- Speaker #0
Bonjour et bienvenue sur le podcast Les Perles de Jade, des conseils précieux à collectionner, partager ou tout simplement à méditer. Je m'appelle Julie, française installée aux Pays-Bas depuis quelques années, ancienne responsable d'un département achat devenu coach, j'ai décidé de changer ma vie afin de changer celle des autres. Je vous aide à trouver de nouvelles pistes de réflexion et à passer à l'action afin d'être plus épanouie dans votre vie. Abonnez-vous sur la plateforme de votre choix pour ne manquer aucun épisode. N'hésitez N'hésitez pas à me rejoindre sur Instagram. à julie-ugs afin d'échanger. Le lien se trouvera dans les notes de l'épisode. En attendant, je vous souhaite une excellente écoute.
- Speaker #1
Salut Aurélie, merci d'avoir accepté mon invitation sur mon podcast. Comment tu vas ?
- Speaker #2
Je vais hyper bien. Moi, je suis dans mon élément. Donc, merci de cette invitation et de me donner la voix pour transmettre mes messages.
- Speaker #1
Avec plaisir. J'ai envie de rappeler un petit peu aux personnes qui nous écoutent comment moi je t'ai connue, parce que je pense que c'est important aussi de voir les contextes. Je n'invite pas n'importe qui sur mon podcast. Et donc Aurélie, moi je t'ai connue en 2021. À l'époque, t'aidais les entrepreneurs vraiment à se positionner sur leur marché, trouver leur niche, leur client idéal. vraiment les fondations business que tu reprends encore aujourd'hui dans tes accompagnements, mais tu étais focus sur ça. Je t'ai connue dans l'univers de Romain Collignon parce que je t'ai rencontrée pour la toute première fois au Grand Dîner, début 2022. Et ensuite, je t'ai rencontrée, je pense, fin 2022, c'était ça, octobre, pendant une journée mastermind où il y avait les personnes de l'I56 à l'époque et celles du M67. Et donc, je me suis dit, j'aimerais bien échanger avec Aurélie un petit peu plus. Et puis, le temps a fait qu'on a pris des chemins différents. Moi, je suis sortie de l'écosystème de Romain. Et puis, je t'ai retrouvée un peu par hasard, dans le sens où il y a un de... Je crois que c'était ton coach à ce moment-là qui me dit, j'ai une cliente qui recherche une coach mindset pour ses espaces. Est-ce que ça ne te dit pas de postuler ? J'ai postulé, on a un peu échangé. Et puis après, je me suis abonnée et je ne me suis pas désabonnée depuis. J'aime beaucoup ton énergie, j'aime beaucoup tes partages. Je ne suis pas d'accord avec tout et je pense que c'est cool aussi de confronter des opinions différentes. Et ce n'est pas parce que je ne suis pas d'accord que tu ne m'inspires pas, que tes partages ne m'inspirent pas. Et ça, j'ai envie de le partager à mon audience, qu'on n'est pas obligé d'être d'accord avec toutes les personnes qui nous entourent. Et c'est ça aussi qui fait la richesse des échanges et des partages.
- Speaker #2
Exact. Merci pour ce rappel. Et oui, je me souviens, on s'est même retrouvés à la même table où on avait fait un exercice, je ne sais plus lequel, où tu étais en diagonale de moi, je me souviens exactement. Et je sais que les mots qui étaient ressortis, c'était le flow, ce n'était pas l'envie d'empiler, c'était plus de légèreté. Je sais qu'on était dans cette discussion-là, je ne me souviens plus de l'exercice, mais je me souviens. Ouais,
- Speaker #1
trop cool. Est-ce que tu aurais envie de te présenter aux personnes qui ne te connaissent pas, Aurélie, avec tes mots ?
- Speaker #2
Au revoir. Sur quel plan ? Professionnel, personnel ?
- Speaker #1
C'est justement qui tu es Aurélie et tu vas voir que j'avais une question aussi, c'est qui est Aurélie et qui est Aurélie Gauthier, Né pour Impacter ? Est-ce qu'il y a une différence justement ? C'est peut-être même le bon moment d'aborder cette question. Comment tu as envie de te présenter pour commencer ? Est-ce qu'il y a deux personnages du coup, la Aurélie de la vie privée et la Aurélie de la vie publique ?
- Speaker #2
Waouh, ok merci. La question est hyper intéressante et c'est pour ça exactement que j'ai accepté ton interview, parce que j'aime ta pertinence. Moi, comment je me présenterais ? La première chose qui me vient, c'est que je suis un être complexe. Je suis hypersensible, HPI, HP atypique. Tu me colles toutes les étiquettes que tu veux et ça me va et je m'en fous. Parce que, OK, c'est des étiquettes, mais en même temps, ça définit aussi plein de parties de moi. Ce côté où je peux être cash, rentre dedans. ce côté où je suis direct, ce côté où je simplifie le marketing, ce côté où je suis connectée à l'humain et où je viens être touchée dans l'humain, ce côté où je peux paraître « waouh » . On n'a pas envie de l'approcher. Elle a l'air d'être sûre d'elle. Elle fait peur. Et de l'autre côté, quand on me connaît dans ma vie personnelle ou quand on rentre en contact par d'autres biens, on se dit, putain, mais c'est un chou à la crème. En fait, elle est mignonne, elle est sensible.
- Speaker #1
C'est clair. Moi, j'ai vu différentes facettes de toi. Je vois, comme tu dis, celle qui peut faire peur, qui rentre dedans, qui est cash. qui coupe la parole, qui dit là tu dis n'importe quoi ou tu es complètement à côté de la plaque, là tu perds ton temps, etc. Vraiment direct. Mais aussi la femme sensible et j'ai découvert vraiment cette part de toi, cette sensibilité lors d'un coaching, pendant une coaching week avec Julien qui était mon groupe chat à ce moment-là. et ça m'avait vachement touchée. Pour être honnête, quand j'ai écouté, parce que moi, je ne regarde pas les gens, je les écoute. En fait, je ne savais pas que c'était toi. Et à un moment donné, je me suis dit, mais... De quoi elle a l'air cette femme qui est en train de se mettre à nu, en fait qui se met à poil devant des inconnus, qui a ce courage. Et je me rappelle, je me dis putain c'est Aurélie, c'est ouf. Tu vois, c'était très puissant, ça m'avait beaucoup touché ton coaching. Et je me suis dit putain, la meuf elle a quand même les coronesses de venir s'exposer alors qu'elle est coach. Elle a des clientes qui peuvent la voir et elle vient s'exposer, elle vient se mettre à poil devant tout le monde, devant des inconnus, se faire coacher dans toute sa vulnérabilité. Et merci pour ça, c'était beau.
- Speaker #2
Merci, merci. Et tu sais ce qui me vient en t'écoutant et j'ai beaucoup de retours sur ce coaching. J'ai énormément de personnes qui m'ont contacté. Et en vérité, tu sais, il y a un moment donné où soit on se met derrière un masque d'une apparence bien pour tout le monde. Et moi, depuis peu de temps, c'est récent quand même que j'accepte ça. J'ai envie de transmettre le message qui vient de mon cœur et de mes tripes. Et en fait, je n'agis plus à partir de mon nombril de « qu'est-ce que vont penser tous ces gens de moi ? » « Et comment on va me juger ? » « Ou qu'est-ce qu'on va garder comme idée ? » « Ou ce n'est pas bon pour le marketing ? » Tout ce bullshit mental qu'on se fait, c'est comme si, moi j'ai une conviction, et c'est que ma conviction personnelle, c'est que quand on est dans l'accompagnement, dans nos métiers, on est souvent des élus. Pas élus parce qu'on est plus intelligent, plus beau, plus… Non, pas du tout. juste élus, c'est qu'on a souvent traversé des souffrances de vie. On s'est dit, ça sera ta richesse pour en faire quelque chose et pour transmettre au monde. Et en fait, toutes les blessures de vie que j'ai eues, j'assume, que ce soit dans le livre que j'ai écrit, je parle de mon histoire, des traumatismes de vie, de l'abandon, de l'humiliation, de la rue à 17 ans, je parle de toute mon histoire, et souvent on me dit, mais comment est-ce que tu viens de dire, mais mince, tu dis ça devant tout le monde, tu te mets à poil devant tout le monde. Mais quand je n'agis plus à partir d'un espace d'égoïsme personnel et de qu'est-ce qu'on va penser de moi, j'agis à partir d'un espace de C'est ma mission, en fait. Quand on parle de mission, je le vis comme ça. On m'a fait venir pour transmettre la foi du tout est possible et pour partager nos histoires et pour s'aider entre nous dans les souffrances, dans les violences, dans les actes qu'on a vécus. Et si on garde ça pour nous, on se met dans une posture de j'ai vécu ça, mais en gardant une distance, sans accepter de se mettre à poil. C'est du mi-figue, mi-raisin. Ça ne me plaît pas, en fait. Oui,
- Speaker #1
et je pense que c'est là où j'ai reconnecté avec qui tu es. Je me suis dit, en fait, ça y est. Elle dit qui elle est. Elle ne le dit pas juste dans les coulisses du mastermind, d'une discussion offline. Et c'est ça que j'aime aussi dans des partages en story. En fait, tu te fous toi-même de ta propre gueule quand tu dis « Putain, mais je me suis faite avoir, vous vous rendez compte ? » Mais voyez quand même ! L'amélioration ! Je suis restée 30 minutes devant mon coloriage avant de l'acheter. Et ça, j'adore parce que ça me fait marrer. Et c'est au même titre ce qui te fait marrer dans mes stories quand je montre comment je déballe mes packagings, mes colis. Donc, il y a ce truc, je pense, où en fait, on rigole de nous-mêmes. Et aussi, on se met dans nos parts vulnérables. Et je pense qu'il n'y a pas assez de personnes qui montrent les dessous de leur activité. Et ça rejoint un peu ma question, c'est... Du coup, comme toi, tu partages avec beaucoup plus d'authenticité ces dernières années. Est-ce qu'il y a une Aurélie en coulisses et une Aurélie sur les réseaux ?
- Speaker #2
La seule où je vois une différence, et j'ai encore soit cette dualité, soit une acceptation à faire, c'est que lorsque je rencontre des personnes... qui ne me connaissent pas sur le milieu professionnel, qui apprennent à me connaître dans le perso. Je suis exactement la même, sauf un peu moins cash parce que je ne les coach pas. J'ai moins à les bousculer. Quoi que ça dépend, il y en a qui s'en prennent assez fort plat la trouche parce que je me dis non, là, je ne peux pas laisser cette personne dire ça. Mais c'est juste qu'on me dit souvent, ah, c'est marrant, tu es plus… Je suis en relation, je suis beaucoup plus amoureuse, beaucoup plus affective, beaucoup plus sensible, beaucoup plus vulnérable. Je suis dans un milliard de fois plus dans l'autre. Et sur les réseaux, il reste encore 20% de couches, tu vois, c'est le chiffre qui me vient, de la limite, la protection. Je ne vais pas... entièrement tout ouvrir à tout le monde dû à mes blessures du rejet, dû à plein de choses. Je suis moi, je suis comme ça dans la vie. Mes copines me voient sur les réseaux en vrai. Je suis la même, mais dans mes relations amoureuses, je suis beaucoup plus la femme. amoureuse de son amoureux et qui prend soin de lui encore plus que je le fais avec mes clientes ou ma communauté.
- Speaker #1
Est-ce que c'est justement juste une petite balance de quand tu es la coach, tu es là pour botter des fesses et justement dans tes relations privées, tu es là pour, pas pour botter les fesses, mais pour apporter de l'amour aux personnes qui en ont besoin et qui sont en résonance avec cet amour-là. Parce que c'est un amour sous une forme différente, avec tes coachés, tu vas être là pour leur botter les fesses, pour qu'elles puissent voir ce qu'elles ont besoin de voir, même si c'est inconfortable et douloureux. Par contre, ce n'est pas ta mission dans ta vie privée.
- Speaker #2
Oui, et merci d'avoir soulevé ça sur mes réseaux et avec mes clientes. j'ai un devoir qui sort de mes tripes c'est même pas que je choisis, je pourrais me dire en début de séance vas-y calme-toi, fais-le doucement, prends de la rondeur donne plus d'amour, je pourrais je ne cherche pas à me limiter, je ne cherche pas à me brider et moi ça me prend dans le plus profond de mes tripes quand j'ai des personnes en face de moi qui ont tout pour y aller avancer, s'en sortir mais qui se mentent, qui se contractent je me dis waouh est-ce que quelqu'un va la réveiller après, et là c'est aussi mon combat du moment Après avoir vécu des dix ans de thérapie sur elles, elles ont énormément travaillé sur elles, mes clientes, soit des coachs, soit des thérapeutes, mais en général passionnées de développement personnel, spirituel, des années de thérapie, de coaching, de chamanisme, tout ce qui s'englobe. Je suis pour, mais il y a un moment donné, il faut sortir les doigts du cucu et il faut aller manger son caca. Et quand je les vois, oui, mais ma thérapeute m'a dit, puis quand j'étais petite, ma maman m'empêchait de parler. Donc aujourd'hui, je ne dis pas que je ne reconnais pas la souffrance chez mes clientes parce que c'est pour ça que je les aime. Je les ai choisis ! Et je choisis toutes mes clientes parce qu'elles ont une histoire de vie difficile. Donc, je les aime pour ça. Je me reconnais là-dedans. Mais justement, ça me fait mal de voir à quel point elles se brident, elles se limitent par toutes ces il faut, l'extérieur, ce qu'elles ont entendu, leur histoire. Moi, je veux qu'elles éclorent. Et pour éclore, il y a un moment donné, je ne veux plus être mélangée. Ce n'est pas négatif parce que tous les coachs ont leur impact de leur façon et dans leur personnalité. Je ne veux pas être reconnue comme, oh tiens, c'est une coach business qui m'apprend les trois clés. pour les quatre places. Je veux être reconnue pour créer de la friction, de l'impact. Et qu'on se dise, cette meuf m'a dit une phrase, elle m'a bousculé ma vie. Et je veux qu'on retienne ça. Et j'ai besoin d'aller là-dedans. Et pour aller là-dedans, c'est ma personnalité, je ne sais pas le faire autrement. Donc, des fois, ça peut bousculer. Et parfois, comme tu l'as dit, je coupe la parole. On voit, quand je quote sur mon Insta, parce que j'ai des messages, je vois des choses dans la structure des personnes quand je parle avec elle et je vois les mensonges. Donc j'ai besoin que ça sorte. Donc peut-être qu'avec les années, je prendrai plus de gants et de filtres. Mais en fait, je ne cherche pas ça. Ça me va aujourd'hui d'être aimée ou d'être détestée.
