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LES QUARTS D'HEURE POITEVINS

Burnout, Musique et Rires : Le Parcours Inspirant de Lisa, Humoriste Poitevine au Grand Cœur et aux Projets Épatants

Burnout, Musique et Rires : Le Parcours Inspirant de Lisa, Humoriste Poitevine au Grand Cœur et aux Projets Épatants

45min |05/03/2025
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LES QUARTS D'HEURE POITEVINS

Burnout, Musique et Rires : Le Parcours Inspirant de Lisa, Humoriste Poitevine au Grand Cœur et aux Projets Épatants

Burnout, Musique et Rires : Le Parcours Inspirant de Lisa, Humoriste Poitevine au Grand Cœur et aux Projets Épatants

45min |05/03/2025
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Description

Qu'est-ce qui pousse une jeune femme à quitter le monde de la psychologie pour embrasser la scène humoristique et musicale à Poitiers ? Dans cet épisode captivant de LES QUARTS D'HEURE POITEVINS, Solotiana Debion reçoit Lisa, une humoriste et créatrice de contenu de 35 ans, qui nous livre un récit inspirant et authentique de son parcours. De ses études en psychologie à Cognac à son envol dans le stand-up, Lisa partage avec nous les hauts et les bas de sa carrière, ainsi que sa passion pour la créativité et l'authenticité.


Au fil de la conversation, elle n'hésite pas à aborder des sujets délicats, comme son expérience de burnout lors de sa thèse, un moment charnière qui l'a poussée à se réorienter vers la musique et le stand-up. Dans un monde où la santé mentale est souvent mise de côté, Lisa rappelle avec humour et bienveillance l'importance de prendre soin de soi et de s'écouter. Elle évoque également ses passions pour le montage vidéo, le sport, et les jeux vidéo, des activités qui nourrissent son esprit créatif et l'aident à se ressourcer.


Lisa nous parle également de ses projets futurs, notamment son spectacle "Extravaganza" qui se déroulera au Théâtre Charles Trenet. Ce spectacle est une véritable ode à l'humour et à l'authenticité, où elle aborde des thèmes personnels tout en faisant rire son public. À travers ses performances, elle souhaite toucher un large public et créer des liens, mettant en lumière la bienveillance de la communauté humoristique à Poitiers.


Dans cet épisode de LES QUARTS D'HEURE POITEVINS, préparez-vous à découvrir une artiste passionnée, qui utilise son art non seulement pour divertir, mais aussi pour sensibiliser sur des sujets importants. En écoutant Lisa, vous comprendrez comment l'humour peut être un puissant vecteur de changement et de réflexion. Alors, rejoignez-nous pour une discussion pleine de rires, de partage et d'humanité !


Ne manquez pas cet épisode inspirant qui vous fera réfléchir sur votre propre parcours et vous encouragera à embrasser vos passions, quelles qu'elles soient. LES QUARTS D'HEURE POITEVINS vous attendent pour un moment de convivialité et de découvertes enrichissantes !


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Transcription

  • Speaker #0

    Mesdames et messieurs, bien le bonjour, bienvenue dans cette nouvelle épisode des quarts d'heure poitevins.J 'ai la chance aujourd'hui, c'est compliqué d'avoir Lisa. Lisa, merci beaucoup d'être avec nous. Est-ce que tu peux te présenter succinctement s'il te plaît ? Très pro.

  • Speaker #1

    J'espère qu'il a bien clapé.

  • Speaker #0

    Très très pro.

  • Speaker #1

    Je pense qu'il était assez intense ce clap. Bonjour, je m'appelle Lisa, j'ai 28 ans plus 7. Et je suis de Poitiers, enfin pas du tout, mais je suis à Poitiers depuis 17 ans. Je vis ici et je fais de l'humour et des vidéos.

  • Speaker #0

    Excellent. Merci. Première question, simple et banale. Comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Bien. Oui, je suis un peu fatiguée. J'ai eu une grosse séance de sport hier et ma coach me fait souffrir beaucoup. Elle fait son taf quoi. Oui, c'est ça. Elle fait son taf et on la remercie. Non, mais ça va bien.

  • Speaker #0

    Ok, excellent. Super. Écoute, avant de commencer l'interview, le petit podcast, je vais présenter un petit peu le jeu Uno. Donc on va l'intégrer dans le podcast. Je vais te donner cinq cartes. OK. La première, celle-ci, qui consiste en fait à retourner la question. Si tu poses une question, comme la flèche, tu me retournes la question. C'est une idée de joker. La deuxième, c'est justement un joker. Si tu veux changer de sujet, je t'aborde le sujet politico-international, tu me dis, c'est bon, tu me saoules. Je préfère plutôt parler d'une recette de crêpes que j'adore. Un exemple, là. Là, c'est la carte interdite où du coup, tu ne veux pas parler du sujet. Tu dis, ben non, je ne veux pas parler du sujet là. On passe à autre chose.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    La 7, comme dans le jeu Uno, on inverse les rôles. C'est toi qui me poses tes questions sur une question. Donc du coup, tu prends le... Non, là, je réponds. Celle-ci, je pose une question et tu me retournes la carte et je dois répondre à ma propre question. OK. Là, c'est toi qui me poses la question que tu veux. Et la dernière, le plus 2, c'est pour ajouter du temps à un sujet qui te tient particulièrement. Ok. Imaginons, on parlait tout à l'heure du jeu de la crêpe, et que moi je coupe court au sujet parce qu'on ne voit pas sa chose, et tu me dis « non, non, non, je veux deux minutes de plus sur la crêpe » . Donc on enchaîne.

  • Speaker #1

    On va parler des crêpes, du coup, j'ai bien compris.

  • Speaker #0

    C'est un message subliminal. C'est vrai que c'est crêpe,

  • Speaker #1

    crêpe, crêpe. C'est vrai que c'est crêpe, crêpe, crêpe.

  • Speaker #0

    Voilà, donc tu peux les utiliser évidemment à ta guise et à tout moment. Alors... On peut les utiliser qu'une fois, en revanche, par carte. Écoute, super. On va commencer l'interview. D'accord. Qu'est-ce qui t'a amenée à Poitiers ?

  • Speaker #1

    Mes études.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Moi, je viens de Cognac, donc c'est à moins de deux heures de Poitiers. Et je suis venue faire mes études de psycho ici, parce que j'avais d'autres amis du lycée qui venaient ici aussi, et parce que c'est facile. Par rapport à Cognac, c'est facile en termes de distance, et c'est facile en termes de prix aussi. OK. Très abordable par rapport à la vie à Paris, par exemple. Et donc j'ai fait mes études de psycho ici pendant cinq ans. Et je suis restée ensuite vivre ici parce que j'avais mon conjoint avec qui j'étais depuis ma première année de psycho, même avant. Et je suis restée vivre ici parce que lui avait trouvé du travail. J'ai continué moi dans une thèse de psycho, mais à Paris. Sauf que je vivais quand même à Poitiers parce que mon vivier d'expérience, que je fais des expériences sur les enfants, dit comme ça, ça fait un peu psychopathe. Moi, je fais des expériences sur les enfants. On travaillait avec des enfants et toutes les écoles à qui on travaillait en termes de convention étaient dans la Vienne. Et donc, c'est mon professeur qui était parti à Paris. Et donc, j'ai continué de travailler en doctorat avec lui, mais je n'avais pas de financement. Donc, ça a été difficile. J'ai dû travailler à côté en plus et puis ça s'est mal passé avec lui. Donc, j'ai arrêté la thèse après deux ans.

  • Speaker #0

    OK, OK. Et comment tu as vécu ça ?

  • Speaker #1

    Alors, je pense que c'était un burn-out un peu. vraiment j'en pouvais plus je ne pouvais plus lire mes messages mails tu vois quand j'entendais la notification d'ailleurs je ne mets plus de notification parce que ça me faisait vraiment vriller et en fait je l'ai quelque part bien vécu parce que j'ai extériorisé ensuite j'ai fini mon contrat de travail qui était aussi avec ce mec qui était un peu fou donc j'ai fini mon contrat de travail avec lui et là je me suis mis au piano alors moi j'avais déjà fait de la musique avant quand j'étais ado donc j'avais un groupe et je chantais d'accord J'avais eu deux groupes de musique avec un copain qui s'appelle David, qui est maintenant très connu d'ailleurs si vous allez auprès de Bordeaux. C'est un artiste de street art qui s'appelle C'est l'or. Petite dédicace.

  • Speaker #0

    On te fera le lien.

  • Speaker #1

    Et donc je me suis mis au piano et j'ai vu que ça collait bien, que j'arrivais à chanter en même temps. Et en fait, ça m'a vraiment libérée parce que je venais d'arrêter ma thèse, je n'avais pas vraiment de but. Et en fait, je me suis mis à faire de la musique et j'ai composé un album. J'ai composé des titres, j'ai été en studio et j'ai sorti un album autoproduit sur Spotify, Deezer, etc. Donc ça, ça a été vraiment ma suite de la thèse.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord, très bien. On mettra le lien du coup de...

  • Speaker #1

    Bien sûr. Allez, écoutez. Quand vous m'écoutez, ça me donne 0,003 centimes d'euros.

  • Speaker #0

    Il faut y aller, il faut y aller.

  • Speaker #1

    Je peux acheter un Switch chez Célio. Allez-y.

  • Speaker #0

    Il faut y aller. Et d'ailleurs, petite parenthèse, ce qui montre bien que... qu'on ne met pas de questions en amont. Et puis nous, on ne se connaissait pas du coup. On se découvre finalement là, à l'instant T, et je ne savais pas que tu faisais de la musique.

  • Speaker #1

    Oui, mais peu de monde le savent, parce que finalement, je n'en parle pas beaucoup et je n'ai pas forcément continué après, parce qu'après, je trouve un travail qui m'a passionnée et puis j'ai d'autres choses. Mais en fait, je crois que tu vas voir, à force, je fais beaucoup de choses différentes.

  • Speaker #0

    C'est excellent.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'on ne se connaissait pas. Moi, je ne sais toujours pas ce qu'il y a sous ton bonnet, par exemple.

  • Speaker #0

    J'ai des cheveux, des cheveux, mais je... Pour le bien oculaire des gens, on va le garder.

  • Speaker #1

    C'est le secret du videocast.

  • Speaker #0

    On va le garder. Ok, très bien. Et est-ce que tu continues toujours la musique ?

  • Speaker #1

    C'est très, très périodique aujourd'hui. En fait, après l'album, j'ai trouvé du travail. Et puis, la vie s'est enchaînée. Et aujourd'hui, je fais du stand-up. Et ça prend beaucoup de place déjà. Je ne peux pas tout faire. J'ai d'autres envies qui surplombent la musique. Je me suis arrêtée par soucis techniques parce qu'en fait j'avais envie de continuer mais j'arrivais pas à... Déjà j'avais trouvé quelqu'un pour jouer avec moi finalement ça s'est pas fait et ensuite j'arrivais pas à jouer le piano et chanter par rapport à ce que je voulais jouer au piano. Un problème de coordination clairement. Du coup je me suis arrêtée pour ça et j'ai pas vraiment repris mais j'ai quand même l'idée au fond de ma tête de faire un groupe avec une copine, enfin voilà on en parle. Donc pour l'instant j'en fais pas mais on me réclame souvent un second album. Quand je dis on, c'est trois, quatre proches.

  • Speaker #0

    Moi, moi, ça fait partie.

  • Speaker #1

    Merci, c'est gentil. Tu n'as pas encore écouté. Ne continue pas la musique.

  • Speaker #0

    Vu comment tu m'en parles, je suis tenté. Et d'ailleurs, ce qui me permet de dire que... C'est quoi comme genre de musique ?

  • Speaker #1

    Alors moi, c'est de la pop, variété, en français et en anglais. Donc en fait, parce que je faisais... Ce n'est même pas ce que j'écoute, moi, tu vois, très peu. Mais comme c'est ce que je faisais au piano, j'ai vraiment écrit par rapport à ça. Et j'ai écrit une chanson sur la thèse. Après, c'est des chansons qui racontent des histoires plutôt de couple et tout, mais qui ne me concernent pas forcément.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. À l'inverse d'Adèle, quoi. Elle a plutôt écrit des chansons sur son couple. Oui,

  • Speaker #1

    voilà. C'est vrai que moi, j'ai une copine qui avait écouté l'album et qui m'a dit « Waouh, t'as dû en chier » . J'ai dit « Non, pas du tout, ça ne parle pas de moi, en fait » . « Bah, t'as rupture et tout » . Je dis « Non, c'est pas moi » . « Non,

  • Speaker #0

    c'est pour moi, j'ai vu ça l'autre jour » . Ouais. Excellent, ok. Donc, tu as plusieurs casquettes. Ouais. Aujourd'hui, quelles sont tes passions ? Tu parlais de la musique, tu parlais du stand-up, tu parlais à un moment donné de la thèse qui t'a quand même passionné.

  • Speaker #1

    Oui, c'était cool, ouais.

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui, quelles sont tes passions ? Tu vois, les cours que tu pratiques, ou que tu aimerais justement pratiquer. On parlait de musique tout à l'heure, mais...

  • Speaker #1

    Oui. Alors aujourd'hui, j'ai la chance de faire un métier qui me passionne. Donc ça, c'est vraiment cool. Donc je me suis passionnée il y a deux ans pour le montage vidéo. Alors, la meuf qui fait que des burn-out. À la suite d'un burn-out ? J'ai eu un arrêt de travail parce que j'ai eu un souci de santé. Ma boîte coulait et ça tombait bien que j'ai eu cet arrêt de travail. Et en fait, pendant cet arrêt de travail, j'hébergeais chez moi ma cousine qui est monteuse vidéo. Et donc, je regardais ce qu'elle faisait et j'ai trouvé ça passionnant. Je me suis dit, mais ça, j'aimerais beaucoup le faire. Et j'ai commencé à apprendre toute seule. Et à la suite de mon arrêt de travail, comme la boîte n'allait pas bien, ils m'ont proposé un licenciement économique que j'ai pris. Meilleure décision de ma vie puisque j'ai pu me former au marketing digital et au montage vidéo. dans l'optique de monter ma boîte, ce qui est le cas aujourd'hui. Ça y est, j'ai monté ma boîte en octobre 2023. Donc, ça fait un an et demi maintenant qu'elle existe et que je travaille dans le montage vidéo avec ma cousine. Et ça, ça me passionne. Ok. Voilà.

  • Speaker #0

    Ça me fait penser, je bûchure complètement, il y a une amie qui m'a posé la question la semaine dernière à chercher une personne, une montreuse vidéo.

  • Speaker #1

    Très bien. Je suis là.

  • Speaker #0

    Voilà. On va être en relation, voilà. Tout à fait. En off après.

  • Speaker #1

    Moi, je suis venue faire du business.

  • Speaker #0

    En tout cas, ça tombe plutôt bien. Comme quoi, le hasard fait bien les choses.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Mais toujours le hasard. Moi, je trouve qu'il n'y en a pas, en fait. Je pense que c'est le destin. Je pense qu'on rencontre les gens en fonction de nos énergies. Et vraiment, c'est ce que je vois dans mon boulot. C'est qu'à chaque fois, les gens à qui je travaille ont une énergie qui me correspond, à moi et Juliette. Et en fait, on n'a que des personnes bienveillantes et qui on avance vraiment. C'est chouette, quoi.

  • Speaker #0

    Très, très juste. Moi, je suis totalement d'accord avec toi. Ok, on va aller rebondir un petit peu sur justement ton spectacle aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    et donc d'autres passions. T'as d'autres passions. On va parler de ce sujet, on va revenir sur d'autres passions après.

  • Speaker #1

    Ça en fait partie maintenant, le stand-up. Comment je suis arrivée là ? Eh bien c'est encore grâce à Juliette. Juliette qui a une place importante dans ma vie. Ouais je pense que... Attends, je ne sais plus ce que c'est la carte pour parler d'un sujet.

  • Speaker #0

    C'est la multicolore.

  • Speaker #1

    Pardon. Donc je prends la carte multicolore, puisque je participe au jeu Uno.

  • Speaker #0

    Bravo !

  • Speaker #1

    Je l'enlève parce que je suis bonne joueuse.

  • Speaker #0

    Oui. Mon fils est très mauvais joueur. Lui il l'aurait caché sous le truc et puis il l'aurait senti.

  • Speaker #1

    Ouais, donc je vais faire une aparté sur Juliette parce que j'en parle depuis tout à l'heure. Oui, j'ai hébergé Juliette. En fait, Juliette, c'est ma cousine Germaine. On a sept ans d'écart. On a été élevés un peu comme deux sœurs, ce qui était les dernières volontés de notre grand-mère quand elle est morte quand j'avais 10 ans. Elle a dit élever ces deux petites comme des sœurs et c'est le cas. Et en fait, aujourd'hui, on est comme des sœurs. Et en fait, elle a monté sa boîte, elle aussi, il y a quatre ans dans le montage vidéo et elle a quitté Paris parce qu'elle était à Paris. Et elle a eu besoin d'un hébergement, ce qui fait que je l'ai hébergée. Ça fait deux ans qu'on est en colloque avec elle et mon mari. Ça se passe hyper bien et en fait, on monte tous nos projets ensemble maintenant. Et c'est grâce à elle que je suis dans le montage vidéo. Et en fait, on se répond bien puisqu'elle a vraiment le côté technique et j'ai vraiment le plus le côté, on va dire, social ou commercial, tu vois. Et donc, ça marche bien entre nous. Et je trouve que c'est important de la nommer parce qu'aujourd'hui, beaucoup de mes passions sont reliées à elle, notamment le stand-up, puisque c'est grâce à une de ses amies stand-upeuses que je suis montée sur scène, puisqu'elle m'a dit... On monte sur scène, on a besoin de femmes dans le stand-up. J'ai dit ok. Et j'ai fait un sketch qui m'a fait gagner ensuite un concours. Et c'est aujourd'hui pour ça que j'ai fait beaucoup, beaucoup de scènes et que j'ai un spectacle.

  • Speaker #0

    Ok, très bien. Je prends du coup là-bas le rebond. Tu parlais d'avoir gagné ce concours. Est-ce que tu peux nous en parler un peu plus,

  • Speaker #1

    s'il te plaît ? Donc en fait, je suis montée sur scène avec un sketch. Ça a plu. J'ai été repérée par le directeur du théâtre de Charles Trenet à Chauvigny, donc Laurent Roy. Et qui m'a dit, à Chauvigny, on a un festival qui s'appelle le One Man Show. Il y a lieu tous les ans au mois de mars, donc c'est très bientôt. Et il y a une journée réservée pour les débutants, une scène ouverte. Moi, j'y suis allée, j'ai été sélectionnée. Et le soir, on a joué devant un public. Et le public votait pour son préféré. Et j'ai gagné. J'avais trois scènes derrière moi et j'ai parlé d'eau proute. Il faut le savoir, c'est important.

  • Speaker #0

    La base.

  • Speaker #1

    C'est la base. Si vous voulez gagner des concours, parlez d'eau proute. Moi, je pense que mes conseils sont très salvateurs. Et en fait, j'ai gagné ce concours-là et ça donnait l'opportunité de venir jouer la semaine d'après une première partie face à un artiste qui avait gagné la fois d'avant.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et ça donnait l'opportunité de pouvoir jouer son spectacle un an plus tard dans la même salle. Ok. Donc moi, je n'avais pas de spectacle.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Tu n'avais pas ce spectacle.

  • Speaker #1

    J'avais joué trois fois et j'avais un seul skate sur le poutre. Donc je me suis dit, de toute façon, si tu gagnes, c'est le destin, c'est l'opportunité. En fait, quand j'étais montée sur scène la toute première fois, ça m'avait paru très naturel. Vraiment comme si je parlais à des copains et je me suis dit, en fait, c'est facile. Il y a des choses qui sont difficiles, genre monter sur scène quand tu chantes, c'est un peu difficile parce que tu as le track, il faut gérer la musique en même temps que le chant. Moi, je trouve ça difficile. Mais le stand-up, ça me paraît un peu plus facile pour moi. Donc naturel, en tout cas. Et donc, je me suis dit, ok. Et là, j'ai créé un spectacle. Alors, ce n'est pas sur le Brut. Rassurez-vous, j'ai d'autres sujets qui me tiennent à cœur. Et je joue mon spectacle dans trois semaines au Théâtre Chauvigny.

  • Speaker #0

    Ok, ok. D'ailleurs, c'est pas mal ça. Je peux me mettre comme ça, comme ça les gens.

  • Speaker #1

    Tu peux rester comme ça pendant quatre heures. Voilà,

  • Speaker #0

    écoute, voilà. C'est très bien, vous l'avez ? Et donc du coup, ça sera le 22 mars, samedi 22 mars, à 20h30 à Chauvinis, au Théâtre Charles de Trenay.

  • Speaker #1

    Il y aura une première partie avant, ce sera le gagnant des scènes ouvertes de cette année. Les scènes ouvertes elles ont lieu le 15 mars. Donc s'il y a des humoristes débutants qui nous écoutent, inscrivez-vous, et allez-y, c'est une super expérience. Et puis moi, ensuite, je joue le 22 mars mon spectacle que j'ai appelé Extravaganza. Et c'est un spectacle dans lequel je parle de... de ma santé mentale, qui est complètement désastreuse. Enfin, pas à ce point-là, mais en tout cas, j'ai de l'anxiété et j'en parle dans le spectacle et j'essaie de l'amener avec humour et extravagance, puisque je suis aussi quelqu'un d'assez extravagant.

  • Speaker #0

    Et pourquoi justement le choix de cette thématique-là pour ton spectacle ?

  • Speaker #1

    En fait, je ne me suis pas assise et je me suis dit « Bon, il faut écrire un spectacle, de quoi je vais parler ? » J'ai écrit des sketchs par rapport à des événements qui me sont arrivés dans la vie. Et le lien s'est fait tout seul, en fait. Parce que quand j'ai écrit mes sketchs, je n'avais même pas encore l'info du trouble anxieux que j'avais. Je l'ai eu plus tard, au final. J'ai été diagnostiquée l'année dernière. Et donc, en fait, mes sketchs, j'ai fait des liens entre eux. Et je vois bien qu'à chaque fois, l'anxiété a un sens, etc. Et du coup, j'arrive à faire un lien dans le spectacle.

  • Speaker #0

    Alors, je vais partir un peu sur des questions qui paraissent peut-être un peu bêtes ou légères. Qu'est-ce qui t'a fait découvrir cette partie anxieuse de toi ?

  • Speaker #1

    Je suis anxieuse, donc ça se ressent. Déjà au quotidien, je suis quelqu'un de très stressé. Je ne dors pas très bien, je mange mes émotions. Je crois que ça se voit. C'est une réplique de Muelle Robin, je n'ai rien inventé. Et du coup, je pense que je suis assez angoissée de base. Et en fait, quand j'étais en arrêt maladie, là, je t'en ai parlé tout à l'heure, c'est parce que j'avais fait des malaises au boulot. Et ma médecin m'avait dit... En fait, j'ai fait des malaises au boulot parce que j'entrais dans une dépression. Donc j'ai soigné ma dépression avec mon médecin. Et elle m'a dit, il faut enquêter sur comment fonctionne votre cerveau, parce que je pense qu'il y a quelque chose que vous ne comprenez pas, etc. Et donc j'ai fait des enquêtes avec une neuropsy. Et j'ai découvert que j'avais ce trouble anxieux. Donc c'est comme ça que j'en suis venue à savoir que j'avais un trouble et que j'étais pas juste un peu stressée, mais qu'en fait j'avais vraiment quelque chose qui se traite, qui se travaille, etc.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord. Et à ce moment-là, quand tu as appris ça, comment tu as accepté ou géré cette info en tout cas ?

  • Speaker #1

    En fait, ça m'a fait du bien d'avoir un mot sur comment je fonctionne. Parce que des crises d'angoisse, l'anxiété, ça m'a amené des crises d'angoisse assez fortes. Au boulot, mon corps a lâché avant ma tête. Et en fait, ça m'a fait du bien, je pense, d'avoir ce diagnostic et de me dire, OK, j'avance avec ça. Et puis, en fait, je me suis rendu compte que ce trouble, je le gérais déjà depuis quelques années et que je pouvais continuer à le faire. J'étais mieux prise en charge. Donc, c'était plutôt positif.

  • Speaker #0

    Et est-ce que du coup, le fait de jouer ça sur scène, en tout cas le raconter sur scène, n'est pas une revanche justement par rapport à tes troubles ?

  • Speaker #1

    Une revanche ? Oui, c'est un peu genre, regardez ce que je sais faire. C'est vrai que monter sur scène devant plein de gens, c'est hyper stressant normalement. Mais moi, c'est vraiment le seul truc où je ne suis pas trop stressée. Donc, prenons-le. Non, c'est plus que ça fait plaisir de parler de quelque chose qui touche des gens. Tu vois, la dernière fois, j'en ai parlé de ça à Angers. J'ai fait une petite scène à Angers. Et le soir, j'ai eu un message d'un papa qui m'a dit « Waouh, merci beaucoup pour votre sketch parce que ça a mis des mots sur ce que ressentait notre fille et on va pouvoir mieux l'aider. » Je me suis dit « Waouh,

  • Speaker #0

    moi je suis ça. »

  • Speaker #1

    Ouais, c'est super. Moi, j'ai fait un sketch où je dis que j'ai fait un malaise pendant une réunion. Et en fait, tu fais ça et ça aide des gens. Donc, je me dis, c'est bien aussi de parler d'autres sujets que juste... Les femmes parlent d'un peu... Enfin, les femmes et les hommes, en stand-up, ça va parler des relations souvent, des rendez-vous. Les femmes, ça peut être aussi des sujets plus féminins. Moi, je parle vraiment de santé mentale et ça change. Enfin, je ne pense pas que je sois la seule, mais pas du tout. Mais ça fait du bien aussi de parler d'autres choses qui peuvent toucher tout le monde.

  • Speaker #0

    Je vois, je vois. Et du coup, ce spectacle, tu vas le faire évoluer ? Ou tu vas le mûrir ?

  • Speaker #1

    Alors là, je t'avoue, je n'arrive pas à me projeter au-delà du 22 mars, là, pour l'instant. Ok,

  • Speaker #0

    focus là.

  • Speaker #1

    Ouais, là, je focus. Il évolue déjà à chaque scène que je fais, je pense. Et oui, en général, tout ce que les artistes que je côtoie m'ont dit, c'est que quand tu joues ton spectacle la première fois, et que tu le joues la centième fois, il ne ressemble plus du tout à ce que tu as joué la première fois. évidemment il sera certainement amené à évoluer et puis si je continue bon après je pense que je vais continuer,

  • Speaker #0

    je pense pas que la soirée sera désastreuse mais on verra je pense pas non plus d'ailleurs on va essayer de venir je sais pas ce que j'essaie d'être là mais si j'ai rien je te promets que je viendrai très bien, solo c'est enregistré c'est noté l'équipe OED20 sera là non je m'engage peut-être un peu trop là parce que

  • Speaker #1

    Moi je serai là Les petits poids de vin ainsi que tous leurs conjoints, toute leur famille Vous avez 300 places à remplir, c'est parti

  • Speaker #0

    Tant bien on a 10 enfants chacun

  • Speaker #1

    Bon bah waouh vous reproduisez vachement à Poitiers Oui il fait froid des fois l'hiver Ok donc c'est la première raison Pour laquelle on fait des enfants Il fait froid l'hiver A noter,

  • Speaker #0

    non je rigole Ecoute on va revenir sur la question de tout à l'heure Quelles sont tes autres passions ?

  • Speaker #1

    Alors mes autres passions J'ai toujours été passionnée par les jeux vidéo Je suis une geek Voilà Je joue beaucoup à plein de jeux différents. J'ai un petit fait pour The Last of Us. Je ne sais pas si tu connais.

  • Speaker #0

    Non, je ne suis pas très...

  • Speaker #1

    Pas très jeu. En fait, j'aime beaucoup les jeux où il y a beaucoup de scénarios qui font vivre des choses, des émotions. Et The Last of Us est un jeu comme ça, avec une histoire assez forte entre un adulte et une ado. Attention, on parle de l'égalité, bien sûr. Je dis comme ça, c'est vrai que c'est un peu chiant. Enfin, c'est une histoire de zombie, donc il n'y a pas de... Bref. Je vais me faire défoncer si je dis zombies, alors que c'est pas les zombies. Et ensuite, j'aime beaucoup le sport. Non, des places à certains, je suis sportive. Et même maintenant, j'ai toujours fait plus ou moins du sport. Mais je faisais beaucoup de sport, j'arrêtais, je reprenais. Moi, je suis pas très stable. Et là, en novembre, j'ai repris en me laissant mettre un objectif de trois séances semaine. Et en fait, je sais pas pourquoi, j'ai filmé ma première séance. Et c'était pas prévu. J'étais sur mon rameur ou mon tapis, je sais plus. Je fais « Allez, je vais filmer » . Et depuis, je l'ai posté sur les réseaux sociaux, sur TikTok et Insta. Et ça a bien marché. les gens ont été plutôt présents. Et du coup, j'ai continué, j'ai continué. Donc là, ça prend de l'ampleur. Et j'ai beaucoup de retours bienveillants. Et en fait, ça fait du bien. C'est un peu un cercle vertueux, tu vois. Ça motive, donc je fais une vidéo. Donc ça motive, donc je fais une vidéo. Et en plus, j'ai l'impression que ça fait du bien aux gens de voir une personne grosse qui va à la salle et qui fait du sport. Tu vois, qui se disent, en fait, tout le monde peut le faire et moi, je peux le faire.

