Speaker #0Me revoilĂ pour un Ă©pisode solo cette fois. J'avais envie de vous parler d'un sujet qui est prĂ©sent depuis un petit moment pour moi, je dirais depuis une annĂ©e et demie, peut-ĂȘtre mĂȘme deux. Donc pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Julie, je suis coach depuis 2000... 21 et j'ai commencĂ© par accompagner les femmes en reconversion puis les femmes entrepreneurs et aujourd'hui les femmes entrepreneurs et les cadres dirigeantes Ă avoir une vie qui les inspirent alliant carriĂšre et bien-ĂȘtre J'ai rĂ©cemment postĂ© sur mes rĂ©seaux, vous trouverez le lien de mon Instagram dans la description de cet Ă©pisode, le fait que je n'avais plus envie d'ĂȘtre coach. Je l'ai annoncĂ©, je pense, en mai, officiellement. Et c'est quelque chose qui me trottait depuis bien longtemps et j'avais envie de vous en parler. J'avais prĂ©vu de faire un Ă©pisode de podcast pour m'exprimer librement sur le sujet. Donc c'est peut-ĂȘtre un Ă©pisode qui va ĂȘtre long, je vous informe. En fait, je me suis formĂ©e au coaching en 2021 avec des Australiens. VoilĂ , c'est pas comme en France, il y a moins de rĂ©glementation, tout ce qui est anglophone, ils sont moins sur tout ce qui est diplĂŽme, certification, etc. J'ai trouvĂ© ça beaucoup plus lĂ©ger et franchement, j'ai adorĂ© me former avec eux. Et ensuite... Je sais qu'on m'a fait des remarques comme quoi, quand je me suis reconvertie de responsable achat vers le coaching, on m'a dit « mais d'oĂč tu te reconvertis en coach ? D'oĂč ça sort ? » Genre du jour au lendemain, pendant le Covid, tu as dĂ©cidĂ© que tu allais ĂȘtre coach, etc. Il y a plein de coachs qui s'autoproclament sur les rĂ©seaux, etc. J'ai eu pas mal de remarques comme ça, enfin pas mal, j'en ai eu quelques-unes on va dire. et c'est vrai que c'est le La premiĂšre raison pour laquelle j'ai dĂ©sirĂ© me former et ĂȘtre certifiĂ©e, pour me sentir lĂ©gitime. Donc ça c'est pour le contexte en 2021. Le truc c'est que c'Ă©tait pas forcĂ©ment pour les bonnes raisons. Et ce qui est intĂ©ressant de noter ici, c'est que c'Ă©tait pour plaire aux autres, pour rentrer dans une case, pour ĂȘtre reconnue. Et en fait, c'est par la suite oĂč le dĂ©sir de me former au coaching a Ă©tĂ© diffĂ©rent, oĂč je me suis vraiment intĂ©ressĂ©e profondĂ©ment Ă la psychologie humaine et oĂč ce n'Ă©tait mĂȘme plus un dĂ©sir d'ĂȘtre certifiĂ©e ou d'ĂȘtre formĂ©e, mais juste d'apprendre. Et c'est lĂ que j'ai dĂ©couvert le coaching profond. Je me suis formĂ©e Ă la mĂ©thode du docteur John Demartini avec... trois personnes diffĂ©rentes et j'ai aussi accĂšs Ă du contenu de formation du docteur John Demartini sur diffĂ©rents sujets. Et donc ce qu'on appelle le coaching profond, l'Ă©quilibrage des perceptions, la dĂ©polarisation, c'est une mĂ©thode, j'appelle ça du coaching thĂ©rapeutique. Donc j'adore cette mĂ©thode, elle me parle Ă©normĂ©ment. Ce qui me parle moins c'est que je trouve cette mĂ©thode trĂšs mentale. Et donc, c'est lĂ oĂč ça a commencĂ© Ă me titiller. En fait, je me suis posĂ© des questions sur la pertinence de ce coach, de cette mĂ©thode-lĂ , sachant qu'on Ă©tait beaucoup dans la tĂȘte. Les questions qu'on apprend Ă poser via cette mĂ©thode sont trĂšs mĂ©caniques. Et c'est d'ailleurs lors d'une sĂ©ance que j'ai faite avec un de mes amis pour lui faire dĂ©couvrir la mĂ©thode, qui Ă©tait dĂ©jĂ coach, que j'ai trouvĂ©... trĂšs trĂšs longue et trĂšs mĂ©canique, c'est seulement au moment oĂč moi je me connecte Ă mon intuition que j'arrive Ă le dĂ©bloquer sur un de ces blocages qui datent. Et c'est lĂ oĂč je me dis, en fait, respecter la mĂ©thode c'est bien, mais respecter qui je suis, c'est peut-ĂȘtre mieux. Et c'est ce qui est