- Amédie
La tech c'est fait pour moi et ce métier de dev, je construis des choses à partir de juste mon cerveau et ça c'était génialissime pour moi. Il arrive, il nous regarde, il ne parle pas et il nous dit de toute façon moi je n'aime pas les meufs parce qu'elles ne savent pas coder. Il y a tellement de grande richesse dans les métiers du digital qu'il y a un métier pour chaque personne.
- Chloé
Hello, c'est lundi et tu fais bien d'écouter les meneuses pour lancer ta semaine avec une dose d'inspiration. C'est Chloé, ta PMM préférée et aujourd'hui j'accueille Amédie Sessi. Amédie, elle est développeuse de métier avec plus de 10 ans d'XP et aujourd'hui, elle est fondatrice de Draw My Futures qui accompagne les personnes en reconversion dans le numérique. J'ai adoré notre conversation avec Amélie et je pense que tu vas beaucoup la kiffer aussi. Installe-toi confortablement. C'est bon ? Alors c'est parti ! Bonne écoute et si l'épisode te plaît, pense à le partager ! Hello Amédie, comment tu vas ?
- Amédie
Hello ça va bien et toi ?
- Chloé
Ça va super, merci beaucoup. Je suis très contente de t'avoir, tu es la première développeuse dans les meneuses, donc contente que ce soit toi qui ouvre le bal. Et pour se lancer, est-ce que tu peux te présenter en quelques mots ?
- Amédie
Donc, mon prénom c'est Amédie, comme tu l'as dit, je suis développeuse de métier, ça fait plus de 15 ans que j'évolue dans le monde de la tech. Et il y a environ 5 ans, j'ai décidé d'arrêter mon métier de développeuse pour lancer ma propre entreprise qui s'appelle Draw My Futures, où j'aide les personnes à trouver le métier du digital le plus aligné à eux. Et donc je fais ça en parallèle d'une activité de formatrice indépendante sur les sujets techniques. Je suis prof dans des écoles d'ingénieurs et dans d'autres structures.
- Chloé
Trop bien. Avant de partir sur ton projet, donc ton entreprise, Draw My Futures, j'aimerais bien qu'on revienne un peu à tes 10 ans en tant que développeuse. Quand on s'est rencontré, tu m'as dit que quand tu étais ado chez toi, tu n'avais pas d'ordi, tu n'avais personne autour de toi qui était dans l'informatique. Et je me suis dit, comment est-ce que tu as découvert la tech et que tu es tombée dedans ? Parce que bon, ça fait quand même 15 ans que tu bailles, donc je sais que ça t'a plu. Comment ça s'est passé ?
- Amédie
C'est vrai qu'en effet, je n'avais pas accès à un ordinateur, je n'avais pas Internet non plus chez moi. Donc, ce n'était pas prévu que je tombe dans cet univers. Mais je regardais quand même la télé. Et donc, on savait de manière générale que l'informatique, c'était... Il y a 20 ans, on savait déjà que c'était l'avenir. et en fait j'avais associé l'informatique avec les matières scientifiques et pour le coup à l'école j'étais plutôt forte sur les matières mathématiques au collège ça remonte à longtemps mais au collège c'était mon truc ce genre de matière et donc j'avais annoncé à mon conseiller d'orientation que je voulais être informaticienne je précise qu'à l'époque je lui dis que je voulais être informaticienne psychologue donc il n'y avait pas vraiment de lien il ne m'a pas engueulé mais bon dans ma tête c'était plutôt clair pour moi mais bon voilà c'était dans mon esprit et en fait c'était vraiment ça l'idée de base donc tout ça pour dire que finalement je ne connaissais pas vraiment l'informatique je ne jouais pas du tout aux jeux vidéo pour parler des clichés mais j'étais je me disais que c'était un métier d'avenir un secteur d'avenir et surtout j'avais une forte curiosité pour l'objet ordinateur j'en avais à l'école et quand on appuie sur un bouton il se passait des choses et je voulais comprendre comment ça fonctionne
- Chloé
Trop bien. Donc, t'es passée de cette curiosité et cette appétence pour les maths à aller dans des études et dans une carrière dans la tech. Tu m'as raconté qu'au début, quand t'étais en cours, t'étais celle qui ne savait pas allumer l'ordi, mais qui disait quoi faire un petit peu. Et ensuite, tu as eu, lors de ton parcours universitaire, un coup de foudre pour le langage Java. Donc, comment est-ce qu'on passe de... Je ne sais pas, allumer un ordi, avoir un coup de foudre pour du code.
