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LES QUARTS D'HEURE POITEVINS

Un Hôpital pour les Enfants : Gilles Kéo, Passionné de tennis de table et héros du quotidien à Poitiers !

Un Hôpital pour les Enfants : Gilles Kéo, Passionné de tennis de table et héros du quotidien à Poitiers !

34min |23/04/2025
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LES QUARTS D'HEURE POITEVINS

Un Hôpital pour les Enfants : Gilles Kéo, Passionné de tennis de table et héros du quotidien à Poitiers !

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34min |23/04/2025
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Description

Êtes-vous prêt à découvrir comment le tennis de table peut transformer des vies et apporter de la joie dans les moments les plus sombres ? Dans cet épisode des Quarts d'Heure Poitevin, l'animatrice Solotiana Debion reçoit Gilles Kéo, un homme aux multiples casquettes : directeur de l'association "Un Hôpital pour les Enfants" et président du club de tennis de table de Vivonne. Gilles ne se contente pas de frapper des balles, il frappe aussi aux cœurs !


Au fil de la conversation, Gilles partage sa passion débordante pour le tennis de table, un sport souvent sous-estimé, mais qui, comme il le souligne, est un véritable art de la technique et de la condition physique. Il aborde les préjugés qui entourent ce sport, en expliquant que derrière chaque échange de balle se cachent des émotions puissantes et des interactions humaines inestimables. Qui aurait cru que ce petit sport de salle pouvait générer autant de liens ?


Mais Gilles ne s'arrête pas là ! En tant que directeur de l'association "Un Hôpital pour les Enfants", il dévoile comment son équipe et lui-même œuvrent sans relâche pour accompagner les enfants hospitalisés et leurs familles à Poitiers. Imaginez des espaces de vie sociale, des moments de partage et des activités ludiques qui apportent réconfort et sourires dans des périodes souvent très difficiles. Gilles nous raconte comment chaque activité est pensée pour créer du lien et favoriser les échanges, parce que même à l'hôpital, la vie doit continuer à être belle.


Au-delà du tennis de table et de l'hôpital, Gilles partage des réflexions personnelles touchantes sur la vie, la résilience et l'importance de la solidarité dans les moments difficiles. Ses mots résonnent comme un appel à l'empathie et à l'entraide, nous rappelant que même dans l'adversité, il y a toujours une lueur d'espoir à saisir.


Ne manquez pas cet épisode inspirant des Quarts d'Heure Poitevin, où le sport et la solidarité s'entrelacent pour offrir un message puissant et humain. Que vous soyez passionné de tennis de table ou simplement curieux d'en apprendre davantage sur l'impact des associations caritatives, cet épisode est fait pour vous ! Rejoignez-nous pour un moment de partage et de découverte qui pourrait bien changer votre regard sur le monde.


Écoutez dès maintenant et laissez-vous emporter par cette belle aventure humaine !



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Transcription

  • Speaker #0

    Mesdames et messieurs, bien le bonjour. Bienvenue dans cet nouvel épisode des Quarts d'heure Poitevis. Aujourd'hui, c'est l'immense plaisir d'accueillir Gilles. Merci Gilles d'avoir accepté l'invitation.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux te présenter succinctement s'il te plaît ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Je suis Gilles Kéo, le directeur de l'association Un Hôpital pour les Enfants. Je suis aussi le président du club de tennis de table de Vivonne.

  • Speaker #0

    Je fais le clap à la main. Merci. Gilles, merci d'être là. Première question, de manière simple et spontanée, comment vas-tu aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Écoute, ça va très bien. Avec le beau temps qui est là, aujourd'hui... je trouve que c'est cool d'avoir un petit peu de soleil surtout avec ces derniers temps qui ont été compliqués avec toute cette pluie cette grisaille exactement exactement ça fait plaisir ça fait plaisir du bien au moral ouais ok tu as des passions tu parlais tout à l'heure de tennis de table est ce que tu peux nous parler un peu de cette passion là et pourquoi pas d'autres passions justement que tu vas voir eh ben oui complètement le tennis de table en fait j'ai commencé ça tout petit comme beaucoup de gens dans le garage mais les frères et soeurs avec les copains copines avec papa maman et donc c'est en jouant au ping pong clairement qu'on a petit à petit acquis cette passion de renvoyer la balle, de comprendre les stratégies, de mettre des effets. mais surtout de partager un bon moment avec son adversaire parce que même si on est adversaire on va dire au bout de la table dès qu'on sort de la table l'adversaire n'existe plus et ce n'est qu'une personne avec qui on peut échanger, avec qui on peut jouer avec qui on peut rire, avec qui on peut pleurer avec qui on peut avoir des émotions et je pense que c'est ça qui est important dans le tennis de table et dans le ping-pong c'est de pouvoir partager des choses ensemble et qu'on soit à des âges différents, c'est pas grave

  • Speaker #0

    Ok, je comprends. C'est vrai qu'on a tous plus ou moins fait tennis de table, je pense, mais le fait de pratiquer dans un club... Alors, cette question, je pense qu'il y a beaucoup de gens qui peuvent se la poser. Comment appelle-t-on un joueur de ping-pong ?

  • Speaker #1

    Alors, on appelle un joueur de ping-pong un pongiste.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas si le monde l'avait, celle-ci, mais voilà.

  • Speaker #1

    Et aujourd'hui, on a des super pongistes qu'on connaît grâce aux Jeux Olympiques, notamment les frères Lebrun. et ils sont vraiment aujourd'hui, on va dire, les ambassadeurs du ping-pong au niveau français et même au niveau international. Et ça, c'est très bien pour notre sport parce que c'est un sport qui est vraiment adapté à tout âge. C'est-à-dire que vous pouvez vous faire battre par un jeune qui a 8 ans ou par une personne beaucoup plus âgée qui a 80 ans. Et vous pouvez vous faire battre aussi par des filles, des garçons, etc. J'ai même une petite anecdote là-dessus, c'est que les chi- Chinois qui préparait à l'époque les Jeux Olympiques à Tokyo. Ils ont fait jouer l'équipe féminine contre l'équipe masculine et c'est l'équipe des filles qui a gagné.

  • Speaker #0

    Ah oui, excellent. Et justement, quels sont les préjugés les plus récurrents dans ce sport ?

  • Speaker #1

    Le préjugé le plus récurrent, ça va être que ce n'est pas un sport évidemment parce qu'on a tous cette vision du ping-pong au camping etc. Mais en fait, quand on est en compétition. on se rend compte que le rythme cardiaque augmente vraiment très très vite et que surtout ce qu'on voit pas ce qui est pas forcément visible à la télé c'est la quantité d'effets qu'on met c'est à dire les effets coupés lift et latéral etc qu'on peut voir plus au tennis parce que le terrain est plus grand et voilà on le voit moins au ping-pong parce que la balle est toute petite mais qui a une quantité d'effets assez phénoménal et que tout ça c'est assez dur à contrôler et donc on on ne se rend pas compte en fait. de la capacité physique qu'il faut avoir pour maintenir une haute densité de jeu pendant un certain temps.

  • Speaker #0

    Et j'imagine que c'est aussi forcément des heures d'entraînement pour maîtriser ces gestes techniques, pour donner ces effets.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vraiment des heures d'entraînement, beaucoup de coordination, on va dire, pour les tout-petits. Quand on commence vraiment plus jeune, on va travailler beaucoup sur la coordination des mouvements, des gestes, etc. Et quand... quand on devient plus grand et on continue toujours à faire les mêmes gestes. C'est des gestes de répétition, comme pour beaucoup de sports, pour que cela devienne vraiment un automatisme.

  • Speaker #0

    On va quitter un petit peu le monde du ping-pong. On va plutôt parler de ta deuxième casquette. Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus, s'il te plaît ?