alignĂ© par rapport Ă ce que je partage sur les rĂ©seaux, le fait de bien se connaĂźtre, le fait de faire le tri, le fait de ne prendre que ce qui rĂ©sonne pour soi. Et de laisser de cĂŽtĂ© le reste, ça ne veut pas dire que ça ne rĂ©sonnera jamais, mais c'est juste que ce n'est peut-ĂȘtre pas le bon moment, ou ce n'est peut-ĂȘtre pas ce dont on a besoin ici et maintenant. Donc mieux vaut ne pas se charger pour rien. Je suis de celles qui prĂŽnent le fait de dĂ©dier son Ă©nergie, son temps, son argent, ses efforts au bon endroit, avec les bonnes personnes, au bon moment. Donc c'est vrai que moi qui me forme Ă©normĂ©ment, je suis souvent invitĂ©e Ă mettre de cĂŽtĂ© certaines choses. C'est pour ça que j'arrive Ă me former autant, parce que sinon j'aurais la tĂȘte comme une patate et je pense que je ne pourrais rien apprendre de nouveau. Donc il y a vraiment cette notion de « ok, qui je suis ? » . Ensuite, on m'a proposĂ© de rejoindre un programme pour coacher les clients de cette formation qui forme au coaching. Et on m'avait proposĂ© de faire de l'individuel. Et un des critĂšres Ă©tait, tu ne peux pas faire de Human Design et tu respectes le protocole. Donc moi j'avais dit oui, parce que je suis capable de respecter le protocole, je le connais assez bien. Ă force de m'ĂȘtre formĂ©e avec diffĂ©rentes personnes, j'arrive Ă utiliser le protocole Ă©tape par Ă©tape. Je suis gĂ©nĂ©rateur en Human Design, celui qui respecte l'alphabet de A Ă Z en passant par toutes les lettres. Donc ça, ce n'Ă©tait pas un problĂšme pour moi. Cependant, j'ai remarquĂ© que je n'avais pas de plaisir en fait dans les sĂ©ances oĂč je devais respecter le protocole en respectant les questions dans un ordre plus ou moins prĂ©dĂ©fini. Et c'est lĂ oĂč j'ai eu beaucoup de lourdeur dans le protocole qui m'a fait comprendre que peut-ĂȘtre respecter un protocole aussi lourd que des protocoles de coaching comme celui-ci n'Ă©tait pas pour moi. Donc Ă partir de ce moment-lĂ , je me suis fait davantage confiance. Et j'ai eu du mal Ă accepter, en tout cas c'est pour la part pragmatique que je suis, que j'avais des capacitĂ©s extrasensorielles qui pouvaient me permettre d'avoir des raccourcis dans ma maniĂšre d'accompagner les autres. Et c'est lĂ oĂč, en rĂ©intĂ©grant toutes les parts de moi, j'ai exploitĂ© pleinement ce don qui est la clairvoyance et la clairconnaissance. Ă partir de ce moment-lĂ , Mes sĂ©ances Ă©taient beaucoup plus impactantes. Quand je parle d'impact, ça veut dire que c'est droit au but, on gagne du temps et on va droit au but. Ce n'est pas fait pour toutes les personnes, parce que l'inconvĂ©nient de ça, c'est que je vais vite. Et donc, si la personne n'est pas prĂȘte, ça peut vraiment la challenger. Donc, j'essaie de respecter mon Ă©thique, qui est de demander le consentement de mes coachĂ©s avant. de leur partager ce que je vois de maniĂšre subtile ou ce que je ressens de maniĂšre subtile, pour le moment, personne ne m'a dit non. En gĂ©nĂ©ral, les personnes qui me consultent savent, sont conscientes, que j'ai des capacitĂ©s extrasensorielles, et c'est aussi une des raisons pour lesquelles elles me consultent moi et pas quelqu'un d'autre. Donc en gĂ©nĂ©ral, je demande aux personnes qui me consultent si c'est ok que je leur partage ce que je vois, ce que je ressens, parce que je sens une dissonance entre ce que la personne me dit et ce qui est d'aprĂšs moi. le vrai blocage. Donc, ça m'Ă©vite de poser, je ne sais pas combien de questions de protocoles de coaching, d'aller dans cette direction et d'aller droit au but. Ăa peut ne pas rĂ©sonner. C'est dĂ©jĂ arrivĂ© que des personnes me disent « non, je ne crois pas » ou « je ne sais pas » . Et ça ne veut pas dire que je me suis trompĂ©e, ça veut dire qu'Ă ce moment-lĂ , la personne ne voyait pas le lien. Et c'est bien OK. Je parle toujours de timing, je parle toujours du fait que mes clientes ont leur propre rythme d'intĂ©gration. et que moi qui valorise beaucoup la performance et la vitesse, c'est aussi Ă moi de respecter leur rythme. Donc j'essaie de faire attention quand j'utilise mes capacitĂ©s justement pour coacher plus vite et voir si la personne est prĂȘte Ă recevoir. Donc ça c'est une maniĂšre de coacher mais qui ne respecte pas le protocole. DeuxiĂšme chose que je fais qui ne respecte pas les protocoles de coaching, c'est que je consulte parfois la charte Human Design de mes coachĂ©s pour aller plus vite. tout simplement parce que pour les personnes qui ne s'y connaissent pas trop en Human Design, le Human Design me permet, Ă moi en tout cas, de voir comment la personne est alignĂ©e par rapport Ă sa gestion d'Ă©nergie, mais aussi Ă la maniĂšre dont elle prend des dĂ©cisions. J'accompagne les personnes dans leur prise de dĂ©cision pour qu'elles les prennent plus rapidement, mais de maniĂšre alignĂ©e. Donc, alignĂ©e, c'est un mot qui a Ă©tĂ© galvaudĂ©, mais c'est surtout un mot qui signifie que ce que l'on pense, ce que l'on dit et ce que l'on fait est alignĂ©, c'est-Ă -dire que c'est dans la mĂȘme direction, ça sert la mĂȘme intention. Et donc dans ce cas-lĂ , quand je regarde la charte Human Design de la personne que je coach, je peux potentiellement lui poser des questions qui sont plus pertinentes par rapport Ă qui elle est. Encore une fois, le Human Design va vous montrer que des choses que vous connaissez dĂ©jĂ , c'est juste que ça va vous permettre de conscientiser certaines choses que vous faisiez de maniĂšre inconsciente. Et donc comme le psychisme est composĂ© Ă peu prĂšs de 95% d'inconscient et de 5% de conscient, en remettant de l'inconscient vers le conscient, on est alors capable de poser des actions, d'amĂ©liorer certaines choses et donc de choisir. La capacitĂ© de prendre des dĂ©cisions, c'est une chose, mais on est au niveau du cher. Ce que je fais avec mes clients, ça va bien au-delĂ , c'est un shift identitaire. C'est qui est cette personne dans son unicitĂ©, donc c'est pour ça que j'utilise vraiment le human design pour appuyer le coaching. Qui est-elle dans son unicitĂ© pour pouvoir ĂȘtre accompagnĂ©e de la maniĂšre la plus juste pour elle, vers son objectif. La source c'est aussi d'avoir une vision qui lui est propre et qu'elle puisse du coup atteindre des objectifs Ă un rythme qui lui est propre. AprĂšs, la maniĂšre de le faire, la maniĂšre dont on se sent, c'est aussi un alignement avec ses valeurs. Donc il y a tout un travail dans l'accompagnement qui se fait autour de la vision, mais quand ce travail-lĂ se fait uniquement d'un point de vue mental, en fait la personne peut se raconter toutes les histoires qu'elle veut. que sa vision c'est ceci cela alors que d'un point de vue Ă©nergĂ©tique ça ne vibre pas. Et moi cette dissonance de vibration je peux la ressentir quand la personne me raconte des histoires. Je dis souvent Ă mes clientes que lĂ elles me racontent des histoires, que lĂ ce sont des histoires qu'elles se racontent Ă elles-mĂȘmes etc. Et comment on fait pour dĂ©passer ce stade-lĂ ? C'est que je vais leur poser des questions auxquelles elles vont rĂ©pondre et c'est elles-mĂȘmes qui vont constater la dissonance dans ce qu'elles racontent. Moi je vais juste leur ramener en lumiĂšre ce que je vois. Et elles vont dire si on voit la mĂȘme chose ou pas. Encore une fois, ce n'est pas moi qui leur impose un point de vue, je leur propose un point de vue. Elles ont