  • Speaker #0

    Je pose souvent cette question, justement, et là, je... Une fois de plus, je prends le truc au rebond. Comment toi, tu consommes les réseaux sociaux ? Naturellement, toi, du coup, t'en profites aujourd'hui. Oui. Et souvent, le retour que j'ai, c'est pas forcément une image positive des réseaux sociaux. Est-ce que tu peux nous donner ton avis sur ce sujet, s'il te plaît ?

  • Speaker #1

    Alors moi, je consomme beaucoup les réseaux sociaux pour mon boulot déjà. Parce que mes clients, je poste leurs vidéos sur TikTok. Donc forcément, je suis beaucoup sur TikTok. Et je n'étais pas forcément très positive sur les réseaux sociaux, notamment pour tous ces gens qui mettent leurs petits commentaires sans connaître le sujet, etc. Mais c'est vrai que je pense que ça dépend vraiment de ce que tu construis comme communauté. Mais c'est un peu bizarre, parce que comment construire une communauté si tu n'as pas de maîtrise sur tout ça ? Alors pour moi, pour ma part, dans ma façon de faire, j'ai de la chance, parce que j'ai des gens très bienveillants dans mes commentaires et très peu de commentaires justement vindicatifs. Mais je pense que quand ça reste comme ça, ça va. Mais je pense que quand ça déborde, moi je ne sais pas, je ne suis pas encore connue, tu vois, mais imagine, je fais une vidéo qui explose et où tous les gens se mettent à critiquer, je ne sais pas si j'aurais le même avis sur les réseaux sociaux. Donc je pense que mon avis sur les réseaux sociaux, il est assez neutre, parce que je m'en sers beaucoup, donc je ne peux pas non plus leur cracher dessus. Mais je me dis que c'est aussi une place qui est un peu trop donnée à certaines personnes, qui ne la prendraient pas dans la vie réelle.

  • Speaker #0

    Je comprends.

  • Speaker #1

    Et je te retourne la question ? Non, c'est pas celle-ci ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est celle-là. Tu m'as posé la question. Excellent. Ouh là là ! J'étais pas prêt, là. Moi, comment je vois les réseaux sociaux ? Écoute, moi, je suis très détaché des réseaux sociaux. J'utilise forcément avec poids de 20+. Je suis plutôt du genre à ne pas avoir de notification sur mon téléphone, très peu. D'ailleurs, ça agace tous mes proches, parce que du coup, je suis un peu un... Un fantôme dans le sens où je réponds quasiment jamais, parce que je n'ai aucune notification. Vraiment, ça me donne à part maman, mais ma famille est très proche pour les appels, mais sinon, ça ne sonne jamais. Et du coup, les réseaux sociaux, c'est pareil. C'est-à-dire que j'ai l'impression que quand j'y suis, très vite, il y a des choses très, très positives. Il y a beaucoup de savoirs à acquérir, gratuitement en plus. Donc ça, je trouve ça très, très, très intéressant. Mais le piège, c'est qu'il y a beaucoup de conneries aussi qui viennent. Donc du coup, là où ça devient intéressant, c'est qu'il faut savoir, en fait, à mon sens, trouver l'équilibre entre les choses intéressantes, le divertissement et les conneries. À ce moment-là, quitter le truc.

  • Speaker #1

    On est vite parasité.

  • Speaker #0

    On est très, très vite parasité. Et ça, c'est le vrai piège pour moi. Et c'est un sujet très important parce que mon fils, le plus grand, il a 14 ans. Et du coup, c'est un vrai sujet, tu vois. Les réseaux sociaux, les jeunes d'aujourd'hui. À mon sens, lui ne fait pas encore la part des choses sur ce qui est intéressant réellement et sur ce qu'il pense être intéressant, voire même, il y a certaines vidéos où tu penses que c'est la réalité, mais finalement pas du tout. Donc, c'est un vrai sujet. Moi, je suis quelqu'un d'optimiste et je me dis qu'ils vont faire la part des choses à un moment donné, mais je suis inquiet quand même. Je me dis que ça va trop vite et trop d'infos tuent l'info. Oui. Ce que je vois des réseaux, en tout cas.

  • Speaker #1

    Oui, je suis assez d'accord. La désinformation va si vite aujourd'hui dans notre monde à cause des réseaux. Mais je pense que ça devrait être une règle d'or, ce que tu dis sur les notifications. Moi, je suis assez d'accord. J'ai très peu de notifications. Enfin, je n'en ai pas pour les réseaux sociaux, en fait. Alors, ça ne m'empêche pas d'y aller. Mais je suis d'accord, ça libère, en fait.

  • Speaker #0

    Ah oui, non. C'est vraiment, à mon sens, un truc addictif, voire même abrutissant. Je ne sais pas si le mot est correct. et peut-être un peu fort, mais c'est vrai. Je pense que c'est vraiment des choses qui t'empêchent d'être productif, d'être concentré sur ce que tu as à faire. Et voilà, c'est mon avis, sans langage que moi. Merci pour cette carte.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, ça me fait rebondir sur un autre sujet. Tu parlais tout à l'heure de ta passion pour les jeux vidéo. Oui. Comment tu consommes les jeux vidéo ? Est-ce que tu aimes ça et tu es de manière très active, voire addict ? C'est-à-dire que tu passes beaucoup, beaucoup de temps. Ou justement, tu adores ça, mais par ses monnaies ?

  • Speaker #1

    Je pense que je passe beaucoup de temps. Oui. Pas assez, à mon goût, tu vois. Ok. Je ne sais pas si c'est une addiction, mais je pense que ce serait difficile pour moi de ne pas mettre un nez dans un jeu pendant un certain temps, tu vois.

  • Speaker #0

    Et se serrer tête dedans, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    En vrai, je te dirais, je peux partir trois semaines quelque part sans y jouer, mais c'est pas vrai parce que je pense que j'aurais... Je suis partie trois semaines il y a deux ans au Canada et j'avais pas de jeu vidéo, mais j'avais quand même mon téléphone sur lequel je faisais des sudokus. C'est pas un jeu vidéo, tu vois. Mais il y a quand même une consommation de ludique. Moi, j'ai beaucoup de mal à faire qu'une seule chose à la fois. Donc je pense que je suis capable de consommer tous les jours du jeu vidéo, même si c'est sous un format... comme ça, où je peux parler avec quelqu'un en même temps, ou regarder un film en même temps. Pas un format plus lourd où là, je vais me concentrer avec une manette dans les mains. Mais ouais, je pense que c'est quelque chose où je consomme énormément ce format-là.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu connais le lobby à Poitiers ?

  • Speaker #1

    De nom,

  • Speaker #0

    oui. On a eu Hazel sur le canapé il n'y a pas très longtemps, et il propose une salle de gaming... juste en face de la gare donc avec pas mal de structures et pas mal l'encadrement pour justement les jeunes et c'est hyper intéressant je t'invite à aller voir à l'occasion si tu veux.

  • Speaker #1

    Carrément ouais j'irai voir.

  • Speaker #0

    Azel, elle arrive. Ok écoute on va partir un peu sur un sujet...

  • Speaker #1

    Je profite de toutes les cartes parce que j'adore jouer.

  • Speaker #0

    Ok excellent.

  • Speaker #1

    Juste je rajoute pour les jeux vidéo que j'ai aussi un projet de passer sur Twitch après mon spectacle que je me retiens d'y aller avant. Tout est prêt, donc je pense que ce sera ma prochaine étape. Je trouve que ça va mélanger un peu le stand-up et le jeu. Je trouve que ça mélange un peu et la vidéo, finalement. Je vais mélanger toutes mes passions avec le live Twitch.

  • Speaker #0

    Ok,

  • Speaker #1

    excellent. Veillez-moi après le 22 mars.

  • Speaker #0

    Tu nous tiendras au courant, on te suivra sur les réseaux.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    Ok, excellent. Super, merci d'avoir utilisé cette carte. Je t'en prie. Je pense que tu es la seule invitée qui a utilisé trois cartes aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Oui, parce que je ne me rappelle plus trop les autres.

  • Speaker #0

    L'interdit, c'est que tu ne veux pas parler de ce sujet. Et le 7, c'est toi qui me poses ta propre question. Ok, donc du coup, on est là. Petite question un peu plus sur la projection. Tu disais tout à l'heure que tu ne te voyais pas plus pour le moment au-delà du 22. Mais j'aimerais quand même te poser la question, quels sont tes futurs projets ? Tu en as déjà un petit peu évoqué Twitch tout à l'heure. Quels sont tes futurs projets à court terme, perso ou pro ?

  • Speaker #1

    Twitch, ça c'est sûr, ça viendra après le 22 mars, pour mon perso. Pour le perso, je pense que cette année, le spectacle c'est quand même beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses à préparer mentalement, physiquement, ça me prend énormément de place dans ma tête, et je pense que du coup je vais me sentir contente de l'avoir fait, mais très soulagée. Je vais vraiment souffler après. Et du coup, au point de vue perso, je sais que je vais lancer les live Twitch. Je ne sais pas forcément si ce sera des jeux vidéo. Je pense qu'il y aura aussi avec Juliette. On a pas mal de projets avec Juliette autour du jeu vidéo. On a lancé un podcast qui s'appelle Sauvegarde en cours. Il y a un épisode qui est sorti sur un jeu. Et en fait, notre façon de faire, c'est... On ne va pas parler du jeu vidéo. On ne va pas parler d'astuces, de comment il faut jouer, du gameplay. En fait, on fait un podcast sur les jeux vidéo pour les non-gamers. Pour toi, Solo, c'est parfait. C'est parfait. On parle uniquement de l'histoire du personnage. Qu'est-ce qui va arriver au personnage ? Là, pour le coup, c'est Lara Croft. Elle arrive sur une île. Qu'est-ce qui lui arrive ? Comment elle s'en sort ? Qui elle rencontre ? Qu'est-ce qui lui vient à ses amis ? En fait, on raconte comme si je te spoilais un film de A à Z. Ça, c'est notre projet. Moi, j'aimerais beaucoup qu'on continue là-dessus. On a aussi prévu de faire des Let's Play sur YouTube de jeux vidéo d'horreur et de faire des Twitch ensemble. Ça, c'est mon projet perso que j'aimerais bien faire naître. cette année, en tout cas développée. Et au niveau pro, on a le projet Escapades locales avec Alternat Énergie. Donc un de nos clients qui s'appelle Alternat Énergie, pour qui on réalise des émissions sur Instagram qui s'appellent les Escapades locales. Et on va dans plusieurs villes en France. Donc on se déplace un peu partout. Là, on a été dans les Alpes en janvier, par exemple, où je suis tombée deux fois. Deux jours de neige, deux jours de chute. C'était incroyable. Belle perche. N'y allez pas, trop dangereux. Merci, j'aime la performance. Et donc, on fait des vidéos pour eux. Et donc, ça, c'est mon projet pro principal, puisque c'est un gros projet. Et c'est hyper plaisant. On se balade, on rencontre des gens, on discute avec eux et on fait des blagues.

  • Speaker #0

    J'avoue quand même que tes passions et ce que tu fais dans la vie, le métier... Combine vachement le côté passion, mais aussi le côté très plaisant à faire. Et j'ai l'impression que tu t'épanouis vraiment dans ce que tu fais. C'est ça. En fait, les différentes choses que tu fais, parce que tu fais quand même pas mal de choses.

  • Speaker #1

    Mais tout à fait. Je pense que j'ai cette chance là aujourd'hui de faire que des choses que j'aime. Et avant, j'étais consultante en bilan de compétences. Donc, j'étais psychologue du travail. Je recevais des gens. Enfin, j'étais pas moi psychologue du travail, mais c'était mon titre. Je recevais des gens et ils faisaient un bilan de compétences avec moi pour choisir où ils devaient aller. Donc il fallait quand même être un peu sérieux. Et même là, je n'y arrivais pas. Alors si, j'arrivais très bien à faire mon boulot, mais j'étais moi-même. C'est-à-dire que je faisais des blagues, etc. Et je pense que j'ai toujours travaillé comme ça et que je pense que je travaillerai toujours comme ça. Je ne pourrais pas ne pas être moi-même, c'est-à-dire faire des blagues, raconter des bêtises aux gens.

  • Speaker #0

    Faire des proutes.

  • Speaker #1

    Alors je ne fais pas trop de proutes. Évitez les proutes en public, à Poitiers s'il vous plaît. On a une réputation quand même. Tout ce que tu auras retenu. Ce soir, Solo va rentrer chez lui et va dire « Ouais, bon bah, Lysel,

  • Speaker #0

    fais des proutes. »

  • Speaker #1

    Rencontrer quelqu'un qui fait des proutes, 30 minutes de vidéo, ça fait plaisir.

  • Speaker #0

    Voilà, écoute, c'est cadeau.

  • Speaker #1

    Il s'embrasse la main. C'est peut-être lui ma première partie. Venez le 22 mars, Solo en première partie.

  • Speaker #0

    Ah, ça ne sera pas drôle, je vous confie à vous.

  • Speaker #1

    Un quart d'heure où ils s'embrassent les mains.

  • Speaker #0

    Mais écoute, en parlant justement du stand-up... En parlant de prout. Non, non, non. Non, non, ça y est, j'ai fait le truc. Quelles étaient tes plus belles rencontres, justement, dans ce métier-là ?

  • Speaker #1

    Florence Foresti, non, je plaisante, je ne l'ai pas du tout rencontrée. C'est la low-comédie, clairement. En fait, je pense que pour l'instant, évidemment, je les ai plus rencontrées que d'autres, mais les humoristes de Poitiers sont vraiment, vraiment chouettes. et ont beaucoup de bienveillance. Donc, je me suis... Je suis rentrée dans l'association Locomédie. Donc, Locomédie, pour ceux qui ne connaissent pas, c'est quatre gars pleins d'avenir, plus moi. Et en fait, c'est l'association qui gère les comédie-clubs de Poitiers qui sont la Loco Comédie Club et le Caribou Comédie Club. Et en fait, ils gèrent, donc avec moi, ces deux plateaux de comédie-clubs. Donc, ça veut dire préparer les artistes qui vont venir, organiser les soirées, gérer les gens, etc. Et donc, eux sont adorables. très bienveillant, très aidant. Si j'ai besoin de tester mes blagues, ils vont être toujours présents. C'est chouette et ils ont envie de faire plein de choses sur Poitiers, donc c'est hyper motivant. Et ensuite, j'ai rencontré aussi Charlotte. Son nom de scène, c'est Charle-Hot en scène. C'est une humoriste qui était jury quand j'ai fait les scènes ouvertes, qui m'a donné toujours des bons conseils et qui est vraiment très encourageante aussi. Donc aussi une belle rencontre. Et voilà. C'est déjà pas mal. Je vais pas tous les citer, sinon...

  • Speaker #0

    J'imagine. Pour contrebalancer un peu le truc, est-ce que t'as eu justement des mauvaises rencontres ?

  • Speaker #1

    Non. Alors j'en entends, des stand-uppers qui me disent qu'ils sont pas très bien accueillis ici et là, ou dans des comédies club où il y a une sorte de rivalité, genre si toi t'es pas connu ou si t'es pas bon, on va pas t'adresser la parole. Je pense que c'est plus dans les grandes villes comme Lyon, Bordeaux, Paris peut-être. Mais moi, j'ai pas eu cette malchance. j'ai rencontré que des gens hyper sympas à chaque fois j'ai rencontré à Poitiers aussi Mathieu Guérino qui mériterait d'être dans le vidéocast parce que lui c'est pour le coup quelqu'un de Poitiers et qui fait beaucoup de choses à Poitiers je lance l'invitation Mathieu, il fait beaucoup de choses pour faire vivre Poitiers, il fait des blind tests partout il est stand-upper aussi et il est présentateur de Air Guitar, c'est hyper original et lui aussi c'est un amour franchement j'ai rencontré que des gens bien

  • Speaker #0

    Et quels sont selon toi, s'il y en a, les clichés sur le métier de stand-upers ?

  • Speaker #1

    Alors il y en a un que j'utilise, c'est qu'on est tous des dépressifs. Je sais pas si c'est vrai, mais en tout cas quand je dis qui est dépressif, ils applaudissent tous. Donc à chaque fois je me dis, y'a un lien. En gros des gens torturés, tu vois, un peu. Après les clichés du troubadour, les feignants qui font pas grand chose. J'imagine que c'est ça les principaux clichés. Mais je ne saurais pas te dire plus. Si, souvent, ce qui m'arrive maintenant que je fais du stand-up, c'est que je rencontre de nouvelles personnes et elles me disent « Eh, fais-moi une blague ! »

  • Speaker #0

    C'est hyper drôle. C'est relou, ça.

  • Speaker #1

    Tu ne dis pas ça à un peintre. « Eh, fais-moi un tableau ! » Vas-y !

  • Speaker #0

    J'avoue, j'avoue, j'avoue. Je vois bien le truc. C'est pesant, en force.

  • Speaker #1

    Ça va, parce que je ne rencontre pas non plus 15 000. Quand je serai une star, je reviendrai et je dirai « Ouais, c'est hyper pesant. »

  • Speaker #0

    Ah, casse ta tête avec ça.

  • Speaker #1

    Je ne compte plus. Il faut rester à dire ça.

  • Speaker #0

    Je rigole.

  • Speaker #1

    Du forestier. Je viendrai avec Florent le forestier, d'ailleurs. Qui a été élue humoriste, qui a gagné un prix là. Ah oui ? Oui, il y a une nouvelle cérémonie, je ne sais plus exactement comment elle s'appelle parce que je ne retiens aucun nom, mais elle a gagné le prix.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord. Je ne savais pas. Ok, d'accord. Écoute, on va aller sur le côté un peu plus perso et prendre un peu de hauteur. C'est une question que je pose systématiquement à chaque podcast. Tu aurais le choix entre l'époque, le lieu. à les personnes, à quoi ressemblerait ce tableau ?

  • Speaker #1

    J'ai rien compris. Non, je plaisante. Donc, il faut que je choisisse une époque, un lieu,

  • Speaker #0

    des gens. Ça donnerait quoi ?

  • Speaker #1

    C'est hyper dur. La première époque qui me vient, je vais la dire, autant être spontanée, il faut qu'il y ait des dinosaures. J'adore les dinosaures. Nouvelle passion débloquée. Non mais j'aime bien les dinosaures. Je ne vais pas te dire pourquoi, je vais voir tous les films où il y a des dinosaures, même quand c'est nul. Dinotopia, vous savez. Donc ouais, on va mettre des dinosaures. Pour le lieu. Je pense qu'on va mettre le Canada. Mon mari est canadien. Donc j'ai la chance de connaître un peu le Canada, vite fait. Et c'est mes paysages préférés. Les montagnes, les lacs, les sapins. Je les ai dans la peau. Bref. Je dis ça parce que je les ai vraiment dans la peau. Donc voilà, on va mettre... Si je résume, il y a des dinosaures au Canada. Il faut des gens, du coup, maintenant. Mais des gens connus ou des gens pas connus ?

  • Speaker #0

    À ta guise.

  • Speaker #1

    Je pense qu'on va faire un concert d'Izia. Ok. Tu connais Izzya ?

  • Speaker #0

    De nom, mais je ne connais pas.

  • Speaker #1

    Du coup, c'est une artiste française qui fait du rock, en anglais et en français. La course en anglais, maintenant, elle fait en français. Et elle est incroyable. Sur scène, elle a une énergie vraiment libératrice, et une bonne énergie.

  • Speaker #0

    Ok, il faut que je regarde alors. Oui. Ok, d'accord. Oh, super.

  • Speaker #1

    Donc, un concert d'Izzya avec un petit T-Rex et un lac, voilà. Ok. On va faire un buffet, mais ça va être pas très bien.

  • Speaker #0

    C'est bien, c'est bien. La fin, elle sera bien.

  • Speaker #1

    On va faire des concerts avant de mourir.

  • Speaker #0

    Excellent, ok d'accord. Et si maintenant tu avais 5 minutes à échanger avec la personne que tu souhaites, vivante de ce monde, pas de ce monde, cette génération, pas cette génération, tu choisirais qui ?

  • Speaker #1

    Ok, avec qui je peux échanger ?

  • Speaker #0

    Pas simple.

  • Speaker #1

    Non, mais alors, bon, en ce moment, je regarde pas mal de choses sur la Seconde Guerre mondiale. C'est un sujet qui m'a un peu fascinée. Je ne vais pas dire Hitler, c'est un peu bizarre. Mais par contre, je parlerais bien avec Simone Veil. Déjà de son expérience. dans les camps parce que je pense que c'est important que ce témoignage là il reste donc qu'on se le prenne en pleine poire et puis après tout ce qu'elle a fait en termes de féminisme pour la cause de la femme. Je pense que ça fera bien cinq minutes.

  • Speaker #0

    Oui exactement, il y aura un peu plus que cinq minutes. Ok, d'accord, très bien. Et maintenant, je vais t'évoquer des mots et tu vas me dire ce que ça t'évoque. Alors, des mots ou des noms ?

  • Speaker #1

    J'ai l'impression d'être de retour chez la neuropsychiatre.

  • Speaker #0

    Non, on est moins cher, nous.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est clair.

  • Speaker #0

    LinkedIn, par exemple.

  • Speaker #1

    LinkedIn, le réseau ? Oui. Ça m'évoque les prunaux d'Albi. Voilà, on démarque là avec ça. Ça n'existe pas, les prunaux d'Albi. C'est juste que c'est des personnes que j'ai rencontrées qui s'appellent Nicolas. Attends, il faudra le couper, c'est parce que je ne me rappelle plus du deuxième prénom. Bon, j'ai rencontré deux personnes sur LinkedIn avec qui on a un groupe de parole sur l'autre entreprise et on s'appelle les prénoms d'Albi.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord. Et pourquoi ce nom ?

  • Speaker #1

    Il y en a une qui vient d'Albi et qu'à chaque fois, j'avais envie de dire les prénoms d'agents. Du coup, c'est resté.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord.

  • Speaker #1

    C'est nul.

  • Speaker #0

    C'est bien, ça t'évoque d'autres diront, ouais, c'est pro, c'est machin.

  • Speaker #1

    Je suis toujours à côté du type.

  • Speaker #0

    C'est original et j'aime bien. Ok, Elon Musk.

  • Speaker #1

    Ça m'évoque le nazisme.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord. On parlait tout à l'heure de Simone Veil, mais je vais partir sur autre chose. Mère Thérésa.

  • Speaker #1

    Il faut que ça m'évoque un truc. Elle a l'air cool,

  • Speaker #0

    Mère Thérésa.

  • Speaker #1

    Bien mieux que l'abbé Pierre.

  • Speaker #0

    Je ne vais pas rebondir sur ce sujet, parce qu'on en parle en off, et du coup... Ça va être trop décalé. Même si c'est de... J'ai envie de dire c'est d'époque, pas d'actualité. Ok. Et ton fruit préféré ? Je passe vraiment du coq à la nain.

  • Speaker #1

    Mon fruit, le litchi.

  • Speaker #0

    Oh, il vient de Bada, ça.

  • Speaker #1

    C'est trop bon. Et puis c'est ouf d'avoir un fruit préféré qui ne vient qu'un mois par an.

  • Speaker #0

    Genre,

  • Speaker #1

    bon, il faut vraiment le savourer.

  • Speaker #0

    En plus, ici, il n'est pas excellent.

  • Speaker #1

    Il y en a, des fois, qui viennent de... Des gros avec les tiges, c'est meilleur. J'aimerais bien le goûter un jour dans le pays d'Ouijan. Oui, oui, je comprends. Un des pays d'Ouijan.

  • Speaker #0

    Ok. Donc le litchi est très intéressant. Et toi ?

  • Speaker #1

    J'ai le droit ? Non, je n'ai pas le droit.

  • Speaker #0

    Tu peux, du coup, on peut.

  • Speaker #1

    C'est pour un fruit, ça va.

  • Speaker #0

    Moi, mon fruit préféré, c'est la mangue.

  • Speaker #1

    Ah oui, je serais peut-être en deuxième après le litchi.

  • Speaker #0

    La mangue, oui. Ok, et du coup, si tu étais une reine, la première chose que tu ferais, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    Une reine ? Putain, wow, faut mettre des trucs hyper intelligents. Moi, j'ai toujours dit à mes potes, si je deviens présidente, il y aura des toilettes publiques partout et ils seront propres. Mais je trouve que c'est pas ouf, ouf. C'est sympa, tu vois.

  • Speaker #0

    Ça a quand même révolutionné notre civilisation, les toilettes.

  • Speaker #1

    Bah, en vrai, c'est bien. Bon, allez, on va prendre ça. C'est complètement con, mais si j'étais reine, avec moi, vos toilettes publiques seront nombreuses, propres, mixtes, et avec des protections hygiéniques. pour les hommes ou les femmes qui en ont besoin.

  • Speaker #0

    Ok, écoute, c'est un sujet, à mon sens, qui nous a fait évoluer en tant qu'être humain et je pense que ce n'est pas si négligeable que ça. Donc bravo, bravo pour ça.

  • Speaker #1

    On va être à la reine de chiottes.

  • Speaker #0

    Donc ce n'est pas la reine de merde, c'est bon. Bref, ok, je vais continuer l'interview quand même.

  • Speaker #1

    Malgré tout !

  • Speaker #0

    Malgré tout quand même, on est des pros ! Ok, tu as encore deux cartes du coup. On recharge, on va continuer un petit peu l'interview, on regarde le temps. Maintenant, si tu avais une baguette magique, tu changerais quoi dans le monde actuel ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si c'est possible, mais j'aimerais bien enlever l'argent. En fait, ce n'est même pas l'argent. Je pense qu'il faudrait enlever, il faudrait créer en fait un humain. où on est tous désintéressés. Parce que du coup, il n'y aurait pas de jeu de pouvoir. Non, peut-être pas d'argent. Je pense que c'est ça que je changerais. Ça pourrait régler pas mal de choses. Le côté intéressé, tu vois.

  • Speaker #0

    Ce qui m'amène à la question logique juste après, c'est quoi ta vision du monde aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    C'est fort comme question. T'imagines, je vais dire, non, je ne veux pas répondre, je veux parler de chiottes. Laissez-moi avec mes toilettes publiques.

  • Speaker #0

    Laissez-moi sur mes sujets.

  • Speaker #1

    Très optimiste comme personne. Donc, je n'ai pas une vision du monde très... On va tous s'en sortir, ça va être génial. J'ai pas d'enfant, par exemple, parce que je me dis que ça vaut pas trop le coup. Bon, il n'y a pas que ça. Mais je fais un peu l'autruche. Depuis le Covid, surtout. Alors, depuis le Covid, j'ai fait l'autruche sur tout ce qui était news, parce que ça m'angoissait beaucoup. Je pense que pour les hyper anxieux, c'est dur le monde aujourd'hui. Donc moi, je fais un peu l'autruche. J'essaie de faire mon mieux quand même, par rapport à tout ce que je peux rencontrer dans ma vie, mais je vais pas être hyper activiste ou militante sur certains sujets. qui devrait peut-être être le mieux, que je fasse ça.

  • Speaker #0

    Ok, je vois. Et justement, selon toi, toujours avec cette question, en parallèle, le monde dans cinq ans, ça donnerait quoi ?

  • Speaker #1

    Allez. On l'utilise, mais parce que Trump est au pouvoir, donc on ne veut pas savoir. Merci d'avoir utilisé tes cartes. Moi,

  • Speaker #0

    je m'utilise tes cartes.

  • Speaker #1

    Moi, j'adore le boulot.

  • Speaker #0

    Je suis content. Franchement, là, on a les cartes. C'est parfait. Je ne pouvais pas rêver de mieux. Écoute, on arrive vers la fin du podcast. Déjà, dans un premier temps, je veux te remercier d'avoir accepté l'invitation et d'avoir pris le temps d'échanger avec nous.

  • Speaker #1

    Merci à toi.

  • Speaker #0

    Même si on ne se connaissait pas juste avant une heure, donc c'est parfait. Moi, je suis vraiment ravi d'avoir fait ta connaissance. Et puis évidemment, spectacle. Le 20 mars, du coup, à Chauvigny. J'allais dire à Châtellerault, non, rien à voir. À Chauvigny. Moi, je vais essayer d'être là. Cool. Et puis, je viendrai avec mon fils, je pense. Excellent. Et puis, pour finir, je vais te donner le mot de la fin.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Donc, si tu as quelque chose à nous dire, ça serait avec grand, grand plaisir.

  • Speaker #1

    Je vais dire tabouret.

  • Speaker #0

    Tabouret. Allez, vous avez cinq heures.

  • Speaker #1

    Et calculatrice non autorisée.

  • Speaker #0

    Pourquoi tabouret ?

  • Speaker #1

    Non, mais tu m'as dit un mot. Je suis cherchée un mot. Deux jeux de pot ? Tabouret, Kamoulok, tout ça. Non, le mot de la fin, vraiment, ça doit être sérieux. Je ne sais pas être sérieuse. Oui. Au niveau de la fin, merci beaucoup. Déjà, c'était trop cool comme expérience. Et si je dois dire un mot, je pense que c'est amusez-vous. Voilà.

