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Les Perles de Jade

63. [ITW] Accompagner grâce à l'inconscient avec l'hypnose SAJECE de Camille Griselin

63. [ITW] Accompagner grâce à l'inconscient avec l'hypnose SAJECE de Camille Griselin

42min |02/07/2025|

30

Play
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42min |02/07/2025|

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Description

Retrouve-moi sur Instagram @julie_ugs 🤗


Dans cet épisode sans filtre, je reçois Camille Griselin, créatrice de la méthode d’hypnose SAJECE, autrice, coach et formatrice.


On y parle d’hypnose bien sûr, mais aussi des aléas de la vie, de résilience, de business aligné, de maternité solo, de spiritualité ancrée et de ces fameuses décisions que l’on prend quand on écoute ses tripes plutôt que son mental.


Tu y découvriras :

  • Ce qui différencie l’hypnose SAJECE de l’hypnose ericksonienne

  • Comment Camille a transformé ses galères de maman solo en levier de puissance

  • Pourquoi grandir son entreprise ne rime pas toujours avec plus de liberté (et comment elle est passée de 9 salariés à une vie à 2… avec d'autres bénéfices)

  • Sa vision sur la Loi de l’Attraction, la Spiritualité et les fausses croyances du développement personnel

  • L’importance d’oser avant d’avoir des regrets et ce que cela a changé dans sa vie (et dans ses finances)

  • Son rapport au couple, au business en duo, et à la liberté qu’elle s’est créée


Un échange inspirant à écouter si :

  • Tu t’intéresses à l’hypnose

  • Tu es thérapeute, coach ou accompagnante et que tu veux rester alignée sans t’éteindre dans la croissance de ton business

  • Tu cherches à faire la paix avec ton parcours, tes hauts et tes bas

  • Tu veux une spiritualité ancrée


📚 Les ouvrages de Camille, ses MP3, ses formations, et ses réseaux sont dans la description ci-dessous: https://www.groupe-sajece.fr/


Retrouvez Camille sur Instagram par ici: @camille.griselin


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur le podcast Les Perles de Jade, des conseils précieux à collectionner, partager ou tout simplement à méditer. Je m'appelle Julie, française installée aux Pays-Bas depuis quelques années, ancienne responsable d'un département achat devenu coach, j'ai décidé de changer ma vie afin de changer celle des autres. Je vous aide à trouver de nouvelles pistes de réflexion et à passer à l'action afin d'être plus épanouie dans votre vie. Abonnez-vous sur la plateforme de votre choix pour ne manquer aucun épisode. N'hésitez pas à me rejoindre sur Instagram. à julie-ugs afin d'échanger. Le lien se trouvera dans les notes de l'épisode. En attendant, je vous souhaite une excellente écoute. Hello Camille, merci d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #1

    Merci Julie.

  • Speaker #0

    Comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Super bien, merci.

  • Speaker #0

    Top ! Je vais vous remettre un petit peu le contexte sur comment j'ai connu Camille. Comme ça, j'aime bien expliquer un peu comment je connais les gens. Et comme je n'invite pas n'importe qui, ça me tient à cœur. Camille, je l'ai rencontrée lors de ma formation en hypnose. C'est un compte que je suivais déjà, qui me faisait énormément de bien. Et j'ai vu qu'elle formait à l'hypnose. Et je me suis formée avec elle pendant le mois d'août en 2022, avec l'intention d'aider ma fille qui est... été diagnostiquée TDAH et qui faisait beaucoup de crises émotionnelles. Et vraiment, je n'avais aucune intention d'utiliser l'hypnose différemment. Et en fait, j'ai été agréablement surprise puisque la formation, je dirais qu'elle m'a beaucoup aidée moi d'abord, avant de pouvoir aider ma fille. Donc ça, c'était un petit peu l'intro. Et depuis 2022, du coup, je continue à échanger avec Camille avec grand plaisir. Je suis son contenu avec beaucoup... d'assiduité et je te remercie Camille pour toutes les belles vibes que tu partages sur les réseaux parce que moi ça me fait du bien en tout cas de te lire un tout grand merci

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir, dans ce que je partage il y a aussi du pour moi c'est à dire que plus le monde ira bien et plus moi je serai bien dans ce monde là donc c'est un peu égoïste d'avoir envie d'aider tout le monde

  • Speaker #0

    Ouais, je suis d'accord Comment tu te présenterais à des personnes qui n'ont jamais entendu parler de toi ?

  • Speaker #1

    Eh bien, pas forcément par mon métier Parce que je trouve que c'est un peu réducteur de parler que du métier. Je suis une femme heureuse, je suis maman, je suis grand-mère. Je fais un métier que j'aime avec des gens sans cesse différents. Je rencontre plein de personnes différentes. Pour moi, ça, c'est vraiment une grande richesse. Et je fais de l'hypnose et du coaching.

  • Speaker #0

    Yes, et tu formes en plus.

  • Speaker #1

    C'est ça. Au début, j'avais simplement mon cabinet. Et puis, petit à petit, j'ai développé ma méthode. Et on m'a demandé est-ce que je pourrais la transmettre. Donc, je me suis mise à former et à écrire aussi des livres.

  • Speaker #0

    OK. Et qu'est-ce qui t'a amenée vers l'hypnose, Camille ?

  • Speaker #1

    Alors, ça remonte à l'année 2009. Je suis tombée sur un vieux livre à Emmaüs qui parlait d'hypnose en 1950. Et j'ai trouvé ça génial. À l'époque, on n'en faisait pas un métier, ça n'existait pas vraiment. Je me suis renseignée et j'ai découvert qu'on pouvait se former sur Paris à l'hypnose érectionnelle. Donc, c'est comme ça que j'ai commencé.

  • Speaker #0

    OK. Et du coup, qu'est-ce qui te différencie de ta méthode, de la méthode érectionnelle ? Parce qu'on en a parlé pendant la formation, mais je trouve ça intéressant aussi de le partager à l'audience.

  • Speaker #1

    Pour t'expliquer comment j'ai fait cette découverte-là, c'est que mes clients, je ne leur faisais payer que la première séance et ils revenaient gratuitement autant de fois qu'ils voulaient jusqu'à ce que ça ait fonctionné. Moi, ça m'a permis d'avoir beaucoup de feedback de retour, de voir comment je pouvais améliorer les choses. Je me suis rendue compte que l'hypnose érectionnienne, ça marchait bien, mais ça avait tendance à déplacer la problématique autre part. Par exemple, quelqu'un arrêtait de fumer, mais allait se mettre à boire ou à manger plus. Donc, ça n'allait pas vraiment aux racines. Donc, c'est là que j'ai commencé à travailler l'émotionnel. Mais aussi, je me suis rendue compte de tous les bugs conscients et inconscients. C'est-à-dire que l'inconscient, c'est un peu comme un ordinateur à qui on a demandé des programmes. Il les exécute très bien. Mais si ce qu'on lui a demandé à la base était erroné, il les exécute sans savoir et sans se rendre compte que c'était erroné. Donc, de remettre un peu de mise à jour là-dedans, ça permet d'obtenir une autre réalité.

  • Speaker #0

    Ok, super. Tout à l'heure, tu mentionnais que tu étais grand-mère. J'aimerais juste te spécifier que tu es une jeune grand-mère. Et je trouve ça beau aussi, ton parcours de vie. Donc, tu n'es pas que hypnothérapeute et formatrice. Tu as aussi un parcours de vie qui est assez inspirant. Est-ce que tu as envie d'en parler un petit peu de ton parcours ?

  • Speaker #1

    Je suis tombée enceinte à 19 ans, donc c'est pour ça que je suis une jeune grand-mère. J'ai eu trois filles. qui sont presque à une année d'écart chacune, et que j'ai élevées pendant les sept premières années toutes seules, lorsque le papa était parti. Donc j'ai connu quelques galères de maman solo. Aujourd'hui j'ai compris qu'il fallait s'enlever cette croyance que maman solo ce n'était pas forcément plus difficile. Mais en tout cas, j'ai connu quelques galères, notamment financières. J'ai monté plusieurs fois des entreprises, j'ai fait deux faillites avant de réussir celle-ci. Ce n'était pas du tout dans le même domaine. C'était la vente de jouets en bois pour les enfants. Et donc, voilà, j'ai connu des galères. Mais ces galères-là, elles m'ont permis d'aller chercher à l'intérieur de moi plein de systèmes D, plein de solutions. Parce que toutes les années, j'ai réussi à emmener mes filles en vacances, même si je n'avais pas de sous. Je trouvais des astuces toujours pour jamais les priver de ça. Donc, je suis allée chercher ces ressources et finalement, être maman solo, c'est un peu être une entrepreneur parce qu'il faut trouver des solutions avec les moyens du bord. Donc, j'ai développé cette capacité à y arriver quoi qu'il arrive et puis je leur ai offert la vie que j'espérais leur offrir. Et puis voilà, il y a cinq ans, je suis devenue grand-mère également.

  • Speaker #0

    Je trouve que ce qui est inspirant quand tu nous racontes ton parcours, C'est vraiment le fait de ne pas dramatiser justement ce côté maman solo et d'y voir aussi des bénéfices. Tu as cette façon de montrer aux gens, j'appelle ces gens-là les moldus, donc c'est les gens, les particuliers, de leur montrer les bénéfices de manière assez subtile et douce et de ne pas aller, on va dire, dans leurs histoires. Parce qu'il y a beaucoup de gens qui se racontent des histoires, donc tu ne vas pas renforcer les histoires qui se racontent, mais tu vas essayer de leur faire approcher en tout cas. une nouvelle perception des choses. Et c'est ça que j'aime aussi dans ton contenu. Et en fait, en gros, on est co-créateur de notre vie. Donc, tout ce qu'on vit n'est pas une tragédie et qu'on peut en faire quelque chose de beau. Donc, j'aime beaucoup ce message, en tout cas.

  • Speaker #1

    C'est sûr que se mettre dans le rôle de la victime, ça ne va pas nous aider. Et moi, pour moi, on a toujours du pouvoir sur les choses, même si tout n'est pas parfait. On a du pouvoir. Et c'est vraiment ce que j'ai essayé de transmettre aussi à mes filles. Oui, j'étais toute seule à les élever pendant plusieurs années, mais on a trouvé des solutions pour tout. Et puis, j'ai aussi compris avec les années qu'il fallait arrêter d'accuser l'autre, d'accuser le système, d'accuser l'école, et de reprendre un peu sa responsabilité. Dans ma séparation avec leur père, je n'ai pas 100% raison. On a tous, tous les deux, nos torts. On a fait du mieux qu'on a pu tous les deux, mais je n'ai pas été la femme si parfaite que je me suis racontée pendant des années. Si j'avais été cette parfaite amoureuse, je l'aurais aimée comme il était, je n'aurais pas cherché à le changer. Et donc ça, je l'ai compris que plusieurs années après, qu'il n'était pas le méchant de l'histoire, moi je n'étais pas non plus la méchante de l'histoire, on avait fait tous les deux ce qu'on pouvait.

  • Speaker #0

    Hyper intéressant. Et ça me fait penser, Camille, à tout ce qui est auto-coaching, parce que je sais que tu formes aussi à l'auto-coaching. Est-ce que d'après toi, il n'y aurait pas une tendance à... j'appelle ça le coaching un peu toxique, de toujours aller chercher les bénéfices de toutes les situations qui pourraient aussi nous empêcher d'accueillir nos émotions et notre mal-être en allant chercher toujours les bénéfices. Comment, toi, tu vois les choses ?

  • Speaker #1

    Moi, je pense qu'on peut additionner les choses. On n'est pas obligé de choisir l'un ou l'autre. C'est-à-dire qu'on peut avoir conscience que ce qu'on est en train de vivre, c'est difficile, qu'on est triste, etc. Mais sans s'apitoyer sur son sort. Je pense qu'il ne faut pas être aveugle. Et ça, c'est aussi ce que j'ai compris avec les années. C'est super d'être positif, mais il ne faut pas être que positif, parce qu'il faut aussi être capable de voir ce qui ne va pas pour pouvoir le rectifier. Quand on part en vacances, il faut aussi être capable de dire « Ah, il pourrait pleuvoir, je vais prendre un gaouet » , de savoir anticiper aussi et se dire « ça ne sera pas forcément tout positif, mais quoi qu'il arrive, je serai préparée à ça » . Donc, je pense qu'on peut additionner les deux.

  • Speaker #0

    Oui, je suis d'accord avec toi, parce que je travaille beaucoup avec les deux côtés de la pièce, du coup. Et ça me fait penser à la loi de l'attraction, qui est aussi une des thématiques que tu affectionnes et que j'affectionne aussi chez toi. Tu sais, il y a beaucoup de personnes qui disent que quand on pense au pire, on attire le pire. Qu'est-ce que tu en penses de ça ?

  • Speaker #1

    Alors, pour moi, il y a une différence entre penser à une éventualité et se raconter que la vie est injuste et qu'il nous arrive toujours des galères. C'est deux choses très différentes. Il y a eu d'ailleurs un test de fait. des personnes à qui on a donné un objectif. Il y a un groupe, on leur a dit, soyez super positif et on va voir ce que ça donne. Un groupe, on leur a dit, rien du tout et on va voir ce que ça donne. Et l'autre groupe, on leur a dit, imaginez-vous réussir, mais imaginez tous les obstacles que vous aurez surmontés. Et en fait, dans les trois groupes, ceux qui ont le mieux réussi, c'est ceux qui ont imaginé les obstacles. Donc, je pense que c'est compatible et je pense que c'est aussi avoir les pieds sur terre que de reconnaître que oui, il peut y avoir des difficultés. C'est un peu comme un enfant qui ne connaît aucune frustration petite et qui plus tard va très mal vivre la première frustration qu'il va rencontrer. Je pense que c'est important de se dire, oui, il y a des obstacles, il y a des difficultés, ce n'est pas toujours tout fluide. Justement, ça, c'est une croyance de développement personnel que si ce n'est pas fluide, c'est que ce n'est pas ton chemin. Moi, ça, je ne suis pas tout à fait d'accord. Parfois, la vie, elle te met des petites épreuves, justement, pour tester ta motivation. Donc, je pense qu'on a besoin d'anticiper les choses. On va plutôt nourrir le positif, mais on ne va pas faire taire la part de nos négatives. Je me suis pris des remarques d'ailleurs il y a quelques jours de ça, parce que j'ai publié que j'avais fait installer un système d'alarme chez moi. Parce que même si je suis positive, même si je crée plein de choses dans ma vie, je ne suis pas non plus aveugle à ce qui se passe dans le monde et autour de chez moi, et ce qui est arrivé à des gens de ma famille, etc. Donc je pense qu'on peut être positif. Et on peut aussi avoir les pieds sur terre et avoir conscience des dangers qu'il peut y avoir.

  • Speaker #0

    Ok, hyper intéressant. Et du coup, est-ce que tu arrives à différencier quand c'est un signe qui t'indique que tu n'es pas sur le bon chemin ou un test ? Justement, cette notion est très subtile. J'aimerais bien avoir ton avis dessus.

  • Speaker #1

    Alors moi, pour moi, tu vois, j'ai eu des difficultés dans mon entreprise après le Covid. Et ça se passait bien pendant, mais après, c'est retombé. J'ai dû licencier mes salariés. Et le comptable m'a dit, à votre place, j'arrêterai. Non, hors de question, en fait. C'était tellement dans mes tripes, mon métier, mon bébé. Non, je ne peux pas abandonner ça. Ce n'est même pas envisageable. Donc, je savais que ce n'était pas de l'acharnement. C'était vraiment parce qu'au fond de moi, je sentais qu'il fallait le faire. Donc, je pense que c'est quelque chose qui se passe au niveau des tripes, de savoir que ça, il ne faut pas que j'abandonne. Et je pense surtout quand on est entrepreneur, il y a des difficultés. C'est des montagnes russes, il faut s'accrocher, il faut persévérer. Et c'est ça qui fait la différence en fait entre ceux qui abandonnent et ceux qui réussissent. Ceux qui réussissent, c'est simplement qu'ils ont persévéré. Je pense que toute idée peut être bonne, que tout peut fonctionner, mais il faut savoir se remettre en question, il faut savoir passer à l'action, il faut savoir aussi se renseigner auprès de professionnels dont ils ont des compétences pour pouvoir avancer.

  • Speaker #0

    Et du coup, comment tu différencies l'acharnement de la détermination dans ce cas-là ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'est très proche et que c'est simplement, est-ce qu'au fond de moi, pourquoi je veux le faire ? Qu'est-ce que j'ai vraiment envie de faire ? Est-ce que je veux, par exemple, réussir mon entreprise pour prouver aux autres que je peux y arriver ? Ou est-ce que je crois vraiment en mon entreprise ? Ce sont pour moi deux choses bien différentes. Donc, je pense que c'est plus une question d'alignement, de... Voilà, au fond de mon cœur et de mes tripes, j'ai vraiment envie de le faire, ça me tient vraiment à cœur.

  • Speaker #0

    Ok. Je pense que vous pouvez expliquer pourquoi on le fait. Oui. L'intention, est-ce que ça vient de l'intérieur vers l'extérieur ou c'est quelque chose qu'on a besoin de faire pour montrer à l'extérieur qui, en fait, n'est pas vraiment soi, au final ?

  • Speaker #1

    C'est ça. Le fait de prouver, peut-être que j'ai simplement besoin de reconnaissance, mais que cette reconnaissance, je peux l'avoir autrement qu'en me chargant sur cette entreprise qui ne me correspond pas. Moi, je l'ai vu dans plein d'entrepreneurs, ils ne sont pas faits pour être entrepreneurs. Je pense que tout le monde n'est pas fait pour l'être. Et c'est triste de les voir se faner, alors qu'en fait, c'est juste qu'ils ne sont pas faits pour ça. Et quand je leur dis, mais tu sais, tu as le droit d'arrêter, c'est vrai, ben oui, ce n'est pas un échec, c'est un essai. Je pense que c'est important de faire la différence.

  • Speaker #0

    Et comment tu vois que quelqu'un n'est pas fait pour être entrepreneur ?

  • Speaker #1

    Tu le vois assez rapidement à son laissé-aller, à son lâcher-prise un peu trop lâché, justement. Il attend. Il attend, il n'est pas acteur de ce qu'il est en train de vivre. Et c'est la faute de tout le monde. D'ailleurs, ce matin, je voyais encore une publicité sur Instagram qui mettait « Ce n'est pas de votre faute si vous n'avez pas d'abonnés, c'est la faute de l'algorithme. » Et je me suis dit, ça, c'est typique de quelqu'un qui ne sera pas entrepreneur, qui va croire ça. Parce que bien sûr que si, c'est grâce à nous ou pas, si on a des abonnés. C'est notre contenu, etc. Ce n'est pas que l'algorithme. Donc, aller chercher un coupable à l'extérieur, ce n'est pas compatible avec un entrepreneur.

  • Speaker #0

    Moi, je dis souvent à mes clients que l'algorithme n'est là que pour amplifier quelque chose qui marche déjà, comme la publicité d'ailleurs. Donc, si votre contenu ne marche pas en organique, il ne va pas être amplifié par l'algorithme. D'abord, ça vient de soi. C'est ce qu'on dit. Ça vient de l'intérieur vers l'extérieur.

  • Speaker #1

    C'est ça. Donc, quand je rencontre quelqu'un qui me dit « oui, mais en ce moment, c'est la crise, oui, mais en ce moment, c'est… » Alors oui, effectivement, il y a l'économie qui joue. Mais si on pense que tout dépend de ça, alors on n'a plus aucun pouvoir sur ce qu'on est en train de faire. Et donc, ce n'est pas pour moi un mindset d'entrepreneur.

  • Speaker #0

    Oui. OK. Merci. Et tu parlais d'aller chercher des compétences à l'extérieur, des bonnes personnes pour nous accompagner. est-ce que toi tu es un peu À part les experts spécifiques, genre en finance, comme tu le partages, qui t'accompagnent, est-ce que tu te fais accompagner sur ton mindset, par exemple ?

  • Speaker #1

    Alors non, je suis un peu bizarre pour ça, mais je n'arrive pas à trouver quelqu'un qui m'apporte vraiment quelque chose. Je vais regarder beaucoup de vidéos, pas forcément de gens qui sont dans mon domaine, je vais m'inspirer de petits bouts. Mais là, dernièrement, j'ai vu une vidéo de quelqu'un que je trouve très inspirant, mais en même temps, dans son discours, il y a beaucoup d'incohérences. Donc, je n'ai pas envie qu'ils viennent me mettre ces incohérences dans la tête. J'ai envie d'être libre, de prendre ce que je veux dedans. Je me suis déjà fait coacher. Et je me suis rendu compte que la coach qui me coachait, en fait, elle se coachait à travers moi. Donc, en fait, elle me donnait les conseils qu'elle avait besoin d'appliquer pour elle, mais en fait qui ne correspondaient pas. Donc, je n'ai pas forcément une bonne expérience de ces personnes-là. Et personnellement, je préfère aller faire ma petite tambouille et aller m'inspirer moi-même.

  • Speaker #0

    Oui, je comprends. Est-ce que tu savais que le coaching pur et dur, c'est des questions que le coach pose à son consultant ? Il ne se permet pas de donner des conseils, par exemple. C'est la différence avec ceux qui font coach sportif, par exemple.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Mais n'empêche que les questions peuvent être orientées en fonction de toi. Forcément, il y a tout dans le coaching. Mais là, ce que j'ai eu, c'était un peu trop d'aile.

  • Speaker #0

    Ok, je comprends. Super. Tu ne parles pas trop de spiritualité, mais là, on parlait par exemple des signes d'y aller ou de ne pas y aller. Moi, je t'ai toujours sentie très intuitive depuis que je te connais et encore plus quand j'étais en formation avec toi. Quel est ton rapport, ta relation à la spiritualité, Camille ?

  • Speaker #1

    Alors, je suis méfiante avec tout ce que j'exprime sur ce sujet-là. pour avoir eu des élèves complètement barrés, qui vraiment n'étaient plus du tout sur Terre et qui, en plus, pensaient être au-dessus de tout le monde. Donc, c'est l'effet de Nîmes-Cruyère, où on a l'impression d'avoir la connaissance, d'être éveillé, d'être plus haut que les autres, etc., de savoir. Et en fait, moi aussi, j'ai connu cet éveil-là qui m'a fait croire que je savais plein de choses. Et je suis retombée après, tout en mort, en me disant « Mais attends, mais t'es qui pour être sûre de ça ? » On n'en sait rien, en fait. Et après, j'ai retrouvé mon plateau idéal. Donc aujourd'hui, je n'affirme plus rien. Je ne dis pas que les vies antérieures, ça existe, mais je ne dis pas que ça n'existe pas non plus. Je dis que, par exemple, j'ai aidé des personnes à résoudre des problèmes de leur vie actuelle en travaillant sur une vie antérieure, mais je ne dis pas pour autant que ça existe parce que l'inconscient, il ne fait pas la différence entre l'imaginaire et la réalité. Donc je fais très attention, en fait, par rapport à ce sujet-là. Je n'ai pas envie que les gens poussent trop. et qu'ils expliquent tout aussi par les vies antérieures. J'ai vu des croyances comme les flammes jumelles qui ont détruit beaucoup de couples. Je n'ai pas vu que du bon dans la spiritualité. C'est pour ça que j'ai quand même mes pieds sur terre. Bien sûr que je me connecte à l'autre, que j'ai des intuitions, que j'ai des choses qui me viennent sans savoir pourquoi elles me viennent. D'où ça vient, je ne sais pas. À quel moment je me suis connectée. Mais je fais attention et j'équilibre les choses.

  • Speaker #0

    ok, est-ce que tu utilises euh Des oracles, par exemple, parce que je sais que tu avais fait une formation cartomancie notamment. Est-ce que tu utilises des oracles ou des tarots ou des choses comme ça ? Je sais que même dans ta formation d'hypnose, on utilise des cartes pour raconter des histoires. Et c'est comme ça que personnellement, moi, j'utilise les cartes. Moi, je ne fais pas de divination, j'utilise des cartes pour des messages. Et en fait, c'est sous une autre forme ce qu'on apprend aussi pour construire des séances d'hypnose.

  • Speaker #1

    Alors personnellement, je fais comme toi, je tire des cartes. mais pas d'oracle, c'est juste des images qu'il y a dessus pour pouvoir raconter des histoires. Ça peut m'amuser pour le fun de faire un tirage de cartes comme ça, mais ce n'est pas forcément ce que j'utilise le plus. Je n'ai pas besoin de savoir quel va être mon avenir, par exemple. J'ai envie de savoir comment je veux que mon présent soit. Donc, je vais plus agir sur mon présent. Et moi-même, j'ai eu des flashs, etc. J'ai aidé des gens avec ces flashs-là. Mais je me suis rendue compte que ce qu'on voyait de l'avenir, il pouvait être modifiable en activant autre chose dans le présent. Donc, je préfère me concentrer sur le présent.

  • Speaker #0

    Oui, ok. C'est pour ça que je te disais, moi, j'utilise les cartes, mais pas dans un aspect divinatoire, parce qu'il n'y a pas que cet aspect-là avec les cartes. Et encore une fois, les cartes qu'on utilise pour les illustrations, sous une autre forme, c'est ce qu'on analyse quand on tire des oracles. On analyse aussi les couleurs, les formes, les dessins, etc. Donc, hyper intéressant. Et tout à l'heure, tu parlais de management, notamment du fait que tu es dû te séparer de ton équipe à un moment donné. Est-ce que c'était difficile pour toi ? Est-ce que c'était prévisible ou ça t'est tombé dessus ? Comment tu l'as vécu ? Ça t'en a un peu parlé sur les réseaux, mais pas tant, je trouve.

