- Speaker #0
CapBacarbon, le podcast de l'efficacité énergétique et des énergies renouvelables, avec Dalkia. Bonjour et bienvenue dans ce tout premier épisode de notre série spéciale de CapBacarbon dédiée à un enjeu crucial de la transition énergétique et écologique, l'électrification. Aujourd'hui, nous plongeons au cœur des services électriques aux bâtiments, un sujet clé pour les collectivités, les établissements de santé, le tertiaire et l'habitat. Mais de quoi parle-t-on exactement ? Concrètement, les services électriques aux bâtiments regroupent toutes les solutions et technologies dédiées à la production, la distribution, la gestion et l'optimisation de l'énergie électrique. Cela inclut des systèmes comme le chauffage, la ventilation, la climatisation, l'éclairage ou encore les dispositifs de pilotage intelligent pour maximiser l'efficacité énergétique. Et alors que beaucoup de bâtiments utilisent encore des énergies fossiles, une question essentielle se pose. Comment augmenter la part de l'électricité dans leur consommation énergétique totale ? et tirer pleinement parti des opportunités de décarbonation qu'elle offre. Pour y répondre, j'ai le plaisir d'accueillir Olivier Perrier, le directeur commercial marché collectivité et tertiaire de Dalkia.
- Speaker #1
Cap bas carbone,
- Speaker #0
animé par Paul-Emmanuel Géry. Bonjour Olivier.
- Speaker #1
Bonjour Paul-Emmanuel.
- Speaker #0
Première question, vous confirmez bien sûr l'importance de l'électrification.
- Speaker #1
Alors pour commencer déjà, qu'est-ce que veut dire l'électrification chez Dalkia ? C'est trois choses. La première, c'est produire de la chaleur ou du froid décarboné grâce à des procédés électriques. Le deuxième sujet, c'est réinventer le pilotage numérique énergétique du bâtiment en utilisant au mieux le mix énergétique en fonction des besoins et des usages de chaque bâtiment. Et puis le troisième sujet, c'est produire de l'électricité sur place. Alors une fois qu'on a donné un peu cette définition de l'électrification chez Dalkia, elle est vraiment essentielle pour nous, primordiale pour atteindre la neutralité carbone en 2050. Elle va permettre de remplacer, de substituer les énergies fossiles, on parle bien sûr de gaz, de fioul, par notamment l'électricité, qui est de plus en plus décarbonée grâce au nucléaire, grâce aux énergies renouvelables qui montent en puissance dans le mix énergétique français. Ce qui veut dire que cette réduction des émissions de gaz à effet de serre renforce l'indépendance énergétique de la France.
- Speaker #0
Et le secteur du bâtiment présente un potentiel énorme de réduction d'empreintes carbone grâce à l'électrification.
- Speaker #1
Oui, complètement. Le chauffage aujourd'hui représente la moitié des consommations énergétiques dans le bâtiment et il est encore majoritairement produit avec du gaz. Et puis l'électrification, c'est aussi une opportunité incroyable de faire de son bâtiment un producteur d'énergie qui pourra être une source de recettes économiques pour l'occupant du bâtiment ou une économie de charge.
- Speaker #0
L'électrification, enjeu majeur pour les bâtiments, c'est donc une certitude. Maintenant, quelles sont les solutions ?
- Speaker #1
Il s'agit déjà de proposer des solutions qui soient à la fois décarbonées et économiquement compétitives, en réduisant la facture énergétique, en accompagnant aussi nos clients avec des solutions qui répondent aux enjeux réglementaires, et je pense en premier lieu au décret tertiaire ou au décret Bax. Pour cela, nous proposons des solutions techniques variées et adaptées à chaque contexte de chaque bâtiment, comme les pompes à chaleur, la géothermie, le solaire qui soit sous forme photovoltaïque ou thermique, et puis le dernier point. et non pas des moindres, qui est le pilotage intelligent des bâtiments.