- Amédie
Oui, vraiment, mon cheminement s'est fait vraiment... Au fur et à mesure, je ne savais pas du tout comment... Je ne savais pas quelle est... Je ne connaissais pas l'étape suivante. Ce qui fait que je n'ai pas pu anticiper le fait que c'était assez compliqué de faire ce passage. par rapport à là où j'étais. Mais en fait, en effet, quand j'ai annoncé à mes amis que je voulais aller en informatique en terminale, ils ont tous rigolé. Et comme tu l'as dit, ils m'ont dit, mais tu ne sais pas allumer l'ordinateur. Et c'est vrai qu'en cours, je n'étais pas celle qui était le plus à l'aise. J'étais probablement celle qui était la moins à l'aise. Mais bon, je ne les ai pas trop écoutées. On a continué à rigoler. Et donc, moi, je suis allée. Donc, je suis inscrite en école d'informatique. J'avais des bonnes notes, j'avais fait le parcours sciences de l'ingénieur à l'époque, donc j'avais des bonnes notes en sciences de l'ingénieur, j'avais des bonnes notes en physique, j'avais des moindres bonnes notes en mathématiques pour le coup, à la fin du lycée. Et donc je suis arrivée à l'université en informatique et là, ça a été la douche froide, en vérité. Ça a été très compliqué parce que... je le traduis en disant que mon cerveau, il n'arrivait pas à se raccrocher aux notions que j'apprenais en cours. Donc, je connaissais un petit peu le binaire, mais je ne connaissais pas du tout le langage de programmation. Je ne savais pas que ça existait. Donc, j'y suis allée vraiment sans savoir où est-ce que je mettais les pieds. Et ce qui fait que c'était vraiment une sorte de choc, de découverte, de plein de choses. Et je partais tellement de loin que j'ai redoublé mon premier semestre, pour le coup. et le fait que j'ai redoublé mon premier semestre ça a été un choc pour moi je me suis dit mais c'est pas possible mon objectif c'est d'aller dans l'informatique je veux pouvoir trouver un job bien rémunéré je peux pas je peux pas échouer et donc après avoir redoublé ce premier semestre je me suis dit il faut que je change complètement ma méthode de travail et là ce que j'ai fait c'est que j'allais tout le temps chez ma soeur qui elle avait un ordinateur à la maison et internet et sinon si j'étais pas chez ma soeur j'étais tout le temps dans les salles machines à l'université donc je passais mon temps tout le temps dans les salles machines à refaire les exercices et pour le coup quand j'étais en semestre décalé j'avais un prof, un prof de Java monsieur Cafif qui était extrêmement difficile, très dur pour tout le monde et en fait je sais pas c'est peut-être au moment où je me suis dit il est hors de question que je rate et que j'ai commencé à travailler avec beaucoup d'attention, beaucoup d'effort au quotidien sur cette matière. Et en fait, l'autre chose, c'est que le langage Java, c'est un langage orienté à objet. En fait, c'est une logique bien précise pour coder. Et en fait, cette logique de l'orienté à objet et du langage Java, ça matchait parfaitement avec ma manière de fonctionner. Et ce qui fait que les deux ensemble ont fait que ça a super bien marché. Mon objectif, c'était d'être toujours dans le top 3 dans les contrôles de Java. et c'était tout le temps le cas donc j'étais trop contente et le fait que je réussissais ça a nourri ma passion pour le langage et c'est comme ça que c'est parti et au début de mes études je me disais je veux absolument travailler en tant que développeuse Java en tout cas faire de l'or et d'objets c'était vraiment important pour moi
- Chloé
Trop bien, moi ce que j'adore chez toi et que j'admire aussi c'est cette abnégation tous tes potes te disent ben non pourquoi tu vas dans l'informatique c'est pas pour toi, ensuite tu échoues au début tellement le choc est important par rapport à ce que tu connaissais et t'as jamais rien lâché et d'ailleurs quand tu m'as un petit peu raconté ta carrière ça a toujours été un peu ça, tu t'es heurtée à plein de choses, aux hommes qui ne comprennent pas pourquoi il y a des femmes qui sont dans la tech et tout ce genre de situation. Et je trouve ça super chouette. Du coup, tu as fini tes études. Et ensuite, comment est-ce qu'a commencé ta carrière ? Est-ce que tu es devenue développeuse Java, du coup ?
- Amédie
Alors, je le suis devenu un petit peu, mais pour revenir un petit peu en arrière par rapport à ce que tu viens de dire, il y a quand même un élément que j'ai oublié de dire, c'est qu'il y a eu des moments où j'ai failli ne pas aller dans cette carrière. Un des premiers moments, c'était au lycée. Je fais ma seconde, la seconde c'était de seconde générale. Et après la seconde, en première, on devait choisir la filière. Dans mon lycée, quand on était fort en matière scientifique, soit on allait en SVT, la majorité des filles allaient en SVT, soit on allait en sciences de l'ingénieur. Et là, c'était que des garçons qui y allaient. et donc moi depuis longtemps je savais que je voulais faire informatique et je regarde, je questionne autour de moi qui va où et toutes mes copines vont en SVT et voilà, c'est tout ce que je vois et donc je rentre chez moi, je vais voir ma grande-sœur ma grande-sœur elle a 10 ans plus que moi donc ça c'était à la fois elle était éloignée en termes d'âge mais en même temps elle était jeune par rapport par exemple à ma mère Et je lui dis, en fait, je crois que je ne vais pas aller en informatique parce que toutes mes copines, je n'aurai plus de copines dans ma classe. Donc, je préfère rester avec mes copines et ne pas aller en informatique parce que je vais me trouver seule. Il n'y aura que des garçons. Je ne sais pas si je me sentirai à l'aise. Et là, elle m'a regardé, elle m'a dit... ne choisis pas ton orientation pour tes copines. Tes copines, tu les verras à la récré. Vous allez vous amuser ensemble le week-end. Tu as toujours voulu aller dans l'informatique, depuis toujours. Ne te pose pas de questions. Tu aimes ça, vas-y. Et puis elle m'a laissée comme ça.