  • Speaker #1

    Alors forcément, sur le coup, tu n'en parles pas trop sur les réseaux parce que déjà, ton entreprise ne va pas bien. Si en plus, tu dis que ton entreprise ne va pas bien, les gens vont avoir peur de s'engager et de se former. Et elle va l'être encore. plus mal ton entreprise. Donc, je n'étais pas très à l'aise de parler de ça. Je ne pouvais pas en fait en parler. J'ai pu en parler après, une fois que l'entreprise avait remonté, mais sur le coup, c'est compliqué de partager ça. Donc, en fait, ce qui s'est passé, c'est que pendant le COVID, il y a eu beaucoup de demandes. Donc, j'ai embauché parce qu'on ne pouvait plus répondre à toute la demande. J'ai donc formé des personnes que j'avais formées, mais cette fois-ci pour être formateur. Et puis, au début, ça allait très bien. On a fait un très gros chiffre d'affaires. Et puis après, guerre en Ukraine, alors je ne dis pas que c'est la guerre en Ukraine qui fait ça, mais ça a correspondu à cette période, et bien on a eu beaucoup moins de demandes. Alors je pense que c'est un ensemble de plein de choses. Peut-être qu'il y a une partie du fait que les gens étaient à nouveau retournés à leur travail, qu'ils n'avaient pas forcément d'argent. Mais je pense qu'il y a aussi, nous, le fait que j'ai transmis les choses. Les élèves n'étaient plus avec moi. Et moi, je ne voyais quasiment plus mes élèves. Et je ne faisais que gérer des problèmes. En fait, je n'étais plus à faire ce que j'aimais vraiment. Je ne mangeais plus avec les élèves le midi. Je ne voyais plus de clients individuels. J'étais vraiment sordide du truc. pour gérer la rue. Et j'y ai perdu un peu de saveur, tu vois. Donc, je pense que tout ce qui s'est passé, je l'ai aussi co-créé. J'ai trouvé une manière de me libérer de ça. C'était mon rêve de créer des emplois. Je voulais vraiment partager ma richesse, etc. Et en fait, je me fanais. Je me fanais parce que je faisais plus que jamais. Donc, quand le comptable nous a dit qu'il faut ou vous fermer ou il faut vous libérer de vos employés, Merci. Au début, je l'ai mal vécu quand il me l'a annoncé. Après, je me suis dit, bon Camille, prenons du recul. Tu sais très bien que tu as co-créé ça. Pourquoi tu l'as co-créé ? Regarde avec honnêteté, qu'est-ce qui s'est passé ? En fait, je n'aimais plus ce que je faisais, ce que ça devenait. Donc en fait, je me suis retrouvée avec Sébastien, juste tous les deux à retrouver notre bébé. Et là, je trouvais du plaisir et l'entreprise a augmenté son chiffre d'affaires et tout est bien allé après. Mais je pense que d'abord... Le coup dur, mince, j'ai pas assuré, j'ai échoué. Et après, non, tu l'as co-créé. Qu'est-ce que ça t'a apporté ?

  • Speaker #0

    Ok, hyper intéressant. Est-ce que tu es encore en contact avec ces employés ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Avec certains. Et d'autres, on préférait prendre le large. Avec certains, il faut dire que la moitié était notre famille. Donc, on est toujours.

  • Speaker #0

    Ça marche. Tu mentionnes Sébastien, pour les gens qui ne te connaissent pas, ils ne le savent pas, mais c'est ton partenaire de vie également. Je sais qu'il y a des gens qui t'ont posé des questions sur les réseaux, mais moi je trouve ça beau comment vous êtes organisé, parce que vous avez fait de votre couple une force pour remplir plein de choses, dont le business. Et tu travailles avec ton conjoint, et tu travailles, et tu vis, et tu voyages avec lui. Je sais qu'il y a des gens qui trouveraient ça un peu challenging de toujours être avec son conjoint. Et qu'est-ce que tu aurais à leur dire ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'est vraiment propre à chacun. J'étais plutôt une femme indépendante. J'ai élevé mes filles toute seule, j'ai retapé des maisons toute seule. J'avais besoin de personne. Et le jour où je me suis dit, peut-être qu'il faut que je fasse une place pour un homme dans ma vie, dans la semaine, j'ai rencontré Sébastien. Donc je pense que c'est aussi l'histoire qu'on se raconte. Pour se protéger, on se dit, j'ai besoin de personne. On a peur de la dépendance affective. Pour moi, ce terme, il a été galvaudé. En fait, l'amour, c'est de la dépendance affective. Après, il ne faut pas qu'elle soit malsaine, mais toute forme d'amour est de la dépendance affective. Et c'est OK d'avoir besoin de l'autre et d'être mieux quand il est là. Pour moi, ça, c'est OK. Et donc, on n'est pas non plus 24 heures sur 24 ensemble, parce que moi, je suis en formation. Lui, il s'occupe de tout l'administratif. Mais c'est vrai qu'on part en vacances ensemble, on part en déplacement ensemble. Quand j'ai une interview, dès qu'il peut, il vient quand même avec moi. Parce que c'est plus sympa d'être à deux et qu'on n'a pas vraiment de frontière entre le perso et le pro. C'est-à-dire que quand je vais en déplacement sur Paris, le soir on ne travaille pas, on va se faire un spectacle. Quand je suis en week-end, on est en train de regarder la télé, ça me donne une idée de métaphore, je vais la noter. Je n'ai pas de limite entre les deux, les deux vont l'un avec l'autre. Et on s'est vraiment créé une vie qu'on adore. Pour te dire, on part 22 semaines par an en vacances. Donc, ce n'est pas donné à tout le monde. On s'est vraiment créé ça. Et ça nous permet, on n'attend pas d'un patron qui nous dise « Ok, vous pouvez partir en congé en même temps » . Non, c'est nous qui décidons. On fait ce qu'on veut, en fait.

  • Speaker #0

    Oui. Et d'ailleurs, je tiens à préciser que vous avez co-créé un business qui puisse être à votre service même quand vous êtes en vacances. Ce qui fait que vous ne mettez pas à risque votre chiffre d'affaires et la viabilité de votre entreprise parce que vous partez 22 semaines par an. C'est-à-dire que, très honnêtement, si on voulait vivre que nos revenus passifs, on pourrait. Surtout si on va s'expatrier en Thaïlande ou un pays où le niveau de vie est plus bas, on est hyper large. Maintenant, on a notre famille ici, on aime bien la France. Et donc, voilà, on a trouvé cette alternative. On voyage beaucoup, mais on reste résident français.

  • Speaker #1

    Oui, OK. Et du coup, tu disais tout à l'heure que parfois tu regardais un film, un spectacle. clair. et que tu avais des idées à noter, moi j'ai été, je me rappelle, surprise de voir que tu postais tous les jours un contenu. Est-ce que, du coup, avec cette abondance d'idées, tu planifies tes posts ou tu les fais au feeling tous les jours ?

  • Speaker #0

    Alors, j'ai fait au feeling au début, mais maintenant je les planifie parce que ça prend énormément de temps. Savoir que je fais les posts du Beau-Pesagès, je fais mes posts à moi, et puis j'ai plein, plein d'autres choses à faire. Donc en fait, j'ai une boîte mail que je m'envoie. Dès que j'ai une idée, je m'envoie un mail. Et quand je m'installe pour faire mes publications, j'ai juste à aller chercher l'idée dans ma boîte mail et à développer cette idée.

  • Speaker #1

    Ok, top. Et du coup, tu disais que tu faisais beaucoup de choses, etc. Et je te vois encore répondre à tes messages privés parce que c'est aussi notre canal de communication à toutes les deux. Est-ce que tu arrives à gérer toutes les interactions en privé parce que tu réponds quand même à tout le monde ? Il y en a beaucoup qui te posent des questions. même que tu pourrais dire, oui, ça, ça s'adresse en séance. Je te trouve très généreuse dans tes messages privés. Comment tu gères tous ces messages-là ?

  • Speaker #0

    Alors, il n'y en a pas tant que ça non plus. On pourrait s'imaginer que je suis harcelée, mais non, il n'y en a pas tant que ça. Et en fait, je les utilise, c'est-à-dire qu'avec l'autorisation de la personne, je les publie en story et ça me permet de créer du contenu aussi. Et puis, ça me permet de savoir ce qui tracasse les gens en ce moment. de pouvoir créer des MP3, des podcasts, des choses qui vont répondre à cette demande. Donc, en fait, je n'ai pas besoin d'une entreprise qui va analyser le marché pour moi. J'ai directement mes clients au bout du mail et ils vont me donner directement leurs problématiques actuelles. Donc, il faut faire aussi attention à ne pas faire des généralités. C'est parce qu'il y a trois personnes qui ont ce problème-là que toute la France a ce problème-là. Mais quand même, ça me donne des idées pour créer des choses. Donc, moi, je ne le vois pas comme une perte de temps. Je le vois déjà comme un lien avec le client, mais aussi comme une source d'inspiration.

  • Speaker #1

    Je trouve ça chouette en tout cas. Et effectivement, tu t'en sers de manière assez pertinente dans tes contenus. Et c'est peut-être aussi ça qui nourrit tout ton vivier de contenus au quotidien. Il n'y a pas que les films, ce que tu vois à l'extérieur, mais aussi ce qu'on te dit. Je regarde si j'avais d'autres questions. Ah oui, d'ailleurs, maintenant que tu as réduit ton effectif, Je crois que tu avais posté un truc en plus ce matin à ce sujet. Tu faisais plus de chiffre d'affaires, tu l'as mentionné tout à l'heure, mais est-ce qu'aujourd'hui vous faites plus de bénéfices nets parce que vous n'avez plus d'équipe à payer ?

  • Speaker #0

    Alors oui, c'est sûr. On faisait un million de chiffre d'affaires avec l'équipe. On a divisé par deux à peu près, mais on n'a plus tout ce personnel. On avait neuf salariés à payer. Donc avec les charges, avec les mutuelles, avec tout ce qui va avec. Donc forcément, on est beaucoup plus rentable à deux qu'à onze. Donc voilà, on y a gagné en confort de vie aussi, parce qu'on n'a pas besoin d'être présent, même les semaines où il n'y a pas de formation. Là, on s'est obligé à être là pour superviser un petit peu. Voilà, notre qualité de vie, elle n'a plus rien à voir.

  • Speaker #1

    Je trouve ça intéressant parce que la fausse croyance de certains entrepreneurs, c'est que s'ils grandissent et qu'ils ont une plus grande équipe, Ils vont faire plus de chiffre d'affaires, mais en fait, ce qu'ils oublient, c'est que ce n'est pas forcément plus de bénéfices nets parce qu'ils ont plus de charges.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et ils pensent aussi qu'ils vont avoir plus de liberté. Je vais déléguer. C'est eux qui me font ça. Ça ne marche pas toujours comme ça. Il faut être là. Moi, je leur laissais beaucoup de liberté, mais en fait, ils ne savaient pas quoi faire. Ils s'ennuyaient quand il n'y avait pas de semaine de formation. Tu as quoi nous faire faire ? Il fallait que je leur trouve quoi faire, alors que moi, c'est tellement inné en moi de trouver toujours 10 000 choses à faire et donc c'est vraiment Je pensais embaucher des clones de moi, ce n'était pas du tout des clones de moi. Donc, faire attention à tous ces coachs qui disent que la réussite, c'est de déléguer et c'est de faire un million de chiffres d'affaires. Non, des fois, on est plus heureux avec 500 000 et être que nous parce qu'on a une vie d'une qualité vraiment différente. Après, je pense que ça appartient à chacun. Il y a des gens qui sont faits pour manager. Moi, je pense que je n'étais pas faite pour ça.

  • Speaker #1

    Oui, et c'est intéressant ce que tu dis, c'est qu'il y en a qui cherchent à déléguer pour se débarrasser un peu de leurs tâches en disant je vais en faire moins. Au final, ce qu'ils ne se rendent pas compte, c'est qu'on doit former aussi les gens qui travaillent avec nous. On doit les manager, on doit les suivre, on doit répondre à leurs questions. Donc, au final, on délègue une partie, mais on ajoute une autre. Et c'est ça que les gens ne voient pas. Et aussi, ce qu'on dit dans l'entrepreneuriat, souvent, dans les accompagnements business, c'est que plus on fait grossir l'entreprise et plus on se détache du business, mais ce qu'on oublie, c'est la perte de sens. Parce que, comme tu disais, tu ne faisais plus ce que tu aimais profondément parce que tu l'avais délégué et donc tu étais en train de t'éteindre. Et ça, les gens, ils ne le savent pas avant de déléguer. Ils ne s'en rendent pas compte, en fait.

  • Speaker #0

    C'est ça. Mais vraiment, j'ai encore entendu des podcasts qui en parlaient. L'importance de déléguer, qu'il ne fallait pas être un homme orchestre, qu'il ne fallait pas tout faire soi-même. C'était une grosse erreur. Mais oui, moi, j'adore tout faire moi-même parce qu'en fait, ça vient nourrir plein de parts de moi. J'aime être parfois en séance individuelle, parfois en formation, parfois en interview et aller un petit peu nourrir tout ça parce que chaque activité vient nourrir une part différente de moi. Et quand on délègue tout ça, on ne fait plus qu'une seule chose, gérer des problèmes. Ce n'est pas hyper épanouissant. Oui.

  • Speaker #1

    Et d'ailleurs, tu mentionnes les séances individuelles et c'est ce que justement les coachs business disent, c'est qu'en fait, on se détache de l'individuel vers le groupe. Toi, je t'ai vu faire du groupe et reproposer à nouveau de l'individuel, je pense, la période où tu avais besoin de reconnecter aussi un peu plus à tes clients. Je trouve que c'est chouette de t'observer parce que ça casse un peu les schémas qu'on peut voir qui sont soi-disant la voie du succès dans l'entrepreneuriat. Parce que toi, c'est comme ça aussi que tu fais. Il y a des gens qui te demandent si tu refais de l'individuel. Parfois, tu n'as pas envie, tu le dis. En fait, je n'ai pas le temps ou je suis sur d'autres choses en ce moment. Et puis par contre, quand tu as de l'espace, là, tu informes. Voilà, j'ai ouvert des créneaux, n'hésitez pas.

  • Speaker #0

    C'est ça. Donc, j'ai refait de l'individuel effectivement parce que ça me manquait ce lien avec le client, mais très honnêtement aussi pour des questions financières. c'est-à-dire que l'individuel Je sais que dès que j'ouvre un créneau, ils sont très, très vite pris. Donc, il y a aussi ça. Mais par contre, l'individuel à un prix qui n'est pas adapté, ce n'est pas du tout rentable. Donc, j'ai beaucoup réfléchi mon prix de séance individuelle. J'ai mis 90 euros la demi-heure et 180 euros de l'heure. Et comme ça, ça permet aux différentes bourses de pouvoir quand même accéder à mes services. Et là, je me sens rémunérée à ma juste valeur. Alors qu'avant, j'avais l'impression de perdre un peu mon temps par rapport à ce que je pouvais gagner en formation, des choses comme ça. Donc, je pense qu'effectivement, il y a plein d'entrepreneurs qui vont suggérer d'arrêter l'individuel parce que ce n'est pas rentable, sauf si tu es au bon prix.

  • Speaker #1

    Oui, et puis, sauf si tu as vraiment envie de le faire. Si tu kiffes faire ça, parce que comme tu le disais tout à l'heure, c'est un appel des tripes.

  • Speaker #0

    Mais je kiffe faire ça, mais pas que ça. Parce que j'ai eu une période il y a quelques années où je ne faisais que ça. j'en pouvais plus à la fin parce que entendre des malheurs toute la journée c'est... voilà. Par contre là j'adore parce que j'en fais 4 par soir, tu vois. Mais je fais pas que ça, je crée, je fais des formations, j'écris mon livre, enfin... Donc voilà, c'est un ensemble de choses et j'ai besoin moi d'être dans la diversité.

  • Speaker #1

    Ouais. Et le lien que je vois par rapport à tout ce qu'on a échangé jusqu'à présent, c'est... À chaque fois qu'on part dans l'extrême, ce n'est pas OK. Quand on pense que ce n'est que positif, on n'est pas au bon endroit. Mais quand on pense que ce n'est que négatif, on est en train de se drainer. Quand on ne fait que de l'individuel, c'est fatigant. Mais quand on ne fait que du groupe, on recherche un peu plus de contact individuel. Donc c'est en fait savoir trouver sa jauge entre les deux, selon qui on est en fait et ce qu'on aime.

  • Speaker #0

    Je pense qu'il ne faut pas choisir en fait. Il faut s'autoriser. C'est tout à fait contraire à ce que beaucoup de coachs vont te conseiller. Il faut un marché de niche, il faut avoir un monoproduit. Moi, je ne crois pas du tout à ça. Je crois qu'au contraire, c'est bien d'avoir plein de produits avec des prix différents. Parce que quand tu as réussi à donner confiance à un client, c'est très facile de lui revendre autre chose derrière, parce qu'il te connaît déjà, il a déjà confiance en toi. Donc, les personnes qui ont un monoproduit, c'est-à-dire qu'une fois que le client aura consommé chez eux, ils ne le reverront plus parce qu'ils n'ont rien d'autre à lui vendre. Moi, je trouve que c'est une erreur. Et puis pour moi, c'est une erreur de se nicher dans un seul truc parce que toi, tu te lasses de toujours faire pareil. Quand je vois les écoles d'hypnose qui ne forment que au tabac et que toute la journée, les gens ne font que des séances à rire du tabac, moi, je ne pourrais pas. J'ai besoin de m'amuser, j'ai besoin de ressentir du plaisir et de varier ces plaisirs-là.

  • Speaker #1

    Oui, en effet. Est-ce qu'il y a quelque chose que tu n'as pas encore partagé publiquement, que tu aimerais partager à l'audience qui nous écoute ?

  • Speaker #0

    Je crois que je dis beaucoup de choses sur mes réseaux, je n'ai pas grand-chose à cacher, à part la période, comme je te disais, où l'entreprise n'est pas très forte en 2023, c'était compliqué d'en parler, mais autrement, je parle déjà de tout, j'ai parlé de mon salaire, je n'ai rien à cacher. C'est très tabou l'argent en France et au contraire, moi j'ai envie de le rendre moins tabou parce que c'est ok d'y aller de l'argent en fait.

  • Speaker #1

    Ouais, mais je pensais plus à peut-être un projet ou quelque chose que t'aimes que tu ne partages pas sur les réseaux,

  • Speaker #0

    voilà. Alors le projet, j'ai un autre livre qui va sortir à la rentrée. Donc on peut déjà voir le titre sur Amazon, il est en pré-vente. Et puis ça, ça prend énormément de temps d'écrire un livre, ça m'a pris des mois et des mois. Je peux te dire que quand tu ouvres le livre, tu ressens un grand soulagement parce que tout à coup, ça y est, tu retrouves du temps pour toi. Là, ce mois-ci, j'ai eu du temps pour moi, j'ai trouvé ça génial. Pour l'instant, je n'ai pas d'autres livres que je vais écrire parce que j'ai besoin aussi d'avoir des périodes où je vais souffler. J'ai décidé aussi de préparer ma pré-retraite, c'est-à-dire que j'ai donné énormément et il y a des choses que j'ai envie d'arrêter pour avoir un peu plus de temps. Par exemple, je proposais des abonnements. des abonnements MP3, des abonnements au script, qui m'obligeaient toutes les semaines ou tous les mois à créer, créer, créer. Et j'ai toujours fonctionné comme ça sous la contrainte, parce que je sais que je n'aurais jamais créé autant de choses que ça si je ne l'avais pas eu. Mais là, j'en ai marre pour l'instant, j'ai envie de faire une pause. Et donc, en janvier, je ne vais pas renouveler ces abonnements-là. J'ai envie de me donner de l'espace pour autre chose. Et dans les projets, là, on a plusieurs entreprises qui ont fait appel à nous pour... les aider dans leur quotidien, différents domaines, notamment l'hôtellerie de luxe, etc. Donc voilà, c'est une nouvelle porte qui s'ouvre et moi j'aime bien ne pas mettre tous mes oeufs dans le même panier. Donc je ne sais pas si la formation en hypnose va durer éternellement, je ne sais pas quelle va être la tendance du marché, mais j'anticipe toujours la mort de mon service pour varier en fait et aller vers d'autres domaines. C'est aussi pour ça que... J'ai investi dans l'immobilier, etc. Parce qu'on n'est pas à l'abri que demain, l'hypnose soit interdite ou que les gens ne soient plus du tout intéressés par ça. J'anticipe toujours ces choses-là.

  • Speaker #1

    Oui, intéressant. Et du coup, tu te fais accompagner pour écrire tes livres ou tu les écris toi-même toute seule ?

  • Speaker #0

    Non, je les écris toute seule. Après, quand je les envoie à l'éditeur, il a un service de correction, un photographe, etc. Mais sinon, oui, j'écris tout seul.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu utilises l'intelligence artificielle, Camille ?

  • Speaker #0

    Alors oui, pas depuis longtemps. J'ai d'abord essayé pour tout ce qui était métaphore et tout ça. Je me suis rendu compte que ça, je prenais plus de temps à le faire parce qu'il faut recorriger derrière. Donc, je n'utilise pas trop pour mes métaphores. Par contre, on l'utilise beaucoup pour répondre aux mails, pour créer du contenu pour les posts, etc. Avant, j'écrivais tout moi-même. Maintenant, je donne à Gemini ou à ChatGPT mon idée et il va me la formuler dans le bon sens. Et je m'en sers aussi quand je fais, par exemple, des séances personnalisées, qu'une personne m'envoie trois pages de sa vie, je donne à ChatGPT pour qu'il me fasse un résumé. Pour qu'il ait du temps. Top,

  • Speaker #1

    hyper intéressant. Moi aussi, j'avais utilisé ChatGPT pour écrire des métaphores, mais je n'étais pas satisfaite. Donc, du coup, je les ai reprises moi-même.

  • Speaker #0

    Donc après, il faut lui apprendre, en fait, un ChatGPT. Et puis, ça évolue. Moi, quand je lui donne aujourd'hui une métaphore ou il y a un an, déjà, on n'est plus dans le même contenu. C'est clair. Je pense qu'il faut vivre avec son époque. Ça peut être vraiment une bonne aide, mais il faut remettre un peu d'humain derrière parce que sinon, ça se sent vite que c'est lui qui a fait les choses.

  • Speaker #1

    On reparle encore des extrêmes. Ne pas aller dans un extrême ou dans un autre, mais trouver son juste milieu. OK. Est-ce que tu as envie de présenter peut-être tes différents ouvrages ? S'il y a des personnes qui sont intéressées, je mettrai les liens dans la description.

  • Speaker #0

    Oui, je peux te montrer. Je n'ai pas mes cartes, mais j'ai les livres. Celui-ci, c'est le premier qui a été édité chez un éditeur officiel, et pas en auto-édition, où on trouve plusieurs séances. À chaque fois, on a les audios qu'on peut écouter. Donc, le petit guide de l'auto-hypnose. Après, on m'a demandé la même chose pour les enfants. Donc là, c'est le petit guide de l'hypnose pour les enfants et les adolescents. Ensuite, on m'a demandé un pour voyager dans le temps. Donc celui-ci, on peut aller dans ses vies antérieures, on peut aller dans son enfance, dans le monde de sa mère, mais aussi dans le futur. Et puis celui-ci qui est pour les neuroatypiques, tous les gens qui sont dyslexiques, TDAH et compagnie, où on va les aider à prendre confiance en eux et à s'enlever un peu l'étiquette pour leur accoler sur le flou.

  • Speaker #1

    Ok. Et c'est lesquels qui sont en auto-édition ? Parce que tu parlais des livres auto-édités.

  • Speaker #0

    J'en ai d'autres que je n'ai pas là. J'en ai 80 en auto-édition. J'ai commencé en fait il y a longtemps, je crois que ça devait être 2010-2011, un peu comme ça. Parce que j'ai eu un client au cabinet qui était sourd et qui ne pouvait pas entendre mes séances. Donc au début, il lisait sur mes lèvres, mais ce n'était pas très pratique. Donc j'ai eu l'idée de lui faire par écrit et comme ça a bien marché pour lui, je me suis dit que ça marchera pour tout le monde. Et c'est là que j'ai commencé à faire des petits livres à 10 euros sur des thèmes, le tabac, le poids, etc. Et je vendais ça sur les salons du bien-être. Donc voilà, j'en ai créé plein, j'en ai vendu beaucoup. et c'est comme ça que mon éditeur... a vu que j'étais capable de créer du contenu. Parce qu'en fait, ce qui les intéresse, ce n'est pas juste une personne qui va écrire un livre et puis plus rien. C'est une qui sera capable de fournir du contenu chaque année, de créer un nouveau livre. Donc, c'est comme ça qu'ils m'ont contactée.

  • Speaker #1

    Ok. Est-ce que tu peux partager, parce que tu as dit que c'était déjà en précommande, la thématique de ton prochain livre qui sort en septembre ?

  • Speaker #0

    Alors oui, la thématique, c'est de ne pas avoir de regrets. N'attends pas d'avoir des regrets pour oser. Pour oser vivre. tes rêves, pour oser être toi, pour vivre une vie géniale. Ça va être un mélange de philosophie, un petit peu ce qu'on peut trouver sur Instagram, mais avec une version inédite, de cas concrets que j'ai eus. Je donne des exemples de personnes que j'ai eues, et puis de séances d'hypnose.

  • Speaker #1

    Ok, super, merci Camille. Où est-ce que déjà les gens peuvent te trouver s'ils ont envie de te contacter ?

  • Speaker #0

    Alors sur Instagram, c'est la plateforme où on trouve le plus, mais sur YouTube aussi, s'ils veulent écouter des vidéos, des podcasts, des interviews aussi, parce que je t'ai aussi interviewée d'ailleurs. Donc voilà, ils peuvent me trouver assez facilement et je suis toujours disponible pour répondre.

  • Speaker #1

    Super, merci Camille. Est-ce que tu aurais quelque chose à ajouter pour clôturer notre échange ?

  • Speaker #0

    Je vais terminer par ce dernier livre, le thème de ce dernier livre, « N'attends pas d'avoir des regrets » . Merci. Je pense que la vie, elle est trop courte pour ne pas oser aujourd'hui. Et avoir un nom, ce n'est pas grave. Moi, j'ai envoyé des milliers de mails, j'ai essayé plein de choses. J'ai eu des noms, j'ai survécu. Par contre, j'ai eu des oui. Et ces oui-là, ils m'ont emmenée à des choses géniales. Voilà, ce week-end, on était dans un hôtel de luxe. La directrice est passée. On l'a reconnue parce qu'elle était dans le magazine de l'hôtel. Eh bien, on s'est tapé le culot d'aller la voir et lui proposer nos services. donc Voilà, il faut oser. Elle aurait pu nous dire non, elle aurait pu nous envoyer bouler. Ce n'est pas grave,

  • Speaker #1

    il faut oser. Est-ce qu'elle a dit oui, du coup ?

  • Speaker #0

    Ah bah oui !

