Speaker #0Les puissantes, by Agatha. Bonjour les puissantes, c'est avec un immense plaisir que je vous retrouve pour ce cinquième épisode des Puissantes by Agathe de Power. N'hésite pas surtout quand tu écoutes ce podcast à mettre 5 étoiles sur Spotify, à mettre un commentaire, ça aide beaucoup à propulser le podcast et à permettre un maximum de femmes de pouvoir devenir les femmes de l'heure. Belle année, belle année à toutes, belle année 2025 qui commence, une année de transformation, d'évolution, de consolidation, vraiment une année que je vous souhaite la plus alignée à qui vous êtes vraiment. Et en ce début d'année 2025, si tu ne l'as toujours pas fait, je t'invite véritablement à faire... Tu vois, comme une liste. Une liste, voilà. Prends ce temps d'écrire sur cette liste tout ce que tu veux laisser en 2024. Voilà, on est au tout début de l'année, tu peux encore le faire. Tout ce que tu veux laisser là de 2024 que tu n'as pas envie d'emmener avec toi là cette année, que ce soit une relation, un boulot, un trait de caractère, une habitude. Voilà, vraiment, liste tout ça. Prends ce temps. Regarde bien ce papier et je t'invite à le déchirer en étant en conscience, à le brûler si tu veux. Ce sont des actes qui peuvent être très très forts pour commencer cette année avec une intention qui soit pour toi et pas contre toi. Et tu vois au fil de l'eau là quand j'enregistre le podcast, je me dis tout va absolument ensemble et je t'ai pas parlé de liste pour rien. Parce que je pense qu'écrire les choses et passer par la main, c'est vraiment informer ton conscient et ton inconscient de ton intention. Je trouve ça hyper puissant le papier, même plus puissant je trouve que l'ordinateur, parce qu'il y a vraiment cet acte qui relie la main à la tête en passant par le cœur, bien évidemment. Dans cet acte d'écrire, J'ai envie de te raconter aujourd'hui comment, toujours dans ce podcast où j'ai envie de pouvoir me livrer avec toi dans un format un peu plus long, j'ai envie de te raconter comment véritablement j'ai manifesté aujourd'hui l'homme qui partage ma vie. Alors dit comme ça, ça paraît un peu perché ou un peu magique. Mais moi, j'aime bien croire à la magie. D'ailleurs, si tu décomposes le terme, c'est l'âme qui agit. Et en fait, j'ai manifesté aujourd'hui cet homme qui partage ma vie depuis 11 ans maintenant, qui est mon mari et le père de mes deux enfants. Je dirais, après plus d'une quinzaine d'années, j'ai vraiment d'errance affective. Peut-être que ça te parle, dans cette espèce de quête, et par définition, une quête, c'est quelque chose qui ne s'arrête jamais. Dans cette espèce de quête de chercher à l'extérieur de moi quelque chose, quelqu'un qui pourrait enfin me guérir, me faire me sentir en sécurité, me faire me sentir aimée. J'avais cette putain de croyance qu'en fait, lorsque j'aurais... décrocher le Graal, le fameux homme de ta vie, eh bien ça y est, j'allais miraculeusement, telle une princesse de nos chers Walt Disney de notre enfance, enfin devenir quelqu'un, enfin devenir quelqu'un, enfin exister. J'avais cette croyance que si j'étais choisie, tu vois, je suis sûre que ça te parle, si j'étais choisi comme ça par un homme, eh bien j'allais enfin exister. J'allais enfin exister et j'allais enfin être guérie, j'allais enfin guérir cette espèce de vide, ce trou abyssal à l'intérieur de moi. Et puis, je ne comprenais pas pourquoi ça n'arrivait pas. Et puis, j'étais comme ça, tout le temps focalisée sur l'extérieur et puis beaucoup sur mon apparence. Décomposons ce terme, apparence. Il y a quelque chose de rance là-dedans, tu ne trouves pas ? Oui, parce que c'est le modèle de féminité que j'avais reçu aussi. De tout baser comme ça sur cette apparence, sur l'extérieur, soit joli et tu vas attirer un homme et tu seras heureuse. Mais... Si c'était si simple, bah non, pas du tout. Parce qu'en plus, on va attirer à soi ce que l'on croit mériter. Tu vas attirer à toi ce que tu crois mériter, ce que tu crois de