- Chloé
Dans le mois d'assaut.
- Amédie
Il y a plusieurs moments comme ça dans ma vie, où elle a été une sorte de personne regard extérieur, très neutre, et qui m'a aidée à vraiment me repositionner au bon endroit dans ma tête pour faire le choix qui me correspond le plus. Et donc ça, c'était au lycée. Et en fait, je suis allée quand même en SI. Donc je t'avoue que j'étais un petit peu... inquiète en vérité au début, en me disant, mais je ne vais pas avoir d'amis, parce que c'était ça qui m'inquiétait. En fait, on était deux, deux filles dans la classe. Tout le reste, c'était que des garçons. Donc en fait, moi, j'ai commencé à travailler et être dans un environnement masculin à partir de la première et tout le reste de ma carrière dans la tech. Et c'est ça le premier moment où c'était un peu compliqué parce qu'il y a cette appréhension, surtout qu'au collège-lycée, les groupes sont très genrés. Enfin, en tout cas, moi... J'étais dans un groupe de filles, des garçons qui se traînaient entre garçons. J'avais quelques amis garçons, mais c'était plutôt les filles qui restaient ensemble. Et en fait, pour moi, ça s'est bien passé. J'ai eu plusieurs amis garçons. D'ailleurs, aujourd'hui, mon meilleur ami, c'était quelqu'un qui était dans ma classe depuis le collège d'IC. Et c'est comme ça que j'ai commencé à être dans un univers principalement masculin. mais à la base j'avais quand même des appréhensions et je sais que c'est des choses qui reviennent souvent quand on pense à ces métiers là
- Chloé
Oui, oui, carrément. C'est souvent des freins pour les jeunes filles. Déjà, à 16 ans, c'est normal de se dire je n'ai pas envie d'être séparée de mes copines et de faire pas forcément le meilleur choix Tu vois, moi, typiquement, quand j'ai dû passer en première, j'ai fait une première économique et sociale à l'époque, ça a encore changé, et tu devais choisir ton option. Et moi par contre j'étais très nulle en maths Mais très nulle j'ai eu 4 au bac C'est pour te dire Mais comme toutes mes amies Ouais du coup toutes mes amies prenaient l'option maths donc comme une idiote moi j'ai pris l'option maths et j'ai redoublé ma première et j'ai changé d'option l'année suivante j'ai pris anglais parce qu'il fallait arrêter de suivre pour les copines donc je comprends tout à fait ce que tu veux dire en
- Amédie
fait on se pose les mêmes questions finalement et on a envie de faire les mêmes choix là pour le coup moi j'ai eu ma soeur qui m'a rattrapée en plein vol c'est ça je voulais préciser par exemple tu parlais de ton 4 en bac j'étais forte en maths au collège au début du lycée et donc moi j'ai fait bac S sciences de l'ingénieur et j'ai eu 4 en maths aussi cof8 j'ai eu mon bac du premier cours mais pour dire que les maths ça a été aussi un problème à la fin du lycée pour moi
- Chloé
Ouais, ouais, et puis les maths, il y a les maths, mais c'est pas que les maths, on n'est pas obligé d'être fort en maths pour devenir ingénieur ou travailler dans la tech, donc on casse un petit peu les clichés, c'est trop cool. Donc super intéressant, et ton grand saut dans l'univers professionnel, ça s'est passé comment ?
- Amédie
Alors, moi j'ai un parcours classique dans l'informatique. J'ai fait mes études à l'université, donc j'ai fait un DUT, licence, puis master. Et l'expérience professionnelle, elle a commencé pour moi dès le stage, le premier stage. À l'époque, on faisait le stage en deuxième année de DUT. Et j'ai fini par trouver un stage en informatique. Aujourd'hui, avec le recul, je me demande comment je l'ai fait, mais bref, je l'ai trouvé. C'est dans une toute petite boîte. J'avais deux ans d'apprentissage. Ça faisait deux ans que j'apprenais à coder. Et j'arrive dans ce stage et j'ai l'impression que je ne sais rien faire. En plus, c'était un stage où je devais faire des langages de programmation web. Donc, c'était PHP, HTML, CSS, JavaScript. Et en fait, à l'époque, on n'apprenait pas beaucoup, très très peu, ce type de langage à l'université. et donc je me disais je sais rien faire, je sais pas coder je sais pas faire d'algorithmie alors que j'avais fait pendant deux ans que ça parce que je manquais de confiance en moi et en fait mon tuteur de cette entreprise la première semaine il était vraiment tous les jours avec moi et je pense que pour lui c'était assez naturel probablement qu'il comprenait un petit peu ce parcours il était aussi informaticien, développeur donc il était peut-être passé par là, je ne sais pas et en fait au bout de la deuxième semaine il n'est pas là parce qu'il était en réunion et je me retrouve complètement bloquée et j'avais extrêmement peur parce que je me suis dit mais comment je vais faire sans Daniel parce que je ne sais pas faire et en fait au bout de 20 minutes 30 minutes je me dis mais je ne vais pas rester comme ça pendant 3 mois pendant mon stage elle m'a dit il faut que tu