Chapters

  • Introduction et présentation de Lisa

    00:00

  • Parcours académique et professionnel de Lisa

    02:44

  • Le burn-out et la reconversion vers la musique

    04:00

  • Passions actuelles et projets futurs

    06:07

  • L'entrée dans le monde du stand-up et ses expériences

    10:01

  • Discussion sur la santé mentale et l'importance de l'humour

    14:51

  • Réflexion sur les réseaux sociaux et leur impact

    20:53

  • Vision du monde et projets futurs

    41:31

Description

Qu'est-ce qui pousse une jeune femme à quitter le monde de la psychologie pour embrasser la scène humoristique et musicale à Poitiers ? Dans cet épisode captivant de LES QUARTS D'HEURE POITEVINS, Solotiana Debion reçoit Lisa, une humoriste et créatrice de contenu de 35 ans, qui nous livre un récit inspirant et authentique de son parcours. De ses études en psychologie à Cognac à son envol dans le stand-up, Lisa partage avec nous les hauts et les bas de sa carrière, ainsi que sa passion pour la créativité et l'authenticité.


Au fil de la conversation, elle n'hésite pas à aborder des sujets délicats, comme son expérience de burnout lors de sa thèse, un moment charnière qui l'a poussée à se réorienter vers la musique et le stand-up. Dans un monde où la santé mentale est souvent mise de côté, Lisa rappelle avec humour et bienveillance l'importance de prendre soin de soi et de s'écouter. Elle évoque également ses passions pour le montage vidéo, le sport, et les jeux vidéo, des activités qui nourrissent son esprit créatif et l'aident à se ressourcer.


Lisa nous parle également de ses projets futurs, notamment son spectacle "Extravaganza" qui se déroulera au Théâtre Charles Trenet. Ce spectacle est une véritable ode à l'humour et à l'authenticité, où elle aborde des thèmes personnels tout en faisant rire son public. À travers ses performances, elle souhaite toucher un large public et créer des liens, mettant en lumière la bienveillance de la communauté humoristique à Poitiers.


Dans cet épisode de LES QUARTS D'HEURE POITEVINS, préparez-vous à découvrir une artiste passionnée, qui utilise son art non seulement pour divertir, mais aussi pour sensibiliser sur des sujets importants. En écoutant Lisa, vous comprendrez comment l'humour peut être un puissant vecteur de changement et de réflexion. Alors, rejoignez-nous pour une discussion pleine de rires, de partage et d'humanité !


Ne manquez pas cet épisode inspirant qui vous fera réfléchir sur votre propre parcours et vous encouragera à embrasser vos passions, quelles qu'elles soient. LES QUARTS D'HEURE POITEVINS vous attendent pour un moment de convivialité et de découvertes enrichissantes !


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Transcription

  • Speaker #0

    Mesdames et messieurs, bien le bonjour, bienvenue dans cette nouvelle épisode des quarts d'heure poitevins.J 'ai la chance aujourd'hui, c'est compliqué d'avoir Lisa. Lisa, merci beaucoup d'être avec nous. Est-ce que tu peux te présenter succinctement s'il te plaît ? Très pro.

  • Speaker #1

    J'espère qu'il a bien clapé.

  • Speaker #0

    Très très pro.

  • Speaker #1

    Je pense qu'il était assez intense ce clap. Bonjour, je m'appelle Lisa, j'ai 28 ans plus 7. Et je suis de Poitiers, enfin pas du tout, mais je suis à Poitiers depuis 17 ans. Je vis ici et je fais de l'humour et des vidéos.

  • Speaker #0

    Excellent. Merci. Première question, simple et banale. Comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Bien. Oui, je suis un peu fatiguée. J'ai eu une grosse séance de sport hier et ma coach me fait souffrir beaucoup. Elle fait son taf quoi. Oui, c'est ça. Elle fait son taf et on la remercie. Non, mais ça va bien.

  • Speaker #0

    Ok, excellent. Super. Écoute, avant de commencer l'interview, le petit podcast, je vais présenter un petit peu le jeu Uno. Donc on va l'intégrer dans le podcast. Je vais te donner cinq cartes. OK. La première, celle-ci, qui consiste en fait à retourner la question. Si tu poses une question, comme la flèche, tu me retournes la question. C'est une idée de joker. La deuxième, c'est justement un joker. Si tu veux changer de sujet, je t'aborde le sujet politico-international, tu me dis, c'est bon, tu me saoules. Je préfère plutôt parler d'une recette de crêpes que j'adore. Un exemple, là. Là, c'est la carte interdite où du coup, tu ne veux pas parler du sujet. Tu dis, ben non, je ne veux pas parler du sujet là. On passe à autre chose.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    La 7, comme dans le jeu Uno, on inverse les rôles. C'est toi qui me poses tes questions sur une question. Donc du coup, tu prends le... Non, là, je réponds. Celle-ci, je pose une question et tu me retournes la carte et je dois répondre à ma propre question. OK. Là, c'est toi qui me poses la question que tu veux. Et la dernière, le plus 2, c'est pour ajouter du temps à un sujet qui te tient particulièrement. Ok. Imaginons, on parlait tout à l'heure du jeu de la crêpe, et que moi je coupe court au sujet parce qu'on ne voit pas sa chose, et tu me dis « non, non, non, je veux deux minutes de plus sur la crêpe » . Donc on enchaîne.

  • Speaker #1

    On va parler des crêpes, du coup, j'ai bien compris.

  • Speaker #0

    C'est un message subliminal. C'est vrai que c'est crêpe,

  • Speaker #1

    crêpe, crêpe. C'est vrai que c'est crêpe, crêpe, crêpe.

  • Speaker #0

    Voilà, donc tu peux les utiliser évidemment à ta guise et à tout moment. Alors... On peut les utiliser qu'une fois, en revanche, par carte. Écoute, super. On va commencer l'interview. D'accord. Qu'est-ce qui t'a amenée à Poitiers ?

  • Speaker #1

    Mes études.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Moi, je viens de Cognac, donc c'est à moins de deux heures de Poitiers. Et je suis venue faire mes études de psycho ici, parce que j'avais d'autres amis du lycée qui venaient ici aussi, et parce que c'est facile. Par rapport à Cognac, c'est facile en termes de distance, et c'est facile en termes de prix aussi. OK. Très abordable par rapport à la vie à Paris, par exemple. Et donc j'ai fait mes études de psycho ici pendant cinq ans. Et je suis restée ensuite vivre ici parce que j'avais mon conjoint avec qui j'étais depuis ma première année de psycho, même avant. Et je suis restée vivre ici parce que lui avait trouvé du travail. J'ai continué moi dans une thèse de psycho, mais à Paris. Sauf que je vivais quand même à Poitiers parce que mon vivier d'expérience, que je fais des expériences sur les enfants, dit comme ça, ça fait un peu psychopathe. Moi, je fais des expériences sur les enfants. On travaillait avec des enfants et toutes les écoles à qui on travaillait en termes de convention étaient dans la Vienne. Et donc, c'est mon professeur qui était parti à Paris. Et donc, j'ai continué de travailler en doctorat avec lui, mais je n'avais pas de financement. Donc, ça a été difficile. J'ai dû travailler à côté en plus et puis ça s'est mal passé avec lui. Donc, j'ai arrêté la thèse après deux ans.

  • Speaker #0

    OK, OK. Et comment tu as vécu ça ?

  • Speaker #1

    Alors, je pense que c'était un burn-out un peu. vraiment j'en pouvais plus je ne pouvais plus lire mes messages mails tu vois quand j'entendais la notification d'ailleurs je ne mets plus de notification parce que ça me faisait vraiment vriller et en fait je l'ai quelque part bien vécu parce que j'ai extériorisé ensuite j'ai fini mon contrat de travail qui était aussi avec ce mec qui était un peu fou donc j'ai fini mon contrat de travail avec lui et là je me suis mis au piano alors moi j'avais déjà fait de la musique avant quand j'étais ado donc j'avais un groupe et je chantais d'accord J'avais eu deux groupes de musique avec un copain qui s'appelle David, qui est maintenant très connu d'ailleurs si vous allez auprès de Bordeaux. C'est un artiste de street art qui s'appelle C'est l'or. Petite dédicace.

  • Speaker #0

    On te fera le lien.

  • Speaker #1

    Et donc je me suis mis au piano et j'ai vu que ça collait bien, que j'arrivais à chanter en même temps. Et en fait, ça m'a vraiment libérée parce que je venais d'arrêter ma thèse, je n'avais pas vraiment de but. Et en fait, je me suis mis à faire de la musique et j'ai composé un album. J'ai composé des titres, j'ai été en studio et j'ai sorti un album autoproduit sur Spotify, Deezer, etc. Donc ça, ça a été vraiment ma suite de la thèse.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord, très bien. On mettra le lien du coup de...

  • Speaker #1

    Bien sûr. Allez, écoutez. Quand vous m'écoutez, ça me donne 0,003 centimes d'euros.

  • Speaker #0

    Il faut y aller, il faut y aller.

  • Speaker #1

    Je peux acheter un Switch chez Célio. Allez-y.

  • Speaker #0

    Il faut y aller. Et d'ailleurs, petite parenthèse, ce qui montre bien que... qu'on ne met pas de questions en amont. Et puis nous, on ne se connaissait pas du coup. On se découvre finalement là, à l'instant T, et je ne savais pas que tu faisais de la musique.

  • Speaker #1

    Oui, mais peu de monde le savent, parce que finalement, je n'en parle pas beaucoup et je n'ai pas forcément continué après, parce qu'après, je trouve un travail qui m'a passionnée et puis j'ai d'autres choses. Mais en fait, je crois que tu vas voir, à force, je fais beaucoup de choses différentes.

  • Speaker #0

    C'est excellent.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'on ne se connaissait pas. Moi, je ne sais toujours pas ce qu'il y a sous ton bonnet, par exemple.

  • Speaker #0

    J'ai des cheveux, des cheveux, mais je... Pour le bien oculaire des gens, on va le garder.

  • Speaker #1

    C'est le secret du videocast.

  • Speaker #0

    On va le garder. Ok, très bien. Et est-ce que tu continues toujours la musique ?

  • Speaker #1

    C'est très, très périodique aujourd'hui. En fait, après l'album, j'ai trouvé du travail. Et puis, la vie s'est enchaînée. Et aujourd'hui, je fais du stand-up. Et ça prend beaucoup de place déjà. Je ne peux pas tout faire. J'ai d'autres envies qui surplombent la musique. Je me suis arrêtée par soucis techniques parce qu'en fait j'avais envie de continuer mais j'arrivais pas à... Déjà j'avais trouvé quelqu'un pour jouer avec moi finalement ça s'est pas fait et ensuite j'arrivais pas à jouer le piano et chanter par rapport à ce que je voulais jouer au piano. Un problème de coordination clairement. Du coup je me suis arrêtée pour ça et j'ai pas vraiment repris mais j'ai quand même l'idée au fond de ma tête de faire un groupe avec une copine, enfin voilà on en parle. Donc pour l'instant j'en fais pas mais on me réclame souvent un second album. Quand je dis on, c'est trois, quatre proches.

  • Speaker #0

    Moi, moi, ça fait partie.

  • Speaker #1

    Merci, c'est gentil. Tu n'as pas encore écouté. Ne continue pas la musique.

  • Speaker #0

    Vu comment tu m'en parles, je suis tenté. Et d'ailleurs, ce qui me permet de dire que... C'est quoi comme genre de musique ?

  • Speaker #1

    Alors moi, c'est de la pop, variété, en français et en anglais. Donc en fait, parce que je faisais... Ce n'est même pas ce que j'écoute, moi, tu vois, très peu. Mais comme c'est ce que je faisais au piano, j'ai vraiment écrit par rapport à ça. Et j'ai écrit une chanson sur la thèse. Après, c'est des chansons qui racontent des histoires plutôt de couple et tout, mais qui ne me concernent pas forcément.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. À l'inverse d'Adèle, quoi. Elle a plutôt écrit des chansons sur son couple. Oui,

  • Speaker #1

    voilà. C'est vrai que moi, j'ai une copine qui avait écouté l'album et qui m'a dit « Waouh, t'as dû en chier » . J'ai dit « Non, pas du tout, ça ne parle pas de moi, en fait » . « Bah, t'as rupture et tout » . Je dis « Non, c'est pas moi » . « Non,

  • Speaker #0

    c'est pour moi, j'ai vu ça l'autre jour » . Ouais. Excellent, ok. Donc, tu as plusieurs casquettes. Ouais. Aujourd'hui, quelles sont tes passions ? Tu parlais de la musique, tu parlais du stand-up, tu parlais à un moment donné de la thèse qui t'a quand même passionné.

  • Speaker #1

    Oui, c'était cool, ouais.

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui, quelles sont tes passions ? Tu vois, les cours que tu pratiques, ou que tu aimerais justement pratiquer. On parlait de musique tout à l'heure, mais...

  • Speaker #1

    Oui. Alors aujourd'hui, j'ai la chance de faire un métier qui me passionne. Donc ça, c'est vraiment cool. Donc je me suis passionnée il y a deux ans pour le montage vidéo. Alors, la meuf qui fait que des burn-out. À la suite d'un burn-out ? J'ai eu un arrêt de travail parce que j'ai eu un souci de santé. Ma boîte coulait et ça tombait bien que j'ai eu cet arrêt de travail. Et en fait, pendant cet arrêt de travail, j'hébergeais chez moi ma cousine qui est monteuse vidéo. Et donc, je regardais ce qu'elle faisait et j'ai trouvé ça passionnant. Je me suis dit, mais ça, j'aimerais beaucoup le faire. Et j'ai commencé à apprendre toute seule. Et à la suite de mon arrêt de travail, comme la boîte n'allait pas bien, ils m'ont proposé un licenciement économique que j'ai pris. Meilleure décision de ma vie puisque j'ai pu me former au marketing digital et au montage vidéo. dans l'optique de monter ma boîte, ce qui est le cas aujourd'hui. Ça y est, j'ai monté ma boîte en octobre 2023. Donc, ça fait un an et demi maintenant qu'elle existe et que je travaille dans le montage vidéo avec ma cousine. Et ça, ça me passionne. Ok. Voilà.

  • Speaker #0

    Ça me fait penser, je bûchure complètement, il y a une amie qui m'a posé la question la semaine dernière à chercher une personne, une montreuse vidéo.

  • Speaker #1

    Très bien. Je suis là.

  • Speaker #0

    Voilà. On va être en relation, voilà. Tout à fait. En off après.

  • Speaker #1

    Moi, je suis venue faire du business.

  • Speaker #0

    En tout cas, ça tombe plutôt bien. Comme quoi, le hasard fait bien les choses.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Mais toujours le hasard. Moi, je trouve qu'il n'y en a pas, en fait. Je pense que c'est le destin. Je pense qu'on rencontre les gens en fonction de nos énergies. Et vraiment, c'est ce que je vois dans mon boulot. C'est qu'à chaque fois, les gens à qui je travaille ont une énergie qui me correspond, à moi et Juliette. Et en fait, on n'a que des personnes bienveillantes et qui on avance vraiment. C'est chouette, quoi.

  • Speaker #0

    Très, très juste. Moi, je suis totalement d'accord avec toi. Ok, on va aller rebondir un petit peu sur justement ton spectacle aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    et donc d'autres passions. T'as d'autres passions. On va parler de ce sujet, on va revenir sur d'autres passions après.

  • Speaker #1

    Ça en fait partie maintenant, le stand-up. Comment je suis arrivée là ? Eh bien c'est encore grâce à Juliette. Juliette qui a une place importante dans ma vie. Ouais je pense que... Attends, je ne sais plus ce que c'est la carte pour parler d'un sujet.

  • Speaker #0

    C'est la multicolore.

  • Speaker #1

    Pardon. Donc je prends la carte multicolore, puisque je participe au jeu Uno.

  • Speaker #0

    Bravo !

  • Speaker #1

    Je l'enlève parce que je suis bonne joueuse.

  • Speaker #0

    Oui. Mon fils est très mauvais joueur. Lui il l'aurait caché sous le truc et puis il l'aurait senti.

  • Speaker #1

    Ouais, donc je vais faire une aparté sur Juliette parce que j'en parle depuis tout à l'heure. Oui, j'ai hébergé Juliette. En fait, Juliette, c'est ma cousine Germaine. On a sept ans d'écart. On a été élevés un peu comme deux sœurs, ce qui était les dernières volontés de notre grand-mère quand elle est morte quand j'avais 10 ans. Elle a dit élever ces deux petites comme des sœurs et c'est le cas. Et en fait, aujourd'hui, on est comme des sœurs. Et en fait, elle a monté sa boîte, elle aussi, il y a quatre ans dans le montage vidéo et elle a quitté Paris parce qu'elle était à Paris. Et elle a eu besoin d'un hébergement, ce qui fait que je l'ai hébergée. Ça fait deux ans qu'on est en colloque avec elle et mon mari. Ça se passe hyper bien et en fait, on monte tous nos projets ensemble maintenant. Et c'est grâce à elle que je suis dans le montage vidéo. Et en fait, on se répond bien puisqu'elle a vraiment le côté technique et j'ai vraiment le plus le côté, on va dire, social ou commercial, tu vois. Et donc, ça marche bien entre nous. Et je trouve que c'est important de la nommer parce qu'aujourd'hui, beaucoup de mes passions sont reliées à elle, notamment le stand-up, puisque c'est grâce à une de ses amies stand-upeuses que je suis montée sur scène, puisqu'elle m'a dit... On monte sur scène, on a besoin de femmes dans le stand-up. J'ai dit ok. Et j'ai fait un sketch qui m'a fait gagner ensuite un concours. Et c'est aujourd'hui pour ça que j'ai fait beaucoup, beaucoup de scènes et que j'ai un spectacle.

  • Speaker #0

    Ok, très bien. Je prends du coup là-bas le rebond. Tu parlais d'avoir gagné ce concours. Est-ce que tu peux nous en parler un peu plus,

  • Speaker #1

    s'il te plaît ? Donc en fait, je suis montée sur scène avec un sketch. Ça a plu. J'ai été repérée par le directeur du théâtre de Charles Trenet à Chauvigny, donc Laurent Roy. Et qui m'a dit, à Chauvigny, on a un festival qui s'appelle le One Man Show. Il y a lieu tous les ans au mois de mars, donc c'est très bientôt. Et il y a une journée réservée pour les débutants, une scène ouverte. Moi, j'y suis allée, j'ai été sélectionnée. Et le soir, on a joué devant un public. Et le public votait pour son préféré. Et j'ai gagné. J'avais trois scènes derrière moi et j'ai parlé d'eau proute. Il faut le savoir, c'est important.

  • Speaker #0

    La base.

  • Speaker #1

    C'est la base. Si vous voulez gagner des concours, parlez d'eau proute. Moi, je pense que mes conseils sont très salvateurs. Et en fait, j'ai gagné ce concours-là et ça donnait l'opportunité de venir jouer la semaine d'après une première partie face à un artiste qui avait gagné la fois d'avant.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et ça donnait l'opportunité de pouvoir jouer son spectacle un an plus tard dans la même salle. Ok. Donc moi, je n'avais pas de spectacle.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Tu n'avais pas ce spectacle.

  • Speaker #1

    J'avais joué trois fois et j'avais un seul skate sur le poutre. Donc je me suis dit, de toute façon, si tu gagnes, c'est le destin, c'est l'opportunité. En fait, quand j'étais montée sur scène la toute première fois, ça m'avait paru très naturel. Vraiment comme si je parlais à des copains et je me suis dit, en fait, c'est facile. Il y a des choses qui sont difficiles, genre monter sur scène quand tu chantes, c'est un peu difficile parce que tu as le track, il faut gérer la musique en même temps que le chant. Moi, je trouve ça difficile. Mais le stand-up, ça me paraît un peu plus facile pour moi. Donc naturel, en tout cas. Et donc, je me suis dit, ok. Et là, j'ai créé un spectacle. Alors, ce n'est pas sur le Brut. Rassurez-vous, j'ai d'autres sujets qui me tiennent à cœur. Et je joue mon spectacle dans trois semaines au Théâtre Chauvigny.

  • Speaker #0

    Ok, ok. D'ailleurs, c'est pas mal ça. Je peux me mettre comme ça, comme ça les gens.

  • Speaker #1

    Tu peux rester comme ça pendant quatre heures. Voilà,

  • Speaker #0

    écoute, voilà. C'est très bien, vous l'avez ? Et donc du coup, ça sera le 22 mars, samedi 22 mars, à 20h30 à Chauvinis, au Théâtre Charles de Trenay.

  • Speaker #1

    Il y aura une première partie avant, ce sera le gagnant des scènes ouvertes de cette année. Les scènes ouvertes elles ont lieu le 15 mars. Donc s'il y a des humoristes débutants qui nous écoutent, inscrivez-vous, et allez-y, c'est une super expérience. Et puis moi, ensuite, je joue le 22 mars mon spectacle que j'ai appelé Extravaganza. Et c'est un spectacle dans lequel je parle de... de ma santé mentale, qui est complètement désastreuse. Enfin, pas à ce point-là, mais en tout cas, j'ai de l'anxiété et j'en parle dans le spectacle et j'essaie de l'amener avec humour et extravagance, puisque je suis aussi quelqu'un d'assez extravagant.

  • Speaker #0

    Et pourquoi justement le choix de cette thématique-là pour ton spectacle ?

  • Speaker #1

    En fait, je ne me suis pas assise et je me suis dit « Bon, il faut écrire un spectacle, de quoi je vais parler ? » J'ai écrit des sketchs par rapport à des événements qui me sont arrivés dans la vie. Et le lien s'est fait tout seul, en fait. Parce que quand j'ai écrit mes sketchs, je n'avais même pas encore l'info du trouble anxieux que j'avais. Je l'ai eu plus tard, au final. J'ai été diagnostiquée l'année dernière. Et donc, en fait, mes sketchs, j'ai fait des liens entre eux. Et je vois bien qu'à chaque fois, l'anxiété a un sens, etc. Et du coup, j'arrive à faire un lien dans le spectacle.

  • Speaker #0

    Alors, je vais partir un peu sur des questions qui paraissent peut-être un peu bêtes ou légères. Qu'est-ce qui t'a fait découvrir cette partie anxieuse de toi ?

  • Speaker #1

    Je suis anxieuse, donc ça se ressent. Déjà au quotidien, je suis quelqu'un de très stressé. Je ne dors pas très bien, je mange mes émotions. Je crois que ça se voit. C'est une réplique de Muelle Robin, je n'ai rien inventé. Et du coup, je pense que je suis assez angoissée de base. Et en fait, quand j'étais en arrêt maladie, là, je t'en ai parlé tout à l'heure, c'est parce que j'avais fait des malaises au boulot. Et ma médecin m'avait dit... En fait, j'ai fait des malaises au boulot parce que j'entrais dans une dépression. Donc j'ai soigné ma dépression avec mon médecin. Et elle m'a dit, il faut enquêter sur comment fonctionne votre cerveau, parce que je pense qu'il y a quelque chose que vous ne comprenez pas, etc. Et donc j'ai fait des enquêtes avec une neuropsy. Et j'ai découvert que j'avais ce trouble anxieux. Donc c'est comme ça que j'en suis venue à savoir que j'avais un trouble et que j'étais pas juste un peu stressée, mais qu'en fait j'avais vraiment quelque chose qui se traite, qui se travaille, etc.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord. Et à ce moment-là, quand tu as appris ça, comment tu as accepté ou géré cette info en tout cas ?

  • Speaker #1

    En fait, ça m'a fait du bien d'avoir un mot sur comment je fonctionne. Parce que des crises d'angoisse, l'anxiété, ça m'a amené des crises d'angoisse assez fortes. Au boulot, mon corps a lâché avant ma tête. Et en fait, ça m'a fait du bien, je pense, d'avoir ce diagnostic et de me dire, OK, j'avance avec ça. Et puis, en fait, je me suis rendu compte que ce trouble, je le gérais déjà depuis quelques années et que je pouvais continuer à le faire. J'étais mieux prise en charge. Donc, c'était plutôt positif.

  • Speaker #0

    Et est-ce que du coup, le fait de jouer ça sur scène, en tout cas le raconter sur scène, n'est pas une revanche justement par rapport à tes troubles ?

  • Speaker #1

    Une revanche ? Oui, c'est un peu genre, regardez ce que je sais faire. C'est vrai que monter sur scène devant plein de gens, c'est hyper stressant normalement. Mais moi, c'est vraiment le seul truc où je ne suis pas trop stressée. Donc, prenons-le. Non, c'est plus que ça fait plaisir de parler de quelque chose qui touche des gens. Tu vois, la dernière fois, j'en ai parlé de ça à Angers. J'ai fait une petite scène à Angers. Et le soir, j'ai eu un message d'un papa qui m'a dit « Waouh, merci beaucoup pour votre sketch parce que ça a mis des mots sur ce que ressentait notre fille et on va pouvoir mieux l'aider. » Je me suis dit « Waouh,

  • Speaker #0

    moi je suis ça. »

  • Speaker #1

    Ouais, c'est super. Moi, j'ai fait un sketch où je dis que j'ai fait un malaise pendant une réunion. Et en fait, tu fais ça et ça aide des gens. Donc, je me dis, c'est bien aussi de parler d'autres sujets que juste... Les femmes parlent d'un peu... Enfin, les femmes et les hommes, en stand-up, ça va parler des relations souvent, des rendez-vous. Les femmes, ça peut être aussi des sujets plus féminins. Moi, je parle vraiment de santé mentale et ça change. Enfin, je ne pense pas que je sois la seule, mais pas du tout. Mais ça fait du bien aussi de parler d'autres choses qui peuvent toucher tout le monde.

  • Speaker #0

    Je vois, je vois. Et du coup, ce spectacle, tu vas le faire évoluer ? Ou tu vas le mûrir ?

  • Speaker #1

    Alors là, je t'avoue, je n'arrive pas à me projeter au-delà du 22 mars, là, pour l'instant. Ok,

  • Speaker #0

    focus là.

  • Speaker #1

    Ouais, là, je focus. Il évolue déjà à chaque scène que je fais, je pense. Et oui, en général, tout ce que les artistes que je côtoie m'ont dit, c'est que quand tu joues ton spectacle la première fois, et que tu le joues la centième fois, il ne ressemble plus du tout à ce que tu as joué la première fois. évidemment il sera certainement amené à évoluer et puis si je continue bon après je pense que je vais continuer,

  • Speaker #0

    je pense pas que la soirée sera désastreuse mais on verra je pense pas non plus d'ailleurs on va essayer de venir je sais pas ce que j'essaie d'être là mais si j'ai rien je te promets que je viendrai très bien, solo c'est enregistré c'est noté l'équipe OED20 sera là non je m'engage peut-être un peu trop là parce que

  • Speaker #1

    Moi je serai là Les petits poids de vin ainsi que tous leurs conjoints, toute leur famille Vous avez 300 places à remplir, c'est parti

  • Speaker #0

    Tant bien on a 10 enfants chacun

  • Speaker #1

    Bon bah waouh vous reproduisez vachement à Poitiers Oui il fait froid des fois l'hiver Ok donc c'est la première raison Pour laquelle on fait des enfants Il fait froid l'hiver A noter,

  • Speaker #0

    non je rigole Ecoute on va revenir sur la question de tout à l'heure Quelles sont tes autres passions ?

  • Speaker #1

    Alors mes autres passions J'ai toujours été passionnée par les jeux vidéo Je suis une geek Voilà Je joue beaucoup à plein de jeux différents. J'ai un petit fait pour The Last of Us. Je ne sais pas si tu connais.

  • Speaker #0

    Non, je ne suis pas très...

  • Speaker #1

    Pas très jeu. En fait, j'aime beaucoup les jeux où il y a beaucoup de scénarios qui font vivre des choses, des émotions. Et The Last of Us est un jeu comme ça, avec une histoire assez forte entre un adulte et une ado. Attention, on parle de l'égalité, bien sûr. Je dis comme ça, c'est vrai que c'est un peu chiant. Enfin, c'est une histoire de zombie, donc il n'y a pas de... Bref. Je vais me faire défoncer si je dis zombies, alors que c'est pas les zombies. Et ensuite, j'aime beaucoup le sport. Non, des places à certains, je suis sportive. Et même maintenant, j'ai toujours fait plus ou moins du sport. Mais je faisais beaucoup de sport, j'arrêtais, je reprenais. Moi, je suis pas très stable. Et là, en novembre, j'ai repris en me laissant mettre un objectif de trois séances semaine. Et en fait, je sais pas pourquoi, j'ai filmé ma première séance. Et c'était pas prévu. J'étais sur mon rameur ou mon tapis, je sais plus. Je fais « Allez, je vais filmer » . Et depuis, je l'ai posté sur les réseaux sociaux, sur TikTok et Insta. Et ça a bien marché. les gens ont été plutôt présents. Et du coup, j'ai continué, j'ai continué. Donc là, ça prend de l'ampleur. Et j'ai beaucoup de retours bienveillants. Et en fait, ça fait du bien. C'est un peu un cercle vertueux, tu vois. Ça motive, donc je fais une vidéo. Donc ça motive, donc je fais une vidéo. Et en plus, j'ai l'impression que ça fait du bien aux gens de voir une personne grosse qui va à la salle et qui fait du sport. Tu vois, qui se disent, en fait, tout le monde peut le faire et moi, je peux le faire.