  • Speaker #1

    Alors oui, je suis directeur de l'association Un Hôpital pour les Enfants. C'est une association qui reste unique. unique en France qui n'existe qu'à Poitiers et nulle part ailleurs, qui a été créé en 1993, donc voilà il y a maintenant 32 ans. Et c'est une association qui a été créée vraiment par des hospitaliers au tout départ. Et aujourd'hui, c'est une association évidemment qui a pris de l'ampleur, qui a grandi, etc. Pour moi, c'est une association qui appartient vraiment au Poitvin. Bien sûr, cette association, elle accompagne les enfants hospitalisés, tous les enfants hospitalisés du Saint-Pierre-de-Poitier. Et aussi... Leur famille, et ça pour nous, c'est vraiment devenu aussi une expertise de l'association Un Hôpital pour les Enfants. On a un lieu aujourd'hui qui s'appelle la bulle d'un hôpital pour les enfants, qui est en train de finir de se réaménager. Et ce lieu-là, c'est vraiment un espace de vie sociale. En fait, c'est un lieu de rencontre où on va amener les jeunes hospitalisés et leurs familles pour des moments d'échange, de rencontre, etc. Parce que l'hospitalisation, je pense que vous l'avez tous vécu, une hospitalisation, c'est comme le premier confinement. C'est-à-dire que ce qui nous a manqué le plus, c'est les liens sociaux. Et en fait, l'association Un hôpital pour les enfants, vraiment pour favoriser le maintien du lien social en collaboration évidemment avec avec les équipes soignantes donc c'est une association qui qui compte aussi des professionnels et des bénévoles c'est une cinquantaine de bénévoles qui viennent soutenir notre activité mais voilà il ya des professionnels vraiment présent au sein de l'association un hôpital pour les enfants sur des horaires d'ouverture aussi on est sur 52 heures par semaine du lundi au samedi de 10h jusqu'à 21h et qui nous permet vraiment d'accompagner au mieux ces enfants-là durant le temps d'hospitalisation. Parce que l'hospitalisation, évidemment, c'est des temps qui peuvent durer plus ou moins longtemps. C'est-à-dire, ça peut durer des heures, ça peut aussi durer des jours, mais aussi des semaines et des mois. Et tout ça, ce temps d'hospitalisation-là, parfois, on peut se sentir seul. C'est vraiment l'isolement qui est lié à tout ça. et donc pour nous ça va être important que que ce soit les jeunes hospitalisés ou leurs familles se sentent bien quand même dans cet hôpital quand ils arrivent dans cet hôpital et qu'on leur propose des activités les activités qu'on propose en fait nous ça nous permet de rentrer en lien avec eux ça nous permet de rentrer dans l'échange ça nous permet de discuter d'autres choses que de la maladie vraiment les raccrocher à la réalité on va dire d'un quotidien à peu près normal Et en fait, toutes ces activités qu'on mène, c'est des activités qui peuvent paraître ordinaires dans la vie quotidienne et qui deviennent extraordinaires du fait du contexte d'hospitalisation. Et ça, c'est vraiment top, le fait de leur apporter des rencontres nouvelles, des jeux de société, mais pas que, juste une écoute au final. Et c'est ça qui est enrichissant pour nous tous, c'est qu'on prend le temps d'écouter l'autre. avec bienveillance chose simple finalement mais qui a une valeur inestimable surtout dans cette période là bien sûr c'est un peu plus de 6000 enfants et de familles qu'on accompagne chaque année sur le CHU de Poitiers pour nous notre action on a cette chance là avec mes collègues de se lever le matin et de se dire on sait pourquoi on fait ce travail il est sourd qu'on a des enfants et des parents eh bien on essaye de le partager justement avec avec le grand public avec ceux qui nous soutiennent parce que c'est aussi grâce à eux on arrive à faire ça c'est à dire aujourd'hui si on a beaucoup de soutien financier c'est parce que on se bat tous les jours pour avoir un haut un degré de service de qualité vraiment très très haut parce Parce que voilà, on sent que c'est quelque chose. chose, comme tu le disais tout à l'heure, qui est vraiment inestimable. Et moi, j'aimerais bien, si j'étais malade, avoir ce service-là en retour. Alors, si l'association est unique en France, ce n'est pas qu'il n'existe rien dans les autres hôpitaux. Aujourd'hui, on est reconnu comme un exemple à suivre. Évidemment, ce n'est pas moi qui le dis, c'est une étude qui a été commandée par le Défenseur des droits en 2019 sur l'accueil de l'enfant à l'hôpital public. et dans l'étude qui est menée. étude qui est menée et qu'on peut retrouver sur notre site internet, on est cité comme un exemple à suivre pour les autres hôpitaux. Il y a des choses qui existent vraiment dans les autres hôpitaux, mais qui sont faites vraiment de manière très différente de l'association.

  • Speaker #0

    Ok. Et justement, tu évoques cette différence. Qu'est-ce qui est fait justement ici pour que ce soit vraiment pris comme référence ?

  • Speaker #1

    Eh bien... C'est le fait qu'on soit là tous les jours. C'est le fait qu'on ait un espace d'accueil où les enfants peuvent venir et leurs parents aussi. Et c'est le fait aussi qu'on intervienne si les enfants sont bloqués en chambre à cause de telle ou telle maladie. Eh bien, nous, on se rend en chambre pour leur proposer une activité. Vraiment, on a tout ça. tout ce volume-là d'activité. Et puis on intervient aussi dans d'autres services où les enfants pourraient être bloqués, notamment les urgences pédiatriques. On intervient aussi en hôpital de jour, etc.

  • Speaker #0

    J'essaie de survoler un peu le sujet et de décaler un petit peu mes questions. C'est quoi la plus belle rencontre que tu as faite, justement ?

  • Speaker #1

    La plus belle rencontre que j'ai pu faire ? Pour moi, toutes les rencontres étaient belles. Enfin, il y en a plus que d'autres, mais toutes les rencontres que je fais sont belles, que ce soit à l'hôpital ou à l'extérieur de l'hôpital. Parce que je me rends compte... je me rends compte vraiment que les gens sont intéressés par ce que je dis, par ce que l'on fait, et qu'ils ont envie aussi de participer à cela, à leur manière. Et donc, pour moi, chacun apporte sa pierre à l'édifice de l'association Un Hôpital pour les Enfants. Et à partir du moment où on parle de l'association, pour moi, c'est déjà une belle rencontre.

  • Speaker #0

    et justement l'hôpital pour les enfants, tu disais tout à l'heure il y a quand même de mémoire 6000 6000 enfants et est-ce que tu penses que alors c'est une question un peu anodine mais je la pose quand même est-ce que ces enfants là Euh... auront un souvenir évidemment différent de leur séjour à l'hôpital grâce à vous. Et est-ce qu'ils te le rendent bien ? Quand je dis quand ils le rendent bien, c'est dans le sens où tu sens ce regard de reconnaissance.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Alors après, ça dépend des âges. Oui. Parce que... Quand on parle d'enfants hospitalisés, nous, ça va de 0 à 18 ans.

  • Speaker #0

    Donc j'imagine que les tout-bébés...

  • Speaker #1

    Voilà, ils ne se souviennent pas forcément de leur passage. Mais ensuite, c'est les parents qui vont se souvenir du passage à l'hôpital. Souvent, la reconnaissance qu'on en a, ça va être sur nos réseaux, où les parents ou même les enfants, parfois, vont nous lâcher un gentil commentaire. On n'a pas de commentaire négatif, en tout cas, sur l'association Un Hôpital pour les Enfants. C'est très difficile quand même, quand on est ressorti de l'hôpital, de revenir, par exemple, si on est vraiment guéri, etc.

  • Speaker #0

    On n'a aucune envie.

  • Speaker #1

    Et c'est normal. Et c'est normal parce que, malgré tout, quand on est hospitalisé, c'est rarement pour... C'est rarement une bonne nouvelle. Et donc, quand on est guéri, c'est difficile de refaire le pas inverse pour revenir. Mais on a quelques parents qui le font. On a quelques parents qui le font, qui se proposent de soutenir l'action d'un hôpital pour les enfants sans forcément revenir à l'hôpital, mais, par exemple, sur des manifestations pour aider l'association. et ça pour nous nous, c'est hyper important aussi parce que c'est une gratification de notre action. Donc, c'est vraiment encourageant et pour nous, c'est pour ça que c'est important aussi de sensibiliser le public.

  • Speaker #0

    Pardon. Je comprends. Et du coup, tu parlais tout à l'heure des réseaux. Comment tu sensibilises justement le public par rapport à l'action que vous menez ?

  • Speaker #1

    Alors, on a différents en fait différents médias pour sensibiliser le public, soit effectivement sur les réseaux sociaux où on va montrer un petit peu une activité qu'on fait à l'hôpital, soit ça va être aussi sur les manifestations de collecte de fonds qui sont organisées au profit de l'association où on va tenir un stand et où nos bénévoles ou nous-mêmes, on va expliquer aux gens ce qu'on y fait tout au long de l'année. Ou encore... Ça fait quelques années maintenant, on a lancé l'idée des courses solidaires au sein du Poitou-Charentes, parce qu'en fait, c'est le lieu d'action de l'association dans l'ex-Poitou-Charentes. Et les courses solidaires qui sont organisées par les écoles. Et donc, comme sur le principe d'autres courses solidaires comme Action contre la faim, où l'association est là, la Leucodystrophie. Et nous, on s'est dit, écoutez, on va faire pareil. Sauf que la différence... de ces de ces associations-là, qui sont au niveau national, et qui n'ont pas forcément le temps de se rendre dans chaque école. Nous, on va se rendre dans chaque école pour venir vraiment sensibiliser les élèves et l'équipe pédagogique.

  • Speaker #0

    Ok. Et je te posais la question tout à l'heure sur les préjugés qu'on pouvait avoir sur le sport du ping-pong. Aujourd'hui, est-ce qu'il y a des préjugés justement sur les actions que vous menez ? C'est une question qui paraît vraiment décalée, mais je trouve ça intéressant d'avoir ton avis sur ça.