toi. Le monde n'est qu'une manifestation de ce que tu crois de toi. Tu vas tout le temps chercher ce qu'on appelle les biais de confirmation. Et tu sais quoi ? On a tous créé un bon gros mensonge de merde. Je ne mérite pas l'amour. Il y a quelque chose en nous qui pense qu'on ne le mérite pas. Ou en tout cas, on va l'obtenir à condition que l'on fasse ce qu'il faut. Et peut-être qu'un jour, on l'obtiendra, mais il va falloir sacrément en chier avant. Tu vois ? Il va falloir en prendre sacrément plein la gueule pour qu'un jour, peut-être, enfin, on puisse mériter l'amour. D'ailleurs, tout le monde dit ça. Ah, tu mérites tellement d'être heureuse. Tu mérites tellement l'amour. Mais on dit ça à qui, en fait ? Tu as remarqué, on dit toujours ça à quelqu'un qui a beaucoup souffert avant, ou qui s'est beaucoup sacrifié. Donc on a associé le fait de souffrir et de se sacrifier au fait de peut-être un jour être aimée, enfin être heureuse, tu vois ? Et c'est un leurre. C'est un leurre et... Et en fait, évidemment, tout ce dont je te parle maintenant, pendant longtemps, j'en ai absolument pas été consciente, tu vois. J'étais dans une espèce, voilà, comme je te disais, de quête effrénée. La quête n'a pas de fin. Et bien, j'ai eu dans ma vie des hommes qui ne faisaient que valider ce que je croyais de moi, tu vois. Des hommes émotionnellement immatures ou indisponibles ou qui me trompaient. Mais alors, un truc de dingo. Mais j'acceptais. J'acceptais parce que je pensais que c'est ce que je méritais, je pensais que parce que quelqu'un ou ne s'engageait pas, ou ne me parlait pas bien, ou me trompait, ou était un bon gros pervers narcissique avec moi, c'est parce que quelque chose en moi était dysfonctionnel et que c'était de ma responsabilité de le réparer ou d'être ce qu'il fallait pour que l'autre enfin puisse être fidèle, m'aimer, s'engager, etc. Tu vois un peu le délire ? C'est-à-dire que tu as tout le temps l'espoir qu'un jour ça s'arrange, si toi tu fais ce qu'il faut pour. Donc tu passes ton temps à accepter comme ça l'inacceptable, dans l'espoir que ça puisse changer. Et en plus, tu vois, ce qui est fou, c'est que souffrir en amour, c'est une norme. C'est une norme sociétale. C'est normal. D'ailleurs, quand tu fais un dîner avec des potes, avec des copines, La plupart du temps, qu'est-ce qui est le plus intéressant ? C'est la copine qui va raconter tous ces déboires sentimentaux qu'elle peut avoir. Ta copine qui te dit moi ça va super bien, je suis super heureuse, je suis comblée on est d'accord que ça n'intéresse personne ? Ben non ! Ce qui est intéressant, c'est la souffrance. Et puis donc on va associer comme ça le fait de souffrir à l'amour. Et en plus de ça, si tu as eu comme modèle parentaux... un modèle de couple de tes parents dysfonctionnel, ou en tout cas où ta mère souffrait, ton père souffrait, où il y avait peut-être de la violence, des tromperies, c'était normal en fait, tu vois ? Si ta mère est restée avec ton père toute sa vie parce qu'en gros elle n'avait pas le choix, ou en tout cas qu'elle s'est contentée de ça parce qu'elle croyait qu'elle était incapable d'autre chose, toi tu vas te dire, mais attends, c'est ça ? C'est ça l'amour ? On va associer la souffrance et l'amour. Et en plus de ça, on a complètement perverti ce que c'était que la gentillesse. Un mec gentil, c'est chiant. Puis on se le dit entre copines. Combien de temps j'ai continué à dire ça ? Aujourd'hui, j'ai 42 ans, mais je me vois encore jusqu'à mes 30-31 ans. Associer comme ça la gentillesse à quelque chose d'hyper chiant. Et c'est complètement perverti, c'est sociétal, on doit souffrir. L'amour, c'est comme ça, quelque chose de souffrant, avec tout ce folklore du 18e, avec tous ces romantiques, Madame Bovary, Le Rouge et le Noir, enfin, tu vois, toutes ces références où, ben ouais, c'est bien de souffrir, on en prend plein la gueule, quoi, tu vois, et c'est comme ça, l'amour. Et donc j'en reviens à ce que je te disais au