Description
Dans une interview exclusive accordée à Studyrama, Anthony Chevalier, Directeur général de l’AGR Rennes, partage sa vision sur l’importance de l’alternance dans les métiers de la création. Il aborde également les défis rencontrés par les étudiants pour trouver une entreprise d’accueil et les solutions mises en place par l’école pour les accompagner.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Les podcasts de l'AGR.
De nombreux étudiants cherchent des contrats en alternance pour leurs études en création artistique. Ce secteur est normalement porteur, mais il me semble compliqué d'y trouver une entreprise d'accueil, notamment pour des études post-bac. Vous confirmez ?
Depuis la mise en place de l'alternance pour les études post-bac, l'engouement des jeunes et des écoles pour l'apprentissage s'est largement confirmé. Plusieurs raisons à cela. La première est liée à l'ouverture des études supérieures à l'alternance même, ce process étant à la base dans la conscience collective plutôt réservée aux jeunes en voie professionnelle pré-bac. En ouvrant les études supérieures à l'apprentissage, un verrou a en quelque sorte sauté dans l'esprit des apprenants et de leur famille. La seconde raison est liée également à l'opportunité que représente l'apprentissage pour les jeunes qui y voient une formidable marche-pied pour accéder au monde professionnel. en poursuivant leurs études de master en CFA, en complétant les compétences acquises par une mise en pratique concrète directe en entreprise des savoirs acquis en formation initiale, puis en alternance. Enfin, la troisième raison réside dans l'opportunité pour certains jeunes ne pouvant pas financer des études post-bac d'inverser la tendance pour leur permettre à la fois de poursuivre ce désir d'études supérieures en étant rémunéré et en ne payant plus sa formation qui se trouve être prise en charge par un OPCO, un organisme opérateur de compétences. Cette dernière approche est clairement plus sociale puisqu'elle représente un passeport vers les études de master, ce qui n'aurait pas pu être le cas sans apprentissage. Il faut donc voir dans l'apprentissage à la fois une opportunité gouvernementale de former mieux et plus loin nos jeunes et par conséquent leur permettre un accès au monde de l'entreprise et à des postes à responsabilité plus facilement, mais aussi une opportunité d'augmenter les niveaux de compétences. En somme, tout le monde est gagnant. À l'AGR, nous formons des jeunes au métier du design graphique en Bac plus 3, de la direction artistique en Bac plus 5 et de l'animation 3D et effets spéciaux en Bac plus 5. Ces secteurs sont porteurs. Les études artistiques en France ont en effet... toujours eu le vent en poupe. Les écoles d'art françaises jouissent en effet d'une belle réputation, notamment en design, en animation 3D ou en architecture d'intérieur. Mais en effet, il peut y avoir beaucoup d'étudiants qui recherchent en même temps une alternance en master. Le secret est donc de débuter tôt ses recherches en étant prêt à postuler avec un CV et une lettre de motivation bien structurée surtout sans faute, la relecture est donc essentielle. À l'AGR, nous avons également fait le choix, cependant, de ne pas saturer le marché de l'emploi. Que ce soit pour notre école de Rennes ou de Nantes, l'ADN de l'école réside à n'avoir qu'une seule classe par année en Master 1 et une seule classe en Master 2, pour que chaque année, nous n'ayons qu'une classe, environ 25 jeunes, qui sortent sur le marché de l'emploi après leur Master en apprentissage. Cela nous permet donc à la fois en termes d'intégration professionnelle de ne pas avoir trop de jeunes à placer en entreprise et par conséquent un nombre infini de jeunes plus facilement plaçables après leur apprentissage. A cela, l'école a mis en place depuis plusieurs années une plateforme de book en ligne et notamment deux speed recruiting, un pour les stages et un pour les études. pour l'alternance durant lesquelles nous présélectionnons les entreprises qui recherchent des stagiaires ou des alternants. Ces rendez-vous professionnels sont chaque année attendus conjointement par les étudiants et par les entreprises à qui l'AGR mâche concrètement le travail de recrutement. Tout le monde est là aussi gagnant. Chaque année, sur les 40 entreprises à AGR Rennes et AGR Nantes qui viennent, plus des deux tiers sélectionnent un de nos jeunes pour intégrer leur équipe. très encourageant pour l'insertion. En somme, avec tous ces moyens et en limitant le nombre de jeunes en master, l'AGR s'inscrit dans une logique d'excellence pour le placement de ces jeunes en apprentissage. Sans ces aides et ces services offerts aux étudiants, cela serait en effet plus complexe pour nos jeunes. Aujourd'hui, on peut être fier de dire que 95% de nos jeunes qui cherchent une alternance en master réussissent à trouver une entreprise grâce à nos méthodes qui ont été éprouvées.