- Speaker #1
Après, tu l'annonces déjà dès le début. En gros, tu dis, voici qui je suis. Si ça ne te plaît pas, dommage, trace ta route. Si tu es prête, welcome. Mais si tu n'as pas envie de te faire bousculer, ce n'est pas chez moi qu'il faut venir. Tu es quand même assez claire, je pense, dans ta com. Donc, hyper intéressant. Merci pour ton partage Aurélie. Et de toute façon, le nom de ton business, en tout cas de ton Insta, je ne sais pas si c'est le nom de ton business, mais Né pour Impacter, c'est aussi ça. C'est l'impact par la bousculade, par « Eh, qu'est-ce que tu fous ? On n'est pas là pour rester dans sa zone de confort. On est là pour grandir, pour évoluer. Et là, tu es trop confortable. Et si tu es prête, je t'accompagne à sortir de ce confort-là. »
- Speaker #2
C'est ça et je pense que tu sais il y a des plans où toi ce que tu m'inspires souvent c'est ce gant de velours tu vois on sent qu'il y a un côté très ancré, très posé, un côté gant de velours plus doux donc tu as cet équilibre et je pense que c'est intéressant de choisir quelqu'un qui nous accompagne en fonction de sa personnalité, de son énergie et je pense que c'est important de dire qu'il y a des moments où on a besoin d'être dans le cocooning. moi j'ai vécu des deuils de vie atroces où là j'avais pas envie d'être bousculée sauf à un moment donné où j'étais prête qu'on me dise ça y est réveille toi Et il y a d'autres moments où, oui ou non, tu vois, en fait, c'est là dans le business, il y a un moment où les personnes qui vont venir vers moi en ayant un discours qui est OK, qui ont envie d'apprendre, c'est OK. Et celles qui se mangent me disent je suis la personne. Je suis venue pour ça. Je suis venue pour réveiller les gens et pour dire on est venu pour expérimenter, passer à l'action en fait.
- Speaker #1
Ouais. Donc, comme tu dis, il y a un moment pour tout. Et c'est exactement ça, je trouve, l'équilibre. C'est qu'il y a un moment pour de la douceur, mais il y a aussi un moment pour se faire bousculer. Et le tout est de choisir les bonnes personnes au bon moment. Parce qu'il y en a qui vont choisir, qui ont besoin de douceur et qui vont aller vers quelqu'un qui va les bousculer. Ça ne va pas matcher, elles ne vont pas avoir les transformations. Mais ce n'est pas parce que leur coach n'est pas bon, c'est qu'elles n'étaient pas prêtes à recevoir les enseignements de ce coach ou de ce mentor-là à ce moment-là.
- Speaker #2
Exactement, je suis d'accord.
- Speaker #1
Trop bien. Tu as une de tes valeurs que tu... Enfin, même deux valeurs que tu répètes assez régulièrement, la liberté et le plaisir, la jouissance. Et du coup, j'avais envie de te demander... Ça ressemble à quoi le rythme d'Aurélie dans sa liberté, sa jouissance ? Je sais que, parce que je te connais un petit peu, les journées ne se ressemblent pas vraiment, mais c'est ce que tu m'as déjà dit en MP, tu as besoin de structure pour être dans ton flot. C'est ta structure qui va supporter ton flot. Et du coup, j'ai envie que tu partages ta vision parce que je trouve que c'est très juste. C'est un mélange des deux et c'est ce que tu disais tout à l'heure. tu es là aussi pour pour accueillir les souffrances de tes clientes et tu ne la renie pas. Par contre, il y a un moment où il faut sortir les doigts du cucu pour aller voir son caca, pour aller manger son caca même. C'est ça ! C'est un peu ce mélange, un peu le yin et le yang. Et comment, du coup, tu vis tes valeurs dans ta vie, dans ton quotidien ? Comment tu les vis ?
- Speaker #2
J'ai tellement de choses à te dire. Je vais essayer de donner les choses les meilleures qui me viennent, comme ça. Je laisse couler ce qui vient. C'est que la première des choses, pourquoi j'ai cette valeur forte, c'est important de revenir à la source. Parce que beaucoup disent « Ah, j'ai la valeur liberté ! » Mais qu'est-ce qui se cache pour toi derrière la valeur liberté ? Parce qu'on n'a pas toutes les mêmes choses.
- Speaker #1
Ça ne veut pas dire la même chose, ça dépend de ton expérience, de comment tu as vécu justement l'emprisonnement, etc.
- Speaker #2
Eh bien, c'est ça. Je voulais venir exactement sur ce sujet. C'est que quand j'ai connu la rue à 17 ans avec ma maman qui subissait des violences conjugales, on a eu deux ans de cavale, à vivre caché, les volets fermés, cacher la voiture, se cacher nous-mêmes quand on sortait dans la rue. Et en fait, d'avoir connu cette espèce d'emprisonnement sous différentes formes, parce que j'en ai eu d'autres, je me suis dit, ok, en fait, ça tape à l'intérieur de moi. Tu sais, c'est un message que tu ne peux pas expliquer aux gens, mais ça tape à l'intérieur de toi dès que tu fais des mauvais choix, des mauvaises associations, des mauvaises décisions. Il y a un truc qui vient de l'intérieur de la poitrine et qui te dit, arrête, qui te crie comme quelqu'un à l'intérieur de toi. Et ce que j'ai décidé et ce que je mets en place au quotidien, c'est que j'ai souvent un rappel sur mon téléphone où il y a écrit liberté. Et ce rappel-là, il vient sans cesse me dire, est-ce que là, il sonne dans la journée, à des moments différents ou à des moments réguliers ? Je me dis, ok, est-ce que là, je me sens libre dans ce que je suis en train de faire ? Ben non, en fait, je suis en train d'avoir une discussion qui me fait chier. Et je vais dire à la personne, avec beaucoup d'amour, cordialement, PS, excuse-moi, voilà, on va arrêter la conversation. Je me demande toujours si je me respecte par amour pour moi, ça aussi, c'est ma liberté. Par amour pour moi, est-ce que cette relation me respecte ? Est-ce que cette interview me respecte ? Est-ce que cet homme me respecte ? Je suis toujours dans ces questionnements et c'est le mot qui drive ma vie. Et pour être libre, j'essaye de ne plus rien m'imposer. Je m'explique. Je ne m'impose pas plus rien dans mon business dans le sens où pour moi, c'est que ma vision et chacune le prendra comme elle veut. Les personnes qui sont que dans le flot et le doigt mouillé de tout, aucune structure de rien, ça marche, mais ça me crée chez moi. je ne vais pas le mettre chez la personne, chez moi, ça me crée une sensation d'insécurité intérieure. Mais en fait, ça peut se casser la gueule à tout moment et je n'ai pas envie d'être dans cette énergie. Et si je veux agir à la base et au centre d'une énergie sécure, moi, je vais vraiment créer de la sécurité, parce que c'est un mot important, sur ma structure. Ma structure, c'est par exemple, en très court, c'est d'avoir un challenge que je fais trois fois par an. C'est-à-dire que j'ai besoin de vendre uniquement trois fois par an aujourd'hui. Et ce challenge-là, c'est le même, ça va venir choquer plein de personnes, le même. que je fais depuis 15 fois. Tu peux t'inscrire en 2021, en 2022, en 2020, c'est le même. Par contre, mes enseignements, ma façon d'échanger, ma façon de coacher dans le direct, ma façon de venir chercher des personnes, de transmettre sera complètement différente. Et c'est parce que j'ai cette structure de ce PDF qui est prêt, de ces titres, de ces pubs, de ces machins, où on pinaille quelques trucs, mais franchement, c'est pas le principal. Ça fait que je peux arriver le jour des lives dans un espace de liberté et de créativité où je dis parfois, Bon là, on pose le PDF sur l'offre irrésistible ou les ventes. Et là, je vais coacher des personnes en direct. Et je vais vous montrer comment on vient chercher, comment on vient dépasser des peurs, des blocages, parce que c'est ça qui m'excite dans ma zone 2G. Et c'est cette structure, et je pense que c'est à ça que tu faisais référence, c'est cette structure qui me permet d'être dans mon flot et de kiffer. C'est-à-dire qu'en dehors de ces trois fois par an, je pourrais très bien, parce que ça ne me rapporte quasiment rien, je pense aujourd'hui, arrêter d'être sur les réseaux. Et je pourrais arrêter de partager, parce que mon argent ne vient pas d'ici. Mes ventes ne viennent pas d'ici. Et ma liberté autre, c'est que je m'autorise aujourd'hui de m'écouter. C'est-à-dire que, tu vois, hier, j'ai vécu une journée, mais je me suis fait rouler dessus. Je me suis fait rouler dessus. J'ai vécu une journée qui m'a... Waouh ! Je ne m'y attendais pas. Et j'ai laissé un message la veille sur mon télégramme, qui venait en disant, « Oh, demain, j'ai une super journée. Vous allez voir avec mon bras droit. C'est une pulsation trimestrielle. C'est fou. Je suis prête. On va kiffer. » Et en fait, je me suis pris une raffale dans la tronche de discussions que je ne m'attendais pas. de concrétisation que je ne m'attendais pas, de remise en question que je ne m'attendais pas, plus d'autres rendez-vous qui se sont enchaînés. J'ai fini la journée en me faisant laminer. C'est le mot. Et tu vois cet espace de liberté qui n'est plus à partir du nombril, mais pour servir le monde. Je me suis mise dans mon canapé et j'ai dit dans mon télégramme, je viens de me faire rouler dessus là les filles. Et voilà ce que j'ai vécu. Et tu sais, ce matin, je vais jusqu'au bout. ou de la liberté, parce que ça va jusque là. Ce matin, mon équipe me dit, écoute, t'as plus du tout de podcast, tu peux nous en enregistrer un pour la semaine prochaine ? Et je dis, bah ouais, en fait, je vais dire ce qui m'est arrivé hier, parce qu'on se fait tout rouler dessus. Mais moi, je kiffe entendre les coulisses, les gens qui me disent, là, j'ai eu mal, comment j'ai fait ? Je kiffe entendre ça, les coulisses, pas que du mal, tu vois, mais je veux être hyper souriante, de tout, je veux les coulisses. Les entrepreneurs, et ça, c'est rare, les vraies coulisses de la vraie vie. et je me vois devant le micro et je me dis Mais en fait, je n'ai pas envie de redire ce que j'ai dit hier dans le Telegram. J'ai dit à Ambre, qui s'occupe de mes podcasts, « Ambre, tu peux aller prendre les audios ? Ils sont d'une authenticité, d'une vulnérabilité. » J'ai dit des mots que ça se trouve, peut-être je regretterai dans trois jours. Je n'en ai rien à foutre. Je lui ai dit, « Tu me prends tout. » Il me dit, « Je ne coupe rien. » Je dis, « Ambre, on n'a jamais rien coupé. Mets-le direct. » Et j'ai juste fait une intro en disant, « Voilà ce qui s'est passé hier. voilà pourquoi je me suis fait rouler dessus. Je te laisse écouter l'audio. Et tu vois, j'ai que envie de transmettre dans le kiff. mais je vais préciser c'est important quelqu'un qui débute je lui donnerai pas du tout ce conseil je dirais de trouver un équilibre entre le jeu transmets des choses qui me font qui fait je m'en fous de savoir si ça like si ça plaît si c'est bien si c'est mal si ça avoir ou pas avec ma communauté mon sujet il faut qu'ils aient du flou du kiff et de la structure mais quelqu'un qui débute qui fait zéro structure à mon gars ça va être compliqué c'est
- Speaker #1
hyper intéressant ce que tu partages parce que pour rebondir ce que tu viens de dire genre quelqu'un qui débute et qui n'a pas de structure, c'est pas possible. de faire ce que tu fais. Et c'est exactement mon point où j'ai eu des femmes dans mes espaces d'accompagnement qui n'avaient pas envie de revoir leur positionnement ou leur client idéal, qui disaient, moi, ça fait quatre ans que je suis entrepreneur, j'ai déjà fait ça quatre, cinq fois. Oui, mais en fait, si aujourd'hui tu ne vends pas, c'est que tes fondations, elles ne sont pas posées. Parce que c'est ça, la vente. reflète ton manque d'ancrage dans tes fondations. Et c'est aussi pour ça que j'ai dit, j'ai fait zéro vente en février. D'ailleurs, je t'en avais parlé en MP. Zéro vente en février, mais je sais d'où ça vient. Donc, je vais faire le taf, moi, maintenant. Et je disais, ce n'est pas parce que j'ai fait des dizaines de milliers d'euros par lancement, etc., que je n'ai pas à refaire ce taf-là. Je le refais tous les six mois, quasiment. Donc, c'est juste que là, j'ai voulu attendre en me disant, bon, je refais encore un petit lancement et je refais mon positionnement après. Ben non, quand tu vibres, quand tu sais. Tu l'incarnes, tu sais qu'il y a une dissonance dans ce que tu vends et qui tu es au moment T, ça ne marche pas.
