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Les Interviews Scale2Sell

Reynald Stevens : Dépassement, collectif et stratégie pour dirigeants ambitieux

Reynald Stevens : Dépassement, collectif et stratégie pour dirigeants ambitieux

31min |06/07/2025
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31min |06/07/2025
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Description

C’est un épisode un peu particulier, car je reçois une personne particulière que je côtoie depuis plus de 10 ans, tantôt collègue, tantôt partenaire, toujours ami, et désormais co-animateur d’un projet inédit.


Sans storytelling, Reynald Stevens partage son parcours d'entrepreneur, d'expert du marketing, ses échecs et son besoin d’alignement aujourd'hui.


Avec Reynald, nous vous partageons la genèse d’un projet qui nous tient à cœur : les week-ends Upgrade. Une expérience unique, pensée pour rompre la solitude dont trop de dirigeants souffrent en ce moment. L'objectif : renforcer la force mentale. Comment : mêler introspection, collectif, sport et stratégie, et permettre à chaque entrepreneur d’aborder l’année 2026 avec clarté et ambition.


Les temps forts de l’épisode :

  • Retour sur le parcours de Reynald Stevens : de Bouygues Télécom à l’entrepreneuriat, du conseil à la vente de son agence digitale, en passant par le Sales Enablement.

  • L’échec assumé d’une aventure en Australie : “On ne maîtrise pas tout, et il faut l’accepter. Ce qui compte, c’est de ne rien regretter.”

  • L’importance de l’alignement personnel et professionnel : comment trouver l’équilibre et éviter les murs pour soi… et pour son entreprise.

  • La force du groupe pour les entrepreneurs : sortir de l’isolement, se challenger entre pairs, bénéficier de l’effet miroir et grandir ensemble.

  • Les coulisses du week-end Upgrade à Megève : du sport, de la méditation, des ateliers stratégiques, un plan d’action concret… et des liens qui se créent pour longtemps.

  • Comment préparer 2026 et franchir un cap dans sa croissance, son leadership, et sa capacité à piloter la transformation de son entreprise.


Ce qu’on en retient :

“L’effet de groupe est un puissant moteur pour ton développement personnel.”

“On va gravir aussi bien des montagnes physiques que des montagnes perso dans ce week-end-là.”


Pour s’inscrire aux prochains week-ends Upgrade : https://nacama.fr/week-end-upgrade/


Que vous soyez dirigeant en pleine réflexion, entrepreneur en quête de collectif, ou simplement curieux de nouveaux formats pour accélérer votre transformation, cet épisode vous donnera des clés, des anecdotes et une vision concrète de ce que peut apporter un vrai moment de déconnexion, de partage et de passage à l’action.


Rejoignez la communauté des Interviews Scale2Sell pour continuer à découvrir des témoignages d’entrepreneurs, des stratégies de croissance, des expériences de cession, et des success stories de passage à l’échelle.




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode des interviews Skel Tussel. Aujourd'hui, je reçois quelqu'un de particulier parce qu'on a d'abord été membre du même club, du réseau Entreprendre, ensuite on était amené à travailler ensemble, ensuite on a été amis et ensuite on a failli reprendre une société ensemble. Aujourd'hui, on se confronte et on confronte beaucoup nos idées. Et du coup, je suis très heureux d'accueillir Reynald Stevens pour parler d'un projet qu'on a en commun. Salut Reynald.

  • Speaker #1

    Salut François, c'est vraiment chouette de se retrouver ici.

  • Speaker #0

    Ce n'était pas prévu, mais il se trouve qu'on a eu une idée tous les deux qu'on a voulu confronter l'un à l'autre en même temps et qu'on voulait présenter à l'audience. Et que du coup, on va laisser un petit peu les auditeurs découvrir cette idée dans quelques secondes. Mais je te propose déjà de te présenter toi.

  • Speaker #1

    Moi, je suis Renald Stevens, j'ai 44 ans. papa d'une petite fille qui a 5 ans en couple avec Marie. J'ai eu un parcours d'entrepreneur, j'ai commencé ma carrière d'abord chez Bouygues Télécom où j'ai été en charge d'une ligne de marché puis responsable marketing. Après rapidement j'ai voulu déjà quitter Paris pour m'installer dans le sud de la France et... Par conséquent, j'ai créé mon entreprise qui était une agence digitale. A l'époque, on faisait ce qu'on n'appelait pas encore de UX UI, mais voilà, c'est ce qu'on faisait. J'ai revendu ensuite mes parts pour aller sur d'autres projets. J'ai réalisé des missions de conseil dans plusieurs entreprises. J'ai été CMO pendant quelques années d'une très belle entreprise de QA à Marseille, la tienne, François. et Et ensuite, j'ai remonté une entreprise de sales enablement, donc accompagner les chefs d'entreprise à améliorer leur taux de closing pour les ventes par des méthodes, des outils et aujourd'hui, l'intelligence artificielle.

  • Speaker #0

    Tu es quelqu'un qui est effectivement très orienté marketing. J'ai vu tes talents. Pour toi, le marketing aujourd'hui, à quel niveau ça foire dans la plupart des entreprises entre 10 et 50 employés ?

  • Speaker #1

    C'est une bonne question. À mon sens, ça foire quand il y a un manque d'alignement, quand tu as deux services qui travaillent l'un à côté de l'autre, mais qui ne se parlent pas forcément et qui ne partagent pas forcément les mêmes objectifs. Et la deuxième raison, ça foire parce qu'il n'y a pas forcément une vision commune portée par le chef d'entreprise. Le chef d'entreprise est particulièrement conscient des enjeux sales. En revanche, il va peut-être être moins conscient des enjeux marketing et de ce que peut revêtir le marketing, notamment quand c'est du marketing d'acquisition. Quand on le restreint à du marketing de communication, c'est là où il y a de la friture et finalement on a la sensation que ça sert pas à grand chose, que c'est plus un poste de dépenses qu'un investissement.

  • Speaker #0

    C'est assez logique parce que beaucoup de dirigeants sont avant tout des commerciaux.

  • Speaker #2

    Ouais, ouais tout à fait.

  • Speaker #0

    C'est comme ça que je verrais un peu les choses.

  • Speaker #2

    Ouais,

  • Speaker #1

    ouais, c'est clairement ça.

  • Speaker #0

    T'es quelqu'un qui, quand on te lit, quand on te connaît, met beaucoup l'alignement et d'ailleurs t'as expliqué que ton activité c'était de l'alignement. au cœur de ta vie pour toi ça veut dire quoi ?

  • Speaker #1

    j'ai pendant des années été moi-même désaligné en fait c'est toujours intéressant ces exercices de podcast et d'interview surtout que je le précise il n'a pas été préparé vraiment pas Donc, on accueille les questions comme ça et elles font vraiment réfléchir. Moi, j'ai grandi avec une notion qui était de travailler, travailler beaucoup, beaucoup, beaucoup. Pour réussir, il faut beaucoup travailler. Pour un tas de raisons, j'ai eu cette culture-là. Ce qui fait qu'à un moment donné, j'ai pris conscience d'un désalignement. C'est-à-dire que je n'avais pas un équilibre vie professionnelle, vie individuelle et vie familiale. Et quand tu en prends conscience, tu vois que c'est un réel... problème et que si tu ne résous pas cette problématique, tu ne peux qu'aller dans le mur sur l'un des trois piliers ou les trois en même temps. Donc j'ai commencé à énormément travailler ça et forcément ça déteint aussi sur le professionnel. Quand tu as un déséquilibre dans ton organisation, dans tes process, forcément à un moment donné tu vas prendre un mur sur un pilier ou sur tous les piliers. Donc, c'est vrai, je n'ai jamais réfléchi à ça, mais comme tu le sais, je travaille énormément sur moi et du coup, sur comment je peux être aligné sur mes objectifs, avec ma famille, avec mes envies personnelles.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, tes envies personnelles, on peut parler d'une expérience qui a été assez marquante. Tu es quelqu'un qui, quand il porte un projet et est hyper carré, tu nous as fait partager, il y a maintenant un peu plus d'un an, une aventure. qui était celle de Reynald in Australia. Qu'est-ce que tu as retenu de cette aventure qui, d'ailleurs, s'est terminée par un échec ? Je vais te laisser l'expliquer. Parce qu'en fait, tu l'as marketée, cette aventure. Tu as vraiment fait du building public avant qu'on nomme ce nom building public.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Ce que je retiens, c'est que... c'est que tu ne maîtrises pas tout et qu'il faut l'accepter. Et que le plus important, c'est de ne rien regretter. Mais il y a des projets qui passent, il y a des projets qui ne passent pas. Et quand ça ne passe pas, ce n'est pas grave à partir du moment où tu as accepté le fait que ça pouvait ne pas fonctionner. Et si tu veux, moi, je l'avais énormément anticipé parce que j'ai un ami qui m'avait initié au concept de prémortem. On fait souvent des post-mortem, des bilans, mais le pré-mortem, ça permet d'envisager tous les scénarios possibles où ça ne passerait pas. Et donc, moi, je les avais envisagés. Je n'avais pas forcément mis le poids sur ce qui a fait capoter, mais voilà. Pour la petite histoire, l'idée, c'était, j'avais terminé une mission qui était du management de transition qui devait conduire à une fusion acquisition d'une agence web par une autre. Donc ça s'était terminé, ça avait réussi, tout le monde était content, c'était parfait. Et moi je m'étais dit, bon bah ok, j'ai 40 ans passé, let's go, ma compagne était partante aussi, on part vivre en Australie. En revanche, j'avais absolument aucun contact là-bas, sinon mes souvenirs de jeune adulte quand j'avais 20 piges, quand j'y avais été. Et du coup, je décide d'y aller tout seul pendant trois mois et je prospecte à la base. Donc, tous les jours, je rencontrais des gens pour essayer de trouver la bonne personne au bon moment. Donc, pendant trois mois, six jours sur sept, je me suis pris des noms jusqu'à la fin des trois mois où je rencontre la bonne personne qui me recrute sur le champ. et qui me recrute notamment parce qu'il m'a vu faire ces démarches de prospection puisque moi je les avais publiées sur LinkedIn, mais honnêtement je savais que ça me servait, mais pas à ce point-là, en tout cas je n'avais pas à ce point fait une stratégie autour de ça. Et donc voilà, je suis recruté, j'ai un contrat de travail, tout le monde est content. Et long story short... les visas sont jamais arrivés. Donc on a fait, je pense, et moi et l'entreprise, l'erreur de croire que ça irait vite et normalement. Et ce qui devait se faire en quatre semaines, au bout de huit mois, on n'avait toujours pas de nouvelles de l'immigration. Et donc naturellement, l'employeur a baissé les bras et a dit « On arrête là. » Et ce que je peux comprendre, ce que je comprends tout à fait d'ailleurs, aucune entreprise ne peut pas faire ça. peut attendre un an avant de faire venir quelqu'un. Surtout que mon job, c'était un job de commercial. Je devais développer une nouvelle business unit là-bas. Donc voilà.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas trop à distance.

  • Speaker #1

    Non, non, non. Non, non, ça ne se fait pas à distance. Et du coup, voilà ce que je retiens,

  • Speaker #2

    c'est que le plus important,

  • Speaker #1

    c'est de mettre toute ton énergie dans le projet. Ne rien regretter. Et il y a toujours un facteur chance. Les projets, c'est toujours comme ça. C'est beaucoup, beaucoup de travail et un peu de chance. En l'occurrence, je n'ai pas eu le petit peu de chance. Mais on ne sait pas. Après, peut-être que la vie est bien faite. Peut-être que ce n'était pas pour nous ce projet-là. Et on a fait d'autres choses ici en France, avec ma famille et ma compagne, qui ont eu énormément de valeur pour nous. Donc c'est le principal.

  • Speaker #0

    En discutant il n'y a pas longtemps, on s'est aperçu qu'on réfléchissait au même sujet qui était, mais qui est d'ailleurs très lié à ce que tu viens de dire, c'est comment des entrepreneurs, des dirigeants peuvent se préparer à vivre et accélérer sur la fin de l'année, une année qui a été difficile parce qu'un peu molle en début d'année avec des start and stop, un environnement qui est plutôt incertain sur l'année 2026. On s'est dit, Dieu. comment on peut animer un groupe, puis en fait des groupes au final, sur cette préparation-là et comment on travaille aussi, un mot que tu n'as pas dit, mais la force mentale de l'entrepreneur et puis faire le lien entre le sport, l'hygiène de vie et le métier de dirigeant. Et du coup, je vais te laisser un peu expliquer la conclusion de cette discussion, mais c'est marrant, on a eu cette idée en même temps. Du coup, je te laisse présenter ta vision, puis après, je raconterai aussi mes détails.

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #1

    ça fait un moment que ça me travaille, cette idée-là, et je suis heureux de la concrétiser avec toi. Le côté force mentale, c'est quelque chose qui m'a suivi, qui me suit depuis que j'ai 20 ans. Et dans ma vie personnelle, j'ai eu une succession de drames. qui m'ont construit pour le meilleur et pour le pire. À l'époque, je n'avais pas du tout été accompagné, donc j'ai fait comme je pouvais. Et du coup, je me suis réfugié dans le travail. Donc, ce qui a été très bien, c'est que ça m'a permis d'être résilient et de construire une force mentale pour affronter les difficultés. Mais d'un autre côté... Je sacrifiais un équilibre. J'ai continué dans ma vie. Lorsque j'ai arrêté ma première expérience entrepreneuriale, je me suis retrouvé un petit peu désœuvré, on va dire. Et en même temps, un champ des possibles qui était assez important. Donc là encore, j'avais un petit désaxage, on va dire. Et cette fois-ci, c'est vraiment le sport qui m'a donné une forme de discipline, que je fais toujours d'ailleurs, et même plus que jamais depuis quelques temps. Et le dernier point, le déclencheur qui m'a permis vraiment de me réajuster, ça a été un... Une traversée que j'ai réalisée avec les équipes de Berge Ausland, qui est un explorateur norvégien. Et je me suis déconnecté complètement pendant dix jours. J'ai été dans la région arctique de l'Europe. Voilà, une traversée à ski avec la pulka à l'arrière, en autonomie complète. Et ça faisait bien longtemps que je ne l'avais pas complètement déconnecté pendant dix jours. Et je me mettais en plus dans une forme d'inconfort, puisqu'on avait des températures jusqu'à moins 45 degrés, et on dormait sous tente, et on faisait 6 à 10 heures de ski par jour, de randonnée. Et je me suis retrouvé face à moi-même. Et en fait, très rapidement, tu es dans un état méditatif total, et ça te permet de savoir ce qui est vraiment important dans ta vie. Et donc du coup, je me suis rendu compte que quand tu es chef d'entreprise, tu as rarement la possibilité de te déconnecter. Tu as rarement la possibilité de prendre du temps de qualité pour toi. Et en fait, je me suis rendu compte à quel point c'était important, tu vois, d'arriver à un moment où tu peux peut-être méditer, où tu peux faire du sport pour décharger et avoir de la dopamine pour... mieux réfléchir et pouvoir ensuite faire le bilan, faire le point avec des personnes de confiance autour de toi, que ce soit des coachs ou des amis qui sont à l'écoute. Et j'en suis arrivé à ça, de me dire, mais moi, j'ai mis une vie pour comprendre tout ça. Je pense qu'il y a quelque chose à faire pour pouvoir mieux préparer l'année professionnelle à venir, apporter un cadre de réflexion et de bonne pratique.