  • Speaker #1

    Super ! Merci Camille, merci pour ton temps. Et je vous souhaite une belle découverte de l'univers de Camille.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup Julie, à bientôt.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté cet épisode des Perles de Jade jusqu'à la fin. Les liens de celui-ci se trouvent dans les notes. N'oubliez pas de me rejoindre sur Instagram où mon pseudo c'est Julie-UG afin d'échanger et de me dire ce que vous en avez pensé. À bientôt pour un nouvel épisode.

Description

Retrouve-moi sur Instagram @julie_ugs 🤗


Dans cet épisode sans filtre, je reçois Camille Griselin, créatrice de la méthode d’hypnose SAJECE, autrice, coach et formatrice.


On y parle d’hypnose bien sûr, mais aussi des aléas de la vie, de résilience, de business aligné, de maternité solo, de spiritualité ancrée et de ces fameuses décisions que l’on prend quand on écoute ses tripes plutôt que son mental.


Tu y découvriras :

  • Ce qui différencie l’hypnose SAJECE de l’hypnose ericksonienne

  • Comment Camille a transformé ses galères de maman solo en levier de puissance

  • Pourquoi grandir son entreprise ne rime pas toujours avec plus de liberté (et comment elle est passée de 9 salariés à une vie à 2… avec d'autres bénéfices)

  • Sa vision sur la Loi de l’Attraction, la Spiritualité et les fausses croyances du développement personnel

  • L’importance d’oser avant d’avoir des regrets et ce que cela a changé dans sa vie (et dans ses finances)

  • Son rapport au couple, au business en duo, et à la liberté qu’elle s’est créée


Un échange inspirant à écouter si :

  • Tu t’intéresses à l’hypnose

  • Tu es thérapeute, coach ou accompagnante et que tu veux rester alignée sans t’éteindre dans la croissance de ton business

  • Tu cherches à faire la paix avec ton parcours, tes hauts et tes bas

  • Tu veux une spiritualité ancrée


📚 Les ouvrages de Camille, ses MP3, ses formations, et ses réseaux sont dans la description ci-dessous: https://www.groupe-sajece.fr/


Retrouvez Camille sur Instagram par ici: @camille.griselin


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur le podcast Les Perles de Jade, des conseils précieux à collectionner, partager ou tout simplement à méditer. Je m'appelle Julie, française installée aux Pays-Bas depuis quelques années, ancienne responsable d'un département achat devenu coach, j'ai décidé de changer ma vie afin de changer celle des autres. Je vous aide à trouver de nouvelles pistes de réflexion et à passer à l'action afin d'être plus épanouie dans votre vie. Abonnez-vous sur la plateforme de votre choix pour ne manquer aucun épisode. N'hésitez pas à me rejoindre sur Instagram. à julie-ugs afin d'échanger. Le lien se trouvera dans les notes de l'épisode. En attendant, je vous souhaite une excellente écoute. Hello Camille, merci d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #1

    Merci Julie.

  • Speaker #0

    Comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Super bien, merci.

  • Speaker #0

    Top ! Je vais vous remettre un petit peu le contexte sur comment j'ai connu Camille. Comme ça, j'aime bien expliquer un peu comment je connais les gens. Et comme je n'invite pas n'importe qui, ça me tient à cœur. Camille, je l'ai rencontrée lors de ma formation en hypnose. C'est un compte que je suivais déjà, qui me faisait énormément de bien. Et j'ai vu qu'elle formait à l'hypnose. Et je me suis formée avec elle pendant le mois d'août en 2022, avec l'intention d'aider ma fille qui est... été diagnostiquée TDAH et qui faisait beaucoup de crises émotionnelles. Et vraiment, je n'avais aucune intention d'utiliser l'hypnose différemment. Et en fait, j'ai été agréablement surprise puisque la formation, je dirais qu'elle m'a beaucoup aidée moi d'abord, avant de pouvoir aider ma fille. Donc ça, c'était un petit peu l'intro. Et depuis 2022, du coup, je continue à échanger avec Camille avec grand plaisir. Je suis son contenu avec beaucoup... d'assiduité et je te remercie Camille pour toutes les belles vibes que tu partages sur les réseaux parce que moi ça me fait du bien en tout cas de te lire un tout grand merci

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir, dans ce que je partage il y a aussi du pour moi c'est à dire que plus le monde ira bien et plus moi je serai bien dans ce monde là donc c'est un peu égoïste d'avoir envie d'aider tout le monde

  • Speaker #0

    Ouais, je suis d'accord Comment tu te présenterais à des personnes qui n'ont jamais entendu parler de toi ?

  • Speaker #1

    Eh bien, pas forcément par mon métier Parce que je trouve que c'est un peu réducteur de parler que du métier. Je suis une femme heureuse, je suis maman, je suis grand-mère. Je fais un métier que j'aime avec des gens sans cesse différents. Je rencontre plein de personnes différentes. Pour moi, ça, c'est vraiment une grande richesse. Et je fais de l'hypnose et du coaching.

  • Speaker #0

    Yes, et tu formes en plus.

  • Speaker #1

    C'est ça. Au début, j'avais simplement mon cabinet. Et puis, petit à petit, j'ai développé ma méthode. Et on m'a demandé est-ce que je pourrais la transmettre. Donc, je me suis mise à former et à écrire aussi des livres.

  • Speaker #0

    OK. Et qu'est-ce qui t'a amenée vers l'hypnose, Camille ?

  • Speaker #1

    Alors, ça remonte à l'année 2009. Je suis tombée sur un vieux livre à Emmaüs qui parlait d'hypnose en 1950. Et j'ai trouvé ça génial. À l'époque, on n'en faisait pas un métier, ça n'existait pas vraiment. Je me suis renseignée et j'ai découvert qu'on pouvait se former sur Paris à l'hypnose érectionnelle. Donc, c'est comme ça que j'ai commencé.

  • Speaker #0

    OK. Et du coup, qu'est-ce qui te différencie de ta méthode, de la méthode érectionnelle ? Parce qu'on en a parlé pendant la formation, mais je trouve ça intéressant aussi de le partager à l'audience.

  • Speaker #1

    Pour t'expliquer comment j'ai fait cette découverte-là, c'est que mes clients, je ne leur faisais payer que la première séance et ils revenaient gratuitement autant de fois qu'ils voulaient jusqu'à ce que ça ait fonctionné. Moi, ça m'a permis d'avoir beaucoup de feedback de retour, de voir comment je pouvais améliorer les choses. Je me suis rendue compte que l'hypnose érectionnienne, ça marchait bien, mais ça avait tendance à déplacer la problématique autre part. Par exemple, quelqu'un arrêtait de fumer, mais allait se mettre à boire ou à manger plus. Donc, ça n'allait pas vraiment aux racines. Donc, c'est là que j'ai commencé à travailler l'émotionnel. Mais aussi, je me suis rendue compte de tous les bugs conscients et inconscients. C'est-à-dire que l'inconscient, c'est un peu comme un ordinateur à qui on a demandé des programmes. Il les exécute très bien. Mais si ce qu'on lui a demandé à la base était erroné, il les exécute sans savoir et sans se rendre compte que c'était erroné. Donc, de remettre un peu de mise à jour là-dedans, ça permet d'obtenir une autre réalité.

  • Speaker #0

    Ok, super. Tout à l'heure, tu mentionnais que tu étais grand-mère. J'aimerais juste te spécifier que tu es une jeune grand-mère. Et je trouve ça beau aussi, ton parcours de vie. Donc, tu n'es pas que hypnothérapeute et formatrice. Tu as aussi un parcours de vie qui est assez inspirant. Est-ce que tu as envie d'en parler un petit peu de ton parcours ?

  • Speaker #1

    Je suis tombée enceinte à 19 ans, donc c'est pour ça que je suis une jeune grand-mère. J'ai eu trois filles. qui sont presque à une année d'écart chacune, et que j'ai élevées pendant les sept premières années toutes seules, lorsque le papa était parti. Donc j'ai connu quelques galères de maman solo. Aujourd'hui j'ai compris qu'il fallait s'enlever cette croyance que maman solo ce n'était pas forcément plus difficile. Mais en tout cas, j'ai connu quelques galères, notamment financières. J'ai monté plusieurs fois des entreprises, j'ai fait deux faillites avant de réussir celle-ci. Ce n'était pas du tout dans le même domaine. C'était la vente de jouets en bois pour les enfants. Et donc, voilà, j'ai connu des galères. Mais ces galères-là, elles m'ont permis d'aller chercher à l'intérieur de moi plein de systèmes D, plein de solutions. Parce que toutes les années, j'ai réussi à emmener mes filles en vacances, même si je n'avais pas de sous. Je trouvais des astuces toujours pour jamais les priver de ça. Donc, je suis allée chercher ces ressources et finalement, être maman solo, c'est un peu être une entrepreneur parce qu'il faut trouver des solutions avec les moyens du bord. Donc, j'ai développé cette capacité à y arriver quoi qu'il arrive et puis je leur ai offert la vie que j'espérais leur offrir. Et puis voilà, il y a cinq ans, je suis devenue grand-mère également.

  • Speaker #0

    Je trouve que ce qui est inspirant quand tu nous racontes ton parcours, C'est vraiment le fait de ne pas dramatiser justement ce côté maman solo et d'y voir aussi des bénéfices. Tu as cette façon de montrer aux gens, j'appelle ces gens-là les moldus, donc c'est les gens, les particuliers, de leur montrer les bénéfices de manière assez subtile et douce et de ne pas aller, on va dire, dans leurs histoires. Parce qu'il y a beaucoup de gens qui se racontent des histoires, donc tu ne vas pas renforcer les histoires qui se racontent, mais tu vas essayer de leur faire approcher en tout cas. une nouvelle perception des choses. Et c'est ça que j'aime aussi dans ton contenu. Et en fait, en gros, on est co-créateur de notre vie. Donc, tout ce qu'on vit n'est pas une tragédie et qu'on peut en faire quelque chose de beau. Donc, j'aime beaucoup ce message, en tout cas.

  • Speaker #1

    C'est sûr que se mettre dans le rôle de la victime, ça ne va pas nous aider. Et moi, pour moi, on a toujours du pouvoir sur les choses, même si tout n'est pas parfait. On a du pouvoir. Et c'est vraiment ce que j'ai essayé de transmettre aussi à mes filles. Oui, j'étais toute seule à les élever pendant plusieurs années, mais on a trouvé des solutions pour tout. Et puis, j'ai aussi compris avec les années qu'il fallait arrêter d'accuser l'autre, d'accuser le système, d'accuser l'école, et de reprendre un peu sa responsabilité. Dans ma séparation avec leur père, je n'ai pas 100% raison. On a tous, tous les deux, nos torts. On a fait du mieux qu'on a pu tous les deux, mais je n'ai pas été la femme si parfaite que je me suis racontée pendant des années. Si j'avais été cette parfaite amoureuse, je l'aurais aimée comme il était, je n'aurais pas cherché à le changer. Et donc ça, je l'ai compris que plusieurs années après, qu'il n'était pas le méchant de l'histoire, moi je n'étais pas non plus la méchante de l'histoire, on avait fait tous les deux ce qu'on pouvait.

  • Speaker #0

    Hyper intéressant. Et ça me fait penser, Camille, à tout ce qui est auto-coaching, parce que je sais que tu formes aussi à l'auto-coaching. Est-ce que d'après toi, il n'y aurait pas une tendance à... j'appelle ça le coaching un peu toxique, de toujours aller chercher les bénéfices de toutes les situations qui pourraient aussi nous empêcher d'accueillir nos émotions et notre mal-être en allant chercher toujours les bénéfices. Comment, toi, tu vois les choses ?

  • Speaker #1

    Moi, je pense qu'on peut additionner les choses. On n'est pas obligé de choisir l'un ou l'autre. C'est-à-dire qu'on peut avoir conscience que ce qu'on est en train de vivre, c'est difficile, qu'on est triste, etc. Mais sans s'apitoyer sur son sort. Je pense qu'il ne faut pas être aveugle. Et ça, c'est aussi ce que j'ai compris avec les années. C'est super d'être positif, mais il ne faut pas être que positif, parce qu'il faut aussi être capable de voir ce qui ne va pas pour pouvoir le rectifier. Quand on part en vacances, il faut aussi être capable de dire « Ah, il pourrait pleuvoir, je vais prendre un gaouet » , de savoir anticiper aussi et se dire « ça ne sera pas forcément tout positif, mais quoi qu'il arrive, je serai préparée à ça » . Donc, je pense qu'on peut additionner les deux.

  • Speaker #0

    Oui, je suis d'accord avec toi, parce que je travaille beaucoup avec les deux côtés de la pièce, du coup. Et ça me fait penser à la loi de l'attraction, qui est aussi une des thématiques que tu affectionnes et que j'affectionne aussi chez toi. Tu sais, il y a beaucoup de personnes qui disent que quand on pense au pire, on attire le pire. Qu'est-ce que tu en penses de ça ?

  • Speaker #1

    Alors, pour moi, il y a une différence entre penser à une éventualité et se raconter que la vie est injuste et qu'il nous arrive toujours des galères. C'est deux choses très différentes. Il y a eu d'ailleurs un test de fait. des personnes à qui on a donné un objectif. Il y a un groupe, on leur a dit, soyez super positif et on va voir ce que ça donne. Un groupe, on leur a dit, rien du tout et on va voir ce que ça donne. Et l'autre groupe, on leur a dit, imaginez-vous réussir, mais imaginez tous les obstacles que vous aurez surmontés. Et en fait, dans les trois groupes, ceux qui ont le mieux réussi, c'est ceux qui ont imaginé les obstacles. Donc, je pense que c'est compatible et je pense que c'est aussi avoir les pieds sur terre que de reconnaître que oui, il peut y avoir des difficultés. C'est un peu comme un enfant qui ne connaît aucune frustration petite et qui plus tard va très mal vivre la première frustration qu'il va rencontrer. Je pense que c'est important de se dire, oui, il y a des obstacles, il y a des difficultés, ce n'est pas toujours tout fluide. Justement, ça, c'est une croyance de développement personnel que si ce n'est pas fluide, c'est que ce n'est pas ton chemin. Moi, ça, je ne suis pas tout à fait d'accord. Parfois, la vie, elle te met des petites épreuves, justement, pour tester ta motivation. Donc, je pense qu'on a besoin d'anticiper les choses. On va plutôt nourrir le positif, mais on ne va pas faire taire la part de nos négatives. Je me suis pris des remarques d'ailleurs il y a quelques jours de ça, parce que j'ai publié que j'avais fait installer un système d'alarme chez moi. Parce que même si je suis positive, même si je crée plein de choses dans ma vie, je ne suis pas non plus aveugle à ce qui se passe dans le monde et autour de chez moi, et ce qui est arrivé à des gens de ma famille, etc. Donc je pense qu'on peut être positif. Et on peut aussi avoir les pieds sur terre et avoir conscience des dangers qu'il peut y avoir.

  • Speaker #0

    Ok, hyper intéressant. Et du coup, est-ce que tu arrives à différencier quand c'est un signe qui t'indique que tu n'es pas sur le bon chemin ou un test ? Justement, cette notion est très subtile. J'aimerais bien avoir ton avis dessus.

  • Speaker #1

    Alors moi, pour moi, tu vois, j'ai eu des difficultés dans mon entreprise après le Covid. Et ça se passait bien pendant, mais après, c'est retombé. J'ai dû licencier mes salariés. Et le comptable m'a dit, à votre place, j'arrêterai. Non, hors de question, en fait. C'était tellement dans mes tripes, mon métier, mon bébé. Non, je ne peux pas abandonner ça. Ce n'est même pas envisageable. Donc, je savais que ce n'était pas de l'acharnement. C'était vraiment parce qu'au fond de moi, je sentais qu'il fallait le faire. Donc, je pense que c'est quelque chose qui se passe au niveau des tripes, de savoir que ça, il ne faut pas que j'abandonne. Et je pense surtout quand on est entrepreneur, il y a des difficultés. C'est des montagnes russes, il faut s'accrocher, il faut persévérer. Et c'est ça qui fait la différence en fait entre ceux qui abandonnent et ceux qui réussissent. Ceux qui réussissent, c'est simplement qu'ils ont persévéré. Je pense que toute idée peut être bonne, que tout peut fonctionner, mais il faut savoir se remettre en question, il faut savoir passer à l'action, il faut savoir aussi se renseigner auprès de professionnels dont ils ont des compétences pour pouvoir avancer.

  • Speaker #0

    Et du coup, comment tu différencies l'acharnement de la détermination dans ce cas-là ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'est très proche et que c'est simplement, est-ce qu'au fond de moi, pourquoi je veux le faire ? Qu'est-ce que j'ai vraiment envie de faire ? Est-ce que je veux, par exemple, réussir mon entreprise pour prouver aux autres que je peux y arriver ? Ou est-ce que je crois vraiment en mon entreprise ? Ce sont pour moi deux choses bien différentes. Donc, je pense que c'est plus une question d'alignement, de... Voilà, au fond de mon cœur et de mes tripes, j'ai vraiment envie de le faire, ça me tient vraiment à cœur.

  • Speaker #0

    Ok. Je pense que vous pouvez expliquer pourquoi on le fait. Oui. L'intention, est-ce que ça vient de l'intérieur vers l'extérieur ou c'est quelque chose qu'on a besoin de faire pour montrer à l'extérieur qui, en fait, n'est pas vraiment soi, au final ?

  • Speaker #1

    C'est ça. Le fait de prouver, peut-être que j'ai simplement besoin de reconnaissance, mais que cette reconnaissance, je peux l'avoir autrement qu'en me chargant sur cette entreprise qui ne me correspond pas. Moi, je l'ai vu dans plein d'entrepreneurs, ils ne sont pas faits pour être entrepreneurs. Je pense que tout le monde n'est pas fait pour l'être. Et c'est triste de les voir se faner, alors qu'en fait, c'est juste qu'ils ne sont pas faits pour ça. Et quand je leur dis, mais tu sais, tu as le droit d'arrêter, c'est vrai, ben oui, ce n'est pas un échec, c'est un essai. Je pense que c'est important de faire la différence.

  • Speaker #0

    Et comment tu vois que quelqu'un n'est pas fait pour être entrepreneur ?

  • Speaker #1

    Tu le vois assez rapidement à son laissé-aller, à son lâcher-prise un peu trop lâché, justement. Il attend. Il attend, il n'est pas acteur de ce qu'il est en train de vivre. Et c'est la faute de tout le monde. D'ailleurs, ce matin, je voyais encore une publicité sur Instagram qui mettait « Ce n'est pas de votre faute si vous n'avez pas d'abonnés, c'est la faute de l'algorithme. » Et je me suis dit, ça, c'est typique de quelqu'un qui ne sera pas entrepreneur, qui va croire ça. Parce que bien sûr que si, c'est grâce à nous ou pas, si on a des abonnés. C'est notre contenu, etc. Ce n'est pas que l'algorithme. Donc, aller chercher un coupable à l'extérieur, ce n'est pas compatible avec un entrepreneur.

  • Speaker #0

    Moi, je dis souvent à mes clients que l'algorithme n'est là que pour amplifier quelque chose qui marche déjà, comme la publicité d'ailleurs. Donc, si votre contenu ne marche pas en organique, il ne va pas être amplifié par l'algorithme. D'abord, ça vient de soi. C'est ce qu'on dit. Ça vient de l'intérieur vers l'extérieur.

  • Speaker #1

    C'est ça. Donc, quand je rencontre quelqu'un qui me dit « oui, mais en ce moment, c'est la crise, oui, mais en ce moment, c'est… » Alors oui, effectivement, il y a l'économie qui joue. Mais si on pense que tout dépend de ça, alors on n'a plus aucun pouvoir sur ce qu'on est en train de faire. Et donc, ce n'est pas pour moi un mindset d'entrepreneur.

  • Speaker #0

    Oui. OK. Merci. Et tu parlais d'aller chercher des compétences à l'extérieur, des bonnes personnes pour nous accompagner. est-ce que toi tu es un peu À part les experts spécifiques, genre en finance, comme tu le partages, qui t'accompagnent, est-ce que tu te fais accompagner sur ton mindset, par exemple ?

  • Speaker #1

    Alors non, je suis un peu bizarre pour ça, mais je n'arrive pas à trouver quelqu'un qui m'apporte vraiment quelque chose. Je vais regarder beaucoup de vidéos, pas forcément de gens qui sont dans mon domaine, je vais m'inspirer de petits bouts. Mais là, dernièrement, j'ai vu une vidéo de quelqu'un que je trouve très inspirant, mais en même temps, dans son discours, il y a beaucoup d'incohérences. Donc, je n'ai pas envie qu'ils viennent me mettre ces incohérences dans la tête. J'ai envie d'être libre, de prendre ce que je veux dedans. Je me suis déjà fait coacher. Et je me suis rendu compte que la coach qui me coachait, en fait, elle se coachait à travers moi. Donc, en fait, elle me donnait les conseils qu'elle avait besoin d'appliquer pour elle, mais en fait qui ne correspondaient pas. Donc, je n'ai pas forcément une bonne expérience de ces personnes-là. Et personnellement, je préfère aller faire ma petite tambouille et aller m'inspirer moi-même.

  • Speaker #0

    Oui, je comprends. Est-ce que tu savais que le coaching pur et dur, c'est des questions que le coach pose à son consultant ? Il ne se permet pas de donner des conseils, par exemple. C'est la différence avec ceux qui font coach sportif, par exemple.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Mais n'empêche que les questions peuvent être orientées en fonction de toi. Forcément, il y a tout dans le coaching. Mais là, ce que j'ai eu, c'était un peu trop d'aile.

  • Speaker #0

    Ok, je comprends. Super. Tu ne parles pas trop de spiritualité, mais là, on parlait par exemple des signes d'y aller ou de ne pas y aller. Moi, je t'ai toujours sentie très intuitive depuis que je te connais et encore plus quand j'étais en formation avec toi. Quel est ton rapport, ta relation à la spiritualité, Camille ?

  • Speaker #1

    Alors, je suis méfiante avec tout ce que j'exprime sur ce sujet-là. pour avoir eu des élèves complètement barrés, qui vraiment n'étaient plus du tout sur Terre et qui, en plus, pensaient être au-dessus de tout le monde. Donc, c'est l'effet de Nîmes-Cruyère, où on a l'impression d'avoir la connaissance, d'être éveillé, d'être plus haut que les autres, etc., de savoir. Et en fait, moi aussi, j'ai connu cet éveil-là qui m'a fait croire que je savais plein de choses. Et je suis retombée après, tout en mort, en me disant « Mais attends, mais t'es qui pour être sûre de ça ? » On n'en sait rien, en fait. Et après, j'ai retrouvé mon plateau idéal. Donc aujourd'hui, je n'affirme plus rien. Je ne dis pas que les vies antérieures, ça existe, mais je ne dis pas que ça n'existe pas non plus. Je dis que, par exemple, j'ai aidé des personnes à résoudre des problèmes de leur vie actuelle en travaillant sur une vie antérieure, mais je ne dis pas pour autant que ça existe parce que l'inconscient, il ne fait pas la différence entre l'imaginaire et la réalité. Donc je fais très attention, en fait, par rapport à ce sujet-là. Je n'ai pas envie que les gens poussent trop. et qu'ils expliquent tout aussi par les vies antérieures. J'ai vu des croyances comme les flammes jumelles qui ont détruit beaucoup de couples. Je n'ai pas vu que du bon dans la spiritualité. C'est pour ça que j'ai quand même mes pieds sur terre. Bien sûr que je me connecte à l'autre, que j'ai des intuitions, que j'ai des choses qui me viennent sans savoir pourquoi elles me viennent. D'où ça vient, je ne sais pas. À quel moment je me suis connectée. Mais je fais attention et j'équilibre les choses.

  • Speaker #0

    ok, est-ce que tu utilises euh Des oracles, par exemple, parce que je sais que tu avais fait une formation cartomancie notamment. Est-ce que tu utilises des oracles ou des tarots ou des choses comme ça ? Je sais que même dans ta formation d'hypnose, on utilise des cartes pour raconter des histoires. Et c'est comme ça que personnellement, moi, j'utilise les cartes. Moi, je ne fais pas de divination, j'utilise des cartes pour des messages. Et en fait, c'est sous une autre forme ce qu'on apprend aussi pour construire des séances d'hypnose.

  • Speaker #1

    Alors personnellement, je fais comme toi, je tire des cartes. mais pas d'oracle, c'est juste des images qu'il y a dessus pour pouvoir raconter des histoires. Ça peut m'amuser pour le fun de faire un tirage de cartes comme ça, mais ce n'est pas forcément ce que j'utilise le plus. Je n'ai pas besoin de savoir quel va être mon avenir, par exemple. J'ai envie de savoir comment je veux que mon présent soit. Donc, je vais plus agir sur mon présent. Et moi-même, j'ai eu des flashs, etc. J'ai aidé des gens avec ces flashs-là. Mais je me suis rendue compte que ce qu'on voyait de l'avenir, il pouvait être modifiable en activant autre chose dans le présent. Donc, je préfère me concentrer sur le présent.

  • Speaker #0

    Oui, ok. C'est pour ça que je te disais, moi, j'utilise les cartes, mais pas dans un aspect divinatoire, parce qu'il n'y a pas que cet aspect-là avec les cartes. Et encore une fois, les cartes qu'on utilise pour les illustrations, sous une autre forme, c'est ce qu'on analyse quand on tire des oracles. On analyse aussi les couleurs, les formes, les dessins, etc. Donc, hyper intéressant. Et tout à l'heure, tu parlais de management, notamment du fait que tu es dû te séparer de ton équipe à un moment donné. Est-ce que c'était difficile pour toi ? Est-ce que c'était prévisible ou ça t'est tombé dessus ? Comment tu l'as vécu ? Ça t'en a un peu parlé sur les réseaux, mais pas tant, je trouve.