  • Speaker #1

    Mais non, c'est une très bonne question, en fait. L'un des préjugés, ça va être... C'est un petit peu le côté pathos, parfois, qu'on peut avoir. C'est-à-dire qu'on penche la tête. Oh, le pauvre petit enfant. Alors que non, l'enfant, lui, il va continuer à se construire. La vie continue pour elle. C'est-à-dire qu'il a ces envies de rire. de jouer. Vraiment, quand on voit un enfant à l'hôpital, on le prend comme un enfant, c'est-à-dire pas comme un enfant malade, mais comme un enfant, avec ses besoins propres. Et donc, on va toujours partir de ses envies, de son besoin. Et là, on se rend compte qu'on passe, en fait, dans 95% des cas, on va dire à l'hôpital, un très bon moment. Un très bon moment où on va partager plein de choses ensemble, on va s'amuser, on va prendre du temps aussi à... rigoler, mais voilà, il n'y a pas que ça en fait. D'autres fois, on va nous dire aussi l'autre préjugé, de toute façon, vous passez votre temps qu'à jouer. Alors que non. Non, pas du tout, parce qu'il y a certaines situations qui peuvent être évidemment difficiles et compliquées, où justement, il faut être un petit peu psychologue et s'adapter à chaque situation qui peut être vraiment très différente, qui arrive à l'hôpital, qui peuvent être vraiment très très complexes, Merci. Et là, le professionnel d'un hôpital pour les enfants est vraiment obligé de s'adapter. Parce qu'évidemment, sur les situations les plus complexes, ça va être les professionnels qui vont être présents. Les bénévoles vont être vraiment sur du loisir avec les enfants, etc. Et sur des temps beaucoup plus réduits. Ils vont être présents sur des temps de une heure ou deux heures auprès de l'enfant et de sa famille. Tandis que le professionnel, lui, va être sur un temps plus long.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    forcément. Donc voilà.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as une anecdote à nous partager justement sur un enfant qui a vécu un bon moment, dans le genre ?

  • Speaker #1

    Il n'y a pas si longtemps de ça. Il y a des enfants qui vont lâcher leur téléphone ou leur console de jeu dans la chambre pour juste te faire rejoindre. Non, même qu'ils sont bloqués dans le lit et juste parce que le professionnel est rentré. se arrive avec eux et son jeu de cartes son vieux jeu de cartes vient faire une partie de crapettes et là il a la banane et ça c'est une pauvre petite partie de crapettes de cartes c'est tout aussi c'est même voilà c'est encore mieux que le jeu vidéo jeu vidéo et c'est ça en fait qui est important c'est ce lien là qu'on construit avec ses avec ces jeunes hospitalisés ok excellent

  • Speaker #0

    Excellent. On va quitter un petit peu ce monde-là. J'ai envie de revenir un petit peu sur toi. C'est quoi ta vision du monde aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Waouh ! Ma vision du monde aujourd'hui ? Je suis d'un naturel optimiste, mais c'est vrai qu'avec le contexte actuel qu'on entend à droite, à gauche, dans les médias, etc., c'est quelque chose qui peut nous faire très angoissés. à l'avenir on nous présente qui a l'air quand même assez sombre vraiment on se demande comment on va pouvoir s'en dépatouiller quelque part c'est les craintes qu'on a évidemment pour nos proches c'est les craintes qu'on va avoir pour nos amis pour pour tout quoi et aujourd'hui on a tous je pense un rôle très fort à jouer là dessus de solidarité et au contraire il faut se serrer les coudes durant ces moments difficiles compliqué en tout cas et qu'il faut se rendre compte que dans tout un chacun il y a justement cette bonté qu'on peut retrouver dans tout un chacun

  • Speaker #0

    c'est juste j'ai en train de demander à les utiliser c'est très très juste très juste et à et si je dois rester dans ce dans ce thème là qu'est ce qui te fait le plus peur aujourd'hui

  • Speaker #1

    plein de choses plein de choses me font peur évidemment il y a on a beaucoup parlé d'éco anxiété en ce moment dans les médias etc évidemment moi laisser une planète pour mes enfants qui va peut-être être plus vivable dans quelques années. Ça me fout un peu les boules pour parler crûment. On aurait pu peut-être agir plus tôt. On peut tous agir. et qu'il est encore temps d'agir, il y a ça qui me fait peur. Mais il n'y a pas que ça, il y a aussi tout le contexte international où on se rend compte que tout peut être balayé du jour au lendemain, tout peut être remis en question du jour au lendemain. On en a la preuve avec les élections américaines et tout ce qui se passe actuellement. c'est quelque chose où on a l'impression d'avoir le vertige un petit peu de tout ça. Et donc, on essaye de se raccrocher à la réalité, nos proches. Et ce n'est pas forcément simple. Et c'est pour ça qu'il faut avoir aussi des moments où on peut souffler, des moments pour soi, apprendre. On parlait du sport tout à l'heure avec le tennis de table. J'ai une autre passion qui est la pêche. ça c'est vachement bien aussi, d'aller dans la nature et de ne pas réfléchir pour le coup à ce qui se passe dans le monde.

  • Speaker #0

    Ok. A contrario du coup de cette question un peu sinistre, même si ça fait partie de la réalité de la vie, qu'est-ce qui, je parlais crûment, qu'est-ce qui te fait kiffer aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui me fait kiffer aujourd'hui ? Justement, ce qui me fait kiffer aujourd'hui, c'est mon équipe, mon équipe professionnelle, mais aussi mon club de ping-pong, mes enfants, ma femme. Ça, ça me fait kiffer. Ça, ça me fait kiffer parce que on se dit que on peut construire toujours de nouvelles choses ensemble. Et donc, ça, ça me donne envie justement d'aller beaucoup plus loin dans ce que je sais. dans mes activités, dans mon action, dans mon action de tous les jours, en fait.

  • Speaker #0

    Et en parlant d'action, justement, comment tu combines ta vie pro et ta vie perso ?

  • Speaker #1

    Ça, c'est une bonne question. J'ai une super compagne qui est à la maison, parce que c'est vrai que... Mon activité professionnelle et mon activité associative club, c'est quelque chose qui demande énormément de temps. Pas forcément moins de temps de présence à la maison. J'avoue, je culpabilise beaucoup, mais comme certainement beaucoup de monde. Et j'essaye de faire un maximum quand je suis à la maison pour tous ceux qui sont là. Ce n'est pas simple vraiment à concilier parce que... que ce soit avec le travail ou avec le sport, je suis souvent sollicité, que ce soit par téléphone, que ce soit par mail, que ce soit... Et il faut arriver à prendre le temps, justement, de pouvoir être présent à la maison.

  • Speaker #0

    Oui. OK. Et tu parlais tout à l'heure de ta passion qui est... t'évader un petit peu en nature, peux-tu nous parler un peu plus de ça ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui t'anime dans le fait de te retrouver dans la nature, de faire à la pêche ?

  • Speaker #1

    Il faut savoir que ce n'est pas facile pour moi d'aller à la pêche, surtout au printemps, parce que je suis allergique aux pollens. Ah ouais ? D'aller dans la nature sur cette période, c'est super compliqué. Mais en tout cas, en fait, quand on est à la pêche, même si je ne pêche pas beaucoup de poissons, Merci. c'est vraiment le fait de prendre l'air, d'écouter l'eau couler. C'est tout bête. Et ça permet d'apaiser un petit peu l'esprit. Et justement de se déconnecter un petit peu de tout ce brouhaha du monde. Et je pense que c'est important de pouvoir se déconnecter, de respirer un grand coup. Et puis d'avoir l'excitation justement de la pêche, c'est à dire voir sur son petit bouchon défilé, et puis s'il coule, il coule, tant mieux. S'il ne coule pas, tant pis.

  • Speaker #0

    mais voilà c'est vraiment cette excitation là de petit bonheur la chance de pouvoir avoir un poisson au bout on va passer à un petit jeu où je vais te donner des mots et tu vas nous dire ce que tu en penses par exemple si je te dis Elon Musk wow

  • Speaker #1

    Elon Musk ce que ça m'évoque ça m'évoque justement ce que je disais tout à l'heure Je fais ce que je veux. Elon Musk, c'est je fais ce que je veux. Toi, tu vis, toi, tu vis, toi, tu vis, toi, tu meurs. Grosso modo, c'est ce qu'il est en train de faire un petit peu sur l'administration américaine. Et je trouve ça vraiment, vraiment dommageable pour un grand pays comme les États-Unis.

  • Speaker #0

    Oui, je comprends. C'est quoi ton cocktail préféré ?

  • Speaker #1

    Le mojito.

  • Speaker #0

    Le mojito, d'accord. Excellent. C'est quoi ton endroit préféré sur Poitiers ?

