lancer. Mets-toi des standards réalistes et va chercher des feedbacks auprès de tes pairs, auprès de tes clients, auprès de tes amis, auprès de qui tu veux finalement, mais va chercher du feedback pour justement avoir davantage de leçons.
- Speaker #0
Voilà, je pense que c'est une très belle conclusion On vous invite à partager cet épisode pour ceux qui nous écoutent et c'est peut-être quelque chose que un de vos proches a besoin d'entendre Il y a énormément de pépites là-dedans donc distribuez-les à foison Allons-y Et on vous retrouve pour un prochain épisode des Dynamineurs, passez une excellente semaine et on se retrouve très bientôt
- Speaker #1
A très vite ! Salut !
- Speaker #0
On espère que le contenu partagé dans cet épisode a été explosif pour toi.
- Speaker #1
Si tu as aimé, on a une dernière action à te demander. Tu as un rôle à jouer ici. Ce n'est pas le premier podcast que tu écoutes, donc tu connais les règles du jeu. On te les redonne quand même. Partage, like et laisse un commentaire. Mais on va te dire pourquoi c'est important. Avec un partage, tu peux débloquer le parcours d'une pépite qui galère et qui aurait besoin d'écouter cet épisode.
- Speaker #0
Si tu nous laisses 5 étoiles, tu nous envoies de la force, évidemment, mais surtout, tu contribues à faire grandir notre communauté. Le podcast, on l'a construit pour toi et avec un commentaire, tu nous aides à l'améliorer. On se dit à très vite pour un nouvel épisode d'Aidinamina.