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Les podcasts du CERIF

Conversation avec Fadila Maaroufi : de la réislamisation de la jeunesse dès les années 1980

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58min |14/04/2025
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Description

Résumé de l’épisode – Podcast du CERIF avec Fadila Maroufi : Le réislamisation


Dans cet épisode du podcast vidéo du Centre européen de recherche et d’information sur le frérisme (CERIF), Fadila Maroufi, présidente de l’Observatoire européen des fondamentalismes et cofondatrice du Café Laïque Bruxelles-Paris, revient sur son parcours personnel et professionnel au cœur des quartiers bruxellois touchés par la radicalisation islamiste.


Issue de la troisième génération de l’immigration rifaine à Bruxelles, Fadila Maroufi témoigne de l’évolution d’un quartier populaire d’Anderlecht, passé d’un espace multiculturel dans les années 1980 à un milieu largement salafisé et contrôlé par des réseaux religieux fondamentalistes. Elle décrit un processus de transformation progressif, marqué par la montée d’un discours anti-occidental, antisémite et antichrétien, véhiculé à la fois par les mosquées de quartier et les structures éducatives (cours de religion islamique dans les écoles publiques).


Ce processus s’est accompagné d’un contrôle social croissant, particulièrement sur les femmes et les filles, soumises à des normes de pudeur, à une pression religieuse constante et à un endoctrinement méthodique. À travers ses expériences de travailleuse sociale et d’enquêtrice de terrain, Fadila Maaroufi expose les mécanismes d’embrigadement, le rôle des “sœurs musulmanes” dans la diffusion des normes religieuses dans des espaces apparemment profanes (salons de beauté, associations culturelles, formations en nutrition), et l’usage du double discours par des figures comme Tariq Ramadan.


Elle dénonce également l’instrumentalisation des jeunes filles dans des logiques islamistes sous couvert de “féminisme islamique” ou de “liberté religieuse”, insistant sur le conditionnement psychologique subi dès l’enfance (peurs liées à l’enfer, aux djinns, châtiments corporels, etc.), et les traumatismes invisibles liés à la violence intrafamiliale et au silence imposé.


Fadila Maaroufi souligne l’asymétrie d’information entre des femmes musulmanes radicalisées, conscientes de leur mission dans un projet de conquête religieuse, et des institutions publiques occidentales souvent désarmées ou complices, en cherchant à “comprendre” ou à “accommoder” des pratiques présentées comme culturelles.


Enfin, elle plaide pour une réponse politique ferme : interdiction du voile pour les mineures, interdiction du voile dans les milieux professionnels, soutien aux femmes et aux enfants victimes de ces systèmes, et refus de la charia-compatibilité. Elle rappelle que ce combat est aussi un combat pour la protection des libertés fondamentales et contre la maltraitance silencieuse de milliers de femmes.


« Ceux qui disent aujourd’hui qu’il est trop tard ont intégré l’idéologie frériste dans leur logiciel politique. »



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Résumé de l’épisode – Podcast du CERIF avec Fadila Maroufi : Le réislamisation


Dans cet épisode du podcast vidéo du Centre européen de recherche et d’information sur le frérisme (CERIF), Fadila Maroufi, présidente de l’Observatoire européen des fondamentalismes et cofondatrice du Café Laïque Bruxelles-Paris, revient sur son parcours personnel et professionnel au cœur des quartiers bruxellois touchés par la radicalisation islamiste.


Issue de la troisième génération de l’immigration rifaine à Bruxelles, Fadila Maroufi témoigne de l’évolution d’un quartier populaire d’Anderlecht, passé d’un espace multiculturel dans les années 1980 à un milieu largement salafisé et contrôlé par des réseaux religieux fondamentalistes. Elle décrit un processus de transformation progressif, marqué par la montée d’un discours anti-occidental, antisémite et antichrétien, véhiculé à la fois par les mosquées de quartier et les structures éducatives (cours de religion islamique dans les écoles publiques).


Ce processus s’est accompagné d’un contrôle social croissant, particulièrement sur les femmes et les filles, soumises à des normes de pudeur, à une pression religieuse constante et à un endoctrinement méthodique. À travers ses expériences de travailleuse sociale et d’enquêtrice de terrain, Fadila Maaroufi expose les mécanismes d’embrigadement, le rôle des “sœurs musulmanes” dans la diffusion des normes religieuses dans des espaces apparemment profanes (salons de beauté, associations culturelles, formations en nutrition), et l’usage du double discours par des figures comme Tariq Ramadan.


Elle dénonce également l’instrumentalisation des jeunes filles dans des logiques islamistes sous couvert de “féminisme islamique” ou de “liberté religieuse”, insistant sur le conditionnement psychologique subi dès l’enfance (peurs liées à l’enfer, aux djinns, châtiments corporels, etc.), et les traumatismes invisibles liés à la violence intrafamiliale et au silence imposé.