début, comment on peut passer comme ça d'une vie sentimentale bien chaotique, n'est-ce pas ? Où régulièrement tu pleures, et moi je me revois, combien de fois je pleurais, combien de fois j'ai pu découvrir qu'on me trompait, mais je restais ! Combien de fois j'étais complètement dans ce désespoir ! Et j'étais limite à la résignation, tu vois. Et c'est ça à faire attention au moment où tu te dis que tu es résigné. La résignation, c'est la mort, tu vois. Si tu es en colère, c'est encore un bon signe. Ça veut dire que quelque chose en toi n'est pas OK avec ce que tu t'imposes et ce que tu vis actuellement peut-être dans ta relation, tu vois. La résignation, attention, c'est vraiment... On est proche de la mort là, tu vois. Et donc, tout ça m'a conduit soigneusement, j'en ai déjà parlé, à un énorme burn-out, tu vois, à mes 30 ans. Immense, immense burn-out. Et qu'est-ce que je fais à ce moment-là ? Je m'écroule. Et puis, quand je remonte au burn-out, c'était il y a 12 ans, tu vois, on n'en parlait pas du tout, du burn-out. Maintenant, on en parle beaucoup sur les réseaux, partout, mais moi, je suis encore à l'âge du néolithique des réseaux sociaux, tu vois. Il y a les Facebook. et Facebook ça servait juste à dire mon chat a fait pipi, je suis fatigué, mais rien d'autre quoi, tu vois. Maintenant le burn-out on en parle, la santé mentale on en parle, etc. Mais à l'époque, il n'y avait rien. Je fais ce burn-out et puis à l'époque je décide de me faire coacher, ce qui était très très nouveau à l'époque. Se faire coacher en France, ça n'existait pas. Le développement personnel c'était au rayon ésotérisme à la FNAC, tu vois. Ça n'existait pas. Et à l'époque, je décide de me faire coacher. Et là, c'est un game changer pour moi total. Je change littéralement de vie. Je démissionne de mon boulot de l'époque. Je quitte ma relation de l'époque. Je quitte Paris. Moi qui me définissais comme étant parisienne, c'était mon identité. Je quitte tout ça. Alors, on me dit toujours, ouais, pour toi, ça a dû être facile. Mais non, mais non, mais non. Ça n'a pas été facile. Et on me dit souvent ces trucs-là, ouais. Ça se saurait si c'était si facile. Non, c'est pas facile. Mais je l'ai fait quand même. Je l'ai fait quand même, pourquoi ? Parce qu'avec ce travail de coaching, et puis évidemment, j'ai continué moi à travailler, parce que c'est pas une baguette magique, il faut aussi se bouger le cul. J'ai compris que si je continuais toujours les mêmes choses, j'obtiendrais toujours les mêmes résultats. C'est ça la définition de la folie. Et devenir adulte, c'est se responsabiliser. C'est arrêter de jouer à la gamine attendant en vain son prince charmant. Donc j'ai décidé de prendre ma vie en main. Tout simplement. J'ai trouvé un boulot à l'époque à Saint-Tropez. Je déménage. Oh là là, je me vois encore remplir mon kangou. Et à l'époque, je n'avais même pas mon permis pour te dire. Et puis en plus, dans la symbolique, ne pas avoir son permis, c'est l'interdiction de conduire sa vie. Évidemment qu'Agathe ne pouvait pas construire sa vie, conduire sa vie. Ben non, je devais être passive, spectatrice de ma vie. Donc à l'époque, je demande à mon père de me conduire dans cet appartement dans le sud que j'avais trouvé. Je ne connais personne, tu vois, mais il fallait que je bouge, il fallait que je change. Et à ce moment-là, je rencontre la personne que je fiais le plus au monde, c'est-à-dire moi-même. Et ouais, parce que je n'avais plus les potes, je n'avais plus Paris, je n'avais plus ce boulot, je ne pouvais plus m'anesthésier comme ça, je pense que ça te parle, par l'activisme. Je ne pouvais plus m'anest... m'anesthésier par l'extérieur, waouh, le gouffre, quelle peur, je vais devoir me rencontrer. Je vais devoir, et j'ai créé les circonstances à ce moment-là pour n'avoir d'autre choix que de rencontrer la femme qui vit en moi. Et donc, j'entreprends ce voyage-là. Et j'avais déménagé dans le sud pour travailler dans une autre boîte. Et finalement, j'y