leur responsabilitĂ© et leur souverainetĂ© pour dĂ©cider si ce point de vue, elles l'ont Ă©galement ou pas du tout. Je suis pour la responsabilisation de chacun. Je le dis souvent, mais je considĂšre que l'accompagnant, et donc pas le coach, parce que vous avez bien compris que je ne me considĂšre pas comme une coach, vu que je ne respecte pas les protocoles ni... ni les principes du coaching en employant des outils spirituels et Ă©sotĂ©riques et des capacitĂ©s extrasensorielles. C'est juste que l'accompagnant a 100% de sa responsabilitĂ©, c'est-Ă -dire d'accompagner la personne d'une maniĂšre qui lui correspond, mais n'a pas une obligation de rĂ©sultat, parce que le rĂ©sultat se co-crĂ©e. Et la personne qui se fait accompagner... a aussi la responsabilitĂ© de son cĂŽtĂ© au niveau de sa rĂ©ceptivitĂ© et son passage Ă l'action. Donc quand j'ai eu des coachĂ©s qui n'Ă©taient pas coachables, j'appelle coachable une maniĂšre d'ĂȘtre rĂ©ceptif, quand je dis qu'une personne n'est pas coachable, c'est que quand je pose des questions, elle n'est pas capable de rĂ©pondre. Des questions mĂȘme fermĂ©es, en oui et non, la personne ne sait pas rĂ©pondre, ou elle est dans le oui mais, J'appelle ça une personne pas coachable, c'est ma dĂ©finition. Ă partir de ce moment-lĂ , c'est pas forcĂ©ment mal, c'est juste un constat. Ă partir de ce moment, c'est peut-ĂȘtre que l'inconscient de la personne protĂšge cette personne de dĂ©passer ce blocage parce qu'il y a beaucoup plus d'inconvĂ©nients perçus par cette personne de maniĂšre inconsciente Ă dĂ©passer ce blocage. Si je devais vous donner un exemple, ça serait une cliente qui a du mal Ă perdre du poids. Mais que la source de ce surpoids qu'elle a et du fait qu'elle ne perde pas de poids, c'est parce qu'elle valorise les femmes qui sont intelligentes et juge les femmes superficielles. Donc tant qu'elle continuera de juger les femmes superficielles et qu'elle valorisera les femmes intelligentes, elle ne perdra pas du poids puisque son corps et son inconscient se sont comme mis d'accord pour faire en sorte qu'elle soit. pas jolie, pour qu'elle soit remarquĂ©e pour son intelligence et pas sa beautĂ©. Donc je vous fais un rĂ©sumĂ© hyper court de ce qui peut se passer en sĂ©ance et des blocages inconscients. Donc effectivement, la personne peut ĂȘtre dans son oui mais, oui mais, oui mais ou ĂȘtre en train de se raconter d'autres histoires et c'est ok. Encore une fois, c'est peut-ĂȘtre un blocage qui est vrai ou qui n'est pas vrai. Je n'ai pas la science infuse. Par contre, ça peut ĂȘtre une supposition qui peut se rĂ©vĂ©ler ĂȘtre juste. J'aime Ă dire qu'en tant qu'accompagnante, on est un peu comme des dĂ©tectives. Les personnes nous prĂ©sentent un problĂšme, Ă nous d'aller rechercher la source potentielle du challenge et d'aller l'aider Ă dĂ©passer son challenge en allant Ă la source si possible. Je parle du principe oĂč chaque blocage, c'est une suite de dominos et qu'on a la possibilitĂ© de faire tomber diffĂ©rents dominos. Il y a des dominos qui vont avoir un petit impact en tout cas un plus petit impact que les autres, et il y a des dominos qui vont avoir un plus gros impact. Donc si on arrive Ă faire tomber le domino qui est le tout premier et qui peut faire tomber toute la sĂ©rie de dominos suivantes, on est sur un dĂ©blocage de la source qui nous aide du coup Ă dĂ©passer notre blocage qui est en fait un symptĂŽme. Donc c'est-Ă -dire ce qu'on vit, c'est un symptĂŽme, c'est une consĂ©quence de notre blocage source. Et donc plus on se fait accompagner, plus on a des chances d'aller remonter Ă la source, parce que ce n'est pas garanti qu'on puisse le faire en une sĂ©ance. Parfois