A l'AGR, la tendance n'existe qu'en master. Pourquoi ce choix ?
À l'AGR, nous formons en effet nos jeunes au métier du design graphique Bac plus 3, de la direction artistique Bac plus 5 et de l'animation 3D et effets spéciaux en Bac plus 5. Les trois premières années du bachelor sont en formation initiale, c'est-à-dire que les jeunes ont cours à temps plein dans l'école et ont des PFMP, des périodes de formation en milieu professionnel, en années 2 et 3. Pour un total pouvant aller jusqu'à 15 semaines sur 2 ans. Les deux dernières années de master en direction artistique sont proposés en apprentissage, mais également pour l'animation 3D. Nous avons choisi à l'AGR de ne proposer l'alternance qu'à partir de Master. C'est un choix délibéré et assumé. Nous pensons en effet qu'il est illusoire de faire croire aux jeunes que l'alternance est possible à partir de l'année 2 du bachelor. Pour la GR, les compétences, les savoir-faire manquent et selon nous, ce n'est pas suffisant pour une intégration facile et efficace. Nous souhaitons, pour notre part, bien former nos jeunes durant trois années, qu'ils acquièrent les compétences solides à la fois dans les process créatifs, les outils, les méthodes de travail, avant d'intégrer une entreprise. Et cette méthode porte clairement ses fruits. Les entreprises ne s'y trompent pas, elles sont... chaque année, plus nombreuses à nous faire confiance, plus 20% chaque année, et ne pas hésiter à prendre un de nos jeunes en apprentissage, principalement grâce au fait que nos jeunes sont plus matures, mieux formés, avec des compétences transversales. Il ne faut pas oublier que, par exemple, à la fin du bachelor graphisme multimédia, nos jeunes ont acquis suffisamment de compétences en webdesign, en 3D, en motion design, et maintenant en vidéo, pour intégrer l'alternance. Nous demandent de retour auprès des entreprises partenaires qui accueillent nos jeunes pendant l'alternance sont à chaque fois remarquables. Cela fait plaisir au cœur professoral, bien évidemment, qui y voit une réelle reconnaissance de leur travail et de leur expertise. C'est très stimulant.
Quelles compétences ou expériences spécifiques conseillez-vous aux étudiants en art de mettre en avant pour rendre leur profil plus attractif aux yeux des entreprises, même au niveau bachelor par exemple ?
Beaucoup de paramètres sont à prendre en compte quand nos jeunes commencent à construire leur réseau professionnel. En premier lieu, les étudiants doivent démontrer un panel de compétences et non pas une ou deux compétences. Ce qui fera la force de leur profil, ce sera toujours la transversalité des pratiques et de leur savoir-faire. Les professionnels qui embauchent des jeunes formés à l'AGR disent souvent d'eux qu'ils sont de véritables couteaux suisses. C'est clairement une force en entreprise. En deuxième temps, il est essentiel d'avoir un book calibré, créatif, qui ne montrera pas uniquement des rendus finaux, mais aussi des démarches, des concepts, des croquis, en somme, les coulisses d'un projet. C'est dans cela que l'on détecte les capacités de la conceptualisation de chacun et de chacune. Ce qui est évidemment apprécié, ce sont les projets créatifs, avec des démarches innovantes, une personnalité, un style, un univers. Mais il faut en parallèle veiller à ce que la créativité ne supplante pas tout. Il faut être... juste et avoir un juste équilibre. Enfin, il est important de savoir bien mettre en avant ces soft skills. La capacité de communication, d'écoute, l'empathie qu'un jeune peut avoir lors d'un entretien ou d'une rencontre professionnelle sont tout autant déterminantes dans le processus d'embauche. Nos jeunes sont formés à cela. Régulièrement, nous les mettons en processus d'échange, d'écoute, de communication de leurs projets pour qu'ils sachent bien en parler avec les bons termes en mettant en avant leurs compétences, leurs savoir-faire et leurs savoirs. être. C'est en prenant en relais tous ces aspects que nous réussissons chaque année à placer nos jeunes en apprentissage et nous en sommes réellement fiers. Si vous voulez relire cet article, je vous invite à aller sur le site agr.fr
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Dans une interview exclusive accordée à Studyrama, Anthony Chevalier, Directeur général de l’AGR Rennes, partage sa vision sur l’importance de l’alternance dans les métiers de la création. Il aborde également les défis rencontrés par les étudiants pour trouver une entreprise d’accueil et les solutions mises en place par l’école pour les accompagner.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Les podcasts de l'AGR.