  • Speaker #1

    Mon endroit préféré sur Poitiers, il est au bord de la rivière, évidemment. Il est près du... Près du tison. Ok,

  • Speaker #0

    ok. Très beau coin.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    LinkedIn.

  • Speaker #1

    LinkedIn, c'est le réseau professionnel. C'est un réseau professionnel pour moi qui est, je pense, aujourd'hui indispensable. pouvoir mettre en lien justement les professionnels entre eux et partager peut-être entre ce réseau-là des connaissances et de l'expérience. Ok,

  • Speaker #0

    ok. Tu l'utilises beaucoup,

  • Speaker #1

    LinkedIn ? Oui, je l'utilise assez souvent, plus que d'autres réseaux sociaux, effectivement.

  • Speaker #0

    Instagram, justement ?

  • Speaker #1

    Instagram, un peu moins, parce que je m'y suis mis il n'y a pas trop longtemps non plus. Ok. et si je suis pas C'est peut-être générationnel.

  • Speaker #0

    Je comprends. Quelle est la couleur que tu aimes le moins ?

  • Speaker #1

    La couleur que j'aime le moins ? Le jaune.

  • Speaker #0

    Et à l'inverse, la couleur que tu préfères ?

  • Speaker #1

    Le bleu.

  • Speaker #0

    L'odeur que tu aimes le moins ?

  • Speaker #1

    L'odeur que j'aime le moins, l'odeur que j'aime le moins, l'odeur du chou cuit. Les choux de Bruxelles, par exemple.

  • Speaker #0

    On est d'accord, on est d'accord. On va changer un peu de sujet. C'est quoi le dernier livre ou le dernier podcast que tu as écouté ?

  • Speaker #1

    Alors, le dernier podcast que j'ai écouté... Très bonne question. Je crois que c'était l'un de vos podcasts. Ah voilà,

  • Speaker #0

    c'était une excellente réponse. Ok, et c'est quoi ta philosophie de vie aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Ma philosophie de vie aujourd'hui... Je ne sais pas si on peut appeler ça une philosophie de vie, mais en tout cas, c'est d'apprécier effectivement chaque moment, chaque moment présent, qu'il faut relativiser un petit peu. tout justement pas avoir peur de la vie il ya des choses qui sont vraiment essentiel à vivre mais il ya aussi en contrepartie peut-être des difficultés mais ces difficultés là vous aider à vous construire donc le tout c'est de ne pas lâcher c'est surtout ça,

  • Speaker #0

    ne pas lâcher excellent et selon toi c'est quoi le pire conseil qu'on t'a donné ?

  • Speaker #1

    le pire conseil qu'on m'ait donné Très bonne question. Le pire conseil qu'on m'ait donné, c'est, on m'avait dit à l'époque, quand j'étais beaucoup plus jeune que ça, bien écoutez, je crois que j'avais fait un bilan de compétences, et on m'avait dit à l'époque, bien écoutez... vous n'allez pas jusqu'au bout des choses. Donc, vous ne réussirez pas ce que vous allez entreprendre parce que vous n'allez pas au bout des choses. Je pense que c'est le pire conseil. Enfin, ce n'est pas un conseil, ce n'est même pas un conseil. C'est un constat qu'on m'a dit. Et si la personne regarde ce podcast aujourd'hui, ce vidéocast, je peux lui dire, écoutez, voilà où j'en suis aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Bisous. Et à l'inverse, du coup, le meilleur...

  • Speaker #1

    conseil à donner le meilleur conseil qu'on m'ait donné et ben c'est d'être d'être moi-même d'être sincère dans tout ce que je fais c'est mes parents qui m'ont toujours appris ça dire toujours la vérité à être honnête avec eux avec avec les autres comme avec soi même Ça c'est vraiment quelque chose d'important.

  • Speaker #0

    qui régule ma vie et surtout d'avancer, d'être toujours bienveillant avec les autres.

  • Speaker #1

    Et si là, tu avais une baguette magique et tu pouvais en fait discuter avec le Gilles et ton enfant, qu'est-ce que tu lui communiquerais ?

  • Speaker #0

    Eh bien, je lui dirais... Ne t'inquiète pas pour ton avenir. Vis ce que tu as à vivre. Fais tes expériences, qu'elles soient bonnes ou mauvaises. C'est comme ça que... que ton caractère va se construire et surtout ne lâche rien sur tes principes,

  • Speaker #1

    sur tes valeurs voilà ce que je pourrais lui dire excellent et si je devais demander à un ami commun qui penserait de toi à ton avis il en sortirait quoi ?

  • Speaker #0

    bonne question Très bonne question. Je pense que je vous dirais que justement je suis une personne qui ne lâche rien. Qui ne lâche rien et qui justement ira jusqu'au bout des choses. Toujours au bénéfice des autres. Parce que c'est ça aujourd'hui qui me porte vraiment.

  • Speaker #1

    Ok. J'ai encore 10 000 questions à te poser, Gilles. Le temps court. Je vais juste te donner le mot de la fin. Par contre, je lance un appel. Si tu veux revenir faire un deuxième podcast pour les autres... questions ce serait grand grand plaisir avec plaisir excellent je donnais le mot de la fin si tu veux nous partager quelque chose à une expérience ou simplement un conseil et bienvenue alors une expérience un conseil

  • Speaker #0

    Oui, il y a beaucoup de jeunes aujourd'hui qui sont dans une phase de réflexion, dans une phase même parfois un peu dépressive, etc. Il faut vraiment qu'ils ne lâchent rien. Parce que c'est vrai que tout peut être angoissant dans la vie. Il faut qu'ils aillent à la rencontre des autres, qu'ils discutent, qu'ils échangent, et aussi qu'ils écoutent, et qu'on les écoute. et c'est important de pouvoir partager Partagez ça avec des gens évidemment qui soient bienveillants avec vous. Il ne faut pas qu'ils hésitent à aller à droite, à gauche pour rencontrer ces bonnes personnes-là. Tout simplement. Très sage.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup, Gilles, d'avoir accepté notre invitation. Merci à vous. D'avoir partagé ton expérience et ta personnalité avec nous et avec les auditeurs. Merci d'avoir accepté la deuxième invitation. De rien. Pour finir, je vais prendre mon appareil pour faire deux ou trois images de toi. On va laisser tourner un peu les caméras. Mais le son ne marchera plus, donc on pourra... Merci beaucoup Gilles.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #2

    Je suis très heureux de vous avoir écouté. Je vous remercie.

Chapters

  • Introduction et présentation de Gilles Kéo

    00:00

  • Passion pour le tennis de table et ses valeurs

    00:10

  • Les préjugés autour du tennis de table

    03:04

  • Présentation de l'association Un Hôpital pour les Enfants

    04:43

  • Activités et soutien aux enfants hospitalisés

    06:01

  • Importance du lien social et témoignages

    08:05

  • Reconnaissance de l'association et son impact

    09:21

  • Rencontres et souvenirs des enfants hospitalisés

    10:39

  • Vision du monde et préoccupations de Gilles

    17:26

  • Conciliation de vie professionnelle et personnelle

    22:35

  • Conclusion et conseils pour les jeunes

    31:36

Description

Êtes-vous prêt à découvrir comment le tennis de table peut transformer des vies et apporter de la joie dans les moments les plus sombres ? Dans cet épisode des Quarts d'Heure Poitevin, l'animatrice Solotiana Debion reçoit Gilles Kéo, un homme aux multiples casquettes : directeur de l'association "Un Hôpital pour les Enfants" et président du club de tennis de table de Vivonne. Gilles ne se contente pas de frapper des balles, il frappe aussi aux cœurs !


Au fil de la conversation, Gilles partage sa passion débordante pour le tennis de table, un sport souvent sous-estimé, mais qui, comme il le souligne, est un véritable art de la technique et de la condition physique. Il aborde les préjugés qui entourent ce sport, en expliquant que derrière chaque échange de balle se cachent des émotions puissantes et des interactions humaines inestimables. Qui aurait cru que ce petit sport de salle pouvait générer autant de liens ?


Mais Gilles ne s'arrête pas là ! En tant que directeur de l'association "Un Hôpital pour les Enfants", il dévoile comment son équipe et lui-même œuvrent sans relâche pour accompagner les enfants hospitalisés et leurs familles à Poitiers. Imaginez des espaces de vie sociale, des moments de partage et des activités ludiques qui apportent réconfort et sourires dans des périodes souvent très difficiles. Gilles nous raconte comment chaque activité est pensée pour créer du lien et favoriser les échanges, parce que même à l'hôpital, la vie doit continuer à être belle.


Au-delà du tennis de table et de l'hôpital, Gilles partage des réflexions personnelles touchantes sur la vie, la résilience et l'importance de la solidarité dans les moments difficiles. Ses mots résonnent comme un appel à l'empathie et à l'entraide, nous rappelant que même dans l'adversité, il y a toujours une lueur d'espoir à saisir.