  • Speaker #0

    et du coup, décrire un petit peu le programme.

  • Speaker #1

    Alors, du coup, le Weekend Upgrade, c'est partir 8 à 10 dirigeants à la montagne dans un chalet qui est exceptionnel et de passer du jeudi au lundi matin, on va dire. des journées où on mêle à la fois méditation, sport et atelier de travail qui mêlent à la fois stratégique et aussi plan d'action concret.

  • Speaker #2

    Donc moi et toi François,

  • Speaker #1

    on est à la manette, on est à l'animation puisqu'on a pas mal d'années derrière nous. de gestion d'entreprise, mais aussi de réflexion et de coaching. Et ça nous permet de venir avec des outils pour cadrer ce séminaire-là, de manière à ce que ce ne soit pas uniquement une masterclass où on envoie de la théorie, mais bien partir avec un plan d'action qui ensuite est suivi par des sessions de coaching. qu'on aura avec les participants tout au long de l'année ?

  • Speaker #0

    Je pense que 8-10 personnes, c'est la bonne taille. C'est ce qui permet aussi de confronter les points de vue de différents entrepreneurs autres que nous deux. Parce qu'en fait, l'idée, c'est qu'on constitue un groupe d'abord, puis des groupes pour les autres week-ends qui pourront avoir lieu, qui s'enrichissent les uns les autres. L'idée, ce n'est pas d'être là pour vendre sa sauce aux autres, c'est là pour faire challenger ces défis d'entrepreneurs. ces défis individuels et rompent la solitude du dirigeant en côtoyant des pairs qui ont exactement les mêmes problématiques par rapport à l'environnement actuel qui est très mouvant. Et comme tu as parlé de la force mentale, je pense que c'est quelque chose qui, de temps en temps, a besoin d'un petit coup de boost. Moi, je sais que la montagne, c'est moi qui ai suggéré l'idée sur le fait de partir à la montagne, quand toi, tu as suggéré l'idée du sport. Naturellement, les grands espaces, c'est quelque chose qui apaise. les grands espaces c'est quelque chose qui amène à se dépasser et donc du coup on va gravir aussi bien des montagnes physiques que des montagnes perso dans ce week-end là et on ne l'a pas précisé ça se déroulera du côté de Meugeve exactement l'idée c'est aussi de mélanger un petit peu l'art de vivre avec l'art de la stratégie, l'art du marketing et l'art de la guerre entrepreneuriale Toi, comment t'aurais accueilli cette proposition si tu avais été dirigeant aujourd'hui et qu'est-ce qui t'aurait fait pencher dans la balance pour rejoindre un groupe comme ça ?

  • Speaker #1

    Déjà, c'est le fait de rejoindre un groupe. C'est pareil, quand j'étais jeune entrepreneur, je ne l'avais pas forcément bien saisi, mais le fait de savoir s'entourer et le fait de pouvoir discuter avec des pairs, c'est une force qui est incroyable. Parce que ce genre d'initiative, ce n'est pas forcément un week-end one-shot. Ce sont des gens que tu vas pouvoir continuer à côtoyer par la suite. Si je reprends mon exemple de traversée nordique, ce sont des gens avec lesquels on a partagé un moment si fort qu'aujourd'hui, on continue de se parler. Alors qu'on est disséminé partout sur la planète. C'était des gens qui venaient d'Australie, de Nouvelle-Zélande, de Patagonie, d'Angleterre, d'Allemagne.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas une personne chez qui tu as dormi en Australie, justement, qui avait été rencontrée dans le cadre de… Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Donc forcément, tu crées des liens dans ces périodes courtes et intenses. Moi, ce qui m'aurait fait… Ce qui me plaît, en fait, dans ce concept et ce qui fait que j'aurais choisi, c'est qu'en fait En se confrontant aux problèmes des autres, il y a forcément un effet miroir qui te fait identifier à un moment ou à un autre des problématiques sur lesquelles tu n'as pas forcément envie de mettre le doigt dessus, parce que ce n'est pas la problématique qui est la plus douloureuse pour toi sur le moment, mais ça peut être des gros cailloux dans la chaussure. Et le fait de voir ce que quelqu'un dans le groupe ose ou arrive à exprimer, l'identifier chez soi, c'est toujours quelque chose d'hyper puissant.

  • Speaker #1

    C'est clair, l'effet de groupe est un puissant moteur pour ton développement personnel.

  • Speaker #0

    Et puis je pense que l'effet de groupe dans le cadre de développement de l'entreprise, ce qui marche dans un secteur et qu'on pense complètement non adapté à sa propre entreprise, quand on le teste on est souvent un peu étonné de voir qu'il n'y a pas beaucoup de différences, même si on se pense être dans un domaine bien particulier. Des petites choses, des petits tips qui peuvent être des pratiques habituelles dans un domaine particulier sont hyper efficaces dans un domaine qui n'a rien à voir.

  • Speaker #2

    Ouais, c'est clair.

  • Speaker #1

    En tout cas, je me réjouis d'organiser ce week-end-là. Ça fait tellement longtemps que je pense à faire ça. Comme quoi, il faut vraiment parler toujours de ces idées à tout le monde, parce que ça peut résonner et ça peut se mettre en œuvre comme ça.

  • Speaker #0

    J'ai une petite pensée pour quelqu'un qui s'appelle Virginie hier qui me posait la question comment tu fais du réseau et pourquoi tu fais du réseau ? Et je lui disais, comment tu entretiens ton réseau ? Je lui dis, moi une des raisons souvent de prendre contact avec des gens, c'est pour faire challenger des idées. Et je pense qu'en fait c'est exactement l'exemple. On a voulu challenger tous les deux une idée qu'on a eu en même temps et je trouve que c'était la même, on a eu de la chance. Et ça a débuté sur un projet, mais voilà. Qu'est-ce que tu dirais, en fait, comme c'est toi et moi qui allons accompagner ce groupe, qu'est-ce que tu dirais à un participant ou à quelqu'un qui se pose la question pour lui donner envie de venir te rencontrer, toi, Reynald ? Elle est piégeuse, cette question.

  • Speaker #1

    Ah, elle est piégeuse. Elle est piégeuse, parce que notre culture française fait qu'on ne peut pas se mettre en avant. Je dirais que, outre mon parcours professionnel qui est ce qu'il est et qui reste... peut-être une source d'intérêt pour pouvoir se comparer. C'est aussi un moment où on peut s'ouvrir les uns aux autres dans un espace sécurisé, on va dire. Et je pense que moi, sur un moment comme ça, un week-end comme ça, je me sentirais suffisamment à l'aise pour m'ouvrir, chose que je ne ferais pas. dans un autre contexte. Donc, je dirais que si quelqu'un est en recherche à la fois d'authenticité dans un cadre sympa et également de compétences pour pouvoir s'enrichir,

  • Speaker #0

    ce sera le bon endroit et peut-être que je serai la bonne personne ta réponse m'a laissé le temps de réfléchir un peu je vais essayer de la formaliser mais moi j'aurais tendance à dire pourquoi venir me rencontrer dans ce week-end je pense que ces dernières années j'ai eu la chance de vivre une aventure entrepreneuriale exceptionnelle j'ai surtout compris en fait ce que pouvait être l'instabilité et en fait de perdre ses repères suite à une vente mais ce qui peut être suite aussi à une hyper croissance qui peut être aussi suite à différents événements de la vie t'amènes à te confronter à toi même je pense que dans ces dix cinq dernières années c'est là où j'ai peut-être le plus progressé c'est j'ai appris à à en connaître avec nous. différentes personnes qui m'ont accompagné, différentes personnes qui m'ont challengé, différentes personnes qui m'ont fait confiance ou au contraire différentes personnes qui ne m'ont plus fait confiance. Et je pense que c'est ce questionnement intérieur de l'entrepreneur qui est souvent très sûr de lui ou qui par moments a des doutes que je vais pouvoir générer chez quelqu'un pour l'amener à se poser les bonnes questions sur pourquoi il est encore dans ce projet, pourquoi il est encore dans son projet entrepreneurial, qu'est ce que signifie ce projet sur la suite. et de quelle façon il a envie de le poursuivre, de quelle façon il a envie de traverser 2026 avec succès et quels sont les critères de succès qu'il va définir. Parce qu'en fait, le succès de 2025, ce n'est pas forcément les mêmes critères que les critères de succès de 2026. On va arrêter cet épisode là, mais je fais toujours un petit quiz, donc il n'y a pas de raison que tu ne passes pas ce petit quiz de fin de podcast. Est-ce que toi tu es plutôt thé ou café ?

  • Speaker #1

    Je suis thé et je suis café la thé glacée l'été.

  • Speaker #0

    Tu en prends combien de thé par jour ?

  • Speaker #1

    Deux.

  • Speaker #0

    Ça va, c'est raisonnable.

  • Speaker #1

    Je me limite.

  • Speaker #0

    Quel est ton mot préféré, Reynald ?

  • Speaker #1

    Cornebidouille.

  • Speaker #0

    Ça veut dire quoi ?

  • Speaker #1

    C'est un personnage de livre et de conte pour enfants. En ce moment, je suis très cornebidouille avec ma fille. C'est un mot que j'aime parce que ça reflète du temps de qualité avec ma fille.

  • Speaker #0

    Si tu pouvais travailler avec un super-héros, et à la limite si un super-héros pouvait rejoindre notre week-end, avec qui t'aimerais travailler ?

  • Speaker #1

    J'aimerais travailler avec...

  • Speaker #2

    Ouais.

  • Speaker #1

    Je vais vraiment pas être original. Avec Tony Stark, Iron Man. Il a un côté folie géniale et ça ramène quelque chose d'explosif, d'inattendu.

  • Speaker #0

    Quelle chanson te file tout le temps la pêche ?

  • Speaker #1

    Une chanson en particulier. J'allais répondre Queen, Freddie Mercury, et la chanson qui me file la pêche, c'est We Will Rock You.

  • Speaker #0

    Quelle est la chose la plus bizarre que tu as dans ton bureau ?

  • Speaker #1

    Je vais faire une réponse sincère. Mes valises. depuis l'Australie je suis toujours dans mes valises mais ça va changer ça y est c'est bon si tu avais pu voyager dans le temps à quelle période aurais-tu aimé entreprendre ? entreprendre ?

  • Speaker #0

    ou vivre

  • Speaker #1

    Au siècle des lumières.

  • Speaker #0

    Enfin, dernière question. Quelle est la chose la plus bizarre que tu aies mangée pendant un repas d'affaires ?

  • Speaker #1

    Bizarre ? Je ne vais pas répondre directement à la question. J'ai plutôt raconté une anecdote autour d'un repas d'affaires. J'étais tout jeune, j'étais chez Book Telecom, donc vraiment je devais avoir 23-24 ans. Et j'étais avec un des patrons de la branche événementielle SNCF. Donc lui, c'était vraiment un boss, tu vois, carré. Et on était en Alsace. et on mangeait une grosse choucroute vraiment la grosse choucroute et je la trouvais délicieuse délicieuse mais comme j'étais jeune j'osais absolument pas me resservir et le patron je sais pas comment il a fait mais tout d'un coup il se dit mais tu vois un patron très très, comment dire, bien, cravate et tout. Et il dit comme ça, c'est fou, parfois on a des repas délicieux et on n'ose pas se resservir, mais moi je ne suis pas comme ça. Et donc il se resserre, une grosse assiette, je le regarde, et en fait, très subtilement, il venait de me faire une petite leçon, en disant, mais...

  • Speaker #0

    fils, profite de la vie on est tous pareil remange de la choucroute reprend une bière, on est là pour s'amuser et j'avais trouvé ça très classe de sa part c'était un mec super classe et voilà c'était une bonne éducation sur la vie professionnelle et l'art de la table également

  • Speaker #1

    Arde la table qu'il ne faut pas oublier parce qu'en fait, il faut profiter de la vie aussi. Et qu'on n'oubliera pas dans notre week-end où les spécialités Mechvan et de la montagne et de la Haute-Savoie vont être mises en avant.

  • Speaker #0

    Je me réjouis.

  • Speaker #1

    Je pense que les participants peuvent déjà se réjouir d'avance. Écoute, Reynald, merci pour ton temps. Maintenant qu'on a expliqué tout ça, comment des gens peuvent s'inscrire pour venir participer à ce week-end-là ?

  • Speaker #0

    Il y a une page web qui est disponible avec un formulaire d'inscription. On retrouvera, j'imagine, dans la description de ce podcast.

  • Speaker #1

    Très bien.

  • Speaker #0

    Et voilà, on mettra également nos liens LinkedIn pour qu'on puisse être contacté en message privé directement. Voilà, je pense que c'est le plus simple.

  • Speaker #1

    Je me réjouis d'animer ce week-end et ces week-ends avec toi parce qu'en plus, je suis sûr qu'on va apprendre beaucoup des participants qui vont venir et que je reste persuadé qu'ils vont tous ressortir, transformer de ce qu'on peut leur proposer et vivre 2026 de façon sereine.