- Speaker #0
Allez, je vous propose de passer en revue toutes ces solutions, justement. On commence par la géothermie de surface, avec laquelle la source d'énergie se trouve sous nos pieds.
- Speaker #1
Exactement, c'est un principe qui consiste à récupérer la chaleur du sous-sol, et on parle d'une température comprise entre 10 et 20 degrés, pour alimenter une pompe à chaleur et produire du chauffage, du rafraîchissement ou de l'eau chaude sanitaire de manière durable, constante et décarbonée dans le bâtiment.
- Speaker #0
On fera combien de profondeur ?
- Speaker #1
En général, le code minier nous impose de forer à une profondeur inférieure à 200 mètres.
- Speaker #0
Et on utilise quoi comme technologie ?
- Speaker #1
Deux technologies. La première consiste à poser des sondes géothermiques, qu'elles soient posées de manière horizontale ou verticale. Ou alors on utilise du puisage dans la nappe phréatique. Et donc ces deux technologies permettent de capter ces calories et les transférer dans le bâtiment via la pompe à chaleur. Les solutions que l'on a, elles s'appuient aujourd'hui sur des technologies, et c'est important de le dire, qui sont performantes. éprouvée et ce qu'il faut vraiment retenir c'est que c'est une ressource décarbonée qui est présente sur 98% du territoire et c'est vraiment une énergie locale et bon marché exactement alors local on l'a compris puisque 98% du territoire mais bon marché je voudrais quand même nuancé cet aspect bon marché comme on l'a expliqué précédemment la pac va utiliser moins d'énergie pour produire de la chaleur que par exemple une chaudière car elle va se sourcer en partie avec les calories gratuites captées dans le sous sol et ainsi on va produire En gros, 4 kWh de chaleur pour seulement 1 kWh d'électricité consommée. Cette utilisation moindre d'énergie va donc contribuer à rendre l'énergie produite utile moins chère et donc la facture énergétique sera moins vulnérable à la fluctuation des marchés énergétiques. Ce qu'il faut retenir, c'est que la géothermie est une énergie qui est constante. inépuisable et locale et qui donc n'est pas tributaire des conditions climatiques extérieures.
- Speaker #0
Mais il y a quand même un investissement de départ.
- Speaker #1
Oui, c'est vrai. L'investissement nécessaire à sa mise en place, il est encore aujourd'hui élevé, malgré toutes les aides et les subventions existantes que l'État a mises en place pour accélérer le développement de cette énergie. La situation néanmoins, elle pourrait évoluer favorablement parce qu'effectivement l'ensemble des acteurs, qu'ils soient privés, publics, ont compris et ont pris conscience de l'intérêt de rendre cette énergie la plus compétitive et de la déployer le plus rapidement possible.
- Speaker #0
Avez-vous un exemple de projet de géothermie réussi à nous donner ?
- Speaker #1
J'ai un projet naturellement qui me vient à l'esprit, c'est celui du conseil départemental de l'Hérault. Cette collectivité a voulu accélérer la décarbonation de ces sites et notamment à cibler ces deux sites les plus emblématiques que sont l'hôtel des départements et un site qui accueille notamment la médiathèque et les archives départementales. Qu'est-ce qu'ils ont fait ? Qu'est-ce que nous avons fait avec le conseil départemental ? On a mis en place 80 sondes qui ont été déployées forées à 150 mètres de profondeur et qui couvrent environ 80% des besoins de chaleur, 65% des besoins de rafraîchissement. Il faut noter que ce projet a été aidé par l'ADEME au travers du mécanisme du fonds chaleur et puis Dalkia a aussi complété le dispositif avec des panneaux solaires mis en ombrière sur les parkings de ces sites. Ces actions de décarbonation ont été réalisées dans le cadre d'un contrat de performance énergétique dont l'objectif minimal était la baisse de 20% des consommations.