une sĂ©ance peut suffire et parfois non. Tout dĂ©pend du blocage. Donc, pourquoi aujourd'hui je ne veux plus ĂȘtre coach ? Tout simplement parce que je n'ai pas envie de respecter les protocoles, j'ai envie de faire Ă ma maniĂšre, j'ai envie de kiffer profondĂ©ment les sĂ©ances que je fais avec mes coachĂ©s. J'ai envie de quitter le processus, moi de me sentir Ă l'aise avec mes outils, eux qui me reconnaissent dans la palette d'outils que je peux utiliser, mais aussi d'ĂȘtre libre de laisser parler mes ressentis et leur laisser le choix de les recevoir ou non. Donc ça c'est vraiment une des raisons pour lesquelles je n'ai plus envie d'ĂȘtre coach. Ensuite, il y a aussi le fait que que du coup, je change souvent de posture. Donc, en pleine sĂ©ance, je peux passer de coach Ă mentor, Ă consultante, Ă formatrice, selon la question de la personne. Donc, s'il y a une personne qui me dit, voilĂ , je n'ai pas l'impression que ma pyramide d'offres soit pertinente, il peut y avoir la partie coaching qui est pourquoi tu penses que c'est pertinent. Probablement parce que tu compares ta pyramide Ă ce que tu penses que tu devrais faire en comparaison avec quelqu'un que tu admires. Donc ça c'est la partie coaching et la partie mentor c'est quoi une pyramide d'offres et comment la construire, quels diffĂ©rents types de pyramides d'offres il existe et comment elle y rĂ©pond dĂ©jĂ ou pas. Consultante, ça peut ĂȘtre vraiment d'auditer les diffĂ©rentes offres, est-ce qu'elles ont fonctionnĂ©, quel est le dĂ©sir de ces prospects, est-ce qu'il y a de l'espace sur le marchĂ©, est-ce qu'au niveau prix il y a de la cohĂ©rence. Est-ce que c'est cohĂ©rent par rapport Ă ce qu'elle offre, par rapport Ă ses dons, par rapport Ă ses talents ? Et donc lĂ , on est vraiment dans quelque chose qui est un peu plus comme du mentorat et du consulting. On va venir vraiment partager des expĂ©riences et guider la personne sur ce qu'elle devrait faire pour atteindre son objectif. En tant que coach, on peut aussi aider la personne Ă challenger son objectif en Ă©tant sĂ»re que la personne est au bon endroit et qu'elle ne suit pas une injonction qui n'est pas la sienne. Donc une injonction extĂ©rieure d'un de ses mentors en business, par exemple, de ce qu'elle peut voir sur les rĂ©seaux ou autre chose. Donc c'est vraiment cette posture qu'on peut avoir d'accompagnante pour savoir ce qui est le mieux pour ses coachĂ©s et de voir quel rĂŽle, quelle casquette on a envie de porter Ă ce moment-lĂ . Et donc pourquoi je ne changerais pas l'intitulĂ© sur mon Instagram ou sur mon site internet ou sur LinkedIn, etc. et que je laisserai coach tout simplement parce que les personnes qui souhaitent ĂȘtre accompagnĂ©es sur des thĂ©matiques business vont probablement taper dans la barre de recherche « coach, je ne souhaite pas ĂȘtre mentor » . Donc c'est une casquette que je peux prendre de maniĂšre spĂ©cifique en fonction des questions que je reçois. Cependant, je n'ai pas envie d'ĂȘtre mentor. Je considĂšre que j'ai ma propre dĂ©finition. du boulot de coach. Je suis accompagnante avant tout, mais c'est vrai qu'accompagnante, ce n'est pas un mot que les gens vont taper dans la barre de recherche. Donc, c'est de maniĂšre stratĂ©gique, SEO friendly, que je laisserai le mot coach dans mes titres. VoilĂ , je pense que vous connaissez les dessous des dessous du pourquoi je ne veux pas ĂȘtre coach, pourquoi je ne veux plus ĂȘtre coach. Et puis, je vois tellement de dĂ©rives aussi, on n'en parle pas assez, mais il y a beaucoup de coachs ou de mentors qui se considĂšrent comme des sachants. Et je sais que moi aussi, Ă certains niveaux, je le fais, mais de maniĂšre qui ne soit pas