  • Speaker #0

    Excellent, excellent. Merci à toi François.

  • Speaker #1

    Merci Renald, à très bientôt. Ciao ciao.

Description

C’est un épisode un peu particulier, car je reçois une personne particulière que je côtoie depuis plus de 10 ans, tantôt collègue, tantôt partenaire, toujours ami, et désormais co-animateur d’un projet inédit.


Sans storytelling, Reynald Stevens partage son parcours d'entrepreneur, d'expert du marketing, ses échecs et son besoin d’alignement aujourd'hui.


Avec Reynald, nous vous partageons la genèse d’un projet qui nous tient à cœur : les week-ends Upgrade. Une expérience unique, pensée pour rompre la solitude dont trop de dirigeants souffrent en ce moment. L'objectif : renforcer la force mentale. Comment : mêler introspection, collectif, sport et stratégie, et permettre à chaque entrepreneur d’aborder l’année 2026 avec clarté et ambition.


Les temps forts de l’épisode :

  • Retour sur le parcours de Reynald Stevens : de Bouygues Télécom à l’entrepreneuriat, du conseil à la vente de son agence digitale, en passant par le Sales Enablement.

  • L’échec assumé d’une aventure en Australie : “On ne maîtrise pas tout, et il faut l’accepter. Ce qui compte, c’est de ne rien regretter.”

  • L’importance de l’alignement personnel et professionnel : comment trouver l’équilibre et éviter les murs pour soi… et pour son entreprise.

  • La force du groupe pour les entrepreneurs : sortir de l’isolement, se challenger entre pairs, bénéficier de l’effet miroir et grandir ensemble.

  • Les coulisses du week-end Upgrade à Megève : du sport, de la méditation, des ateliers stratégiques, un plan d’action concret… et des liens qui se créent pour longtemps.

  • Comment préparer 2026 et franchir un cap dans sa croissance, son leadership, et sa capacité à piloter la transformation de son entreprise.


Ce qu’on en retient :

“L’effet de groupe est un puissant moteur pour ton développement personnel.”

“On va gravir aussi bien des montagnes physiques que des montagnes perso dans ce week-end-là.”


Pour s’inscrire aux prochains week-ends Upgrade : https://nacama.fr/week-end-upgrade/


Que vous soyez dirigeant en pleine réflexion, entrepreneur en quête de collectif, ou simplement curieux de nouveaux formats pour accélérer votre transformation, cet épisode vous donnera des clés, des anecdotes et une vision concrète de ce que peut apporter un vrai moment de déconnexion, de partage et de passage à l’action.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode des interviews Skel Tussel. Aujourd'hui, je reçois quelqu'un de particulier parce qu'on a d'abord été membre du même club, du réseau Entreprendre, ensuite on était amené à travailler ensemble, ensuite on a été amis et ensuite on a failli reprendre une société ensemble. Aujourd'hui, on se confronte et on confronte beaucoup nos idées. Et du coup, je suis très heureux d'accueillir Reynald Stevens pour parler d'un projet qu'on a en commun. Salut Reynald.

  • Speaker #1

    Salut François, c'est vraiment chouette de se retrouver ici.

  • Speaker #0

    Ce n'était pas prévu, mais il se trouve qu'on a eu une idée tous les deux qu'on a voulu confronter l'un à l'autre en même temps et qu'on voulait présenter à l'audience. Et que du coup, on va laisser un petit peu les auditeurs découvrir cette idée dans quelques secondes. Mais je te propose déjà de te présenter toi.

  • Speaker #1

    Moi, je suis Renald Stevens, j'ai 44 ans. papa d'une petite fille qui a 5 ans en couple avec Marie. J'ai eu un parcours d'entrepreneur, j'ai commencé ma carrière d'abord chez Bouygues Télécom où j'ai été en charge d'une ligne de marché puis responsable marketing. Après rapidement j'ai voulu déjà quitter Paris pour m'installer dans le sud de la France et... Par conséquent, j'ai créé mon entreprise qui était une agence digitale. A l'époque, on faisait ce qu'on n'appelait pas encore de UX UI, mais voilà, c'est ce qu'on faisait. J'ai revendu ensuite mes parts pour aller sur d'autres projets. J'ai réalisé des missions de conseil dans plusieurs entreprises. J'ai été CMO pendant quelques années d'une très belle entreprise de QA à Marseille, la tienne, François. et Et ensuite, j'ai remonté une entreprise de sales enablement, donc accompagner les chefs d'entreprise à améliorer leur taux de closing pour les ventes par des méthodes, des outils et aujourd'hui, l'intelligence artificielle.

  • Speaker #0

    Tu es quelqu'un qui est effectivement très orienté marketing. J'ai vu tes talents. Pour toi, le marketing aujourd'hui, à quel niveau ça foire dans la plupart des entreprises entre 10 et 50 employés ?

  • Speaker #1

    C'est une bonne question. À mon sens, ça foire quand il y a un manque d'alignement, quand tu as deux services qui travaillent l'un à côté de l'autre, mais qui ne se parlent pas forcément et qui ne partagent pas forcément les mêmes objectifs. Et la deuxième raison, ça foire parce qu'il n'y a pas forcément une vision commune portée par le chef d'entreprise. Le chef d'entreprise est particulièrement conscient des enjeux sales. En revanche, il va peut-être être moins conscient des enjeux marketing et de ce que peut revêtir le marketing, notamment quand c'est du marketing d'acquisition. Quand on le restreint à du marketing de communication, c'est là où il y a de la friture et finalement on a la sensation que ça sert pas à grand chose, que c'est plus un poste de dépenses qu'un investissement.

  • Speaker #0

    C'est assez logique parce que beaucoup de dirigeants sont avant tout des commerciaux.

  • Speaker #2

    Ouais, ouais tout à fait.

  • Speaker #0

    C'est comme ça que je verrais un peu les choses.

  • Speaker #2

    Ouais,

  • Speaker #1

    ouais, c'est clairement ça.

  • Speaker #0

    T'es quelqu'un qui, quand on te lit, quand on te connaît, met beaucoup l'alignement et d'ailleurs t'as expliqué que ton activité c'était de l'alignement. au cœur de ta vie pour toi ça veut dire quoi ?

  • Speaker #1

    j'ai pendant des années été moi-même désaligné en fait c'est toujours intéressant ces exercices de podcast et d'interview surtout que je le précise il n'a pas été préparé vraiment pas Donc, on accueille les questions comme ça et elles font vraiment réfléchir. Moi, j'ai grandi avec une notion qui était de travailler, travailler beaucoup, beaucoup, beaucoup. Pour réussir, il faut beaucoup travailler. Pour un tas de raisons, j'ai eu cette culture-là. Ce qui fait qu'à un moment donné, j'ai pris conscience d'un désalignement. C'est-à-dire que je n'avais pas un équilibre vie professionnelle, vie individuelle et vie familiale. Et quand tu en prends conscience, tu vois que c'est un réel... problème et que si tu ne résous pas cette problématique, tu ne peux qu'aller dans le mur sur l'un des trois piliers ou les trois en même temps. Donc j'ai commencé à énormément travailler ça et forcément ça déteint aussi sur le professionnel. Quand tu as un déséquilibre dans ton organisation, dans tes process, forcément à un moment donné tu vas prendre un mur sur un pilier ou sur tous les piliers. Donc, c'est vrai, je n'ai jamais réfléchi à ça, mais comme tu le sais, je travaille énormément sur moi et du coup, sur comment je peux être aligné sur mes objectifs, avec ma famille, avec mes envies personnelles.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, tes envies personnelles, on peut parler d'une expérience qui a été assez marquante. Tu es quelqu'un qui, quand il porte un projet et est hyper carré, tu nous as fait partager, il y a maintenant un peu plus d'un an, une aventure. qui était celle de Reynald in Australia. Qu'est-ce que tu as retenu de cette aventure qui, d'ailleurs, s'est terminée par un échec ? Je vais te laisser l'expliquer. Parce qu'en fait, tu l'as marketée, cette aventure. Tu as vraiment fait du building public avant qu'on nomme ce nom building public.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Ce que je retiens, c'est que... c'est que tu ne maîtrises pas tout et qu'il faut l'accepter. Et que le plus important, c'est de ne rien regretter. Mais il y a des projets qui passent, il y a des projets qui ne passent pas. Et quand ça ne passe pas, ce n'est pas grave à partir du moment où tu as accepté le fait que ça pouvait ne pas fonctionner. Et si tu veux, moi, je l'avais énormément anticipé parce que j'ai un ami qui m'avait initié au concept de prémortem. On fait souvent des post-mortem, des bilans, mais le pré-mortem, ça permet d'envisager tous les scénarios possibles où ça ne passerait pas. Et donc, moi, je les avais envisagés. Je n'avais pas forcément mis le poids sur ce qui a fait capoter, mais voilà. Pour la petite histoire, l'idée, c'était, j'avais terminé une mission qui était du management de transition qui devait conduire à une fusion acquisition d'une agence web par une autre. Donc ça s'était terminé, ça avait réussi, tout le monde était content, c'était parfait. Et moi je m'étais dit, bon bah ok, j'ai 40 ans passé, let's go, ma compagne était partante aussi, on part vivre en Australie. En revanche, j'avais absolument aucun contact là-bas, sinon mes souvenirs de jeune adulte quand j'avais 20 piges, quand j'y avais été. Et du coup, je décide d'y aller tout seul pendant trois mois et je prospecte à la base. Donc, tous les jours, je rencontrais des gens pour essayer de trouver la bonne personne au bon moment. Donc, pendant trois mois, six jours sur sept, je me suis pris des noms jusqu'à la fin des trois mois où je rencontre la bonne personne qui me recrute sur le champ. et qui me recrute notamment parce qu'il m'a vu faire ces démarches de prospection puisque moi je les avais publiées sur LinkedIn, mais honnêtement je savais que ça me servait, mais pas à ce point-là, en tout cas je n'avais pas à ce point fait une stratégie autour de ça. Et donc voilà, je suis recruté, j'ai un contrat de travail, tout le monde est content. Et long story short... les visas sont jamais arrivés. Donc on a fait, je pense, et moi et l'entreprise, l'erreur de croire que ça irait vite et normalement. Et ce qui devait se faire en quatre semaines, au bout de huit mois, on n'avait toujours pas de nouvelles de l'immigration. Et donc naturellement, l'employeur a baissé les bras et a dit « On arrête là. » Et ce que je peux comprendre, ce que je comprends tout à fait d'ailleurs, aucune entreprise ne peut pas faire ça. peut attendre un an avant de faire venir quelqu'un. Surtout que mon job, c'était un job de commercial. Je devais développer une nouvelle business unit là-bas. Donc voilà.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas trop à distance.

  • Speaker #1

    Non, non, non. Non, non, ça ne se fait pas à distance. Et du coup, voilà ce que je retiens,

  • Speaker #2

    c'est que le plus important,

  • Speaker #1

    c'est de mettre toute ton énergie dans le projet. Ne rien regretter. Et il y a toujours un facteur chance. Les projets, c'est toujours comme ça. C'est beaucoup, beaucoup de travail et un peu de chance. En l'occurrence, je n'ai pas eu le petit peu de chance. Mais on ne sait pas. Après, peut-être que la vie est bien faite. Peut-être que ce n'était pas pour nous ce projet-là. Et on a fait d'autres choses ici en France, avec ma famille et ma compagne, qui ont eu énormément de valeur pour nous. Donc c'est le principal.

  • Speaker #0

    En discutant il n'y a pas longtemps, on s'est aperçu qu'on réfléchissait au même sujet qui était, mais qui est d'ailleurs très lié à ce que tu viens de dire, c'est comment des entrepreneurs, des dirigeants peuvent se préparer à vivre et accélérer sur la fin de l'année, une année qui a été difficile parce qu'un peu molle en début d'année avec des start and stop, un environnement qui est plutôt incertain sur l'année 2026. On s'est dit, Dieu. comment on peut animer un groupe, puis en fait des groupes au final, sur cette préparation-là et comment on travaille aussi, un mot que tu n'as pas dit, mais la force mentale de l'entrepreneur et puis faire le lien entre le sport, l'hygiène de vie et le métier de dirigeant. Et du coup, je vais te laisser un peu expliquer la conclusion de cette discussion, mais c'est marrant, on a eu cette idée en même temps. Du coup, je te laisse présenter ta vision, puis après, je raconterai aussi mes détails.

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #1

    ça fait un moment que ça me travaille, cette idée-là, et je suis heureux de la concrétiser avec toi. Le côté force mentale, c'est quelque chose qui m'a suivi, qui me suit depuis que j'ai 20 ans. Et dans ma vie personnelle, j'ai eu une succession de drames. qui m'ont construit pour le meilleur et pour le pire. À l'époque, je n'avais pas du tout été accompagné, donc j'ai fait comme je pouvais. Et du coup, je me suis réfugié dans le travail. Donc, ce qui a été très bien, c'est que ça m'a permis d'être résilient et de construire une force mentale pour affronter les difficultés. Mais d'un autre côté... Je sacrifiais un équilibre. J'ai continué dans ma vie. Lorsque j'ai arrêté ma première expérience entrepreneuriale, je me suis retrouvé un petit peu désœuvré, on va dire. Et en même temps, un champ des possibles qui était assez important. Donc là encore, j'avais un petit désaxage, on va dire. Et cette fois-ci, c'est vraiment le sport qui m'a donné une forme de discipline, que je fais toujours d'ailleurs, et même plus que jamais depuis quelques temps. Et le dernier point, le déclencheur qui m'a permis vraiment de me réajuster, ça a été un... Une traversée que j'ai réalisée avec les équipes de Berge Ausland, qui est un explorateur norvégien. Et je me suis déconnecté complètement pendant dix jours. J'ai été dans la région arctique de l'Europe. Voilà, une traversée à ski avec la pulka à l'arrière, en autonomie complète. Et ça faisait bien longtemps que je ne l'avais pas complètement déconnecté pendant dix jours. Et je me mettais en plus dans une forme d'inconfort, puisqu'on avait des températures jusqu'à moins 45 degrés, et on dormait sous tente, et on faisait 6 à 10 heures de ski par jour, de randonnée. Et je me suis retrouvé face à moi-même. Et en fait, très rapidement, tu es dans un état méditatif total, et ça te permet de savoir ce qui est vraiment important dans ta vie. Et donc du coup, je me suis rendu compte que quand tu es chef d'entreprise, tu as rarement la possibilité de te déconnecter. Tu as rarement la possibilité de prendre du temps de qualité pour toi. Et en fait, je me suis rendu compte à quel point c'était important, tu vois, d'arriver à un moment où tu peux peut-être méditer, où tu peux faire du sport pour décharger et avoir de la dopamine pour... mieux réfléchir et pouvoir ensuite faire le bilan, faire le point avec des personnes de confiance autour de toi, que ce soit des coachs ou des amis qui sont à l'écoute. Et j'en suis arrivé à ça, de me dire, mais moi, j'ai mis une vie pour comprendre tout ça. Je pense qu'il y a quelque chose à faire pour pouvoir mieux préparer l'année professionnelle à venir, apporter un cadre de réflexion et de bonne pratique.