- Speaker #2
Exactement, et ça vient jouer sur plein de paramètres qui seraient trop longs à expliquer, mais j'en ai tourné un épisode ce matin, donc c'est le sujet, c'est que la constance, la solidité, cette posture quand tu arrives et que tu arrives à présenter ton offre, pour moi, elle ne part pas d'une histoire de tarif. Je suis allée sur ce sujet, est-ce que c'est le bon tarif, est-ce que c'est trop cher, pas assez cher ? En réalité, ça part pour moi d'une solidité interne. vers l'externe et peu importe le tarif. C'est la façon dont tu vas être en amour avec ton offre, en amour avec l'expérience que tu vas créer et en amour avec tes clients parce que beaucoup prennent la vente et le marketing comme bouh, vilain, caca, boubou. Non, en réalité, c'est j'aime tellement mes clientes, je suis tellement passée par ces souffrances de vie, je suis tellement passée par le manque d'argent qu'aujourd'hui, je vais leur montrer que tu peux avoir un business. au service de l'impact du monde, mais au service d'une vie jouissive. Et en fait, tu aimes tellement tes clientes que tu es OK de vendre. Et tu n'es plus dans cette posture de « Mon Dieu, c'est mal ! » Et tu reconnais la valeur de qui tu es, de ce que tu transmets. Et c'est tout ça qui joue sur cette solidité vraiment intérieure.
- Speaker #1
Oui, et je rajouterais même la certitude que ce que tu fais est juste et que tu accompagnes les bonnes personnes avec le bon format. Il n'y a pas de déséquilibre dans l'échange, il n'y a pas tu donnes trop ou tu donnes pas assez, et il n'y a pas de elle te paye trop ou pas assez. Il y a un équilibre dans l'échange qui fait que l'offre est juste, l'échange est juste, et donc tu es là pour faire du mieux selon ce que tu as à offrir, de leur donner un max et pas d'être limité dans ce que tu as à offrir, parce que toi aussi tu es dans l'abondance, la générosité dans ce que tu donnes, et je pense que tu as besoin aussi d'être dans cette justesse pour justement t'autoriser à tout dire et pas te dire... Là, je ne dis pas plus. parce que là, du coup, c'est une autre offre. Je pense que tu as ton cadre, mais quand elles sont dans un truc qui est clair, avec une transformation claire, tu es là, tu donnes tout. Tu donnes tout ce que tu as à donner. Tu n'as pas envie de te restreindre. C'est justement ça, la liberté. C'est d'avoir ce cadre-là de qu'est-ce qu'on va aborder dans cet espace-là ? Et par contre, dans cet espace-là, avec cette thématique, je donne tout.
- Speaker #2
Exactement. Aucune rétention et le mot qui vient coller, c'est marrant parce que tu me l'as redit dans les mots que je dis souvent, c'est la jouissance, c'est de prendre du plaisir. Quand je suis, comme tu as dit, là, j'avais une masterclass sur les ventes. Donc, c'est cadré, tu l'as dit. On sait ce qu'on va transmettre, à qui, comment, pourquoi. Par contre, dedans, j'ai coaché à la fin sur des questions qui n'avaient rien à voir. Des gens qui étaient bloqués sur des trucs où j'ai capté. J'ai dit, OK, est-ce que c'est OK qu'on aille là-dedans ? Et je les ai débloqués sur des choses qui n'avaient rien à voir. C'est-à-dire, je leur ai offert du coaching. c'était pas dans le but de vendre mon truc ça n'avait rien à voir donc je pense jouir sa vie ouais Je te jure, je veux vraiment m'arrêter sur... Parce que là, j'allais partir dans une autre explication. On oublie de jouir le quotidien. Et moi, tu sais, j'ai une reconnaissance de dingue. Parce que souvent, on me dit, mais tu as eu une vie tellement atroce. Comment tu fais pour avoir cet optimisme ? Moi, je dis merci, en fait. En fait, merci parce que chaque jour qui se lève, et tu vois, même ça me touche. Parce que c'est énorme, on ne se rend plus compte. On prend la vie comme si c'était normal. C'est normal d'être en vie. Ce n'est pas normal. Et en fait quand moi le jour il se lève Tous les jours, quasiment, je remercie en disant putain, j'ai une putain de nouvelle journée qui m'attend, une nouvelle opportunité, je vais changer des nouvelles vies. Et même si hier, je me suis fait rouler dessus par 10 rouleaux, j'ai dit dans mon audio demain, c'est une nouvelle journée. Et quand tu pars d'un espace de kiff et de jouissance, alors oui, je n'ai pas la vie merveilleuse, par contre, j'ai une vie jouissive où je voyage quand je veux, je fais ce que je veux quand je veux, je ne m'interdis plus rien et à l'inverse, je suis là, je vais être chez moi, je vais me dire ma maison, elle ne m'inspire pas. Je sais pas, pour enregistrer des podcasts. Oh bah vas-y, on se casse, on prend un avion, on va à un autre endroit. Oh bah ça, ça m'inspire pas. Ah bah on y va, une conversation m'inspire pas. Une fois, je suis interviewée, tu m'en as parlé au début en me disant c'est ok s'il y a des choses dont tu veux pas qu'on parle. Eh bien, une seule fois, ça m'est arrivé où on était dans une interview et je vois toutes les personnes dire ah mais moi aussi j'ai vécu ça comme toi Aurélie, tu sais, le rejet, l'abandon, l'injustice. puis j'avais que des plaintes Et là, je dis à la personne, et ça enchaînait, et ça enchaînait, et ça prenait de l'ampleur. En fait, ça prenait de l'espace sur le message que je voulais passer. Et là, je dis, si c'est OK pour toi, en fait, je pense qu'on va arrêter là. C'est-à-dire que si c'est OK, on va complètement couper. On ne va plus parler des espaces du passé qui sont souffrants. Je ne suis pas là pour ça, en fait. Je suis pas là pour remuer de nouveau la merdasse Je suis là pour vous dire venez on la comprend, on l'a compris, venez on va la manger, venez on passe à l'action, venez on change des vies, venez on arrête de se regarder le nombril. Et la liberté ça va dans tous ces espaces et ça me fait kiffer. Des fois je surprends les gens, j'ai un dernier mini exemple peut-être qui peut parler. J'ai quelqu'un qui s'occupe de mon podcast, elle ouvre la plateforme, elle me dit t'as vu, je dis au hasard, t'as une semaine gratuite et après tu bascules sur le plan de paiement. Je fais ouais vas-y, prends direct le plan de paiement. Elle me dit « Pourquoi ? » Je m'en fous de la semaine gratuite. C'est une semaine gratuite. Ça se trouve, quand ça va passer au plan de paiement, ils vont me faire modifier. Je m'en fous. Prends direct le plan de paiement. Je sais où je vais, je sais ce que je veux. Et en fait, j'agis dans un espace d'une telle sécurité sur certains plans que les personnes disent « Elle est bizarre, elle. » Et c'est ça qui est drôle de voir la réaction dans la tête des gens. Et le dernier, parce que tu en as parlé, j'ai eu le diplôme de l'anniversaire.
- Speaker #1
Yes.
- Speaker #2
Il y a quelques jours Ausha et c'est une reconnaissance de dingue Là, c'est ma part de la petite fille qui parle. En fait, c'est comme si j'ai envie de lui dire, t'as vu, on te reconnaît. T'as vu, t'es devenu quelqu'un. T'as vu, t'as le droit de ne pas être seule. Seule celle qui a connu les restaurants du cœur, t'as le droit de changer des vies. Et ça m'a... Waouh ! Cette reconnaissance-là que j'ai reçue, je me suis dit... C'était fort.
- Speaker #1
Ouais, sur ta valeur la plus grande. Et je trouve ça hyper intéressant, ce que tu dis, c'est... Tu disais, on n'est pas là pour remuer le caca. En fait, c'est juste que toi, tu racontes ton histoire pour expliquer qu'on peut... peut ne pas être victime de sa vie, on peut être co-créatrice et changer. On n'est pas là à subir, c'est pas parce qu'on est né dans ce contexte-là qu'on doit voyager avec tout ce caca sur le dos toute sa vie. On peut changer, on peut décider d'en faire autre chose. Et c'est comment, toi, tu t'en es servi comme tremplin. C'est pour ça que ce que tu disais de oui, ok, je partage mon passé, les douleurs...
- Speaker #0
Les moments difficiles, mais ce n'est pas pour qu'on dise « Oh, ma pauvre Aurélie, oh là là ! » Non, c'est pour dire « Waouh ! Inspirant la femme que tu es devenue aujourd'hui, moi aussi je veux, moi aussi je vis ça et j'ai envie de m'en sortir. »
- Speaker #1
C'est ça. Il n'y a rien à dire. Tu as eu les bons mots. C'est exactement ça. Je ne viens pas du tout au bout de 20 ans pour qu'on me dise « Ma pauvre, tu as... » Non, ça ne me fait plus rien. Non, je pars d'un espace, comme tu dis. En fait, mon livre a été créé sur la foi du tout est possible. Il n'a pas été créé sur « Je suis une pauvre petite victime, On va venir me faire des calinous pas du tout. Et je ne cherche pas des personnes qui se positionnent en victime face à moi et que je dois sauver. Et quand on vient me raconter « et puis tu sais, et puis... » Je coupe direct. Ça peut paraître dur, mais je sais qu'à cet endroit-là, je vais enfin créer un déclic chez la personne qui est cajolée, chouchoutée dans ses traumatismes de vie depuis des années. Et là, elle a besoin qu'on la réveille. Il y en a qui vont me détester. Il y en a qui m'ont déjà dit « tu sais quoi, je te détestais. J'étais pas OK avec tes discours. J'étais pas OK avec ta façon de faire. Et aujourd'hui, je suis prête parce qu'elles ont infusé quelque chose.
- Speaker #0
et une salle principale c'est pas moi à cet endroit là c'est pas si elle m'aime ou pas moi je m'en fous je suis juste un canal je suis juste là pour transmettre chacun le prend comme il veut je le fais à ma façon c'est comme ça merci pour tes partages Aurélie moi je suis complètement alignée avec ce que tu racontes ce que tu partages après on parle beaucoup de coaching nous même on est coach on est accompagnante est-ce que toi t'as toujours été accompagnée et
- Speaker #1
sinon pourquoi je pense que t'as déjà la réponse c'est Alors, c'est que ma conviction personnelle. Je le dis à chaque fois parce qu'il y a des gens qui disent « Ouais, elle croit avoir la vérité. » Non, j'ai ma vérité. Chacun en fait ce qu'il veut. Je suis convaincue que tous les entrepreneurs qui ont un business à succès, on met ce qu'on veut derrière. Pour moi, le succès n'est pas qu'une histoire de chiffre d'affaires, c'est aussi une histoire de liberté. J'apprends à mes clientes à générer de l'argent, mais au service d'une vie de liberté, de voyage, de « je ne compte plus » , de « je kiffe avec ma famille » . Pour moi, c'est essentiel de remettre là-dessus, et que dedans, je veux faire des millions. Ça ne m'intéresse pas. Et à cet endroit-là, oui, je pense que tous ceux qui ont du succès et qui sont à l'aise avec leur entreprise, peu importe le niveau, je suis convaincue, et on ne me l'enlèvera pas, qu'ils sont accompagnés tout le temps. Parce qu'on vit des tels challenges humains, émotionnels, stratégiques, mais tellement humains avant tout au quotidien. Moi, j'en vis au quotidien. J'ai une équipe de 10 personnes, c'est 10 êtres humains qui viennent avec leur paquet devant moi et moi, je vais avec mon paquet devant eux et qu'est-ce qu'on en fait ? Donc... même si t'es seule d'ailleurs, c'est la meilleure école de développement personnel. Donc les personnes qui restent seules, qui ne se font pas accompagner, que ce soit des thérapeutes, des co-dépsi, peu importe quoi, je trouve que c'est une erreur et que c'est une perte de temps C'est même s'infliger de la souffrance à soi-même, parce qu'on reste toute seule dans son caca, avoir que son prisme, que un cheval avec ses ailières, alors que quand tu te fais aider, tu te fais accompagner, tu t'ouvres. Et ce que je trouve dommage, je vais quand même insister là-dessus, je pense que tu seras certainement d'accord, on ne dit pas ça pour se renvoyer la balle, mais on verra, je lance des balles. Moi, ce que je trouve dommage, c'est dans les professionnels de l'accompagnement, souvent, ils investissent des sommes. qu'ils ne comptent même plus dans de la thérapie, dans des outils, donc je ne sais pas, Merkaba, fleur de bac, tirer les cartes, les pierres de lithothérapie. Ils investissent des milliers d'euros. Parce que souvent quand je leur dis fais-moi le calcul, tiens qu'on rigole juste sur les dix dernières années, dans les outils, dans eux, dans le développement personnel, dans mon Dieu, il me faut encore une aide supplémentaire, ils investissent beaucoup là-dedans. Mais quand tu leur dis, mais juste par curiosité, tu viens me voir et tu me dis que tu n'as pas de client, tu n'as pas de vente, mais qui t'a accompagné dans le business ? Personne. ou une formation toute seule que j'ai suivie en vidéo il y a 5 ans où oui j'ai eu une personne mais à un moment donné quand tu vas apprendre à faire du vélo tu vas avoir celui qui t'apprend à nager ou celui qui t'apprend à faire du vélo et ça je trouve ça fou donc à un moment donné, travailler sur soi pour moi c'est obligatoire en y mettant des limites mais celles qui veulent développer son business il faut se calmer sur le développement personnel qui vous crispe vous cristallise dans vos peurs et vos problématiques et aller dans l'action
- Speaker #0
Mais ça, je ne sais pas si tu seras d'accord, c'est peut-être des personnes qui sont un peu dans la fuite. Elles ne veulent pas aller voir leur caca en face. Donc, elles vont dans des choses qui sont plus agréables, moins confrontantes, qui va moins les ramener sur peut-être leurs incompétences.
