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Ep #24 : Le pèlerinage et l'Adieu cover
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Les Joyaux de l'Islam - Académie L'Olivier

Ep #24 : Le pèlerinage et l'Adieu

Ep #24 : Le pèlerinage et l'Adieu

07min |24/08/2023|

547

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Description

Rejoins notre académie ici 👉 https://lolivier.ac/ 


Aperçu


  À l'âge de 63 ans, le Prophète s'en va accomplir le seul rite qu'il n'avait pas encore pratiqué, le hadj ou le grand pèlerinage. Après des années de lutte et de résistance, le Prophète décide de réaliser son pèlerinage d'adieu en compagnie de ses fidèles. Lorsqu'il arrive sur le territoire sacré, il accomplit les différents rites du pèlerinage. Puis, au neuvième jour du mois de Dhu al Hijja de l'an 10 de l'hégire, il tient un discours depuis le mont de la Miséricorde à une assemblée de plus de 100 000 musulmans dans lequel il leur rappelle les grands principes de l'islam avant de leur recommander de s'attacher fermement au Coran et la Sunna. À peine quelques heures plus tard, il reçoit une révélation qui annonçait la fin de sa mission. Dans ce verset, il est dit : « Aujourd'hui, j'ai amené votre religion à son point de perfection. Je vous ai accordé Ma grâce toute entière et j'ai agréé l'Islam pour vous comme religion. » Ce verset suscite les larmes d Abou Bakr qui comprend que cette révélation annonçait indirectement la mort du Prophète. Jibrîl qui avait coutume de venir chaque année réviser le Coran avec le Prophète pendant le ramadan, était venue cette année-ci à deux reprises. Le Prophète en a déduit que sa mission touchait à sa fin. 


De retour à Médine, le Prophète se rend au cimetière des martyrs de Uhud pour les saluer et se remémorer leur sacrifice. Sur le chemin du retour, des compagnons constatent l'empreinte de la tristesse sur son visage et lui en demandent les raisons. Le Prophète répond : « c’est parce que mes frères me manquent. - Ne sommes-nous pas tes frères ? Répondent les compagnons - Vous, vous êtes mes compagnons, mes frères sont ceux qui viendront après moi et qui croiront en moi sans même avoir vu, déclare le Prophète. » Quelque temps plus tard, il se rend à la mosquée pour tenir l’un de ses derniers discours du haut de son minbar dans lequel il mettait en garde les musulmans contre l’amour des richesses matérielles. La nuit suivante, il se rend au cimetière d’al baqî’ pour rendre hommage à ceux qui l'avaient soutenu. Et sur le retour, il est gagné par une terrible douleur à la tête. Son corps commence à faiblir et une fièvre intense le touche. Il continue avec peine à présider la prière à la mosquée pendant une dizaine de jours. Le prophète avait aussi pour habitude de visiter ses épouses à tour de rôle. Mais quand son état de santé s'est aggravé, ses épouses lui ont permis de se rendre chez ‘Âïcha. N'ayant plus la force de marcher, il est assisté par deux compagnons pour le conduire chez son épouse ‘Âïcha. Il peut encore diriger quelque temps la prière et profiter du peu de force qui lui restait pour prodiguer encore quelques conseils à ses compagnons. 


Un jour, n'étant plus en mesure de présider la prière, il en confie la charge à Abû Bakr, son ami le plus fidèle. Le lendemain, à l'heure de la prière de l'aube, le Prophète soulève le rideau qui séparait sa demeure de la mosquée et se met à observer les musulmans avec le sourire aux lèvres. C'était peut-être la dernière fois que les compagnons voyaient le Prophète vivant. Voyant sa santé se dégrader au point de ne plus pouvoir s'exprimer, ‘Âïcha se place à ses côtés, le tient dans ses bras et pose la tête du Prophète contre sa poitrine et suivant le regard du Prophète, alors incapable de s'exprimer, elle comprend qu'il souhaite le siwâk que ‘Abd ar-Rahmân ibn ‘Awf tenait dans ses mains. Elle lui tend et il se nettoie les dents avec avant de lever les mains au ciel en invoquant son Seigneur. Soudain, sa main tombe et sa tête se fait lourde dans les bras de ‘Âïcha. Le Prophète vient de retourner auprès de son seigneur. Mais si son corps est contenu dans la terre, sa sagesse, elle, reste vivante et vivifiante dans le cœur de ses fidèles.


 Une seule leçon à retenir : toute âme goûtera à la mort.