  • Speaker #0

    et du coup, décrire un petit peu le programme.

  • Speaker #1

    Alors, du coup, le Weekend Upgrade, c'est partir 8 à 10 dirigeants à la montagne dans un chalet qui est exceptionnel et de passer du jeudi au lundi matin, on va dire. des journées où on mêle à la fois méditation, sport et atelier de travail qui mêlent à la fois stratégique et aussi plan d'action concret.

  • Speaker #2

    Donc moi et toi François,

  • Speaker #1

    on est à la manette, on est à l'animation puisqu'on a pas mal d'années derrière nous. de gestion d'entreprise, mais aussi de réflexion et de coaching. Et ça nous permet de venir avec des outils pour cadrer ce séminaire-là, de manière à ce que ce ne soit pas uniquement une masterclass où on envoie de la théorie, mais bien partir avec un plan d'action qui ensuite est suivi par des sessions de coaching. qu'on aura avec les participants tout au long de l'année ?

  • Speaker #0

    Je pense que 8-10 personnes, c'est la bonne taille. C'est ce qui permet aussi de confronter les points de vue de différents entrepreneurs autres que nous deux. Parce qu'en fait, l'idée, c'est qu'on constitue un groupe d'abord, puis des groupes pour les autres week-ends qui pourront avoir lieu, qui s'enrichissent les uns les autres. L'idée, ce n'est pas d'être là pour vendre sa sauce aux autres, c'est là pour faire challenger ces défis d'entrepreneurs. ces défis individuels et rompent la solitude du dirigeant en côtoyant des pairs qui ont exactement les mêmes problématiques par rapport à l'environnement actuel qui est très mouvant. Et comme tu as parlé de la force mentale, je pense que c'est quelque chose qui, de temps en temps, a besoin d'un petit coup de boost. Moi, je sais que la montagne, c'est moi qui ai suggéré l'idée sur le fait de partir à la montagne, quand toi, tu as suggéré l'idée du sport. Naturellement, les grands espaces, c'est quelque chose qui apaise. les grands espaces c'est quelque chose qui amène à se dépasser et donc du coup on va gravir aussi bien des montagnes physiques que des montagnes perso dans ce week-end là et on ne l'a pas précisé ça se déroulera du côté de Meugeve exactement l'idée c'est aussi de mélanger un petit peu l'art de vivre avec l'art de la stratégie, l'art du marketing et l'art de la guerre entrepreneuriale Toi, comment t'aurais accueilli cette proposition si tu avais été dirigeant aujourd'hui et qu'est-ce qui t'aurait fait pencher dans la balance pour rejoindre un groupe comme ça ?

  • Speaker #1

    Déjà, c'est le fait de rejoindre un groupe. C'est pareil, quand j'étais jeune entrepreneur, je ne l'avais pas forcément bien saisi, mais le fait de savoir s'entourer et le fait de pouvoir discuter avec des pairs, c'est une force qui est incroyable. Parce que ce genre d'initiative, ce n'est pas forcément un week-end one-shot. Ce sont des gens que tu vas pouvoir continuer à côtoyer par la suite. Si je reprends mon exemple de traversée nordique, ce sont des gens avec lesquels on a partagé un moment si fort qu'aujourd'hui, on continue de se parler. Alors qu'on est disséminé partout sur la planète. C'était des gens qui venaient d'Australie, de Nouvelle-Zélande, de Patagonie, d'Angleterre, d'Allemagne.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas une personne chez qui tu as dormi en Australie, justement, qui avait été rencontrée dans le cadre de… Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Donc forcément, tu crées des liens dans ces périodes courtes et intenses. Moi, ce qui m'aurait fait… Ce qui me plaît, en fait, dans ce concept et ce qui fait que j'aurais choisi, c'est qu'en fait En se confrontant aux problèmes des autres, il y a forcément un effet miroir qui te fait identifier à un moment ou à un autre des problématiques sur lesquelles tu n'as pas forcément envie de mettre le doigt dessus, parce que ce n'est pas la problématique qui est la plus douloureuse pour toi sur le moment, mais ça peut être des gros cailloux dans la chaussure. Et le fait de voir ce que quelqu'un dans le groupe ose ou arrive à exprimer, l'identifier chez soi, c'est toujours quelque chose d'hyper puissant.

  • Speaker #1

    C'est clair, l'effet de groupe est un puissant moteur pour ton développement personnel.

  • Speaker #0

    Et puis je pense que l'effet de groupe dans le cadre de développement de l'entreprise, ce qui marche dans un secteur et qu'on pense complètement non adapté à sa propre entreprise, quand on le teste on est souvent un peu étonné de voir qu'il n'y a pas beaucoup de différences, même si on se pense être dans un domaine bien particulier. Des petites choses, des petits tips qui peuvent être des pratiques habituelles dans un domaine particulier sont hyper efficaces dans un domaine qui n'a rien à voir.

  • Speaker #2

    Ouais, c'est clair.

  • Speaker #1

    En tout cas, je me réjouis d'organiser ce week-end-là. Ça fait tellement longtemps que je pense à faire ça. Comme quoi, il faut vraiment parler toujours de ces idées à tout le monde, parce que ça peut résonner et ça peut se mettre en œuvre comme ça.

  • Speaker #0

    J'ai une petite pensée pour quelqu'un qui s'appelle Virginie hier qui me posait la question comment tu fais du réseau et pourquoi tu fais du réseau ? Et je lui disais, comment tu entretiens ton réseau ? Je lui dis, moi une des raisons souvent de prendre contact avec des gens, c'est pour faire challenger des idées. Et je pense qu'en fait c'est exactement l'exemple. On a voulu challenger tous les deux une idée qu'on a eu en même temps et je trouve que c'était la même, on a eu de la chance. Et ça a débuté sur un projet, mais voilà. Qu'est-ce que tu dirais, en fait, comme c'est toi et moi qui allons accompagner ce groupe, qu'est-ce que tu dirais à un participant ou à quelqu'un qui se pose la question pour lui donner envie de venir te rencontrer, toi, Reynald ? Elle est piégeuse, cette question.

  • Speaker #1

    Ah, elle est piégeuse. Elle est piégeuse, parce que notre culture française fait qu'on ne peut pas se mettre en avant. Je dirais que, outre mon parcours professionnel qui est ce qu'il est et qui reste... peut-être une source d'intérêt pour pouvoir se comparer. C'est aussi un moment où on peut s'ouvrir les uns aux autres dans un espace sécurisé, on va dire. Et je pense que moi, sur un moment comme ça, un week-end comme ça, je me sentirais suffisamment à l'aise pour m'ouvrir, chose que je ne ferais pas. dans un autre contexte. Donc, je dirais que si quelqu'un est en recherche à la fois d'authenticité dans un cadre sympa et également de compétences pour pouvoir s'enrichir,

  • Speaker #0

    ce sera le bon endroit et peut-être que je serai la bonne personne ta réponse m'a laissé le temps de réfléchir un peu je vais essayer de la formaliser mais moi j'aurais tendance à dire pourquoi venir me rencontrer dans ce week-end je pense que ces dernières années j'ai eu la chance de vivre une aventure entrepreneuriale exceptionnelle j'ai surtout compris en fait ce que pouvait être l'instabilité et en fait de perdre ses repères suite à une vente mais ce qui peut être suite aussi à une hyper croissance qui peut être aussi suite à différents événements de la vie t'amènes à te confronter à toi même je pense que dans ces dix cinq dernières années c'est là où j'ai peut-être le plus progressé c'est j'ai appris à à en connaître avec nous. différentes personnes qui m'ont accompagné, différentes personnes qui m'ont challengé, différentes personnes qui m'ont fait confiance ou au contraire différentes personnes qui ne m'ont plus fait confiance. Et je pense que c'est ce questionnement intérieur de l'entrepreneur qui est souvent très sûr de lui ou qui par moments a des doutes que je vais pouvoir générer chez quelqu'un pour l'amener à se poser les bonnes questions sur pourquoi il est encore dans ce projet, pourquoi il est encore dans son projet entrepreneurial, qu'est ce que signifie ce projet sur la suite. et de quelle façon il a envie de le poursuivre, de quelle façon il a envie de traverser 2026 avec succès et quels sont les critères de succès qu'il va définir. Parce qu'en fait, le succès de 2025, ce n'est pas forcément les mêmes critères que les critères de succès de 2026. On va arrêter cet épisode là, mais je fais toujours un petit quiz, donc il n'y a pas de raison que tu ne passes pas ce petit quiz de fin de podcast. Est-ce que toi tu es plutôt thé ou café ?

  • Speaker #1

    Je suis thé et je suis café la thé glacée l'été.

  • Speaker #0

    Tu en prends combien de thé par jour ?

  • Speaker #1

    Deux.

  • Speaker #0

    Ça va, c'est raisonnable.

  • Speaker #1

    Je me limite.

  • Speaker #0

    Quel est ton mot préféré, Reynald ?

  • Speaker #1

    Cornebidouille.

  • Speaker #0

    Ça veut dire quoi ?

  • Speaker #1

    C'est un personnage de livre et de conte pour enfants. En ce moment, je suis très cornebidouille avec ma fille. C'est un mot que j'aime parce que ça reflète du temps de qualité avec ma fille.

  • Speaker #0

    Si tu pouvais travailler avec un super-héros, et à la limite si un super-héros pouvait rejoindre notre week-end, avec qui t'aimerais travailler ?

  • Speaker #1

    J'aimerais travailler avec...

  • Speaker #2

    Ouais.

  • Speaker #1

    Je vais vraiment pas être original. Avec Tony Stark, Iron Man. Il a un côté folie géniale et ça ramène quelque chose d'explosif, d'inattendu.

  • Speaker #0

    Quelle chanson te file tout le temps la pêche ?

  • Speaker #1

    Une chanson en particulier. J'allais répondre Queen, Freddie Mercury, et la chanson qui me file la pêche, c'est We Will Rock You.

  • Speaker #0

    Quelle est la chose la plus bizarre que tu as dans ton bureau ?

  • Speaker #1

    Je vais faire une réponse sincère. Mes valises. depuis l'Australie je suis toujours dans mes valises mais ça va changer ça y est c'est bon si tu avais pu voyager dans le temps à quelle période aurais-tu aimé entreprendre ? entreprendre ?

  • Speaker #0

    ou vivre

  • Speaker #1

    Au siècle des lumières.

  • Speaker #0

    Enfin, dernière question. Quelle est la chose la plus bizarre que tu aies mangée pendant un repas d'affaires ?

  • Speaker #1

    Bizarre ? Je ne vais pas répondre directement à la question. J'ai plutôt raconté une anecdote autour d'un repas d'affaires. J'étais tout jeune, j'étais chez Book Telecom, donc vraiment je devais avoir 23-24 ans. Et j'étais avec un des patrons de la branche événementielle SNCF. Donc lui, c'était vraiment un boss, tu vois, carré. Et on était en Alsace. et on mangeait une grosse choucroute vraiment la grosse choucroute et je la trouvais délicieuse délicieuse mais comme j'étais jeune j'osais absolument pas me resservir et le patron je sais pas comment il a fait mais tout d'un coup il se dit mais tu vois un patron très très, comment dire, bien, cravate et tout. Et il dit comme ça, c'est fou, parfois on a des repas délicieux et on n'ose pas se resservir, mais moi je ne suis pas comme ça. Et donc il se resserre, une grosse assiette, je le regarde, et en fait, très subtilement, il venait de me faire une petite leçon, en disant, mais...

  • Speaker #0

    fils, profite de la vie on est tous pareil remange de la choucroute reprend une bière, on est là pour s'amuser et j'avais trouvé ça très classe de sa part c'était un mec super classe et voilà c'était une bonne éducation sur la vie professionnelle et l'art de la table également

  • Speaker #1

    Arde la table qu'il ne faut pas oublier parce qu'en fait, il faut profiter de la vie aussi. Et qu'on n'oubliera pas dans notre week-end où les spécialités Mechvan et de la montagne et de la Haute-Savoie vont être mises en avant.

  • Speaker #0

    Je me réjouis.

  • Speaker #1

    Je pense que les participants peuvent déjà se réjouir d'avance. Écoute, Reynald, merci pour ton temps. Maintenant qu'on a expliqué tout ça, comment des gens peuvent s'inscrire pour venir participer à ce week-end-là ?

  • Speaker #0

    Il y a une page web qui est disponible avec un formulaire d'inscription. On retrouvera, j'imagine, dans la description de ce podcast.

  • Speaker #1

    Très bien.

  • Speaker #0

    Et voilà, on mettra également nos liens LinkedIn pour qu'on puisse être contacté en message privé directement. Voilà, je pense que c'est le plus simple.

  • Speaker #1

    Je me réjouis d'animer ce week-end et ces week-ends avec toi parce qu'en plus, je suis sûr qu'on va apprendre beaucoup des participants qui vont venir et que je reste persuadé qu'ils vont tous ressortir, transformer de ce qu'on peut leur proposer et vivre 2026 de façon sereine.