- Speaker #1
Oui, et puis, même ça se voit sur un plan personnel, parce que moi, je l'ai fait. Je ne suis pas allée manger mon caca pendant 20 ans. J'ai été accompagnée, comme je te dis, plus sur un plan aussi personnel. Et à un moment donné, je me disais, ah ben ouais, mais je me fais aider. Je paye, je prends une heure avec la psy ou la chamane, je suis là, je fais des stages. Mais à quel moment, quand tu as peur qu'on t'abandonne, à quel moment, quand on ne t'appelle plus pendant une journée, au lieu d'appeler dix fois la personne pour dire est-ce que tu es mort, est-ce que tu es vivant et que tu restes dans ton caca, c'est de dire je vais prendre sur moi, je vais prendre sur moi et je vais aller le manger. Parce que si je continue à avoir peur dès que je rencontre quelqu'un qui meurt, eh bien, je n'avancerai pas. Et c'est ça les manger son caca. Donc souvent on ne le fait pas sur tous les plans de sa vie. Ou alors on en a un où on y va à fond, l'autre où on n'y va pas. Mais c'est juste de s'observer, il n'y a pas de bonne chose. Mais il y a un moment donné, juste mon petit conseil, celle où ça fait déjà 10 ans qu'on travaille sur ces problématiques de vie personnelles. Je ne dis pas qu'il faut arrêter, je dis juste qu'il y a un moment donné ou allez manger votre caca.
- Speaker #0
En fait, c'est une histoire d'équilibre. C'est quand tu vas dans l'extrême, genre tu vas que dans le def perso et que tu ne vas pas travailler tout ce qui est un peu plus masculin, la vente, marketing, le dur. Oui, tu peux toujours dire que tu ne fais pas de vente, qu'il y a encore des blocages, etc. Mais c'est peut-être parce que tu as traité les symptômes et pas la source. Donc, il y a ça. Moi, je sais que par exemple, j'avais fait une pause pendant plus d'un an, je n'ai pas eu de coach mindset. La dernière séance que j'avais eue avec Julien, que tu connais puisqu'il t'a coaché aussi pendant la coaching week, il m'a proposé une sorte de challenge en me disant « Il s'arrêtait de te faire accompagner, juste pour voir, parce que justement j'étais peut-être dans la surconsommation de mentorat, de coaching, etc. Juste pour voir comment tu te sens. » Et il m'a proposé plein de challenges, on en a rigolé et tout, parce qu'il y a des trucs qui n'avaient ni queue ni tête par rapport à la personne que je suis. Et puis, je lui ai dit, OK, je suis curieuse. Et effectivement, je n'ai pas pris de coaching. Par contre, j'ai trouvé des challenges sous d'autres formes. C'est-à-dire que je suis allée me confronter à d'autres. On en parlait, c'est ton entourage. Je suis allée me confronter auprès d'entrepreneurs avec lesquels j'étais en mastermind depuis 2022. Donc, on a gardé notre groupe. Et donc, on se voit tous les trois mois. Et donc, par contre, j'ai exposé mon vrai caca, pas genre, oui, alors moi, je vends toujours sur Insta, ça se passe bien. Non, non. J'ai dit, voilà, les gars, moi, ça ne va pas. là j'ai fait un lancement, j'ai fait zéro vente j'arrive pas à voir ok, mis à part le positionnement, qu'est-ce qui ne va pas je vais vous exposer ma problématique vous allez me dire sans filtre qu'est-ce que vous vous voyez et pourquoi pas, qu'est-ce que vous auriez fait même si vous n'êtes pas moi parce que j'ai envie de m'ouvrir en fait, ouvrir mes œillères et donc j'ai fait ça pendant une année, donc aller confronter mon caca, dire la vraie vérité, dire les vrais challenges que j'avais. Parce que du coup, dans ce genre de groupe, je pense que tu le sais aussi, parfois on n'ose pas trop dire nos vrais problèmes parce qu'on n'a peut-être pas l'espace, on ne se sent pas safe de tout dire. Donc on va le dire offline, mais on ne va pas le dire dans les expressions de groupe. Et honnêtement, le fait d'en avoir parlé à tout le monde d'entrée de jeu, de dire comment ça va Julie, bah écoute pas ouf parce que je sors d'un lancement à zéro et je sais ce que j'ai à faire, mais putain, flemme, quoi. Je ne me sens pas bien, je ne me sens pas en sécurité financière, même si... Ils me disaient, mais meuf, en sécurité financière, c'est quoi ? Parce qu'on te connaît, t'as de la structure. J'ai dit, j'ai trois mois de tréso. Mais trois mois de tréso, ça va ? Oui, mais pas pour moi. Moi, la personne que je suis, j'aime bien avoir six mois, tu vois. Je ne me sens pas bien, tu vois. Donc, il y a vraiment ça, je trouve. donc oui, je n'ai pas... Je ne me suis pas noyée, si tu veux, dans des mentorats, des coachings. J'ai choisi avec beaucoup plus de conscience. Donc là, je me fais accompagner depuis mi-mars par quelqu'un que j'ai choisi, d'un espace d'abondance et pas un espace de manque de « il faut que quelqu'un m'aide » . Et je pense que cet acte de puissance fait aussi toute la différence sur mes transformations. Pourquoi je transforme aussi rapidement ? Parce que je n'ai pas choisi quelqu'un pour m'aider parce que j'étais en PLS, mais parce que je me suis sortie de ma situation de manque toute seule à recréer six mois de Tréso. Et ensuite, j'ai décidé, à partir de cet espace-là, de choisir un accompagnant que j'avais déjà repéré avant. Et donc, du coup, si tu veux, je n'ai pas d'attente de résultat avec ce coach parce que je sais comment m'en sortir moi toute seule. Et donc, ça va être juste bonus pour aller transformer encore plus loin.
- Speaker #1
C'est pour ça qu'on est connectés, parce que tu as entendu quand j'ai dit se faire accompagner jusqu'à une certaine limite. J'ai connu cette boulimie et c'est pour ça que j'en avais fait un épisode en disant le trop du trop. C'est-à-dire que tu n'arrives même plus. Imaginons que tu es quelqu'un, tu as du mal avec tes émotions. Ah vite, je sens que je vais mal. Alors, il me faut un appel avec mon énergéticienne qu'elle me nettoie. Il me faut tirer des cartes. Il faut que j'appelle une voyante parce que là, je vois bien qu'il y a tout qui bouge. Et puis à la fin, tu es en surconsommation. Tu es en boulimie. Tu vois même ceux qui sont en boulimie de formation et anorexie d'action. et là en fait tu vas chercher à partir d'un espace extérieure de « Venez vite m'aider, j'ai besoin des pansements parce que là je vais mal et je ne sais pas gérer cette situation de crise. » En fait, tu n'arriveras jamais à la gérer, comme tu dis, si tu ne retrouves pas un espace de sécurité et de solidité intérieure, même si c'est dur à cet endroit, de dire « Je ne vais pas aller appeler tous les gens qui vont m'aider parce que là je suis en pleine crise et je ne sais pas comment gérer quand on est en crise. » C'est à force, je sais que ce n'est pas très mignon à dire, mais c'est à force de te confronter à ces espaces d'insécurité et de contraction. que tu pourras retrouver de l'espace. Donc, je suis d'accord avec ce que tu as dit. Il y a des moments où se faire accompagner, oui, mais le trop du trop du trop des pansements qui vont t'aider et te sauver ta vie, à la fin, tu ne sais même plus ce qui t'aide. Attends, c'est l'huile que tu as respirée. J'en avais parlé une fois de ça. C'est l'huile que tu as respirée, c'est la carte que tu as tirée, c'est la médium qui t'a dit que ça allait aller ou c'est la chamane qui t'a fait un son et puis tu es là. mais j'ai besoin de toi à chaque fois donc à chaque fois tu reprends tous ces outils qui vont te sauver sauf que en vrai la vraie personne qui peut t'aider avant tout c'est toi quoi donc je suis 100% d'accord
- Speaker #0
Merci Aurélie. Et du coup, en parlant de galère, parce que moi, ça fait quand même quatre ans que je suis lancée et j'ai eu des flops. J'en ai eu deux récemment et je les ai partagés ouvertement. Toi, comment tu gères justement quand ça ne se passe pas comme prévu ? Toi, ça fait quand même plus longtemps que moi que tu es entrepreneur, etc. Est-ce que tu as eu peut-être des moments de vie perso qui ont pu impacter des lancements ou ton business de manière générale ? Moi, j'ai parlé déjà d'un lancement à zéro. Mais j'ai aussi perdu mon papa il n'y a pas très longtemps, il y a moins de dix jours. Donc, il y a vraiment ce truc de comment on avance dans les challenges, que ce soit pro ou perso. Est-ce que tu as quelque chose à nous partager par rapport à ça ? Parce que toi, tu nous parles beaucoup des lives. Tu es en challenge, tu es en live, tu es intense. Mais tu nous as même dit une fois, je sais que si un jour je suis malade, je sais qu'il y a des replays au pire. J'ai mon équipe et tout ça. Est-ce que tu as envie de nous en parler un petit peu plus ?
- Speaker #1
En fait, ce qui me vient déjà, c'est qu'il faut un espace pour accueillir ce qui se passe. Parce qu'on n'est pas chirurgien cardiaque, parce qu'on change des vies, mais on n'est pas chirurgien cardiaque. Et il y a un moment donné, je pense qu'il faut prendre en amour avant tout la femme qu'on est et l'entrepreneur qu'on est, avant de se dire, ouais, mais là, j'ai un lancement et puis là, il se passe ça, mais en même temps, je vis autre chose. Donc, moi, je sais que ce qui a été les deux choses les plus challengeantes, ça n'a pas été sur un succès de challenge, parce que ça a toujours bien passé, ça a été sur un deuil aussi. J'ai vécu mon premier deuil à 40 ans. Il y en a qui vont me dire, mais je ne comprends pas, dans ton livre, tu as vécu des deuils traumatiques et tout. Oui, mais en fait, je ne les ai jamais vécu. J'ai vécu le premier et je me suis dit, waouh, c'est comme ça que ça se passe. Vraiment, là, je ne suis plus personne. Je ne veux pas qu'on me parle. Je ne veux pas être sur les réseaux. Je veux que plus personne... J'avais perdu ma joie de vivre, mon énergie. Heureusement, je suis allée plonger dedans et ça a duré que quelques jours. Mais je me suis dit, je ne vais plus savoir gérer mon business et ma vie, en fait. Là j'ai tout mon monde qui s'effondre Je ne savais plus être en joie alors que c'est ma nature. Et j'étais dans mon lit et je pleurais. Je me disais juste, je disais des messages à mes copines en disant « Mais comment on fait quand on vit un deuil comme ça ? » Elles me disaient « Mais c'est normal ! » J'étais là « Mais non, je ne me reconnais pas, ce n'est pas normal ! » Je n'avais jamais... En fait, je me suis tellement protégée de mon premier... Je fais le lien parce que les gens ne vont pas comprendre, mais j'ai eu le deuil traumatique de mon premier amoureux qui s'est suicidé. J'avais 15 ans. Donc, je me suis pris assez vite dans la tronche des trucs assez puissants. et en fait, je n'ai tellement pas su gérer et ça a tellement été un choc. que je suis restée à vivre mon propre deuil à l'intérieur de moi-même, mais sans jamais l'exprimer, sans le montrer, sans le pleurer. Et j'ai fait ça toute ma vie, jusqu'au jour où j'ai rouvert les vannes de « Ok, t'es hypersensible en plus, donc vas-y, fais-toi kiffer et sois qui tu es » . Et là, j'ai vécu le premier et mon équipe me voyait. Je disais, je n'ai pas forcément dit pourquoi, mais j'ai dit là, s'il vous plaît, tout me semble trop. S'il vous plaît, juste laissez-moi, je reviendrai, mais là, je ne me sens pas. Et ce qui m'a aidée ? c'est d'avoir cette sécurité, de me dire que même si demain je ne suis pas là, le business, il tourne. Et ça, ça m'a aidée parce que quand tu ne peux pas montrer ta bobine parce que tu es malade ou parce que tu ne vas pas bien ou parce que tu as un chagrin amoureux ou tu as autre chose, comment tu fais ? Et je pense que c'est cette sécurité qui m'aide et c'est d'accueillir. C'est se regarder en face, se dire « ouais, tu es en train de vivre ça et comment tu le vis ? » Si tu sens que c'est vraiment ingérable toute seule parce que c'est tellement puissant, c'est d'accepter Merci. de demander de l'aide. Moi, c'est difficile pour moi de recevoir. Donc, d'accepter de demander de l'aide de quelqu'un que j'estimerais être juste et pas de la surette pour remplir ce vide de traumatisme que je veux remplir, mais juste de l'aide juste. Et puis après, moi, ce que j'aime dire, mais ça, c'est que mon avis, il y a un moment donné où il faut se mettre entre parenthèses une deadline.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Alors ça peut paraître choquant de dire mais attends je suis en train de vivre un deuil, on va dire allez dans dix jours tu vas mieux. Ben non en fait je sais pas quand j'irai mieux. Mais c'est par contre de se reprendre parce que j'ai vu des personnes vivre des échecs professionnels, des deuils personnels, tout ça là. Et tomber et se dire, rester des mois tu sais un peu.