démarres et en fait j'ai commencé à coder un petit peu toute seule en fait j'ai vu que j'y arrivais et en fait c'était vraiment le début et en fait pendant ces 3 mois de stage il m'a demandé de faire plusieurs choses il m'a demandé de monter en compétence sur un langage de programmation que je ne connaissais pas de faire du web alors que je ne connaissais pas très bien et en fait j'ai réussi j'ai réussi à faire plusieurs choses pour l'entreprise et ça a été un coup de coeur pour le développement et là je me suis dit toute ma vie je serai développeuse et ça c'est vraiment le déclic vraiment fort interne de la tech c'est fait pour moi et ce métier de dev je construis des choses à partir de juste mon cerveau et ça c'était génialissime pour moi donc ça c'est le débarrage et ensuite mais pas dans le monde professionnel il est arrivé assez vite parce qu'à partir de la licence pour des raisons financières j'ai souhaité faire mes études en alternance Et donc la licence je l'ai fait en alternance et là j'ai eu ma première expérience professionnelle dans une première boîte et jusqu'à mon master j'ai travaillé dans des entreprises en parallèle de mes études. Donc j'étais développeuse web dans un premier temps, donc de langage classique et ensuite quand j'ai fini mes études je voulais absolument faire travailler en utilisant le langage Java donc en rétablit et à ce moment-là c'était l'émergence de Android. on pouvait construire des applications mobiles sur téléphone. C'était très jeune à l'époque et on codait en Java pour cela. Et en fait, j'ai travaillé chez La Poste à ce moment-là et ils m'ont proposé de monter de zéro un projet justement en Android. Et c'est comme ça que j'ai commencé à devenir développeuse mobile Android. Et le reste de ma carrière, j'étais donc développeuse mobile Android et je codais en Java.
- Chloé
magnifique trop bien une belle histoire et un beau déclic franchement c'est très chouette, merci pour le partage bon, tu es une femme dans la tech pas besoin, no spoiler il y a énormément de stéréotypes on en a déjà parlé et on en parle régulièrement parce que c'est un fait notamment celui de les femmes ne savent pas coder et tu m'as raconté qu'une fois, tu as un collègue qui tu ne connaissais pas, qui venait d'arriver et pour votre première rencontre a sorti moi j'aime pas les meufs parce qu'elles savent pas coder comment est-ce que t'as réagi, qu'est-ce que tu as fait qu'est-ce que tu as envie de répondre et qu'est-ce que tu conseilles aux personnes qui vivent le même genre de remarques ou des remarques similaires parce qu'on sait très bien que ça arrive pas toujours mais ça arrive encore oui
- Amédie
donc ouais donc dès que t'as dit les femmes ne savent pas coder tu sais intérieurement il y a un truc qui s'est passé c'était pas possible à entendre ah c'est ça je pense que ça s'est vu visuellement oui donc alors donc surtout que voilà déjà de base moi je voilà comme je disais tout à l'heure je suis passionnée de tech je suis passionnée de développement je suis quelqu'un qui me suis beaucoup investie dans ce métier j'ai passé mon temps à coder dans tous les sens comme il fallait ce qui fait que moi vraiment il était hors de question qu'on puisse me mettre un stéréotype sur moi sans me connaître et encore moins parce que tu me vois et que tu te dis que je suis une femme et donc c'est vrai que surtout que moi mes expériences professionnelles les unes après les autres J'étais pendant mes études, donc j'ai travaillé dans 3-4 boîtes différentes pendant mes études d'alternance en alternance. Donc je savais ce que je valais. Donc vraiment, venir... avec un tel préjugé, c'était assez fort et très douloureux pour moi. Et en fait, j'étais en alternance chez La Poste, et j'étais dans un grand bureau, et il y avait une deuxième fille, alors ça c'est assez rare, mais il y avait une deuxième fille dans le service, et elle, elle était plus, on va dire, chef de projet, elle a un peu changé, parce qu'elle était développeuse, et puis après, chef de projet. et donc on était là toutes les deux dans un grand bureau et puis il y avait nos autres collègues évidemment masculins et il y a un nouveau qui arrive qui était un CDI qui venait de se faire recruter et la majorité des personnes du plateau c'était des apprentis alors peut-être qu'il voulait se faire remarquer en disant je suis le seul CDI je ne sais pas mais il arrive mais il avait à peu près le même âge que nous donc il était jeune diplômé il rentre dans le bureau on le voit, je crois qu'il ne s'est même pas présenté. Je savais qu'il devait arriver, mais je ne savais pas qui c'était. Il arrive, il nous regarde, il ne parle pas, il nous dit, de toute façon, moi, je n'aime pas les meufs parce qu'elles ne savent pas connaître. Enchantée. Merci, enchantée. Enchantée. Moi, ça m'est dit. C'est incroyable. Et en fait, moi à l'époque, apprentie, je