  • Speaker #0

    Je pose souvent cette question, justement, et là, je... Une fois de plus, je prends le truc au rebond. Comment toi, tu consommes les réseaux sociaux ? Naturellement, toi, du coup, t'en profites aujourd'hui. Oui. Et souvent, le retour que j'ai, c'est pas forcément une image positive des réseaux sociaux. Est-ce que tu peux nous donner ton avis sur ce sujet, s'il te plaît ?

  • Speaker #1

    Alors moi, je consomme beaucoup les réseaux sociaux pour mon boulot déjà. Parce que mes clients, je poste leurs vidéos sur TikTok. Donc forcément, je suis beaucoup sur TikTok. Et je n'étais pas forcément très positive sur les réseaux sociaux, notamment pour tous ces gens qui mettent leurs petits commentaires sans connaître le sujet, etc. Mais c'est vrai que je pense que ça dépend vraiment de ce que tu construis comme communauté. Mais c'est un peu bizarre, parce que comment construire une communauté si tu n'as pas de maîtrise sur tout ça ? Alors pour moi, pour ma part, dans ma façon de faire, j'ai de la chance, parce que j'ai des gens très bienveillants dans mes commentaires et très peu de commentaires justement vindicatifs. Mais je pense que quand ça reste comme ça, ça va. Mais je pense que quand ça déborde, moi je ne sais pas, je ne suis pas encore connue, tu vois, mais imagine, je fais une vidéo qui explose et où tous les gens se mettent à critiquer, je ne sais pas si j'aurais le même avis sur les réseaux sociaux. Donc je pense que mon avis sur les réseaux sociaux, il est assez neutre, parce que je m'en sers beaucoup, donc je ne peux pas non plus leur cracher dessus. Mais je me dis que c'est aussi une place qui est un peu trop donnée à certaines personnes, qui ne la prendraient pas dans la vie réelle.

  • Speaker #0

    Je comprends.

  • Speaker #1

    Et je te retourne la question ? Non, c'est pas celle-ci ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est celle-là. Tu m'as posé la question. Excellent. Ouh là là ! J'étais pas prêt, là. Moi, comment je vois les réseaux sociaux ? Écoute, moi, je suis très détaché des réseaux sociaux. J'utilise forcément avec poids de 20+. Je suis plutôt du genre à ne pas avoir de notification sur mon téléphone, très peu. D'ailleurs, ça agace tous mes proches, parce que du coup, je suis un peu un... Un fantôme dans le sens où je réponds quasiment jamais, parce que je n'ai aucune notification. Vraiment, ça me donne à part maman, mais ma famille est très proche pour les appels, mais sinon, ça ne sonne jamais. Et du coup, les réseaux sociaux, c'est pareil. C'est-à-dire que j'ai l'impression que quand j'y suis, très vite, il y a des choses très, très positives. Il y a beaucoup de savoirs à acquérir, gratuitement en plus. Donc ça, je trouve ça très, très, très intéressant. Mais le piège, c'est qu'il y a beaucoup de conneries aussi qui viennent. Donc du coup, là où ça devient intéressant, c'est qu'il faut savoir, en fait, à mon sens, trouver l'équilibre entre les choses intéressantes, le divertissement et les conneries. À ce moment-là, quitter le truc.

  • Speaker #1

    On est vite parasité.

  • Speaker #0

    On est très, très vite parasité. Et ça, c'est le vrai piège pour moi. Et c'est un sujet très important parce que mon fils, le plus grand, il a 14 ans. Et du coup, c'est un vrai sujet, tu vois. Les réseaux sociaux, les jeunes d'aujourd'hui. À mon sens, lui ne fait pas encore la part des choses sur ce qui est intéressant réellement et sur ce qu'il pense être intéressant, voire même, il y a certaines vidéos où tu penses que c'est la réalité, mais finalement pas du tout. Donc, c'est un vrai sujet. Moi, je suis quelqu'un d'optimiste et je me dis qu'ils vont faire la part des choses à un moment donné, mais je suis inquiet quand même. Je me dis que ça va trop vite et trop d'infos tuent l'info. Oui. Ce que je vois des réseaux, en tout cas.

  • Speaker #1

    Oui, je suis assez d'accord. La désinformation va si vite aujourd'hui dans notre monde à cause des réseaux. Mais je pense que ça devrait être une règle d'or, ce que tu dis sur les notifications. Moi, je suis assez d'accord. J'ai très peu de notifications. Enfin, je n'en ai pas pour les réseaux sociaux, en fait. Alors, ça ne m'empêche pas d'y aller. Mais je suis d'accord, ça libère, en fait.

  • Speaker #0

    Ah oui, non. C'est vraiment, à mon sens, un truc addictif, voire même abrutissant. Je ne sais pas si le mot est correct. et peut-être un peu fort, mais c'est vrai. Je pense que c'est vraiment des choses qui t'empêchent d'être productif, d'être concentré sur ce que tu as à faire. Et voilà, c'est mon avis, sans langage que moi. Merci pour cette carte.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, ça me fait rebondir sur un autre sujet. Tu parlais tout à l'heure de ta passion pour les jeux vidéo. Oui. Comment tu consommes les jeux vidéo ? Est-ce que tu aimes ça et tu es de manière très active, voire addict ? C'est-à-dire que tu passes beaucoup, beaucoup de temps. Ou justement, tu adores ça, mais par ses monnaies ?

  • Speaker #1

    Je pense que je passe beaucoup de temps. Oui. Pas assez, à mon goût, tu vois. Ok. Je ne sais pas si c'est une addiction, mais je pense que ce serait difficile pour moi de ne pas mettre un nez dans un jeu pendant un certain temps, tu vois.

  • Speaker #0

    Et se serrer tête dedans, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    En vrai, je te dirais, je peux partir trois semaines quelque part sans y jouer, mais c'est pas vrai parce que je pense que j'aurais... Je suis partie trois semaines il y a deux ans au Canada et j'avais pas de jeu vidéo, mais j'avais quand même mon téléphone sur lequel je faisais des sudokus. C'est pas un jeu vidéo, tu vois. Mais il y a quand même une consommation de ludique. Moi, j'ai beaucoup de mal à faire qu'une seule chose à la fois. Donc je pense que je suis capable de consommer tous les jours du jeu vidéo, même si c'est sous un format... comme ça, où je peux parler avec quelqu'un en même temps, ou regarder un film en même temps. Pas un format plus lourd où là, je vais me concentrer avec une manette dans les mains. Mais ouais, je pense que c'est quelque chose où je consomme énormément ce format-là.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu connais le lobby à Poitiers ?

  • Speaker #1

    De nom,

  • Speaker #0

    oui. On a eu Hazel sur le canapé il n'y a pas très longtemps, et il propose une salle de gaming... juste en face de la gare donc avec pas mal de structures et pas mal l'encadrement pour justement les jeunes et c'est hyper intéressant je t'invite à aller voir à l'occasion si tu veux.

  • Speaker #1

    Carrément ouais j'irai voir.

  • Speaker #0

    Azel, elle arrive. Ok écoute on va partir un peu sur un sujet...

  • Speaker #1

    Je profite de toutes les cartes parce que j'adore jouer.

  • Speaker #0

    Ok excellent.

  • Speaker #1

    Juste je rajoute pour les jeux vidéo que j'ai aussi un projet de passer sur Twitch après mon spectacle que je me retiens d'y aller avant. Tout est prêt, donc je pense que ce sera ma prochaine étape. Je trouve que ça va mélanger un peu le stand-up et le jeu. Je trouve que ça mélange un peu et la vidéo, finalement. Je vais mélanger toutes mes passions avec le live Twitch.

  • Speaker #0

    Ok,

  • Speaker #1

    excellent. Veillez-moi après le 22 mars.

  • Speaker #0

    Tu nous tiendras au courant, on te suivra sur les réseaux.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    Ok, excellent. Super, merci d'avoir utilisé cette carte. Je t'en prie. Je pense que tu es la seule invitée qui a utilisé trois cartes aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Oui, parce que je ne me rappelle plus trop les autres.

  • Speaker #0

    L'interdit, c'est que tu ne veux pas parler de ce sujet. Et le 7, c'est toi qui me poses ta propre question. Ok, donc du coup, on est là. Petite question un peu plus sur la projection. Tu disais tout à l'heure que tu ne te voyais pas plus pour le moment au-delà du 22. Mais j'aimerais quand même te poser la question, quels sont tes futurs projets ? Tu en as déjà un petit peu évoqué Twitch tout à l'heure. Quels sont tes futurs projets à court terme, perso ou pro ?

  • Speaker #1

    Twitch, ça c'est sûr, ça viendra après le 22 mars, pour mon perso. Pour le perso, je pense que cette année, le spectacle c'est quand même beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses à préparer mentalement, physiquement, ça me prend énormément de place dans ma tête, et je pense que du coup je vais me sentir contente de l'avoir fait, mais très soulagée. Je vais vraiment souffler après. Et du coup, au point de vue perso, je sais que je vais lancer les live Twitch. Je ne sais pas forcément si ce sera des jeux vidéo. Je pense qu'il y aura aussi avec Juliette. On a pas mal de projets avec Juliette autour du jeu vidéo. On a lancé un podcast qui s'appelle Sauvegarde en cours. Il y a un épisode qui est sorti sur un jeu. Et en fait, notre façon de faire, c'est... On ne va pas parler du jeu vidéo. On ne va pas parler d'astuces, de comment il faut jouer, du gameplay. En fait, on fait un podcast sur les jeux vidéo pour les non-gamers. Pour toi, Solo, c'est parfait. C'est parfait. On parle uniquement de l'histoire du personnage. Qu'est-ce qui va arriver au personnage ? Là, pour le coup, c'est Lara Croft. Elle arrive sur une île. Qu'est-ce qui lui arrive ? Comment elle s'en sort ? Qui elle rencontre ? Qu'est-ce qui lui vient à ses amis ? En fait, on raconte comme si je te spoilais un film de A à Z. Ça, c'est notre projet. Moi, j'aimerais beaucoup qu'on continue là-dessus. On a aussi prévu de faire des Let's Play sur YouTube de jeux vidéo d'horreur et de faire des Twitch ensemble. Ça, c'est mon projet perso que j'aimerais bien faire naître. cette année, en tout cas développée. Et au niveau pro, on a le projet Escapades locales avec Alternat Énergie. Donc un de nos clients qui s'appelle Alternat Énergie, pour qui on réalise des émissions sur Instagram qui s'appellent les Escapades locales. Et on va dans plusieurs villes en France. Donc on se déplace un peu partout. Là, on a été dans les Alpes en janvier, par exemple, où je suis tombée deux fois. Deux jours de neige, deux jours de chute. C'était incroyable. Belle perche. N'y allez pas, trop dangereux. Merci, j'aime la performance. Et donc, on fait des vidéos pour eux. Et donc, ça, c'est mon projet pro principal, puisque c'est un gros projet. Et c'est hyper plaisant. On se balade, on rencontre des gens, on discute avec eux et on fait des blagues.

  • Speaker #0

    J'avoue quand même que tes passions et ce que tu fais dans la vie, le métier... Combine vachement le côté passion, mais aussi le côté très plaisant à faire. Et j'ai l'impression que tu t'épanouis vraiment dans ce que tu fais. C'est ça. En fait, les différentes choses que tu fais, parce que tu fais quand même pas mal de choses.

  • Speaker #1

    Mais tout à fait. Je pense que j'ai cette chance là aujourd'hui de faire que des choses que j'aime. Et avant, j'étais consultante en bilan de compétences. Donc, j'étais psychologue du travail. Je recevais des gens. Enfin, j'étais pas moi psychologue du travail, mais c'était mon titre. Je recevais des gens et ils faisaient un bilan de compétences avec moi pour choisir où ils devaient aller. Donc il fallait quand même être un peu sérieux. Et même là, je n'y arrivais pas. Alors si, j'arrivais très bien à faire mon boulot, mais j'étais moi-même. C'est-à-dire que je faisais des blagues, etc. Et je pense que j'ai toujours travaillé comme ça et que je pense que je travaillerai toujours comme ça. Je ne pourrais pas ne pas être moi-même, c'est-à-dire faire des blagues, raconter des bêtises aux gens.

  • Speaker #0

    Faire des proutes.

  • Speaker #1

    Alors je ne fais pas trop de proutes. Évitez les proutes en public, à Poitiers s'il vous plaît. On a une réputation quand même. Tout ce que tu auras retenu. Ce soir, Solo va rentrer chez lui et va dire « Ouais, bon bah, Lysel,

  • Speaker #0

    fais des proutes. »

  • Speaker #1

    Rencontrer quelqu'un qui fait des proutes, 30 minutes de vidéo, ça fait plaisir.

  • Speaker #0

    Voilà, écoute, c'est cadeau.

  • Speaker #1

    Il s'embrasse la main. C'est peut-être lui ma première partie. Venez le 22 mars, Solo en première partie.

  • Speaker #0

    Ah, ça ne sera pas drôle, je vous confie à vous.

  • Speaker #1

    Un quart d'heure où ils s'embrassent les mains.

  • Speaker #0

    Mais écoute, en parlant justement du stand-up... En parlant de prout. Non, non, non. Non, non, ça y est, j'ai fait le truc. Quelles étaient tes plus belles rencontres, justement, dans ce métier-là ?

  • Speaker #1

    Florence Foresti, non, je plaisante, je ne l'ai pas du tout rencontrée. C'est la low-comédie, clairement. En fait, je pense que pour l'instant, évidemment, je les ai plus rencontrées que d'autres, mais les humoristes de Poitiers sont vraiment, vraiment chouettes. et ont beaucoup de bienveillance. Donc, je me suis... Je suis rentrée dans l'association Locomédie. Donc, Locomédie, pour ceux qui ne connaissent pas, c'est quatre gars pleins d'avenir, plus moi. Et en fait, c'est l'association qui gère les comédie-clubs de Poitiers qui sont la Loco Comédie Club et le Caribou Comédie Club. Et en fait, ils gèrent, donc avec moi, ces deux plateaux de comédie-clubs. Donc, ça veut dire préparer les artistes qui vont venir, organiser les soirées, gérer les gens, etc. Et donc, eux sont adorables. très bienveillant, très aidant. Si j'ai besoin de tester mes blagues, ils vont être toujours présents. C'est chouette et ils ont envie de faire plein de choses sur Poitiers, donc c'est hyper motivant. Et ensuite, j'ai rencontré aussi Charlotte. Son nom de scène, c'est Charle-Hot en scène. C'est une humoriste qui était jury quand j'ai fait les scènes ouvertes, qui m'a donné toujours des bons conseils et qui est vraiment très encourageante aussi. Donc aussi une belle rencontre. Et voilà. C'est déjà pas mal. Je vais pas tous les citer, sinon...

  • Speaker #0

    J'imagine. Pour contrebalancer un peu le truc, est-ce que t'as eu justement des mauvaises rencontres ?

  • Speaker #1

    Non. Alors j'en entends, des stand-uppers qui me disent qu'ils sont pas très bien accueillis ici et là, ou dans des comédies club où il y a une sorte de rivalité, genre si toi t'es pas connu ou si t'es pas bon, on va pas t'adresser la parole. Je pense que c'est plus dans les grandes villes comme Lyon, Bordeaux, Paris peut-être. Mais moi, j'ai pas eu cette malchance. j'ai rencontré que des gens hyper sympas à chaque fois j'ai rencontré à Poitiers aussi Mathieu Guérino qui mériterait d'être dans le vidéocast parce que lui c'est pour le coup quelqu'un de Poitiers et qui fait beaucoup de choses à Poitiers je lance l'invitation Mathieu, il fait beaucoup de choses pour faire vivre Poitiers, il fait des blind tests partout il est stand-upper aussi et il est présentateur de Air Guitar, c'est hyper original et lui aussi c'est un amour franchement j'ai rencontré que des gens bien

  • Speaker #0

    Et quels sont selon toi, s'il y en a, les clichés sur le métier de stand-upers ?

  • Speaker #1

    Alors il y en a un que j'utilise, c'est qu'on est tous des dépressifs. Je sais pas si c'est vrai, mais en tout cas quand je dis qui est dépressif, ils applaudissent tous. Donc à chaque fois je me dis, y'a un lien. En gros des gens torturés, tu vois, un peu. Après les clichés du troubadour, les feignants qui font pas grand chose. J'imagine que c'est ça les principaux clichés. Mais je ne saurais pas te dire plus. Si, souvent, ce qui m'arrive maintenant que je fais du stand-up, c'est que je rencontre de nouvelles personnes et elles me disent « Eh, fais-moi une blague ! »

  • Speaker #0

    C'est hyper drôle. C'est relou, ça.

  • Speaker #1

    Tu ne dis pas ça à un peintre. « Eh, fais-moi un tableau ! » Vas-y !

  • Speaker #0

    J'avoue, j'avoue, j'avoue. Je vois bien le truc. C'est pesant, en force.

  • Speaker #1

    Ça va, parce que je ne rencontre pas non plus 15 000. Quand je serai une star, je reviendrai et je dirai « Ouais, c'est hyper pesant. »

  • Speaker #0

    Ah, casse ta tête avec ça.

  • Speaker #1

    Je ne compte plus. Il faut rester à dire ça.

  • Speaker #0

    Je rigole.

  • Speaker #1

    Du forestier. Je viendrai avec Florent le forestier, d'ailleurs. Qui a été élue humoriste, qui a gagné un prix là. Ah oui ? Oui, il y a une nouvelle cérémonie, je ne sais plus exactement comment elle s'appelle parce que je ne retiens aucun nom, mais elle a gagné le prix.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord. Je ne savais pas. Ok, d'accord. Écoute, on va aller sur le côté un peu plus perso et prendre un peu de hauteur. C'est une question que je pose systématiquement à chaque podcast. Tu aurais le choix entre l'époque, le lieu. à les personnes, à quoi ressemblerait ce tableau ?

  • Speaker #1

    J'ai rien compris. Non, je plaisante. Donc, il faut que je choisisse une époque, un lieu,

  • Speaker #0

    des gens. Ça donnerait quoi ?

  • Speaker #1

    C'est hyper dur. La première époque qui me vient, je vais la dire, autant être spontanée, il faut qu'il y ait des dinosaures. J'adore les dinosaures. Nouvelle passion débloquée. Non mais j'aime bien les dinosaures. Je ne vais pas te dire pourquoi, je vais voir tous les films où il y a des dinosaures, même quand c'est nul. Dinotopia, vous savez. Donc ouais, on va mettre des dinosaures. Pour le lieu. Je pense qu'on va mettre le Canada. Mon mari est canadien. Donc j'ai la chance de connaître un peu le Canada, vite fait. Et c'est mes paysages préférés. Les montagnes, les lacs, les sapins. Je les ai dans la peau. Bref. Je dis ça parce que je les ai vraiment dans la peau. Donc voilà, on va mettre... Si je résume, il y a des dinosaures au Canada. Il faut des gens, du coup, maintenant. Mais des gens connus ou des gens pas connus ?

  • Speaker #0

    À ta guise.

  • Speaker #1

    Je pense qu'on va faire un concert d'Izia. Ok. Tu connais Izzya ?

  • Speaker #0

    De nom, mais je ne connais pas.

  • Speaker #1

    Du coup, c'est une artiste française qui fait du rock, en anglais et en français. La course en anglais, maintenant, elle fait en français. Et elle est incroyable. Sur scène, elle a une énergie vraiment libératrice, et une bonne énergie.

  • Speaker #0

    Ok, il faut que je regarde alors. Oui. Ok, d'accord. Oh, super.

  • Speaker #1

    Donc, un concert d'Izzya avec un petit T-Rex et un lac, voilà. Ok. On va faire un buffet, mais ça va être pas très bien.

  • Speaker #0

    C'est bien, c'est bien. La fin, elle sera bien.

  • Speaker #1

    On va faire des concerts avant de mourir.

  • Speaker #0

    Excellent, ok d'accord. Et si maintenant tu avais 5 minutes à échanger avec la personne que tu souhaites, vivante de ce monde, pas de ce monde, cette génération, pas cette génération, tu choisirais qui ?

  • Speaker #1

    Ok, avec qui je peux échanger ?

  • Speaker #0

    Pas simple.

  • Speaker #1

    Non, mais alors, bon, en ce moment, je regarde pas mal de choses sur la Seconde Guerre mondiale. C'est un sujet qui m'a un peu fascinée. Je ne vais pas dire Hitler, c'est un peu bizarre. Mais par contre, je parlerais bien avec Simone Veil. Déjà de son expérience. dans les camps parce que je pense que c'est important que ce témoignage là il reste donc qu'on se le prenne en pleine poire et puis après tout ce qu'elle a fait en termes de féminisme pour la cause de la femme. Je pense que ça fera bien cinq minutes.

  • Speaker #0

    Oui exactement, il y aura un peu plus que cinq minutes. Ok, d'accord, très bien. Et maintenant, je vais t'évoquer des mots et tu vas me dire ce que ça t'évoque. Alors, des mots ou des noms ?

  • Speaker #1

    J'ai l'impression d'être de retour chez la neuropsychiatre.

  • Speaker #0

    Non, on est moins cher, nous.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est clair.

  • Speaker #0

    LinkedIn, par exemple.

  • Speaker #1

    LinkedIn, le réseau ? Oui. Ça m'évoque les prunaux d'Albi. Voilà, on démarque là avec ça. Ça n'existe pas, les prunaux d'Albi. C'est juste que c'est des personnes que j'ai rencontrées qui s'appellent Nicolas. Attends, il faudra le couper, c'est parce que je ne me rappelle plus du deuxième prénom. Bon, j'ai rencontré deux personnes sur LinkedIn avec qui on a un groupe de parole sur l'autre entreprise et on s'appelle les prénoms d'Albi.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord. Et pourquoi ce nom ?

  • Speaker #1

    Il y en a une qui vient d'Albi et qu'à chaque fois, j'avais envie de dire les prénoms d'agents. Du coup, c'est resté.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord.

  • Speaker #1

    C'est nul.

  • Speaker #0

    C'est bien, ça t'évoque d'autres diront, ouais, c'est pro, c'est machin.

  • Speaker #1

    Je suis toujours à côté du type.

  • Speaker #0

    C'est original et j'aime bien. Ok, Elon Musk.

  • Speaker #1

    Ça m'évoque le nazisme.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord. On parlait tout à l'heure de Simone Veil, mais je vais partir sur autre chose. Mère Thérésa.

  • Speaker #1

    Il faut que ça m'évoque un truc. Elle a l'air cool,

  • Speaker #0

    Mère Thérésa.

  • Speaker #1

    Bien mieux que l'abbé Pierre.

  • Speaker #0

    Je ne vais pas rebondir sur ce sujet, parce qu'on en parle en off, et du coup... Ça va être trop décalé. Même si c'est de... J'ai envie de dire c'est d'époque, pas d'actualité. Ok. Et ton fruit préféré ? Je passe vraiment du coq à la nain.

  • Speaker #1

    Mon fruit, le litchi.

  • Speaker #0

    Oh, il vient de Bada, ça.

  • Speaker #1

    C'est trop bon. Et puis c'est ouf d'avoir un fruit préféré qui ne vient qu'un mois par an.

  • Speaker #0

    Genre,

  • Speaker #1

    bon, il faut vraiment le savourer.

  • Speaker #0

    En plus, ici, il n'est pas excellent.

  • Speaker #1

    Il y en a, des fois, qui viennent de... Des gros avec les tiges, c'est meilleur. J'aimerais bien le goûter un jour dans le pays d'Ouijan. Oui, oui, je comprends. Un des pays d'Ouijan.

  • Speaker #0

    Ok. Donc le litchi est très intéressant. Et toi ?

  • Speaker #1

    J'ai le droit ? Non, je n'ai pas le droit.

  • Speaker #0

    Tu peux, du coup, on peut.

  • Speaker #1

    C'est pour un fruit, ça va.

  • Speaker #0

    Moi, mon fruit préféré, c'est la mangue.

  • Speaker #1

    Ah oui, je serais peut-être en deuxième après le litchi.

  • Speaker #0

    La mangue, oui. Ok, et du coup, si tu étais une reine, la première chose que tu ferais, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    Une reine ? Putain, wow, faut mettre des trucs hyper intelligents. Moi, j'ai toujours dit à mes potes, si je deviens présidente, il y aura des toilettes publiques partout et ils seront propres. Mais je trouve que c'est pas ouf, ouf. C'est sympa, tu vois.

  • Speaker #0

    Ça a quand même révolutionné notre civilisation, les toilettes.

  • Speaker #1

    Bah, en vrai, c'est bien. Bon, allez, on va prendre ça. C'est complètement con, mais si j'étais reine, avec moi, vos toilettes publiques seront nombreuses, propres, mixtes, et avec des protections hygiéniques. pour les hommes ou les femmes qui en ont besoin.

  • Speaker #0

    Ok, écoute, c'est un sujet, à mon sens, qui nous a fait évoluer en tant qu'être humain et je pense que ce n'est pas si négligeable que ça. Donc bravo, bravo pour ça.

  • Speaker #1

    On va être à la reine de chiottes.

  • Speaker #0

    Donc ce n'est pas la reine de merde, c'est bon. Bref, ok, je vais continuer l'interview quand même.

  • Speaker #1

    Malgré tout !

  • Speaker #0

    Malgré tout quand même, on est des pros ! Ok, tu as encore deux cartes du coup. On recharge, on va continuer un petit peu l'interview, on regarde le temps. Maintenant, si tu avais une baguette magique, tu changerais quoi dans le monde actuel ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si c'est possible, mais j'aimerais bien enlever l'argent. En fait, ce n'est même pas l'argent. Je pense qu'il faudrait enlever, il faudrait créer en fait un humain. où on est tous désintéressés. Parce que du coup, il n'y aurait pas de jeu de pouvoir. Non, peut-être pas d'argent. Je pense que c'est ça que je changerais. Ça pourrait régler pas mal de choses. Le côté intéressé, tu vois.

  • Speaker #0

    Ce qui m'amène à la question logique juste après, c'est quoi ta vision du monde aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    C'est fort comme question. T'imagines, je vais dire, non, je ne veux pas répondre, je veux parler de chiottes. Laissez-moi avec mes toilettes publiques.

  • Speaker #0

    Laissez-moi sur mes sujets.

  • Speaker #1

    Très optimiste comme personne. Donc, je n'ai pas une vision du monde très... On va tous s'en sortir, ça va être génial. J'ai pas d'enfant, par exemple, parce que je me dis que ça vaut pas trop le coup. Bon, il n'y a pas que ça. Mais je fais un peu l'autruche. Depuis le Covid, surtout. Alors, depuis le Covid, j'ai fait l'autruche sur tout ce qui était news, parce que ça m'angoissait beaucoup. Je pense que pour les hyper anxieux, c'est dur le monde aujourd'hui. Donc moi, je fais un peu l'autruche. J'essaie de faire mon mieux quand même, par rapport à tout ce que je peux rencontrer dans ma vie, mais je vais pas être hyper activiste ou militante sur certains sujets. qui devrait peut-être être le mieux, que je fasse ça.

  • Speaker #0

    Ok, je vois. Et justement, selon toi, toujours avec cette question, en parallèle, le monde dans cinq ans, ça donnerait quoi ?

  • Speaker #1

    Allez. On l'utilise, mais parce que Trump est au pouvoir, donc on ne veut pas savoir. Merci d'avoir utilisé tes cartes. Moi,

  • Speaker #0

    je m'utilise tes cartes.

  • Speaker #1

    Moi, j'adore le boulot.

  • Speaker #0

    Je suis content. Franchement, là, on a les cartes. C'est parfait. Je ne pouvais pas rêver de mieux. Écoute, on arrive vers la fin du podcast. Déjà, dans un premier temps, je veux te remercier d'avoir accepté l'invitation et d'avoir pris le temps d'échanger avec nous.

  • Speaker #1

    Merci à toi.

  • Speaker #0

    Même si on ne se connaissait pas juste avant une heure, donc c'est parfait. Moi, je suis vraiment ravi d'avoir fait ta connaissance. Et puis évidemment, spectacle. Le 20 mars, du coup, à Chauvigny. J'allais dire à Châtellerault, non, rien à voir. À Chauvigny. Moi, je vais essayer d'être là. Cool. Et puis, je viendrai avec mon fils, je pense. Excellent. Et puis, pour finir, je vais te donner le mot de la fin.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Donc, si tu as quelque chose à nous dire, ça serait avec grand, grand plaisir.

  • Speaker #1

    Je vais dire tabouret.

  • Speaker #0

    Tabouret. Allez, vous avez cinq heures.

  • Speaker #1

    Et calculatrice non autorisée.

  • Speaker #0

    Pourquoi tabouret ?

  • Speaker #1

    Non, mais tu m'as dit un mot. Je suis cherchée un mot. Deux jeux de pot ? Tabouret, Kamoulok, tout ça. Non, le mot de la fin, vraiment, ça doit être sérieux. Je ne sais pas être sérieuse. Oui. Au niveau de la fin, merci beaucoup. Déjà, c'était trop cool comme expérience. Et si je dois dire un mot, je pense que c'est amusez-vous. Voilà.