- Speaker #0
perdue,
- Speaker #1
inerte, plus de vie, plus d'avancement. Et en fait, je pense que c'est à cet endroit-là, c'est pour ça que l'expression « quand tu tombes du cheval, il faut y remonter » , oui, il faut accueillir, oui, tu te laisses quelques jours, mais en étant juste avec toi-même, dis-toi « ok, là vraiment, j'ai besoin d'une semaine où je vais chialer ma vie, parce que j'en ai besoin et c'est par amour pour moi-même, et je vois lundi, je reprends tout doucement, en me respectant, mais je reprends. » Et je pense que c'est essentiel de reprendre assez vite, je mets des guillemets, parce que je vois des gens s'enfoncer dans des situations où ils ne s'en sortent pas, parce que l'énergie ne revient plus. La peur est là, le doute est là, le stress est là. Ça ne revient plus.
- Speaker #0
C'est hyper précieux, je pense, ce que tu partages. Et je pense qu'il y a différentes manières de le vivre. Je sais que moi, j'ai vécu... Là, tu m'as reconnectée à un moment que j'avais un peu zappé. J'ai eu une rupture amoureuse. Donc, je me suis séparée de mon mari en 2022. Après, j'ai rencontré un homme avec lequel j'étais en couple et on s'est séparées quelques mois plus tard. Donc, une double rupture. en très peu de temps, et j'étais au fond du trou. Mais j'ai continué à faire ce qui était juste pour moi, ce qui était juste dans mon énergie du moment. Et donc, je n'ai pas fait d'accompagnement du tout. Je n'ai fait que des séances one-shot de coaching, parce que c'était léger pour moi. J'étais là, pleinement présente avec ma cliente pendant une heure, et après, je pouvais retourner pleurer. Donc, ça me mettait de la joie, parce que ça me reconnectait à quelque chose de profond à ma mission. mais sans empiéter sur le deuil que j'avais besoin de vivre à ce moment-là. Et donc d'avoir une séance par jour qui, moi, me permettait d'avoir de l'espace pour chialer ma race le reste de la journée, d'être en PLS, en pilou-pilou, avec mes mouchoirs et tout ça au fond de mon lit. Mais il y avait une heure dans la journée où j'étais ailleurs que dans mon deuil. Ouais,
- Speaker #1
et bien tu le dis encore une fois, tu vois, il y a quand même mine de rien, même si ce n'est pas présenté comme ça, il y a quand même une histoire aussi de, encore une fois, de jouissance dans le deuil. Ouais. C'est ça. Il y a une histoire aussi quand même de structure que je vais dire, c'est que moi, quand j'ai vécu ça, il n'y a pas longtemps, il y a deux mois que j'ai vécu ça. C'est vraiment d'avoir anticipé, c'est-à-dire que je n'avais pas prévu que j'allais vivre ça, mais d'avoir anticipé. J'avais des podcasts d'avance, j'avais des choses que je voulais transmettre d'avance, donc tout le monde ne s'est pas senti démuni en se disant « Oh, mais attends, la tête de l'entreprise s'écroule, nous on fait quoi ? » Donc il y avait tout ça, et je me sentais beaucoup plus libre de vivre et d'accueillir ce deuil. parce que j'avais une équipe qui me soutenait, parce que j'avais anticipé, parce que j'ai un modèle qui n'est pas là tous les jours à dire « Vite, il faut que tu vendes en story ! » Et puis là, ça m'est tout prêt. Donc, il y a ça. Et qu'est-ce que tu as transmis ? Ça m'a inspiré autre chose. Ça reviendra, c'est OK. Mais c'est cette liberté. C'est cette liberté d'espace, cette liberté de jouissance, cette liberté par respect et par amour pour vos clients. Je vais le dire aux personnes qui nous écoutent. Tout le monde ne sera pas concerné, mais je le vois énormément et je trouve ça dommage. On oublie qu'on est là pour servir. Même si moi, on me chie dans les bottes, j'arrête un accompagnement. Je ne prends que des clientes qui sont alignées avec comment je veux travailler, qui ne se positionnent pas en victime. J'insiste sur ce point-là avant de dire la suite. Mais par contre, on devrait beaucoup plus respecter nos clientes parce que j'en vois beaucoup et encore pire les personnes qui sont dans le soin d'aller mal dans leur vie personnelle, d'aller mal dans leur business, d'être en énergie basse, d'être plombée et d'aller quand même... Par argent, je peux comprendre qu'on a besoin de manger, je peux comprendre qu'on a besoin de payer des factures, mais à un moment donné, je préfère que vous preniez deux, trois jours pour vous rétablir mentalement et énergétiquement et envoyer du bon à vos clients, parce que moi, ça me choque de voir des personnes plombées, et je le vois, je le vois physiquement, moi, des gens plombés, et j'ai déjà reçu. Au début, je n'avais pas assez confiance dans tout ce que je ressentais. de l'invisible et je me suis dit c'est bizarre que je vois ça sur la personne mais bon ça va passer j'ai vécu le pire truc de ma vie je me suis dit plus jamais quand je vois un truc sur quelqu'un elle était plombée elle m'a fait une transmission qui m'a éclaté en mille morceaux elle m'a dit un truc devant tout le monde où elle m'a mais exterminé jour là j'ai été en pleurs pendant une semaine en plus dans un élément de mastermind tu es super bien et n'est jamais venu vers moi pour me dire waouh ok comment ça va là est ce que tu as besoin de quelque chose et là je me suis senti mais mais putain, une colère en moi, mais pourquoi cette personne, elle a fait ce... cette putain de transmission alors qu'elle va hyper mal. Donc ça, c'est important de passer le message. Encore une fois, vous voyez, c'est ça la liberté. C'est passer les messages que vous avez envie, ça ne rentre peut-être pas dans le cadre. Je ne fais pas du soin, du chamanisme, on s'en fout, c'est juste. Ma liberté, c'est d'avoir ce micro et de me dire, j'ai putain de chance de transmettre des messages, donc je les transmets. Voilà comment j'ai fait.
- Speaker #0
Tu as raison, tu as raison. Et c'est ce que je dis souvent, c'est bien se connaître et l'intention de quel espace ça part. Est-ce que ça part de l'ego ? Parce qu'on n'est pas là pour prouver quelque chose. Et j'ai eu une question hyper intéressante la semaine dernière. Une de mes copines entrepreneurs qui m'a dit « Est-ce que tu as maintenu la retraite de tes clientes parce que tu le devais alors que tu étais en deuil ou parce que tu avais envie ? » Et j'ai dit « Non, moi, mais toutes mes clientes, elles m'ont dit « On comprendra si tu l'annules la retraite. » Et c'est OK, on comprend complètement. Et sache que tu as l'espace de l'annuler. Et j'ai dit « Non, non, à aucun moment, je n'ai prévu de l'annuler. » parce que cette retraite, elle me tient à cœur. Et puis quoi ? Je vais passer mes jours à me morfondre, à pleurer. J'ai le temps de pleurer après la retraite. Donc, j'ai décidé d'avoir cette parenthèse. Ça va me faire du bien de vous voir et tout. Par contre, vous ne vous étonnez pas. Si je suis en basse énergie, si j'ai envie de pleurer, je m'autoriserai à pleurer. Si je suis dans mes appartements le soir, je ne suis pas en train de kiffer avec vous après manger parce que j'ai besoin d'espace aussi pour être en forme, pour vous transmettre ce que j'ai à vous transmettre. Et je pense que c'est ça aussi de prendre un peu son leadership. de dire, ok, où sont mes limites ? Les communiquer et de dire qu'est-ce qu'on est capable de faire ou pas. Et par exemple, moi, quand j'ai fait les séances one-shot pendant que je vivais mon deuil amoureux, j'ai informé les gens, je ferme mes accompagnements, je ne prends plus de nouvelles personnes parce que je ne me sens pas bien. Donc, ma limite d'accompagnement, c'est une séance sans suivi. C'est-à-dire, on ne fait pas chier avec des questions. Si les questions, elles sont pendant la séance, je ferme le canal, il n'y a plus personne.
- Speaker #1
Voilà, laissez-moi tranquille.
- Speaker #0
Et je pense que cette franchise dans ce que j'étais en train de vivre, du coup, j'ai vachement vendu de ces séances-là. Mais parce que les gens savaient à quoi s'attendre et j'avais la transparence de dire je ne vais pas bien. Donc, si vous venez, sachez que je ne vais pas bien aussi. Mais tu viens d'un deuil amoureux, donc peut-être ne venez pas avec vos problématiques amoureuses parce que peut-être ça va juste être en miroir, ça va être trop challenging pour moi. Donc, venez avec vos trucs business, tu vois.
- Speaker #1
Oui, mais tu vois, tu l'as dit. En fait, tu as été par amour. pour tes clients dans une transparence la plus totale et en acceptation des personnes qui se diraient « Non, en fait, je ne veux pas qu'elle m'accompagne dans un espace où elle va mal. » En fait, je pense que chacun a sa responsabilité. Et tu dis, c'est reprendre un leadership vraiment intérieur. Et ce n'est pas une apparence d'extérieur, c'est une solidité d'ancrage intérieur avec soi. D'accepter que, c'est ce que je disais pour hier, j'ai dû transmettre des choses qui n'étaient pas faciles à mon équipe. Et sur le coup, je me suis dit « Ah putain, comment elles vont le prendre ? Ah merde, ah putain, peut-être que là ça va être compliqué. » Dans les minutes qui ont suivi, je me suis dit en fait, il y a un moment donné où... Chacun gère son émotionnel. Je ne vais pas porter mes émotions, plus les émotions des autres, plus les émotions des voisins. Mais là, tu as été dans la justesse. Et je suis convaincue que plus on est dans la transparence et la justesse et qu'on ose poser des limites et un cadre, plus les gens nous apprécient et les bonnes personnes restent. Mon télégramme, tu vois, je le dis. Parce qu'il y a des gens qui disent, tu laisses des audios tous les jours ou tous les combien ? Moi, j'ai dit, écoutez, je l'ai ouvert pour me faire kiffer. Des fois, vous n'avez pas mon temps. Des fois, on ne me voit pas pendant 15 jours. des fois tous les jours pendant une journée mais il y a 58 et 2 à écouter les gens se disent mais elle pète les plombs mais en fait j'y vais toujours d'un espace de là j'ai envie ou là je vis un truc difficile ou là c'est un peu mon journal coulisse intime de l'entreprise et j'y vais quand j'ai envie comme j'ai envie en plus tu m'entends mal je suis toujours en voiture avec le bruit du vent de la route mais je me fais kiffer et de l'autre côté je vais donner un autre exemple j'ai une cliente une fois que j'avais un mentoring donc un très gros investissement et pour autant elle me dit ... ce que tu as dit tout à l'heure. Ah ben non, moi je ne veux pas revoir ça, c'est bon. Ah ben non, moi je ne veux pas faire ça. Et puis je ne voudrais pas qu'on se voit tous les 15 jours, mais toutes les semaines. Et puis je lui dis, par contre, tu sais, on va se rappeler deux minutes. Ça va être hyper simple. Je lui dis, j'entends que tu as des envies. Mon fonctionnement, je suis quand même mentor business depuis huit ans, je suis reconnue quand même dans le domaine. si je sais que c'est plus juste pour toi d'avoir des temps pour infuser. des temps pour X. Et je lui explique pourquoi. Je ne suis pas juste en train de lui dire non. Je lui explique la véracité, on dit, je crois, de mes propos et la nécessité de mon fonctionnement. Je lui ai dit, moi, c'est hyper clair. Je suis OK avec tout. Tu prends, tu ne prends pas. C'est comme ça avec moi. Et tu vois, elle est repartie d'un espace, ah ben merci, on n'a jamais osé, tu vois, un peu me recadrer. mais souvent je pense que les gens ont peur peur de ne pas être aimé. Moi, quand on vient me voir en me disant « Ah, écoute, je t'adore ! On pourrait avoir un appel ? » Non. Mais pourquoi on ne peut pas avoir d'appel ? Parce qu'en fait, mon temps, il est précieux. Je ne suis pas une distributrice de 5 minutes. Je fais très attention à mon temps. C'est ma ressource. Une de mes ressources les plus précieuses. Et des fois, on me dit « Bah ouais, mais je voudrais qu'on discute. » Je dis « C'est ok. tu veux m'interviewer dis-moi sur quoi dis-moi ce qui te te parle, sauf que nous, on a une connexion particulière. Mais quand même, je mets toujours un espèce de cadre. Ok, tu veux qu'on aille où ? Pourquoi ? Comment ? Et si ça ne me parle pas, je ne vais pas prendre une heure de Zoom par respect pour toi et pour moi. Donc, mettre un cadre et être clair sur qui on est, qu'est-ce qu'on veut, ça change tout. Il faut accepter de ne pas être aimé. On n'est jamais aimé.
- Speaker #0
C'est hyper intéressant ce que tu partages, effectivement. Moi, j'ai aussi des clientes qui aiment être dans le flow et tout ça, qui me disent à Bon, si on est en individuel, est-ce qu'on peut se fixer un jour, mais on s'autorise à le bouger et tout ? Je fais oui, OK, pas de problème. Par contre, les règles, c'est 48 heures avant. Sinon, la séance, elle est décomptée. Voilà.
- Speaker #1
Pareil.
- Speaker #0
Il n'y a pas de souci. On est flex. Si on trouve encore une fois un accord mutuel sur un nouveau moment, s'il n'y a pas de place, il n'y a pas de place. Et puis en plus, c'est 48 heures en avance. Donc après, c'est comme tu veux. Mais tu prends ta responsabilité, je prends la mienne. 100% responsable de ce que j'ai à t'offrir, mais toi, 100% responsable aussi d'être réceptive.