  • Speaker #1

    Alors forcément, sur le coup, tu n'en parles pas trop sur les réseaux parce que déjà, ton entreprise ne va pas bien. Si en plus, tu dis que ton entreprise ne va pas bien, les gens vont avoir peur de s'engager et de se former. Et elle va l'être encore. plus mal ton entreprise. Donc, je n'étais pas très à l'aise de parler de ça. Je ne pouvais pas en fait en parler. J'ai pu en parler après, une fois que l'entreprise avait remonté, mais sur le coup, c'est compliqué de partager ça. Donc, en fait, ce qui s'est passé, c'est que pendant le COVID, il y a eu beaucoup de demandes. Donc, j'ai embauché parce qu'on ne pouvait plus répondre à toute la demande. J'ai donc formé des personnes que j'avais formées, mais cette fois-ci pour être formateur. Et puis, au début, ça allait très bien. On a fait un très gros chiffre d'affaires. Et puis après, guerre en Ukraine, alors je ne dis pas que c'est la guerre en Ukraine qui fait ça, mais ça a correspondu à cette période, et bien on a eu beaucoup moins de demandes. Alors je pense que c'est un ensemble de plein de choses. Peut-être qu'il y a une partie du fait que les gens étaient à nouveau retournés à leur travail, qu'ils n'avaient pas forcément d'argent. Mais je pense qu'il y a aussi, nous, le fait que j'ai transmis les choses. Les élèves n'étaient plus avec moi. Et moi, je ne voyais quasiment plus mes élèves. Et je ne faisais que gérer des problèmes. En fait, je n'étais plus à faire ce que j'aimais vraiment. Je ne mangeais plus avec les élèves le midi. Je ne voyais plus de clients individuels. J'étais vraiment sordide du truc. pour gérer la rue. Et j'y ai perdu un peu de saveur, tu vois. Donc, je pense que tout ce qui s'est passé, je l'ai aussi co-créé. J'ai trouvé une manière de me libérer de ça. C'était mon rêve de créer des emplois. Je voulais vraiment partager ma richesse, etc. Et en fait, je me fanais. Je me fanais parce que je faisais plus que jamais. Donc, quand le comptable nous a dit qu'il faut ou vous fermer ou il faut vous libérer de vos employés, Merci. Au début, je l'ai mal vécu quand il me l'a annoncé. Après, je me suis dit, bon Camille, prenons du recul. Tu sais très bien que tu as co-créé ça. Pourquoi tu l'as co-créé ? Regarde avec honnêteté, qu'est-ce qui s'est passé ? En fait, je n'aimais plus ce que je faisais, ce que ça devenait. Donc en fait, je me suis retrouvée avec Sébastien, juste tous les deux à retrouver notre bébé. Et là, je trouvais du plaisir et l'entreprise a augmenté son chiffre d'affaires et tout est bien allé après. Mais je pense que d'abord... Le coup dur, mince, j'ai pas assuré, j'ai échoué. Et après, non, tu l'as co-créé. Qu'est-ce que ça t'a apporté ?

  • Speaker #0

    Ok, hyper intéressant. Est-ce que tu es encore en contact avec ces employés ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Avec certains. Et d'autres, on préférait prendre le large. Avec certains, il faut dire que la moitié était notre famille. Donc, on est toujours.

  • Speaker #0

    Ça marche. Tu mentionnes Sébastien, pour les gens qui ne te connaissent pas, ils ne le savent pas, mais c'est ton partenaire de vie également. Je sais qu'il y a des gens qui t'ont posé des questions sur les réseaux, mais moi je trouve ça beau comment vous êtes organisé, parce que vous avez fait de votre couple une force pour remplir plein de choses, dont le business. Et tu travailles avec ton conjoint, et tu travailles, et tu vis, et tu voyages avec lui. Je sais qu'il y a des gens qui trouveraient ça un peu challenging de toujours être avec son conjoint. Et qu'est-ce que tu aurais à leur dire ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'est vraiment propre à chacun. J'étais plutôt une femme indépendante. J'ai élevé mes filles toute seule, j'ai retapé des maisons toute seule. J'avais besoin de personne. Et le jour où je me suis dit, peut-être qu'il faut que je fasse une place pour un homme dans ma vie, dans la semaine, j'ai rencontré Sébastien. Donc je pense que c'est aussi l'histoire qu'on se raconte. Pour se protéger, on se dit, j'ai besoin de personne. On a peur de la dépendance affective. Pour moi, ce terme, il a été galvaudé. En fait, l'amour, c'est de la dépendance affective. Après, il ne faut pas qu'elle soit malsaine, mais toute forme d'amour est de la dépendance affective. Et c'est OK d'avoir besoin de l'autre et d'être mieux quand il est là. Pour moi, ça, c'est OK. Et donc, on n'est pas non plus 24 heures sur 24 ensemble, parce que moi, je suis en formation. Lui, il s'occupe de tout l'administratif. Mais c'est vrai qu'on part en vacances ensemble, on part en déplacement ensemble. Quand j'ai une interview, dès qu'il peut, il vient quand même avec moi. Parce que c'est plus sympa d'être à deux et qu'on n'a pas vraiment de frontière entre le perso et le pro. C'est-à-dire que quand je vais en déplacement sur Paris, le soir on ne travaille pas, on va se faire un spectacle. Quand je suis en week-end, on est en train de regarder la télé, ça me donne une idée de métaphore, je vais la noter. Je n'ai pas de limite entre les deux, les deux vont l'un avec l'autre. Et on s'est vraiment créé une vie qu'on adore. Pour te dire, on part 22 semaines par an en vacances. Donc, ce n'est pas donné à tout le monde. On s'est vraiment créé ça. Et ça nous permet, on n'attend pas d'un patron qui nous dise « Ok, vous pouvez partir en congé en même temps » . Non, c'est nous qui décidons. On fait ce qu'on veut, en fait.

  • Speaker #0

    Oui. Et d'ailleurs, je tiens à préciser que vous avez co-créé un business qui puisse être à votre service même quand vous êtes en vacances. Ce qui fait que vous ne mettez pas à risque votre chiffre d'affaires et la viabilité de votre entreprise parce que vous partez 22 semaines par an. C'est-à-dire que, très honnêtement, si on voulait vivre que nos revenus passifs, on pourrait. Surtout si on va s'expatrier en Thaïlande ou un pays où le niveau de vie est plus bas, on est hyper large. Maintenant, on a notre famille ici, on aime bien la France. Et donc, voilà, on a trouvé cette alternative. On voyage beaucoup, mais on reste résident français.

  • Speaker #1

    Oui, OK. Et du coup, tu disais tout à l'heure que parfois tu regardais un film, un spectacle. clair. et que tu avais des idées à noter, moi j'ai été, je me rappelle, surprise de voir que tu postais tous les jours un contenu. Est-ce que, du coup, avec cette abondance d'idées, tu planifies tes posts ou tu les fais au feeling tous les jours ?

  • Speaker #0

    Alors, j'ai fait au feeling au début, mais maintenant je les planifie parce que ça prend énormément de temps. Savoir que je fais les posts du Beau-Pesagès, je fais mes posts à moi, et puis j'ai plein, plein d'autres choses à faire. Donc en fait, j'ai une boîte mail que je m'envoie. Dès que j'ai une idée, je m'envoie un mail. Et quand je m'installe pour faire mes publications, j'ai juste à aller chercher l'idée dans ma boîte mail et à développer cette idée.

  • Speaker #1

    Ok, top. Et du coup, tu disais que tu faisais beaucoup de choses, etc. Et je te vois encore répondre à tes messages privés parce que c'est aussi notre canal de communication à toutes les deux. Est-ce que tu arrives à gérer toutes les interactions en privé parce que tu réponds quand même à tout le monde ? Il y en a beaucoup qui te posent des questions. même que tu pourrais dire, oui, ça, ça s'adresse en séance. Je te trouve très généreuse dans tes messages privés. Comment tu gères tous ces messages-là ?

  • Speaker #0

    Alors, il n'y en a pas tant que ça non plus. On pourrait s'imaginer que je suis harcelée, mais non, il n'y en a pas tant que ça. Et en fait, je les utilise, c'est-à-dire qu'avec l'autorisation de la personne, je les publie en story et ça me permet de créer du contenu aussi. Et puis, ça me permet de savoir ce qui tracasse les gens en ce moment. de pouvoir créer des MP3, des podcasts, des choses qui vont répondre à cette demande. Donc, en fait, je n'ai pas besoin d'une entreprise qui va analyser le marché pour moi. J'ai directement mes clients au bout du mail et ils vont me donner directement leurs problématiques actuelles. Donc, il faut faire aussi attention à ne pas faire des généralités. C'est parce qu'il y a trois personnes qui ont ce problème-là que toute la France a ce problème-là. Mais quand même, ça me donne des idées pour créer des choses. Donc, moi, je ne le vois pas comme une perte de temps. Je le vois déjà comme un lien avec le client, mais aussi comme une source d'inspiration.

  • Speaker #1

    Je trouve ça chouette en tout cas. Et effectivement, tu t'en sers de manière assez pertinente dans tes contenus. Et c'est peut-être aussi ça qui nourrit tout ton vivier de contenus au quotidien. Il n'y a pas que les films, ce que tu vois à l'extérieur, mais aussi ce qu'on te dit. Je regarde si j'avais d'autres questions. Ah oui, d'ailleurs, maintenant que tu as réduit ton effectif, Je crois que tu avais posté un truc en plus ce matin à ce sujet. Tu faisais plus de chiffre d'affaires, tu l'as mentionné tout à l'heure, mais est-ce qu'aujourd'hui vous faites plus de bénéfices nets parce que vous n'avez plus d'équipe à payer ?

  • Speaker #0

    Alors oui, c'est sûr. On faisait un million de chiffre d'affaires avec l'équipe. On a divisé par deux à peu près, mais on n'a plus tout ce personnel. On avait neuf salariés à payer. Donc avec les charges, avec les mutuelles, avec tout ce qui va avec. Donc forcément, on est beaucoup plus rentable à deux qu'à onze. Donc voilà, on y a gagné en confort de vie aussi, parce qu'on n'a pas besoin d'être présent, même les semaines où il n'y a pas de formation. Là, on s'est obligé à être là pour superviser un petit peu. Voilà, notre qualité de vie, elle n'a plus rien à voir.

  • Speaker #1

    Je trouve ça intéressant parce que la fausse croyance de certains entrepreneurs, c'est que s'ils grandissent et qu'ils ont une plus grande équipe, Ils vont faire plus de chiffre d'affaires, mais en fait, ce qu'ils oublient, c'est que ce n'est pas forcément plus de bénéfices nets parce qu'ils ont plus de charges.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et ils pensent aussi qu'ils vont avoir plus de liberté. Je vais déléguer. C'est eux qui me font ça. Ça ne marche pas toujours comme ça. Il faut être là. Moi, je leur laissais beaucoup de liberté, mais en fait, ils ne savaient pas quoi faire. Ils s'ennuyaient quand il n'y avait pas de semaine de formation. Tu as quoi nous faire faire ? Il fallait que je leur trouve quoi faire, alors que moi, c'est tellement inné en moi de trouver toujours 10 000 choses à faire et donc c'est vraiment Je pensais embaucher des clones de moi, ce n'était pas du tout des clones de moi. Donc, faire attention à tous ces coachs qui disent que la réussite, c'est de déléguer et c'est de faire un million de chiffres d'affaires. Non, des fois, on est plus heureux avec 500 000 et être que nous parce qu'on a une vie d'une qualité vraiment différente. Après, je pense que ça appartient à chacun. Il y a des gens qui sont faits pour manager. Moi, je pense que je n'étais pas faite pour ça.

  • Speaker #1

    Oui, et c'est intéressant ce que tu dis, c'est qu'il y en a qui cherchent à déléguer pour se débarrasser un peu de leurs tâches en disant je vais en faire moins. Au final, ce qu'ils ne se rendent pas compte, c'est qu'on doit former aussi les gens qui travaillent avec nous. On doit les manager, on doit les suivre, on doit répondre à leurs questions. Donc, au final, on délègue une partie, mais on ajoute une autre. Et c'est ça que les gens ne voient pas. Et aussi, ce qu'on dit dans l'entrepreneuriat, souvent, dans les accompagnements business, c'est que plus on fait grossir l'entreprise et plus on se détache du business, mais ce qu'on oublie, c'est la perte de sens. Parce que, comme tu disais, tu ne faisais plus ce que tu aimais profondément parce que tu l'avais délégué et donc tu étais en train de t'éteindre. Et ça, les gens, ils ne le savent pas avant de déléguer. Ils ne s'en rendent pas compte, en fait.

  • Speaker #0

    C'est ça. Mais vraiment, j'ai encore entendu des podcasts qui en parlaient. L'importance de déléguer, qu'il ne fallait pas être un homme orchestre, qu'il ne fallait pas tout faire soi-même. C'était une grosse erreur. Mais oui, moi, j'adore tout faire moi-même parce qu'en fait, ça vient nourrir plein de parts de moi. J'aime être parfois en séance individuelle, parfois en formation, parfois en interview et aller un petit peu nourrir tout ça parce que chaque activité vient nourrir une part différente de moi. Et quand on délègue tout ça, on ne fait plus qu'une seule chose, gérer des problèmes. Ce n'est pas hyper épanouissant. Oui.

  • Speaker #1

    Et d'ailleurs, tu mentionnes les séances individuelles et c'est ce que justement les coachs business disent, c'est qu'en fait, on se détache de l'individuel vers le groupe. Toi, je t'ai vu faire du groupe et reproposer à nouveau de l'individuel, je pense, la période où tu avais besoin de reconnecter aussi un peu plus à tes clients. Je trouve que c'est chouette de t'observer parce que ça casse un peu les schémas qu'on peut voir qui sont soi-disant la voie du succès dans l'entrepreneuriat. Parce que toi, c'est comme ça aussi que tu fais. Il y a des gens qui te demandent si tu refais de l'individuel. Parfois, tu n'as pas envie, tu le dis. En fait, je n'ai pas le temps ou je suis sur d'autres choses en ce moment. Et puis par contre, quand tu as de l'espace, là, tu informes. Voilà, j'ai ouvert des créneaux, n'hésitez pas.

  • Speaker #0

    C'est ça. Donc, j'ai refait de l'individuel effectivement parce que ça me manquait ce lien avec le client, mais très honnêtement aussi pour des questions financières. c'est-à-dire que l'individuel Je sais que dès que j'ouvre un créneau, ils sont très, très vite pris. Donc, il y a aussi ça. Mais par contre, l'individuel à un prix qui n'est pas adapté, ce n'est pas du tout rentable. Donc, j'ai beaucoup réfléchi mon prix de séance individuelle. J'ai mis 90 euros la demi-heure et 180 euros de l'heure. Et comme ça, ça permet aux différentes bourses de pouvoir quand même accéder à mes services. Et là, je me sens rémunérée à ma juste valeur. Alors qu'avant, j'avais l'impression de perdre un peu mon temps par rapport à ce que je pouvais gagner en formation, des choses comme ça. Donc, je pense qu'effectivement, il y a plein d'entrepreneurs qui vont suggérer d'arrêter l'individuel parce que ce n'est pas rentable, sauf si tu es au bon prix.

  • Speaker #1

    Oui, et puis, sauf si tu as vraiment envie de le faire. Si tu kiffes faire ça, parce que comme tu le disais tout à l'heure, c'est un appel des tripes.

  • Speaker #0

    Mais je kiffe faire ça, mais pas que ça. Parce que j'ai eu une période il y a quelques années où je ne faisais que ça. j'en pouvais plus à la fin parce que entendre des malheurs toute la journée c'est... voilà. Par contre là j'adore parce que j'en fais 4 par soir, tu vois. Mais je fais pas que ça, je crée, je fais des formations, j'écris mon livre, enfin... Donc voilà, c'est un ensemble de choses et j'ai besoin moi d'être dans la diversité.

  • Speaker #1

    Ouais. Et le lien que je vois par rapport à tout ce qu'on a échangé jusqu'à présent, c'est... À chaque fois qu'on part dans l'extrême, ce n'est pas OK. Quand on pense que ce n'est que positif, on n'est pas au bon endroit. Mais quand on pense que ce n'est que négatif, on est en train de se drainer. Quand on ne fait que de l'individuel, c'est fatigant. Mais quand on ne fait que du groupe, on recherche un peu plus de contact individuel. Donc c'est en fait savoir trouver sa jauge entre les deux, selon qui on est en fait et ce qu'on aime.

  • Speaker #0

    Je pense qu'il ne faut pas choisir en fait. Il faut s'autoriser. C'est tout à fait contraire à ce que beaucoup de coachs vont te conseiller. Il faut un marché de niche, il faut avoir un monoproduit. Moi, je ne crois pas du tout à ça. Je crois qu'au contraire, c'est bien d'avoir plein de produits avec des prix différents. Parce que quand tu as réussi à donner confiance à un client, c'est très facile de lui revendre autre chose derrière, parce qu'il te connaît déjà, il a déjà confiance en toi. Donc, les personnes qui ont un monoproduit, c'est-à-dire qu'une fois que le client aura consommé chez eux, ils ne le reverront plus parce qu'ils n'ont rien d'autre à lui vendre. Moi, je trouve que c'est une erreur. Et puis pour moi, c'est une erreur de se nicher dans un seul truc parce que toi, tu te lasses de toujours faire pareil. Quand je vois les écoles d'hypnose qui ne forment que au tabac et que toute la journée, les gens ne font que des séances à rire du tabac, moi, je ne pourrais pas. J'ai besoin de m'amuser, j'ai besoin de ressentir du plaisir et de varier ces plaisirs-là.

  • Speaker #1

    Oui, en effet. Est-ce qu'il y a quelque chose que tu n'as pas encore partagé publiquement, que tu aimerais partager à l'audience qui nous écoute ?

  • Speaker #0

    Je crois que je dis beaucoup de choses sur mes réseaux, je n'ai pas grand-chose à cacher, à part la période, comme je te disais, où l'entreprise n'est pas très forte en 2023, c'était compliqué d'en parler, mais autrement, je parle déjà de tout, j'ai parlé de mon salaire, je n'ai rien à cacher. C'est très tabou l'argent en France et au contraire, moi j'ai envie de le rendre moins tabou parce que c'est ok d'y aller de l'argent en fait.

  • Speaker #1

    Ouais, mais je pensais plus à peut-être un projet ou quelque chose que t'aimes que tu ne partages pas sur les réseaux,

  • Speaker #0

    voilà. Alors le projet, j'ai un autre livre qui va sortir à la rentrée. Donc on peut déjà voir le titre sur Amazon, il est en pré-vente. Et puis ça, ça prend énormément de temps d'écrire un livre, ça m'a pris des mois et des mois. Je peux te dire que quand tu ouvres le livre, tu ressens un grand soulagement parce que tout à coup, ça y est, tu retrouves du temps pour toi. Là, ce mois-ci, j'ai eu du temps pour moi, j'ai trouvé ça génial. Pour l'instant, je n'ai pas d'autres livres que je vais écrire parce que j'ai besoin aussi d'avoir des périodes où je vais souffler. J'ai décidé aussi de préparer ma pré-retraite, c'est-à-dire que j'ai donné énormément et il y a des choses que j'ai envie d'arrêter pour avoir un peu plus de temps. Par exemple, je proposais des abonnements. des abonnements MP3, des abonnements au script, qui m'obligeaient toutes les semaines ou tous les mois à créer, créer, créer. Et j'ai toujours fonctionné comme ça sous la contrainte, parce que je sais que je n'aurais jamais créé autant de choses que ça si je ne l'avais pas eu. Mais là, j'en ai marre pour l'instant, j'ai envie de faire une pause. Et donc, en janvier, je ne vais pas renouveler ces abonnements-là. J'ai envie de me donner de l'espace pour autre chose. Et dans les projets, là, on a plusieurs entreprises qui ont fait appel à nous pour... les aider dans leur quotidien, différents domaines, notamment l'hôtellerie de luxe, etc. Donc voilà, c'est une nouvelle porte qui s'ouvre et moi j'aime bien ne pas mettre tous mes oeufs dans le même panier. Donc je ne sais pas si la formation en hypnose va durer éternellement, je ne sais pas quelle va être la tendance du marché, mais j'anticipe toujours la mort de mon service pour varier en fait et aller vers d'autres domaines. C'est aussi pour ça que... J'ai investi dans l'immobilier, etc. Parce qu'on n'est pas à l'abri que demain, l'hypnose soit interdite ou que les gens ne soient plus du tout intéressés par ça. J'anticipe toujours ces choses-là.

  • Speaker #1

    Oui, intéressant. Et du coup, tu te fais accompagner pour écrire tes livres ou tu les écris toi-même toute seule ?

  • Speaker #0

    Non, je les écris toute seule. Après, quand je les envoie à l'éditeur, il a un service de correction, un photographe, etc. Mais sinon, oui, j'écris tout seul.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu utilises l'intelligence artificielle, Camille ?

  • Speaker #0

    Alors oui, pas depuis longtemps. J'ai d'abord essayé pour tout ce qui était métaphore et tout ça. Je me suis rendu compte que ça, je prenais plus de temps à le faire parce qu'il faut recorriger derrière. Donc, je n'utilise pas trop pour mes métaphores. Par contre, on l'utilise beaucoup pour répondre aux mails, pour créer du contenu pour les posts, etc. Avant, j'écrivais tout moi-même. Maintenant, je donne à Gemini ou à ChatGPT mon idée et il va me la formuler dans le bon sens. Et je m'en sers aussi quand je fais, par exemple, des séances personnalisées, qu'une personne m'envoie trois pages de sa vie, je donne à ChatGPT pour qu'il me fasse un résumé. Pour qu'il ait du temps. Top,

  • Speaker #1

    hyper intéressant. Moi aussi, j'avais utilisé ChatGPT pour écrire des métaphores, mais je n'étais pas satisfaite. Donc, du coup, je les ai reprises moi-même.

  • Speaker #0

    Donc après, il faut lui apprendre, en fait, un ChatGPT. Et puis, ça évolue. Moi, quand je lui donne aujourd'hui une métaphore ou il y a un an, déjà, on n'est plus dans le même contenu. C'est clair. Je pense qu'il faut vivre avec son époque. Ça peut être vraiment une bonne aide, mais il faut remettre un peu d'humain derrière parce que sinon, ça se sent vite que c'est lui qui a fait les choses.

  • Speaker #1

    On reparle encore des extrêmes. Ne pas aller dans un extrême ou dans un autre, mais trouver son juste milieu. OK. Est-ce que tu as envie de présenter peut-être tes différents ouvrages ? S'il y a des personnes qui sont intéressées, je mettrai les liens dans la description.

  • Speaker #0

    Oui, je peux te montrer. Je n'ai pas mes cartes, mais j'ai les livres. Celui-ci, c'est le premier qui a été édité chez un éditeur officiel, et pas en auto-édition, où on trouve plusieurs séances. À chaque fois, on a les audios qu'on peut écouter. Donc, le petit guide de l'auto-hypnose. Après, on m'a demandé la même chose pour les enfants. Donc là, c'est le petit guide de l'hypnose pour les enfants et les adolescents. Ensuite, on m'a demandé un pour voyager dans le temps. Donc celui-ci, on peut aller dans ses vies antérieures, on peut aller dans son enfance, dans le monde de sa mère, mais aussi dans le futur. Et puis celui-ci qui est pour les neuroatypiques, tous les gens qui sont dyslexiques, TDAH et compagnie, où on va les aider à prendre confiance en eux et à s'enlever un peu l'étiquette pour leur accoler sur le flou.

  • Speaker #1

    Ok. Et c'est lesquels qui sont en auto-édition ? Parce que tu parlais des livres auto-édités.

  • Speaker #0

    J'en ai d'autres que je n'ai pas là. J'en ai 80 en auto-édition. J'ai commencé en fait il y a longtemps, je crois que ça devait être 2010-2011, un peu comme ça. Parce que j'ai eu un client au cabinet qui était sourd et qui ne pouvait pas entendre mes séances. Donc au début, il lisait sur mes lèvres, mais ce n'était pas très pratique. Donc j'ai eu l'idée de lui faire par écrit et comme ça a bien marché pour lui, je me suis dit que ça marchera pour tout le monde. Et c'est là que j'ai commencé à faire des petits livres à 10 euros sur des thèmes, le tabac, le poids, etc. Et je vendais ça sur les salons du bien-être. Donc voilà, j'en ai créé plein, j'en ai vendu beaucoup. et c'est comme ça que mon éditeur... a vu que j'étais capable de créer du contenu. Parce qu'en fait, ce qui les intéresse, ce n'est pas juste une personne qui va écrire un livre et puis plus rien. C'est une qui sera capable de fournir du contenu chaque année, de créer un nouveau livre. Donc, c'est comme ça qu'ils m'ont contactée.

  • Speaker #1

    Ok. Est-ce que tu peux partager, parce que tu as dit que c'était déjà en précommande, la thématique de ton prochain livre qui sort en septembre ?

  • Speaker #0

    Alors oui, la thématique, c'est de ne pas avoir de regrets. N'attends pas d'avoir des regrets pour oser. Pour oser vivre. tes rêves, pour oser être toi, pour vivre une vie géniale. Ça va être un mélange de philosophie, un petit peu ce qu'on peut trouver sur Instagram, mais avec une version inédite, de cas concrets que j'ai eus. Je donne des exemples de personnes que j'ai eues, et puis de séances d'hypnose.

  • Speaker #1

    Ok, super, merci Camille. Où est-ce que déjà les gens peuvent te trouver s'ils ont envie de te contacter ?

  • Speaker #0

    Alors sur Instagram, c'est la plateforme où on trouve le plus, mais sur YouTube aussi, s'ils veulent écouter des vidéos, des podcasts, des interviews aussi, parce que je t'ai aussi interviewée d'ailleurs. Donc voilà, ils peuvent me trouver assez facilement et je suis toujours disponible pour répondre.

  • Speaker #1

    Super, merci Camille. Est-ce que tu aurais quelque chose à ajouter pour clôturer notre échange ?

  • Speaker #0

    Je vais terminer par ce dernier livre, le thème de ce dernier livre, « N'attends pas d'avoir des regrets » . Merci. Je pense que la vie, elle est trop courte pour ne pas oser aujourd'hui. Et avoir un nom, ce n'est pas grave. Moi, j'ai envoyé des milliers de mails, j'ai essayé plein de choses. J'ai eu des noms, j'ai survécu. Par contre, j'ai eu des oui. Et ces oui-là, ils m'ont emmenée à des choses géniales. Voilà, ce week-end, on était dans un hôtel de luxe. La directrice est passée. On l'a reconnue parce qu'elle était dans le magazine de l'hôtel. Eh bien, on s'est tapé le culot d'aller la voir et lui proposer nos services. donc Voilà, il faut oser. Elle aurait pu nous dire non, elle aurait pu nous envoyer bouler. Ce n'est pas grave,

  • Speaker #1

    il faut oser. Est-ce qu'elle a dit oui, du coup ?

  • Speaker #0

    Ah bah oui !

  • Speaker #1

    Super ! Merci Camille, merci pour ton temps. Et je vous souhaite une belle découverte de l'univers de Camille.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup Julie, à bientôt.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté cet épisode des Perles de Jade jusqu'à la fin. Les liens de celui-ci se trouvent dans les notes. N'oubliez pas de me rejoindre sur Instagram où mon pseudo c'est Julie-UG afin d'échanger et de me dire ce que vous en avez pensé. À bientôt pour un nouvel épisode.