- Speaker #0
Donc des résultats intéressants, la géothermie de surface, c'est vraiment une solution d'avenir.
- Speaker #1
Clairement. Aujourd'hui, en 2024, elle représente 3 TWh. En 2035, on se projette sur 18 TWh. Donc on voit qu'en 10 ans, on aura fait x6. C'est donc véritablement une alternative en cas d'absence à proximité du bâtiment d'un réseau de chaleur.
- Speaker #0
On a parlé de géothermie, de pompage chaleur, mais une autre star de l'électrification, c'est bien sûr le solaire photovoltaïque. Olivier, pouvez-vous nous dire pourquoi elle séduit autant les entreprises et les collectivités ?
- Speaker #1
Lorsqu'on parle de solaire photovoltaïque chez Dalkia, on parle généralement d'autoconsommation. L'autoconsommation, qu'est-ce que ça signifie ? Ça signifie de consommer sur ce place l'énergie que l'on a produite à partir de panneaux solaires photovoltaïques que l'on aura installés soit en voiture, soit sur le parking du bâtiment. On a deux types d'autoconsommation. Le premier qui est l'autoconsommation individuelle. et qui signifie que l'intégralité de ce qui a été produit sur le bâtiment est consommée sur le bâtiment. Et l'autoconsommation collective ACC, qui signifie que l'énergie est partagée entre le bâtiment producteur et les bâtiments voisins dans un rayon de 2 km. On le comprend aisément, l'autoconsommation photovoltaïque est une énergie qui est locale et décarbonée et totalement décorrélée des fluctuations du marché énergétique. Et puis, ce qu'il faut aussi rajouter, c'est que finalement, ça peut être aussi une source de revenus si elle devient collective.
- Speaker #0
Qu'est-ce qu'il y a d'autre comme avantage ?
- Speaker #1
Alors, le prix déjà des installations est de plus en plus intéressant avec le développement de ces technologies qui permet aujourd'hui de faire baisser le prix de revient. Concrètement, aujourd'hui, on parle d'un prix du mégawatt-heure qui serait compris entre 70 et 100 euros. Autre avantage, les tarifs des énergies fossiles qui aujourd'hui sont en hausse constante améliorent de plus en plus, là aussi, le retour sur investissement. C'est également un atout pour la compétitivité du business. C'est aussi avec une installation photovoltaïque. un renforcement de l'image et de l'engagement en faveur de la transition énergique. C'est un vecteur de communication essentiel.
- Speaker #0
C'est aussi intéressant quand on veut se conformer aux réglementations.
- Speaker #1
Exactement. L'autoconsommation, dans le cadre du décret tertiaire, peut être considérée comme une économie d'énergie. Pourquoi ? Le décret tertiaire, aujourd'hui, comptabilise les consommations d'énergie des bâtiments en fonction des compteurs concessionnaires, et notamment celui d'Enedis. Si vous produisez de l'énergie in situ et que vous la consommez, ce fameux compteur ne tourne pas et donc... votre production consommation apparaîtra bien comme une économie d'énergie.
- Speaker #0
Est-ce qu'il y a des aides pour ces projets ?
- Speaker #1
Oui, il y a des aides, alors qu'elles sont moindres par rapport à ce qu'on peut constater sur la géothermie ou les pompes à chaleur dont on a parlé précédemment. Mais il y a effectivement des exonérations de contributions, notamment celle du Turp, ou alors une prime à l'autoconsommation.
- Speaker #0
Vous avez quelques exemples de réalisations emblématiques d'électrification des usages ?