Chapters

  • Introduction et présentation de Lisa

    00:00

  • Parcours académique et professionnel de Lisa

    02:44

  • Le burn-out et la reconversion vers la musique

    04:00

  • Passions actuelles et projets futurs

    06:07

  • L'entrée dans le monde du stand-up et ses expériences

    10:01

  • Discussion sur la santé mentale et l'importance de l'humour

    14:51

  • Réflexion sur les réseaux sociaux et leur impact

    20:53

  • Vision du monde et projets futurs

    41:31

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Description

Qu'est-ce qui pousse une jeune femme à quitter le monde de la psychologie pour embrasser la scène humoristique et musicale à Poitiers ? Dans cet épisode captivant de LES QUARTS D'HEURE POITEVINS, Solotiana Debion reçoit Lisa, une humoriste et créatrice de contenu de 35 ans, qui nous livre un récit inspirant et authentique de son parcours. De ses études en psychologie à Cognac à son envol dans le stand-up, Lisa partage avec nous les hauts et les bas de sa carrière, ainsi que sa passion pour la créativité et l'authenticité.


Au fil de la conversation, elle n'hésite pas à aborder des sujets délicats, comme son expérience de burnout lors de sa thèse, un moment charnière qui l'a poussée à se réorienter vers la musique et le stand-up. Dans un monde où la santé mentale est souvent mise de côté, Lisa rappelle avec humour et bienveillance l'importance de prendre soin de soi et de s'écouter. Elle évoque également ses passions pour le montage vidéo, le sport, et les jeux vidéo, des activités qui nourrissent son esprit créatif et l'aident à se ressourcer.


Lisa nous parle également de ses projets futurs, notamment son spectacle "Extravaganza" qui se déroulera au Théâtre Charles Trenet. Ce spectacle est une véritable ode à l'humour et à l'authenticité, où elle aborde des thèmes personnels tout en faisant rire son public. À travers ses performances, elle souhaite toucher un large public et créer des liens, mettant en lumière la bienveillance de la communauté humoristique à Poitiers.


Dans cet épisode de LES QUARTS D'HEURE POITEVINS, préparez-vous à découvrir une artiste passionnée, qui utilise son art non seulement pour divertir, mais aussi pour sensibiliser sur des sujets importants. En écoutant Lisa, vous comprendrez comment l'humour peut être un puissant vecteur de changement et de réflexion. Alors, rejoignez-nous pour une discussion pleine de rires, de partage et d'humanité !


Ne manquez pas cet épisode inspirant qui vous fera réfléchir sur votre propre parcours et vous encouragera à embrasser vos passions, quelles qu'elles soient. LES QUARTS D'HEURE POITEVINS vous attendent pour un moment de convivialité et de découvertes enrichissantes !


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Transcription

  • Speaker #0

    Mesdames et messieurs, bien le bonjour, bienvenue dans cette nouvelle épisode des quarts d'heure poitevins.J 'ai la chance aujourd'hui, c'est compliqué d'avoir Lisa. Lisa, merci beaucoup d'être avec nous. Est-ce que tu peux te présenter succinctement s'il te plaît ? Très pro.

  • Speaker #1

    J'espère qu'il a bien clapé.

  • Speaker #0

    Très très pro.

  • Speaker #1

    Je pense qu'il était assez intense ce clap. Bonjour, je m'appelle Lisa, j'ai 28 ans plus 7. Et je suis de Poitiers, enfin pas du tout, mais je suis à Poitiers depuis 17 ans. Je vis ici et je fais de l'humour et des vidéos.

  • Speaker #0

    Excellent. Merci. Première question, simple et banale. Comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Bien. Oui, je suis un peu fatiguée. J'ai eu une grosse séance de sport hier et ma coach me fait souffrir beaucoup. Elle fait son taf quoi. Oui, c'est ça. Elle fait son taf et on la remercie. Non, mais ça va bien.

  • Speaker #0

    Ok, excellent. Super. Écoute, avant de commencer l'interview, le petit podcast, je vais présenter un petit peu le jeu Uno. Donc on va l'intégrer dans le podcast. Je vais te donner cinq cartes. OK. La première, celle-ci, qui consiste en fait à retourner la question. Si tu poses une question, comme la flèche, tu me retournes la question. C'est une idée de joker. La deuxième, c'est justement un joker. Si tu veux changer de sujet, je t'aborde le sujet politico-international, tu me dis, c'est bon, tu me saoules. Je préfère plutôt parler d'une recette de crêpes que j'adore. Un exemple, là. Là, c'est la carte interdite où du coup, tu ne veux pas parler du sujet. Tu dis, ben non, je ne veux pas parler du sujet là. On passe à autre chose.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    La 7, comme dans le jeu Uno, on inverse les rôles. C'est toi qui me poses tes questions sur une question. Donc du coup, tu prends le... Non, là, je réponds. Celle-ci, je pose une question et tu me retournes la carte et je dois répondre à ma propre question. OK. Là, c'est toi qui me poses la question que tu veux. Et la dernière, le plus 2, c'est pour ajouter du temps à un sujet qui te tient particulièrement. Ok. Imaginons, on parlait tout à l'heure du jeu de la crêpe, et que moi je coupe court au sujet parce qu'on ne voit pas sa chose, et tu me dis « non, non, non, je veux deux minutes de plus sur la crêpe » . Donc on enchaîne.

  • Speaker #1

    On va parler des crêpes, du coup, j'ai bien compris.

  • Speaker #0

    C'est un message subliminal. C'est vrai que c'est crêpe,

  • Speaker #1

    crêpe, crêpe. C'est vrai que c'est crêpe, crêpe, crêpe.

  • Speaker #0

    Voilà, donc tu peux les utiliser évidemment à ta guise et à tout moment. Alors... On peut les utiliser qu'une fois, en revanche, par carte. Écoute, super. On va commencer l'interview. D'accord. Qu'est-ce qui t'a amenée à Poitiers ?

  • Speaker #1

    Mes études.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Moi, je viens de Cognac, donc c'est à moins de deux heures de Poitiers. Et je suis venue faire mes études de psycho ici, parce que j'avais d'autres amis du lycée qui venaient ici aussi, et parce que c'est facile. Par rapport à Cognac, c'est facile en termes de distance, et c'est facile en termes de prix aussi. OK. Très abordable par rapport à la vie à Paris, par exemple. Et donc j'ai fait mes études de psycho ici pendant cinq ans. Et je suis restée ensuite vivre ici parce que j'avais mon conjoint avec qui j'étais depuis ma première année de psycho, même avant. Et je suis restée vivre ici parce que lui avait trouvé du travail. J'ai continué moi dans une thèse de psycho, mais à Paris. Sauf que je vivais quand même à Poitiers parce que mon vivier d'expérience, que je fais des expériences sur les enfants, dit comme ça, ça fait un peu psychopathe. Moi, je fais des expériences sur les enfants. On travaillait avec des enfants et toutes les écoles à qui on travaillait en termes de convention étaient dans la Vienne. Et donc, c'est mon professeur qui était parti à Paris. Et donc, j'ai continué de travailler en doctorat avec lui, mais je n'avais pas de financement. Donc, ça a été difficile. J'ai dû travailler à côté en plus et puis ça s'est mal passé avec lui. Donc, j'ai arrêté la thèse après deux ans.

  • Speaker #0

    OK, OK. Et comment tu as vécu ça ?

  • Speaker #1

    Alors, je pense que c'était un burn-out un peu. vraiment j'en pouvais plus je ne pouvais plus lire mes messages mails tu vois quand j'entendais la notification d'ailleurs je ne mets plus de notification parce que ça me faisait vraiment vriller et en fait je l'ai quelque part bien vécu parce que j'ai extériorisé ensuite j'ai fini mon contrat de travail qui était aussi avec ce mec qui était un peu fou donc j'ai fini mon contrat de travail avec lui et là je me suis mis au piano alors moi j'avais déjà fait de la musique avant quand j'étais ado donc j'avais un groupe et je chantais d'accord J'avais eu deux groupes de musique avec un copain qui s'appelle David, qui est maintenant très connu d'ailleurs si vous allez auprès de Bordeaux. C'est un artiste de street art qui s'appelle C'est l'or. Petite dédicace.

  • Speaker #0

    On te fera le lien.

  • Speaker #1

    Et donc je me suis mis au piano et j'ai vu que ça collait bien, que j'arrivais à chanter en même temps. Et en fait, ça m'a vraiment libérée parce que je venais d'arrêter ma thèse, je n'avais pas vraiment de but. Et en fait, je me suis mis à faire de la musique et j'ai composé un album. J'ai composé des titres, j'ai été en studio et j'ai sorti un album autoproduit sur Spotify, Deezer, etc. Donc ça, ça a été vraiment ma suite de la thèse.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord, très bien. On mettra le lien du coup de...

  • Speaker #1

    Bien sûr. Allez, écoutez. Quand vous m'écoutez, ça me donne 0,003 centimes d'euros.

  • Speaker #0

    Il faut y aller, il faut y aller.

  • Speaker #1

    Je peux acheter un Switch chez Célio. Allez-y.

  • Speaker #0

    Il faut y aller. Et d'ailleurs, petite parenthèse, ce qui montre bien que... qu'on ne met pas de questions en amont. Et puis nous, on ne se connaissait pas du coup. On se découvre finalement là, à l'instant T, et je ne savais pas que tu faisais de la musique.

  • Speaker #1

    Oui, mais peu de monde le savent, parce que finalement, je n'en parle pas beaucoup et je n'ai pas forcément continué après, parce qu'après, je trouve un travail qui m'a passionnée et puis j'ai d'autres choses. Mais en fait, je crois que tu vas voir, à force, je fais beaucoup de choses différentes.

  • Speaker #0

    C'est excellent.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'on ne se connaissait pas. Moi, je ne sais toujours pas ce qu'il y a sous ton bonnet, par exemple.

  • Speaker #0

    J'ai des cheveux, des cheveux, mais je... Pour le bien oculaire des gens, on va le garder.

  • Speaker #1

    C'est le secret du videocast.

  • Speaker #0

    On va le garder. Ok, très bien. Et est-ce que tu continues toujours la musique ?

  • Speaker #1

    C'est très, très périodique aujourd'hui. En fait, après l'album, j'ai trouvé du travail. Et puis, la vie s'est enchaînée. Et aujourd'hui, je fais du stand-up. Et ça prend beaucoup de place déjà. Je ne peux pas tout faire. J'ai d'autres envies qui surplombent la musique. Je me suis arrêtée par soucis techniques parce qu'en fait j'avais envie de continuer mais j'arrivais pas à... Déjà j'avais trouvé quelqu'un pour jouer avec moi finalement ça s'est pas fait et ensuite j'arrivais pas à jouer le piano et chanter par rapport à ce que je voulais jouer au piano. Un problème de coordination clairement. Du coup je me suis arrêtée pour ça et j'ai pas vraiment repris mais j'ai quand même l'idée au fond de ma tête de faire un groupe avec une copine, enfin voilà on en parle. Donc pour l'instant j'en fais pas mais on me réclame souvent un second album. Quand je dis on, c'est trois, quatre proches.

  • Speaker #0

    Moi, moi, ça fait partie.

  • Speaker #1

    Merci, c'est gentil. Tu n'as pas encore écouté. Ne continue pas la musique.

  • Speaker #0

    Vu comment tu m'en parles, je suis tenté. Et d'ailleurs, ce qui me permet de dire que... C'est quoi comme genre de musique ?

  • Speaker #1

    Alors moi, c'est de la pop, variété, en français et en anglais. Donc en fait, parce que je faisais... Ce n'est même pas ce que j'écoute, moi, tu vois, très peu. Mais comme c'est ce que je faisais au piano, j'ai vraiment écrit par rapport à ça. Et j'ai écrit une chanson sur la thèse. Après, c'est des chansons qui racontent des histoires plutôt de couple et tout, mais qui ne me concernent pas forcément.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. À l'inverse d'Adèle, quoi. Elle a plutôt écrit des chansons sur son couple. Oui,

  • Speaker #1

    voilà. C'est vrai que moi, j'ai une copine qui avait écouté l'album et qui m'a dit « Waouh, t'as dû en chier » . J'ai dit « Non, pas du tout, ça ne parle pas de moi, en fait » . « Bah, t'as rupture et tout » . Je dis « Non, c'est pas moi » . « Non,

  • Speaker #0

    c'est pour moi, j'ai vu ça l'autre jour » . Ouais. Excellent, ok. Donc, tu as plusieurs casquettes. Ouais. Aujourd'hui, quelles sont tes passions ? Tu parlais de la musique, tu parlais du stand-up, tu parlais à un moment donné de la thèse qui t'a quand même passionné.

  • Speaker #1

    Oui, c'était cool, ouais.

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui, quelles sont tes passions ? Tu vois, les cours que tu pratiques, ou que tu aimerais justement pratiquer. On parlait de musique tout à l'heure, mais...

  • Speaker #1

    Oui. Alors aujourd'hui, j'ai la chance de faire un métier qui me passionne. Donc ça, c'est vraiment cool. Donc je me suis passionnée il y a deux ans pour le montage vidéo. Alors, la meuf qui fait que des burn-out. À la suite d'un burn-out ? J'ai eu un arrêt de travail parce que j'ai eu un souci de santé. Ma boîte coulait et ça tombait bien que j'ai eu cet arrêt de travail. Et en fait, pendant cet arrêt de travail, j'hébergeais chez moi ma cousine qui est monteuse vidéo. Et donc, je regardais ce qu'elle faisait et j'ai trouvé ça passionnant. Je me suis dit, mais ça, j'aimerais beaucoup le faire. Et j'ai commencé à apprendre toute seule. Et à la suite de mon arrêt de travail, comme la boîte n'allait pas bien, ils m'ont proposé un licenciement économique que j'ai pris. Meilleure décision de ma vie puisque j'ai pu me former au marketing digital et au montage vidéo. dans l'optique de monter ma boîte, ce qui est le cas aujourd'hui. Ça y est, j'ai monté ma boîte en octobre 2023. Donc, ça fait un an et demi maintenant qu'elle existe et que je travaille dans le montage vidéo avec ma cousine. Et ça, ça me passionne. Ok. Voilà.

  • Speaker #0

    Ça me fait penser, je bûchure complètement, il y a une amie qui m'a posé la question la semaine dernière à chercher une personne, une montreuse vidéo.

  • Speaker #1

    Très bien. Je suis là.

  • Speaker #0

    Voilà. On va être en relation, voilà. Tout à fait. En off après.

  • Speaker #1

    Moi, je suis venue faire du business.

  • Speaker #0

    En tout cas, ça tombe plutôt bien. Comme quoi, le hasard fait bien les choses.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Mais toujours le hasard. Moi, je trouve qu'il n'y en a pas, en fait. Je pense que c'est le destin. Je pense qu'on rencontre les gens en fonction de nos énergies. Et vraiment, c'est ce que je vois dans mon boulot. C'est qu'à chaque fois, les gens à qui je travaille ont une énergie qui me correspond, à moi et Juliette. Et en fait, on n'a que des personnes bienveillantes et qui on avance vraiment. C'est chouette, quoi.

  • Speaker #0

    Très, très juste. Moi, je suis totalement d'accord avec toi. Ok, on va aller rebondir un petit peu sur justement ton spectacle aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    et donc d'autres passions. T'as d'autres passions. On va parler de ce sujet, on va revenir sur d'autres passions après.

  • Speaker #1

    Ça en fait partie maintenant, le stand-up. Comment je suis arrivée là ? Eh bien c'est encore grâce à Juliette. Juliette qui a une place importante dans ma vie. Ouais je pense que... Attends, je ne sais plus ce que c'est la carte pour parler d'un sujet.

  • Speaker #0

    C'est la multicolore.

  • Speaker #1

    Pardon. Donc je prends la carte multicolore, puisque je participe au jeu Uno.

  • Speaker #0

    Bravo !

  • Speaker #1

    Je l'enlève parce que je suis bonne joueuse.

  • Speaker #0

    Oui. Mon fils est très mauvais joueur. Lui il l'aurait caché sous le truc et puis il l'aurait senti.

  • Speaker #1

    Ouais, donc je vais faire une aparté sur Juliette parce que j'en parle depuis tout à l'heure. Oui, j'ai hébergé Juliette. En fait, Juliette, c'est ma cousine Germaine. On a sept ans d'écart. On a été élevés un peu comme deux sœurs, ce qui était les dernières volontés de notre grand-mère quand elle est morte quand j'avais 10 ans. Elle a dit élever ces deux petites comme des sœurs et c'est le cas. Et en fait, aujourd'hui, on est comme des sœurs. Et en fait, elle a monté sa boîte, elle aussi, il y a quatre ans dans le montage vidéo et elle a quitté Paris parce qu'elle était à Paris. Et elle a eu besoin d'un hébergement, ce qui fait que je l'ai hébergée. Ça fait deux ans qu'on est en colloque avec elle et mon mari. Ça se passe hyper bien et en fait, on monte tous nos projets ensemble maintenant. Et c'est grâce à elle que je suis dans le montage vidéo. Et en fait, on se répond bien puisqu'elle a vraiment le côté technique et j'ai vraiment le plus le côté, on va dire, social ou commercial, tu vois. Et donc, ça marche bien entre nous. Et je trouve que c'est important de la nommer parce qu'aujourd'hui, beaucoup de mes passions sont reliées à elle, notamment le stand-up, puisque c'est grâce à une de ses amies stand-upeuses que je suis montée sur scène, puisqu'elle m'a dit... On monte sur scène, on a besoin de femmes dans le stand-up. J'ai dit ok. Et j'ai fait un sketch qui m'a fait gagner ensuite un concours. Et c'est aujourd'hui pour ça que j'ai fait beaucoup, beaucoup de scènes et que j'ai un spectacle.

  • Speaker #0

    Ok, très bien. Je prends du coup là-bas le rebond. Tu parlais d'avoir gagné ce concours. Est-ce que tu peux nous en parler un peu plus,

  • Speaker #1

    s'il te plaît ? Donc en fait, je suis montée sur scène avec un sketch. Ça a plu. J'ai été repérée par le directeur du théâtre de Charles Trenet à Chauvigny, donc Laurent Roy. Et qui m'a dit, à Chauvigny, on a un festival qui s'appelle le One Man Show. Il y a lieu tous les ans au mois de mars, donc c'est très bientôt. Et il y a une journée réservée pour les débutants, une scène ouverte. Moi, j'y suis allée, j'ai été sélectionnée. Et le soir, on a joué devant un public. Et le public votait pour son préféré. Et j'ai gagné. J'avais trois scènes derrière moi et j'ai parlé d'eau proute. Il faut le savoir, c'est important.

  • Speaker #0

    La base.

  • Speaker #1

    C'est la base. Si vous voulez gagner des concours, parlez d'eau proute. Moi, je pense que mes conseils sont très salvateurs. Et en fait, j'ai gagné ce concours-là et ça donnait l'opportunité de venir jouer la semaine d'après une première partie face à un artiste qui avait gagné la fois d'avant.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et ça donnait l'opportunité de pouvoir jouer son spectacle un an plus tard dans la même salle. Ok. Donc moi, je n'avais pas de spectacle.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Tu n'avais pas ce spectacle.

  • Speaker #1

    J'avais joué trois fois et j'avais un seul skate sur le poutre. Donc je me suis dit, de toute façon, si tu gagnes, c'est le destin, c'est l'opportunité. En fait, quand j'étais montée sur scène la toute première fois, ça m'avait paru très naturel. Vraiment comme si je parlais à des copains et je me suis dit, en fait, c'est facile. Il y a des choses qui sont difficiles, genre monter sur scène quand tu chantes, c'est un peu difficile parce que tu as le track, il faut gérer la musique en même temps que le chant. Moi, je trouve ça difficile. Mais le stand-up, ça me paraît un peu plus facile pour moi. Donc naturel, en tout cas. Et donc, je me suis dit, ok. Et là, j'ai créé un spectacle. Alors, ce n'est pas sur le Brut. Rassurez-vous, j'ai d'autres sujets qui me tiennent à cœur. Et je joue mon spectacle dans trois semaines au Théâtre Chauvigny.

  • Speaker #0

    Ok, ok. D'ailleurs, c'est pas mal ça. Je peux me mettre comme ça, comme ça les gens.

  • Speaker #1

    Tu peux rester comme ça pendant quatre heures. Voilà,

  • Speaker #0

    écoute, voilà. C'est très bien, vous l'avez ? Et donc du coup, ça sera le 22 mars, samedi 22 mars, à 20h30 à Chauvinis, au Théâtre Charles de Trenay.

  • Speaker #1

    Il y aura une première partie avant, ce sera le gagnant des scènes ouvertes de cette année. Les scènes ouvertes elles ont lieu le 15 mars. Donc s'il y a des humoristes débutants qui nous écoutent, inscrivez-vous, et allez-y, c'est une super expérience. Et puis moi, ensuite, je joue le 22 mars mon spectacle que j'ai appelé Extravaganza. Et c'est un spectacle dans lequel je parle de... de ma santé mentale, qui est complètement désastreuse. Enfin, pas à ce point-là, mais en tout cas, j'ai de l'anxiété et j'en parle dans le spectacle et j'essaie de l'amener avec humour et extravagance, puisque je suis aussi quelqu'un d'assez extravagant.

  • Speaker #0

    Et pourquoi justement le choix de cette thématique-là pour ton spectacle ?

  • Speaker #1

    En fait, je ne me suis pas assise et je me suis dit « Bon, il faut écrire un spectacle, de quoi je vais parler ? » J'ai écrit des sketchs par rapport à des événements qui me sont arrivés dans la vie. Et le lien s'est fait tout seul, en fait. Parce que quand j'ai écrit mes sketchs, je n'avais même pas encore l'info du trouble anxieux que j'avais. Je l'ai eu plus tard, au final. J'ai été diagnostiquée l'année dernière. Et donc, en fait, mes sketchs, j'ai fait des liens entre eux. Et je vois bien qu'à chaque fois, l'anxiété a un sens, etc. Et du coup, j'arrive à faire un lien dans le spectacle.

  • Speaker #0

    Alors, je vais partir un peu sur des questions qui paraissent peut-être un peu bêtes ou légères. Qu'est-ce qui t'a fait découvrir cette partie anxieuse de toi ?

  • Speaker #1

    Je suis anxieuse, donc ça se ressent. Déjà au quotidien, je suis quelqu'un de très stressé. Je ne dors pas très bien, je mange mes émotions. Je crois que ça se voit. C'est une réplique de Muelle Robin, je n'ai rien inventé. Et du coup, je pense que je suis assez angoissée de base. Et en fait, quand j'étais en arrêt maladie, là, je t'en ai parlé tout à l'heure, c'est parce que j'avais fait des malaises au boulot. Et ma médecin m'avait dit... En fait, j'ai fait des malaises au boulot parce que j'entrais dans une dépression. Donc j'ai soigné ma dépression avec mon médecin. Et elle m'a dit, il faut enquêter sur comment fonctionne votre cerveau, parce que je pense qu'il y a quelque chose que vous ne comprenez pas, etc. Et donc j'ai fait des enquêtes avec une neuropsy. Et j'ai découvert que j'avais ce trouble anxieux. Donc c'est comme ça que j'en suis venue à savoir que j'avais un trouble et que j'étais pas juste un peu stressée, mais qu'en fait j'avais vraiment quelque chose qui se traite, qui se travaille, etc.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord. Et à ce moment-là, quand tu as appris ça, comment tu as accepté ou géré cette info en tout cas ?

  • Speaker #1

    En fait, ça m'a fait du bien d'avoir un mot sur comment je fonctionne. Parce que des crises d'angoisse, l'anxiété, ça m'a amené des crises d'angoisse assez fortes. Au boulot, mon corps a lâché avant ma tête. Et en fait, ça m'a fait du bien, je pense, d'avoir ce diagnostic et de me dire, OK, j'avance avec ça. Et puis, en fait, je me suis rendu compte que ce trouble, je le gérais déjà depuis quelques années et que je pouvais continuer à le faire. J'étais mieux prise en charge. Donc, c'était plutôt positif.

  • Speaker #0

    Et est-ce que du coup, le fait de jouer ça sur scène, en tout cas le raconter sur scène, n'est pas une revanche justement par rapport à tes troubles ?

  • Speaker #1

    Une revanche ? Oui, c'est un peu genre, regardez ce que je sais faire. C'est vrai que monter sur scène devant plein de gens, c'est hyper stressant normalement. Mais moi, c'est vraiment le seul truc où je ne suis pas trop stressée. Donc, prenons-le. Non, c'est plus que ça fait plaisir de parler de quelque chose qui touche des gens. Tu vois, la dernière fois, j'en ai parlé de ça à Angers. J'ai fait une petite scène à Angers. Et le soir, j'ai eu un message d'un papa qui m'a dit « Waouh, merci beaucoup pour votre sketch parce que ça a mis des mots sur ce que ressentait notre fille et on va pouvoir mieux l'aider. » Je me suis dit « Waouh,

  • Speaker #0

    moi je suis ça. »

  • Speaker #1

    Ouais, c'est super. Moi, j'ai fait un sketch où je dis que j'ai fait un malaise pendant une réunion. Et en fait, tu fais ça et ça aide des gens. Donc, je me dis, c'est bien aussi de parler d'autres sujets que juste... Les femmes parlent d'un peu... Enfin, les femmes et les hommes, en stand-up, ça va parler des relations souvent, des rendez-vous. Les femmes, ça peut être aussi des sujets plus féminins. Moi, je parle vraiment de santé mentale et ça change. Enfin, je ne pense pas que je sois la seule, mais pas du tout. Mais ça fait du bien aussi de parler d'autres choses qui peuvent toucher tout le monde.

  • Speaker #0

    Je vois, je vois. Et du coup, ce spectacle, tu vas le faire évoluer ? Ou tu vas le mûrir ?

  • Speaker #1

    Alors là, je t'avoue, je n'arrive pas à me projeter au-delà du 22 mars, là, pour l'instant. Ok,

  • Speaker #0

    focus là.

  • Speaker #1

    Ouais, là, je focus. Il évolue déjà à chaque scène que je fais, je pense. Et oui, en général, tout ce que les artistes que je côtoie m'ont dit, c'est que quand tu joues ton spectacle la première fois, et que tu le joues la centième fois, il ne ressemble plus du tout à ce que tu as joué la première fois. évidemment il sera certainement amené à évoluer et puis si je continue bon après je pense que je vais continuer,

  • Speaker #0

    je pense pas que la soirée sera désastreuse mais on verra je pense pas non plus d'ailleurs on va essayer de venir je sais pas ce que j'essaie d'être là mais si j'ai rien je te promets que je viendrai très bien, solo c'est enregistré c'est noté l'équipe OED20 sera là non je m'engage peut-être un peu trop là parce que

  • Speaker #1

    Moi je serai là Les petits poids de vin ainsi que tous leurs conjoints, toute leur famille Vous avez 300 places à remplir, c'est parti

  • Speaker #0

    Tant bien on a 10 enfants chacun

  • Speaker #1

    Bon bah waouh vous reproduisez vachement à Poitiers Oui il fait froid des fois l'hiver Ok donc c'est la première raison Pour laquelle on fait des enfants Il fait froid l'hiver A noter,

  • Speaker #0

    non je rigole Ecoute on va revenir sur la question de tout à l'heure Quelles sont tes autres passions ?

  • Speaker #1

    Alors mes autres passions J'ai toujours été passionnée par les jeux vidéo Je suis une geek Voilà Je joue beaucoup à plein de jeux différents. J'ai un petit fait pour The Last of Us. Je ne sais pas si tu connais.

  • Speaker #0

    Non, je ne suis pas très...

  • Speaker #1

    Pas très jeu. En fait, j'aime beaucoup les jeux où il y a beaucoup de scénarios qui font vivre des choses, des émotions. Et The Last of Us est un jeu comme ça, avec une histoire assez forte entre un adulte et une ado. Attention, on parle de l'égalité, bien sûr. Je dis comme ça, c'est vrai que c'est un peu chiant. Enfin, c'est une histoire de zombie, donc il n'y a pas de... Bref. Je vais me faire défoncer si je dis zombies, alors que c'est pas les zombies. Et ensuite, j'aime beaucoup le sport. Non, des places à certains, je suis sportive. Et même maintenant, j'ai toujours fait plus ou moins du sport. Mais je faisais beaucoup de sport, j'arrêtais, je reprenais. Moi, je suis pas très stable. Et là, en novembre, j'ai repris en me laissant mettre un objectif de trois séances semaine. Et en fait, je sais pas pourquoi, j'ai filmé ma première séance. Et c'était pas prévu. J'étais sur mon rameur ou mon tapis, je sais plus. Je fais « Allez, je vais filmer » . Et depuis, je l'ai posté sur les réseaux sociaux, sur TikTok et Insta. Et ça a bien marché. les gens ont été plutôt présents. Et du coup, j'ai continué, j'ai continué. Donc là, ça prend de l'ampleur. Et j'ai beaucoup de retours bienveillants. Et en fait, ça fait du bien. C'est un peu un cercle vertueux, tu vois. Ça motive, donc je fais une vidéo. Donc ça motive, donc je fais une vidéo. Et en plus, j'ai l'impression que ça fait du bien aux gens de voir une personne grosse qui va à la salle et qui fait du sport. Tu vois, qui se disent, en fait, tout le monde peut le faire et moi, je peux le faire.