De nombreux étudiants cherchent des contrats en alternance pour leurs études en création artistique. Ce secteur est normalement porteur, mais il me semble compliqué d'y trouver une entreprise d'accueil, notamment pour des études post-bac. Vous confirmez ?
Depuis la mise en place de l'alternance pour les études post-bac, l'engouement des jeunes et des écoles pour l'apprentissage s'est largement confirmé. Plusieurs raisons à cela. La première est liée à l'ouverture des études supérieures à l'alternance même, ce process étant à la base dans la conscience collective plutôt réservée aux jeunes en voie professionnelle pré-bac. En ouvrant les études supérieures à l'apprentissage, un verrou a en quelque sorte sauté dans l'esprit des apprenants et de leur famille. La seconde raison est liée également à l'opportunité que représente l'apprentissage pour les jeunes qui y voient une formidable marche-pied pour accéder au monde professionnel. en poursuivant leurs études de master en CFA, en complétant les compétences acquises par une mise en pratique concrète directe en entreprise des savoirs acquis en formation initiale, puis en alternance. Enfin, la troisième raison réside dans l'opportunité pour certains jeunes ne pouvant pas financer des études post-bac d'inverser la tendance pour leur permettre à la fois de poursuivre ce désir d'études supérieures en étant rémunéré et en ne payant plus sa formation qui se trouve être prise en charge par un OPCO, un organisme opérateur de compétences. Cette dernière approche est clairement plus sociale puisqu'elle représente un passeport vers les études de master, ce qui n'aurait pas pu être le cas sans apprentissage. Il faut donc voir dans l'apprentissage à la fois une opportunité gouvernementale de former mieux et plus loin nos jeunes et par conséquent leur permettre un accès au monde de l'entreprise et à des postes à responsabilité plus facilement, mais aussi une opportunité d'augmenter les niveaux de compétences. En somme, tout le monde est gagnant. À l'AGR, nous formons des jeunes au métier du design graphique en Bac plus 3, de la direction artistique en Bac plus 5 et de l'animation 3D et effets spéciaux en Bac plus 5. Ces secteurs sont porteurs. Les études artistiques en France ont en effet... toujours eu le vent en poupe. Les écoles d'art françaises jouissent en effet d'une belle réputation, notamment en design, en animation 3D ou en architecture d'intérieur. Mais en effet, il peut y avoir beaucoup d'étudiants qui recherchent en même temps une alternance en master. Le secret est donc de débuter tôt ses recherches en étant prêt à postuler avec un CV et une lettre de motivation bien structurée surtout sans faute, la relecture est donc essentielle. À l'AGR, nous avons également fait le choix, cependant, de ne pas saturer le marché de l'emploi. Que ce soit pour notre école de Rennes ou de Nantes, l'ADN de l'école réside à n'avoir qu'une seule classe par année en Master 1 et une seule classe en Master 2, pour que chaque année, nous n'ayons qu'une classe, environ 25 jeunes, qui sortent sur le marché de l'emploi après leur Master en apprentissage. Cela nous permet donc à la fois en termes d'intégration professionnelle de ne pas avoir trop de jeunes à placer en entreprise et par conséquent un nombre infini de jeunes plus facilement plaçables après leur apprentissage. A cela, l'école a mis en place depuis plusieurs années une plateforme de book en ligne et notamment deux speed recruiting, un pour les stages et un pour les études. pour l'alternance durant lesquelles nous présélectionnons les entreprises qui recherchent des stagiaires ou des alternants. Ces rendez-vous professionnels sont chaque année attendus conjointement par les étudiants et par les entreprises à qui l'AGR mâche concrètement le travail de recrutement. Tout le monde est là aussi gagnant. Chaque année, sur les 40 entreprises à AGR Rennes et AGR Nantes qui viennent, plus des deux tiers sélectionnent un de nos jeunes pour intégrer leur équipe. très encourageant pour l'insertion. En somme, avec tous ces moyens et en limitant le nombre de jeunes en master, l'AGR s'inscrit dans une logique d'excellence pour le placement de ces jeunes en apprentissage. Sans ces aides et ces services offerts aux étudiants, cela serait en effet plus complexe pour nos jeunes. Aujourd'hui, on peut être fier de dire que 95% de nos jeunes qui cherchent une alternance en master réussissent à trouver une entreprise grâce à nos méthodes qui ont été éprouvées.
