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Conversation avec Rémi Brague : charia, dhimmitude et islamophobie, les sujets qui fâchent

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1h00 |08/04/2025
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Description

Résumé :


L’interview s’ouvre sur une présentation de Rémi Brague, philosophe reconnu pour sa rigueur intellectuelle et son expertise en histoire des religions. L’entretien explore son analyse critique de l’islam, notamment la manière dont les sociétés occidentales, marquées par le christianisme, interprètent cette religion à travers un prisme inapproprié.


Brague insiste sur l’erreur de considérer l’islam comme un simple équivalent oriental du christianisme. Il déconstruit plusieurs idées reçues : l’absence de clergé, une supposée tolérance mystique, ou une minimisation de la charia, qu’il considère comme centrale dans la structure de l’islam.


Il analyse la notion de charia, en montrant qu’elle constitue un système juridique totalisant, visant à réglementer tous les aspects de la vie humaine. Il insiste sur le fait que l’islam est avant tout une religion de commandement, où Dieu dicte une norme universelle, contraignante, parfois sous peine de sanctions eschatologiques ou sociales.


L’entretien aborde également le statut des dhimmis dans l’histoire islamique, ces non-musulmans tolérés mais discriminés, et la logique de la “nasse” sociale destinée à les inciter progressivement à se convertir. Brague note que cette structure historique pourrait inspirer certains musulmans vivant en contexte minoritaire en Europe.


Concernant les sciences sociales, Brague critique l’oubli du rapport normatif aux textes dans certaines approches contemporaines. Il déplore que les chercheurs se concentrent trop sur les pratiques observées sans tenir compte des normes religieuses énoncées dans les textes. Il regrette aussi l’accusation systématique d’islamophobie savante contre ceux qui étudient l’islam de manière critique et textuelle, y voyant une stratégie idéologique visant à disqualifier la pensée libre.


Il défend la nécessité d’une culture générale solide, d’une approche comparatiste et philologique pour étudier l’islam, comme le faisaient les grands islamologues du passé, à l’instar de Goldziher. Il plaide pour un retour à une intellectualité rigoureuse, dégagée des censures idéologiques.




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Résumé :


L’interview s’ouvre sur une présentation de Rémi Brague, philosophe reconnu pour sa rigueur intellectuelle et son expertise en histoire des religions. L’entretien explore son analyse critique de l’islam, notamment la manière dont les sociétés occidentales, marquées par le christianisme, interprètent cette religion à travers un prisme inapproprié.


Brague insiste sur l’erreur de considérer l’islam comme un simple équivalent oriental du christianisme. Il déconstruit plusieurs idées reçues : l’absence de clergé, une supposée tolérance mystique, ou une minimisation de la charia, qu’il considère comme centrale dans la structure de l’islam.


Il analyse la notion de charia, en montrant qu’elle constitue un système juridique totalisant, visant à réglementer tous les aspects de la vie humaine. Il insiste sur le fait que l’islam est avant tout une religion de commandement, où Dieu dicte une norme universelle, contraignante, parfois sous peine de sanctions eschatologiques ou sociales.


L’entretien aborde également le statut des dhimmis dans l’histoire islamique, ces non-musulmans tolérés mais discriminés, et la logique de la “nasse” sociale destinée à les inciter progressivement à se convertir. Brague note que cette structure historique pourrait inspirer certains musulmans vivant en contexte minoritaire en Europe.


Concernant les sciences sociales, Brague critique l’oubli du rapport normatif aux textes dans certaines approches contemporaines. Il déplore que les chercheurs se concentrent trop sur les pratiques observées sans tenir compte des normes religieuses énoncées dans les textes. Il regrette aussi l’accusation systématique d’islamophobie savante contre ceux qui étudient l’islam de manière critique et textuelle, y voyant une stratégie idéologique visant à disqualifier la pensée libre.


Il défend la nécessité d’une culture générale solide, d’une approche comparatiste et philologique pour étudier l’islam, comme le faisaient les grands islamologues du passé, à l’instar de Goldziher. Il plaide pour un retour à une intellectualité rigoureuse, dégagée des censures idéologiques.