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Description

Retrouve-moi sur Instagram @julie_ugs 🤗


Dans cet épisode sans filtre, je reçois Camille Griselin, créatrice de la méthode d’hypnose SAJECE, autrice, coach et formatrice.


On y parle d’hypnose bien sûr, mais aussi des aléas de la vie, de résilience, de business aligné, de maternité solo, de spiritualité ancrée et de ces fameuses décisions que l’on prend quand on écoute ses tripes plutôt que son mental.


Tu y découvriras :

  • Ce qui différencie l’hypnose SAJECE de l’hypnose ericksonienne

  • Comment Camille a transformé ses galères de maman solo en levier de puissance

  • Pourquoi grandir son entreprise ne rime pas toujours avec plus de liberté (et comment elle est passée de 9 salariés à une vie à 2… avec d'autres bénéfices)

  • Sa vision sur la Loi de l’Attraction, la Spiritualité et les fausses croyances du développement personnel

  • L’importance d’oser avant d’avoir des regrets et ce que cela a changé dans sa vie (et dans ses finances)

  • Son rapport au couple, au business en duo, et à la liberté qu’elle s’est créée


Un échange inspirant à écouter si :

  • Tu t’intéresses à l’hypnose

  • Tu es thérapeute, coach ou accompagnante et que tu veux rester alignée sans t’éteindre dans la croissance de ton business

  • Tu cherches à faire la paix avec ton parcours, tes hauts et tes bas

  • Tu veux une spiritualité ancrée


📚 Les ouvrages de Camille, ses MP3, ses formations, et ses réseaux sont dans la description ci-dessous: https://www.groupe-sajece.fr/


Retrouvez Camille sur Instagram par ici: @camille.griselin


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur le podcast Les Perles de Jade, des conseils précieux à collectionner, partager ou tout simplement à méditer. Je m'appelle Julie, française installée aux Pays-Bas depuis quelques années, ancienne responsable d'un département achat devenu coach, j'ai décidé de changer ma vie afin de changer celle des autres. Je vous aide à trouver de nouvelles pistes de réflexion et à passer à l'action afin d'être plus épanouie dans votre vie. Abonnez-vous sur la plateforme de votre choix pour ne manquer aucun épisode. N'hésitez pas à me rejoindre sur Instagram. à julie-ugs afin d'échanger. Le lien se trouvera dans les notes de l'épisode. En attendant, je vous souhaite une excellente écoute. Hello Camille, merci d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #1

    Merci Julie.

  • Speaker #0

    Comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Super bien, merci.

  • Speaker #0

    Top ! Je vais vous remettre un petit peu le contexte sur comment j'ai connu Camille. Comme ça, j'aime bien expliquer un peu comment je connais les gens. Et comme je n'invite pas n'importe qui, ça me tient à cœur. Camille, je l'ai rencontrée lors de ma formation en hypnose. C'est un compte que je suivais déjà, qui me faisait énormément de bien. Et j'ai vu qu'elle formait à l'hypnose. Et je me suis formée avec elle pendant le mois d'août en 2022, avec l'intention d'aider ma fille qui est... été diagnostiquée TDAH et qui faisait beaucoup de crises émotionnelles. Et vraiment, je n'avais aucune intention d'utiliser l'hypnose différemment. Et en fait, j'ai été agréablement surprise puisque la formation, je dirais qu'elle m'a beaucoup aidée moi d'abord, avant de pouvoir aider ma fille. Donc ça, c'était un petit peu l'intro. Et depuis 2022, du coup, je continue à échanger avec Camille avec grand plaisir. Je suis son contenu avec beaucoup... d'assiduité et je te remercie Camille pour toutes les belles vibes que tu partages sur les réseaux parce que moi ça me fait du bien en tout cas de te lire un tout grand merci

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir, dans ce que je partage il y a aussi du pour moi c'est à dire que plus le monde ira bien et plus moi je serai bien dans ce monde là donc c'est un peu égoïste d'avoir envie d'aider tout le monde

  • Speaker #0

    Ouais, je suis d'accord Comment tu te présenterais à des personnes qui n'ont jamais entendu parler de toi ?

  • Speaker #1

    Eh bien, pas forcément par mon métier Parce que je trouve que c'est un peu réducteur de parler que du métier. Je suis une femme heureuse, je suis maman, je suis grand-mère. Je fais un métier que j'aime avec des gens sans cesse différents. Je rencontre plein de personnes différentes. Pour moi, ça, c'est vraiment une grande richesse. Et je fais de l'hypnose et du coaching.

  • Speaker #0

    Yes, et tu formes en plus.

  • Speaker #1

    C'est ça. Au début, j'avais simplement mon cabinet. Et puis, petit à petit, j'ai développé ma méthode. Et on m'a demandé est-ce que je pourrais la transmettre. Donc, je me suis mise à former et à écrire aussi des livres.

  • Speaker #0

    OK. Et qu'est-ce qui t'a amenée vers l'hypnose, Camille ?

  • Speaker #1

    Alors, ça remonte à l'année 2009. Je suis tombée sur un vieux livre à Emmaüs qui parlait d'hypnose en 1950. Et j'ai trouvé ça génial. À l'époque, on n'en faisait pas un métier, ça n'existait pas vraiment. Je me suis renseignée et j'ai découvert qu'on pouvait se former sur Paris à l'hypnose érectionnelle. Donc, c'est comme ça que j'ai commencé.

  • Speaker #0

    OK. Et du coup, qu'est-ce qui te différencie de ta méthode, de la méthode érectionnelle ? Parce qu'on en a parlé pendant la formation, mais je trouve ça intéressant aussi de le partager à l'audience.

  • Speaker #1

    Pour t'expliquer comment j'ai fait cette découverte-là, c'est que mes clients, je ne leur faisais payer que la première séance et ils revenaient gratuitement autant de fois qu'ils voulaient jusqu'à ce que ça ait fonctionné. Moi, ça m'a permis d'avoir beaucoup de feedback de retour, de voir comment je pouvais améliorer les choses. Je me suis rendue compte que l'hypnose érectionnienne, ça marchait bien, mais ça avait tendance à déplacer la problématique autre part. Par exemple, quelqu'un arrêtait de fumer, mais allait se mettre à boire ou à manger plus. Donc, ça n'allait pas vraiment aux racines. Donc, c'est là que j'ai commencé à travailler l'émotionnel. Mais aussi, je me suis rendue compte de tous les bugs conscients et inconscients. C'est-à-dire que l'inconscient, c'est un peu comme un ordinateur à qui on a demandé des programmes. Il les exécute très bien. Mais si ce qu'on lui a demandé à la base était erroné, il les exécute sans savoir et sans se rendre compte que c'était erroné. Donc, de remettre un peu de mise à jour là-dedans, ça permet d'obtenir une autre réalité.

  • Speaker #0

    Ok, super. Tout à l'heure, tu mentionnais que tu étais grand-mère. J'aimerais juste te spécifier que tu es une jeune grand-mère. Et je trouve ça beau aussi, ton parcours de vie. Donc, tu n'es pas que hypnothérapeute et formatrice. Tu as aussi un parcours de vie qui est assez inspirant. Est-ce que tu as envie d'en parler un petit peu de ton parcours ?

  • Speaker #1

    Je suis tombée enceinte à 19 ans, donc c'est pour ça que je suis une jeune grand-mère. J'ai eu trois filles. qui sont presque à une année d'écart chacune, et que j'ai élevées pendant les sept premières années toutes seules, lorsque le papa était parti. Donc j'ai connu quelques galères de maman solo. Aujourd'hui j'ai compris qu'il fallait s'enlever cette croyance que maman solo ce n'était pas forcément plus difficile. Mais en tout cas, j'ai connu quelques galères, notamment financières. J'ai monté plusieurs fois des entreprises, j'ai fait deux faillites avant de réussir celle-ci. Ce n'était pas du tout dans le même domaine. C'était la vente de jouets en bois pour les enfants. Et donc, voilà, j'ai connu des galères. Mais ces galères-là, elles m'ont permis d'aller chercher à l'intérieur de moi plein de systèmes D, plein de solutions. Parce que toutes les années, j'ai réussi à emmener mes filles en vacances, même si je n'avais pas de sous. Je trouvais des astuces toujours pour jamais les priver de ça. Donc, je suis allée chercher ces ressources et finalement, être maman solo, c'est un peu être une entrepreneur parce qu'il faut trouver des solutions avec les moyens du bord. Donc, j'ai développé cette capacité à y arriver quoi qu'il arrive et puis je leur ai offert la vie que j'espérais leur offrir. Et puis voilà, il y a cinq ans, je suis devenue grand-mère également.

  • Speaker #0

    Je trouve que ce qui est inspirant quand tu nous racontes ton parcours, C'est vraiment le fait de ne pas dramatiser justement ce côté maman solo et d'y voir aussi des bénéfices. Tu as cette façon de montrer aux gens, j'appelle ces gens-là les moldus, donc c'est les gens, les particuliers, de leur montrer les bénéfices de manière assez subtile et douce et de ne pas aller, on va dire, dans leurs histoires. Parce qu'il y a beaucoup de gens qui se racontent des histoires, donc tu ne vas pas renforcer les histoires qui se racontent, mais tu vas essayer de leur faire approcher en tout cas. une nouvelle perception des choses. Et c'est ça que j'aime aussi dans ton contenu. Et en fait, en gros, on est co-créateur de notre vie. Donc, tout ce qu'on vit n'est pas une tragédie et qu'on peut en faire quelque chose de beau. Donc, j'aime beaucoup ce message, en tout cas.

  • Speaker #1

    C'est sûr que se mettre dans le rôle de la victime, ça ne va pas nous aider. Et moi, pour moi, on a toujours du pouvoir sur les choses, même si tout n'est pas parfait. On a du pouvoir. Et c'est vraiment ce que j'ai essayé de transmettre aussi à mes filles. Oui, j'étais toute seule à les élever pendant plusieurs années, mais on a trouvé des solutions pour tout. Et puis, j'ai aussi compris avec les années qu'il fallait arrêter d'accuser l'autre, d'accuser le système, d'accuser l'école, et de reprendre un peu sa responsabilité. Dans ma séparation avec leur père, je n'ai pas 100% raison. On a tous, tous les deux, nos torts. On a fait du mieux qu'on a pu tous les deux, mais je n'ai pas été la femme si parfaite que je me suis racontée pendant des années. Si j'avais été cette parfaite amoureuse, je l'aurais aimée comme il était, je n'aurais pas cherché à le changer. Et donc ça, je l'ai compris que plusieurs années après, qu'il n'était pas le méchant de l'histoire, moi je n'étais pas non plus la méchante de l'histoire, on avait fait tous les deux ce qu'on pouvait.

  • Speaker #0

    Hyper intéressant. Et ça me fait penser, Camille, à tout ce qui est auto-coaching, parce que je sais que tu formes aussi à l'auto-coaching. Est-ce que d'après toi, il n'y aurait pas une tendance à... j'appelle ça le coaching un peu toxique, de toujours aller chercher les bénéfices de toutes les situations qui pourraient aussi nous empêcher d'accueillir nos émotions et notre mal-être en allant chercher toujours les bénéfices. Comment, toi, tu vois les choses ?

  • Speaker #1

    Moi, je pense qu'on peut additionner les choses. On n'est pas obligé de choisir l'un ou l'autre. C'est-à-dire qu'on peut avoir conscience que ce qu'on est en train de vivre, c'est difficile, qu'on est triste, etc. Mais sans s'apitoyer sur son sort. Je pense qu'il ne faut pas être aveugle. Et ça, c'est aussi ce que j'ai compris avec les années. C'est super d'être positif, mais il ne faut pas être que positif, parce qu'il faut aussi être capable de voir ce qui ne va pas pour pouvoir le rectifier. Quand on part en vacances, il faut aussi être capable de dire « Ah, il pourrait pleuvoir, je vais prendre un gaouet » , de savoir anticiper aussi et se dire « ça ne sera pas forcément tout positif, mais quoi qu'il arrive, je serai préparée à ça » . Donc, je pense qu'on peut additionner les deux.

  • Speaker #0

    Oui, je suis d'accord avec toi, parce que je travaille beaucoup avec les deux côtés de la pièce, du coup. Et ça me fait penser à la loi de l'attraction, qui est aussi une des thématiques que tu affectionnes et que j'affectionne aussi chez toi. Tu sais, il y a beaucoup de personnes qui disent que quand on pense au pire, on attire le pire. Qu'est-ce que tu en penses de ça ?

  • Speaker #1

    Alors, pour moi, il y a une différence entre penser à une éventualité et se raconter que la vie est injuste et qu'il nous arrive toujours des galères. C'est deux choses très différentes. Il y a eu d'ailleurs un test de fait. des personnes à qui on a donné un objectif. Il y a un groupe, on leur a dit, soyez super positif et on va voir ce que ça donne. Un groupe, on leur a dit, rien du tout et on va voir ce que ça donne. Et l'autre groupe, on leur a dit, imaginez-vous réussir, mais imaginez tous les obstacles que vous aurez surmontés. Et en fait, dans les trois groupes, ceux qui ont le mieux réussi, c'est ceux qui ont imaginé les obstacles. Donc, je pense que c'est compatible et je pense que c'est aussi avoir les pieds sur terre que de reconnaître que oui, il peut y avoir des difficultés. C'est un peu comme un enfant qui ne connaît aucune frustration petite et qui plus tard va très mal vivre la première frustration qu'il va rencontrer. Je pense que c'est important de se dire, oui, il y a des obstacles, il y a des difficultés, ce n'est pas toujours tout fluide. Justement, ça, c'est une croyance de développement personnel que si ce n'est pas fluide, c'est que ce n'est pas ton chemin. Moi, ça, je ne suis pas tout à fait d'accord. Parfois, la vie, elle te met des petites épreuves, justement, pour tester ta motivation. Donc, je pense qu'on a besoin d'anticiper les choses. On va plutôt nourrir le positif, mais on ne va pas faire taire la part de nos négatives. Je me suis pris des remarques d'ailleurs il y a quelques jours de ça, parce que j'ai publié que j'avais fait installer un système d'alarme chez moi. Parce que même si je suis positive, même si je crée plein de choses dans ma vie, je ne suis pas non plus aveugle à ce qui se passe dans le monde et autour de chez moi, et ce qui est arrivé à des gens de ma famille, etc. Donc je pense qu'on peut être positif. Et on peut aussi avoir les pieds sur terre et avoir conscience des dangers qu'il peut y avoir.

  • Speaker #0

    Ok, hyper intéressant. Et du coup, est-ce que tu arrives à différencier quand c'est un signe qui t'indique que tu n'es pas sur le bon chemin ou un test ? Justement, cette notion est très subtile. J'aimerais bien avoir ton avis dessus.

  • Speaker #1

    Alors moi, pour moi, tu vois, j'ai eu des difficultés dans mon entreprise après le Covid. Et ça se passait bien pendant, mais après, c'est retombé. J'ai dû licencier mes salariés. Et le comptable m'a dit, à votre place, j'arrêterai. Non, hors de question, en fait. C'était tellement dans mes tripes, mon métier, mon bébé. Non, je ne peux pas abandonner ça. Ce n'est même pas envisageable. Donc, je savais que ce n'était pas de l'acharnement. C'était vraiment parce qu'au fond de moi, je sentais qu'il fallait le faire. Donc, je pense que c'est quelque chose qui se passe au niveau des tripes, de savoir que ça, il ne faut pas que j'abandonne. Et je pense surtout quand on est entrepreneur, il y a des difficultés. C'est des montagnes russes, il faut s'accrocher, il faut persévérer. Et c'est ça qui fait la différence en fait entre ceux qui abandonnent et ceux qui réussissent. Ceux qui réussissent, c'est simplement qu'ils ont persévéré. Je pense que toute idée peut être bonne, que tout peut fonctionner, mais il faut savoir se remettre en question, il faut savoir passer à l'action, il faut savoir aussi se renseigner auprès de professionnels dont ils ont des compétences pour pouvoir avancer.

  • Speaker #0

    Et du coup, comment tu différencies l'acharnement de la détermination dans ce cas-là ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'est très proche et que c'est simplement, est-ce qu'au fond de moi, pourquoi je veux le faire ? Qu'est-ce que j'ai vraiment envie de faire ? Est-ce que je veux, par exemple, réussir mon entreprise pour prouver aux autres que je peux y arriver ? Ou est-ce que je crois vraiment en mon entreprise ? Ce sont pour moi deux choses bien différentes. Donc, je pense que c'est plus une question d'alignement, de... Voilà, au fond de mon cœur et de mes tripes, j'ai vraiment envie de le faire, ça me tient vraiment à cœur.

  • Speaker #0

    Ok. Je pense que vous pouvez expliquer pourquoi on le fait. Oui. L'intention, est-ce que ça vient de l'intérieur vers l'extérieur ou c'est quelque chose qu'on a besoin de faire pour montrer à l'extérieur qui, en fait, n'est pas vraiment soi, au final ?

  • Speaker #1

    C'est ça. Le fait de prouver, peut-être que j'ai simplement besoin de reconnaissance, mais que cette reconnaissance, je peux l'avoir autrement qu'en me chargant sur cette entreprise qui ne me correspond pas. Moi, je l'ai vu dans plein d'entrepreneurs, ils ne sont pas faits pour être entrepreneurs. Je pense que tout le monde n'est pas fait pour l'être. Et c'est triste de les voir se faner, alors qu'en fait, c'est juste qu'ils ne sont pas faits pour ça. Et quand je leur dis, mais tu sais, tu as le droit d'arrêter, c'est vrai, ben oui, ce n'est pas un échec, c'est un essai. Je pense que c'est important de faire la différence.

  • Speaker #0

    Et comment tu vois que quelqu'un n'est pas fait pour être entrepreneur ?

  • Speaker #1

    Tu le vois assez rapidement à son laissé-aller, à son lâcher-prise un peu trop lâché, justement. Il attend. Il attend, il n'est pas acteur de ce qu'il est en train de vivre. Et c'est la faute de tout le monde. D'ailleurs, ce matin, je voyais encore une publicité sur Instagram qui mettait « Ce n'est pas de votre faute si vous n'avez pas d'abonnés, c'est la faute de l'algorithme. » Et je me suis dit, ça, c'est typique de quelqu'un qui ne sera pas entrepreneur, qui va croire ça. Parce que bien sûr que si, c'est grâce à nous ou pas, si on a des abonnés. C'est notre contenu, etc. Ce n'est pas que l'algorithme. Donc, aller chercher un coupable à l'extérieur, ce n'est pas compatible avec un entrepreneur.

  • Speaker #0

    Moi, je dis souvent à mes clients que l'algorithme n'est là que pour amplifier quelque chose qui marche déjà, comme la publicité d'ailleurs. Donc, si votre contenu ne marche pas en organique, il ne va pas être amplifié par l'algorithme. D'abord, ça vient de soi. C'est ce qu'on dit. Ça vient de l'intérieur vers l'extérieur.

  • Speaker #1

    C'est ça. Donc, quand je rencontre quelqu'un qui me dit « oui, mais en ce moment, c'est la crise, oui, mais en ce moment, c'est… » Alors oui, effectivement, il y a l'économie qui joue. Mais si on pense que tout dépend de ça, alors on n'a plus aucun pouvoir sur ce qu'on est en train de faire. Et donc, ce n'est pas pour moi un mindset d'entrepreneur.

  • Speaker #0

    Oui. OK. Merci. Et tu parlais d'aller chercher des compétences à l'extérieur, des bonnes personnes pour nous accompagner. est-ce que toi tu es un peu À part les experts spécifiques, genre en finance, comme tu le partages, qui t'accompagnent, est-ce que tu te fais accompagner sur ton mindset, par exemple ?

  • Speaker #1

    Alors non, je suis un peu bizarre pour ça, mais je n'arrive pas à trouver quelqu'un qui m'apporte vraiment quelque chose. Je vais regarder beaucoup de vidéos, pas forcément de gens qui sont dans mon domaine, je vais m'inspirer de petits bouts. Mais là, dernièrement, j'ai vu une vidéo de quelqu'un que je trouve très inspirant, mais en même temps, dans son discours, il y a beaucoup d'incohérences. Donc, je n'ai pas envie qu'ils viennent me mettre ces incohérences dans la tête. J'ai envie d'être libre, de prendre ce que je veux dedans. Je me suis déjà fait coacher. Et je me suis rendu compte que la coach qui me coachait, en fait, elle se coachait à travers moi. Donc, en fait, elle me donnait les conseils qu'elle avait besoin d'appliquer pour elle, mais en fait qui ne correspondaient pas. Donc, je n'ai pas forcément une bonne expérience de ces personnes-là. Et personnellement, je préfère aller faire ma petite tambouille et aller m'inspirer moi-même.

  • Speaker #0

    Oui, je comprends. Est-ce que tu savais que le coaching pur et dur, c'est des questions que le coach pose à son consultant ? Il ne se permet pas de donner des conseils, par exemple. C'est la différence avec ceux qui font coach sportif, par exemple.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Mais n'empêche que les questions peuvent être orientées en fonction de toi. Forcément, il y a tout dans le coaching. Mais là, ce que j'ai eu, c'était un peu trop d'aile.

  • Speaker #0

    Ok, je comprends. Super. Tu ne parles pas trop de spiritualité, mais là, on parlait par exemple des signes d'y aller ou de ne pas y aller. Moi, je t'ai toujours sentie très intuitive depuis que je te connais et encore plus quand j'étais en formation avec toi. Quel est ton rapport, ta relation à la spiritualité, Camille ?

  • Speaker #1

    Alors, je suis méfiante avec tout ce que j'exprime sur ce sujet-là. pour avoir eu des élèves complètement barrés, qui vraiment n'étaient plus du tout sur Terre et qui, en plus, pensaient être au-dessus de tout le monde. Donc, c'est l'effet de Nîmes-Cruyère, où on a l'impression d'avoir la connaissance, d'être éveillé, d'être plus haut que les autres, etc., de savoir. Et en fait, moi aussi, j'ai connu cet éveil-là qui m'a fait croire que je savais plein de choses. Et je suis retombée après, tout en mort, en me disant « Mais attends, mais t'es qui pour être sûre de ça ? » On n'en sait rien, en fait. Et après, j'ai retrouvé mon plateau idéal. Donc aujourd'hui, je n'affirme plus rien. Je ne dis pas que les vies antérieures, ça existe, mais je ne dis pas que ça n'existe pas non plus. Je dis que, par exemple, j'ai aidé des personnes à résoudre des problèmes de leur vie actuelle en travaillant sur une vie antérieure, mais je ne dis pas pour autant que ça existe parce que l'inconscient, il ne fait pas la différence entre l'imaginaire et la réalité. Donc je fais très attention, en fait, par rapport à ce sujet-là. Je n'ai pas envie que les gens poussent trop. et qu'ils expliquent tout aussi par les vies antérieures. J'ai vu des croyances comme les flammes jumelles qui ont détruit beaucoup de couples. Je n'ai pas vu que du bon dans la spiritualité. C'est pour ça que j'ai quand même mes pieds sur terre. Bien sûr que je me connecte à l'autre, que j'ai des intuitions, que j'ai des choses qui me viennent sans savoir pourquoi elles me viennent. D'où ça vient, je ne sais pas. À quel moment je me suis connectée. Mais je fais attention et j'équilibre les choses.

  • Speaker #0

    ok, est-ce que tu utilises euh Des oracles, par exemple, parce que je sais que tu avais fait une formation cartomancie notamment. Est-ce que tu utilises des oracles ou des tarots ou des choses comme ça ? Je sais que même dans ta formation d'hypnose, on utilise des cartes pour raconter des histoires. Et c'est comme ça que personnellement, moi, j'utilise les cartes. Moi, je ne fais pas de divination, j'utilise des cartes pour des messages. Et en fait, c'est sous une autre forme ce qu'on apprend aussi pour construire des séances d'hypnose.

  • Speaker #1

    Alors personnellement, je fais comme toi, je tire des cartes. mais pas d'oracle, c'est juste des images qu'il y a dessus pour pouvoir raconter des histoires. Ça peut m'amuser pour le fun de faire un tirage de cartes comme ça, mais ce n'est pas forcément ce que j'utilise le plus. Je n'ai pas besoin de savoir quel va être mon avenir, par exemple. J'ai envie de savoir comment je veux que mon présent soit. Donc, je vais plus agir sur mon présent. Et moi-même, j'ai eu des flashs, etc. J'ai aidé des gens avec ces flashs-là. Mais je me suis rendue compte que ce qu'on voyait de l'avenir, il pouvait être modifiable en activant autre chose dans le présent. Donc, je préfère me concentrer sur le présent.

  • Speaker #0

    Oui, ok. C'est pour ça que je te disais, moi, j'utilise les cartes, mais pas dans un aspect divinatoire, parce qu'il n'y a pas que cet aspect-là avec les cartes. Et encore une fois, les cartes qu'on utilise pour les illustrations, sous une autre forme, c'est ce qu'on analyse quand on tire des oracles. On analyse aussi les couleurs, les formes, les dessins, etc. Donc, hyper intéressant. Et tout à l'heure, tu parlais de management, notamment du fait que tu es dû te séparer de ton équipe à un moment donné. Est-ce que c'était difficile pour toi ? Est-ce que c'était prévisible ou ça t'est tombé dessus ? Comment tu l'as vécu ? Ça t'en a un peu parlé sur les réseaux, mais pas tant, je trouve.