A l'AGR, la tendance n'existe qu'en master. Pourquoi ce choix ?
À l'AGR, nous formons en effet nos jeunes au métier du design graphique Bac plus 3, de la direction artistique Bac plus 5 et de l'animation 3D et effets spéciaux en Bac plus 5. Les trois premières années du bachelor sont en formation initiale, c'est-à-dire que les jeunes ont cours à temps plein dans l'école et ont des PFMP, des périodes de formation en milieu professionnel, en années 2 et 3. Pour un total pouvant aller jusqu'à 15 semaines sur 2 ans. Les deux dernières années de master en direction artistique sont proposés en apprentissage, mais également pour l'animation 3D. Nous avons choisi à l'AGR de ne proposer l'alternance qu'à partir de Master. C'est un choix délibéré et assumé. Nous pensons en effet qu'il est illusoire de faire croire aux jeunes que l'alternance est possible à partir de l'année 2 du bachelor. Pour la GR, les compétences, les savoir-faire manquent et selon nous, ce n'est pas suffisant pour une intégration facile et efficace. Nous souhaitons, pour notre part, bien former nos jeunes durant trois années, qu'ils acquièrent les compétences solides à la fois dans les process créatifs, les outils, les méthodes de travail, avant d'intégrer une entreprise. Et cette méthode porte clairement ses fruits. Les entreprises ne s'y trompent pas, elles sont... chaque année, plus nombreuses à nous faire confiance, plus 20% chaque année, et ne pas hésiter à prendre un de nos jeunes en apprentissage, principalement grâce au fait que nos jeunes sont plus matures, mieux formés, avec des compétences transversales. Il ne faut pas oublier que, par exemple, à la fin du bachelor graphisme multimédia, nos jeunes ont acquis suffisamment de compétences en webdesign, en 3D, en motion design, et maintenant en vidéo, pour intégrer l'alternance. Nous demandent de retour auprès des entreprises partenaires qui accueillent nos jeunes pendant l'alternance sont à chaque fois remarquables. Cela fait plaisir au cœur professoral, bien évidemment, qui y voit une réelle reconnaissance de leur travail et de leur expertise. C'est très stimulant.
Quelles compétences ou expériences spécifiques conseillez-vous aux étudiants en art de mettre en avant pour rendre leur profil plus attractif aux yeux des entreprises, même au niveau bachelor par exemple ?
Beaucoup de paramètres sont à prendre en compte quand nos jeunes commencent à construire leur réseau professionnel. En premier lieu, les étudiants doivent démontrer un panel de compétences et non pas une ou deux compétences. Ce qui fera la force de leur profil, ce sera toujours la transversalité des pratiques et de leur savoir-faire. Les professionnels qui embauchent des jeunes formés à l'AGR disent souvent d'eux qu'ils sont de véritables couteaux suisses. C'est clairement une force en entreprise. En deuxième temps, il est essentiel d'avoir un book calibré, créatif, qui ne montrera pas uniquement des rendus finaux, mais aussi des démarches, des concepts, des croquis, en somme, les coulisses d'un projet. C'est dans cela que l'on détecte les capacités de la conceptualisation de chacun et de chacune. Ce qui est évidemment apprécié, ce sont les projets créatifs, avec des démarches innovantes, une personnalité, un style, un univers. Mais il faut en parallèle veiller à ce que la créativité ne supplante pas tout. Il faut être... juste et avoir un juste équilibre. Enfin, il est important de savoir bien mettre en avant ces soft skills. La capacité de communication, d'écoute, l'empathie qu'un jeune peut avoir lors d'un entretien ou d'une rencontre professionnelle sont tout autant déterminantes dans le processus d'embauche. Nos jeunes sont formés à cela. Régulièrement, nous les mettons en processus d'échange, d'écoute, de communication de leurs projets pour qu'ils sachent bien en parler avec les bons termes en mettant en avant leurs compétences, leurs savoir-faire et leurs savoirs. être. C'est en prenant en relais tous ces aspects que nous réussissons chaque année à placer nos jeunes en apprentissage et nous en sommes réellement fiers. Si vous voulez relire cet article, je vous invite à aller sur le site agr.fr
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Dans une interview exclusive accordée à Studyrama, Anthony Chevalier, Directeur général de l’AGR Rennes, partage sa vision sur l’importance de l’alternance dans les métiers de la création. Il aborde également les défis rencontrés par les étudiants pour trouver une entreprise d’accueil et les solutions mises en place par l’école pour les accompagner.