  • Speaker #0

    Excellent, excellent. Merci à toi François.

  • Speaker #1

    Merci Renald, à très bientôt. Ciao ciao.

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Description

C’est un épisode un peu particulier, car je reçois une personne particulière que je côtoie depuis plus de 10 ans, tantôt collègue, tantôt partenaire, toujours ami, et désormais co-animateur d’un projet inédit.


Sans storytelling, Reynald Stevens partage son parcours d'entrepreneur, d'expert du marketing, ses échecs et son besoin d’alignement aujourd'hui.


Avec Reynald, nous vous partageons la genèse d’un projet qui nous tient à cœur : les week-ends Upgrade. Une expérience unique, pensée pour rompre la solitude dont trop de dirigeants souffrent en ce moment. L'objectif : renforcer la force mentale. Comment : mêler introspection, collectif, sport et stratégie, et permettre à chaque entrepreneur d’aborder l’année 2026 avec clarté et ambition.


Les temps forts de l’épisode :

  • Retour sur le parcours de Reynald Stevens : de Bouygues Télécom à l’entrepreneuriat, du conseil à la vente de son agence digitale, en passant par le Sales Enablement.

  • L’échec assumé d’une aventure en Australie : “On ne maîtrise pas tout, et il faut l’accepter. Ce qui compte, c’est de ne rien regretter.”

  • L’importance de l’alignement personnel et professionnel : comment trouver l’équilibre et éviter les murs pour soi… et pour son entreprise.

  • La force du groupe pour les entrepreneurs : sortir de l’isolement, se challenger entre pairs, bénéficier de l’effet miroir et grandir ensemble.

  • Les coulisses du week-end Upgrade à Megève : du sport, de la méditation, des ateliers stratégiques, un plan d’action concret… et des liens qui se créent pour longtemps.

  • Comment préparer 2026 et franchir un cap dans sa croissance, son leadership, et sa capacité à piloter la transformation de son entreprise.


Ce qu’on en retient :

“L’effet de groupe est un puissant moteur pour ton développement personnel.”

“On va gravir aussi bien des montagnes physiques que des montagnes perso dans ce week-end-là.”


Pour s’inscrire aux prochains week-ends Upgrade : https://nacama.fr/week-end-upgrade/


Que vous soyez dirigeant en pleine réflexion, entrepreneur en quête de collectif, ou simplement curieux de nouveaux formats pour accélérer votre transformation, cet épisode vous donnera des clés, des anecdotes et une vision concrète de ce que peut apporter un vrai moment de déconnexion, de partage et de passage à l’action.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode des interviews Skel Tussel. Aujourd'hui, je reçois quelqu'un de particulier parce qu'on a d'abord été membre du même club, du réseau Entreprendre, ensuite on était amené à travailler ensemble, ensuite on a été amis et ensuite on a failli reprendre une société ensemble. Aujourd'hui, on se confronte et on confronte beaucoup nos idées. Et du coup, je suis très heureux d'accueillir Reynald Stevens pour parler d'un projet qu'on a en commun. Salut Reynald.

  • Speaker #1

    Salut François, c'est vraiment chouette de se retrouver ici.

  • Speaker #0

    Ce n'était pas prévu, mais il se trouve qu'on a eu une idée tous les deux qu'on a voulu confronter l'un à l'autre en même temps et qu'on voulait présenter à l'audience. Et que du coup, on va laisser un petit peu les auditeurs découvrir cette idée dans quelques secondes. Mais je te propose déjà de te présenter toi.

  • Speaker #1

    Moi, je suis Renald Stevens, j'ai 44 ans. papa d'une petite fille qui a 5 ans en couple avec Marie. J'ai eu un parcours d'entrepreneur, j'ai commencé ma carrière d'abord chez Bouygues Télécom où j'ai été en charge d'une ligne de marché puis responsable marketing. Après rapidement j'ai voulu déjà quitter Paris pour m'installer dans le sud de la France et... Par conséquent, j'ai créé mon entreprise qui était une agence digitale. A l'époque, on faisait ce qu'on n'appelait pas encore de UX UI, mais voilà, c'est ce qu'on faisait. J'ai revendu ensuite mes parts pour aller sur d'autres projets. J'ai réalisé des missions de conseil dans plusieurs entreprises. J'ai été CMO pendant quelques années d'une très belle entreprise de QA à Marseille, la tienne, François. et Et ensuite, j'ai remonté une entreprise de sales enablement, donc accompagner les chefs d'entreprise à améliorer leur taux de closing pour les ventes par des méthodes, des outils et aujourd'hui, l'intelligence artificielle.

  • Speaker #0

    Tu es quelqu'un qui est effectivement très orienté marketing. J'ai vu tes talents. Pour toi, le marketing aujourd'hui, à quel niveau ça foire dans la plupart des entreprises entre 10 et 50 employés ?

  • Speaker #1

    C'est une bonne question. À mon sens, ça foire quand il y a un manque d'alignement, quand tu as deux services qui travaillent l'un à côté de l'autre, mais qui ne se parlent pas forcément et qui ne partagent pas forcément les mêmes objectifs. Et la deuxième raison, ça foire parce qu'il n'y a pas forcément une vision commune portée par le chef d'entreprise. Le chef d'entreprise est particulièrement conscient des enjeux sales. En revanche, il va peut-être être moins conscient des enjeux marketing et de ce que peut revêtir le marketing, notamment quand c'est du marketing d'acquisition. Quand on le restreint à du marketing de communication, c'est là où il y a de la friture et finalement on a la sensation que ça sert pas à grand chose, que c'est plus un poste de dépenses qu'un investissement.

  • Speaker #0

    C'est assez logique parce que beaucoup de dirigeants sont avant tout des commerciaux.

  • Speaker #2

    Ouais, ouais tout à fait.

  • Speaker #0

    C'est comme ça que je verrais un peu les choses.

  • Speaker #2

    Ouais,

  • Speaker #1

    ouais, c'est clairement ça.

  • Speaker #0

    T'es quelqu'un qui, quand on te lit, quand on te connaît, met beaucoup l'alignement et d'ailleurs t'as expliqué que ton activité c'était de l'alignement. au cœur de ta vie pour toi ça veut dire quoi ?

  • Speaker #1

    j'ai pendant des années été moi-même désaligné en fait c'est toujours intéressant ces exercices de podcast et d'interview surtout que je le précise il n'a pas été préparé vraiment pas Donc, on accueille les questions comme ça et elles font vraiment réfléchir. Moi, j'ai grandi avec une notion qui était de travailler, travailler beaucoup, beaucoup, beaucoup. Pour réussir, il faut beaucoup travailler. Pour un tas de raisons, j'ai eu cette culture-là. Ce qui fait qu'à un moment donné, j'ai pris conscience d'un désalignement. C'est-à-dire que je n'avais pas un équilibre vie professionnelle, vie individuelle et vie familiale. Et quand tu en prends conscience, tu vois que c'est un réel... problème et que si tu ne résous pas cette problématique, tu ne peux qu'aller dans le mur sur l'un des trois piliers ou les trois en même temps. Donc j'ai commencé à énormément travailler ça et forcément ça déteint aussi sur le professionnel. Quand tu as un déséquilibre dans ton organisation, dans tes process, forcément à un moment donné tu vas prendre un mur sur un pilier ou sur tous les piliers. Donc, c'est vrai, je n'ai jamais réfléchi à ça, mais comme tu le sais, je travaille énormément sur moi et du coup, sur comment je peux être aligné sur mes objectifs, avec ma famille, avec mes envies personnelles.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, tes envies personnelles, on peut parler d'une expérience qui a été assez marquante. Tu es quelqu'un qui, quand il porte un projet et est hyper carré, tu nous as fait partager, il y a maintenant un peu plus d'un an, une aventure. qui était celle de Reynald in Australia. Qu'est-ce que tu as retenu de cette aventure qui, d'ailleurs, s'est terminée par un échec ? Je vais te laisser l'expliquer. Parce qu'en fait, tu l'as marketée, cette aventure. Tu as vraiment fait du building public avant qu'on nomme ce nom building public.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Ce que je retiens, c'est que... c'est que tu ne maîtrises pas tout et qu'il faut l'accepter. Et que le plus important, c'est de ne rien regretter. Mais il y a des projets qui passent, il y a des projets qui ne passent pas. Et quand ça ne passe pas, ce n'est pas grave à partir du moment où tu as accepté le fait que ça pouvait ne pas fonctionner. Et si tu veux, moi, je l'avais énormément anticipé parce que j'ai un ami qui m'avait initié au concept de prémortem. On fait souvent des post-mortem, des bilans, mais le pré-mortem, ça permet d'envisager tous les scénarios possibles où ça ne passerait pas. Et donc, moi, je les avais envisagés. Je n'avais pas forcément mis le poids sur ce qui a fait capoter, mais voilà. Pour la petite histoire, l'idée, c'était, j'avais terminé une mission qui était du management de transition qui devait conduire à une fusion acquisition d'une agence web par une autre. Donc ça s'était terminé, ça avait réussi, tout le monde était content, c'était parfait. Et moi je m'étais dit, bon bah ok, j'ai 40 ans passé, let's go, ma compagne était partante aussi, on part vivre en Australie. En revanche, j'avais absolument aucun contact là-bas, sinon mes souvenirs de jeune adulte quand j'avais 20 piges, quand j'y avais été. Et du coup, je décide d'y aller tout seul pendant trois mois et je prospecte à la base. Donc, tous les jours, je rencontrais des gens pour essayer de trouver la bonne personne au bon moment. Donc, pendant trois mois, six jours sur sept, je me suis pris des noms jusqu'à la fin des trois mois où je rencontre la bonne personne qui me recrute sur le champ. et qui me recrute notamment parce qu'il m'a vu faire ces démarches de prospection puisque moi je les avais publiées sur LinkedIn, mais honnêtement je savais que ça me servait, mais pas à ce point-là, en tout cas je n'avais pas à ce point fait une stratégie autour de ça. Et donc voilà, je suis recruté, j'ai un contrat de travail, tout le monde est content. Et long story short... les visas sont jamais arrivés. Donc on a fait, je pense, et moi et l'entreprise, l'erreur de croire que ça irait vite et normalement. Et ce qui devait se faire en quatre semaines, au bout de huit mois, on n'avait toujours pas de nouvelles de l'immigration. Et donc naturellement, l'employeur a baissé les bras et a dit « On arrête là. » Et ce que je peux comprendre, ce que je comprends tout à fait d'ailleurs, aucune entreprise ne peut pas faire ça. peut attendre un an avant de faire venir quelqu'un. Surtout que mon job, c'était un job de commercial. Je devais développer une nouvelle business unit là-bas. Donc voilà.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas trop à distance.

  • Speaker #1

    Non, non, non. Non, non, ça ne se fait pas à distance. Et du coup, voilà ce que je retiens,

  • Speaker #2

    c'est que le plus important,

  • Speaker #1

    c'est de mettre toute ton énergie dans le projet. Ne rien regretter. Et il y a toujours un facteur chance. Les projets, c'est toujours comme ça. C'est beaucoup, beaucoup de travail et un peu de chance. En l'occurrence, je n'ai pas eu le petit peu de chance. Mais on ne sait pas. Après, peut-être que la vie est bien faite. Peut-être que ce n'était pas pour nous ce projet-là. Et on a fait d'autres choses ici en France, avec ma famille et ma compagne, qui ont eu énormément de valeur pour nous. Donc c'est le principal.

  • Speaker #0

    En discutant il n'y a pas longtemps, on s'est aperçu qu'on réfléchissait au même sujet qui était, mais qui est d'ailleurs très lié à ce que tu viens de dire, c'est comment des entrepreneurs, des dirigeants peuvent se préparer à vivre et accélérer sur la fin de l'année, une année qui a été difficile parce qu'un peu molle en début d'année avec des start and stop, un environnement qui est plutôt incertain sur l'année 2026. On s'est dit, Dieu. comment on peut animer un groupe, puis en fait des groupes au final, sur cette préparation-là et comment on travaille aussi, un mot que tu n'as pas dit, mais la force mentale de l'entrepreneur et puis faire le lien entre le sport, l'hygiène de vie et le métier de dirigeant. Et du coup, je vais te laisser un peu expliquer la conclusion de cette discussion, mais c'est marrant, on a eu cette idée en même temps. Du coup, je te laisse présenter ta vision, puis après, je raconterai aussi mes détails.

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #1

    ça fait un moment que ça me travaille, cette idée-là, et je suis heureux de la concrétiser avec toi. Le côté force mentale, c'est quelque chose qui m'a suivi, qui me suit depuis que j'ai 20 ans. Et dans ma vie personnelle, j'ai eu une succession de drames. qui m'ont construit pour le meilleur et pour le pire. À l'époque, je n'avais pas du tout été accompagné, donc j'ai fait comme je pouvais. Et du coup, je me suis réfugié dans le travail. Donc, ce qui a été très bien, c'est que ça m'a permis d'être résilient et de construire une force mentale pour affronter les difficultés. Mais d'un autre côté... Je sacrifiais un équilibre. J'ai continué dans ma vie. Lorsque j'ai arrêté ma première expérience entrepreneuriale, je me suis retrouvé un petit peu désœuvré, on va dire. Et en même temps, un champ des possibles qui était assez important. Donc là encore, j'avais un petit désaxage, on va dire. Et cette fois-ci, c'est vraiment le sport qui m'a donné une forme de discipline, que je fais toujours d'ailleurs, et même plus que jamais depuis quelques temps. Et le dernier point, le déclencheur qui m'a permis vraiment de me réajuster, ça a été un... Une traversée que j'ai réalisée avec les équipes de Berge Ausland, qui est un explorateur norvégien. Et je me suis déconnecté complètement pendant dix jours. J'ai été dans la région arctique de l'Europe. Voilà, une traversée à ski avec la pulka à l'arrière, en autonomie complète. Et ça faisait bien longtemps que je ne l'avais pas complètement déconnecté pendant dix jours. Et je me mettais en plus dans une forme d'inconfort, puisqu'on avait des températures jusqu'à moins 45 degrés, et on dormait sous tente, et on faisait 6 à 10 heures de ski par jour, de randonnée. Et je me suis retrouvé face à moi-même. Et en fait, très rapidement, tu es dans un état méditatif total, et ça te permet de savoir ce qui est vraiment important dans ta vie. Et donc du coup, je me suis rendu compte que quand tu es chef d'entreprise, tu as rarement la possibilité de te déconnecter. Tu as rarement la possibilité de prendre du temps de qualité pour toi. Et en fait, je me suis rendu compte à quel point c'était important, tu vois, d'arriver à un moment où tu peux peut-être méditer, où tu peux faire du sport pour décharger et avoir de la dopamine pour... mieux réfléchir et pouvoir ensuite faire le bilan, faire le point avec des personnes de confiance autour de toi, que ce soit des coachs ou des amis qui sont à l'écoute. Et j'en suis arrivé à ça, de me dire, mais moi, j'ai mis une vie pour comprendre tout ça. Je pense qu'il y a quelque chose à faire pour pouvoir mieux préparer l'année professionnelle à venir, apporter un cadre de réflexion et de bonne pratique.