  • Speaker #1

    Alors forcément, sur le coup, tu n'en parles pas trop sur les réseaux parce que déjà, ton entreprise ne va pas bien. Si en plus, tu dis que ton entreprise ne va pas bien, les gens vont avoir peur de s'engager et de se former. Et elle va l'être encore. plus mal ton entreprise. Donc, je n'étais pas très à l'aise de parler de ça. Je ne pouvais pas en fait en parler. J'ai pu en parler après, une fois que l'entreprise avait remonté, mais sur le coup, c'est compliqué de partager ça. Donc, en fait, ce qui s'est passé, c'est que pendant le COVID, il y a eu beaucoup de demandes. Donc, j'ai embauché parce qu'on ne pouvait plus répondre à toute la demande. J'ai donc formé des personnes que j'avais formées, mais cette fois-ci pour être formateur. Et puis, au début, ça allait très bien. On a fait un très gros chiffre d'affaires. Et puis après, guerre en Ukraine, alors je ne dis pas que c'est la guerre en Ukraine qui fait ça, mais ça a correspondu à cette période, et bien on a eu beaucoup moins de demandes. Alors je pense que c'est un ensemble de plein de choses. Peut-être qu'il y a une partie du fait que les gens étaient à nouveau retournés à leur travail, qu'ils n'avaient pas forcément d'argent. Mais je pense qu'il y a aussi, nous, le fait que j'ai transmis les choses. Les élèves n'étaient plus avec moi. Et moi, je ne voyais quasiment plus mes élèves. Et je ne faisais que gérer des problèmes. En fait, je n'étais plus à faire ce que j'aimais vraiment. Je ne mangeais plus avec les élèves le midi. Je ne voyais plus de clients individuels. J'étais vraiment sordide du truc. pour gérer la rue. Et j'y ai perdu un peu de saveur, tu vois. Donc, je pense que tout ce qui s'est passé, je l'ai aussi co-créé. J'ai trouvé une manière de me libérer de ça. C'était mon rêve de créer des emplois. Je voulais vraiment partager ma richesse, etc. Et en fait, je me fanais. Je me fanais parce que je faisais plus que jamais. Donc, quand le comptable nous a dit qu'il faut ou vous fermer ou il faut vous libérer de vos employés, Merci. Au début, je l'ai mal vécu quand il me l'a annoncé. Après, je me suis dit, bon Camille, prenons du recul. Tu sais très bien que tu as co-créé ça. Pourquoi tu l'as co-créé ? Regarde avec honnêteté, qu'est-ce qui s'est passé ? En fait, je n'aimais plus ce que je faisais, ce que ça devenait. Donc en fait, je me suis retrouvée avec Sébastien, juste tous les deux à retrouver notre bébé. Et là, je trouvais du plaisir et l'entreprise a augmenté son chiffre d'affaires et tout est bien allé après. Mais je pense que d'abord... Le coup dur, mince, j'ai pas assuré, j'ai échoué. Et après, non, tu l'as co-créé. Qu'est-ce que ça t'a apporté ?

  • Speaker #0

    Ok, hyper intéressant. Est-ce que tu es encore en contact avec ces employés ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Avec certains. Et d'autres, on préférait prendre le large. Avec certains, il faut dire que la moitié était notre famille. Donc, on est toujours.

  • Speaker #0

    Ça marche. Tu mentionnes Sébastien, pour les gens qui ne te connaissent pas, ils ne le savent pas, mais c'est ton partenaire de vie également. Je sais qu'il y a des gens qui t'ont posé des questions sur les réseaux, mais moi je trouve ça beau comment vous êtes organisé, parce que vous avez fait de votre couple une force pour remplir plein de choses, dont le business. Et tu travailles avec ton conjoint, et tu travailles, et tu vis, et tu voyages avec lui. Je sais qu'il y a des gens qui trouveraient ça un peu challenging de toujours être avec son conjoint. Et qu'est-ce que tu aurais à leur dire ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'est vraiment propre à chacun. J'étais plutôt une femme indépendante. J'ai élevé mes filles toute seule, j'ai retapé des maisons toute seule. J'avais besoin de personne. Et le jour où je me suis dit, peut-être qu'il faut que je fasse une place pour un homme dans ma vie, dans la semaine, j'ai rencontré Sébastien. Donc je pense que c'est aussi l'histoire qu'on se raconte. Pour se protéger, on se dit, j'ai besoin de personne. On a peur de la dépendance affective. Pour moi, ce terme, il a été galvaudé. En fait, l'amour, c'est de la dépendance affective. Après, il ne faut pas qu'elle soit malsaine, mais toute forme d'amour est de la dépendance affective. Et c'est OK d'avoir besoin de l'autre et d'être mieux quand il est là. Pour moi, ça, c'est OK. Et donc, on n'est pas non plus 24 heures sur 24 ensemble, parce que moi, je suis en formation. Lui, il s'occupe de tout l'administratif. Mais c'est vrai qu'on part en vacances ensemble, on part en déplacement ensemble. Quand j'ai une interview, dès qu'il peut, il vient quand même avec moi. Parce que c'est plus sympa d'être à deux et qu'on n'a pas vraiment de frontière entre le perso et le pro. C'est-à-dire que quand je vais en déplacement sur Paris, le soir on ne travaille pas, on va se faire un spectacle. Quand je suis en week-end, on est en train de regarder la télé, ça me donne une idée de métaphore, je vais la noter. Je n'ai pas de limite entre les deux, les deux vont l'un avec l'autre. Et on s'est vraiment créé une vie qu'on adore. Pour te dire, on part 22 semaines par an en vacances. Donc, ce n'est pas donné à tout le monde. On s'est vraiment créé ça. Et ça nous permet, on n'attend pas d'un patron qui nous dise « Ok, vous pouvez partir en congé en même temps » . Non, c'est nous qui décidons. On fait ce qu'on veut, en fait.

  • Speaker #0

    Oui. Et d'ailleurs, je tiens à préciser que vous avez co-créé un business qui puisse être à votre service même quand vous êtes en vacances. Ce qui fait que vous ne mettez pas à risque votre chiffre d'affaires et la viabilité de votre entreprise parce que vous partez 22 semaines par an. C'est-à-dire que, très honnêtement, si on voulait vivre que nos revenus passifs, on pourrait. Surtout si on va s'expatrier en Thaïlande ou un pays où le niveau de vie est plus bas, on est hyper large. Maintenant, on a notre famille ici, on aime bien la France. Et donc, voilà, on a trouvé cette alternative. On voyage beaucoup, mais on reste résident français.

  • Speaker #1

    Oui, OK. Et du coup, tu disais tout à l'heure que parfois tu regardais un film, un spectacle. clair. et que tu avais des idées à noter, moi j'ai été, je me rappelle, surprise de voir que tu postais tous les jours un contenu. Est-ce que, du coup, avec cette abondance d'idées, tu planifies tes posts ou tu les fais au feeling tous les jours ?

  • Speaker #0

    Alors, j'ai fait au feeling au début, mais maintenant je les planifie parce que ça prend énormément de temps. Savoir que je fais les posts du Beau-Pesagès, je fais mes posts à moi, et puis j'ai plein, plein d'autres choses à faire. Donc en fait, j'ai une boîte mail que je m'envoie. Dès que j'ai une idée, je m'envoie un mail. Et quand je m'installe pour faire mes publications, j'ai juste à aller chercher l'idée dans ma boîte mail et à développer cette idée.

  • Speaker #1

    Ok, top. Et du coup, tu disais que tu faisais beaucoup de choses, etc. Et je te vois encore répondre à tes messages privés parce que c'est aussi notre canal de communication à toutes les deux. Est-ce que tu arrives à gérer toutes les interactions en privé parce que tu réponds quand même à tout le monde ? Il y en a beaucoup qui te posent des questions. même que tu pourrais dire, oui, ça, ça s'adresse en séance. Je te trouve très généreuse dans tes messages privés. Comment tu gères tous ces messages-là ?

  • Speaker #0

    Alors, il n'y en a pas tant que ça non plus. On pourrait s'imaginer que je suis harcelée, mais non, il n'y en a pas tant que ça. Et en fait, je les utilise, c'est-à-dire qu'avec l'autorisation de la personne, je les publie en story et ça me permet de créer du contenu aussi. Et puis, ça me permet de savoir ce qui tracasse les gens en ce moment. de pouvoir créer des MP3, des podcasts, des choses qui vont répondre à cette demande. Donc, en fait, je n'ai pas besoin d'une entreprise qui va analyser le marché pour moi. J'ai directement mes clients au bout du mail et ils vont me donner directement leurs problématiques actuelles. Donc, il faut faire aussi attention à ne pas faire des généralités. C'est parce qu'il y a trois personnes qui ont ce problème-là que toute la France a ce problème-là. Mais quand même, ça me donne des idées pour créer des choses. Donc, moi, je ne le vois pas comme une perte de temps. Je le vois déjà comme un lien avec le client, mais aussi comme une source d'inspiration.

  • Speaker #1

    Je trouve ça chouette en tout cas. Et effectivement, tu t'en sers de manière assez pertinente dans tes contenus. Et c'est peut-être aussi ça qui nourrit tout ton vivier de contenus au quotidien. Il n'y a pas que les films, ce que tu vois à l'extérieur, mais aussi ce qu'on te dit. Je regarde si j'avais d'autres questions. Ah oui, d'ailleurs, maintenant que tu as réduit ton effectif, Je crois que tu avais posté un truc en plus ce matin à ce sujet. Tu faisais plus de chiffre d'affaires, tu l'as mentionné tout à l'heure, mais est-ce qu'aujourd'hui vous faites plus de bénéfices nets parce que vous n'avez plus d'équipe à payer ?

  • Speaker #0

    Alors oui, c'est sûr. On faisait un million de chiffre d'affaires avec l'équipe. On a divisé par deux à peu près, mais on n'a plus tout ce personnel. On avait neuf salariés à payer. Donc avec les charges, avec les mutuelles, avec tout ce qui va avec. Donc forcément, on est beaucoup plus rentable à deux qu'à onze. Donc voilà, on y a gagné en confort de vie aussi, parce qu'on n'a pas besoin d'être présent, même les semaines où il n'y a pas de formation. Là, on s'est obligé à être là pour superviser un petit peu. Voilà, notre qualité de vie, elle n'a plus rien à voir.

  • Speaker #1

    Je trouve ça intéressant parce que la fausse croyance de certains entrepreneurs, c'est que s'ils grandissent et qu'ils ont une plus grande équipe, Ils vont faire plus de chiffre d'affaires, mais en fait, ce qu'ils oublient, c'est que ce n'est pas forcément plus de bénéfices nets parce qu'ils ont plus de charges.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et ils pensent aussi qu'ils vont avoir plus de liberté. Je vais déléguer. C'est eux qui me font ça. Ça ne marche pas toujours comme ça. Il faut être là. Moi, je leur laissais beaucoup de liberté, mais en fait, ils ne savaient pas quoi faire. Ils s'ennuyaient quand il n'y avait pas de semaine de formation. Tu as quoi nous faire faire ? Il fallait que je leur trouve quoi faire, alors que moi, c'est tellement inné en moi de trouver toujours 10 000 choses à faire et donc c'est vraiment Je pensais embaucher des clones de moi, ce n'était pas du tout des clones de moi. Donc, faire attention à tous ces coachs qui disent que la réussite, c'est de déléguer et c'est de faire un million de chiffres d'affaires. Non, des fois, on est plus heureux avec 500 000 et être que nous parce qu'on a une vie d'une qualité vraiment différente. Après, je pense que ça appartient à chacun. Il y a des gens qui sont faits pour manager. Moi, je pense que je n'étais pas faite pour ça.

  • Speaker #1

    Oui, et c'est intéressant ce que tu dis, c'est qu'il y en a qui cherchent à déléguer pour se débarrasser un peu de leurs tâches en disant je vais en faire moins. Au final, ce qu'ils ne se rendent pas compte, c'est qu'on doit former aussi les gens qui travaillent avec nous. On doit les manager, on doit les suivre, on doit répondre à leurs questions. Donc, au final, on délègue une partie, mais on ajoute une autre. Et c'est ça que les gens ne voient pas. Et aussi, ce qu'on dit dans l'entrepreneuriat, souvent, dans les accompagnements business, c'est que plus on fait grossir l'entreprise et plus on se détache du business, mais ce qu'on oublie, c'est la perte de sens. Parce que, comme tu disais, tu ne faisais plus ce que tu aimais profondément parce que tu l'avais délégué et donc tu étais en train de t'éteindre. Et ça, les gens, ils ne le savent pas avant de déléguer. Ils ne s'en rendent pas compte, en fait.

  • Speaker #0

    C'est ça. Mais vraiment, j'ai encore entendu des podcasts qui en parlaient. L'importance de déléguer, qu'il ne fallait pas être un homme orchestre, qu'il ne fallait pas tout faire soi-même. C'était une grosse erreur. Mais oui, moi, j'adore tout faire moi-même parce qu'en fait, ça vient nourrir plein de parts de moi. J'aime être parfois en séance individuelle, parfois en formation, parfois en interview et aller un petit peu nourrir tout ça parce que chaque activité vient nourrir une part différente de moi. Et quand on délègue tout ça, on ne fait plus qu'une seule chose, gérer des problèmes. Ce n'est pas hyper épanouissant. Oui.

  • Speaker #1

    Et d'ailleurs, tu mentionnes les séances individuelles et c'est ce que justement les coachs business disent, c'est qu'en fait, on se détache de l'individuel vers le groupe. Toi, je t'ai vu faire du groupe et reproposer à nouveau de l'individuel, je pense, la période où tu avais besoin de reconnecter aussi un peu plus à tes clients. Je trouve que c'est chouette de t'observer parce que ça casse un peu les schémas qu'on peut voir qui sont soi-disant la voie du succès dans l'entrepreneuriat. Parce que toi, c'est comme ça aussi que tu fais. Il y a des gens qui te demandent si tu refais de l'individuel. Parfois, tu n'as pas envie, tu le dis. En fait, je n'ai pas le temps ou je suis sur d'autres choses en ce moment. Et puis par contre, quand tu as de l'espace, là, tu informes. Voilà, j'ai ouvert des créneaux, n'hésitez pas.

  • Speaker #0

    C'est ça. Donc, j'ai refait de l'individuel effectivement parce que ça me manquait ce lien avec le client, mais très honnêtement aussi pour des questions financières. c'est-à-dire que l'individuel Je sais que dès que j'ouvre un créneau, ils sont très, très vite pris. Donc, il y a aussi ça. Mais par contre, l'individuel à un prix qui n'est pas adapté, ce n'est pas du tout rentable. Donc, j'ai beaucoup réfléchi mon prix de séance individuelle. J'ai mis 90 euros la demi-heure et 180 euros de l'heure. Et comme ça, ça permet aux différentes bourses de pouvoir quand même accéder à mes services. Et là, je me sens rémunérée à ma juste valeur. Alors qu'avant, j'avais l'impression de perdre un peu mon temps par rapport à ce que je pouvais gagner en formation, des choses comme ça. Donc, je pense qu'effectivement, il y a plein d'entrepreneurs qui vont suggérer d'arrêter l'individuel parce que ce n'est pas rentable, sauf si tu es au bon prix.

  • Speaker #1

    Oui, et puis, sauf si tu as vraiment envie de le faire. Si tu kiffes faire ça, parce que comme tu le disais tout à l'heure, c'est un appel des tripes.

  • Speaker #0

    Mais je kiffe faire ça, mais pas que ça. Parce que j'ai eu une période il y a quelques années où je ne faisais que ça. j'en pouvais plus à la fin parce que entendre des malheurs toute la journée c'est... voilà. Par contre là j'adore parce que j'en fais 4 par soir, tu vois. Mais je fais pas que ça, je crée, je fais des formations, j'écris mon livre, enfin... Donc voilà, c'est un ensemble de choses et j'ai besoin moi d'être dans la diversité.

  • Speaker #1

    Ouais. Et le lien que je vois par rapport à tout ce qu'on a échangé jusqu'à présent, c'est... À chaque fois qu'on part dans l'extrême, ce n'est pas OK. Quand on pense que ce n'est que positif, on n'est pas au bon endroit. Mais quand on pense que ce n'est que négatif, on est en train de se drainer. Quand on ne fait que de l'individuel, c'est fatigant. Mais quand on ne fait que du groupe, on recherche un peu plus de contact individuel. Donc c'est en fait savoir trouver sa jauge entre les deux, selon qui on est en fait et ce qu'on aime.

  • Speaker #0

    Je pense qu'il ne faut pas choisir en fait. Il faut s'autoriser. C'est tout à fait contraire à ce que beaucoup de coachs vont te conseiller. Il faut un marché de niche, il faut avoir un monoproduit. Moi, je ne crois pas du tout à ça. Je crois qu'au contraire, c'est bien d'avoir plein de produits avec des prix différents. Parce que quand tu as réussi à donner confiance à un client, c'est très facile de lui revendre autre chose derrière, parce qu'il te connaît déjà, il a déjà confiance en toi. Donc, les personnes qui ont un monoproduit, c'est-à-dire qu'une fois que le client aura consommé chez eux, ils ne le reverront plus parce qu'ils n'ont rien d'autre à lui vendre. Moi, je trouve que c'est une erreur. Et puis pour moi, c'est une erreur de se nicher dans un seul truc parce que toi, tu te lasses de toujours faire pareil. Quand je vois les écoles d'hypnose qui ne forment que au tabac et que toute la journée, les gens ne font que des séances à rire du tabac, moi, je ne pourrais pas. J'ai besoin de m'amuser, j'ai besoin de ressentir du plaisir et de varier ces plaisirs-là.

  • Speaker #1

    Oui, en effet. Est-ce qu'il y a quelque chose que tu n'as pas encore partagé publiquement, que tu aimerais partager à l'audience qui nous écoute ?

  • Speaker #0

    Je crois que je dis beaucoup de choses sur mes réseaux, je n'ai pas grand-chose à cacher, à part la période, comme je te disais, où l'entreprise n'est pas très forte en 2023, c'était compliqué d'en parler, mais autrement, je parle déjà de tout, j'ai parlé de mon salaire, je n'ai rien à cacher. C'est très tabou l'argent en France et au contraire, moi j'ai envie de le rendre moins tabou parce que c'est ok d'y aller de l'argent en fait.

  • Speaker #1

    Ouais, mais je pensais plus à peut-être un projet ou quelque chose que t'aimes que tu ne partages pas sur les réseaux,

  • Speaker #0

    voilà. Alors le projet, j'ai un autre livre qui va sortir à la rentrée. Donc on peut déjà voir le titre sur Amazon, il est en pré-vente. Et puis ça, ça prend énormément de temps d'écrire un livre, ça m'a pris des mois et des mois. Je peux te dire que quand tu ouvres le livre, tu ressens un grand soulagement parce que tout à coup, ça y est, tu retrouves du temps pour toi. Là, ce mois-ci, j'ai eu du temps pour moi, j'ai trouvé ça génial. Pour l'instant, je n'ai pas d'autres livres que je vais écrire parce que j'ai besoin aussi d'avoir des périodes où je vais souffler. J'ai décidé aussi de préparer ma pré-retraite, c'est-à-dire que j'ai donné énormément et il y a des choses que j'ai envie d'arrêter pour avoir un peu plus de temps. Par exemple, je proposais des abonnements. des abonnements MP3, des abonnements au script, qui m'obligeaient toutes les semaines ou tous les mois à créer, créer, créer. Et j'ai toujours fonctionné comme ça sous la contrainte, parce que je sais que je n'aurais jamais créé autant de choses que ça si je ne l'avais pas eu. Mais là, j'en ai marre pour l'instant, j'ai envie de faire une pause. Et donc, en janvier, je ne vais pas renouveler ces abonnements-là. J'ai envie de me donner de l'espace pour autre chose. Et dans les projets, là, on a plusieurs entreprises qui ont fait appel à nous pour... les aider dans leur quotidien, différents domaines, notamment l'hôtellerie de luxe, etc. Donc voilà, c'est une nouvelle porte qui s'ouvre et moi j'aime bien ne pas mettre tous mes oeufs dans le même panier. Donc je ne sais pas si la formation en hypnose va durer éternellement, je ne sais pas quelle va être la tendance du marché, mais j'anticipe toujours la mort de mon service pour varier en fait et aller vers d'autres domaines. C'est aussi pour ça que... J'ai investi dans l'immobilier, etc. Parce qu'on n'est pas à l'abri que demain, l'hypnose soit interdite ou que les gens ne soient plus du tout intéressés par ça. J'anticipe toujours ces choses-là.

  • Speaker #1

    Oui, intéressant. Et du coup, tu te fais accompagner pour écrire tes livres ou tu les écris toi-même toute seule ?

  • Speaker #0

    Non, je les écris toute seule. Après, quand je les envoie à l'éditeur, il a un service de correction, un photographe, etc. Mais sinon, oui, j'écris tout seul.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu utilises l'intelligence artificielle, Camille ?

  • Speaker #0

    Alors oui, pas depuis longtemps. J'ai d'abord essayé pour tout ce qui était métaphore et tout ça. Je me suis rendu compte que ça, je prenais plus de temps à le faire parce qu'il faut recorriger derrière. Donc, je n'utilise pas trop pour mes métaphores. Par contre, on l'utilise beaucoup pour répondre aux mails, pour créer du contenu pour les posts, etc. Avant, j'écrivais tout moi-même. Maintenant, je donne à Gemini ou à ChatGPT mon idée et il va me la formuler dans le bon sens. Et je m'en sers aussi quand je fais, par exemple, des séances personnalisées, qu'une personne m'envoie trois pages de sa vie, je donne à ChatGPT pour qu'il me fasse un résumé. Pour qu'il ait du temps. Top,

  • Speaker #1

    hyper intéressant. Moi aussi, j'avais utilisé ChatGPT pour écrire des métaphores, mais je n'étais pas satisfaite. Donc, du coup, je les ai reprises moi-même.

  • Speaker #0

    Donc après, il faut lui apprendre, en fait, un ChatGPT. Et puis, ça évolue. Moi, quand je lui donne aujourd'hui une métaphore ou il y a un an, déjà, on n'est plus dans le même contenu. C'est clair. Je pense qu'il faut vivre avec son époque. Ça peut être vraiment une bonne aide, mais il faut remettre un peu d'humain derrière parce que sinon, ça se sent vite que c'est lui qui a fait les choses.

  • Speaker #1

    On reparle encore des extrêmes. Ne pas aller dans un extrême ou dans un autre, mais trouver son juste milieu. OK. Est-ce que tu as envie de présenter peut-être tes différents ouvrages ? S'il y a des personnes qui sont intéressées, je mettrai les liens dans la description.

  • Speaker #0

    Oui, je peux te montrer. Je n'ai pas mes cartes, mais j'ai les livres. Celui-ci, c'est le premier qui a été édité chez un éditeur officiel, et pas en auto-édition, où on trouve plusieurs séances. À chaque fois, on a les audios qu'on peut écouter. Donc, le petit guide de l'auto-hypnose. Après, on m'a demandé la même chose pour les enfants. Donc là, c'est le petit guide de l'hypnose pour les enfants et les adolescents. Ensuite, on m'a demandé un pour voyager dans le temps. Donc celui-ci, on peut aller dans ses vies antérieures, on peut aller dans son enfance, dans le monde de sa mère, mais aussi dans le futur. Et puis celui-ci qui est pour les neuroatypiques, tous les gens qui sont dyslexiques, TDAH et compagnie, où on va les aider à prendre confiance en eux et à s'enlever un peu l'étiquette pour leur accoler sur le flou.

  • Speaker #1

    Ok. Et c'est lesquels qui sont en auto-édition ? Parce que tu parlais des livres auto-édités.

  • Speaker #0

    J'en ai d'autres que je n'ai pas là. J'en ai 80 en auto-édition. J'ai commencé en fait il y a longtemps, je crois que ça devait être 2010-2011, un peu comme ça. Parce que j'ai eu un client au cabinet qui était sourd et qui ne pouvait pas entendre mes séances. Donc au début, il lisait sur mes lèvres, mais ce n'était pas très pratique. Donc j'ai eu l'idée de lui faire par écrit et comme ça a bien marché pour lui, je me suis dit que ça marchera pour tout le monde. Et c'est là que j'ai commencé à faire des petits livres à 10 euros sur des thèmes, le tabac, le poids, etc. Et je vendais ça sur les salons du bien-être. Donc voilà, j'en ai créé plein, j'en ai vendu beaucoup. et c'est comme ça que mon éditeur... a vu que j'étais capable de créer du contenu. Parce qu'en fait, ce qui les intéresse, ce n'est pas juste une personne qui va écrire un livre et puis plus rien. C'est une qui sera capable de fournir du contenu chaque année, de créer un nouveau livre. Donc, c'est comme ça qu'ils m'ont contactée.

  • Speaker #1

    Ok. Est-ce que tu peux partager, parce que tu as dit que c'était déjà en précommande, la thématique de ton prochain livre qui sort en septembre ?

  • Speaker #0

    Alors oui, la thématique, c'est de ne pas avoir de regrets. N'attends pas d'avoir des regrets pour oser. Pour oser vivre. tes rêves, pour oser être toi, pour vivre une vie géniale. Ça va être un mélange de philosophie, un petit peu ce qu'on peut trouver sur Instagram, mais avec une version inédite, de cas concrets que j'ai eus. Je donne des exemples de personnes que j'ai eues, et puis de séances d'hypnose.

  • Speaker #1

    Ok, super, merci Camille. Où est-ce que déjà les gens peuvent te trouver s'ils ont envie de te contacter ?

  • Speaker #0

    Alors sur Instagram, c'est la plateforme où on trouve le plus, mais sur YouTube aussi, s'ils veulent écouter des vidéos, des podcasts, des interviews aussi, parce que je t'ai aussi interviewée d'ailleurs. Donc voilà, ils peuvent me trouver assez facilement et je suis toujours disponible pour répondre.

  • Speaker #1

    Super, merci Camille. Est-ce que tu aurais quelque chose à ajouter pour clôturer notre échange ?

  • Speaker #0

    Je vais terminer par ce dernier livre, le thème de ce dernier livre, « N'attends pas d'avoir des regrets » . Merci. Je pense que la vie, elle est trop courte pour ne pas oser aujourd'hui. Et avoir un nom, ce n'est pas grave. Moi, j'ai envoyé des milliers de mails, j'ai essayé plein de choses. J'ai eu des noms, j'ai survécu. Par contre, j'ai eu des oui. Et ces oui-là, ils m'ont emmenée à des choses géniales. Voilà, ce week-end, on était dans un hôtel de luxe. La directrice est passée. On l'a reconnue parce qu'elle était dans le magazine de l'hôtel. Eh bien, on s'est tapé le culot d'aller la voir et lui proposer nos services. donc Voilà, il faut oser. Elle aurait pu nous dire non, elle aurait pu nous envoyer bouler. Ce n'est pas grave,

  • Speaker #1

    il faut oser. Est-ce qu'elle a dit oui, du coup ?

  • Speaker #0

    Ah bah oui !

  • Speaker #1

    Super ! Merci Camille, merci pour ton temps. Et je vous souhaite une belle découverte de l'univers de Camille.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup Julie, à bientôt.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté cet épisode des Perles de Jade jusqu'à la fin. Les liens de celui-ci se trouvent dans les notes. N'oubliez pas de me rejoindre sur Instagram où mon pseudo c'est Julie-UG afin d'échanger et de me dire ce que vous en avez pensé. À bientôt pour un nouvel épisode.