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De nombreux étudiants cherchent des contrats en alternance pour leurs études en création artistique. Ce secteur est normalement porteur, mais il me semble compliqué d'y trouver une entreprise d'accueil, notamment pour des études post-bac. Vous confirmez ?
Depuis la mise en place de l'alternance pour les études post-bac, l'engouement des jeunes et des écoles pour l'apprentissage s'est largement confirmé. Plusieurs raisons à cela. La première est liée à l'ouverture des études supérieures à l'alternance même, ce process étant à la base dans la conscience collective plutôt réservée aux jeunes en voie professionnelle pré-bac. En ouvrant les études supérieures à l'apprentissage, un verrou a en quelque sorte sauté dans l'esprit des apprenants et de leur famille. La seconde raison est liée également à l'opportunité que représente l'apprentissage pour les jeunes qui y voient une formidable marche-pied pour accéder au monde professionnel. en poursuivant leurs études de master en CFA, en complétant les compétences acquises par une mise en pratique concrète directe en entreprise des savoirs acquis en formation initiale, puis en alternance. Enfin, la troisième raison réside dans l'opportunité pour certains jeunes ne pouvant pas financer des études post-bac d'inverser la tendance pour leur permettre à la fois de poursuivre ce désir d'études supérieures en étant rémunéré et en ne payant plus sa formation qui se trouve être prise en charge par un OPCO, un organisme opérateur de compétences. Cette dernière approche est clairement plus sociale puisqu'elle représente un passeport vers les études de master, ce qui n'aurait pas pu être le cas sans apprentissage. Il faut donc voir dans l'apprentissage à la fois une opportunité gouvernementale de former mieux et plus loin nos jeunes et par conséquent leur permettre un accès au monde de l'entreprise et à des postes à responsabilité plus facilement, mais aussi une opportunité d'augmenter les niveaux de compétences. En somme, tout le monde est gagnant. À l'AGR, nous formons des jeunes au métier du design graphique en Bac plus 3, de la direction artistique en Bac plus 5 et de l'animation 3D et effets spéciaux en Bac plus 5. Ces secteurs sont porteurs. Les études artistiques en France ont en effet... toujours eu le vent en poupe. Les écoles d'art françaises jouissent en effet d'une belle réputation, notamment en design, en animation 3D ou en architecture d'intérieur. Mais en effet, il peut y avoir beaucoup d'étudiants qui recherchent en même temps une alternance en master. Le secret est donc de débuter tôt ses recherches en étant prêt à postuler avec un CV et une lettre de motivation bien structurée surtout sans faute, la relecture est donc essentielle. À l'AGR, nous avons également fait le choix, cependant, de ne pas saturer le marché de l'emploi. Que ce soit pour notre école de Rennes ou de Nantes, l'ADN de l'école réside à n'avoir qu'une seule classe par année en Master 1 et une seule classe en Master 2, pour que chaque année, nous n'ayons qu'une classe, environ 25 jeunes, qui sortent sur le marché de l'emploi après leur Master en apprentissage. Cela nous permet donc à la fois en termes d'intégration professionnelle de ne pas avoir trop de jeunes à placer en entreprise et par conséquent un nombre infini de jeunes plus facilement plaçables après leur apprentissage. A cela, l'école a mis en place depuis plusieurs années une plateforme de book en ligne et notamment deux speed recruiting, un pour les stages et un pour les études. pour l'alternance durant lesquelles nous présélectionnons les entreprises qui recherchent des stagiaires ou des alternants. Ces rendez-vous professionnels sont chaque année attendus conjointement par les étudiants et par les entreprises à qui l'AGR mâche concrètement le travail de recrutement. Tout le monde est là aussi gagnant. Chaque année, sur les 40 entreprises à AGR Rennes et AGR Nantes qui viennent, plus des deux tiers sélectionnent un de nos jeunes pour intégrer leur équipe. très encourageant pour l'insertion. En somme, avec tous ces moyens et en limitant le nombre de jeunes en master, l'AGR s'inscrit dans une logique d'excellence pour le placement de ces jeunes en apprentissage. Sans ces aides et ces services offerts aux étudiants, cela serait en effet plus complexe pour nos jeunes. Aujourd'hui, on peut être fier de dire que 95% de nos jeunes qui cherchent une alternance en master réussissent à trouver une entreprise grâce à nos méthodes qui ont été éprouvées.