Ne manquez pas cet épisode inspirant des Quarts d'Heure Poitevin, où le sport et la solidarité s'entrelacent pour offrir un message puissant et humain. Que vous soyez passionné de tennis de table ou simplement curieux d'en apprendre davantage sur l'impact des associations caritatives, cet épisode est fait pour vous ! Rejoignez-nous pour un moment de partage et de découverte qui pourrait bien changer votre regard sur le monde.


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Transcription

  • Speaker #0

    Mesdames et messieurs, bien le bonjour. Bienvenue dans cet nouvel épisode des Quarts d'heure Poitevis. Aujourd'hui, c'est l'immense plaisir d'accueillir Gilles. Merci Gilles d'avoir accepté l'invitation.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux te présenter succinctement s'il te plaît ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Je suis Gilles Kéo, le directeur de l'association Un Hôpital pour les Enfants. Je suis aussi le président du club de tennis de table de Vivonne.

  • Speaker #0

    Je fais le clap à la main. Merci. Gilles, merci d'être là. Première question, de manière simple et spontanée, comment vas-tu aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Écoute, ça va très bien. Avec le beau temps qui est là, aujourd'hui... je trouve que c'est cool d'avoir un petit peu de soleil surtout avec ces derniers temps qui ont été compliqués avec toute cette pluie cette grisaille exactement exactement ça fait plaisir ça fait plaisir du bien au moral ouais ok tu as des passions tu parlais tout à l'heure de tennis de table est ce que tu peux nous parler un peu de cette passion là et pourquoi pas d'autres passions justement que tu vas voir eh ben oui complètement le tennis de table en fait j'ai commencé ça tout petit comme beaucoup de gens dans le garage mais les frères et soeurs avec les copains copines avec papa maman et donc c'est en jouant au ping pong clairement qu'on a petit à petit acquis cette passion de renvoyer la balle, de comprendre les stratégies, de mettre des effets. mais surtout de partager un bon moment avec son adversaire parce que même si on est adversaire on va dire au bout de la table dès qu'on sort de la table l'adversaire n'existe plus et ce n'est qu'une personne avec qui on peut échanger, avec qui on peut jouer avec qui on peut rire, avec qui on peut pleurer avec qui on peut avoir des émotions et je pense que c'est ça qui est important dans le tennis de table et dans le ping-pong c'est de pouvoir partager des choses ensemble et qu'on soit à des âges différents, c'est pas grave

  • Speaker #0

    Ok, je comprends. C'est vrai qu'on a tous plus ou moins fait tennis de table, je pense, mais le fait de pratiquer dans un club... Alors, cette question, je pense qu'il y a beaucoup de gens qui peuvent se la poser. Comment appelle-t-on un joueur de ping-pong ?

  • Speaker #1

    Alors, on appelle un joueur de ping-pong un pongiste.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas si le monde l'avait, celle-ci, mais voilà.

  • Speaker #1

    Et aujourd'hui, on a des super pongistes qu'on connaît grâce aux Jeux Olympiques, notamment les frères Lebrun. et ils sont vraiment aujourd'hui, on va dire, les ambassadeurs du ping-pong au niveau français et même au niveau international. Et ça, c'est très bien pour notre sport parce que c'est un sport qui est vraiment adapté à tout âge. C'est-à-dire que vous pouvez vous faire battre par un jeune qui a 8 ans ou par une personne beaucoup plus âgée qui a 80 ans. Et vous pouvez vous faire battre aussi par des filles, des garçons, etc. J'ai même une petite anecdote là-dessus, c'est que les chi- Chinois qui préparait à l'époque les Jeux Olympiques à Tokyo. Ils ont fait jouer l'équipe féminine contre l'équipe masculine et c'est l'équipe des filles qui a gagné.

  • Speaker #0

    Ah oui, excellent. Et justement, quels sont les préjugés les plus récurrents dans ce sport ?

  • Speaker #1

    Le préjugé le plus récurrent, ça va être que ce n'est pas un sport évidemment parce qu'on a tous cette vision du ping-pong au camping etc. Mais en fait, quand on est en compétition. on se rend compte que le rythme cardiaque augmente vraiment très très vite et que surtout ce qu'on voit pas ce qui est pas forcément visible à la télé c'est la quantité d'effets qu'on met c'est à dire les effets coupés lift et latéral etc qu'on peut voir plus au tennis parce que le terrain est plus grand et voilà on le voit moins au ping-pong parce que la balle est toute petite mais qui a une quantité d'effets assez phénoménal et que tout ça c'est assez dur à contrôler et donc on on ne se rend pas compte en fait. de la capacité physique qu'il faut avoir pour maintenir une haute densité de jeu pendant un certain temps.

  • Speaker #0

    Et j'imagine que c'est aussi forcément des heures d'entraînement pour maîtriser ces gestes techniques, pour donner ces effets.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vraiment des heures d'entraînement, beaucoup de coordination, on va dire, pour les tout-petits. Quand on commence vraiment plus jeune, on va travailler beaucoup sur la coordination des mouvements, des gestes, etc. Et quand... quand on devient plus grand et on continue toujours à faire les mêmes gestes. C'est des gestes de répétition, comme pour beaucoup de sports, pour que cela devienne vraiment un automatisme.

  • Speaker #0

    On va quitter un petit peu le monde du ping-pong. On va plutôt parler de ta deuxième casquette. Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus, s'il te plaît ?

  • Speaker #1

    Alors oui, je suis directeur de l'association Un Hôpital pour les Enfants. C'est une association qui reste unique. unique en France qui n'existe qu'à Poitiers et nulle part ailleurs, qui a été créé en 1993, donc voilà il y a maintenant 32 ans. Et c'est une association qui a été créée vraiment par des hospitaliers au tout départ. Et aujourd'hui, c'est une association évidemment qui a pris de l'ampleur, qui a grandi, etc. Pour moi, c'est une association qui appartient vraiment au Poitvin. Bien sûr, cette association, elle accompagne les enfants hospitalisés, tous les enfants hospitalisés du Saint-Pierre-de-Poitier. Et aussi... Leur famille, et ça pour nous, c'est vraiment devenu aussi une expertise de l'association Un Hôpital pour les Enfants. On a un lieu aujourd'hui qui s'appelle la bulle d'un hôpital pour les enfants, qui est en train de finir de se réaménager. Et ce lieu-là, c'est vraiment un espace de vie sociale. En fait, c'est un lieu de rencontre où on va amener les jeunes hospitalisés et leurs familles pour des moments d'échange, de rencontre, etc. Parce que l'hospitalisation, je pense que vous l'avez tous vécu, une hospitalisation, c'est comme le premier confinement. C'est-à-dire que ce qui nous a manqué le plus, c'est les liens sociaux. Et en fait, l'association Un hôpital pour les enfants, vraiment pour favoriser le maintien du lien social en collaboration évidemment avec avec les équipes soignantes donc c'est une association qui qui compte aussi des professionnels et des bénévoles c'est une cinquantaine de bénévoles qui viennent soutenir notre activité mais voilà il ya des professionnels vraiment présent au sein de l'association un hôpital pour les enfants sur des horaires d'ouverture aussi on est sur 52 heures par semaine du lundi au samedi de 10h jusqu'à 21h et qui nous permet vraiment d'accompagner au mieux ces enfants-là durant le temps d'hospitalisation. Parce que l'hospitalisation, évidemment, c'est des temps qui peuvent durer plus ou moins longtemps. C'est-à-dire, ça peut durer des heures, ça peut aussi durer des jours, mais aussi des semaines et des mois. Et tout ça, ce temps d'hospitalisation-là, parfois, on peut se sentir seul. C'est vraiment l'isolement qui est lié à tout ça. et donc pour nous ça va être important que que ce soit les jeunes hospitalisés ou leurs familles se sentent bien quand même dans cet hôpital quand ils arrivent dans cet hôpital et qu'on leur propose des activités les activités qu'on propose en fait nous ça nous permet de rentrer en lien avec eux ça nous permet de rentrer dans l'échange ça nous permet de discuter d'autres choses que de la maladie vraiment les raccrocher à la réalité on va dire d'un quotidien à peu près normal Et en fait, toutes ces activités qu'on mène, c'est des activités qui peuvent paraître ordinaires dans la vie quotidienne et qui deviennent extraordinaires du fait du contexte d'hospitalisation. Et ça, c'est vraiment top, le fait de leur apporter des rencontres nouvelles, des jeux de société, mais pas que, juste une écoute au final. Et c'est ça qui est enrichissant pour nous tous, c'est qu'on prend le temps d'écouter l'autre. avec bienveillance chose simple finalement mais qui a une valeur inestimable surtout dans cette période là bien sûr c'est un peu plus de 6000 enfants et de familles qu'on accompagne chaque année sur le CHU de Poitiers pour nous notre action on a cette chance là avec mes collègues de se lever le matin et de se dire on sait pourquoi on fait ce travail il est sourd qu'on a des enfants et des parents eh bien on essaye de le partager justement avec avec le grand public avec ceux qui nous soutiennent parce que c'est aussi grâce à eux on arrive à faire ça c'est à dire aujourd'hui si on a beaucoup de soutien financier c'est parce que on se bat tous les jours pour avoir un haut un degré de service de qualité vraiment très très haut parce Parce que voilà, on sent que c'est quelque chose. chose, comme tu le disais tout à l'heure, qui est vraiment inestimable. Et moi, j'aimerais bien, si j'étais malade, avoir ce service-là en retour. Alors, si l'association est unique en France, ce n'est pas qu'il n'existe rien dans les autres hôpitaux. Aujourd'hui, on est reconnu comme un exemple à suivre. Évidemment, ce n'est pas moi qui le dis, c'est une étude qui a été commandée par le Défenseur des droits en 2019 sur l'accueil de l'enfant à l'hôpital public. et dans l'étude qui est menée. étude qui est menée et qu'on peut retrouver sur notre site internet, on est cité comme un exemple à suivre pour les autres hôpitaux. Il y a des choses qui existent vraiment dans les autres hôpitaux, mais qui sont faites vraiment de manière très différente de l'association.