  • Speaker #0

    et du coup, décrire un petit peu le programme.

  • Speaker #1

    Alors, du coup, le Weekend Upgrade, c'est partir 8 à 10 dirigeants à la montagne dans un chalet qui est exceptionnel et de passer du jeudi au lundi matin, on va dire. des journées où on mêle à la fois méditation, sport et atelier de travail qui mêlent à la fois stratégique et aussi plan d'action concret.

  • Speaker #2

    Donc moi et toi François,

  • Speaker #1

    on est à la manette, on est à l'animation puisqu'on a pas mal d'années derrière nous. de gestion d'entreprise, mais aussi de réflexion et de coaching. Et ça nous permet de venir avec des outils pour cadrer ce séminaire-là, de manière à ce que ce ne soit pas uniquement une masterclass où on envoie de la théorie, mais bien partir avec un plan d'action qui ensuite est suivi par des sessions de coaching. qu'on aura avec les participants tout au long de l'année ?

  • Speaker #0

    Je pense que 8-10 personnes, c'est la bonne taille. C'est ce qui permet aussi de confronter les points de vue de différents entrepreneurs autres que nous deux. Parce qu'en fait, l'idée, c'est qu'on constitue un groupe d'abord, puis des groupes pour les autres week-ends qui pourront avoir lieu, qui s'enrichissent les uns les autres. L'idée, ce n'est pas d'être là pour vendre sa sauce aux autres, c'est là pour faire challenger ces défis d'entrepreneurs. ces défis individuels et rompent la solitude du dirigeant en côtoyant des pairs qui ont exactement les mêmes problématiques par rapport à l'environnement actuel qui est très mouvant. Et comme tu as parlé de la force mentale, je pense que c'est quelque chose qui, de temps en temps, a besoin d'un petit coup de boost. Moi, je sais que la montagne, c'est moi qui ai suggéré l'idée sur le fait de partir à la montagne, quand toi, tu as suggéré l'idée du sport. Naturellement, les grands espaces, c'est quelque chose qui apaise. les grands espaces c'est quelque chose qui amène à se dépasser et donc du coup on va gravir aussi bien des montagnes physiques que des montagnes perso dans ce week-end là et on ne l'a pas précisé ça se déroulera du côté de Meugeve exactement l'idée c'est aussi de mélanger un petit peu l'art de vivre avec l'art de la stratégie, l'art du marketing et l'art de la guerre entrepreneuriale Toi, comment t'aurais accueilli cette proposition si tu avais été dirigeant aujourd'hui et qu'est-ce qui t'aurait fait pencher dans la balance pour rejoindre un groupe comme ça ?

  • Speaker #1

    Déjà, c'est le fait de rejoindre un groupe. C'est pareil, quand j'étais jeune entrepreneur, je ne l'avais pas forcément bien saisi, mais le fait de savoir s'entourer et le fait de pouvoir discuter avec des pairs, c'est une force qui est incroyable. Parce que ce genre d'initiative, ce n'est pas forcément un week-end one-shot. Ce sont des gens que tu vas pouvoir continuer à côtoyer par la suite. Si je reprends mon exemple de traversée nordique, ce sont des gens avec lesquels on a partagé un moment si fort qu'aujourd'hui, on continue de se parler. Alors qu'on est disséminé partout sur la planète. C'était des gens qui venaient d'Australie, de Nouvelle-Zélande, de Patagonie, d'Angleterre, d'Allemagne.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas une personne chez qui tu as dormi en Australie, justement, qui avait été rencontrée dans le cadre de… Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Donc forcément, tu crées des liens dans ces périodes courtes et intenses. Moi, ce qui m'aurait fait… Ce qui me plaît, en fait, dans ce concept et ce qui fait que j'aurais choisi, c'est qu'en fait En se confrontant aux problèmes des autres, il y a forcément un effet miroir qui te fait identifier à un moment ou à un autre des problématiques sur lesquelles tu n'as pas forcément envie de mettre le doigt dessus, parce que ce n'est pas la problématique qui est la plus douloureuse pour toi sur le moment, mais ça peut être des gros cailloux dans la chaussure. Et le fait de voir ce que quelqu'un dans le groupe ose ou arrive à exprimer, l'identifier chez soi, c'est toujours quelque chose d'hyper puissant.

  • Speaker #1

    C'est clair, l'effet de groupe est un puissant moteur pour ton développement personnel.

  • Speaker #0

    Et puis je pense que l'effet de groupe dans le cadre de développement de l'entreprise, ce qui marche dans un secteur et qu'on pense complètement non adapté à sa propre entreprise, quand on le teste on est souvent un peu étonné de voir qu'il n'y a pas beaucoup de différences, même si on se pense être dans un domaine bien particulier. Des petites choses, des petits tips qui peuvent être des pratiques habituelles dans un domaine particulier sont hyper efficaces dans un domaine qui n'a rien à voir.

  • Speaker #2

    Ouais, c'est clair.

  • Speaker #1

    En tout cas, je me réjouis d'organiser ce week-end-là. Ça fait tellement longtemps que je pense à faire ça. Comme quoi, il faut vraiment parler toujours de ces idées à tout le monde, parce que ça peut résonner et ça peut se mettre en œuvre comme ça.

  • Speaker #0

    J'ai une petite pensée pour quelqu'un qui s'appelle Virginie hier qui me posait la question comment tu fais du réseau et pourquoi tu fais du réseau ? Et je lui disais, comment tu entretiens ton réseau ? Je lui dis, moi une des raisons souvent de prendre contact avec des gens, c'est pour faire challenger des idées. Et je pense qu'en fait c'est exactement l'exemple. On a voulu challenger tous les deux une idée qu'on a eu en même temps et je trouve que c'était la même, on a eu de la chance. Et ça a débuté sur un projet, mais voilà. Qu'est-ce que tu dirais, en fait, comme c'est toi et moi qui allons accompagner ce groupe, qu'est-ce que tu dirais à un participant ou à quelqu'un qui se pose la question pour lui donner envie de venir te rencontrer, toi, Reynald ? Elle est piégeuse, cette question.

  • Speaker #1

    Ah, elle est piégeuse. Elle est piégeuse, parce que notre culture française fait qu'on ne peut pas se mettre en avant. Je dirais que, outre mon parcours professionnel qui est ce qu'il est et qui reste... peut-être une source d'intérêt pour pouvoir se comparer. C'est aussi un moment où on peut s'ouvrir les uns aux autres dans un espace sécurisé, on va dire. Et je pense que moi, sur un moment comme ça, un week-end comme ça, je me sentirais suffisamment à l'aise pour m'ouvrir, chose que je ne ferais pas. dans un autre contexte. Donc, je dirais que si quelqu'un est en recherche à la fois d'authenticité dans un cadre sympa et également de compétences pour pouvoir s'enrichir,

  • Speaker #0

    ce sera le bon endroit et peut-être que je serai la bonne personne ta réponse m'a laissé le temps de réfléchir un peu je vais essayer de la formaliser mais moi j'aurais tendance à dire pourquoi venir me rencontrer dans ce week-end je pense que ces dernières années j'ai eu la chance de vivre une aventure entrepreneuriale exceptionnelle j'ai surtout compris en fait ce que pouvait être l'instabilité et en fait de perdre ses repères suite à une vente mais ce qui peut être suite aussi à une hyper croissance qui peut être aussi suite à différents événements de la vie t'amènes à te confronter à toi même je pense que dans ces dix cinq dernières années c'est là où j'ai peut-être le plus progressé c'est j'ai appris à à en connaître avec nous. différentes personnes qui m'ont accompagné, différentes personnes qui m'ont challengé, différentes personnes qui m'ont fait confiance ou au contraire différentes personnes qui ne m'ont plus fait confiance. Et je pense que c'est ce questionnement intérieur de l'entrepreneur qui est souvent très sûr de lui ou qui par moments a des doutes que je vais pouvoir générer chez quelqu'un pour l'amener à se poser les bonnes questions sur pourquoi il est encore dans ce projet, pourquoi il est encore dans son projet entrepreneurial, qu'est ce que signifie ce projet sur la suite. et de quelle façon il a envie de le poursuivre, de quelle façon il a envie de traverser 2026 avec succès et quels sont les critères de succès qu'il va définir. Parce qu'en fait, le succès de 2025, ce n'est pas forcément les mêmes critères que les critères de succès de 2026. On va arrêter cet épisode là, mais je fais toujours un petit quiz, donc il n'y a pas de raison que tu ne passes pas ce petit quiz de fin de podcast. Est-ce que toi tu es plutôt thé ou café ?

  • Speaker #1

    Je suis thé et je suis café la thé glacée l'été.

  • Speaker #0

    Tu en prends combien de thé par jour ?

  • Speaker #1

    Deux.

  • Speaker #0

    Ça va, c'est raisonnable.

  • Speaker #1

    Je me limite.

  • Speaker #0

    Quel est ton mot préféré, Reynald ?

  • Speaker #1

    Cornebidouille.

  • Speaker #0

    Ça veut dire quoi ?

  • Speaker #1

    C'est un personnage de livre et de conte pour enfants. En ce moment, je suis très cornebidouille avec ma fille. C'est un mot que j'aime parce que ça reflète du temps de qualité avec ma fille.

  • Speaker #0

    Si tu pouvais travailler avec un super-héros, et à la limite si un super-héros pouvait rejoindre notre week-end, avec qui t'aimerais travailler ?

  • Speaker #1

    J'aimerais travailler avec...

  • Speaker #2

    Ouais.

  • Speaker #1

    Je vais vraiment pas être original. Avec Tony Stark, Iron Man. Il a un côté folie géniale et ça ramène quelque chose d'explosif, d'inattendu.

  • Speaker #0

    Quelle chanson te file tout le temps la pêche ?

  • Speaker #1

    Une chanson en particulier. J'allais répondre Queen, Freddie Mercury, et la chanson qui me file la pêche, c'est We Will Rock You.

  • Speaker #0

    Quelle est la chose la plus bizarre que tu as dans ton bureau ?

  • Speaker #1

    Je vais faire une réponse sincère. Mes valises. depuis l'Australie je suis toujours dans mes valises mais ça va changer ça y est c'est bon si tu avais pu voyager dans le temps à quelle période aurais-tu aimé entreprendre ? entreprendre ?

  • Speaker #0

    ou vivre

  • Speaker #1

    Au siècle des lumières.

  • Speaker #0

    Enfin, dernière question. Quelle est la chose la plus bizarre que tu aies mangée pendant un repas d'affaires ?

  • Speaker #1

    Bizarre ? Je ne vais pas répondre directement à la question. J'ai plutôt raconté une anecdote autour d'un repas d'affaires. J'étais tout jeune, j'étais chez Book Telecom, donc vraiment je devais avoir 23-24 ans. Et j'étais avec un des patrons de la branche événementielle SNCF. Donc lui, c'était vraiment un boss, tu vois, carré. Et on était en Alsace. et on mangeait une grosse choucroute vraiment la grosse choucroute et je la trouvais délicieuse délicieuse mais comme j'étais jeune j'osais absolument pas me resservir et le patron je sais pas comment il a fait mais tout d'un coup il se dit mais tu vois un patron très très, comment dire, bien, cravate et tout. Et il dit comme ça, c'est fou, parfois on a des repas délicieux et on n'ose pas se resservir, mais moi je ne suis pas comme ça. Et donc il se resserre, une grosse assiette, je le regarde, et en fait, très subtilement, il venait de me faire une petite leçon, en disant, mais...

  • Speaker #0

    fils, profite de la vie on est tous pareil remange de la choucroute reprend une bière, on est là pour s'amuser et j'avais trouvé ça très classe de sa part c'était un mec super classe et voilà c'était une bonne éducation sur la vie professionnelle et l'art de la table également

  • Speaker #1

    Arde la table qu'il ne faut pas oublier parce qu'en fait, il faut profiter de la vie aussi. Et qu'on n'oubliera pas dans notre week-end où les spécialités Mechvan et de la montagne et de la Haute-Savoie vont être mises en avant.

  • Speaker #0

    Je me réjouis.

  • Speaker #1

    Je pense que les participants peuvent déjà se réjouir d'avance. Écoute, Reynald, merci pour ton temps. Maintenant qu'on a expliqué tout ça, comment des gens peuvent s'inscrire pour venir participer à ce week-end-là ?

  • Speaker #0

    Il y a une page web qui est disponible avec un formulaire d'inscription. On retrouvera, j'imagine, dans la description de ce podcast.

  • Speaker #1

    Très bien.

  • Speaker #0

    Et voilà, on mettra également nos liens LinkedIn pour qu'on puisse être contacté en message privé directement. Voilà, je pense que c'est le plus simple.

  • Speaker #1

    Je me réjouis d'animer ce week-end et ces week-ends avec toi parce qu'en plus, je suis sûr qu'on va apprendre beaucoup des participants qui vont venir et que je reste persuadé qu'ils vont tous ressortir, transformer de ce qu'on peut leur proposer et vivre 2026 de façon sereine.

  • Speaker #0

    Excellent, excellent. Merci à toi François.

  • Speaker #1

    Merci Renald, à très bientôt. Ciao ciao.