devais avoir 23 ans, autour de la vingtaine, choquée, c'était la première fois que je voyais ça, que j'entendais ça. qu'on me jetait ça au visage. Alors, le bureau était très, très grand. J'étais à l'autre bout du bureau, donc je n'étais pas en face de lui non plus. Mais j'ai ressenti une forte colère et je n'ai pas compris. Et donc, lui-même, je ne sais pas, je ne sais toujours pas si c'était à moitié de la blague ou à moitié sérieux, mais quoi qu'il arrive, ce n'était pas sympa. Il a lâché ça, il a fermé la porte, il est reparti. En fait, il est reparti directement. donc il n'y avait pas moyen non plus de répondre je ne sais même pas si j'aurais répondu parce que quand ça te prend comme ça tu te dis mais il se passe quoi, tu t'énerves tu es répandu et en fait à ce moment là je me suis juste dit que c'était complètement idiot totalement bête c'est très mal poli parce qu'en fait quoi qu'il arrive on peut échanger la situation j'aurais été une femme dans sa vie il y a plein de situations où on pourrait se dire qu'il aurait pu se retrouver lui à cette place-là, en tant qu'homme dans un milieu féminin, on arrive je sais pas, dans le monde de l'esthétique ah les hommes ils ne savent pas ils ne sont pas professionnels tu sais pas de quoi je... tu sais pas ce que je veux en fait t'as même pas vu une seule ligne de code de moi encore j'aurais fait une bêtise et que t'as envie de juger trop rapidement pourquoi pas mais rien du tout donc en fait pour moi à ce moment-là j'ai ignoré je me suis dit qu'il était complètement idiot pour être totalement transparente je ne l'ai pas apprécié pour le coup on a travaillé peut-être deux ans dans le même service on n'a jamais eu d'affinité donc je pense que c'est aussi une question de personnalité tout simplement c'est aussi un mec au milieu de plein d'autres je faisais attention à me dire que moi-même je ne vais pas faire de généralité en disant que tous les hommes pensent cela parce que j'avais plein de collègues autour de moi j'avais tous mes camarades au fond depuis le lycée, j'avais que des garçons autour de moi, et c'était la première fois de ma vie, au bout de 4 ans, que j'avais une remarque comme ça. Donc j'ai bien compris qu'il était juste bête, ou qu'il voulait se faire remarquer, ou qu'il voulait attirer l'attention d'une manière un peu bizarre. Donc je l'ai juste ignoré, et puis j'ai fait mon travail. Moi, je suis quelqu'un qui prouve, et qui a pendant longtemps aussi voulu prouver ce que je savais faire par le travail. Ce qui fait que j'étais reconnue, et j'ai pu... À ce moment-là, j'étais apprentie, j'avais une équipe avec moi, aussi de stagiaires, on montait un projet de zéro, chez La Poste, on travaillait avec des techniciens de La Poste, c'était une première application qui sortait, avec les applications mobiles, c'était une technologie nouvelle à l'époque. Moi, je savais que ce que je faisais, c'était vraiment bien, que j'étais reconnue par mes responsables, et que lui, je le mettais complètement de côté, il fallait l'ignorer.
- Chloé
Tant mieux, tant mieux. Et heureusement, c'est la bonne démarche. Par le factuel, tu sais ce que tu vaux. Malheureusement, parfois, ce genre de remarque, ça peut amener les personnes à se remettre en question et à se dire, bah oui, c'est vrai, ou à se dévaloriser. Donc c'est aussi ça qui est un peu dangereux. Et d'ailleurs, il y a une stat qui est assez impressionnante, c'est qu'il y a une femme sur deux qui quitte la tech avant 35 ans. Donc toi ça fait 15 ans que tu y es déjà j'aimerais bien savoir ce que c'est ta recette secrète et que tu nous donnes tes conseils pour les personnes qui voudraient se lancer dans ce domaine là
- Amédie
Il y a quand même un poids par rapport à l'anecdote qu'on a abordée c'est que évidemment j'avais de la colère en entendant ce genre de choses et je suis honnête il y a plein de fois où j'ai eu d'autres remarques qui n'étaient pas très sympas comme tout le monde finalement dans le monde professionnel et l'élément quand même qui était marquant c'est que je rentrais chez moi j'avais mon copain j'avais mes amis et je rentrais je pouvais leur en parler je leur disais c'est incroyable ils sont toujours idiots ils étaient là pour me soutenir ils me disaient ignorez-le c'est complètement débile il faut ignorer ces personnes ce qui fait que autant sur le moment quand je disais tout à l'heure que je l'ignorais il y avait aussi un groupe de personnes autour de moi qui me suivaient depuis des années, qui pouvaient être développeurs ça pouvait être aussi ma soeur, des membres de ma famille mon copain, qui étaient là pour me dire pour me rappeler aussi pour positionner les personnes à la bonne place et ça valait pas la peine donc un des conseils que je donne la recette secrète je sais pas si c'est une secret sauce mais c'est vrai que l'entourage être membre de communauté ou du moins