  • Speaker #0

    Ok. Et justement, tu évoques cette différence. Qu'est-ce qui est fait justement ici pour que ce soit vraiment pris comme référence ?

  • Speaker #1

    Eh bien... C'est le fait qu'on soit là tous les jours. C'est le fait qu'on ait un espace d'accueil où les enfants peuvent venir et leurs parents aussi. Et c'est le fait aussi qu'on intervienne si les enfants sont bloqués en chambre à cause de telle ou telle maladie. Eh bien, nous, on se rend en chambre pour leur proposer une activité. Vraiment, on a tout ça. tout ce volume-là d'activité. Et puis on intervient aussi dans d'autres services où les enfants pourraient être bloqués, notamment les urgences pédiatriques. On intervient aussi en hôpital de jour, etc.

  • Speaker #0

    J'essaie de survoler un peu le sujet et de décaler un petit peu mes questions. C'est quoi la plus belle rencontre que tu as faite, justement ?

  • Speaker #1

    La plus belle rencontre que j'ai pu faire ? Pour moi, toutes les rencontres étaient belles. Enfin, il y en a plus que d'autres, mais toutes les rencontres que je fais sont belles, que ce soit à l'hôpital ou à l'extérieur de l'hôpital. Parce que je me rends compte... je me rends compte vraiment que les gens sont intéressés par ce que je dis, par ce que l'on fait, et qu'ils ont envie aussi de participer à cela, à leur manière. Et donc, pour moi, chacun apporte sa pierre à l'édifice de l'association Un Hôpital pour les Enfants. Et à partir du moment où on parle de l'association, pour moi, c'est déjà une belle rencontre.

  • Speaker #0

    et justement l'hôpital pour les enfants, tu disais tout à l'heure il y a quand même de mémoire 6000 6000 enfants et est-ce que tu penses que alors c'est une question un peu anodine mais je la pose quand même est-ce que ces enfants là Euh... auront un souvenir évidemment différent de leur séjour à l'hôpital grâce à vous. Et est-ce qu'ils te le rendent bien ? Quand je dis quand ils le rendent bien, c'est dans le sens où tu sens ce regard de reconnaissance.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Alors après, ça dépend des âges. Oui. Parce que... Quand on parle d'enfants hospitalisés, nous, ça va de 0 à 18 ans.

  • Speaker #0

    Donc j'imagine que les tout-bébés...

  • Speaker #1

    Voilà, ils ne se souviennent pas forcément de leur passage. Mais ensuite, c'est les parents qui vont se souvenir du passage à l'hôpital. Souvent, la reconnaissance qu'on en a, ça va être sur nos réseaux, où les parents ou même les enfants, parfois, vont nous lâcher un gentil commentaire. On n'a pas de commentaire négatif, en tout cas, sur l'association Un Hôpital pour les Enfants. C'est très difficile quand même, quand on est ressorti de l'hôpital, de revenir, par exemple, si on est vraiment guéri, etc.

  • Speaker #0

    On n'a aucune envie.

  • Speaker #1

    Et c'est normal. Et c'est normal parce que, malgré tout, quand on est hospitalisé, c'est rarement pour... C'est rarement une bonne nouvelle. Et donc, quand on est guéri, c'est difficile de refaire le pas inverse pour revenir. Mais on a quelques parents qui le font. On a quelques parents qui le font, qui se proposent de soutenir l'action d'un hôpital pour les enfants sans forcément revenir à l'hôpital, mais, par exemple, sur des manifestations pour aider l'association. et ça pour nous nous, c'est hyper important aussi parce que c'est une gratification de notre action. Donc, c'est vraiment encourageant et pour nous, c'est pour ça que c'est important aussi de sensibiliser le public.

  • Speaker #0

    Pardon. Je comprends. Et du coup, tu parlais tout à l'heure des réseaux. Comment tu sensibilises justement le public par rapport à l'action que vous menez ?

  • Speaker #1

    Alors, on a différents en fait différents médias pour sensibiliser le public, soit effectivement sur les réseaux sociaux où on va montrer un petit peu une activité qu'on fait à l'hôpital, soit ça va être aussi sur les manifestations de collecte de fonds qui sont organisées au profit de l'association où on va tenir un stand et où nos bénévoles ou nous-mêmes, on va expliquer aux gens ce qu'on y fait tout au long de l'année. Ou encore... Ça fait quelques années maintenant, on a lancé l'idée des courses solidaires au sein du Poitou-Charentes, parce qu'en fait, c'est le lieu d'action de l'association dans l'ex-Poitou-Charentes. Et les courses solidaires qui sont organisées par les écoles. Et donc, comme sur le principe d'autres courses solidaires comme Action contre la faim, où l'association est là, la Leucodystrophie. Et nous, on s'est dit, écoutez, on va faire pareil. Sauf que la différence... de ces de ces associations-là, qui sont au niveau national, et qui n'ont pas forcément le temps de se rendre dans chaque école. Nous, on va se rendre dans chaque école pour venir vraiment sensibiliser les élèves et l'équipe pédagogique.

  • Speaker #0

    Ok. Et je te posais la question tout à l'heure sur les préjugés qu'on pouvait avoir sur le sport du ping-pong. Aujourd'hui, est-ce qu'il y a des préjugés justement sur les actions que vous menez ? C'est une question qui paraît vraiment décalée, mais je trouve ça intéressant d'avoir ton avis sur ça.

  • Speaker #1

    Mais non, c'est une très bonne question, en fait. L'un des préjugés, ça va être... C'est un petit peu le côté pathos, parfois, qu'on peut avoir. C'est-à-dire qu'on penche la tête. Oh, le pauvre petit enfant. Alors que non, l'enfant, lui, il va continuer à se construire. La vie continue pour elle. C'est-à-dire qu'il a ces envies de rire. de jouer. Vraiment, quand on voit un enfant à l'hôpital, on le prend comme un enfant, c'est-à-dire pas comme un enfant malade, mais comme un enfant, avec ses besoins propres. Et donc, on va toujours partir de ses envies, de son besoin. Et là, on se rend compte qu'on passe, en fait, dans 95% des cas, on va dire à l'hôpital, un très bon moment. Un très bon moment où on va partager plein de choses ensemble, on va s'amuser, on va prendre du temps aussi à... rigoler, mais voilà, il n'y a pas que ça en fait. D'autres fois, on va nous dire aussi l'autre préjugé, de toute façon, vous passez votre temps qu'à jouer. Alors que non. Non, pas du tout, parce qu'il y a certaines situations qui peuvent être évidemment difficiles et compliquées, où justement, il faut être un petit peu psychologue et s'adapter à chaque situation qui peut être vraiment très différente, qui arrive à l'hôpital, qui peuvent être vraiment très très complexes, Merci. Et là, le professionnel d'un hôpital pour les enfants est vraiment obligé de s'adapter. Parce qu'évidemment, sur les situations les plus complexes, ça va être les professionnels qui vont être présents. Les bénévoles vont être vraiment sur du loisir avec les enfants, etc. Et sur des temps beaucoup plus réduits. Ils vont être présents sur des temps de une heure ou deux heures auprès de l'enfant et de sa famille. Tandis que le professionnel, lui, va être sur un temps plus long.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    forcément. Donc voilà.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as une anecdote à nous partager justement sur un enfant qui a vécu un bon moment, dans le genre ?