Description

C’est un épisode un peu particulier, car je reçois une personne particulière que je côtoie depuis plus de 10 ans, tantôt collègue, tantôt partenaire, toujours ami, et désormais co-animateur d’un projet inédit.


Sans storytelling, Reynald Stevens partage son parcours d'entrepreneur, d'expert du marketing, ses échecs et son besoin d’alignement aujourd'hui.


Avec Reynald, nous vous partageons la genèse d’un projet qui nous tient à cœur : les week-ends Upgrade. Une expérience unique, pensée pour rompre la solitude dont trop de dirigeants souffrent en ce moment. L'objectif : renforcer la force mentale. Comment : mêler introspection, collectif, sport et stratégie, et permettre à chaque entrepreneur d’aborder l’année 2026 avec clarté et ambition.


Les temps forts de l’épisode :

  • Retour sur le parcours de Reynald Stevens : de Bouygues Télécom à l’entrepreneuriat, du conseil à la vente de son agence digitale, en passant par le Sales Enablement.

  • L’échec assumé d’une aventure en Australie : “On ne maîtrise pas tout, et il faut l’accepter. Ce qui compte, c’est de ne rien regretter.”

  • L’importance de l’alignement personnel et professionnel : comment trouver l’équilibre et éviter les murs pour soi… et pour son entreprise.

  • La force du groupe pour les entrepreneurs : sortir de l’isolement, se challenger entre pairs, bénéficier de l’effet miroir et grandir ensemble.

  • Les coulisses du week-end Upgrade à Megève : du sport, de la méditation, des ateliers stratégiques, un plan d’action concret… et des liens qui se créent pour longtemps.

  • Comment préparer 2026 et franchir un cap dans sa croissance, son leadership, et sa capacité à piloter la transformation de son entreprise.


Ce qu’on en retient :

“L’effet de groupe est un puissant moteur pour ton développement personnel.”

“On va gravir aussi bien des montagnes physiques que des montagnes perso dans ce week-end-là.”


Pour s’inscrire aux prochains week-ends Upgrade : https://nacama.fr/week-end-upgrade/


Que vous soyez dirigeant en pleine réflexion, entrepreneur en quête de collectif, ou simplement curieux de nouveaux formats pour accélérer votre transformation, cet épisode vous donnera des clés, des anecdotes et une vision concrète de ce que peut apporter un vrai moment de déconnexion, de partage et de passage à l’action.


Rejoignez la communauté des Interviews Scale2Sell pour continuer à découvrir des témoignages d’entrepreneurs, des stratégies de croissance, des expériences de cession, et des success stories de passage à l’échelle.




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode des interviews Skel Tussel. Aujourd'hui, je reçois quelqu'un de particulier parce qu'on a d'abord été membre du même club, du réseau Entreprendre, ensuite on était amené à travailler ensemble, ensuite on a été amis et ensuite on a failli reprendre une société ensemble. Aujourd'hui, on se confronte et on confronte beaucoup nos idées. Et du coup, je suis très heureux d'accueillir Reynald Stevens pour parler d'un projet qu'on a en commun. Salut Reynald.

  • Speaker #1

    Salut François, c'est vraiment chouette de se retrouver ici.

  • Speaker #0

    Ce n'était pas prévu, mais il se trouve qu'on a eu une idée tous les deux qu'on a voulu confronter l'un à l'autre en même temps et qu'on voulait présenter à l'audience. Et que du coup, on va laisser un petit peu les auditeurs découvrir cette idée dans quelques secondes. Mais je te propose déjà de te présenter toi.

  • Speaker #1

    Moi, je suis Renald Stevens, j'ai 44 ans. papa d'une petite fille qui a 5 ans en couple avec Marie. J'ai eu un parcours d'entrepreneur, j'ai commencé ma carrière d'abord chez Bouygues Télécom où j'ai été en charge d'une ligne de marché puis responsable marketing. Après rapidement j'ai voulu déjà quitter Paris pour m'installer dans le sud de la France et... Par conséquent, j'ai créé mon entreprise qui était une agence digitale. A l'époque, on faisait ce qu'on n'appelait pas encore de UX UI, mais voilà, c'est ce qu'on faisait. J'ai revendu ensuite mes parts pour aller sur d'autres projets. J'ai réalisé des missions de conseil dans plusieurs entreprises. J'ai été CMO pendant quelques années d'une très belle entreprise de QA à Marseille, la tienne, François. et Et ensuite, j'ai remonté une entreprise de sales enablement, donc accompagner les chefs d'entreprise à améliorer leur taux de closing pour les ventes par des méthodes, des outils et aujourd'hui, l'intelligence artificielle.

  • Speaker #0

    Tu es quelqu'un qui est effectivement très orienté marketing. J'ai vu tes talents. Pour toi, le marketing aujourd'hui, à quel niveau ça foire dans la plupart des entreprises entre 10 et 50 employés ?

  • Speaker #1

    C'est une bonne question. À mon sens, ça foire quand il y a un manque d'alignement, quand tu as deux services qui travaillent l'un à côté de l'autre, mais qui ne se parlent pas forcément et qui ne partagent pas forcément les mêmes objectifs. Et la deuxième raison, ça foire parce qu'il n'y a pas forcément une vision commune portée par le chef d'entreprise. Le chef d'entreprise est particulièrement conscient des enjeux sales. En revanche, il va peut-être être moins conscient des enjeux marketing et de ce que peut revêtir le marketing, notamment quand c'est du marketing d'acquisition. Quand on le restreint à du marketing de communication, c'est là où il y a de la friture et finalement on a la sensation que ça sert pas à grand chose, que c'est plus un poste de dépenses qu'un investissement.

  • Speaker #0

    C'est assez logique parce que beaucoup de dirigeants sont avant tout des commerciaux.

  • Speaker #2

    Ouais, ouais tout à fait.

  • Speaker #0

    C'est comme ça que je verrais un peu les choses.

  • Speaker #2

    Ouais,

  • Speaker #1

    ouais, c'est clairement ça.

  • Speaker #0

    T'es quelqu'un qui, quand on te lit, quand on te connaît, met beaucoup l'alignement et d'ailleurs t'as expliqué que ton activité c'était de l'alignement. au cœur de ta vie pour toi ça veut dire quoi ?

  • Speaker #1

    j'ai pendant des années été moi-même désaligné en fait c'est toujours intéressant ces exercices de podcast et d'interview surtout que je le précise il n'a pas été préparé vraiment pas Donc, on accueille les questions comme ça et elles font vraiment réfléchir. Moi, j'ai grandi avec une notion qui était de travailler, travailler beaucoup, beaucoup, beaucoup. Pour réussir, il faut beaucoup travailler. Pour un tas de raisons, j'ai eu cette culture-là. Ce qui fait qu'à un moment donné, j'ai pris conscience d'un désalignement. C'est-à-dire que je n'avais pas un équilibre vie professionnelle, vie individuelle et vie familiale. Et quand tu en prends conscience, tu vois que c'est un réel... problème et que si tu ne résous pas cette problématique, tu ne peux qu'aller dans le mur sur l'un des trois piliers ou les trois en même temps. Donc j'ai commencé à énormément travailler ça et forcément ça déteint aussi sur le professionnel. Quand tu as un déséquilibre dans ton organisation, dans tes process, forcément à un moment donné tu vas prendre un mur sur un pilier ou sur tous les piliers. Donc, c'est vrai, je n'ai jamais réfléchi à ça, mais comme tu le sais, je travaille énormément sur moi et du coup, sur comment je peux être aligné sur mes objectifs, avec ma famille, avec mes envies personnelles.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, tes envies personnelles, on peut parler d'une expérience qui a été assez marquante. Tu es quelqu'un qui, quand il porte un projet et est hyper carré, tu nous as fait partager, il y a maintenant un peu plus d'un an, une aventure. qui était celle de Reynald in Australia. Qu'est-ce que tu as retenu de cette aventure qui, d'ailleurs, s'est terminée par un échec ? Je vais te laisser l'expliquer. Parce qu'en fait, tu l'as marketée, cette aventure. Tu as vraiment fait du building public avant qu'on nomme ce nom building public.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Ce que je retiens, c'est que... c'est que tu ne maîtrises pas tout et qu'il faut l'accepter. Et que le plus important, c'est de ne rien regretter. Mais il y a des projets qui passent, il y a des projets qui ne passent pas. Et quand ça ne passe pas, ce n'est pas grave à partir du moment où tu as accepté le fait que ça pouvait ne pas fonctionner. Et si tu veux, moi, je l'avais énormément anticipé parce que j'ai un ami qui m'avait initié au concept de prémortem. On fait souvent des post-mortem, des bilans, mais le pré-mortem, ça permet d'envisager tous les scénarios possibles où ça ne passerait pas. Et donc, moi, je les avais envisagés. Je n'avais pas forcément mis le poids sur ce qui a fait capoter, mais voilà. Pour la petite histoire, l'idée, c'était, j'avais terminé une mission qui était du management de transition qui devait conduire à une fusion acquisition d'une agence web par une autre. Donc ça s'était terminé, ça avait réussi, tout le monde était content, c'était parfait. Et moi je m'étais dit, bon bah ok, j'ai 40 ans passé, let's go, ma compagne était partante aussi, on part vivre en Australie. En revanche, j'avais absolument aucun contact là-bas, sinon mes souvenirs de jeune adulte quand j'avais 20 piges, quand j'y avais été. Et du coup, je décide d'y aller tout seul pendant trois mois et je prospecte à la base. Donc, tous les jours, je rencontrais des gens pour essayer de trouver la bonne personne au bon moment. Donc, pendant trois mois, six jours sur sept, je me suis pris des noms jusqu'à la fin des trois mois où je rencontre la bonne personne qui me recrute sur le champ. et qui me recrute notamment parce qu'il m'a vu faire ces démarches de prospection puisque moi je les avais publiées sur LinkedIn, mais honnêtement je savais que ça me servait, mais pas à ce point-là, en tout cas je n'avais pas à ce point fait une stratégie autour de ça. Et donc voilà, je suis recruté, j'ai un contrat de travail, tout le monde est content. Et long story short... les visas sont jamais arrivés. Donc on a fait, je pense, et moi et l'entreprise, l'erreur de croire que ça irait vite et normalement. Et ce qui devait se faire en quatre semaines, au bout de huit mois, on n'avait toujours pas de nouvelles de l'immigration. Et donc naturellement, l'employeur a baissé les bras et a dit « On arrête là. » Et ce que je peux comprendre, ce que je comprends tout à fait d'ailleurs, aucune entreprise ne peut pas faire ça. peut attendre un an avant de faire venir quelqu'un. Surtout que mon job, c'était un job de commercial. Je devais développer une nouvelle business unit là-bas. Donc voilà.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas trop à distance.

  • Speaker #1

    Non, non, non. Non, non, ça ne se fait pas à distance. Et du coup, voilà ce que je retiens,

  • Speaker #2

    c'est que le plus important,

  • Speaker #1

    c'est de mettre toute ton énergie dans le projet. Ne rien regretter. Et il y a toujours un facteur chance. Les projets, c'est toujours comme ça. C'est beaucoup, beaucoup de travail et un peu de chance. En l'occurrence, je n'ai pas eu le petit peu de chance. Mais on ne sait pas. Après, peut-être que la vie est bien faite. Peut-être que ce n'était pas pour nous ce projet-là. Et on a fait d'autres choses ici en France, avec ma famille et ma compagne, qui ont eu énormément de valeur pour nous. Donc c'est le principal.

  • Speaker #0

    En discutant il n'y a pas longtemps, on s'est aperçu qu'on réfléchissait au même sujet qui était, mais qui est d'ailleurs très lié à ce que tu viens de dire, c'est comment des entrepreneurs, des dirigeants peuvent se préparer à vivre et accélérer sur la fin de l'année, une année qui a été difficile parce qu'un peu molle en début d'année avec des start and stop, un environnement qui est plutôt incertain sur l'année 2026. On s'est dit, Dieu. comment on peut animer un groupe, puis en fait des groupes au final, sur cette préparation-là et comment on travaille aussi, un mot que tu n'as pas dit, mais la force mentale de l'entrepreneur et puis faire le lien entre le sport, l'hygiène de vie et le métier de dirigeant. Et du coup, je vais te laisser un peu expliquer la conclusion de cette discussion, mais c'est marrant, on a eu cette idée en même temps. Du coup, je te laisse présenter ta vision, puis après, je raconterai aussi mes détails.

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #1

    ça fait un moment que ça me travaille, cette idée-là, et je suis heureux de la concrétiser avec toi. Le côté force mentale, c'est quelque chose qui m'a suivi, qui me suit depuis que j'ai 20 ans. Et dans ma vie personnelle, j'ai eu une succession de drames. qui m'ont construit pour le meilleur et pour le pire. À l'époque, je n'avais pas du tout été accompagné, donc j'ai fait comme je pouvais. Et du coup, je me suis réfugié dans le travail. Donc, ce qui a été très bien, c'est que ça m'a permis d'être résilient et de construire une force mentale pour affronter les difficultés. Mais d'un autre côté... Je sacrifiais un équilibre. J'ai continué dans ma vie. Lorsque j'ai arrêté ma première expérience entrepreneuriale, je me suis retrouvé un petit peu désœuvré, on va dire. Et en même temps, un champ des possibles qui était assez important. Donc là encore, j'avais un petit désaxage, on va dire. Et cette fois-ci, c'est vraiment le sport qui m'a donné une forme de discipline, que je fais toujours d'ailleurs, et même plus que jamais depuis quelques temps. Et le dernier point, le déclencheur qui m'a permis vraiment de me réajuster, ça a été un... Une traversée que j'ai réalisée avec les équipes de Berge Ausland, qui est un explorateur norvégien. Et je me suis déconnecté complètement pendant dix jours. J'ai été dans la région arctique de l'Europe. Voilà, une traversée à ski avec la pulka à l'arrière, en autonomie complète. Et ça faisait bien longtemps que je ne l'avais pas complètement déconnecté pendant dix jours. Et je me mettais en plus dans une forme d'inconfort, puisqu'on avait des températures jusqu'à moins 45 degrés, et on dormait sous tente, et on faisait 6 à 10 heures de ski par jour, de randonnée. Et je me suis retrouvé face à moi-même. Et en fait, très rapidement, tu es dans un état méditatif total, et ça te permet de savoir ce qui est vraiment important dans ta vie. Et donc du coup, je me suis rendu compte que quand tu es chef d'entreprise, tu as rarement la possibilité de te déconnecter. Tu as rarement la possibilité de prendre du temps de qualité pour toi. Et en fait, je me suis rendu compte à quel point c'était important, tu vois, d'arriver à un moment où tu peux peut-être méditer, où tu peux faire du sport pour décharger et avoir de la dopamine pour... mieux réfléchir et pouvoir ensuite faire le bilan, faire le point avec des personnes de confiance autour de toi, que ce soit des coachs ou des amis qui sont à l'écoute. Et j'en suis arrivé à ça, de me dire, mais moi, j'ai mis une vie pour comprendre tout ça. Je pense qu'il y a quelque chose à faire pour pouvoir mieux préparer l'année professionnelle à venir, apporter un cadre de réflexion et de bonne pratique.