- Speaker #1
Exact. Moi, j'en ai tourné une vidéo, tu sais, elle s'appelle « Ma responsabilité » . Elle est au début de ma plateforme. C'est-à-dire, tu ne peux pas passer à côté. Et c'est clair. Il y a ta responsabilité, il y a mes coachs qui vont te donner des enseignements. Tu es libre de prendre « Elle, ça me plaît. Elle, ça ne me parle pas. Elle, oh là là, je n'aime pas. » Tu es libre de prendre tout ce que tu veux. Par contre, c'est ta décision. ne revient jamais Nous dire, oui, mais tu sais, c'est la coach Marine qui un jour... Non, non, Marine t'a proposé une possibilité. Je t'ai proposé une possibilité, je t'ai ouvert des portes de possibilités, mais à aucun moment je porte la responsabilité de tes choix, de tes actes. Là, on devrait tous mettre une vidéo de ta responsabilité.
- Speaker #0
C'est ça, parce que les gens oublient. Ils se disent, je me fais accompagner, la personne va me dire quoi faire exactement et c'est pour ça, si je n'ai pas de résultat, je peux mettre la responsabilité à l'extérieur. Ce n'est pas moi, c'est ma coach.
- Speaker #1
Ah bah oui !
- Speaker #0
Donc, ouais. T'as l'air, tu parlais de justement ta connexion à l'invisible. Moi qui te connais un petit peu, je sais comment tu fonctionnes. Est-ce que t'as envie d'en parler un petit peu aux personnes qui nous écoutent ? Est-ce que d'où ça te vient ? Est-ce que t'en as toujours été consciente depuis que t'es petite ? Et à quel moment tu t'es autorisée à en parler dans le cadre de ton business et de l'intégrer dans tes séances ?
- Speaker #1
Oh, wow ! Alors, je sais d'où ça vient. Ça, ça va être OK. Mais là, tu m'as... Attends, attends, attends. Je vais laisser venir. Je vais voir s'il y a un truc qui tombe. Quand j'étais petite, je faisais des rêves prémonitoires où je me disais, mais ce n'est pas possible. je vois bien que ça se passe je me dis je suis folle Donc j'en parle à ma maman, je lui dis mais tu sais là j'ai vu qu'il y allait avoir quelqu'un qui allait faire une fausse couche, un accident, je voyais que des choses atroces. Et là une fois, deux fois elle voit que ça se passe et là je pense qu'elle flippe autant que moi, elle m'en parle plus du tout, elle disparaît dans la nature avec ses informations. Et moi enfant, je pense que j'avais 7 ans quand ça a commencé, je me retrouve avec tout ça et je flippe complètement et je me rends compte que waouh je vois des trucs atroces et que dans la semaine qui suit ça se passe. Je bloque, je ferme tout. Je pense que... tous les traumas de vie accumulés ont de plus en plus fermé, fermé. Moi, j'avais hyper peur de voir des trucs que je voulais bu, mais je ressentais des choses. On me montrait des photos des fois juste innocentes, tu sais. Ah, voilà mon amoureux. Et moi, j'étais là. Oh, putain, je vois des trucs. Oh, merde, j'ai des trucs sur lui. Je te le dis ou pas ? Et en fait, il y a des choses qui venaient à moi. En fait, j'ai pas choisi. et je me suis quand même toujours fait accompagner par une chamane de cœur qui m'a accompagnée depuis 4 ans je crois maintenant et on vient chercher des choses, on vient voir des choses on expérimente, mais je suis pas dans une source de toujours remuer la merde mais d'évoluer vers le futur, de prendre en conscience mais je lui dis toujours, ah ça je veux pas savoir moi je veux pas développer ça parce que ça me fait peur et en fait tout le monde rigole celles qui sont là-dedans elles rigolent parce qu'elles me disent mais Aurélie t'as une puissance de ouf, tu vois des choses de ouf tu sais des choses de ouf et toi t'es là, non non Bah juste, j'ai des gens qui se mettent, je le dis comme moi, comme ça, donc je ne sais même pas. Quand j'en ai parlé dans le business, je pense franchement que c'est récent, je dirais. Un an ou deux, quand à force, il y a des personnes qui se mettent en direct devant moi et que je me dis, moi j'ai des trucs à leur dire. Ils me parlent des trois étapes d'une page de vente, mais moi je sens que ce n'est pas ça qui bloque. Ce n'est pas la page de vente. Et je pense qu'à force, c'est sorti et tellement ça sortait un peu, tu sais, un évier qui dégueule là. en fait je pense que je l'ai tellement retenu que ça fait ça Et que j'étais en face des personnes et qu'à un moment donné, j'ai dit bon, ce que tu as dit au début, j'ai dit écoutez, je vais te cacher, je vais te dire que je vais vous couper la parole. Ce n'est pas par impolitesse. Voilà ce qui m'arrive. J'ai une oreillette. On me balance des trucs et ça doit sortir. En fait, voilà comment je le vis. Donc, je sais que c'est en moi. Je sais que tout ce que je transmets en courrier ressort. J'étais au téléphone avec un inconnu parce qu'il m'appelait pour son business. et à un moment donné, je lui dis, c'est ok qu'on aille sur ce truc, c'est un truc très perso. Je lui dis, est-ce que c'est ok ? Je demande l'accord, j'essaye souvent, surtout quand c'est perso. Il me dit, ben oui, tu peux. Je lui sors des trucs et il me dit, là tu me fais flipper, j'ai envie de raccrocher.
- Speaker #0
Il me dit,
- Speaker #1
comment tu sais ça ? Et je lui dis, je ne sais pas, ne me demande pas. Et moi-même, je subis un peu mon truc, même si j'essaie de contrôler certaines choses dans ce domaine, c'est-à-dire d'avoir des personnes qui prennent soin de moi, parce que moi, je ne sais pas faire les soins énergétiques, certaines choses, je n'entrerai pas dans le détail. Donc, j'ai toujours des personnes qui prennent soin de moi, mais voilà la voie qui est. Mais ça vient. Je le dis aux gens. Je dis, j'ai une oreillette. Des fois, ils disent, mais c'est une vraie oreillette. Je dis, non, c'est une oreillette avec l'invisible. Donc, voilà ce que je fais avec.
- Speaker #0
OK. Hyper précieux, je trouve, parce que je sais qu'il y a des personnes qui n'osent pas se connecter à leur intuition ou qui demandent comment faire pour se connecter. Mais en fait, on a tous une intuition et c'est comment on l'accueille et comment on l'embrasse, en fait. Et c'est un peu ton témoignage. c'est Au lieu d'en avoir peur, j'ai décidé de l'utiliser. Et puis quand j'ai un message, je m'autorise à dire « Attends, j'ai un truc qui me vient, je vais te le dire. » En fait, là, ce que tu es en train de me dire, ce n'est pas ça. En fait, on me dit que c'est plutôt ça. Est-ce que ça te dit quelque chose ? Donc, c'est s'autoriser. à capter les messages et à les partager.
- Speaker #1
Et avoir la foi. Ce n'est pas une histoire de religion, ce n'est pas une histoire de...
- Speaker #0
Avoir confiance.
- Speaker #1
Juste avoir la foi. Avoir confiance en ce que tu reçois. Et souvent, ces personnes qui ont les capacités comme moi, peu importe lesquelles, les mains, le regard, peu importe les capacités, on est souvent dans... Mais je ne suis pas sûre, là, vraiment, j'ai ressenti des trucs. Ça se passe, mais vraiment, c'est sûr, ça va se reproduire. Et là où, moi, ça vient me... percuter positivement c'est que maintenant j'accepte de dire ok là moi je parle beaucoup avec des anges leur dit ok là montrez moi un message hyper clair que cet appartement je dois l'acheter je veux pas vos trucs et on entend dans une musique non je veux un message clair et plus je leur parle et plus j'ai la foi et plus je sais que c'est exact parce que ça se passe mais ma vie tu te fais tu les gens qui m'entourent ils sont choqués ils me disent mais non Et je fais peur aux gens qui m'entourent. Ils disent, mais attends, tu as demandé ça. Et là, ça vient de se passer dans les deux minutes. Parce que j'accepte d'enlever le voile et de voir des choses que des gens ne voient pas. Par contre, j'aime bien toujours mettre des guillemets parce que j'ai toujours peur que les gens prennent au premier degré. Par contre, je ne me laisse pas à 100% influencée par les messages de la vie. Tu sais, les...
- Speaker #0
La responsabilité.
- Speaker #1
Voilà le... « Ah, mais moi Aurélie, j'allais pour acheter ton programme, mais il y a la page qui s'est mise noire, donc elle s'est annulée, ça veut dire que je ne dois pas acheter le programme. » Et à un moment donné, putain, lâchons-nous la grappe. Je pense qu'il y a un moment où il faut être dans la justesse de « Ok, j'ai des signes qui me semblent pertinents, mais je prends mon libre arbitre de me dire oui ou non, je suis ça. Et qu'est-ce qui est ok, pas ok ? » Mais j'en vois qui, toute leur vie, moi, la pire qui m'a choquée, et si elle écoute, coucou ! qui m'a dit un jour, je viens d'acheter ton accompagnement, c'était il y a au moins 4 ans, je viens d'acheter ton accompagnement, c'était le mastermind ou l'académie, bref, on s'en fout, et elle dit, je viens d'avoir une fuite d'eau à mon évier, écoute, je suis désolée, là, je suis dans mes jours de rétractation, j'annule, ça ne va pas du tout, j'ai une fuite d'eau, ça veut dire que je ne suis pas au bon endroit. Ouais, calme-toi, en fait, ralentis. Et là, je lui ai dit, tu sais quoi ? Je suis d'accord, je vais vraiment t'annuler tout de suite. Et tu sais pourquoi moi aussi je vais être en accord d'annuler ? Parce que je ne veux surtout pas des personnes qui... qui ne prennent pas leur responsabilité et dès qu'elles vivent un truc, il y a une plume qui est tombée du ciel. Oh putain, ça veut dire qu'il faut... Non, à un moment donné, on se détend le cul-cul, quoi.
- Speaker #0
C'est un peu cette histoire de responsabilité. C'est, ouais, ta responsabilité. OK, tu peux avoir des signes, mais en fait, je trouve que ça rejoint vraiment ce que tu disais juste avant. C'est que tu choisis les signes que tu veux recevoir pour une réponse donnée. C'est ça, la puissance. C'est pas l'univers qui décide pour toi. C'est toi qui dis, envoie-moi une plume si je dois prendre cette maison. Si en fait, tu choisis le canal et le message, ça veut dire que si tu reçois d'autres messages, d'autres synchronicités, ce n'est pas par rapport à cette demande particulière. Et ça, je pense que c'est hyper important dans le monde de la spiritualité, un peu de le rappeler, c'est que déjà, vous avez votre pouvoir. Et c'est ce que j'aime aussi le dire à mes clientes qui me disent, oui, mon autorité en human design ne m'indique que ça, est-ce que je dois suivre et tout ? Tu ne dois rien du tout. Ton autorité, elle t'indique un message, mais toi, tu es dans ton pouvoir de décider si tu as envie de le suivre ou pas. Parce que peut-être que dans ta vision, dans ta stratégie, tu as autre chose. C'est comme si je disais, je suis mariée, puis je vois un beau mec passer. Mon sacral va me dire, il est canon ce mec et tout. Est-ce que je vais aller tromper mon mec ? Non, parce que ma vision, mes valeurs, c'est d'être avec mon mari aujourd'hui. En fait, c'est ce truc-là. Il y a une formation qui me fait de l'œil, j'ai envie de la prendre. Est-ce que je vais la prendre ? Peut-être pas. Parce que ma vision aujourd'hui, c'est d'investir au bon endroit avec les bonnes personnes en étant dans l'essentialisme. Donc, on va arrêter de surconsommer. Parce que mon intention, elle est claire, elle est posée. C'est comme toi quand tu disais le message, le canal, l'intention.
- Speaker #1
Tu m'as évoqué deux messages et je suis convaincue que ça va te parler aussi. C'est vraiment sur le côté choisir ses leviers forts. Donc, toi avec le Mind Design, je pense que ça va te parler. Et choisir, c'est difficile. Choisir, c'est levier. Choisir, c'est combat. Je vais essayer de le faire en très simple. Il y a beaucoup de personnes qui disent, j'intègre ce programme, donc je vais suivre cette structure de cette coach. Et moi, je le dis tout le temps, que ce soit dans les challengeuses pour apprendre à faire des challenges ou autre, je dis, tu es libre de tout. J'ai mis en place une structure, nous, qui a généré plus de 4 millions, donc elle est testée, approuvée, ça y est, on n'a plus besoin d'en parler. Par contre, dedans, Et la justesse, la responsabilité, l'amour pour toi de dire « Tu sais Aurélie, dans ton modèle, tu nous proposes d'envoyer des emails, mais ça ne me parle pas, ça me fait chier d'écrire des emails. » Ok ! Viens, on le fait autrement, t'as envie de le faire comment ? T'aimes-toi faire des vidéos ? T'aimerais avoir un WhatsApp ? Viens, on fait pas d'email. Et en fait, c'est là où je demande au monde de l'entrepreneuriat, s'il vous plaît, de choisir vos facilités, vos difficultés, la liberté, là je pars hyper loin, mais même la liberté, on prend la liberté comme quelque chose d'acquis, de facile. La liberté demande de faire des sacrifices. La liberté demande de se positionner. La liberté demande de renoncer à des choses. Et c'est ça. Donc pour moi, tout a... Une pièce a deux faces. Tout a deux faces. La liberté a des sacrifices. Je veux gagner de l'argent, il y aura des difficultés. Je veux en avoir moins, tu auras des difficultés. En fait, il y a les deux. Donc, choisissez vos talents, vos leviers. N'écoutez pas comme des enfants sages. Elle a dit qu'il fallait envoyer des emails. Non, va voir ta coach, va voir celle qui t'accompagne. Dis-lui, là, cet endroit, c'est compliqué. Est-ce que tu peux me donner d'autres possibilités ? Et moi, j'aime les gens qui, tu sais, je leur apprends à faire ça. En fait, il n'y a pas d'espace. Il est né en contraction et on ne peut pas s'expanser. J'adore cette visualisation. On ne peut pas s'expanser dans la contraction. Donc, à partir du moment où tu reprends de l'espace, tu reprends ta responsabilité, qu'est-ce qui est juste ? Je vais faire des lives, je vais faire des écrits. Je vais là où c'est juste, je ne me laisse pas impacter. C'est ça mes leviers forts, je le mets en avant. Moi, ça me fait chier d'écrire des posts pour les réseaux. Je n'écris quasiment plus du tout de posts. Par contre, on me voit tous les jours en story. J'aime mettre ma bobine, j'aime raconter ma vie. Tu vois, choisir des espaces justes et choisir vos leviers forts et choisir vos combats parce qu'il y en aura.