Description

Retrouve-moi sur Instagram @julie_ugs 🤗


Dans cet épisode sans filtre, je reçois Camille Griselin, créatrice de la méthode d’hypnose SAJECE, autrice, coach et formatrice.


On y parle d’hypnose bien sûr, mais aussi des aléas de la vie, de résilience, de business aligné, de maternité solo, de spiritualité ancrée et de ces fameuses décisions que l’on prend quand on écoute ses tripes plutôt que son mental.


Tu y découvriras :

  • Ce qui différencie l’hypnose SAJECE de l’hypnose ericksonienne

  • Comment Camille a transformé ses galères de maman solo en levier de puissance

  • Pourquoi grandir son entreprise ne rime pas toujours avec plus de liberté (et comment elle est passée de 9 salariés à une vie à 2… avec d'autres bénéfices)

  • Sa vision sur la Loi de l’Attraction, la Spiritualité et les fausses croyances du développement personnel

  • L’importance d’oser avant d’avoir des regrets et ce que cela a changé dans sa vie (et dans ses finances)

  • Son rapport au couple, au business en duo, et à la liberté qu’elle s’est créée


Un échange inspirant à écouter si :

  • Tu t’intéresses à l’hypnose

  • Tu es thérapeute, coach ou accompagnante et que tu veux rester alignée sans t’éteindre dans la croissance de ton business

  • Tu cherches à faire la paix avec ton parcours, tes hauts et tes bas

  • Tu veux une spiritualité ancrée


📚 Les ouvrages de Camille, ses MP3, ses formations, et ses réseaux sont dans la description ci-dessous: https://www.groupe-sajece.fr/


Retrouvez Camille sur Instagram par ici: @camille.griselin


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur le podcast Les Perles de Jade, des conseils précieux à collectionner, partager ou tout simplement à méditer. Je m'appelle Julie, française installée aux Pays-Bas depuis quelques années, ancienne responsable d'un département achat devenu coach, j'ai décidé de changer ma vie afin de changer celle des autres. Je vous aide à trouver de nouvelles pistes de réflexion et à passer à l'action afin d'être plus épanouie dans votre vie. Abonnez-vous sur la plateforme de votre choix pour ne manquer aucun épisode. N'hésitez pas à me rejoindre sur Instagram. à julie-ugs afin d'échanger. Le lien se trouvera dans les notes de l'épisode. En attendant, je vous souhaite une excellente écoute. Hello Camille, merci d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #1

    Merci Julie.

  • Speaker #0

    Comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Super bien, merci.

  • Speaker #0

    Top ! Je vais vous remettre un petit peu le contexte sur comment j'ai connu Camille. Comme ça, j'aime bien expliquer un peu comment je connais les gens. Et comme je n'invite pas n'importe qui, ça me tient à cœur. Camille, je l'ai rencontrée lors de ma formation en hypnose. C'est un compte que je suivais déjà, qui me faisait énormément de bien. Et j'ai vu qu'elle formait à l'hypnose. Et je me suis formée avec elle pendant le mois d'août en 2022, avec l'intention d'aider ma fille qui est... été diagnostiquée TDAH et qui faisait beaucoup de crises émotionnelles. Et vraiment, je n'avais aucune intention d'utiliser l'hypnose différemment. Et en fait, j'ai été agréablement surprise puisque la formation, je dirais qu'elle m'a beaucoup aidée moi d'abord, avant de pouvoir aider ma fille. Donc ça, c'était un petit peu l'intro. Et depuis 2022, du coup, je continue à échanger avec Camille avec grand plaisir. Je suis son contenu avec beaucoup... d'assiduité et je te remercie Camille pour toutes les belles vibes que tu partages sur les réseaux parce que moi ça me fait du bien en tout cas de te lire un tout grand merci

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir, dans ce que je partage il y a aussi du pour moi c'est à dire que plus le monde ira bien et plus moi je serai bien dans ce monde là donc c'est un peu égoïste d'avoir envie d'aider tout le monde

  • Speaker #0

    Ouais, je suis d'accord Comment tu te présenterais à des personnes qui n'ont jamais entendu parler de toi ?

  • Speaker #1

    Eh bien, pas forcément par mon métier Parce que je trouve que c'est un peu réducteur de parler que du métier. Je suis une femme heureuse, je suis maman, je suis grand-mère. Je fais un métier que j'aime avec des gens sans cesse différents. Je rencontre plein de personnes différentes. Pour moi, ça, c'est vraiment une grande richesse. Et je fais de l'hypnose et du coaching.

  • Speaker #0

    Yes, et tu formes en plus.

  • Speaker #1

    C'est ça. Au début, j'avais simplement mon cabinet. Et puis, petit à petit, j'ai développé ma méthode. Et on m'a demandé est-ce que je pourrais la transmettre. Donc, je me suis mise à former et à écrire aussi des livres.

  • Speaker #0

    OK. Et qu'est-ce qui t'a amenée vers l'hypnose, Camille ?

  • Speaker #1

    Alors, ça remonte à l'année 2009. Je suis tombée sur un vieux livre à Emmaüs qui parlait d'hypnose en 1950. Et j'ai trouvé ça génial. À l'époque, on n'en faisait pas un métier, ça n'existait pas vraiment. Je me suis renseignée et j'ai découvert qu'on pouvait se former sur Paris à l'hypnose érectionnelle. Donc, c'est comme ça que j'ai commencé.

  • Speaker #0

    OK. Et du coup, qu'est-ce qui te différencie de ta méthode, de la méthode érectionnelle ? Parce qu'on en a parlé pendant la formation, mais je trouve ça intéressant aussi de le partager à l'audience.

  • Speaker #1

    Pour t'expliquer comment j'ai fait cette découverte-là, c'est que mes clients, je ne leur faisais payer que la première séance et ils revenaient gratuitement autant de fois qu'ils voulaient jusqu'à ce que ça ait fonctionné. Moi, ça m'a permis d'avoir beaucoup de feedback de retour, de voir comment je pouvais améliorer les choses. Je me suis rendue compte que l'hypnose érectionnienne, ça marchait bien, mais ça avait tendance à déplacer la problématique autre part. Par exemple, quelqu'un arrêtait de fumer, mais allait se mettre à boire ou à manger plus. Donc, ça n'allait pas vraiment aux racines. Donc, c'est là que j'ai commencé à travailler l'émotionnel. Mais aussi, je me suis rendue compte de tous les bugs conscients et inconscients. C'est-à-dire que l'inconscient, c'est un peu comme un ordinateur à qui on a demandé des programmes. Il les exécute très bien. Mais si ce qu'on lui a demandé à la base était erroné, il les exécute sans savoir et sans se rendre compte que c'était erroné. Donc, de remettre un peu de mise à jour là-dedans, ça permet d'obtenir une autre réalité.

  • Speaker #0

    Ok, super. Tout à l'heure, tu mentionnais que tu étais grand-mère. J'aimerais juste te spécifier que tu es une jeune grand-mère. Et je trouve ça beau aussi, ton parcours de vie. Donc, tu n'es pas que hypnothérapeute et formatrice. Tu as aussi un parcours de vie qui est assez inspirant. Est-ce que tu as envie d'en parler un petit peu de ton parcours ?

  • Speaker #1

    Je suis tombée enceinte à 19 ans, donc c'est pour ça que je suis une jeune grand-mère. J'ai eu trois filles. qui sont presque à une année d'écart chacune, et que j'ai élevées pendant les sept premières années toutes seules, lorsque le papa était parti. Donc j'ai connu quelques galères de maman solo. Aujourd'hui j'ai compris qu'il fallait s'enlever cette croyance que maman solo ce n'était pas forcément plus difficile. Mais en tout cas, j'ai connu quelques galères, notamment financières. J'ai monté plusieurs fois des entreprises, j'ai fait deux faillites avant de réussir celle-ci. Ce n'était pas du tout dans le même domaine. C'était la vente de jouets en bois pour les enfants. Et donc, voilà, j'ai connu des galères. Mais ces galères-là, elles m'ont permis d'aller chercher à l'intérieur de moi plein de systèmes D, plein de solutions. Parce que toutes les années, j'ai réussi à emmener mes filles en vacances, même si je n'avais pas de sous. Je trouvais des astuces toujours pour jamais les priver de ça. Donc, je suis allée chercher ces ressources et finalement, être maman solo, c'est un peu être une entrepreneur parce qu'il faut trouver des solutions avec les moyens du bord. Donc, j'ai développé cette capacité à y arriver quoi qu'il arrive et puis je leur ai offert la vie que j'espérais leur offrir. Et puis voilà, il y a cinq ans, je suis devenue grand-mère également.

  • Speaker #0

    Je trouve que ce qui est inspirant quand tu nous racontes ton parcours, C'est vraiment le fait de ne pas dramatiser justement ce côté maman solo et d'y voir aussi des bénéfices. Tu as cette façon de montrer aux gens, j'appelle ces gens-là les moldus, donc c'est les gens, les particuliers, de leur montrer les bénéfices de manière assez subtile et douce et de ne pas aller, on va dire, dans leurs histoires. Parce qu'il y a beaucoup de gens qui se racontent des histoires, donc tu ne vas pas renforcer les histoires qui se racontent, mais tu vas essayer de leur faire approcher en tout cas. une nouvelle perception des choses. Et c'est ça que j'aime aussi dans ton contenu. Et en fait, en gros, on est co-créateur de notre vie. Donc, tout ce qu'on vit n'est pas une tragédie et qu'on peut en faire quelque chose de beau. Donc, j'aime beaucoup ce message, en tout cas.

  • Speaker #1

    C'est sûr que se mettre dans le rôle de la victime, ça ne va pas nous aider. Et moi, pour moi, on a toujours du pouvoir sur les choses, même si tout n'est pas parfait. On a du pouvoir. Et c'est vraiment ce que j'ai essayé de transmettre aussi à mes filles. Oui, j'étais toute seule à les élever pendant plusieurs années, mais on a trouvé des solutions pour tout. Et puis, j'ai aussi compris avec les années qu'il fallait arrêter d'accuser l'autre, d'accuser le système, d'accuser l'école, et de reprendre un peu sa responsabilité. Dans ma séparation avec leur père, je n'ai pas 100% raison. On a tous, tous les deux, nos torts. On a fait du mieux qu'on a pu tous les deux, mais je n'ai pas été la femme si parfaite que je me suis racontée pendant des années. Si j'avais été cette parfaite amoureuse, je l'aurais aimée comme il était, je n'aurais pas cherché à le changer. Et donc ça, je l'ai compris que plusieurs années après, qu'il n'était pas le méchant de l'histoire, moi je n'étais pas non plus la méchante de l'histoire, on avait fait tous les deux ce qu'on pouvait.

  • Speaker #0

    Hyper intéressant. Et ça me fait penser, Camille, à tout ce qui est auto-coaching, parce que je sais que tu formes aussi à l'auto-coaching. Est-ce que d'après toi, il n'y aurait pas une tendance à... j'appelle ça le coaching un peu toxique, de toujours aller chercher les bénéfices de toutes les situations qui pourraient aussi nous empêcher d'accueillir nos émotions et notre mal-être en allant chercher toujours les bénéfices. Comment, toi, tu vois les choses ?

  • Speaker #1

    Moi, je pense qu'on peut additionner les choses. On n'est pas obligé de choisir l'un ou l'autre. C'est-à-dire qu'on peut avoir conscience que ce qu'on est en train de vivre, c'est difficile, qu'on est triste, etc. Mais sans s'apitoyer sur son sort. Je pense qu'il ne faut pas être aveugle. Et ça, c'est aussi ce que j'ai compris avec les années. C'est super d'être positif, mais il ne faut pas être que positif, parce qu'il faut aussi être capable de voir ce qui ne va pas pour pouvoir le rectifier. Quand on part en vacances, il faut aussi être capable de dire « Ah, il pourrait pleuvoir, je vais prendre un gaouet » , de savoir anticiper aussi et se dire « ça ne sera pas forcément tout positif, mais quoi qu'il arrive, je serai préparée à ça » . Donc, je pense qu'on peut additionner les deux.

  • Speaker #0

    Oui, je suis d'accord avec toi, parce que je travaille beaucoup avec les deux côtés de la pièce, du coup. Et ça me fait penser à la loi de l'attraction, qui est aussi une des thématiques que tu affectionnes et que j'affectionne aussi chez toi. Tu sais, il y a beaucoup de personnes qui disent que quand on pense au pire, on attire le pire. Qu'est-ce que tu en penses de ça ?

  • Speaker #1

    Alors, pour moi, il y a une différence entre penser à une éventualité et se raconter que la vie est injuste et qu'il nous arrive toujours des galères. C'est deux choses très différentes. Il y a eu d'ailleurs un test de fait. des personnes à qui on a donné un objectif. Il y a un groupe, on leur a dit, soyez super positif et on va voir ce que ça donne. Un groupe, on leur a dit, rien du tout et on va voir ce que ça donne. Et l'autre groupe, on leur a dit, imaginez-vous réussir, mais imaginez tous les obstacles que vous aurez surmontés. Et en fait, dans les trois groupes, ceux qui ont le mieux réussi, c'est ceux qui ont imaginé les obstacles. Donc, je pense que c'est compatible et je pense que c'est aussi avoir les pieds sur terre que de reconnaître que oui, il peut y avoir des difficultés. C'est un peu comme un enfant qui ne connaît aucune frustration petite et qui plus tard va très mal vivre la première frustration qu'il va rencontrer. Je pense que c'est important de se dire, oui, il y a des obstacles, il y a des difficultés, ce n'est pas toujours tout fluide. Justement, ça, c'est une croyance de développement personnel que si ce n'est pas fluide, c'est que ce n'est pas ton chemin. Moi, ça, je ne suis pas tout à fait d'accord. Parfois, la vie, elle te met des petites épreuves, justement, pour tester ta motivation. Donc, je pense qu'on a besoin d'anticiper les choses. On va plutôt nourrir le positif, mais on ne va pas faire taire la part de nos négatives. Je me suis pris des remarques d'ailleurs il y a quelques jours de ça, parce que j'ai publié que j'avais fait installer un système d'alarme chez moi. Parce que même si je suis positive, même si je crée plein de choses dans ma vie, je ne suis pas non plus aveugle à ce qui se passe dans le monde et autour de chez moi, et ce qui est arrivé à des gens de ma famille, etc. Donc je pense qu'on peut être positif. Et on peut aussi avoir les pieds sur terre et avoir conscience des dangers qu'il peut y avoir.

  • Speaker #0

    Ok, hyper intéressant. Et du coup, est-ce que tu arrives à différencier quand c'est un signe qui t'indique que tu n'es pas sur le bon chemin ou un test ? Justement, cette notion est très subtile. J'aimerais bien avoir ton avis dessus.

  • Speaker #1

    Alors moi, pour moi, tu vois, j'ai eu des difficultés dans mon entreprise après le Covid. Et ça se passait bien pendant, mais après, c'est retombé. J'ai dû licencier mes salariés. Et le comptable m'a dit, à votre place, j'arrêterai. Non, hors de question, en fait. C'était tellement dans mes tripes, mon métier, mon bébé. Non, je ne peux pas abandonner ça. Ce n'est même pas envisageable. Donc, je savais que ce n'était pas de l'acharnement. C'était vraiment parce qu'au fond de moi, je sentais qu'il fallait le faire. Donc, je pense que c'est quelque chose qui se passe au niveau des tripes, de savoir que ça, il ne faut pas que j'abandonne. Et je pense surtout quand on est entrepreneur, il y a des difficultés. C'est des montagnes russes, il faut s'accrocher, il faut persévérer. Et c'est ça qui fait la différence en fait entre ceux qui abandonnent et ceux qui réussissent. Ceux qui réussissent, c'est simplement qu'ils ont persévéré. Je pense que toute idée peut être bonne, que tout peut fonctionner, mais il faut savoir se remettre en question, il faut savoir passer à l'action, il faut savoir aussi se renseigner auprès de professionnels dont ils ont des compétences pour pouvoir avancer.

  • Speaker #0

    Et du coup, comment tu différencies l'acharnement de la détermination dans ce cas-là ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'est très proche et que c'est simplement, est-ce qu'au fond de moi, pourquoi je veux le faire ? Qu'est-ce que j'ai vraiment envie de faire ? Est-ce que je veux, par exemple, réussir mon entreprise pour prouver aux autres que je peux y arriver ? Ou est-ce que je crois vraiment en mon entreprise ? Ce sont pour moi deux choses bien différentes. Donc, je pense que c'est plus une question d'alignement, de... Voilà, au fond de mon cœur et de mes tripes, j'ai vraiment envie de le faire, ça me tient vraiment à cœur.

  • Speaker #0

    Ok. Je pense que vous pouvez expliquer pourquoi on le fait. Oui. L'intention, est-ce que ça vient de l'intérieur vers l'extérieur ou c'est quelque chose qu'on a besoin de faire pour montrer à l'extérieur qui, en fait, n'est pas vraiment soi, au final ?

  • Speaker #1

    C'est ça. Le fait de prouver, peut-être que j'ai simplement besoin de reconnaissance, mais que cette reconnaissance, je peux l'avoir autrement qu'en me chargant sur cette entreprise qui ne me correspond pas. Moi, je l'ai vu dans plein d'entrepreneurs, ils ne sont pas faits pour être entrepreneurs. Je pense que tout le monde n'est pas fait pour l'être. Et c'est triste de les voir se faner, alors qu'en fait, c'est juste qu'ils ne sont pas faits pour ça. Et quand je leur dis, mais tu sais, tu as le droit d'arrêter, c'est vrai, ben oui, ce n'est pas un échec, c'est un essai. Je pense que c'est important de faire la différence.

  • Speaker #0

    Et comment tu vois que quelqu'un n'est pas fait pour être entrepreneur ?

  • Speaker #1

    Tu le vois assez rapidement à son laissé-aller, à son lâcher-prise un peu trop lâché, justement. Il attend. Il attend, il n'est pas acteur de ce qu'il est en train de vivre. Et c'est la faute de tout le monde. D'ailleurs, ce matin, je voyais encore une publicité sur Instagram qui mettait « Ce n'est pas de votre faute si vous n'avez pas d'abonnés, c'est la faute de l'algorithme. » Et je me suis dit, ça, c'est typique de quelqu'un qui ne sera pas entrepreneur, qui va croire ça. Parce que bien sûr que si, c'est grâce à nous ou pas, si on a des abonnés. C'est notre contenu, etc. Ce n'est pas que l'algorithme. Donc, aller chercher un coupable à l'extérieur, ce n'est pas compatible avec un entrepreneur.

  • Speaker #0

    Moi, je dis souvent à mes clients que l'algorithme n'est là que pour amplifier quelque chose qui marche déjà, comme la publicité d'ailleurs. Donc, si votre contenu ne marche pas en organique, il ne va pas être amplifié par l'algorithme. D'abord, ça vient de soi. C'est ce qu'on dit. Ça vient de l'intérieur vers l'extérieur.

  • Speaker #1

    C'est ça. Donc, quand je rencontre quelqu'un qui me dit « oui, mais en ce moment, c'est la crise, oui, mais en ce moment, c'est… » Alors oui, effectivement, il y a l'économie qui joue. Mais si on pense que tout dépend de ça, alors on n'a plus aucun pouvoir sur ce qu'on est en train de faire. Et donc, ce n'est pas pour moi un mindset d'entrepreneur.

  • Speaker #0

    Oui. OK. Merci. Et tu parlais d'aller chercher des compétences à l'extérieur, des bonnes personnes pour nous accompagner. est-ce que toi tu es un peu À part les experts spécifiques, genre en finance, comme tu le partages, qui t'accompagnent, est-ce que tu te fais accompagner sur ton mindset, par exemple ?

  • Speaker #1

    Alors non, je suis un peu bizarre pour ça, mais je n'arrive pas à trouver quelqu'un qui m'apporte vraiment quelque chose. Je vais regarder beaucoup de vidéos, pas forcément de gens qui sont dans mon domaine, je vais m'inspirer de petits bouts. Mais là, dernièrement, j'ai vu une vidéo de quelqu'un que je trouve très inspirant, mais en même temps, dans son discours, il y a beaucoup d'incohérences. Donc, je n'ai pas envie qu'ils viennent me mettre ces incohérences dans la tête. J'ai envie d'être libre, de prendre ce que je veux dedans. Je me suis déjà fait coacher. Et je me suis rendu compte que la coach qui me coachait, en fait, elle se coachait à travers moi. Donc, en fait, elle me donnait les conseils qu'elle avait besoin d'appliquer pour elle, mais en fait qui ne correspondaient pas. Donc, je n'ai pas forcément une bonne expérience de ces personnes-là. Et personnellement, je préfère aller faire ma petite tambouille et aller m'inspirer moi-même.

  • Speaker #0

    Oui, je comprends. Est-ce que tu savais que le coaching pur et dur, c'est des questions que le coach pose à son consultant ? Il ne se permet pas de donner des conseils, par exemple. C'est la différence avec ceux qui font coach sportif, par exemple.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Mais n'empêche que les questions peuvent être orientées en fonction de toi. Forcément, il y a tout dans le coaching. Mais là, ce que j'ai eu, c'était un peu trop d'aile.

  • Speaker #0

    Ok, je comprends. Super. Tu ne parles pas trop de spiritualité, mais là, on parlait par exemple des signes d'y aller ou de ne pas y aller. Moi, je t'ai toujours sentie très intuitive depuis que je te connais et encore plus quand j'étais en formation avec toi. Quel est ton rapport, ta relation à la spiritualité, Camille ?

  • Speaker #1

    Alors, je suis méfiante avec tout ce que j'exprime sur ce sujet-là. pour avoir eu des élèves complètement barrés, qui vraiment n'étaient plus du tout sur Terre et qui, en plus, pensaient être au-dessus de tout le monde. Donc, c'est l'effet de Nîmes-Cruyère, où on a l'impression d'avoir la connaissance, d'être éveillé, d'être plus haut que les autres, etc., de savoir. Et en fait, moi aussi, j'ai connu cet éveil-là qui m'a fait croire que je savais plein de choses. Et je suis retombée après, tout en mort, en me disant « Mais attends, mais t'es qui pour être sûre de ça ? » On n'en sait rien, en fait. Et après, j'ai retrouvé mon plateau idéal. Donc aujourd'hui, je n'affirme plus rien. Je ne dis pas que les vies antérieures, ça existe, mais je ne dis pas que ça n'existe pas non plus. Je dis que, par exemple, j'ai aidé des personnes à résoudre des problèmes de leur vie actuelle en travaillant sur une vie antérieure, mais je ne dis pas pour autant que ça existe parce que l'inconscient, il ne fait pas la différence entre l'imaginaire et la réalité. Donc je fais très attention, en fait, par rapport à ce sujet-là. Je n'ai pas envie que les gens poussent trop. et qu'ils expliquent tout aussi par les vies antérieures. J'ai vu des croyances comme les flammes jumelles qui ont détruit beaucoup de couples. Je n'ai pas vu que du bon dans la spiritualité. C'est pour ça que j'ai quand même mes pieds sur terre. Bien sûr que je me connecte à l'autre, que j'ai des intuitions, que j'ai des choses qui me viennent sans savoir pourquoi elles me viennent. D'où ça vient, je ne sais pas. À quel moment je me suis connectée. Mais je fais attention et j'équilibre les choses.

  • Speaker #0

    ok, est-ce que tu utilises euh Des oracles, par exemple, parce que je sais que tu avais fait une formation cartomancie notamment. Est-ce que tu utilises des oracles ou des tarots ou des choses comme ça ? Je sais que même dans ta formation d'hypnose, on utilise des cartes pour raconter des histoires. Et c'est comme ça que personnellement, moi, j'utilise les cartes. Moi, je ne fais pas de divination, j'utilise des cartes pour des messages. Et en fait, c'est sous une autre forme ce qu'on apprend aussi pour construire des séances d'hypnose.

  • Speaker #1

    Alors personnellement, je fais comme toi, je tire des cartes. mais pas d'oracle, c'est juste des images qu'il y a dessus pour pouvoir raconter des histoires. Ça peut m'amuser pour le fun de faire un tirage de cartes comme ça, mais ce n'est pas forcément ce que j'utilise le plus. Je n'ai pas besoin de savoir quel va être mon avenir, par exemple. J'ai envie de savoir comment je veux que mon présent soit. Donc, je vais plus agir sur mon présent. Et moi-même, j'ai eu des flashs, etc. J'ai aidé des gens avec ces flashs-là. Mais je me suis rendue compte que ce qu'on voyait de l'avenir, il pouvait être modifiable en activant autre chose dans le présent. Donc, je préfère me concentrer sur le présent.

  • Speaker #0

    Oui, ok. C'est pour ça que je te disais, moi, j'utilise les cartes, mais pas dans un aspect divinatoire, parce qu'il n'y a pas que cet aspect-là avec les cartes. Et encore une fois, les cartes qu'on utilise pour les illustrations, sous une autre forme, c'est ce qu'on analyse quand on tire des oracles. On analyse aussi les couleurs, les formes, les dessins, etc. Donc, hyper intéressant. Et tout à l'heure, tu parlais de management, notamment du fait que tu es dû te séparer de ton équipe à un moment donné. Est-ce que c'était difficile pour toi ? Est-ce que c'était prévisible ou ça t'est tombé dessus ? Comment tu l'as vécu ? Ça t'en a un peu parlé sur les réseaux, mais pas tant, je trouve.