  • Speaker #0

    et du coup, décrire un petit peu le programme.

  • Speaker #1

    Alors, du coup, le Weekend Upgrade, c'est partir 8 à 10 dirigeants à la montagne dans un chalet qui est exceptionnel et de passer du jeudi au lundi matin, on va dire. des journées où on mêle à la fois méditation, sport et atelier de travail qui mêlent à la fois stratégique et aussi plan d'action concret.

  • Speaker #2

    Donc moi et toi François,

  • Speaker #1

    on est à la manette, on est à l'animation puisqu'on a pas mal d'années derrière nous. de gestion d'entreprise, mais aussi de réflexion et de coaching. Et ça nous permet de venir avec des outils pour cadrer ce séminaire-là, de manière à ce que ce ne soit pas uniquement une masterclass où on envoie de la théorie, mais bien partir avec un plan d'action qui ensuite est suivi par des sessions de coaching. qu'on aura avec les participants tout au long de l'année ?

  • Speaker #0

    Je pense que 8-10 personnes, c'est la bonne taille. C'est ce qui permet aussi de confronter les points de vue de différents entrepreneurs autres que nous deux. Parce qu'en fait, l'idée, c'est qu'on constitue un groupe d'abord, puis des groupes pour les autres week-ends qui pourront avoir lieu, qui s'enrichissent les uns les autres. L'idée, ce n'est pas d'être là pour vendre sa sauce aux autres, c'est là pour faire challenger ces défis d'entrepreneurs. ces défis individuels et rompent la solitude du dirigeant en côtoyant des pairs qui ont exactement les mêmes problématiques par rapport à l'environnement actuel qui est très mouvant. Et comme tu as parlé de la force mentale, je pense que c'est quelque chose qui, de temps en temps, a besoin d'un petit coup de boost. Moi, je sais que la montagne, c'est moi qui ai suggéré l'idée sur le fait de partir à la montagne, quand toi, tu as suggéré l'idée du sport. Naturellement, les grands espaces, c'est quelque chose qui apaise. les grands espaces c'est quelque chose qui amène à se dépasser et donc du coup on va gravir aussi bien des montagnes physiques que des montagnes perso dans ce week-end là et on ne l'a pas précisé ça se déroulera du côté de Meugeve exactement l'idée c'est aussi de mélanger un petit peu l'art de vivre avec l'art de la stratégie, l'art du marketing et l'art de la guerre entrepreneuriale Toi, comment t'aurais accueilli cette proposition si tu avais été dirigeant aujourd'hui et qu'est-ce qui t'aurait fait pencher dans la balance pour rejoindre un groupe comme ça ?

  • Speaker #1

    Déjà, c'est le fait de rejoindre un groupe. C'est pareil, quand j'étais jeune entrepreneur, je ne l'avais pas forcément bien saisi, mais le fait de savoir s'entourer et le fait de pouvoir discuter avec des pairs, c'est une force qui est incroyable. Parce que ce genre d'initiative, ce n'est pas forcément un week-end one-shot. Ce sont des gens que tu vas pouvoir continuer à côtoyer par la suite. Si je reprends mon exemple de traversée nordique, ce sont des gens avec lesquels on a partagé un moment si fort qu'aujourd'hui, on continue de se parler. Alors qu'on est disséminé partout sur la planète. C'était des gens qui venaient d'Australie, de Nouvelle-Zélande, de Patagonie, d'Angleterre, d'Allemagne.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas une personne chez qui tu as dormi en Australie, justement, qui avait été rencontrée dans le cadre de… Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Donc forcément, tu crées des liens dans ces périodes courtes et intenses. Moi, ce qui m'aurait fait… Ce qui me plaît, en fait, dans ce concept et ce qui fait que j'aurais choisi, c'est qu'en fait En se confrontant aux problèmes des autres, il y a forcément un effet miroir qui te fait identifier à un moment ou à un autre des problématiques sur lesquelles tu n'as pas forcément envie de mettre le doigt dessus, parce que ce n'est pas la problématique qui est la plus douloureuse pour toi sur le moment, mais ça peut être des gros cailloux dans la chaussure. Et le fait de voir ce que quelqu'un dans le groupe ose ou arrive à exprimer, l'identifier chez soi, c'est toujours quelque chose d'hyper puissant.

  • Speaker #1

    C'est clair, l'effet de groupe est un puissant moteur pour ton développement personnel.

  • Speaker #0

    Et puis je pense que l'effet de groupe dans le cadre de développement de l'entreprise, ce qui marche dans un secteur et qu'on pense complètement non adapté à sa propre entreprise, quand on le teste on est souvent un peu étonné de voir qu'il n'y a pas beaucoup de différences, même si on se pense être dans un domaine bien particulier. Des petites choses, des petits tips qui peuvent être des pratiques habituelles dans un domaine particulier sont hyper efficaces dans un domaine qui n'a rien à voir.

  • Speaker #2

    Ouais, c'est clair.

  • Speaker #1

    En tout cas, je me réjouis d'organiser ce week-end-là. Ça fait tellement longtemps que je pense à faire ça. Comme quoi, il faut vraiment parler toujours de ces idées à tout le monde, parce que ça peut résonner et ça peut se mettre en œuvre comme ça.

  • Speaker #0

    J'ai une petite pensée pour quelqu'un qui s'appelle Virginie hier qui me posait la question comment tu fais du réseau et pourquoi tu fais du réseau ? Et je lui disais, comment tu entretiens ton réseau ? Je lui dis, moi une des raisons souvent de prendre contact avec des gens, c'est pour faire challenger des idées. Et je pense qu'en fait c'est exactement l'exemple. On a voulu challenger tous les deux une idée qu'on a eu en même temps et je trouve que c'était la même, on a eu de la chance. Et ça a débuté sur un projet, mais voilà. Qu'est-ce que tu dirais, en fait, comme c'est toi et moi qui allons accompagner ce groupe, qu'est-ce que tu dirais à un participant ou à quelqu'un qui se pose la question pour lui donner envie de venir te rencontrer, toi, Reynald ? Elle est piégeuse, cette question.

  • Speaker #1

    Ah, elle est piégeuse. Elle est piégeuse, parce que notre culture française fait qu'on ne peut pas se mettre en avant. Je dirais que, outre mon parcours professionnel qui est ce qu'il est et qui reste... peut-être une source d'intérêt pour pouvoir se comparer. C'est aussi un moment où on peut s'ouvrir les uns aux autres dans un espace sécurisé, on va dire. Et je pense que moi, sur un moment comme ça, un week-end comme ça, je me sentirais suffisamment à l'aise pour m'ouvrir, chose que je ne ferais pas. dans un autre contexte. Donc, je dirais que si quelqu'un est en recherche à la fois d'authenticité dans un cadre sympa et également de compétences pour pouvoir s'enrichir,

  • Speaker #0

    ce sera le bon endroit et peut-être que je serai la bonne personne ta réponse m'a laissé le temps de réfléchir un peu je vais essayer de la formaliser mais moi j'aurais tendance à dire pourquoi venir me rencontrer dans ce week-end je pense que ces dernières années j'ai eu la chance de vivre une aventure entrepreneuriale exceptionnelle j'ai surtout compris en fait ce que pouvait être l'instabilité et en fait de perdre ses repères suite à une vente mais ce qui peut être suite aussi à une hyper croissance qui peut être aussi suite à différents événements de la vie t'amènes à te confronter à toi même je pense que dans ces dix cinq dernières années c'est là où j'ai peut-être le plus progressé c'est j'ai appris à à en connaître avec nous. différentes personnes qui m'ont accompagné, différentes personnes qui m'ont challengé, différentes personnes qui m'ont fait confiance ou au contraire différentes personnes qui ne m'ont plus fait confiance. Et je pense que c'est ce questionnement intérieur de l'entrepreneur qui est souvent très sûr de lui ou qui par moments a des doutes que je vais pouvoir générer chez quelqu'un pour l'amener à se poser les bonnes questions sur pourquoi il est encore dans ce projet, pourquoi il est encore dans son projet entrepreneurial, qu'est ce que signifie ce projet sur la suite. et de quelle façon il a envie de le poursuivre, de quelle façon il a envie de traverser 2026 avec succès et quels sont les critères de succès qu'il va définir. Parce qu'en fait, le succès de 2025, ce n'est pas forcément les mêmes critères que les critères de succès de 2026. On va arrêter cet épisode là, mais je fais toujours un petit quiz, donc il n'y a pas de raison que tu ne passes pas ce petit quiz de fin de podcast. Est-ce que toi tu es plutôt thé ou café ?

  • Speaker #1

    Je suis thé et je suis café la thé glacée l'été.

  • Speaker #0

    Tu en prends combien de thé par jour ?

  • Speaker #1

    Deux.

  • Speaker #0

    Ça va, c'est raisonnable.

  • Speaker #1

    Je me limite.

  • Speaker #0

    Quel est ton mot préféré, Reynald ?

  • Speaker #1

    Cornebidouille.

  • Speaker #0

    Ça veut dire quoi ?

  • Speaker #1

    C'est un personnage de livre et de conte pour enfants. En ce moment, je suis très cornebidouille avec ma fille. C'est un mot que j'aime parce que ça reflète du temps de qualité avec ma fille.

  • Speaker #0

    Si tu pouvais travailler avec un super-héros, et à la limite si un super-héros pouvait rejoindre notre week-end, avec qui t'aimerais travailler ?

  • Speaker #1

    J'aimerais travailler avec...

  • Speaker #2

    Ouais.

  • Speaker #1

    Je vais vraiment pas être original. Avec Tony Stark, Iron Man. Il a un côté folie géniale et ça ramène quelque chose d'explosif, d'inattendu.

  • Speaker #0

    Quelle chanson te file tout le temps la pêche ?

  • Speaker #1

    Une chanson en particulier. J'allais répondre Queen, Freddie Mercury, et la chanson qui me file la pêche, c'est We Will Rock You.

  • Speaker #0

    Quelle est la chose la plus bizarre que tu as dans ton bureau ?

  • Speaker #1

    Je vais faire une réponse sincère. Mes valises. depuis l'Australie je suis toujours dans mes valises mais ça va changer ça y est c'est bon si tu avais pu voyager dans le temps à quelle période aurais-tu aimé entreprendre ? entreprendre ?

  • Speaker #0

    ou vivre

  • Speaker #1

    Au siècle des lumières.

  • Speaker #0

    Enfin, dernière question. Quelle est la chose la plus bizarre que tu aies mangée pendant un repas d'affaires ?

  • Speaker #1

    Bizarre ? Je ne vais pas répondre directement à la question. J'ai plutôt raconté une anecdote autour d'un repas d'affaires. J'étais tout jeune, j'étais chez Book Telecom, donc vraiment je devais avoir 23-24 ans. Et j'étais avec un des patrons de la branche événementielle SNCF. Donc lui, c'était vraiment un boss, tu vois, carré. Et on était en Alsace. et on mangeait une grosse choucroute vraiment la grosse choucroute et je la trouvais délicieuse délicieuse mais comme j'étais jeune j'osais absolument pas me resservir et le patron je sais pas comment il a fait mais tout d'un coup il se dit mais tu vois un patron très très, comment dire, bien, cravate et tout. Et il dit comme ça, c'est fou, parfois on a des repas délicieux et on n'ose pas se resservir, mais moi je ne suis pas comme ça. Et donc il se resserre, une grosse assiette, je le regarde, et en fait, très subtilement, il venait de me faire une petite leçon, en disant, mais...

  • Speaker #0

    fils, profite de la vie on est tous pareil remange de la choucroute reprend une bière, on est là pour s'amuser et j'avais trouvé ça très classe de sa part c'était un mec super classe et voilà c'était une bonne éducation sur la vie professionnelle et l'art de la table également

  • Speaker #1

    Arde la table qu'il ne faut pas oublier parce qu'en fait, il faut profiter de la vie aussi. Et qu'on n'oubliera pas dans notre week-end où les spécialités Mechvan et de la montagne et de la Haute-Savoie vont être mises en avant.

  • Speaker #0

    Je me réjouis.

  • Speaker #1

    Je pense que les participants peuvent déjà se réjouir d'avance. Écoute, Reynald, merci pour ton temps. Maintenant qu'on a expliqué tout ça, comment des gens peuvent s'inscrire pour venir participer à ce week-end-là ?

  • Speaker #0

    Il y a une page web qui est disponible avec un formulaire d'inscription. On retrouvera, j'imagine, dans la description de ce podcast.

  • Speaker #1

    Très bien.

  • Speaker #0

    Et voilà, on mettra également nos liens LinkedIn pour qu'on puisse être contacté en message privé directement. Voilà, je pense que c'est le plus simple.

  • Speaker #1

    Je me réjouis d'animer ce week-end et ces week-ends avec toi parce qu'en plus, je suis sûr qu'on va apprendre beaucoup des participants qui vont venir et que je reste persuadé qu'ils vont tous ressortir, transformer de ce qu'on peut leur proposer et vivre 2026 de façon sereine.

  • Speaker #0

    Excellent, excellent. Merci à toi François.

  • Speaker #1

    Merci Renald, à très bientôt. Ciao ciao.

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