trouver des personnes une, deux, trois personnes qui traversent la même chose que soi, ça peut être des femmes, ça peut être des hommes, des personnes avec qui on se sent alignés. Je pense fortement à ça. Et donc, s'entourer de ces personnes-là pour nous soutenir parce qu'on va tous traverser des choses un peu difficiles. J'ai été développeuse pendant une dizaine d'années. Comment j'ai fait pour rester aussi longtemps ? Moi, j'étais passionnée. Je ne dis pas que j'étais passionnée par... l'informatique, les jeux vidéo, comme ce qu'on peut souvent entendre, c'est que j'ai mes bons métiers. Comme n'importe quelle personne aime son métier. J'aimais mon métier, je me sentais valorisée, j'accomplissais des choses, je construisais des choses. J'aimais le code, j'aimais la technique, j'aimais apporter ma pierre à l'édifice. C'était ça que j'aimais. Donc, ce qui fait que pour moi, c'était assez logique de rester. Ensuite, c'est un métier où il faut constamment apprendre. Moi, j'ai cette personnalité d'aimer tout le temps apprendre. J'aime apprendre dans tous les sens, tout le temps. Donc il faut être aligné aussi avec cette catégorie de métier. et puis travailler c'est pour moi, pour le coup moi qui fais partie de ces personnes qui à la base n'aurait pu dire que j'étais pas du tout faite pour ce domaine là c'est le travail qui m'a permis de rattraper entre guillemets un petit peu les choses idées que d'autres personnes vont avoir et moi j'ai vraiment cette croyance très très forte en l'organisation consacrée une, deux, trois heures par jour pour à faire de la veille, à consommer du contenu sur le sujet, à coder, à faire des petits projets, à trouver des personnes avec qui faire des projets. C'est cet ensemble de choses qui a fait que je suis restée aussi longtemps et qui a fait qu'aujourd'hui, je n'ai pas la même activité. Je ne suis plus développeuse au quotidien. Je code encore quand j'ai certains de mes élèves. Par exemple, en ce moment, je donne un cours d'architecture logicielle. Je vais les faire coder en Java. Je fais des mini-projets. en amont pour le faire. Pour ma boîte, je vise d'ici plusieurs années à construire une plateforme. Ce qui fait que le code fait toujours partie de ma vie, mais ce n'est plus mon métier en tant que tel. Mais je reste quand même dans le monde de la tech parce que c'est une passion. Et c'est pour ça que j'aide les personnes à s'orienter vers les métiers du numérique et notamment les métiers de la tech. Et évidemment, il y a une bonne partie de mes clients qui souhaitent devenir développeurs. Et pour ces personnes-là, et développeuses surtout, pour ces personnes-là, pour le coup, mes conseils sont d'autant plus intéressants parce que je suis passé par là.
- Chloé
Parfaite transition pour la suite. En effet, du coup, ça fait cinq ans que tu as quitté le métier de développeuse, mais tu es toujours dans la tech, donc tu accompagnes les personnes à se reconvertir dans les métiers du digital. Comment est-ce que ça se traduit exactement ? Quel type de personnes tu rencontres ? Tu disais qu'il y avait beaucoup de femmes, donc c'est comment... Comment ça se passe, en fait, cet accompagnement ? Parce que, est-ce que tu proposes que les métiers techniques du développement ou tous les métiers du numérique, je veux bien avoir un petit peu plus d'infos sur tout ça.
- Amédie
Ok. Donc, en effet, déjà, j'aime bien rappeler ou faire découvrir que le secteur du digital, c'est un secteur qui est très riche, on est assez alignés, mais ce qui est méconnu, c'est que c'est plus de 800 appellations de métiers. Donc... Il y a une vraie richesse de métiers très diverses. Les métiers de la tech, les métiers de développeurs, tous les métiers très techniques qu'on connaît ou qu'on voit à la télé, cyber sécurité, intelligence artificielle qu'on entend beaucoup parler. Ce sont les métiers qui font partie de la tech. Mais il y a les métiers autour de l'acquisition clientèle. Là, ça va être des business développeurs, des growth hackers, des community managers, autour des clients, mais côté digital. il y a des métiers aussi autour du produit donc c'est ton métier que tu connais très bien donc on va construire des choses, on va penser à la vision digitale d'un produit ça c'est des métiers en tant que tel il y a les métiers aussi de l'encadrement un peu manager donc Scrum Master, chef de projet pour la gestion, voilà il y a vraiment une vraie diversité et en fait moi ce que je fais j'aide justement les gens à trouver le métier le plus aligné à eux parce que Un élément qui est important dans mes accompagnements, c'est le côté humain. C'est-à-dire que ma vision, c'est que le secteur du digital, déjà, il y a un problème de... Comment dire ? De un, il y a très peu de femmes. Donc, il y a un problème d'équilibre au niveau des genres, mais aussi, il y a un problème de diversité.
- Chloé
Oui. Voilà.