A l'AGR, la tendance n'existe qu'en master. Pourquoi ce choix ?
À l'AGR, nous formons en effet nos jeunes au métier du design graphique Bac plus 3, de la direction artistique Bac plus 5 et de l'animation 3D et effets spéciaux en Bac plus 5. Les trois premières années du bachelor sont en formation initiale, c'est-à-dire que les jeunes ont cours à temps plein dans l'école et ont des PFMP, des périodes de formation en milieu professionnel, en années 2 et 3. Pour un total pouvant aller jusqu'à 15 semaines sur 2 ans. Les deux dernières années de master en direction artistique sont proposés en apprentissage, mais également pour l'animation 3D. Nous avons choisi à l'AGR de ne proposer l'alternance qu'à partir de Master. C'est un choix délibéré et assumé. Nous pensons en effet qu'il est illusoire de faire croire aux jeunes que l'alternance est possible à partir de l'année 2 du bachelor. Pour la GR, les compétences, les savoir-faire manquent et selon nous, ce n'est pas suffisant pour une intégration facile et efficace. Nous souhaitons, pour notre part, bien former nos jeunes durant trois années, qu'ils acquièrent les compétences solides à la fois dans les process créatifs, les outils, les méthodes de travail, avant d'intégrer une entreprise. Et cette méthode porte clairement ses fruits. Les entreprises ne s'y trompent pas, elles sont... chaque année, plus nombreuses à nous faire confiance, plus 20% chaque année, et ne pas hésiter à prendre un de nos jeunes en apprentissage, principalement grâce au fait que nos jeunes sont plus matures, mieux formés, avec des compétences transversales. Il ne faut pas oublier que, par exemple, à la fin du bachelor graphisme multimédia, nos jeunes ont acquis suffisamment de compétences en webdesign, en 3D, en motion design, et maintenant en vidéo, pour intégrer l'alternance. Nous demandent de retour auprès des entreprises partenaires qui accueillent nos jeunes pendant l'alternance sont à chaque fois remarquables. Cela fait plaisir au cœur professoral, bien évidemment, qui y voit une réelle reconnaissance de leur travail et de leur expertise. C'est très stimulant.
Quelles compétences ou expériences spécifiques conseillez-vous aux étudiants en art de mettre en avant pour rendre leur profil plus attractif aux yeux des entreprises, même au niveau bachelor par exemple ?
Beaucoup de paramètres sont à prendre en compte quand nos jeunes commencent à construire leur réseau professionnel. En premier lieu, les étudiants doivent démontrer un panel de compétences et non pas une ou deux compétences. Ce qui fera la force de leur profil, ce sera toujours la transversalité des pratiques et de leur savoir-faire. Les professionnels qui embauchent des jeunes formés à l'AGR disent souvent d'eux qu'ils sont de véritables couteaux suisses. C'est clairement une force en entreprise. En deuxième temps, il est essentiel d'avoir un book calibré, créatif, qui ne montrera pas uniquement des rendus finaux, mais aussi des démarches, des concepts, des croquis, en somme, les coulisses d'un projet. C'est dans cela que l'on détecte les capacités de la conceptualisation de chacun et de chacune. Ce qui est évidemment apprécié, ce sont les projets créatifs, avec des démarches innovantes, une personnalité, un style, un univers. Mais il faut en parallèle veiller à ce que la créativité ne supplante pas tout. Il faut être... juste et avoir un juste équilibre. Enfin, il est important de savoir bien mettre en avant ces soft skills. La capacité de communication, d'écoute, l'empathie qu'un jeune peut avoir lors d'un entretien ou d'une rencontre professionnelle sont tout autant déterminantes dans le processus d'embauche. Nos jeunes sont formés à cela. Régulièrement, nous les mettons en processus d'échange, d'écoute, de communication de leurs projets pour qu'ils sachent bien en parler avec les bons termes en mettant en avant leurs compétences, leurs savoir-faire et leurs savoirs. être. C'est en prenant en relais tous ces aspects que nous réussissons chaque année à placer nos jeunes en apprentissage et nous en sommes réellement fiers. Si vous voulez relire cet article, je vous invite à aller sur le site agr.fr
Description
Dans une interview exclusive accordée à Studyrama, Anthony Chevalier, Directeur général de l’AGR Rennes, partage sa vision sur l’importance de l’alternance dans les métiers de la création. Il aborde également les défis rencontrés par les étudiants pour trouver une entreprise d’accueil et les solutions mises en place par l’école pour les accompagner.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Les podcasts de l'AGR.