au service de leurs clients. En tout cas, pas directement, parce que oui, quand on s'auto-coache, tout est neutre. Donc mĂȘme tous les inconvĂ©nients ont le revers de la mĂ©daille en ayant des avantages. Par contre, il y a des maniĂšres de faire et il y a des dĂ©rives. Il y a eu une pĂ©riode oĂč il y a eu beaucoup de dĂ©nonciations qui concernent les personnes qui Ă©taient considĂ©rĂ©es comme new age et donc je rentrerai pas dans les dĂ©tails mais en tout cas sachez que mon nom avait Ă©tĂ© Ă©pinglĂ© Ă ce moment lĂ mais en tout cas c'est une maniĂšre aussi de dĂ©noncer les dĂ©rives dans l'accompagnement de profiter de la de la dĂ©tresse de certaines personnes pour leur injecter de nouvelles croyances, mais des croyances qui ne sont pas forcĂ©ment Ă leur service. Donc aprĂšs, d'un point de vue plus holistique, si les personnes y croient, c'est qu'elles avaient besoin d'y croire, etc. Je veux bien, mais en fait, il y a une autre maniĂšre de faire qui peut ĂȘtre plus inspirante. Et si, ça j'appelle ça d'ailleurs de l'auto-coaching toxic, by the way. D'ailleurs, je pourrais faire un petit passage par rapport à ça. Que oui, quand on est formĂ© Ă la mĂ©thode du John de Martini, on part du principe oĂč tout est neutre, qu'il y a autant d'avantages que d'inconvĂ©nients partout. Et en fait, moi je rĂ©cupĂšre en sĂ©ance des personnes qui se sont formĂ©es auprĂšs de formateurs qui enseignent cette mĂ©thode et qui sont complĂštement perdus, parce que complĂštement dissociĂ©s de leur corps et de leurs ressentis, de leurs Ă©motions, puisque ces personnes-lĂ sont dans leur tĂȘte et ne comprennent plus la vie en fait. Elles se disent juste que tout est neutre. Donc, quel est le sens de la vie ? Je ne peux pas ĂȘtre trop heureuse parce que ça veut dire que je ne vois pas l'autre cĂŽtĂ© de la piĂšce, les inconvĂ©nients de ce bonheur. Je ne peux pas ĂȘtre en colĂšre tranquille parce que ça veut dire que je ne vois pas le cĂŽtĂ© de la piĂšce et que je ne suis pas dans la gratitude, etc. Donc, en fait, on arrive dans un truc qui est du coaching toxique. J'appelle ça du coaching toxique, oĂč en fait, on doit toujours voir le meilleur de tout. Et donc, on est complĂštement... dissocier de notre ressenti et de notre unicitĂ©. Parce que si tout est neutre, c'est-Ă -dire que tout le monde est pareil, qu'il n'y a plus de diffĂ©renciation, et si j'ai adoptĂ© le human design comme un outil, c'est bien pour se diffĂ©rencier, pour valoriser l'unicitĂ© de chacun. Donc, avec ma vision, ce genre de coaching qui pousse trop loin n'est plus OK pour moi. Et c'est d'ailleurs quelque chose dont j'ai discutĂ© avec mes coachs. Je me suis formĂ©e avec trois coachs diffĂ©rents et aprĂšs en asynchrone avec le docteur John de Martini. Il y a vraiment ce truc oĂč, de ma comprĂ©hension, encore une fois, ce n'est que ma perception, que mon avis et mon opinion, ça m'appartient. Ce n'est pas une vĂ©ritĂ© universelle, mais c'est ce que je perçois Ă mon niveau de conscience. C'est qu'aller Ă juste... Employer cette mĂ©thode de coaching uniquement en respectant le protocole et tout, ça nous dĂ©connecte complĂštement de notre intuition, de nos ressentis, de nos Ă©motions, puisque tout est neutre et tout est Ă©gal en fait, et que d'un point de vue holistique, tout se complĂšte. Et donc ce que j'ai envie d'apporter, en tout cas dans la sphĂšre du coaching, c'est plus cet aspect de, en fait, il y a plusieurs choses que tu peux ressentir, et donc de te fier Ă tes ressentis. Et peu importe ce que tes ressentis t'indiquent, ce sera ce qui est juste pour toi. Parce qu'avec le mental, on peut se bullshiter, on peut se raconter beaucoup d'histoires. Donc parfois ça va nous