Fadila Maaroufi souligne l’asymétrie d’information entre des femmes musulmanes radicalisées, conscientes de leur mission dans un projet de conquête religieuse, et des institutions publiques occidentales souvent désarmées ou complices, en cherchant à “comprendre” ou à “accommoder” des pratiques présentées comme culturelles.


Enfin, elle plaide pour une réponse politique ferme : interdiction du voile pour les mineures, interdiction du voile dans les milieux professionnels, soutien aux femmes et aux enfants victimes de ces systèmes, et refus de la charia-compatibilité. Elle rappelle que ce combat est aussi un combat pour la protection des libertés fondamentales et contre la maltraitance silencieuse de milliers de femmes.


« Ceux qui disent aujourd’hui qu’il est trop tard ont intégré l’idéologie frériste dans leur logiciel politique. »



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Issue de la troisième génération de l’immigration rifaine à Bruxelles, Fadila Maroufi témoigne de l’évolution d’un quartier populaire d’Anderlecht, passé d’un espace multiculturel dans les années 1980 à un milieu largement salafisé et contrôlé par des réseaux religieux fondamentalistes. Elle décrit un processus de transformation progressif, marqué par la montée d’un discours anti-occidental, antisémite et antichrétien, véhiculé à la fois par les mosquées de quartier et les structures éducatives (cours de religion islamique dans les écoles publiques).


Ce processus s’est accompagné d’un contrôle social croissant, particulièrement sur les femmes et les filles, soumises à des normes de pudeur, à une pression religieuse constante et à un endoctrinement méthodique. À travers ses expériences de travailleuse sociale et d’enquêtrice de terrain, Fadila Maaroufi expose les mécanismes d’embrigadement, le rôle des “sœurs musulmanes” dans la diffusion des normes religieuses dans des espaces apparemment profanes (salons de beauté, associations culturelles, formations en nutrition), et l’usage du double discours par des figures comme Tariq Ramadan.


Elle dénonce également l’instrumentalisation des jeunes filles dans des logiques islamistes sous couvert de “féminisme islamique” ou de “liberté religieuse”, insistant sur le conditionnement psychologique subi dès l’enfance (peurs liées à l’enfer, aux djinns, châtiments corporels, etc.), et les traumatismes invisibles liés à la violence intrafamiliale et au silence imposé.


Fadila Maaroufi souligne l’asymétrie d’information entre des femmes musulmanes radicalisées, conscientes de leur mission dans un projet de conquête religieuse, et des institutions publiques occidentales souvent désarmées ou complices, en cherchant à “comprendre” ou à “accommoder” des pratiques présentées comme culturelles.


Enfin, elle plaide pour une réponse politique ferme : interdiction du voile pour les mineures, interdiction du voile dans les milieux professionnels, soutien aux femmes et aux enfants victimes de ces systèmes, et refus de la charia-compatibilité. Elle rappelle que ce combat est aussi un combat pour la protection des libertés fondamentales et contre la maltraitance silencieuse de milliers de femmes.


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Issue de la troisième génération de l’immigration rifaine à Bruxelles, Fadila Maroufi témoigne de l’évolution d’un quartier populaire d’Anderlecht, passé d’un espace multiculturel dans les années 1980 à un milieu largement salafisé et contrôlé par des réseaux religieux fondamentalistes. Elle décrit un processus de transformation progressif, marqué par la montée d’un discours anti-occidental, antisémite et antichrétien, véhiculé à la fois par les mosquées de quartier et les structures éducatives (cours de religion islamique dans les écoles publiques).


Ce processus s’est accompagné d’un contrôle social croissant, particulièrement sur les femmes et les filles, soumises à des normes de pudeur, à une pression religieuse constante et à un endoctrinement méthodique. À travers ses expériences de travailleuse sociale et d’enquêtrice de terrain, Fadila Maaroufi expose les mécanismes d’embrigadement, le rôle des “sœurs musulmanes” dans la diffusion des normes religieuses dans des espaces apparemment profanes (salons de beauté, associations culturelles, formations en nutrition), et l’usage du double discours par des figures comme Tariq Ramadan.


Elle dénonce également l’instrumentalisation des jeunes filles dans des logiques islamistes sous couvert de “féminisme islamique” ou de “liberté religieuse”, insistant sur le conditionnement psychologique subi dès l’enfance (peurs liées à l’enfer, aux djinns, châtiments corporels, etc.), et les traumatismes invisibles liés à la violence intrafamiliale et au silence imposé.


Fadila Maaroufi souligne l’asymétrie d’information entre des femmes musulmanes radicalisées, conscientes de leur mission dans un projet de conquête religieuse, et des institutions publiques occidentales souvent désarmées ou complices, en cherchant à “comprendre” ou à “accommoder” des pratiques présentées comme culturelles.


Enfin, elle plaide pour une réponse politique ferme : interdiction du voile pour les mineures, interdiction du voile dans les milieux professionnels, soutien aux femmes et aux enfants victimes de ces systèmes, et refus de la charia-compatibilité. Elle rappelle que ce combat est aussi un combat pour la protection des libertés fondamentales et contre la maltraitance silencieuse de milliers de femmes.


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