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Aperçu


  À l'âge de 63 ans, le Prophète s'en va accomplir le seul rite qu'il n'avait pas encore pratiqué, le hadj ou le grand pèlerinage. Après des années de lutte et de résistance, le Prophète décide de réaliser son pèlerinage d'adieu en compagnie de ses fidèles. Lorsqu'il arrive sur le territoire sacré, il accomplit les différents rites du pèlerinage. Puis, au neuvième jour du mois de Dhu al Hijja de l'an 10 de l'hégire, il tient un discours depuis le mont de la Miséricorde à une assemblée de plus de 100 000 musulmans dans lequel il leur rappelle les grands principes de l'islam avant de leur recommander de s'attacher fermement au Coran et la Sunna. À peine quelques heures plus tard, il reçoit une révélation qui annonçait la fin de sa mission. Dans ce verset, il est dit : « Aujourd'hui, j'ai amené votre religion à son point de perfection. Je vous ai accordé Ma grâce toute entière et j'ai agréé l'Islam pour vous comme religion. » Ce verset suscite les larmes d Abou Bakr qui comprend que cette révélation annonçait indirectement la mort du Prophète. Jibrîl qui avait coutume de venir chaque année réviser le Coran avec le Prophète pendant le ramadan, était venue cette année-ci à deux reprises. Le Prophète en a déduit que sa mission touchait à sa fin. 


De retour à Médine, le Prophète se rend au cimetière des martyrs de Uhud pour les saluer et se remémorer leur sacrifice. Sur le chemin du retour, des compagnons constatent l'empreinte de la tristesse sur son visage et lui en demandent les raisons. Le Prophète répond : « c’est parce que mes frères me manquent. - Ne sommes-nous pas tes frères ? Répondent les compagnons - Vous, vous êtes mes compagnons, mes frères sont ceux qui viendront après moi et qui croiront en moi sans même avoir vu, déclare le Prophète. » Quelque temps plus tard, il se rend à la mosquée pour tenir l’un de ses derniers discours du haut de son minbar dans lequel il mettait en garde les musulmans contre l’amour des richesses matérielles. La nuit suivante, il se rend au cimetière d’al baqî’ pour rendre hommage à ceux qui l'avaient soutenu. Et sur le retour, il est gagné par une terrible douleur à la tête. Son corps commence à faiblir et une fièvre intense le touche. Il continue avec peine à présider la prière à la mosquée pendant une dizaine de jours. Le prophète avait aussi pour habitude de visiter ses épouses à tour de rôle. Mais quand son état de santé s'est aggravé, ses épouses lui ont permis de se rendre chez ‘Âïcha. N'ayant plus la force de marcher, il est assisté par deux compagnons pour le conduire chez son épouse ‘Âïcha. Il peut encore diriger quelque temps la prière et profiter du peu de force qui lui restait pour prodiguer encore quelques conseils à ses compagnons. 


Un jour, n'étant plus en mesure de présider la prière, il en confie la charge à Abû Bakr, son ami le plus fidèle. Le lendemain, à l'heure de la prière de l'aube, le Prophète soulève le rideau qui séparait sa demeure de la mosquée et se met à observer les musulmans avec le sourire aux lèvres. C'était peut-être la dernière fois que les compagnons voyaient le Prophète vivant. Voyant sa santé se dégrader au point de ne plus pouvoir s'exprimer, ‘Âïcha se place à ses côtés, le tient dans ses bras et pose la tête du Prophète contre sa poitrine et suivant le regard du Prophète, alors incapable de s'exprimer, elle comprend qu'il souhaite le siwâk que ‘Abd ar-Rahmân ibn ‘Awf tenait dans ses mains. Elle lui tend et il se nettoie les dents avec avant de lever les mains au ciel en invoquant son Seigneur. Soudain, sa main tombe et sa tête se fait lourde dans les bras de ‘Âïcha. Le Prophète vient de retourner auprès de son seigneur. Mais si son corps est contenu dans la terre, sa sagesse, elle, reste vivante et vivifiante dans le cœur de ses fidèles.


 Une seule leçon à retenir : toute âme goûtera à la mort.


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De retour à Médine, le Prophète se rend au cimetière des martyrs de Uhud pour les saluer et se remémorer leur sacrifice. Sur le chemin du retour, des compagnons constatent l'empreinte de la tristesse sur son visage et lui en demandent les raisons. Le Prophète répond : « c’est parce que mes frères me manquent. - Ne sommes-nous pas tes frères ? Répondent les compagnons - Vous, vous êtes mes compagnons, mes frères sont ceux qui viendront après moi et qui croiront en moi sans même avoir vu, déclare le Prophète. » Quelque temps plus tard, il se rend à la mosquée pour tenir l’un de ses derniers discours du haut de son minbar dans lequel il mettait en garde les musulmans contre l’amour des richesses matérielles. La nuit suivante, il se rend au cimetière d’al baqî’ pour rendre hommage à ceux qui l'avaient soutenu. Et sur le retour, il est gagné par une terrible douleur à la tête. Son corps commence à faiblir et une fièvre intense le touche. Il continue avec peine à présider la prière à la mosquée pendant une dizaine de jours. Le prophète avait aussi pour habitude de visiter ses épouses à tour de rôle. Mais quand son état de santé s'est aggravé, ses épouses lui ont permis de se rendre chez ‘Âïcha. N'ayant plus la force de marcher, il est assisté par deux compagnons pour le conduire chez son épouse ‘Âïcha. Il peut encore diriger quelque temps la prière et profiter du peu de force qui lui restait pour prodiguer encore quelques conseils à ses compagnons. 