- Speaker #1
Oui, je vais vous en donner deux. Nanterre, cœur université, et le deuxième, le camp militaire de Canjuers. et qui illustre parfaitement cette approche. Le premier, c'est l'écoquartier Nantère-Cœur Université. Dalka a conçu et construit le premier double smart grid en France. Ce projet est innovant car il valorise 5 sources d'énergie renouvelables. On parle de la géothermie, de panneaux photovoltaïques, on parle de co-génération biomasse, de récupération de chaleur sur les eaux usées et de l'aérothermie. On a en plus déployé une intelligence artificielle pour optimiser au maximum les consommations énergétiques des bâtiments en fonction... de leurs usages en temps réel. De plus, ce Smart Grid relie les différents immeubles, on parle de bureaux de logements de commerce, et mutualise les besoins des occupants. et permet d'avoir un échange de calories entre ces bâtiments. Par exemple, la chaleur qui est dégagée pour la production de froid dans les commerces est réutilisée, récupérée pour produire de l'eau chaude dans les logements.
- Speaker #0
Et avec quel résultat ?
- Speaker #1
Le résultat, c'est que c'est 100% de l'électricité produite qui est autoconsommée dans cet écoquartier, grâce au pilotage numérique du réseau qui adapte consommation et usage. Et puis, l'alimentation en chauffage, eau chaude sanitaire et climatisation est réalisée à partir de 60% d'énergie renouvelable.
- Speaker #0
Alors maintenant pour le second exemple, on prend la direction du Ausha avec le camp de Canjuers, c'est ça ?
- Speaker #1
Oui, là on va parler de l'ESID, l'ESID de Lyon, établissement de services d'infrastructure de la Défense, qui a signé avec Dalkia début 2024 un contrat de performance énergétique qui vise à décarboner cette fameuse base militaire. C'est le plus grand camp militaire d'Europe, qui est pas très loin des Gorges du Verdon, dans un magnifique espace naturel. Donc on voit tout l'intérêt de préserver, de décarboner ce site. Et on parle quand même d'un site sur lequel il y a 357 bâtiments. Alors les résultats du CPE, du contrat de performance énergétique, parlent d'eux-mêmes. On a une réduction de 43% des consommations énergétiques et de 90% des émissions de gaz à effet de serre. On a également un mix énergétique de 51% d'énergie renouvelable et on économise, ou en tout cas on émet 7400 tonnes de CO2 en moins par an.
- Speaker #0
Pour y arriver, comment est-ce que vous allez faire ?
- Speaker #1
Les principales actions qui ont été déployées dans le cadre de ce contrat de performance énergétique, c'est la mise en place de 13 pompes à chaleur dans les chaufferies qui étaient décentralisées. On a mis en place, dans le cadre de la chaufferie principale qui fonctionnait au fioul, une chaufferie biomasse qui est alimentée par de la biomasse locale, gérée par l'Office national des forêts. On a développé aussi des solutions solaires, avec la mise en place de panneaux photovoltaïques pour une puissance cumulée de 208 kW crête. d'un champ de panneau solaire thermique pour 2,2 MW et la mise à disposition d'une bâche de stockage thermique qui fait 600 m3. Et puis bien évidemment, pour mettre en cohérence et en musique toutes ces solutions, la mise en place d'un système de pilotage énergétique.
- Speaker #0
Effectivement, tout cela demande un pilotage intelligent.
- Speaker #1
Oui, alors bien sûr. Dalkia, fort de son expérience de plus de 12 ans avec son desk, a fait aussi évoluer sa solution de supervision en y intégrant de l'intelligence artificielle, de l'IA, qui va nous permettre de gagner. en temporalité et en prédictabilité. Cette expertise d'électrification a été aussi renforcée avec un outil interne que l'on a développé, qui s'appelle Pastel, et qui là aussi va tracer et va détecter de manière immédiate les dérives ou alors les plages d'optimisation possibles.
- Speaker #0
Olivier, un mot maintenant, rapidement, sur un point important, le coût, l'électrification n'est-elle pas coûteuse ?
