Description
Les collectivités multiplient les espaces verts, les ruches urbaines et les zones végétalisées afin de renforcer la biodiversité urbaine et d’améliorer la qualité de vie. Ces aménagements rafraîchissent l’air, réduisent la pollution, favorisent le bien-être mental et encouragent l’activité physique. Les quartiers plus verts présentent aussi moins d’allergies et de maladies cardiovasculaires.
Cette dynamique positive entraîne toutefois un enjeu croissant autour du lien entre nuisible et biodiversité urbaine. Certains aménagements attirent ou favorisent la prolifération de nuisibles :
les rats, attirés par les composts et les résidus alimentaires ;
les frelons asiatiques, très présents autour des ruches ;
les moustiques, notamment le moustique tigre, qui se développent dans les eaux stagnantes créées par certains aménagements comme les terrasses sur plots.
La présence de ces nuisibles peut entraîner des risques sanitaires importants, notamment la transmission de maladies (dengue, West Nile).
Les projets de végétalisation tiennent encore rarement compte de ces risques, ce qui conduit à des interventions tardives, coûteuses et moins efficaces. Intégrer la gestion des nuisibles dès la conception des aménagements permettrait de mieux contrôler les populations, de limiter les infestations et de réduire la charge pour les collectivités. Des solutions existent déjà, comme les composteurs sécurisés ou la lutte intégrée par l’introduction de prédateurs naturels.
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