Un jour, n'étant plus en mesure de présider la prière, il en confie la charge à Abû Bakr, son ami le plus fidèle. Le lendemain, à l'heure de la prière de l'aube, le Prophète soulève le rideau qui séparait sa demeure de la mosquée et se met à observer les musulmans avec le sourire aux lèvres. C'était peut-être la dernière fois que les compagnons voyaient le Prophète vivant. Voyant sa santé se dégrader au point de ne plus pouvoir s'exprimer, ‘Âïcha se place à ses côtés, le tient dans ses bras et pose la tête du Prophète contre sa poitrine et suivant le regard du Prophète, alors incapable de s'exprimer, elle comprend qu'il souhaite le siwâk que ‘Abd ar-Rahmân ibn ‘Awf tenait dans ses mains. Elle lui tend et il se nettoie les dents avec avant de lever les mains au ciel en invoquant son Seigneur. Soudain, sa main tombe et sa tête se fait lourde dans les bras de ‘Âïcha. Le Prophète vient de retourner auprès de son seigneur. Mais si son corps est contenu dans la terre, sa sagesse, elle, reste vivante et vivifiante dans le cœur de ses fidèles.


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  À l'âge de 63 ans, le Prophète s'en va accomplir le seul rite qu'il n'avait pas encore pratiqué, le hadj ou le grand pèlerinage. Après des années de lutte et de résistance, le Prophète décide de réaliser son pèlerinage d'adieu en compagnie de ses fidèles. Lorsqu'il arrive sur le territoire sacré, il accomplit les différents rites du pèlerinage. Puis, au neuvième jour du mois de Dhu al Hijja de l'an 10 de l'hégire, il tient un discours depuis le mont de la Miséricorde à une assemblée de plus de 100 000 musulmans dans lequel il leur rappelle les grands principes de l'islam avant de leur recommander de s'attacher fermement au Coran et la Sunna. À peine quelques heures plus tard, il reçoit une révélation qui annonçait la fin de sa mission. Dans ce verset, il est dit : « Aujourd'hui, j'ai amené votre religion à son point de perfection. Je vous ai accordé Ma grâce toute entière et j'ai agréé l'Islam pour vous comme religion. » Ce verset suscite les larmes d Abou Bakr qui comprend que cette révélation annonçait indirectement la mort du Prophète. Jibrîl qui avait coutume de venir chaque année réviser le Coran avec le Prophète pendant le ramadan, était venue cette année-ci à deux reprises. Le Prophète en a déduit que sa mission touchait à sa fin. 


De retour à Médine, le Prophète se rend au cimetière des martyrs de Uhud pour les saluer et se remémorer leur sacrifice. Sur le chemin du retour, des compagnons constatent l'empreinte de la tristesse sur son visage et lui en demandent les raisons. Le Prophète répond : « c’est parce que mes frères me manquent. - Ne sommes-nous pas tes frères ? Répondent les compagnons - Vous, vous êtes mes compagnons, mes frères sont ceux qui viendront après moi et qui croiront en moi sans même avoir vu, déclare le Prophète. » Quelque temps plus tard, il se rend à la mosquée pour tenir l’un de ses derniers discours du haut de son minbar dans lequel il mettait en garde les musulmans contre l’amour des richesses matérielles. La nuit suivante, il se rend au cimetière d’al baqî’ pour rendre hommage à ceux qui l'avaient soutenu. Et sur le retour, il est gagné par une terrible douleur à la tête. Son corps commence à faiblir et une fièvre intense le touche. Il continue avec peine à présider la prière à la mosquée pendant une dizaine de jours. Le prophète avait aussi pour habitude de visiter ses épouses à tour de rôle. Mais quand son état de santé s'est aggravé, ses épouses lui ont permis de se rendre chez ‘Âïcha. N'ayant plus la force de marcher, il est assisté par deux compagnons pour le conduire chez son épouse ‘Âïcha. Il peut encore diriger quelque temps la prière et profiter du peu de force qui lui restait pour prodiguer encore quelques conseils à ses compagnons. 


Un jour, n'étant plus en mesure de présider la prière, il en confie la charge à Abû Bakr, son ami le plus fidèle. Le lendemain, à l'heure de la prière de l'aube, le Prophète soulève le rideau qui séparait sa demeure de la mosquée et se met à observer les musulmans avec le sourire aux lèvres. C'était peut-être la dernière fois que les compagnons voyaient le Prophète vivant. Voyant sa santé se dégrader au point de ne plus pouvoir s'exprimer, ‘Âïcha se place à ses côtés, le tient dans ses bras et pose la tête du Prophète contre sa poitrine et suivant le regard du Prophète, alors incapable de s'exprimer, elle comprend qu'il souhaite le siwâk que ‘Abd ar-Rahmân ibn ‘Awf tenait dans ses mains. Elle lui tend et il se nettoie les dents avec avant de lever les mains au ciel en invoquant son Seigneur. Soudain, sa main tombe et sa tête se fait lourde dans les bras de ‘Âïcha. Le Prophète vient de retourner auprès de son seigneur. Mais si son corps est contenu dans la terre, sa sagesse, elle, reste vivante et vivifiante dans le cœur de ses fidèles.


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