De nombreux étudiants cherchent des contrats en alternance pour leurs études en création artistique. Ce secteur est normalement porteur, mais il me semble compliqué d'y trouver une entreprise d'accueil, notamment pour des études post-bac. Vous confirmez ?
Depuis la mise en place de l'alternance pour les études post-bac, l'engouement des jeunes et des écoles pour l'apprentissage s'est largement confirmé. Plusieurs raisons à cela. La première est liée à l'ouverture des études supérieures à l'alternance même, ce process étant à la base dans la conscience collective plutôt réservée aux jeunes en voie professionnelle pré-bac. En ouvrant les études supérieures à l'apprentissage, un verrou a en quelque sorte sauté dans l'esprit des apprenants et de leur famille. La seconde raison est liée également à l'opportunité que représente l'apprentissage pour les jeunes qui y voient une formidable marche-pied pour accéder au monde professionnel. en poursuivant leurs études de master en CFA, en complétant les compétences acquises par une mise en pratique concrète directe en entreprise des savoirs acquis en formation initiale, puis en alternance. Enfin, la troisième raison réside dans l'opportunité pour certains jeunes ne pouvant pas financer des études post-bac d'inverser la tendance pour leur permettre à la fois de poursuivre ce désir d'études supérieures en étant rémunéré et en ne payant plus sa formation qui se trouve être prise en charge par un OPCO, un organisme opérateur de compétences. Cette dernière approche est clairement plus sociale puisqu'elle représente un passeport vers les études de master, ce qui n'aurait pas pu être le cas sans apprentissage. Il faut donc voir dans l'apprentissage à la fois une opportunité gouvernementale de former mieux et plus loin nos jeunes et par conséquent leur permettre un accès au monde de l'entreprise et à des postes à responsabilité plus facilement, mais aussi une opportunité d'augmenter les niveaux de compétences. En somme, tout le monde est gagnant. À l'AGR, nous formons des jeunes au métier du design graphique en Bac plus 3, de la direction artistique en Bac plus 5 et de l'animation 3D et effets spéciaux en Bac plus 5. Ces secteurs sont porteurs. Les études artistiques en France ont en effet... toujours eu le vent en poupe. Les écoles d'art françaises jouissent en effet d'une belle réputation, notamment en design, en animation 3D ou en architecture d'intérieur. Mais en effet, il peut y avoir beaucoup d'étudiants qui recherchent en même temps une alternance en master. Le secret est donc de débuter tôt ses recherches en étant prêt à postuler avec un CV et une lettre de motivation bien structurée surtout sans faute, la relecture est donc essentielle. À l'AGR, nous avons également fait le choix, cependant, de ne pas saturer le marché de l'emploi. Que ce soit pour notre école de Rennes ou de Nantes, l'ADN de l'école réside à n'avoir qu'une seule classe par année en Master 1 et une seule classe en Master 2, pour que chaque année, nous n'ayons qu'une classe, environ 25 jeunes, qui sortent sur le marché de l'emploi après leur Master en apprentissage. Cela nous permet donc à la fois en termes d'intégration professionnelle de ne pas avoir trop de jeunes à placer en entreprise et par conséquent un nombre infini de jeunes plus facilement plaçables après leur apprentissage. A cela, l'école a mis en place depuis plusieurs années une plateforme de book en ligne et notamment deux speed recruiting, un pour les stages et un pour les études. pour l'alternance durant lesquelles nous présélectionnons les entreprises qui recherchent des stagiaires ou des alternants. Ces rendez-vous professionnels sont chaque année attendus conjointement par les étudiants et par les entreprises à qui l'AGR mâche concrètement le travail de recrutement. Tout le monde est là aussi gagnant. Chaque année, sur les 40 entreprises à AGR Rennes et AGR Nantes qui viennent, plus des deux tiers sélectionnent un de nos jeunes pour intégrer leur équipe. très encourageant pour l'insertion. En somme, avec tous ces moyens et en limitant le nombre de jeunes en master, l'AGR s'inscrit dans une logique d'excellence pour le placement de ces jeunes en apprentissage. Sans ces aides et ces services offerts aux étudiants, cela serait en effet plus complexe pour nos jeunes. Aujourd'hui, on peut être fier de dire que 95% de nos jeunes qui cherchent une alternance en master réussissent à trouver une entreprise grâce à nos méthodes qui ont été éprouvées.