  • Speaker #0

    Je pose souvent cette question, justement, et là, je... Une fois de plus, je prends le truc au rebond. Comment toi, tu consommes les réseaux sociaux ? Naturellement, toi, du coup, t'en profites aujourd'hui. Oui. Et souvent, le retour que j'ai, c'est pas forcément une image positive des réseaux sociaux. Est-ce que tu peux nous donner ton avis sur ce sujet, s'il te plaît ?

  • Speaker #1

    Alors moi, je consomme beaucoup les réseaux sociaux pour mon boulot déjà. Parce que mes clients, je poste leurs vidéos sur TikTok. Donc forcément, je suis beaucoup sur TikTok. Et je n'étais pas forcément très positive sur les réseaux sociaux, notamment pour tous ces gens qui mettent leurs petits commentaires sans connaître le sujet, etc. Mais c'est vrai que je pense que ça dépend vraiment de ce que tu construis comme communauté. Mais c'est un peu bizarre, parce que comment construire une communauté si tu n'as pas de maîtrise sur tout ça ? Alors pour moi, pour ma part, dans ma façon de faire, j'ai de la chance, parce que j'ai des gens très bienveillants dans mes commentaires et très peu de commentaires justement vindicatifs. Mais je pense que quand ça reste comme ça, ça va. Mais je pense que quand ça déborde, moi je ne sais pas, je ne suis pas encore connue, tu vois, mais imagine, je fais une vidéo qui explose et où tous les gens se mettent à critiquer, je ne sais pas si j'aurais le même avis sur les réseaux sociaux. Donc je pense que mon avis sur les réseaux sociaux, il est assez neutre, parce que je m'en sers beaucoup, donc je ne peux pas non plus leur cracher dessus. Mais je me dis que c'est aussi une place qui est un peu trop donnée à certaines personnes, qui ne la prendraient pas dans la vie réelle.

  • Speaker #0

    Je comprends.

  • Speaker #1

    Et je te retourne la question ? Non, c'est pas celle-ci ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est celle-là. Tu m'as posé la question. Excellent. Ouh là là ! J'étais pas prêt, là. Moi, comment je vois les réseaux sociaux ? Écoute, moi, je suis très détaché des réseaux sociaux. J'utilise forcément avec poids de 20+. Je suis plutôt du genre à ne pas avoir de notification sur mon téléphone, très peu. D'ailleurs, ça agace tous mes proches, parce que du coup, je suis un peu un... Un fantôme dans le sens où je réponds quasiment jamais, parce que je n'ai aucune notification. Vraiment, ça me donne à part maman, mais ma famille est très proche pour les appels, mais sinon, ça ne sonne jamais. Et du coup, les réseaux sociaux, c'est pareil. C'est-à-dire que j'ai l'impression que quand j'y suis, très vite, il y a des choses très, très positives. Il y a beaucoup de savoirs à acquérir, gratuitement en plus. Donc ça, je trouve ça très, très, très intéressant. Mais le piège, c'est qu'il y a beaucoup de conneries aussi qui viennent. Donc du coup, là où ça devient intéressant, c'est qu'il faut savoir, en fait, à mon sens, trouver l'équilibre entre les choses intéressantes, le divertissement et les conneries. À ce moment-là, quitter le truc.

  • Speaker #1

    On est vite parasité.

  • Speaker #0

    On est très, très vite parasité. Et ça, c'est le vrai piège pour moi. Et c'est un sujet très important parce que mon fils, le plus grand, il a 14 ans. Et du coup, c'est un vrai sujet, tu vois. Les réseaux sociaux, les jeunes d'aujourd'hui. À mon sens, lui ne fait pas encore la part des choses sur ce qui est intéressant réellement et sur ce qu'il pense être intéressant, voire même, il y a certaines vidéos où tu penses que c'est la réalité, mais finalement pas du tout. Donc, c'est un vrai sujet. Moi, je suis quelqu'un d'optimiste et je me dis qu'ils vont faire la part des choses à un moment donné, mais je suis inquiet quand même. Je me dis que ça va trop vite et trop d'infos tuent l'info. Oui. Ce que je vois des réseaux, en tout cas.

  • Speaker #1

    Oui, je suis assez d'accord. La désinformation va si vite aujourd'hui dans notre monde à cause des réseaux. Mais je pense que ça devrait être une règle d'or, ce que tu dis sur les notifications. Moi, je suis assez d'accord. J'ai très peu de notifications. Enfin, je n'en ai pas pour les réseaux sociaux, en fait. Alors, ça ne m'empêche pas d'y aller. Mais je suis d'accord, ça libère, en fait.

  • Speaker #0

    Ah oui, non. C'est vraiment, à mon sens, un truc addictif, voire même abrutissant. Je ne sais pas si le mot est correct. et peut-être un peu fort, mais c'est vrai. Je pense que c'est vraiment des choses qui t'empêchent d'être productif, d'être concentré sur ce que tu as à faire. Et voilà, c'est mon avis, sans langage que moi. Merci pour cette carte.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, ça me fait rebondir sur un autre sujet. Tu parlais tout à l'heure de ta passion pour les jeux vidéo. Oui. Comment tu consommes les jeux vidéo ? Est-ce que tu aimes ça et tu es de manière très active, voire addict ? C'est-à-dire que tu passes beaucoup, beaucoup de temps. Ou justement, tu adores ça, mais par ses monnaies ?

  • Speaker #1

    Je pense que je passe beaucoup de temps. Oui. Pas assez, à mon goût, tu vois. Ok. Je ne sais pas si c'est une addiction, mais je pense que ce serait difficile pour moi de ne pas mettre un nez dans un jeu pendant un certain temps, tu vois.

  • Speaker #0

    Et se serrer tête dedans, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    En vrai, je te dirais, je peux partir trois semaines quelque part sans y jouer, mais c'est pas vrai parce que je pense que j'aurais... Je suis partie trois semaines il y a deux ans au Canada et j'avais pas de jeu vidéo, mais j'avais quand même mon téléphone sur lequel je faisais des sudokus. C'est pas un jeu vidéo, tu vois. Mais il y a quand même une consommation de ludique. Moi, j'ai beaucoup de mal à faire qu'une seule chose à la fois. Donc je pense que je suis capable de consommer tous les jours du jeu vidéo, même si c'est sous un format... comme ça, où je peux parler avec quelqu'un en même temps, ou regarder un film en même temps. Pas un format plus lourd où là, je vais me concentrer avec une manette dans les mains. Mais ouais, je pense que c'est quelque chose où je consomme énormément ce format-là.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu connais le lobby à Poitiers ?

  • Speaker #1

    De nom,

  • Speaker #0

    oui. On a eu Hazel sur le canapé il n'y a pas très longtemps, et il propose une salle de gaming... juste en face de la gare donc avec pas mal de structures et pas mal l'encadrement pour justement les jeunes et c'est hyper intéressant je t'invite à aller voir à l'occasion si tu veux.

  • Speaker #1

    Carrément ouais j'irai voir.

  • Speaker #0

    Azel, elle arrive. Ok écoute on va partir un peu sur un sujet...

  • Speaker #1

    Je profite de toutes les cartes parce que j'adore jouer.

  • Speaker #0

    Ok excellent.

  • Speaker #1

    Juste je rajoute pour les jeux vidéo que j'ai aussi un projet de passer sur Twitch après mon spectacle que je me retiens d'y aller avant. Tout est prêt, donc je pense que ce sera ma prochaine étape. Je trouve que ça va mélanger un peu le stand-up et le jeu. Je trouve que ça mélange un peu et la vidéo, finalement. Je vais mélanger toutes mes passions avec le live Twitch.

  • Speaker #0

    Ok,

  • Speaker #1

    excellent. Veillez-moi après le 22 mars.

  • Speaker #0

    Tu nous tiendras au courant, on te suivra sur les réseaux.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    Ok, excellent. Super, merci d'avoir utilisé cette carte. Je t'en prie. Je pense que tu es la seule invitée qui a utilisé trois cartes aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Oui, parce que je ne me rappelle plus trop les autres.

  • Speaker #0

    L'interdit, c'est que tu ne veux pas parler de ce sujet. Et le 7, c'est toi qui me poses ta propre question. Ok, donc du coup, on est là. Petite question un peu plus sur la projection. Tu disais tout à l'heure que tu ne te voyais pas plus pour le moment au-delà du 22. Mais j'aimerais quand même te poser la question, quels sont tes futurs projets ? Tu en as déjà un petit peu évoqué Twitch tout à l'heure. Quels sont tes futurs projets à court terme, perso ou pro ?

  • Speaker #1

    Twitch, ça c'est sûr, ça viendra après le 22 mars, pour mon perso. Pour le perso, je pense que cette année, le spectacle c'est quand même beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses à préparer mentalement, physiquement, ça me prend énormément de place dans ma tête, et je pense que du coup je vais me sentir contente de l'avoir fait, mais très soulagée. Je vais vraiment souffler après. Et du coup, au point de vue perso, je sais que je vais lancer les live Twitch. Je ne sais pas forcément si ce sera des jeux vidéo. Je pense qu'il y aura aussi avec Juliette. On a pas mal de projets avec Juliette autour du jeu vidéo. On a lancé un podcast qui s'appelle Sauvegarde en cours. Il y a un épisode qui est sorti sur un jeu. Et en fait, notre façon de faire, c'est... On ne va pas parler du jeu vidéo. On ne va pas parler d'astuces, de comment il faut jouer, du gameplay. En fait, on fait un podcast sur les jeux vidéo pour les non-gamers. Pour toi, Solo, c'est parfait. C'est parfait. On parle uniquement de l'histoire du personnage. Qu'est-ce qui va arriver au personnage ? Là, pour le coup, c'est Lara Croft. Elle arrive sur une île. Qu'est-ce qui lui arrive ? Comment elle s'en sort ? Qui elle rencontre ? Qu'est-ce qui lui vient à ses amis ? En fait, on raconte comme si je te spoilais un film de A à Z. Ça, c'est notre projet. Moi, j'aimerais beaucoup qu'on continue là-dessus. On a aussi prévu de faire des Let's Play sur YouTube de jeux vidéo d'horreur et de faire des Twitch ensemble. Ça, c'est mon projet perso que j'aimerais bien faire naître. cette année, en tout cas développée. Et au niveau pro, on a le projet Escapades locales avec Alternat Énergie. Donc un de nos clients qui s'appelle Alternat Énergie, pour qui on réalise des émissions sur Instagram qui s'appellent les Escapades locales. Et on va dans plusieurs villes en France. Donc on se déplace un peu partout. Là, on a été dans les Alpes en janvier, par exemple, où je suis tombée deux fois. Deux jours de neige, deux jours de chute. C'était incroyable. Belle perche. N'y allez pas, trop dangereux. Merci, j'aime la performance. Et donc, on fait des vidéos pour eux. Et donc, ça, c'est mon projet pro principal, puisque c'est un gros projet. Et c'est hyper plaisant. On se balade, on rencontre des gens, on discute avec eux et on fait des blagues.

  • Speaker #0

    J'avoue quand même que tes passions et ce que tu fais dans la vie, le métier... Combine vachement le côté passion, mais aussi le côté très plaisant à faire. Et j'ai l'impression que tu t'épanouis vraiment dans ce que tu fais. C'est ça. En fait, les différentes choses que tu fais, parce que tu fais quand même pas mal de choses.

  • Speaker #1

    Mais tout à fait. Je pense que j'ai cette chance là aujourd'hui de faire que des choses que j'aime. Et avant, j'étais consultante en bilan de compétences. Donc, j'étais psychologue du travail. Je recevais des gens. Enfin, j'étais pas moi psychologue du travail, mais c'était mon titre. Je recevais des gens et ils faisaient un bilan de compétences avec moi pour choisir où ils devaient aller. Donc il fallait quand même être un peu sérieux. Et même là, je n'y arrivais pas. Alors si, j'arrivais très bien à faire mon boulot, mais j'étais moi-même. C'est-à-dire que je faisais des blagues, etc. Et je pense que j'ai toujours travaillé comme ça et que je pense que je travaillerai toujours comme ça. Je ne pourrais pas ne pas être moi-même, c'est-à-dire faire des blagues, raconter des bêtises aux gens.

  • Speaker #0

    Faire des proutes.

  • Speaker #1

    Alors je ne fais pas trop de proutes. Évitez les proutes en public, à Poitiers s'il vous plaît. On a une réputation quand même. Tout ce que tu auras retenu. Ce soir, Solo va rentrer chez lui et va dire « Ouais, bon bah, Lysel,

  • Speaker #0

    fais des proutes. »

  • Speaker #1

    Rencontrer quelqu'un qui fait des proutes, 30 minutes de vidéo, ça fait plaisir.

  • Speaker #0

    Voilà, écoute, c'est cadeau.

  • Speaker #1

    Il s'embrasse la main. C'est peut-être lui ma première partie. Venez le 22 mars, Solo en première partie.

  • Speaker #0

    Ah, ça ne sera pas drôle, je vous confie à vous.

  • Speaker #1

    Un quart d'heure où ils s'embrassent les mains.

  • Speaker #0

    Mais écoute, en parlant justement du stand-up... En parlant de prout. Non, non, non. Non, non, ça y est, j'ai fait le truc. Quelles étaient tes plus belles rencontres, justement, dans ce métier-là ?

  • Speaker #1

    Florence Foresti, non, je plaisante, je ne l'ai pas du tout rencontrée. C'est la low-comédie, clairement. En fait, je pense que pour l'instant, évidemment, je les ai plus rencontrées que d'autres, mais les humoristes de Poitiers sont vraiment, vraiment chouettes. et ont beaucoup de bienveillance. Donc, je me suis... Je suis rentrée dans l'association Locomédie. Donc, Locomédie, pour ceux qui ne connaissent pas, c'est quatre gars pleins d'avenir, plus moi. Et en fait, c'est l'association qui gère les comédie-clubs de Poitiers qui sont la Loco Comédie Club et le Caribou Comédie Club. Et en fait, ils gèrent, donc avec moi, ces deux plateaux de comédie-clubs. Donc, ça veut dire préparer les artistes qui vont venir, organiser les soirées, gérer les gens, etc. Et donc, eux sont adorables. très bienveillant, très aidant. Si j'ai besoin de tester mes blagues, ils vont être toujours présents. C'est chouette et ils ont envie de faire plein de choses sur Poitiers, donc c'est hyper motivant. Et ensuite, j'ai rencontré aussi Charlotte. Son nom de scène, c'est Charle-Hot en scène. C'est une humoriste qui était jury quand j'ai fait les scènes ouvertes, qui m'a donné toujours des bons conseils et qui est vraiment très encourageante aussi. Donc aussi une belle rencontre. Et voilà. C'est déjà pas mal. Je vais pas tous les citer, sinon...

  • Speaker #0

    J'imagine. Pour contrebalancer un peu le truc, est-ce que t'as eu justement des mauvaises rencontres ?

  • Speaker #1

    Non. Alors j'en entends, des stand-uppers qui me disent qu'ils sont pas très bien accueillis ici et là, ou dans des comédies club où il y a une sorte de rivalité, genre si toi t'es pas connu ou si t'es pas bon, on va pas t'adresser la parole. Je pense que c'est plus dans les grandes villes comme Lyon, Bordeaux, Paris peut-être. Mais moi, j'ai pas eu cette malchance. j'ai rencontré que des gens hyper sympas à chaque fois j'ai rencontré à Poitiers aussi Mathieu Guérino qui mériterait d'être dans le vidéocast parce que lui c'est pour le coup quelqu'un de Poitiers et qui fait beaucoup de choses à Poitiers je lance l'invitation Mathieu, il fait beaucoup de choses pour faire vivre Poitiers, il fait des blind tests partout il est stand-upper aussi et il est présentateur de Air Guitar, c'est hyper original et lui aussi c'est un amour franchement j'ai rencontré que des gens bien

  • Speaker #0

    Et quels sont selon toi, s'il y en a, les clichés sur le métier de stand-upers ?

  • Speaker #1

    Alors il y en a un que j'utilise, c'est qu'on est tous des dépressifs. Je sais pas si c'est vrai, mais en tout cas quand je dis qui est dépressif, ils applaudissent tous. Donc à chaque fois je me dis, y'a un lien. En gros des gens torturés, tu vois, un peu. Après les clichés du troubadour, les feignants qui font pas grand chose. J'imagine que c'est ça les principaux clichés. Mais je ne saurais pas te dire plus. Si, souvent, ce qui m'arrive maintenant que je fais du stand-up, c'est que je rencontre de nouvelles personnes et elles me disent « Eh, fais-moi une blague ! »

  • Speaker #0

    C'est hyper drôle. C'est relou, ça.

  • Speaker #1

    Tu ne dis pas ça à un peintre. « Eh, fais-moi un tableau ! » Vas-y !

  • Speaker #0

    J'avoue, j'avoue, j'avoue. Je vois bien le truc. C'est pesant, en force.

  • Speaker #1

    Ça va, parce que je ne rencontre pas non plus 15 000. Quand je serai une star, je reviendrai et je dirai « Ouais, c'est hyper pesant. »

  • Speaker #0

    Ah, casse ta tête avec ça.

  • Speaker #1

    Je ne compte plus. Il faut rester à dire ça.

  • Speaker #0

    Je rigole.

  • Speaker #1

    Du forestier. Je viendrai avec Florent le forestier, d'ailleurs. Qui a été élue humoriste, qui a gagné un prix là. Ah oui ? Oui, il y a une nouvelle cérémonie, je ne sais plus exactement comment elle s'appelle parce que je ne retiens aucun nom, mais elle a gagné le prix.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord. Je ne savais pas. Ok, d'accord. Écoute, on va aller sur le côté un peu plus perso et prendre un peu de hauteur. C'est une question que je pose systématiquement à chaque podcast. Tu aurais le choix entre l'époque, le lieu. à les personnes, à quoi ressemblerait ce tableau ?

  • Speaker #1

    J'ai rien compris. Non, je plaisante. Donc, il faut que je choisisse une époque, un lieu,

  • Speaker #0

    des gens. Ça donnerait quoi ?

  • Speaker #1

    C'est hyper dur. La première époque qui me vient, je vais la dire, autant être spontanée, il faut qu'il y ait des dinosaures. J'adore les dinosaures. Nouvelle passion débloquée. Non mais j'aime bien les dinosaures. Je ne vais pas te dire pourquoi, je vais voir tous les films où il y a des dinosaures, même quand c'est nul. Dinotopia, vous savez. Donc ouais, on va mettre des dinosaures. Pour le lieu. Je pense qu'on va mettre le Canada. Mon mari est canadien. Donc j'ai la chance de connaître un peu le Canada, vite fait. Et c'est mes paysages préférés. Les montagnes, les lacs, les sapins. Je les ai dans la peau. Bref. Je dis ça parce que je les ai vraiment dans la peau. Donc voilà, on va mettre... Si je résume, il y a des dinosaures au Canada. Il faut des gens, du coup, maintenant. Mais des gens connus ou des gens pas connus ?

  • Speaker #0

    À ta guise.

  • Speaker #1

    Je pense qu'on va faire un concert d'Izia. Ok. Tu connais Izzya ?

  • Speaker #0

    De nom, mais je ne connais pas.

  • Speaker #1

    Du coup, c'est une artiste française qui fait du rock, en anglais et en français. La course en anglais, maintenant, elle fait en français. Et elle est incroyable. Sur scène, elle a une énergie vraiment libératrice, et une bonne énergie.

  • Speaker #0

    Ok, il faut que je regarde alors. Oui. Ok, d'accord. Oh, super.

  • Speaker #1

    Donc, un concert d'Izzya avec un petit T-Rex et un lac, voilà. Ok. On va faire un buffet, mais ça va être pas très bien.

  • Speaker #0

    C'est bien, c'est bien. La fin, elle sera bien.

  • Speaker #1

    On va faire des concerts avant de mourir.

  • Speaker #0

    Excellent, ok d'accord. Et si maintenant tu avais 5 minutes à échanger avec la personne que tu souhaites, vivante de ce monde, pas de ce monde, cette génération, pas cette génération, tu choisirais qui ?

  • Speaker #1

    Ok, avec qui je peux échanger ?

  • Speaker #0

    Pas simple.

  • Speaker #1

    Non, mais alors, bon, en ce moment, je regarde pas mal de choses sur la Seconde Guerre mondiale. C'est un sujet qui m'a un peu fascinée. Je ne vais pas dire Hitler, c'est un peu bizarre. Mais par contre, je parlerais bien avec Simone Veil. Déjà de son expérience. dans les camps parce que je pense que c'est important que ce témoignage là il reste donc qu'on se le prenne en pleine poire et puis après tout ce qu'elle a fait en termes de féminisme pour la cause de la femme. Je pense que ça fera bien cinq minutes.

  • Speaker #0

    Oui exactement, il y aura un peu plus que cinq minutes. Ok, d'accord, très bien. Et maintenant, je vais t'évoquer des mots et tu vas me dire ce que ça t'évoque. Alors, des mots ou des noms ?

  • Speaker #1

    J'ai l'impression d'être de retour chez la neuropsychiatre.

  • Speaker #0

    Non, on est moins cher, nous.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est clair.

  • Speaker #0

    LinkedIn, par exemple.

  • Speaker #1

    LinkedIn, le réseau ? Oui. Ça m'évoque les prunaux d'Albi. Voilà, on démarque là avec ça. Ça n'existe pas, les prunaux d'Albi. C'est juste que c'est des personnes que j'ai rencontrées qui s'appellent Nicolas. Attends, il faudra le couper, c'est parce que je ne me rappelle plus du deuxième prénom. Bon, j'ai rencontré deux personnes sur LinkedIn avec qui on a un groupe de parole sur l'autre entreprise et on s'appelle les prénoms d'Albi.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord. Et pourquoi ce nom ?

  • Speaker #1

    Il y en a une qui vient d'Albi et qu'à chaque fois, j'avais envie de dire les prénoms d'agents. Du coup, c'est resté.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord.

  • Speaker #1

    C'est nul.

  • Speaker #0

    C'est bien, ça t'évoque d'autres diront, ouais, c'est pro, c'est machin.

  • Speaker #1

    Je suis toujours à côté du type.

  • Speaker #0

    C'est original et j'aime bien. Ok, Elon Musk.

  • Speaker #1

    Ça m'évoque le nazisme.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord. On parlait tout à l'heure de Simone Veil, mais je vais partir sur autre chose. Mère Thérésa.

  • Speaker #1

    Il faut que ça m'évoque un truc. Elle a l'air cool,

  • Speaker #0

    Mère Thérésa.

  • Speaker #1

    Bien mieux que l'abbé Pierre.

  • Speaker #0

    Je ne vais pas rebondir sur ce sujet, parce qu'on en parle en off, et du coup... Ça va être trop décalé. Même si c'est de... J'ai envie de dire c'est d'époque, pas d'actualité. Ok. Et ton fruit préféré ? Je passe vraiment du coq à la nain.

  • Speaker #1

    Mon fruit, le litchi.

  • Speaker #0

    Oh, il vient de Bada, ça.

  • Speaker #1

    C'est trop bon. Et puis c'est ouf d'avoir un fruit préféré qui ne vient qu'un mois par an.

  • Speaker #0

    Genre,

  • Speaker #1

    bon, il faut vraiment le savourer.

  • Speaker #0

    En plus, ici, il n'est pas excellent.

  • Speaker #1

    Il y en a, des fois, qui viennent de... Des gros avec les tiges, c'est meilleur. J'aimerais bien le goûter un jour dans le pays d'Ouijan. Oui, oui, je comprends. Un des pays d'Ouijan.

  • Speaker #0

    Ok. Donc le litchi est très intéressant. Et toi ?

  • Speaker #1

    J'ai le droit ? Non, je n'ai pas le droit.

  • Speaker #0

    Tu peux, du coup, on peut.

  • Speaker #1

    C'est pour un fruit, ça va.

  • Speaker #0

    Moi, mon fruit préféré, c'est la mangue.

  • Speaker #1

    Ah oui, je serais peut-être en deuxième après le litchi.

  • Speaker #0

    La mangue, oui. Ok, et du coup, si tu étais une reine, la première chose que tu ferais, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    Une reine ? Putain, wow, faut mettre des trucs hyper intelligents. Moi, j'ai toujours dit à mes potes, si je deviens présidente, il y aura des toilettes publiques partout et ils seront propres. Mais je trouve que c'est pas ouf, ouf. C'est sympa, tu vois.

  • Speaker #0

    Ça a quand même révolutionné notre civilisation, les toilettes.

  • Speaker #1

    Bah, en vrai, c'est bien. Bon, allez, on va prendre ça. C'est complètement con, mais si j'étais reine, avec moi, vos toilettes publiques seront nombreuses, propres, mixtes, et avec des protections hygiéniques. pour les hommes ou les femmes qui en ont besoin.

  • Speaker #0

    Ok, écoute, c'est un sujet, à mon sens, qui nous a fait évoluer en tant qu'être humain et je pense que ce n'est pas si négligeable que ça. Donc bravo, bravo pour ça.

  • Speaker #1

    On va être à la reine de chiottes.

  • Speaker #0

    Donc ce n'est pas la reine de merde, c'est bon. Bref, ok, je vais continuer l'interview quand même.

  • Speaker #1

    Malgré tout !

  • Speaker #0

    Malgré tout quand même, on est des pros ! Ok, tu as encore deux cartes du coup. On recharge, on va continuer un petit peu l'interview, on regarde le temps. Maintenant, si tu avais une baguette magique, tu changerais quoi dans le monde actuel ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si c'est possible, mais j'aimerais bien enlever l'argent. En fait, ce n'est même pas l'argent. Je pense qu'il faudrait enlever, il faudrait créer en fait un humain. où on est tous désintéressés. Parce que du coup, il n'y aurait pas de jeu de pouvoir. Non, peut-être pas d'argent. Je pense que c'est ça que je changerais. Ça pourrait régler pas mal de choses. Le côté intéressé, tu vois.

  • Speaker #0

    Ce qui m'amène à la question logique juste après, c'est quoi ta vision du monde aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    C'est fort comme question. T'imagines, je vais dire, non, je ne veux pas répondre, je veux parler de chiottes. Laissez-moi avec mes toilettes publiques.

  • Speaker #0

    Laissez-moi sur mes sujets.

  • Speaker #1

    Très optimiste comme personne. Donc, je n'ai pas une vision du monde très... On va tous s'en sortir, ça va être génial. J'ai pas d'enfant, par exemple, parce que je me dis que ça vaut pas trop le coup. Bon, il n'y a pas que ça. Mais je fais un peu l'autruche. Depuis le Covid, surtout. Alors, depuis le Covid, j'ai fait l'autruche sur tout ce qui était news, parce que ça m'angoissait beaucoup. Je pense que pour les hyper anxieux, c'est dur le monde aujourd'hui. Donc moi, je fais un peu l'autruche. J'essaie de faire mon mieux quand même, par rapport à tout ce que je peux rencontrer dans ma vie, mais je vais pas être hyper activiste ou militante sur certains sujets. qui devrait peut-être être le mieux, que je fasse ça.

  • Speaker #0

    Ok, je vois. Et justement, selon toi, toujours avec cette question, en parallèle, le monde dans cinq ans, ça donnerait quoi ?

  • Speaker #1

    Allez. On l'utilise, mais parce que Trump est au pouvoir, donc on ne veut pas savoir. Merci d'avoir utilisé tes cartes. Moi,

  • Speaker #0

    je m'utilise tes cartes.

  • Speaker #1

    Moi, j'adore le boulot.

  • Speaker #0

    Je suis content. Franchement, là, on a les cartes. C'est parfait. Je ne pouvais pas rêver de mieux. Écoute, on arrive vers la fin du podcast. Déjà, dans un premier temps, je veux te remercier d'avoir accepté l'invitation et d'avoir pris le temps d'échanger avec nous.

  • Speaker #1

    Merci à toi.

  • Speaker #0

    Même si on ne se connaissait pas juste avant une heure, donc c'est parfait. Moi, je suis vraiment ravi d'avoir fait ta connaissance. Et puis évidemment, spectacle. Le 20 mars, du coup, à Chauvigny. J'allais dire à Châtellerault, non, rien à voir. À Chauvigny. Moi, je vais essayer d'être là. Cool. Et puis, je viendrai avec mon fils, je pense. Excellent. Et puis, pour finir, je vais te donner le mot de la fin.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Donc, si tu as quelque chose à nous dire, ça serait avec grand, grand plaisir.

  • Speaker #1

    Je vais dire tabouret.

  • Speaker #0

    Tabouret. Allez, vous avez cinq heures.

  • Speaker #1

    Et calculatrice non autorisée.

  • Speaker #0

    Pourquoi tabouret ?

  • Speaker #1

    Non, mais tu m'as dit un mot. Je suis cherchée un mot. Deux jeux de pot ? Tabouret, Kamoulok, tout ça. Non, le mot de la fin, vraiment, ça doit être sérieux. Je ne sais pas être sérieuse. Oui. Au niveau de la fin, merci beaucoup. Déjà, c'était trop cool comme expérience. Et si je dois dire un mot, je pense que c'est amusez-vous. Voilà.