- Amédie
Le problème de... Tous les... tous les membres de la société ne sont pas représentés dans le secteur de la tech. Et voilà, on va dire plus généralement dans le monde du numérique, mais beaucoup dans le secteur de la tech. Et en fait, moi, ma croyance, c'est que déjà, évidemment, ce n'est pas une question de genre, ce n'est pas une question d'origine, ce n'est pas une question de tout ça, pas du tout. C'est une question de... Je pense vraiment qu'il y a tellement de grandes richesses dans les métiers du digital qu'il y a un métier pour chaque personne. Je ne dis pas que tout le monde peut aller dans le secteur du digital, mais une personne qui a une attirance pour ce secteur, qui est par exemple un dentier commercial. ou une ancienne journaliste, pour ne pas parler de ton parcours, eh bien, il pourrait trouver un métier dans le digital qui fait écho avec un talent qui ne vient pas du digital, parce qu'il y a une vraie richesse. Donc moi, MyFuture, c'est aider les gens à trouver le bon métier. Donc ce n'est pas que les métiers de la tech, c'est vraiment toutes les possibilités de métier. Et en termes de profit des personnes que j'accompagne, déjà, il y a une majorité de femmes, donc j'accompagne les hommes comme les femmes. c'est vrai que naturellement je pense que c'est parce que je suis une femme qui a évolué dans le monde de la tech mais la majorité de mes clients sont des femmes et les profils sont assez divers pour donner un exemple j'ai une ancienne chargée de clientèle que j'accompagne pour travailler dans le monde du marketing digital donc on a travaillé ensemble on a vu que par rapport à ses passions ses affinités ses facilités dans sa manière de travailler et bien c'est ces métiers là qui lui correspondaient le plus j'ai eu une personne un astronome qui était de Marseille qui travaillait dans le monde des bateaux, il était ship manager il est devenu développeur donc je l'ai accompagné pour devenir développeur alors tu vois par exemple pour lui il... Il avait un peu essayé de toucher un petit peu au code quand il était très très jeune, et puis après il avait abandonné. Et en fait, en travaillant ensemble, on a identifié que dans son métier en tant que Chief Manager, il y avait une sorte de logique algorithmique qu'on pouvait appliquer dans le monde de développement. Ce qui fait que quand on a commencé à faire l'orientation vers le métier, et avec lui j'ai fait une phase d'initiation au code, on a vu qu'il avait des facilités extrêmement naturelles. et en fait c'est grâce à ça qu'on a trouvé le bon métier donc ça c'est un autre type de profil j'ai eu une journaliste qui évolue en tant que product manager dans le métier du produit c'est très différent, une personne qui travaille dans le monde de la banque qui s'oriente vers les métiers techniques, là ce serait plutôt réseau parce qu'en fait il a une passion pour ce domaine là c'est vraiment très divers c'est des personnes qui ont une affinité pour le digital, une attirance donc ça peut être parce qu'ils sont attirés par ce domaine depuis très longtemps. Il y a deux situations. Il y a ceux qui se disent, voilà, je suis une femme. Tout l'univers, tout le monde me dit que ce n'est pas fait pour moi. Donc, je ne vais pas trop oser y aller. Et en fait, au bout de 2, 3, 5, 10 ans d'expérience professionnelle, ces femmes se disent, en fait, je vois qu'il y a plein de possibilités. Il y a des passerelles. Et en fait, je me rends compte qu'en fait, je peux y aller. Mais je ne sais pas par où commencer. les profils de femmes c'est plutôt ça et pour les hommes que j'accompagne c'est des personnes qui ont dû très souvent aller dans le monde professionnel assez rapidement pour des raisons financières et en fait ils ont mis de côté leur passion pour ce domaine là et en fait pareil, 2, 3, 10 ans plus tard ils se disent en fait je pense que il y a une possibilité d'aller dans ce domaine là et je ne sais pas par où commencer et donc c'est comme ça qu'on travaille ensemble pour les aider à trouver le bon métier et surtout le bon plan d'action pour atteindre ce métier et se former. Donc, je les accompagne pour trouver l'organisme de formation et à obtenir leur premier job dans le secteur du digital parce que côté entretien, en général, il y a beaucoup de peur, beaucoup d'appréhension, beaucoup de méconnaissances. Et moi, je les aide justement à se préparer à trouver ce premier job.
- Chloé
Trop bien. Donc tu viens matcher un profil avec un potentiel métier qui ne pouvait pas forcément penser que ça existait pour la personne. Donc c'est trop génial. Là, pour les personnes qui nous écoutent ou qui hésitent encore à passer le cap, c'est quoi les trois conseils que tu donnerais pour oser y aller, pour dire que ces métiers sont pour ces personnes-là ?
- Amédie
Écoutez votre curiosité, déjà de un. Votre instinct. Même si, voilà, vous vous dites, il y a des personnes qui me disent, je ne peux pas aller dans l'informatique parce que je suis nulle en Excel. Je ne peux pas aller dans l'informatique parce que je suis nulle en maths. Oui, mais non, en fait. Si vous avez quand même cette attirance, et que cette attirance, souvent, ça reste pendant des années. Souvent, j'ai des personnes qui me disent, en fait, ça fait trois ans que je pense à m'intéresser à ces métiers. Quand ça fait, franchement, plusieurs mois, et encore plus plusieurs années, et je me dis, je ne sais pas, Intéressez-vous aux différents types de métiers ? Sur Internet, il y a un certain nombre de ressources. Ce n'est pas forcément simple de faire le tri. Le deuxième conseil, c'est qu'il y a des événements, il y a des meet-ups, donc c'est des événements où plusieurs personnes se retrouvent. Il y a des associations, il y a des groupes. Essayez de rentrer en contact avec des professionnels du digital de différents métiers. ça peut vous donner un peu plus d'informations sur ces métiers et si ça peut vraiment vous plaire. Et aller questionner aussi des personnes qui ont fait des reconversions. Donc souvent, ces personnes-là, elles savent... connaissent bien ce cheminement donc elles peuvent aussi vous aider à un peu passer le cap ou du moins à clarifier tout cela et c'est vrai que sur ça on se demande mais où est-ce qu'on peut trouver ces différentes personnes, c'est simple ça peut être bête mais juste LinkedIn c'est vraiment un réseau professionnel où la majorité des gens comprennent bien que c'est une question de réseau échanger quelques messages avec quelqu'un qui se pose des questions, la majorité des gens adorent aider les autres donc il ne faut vraiment pas hésiter pour se questionner pour avoir des réponses et voilà creusez, il y a des fiches métiers il y a des vidéos échangez avec des personnes, ça va vraiment aider et évidemment pour le coup sur mon site internet j'ai créé également un podcast sur les métiers du digital où justement l'idée c'est d'interviewer des personnes qui ont fait des reconversions ou qui travaillent dans ce secteur pour aider justement et vulgariser justement ces métiers ainsi qu'un PDF où je liste les 31 métiers du digital dans différents secteurs pour y voir un peu plus clair. Laissez votre curiosité vous guider et échanger avec des personnes et utiliser des ressources pour y voir un peu plus clair.