A l'AGR, la tendance n'existe qu'en master. Pourquoi ce choix ?
À l'AGR, nous formons en effet nos jeunes au métier du design graphique Bac plus 3, de la direction artistique Bac plus 5 et de l'animation 3D et effets spéciaux en Bac plus 5. Les trois premières années du bachelor sont en formation initiale, c'est-à-dire que les jeunes ont cours à temps plein dans l'école et ont des PFMP, des périodes de formation en milieu professionnel, en années 2 et 3. Pour un total pouvant aller jusqu'à 15 semaines sur 2 ans. Les deux dernières années de master en direction artistique sont proposés en apprentissage, mais également pour l'animation 3D. Nous avons choisi à l'AGR de ne proposer l'alternance qu'à partir de Master. C'est un choix délibéré et assumé. Nous pensons en effet qu'il est illusoire de faire croire aux jeunes que l'alternance est possible à partir de l'année 2 du bachelor. Pour la GR, les compétences, les savoir-faire manquent et selon nous, ce n'est pas suffisant pour une intégration facile et efficace. Nous souhaitons, pour notre part, bien former nos jeunes durant trois années, qu'ils acquièrent les compétences solides à la fois dans les process créatifs, les outils, les méthodes de travail, avant d'intégrer une entreprise. Et cette méthode porte clairement ses fruits. Les entreprises ne s'y trompent pas, elles sont... chaque année, plus nombreuses à nous faire confiance, plus 20% chaque année, et ne pas hésiter à prendre un de nos jeunes en apprentissage, principalement grâce au fait que nos jeunes sont plus matures, mieux formés, avec des compétences transversales. Il ne faut pas oublier que, par exemple, à la fin du bachelor graphisme multimédia, nos jeunes ont acquis suffisamment de compétences en webdesign, en 3D, en motion design, et maintenant en vidéo, pour intégrer l'alternance. Nous demandent de retour auprès des entreprises partenaires qui accueillent nos jeunes pendant l'alternance sont à chaque fois remarquables. Cela fait plaisir au cœur professoral, bien évidemment, qui y voit une réelle reconnaissance de leur travail et de leur expertise. C'est très stimulant.
Quelles compétences ou expériences spécifiques conseillez-vous aux étudiants en art de mettre en avant pour rendre leur profil plus attractif aux yeux des entreprises, même au niveau bachelor par exemple ?
Beaucoup de paramètres sont à prendre en compte quand nos jeunes commencent à construire leur réseau professionnel. En premier lieu, les étudiants doivent démontrer un panel de compétences et non pas une ou deux compétences. Ce qui fera la force de leur profil, ce sera toujours la transversalité des pratiques et de leur savoir-faire. Les professionnels qui embauchent des jeunes formés à l'AGR disent souvent d'eux qu'ils sont de véritables couteaux suisses. C'est clairement une force en entreprise. En deuxième temps, il est essentiel d'avoir un book calibré, créatif, qui ne montrera pas uniquement des rendus finaux, mais aussi des démarches, des concepts, des croquis, en somme, les coulisses d'un projet. C'est dans cela que l'on détecte les capacités de la conceptualisation de chacun et de chacune. Ce qui est évidemment apprécié, ce sont les projets créatifs, avec des démarches innovantes, une personnalité, un style, un univers. Mais il faut en parallèle veiller à ce que la créativité ne supplante pas tout. Il faut être... juste et avoir un juste équilibre. Enfin, il est important de savoir bien mettre en avant ces soft skills. La capacité de communication, d'écoute, l'empathie qu'un jeune peut avoir lors d'un entretien ou d'une rencontre professionnelle sont tout autant déterminantes dans le processus d'embauche. Nos jeunes sont formés à cela. Régulièrement, nous les mettons en processus d'échange, d'écoute, de communication de leurs projets pour qu'ils sachent bien en parler avec les bons termes en mettant en avant leurs compétences, leurs savoir-faire et leurs savoirs. être. C'est en prenant en relais tous ces aspects que nous réussissons chaque année à placer nos jeunes en apprentissage et nous en sommes réellement fiers. Si vous voulez relire cet article, je vous invite à aller sur le site agr.fr
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