  • Speaker #1

    Il n'y a pas si longtemps de ça. Il y a des enfants qui vont lâcher leur téléphone ou leur console de jeu dans la chambre pour juste te faire rejoindre. Non, même qu'ils sont bloqués dans le lit et juste parce que le professionnel est rentré. se arrive avec eux et son jeu de cartes son vieux jeu de cartes vient faire une partie de crapettes et là il a la banane et ça c'est une pauvre petite partie de crapettes de cartes c'est tout aussi c'est même voilà c'est encore mieux que le jeu vidéo jeu vidéo et c'est ça en fait qui est important c'est ce lien là qu'on construit avec ses avec ces jeunes hospitalisés ok excellent

  • Speaker #0

    Excellent. On va quitter un petit peu ce monde-là. J'ai envie de revenir un petit peu sur toi. C'est quoi ta vision du monde aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Waouh ! Ma vision du monde aujourd'hui ? Je suis d'un naturel optimiste, mais c'est vrai qu'avec le contexte actuel qu'on entend à droite, à gauche, dans les médias, etc., c'est quelque chose qui peut nous faire très angoissés. à l'avenir on nous présente qui a l'air quand même assez sombre vraiment on se demande comment on va pouvoir s'en dépatouiller quelque part c'est les craintes qu'on a évidemment pour nos proches c'est les craintes qu'on va avoir pour nos amis pour pour tout quoi et aujourd'hui on a tous je pense un rôle très fort à jouer là dessus de solidarité et au contraire il faut se serrer les coudes durant ces moments difficiles compliqué en tout cas et qu'il faut se rendre compte que dans tout un chacun il y a justement cette bonté qu'on peut retrouver dans tout un chacun

  • Speaker #0

    c'est juste j'ai en train de demander à les utiliser c'est très très juste très juste et à et si je dois rester dans ce dans ce thème là qu'est ce qui te fait le plus peur aujourd'hui

  • Speaker #1

    plein de choses plein de choses me font peur évidemment il y a on a beaucoup parlé d'éco anxiété en ce moment dans les médias etc évidemment moi laisser une planète pour mes enfants qui va peut-être être plus vivable dans quelques années. Ça me fout un peu les boules pour parler crûment. On aurait pu peut-être agir plus tôt. On peut tous agir. et qu'il est encore temps d'agir, il y a ça qui me fait peur. Mais il n'y a pas que ça, il y a aussi tout le contexte international où on se rend compte que tout peut être balayé du jour au lendemain, tout peut être remis en question du jour au lendemain. On en a la preuve avec les élections américaines et tout ce qui se passe actuellement. c'est quelque chose où on a l'impression d'avoir le vertige un petit peu de tout ça. Et donc, on essaye de se raccrocher à la réalité, nos proches. Et ce n'est pas forcément simple. Et c'est pour ça qu'il faut avoir aussi des moments où on peut souffler, des moments pour soi, apprendre. On parlait du sport tout à l'heure avec le tennis de table. J'ai une autre passion qui est la pêche. ça c'est vachement bien aussi, d'aller dans la nature et de ne pas réfléchir pour le coup à ce qui se passe dans le monde.

  • Speaker #0

    Ok. A contrario du coup de cette question un peu sinistre, même si ça fait partie de la réalité de la vie, qu'est-ce qui, je parlais crûment, qu'est-ce qui te fait kiffer aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui me fait kiffer aujourd'hui ? Justement, ce qui me fait kiffer aujourd'hui, c'est mon équipe, mon équipe professionnelle, mais aussi mon club de ping-pong, mes enfants, ma femme. Ça, ça me fait kiffer. Ça, ça me fait kiffer parce que on se dit que on peut construire toujours de nouvelles choses ensemble. Et donc, ça, ça me donne envie justement d'aller beaucoup plus loin dans ce que je sais. dans mes activités, dans mon action, dans mon action de tous les jours, en fait.

  • Speaker #0

    Et en parlant d'action, justement, comment tu combines ta vie pro et ta vie perso ?

  • Speaker #1

    Ça, c'est une bonne question. J'ai une super compagne qui est à la maison, parce que c'est vrai que... Mon activité professionnelle et mon activité associative club, c'est quelque chose qui demande énormément de temps. Pas forcément moins de temps de présence à la maison. J'avoue, je culpabilise beaucoup, mais comme certainement beaucoup de monde. Et j'essaye de faire un maximum quand je suis à la maison pour tous ceux qui sont là. Ce n'est pas simple vraiment à concilier parce que... que ce soit avec le travail ou avec le sport, je suis souvent sollicité, que ce soit par téléphone, que ce soit par mail, que ce soit... Et il faut arriver à prendre le temps, justement, de pouvoir être présent à la maison.

  • Speaker #0

    Oui. OK. Et tu parlais tout à l'heure de ta passion qui est... t'évader un petit peu en nature, peux-tu nous parler un peu plus de ça ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui t'anime dans le fait de te retrouver dans la nature, de faire à la pêche ?

  • Speaker #1

    Il faut savoir que ce n'est pas facile pour moi d'aller à la pêche, surtout au printemps, parce que je suis allergique aux pollens. Ah ouais ? D'aller dans la nature sur cette période, c'est super compliqué. Mais en tout cas, en fait, quand on est à la pêche, même si je ne pêche pas beaucoup de poissons, Merci. c'est vraiment le fait de prendre l'air, d'écouter l'eau couler. C'est tout bête. Et ça permet d'apaiser un petit peu l'esprit. Et justement de se déconnecter un petit peu de tout ce brouhaha du monde. Et je pense que c'est important de pouvoir se déconnecter, de respirer un grand coup. Et puis d'avoir l'excitation justement de la pêche, c'est à dire voir sur son petit bouchon défilé, et puis s'il coule, il coule, tant mieux. S'il ne coule pas, tant pis.

  • Speaker #0

    mais voilà c'est vraiment cette excitation là de petit bonheur la chance de pouvoir avoir un poisson au bout on va passer à un petit jeu où je vais te donner des mots et tu vas nous dire ce que tu en penses par exemple si je te dis Elon Musk wow

  • Speaker #1

    Elon Musk ce que ça m'évoque ça m'évoque justement ce que je disais tout à l'heure Je fais ce que je veux. Elon Musk, c'est je fais ce que je veux. Toi, tu vis, toi, tu vis, toi, tu vis, toi, tu meurs. Grosso modo, c'est ce qu'il est en train de faire un petit peu sur l'administration américaine. Et je trouve ça vraiment, vraiment dommageable pour un grand pays comme les États-Unis.

  • Speaker #0

    Oui, je comprends. C'est quoi ton cocktail préféré ?

  • Speaker #1

    Le mojito.

  • Speaker #0

    Le mojito, d'accord. Excellent. C'est quoi ton endroit préféré sur Poitiers ?

  • Speaker #1

    Mon endroit préféré sur Poitiers, il est au bord de la rivière, évidemment. Il est près du... Près du tison. Ok,

  • Speaker #0

    ok. Très beau coin.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    LinkedIn.

  • Speaker #1

    LinkedIn, c'est le réseau professionnel. C'est un réseau professionnel pour moi qui est, je pense, aujourd'hui indispensable. pouvoir mettre en lien justement les professionnels entre eux et partager peut-être entre ce réseau-là des connaissances et de l'expérience. Ok,

  • Speaker #0

    ok. Tu l'utilises beaucoup,

  • Speaker #1

    LinkedIn ? Oui, je l'utilise assez souvent, plus que d'autres réseaux sociaux, effectivement.

  • Speaker #0

    Instagram, justement ?

  • Speaker #1

    Instagram, un peu moins, parce que je m'y suis mis il n'y a pas trop longtemps non plus. Ok. et si je suis pas C'est peut-être générationnel.

  • Speaker #0

    Je comprends. Quelle est la couleur que tu aimes le moins ?

  • Speaker #1

    La couleur que j'aime le moins ? Le jaune.

  • Speaker #0

    Et à l'inverse, la couleur que tu préfères ?

  • Speaker #1

    Le bleu.

  • Speaker #0

    L'odeur que tu aimes le moins ?

  • Speaker #1

    L'odeur que j'aime le moins, l'odeur que j'aime le moins, l'odeur du chou cuit. Les choux de Bruxelles, par exemple.

  • Speaker #0

    On est d'accord, on est d'accord. On va changer un peu de sujet. C'est quoi le dernier livre ou le dernier podcast que tu as écouté ?

  • Speaker #1

    Alors, le dernier podcast que j'ai écouté... Très bonne question. Je crois que c'était l'un de vos podcasts. Ah voilà,

  • Speaker #0

    c'était une excellente réponse. Ok, et c'est quoi ta philosophie de vie aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Ma philosophie de vie aujourd'hui... Je ne sais pas si on peut appeler ça une philosophie de vie, mais en tout cas, c'est d'apprécier effectivement chaque moment, chaque moment présent, qu'il faut relativiser un petit peu. tout justement pas avoir peur de la vie il ya des choses qui sont vraiment essentiel à vivre mais il ya aussi en contrepartie peut-être des difficultés mais ces difficultés là vous aider à vous construire donc le tout c'est de ne pas lâcher c'est surtout ça,

  • Speaker #0

    ne pas lâcher excellent et selon toi c'est quoi le pire conseil qu'on t'a donné ?