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L’interview s’ouvre sur une présentation de Rémi Brague, philosophe reconnu pour sa rigueur intellectuelle et son expertise en histoire des religions. L’entretien explore son analyse critique de l’islam, notamment la manière dont les sociétés occidentales, marquées par le christianisme, interprètent cette religion à travers un prisme inapproprié.


Brague insiste sur l’erreur de considérer l’islam comme un simple équivalent oriental du christianisme. Il déconstruit plusieurs idées reçues : l’absence de clergé, une supposée tolérance mystique, ou une minimisation de la charia, qu’il considère comme centrale dans la structure de l’islam.


Il analyse la notion de charia, en montrant qu’elle constitue un système juridique totalisant, visant à réglementer tous les aspects de la vie humaine. Il insiste sur le fait que l’islam est avant tout une religion de commandement, où Dieu dicte une norme universelle, contraignante, parfois sous peine de sanctions eschatologiques ou sociales.


L’entretien aborde également le statut des dhimmis dans l’histoire islamique, ces non-musulmans tolérés mais discriminés, et la logique de la “nasse” sociale destinée à les inciter progressivement à se convertir. Brague note que cette structure historique pourrait inspirer certains musulmans vivant en contexte minoritaire en Europe.


Concernant les sciences sociales, Brague critique l’oubli du rapport normatif aux textes dans certaines approches contemporaines. Il déplore que les chercheurs se concentrent trop sur les pratiques observées sans tenir compte des normes religieuses énoncées dans les textes. Il regrette aussi l’accusation systématique d’islamophobie savante contre ceux qui étudient l’islam de manière critique et textuelle, y voyant une stratégie idéologique visant à disqualifier la pensée libre.


Il défend la nécessité d’une culture générale solide, d’une approche comparatiste et philologique pour étudier l’islam, comme le faisaient les grands islamologues du passé, à l’instar de Goldziher. Il plaide pour un retour à une intellectualité rigoureuse, dégagée des censures idéologiques.




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L’interview s’ouvre sur une présentation de Rémi Brague, philosophe reconnu pour sa rigueur intellectuelle et son expertise en histoire des religions. L’entretien explore son analyse critique de l’islam, notamment la manière dont les sociétés occidentales, marquées par le christianisme, interprètent cette religion à travers un prisme inapproprié.


Brague insiste sur l’erreur de considérer l’islam comme un simple équivalent oriental du christianisme. Il déconstruit plusieurs idées reçues : l’absence de clergé, une supposée tolérance mystique, ou une minimisation de la charia, qu’il considère comme centrale dans la structure de l’islam.


Il analyse la notion de charia, en montrant qu’elle constitue un système juridique totalisant, visant à réglementer tous les aspects de la vie humaine. Il insiste sur le fait que l’islam est avant tout une religion de commandement, où Dieu dicte une norme universelle, contraignante, parfois sous peine de sanctions eschatologiques ou sociales.


L’entretien aborde également le statut des dhimmis dans l’histoire islamique, ces non-musulmans tolérés mais discriminés, et la logique de la “nasse” sociale destinée à les inciter progressivement à se convertir. Brague note que cette structure historique pourrait inspirer certains musulmans vivant en contexte minoritaire en Europe.


Concernant les sciences sociales, Brague critique l’oubli du rapport normatif aux textes dans certaines approches contemporaines. Il déplore que les chercheurs se concentrent trop sur les pratiques observées sans tenir compte des normes religieuses énoncées dans les textes. Il regrette aussi l’accusation systématique d’islamophobie savante contre ceux qui étudient l’islam de manière critique et textuelle, y voyant une stratégie idéologique visant à disqualifier la pensée libre.


Il défend la nécessité d’une culture générale solide, d’une approche comparatiste et philologique pour étudier l’islam, comme le faisaient les grands islamologues du passé, à l’instar de Goldziher. Il plaide pour un retour à une intellectualité rigoureuse, dégagée des censures idéologiques.




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