Chapters

  • Introduction et présentation de Lisa

    00:00

  • Parcours académique et professionnel de Lisa

    02:44

  • Le burn-out et la reconversion vers la musique

    04:00

  • Passions actuelles et projets futurs

    06:07

  • L'entrée dans le monde du stand-up et ses expériences

    10:01

  • Discussion sur la santé mentale et l'importance de l'humour

    14:51

  • Réflexion sur les réseaux sociaux et leur impact

    20:53

  • Vision du monde et projets futurs

    41:31

Description

Qu'est-ce qui pousse une jeune femme à quitter le monde de la psychologie pour embrasser la scène humoristique et musicale à Poitiers ? Dans cet épisode captivant de LES QUARTS D'HEURE POITEVINS, Solotiana Debion reçoit Lisa, une humoriste et créatrice de contenu de 35 ans, qui nous livre un récit inspirant et authentique de son parcours. De ses études en psychologie à Cognac à son envol dans le stand-up, Lisa partage avec nous les hauts et les bas de sa carrière, ainsi que sa passion pour la créativité et l'authenticité.


Au fil de la conversation, elle n'hésite pas à aborder des sujets délicats, comme son expérience de burnout lors de sa thèse, un moment charnière qui l'a poussée à se réorienter vers la musique et le stand-up. Dans un monde où la santé mentale est souvent mise de côté, Lisa rappelle avec humour et bienveillance l'importance de prendre soin de soi et de s'écouter. Elle évoque également ses passions pour le montage vidéo, le sport, et les jeux vidéo, des activités qui nourrissent son esprit créatif et l'aident à se ressourcer.


Lisa nous parle également de ses projets futurs, notamment son spectacle "Extravaganza" qui se déroulera au Théâtre Charles Trenet. Ce spectacle est une véritable ode à l'humour et à l'authenticité, où elle aborde des thèmes personnels tout en faisant rire son public. À travers ses performances, elle souhaite toucher un large public et créer des liens, mettant en lumière la bienveillance de la communauté humoristique à Poitiers.


Dans cet épisode de LES QUARTS D'HEURE POITEVINS, préparez-vous à découvrir une artiste passionnée, qui utilise son art non seulement pour divertir, mais aussi pour sensibiliser sur des sujets importants. En écoutant Lisa, vous comprendrez comment l'humour peut être un puissant vecteur de changement et de réflexion. Alors, rejoignez-nous pour une discussion pleine de rires, de partage et d'humanité !


Ne manquez pas cet épisode inspirant qui vous fera réfléchir sur votre propre parcours et vous encouragera à embrasser vos passions, quelles qu'elles soient. LES QUARTS D'HEURE POITEVINS vous attendent pour un moment de convivialité et de découvertes enrichissantes !


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Transcription

  • Speaker #0

    Mesdames et messieurs, bien le bonjour, bienvenue dans cette nouvelle épisode des quarts d'heure poitevins.J 'ai la chance aujourd'hui, c'est compliqué d'avoir Lisa. Lisa, merci beaucoup d'être avec nous. Est-ce que tu peux te présenter succinctement s'il te plaît ? Très pro.

  • Speaker #1

    J'espère qu'il a bien clapé.

  • Speaker #0

    Très très pro.

  • Speaker #1

    Je pense qu'il était assez intense ce clap. Bonjour, je m'appelle Lisa, j'ai 28 ans plus 7. Et je suis de Poitiers, enfin pas du tout, mais je suis à Poitiers depuis 17 ans. Je vis ici et je fais de l'humour et des vidéos.

  • Speaker #0

    Excellent. Merci. Première question, simple et banale. Comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Bien. Oui, je suis un peu fatiguée. J'ai eu une grosse séance de sport hier et ma coach me fait souffrir beaucoup. Elle fait son taf quoi. Oui, c'est ça. Elle fait son taf et on la remercie. Non, mais ça va bien.

  • Speaker #0

    Ok, excellent. Super. Écoute, avant de commencer l'interview, le petit podcast, je vais présenter un petit peu le jeu Uno. Donc on va l'intégrer dans le podcast. Je vais te donner cinq cartes. OK. La première, celle-ci, qui consiste en fait à retourner la question. Si tu poses une question, comme la flèche, tu me retournes la question. C'est une idée de joker. La deuxième, c'est justement un joker. Si tu veux changer de sujet, je t'aborde le sujet politico-international, tu me dis, c'est bon, tu me saoules. Je préfère plutôt parler d'une recette de crêpes que j'adore. Un exemple, là. Là, c'est la carte interdite où du coup, tu ne veux pas parler du sujet. Tu dis, ben non, je ne veux pas parler du sujet là. On passe à autre chose.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    La 7, comme dans le jeu Uno, on inverse les rôles. C'est toi qui me poses tes questions sur une question. Donc du coup, tu prends le... Non, là, je réponds. Celle-ci, je pose une question et tu me retournes la carte et je dois répondre à ma propre question. OK. Là, c'est toi qui me poses la question que tu veux. Et la dernière, le plus 2, c'est pour ajouter du temps à un sujet qui te tient particulièrement. Ok. Imaginons, on parlait tout à l'heure du jeu de la crêpe, et que moi je coupe court au sujet parce qu'on ne voit pas sa chose, et tu me dis « non, non, non, je veux deux minutes de plus sur la crêpe » . Donc on enchaîne.

  • Speaker #1

    On va parler des crêpes, du coup, j'ai bien compris.

  • Speaker #0

    C'est un message subliminal. C'est vrai que c'est crêpe,

  • Speaker #1

    crêpe, crêpe. C'est vrai que c'est crêpe, crêpe, crêpe.

  • Speaker #0

    Voilà, donc tu peux les utiliser évidemment à ta guise et à tout moment. Alors... On peut les utiliser qu'une fois, en revanche, par carte. Écoute, super. On va commencer l'interview. D'accord. Qu'est-ce qui t'a amenée à Poitiers ?

  • Speaker #1

    Mes études.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Moi, je viens de Cognac, donc c'est à moins de deux heures de Poitiers. Et je suis venue faire mes études de psycho ici, parce que j'avais d'autres amis du lycée qui venaient ici aussi, et parce que c'est facile. Par rapport à Cognac, c'est facile en termes de distance, et c'est facile en termes de prix aussi. OK. Très abordable par rapport à la vie à Paris, par exemple. Et donc j'ai fait mes études de psycho ici pendant cinq ans. Et je suis restée ensuite vivre ici parce que j'avais mon conjoint avec qui j'étais depuis ma première année de psycho, même avant. Et je suis restée vivre ici parce que lui avait trouvé du travail. J'ai continué moi dans une thèse de psycho, mais à Paris. Sauf que je vivais quand même à Poitiers parce que mon vivier d'expérience, que je fais des expériences sur les enfants, dit comme ça, ça fait un peu psychopathe. Moi, je fais des expériences sur les enfants. On travaillait avec des enfants et toutes les écoles à qui on travaillait en termes de convention étaient dans la Vienne. Et donc, c'est mon professeur qui était parti à Paris. Et donc, j'ai continué de travailler en doctorat avec lui, mais je n'avais pas de financement. Donc, ça a été difficile. J'ai dû travailler à côté en plus et puis ça s'est mal passé avec lui. Donc, j'ai arrêté la thèse après deux ans.

  • Speaker #0

    OK, OK. Et comment tu as vécu ça ?

  • Speaker #1

    Alors, je pense que c'était un burn-out un peu. vraiment j'en pouvais plus je ne pouvais plus lire mes messages mails tu vois quand j'entendais la notification d'ailleurs je ne mets plus de notification parce que ça me faisait vraiment vriller et en fait je l'ai quelque part bien vécu parce que j'ai extériorisé ensuite j'ai fini mon contrat de travail qui était aussi avec ce mec qui était un peu fou donc j'ai fini mon contrat de travail avec lui et là je me suis mis au piano alors moi j'avais déjà fait de la musique avant quand j'étais ado donc j'avais un groupe et je chantais d'accord J'avais eu deux groupes de musique avec un copain qui s'appelle David, qui est maintenant très connu d'ailleurs si vous allez auprès de Bordeaux. C'est un artiste de street art qui s'appelle C'est l'or. Petite dédicace.

  • Speaker #0

    On te fera le lien.

  • Speaker #1

    Et donc je me suis mis au piano et j'ai vu que ça collait bien, que j'arrivais à chanter en même temps. Et en fait, ça m'a vraiment libérée parce que je venais d'arrêter ma thèse, je n'avais pas vraiment de but. Et en fait, je me suis mis à faire de la musique et j'ai composé un album. J'ai composé des titres, j'ai été en studio et j'ai sorti un album autoproduit sur Spotify, Deezer, etc. Donc ça, ça a été vraiment ma suite de la thèse.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord, très bien. On mettra le lien du coup de...

  • Speaker #1

    Bien sûr. Allez, écoutez. Quand vous m'écoutez, ça me donne 0,003 centimes d'euros.

  • Speaker #0

    Il faut y aller, il faut y aller.

  • Speaker #1

    Je peux acheter un Switch chez Célio. Allez-y.

  • Speaker #0

    Il faut y aller. Et d'ailleurs, petite parenthèse, ce qui montre bien que... qu'on ne met pas de questions en amont. Et puis nous, on ne se connaissait pas du coup. On se découvre finalement là, à l'instant T, et je ne savais pas que tu faisais de la musique.

  • Speaker #1

    Oui, mais peu de monde le savent, parce que finalement, je n'en parle pas beaucoup et je n'ai pas forcément continué après, parce qu'après, je trouve un travail qui m'a passionnée et puis j'ai d'autres choses. Mais en fait, je crois que tu vas voir, à force, je fais beaucoup de choses différentes.

  • Speaker #0

    C'est excellent.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'on ne se connaissait pas. Moi, je ne sais toujours pas ce qu'il y a sous ton bonnet, par exemple.

  • Speaker #0

    J'ai des cheveux, des cheveux, mais je... Pour le bien oculaire des gens, on va le garder.

  • Speaker #1

    C'est le secret du videocast.

  • Speaker #0

    On va le garder. Ok, très bien. Et est-ce que tu continues toujours la musique ?

  • Speaker #1

    C'est très, très périodique aujourd'hui. En fait, après l'album, j'ai trouvé du travail. Et puis, la vie s'est enchaînée. Et aujourd'hui, je fais du stand-up. Et ça prend beaucoup de place déjà. Je ne peux pas tout faire. J'ai d'autres envies qui surplombent la musique. Je me suis arrêtée par soucis techniques parce qu'en fait j'avais envie de continuer mais j'arrivais pas à... Déjà j'avais trouvé quelqu'un pour jouer avec moi finalement ça s'est pas fait et ensuite j'arrivais pas à jouer le piano et chanter par rapport à ce que je voulais jouer au piano. Un problème de coordination clairement. Du coup je me suis arrêtée pour ça et j'ai pas vraiment repris mais j'ai quand même l'idée au fond de ma tête de faire un groupe avec une copine, enfin voilà on en parle. Donc pour l'instant j'en fais pas mais on me réclame souvent un second album. Quand je dis on, c'est trois, quatre proches.

  • Speaker #0

    Moi, moi, ça fait partie.

  • Speaker #1

    Merci, c'est gentil. Tu n'as pas encore écouté. Ne continue pas la musique.

  • Speaker #0

    Vu comment tu m'en parles, je suis tenté. Et d'ailleurs, ce qui me permet de dire que... C'est quoi comme genre de musique ?

  • Speaker #1

    Alors moi, c'est de la pop, variété, en français et en anglais. Donc en fait, parce que je faisais... Ce n'est même pas ce que j'écoute, moi, tu vois, très peu. Mais comme c'est ce que je faisais au piano, j'ai vraiment écrit par rapport à ça. Et j'ai écrit une chanson sur la thèse. Après, c'est des chansons qui racontent des histoires plutôt de couple et tout, mais qui ne me concernent pas forcément.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. À l'inverse d'Adèle, quoi. Elle a plutôt écrit des chansons sur son couple. Oui,

  • Speaker #1

    voilà. C'est vrai que moi, j'ai une copine qui avait écouté l'album et qui m'a dit « Waouh, t'as dû en chier » . J'ai dit « Non, pas du tout, ça ne parle pas de moi, en fait » . « Bah, t'as rupture et tout » . Je dis « Non, c'est pas moi » . « Non,

  • Speaker #0

    c'est pour moi, j'ai vu ça l'autre jour » . Ouais. Excellent, ok. Donc, tu as plusieurs casquettes. Ouais. Aujourd'hui, quelles sont tes passions ? Tu parlais de la musique, tu parlais du stand-up, tu parlais à un moment donné de la thèse qui t'a quand même passionné.

  • Speaker #1

    Oui, c'était cool, ouais.

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui, quelles sont tes passions ? Tu vois, les cours que tu pratiques, ou que tu aimerais justement pratiquer. On parlait de musique tout à l'heure, mais...

  • Speaker #1

    Oui. Alors aujourd'hui, j'ai la chance de faire un métier qui me passionne. Donc ça, c'est vraiment cool. Donc je me suis passionnée il y a deux ans pour le montage vidéo. Alors, la meuf qui fait que des burn-out. À la suite d'un burn-out ? J'ai eu un arrêt de travail parce que j'ai eu un souci de santé. Ma boîte coulait et ça tombait bien que j'ai eu cet arrêt de travail. Et en fait, pendant cet arrêt de travail, j'hébergeais chez moi ma cousine qui est monteuse vidéo. Et donc, je regardais ce qu'elle faisait et j'ai trouvé ça passionnant. Je me suis dit, mais ça, j'aimerais beaucoup le faire. Et j'ai commencé à apprendre toute seule. Et à la suite de mon arrêt de travail, comme la boîte n'allait pas bien, ils m'ont proposé un licenciement économique que j'ai pris. Meilleure décision de ma vie puisque j'ai pu me former au marketing digital et au montage vidéo. dans l'optique de monter ma boîte, ce qui est le cas aujourd'hui. Ça y est, j'ai monté ma boîte en octobre 2023. Donc, ça fait un an et demi maintenant qu'elle existe et que je travaille dans le montage vidéo avec ma cousine. Et ça, ça me passionne. Ok. Voilà.

  • Speaker #0

    Ça me fait penser, je bûchure complètement, il y a une amie qui m'a posé la question la semaine dernière à chercher une personne, une montreuse vidéo.

  • Speaker #1

    Très bien. Je suis là.

  • Speaker #0

    Voilà. On va être en relation, voilà. Tout à fait. En off après.

  • Speaker #1

    Moi, je suis venue faire du business.

  • Speaker #0

    En tout cas, ça tombe plutôt bien. Comme quoi, le hasard fait bien les choses.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Mais toujours le hasard. Moi, je trouve qu'il n'y en a pas, en fait. Je pense que c'est le destin. Je pense qu'on rencontre les gens en fonction de nos énergies. Et vraiment, c'est ce que je vois dans mon boulot. C'est qu'à chaque fois, les gens à qui je travaille ont une énergie qui me correspond, à moi et Juliette. Et en fait, on n'a que des personnes bienveillantes et qui on avance vraiment. C'est chouette, quoi.

  • Speaker #0

    Très, très juste. Moi, je suis totalement d'accord avec toi. Ok, on va aller rebondir un petit peu sur justement ton spectacle aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    et donc d'autres passions. T'as d'autres passions. On va parler de ce sujet, on va revenir sur d'autres passions après.

  • Speaker #1

    Ça en fait partie maintenant, le stand-up. Comment je suis arrivée là ? Eh bien c'est encore grâce à Juliette. Juliette qui a une place importante dans ma vie. Ouais je pense que... Attends, je ne sais plus ce que c'est la carte pour parler d'un sujet.

  • Speaker #0

    C'est la multicolore.

  • Speaker #1

    Pardon. Donc je prends la carte multicolore, puisque je participe au jeu Uno.

  • Speaker #0

    Bravo !

  • Speaker #1

    Je l'enlève parce que je suis bonne joueuse.

  • Speaker #0

    Oui. Mon fils est très mauvais joueur. Lui il l'aurait caché sous le truc et puis il l'aurait senti.

  • Speaker #1

    Ouais, donc je vais faire une aparté sur Juliette parce que j'en parle depuis tout à l'heure. Oui, j'ai hébergé Juliette. En fait, Juliette, c'est ma cousine Germaine. On a sept ans d'écart. On a été élevés un peu comme deux sœurs, ce qui était les dernières volontés de notre grand-mère quand elle est morte quand j'avais 10 ans. Elle a dit élever ces deux petites comme des sœurs et c'est le cas. Et en fait, aujourd'hui, on est comme des sœurs. Et en fait, elle a monté sa boîte, elle aussi, il y a quatre ans dans le montage vidéo et elle a quitté Paris parce qu'elle était à Paris. Et elle a eu besoin d'un hébergement, ce qui fait que je l'ai hébergée. Ça fait deux ans qu'on est en colloque avec elle et mon mari. Ça se passe hyper bien et en fait, on monte tous nos projets ensemble maintenant. Et c'est grâce à elle que je suis dans le montage vidéo. Et en fait, on se répond bien puisqu'elle a vraiment le côté technique et j'ai vraiment le plus le côté, on va dire, social ou commercial, tu vois. Et donc, ça marche bien entre nous. Et je trouve que c'est important de la nommer parce qu'aujourd'hui, beaucoup de mes passions sont reliées à elle, notamment le stand-up, puisque c'est grâce à une de ses amies stand-upeuses que je suis montée sur scène, puisqu'elle m'a dit... On monte sur scène, on a besoin de femmes dans le stand-up. J'ai dit ok. Et j'ai fait un sketch qui m'a fait gagner ensuite un concours. Et c'est aujourd'hui pour ça que j'ai fait beaucoup, beaucoup de scènes et que j'ai un spectacle.

  • Speaker #0

    Ok, très bien. Je prends du coup là-bas le rebond. Tu parlais d'avoir gagné ce concours. Est-ce que tu peux nous en parler un peu plus,

  • Speaker #1

    s'il te plaît ? Donc en fait, je suis montée sur scène avec un sketch. Ça a plu. J'ai été repérée par le directeur du théâtre de Charles Trenet à Chauvigny, donc Laurent Roy. Et qui m'a dit, à Chauvigny, on a un festival qui s'appelle le One Man Show. Il y a lieu tous les ans au mois de mars, donc c'est très bientôt. Et il y a une journée réservée pour les débutants, une scène ouverte. Moi, j'y suis allée, j'ai été sélectionnée. Et le soir, on a joué devant un public. Et le public votait pour son préféré. Et j'ai gagné. J'avais trois scènes derrière moi et j'ai parlé d'eau proute. Il faut le savoir, c'est important.

  • Speaker #0

    La base.

  • Speaker #1

    C'est la base. Si vous voulez gagner des concours, parlez d'eau proute. Moi, je pense que mes conseils sont très salvateurs. Et en fait, j'ai gagné ce concours-là et ça donnait l'opportunité de venir jouer la semaine d'après une première partie face à un artiste qui avait gagné la fois d'avant.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et ça donnait l'opportunité de pouvoir jouer son spectacle un an plus tard dans la même salle. Ok. Donc moi, je n'avais pas de spectacle.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Tu n'avais pas ce spectacle.

  • Speaker #1

    J'avais joué trois fois et j'avais un seul skate sur le poutre. Donc je me suis dit, de toute façon, si tu gagnes, c'est le destin, c'est l'opportunité. En fait, quand j'étais montée sur scène la toute première fois, ça m'avait paru très naturel. Vraiment comme si je parlais à des copains et je me suis dit, en fait, c'est facile. Il y a des choses qui sont difficiles, genre monter sur scène quand tu chantes, c'est un peu difficile parce que tu as le track, il faut gérer la musique en même temps que le chant. Moi, je trouve ça difficile. Mais le stand-up, ça me paraît un peu plus facile pour moi. Donc naturel, en tout cas. Et donc, je me suis dit, ok. Et là, j'ai créé un spectacle. Alors, ce n'est pas sur le Brut. Rassurez-vous, j'ai d'autres sujets qui me tiennent à cœur. Et je joue mon spectacle dans trois semaines au Théâtre Chauvigny.

  • Speaker #0

    Ok, ok. D'ailleurs, c'est pas mal ça. Je peux me mettre comme ça, comme ça les gens.

  • Speaker #1

    Tu peux rester comme ça pendant quatre heures. Voilà,

  • Speaker #0

    écoute, voilà. C'est très bien, vous l'avez ? Et donc du coup, ça sera le 22 mars, samedi 22 mars, à 20h30 à Chauvinis, au Théâtre Charles de Trenay.

  • Speaker #1

    Il y aura une première partie avant, ce sera le gagnant des scènes ouvertes de cette année. Les scènes ouvertes elles ont lieu le 15 mars. Donc s'il y a des humoristes débutants qui nous écoutent, inscrivez-vous, et allez-y, c'est une super expérience. Et puis moi, ensuite, je joue le 22 mars mon spectacle que j'ai appelé Extravaganza. Et c'est un spectacle dans lequel je parle de... de ma santé mentale, qui est complètement désastreuse. Enfin, pas à ce point-là, mais en tout cas, j'ai de l'anxiété et j'en parle dans le spectacle et j'essaie de l'amener avec humour et extravagance, puisque je suis aussi quelqu'un d'assez extravagant.

  • Speaker #0

    Et pourquoi justement le choix de cette thématique-là pour ton spectacle ?

  • Speaker #1

    En fait, je ne me suis pas assise et je me suis dit « Bon, il faut écrire un spectacle, de quoi je vais parler ? » J'ai écrit des sketchs par rapport à des événements qui me sont arrivés dans la vie. Et le lien s'est fait tout seul, en fait. Parce que quand j'ai écrit mes sketchs, je n'avais même pas encore l'info du trouble anxieux que j'avais. Je l'ai eu plus tard, au final. J'ai été diagnostiquée l'année dernière. Et donc, en fait, mes sketchs, j'ai fait des liens entre eux. Et je vois bien qu'à chaque fois, l'anxiété a un sens, etc. Et du coup, j'arrive à faire un lien dans le spectacle.

  • Speaker #0

    Alors, je vais partir un peu sur des questions qui paraissent peut-être un peu bêtes ou légères. Qu'est-ce qui t'a fait découvrir cette partie anxieuse de toi ?

  • Speaker #1

    Je suis anxieuse, donc ça se ressent. Déjà au quotidien, je suis quelqu'un de très stressé. Je ne dors pas très bien, je mange mes émotions. Je crois que ça se voit. C'est une réplique de Muelle Robin, je n'ai rien inventé. Et du coup, je pense que je suis assez angoissée de base. Et en fait, quand j'étais en arrêt maladie, là, je t'en ai parlé tout à l'heure, c'est parce que j'avais fait des malaises au boulot. Et ma médecin m'avait dit... En fait, j'ai fait des malaises au boulot parce que j'entrais dans une dépression. Donc j'ai soigné ma dépression avec mon médecin. Et elle m'a dit, il faut enquêter sur comment fonctionne votre cerveau, parce que je pense qu'il y a quelque chose que vous ne comprenez pas, etc. Et donc j'ai fait des enquêtes avec une neuropsy. Et j'ai découvert que j'avais ce trouble anxieux. Donc c'est comme ça que j'en suis venue à savoir que j'avais un trouble et que j'étais pas juste un peu stressée, mais qu'en fait j'avais vraiment quelque chose qui se traite, qui se travaille, etc.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord. Et à ce moment-là, quand tu as appris ça, comment tu as accepté ou géré cette info en tout cas ?

  • Speaker #1

    En fait, ça m'a fait du bien d'avoir un mot sur comment je fonctionne. Parce que des crises d'angoisse, l'anxiété, ça m'a amené des crises d'angoisse assez fortes. Au boulot, mon corps a lâché avant ma tête. Et en fait, ça m'a fait du bien, je pense, d'avoir ce diagnostic et de me dire, OK, j'avance avec ça. Et puis, en fait, je me suis rendu compte que ce trouble, je le gérais déjà depuis quelques années et que je pouvais continuer à le faire. J'étais mieux prise en charge. Donc, c'était plutôt positif.

  • Speaker #0

    Et est-ce que du coup, le fait de jouer ça sur scène, en tout cas le raconter sur scène, n'est pas une revanche justement par rapport à tes troubles ?

  • Speaker #1

    Une revanche ? Oui, c'est un peu genre, regardez ce que je sais faire. C'est vrai que monter sur scène devant plein de gens, c'est hyper stressant normalement. Mais moi, c'est vraiment le seul truc où je ne suis pas trop stressée. Donc, prenons-le. Non, c'est plus que ça fait plaisir de parler de quelque chose qui touche des gens. Tu vois, la dernière fois, j'en ai parlé de ça à Angers. J'ai fait une petite scène à Angers. Et le soir, j'ai eu un message d'un papa qui m'a dit « Waouh, merci beaucoup pour votre sketch parce que ça a mis des mots sur ce que ressentait notre fille et on va pouvoir mieux l'aider. » Je me suis dit « Waouh,

  • Speaker #0

    moi je suis ça. »

  • Speaker #1

    Ouais, c'est super. Moi, j'ai fait un sketch où je dis que j'ai fait un malaise pendant une réunion. Et en fait, tu fais ça et ça aide des gens. Donc, je me dis, c'est bien aussi de parler d'autres sujets que juste... Les femmes parlent d'un peu... Enfin, les femmes et les hommes, en stand-up, ça va parler des relations souvent, des rendez-vous. Les femmes, ça peut être aussi des sujets plus féminins. Moi, je parle vraiment de santé mentale et ça change. Enfin, je ne pense pas que je sois la seule, mais pas du tout. Mais ça fait du bien aussi de parler d'autres choses qui peuvent toucher tout le monde.

  • Speaker #0

    Je vois, je vois. Et du coup, ce spectacle, tu vas le faire évoluer ? Ou tu vas le mûrir ?

  • Speaker #1

    Alors là, je t'avoue, je n'arrive pas à me projeter au-delà du 22 mars, là, pour l'instant. Ok,

  • Speaker #0

    focus là.

  • Speaker #1

    Ouais, là, je focus. Il évolue déjà à chaque scène que je fais, je pense. Et oui, en général, tout ce que les artistes que je côtoie m'ont dit, c'est que quand tu joues ton spectacle la première fois, et que tu le joues la centième fois, il ne ressemble plus du tout à ce que tu as joué la première fois. évidemment il sera certainement amené à évoluer et puis si je continue bon après je pense que je vais continuer,

  • Speaker #0

    je pense pas que la soirée sera désastreuse mais on verra je pense pas non plus d'ailleurs on va essayer de venir je sais pas ce que j'essaie d'être là mais si j'ai rien je te promets que je viendrai très bien, solo c'est enregistré c'est noté l'équipe OED20 sera là non je m'engage peut-être un peu trop là parce que

  • Speaker #1

    Moi je serai là Les petits poids de vin ainsi que tous leurs conjoints, toute leur famille Vous avez 300 places à remplir, c'est parti

  • Speaker #0

    Tant bien on a 10 enfants chacun

  • Speaker #1

    Bon bah waouh vous reproduisez vachement à Poitiers Oui il fait froid des fois l'hiver Ok donc c'est la première raison Pour laquelle on fait des enfants Il fait froid l'hiver A noter,

  • Speaker #0

    non je rigole Ecoute on va revenir sur la question de tout à l'heure Quelles sont tes autres passions ?

  • Speaker #1

    Alors mes autres passions J'ai toujours été passionnée par les jeux vidéo Je suis une geek Voilà Je joue beaucoup à plein de jeux différents. J'ai un petit fait pour The Last of Us. Je ne sais pas si tu connais.

  • Speaker #0

    Non, je ne suis pas très...

  • Speaker #1

    Pas très jeu. En fait, j'aime beaucoup les jeux où il y a beaucoup de scénarios qui font vivre des choses, des émotions. Et The Last of Us est un jeu comme ça, avec une histoire assez forte entre un adulte et une ado. Attention, on parle de l'égalité, bien sûr. Je dis comme ça, c'est vrai que c'est un peu chiant. Enfin, c'est une histoire de zombie, donc il n'y a pas de... Bref. Je vais me faire défoncer si je dis zombies, alors que c'est pas les zombies. Et ensuite, j'aime beaucoup le sport. Non, des places à certains, je suis sportive. Et même maintenant, j'ai toujours fait plus ou moins du sport. Mais je faisais beaucoup de sport, j'arrêtais, je reprenais. Moi, je suis pas très stable. Et là, en novembre, j'ai repris en me laissant mettre un objectif de trois séances semaine. Et en fait, je sais pas pourquoi, j'ai filmé ma première séance. Et c'était pas prévu. J'étais sur mon rameur ou mon tapis, je sais plus. Je fais « Allez, je vais filmer » . Et depuis, je l'ai posté sur les réseaux sociaux, sur TikTok et Insta. Et ça a bien marché. les gens ont été plutôt présents. Et du coup, j'ai continué, j'ai continué. Donc là, ça prend de l'ampleur. Et j'ai beaucoup de retours bienveillants. Et en fait, ça fait du bien. C'est un peu un cercle vertueux, tu vois. Ça motive, donc je fais une vidéo. Donc ça motive, donc je fais une vidéo. Et en plus, j'ai l'impression que ça fait du bien aux gens de voir une personne grosse qui va à la salle et qui fait du sport. Tu vois, qui se disent, en fait, tout le monde peut le faire et moi, je peux le faire.

  • Speaker #0

    Je pose souvent cette question, justement, et là, je... Une fois de plus, je prends le truc au rebond. Comment toi, tu consommes les réseaux sociaux ? Naturellement, toi, du coup, t'en profites aujourd'hui. Oui. Et souvent, le retour que j'ai, c'est pas forcément une image positive des réseaux sociaux. Est-ce que tu peux nous donner ton avis sur ce sujet, s'il te plaît ?