- Speaker #1
Alors, l'investissement initial peut paraître effectivement important, mais d'abord, il est compensé à long terme. par les économies d'énergie et de carbone qui ont été réalisées. Et ça, notamment lorsque l'on met en place des contrats de performance énergétique. Et je le rappelle, le contrat de performance énergétique permet à Dalkia de s'engager sur les résultats dans la durée et donc de maîtriser finalement le budget du client. D'autre part, il existe des dispositifs qui sont bien connus de Dalkia et qui sont adaptés à chaque technologie déployée, que peuvent être le fonds chaleur ou les certificats d'économie d'énergie dans le cadre de la géothermie, les exonérations de taxes ou de contributions, on en a parlé tout à l'heure. dans le cadre du solaire photovoltaïque notamment. Et puis, il y a d'autres aussi dispositifs que les clients, notamment publics, peuvent utiliser et déployer pour réduire les CAPEX et les OPEX qui font qu'on accélère cette décarbonation.
- Speaker #0
Les CAPEX, les dépenses d'investissement et les OPEX, celles d'exploitation. Il y a encore des défis à relever pour accélérer l'électrification des bâtiments ?
- Speaker #1
L'un des défis majeurs est vraiment la gestion des pics de consommation, notamment lors des heures de pointe. On va parler de flexibilité, et là c'est vraiment la clé. C'est d'arriver à décaler la consommation dans le temps, utiliser les systèmes de stockage, et donc on parle de batterie, on parle de stockage thermique, et recourir à l'effacement pour permettre finalement de lisser ces demandes et s'adapter aux fluctuations du réseau. Voilà, donc la flexibilité finalement, elle générera certaines opportunités financières sur les contrats d'achat d'électricité pour ceux qui sauront piloter et tenir leurs engagements.
- Speaker #0
Et comment est-ce que Daltier accompagne ses clients dans leur transition vers l'électrification ?
- Speaker #1
On propose aujourd'hui une approche globale sur mesure. On passe par des audits énergétiques et puis l'identification de solutions techniques qui soient adaptées, puisqu'il n'y a pas de solution miracle, il n'y a pas de solution universelle. Et puis au travers de nos outils contractuels, que ce soit le contrat de performance énergétique ou le contrat de performance carbone, on a un accompagnement continu qui garantit la réussite de ce projet pour nos clients.
- Speaker #0
Et avec bien sûr tout l'ensemble des compétences nécessaires.
- Speaker #1
On offre à nos clients une expertise multitechnique, multi-énergie, qui permet de rendre cohérent l'ensemble du projet d'électrification et décarbonation. Et quand je dis cohérent, c'est bien le triptyque finalement, pertinence énergétique, environnementale et économique. Et puis, bien sûr, on va s'engager sur les résultats dans la durée, avec cette vision globale, c'est-à-dire de la conception des solutions jusqu'à l'exploitation des installations.
- Speaker #0
Finalement, Olivier, l'électrification, c'est bien plus qu'une solution technique, c'est une manière de réinventer nos bâtiments, nos villes, nos entreprises, notre quotidien.
- Speaker #1
Oui, Paul-Emmanuel, l'électrification des bâtiments, c'est vital pour la transition énergétique. Et en même temps, ça a été une petite révolution qui a exigé de l'innovation, de l'expertise et une adaptation des méthodes de la part. nos 20 000 femmes et hommes qui offrent tous les jours chez nos clients.
- Speaker #0
Merci Olivier pour cet éclairage.
- Speaker #1
Merci Paul-Emmanuel.
- Speaker #0
Si vous voulez en savoir plus sur le sujet de l'électrification, vous pouvez télécharger sur le site d'altia.fr le livre blanc Électrification et flexibilité, de nouveaux leviers pour accélérer la décarbonation des usages Merci d'avoir suivi cet épisode. S'il vous a intéressé, n'hésitez pas à le partager et à vous abonner pour être sûr de ne rater aucun numéro. Rendez-vous le mois prochain, nous parlerons d'un autre levier clé de la transition énergétique, l'électrification des réseaux de chaleur. Nous parlerons d'un autre levier clé de la transition énergétique, l'électrification de l'industrie.