- Chloé
trop bien en effet je pense que l'important, la clé c'est de ne pas se mettre de barrière en tout cas on mettra dans la description de l'épisode toutes les ressources que tu partages et notamment ton site et ton podcast c'est des super ressources pour y voir un peu plus clair déjà pour terminer cet épisode j'ai trois dernières questions la première c'est quels sont les conseils que tu te donnerais à la toi d'il y a dix ans
- Amédie
c'est pas simple le premier conseil que je pourrais répéter trois fois en vérité mais je vais pas faire ça c'est un peu bizarre mais c'est aie confiance en toi c'est fais-toi confiance fais-toi confiance fais-toi confiance la déclinaison c'est écoute la petite voix à l'intérieur de toi, au fond de toi, et ne sais pas plus que ça, c'est suffisant, et tu verras qu'elle va te guider et tout va bien se passer. Donc ça c'est le premier conseil. Le deuxième c'est tout l'entourage, c'est une des choses les plus importantes. pour toi, dans la sphère personnelle, dans la sphère professionnelle. et ne sois pas trop timide parce que j'étais professionnelle pour le coup très timide qui osait pas trop un petit peu comment dire sympathiser avec mes collègues parce que j'avais fait une sorte de séparation très forte entre le professionnel et le personnel et aujourd'hui avec le recul je me dis qu'il y a des personnes comme ça que je sais que j'ai rencontré sur mon chemin que j'ai pas laissé la porte ouverte alors que c'est des personnes très bien et donc voilà, ouvre-toi écoute ton instinct sur les humains que tu rencontres dans ta vie professionnelle et voilà ça c'est le deuxième conseil, est-ce qu'il y aurait un troisième ?
- Chloé
je pense que dans mes conseils il y en a plusieurs à chaque fois dedans c'est bon il y en a au moins trois trop bien merci beaucoup pour tout ce partage et avant de se quitter j'aimerais bien que tu me partages une personne que tu aimerais entendre dans ce podcast merci
- Amédie
Oui, je pensais à une personne, elle s'appelle Ulema Toubalde. Donc, c'est... Alors, désolée, mais c'est une développeuse. C'est une développeuse de métier. C'est quelqu'un qui est très inspirant pour moi. Donc, ça fait... Voilà, ça fait quelque temps maintenant qu'elle a lancé une association qui oeuvre pour féminiser... les métiers, enfin, qu'il y ait plus de femmes dans le monde de la tech. Et donc, moi, je suis membre de son association. Et donc, son association s'appelle l'ISO. Et donc, elle a un parcours incroyable, extrêmement inspirant, un parcours de vie personnel et un parcours dans la tech aussi. qui était vraiment pas simple. Elle a dépassé des épreuves assez dingues et je trouve que son histoire vaut la peine d'être largement partagée. Et en plus, son association, justement, est complètement axée sur la féminisation des métiers de la tech. Et ça, c'est à partir de la primaire, des jeunes filles, jusqu'à les professionnels au quotidien. Et donc, il y a plusieurs... plusieurs propositions dans son association pour aider les femmes à ces différentes parties. Donc, je pense que vous entendriez très très bien, au vu de la vision de ton podcast. Mais voilà, Ulema Toubalde, ce serait quelqu'un que j'aimerais bien entendre dans ce podcast.
- Chloé
trop bien, merci beaucoup et je vais du coup me permettre de spoiler mais du coup il y aura bien un épisode avec Oulima que je trouve vraiment aussi super inspirante et que j'aime beaucoup donc parfait écoute on se rejoint et je pense que les auditorices auront aussi envie d'écouter son parcours nickel
- Amédie
ça te sent bien non j'avoue oui
- Chloé
parfait parfait super mais écoute Amélie merci beaucoup pour tout ton partage et pour l'inspiration aussi que que tu me donnes et que tu vas sûrement donner à pas mal de personnes et et je te souhaite bon
- Amédie
courage pour la suite et beaucoup de réussite dans ton projet je te remercie Chloé c'était un plaisir de faire ce cet interview avec toi bravo pour ce podcast qui est vraiment bien j'ai hâte d'écouter les différents épisodes et je te souhaite aussi une excellente continuation pour ce podcast qui est très important merci beaucoup à bientôt
- Chloé
Un grand merci pour ton écoute. On se retrouve lundi dans deux semaines pour la découverte d'une nouvelle meneuse. J'espère que l'épisode t'a plu. Si c'est le cas, laisse-moi ton avis sur la plateforme que tu utilises. Et s'il te reste encore un peu de temps, partage cet épisode à ton entourage pour faire un gros big up à notre meneuse du jour. La bise, si tu le veux bien, et toujours plein de loutres dans ta vie. Ciao !
- Amédie
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