reste 15 jours et je démissionne. Mais bon, je décide de rester quand même dans le sud de la France parce que c'était plutôt sympa, la saison commençait. Et là, je me souviens de ce jour où je décide, sur une plage à Saint-Tropez d'ailleurs, de vraiment m'engager avec moi et de ne plus avoir... personne dans ma vie pour combler un manque. Tu vois ? Vraiment, je m'engage à ce moment-là. Et je me dis, ok, ce dont tu as le plus peur, il va falloir que tu le traverses. La peur, elle est réelle, le danger est illusoire. Il va falloir que je le traverse, loup. Ouais. Et je décide comme ça, je fais ce serment face à la lune sur cette plage d'oser ne plus remplir comme ça ce vide à l'intérieur de moi et de me rencontrer réellement. Et dans ma tête, Et par écrit, parce qu'il y a les deux, j'écris comme ça l'homme que j'ai envie d'avoir dans ma vie. Et quand tu écris tes envies, bah t'es en vie, hein. Bah ouais, j'écris ça. Je mets les valeurs que j'ai envie qu'on partage, le type d'homme, ce que j'ai envie de ressentir, ce que j'ai envie de voir de la femme qui vit en moi à ses côtés. Et vraiment, les filles, ça s'est vraiment passé comme ça. Il s'est écoulé deux mois entre... Ce moment est le moment où j'ai rencontré Fabrice. Et je dirais, est-ce que l'univers a répondu ? Je ne sais pas. J'en sais rien. On peut dire ce qu'on veut. On peut croire ce qu'on veut. Mais en tout cas, la vie a répondu à l'engagement que j'avais passé avec elle. C'est hyper important ce que je te dis. J'ai passé un engagement avec la vie et avec moi-même. Non négociable. Il n'y a pas de négociation dans cet engagement-là. Tu vois ? Quelque part, c'est comme si c'est un coup de poker. C'est un coup de poker, je refuse le tiède, je refuse l'à peu près, je refuse à nouveau de me faire maltraiter, je refuse qu'on me manque de respect. Je préfère être seule que mal accompagnée. Et ça, c'est une décision non négociable. Et quand Fabrice arrive dans ma vie, souvent, tu vas voir, le moment où tu décides de t'engager avec toi, que tu fais ce travail-là, et souvent, ça passe par se faire coacher, se faire accompagner. Eh bien, quand cette personne se présente, les travaux pratiques ne s'arrêtent pas. Au contraire, ils commencent. J'ai failli mille fois saboter les six premiers mois ma relation avec Fabrice. Pourquoi ? Parce que je n'avais pas le droit à l'amour, je n'avais pas le droit d'être aimée. D'où j'avais un homme à mes côtés qui me respectait, sécurisant, bienveillant, qui me regardait comme Vénus sortant des eaux. D'où j'avais droit à ça, moi. Et il a fallu comme ça que je collabore avec moi-même. que je pratique mes exercices de reprogrammation, que je sois engagée avec moi pour laisser la place à cet homme de rentrer dans ma vie et de changer ce paradigme que, évidemment, oui, c'était un grand oui, j'avais droit, moi aussi, à l'amour. Mais comme tout être humain. Donc tu vois, dans ce processus, ça a été vraiment l'idée de ne pas se fuir. Arrête de te fuir. Arrête de te fuir bordel. Arrête de fuir la femme qui vit en toi. Arrête de nier tes envies. Arrête de baisser tes standards. Fais la place pour laisser la place au renouveau. Voilà les puissantes. Un petit bout de mon histoire et comment j'ai manifesté aujourd'hui cet homme magnifique qui partage ma vie. et avec qui aujourd'hui je n'ai jamais été aussi amoureuse. Oui, c'est possible. Après 11 ans de relation et deux enfants, c'est complètement possible, ça part toujours d'une décision. Donc on est en ce début d'année, 2025, c'est le moment. Fais ta liste de ce que tu veux laisser en 2024. Fais ta liste de ce que tu veux créer, tu veux manifester cette année. Donne-toi les moyens. Fais-toi accompagner si besoin. Et puis déploie tes ailes, tu verras. La vue est bien plus belle quand on prend de la hauteur. Voilà les puissantes, c'était un immense plaisir pour moi d'enregistrer ce cinquième épisode. Je vous dis à très très bientôt. Et n'oubliez pas, vous êtes les femmes de votre vie.