  • Speaker #1

    Alors forcément, sur le coup, tu n'en parles pas trop sur les réseaux parce que déjà, ton entreprise ne va pas bien. Si en plus, tu dis que ton entreprise ne va pas bien, les gens vont avoir peur de s'engager et de se former. Et elle va l'être encore. plus mal ton entreprise. Donc, je n'étais pas très à l'aise de parler de ça. Je ne pouvais pas en fait en parler. J'ai pu en parler après, une fois que l'entreprise avait remonté, mais sur le coup, c'est compliqué de partager ça. Donc, en fait, ce qui s'est passé, c'est que pendant le COVID, il y a eu beaucoup de demandes. Donc, j'ai embauché parce qu'on ne pouvait plus répondre à toute la demande. J'ai donc formé des personnes que j'avais formées, mais cette fois-ci pour être formateur. Et puis, au début, ça allait très bien. On a fait un très gros chiffre d'affaires. Et puis après, guerre en Ukraine, alors je ne dis pas que c'est la guerre en Ukraine qui fait ça, mais ça a correspondu à cette période, et bien on a eu beaucoup moins de demandes. Alors je pense que c'est un ensemble de plein de choses. Peut-être qu'il y a une partie du fait que les gens étaient à nouveau retournés à leur travail, qu'ils n'avaient pas forcément d'argent. Mais je pense qu'il y a aussi, nous, le fait que j'ai transmis les choses. Les élèves n'étaient plus avec moi. Et moi, je ne voyais quasiment plus mes élèves. Et je ne faisais que gérer des problèmes. En fait, je n'étais plus à faire ce que j'aimais vraiment. Je ne mangeais plus avec les élèves le midi. Je ne voyais plus de clients individuels. J'étais vraiment sordide du truc. pour gérer la rue. Et j'y ai perdu un peu de saveur, tu vois. Donc, je pense que tout ce qui s'est passé, je l'ai aussi co-créé. J'ai trouvé une manière de me libérer de ça. C'était mon rêve de créer des emplois. Je voulais vraiment partager ma richesse, etc. Et en fait, je me fanais. Je me fanais parce que je faisais plus que jamais. Donc, quand le comptable nous a dit qu'il faut ou vous fermer ou il faut vous libérer de vos employés, Merci. Au début, je l'ai mal vécu quand il me l'a annoncé. Après, je me suis dit, bon Camille, prenons du recul. Tu sais très bien que tu as co-créé ça. Pourquoi tu l'as co-créé ? Regarde avec honnêteté, qu'est-ce qui s'est passé ? En fait, je n'aimais plus ce que je faisais, ce que ça devenait. Donc en fait, je me suis retrouvée avec Sébastien, juste tous les deux à retrouver notre bébé. Et là, je trouvais du plaisir et l'entreprise a augmenté son chiffre d'affaires et tout est bien allé après. Mais je pense que d'abord... Le coup dur, mince, j'ai pas assuré, j'ai échoué. Et après, non, tu l'as co-créé. Qu'est-ce que ça t'a apporté ?

  • Speaker #0

    Ok, hyper intéressant. Est-ce que tu es encore en contact avec ces employés ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Avec certains. Et d'autres, on préférait prendre le large. Avec certains, il faut dire que la moitié était notre famille. Donc, on est toujours.

  • Speaker #0

    Ça marche. Tu mentionnes Sébastien, pour les gens qui ne te connaissent pas, ils ne le savent pas, mais c'est ton partenaire de vie également. Je sais qu'il y a des gens qui t'ont posé des questions sur les réseaux, mais moi je trouve ça beau comment vous êtes organisé, parce que vous avez fait de votre couple une force pour remplir plein de choses, dont le business. Et tu travailles avec ton conjoint, et tu travailles, et tu vis, et tu voyages avec lui. Je sais qu'il y a des gens qui trouveraient ça un peu challenging de toujours être avec son conjoint. Et qu'est-ce que tu aurais à leur dire ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'est vraiment propre à chacun. J'étais plutôt une femme indépendante. J'ai élevé mes filles toute seule, j'ai retapé des maisons toute seule. J'avais besoin de personne. Et le jour où je me suis dit, peut-être qu'il faut que je fasse une place pour un homme dans ma vie, dans la semaine, j'ai rencontré Sébastien. Donc je pense que c'est aussi l'histoire qu'on se raconte. Pour se protéger, on se dit, j'ai besoin de personne. On a peur de la dépendance affective. Pour moi, ce terme, il a été galvaudé. En fait, l'amour, c'est de la dépendance affective. Après, il ne faut pas qu'elle soit malsaine, mais toute forme d'amour est de la dépendance affective. Et c'est OK d'avoir besoin de l'autre et d'être mieux quand il est là. Pour moi, ça, c'est OK. Et donc, on n'est pas non plus 24 heures sur 24 ensemble, parce que moi, je suis en formation. Lui, il s'occupe de tout l'administratif. Mais c'est vrai qu'on part en vacances ensemble, on part en déplacement ensemble. Quand j'ai une interview, dès qu'il peut, il vient quand même avec moi. Parce que c'est plus sympa d'être à deux et qu'on n'a pas vraiment de frontière entre le perso et le pro. C'est-à-dire que quand je vais en déplacement sur Paris, le soir on ne travaille pas, on va se faire un spectacle. Quand je suis en week-end, on est en train de regarder la télé, ça me donne une idée de métaphore, je vais la noter. Je n'ai pas de limite entre les deux, les deux vont l'un avec l'autre. Et on s'est vraiment créé une vie qu'on adore. Pour te dire, on part 22 semaines par an en vacances. Donc, ce n'est pas donné à tout le monde. On s'est vraiment créé ça. Et ça nous permet, on n'attend pas d'un patron qui nous dise « Ok, vous pouvez partir en congé en même temps » . Non, c'est nous qui décidons. On fait ce qu'on veut, en fait.

  • Speaker #0

    Oui. Et d'ailleurs, je tiens à préciser que vous avez co-créé un business qui puisse être à votre service même quand vous êtes en vacances. Ce qui fait que vous ne mettez pas à risque votre chiffre d'affaires et la viabilité de votre entreprise parce que vous partez 22 semaines par an. C'est-à-dire que, très honnêtement, si on voulait vivre que nos revenus passifs, on pourrait. Surtout si on va s'expatrier en Thaïlande ou un pays où le niveau de vie est plus bas, on est hyper large. Maintenant, on a notre famille ici, on aime bien la France. Et donc, voilà, on a trouvé cette alternative. On voyage beaucoup, mais on reste résident français.

  • Speaker #1

    Oui, OK. Et du coup, tu disais tout à l'heure que parfois tu regardais un film, un spectacle. clair. et que tu avais des idées à noter, moi j'ai été, je me rappelle, surprise de voir que tu postais tous les jours un contenu. Est-ce que, du coup, avec cette abondance d'idées, tu planifies tes posts ou tu les fais au feeling tous les jours ?

  • Speaker #0

    Alors, j'ai fait au feeling au début, mais maintenant je les planifie parce que ça prend énormément de temps. Savoir que je fais les posts du Beau-Pesagès, je fais mes posts à moi, et puis j'ai plein, plein d'autres choses à faire. Donc en fait, j'ai une boîte mail que je m'envoie. Dès que j'ai une idée, je m'envoie un mail. Et quand je m'installe pour faire mes publications, j'ai juste à aller chercher l'idée dans ma boîte mail et à développer cette idée.

  • Speaker #1

    Ok, top. Et du coup, tu disais que tu faisais beaucoup de choses, etc. Et je te vois encore répondre à tes messages privés parce que c'est aussi notre canal de communication à toutes les deux. Est-ce que tu arrives à gérer toutes les interactions en privé parce que tu réponds quand même à tout le monde ? Il y en a beaucoup qui te posent des questions. même que tu pourrais dire, oui, ça, ça s'adresse en séance. Je te trouve très généreuse dans tes messages privés. Comment tu gères tous ces messages-là ?

  • Speaker #0

    Alors, il n'y en a pas tant que ça non plus. On pourrait s'imaginer que je suis harcelée, mais non, il n'y en a pas tant que ça. Et en fait, je les utilise, c'est-à-dire qu'avec l'autorisation de la personne, je les publie en story et ça me permet de créer du contenu aussi. Et puis, ça me permet de savoir ce qui tracasse les gens en ce moment. de pouvoir créer des MP3, des podcasts, des choses qui vont répondre à cette demande. Donc, en fait, je n'ai pas besoin d'une entreprise qui va analyser le marché pour moi. J'ai directement mes clients au bout du mail et ils vont me donner directement leurs problématiques actuelles. Donc, il faut faire aussi attention à ne pas faire des généralités. C'est parce qu'il y a trois personnes qui ont ce problème-là que toute la France a ce problème-là. Mais quand même, ça me donne des idées pour créer des choses. Donc, moi, je ne le vois pas comme une perte de temps. Je le vois déjà comme un lien avec le client, mais aussi comme une source d'inspiration.

  • Speaker #1

    Je trouve ça chouette en tout cas. Et effectivement, tu t'en sers de manière assez pertinente dans tes contenus. Et c'est peut-être aussi ça qui nourrit tout ton vivier de contenus au quotidien. Il n'y a pas que les films, ce que tu vois à l'extérieur, mais aussi ce qu'on te dit. Je regarde si j'avais d'autres questions. Ah oui, d'ailleurs, maintenant que tu as réduit ton effectif, Je crois que tu avais posté un truc en plus ce matin à ce sujet. Tu faisais plus de chiffre d'affaires, tu l'as mentionné tout à l'heure, mais est-ce qu'aujourd'hui vous faites plus de bénéfices nets parce que vous n'avez plus d'équipe à payer ?

  • Speaker #0

    Alors oui, c'est sûr. On faisait un million de chiffre d'affaires avec l'équipe. On a divisé par deux à peu près, mais on n'a plus tout ce personnel. On avait neuf salariés à payer. Donc avec les charges, avec les mutuelles, avec tout ce qui va avec. Donc forcément, on est beaucoup plus rentable à deux qu'à onze. Donc voilà, on y a gagné en confort de vie aussi, parce qu'on n'a pas besoin d'être présent, même les semaines où il n'y a pas de formation. Là, on s'est obligé à être là pour superviser un petit peu. Voilà, notre qualité de vie, elle n'a plus rien à voir.

  • Speaker #1

    Je trouve ça intéressant parce que la fausse croyance de certains entrepreneurs, c'est que s'ils grandissent et qu'ils ont une plus grande équipe, Ils vont faire plus de chiffre d'affaires, mais en fait, ce qu'ils oublient, c'est que ce n'est pas forcément plus de bénéfices nets parce qu'ils ont plus de charges.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et ils pensent aussi qu'ils vont avoir plus de liberté. Je vais déléguer. C'est eux qui me font ça. Ça ne marche pas toujours comme ça. Il faut être là. Moi, je leur laissais beaucoup de liberté, mais en fait, ils ne savaient pas quoi faire. Ils s'ennuyaient quand il n'y avait pas de semaine de formation. Tu as quoi nous faire faire ? Il fallait que je leur trouve quoi faire, alors que moi, c'est tellement inné en moi de trouver toujours 10 000 choses à faire et donc c'est vraiment Je pensais embaucher des clones de moi, ce n'était pas du tout des clones de moi. Donc, faire attention à tous ces coachs qui disent que la réussite, c'est de déléguer et c'est de faire un million de chiffres d'affaires. Non, des fois, on est plus heureux avec 500 000 et être que nous parce qu'on a une vie d'une qualité vraiment différente. Après, je pense que ça appartient à chacun. Il y a des gens qui sont faits pour manager. Moi, je pense que je n'étais pas faite pour ça.

  • Speaker #1

    Oui, et c'est intéressant ce que tu dis, c'est qu'il y en a qui cherchent à déléguer pour se débarrasser un peu de leurs tâches en disant je vais en faire moins. Au final, ce qu'ils ne se rendent pas compte, c'est qu'on doit former aussi les gens qui travaillent avec nous. On doit les manager, on doit les suivre, on doit répondre à leurs questions. Donc, au final, on délègue une partie, mais on ajoute une autre. Et c'est ça que les gens ne voient pas. Et aussi, ce qu'on dit dans l'entrepreneuriat, souvent, dans les accompagnements business, c'est que plus on fait grossir l'entreprise et plus on se détache du business, mais ce qu'on oublie, c'est la perte de sens. Parce que, comme tu disais, tu ne faisais plus ce que tu aimais profondément parce que tu l'avais délégué et donc tu étais en train de t'éteindre. Et ça, les gens, ils ne le savent pas avant de déléguer. Ils ne s'en rendent pas compte, en fait.

  • Speaker #0

    C'est ça. Mais vraiment, j'ai encore entendu des podcasts qui en parlaient. L'importance de déléguer, qu'il ne fallait pas être un homme orchestre, qu'il ne fallait pas tout faire soi-même. C'était une grosse erreur. Mais oui, moi, j'adore tout faire moi-même parce qu'en fait, ça vient nourrir plein de parts de moi. J'aime être parfois en séance individuelle, parfois en formation, parfois en interview et aller un petit peu nourrir tout ça parce que chaque activité vient nourrir une part différente de moi. Et quand on délègue tout ça, on ne fait plus qu'une seule chose, gérer des problèmes. Ce n'est pas hyper épanouissant. Oui.

  • Speaker #1

    Et d'ailleurs, tu mentionnes les séances individuelles et c'est ce que justement les coachs business disent, c'est qu'en fait, on se détache de l'individuel vers le groupe. Toi, je t'ai vu faire du groupe et reproposer à nouveau de l'individuel, je pense, la période où tu avais besoin de reconnecter aussi un peu plus à tes clients. Je trouve que c'est chouette de t'observer parce que ça casse un peu les schémas qu'on peut voir qui sont soi-disant la voie du succès dans l'entrepreneuriat. Parce que toi, c'est comme ça aussi que tu fais. Il y a des gens qui te demandent si tu refais de l'individuel. Parfois, tu n'as pas envie, tu le dis. En fait, je n'ai pas le temps ou je suis sur d'autres choses en ce moment. Et puis par contre, quand tu as de l'espace, là, tu informes. Voilà, j'ai ouvert des créneaux, n'hésitez pas.

  • Speaker #0

    C'est ça. Donc, j'ai refait de l'individuel effectivement parce que ça me manquait ce lien avec le client, mais très honnêtement aussi pour des questions financières. c'est-à-dire que l'individuel Je sais que dès que j'ouvre un créneau, ils sont très, très vite pris. Donc, il y a aussi ça. Mais par contre, l'individuel à un prix qui n'est pas adapté, ce n'est pas du tout rentable. Donc, j'ai beaucoup réfléchi mon prix de séance individuelle. J'ai mis 90 euros la demi-heure et 180 euros de l'heure. Et comme ça, ça permet aux différentes bourses de pouvoir quand même accéder à mes services. Et là, je me sens rémunérée à ma juste valeur. Alors qu'avant, j'avais l'impression de perdre un peu mon temps par rapport à ce que je pouvais gagner en formation, des choses comme ça. Donc, je pense qu'effectivement, il y a plein d'entrepreneurs qui vont suggérer d'arrêter l'individuel parce que ce n'est pas rentable, sauf si tu es au bon prix.

  • Speaker #1

    Oui, et puis, sauf si tu as vraiment envie de le faire. Si tu kiffes faire ça, parce que comme tu le disais tout à l'heure, c'est un appel des tripes.

  • Speaker #0

    Mais je kiffe faire ça, mais pas que ça. Parce que j'ai eu une période il y a quelques années où je ne faisais que ça. j'en pouvais plus à la fin parce que entendre des malheurs toute la journée c'est... voilà. Par contre là j'adore parce que j'en fais 4 par soir, tu vois. Mais je fais pas que ça, je crée, je fais des formations, j'écris mon livre, enfin... Donc voilà, c'est un ensemble de choses et j'ai besoin moi d'être dans la diversité.

  • Speaker #1

    Ouais. Et le lien que je vois par rapport à tout ce qu'on a échangé jusqu'à présent, c'est... À chaque fois qu'on part dans l'extrême, ce n'est pas OK. Quand on pense que ce n'est que positif, on n'est pas au bon endroit. Mais quand on pense que ce n'est que négatif, on est en train de se drainer. Quand on ne fait que de l'individuel, c'est fatigant. Mais quand on ne fait que du groupe, on recherche un peu plus de contact individuel. Donc c'est en fait savoir trouver sa jauge entre les deux, selon qui on est en fait et ce qu'on aime.

  • Speaker #0

    Je pense qu'il ne faut pas choisir en fait. Il faut s'autoriser. C'est tout à fait contraire à ce que beaucoup de coachs vont te conseiller. Il faut un marché de niche, il faut avoir un monoproduit. Moi, je ne crois pas du tout à ça. Je crois qu'au contraire, c'est bien d'avoir plein de produits avec des prix différents. Parce que quand tu as réussi à donner confiance à un client, c'est très facile de lui revendre autre chose derrière, parce qu'il te connaît déjà, il a déjà confiance en toi. Donc, les personnes qui ont un monoproduit, c'est-à-dire qu'une fois que le client aura consommé chez eux, ils ne le reverront plus parce qu'ils n'ont rien d'autre à lui vendre. Moi, je trouve que c'est une erreur. Et puis pour moi, c'est une erreur de se nicher dans un seul truc parce que toi, tu te lasses de toujours faire pareil. Quand je vois les écoles d'hypnose qui ne forment que au tabac et que toute la journée, les gens ne font que des séances à rire du tabac, moi, je ne pourrais pas. J'ai besoin de m'amuser, j'ai besoin de ressentir du plaisir et de varier ces plaisirs-là.

  • Speaker #1

    Oui, en effet. Est-ce qu'il y a quelque chose que tu n'as pas encore partagé publiquement, que tu aimerais partager à l'audience qui nous écoute ?

  • Speaker #0

    Je crois que je dis beaucoup de choses sur mes réseaux, je n'ai pas grand-chose à cacher, à part la période, comme je te disais, où l'entreprise n'est pas très forte en 2023, c'était compliqué d'en parler, mais autrement, je parle déjà de tout, j'ai parlé de mon salaire, je n'ai rien à cacher. C'est très tabou l'argent en France et au contraire, moi j'ai envie de le rendre moins tabou parce que c'est ok d'y aller de l'argent en fait.

  • Speaker #1

    Ouais, mais je pensais plus à peut-être un projet ou quelque chose que t'aimes que tu ne partages pas sur les réseaux,

  • Speaker #0

    voilà. Alors le projet, j'ai un autre livre qui va sortir à la rentrée. Donc on peut déjà voir le titre sur Amazon, il est en pré-vente. Et puis ça, ça prend énormément de temps d'écrire un livre, ça m'a pris des mois et des mois. Je peux te dire que quand tu ouvres le livre, tu ressens un grand soulagement parce que tout à coup, ça y est, tu retrouves du temps pour toi. Là, ce mois-ci, j'ai eu du temps pour moi, j'ai trouvé ça génial. Pour l'instant, je n'ai pas d'autres livres que je vais écrire parce que j'ai besoin aussi d'avoir des périodes où je vais souffler. J'ai décidé aussi de préparer ma pré-retraite, c'est-à-dire que j'ai donné énormément et il y a des choses que j'ai envie d'arrêter pour avoir un peu plus de temps. Par exemple, je proposais des abonnements. des abonnements MP3, des abonnements au script, qui m'obligeaient toutes les semaines ou tous les mois à créer, créer, créer. Et j'ai toujours fonctionné comme ça sous la contrainte, parce que je sais que je n'aurais jamais créé autant de choses que ça si je ne l'avais pas eu. Mais là, j'en ai marre pour l'instant, j'ai envie de faire une pause. Et donc, en janvier, je ne vais pas renouveler ces abonnements-là. J'ai envie de me donner de l'espace pour autre chose. Et dans les projets, là, on a plusieurs entreprises qui ont fait appel à nous pour... les aider dans leur quotidien, différents domaines, notamment l'hôtellerie de luxe, etc. Donc voilà, c'est une nouvelle porte qui s'ouvre et moi j'aime bien ne pas mettre tous mes oeufs dans le même panier. Donc je ne sais pas si la formation en hypnose va durer éternellement, je ne sais pas quelle va être la tendance du marché, mais j'anticipe toujours la mort de mon service pour varier en fait et aller vers d'autres domaines. C'est aussi pour ça que... J'ai investi dans l'immobilier, etc. Parce qu'on n'est pas à l'abri que demain, l'hypnose soit interdite ou que les gens ne soient plus du tout intéressés par ça. J'anticipe toujours ces choses-là.

  • Speaker #1

    Oui, intéressant. Et du coup, tu te fais accompagner pour écrire tes livres ou tu les écris toi-même toute seule ?

  • Speaker #0

    Non, je les écris toute seule. Après, quand je les envoie à l'éditeur, il a un service de correction, un photographe, etc. Mais sinon, oui, j'écris tout seul.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu utilises l'intelligence artificielle, Camille ?

  • Speaker #0

    Alors oui, pas depuis longtemps. J'ai d'abord essayé pour tout ce qui était métaphore et tout ça. Je me suis rendu compte que ça, je prenais plus de temps à le faire parce qu'il faut recorriger derrière. Donc, je n'utilise pas trop pour mes métaphores. Par contre, on l'utilise beaucoup pour répondre aux mails, pour créer du contenu pour les posts, etc. Avant, j'écrivais tout moi-même. Maintenant, je donne à Gemini ou à ChatGPT mon idée et il va me la formuler dans le bon sens. Et je m'en sers aussi quand je fais, par exemple, des séances personnalisées, qu'une personne m'envoie trois pages de sa vie, je donne à ChatGPT pour qu'il me fasse un résumé. Pour qu'il ait du temps. Top,

  • Speaker #1

    hyper intéressant. Moi aussi, j'avais utilisé ChatGPT pour écrire des métaphores, mais je n'étais pas satisfaite. Donc, du coup, je les ai reprises moi-même.

  • Speaker #0

    Donc après, il faut lui apprendre, en fait, un ChatGPT. Et puis, ça évolue. Moi, quand je lui donne aujourd'hui une métaphore ou il y a un an, déjà, on n'est plus dans le même contenu. C'est clair. Je pense qu'il faut vivre avec son époque. Ça peut être vraiment une bonne aide, mais il faut remettre un peu d'humain derrière parce que sinon, ça se sent vite que c'est lui qui a fait les choses.

  • Speaker #1

    On reparle encore des extrêmes. Ne pas aller dans un extrême ou dans un autre, mais trouver son juste milieu. OK. Est-ce que tu as envie de présenter peut-être tes différents ouvrages ? S'il y a des personnes qui sont intéressées, je mettrai les liens dans la description.

  • Speaker #0

    Oui, je peux te montrer. Je n'ai pas mes cartes, mais j'ai les livres. Celui-ci, c'est le premier qui a été édité chez un éditeur officiel, et pas en auto-édition, où on trouve plusieurs séances. À chaque fois, on a les audios qu'on peut écouter. Donc, le petit guide de l'auto-hypnose. Après, on m'a demandé la même chose pour les enfants. Donc là, c'est le petit guide de l'hypnose pour les enfants et les adolescents. Ensuite, on m'a demandé un pour voyager dans le temps. Donc celui-ci, on peut aller dans ses vies antérieures, on peut aller dans son enfance, dans le monde de sa mère, mais aussi dans le futur. Et puis celui-ci qui est pour les neuroatypiques, tous les gens qui sont dyslexiques, TDAH et compagnie, où on va les aider à prendre confiance en eux et à s'enlever un peu l'étiquette pour leur accoler sur le flou.

  • Speaker #1

    Ok. Et c'est lesquels qui sont en auto-édition ? Parce que tu parlais des livres auto-édités.

  • Speaker #0

    J'en ai d'autres que je n'ai pas là. J'en ai 80 en auto-édition. J'ai commencé en fait il y a longtemps, je crois que ça devait être 2010-2011, un peu comme ça. Parce que j'ai eu un client au cabinet qui était sourd et qui ne pouvait pas entendre mes séances. Donc au début, il lisait sur mes lèvres, mais ce n'était pas très pratique. Donc j'ai eu l'idée de lui faire par écrit et comme ça a bien marché pour lui, je me suis dit que ça marchera pour tout le monde. Et c'est là que j'ai commencé à faire des petits livres à 10 euros sur des thèmes, le tabac, le poids, etc. Et je vendais ça sur les salons du bien-être. Donc voilà, j'en ai créé plein, j'en ai vendu beaucoup. et c'est comme ça que mon éditeur... a vu que j'étais capable de créer du contenu. Parce qu'en fait, ce qui les intéresse, ce n'est pas juste une personne qui va écrire un livre et puis plus rien. C'est une qui sera capable de fournir du contenu chaque année, de créer un nouveau livre. Donc, c'est comme ça qu'ils m'ont contactée.

  • Speaker #1

    Ok. Est-ce que tu peux partager, parce que tu as dit que c'était déjà en précommande, la thématique de ton prochain livre qui sort en septembre ?

  • Speaker #0

    Alors oui, la thématique, c'est de ne pas avoir de regrets. N'attends pas d'avoir des regrets pour oser. Pour oser vivre. tes rêves, pour oser être toi, pour vivre une vie géniale. Ça va être un mélange de philosophie, un petit peu ce qu'on peut trouver sur Instagram, mais avec une version inédite, de cas concrets que j'ai eus. Je donne des exemples de personnes que j'ai eues, et puis de séances d'hypnose.

  • Speaker #1

    Ok, super, merci Camille. Où est-ce que déjà les gens peuvent te trouver s'ils ont envie de te contacter ?

  • Speaker #0

    Alors sur Instagram, c'est la plateforme où on trouve le plus, mais sur YouTube aussi, s'ils veulent écouter des vidéos, des podcasts, des interviews aussi, parce que je t'ai aussi interviewée d'ailleurs. Donc voilà, ils peuvent me trouver assez facilement et je suis toujours disponible pour répondre.

  • Speaker #1

    Super, merci Camille. Est-ce que tu aurais quelque chose à ajouter pour clôturer notre échange ?

  • Speaker #0

    Je vais terminer par ce dernier livre, le thème de ce dernier livre, « N'attends pas d'avoir des regrets » . Merci. Je pense que la vie, elle est trop courte pour ne pas oser aujourd'hui. Et avoir un nom, ce n'est pas grave. Moi, j'ai envoyé des milliers de mails, j'ai essayé plein de choses. J'ai eu des noms, j'ai survécu. Par contre, j'ai eu des oui. Et ces oui-là, ils m'ont emmenée à des choses géniales. Voilà, ce week-end, on était dans un hôtel de luxe. La directrice est passée. On l'a reconnue parce qu'elle était dans le magazine de l'hôtel. Eh bien, on s'est tapé le culot d'aller la voir et lui proposer nos services. donc Voilà, il faut oser. Elle aurait pu nous dire non, elle aurait pu nous envoyer bouler. Ce n'est pas grave,

  • Speaker #1

    il faut oser. Est-ce qu'elle a dit oui, du coup ?

  • Speaker #0

    Ah bah oui !

  • Speaker #1

    Super ! Merci Camille, merci pour ton temps. Et je vous souhaite une belle découverte de l'univers de Camille.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup Julie, à bientôt.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté cet épisode des Perles de Jade jusqu'à la fin. Les liens de celui-ci se trouvent dans les notes. N'oubliez pas de me rejoindre sur Instagram où mon pseudo c'est Julie-UG afin d'échanger et de me dire ce que vous en avez pensé. À bientôt pour un nouvel épisode.

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