  • Speaker #1

    Alors moi, je consomme beaucoup les réseaux sociaux pour mon boulot déjà. Parce que mes clients, je poste leurs vidéos sur TikTok. Donc forcément, je suis beaucoup sur TikTok. Et je n'étais pas forcément très positive sur les réseaux sociaux, notamment pour tous ces gens qui mettent leurs petits commentaires sans connaître le sujet, etc. Mais c'est vrai que je pense que ça dépend vraiment de ce que tu construis comme communauté. Mais c'est un peu bizarre, parce que comment construire une communauté si tu n'as pas de maîtrise sur tout ça ? Alors pour moi, pour ma part, dans ma façon de faire, j'ai de la chance, parce que j'ai des gens très bienveillants dans mes commentaires et très peu de commentaires justement vindicatifs. Mais je pense que quand ça reste comme ça, ça va. Mais je pense que quand ça déborde, moi je ne sais pas, je ne suis pas encore connue, tu vois, mais imagine, je fais une vidéo qui explose et où tous les gens se mettent à critiquer, je ne sais pas si j'aurais le même avis sur les réseaux sociaux. Donc je pense que mon avis sur les réseaux sociaux, il est assez neutre, parce que je m'en sers beaucoup, donc je ne peux pas non plus leur cracher dessus. Mais je me dis que c'est aussi une place qui est un peu trop donnée à certaines personnes, qui ne la prendraient pas dans la vie réelle.

  • Speaker #0

    Je comprends.

  • Speaker #1

    Et je te retourne la question ? Non, c'est pas celle-ci ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est celle-là. Tu m'as posé la question. Excellent. Ouh là là ! J'étais pas prêt, là. Moi, comment je vois les réseaux sociaux ? Écoute, moi, je suis très détaché des réseaux sociaux. J'utilise forcément avec poids de 20+. Je suis plutôt du genre à ne pas avoir de notification sur mon téléphone, très peu. D'ailleurs, ça agace tous mes proches, parce que du coup, je suis un peu un... Un fantôme dans le sens où je réponds quasiment jamais, parce que je n'ai aucune notification. Vraiment, ça me donne à part maman, mais ma famille est très proche pour les appels, mais sinon, ça ne sonne jamais. Et du coup, les réseaux sociaux, c'est pareil. C'est-à-dire que j'ai l'impression que quand j'y suis, très vite, il y a des choses très, très positives. Il y a beaucoup de savoirs à acquérir, gratuitement en plus. Donc ça, je trouve ça très, très, très intéressant. Mais le piège, c'est qu'il y a beaucoup de conneries aussi qui viennent. Donc du coup, là où ça devient intéressant, c'est qu'il faut savoir, en fait, à mon sens, trouver l'équilibre entre les choses intéressantes, le divertissement et les conneries. À ce moment-là, quitter le truc.

  • Speaker #1

    On est vite parasité.

  • Speaker #0

    On est très, très vite parasité. Et ça, c'est le vrai piège pour moi. Et c'est un sujet très important parce que mon fils, le plus grand, il a 14 ans. Et du coup, c'est un vrai sujet, tu vois. Les réseaux sociaux, les jeunes d'aujourd'hui. À mon sens, lui ne fait pas encore la part des choses sur ce qui est intéressant réellement et sur ce qu'il pense être intéressant, voire même, il y a certaines vidéos où tu penses que c'est la réalité, mais finalement pas du tout. Donc, c'est un vrai sujet. Moi, je suis quelqu'un d'optimiste et je me dis qu'ils vont faire la part des choses à un moment donné, mais je suis inquiet quand même. Je me dis que ça va trop vite et trop d'infos tuent l'info. Oui. Ce que je vois des réseaux, en tout cas.

  • Speaker #1

    Oui, je suis assez d'accord. La désinformation va si vite aujourd'hui dans notre monde à cause des réseaux. Mais je pense que ça devrait être une règle d'or, ce que tu dis sur les notifications. Moi, je suis assez d'accord. J'ai très peu de notifications. Enfin, je n'en ai pas pour les réseaux sociaux, en fait. Alors, ça ne m'empêche pas d'y aller. Mais je suis d'accord, ça libère, en fait.

  • Speaker #0

    Ah oui, non. C'est vraiment, à mon sens, un truc addictif, voire même abrutissant. Je ne sais pas si le mot est correct. et peut-être un peu fort, mais c'est vrai. Je pense que c'est vraiment des choses qui t'empêchent d'être productif, d'être concentré sur ce que tu as à faire. Et voilà, c'est mon avis, sans langage que moi. Merci pour cette carte.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, ça me fait rebondir sur un autre sujet. Tu parlais tout à l'heure de ta passion pour les jeux vidéo. Oui. Comment tu consommes les jeux vidéo ? Est-ce que tu aimes ça et tu es de manière très active, voire addict ? C'est-à-dire que tu passes beaucoup, beaucoup de temps. Ou justement, tu adores ça, mais par ses monnaies ?

  • Speaker #1

    Je pense que je passe beaucoup de temps. Oui. Pas assez, à mon goût, tu vois. Ok. Je ne sais pas si c'est une addiction, mais je pense que ce serait difficile pour moi de ne pas mettre un nez dans un jeu pendant un certain temps, tu vois.

  • Speaker #0

    Et se serrer tête dedans, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    En vrai, je te dirais, je peux partir trois semaines quelque part sans y jouer, mais c'est pas vrai parce que je pense que j'aurais... Je suis partie trois semaines il y a deux ans au Canada et j'avais pas de jeu vidéo, mais j'avais quand même mon téléphone sur lequel je faisais des sudokus. C'est pas un jeu vidéo, tu vois. Mais il y a quand même une consommation de ludique. Moi, j'ai beaucoup de mal à faire qu'une seule chose à la fois. Donc je pense que je suis capable de consommer tous les jours du jeu vidéo, même si c'est sous un format... comme ça, où je peux parler avec quelqu'un en même temps, ou regarder un film en même temps. Pas un format plus lourd où là, je vais me concentrer avec une manette dans les mains. Mais ouais, je pense que c'est quelque chose où je consomme énormément ce format-là.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu connais le lobby à Poitiers ?

  • Speaker #1

    De nom,

  • Speaker #0

    oui. On a eu Hazel sur le canapé il n'y a pas très longtemps, et il propose une salle de gaming... juste en face de la gare donc avec pas mal de structures et pas mal l'encadrement pour justement les jeunes et c'est hyper intéressant je t'invite à aller voir à l'occasion si tu veux.

  • Speaker #1

    Carrément ouais j'irai voir.

  • Speaker #0

    Azel, elle arrive. Ok écoute on va partir un peu sur un sujet...

  • Speaker #1

    Je profite de toutes les cartes parce que j'adore jouer.

  • Speaker #0

    Ok excellent.

  • Speaker #1

    Juste je rajoute pour les jeux vidéo que j'ai aussi un projet de passer sur Twitch après mon spectacle que je me retiens d'y aller avant. Tout est prêt, donc je pense que ce sera ma prochaine étape. Je trouve que ça va mélanger un peu le stand-up et le jeu. Je trouve que ça mélange un peu et la vidéo, finalement. Je vais mélanger toutes mes passions avec le live Twitch.

  • Speaker #0

    Ok,

  • Speaker #1

    excellent. Veillez-moi après le 22 mars.

  • Speaker #0

    Tu nous tiendras au courant, on te suivra sur les réseaux.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    Ok, excellent. Super, merci d'avoir utilisé cette carte. Je t'en prie. Je pense que tu es la seule invitée qui a utilisé trois cartes aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Oui, parce que je ne me rappelle plus trop les autres.

  • Speaker #0

    L'interdit, c'est que tu ne veux pas parler de ce sujet. Et le 7, c'est toi qui me poses ta propre question. Ok, donc du coup, on est là. Petite question un peu plus sur la projection. Tu disais tout à l'heure que tu ne te voyais pas plus pour le moment au-delà du 22. Mais j'aimerais quand même te poser la question, quels sont tes futurs projets ? Tu en as déjà un petit peu évoqué Twitch tout à l'heure. Quels sont tes futurs projets à court terme, perso ou pro ?

  • Speaker #1

    Twitch, ça c'est sûr, ça viendra après le 22 mars, pour mon perso. Pour le perso, je pense que cette année, le spectacle c'est quand même beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses à préparer mentalement, physiquement, ça me prend énormément de place dans ma tête, et je pense que du coup je vais me sentir contente de l'avoir fait, mais très soulagée. Je vais vraiment souffler après. Et du coup, au point de vue perso, je sais que je vais lancer les live Twitch. Je ne sais pas forcément si ce sera des jeux vidéo. Je pense qu'il y aura aussi avec Juliette. On a pas mal de projets avec Juliette autour du jeu vidéo. On a lancé un podcast qui s'appelle Sauvegarde en cours. Il y a un épisode qui est sorti sur un jeu. Et en fait, notre façon de faire, c'est... On ne va pas parler du jeu vidéo. On ne va pas parler d'astuces, de comment il faut jouer, du gameplay. En fait, on fait un podcast sur les jeux vidéo pour les non-gamers. Pour toi, Solo, c'est parfait. C'est parfait. On parle uniquement de l'histoire du personnage. Qu'est-ce qui va arriver au personnage ? Là, pour le coup, c'est Lara Croft. Elle arrive sur une île. Qu'est-ce qui lui arrive ? Comment elle s'en sort ? Qui elle rencontre ? Qu'est-ce qui lui vient à ses amis ? En fait, on raconte comme si je te spoilais un film de A à Z. Ça, c'est notre projet. Moi, j'aimerais beaucoup qu'on continue là-dessus. On a aussi prévu de faire des Let's Play sur YouTube de jeux vidéo d'horreur et de faire des Twitch ensemble. Ça, c'est mon projet perso que j'aimerais bien faire naître. cette année, en tout cas développée. Et au niveau pro, on a le projet Escapades locales avec Alternat Énergie. Donc un de nos clients qui s'appelle Alternat Énergie, pour qui on réalise des émissions sur Instagram qui s'appellent les Escapades locales. Et on va dans plusieurs villes en France. Donc on se déplace un peu partout. Là, on a été dans les Alpes en janvier, par exemple, où je suis tombée deux fois. Deux jours de neige, deux jours de chute. C'était incroyable. Belle perche. N'y allez pas, trop dangereux. Merci, j'aime la performance. Et donc, on fait des vidéos pour eux. Et donc, ça, c'est mon projet pro principal, puisque c'est un gros projet. Et c'est hyper plaisant. On se balade, on rencontre des gens, on discute avec eux et on fait des blagues.

  • Speaker #0

    J'avoue quand même que tes passions et ce que tu fais dans la vie, le métier... Combine vachement le côté passion, mais aussi le côté très plaisant à faire. Et j'ai l'impression que tu t'épanouis vraiment dans ce que tu fais. C'est ça. En fait, les différentes choses que tu fais, parce que tu fais quand même pas mal de choses.

  • Speaker #1

    Mais tout à fait. Je pense que j'ai cette chance là aujourd'hui de faire que des choses que j'aime. Et avant, j'étais consultante en bilan de compétences. Donc, j'étais psychologue du travail. Je recevais des gens. Enfin, j'étais pas moi psychologue du travail, mais c'était mon titre. Je recevais des gens et ils faisaient un bilan de compétences avec moi pour choisir où ils devaient aller. Donc il fallait quand même être un peu sérieux. Et même là, je n'y arrivais pas. Alors si, j'arrivais très bien à faire mon boulot, mais j'étais moi-même. C'est-à-dire que je faisais des blagues, etc. Et je pense que j'ai toujours travaillé comme ça et que je pense que je travaillerai toujours comme ça. Je ne pourrais pas ne pas être moi-même, c'est-à-dire faire des blagues, raconter des bêtises aux gens.

  • Speaker #0

    Faire des proutes.

  • Speaker #1

    Alors je ne fais pas trop de proutes. Évitez les proutes en public, à Poitiers s'il vous plaît. On a une réputation quand même. Tout ce que tu auras retenu. Ce soir, Solo va rentrer chez lui et va dire « Ouais, bon bah, Lysel,

  • Speaker #0

    fais des proutes. »

  • Speaker #1

    Rencontrer quelqu'un qui fait des proutes, 30 minutes de vidéo, ça fait plaisir.

  • Speaker #0

    Voilà, écoute, c'est cadeau.

  • Speaker #1

    Il s'embrasse la main. C'est peut-être lui ma première partie. Venez le 22 mars, Solo en première partie.

  • Speaker #0

    Ah, ça ne sera pas drôle, je vous confie à vous.

  • Speaker #1

    Un quart d'heure où ils s'embrassent les mains.

  • Speaker #0

    Mais écoute, en parlant justement du stand-up... En parlant de prout. Non, non, non. Non, non, ça y est, j'ai fait le truc. Quelles étaient tes plus belles rencontres, justement, dans ce métier-là ?

  • Speaker #1

    Florence Foresti, non, je plaisante, je ne l'ai pas du tout rencontrée. C'est la low-comédie, clairement. En fait, je pense que pour l'instant, évidemment, je les ai plus rencontrées que d'autres, mais les humoristes de Poitiers sont vraiment, vraiment chouettes. et ont beaucoup de bienveillance. Donc, je me suis... Je suis rentrée dans l'association Locomédie. Donc, Locomédie, pour ceux qui ne connaissent pas, c'est quatre gars pleins d'avenir, plus moi. Et en fait, c'est l'association qui gère les comédie-clubs de Poitiers qui sont la Loco Comédie Club et le Caribou Comédie Club. Et en fait, ils gèrent, donc avec moi, ces deux plateaux de comédie-clubs. Donc, ça veut dire préparer les artistes qui vont venir, organiser les soirées, gérer les gens, etc. Et donc, eux sont adorables. très bienveillant, très aidant. Si j'ai besoin de tester mes blagues, ils vont être toujours présents. C'est chouette et ils ont envie de faire plein de choses sur Poitiers, donc c'est hyper motivant. Et ensuite, j'ai rencontré aussi Charlotte. Son nom de scène, c'est Charle-Hot en scène. C'est une humoriste qui était jury quand j'ai fait les scènes ouvertes, qui m'a donné toujours des bons conseils et qui est vraiment très encourageante aussi. Donc aussi une belle rencontre. Et voilà. C'est déjà pas mal. Je vais pas tous les citer, sinon...

  • Speaker #0

    J'imagine. Pour contrebalancer un peu le truc, est-ce que t'as eu justement des mauvaises rencontres ?

  • Speaker #1

    Non. Alors j'en entends, des stand-uppers qui me disent qu'ils sont pas très bien accueillis ici et là, ou dans des comédies club où il y a une sorte de rivalité, genre si toi t'es pas connu ou si t'es pas bon, on va pas t'adresser la parole. Je pense que c'est plus dans les grandes villes comme Lyon, Bordeaux, Paris peut-être. Mais moi, j'ai pas eu cette malchance. j'ai rencontré que des gens hyper sympas à chaque fois j'ai rencontré à Poitiers aussi Mathieu Guérino qui mériterait d'être dans le vidéocast parce que lui c'est pour le coup quelqu'un de Poitiers et qui fait beaucoup de choses à Poitiers je lance l'invitation Mathieu, il fait beaucoup de choses pour faire vivre Poitiers, il fait des blind tests partout il est stand-upper aussi et il est présentateur de Air Guitar, c'est hyper original et lui aussi c'est un amour franchement j'ai rencontré que des gens bien

  • Speaker #0

    Et quels sont selon toi, s'il y en a, les clichés sur le métier de stand-upers ?

  • Speaker #1

    Alors il y en a un que j'utilise, c'est qu'on est tous des dépressifs. Je sais pas si c'est vrai, mais en tout cas quand je dis qui est dépressif, ils applaudissent tous. Donc à chaque fois je me dis, y'a un lien. En gros des gens torturés, tu vois, un peu. Après les clichés du troubadour, les feignants qui font pas grand chose. J'imagine que c'est ça les principaux clichés. Mais je ne saurais pas te dire plus. Si, souvent, ce qui m'arrive maintenant que je fais du stand-up, c'est que je rencontre de nouvelles personnes et elles me disent « Eh, fais-moi une blague ! »

  • Speaker #0

    C'est hyper drôle. C'est relou, ça.

  • Speaker #1

    Tu ne dis pas ça à un peintre. « Eh, fais-moi un tableau ! » Vas-y !

  • Speaker #0

    J'avoue, j'avoue, j'avoue. Je vois bien le truc. C'est pesant, en force.

  • Speaker #1

    Ça va, parce que je ne rencontre pas non plus 15 000. Quand je serai une star, je reviendrai et je dirai « Ouais, c'est hyper pesant. »

  • Speaker #0

    Ah, casse ta tête avec ça.

  • Speaker #1

    Je ne compte plus. Il faut rester à dire ça.

  • Speaker #0

    Je rigole.

  • Speaker #1

    Du forestier. Je viendrai avec Florent le forestier, d'ailleurs. Qui a été élue humoriste, qui a gagné un prix là. Ah oui ? Oui, il y a une nouvelle cérémonie, je ne sais plus exactement comment elle s'appelle parce que je ne retiens aucun nom, mais elle a gagné le prix.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord. Je ne savais pas. Ok, d'accord. Écoute, on va aller sur le côté un peu plus perso et prendre un peu de hauteur. C'est une question que je pose systématiquement à chaque podcast. Tu aurais le choix entre l'époque, le lieu. à les personnes, à quoi ressemblerait ce tableau ?

  • Speaker #1

    J'ai rien compris. Non, je plaisante. Donc, il faut que je choisisse une époque, un lieu,

  • Speaker #0

    des gens. Ça donnerait quoi ?

  • Speaker #1

    C'est hyper dur. La première époque qui me vient, je vais la dire, autant être spontanée, il faut qu'il y ait des dinosaures. J'adore les dinosaures. Nouvelle passion débloquée. Non mais j'aime bien les dinosaures. Je ne vais pas te dire pourquoi, je vais voir tous les films où il y a des dinosaures, même quand c'est nul. Dinotopia, vous savez. Donc ouais, on va mettre des dinosaures. Pour le lieu. Je pense qu'on va mettre le Canada. Mon mari est canadien. Donc j'ai la chance de connaître un peu le Canada, vite fait. Et c'est mes paysages préférés. Les montagnes, les lacs, les sapins. Je les ai dans la peau. Bref. Je dis ça parce que je les ai vraiment dans la peau. Donc voilà, on va mettre... Si je résume, il y a des dinosaures au Canada. Il faut des gens, du coup, maintenant. Mais des gens connus ou des gens pas connus ?

  • Speaker #0

    À ta guise.

  • Speaker #1

    Je pense qu'on va faire un concert d'Izia. Ok. Tu connais Izzya ?

  • Speaker #0

    De nom, mais je ne connais pas.

  • Speaker #1

    Du coup, c'est une artiste française qui fait du rock, en anglais et en français. La course en anglais, maintenant, elle fait en français. Et elle est incroyable. Sur scène, elle a une énergie vraiment libératrice, et une bonne énergie.

  • Speaker #0

    Ok, il faut que je regarde alors. Oui. Ok, d'accord. Oh, super.

  • Speaker #1

    Donc, un concert d'Izzya avec un petit T-Rex et un lac, voilà. Ok. On va faire un buffet, mais ça va être pas très bien.

  • Speaker #0

    C'est bien, c'est bien. La fin, elle sera bien.

  • Speaker #1

    On va faire des concerts avant de mourir.

  • Speaker #0

    Excellent, ok d'accord. Et si maintenant tu avais 5 minutes à échanger avec la personne que tu souhaites, vivante de ce monde, pas de ce monde, cette génération, pas cette génération, tu choisirais qui ?

  • Speaker #1

    Ok, avec qui je peux échanger ?

  • Speaker #0

    Pas simple.

  • Speaker #1

    Non, mais alors, bon, en ce moment, je regarde pas mal de choses sur la Seconde Guerre mondiale. C'est un sujet qui m'a un peu fascinée. Je ne vais pas dire Hitler, c'est un peu bizarre. Mais par contre, je parlerais bien avec Simone Veil. Déjà de son expérience. dans les camps parce que je pense que c'est important que ce témoignage là il reste donc qu'on se le prenne en pleine poire et puis après tout ce qu'elle a fait en termes de féminisme pour la cause de la femme. Je pense que ça fera bien cinq minutes.

  • Speaker #0

    Oui exactement, il y aura un peu plus que cinq minutes. Ok, d'accord, très bien. Et maintenant, je vais t'évoquer des mots et tu vas me dire ce que ça t'évoque. Alors, des mots ou des noms ?

  • Speaker #1

    J'ai l'impression d'être de retour chez la neuropsychiatre.

  • Speaker #0

    Non, on est moins cher, nous.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est clair.

  • Speaker #0

    LinkedIn, par exemple.

  • Speaker #1

    LinkedIn, le réseau ? Oui. Ça m'évoque les prunaux d'Albi. Voilà, on démarque là avec ça. Ça n'existe pas, les prunaux d'Albi. C'est juste que c'est des personnes que j'ai rencontrées qui s'appellent Nicolas. Attends, il faudra le couper, c'est parce que je ne me rappelle plus du deuxième prénom. Bon, j'ai rencontré deux personnes sur LinkedIn avec qui on a un groupe de parole sur l'autre entreprise et on s'appelle les prénoms d'Albi.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord. Et pourquoi ce nom ?

  • Speaker #1

    Il y en a une qui vient d'Albi et qu'à chaque fois, j'avais envie de dire les prénoms d'agents. Du coup, c'est resté.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord.

  • Speaker #1

    C'est nul.

  • Speaker #0

    C'est bien, ça t'évoque d'autres diront, ouais, c'est pro, c'est machin.

  • Speaker #1

    Je suis toujours à côté du type.

  • Speaker #0

    C'est original et j'aime bien. Ok, Elon Musk.

  • Speaker #1

    Ça m'évoque le nazisme.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord. On parlait tout à l'heure de Simone Veil, mais je vais partir sur autre chose. Mère Thérésa.

  • Speaker #1

    Il faut que ça m'évoque un truc. Elle a l'air cool,

  • Speaker #0

    Mère Thérésa.

  • Speaker #1

    Bien mieux que l'abbé Pierre.

  • Speaker #0

    Je ne vais pas rebondir sur ce sujet, parce qu'on en parle en off, et du coup... Ça va être trop décalé. Même si c'est de... J'ai envie de dire c'est d'époque, pas d'actualité. Ok. Et ton fruit préféré ? Je passe vraiment du coq à la nain.

  • Speaker #1

    Mon fruit, le litchi.

  • Speaker #0

    Oh, il vient de Bada, ça.

  • Speaker #1

    C'est trop bon. Et puis c'est ouf d'avoir un fruit préféré qui ne vient qu'un mois par an.

  • Speaker #0

    Genre,

  • Speaker #1

    bon, il faut vraiment le savourer.

  • Speaker #0

    En plus, ici, il n'est pas excellent.

  • Speaker #1

    Il y en a, des fois, qui viennent de... Des gros avec les tiges, c'est meilleur. J'aimerais bien le goûter un jour dans le pays d'Ouijan. Oui, oui, je comprends. Un des pays d'Ouijan.

  • Speaker #0

    Ok. Donc le litchi est très intéressant. Et toi ?

  • Speaker #1

    J'ai le droit ? Non, je n'ai pas le droit.

  • Speaker #0

    Tu peux, du coup, on peut.

  • Speaker #1

    C'est pour un fruit, ça va.

  • Speaker #0

    Moi, mon fruit préféré, c'est la mangue.

  • Speaker #1

    Ah oui, je serais peut-être en deuxième après le litchi.

  • Speaker #0

    La mangue, oui. Ok, et du coup, si tu étais une reine, la première chose que tu ferais, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    Une reine ? Putain, wow, faut mettre des trucs hyper intelligents. Moi, j'ai toujours dit à mes potes, si je deviens présidente, il y aura des toilettes publiques partout et ils seront propres. Mais je trouve que c'est pas ouf, ouf. C'est sympa, tu vois.

  • Speaker #0

    Ça a quand même révolutionné notre civilisation, les toilettes.

  • Speaker #1

    Bah, en vrai, c'est bien. Bon, allez, on va prendre ça. C'est complètement con, mais si j'étais reine, avec moi, vos toilettes publiques seront nombreuses, propres, mixtes, et avec des protections hygiéniques. pour les hommes ou les femmes qui en ont besoin.

  • Speaker #0

    Ok, écoute, c'est un sujet, à mon sens, qui nous a fait évoluer en tant qu'être humain et je pense que ce n'est pas si négligeable que ça. Donc bravo, bravo pour ça.

  • Speaker #1

    On va être à la reine de chiottes.

  • Speaker #0

    Donc ce n'est pas la reine de merde, c'est bon. Bref, ok, je vais continuer l'interview quand même.

  • Speaker #1

    Malgré tout !

  • Speaker #0

    Malgré tout quand même, on est des pros ! Ok, tu as encore deux cartes du coup. On recharge, on va continuer un petit peu l'interview, on regarde le temps. Maintenant, si tu avais une baguette magique, tu changerais quoi dans le monde actuel ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si c'est possible, mais j'aimerais bien enlever l'argent. En fait, ce n'est même pas l'argent. Je pense qu'il faudrait enlever, il faudrait créer en fait un humain. où on est tous désintéressés. Parce que du coup, il n'y aurait pas de jeu de pouvoir. Non, peut-être pas d'argent. Je pense que c'est ça que je changerais. Ça pourrait régler pas mal de choses. Le côté intéressé, tu vois.

  • Speaker #0

    Ce qui m'amène à la question logique juste après, c'est quoi ta vision du monde aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    C'est fort comme question. T'imagines, je vais dire, non, je ne veux pas répondre, je veux parler de chiottes. Laissez-moi avec mes toilettes publiques.

  • Speaker #0

    Laissez-moi sur mes sujets.

  • Speaker #1

    Très optimiste comme personne. Donc, je n'ai pas une vision du monde très... On va tous s'en sortir, ça va être génial. J'ai pas d'enfant, par exemple, parce que je me dis que ça vaut pas trop le coup. Bon, il n'y a pas que ça. Mais je fais un peu l'autruche. Depuis le Covid, surtout. Alors, depuis le Covid, j'ai fait l'autruche sur tout ce qui était news, parce que ça m'angoissait beaucoup. Je pense que pour les hyper anxieux, c'est dur le monde aujourd'hui. Donc moi, je fais un peu l'autruche. J'essaie de faire mon mieux quand même, par rapport à tout ce que je peux rencontrer dans ma vie, mais je vais pas être hyper activiste ou militante sur certains sujets. qui devrait peut-être être le mieux, que je fasse ça.

  • Speaker #0

    Ok, je vois. Et justement, selon toi, toujours avec cette question, en parallèle, le monde dans cinq ans, ça donnerait quoi ?

  • Speaker #1

    Allez. On l'utilise, mais parce que Trump est au pouvoir, donc on ne veut pas savoir. Merci d'avoir utilisé tes cartes. Moi,

  • Speaker #0

    je m'utilise tes cartes.

  • Speaker #1

    Moi, j'adore le boulot.

  • Speaker #0

    Je suis content. Franchement, là, on a les cartes. C'est parfait. Je ne pouvais pas rêver de mieux. Écoute, on arrive vers la fin du podcast. Déjà, dans un premier temps, je veux te remercier d'avoir accepté l'invitation et d'avoir pris le temps d'échanger avec nous.

  • Speaker #1

    Merci à toi.

  • Speaker #0

    Même si on ne se connaissait pas juste avant une heure, donc c'est parfait. Moi, je suis vraiment ravi d'avoir fait ta connaissance. Et puis évidemment, spectacle. Le 20 mars, du coup, à Chauvigny. J'allais dire à Châtellerault, non, rien à voir. À Chauvigny. Moi, je vais essayer d'être là. Cool. Et puis, je viendrai avec mon fils, je pense. Excellent. Et puis, pour finir, je vais te donner le mot de la fin.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Donc, si tu as quelque chose à nous dire, ça serait avec grand, grand plaisir.

  • Speaker #1

    Je vais dire tabouret.

  • Speaker #0

    Tabouret. Allez, vous avez cinq heures.

  • Speaker #1

    Et calculatrice non autorisée.

  • Speaker #0

    Pourquoi tabouret ?

  • Speaker #1

    Non, mais tu m'as dit un mot. Je suis cherchée un mot. Deux jeux de pot ? Tabouret, Kamoulok, tout ça. Non, le mot de la fin, vraiment, ça doit être sérieux. Je ne sais pas être sérieuse. Oui. Au niveau de la fin, merci beaucoup. Déjà, c'était trop cool comme expérience. Et si je dois dire un mot, je pense que c'est amusez-vous. Voilà.

Chapters

  • Introduction et présentation de Lisa

    00:00

  • Parcours académique et professionnel de Lisa

    02:44

  • Le burn-out et la reconversion vers la musique

    04:00

  • Passions actuelles et projets futurs

    06:07

  • L'entrée dans le monde du stand-up et ses expériences

    10:01

  • Discussion sur la santé mentale et l'importance de l'humour

    14:51

  • Réflexion sur les réseaux sociaux et leur impact

    20:53

  • Vision du monde et projets futurs

    41:31

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