- Speaker #0
Oui, il y a deux idées qui me viennent. C'est en fait, quand les gens pensent qu'il y a une option magique facile, ils se trompent parce qu'il y a toujours l'autre côté de la pièce. Mais donc, ce que je dis à mes clientes, c'est choisis ton difficile. Choisis la forme de difficile que tu as envie de vivre en fait, ce qui est OK pour toi. et ce qui me vient d'autre c'est c'est La puissance de nos transformations dépendent aussi beaucoup de la qualité de nos questions.
- Speaker #1
Merci.
- Speaker #0
Merci.
- Speaker #1
Oui. Je suis tellement d'accord avec toi. Ça va paraître très hautain, comment je vais le dire. Je pense. Mais c'est OK. Les personnes qui se disent toute la journée, tiens, on mange quoi ce soir ? Et puis, on regarde quoi à la télé ? Et qui se posent que des questions de vie comme ça. Waouh, moi, ça m'ennuie. Tu sais, dans mes relations amoureuses, ça a mes premiers critères. La personne qui me dit, t'as mangé quoi aujourd'hui ? T'as dormi comment ? Et bonne nuit. 10 000 idées à la seconde. Le mec qui me dit ça, il m'a ramenée au packret et je me dis « Putain, vraiment ? On va vivre comme ça ? On mange quoi ce soir ? On regarde quoi ? » Ça, c'est la vie. C'est OK. Mais ce que tu dis dans les questions qu'on se pose, souvent, je pousse mes clientes et c'est difficile pour elles à arrêter de me dire comment faire ça. Le comment, j'en ai tellement, mais je ne peux plus le comment. Ça s'achète dans des formations. Allez investir dans du comment. La question, c'est à quel endroit c'est pas juste avec moi pour le fait que j'aille pas vendre par une masterclass à quel endroit c'est pas ok quand j'ai mon équipe qui me parle comme ça qu'est-ce qui vient résonner positivement après quoi je cours c'est vraie question de vie mais tellement puissante et profonde et simple qui change des vies le après quoi je cours quand j'ai des entrepreneurs qui ont de l'argent, du succès mais qui sont encore malheureux ils se prennent une rafale ou la deuxième je vous les offre tu me l'as posé au début en plus tout. D'un coup, tu vois, je viens de faire le pont. Je suis qui, moi, Aurélie Gauthier, quand je suis assise dans mon canapé et que je ne suis pas une entrepreneur, et que je ne suis pas la tête de nez pour impacter, je ne suis pas dirigeante d'entreprise et que je n'ai pas une équipe, je suis juste moi, Aurélie, je suis qui ? Et là, ça vient toucher la peur du vide, là, ça vient toucher les insécurités, ça vient toucher la peur de la mort. Donc la plupart des gens n'osent pas se retrouver face à eux-mêmes, remplissent leur agenda. On remplit l'agenda, on a plein de rendez-vous, on a plein de copines. On remplit de bouffe, de drogue pour certains, de sexe pour d'autres, d'alimentation. Chacun a sa dose pour se faire remplir parce qu'on ne veut pas d'espace. Parce que l'espace nous fait voir qu'est-ce qui se passe quand je suis juste ici dans l'espace. L'espace où tu es allé te confronter dans ta vulnérabilité et l'espace où je me suis mise à poil dans ce coaching. Qu'est-ce qui se passe là ?
- Speaker #0
J'aime bien le dire en story, c'est qui tu es quand tout s'écroule. Qui tu es derrière les rideaux ? Qui tu es quand la caméra est off ? Ça en dit beaucoup sur qui l'on est et ce qu'on incarne en fait. Exact. Donc merci pour ça Aurélie. Par rapport à ta valeur liberté, là tu parlais aussi des relations amoureuses. Est-ce que tu vois les relations amoureuses comme une forme d'emprisonnement aujourd'hui ? Ou est-ce que tu l'as peut-être vue avant et que ça pouvait peut-être t'empêcher d'être en couple ? Parce que toi c'est ce que tu disais tout à l'heure. T'as envie de voyager, vas-y. tu te plaques tout, tu te casses.
- Speaker #1
Voilà. J'ai été emprisonnée de ma faute, de mes blessures, parce que je pense qu'on ne peut pas nous abandonner. Ma plus grande blessure c'était l'abandon et en vérité on ne peut pas nous abandonner, c'est nous qui nous abandonnons. Et je me suis abandonnée de nombreuses fois dans mes relations parce que j'estimais ne pas mériter être aimée, j'estimais ne pas être assez, j'estimais être moins que. Donc pour être aimée, j'ai été capable de me transformer, d'être quelqu'un d'autre, de mettre des masques, d'être celle qui sera la parfaite dont ils rêvent. La couleur de mes ongles te dérange ? Je vais changer mes ongles. Ça allait jusque là. Dans mes premières relations, il y a un jour, je me suis dit, en fait, on ne peut pas m'abandonner. Si on m'abandonne, c'est parce que je l'accepte. J'accepte de me dire, il est en train de m'abandonner, mais il abandonne qui ? La femme qui s'est construite comme elle s'est construite, mais il ne peut pas m'abandonner. et à demain moi qui peux le faire. Et après, dans mes relations, non, moi, j'estime pas que c'est un emprisonnement. Moi, pour moi, c'est un plus. Alors, moi, je suis une amoureuse de l'amour. Ça va être peut-être bizarre que je dise ça, mais quand je suis en relation, j'ai une mission qui s'ouvre. Alors, j'ai la mission dans mon business, j'ai la mission dans ma vie et j'ai la mission dans mes relations amoureuses où ça s'ouvre et je suis là, ok, il vient me voir, il adore, enfin, quelqu'un qui a de l'importance pour moi, bien entendu. Il adore manger un lion devant la télé. Il a toujours froid aux pieds. Moi, je vais aller courir au magasin pour y acheter des chaussettes chaudes. Je me souviens d'un dernier truc que j'ai fait, lui prendre un petit lion et sa badoie pétillante. Parce qu'en fait, il aime ça. Et j'aime prendre soin de l'autre. Mais vraiment, je ne sais même pas comment l'exprimer tellement. Ça vibre en moi. Je me mets au sommet, moi. Moi, tu me fais prendre soin de quelqu'un et de mon amoureuse encore plus. Je suis la femme la plus heureuse au monde. J'ai l'impression que ma vie, elle est... quand je suis là-dedans et je vois l'autre heureux et je suis là encore, encore. Moi, ça me nourrit de prendre soin de l'autre, mais j'accepte depuis très peu de temps à recevoir. Je ne sais pas recevoir. Je ne savais pas qu'on s'occupe de moi. Je ne sais pas faire. Depuis mes 17 ans, je me débrouille seule, j'avance seule. Et là, j'apprends à recevoir dans les relations de, moi aussi, j'ai envie que tu t'occupes de moi. Et j'ai nourri ce nouvel espace de prendre soin de moi, de l'amour pour moi. Et je le nourris tous les jours en disant avec mon équipe, là par amour pour moi, ça on va pas le faire. Et voilà, je nourris tout ça et les relations pour moi. C'est un plus, c'est un compagnon si on trouve la bonne personne. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, j'ai été que dans des relations très longues et entre, je n'ai pas eu d'autres relations. Et là, je n'ai pas eu de relations très longues depuis, parce que je choisis véritablement la personne qui fera partie de ma vie. Des hommes, il y en a immensément, beaucoup, tous les jours. Mais en fait, j'ai envie de quelque chose qui vibre. J'ai envie de quelqu'un où je peux avoir des discussions. J'ai envie de quelqu'un qui ne me jugera pas parce que je vais pleurer, parce que je suis touchée par la vie. J'ai envie de quelqu'un qui me dira, tu sais quoi, ok, reste sur le canapé, je m'occupe de tout parce que là, tu t'es pris un rouleau. Et j'ai envie de quelqu'un qui me dise, tu sais quoi, sois qui tu es, en fait, je t'aime comme t'es. Je veux juste ça. Et ça, c'est difficile à trouver. et hier encore j'ai eu une conversation avec quelqu'un en lui disant tu sais, à aucun moment tu t'es intéressé à moi, à aucun moment tu m'as posé des questions et en fait je ne suis pas là pour te faire changer. Puisque là tu vas prendre un moteur de se dire, oh là là, elle me plaît, donc je vais me mettre à lui poser plein de questions, mais c'est pas ta nature profonde. Donc on en restera là, mais par amour pour toi et pour moi, c'est pas juste cette relation, mais essaye de prendre soin du soin, du lien. Tu vois, j'ai mélangé les deux, mais soin du lien à l'autre. Et pour moi, quand tu tombes en face de la personne, c'est que du bénéfice. C'est beau d'être accompagnée dans la vie, c'est beau, tu l'as dit tout à l'heure, que moi je pleure et que je me retrouve dans mon lit parce qu'il y a un truc qui me tombe dessus J'ai eu cette sensation hier de me dire Putain, j'ai envie de ce truc T'es la gamine qui dit Moi j'aimerais bien avoir un mec qui est là et qui me dit Bouge pas, t'inquiète, je suis là Je te prends dans mes bras et je te fais des câlins Parce que j'adore les câlins Mais ouais c'est un plus, mais je suis pas prête à tout pour être aimée Je suis plus prête à tout pour être aimée
- Speaker #0
C'est beau, parce que tu t'es choisi toi
- Speaker #1
Ouais, et tu vois, là je vais rentrer dans un petit détail À cet endroit, c'est que J'ai une coach en sommeil actuellement Ça fait des années que j'ai des problèmes de vilégiance Dans la nuit donc je travaille là-dessus et elle m'a rencontrée au moment, tu vois tout est lié où j'ai vécu le deuil et je me dis, oh là là c'est pas le bon moment je suis en train de vivre un deuil, je vais hyper mal alors mon sommeil bien sûr qu'il est pire et c'est à partir de cet espace que j'ai dit mais en fait il n'y aura pas de bon moment le mois prochain je devrais déménager le mois d'après j'aurai une mauvaise nouvelle je dis j'y vais et elle m'a vue dans un sale état où j'ai pleuré devant la caméra, je me suis effondrée parce que je lui ai dit ce que j'étais en train de vivre et c'était juste dans cette relation, comme une relation entre toi et tes clientes, moi et mes clients. J'ai trouvé que c'était juste qu'elles sachent que j'étais en train de vivre. Pour adapter son accompagnement. Et à un moment donné, je lui ai dit, tu sais, j'étais folle amoureuse de cet homme. C'est la première fois que je ressentais ça. J'ai 40 ans. Et c'est la première fois que je le vivais dans cet espace. Et j'ai fait le deuil. Et j'ai choisi d'arrêter cette relation parce que j'estimais qu'elle ne me respectait pas à la hauteur de qui j'étais. Et c'est là où elle m'a dit, comme toi, on en a parlé longuement. Elle m'a dit, mais comment t'as fait ? Mais ça a été dur. Je suis allée le voir. je l'ai quitté physiquement pour faire un deuil physique. Ça a été atroce, je n'ai jamais vécu ça. Elle m'a dit, mais merci quoi. Pourtant elle est en relation, elle m'a dit merci, c'est... Tu t'es choisi et pourtant t'es en train de souffrir comme jamais. Je dis ouais parce que j'ai plus le droit de souffrir à partir d'un espace de c'est les autres. En fait je choisis ma liberté et là c'était pas juste. On devait s'apporter quelque chose quelques mois et j'ai eu, j'ai ressenti de nouveau l'amour et c'était ok c'est arrêté là.
- Speaker #0
Ouais, ça ressemble beaucoup à ce que j'ai vécu justement avec l'homme avec lequel j'étais en couple en 2022 après m'être séparée de mon mari. C'était pareil, je me suis choisie. malgré l'amour, malgré la passion, malgré le profil qui Ausha toutes les cases. Parce que c'est dur, honnêtement, c'est la réalité. Je trouve que quand on est entrepreneur et qu'on a beaucoup travaillé sur soi, qu'on a un niveau de conscience plus élevé, je dirais que les moldus, je dis ça pour rigoler, c'est dur de trouver un homme qui puisse avoir des conversations profondes, avec nous. En plus, quand on a 40 ans, parce que moi j'ai 41 ans, Je trouve ça difficile de trouver, parce qu'on sait ce qu'on veut en fait. On sait ce qu'on ne veut plus, on sait ce qu'on veut. Et on veut avoir de belles conversations, on veut avoir des hommes qui nous apportent aussi. Et je trouvais ça, même quand j'en parle autour de moi avec des copines entrepreneurs qui sont célibataires, difficile de trouver, plus difficile en tout cas, aujourd'hui, parce qu'on est exigeante.
- Speaker #1
Ouais, mais je vais mettre des guillemets. Et justement, j'allais dire, parce qu'on se ressemble sur pas mal de choses et j'adore cet endroit, j'allais dire... Avant que tu le dises, mais ce n'est pas de l'exigence. En fait, je ne le vois pas comme ça parce que tous les jours, on me dit « mais toi, tu es trop exigeante » .