aider et parfois non. Et c'est de reconnaĂźtre lĂ oĂč ça nous limite. Et donc lĂ oĂč ça nous limite, c'est quand on a envie de faire quelque chose et qu'on va s'auto-coacher pour ne pas le faire. Et en fait, si on s'honorait et que ce dont on avait envie, on se l'autorise. Bien Ă©videmment, j'amĂšne toujours un peu plus de stratĂ©gie avec les ressentis et c'est pour ça que j'aime jongler entre les Ă©nergies Yin et Yang. C'est que quand on a une vision qui est claire, on peut ressentir des choses, on peut avoir envie de faire des choses, mais si ces choses-lĂ ne sont pas alignĂ©es avec notre vision, on n'y va pas. Je donne souvent l'exemple en sĂ©ance Ă mes clientes. Si on voit quelqu'un d'attirant dans la rue, Si on est en couple, notre vision du couple c'est la fidĂ©litĂ© et c'est une relation durable et en plus Ă©panouissante et en plus on se sent bien avec notre partenaire de vie. On ne va pas ruiner notre relation de couple en allant flirter avec quelqu'un qui nous attire. Donc ça c'est parce qu'on a une vision qui est claire. Donc on va s'auto-coacher pour rester alignĂ© Ă notre vision. Encore une fois, une vision que l'on a choisie et qui n'a pas Ă©tĂ© injectĂ©e. Parce que si notre envie, c'est d'aller voir ailleurs, parce que notre vision, c'est le polyamour et que le couple est ouvert, il n'y a pas de problĂšme. En fait, tout est Ă mettre sous le filtre de qui vous ĂȘtes, qu'est-ce qui vous inspire et quelle est votre vision. On peut aller dans un cas extrĂȘme qui est, si tout est neutre, ça veut dire que tuer en soi, c'est neutre. Tuer quelqu'un est neutre. Mais du coup, est-ce que la question... que je poserais, c'est vraiment est-ce que ça t'inspire de tuer quelqu'un ? Est-ce que tu vas Ă©prouver du plaisir dans le processus d'aller tuer quelqu'un ? Et donc Ă partir du moment oĂč on met plus d'attention, plus de conscience sur le processus et qu'on n'a pas de plaisir, c'est que peut-ĂȘtre ce n'Ă©tait pas le bon chemin. Parce que je suis, en tout cas, je fais partie des personnes qui croient profondĂ©ment que si quelque chose est alignĂ©, on savoure le chemin malgrĂ© les challenges et la difficultĂ©. Et c'est ça qui fait la diffĂ©rence entre quelque chose, un objectif qui nous inspire ou un objectif pour lequel on a besoin de se motiver. Quand on a besoin de se motiver, c'est que ça ne vient pas de nous, ça ne vient pas de nos tripes, ça ne vient pas de ce qui nous inspire le plus. Ce n'est pas ce qui nous donne de l'Ă©nergie. Quand on a besoin de motivation, ça veut dire qu'on a besoin que quelqu'un nous donne des bonnes raisons ou essaie de nous convaincre que des bonnes raisons pour lesquelles on devrait le faire. Ce n'est pas quelque chose qui vient de nous-mĂȘmes. Et donc... ça ne veut pas dire que c'est mal, ça veut juste dire Ok, est-ce que vous savez faire la diffĂ©rence entre un objectif qui vous inspire et un objectif pour lequel vous avez besoin d'ĂȘtre motivĂ© ? Donc c'est vraiment ce genre de nuance que j'aborde en sĂ©ance avec mes clientes. Donc si jamais c'est quelque chose qui vous intĂ©resse d'approfondir ce que vous pensez, ce que vous avez appris, et d'aller un peu plus loin dans vos rĂ©flexions, n'hĂ©sitez pas Ă venir papoter avec moi sur Instagram. J'ai un canal sur Instagram, j'ai mes MP qui sont ouverts. Par contre, je ne coache pas par MP, par contre avec plaisir pour discuter. Et puis si vous avez envie d'aller encore un peu plus loin et de vous faire accompagner, j'ai diffĂ©rents espaces de groupes qui seront accessibles Ă partir de septembre. Donc n'hĂ©sitez pas Ă venir discuter avec moi pour savoir si c'est fait pour vous ou pas. Je vous embrasse et je vous dis Ă trĂšs bientĂŽt.