- Speaker #0
C'est de l'amour de soi parce qu'on a nos standards, nos normes et nos standards et on mérite d'être honorée dans ces normes et ces standards-là.
- Speaker #1
Exactement. On bannit, on n'est pas exigeante par amour pour nous. Moi, j'ai ma meilleure amie et d'autres qui se sont perdues dans des relations atroces, mais même moi, chaque jour, je me battais avec moi-même pour ne pas aller la sauver. Même si je n'ai pas réussi. Et des fois, j'y allais, je replongeais, je voulais l'aider, je voulais la sauver. Je me disais, mais je ne peux pas la laisser s'enfoncer dans cette relation tellement atroce. Et en vrai, tu vois, à cet endroit, c'est de se dire, c'est dur, tu l'as dit. Ça a été hyper dur de me dire, je n'ai jamais ressenti de nouveau ça depuis le deuil de mes 15 ans. Et je dis à cette personne, ce que tu as dit, tu coches toutes les cases. Mais il y a un endroit, un énorme endroit qui n'est pas juste. Et en fait, je vais devenir la pire version de moi-même avec ce que tu es en train de réveiller. Et si je deviens la pire version de moi-même ? on se détestera. Et je préfère qu'on se quitte pendant qu'on s'aime. Et c'est atroce. Et on dit que l'humain préfère un enfer connu à un paradis incertain. Et je vais juste mettre une seconde importante sur une rupture que j'ai eue. Donc, on finit sur du coaching love. Mais c'est mon sujet favori en dehors du business. Et je te jure, si je pouvais créer un autre business, je le ferais dans le coaching love. Parce que ce n'est pas parce qu'on est célibataire qu'on n'est pas en conscience et qu'on n'est pas dans la justesse. Parce qu'il y en a beaucoup. J'ai été très gênée à me donner, il y a eu la période il y a 5 ans, je dirais, des coachs qui exposaient le... même des coachs business, ce n'était pas des coachs en amour, qui exposaient le « oui mais moi, mes clientes font mieux de venir chez moi parce que moi j'ai une vie bien, j'ai une belle maison, j'ai un bon mari, donc ça veut dire que je suis meilleur coach que les autres qui ne sont pas en relation » . Moi, c'était venu me toucher, peut-être me gêner, me toucher en disant « mais attends meuf, je peux être en relation dans cinq minutes, des mecs qui veulent de nous » . Il y en a plein, on peut toutes trouver quelqu'un. Mais je choisis un espace juste pour moi et par amour pour moi. Et c'est ça qu'on renvoie, il faut être en couple pour renvoyer la bonne image sur les réseaux, pas du tout. Ce n'est pas l'image que je veux donner, moi je donne aux femmes la liberté incarnée et non négociée. Et juste le moment où je me suis séparée d'une longue relation de 7 ans, je me souviens, c'était une belle relation, c'était ok, mais il y a des choses qui ne correspondaient plus. Mais il n'y avait pas de gueule, pas de grosses problématiques. Et là je vois une amie entrepreneur, on allait marcher. On se donnait bonne conscience en allant marcher ensemble. Et ce jour-là, elle me voit m'effondrer d'un coup, elle me dit « je t'ai jamais vu pleurer » . Et je lui dis « là ça va pas, j'ai un doute sur ma relation d'un coup, ça me tombe dessus, ça me traverse » . Je me dis « il y a un endroit qui va pas » . Et là elle me dit « tu sais, tous les jours, t'apprends aux femmes à être libre » . Elle dit « t'as changé ma vie et tu changes la vie de plein de femmes. Et là tu sens que c'est plus juste pour toi, pourquoi t'es encore dans cette relation ? » Je suis rentrée, je l'ai quittée. Et l'amour de soi, en tant que femme, c'est le plus difficile qu'on a à apprendre, à caresser. Moi j'apprends tous les jours, je ne sais pas trop faire tout le temps avec moi-même. Des fois je me dis « oh j'aime pas comment t'es » . Mais apprenez ça, respectez-vous.
- Speaker #0
Je transposerais même ce qu'on vient de raconter sur les relations amoureuses, sur les relations business. Parce que comment on s'adapte à nos partenaires, c'est aussi comment on s'adapte à nos clientes. Parce qu'on ne veut pas être pas aimé, rejeté, on veut plaire. Et c'est ça aussi qu'on fait avec nos clientes. On va baisser nos prix, on va donner le petit extra, on va faire ceci, cela. Et donc, c'est accepter de ne pas être aimé, de s'honorer soi avant. Et que la relation avec quelqu'un d'extérieur, c'est un bonus. C'est comme tu disais. Oser dire non à ce qui n'est pas aligné pour soi, qui ne nous honore pas. Et c'est aussi dans le business. Oui,
- Speaker #1
et je suis convaincue d'une chose, on ne nous fait que ce qu'on accepte.
- Speaker #0
Exactement. Et ce qu'on vit, c'est ce qu'on tolère en fait.
- Speaker #1
Ce qu'on vit, c'est ce qu'on tolère. À partir du moment où tu laisses aller une relation, une équipe, une partenaire, une copine qui te fait du mal et qui te manque de respect, peu importe la limite qu'on mettra derrière, ce n'est pas la personne qu'il faut incriminer en face. C'est quand même de nous que tu l'as accepté.
- Speaker #0
Exactement. Et c'est ça qui est inconfortable, de faire face à nos propres choix. Parce que dans le Ausha, il y a aussi du choix.
- Speaker #1
Oui, une pièce. Ouais, trop bien.
- Speaker #0
Là, je pense qu'on pourrait discuter pendant des heures encore, Aurélie, sur tout et n'importe quoi, sur nos visions, etc. Si tu pouvais nous partager ta plus grande fierté, ta plus grande honte, tu dirais quoi ?
- Speaker #1
Wow !
- Speaker #0
Vous avez 4 heures.
- Speaker #1
Ouais, mais ouais, parce qu'en vrai, j'ai plein de fierté et plein de honte. Ouais. Tu parles d'une honte et fierté business, idéalement,
- Speaker #0
ou ta plus grosse honte et ta plus grosse fierté ? Toutes les sphères confondues.
- Speaker #1
Ce n'est pas une honte, mais c'est la première qui m'est venue, donc je vais choisir celle-là. Ce n'est pas tellement une histoire de honte, mais je me suis foutue de moi-même. Il y en a deux, une perso et une pro. La pro, c'est qu'en fait, j'ai voulu me lancer il y a huit ans. Je me suis dit, allez, on y va, let's go to the beach. On allume Zoom. Moi, je ne connaissais pas Zoom. Je fais une conférence, je fais des ventes. donc je suis toute fière, je fais ma conférence puis à un moment donné je vois un compteur qui s'allume et je vois 5, 4 Et là, je suis là, intérieurement, je me décompose et je me dis, putain, je n'ai même pas parlé de mon oeuf. et en fait je ne savais pas parce que j'y suis allée en mode et ça j'apprends à mes clientes totale décomplexée, on vit 10 000 échecs, c'est ça qui nous fait réussir, on n'attend pas d'être parfaite. J'ai pas attendu d'être parfaite, mais j'ai tellement pas attendu que je ne savais pas que Zoom, c'était 40 minutes gratuits, et qu'ensuite ça coupait, donc ça m'a coupé sur le nez avec les gens qui étaient en direct. Et la deuxième chose, c'est que je dis à tout le monde, je comprends pas, en plus, il y avait 3 personnes sur 60, donc je connaissais pas mes chiffres, erreur à ne pas faire, donc je pensais que j'étais la pire au monde, en vrai, c'était normal, et puis là, je me dis, Il y en a trois alors ! Il y en a une, c'est une cliente qui venait d'acheter. Il y en a un, c'était un pote entrepreneur qui me soutenait. Mais c'est qui la troisième ? Il faut que je la trouve. Et je dis ça partout sur mes réseaux, pas de cette façon. Et puis d'un coup, quelqu'un me dit, en fait, c'était toi. Comment ça, c'était moi ? Ben oui, sur Zoom, tu es comptée comme participant. Alors là, tout le monde s'est foutu de moi. Et j'étais là, mais la honte ! Mais la honte ! La fille, elle apprend du business, elle ne sait même pas ça. Donc c'est une mini-honte parce que je n'en ai pas une grosse, grosse. parce qu'en vrai, j'assume souvent. ce que je dis ou ce que je fais, donc j'ai pas une énorme honte. Et la honte personnelle, c'est que quand j'ai acheté cette maison, il y a un hamac et puis un soir, je me dis, tiens, je me mets dedans et ça, je l'ai partagé dans ma story. Et en fait, je l'ai monté à l'envers et je me suis retrouvée à ne pas pouvoir en sortir parce qu'il fallait des abdos en béton où je m'accrochais aux cordes pour en sortir. Je me suis dit, comment je vais faire ? Donc en fait, j'ai mes voisins qui sont juste à côté, en apéro, en plein été avec leurs potes et moi, je suis coincée dans mon hamac. et là, bonsoir, c'est la nouvelle voisine et comment j'ai dû faire, j'ai dû rouler Et rouler dans l'herbe. Et là, j'ai eu un cri, un fou rire, tout ce que tu veux. Tout le monde s'est retourné et j'ai entendu « Soir » . Et là, j'ai eu honte, j'ai couru. J'ai couru dans ma maison et j'ai dit « Voilà, c'était moi, enchantée » . Donc les hontes, c'était ça. Les fiertés, mais j'en ai tellement. C'est quand ma mère me dit, ça me touche que ma maman, quand elle me dit « Je ne comprends rien à ce que tu fais » . mais t'es devenu quelqu'un et tu aides les gens et ça c'est ma plus grosse fierté de me dire qu'elle s'est dit mais merde j'ai peut-être loupé quelque chose ma fille elle a connu des trucs atroces et pourtant elle est là et elle transmet elle est sur scène et elle fait ce qu'elle peut pour avancer et quand je vois ma mère me dire ça avec sa timidité et son introversion je me dis j'ai réussi c'est elle ma plus belle fierté et c'est de me sentir à 75% libre de voyager, je vis des expériences de ouf je nage avec les dauphins, je vois des orboréades je vis des expériences où je me dis mais moi, je vis ça Et de me permettre d'être libre dans mes relations, avec qui je veux être, quand je veux être, où je veux être, et je ne me mets plus de limites. Et souvent, on me dit, mais arrête, ne fais pas ça. Du genre, je traverse n'importe où, n'importe quoi. En fait, je m'en fous, la vie est à moi, je la bouffe. Et les gens, ils sont là, ah non, il ne faut pas. Je suis là, mais on s'en fout, en fait. Vas-y, vis la vie, tu es sûre ? Mais vas-y. Et je prends les gens et je les emmène sauter avec moi dans la vie. et des fois ils me disent mais t'es folle mais voilà ça c'est les deux trucs où j'ai envie de Il me manque un dernier cran de jouissance et de joie que j'ai envie de retrouver, mais je vais y arriver. Trop bien.
- Speaker #0
Merci pour tes partages Aurélie. Pour terminer l'épisode, où est-ce qu'on peut te retrouver sur les réseaux ou ailleurs ?
- Speaker #1
Alors, il y a mon Instagram, née pour impacter.
- Speaker #0
Vous retrouverez le lien dans la description.
- Speaker #1
Voilà, Instagram. Vous avez le podcast Née pour impacter. Tu vois, je n'ai pas innové. Vous avez un YouTube, vous avez un podcast, vous avez mon Telegram. Vous pourrez venir sur l'Instagram, il y aura tous les liens que vous pourrez retrouver.
- Speaker #0
Tu me donneras les liens que tu as envie de mettre en description et puis je les mettrai pour les personnes qui ont envie de connecter avec toi. Est-ce que tu aurais un mot de la fin par rapport à notre échange ?
- Speaker #1
Merci à toi. Parce que déjà, c'est grâce à des personnes comme toi qui nous donnent le micro que peu importe le nombre de personnes qui vont écouter, je me dis j'ai passé mon message. Et c'est grâce à ça, ma joie elle est là. Donc merci de le faire et de mettre à l'honneur des personnes. Et le deuxième pour les personnes qui nous écoutent, c'est deux choses. Mangez votre caca. Vous avez compris ce que ça voulait dire parce que c'est ça la vie. On nous a fait venir pour expérimenter et pas rester bloqués dans qui on est et dans nos peurs. Et de, s'il vous plaît, mettez-vous un message sur votre bureau ou qui sonne sur votre téléphone. Soit liberté et chaque jour demandez-vous comment je peux être encore plus libre. Parce qu'on a tous besoin d'être libre. Ou alors demandez-vous et dites-vous juste... Merci j'ai un nouveau jour Et ce nouveau jour c'est une nouvelle possibilité de changer des vies Qui est-ce que je veux être aujourd'hui ? Je m'habille en femme hyper classe Et je suis la classe et toute la journée je joue avec ça Je reste en pilou-pilou dans mon canap A regarder Mario au premier regard Parce que j'adore Mario au premier regard Je suis qui aujourd'hui ? En fait tous les jours on peut être une nouvelle personne Et on y va et on se fait kiffer Chaque jour est une nouvelle opportunité Et il n'y a que ceux qui ne saisissent pas d'opportunité Qui n'obtiennent rien Donc plus vous passez à l'action Plus vous êtes décomplacé de l'échec plus vous réussirez dans votre vie. Voilà, j'avais de l'air.
- Speaker #0
Merci Aurélie en tout cas.
- Speaker #1
Merci.
- Speaker #0
Merci d'avoir écouté cet épisode des Perles de Jade jusqu'à la fin. Les liens de celui-ci se trouvent dans les notes. N'oubliez pas de me rejoindre sur Instagram où mon pseudo c'est julie-ugs afin d'échanger et de me dire ce que vous en avez pensé. A bientôt pour un nouvel épisode.