  • Speaker #1

    le pire conseil qu'on m'ait donné Très bonne question. Le pire conseil qu'on m'ait donné, c'est, on m'avait dit à l'époque, quand j'étais beaucoup plus jeune que ça, bien écoutez, je crois que j'avais fait un bilan de compétences, et on m'avait dit à l'époque, bien écoutez... vous n'allez pas jusqu'au bout des choses. Donc, vous ne réussirez pas ce que vous allez entreprendre parce que vous n'allez pas au bout des choses. Je pense que c'est le pire conseil. Enfin, ce n'est pas un conseil, ce n'est même pas un conseil. C'est un constat qu'on m'a dit. Et si la personne regarde ce podcast aujourd'hui, ce vidéocast, je peux lui dire, écoutez, voilà où j'en suis aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Bisous. Et à l'inverse, du coup, le meilleur...

  • Speaker #1

    conseil à donner le meilleur conseil qu'on m'ait donné et ben c'est d'être d'être moi-même d'être sincère dans tout ce que je fais c'est mes parents qui m'ont toujours appris ça dire toujours la vérité à être honnête avec eux avec avec les autres comme avec soi même Ça c'est vraiment quelque chose d'important.

  • Speaker #0

    qui régule ma vie et surtout d'avancer, d'être toujours bienveillant avec les autres.

  • Speaker #1

    Et si là, tu avais une baguette magique et tu pouvais en fait discuter avec le Gilles et ton enfant, qu'est-ce que tu lui communiquerais ?

  • Speaker #0

    Eh bien, je lui dirais... Ne t'inquiète pas pour ton avenir. Vis ce que tu as à vivre. Fais tes expériences, qu'elles soient bonnes ou mauvaises. C'est comme ça que... que ton caractère va se construire et surtout ne lâche rien sur tes principes,

  • Speaker #1

    sur tes valeurs voilà ce que je pourrais lui dire excellent et si je devais demander à un ami commun qui penserait de toi à ton avis il en sortirait quoi ?

  • Speaker #0

    bonne question Très bonne question. Je pense que je vous dirais que justement je suis une personne qui ne lâche rien. Qui ne lâche rien et qui justement ira jusqu'au bout des choses. Toujours au bénéfice des autres. Parce que c'est ça aujourd'hui qui me porte vraiment.

  • Speaker #1

    Ok. J'ai encore 10 000 questions à te poser, Gilles. Le temps court. Je vais juste te donner le mot de la fin. Par contre, je lance un appel. Si tu veux revenir faire un deuxième podcast pour les autres... questions ce serait grand grand plaisir avec plaisir excellent je donnais le mot de la fin si tu veux nous partager quelque chose à une expérience ou simplement un conseil et bienvenue alors une expérience un conseil

  • Speaker #0

    Oui, il y a beaucoup de jeunes aujourd'hui qui sont dans une phase de réflexion, dans une phase même parfois un peu dépressive, etc. Il faut vraiment qu'ils ne lâchent rien. Parce que c'est vrai que tout peut être angoissant dans la vie. Il faut qu'ils aillent à la rencontre des autres, qu'ils discutent, qu'ils échangent, et aussi qu'ils écoutent, et qu'on les écoute. et c'est important de pouvoir partager Partagez ça avec des gens évidemment qui soient bienveillants avec vous. Il ne faut pas qu'ils hésitent à aller à droite, à gauche pour rencontrer ces bonnes personnes-là. Tout simplement. Très sage.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup, Gilles, d'avoir accepté notre invitation. Merci à vous. D'avoir partagé ton expérience et ta personnalité avec nous et avec les auditeurs. Merci d'avoir accepté la deuxième invitation. De rien. Pour finir, je vais prendre mon appareil pour faire deux ou trois images de toi. On va laisser tourner un peu les caméras. Mais le son ne marchera plus, donc on pourra... Merci beaucoup Gilles.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #2

    Je suis très heureux de vous avoir écouté. Je vous remercie.

Chapters

  • Introduction et présentation de Gilles Kéo

    00:00

  • Passion pour le tennis de table et ses valeurs

    00:10

  • Les préjugés autour du tennis de table

    03:04

  • Présentation de l'association Un Hôpital pour les Enfants

    04:43

  • Activités et soutien aux enfants hospitalisés

    06:01

  • Importance du lien social et témoignages

    08:05

  • Reconnaissance de l'association et son impact

    09:21

  • Rencontres et souvenirs des enfants hospitalisés

    10:39

  • Vision du monde et préoccupations de Gilles

    17:26

  • Conciliation de vie professionnelle et personnelle

    22:35

  • Conclusion et conseils pour les jeunes

    31:36

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Description

Êtes-vous prêt à découvrir comment le tennis de table peut transformer des vies et apporter de la joie dans les moments les plus sombres ? Dans cet épisode des Quarts d'Heure Poitevin, l'animatrice Solotiana Debion reçoit Gilles Kéo, un homme aux multiples casquettes : directeur de l'association "Un Hôpital pour les Enfants" et président du club de tennis de table de Vivonne. Gilles ne se contente pas de frapper des balles, il frappe aussi aux cœurs !


Au fil de la conversation, Gilles partage sa passion débordante pour le tennis de table, un sport souvent sous-estimé, mais qui, comme il le souligne, est un véritable art de la technique et de la condition physique. Il aborde les préjugés qui entourent ce sport, en expliquant que derrière chaque échange de balle se cachent des émotions puissantes et des interactions humaines inestimables. Qui aurait cru que ce petit sport de salle pouvait générer autant de liens ?


Mais Gilles ne s'arrête pas là ! En tant que directeur de l'association "Un Hôpital pour les Enfants", il dévoile comment son équipe et lui-même œuvrent sans relâche pour accompagner les enfants hospitalisés et leurs familles à Poitiers. Imaginez des espaces de vie sociale, des moments de partage et des activités ludiques qui apportent réconfort et sourires dans des périodes souvent très difficiles. Gilles nous raconte comment chaque activité est pensée pour créer du lien et favoriser les échanges, parce que même à l'hôpital, la vie doit continuer à être belle.


Au-delà du tennis de table et de l'hôpital, Gilles partage des réflexions personnelles touchantes sur la vie, la résilience et l'importance de la solidarité dans les moments difficiles. Ses mots résonnent comme un appel à l'empathie et à l'entraide, nous rappelant que même dans l'adversité, il y a toujours une lueur d'espoir à saisir.


Ne manquez pas cet épisode inspirant des Quarts d'Heure Poitevin, où le sport et la solidarité s'entrelacent pour offrir un message puissant et humain. Que vous soyez passionné de tennis de table ou simplement curieux d'en apprendre davantage sur l'impact des associations caritatives, cet épisode est fait pour vous ! Rejoignez-nous pour un moment de partage et de découverte qui pourrait bien changer votre regard sur le monde.


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Transcription

  • Speaker #0

    Mesdames et messieurs, bien le bonjour. Bienvenue dans cet nouvel épisode des Quarts d'heure Poitevis. Aujourd'hui, c'est l'immense plaisir d'accueillir Gilles. Merci Gilles d'avoir accepté l'invitation.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux te présenter succinctement s'il te plaît ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Je suis Gilles Kéo, le directeur de l'association Un Hôpital pour les Enfants. Je suis aussi le président du club de tennis de table de Vivonne.

  • Speaker #0

    Je fais le clap à la main. Merci. Gilles, merci d'être là. Première question, de manière simple et spontanée, comment vas-tu aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Écoute, ça va très bien. Avec le beau temps qui est là, aujourd'hui... je trouve que c'est cool d'avoir un petit peu de soleil surtout avec ces derniers temps qui ont été compliqués avec toute cette pluie cette grisaille exactement exactement ça fait plaisir ça fait plaisir du bien au moral ouais ok tu as des passions tu parlais tout à l'heure de tennis de table est ce que tu peux nous parler un peu de cette passion là et pourquoi pas d'autres passions justement que tu vas voir eh ben oui complètement le tennis de table en fait j'ai commencé ça tout petit comme beaucoup de gens dans le garage mais les frères et soeurs avec les copains copines avec papa maman et donc c'est en jouant au ping pong clairement qu'on a petit à petit acquis cette passion de renvoyer la balle, de comprendre les stratégies, de mettre des effets. mais surtout de partager un bon moment avec son adversaire parce que même si on est adversaire on va dire au bout de la table dès qu'on sort de la table l'adversaire n'existe plus et ce n'est qu'une personne avec qui on peut échanger, avec qui on peut jouer avec qui on peut rire, avec qui on peut pleurer avec qui on peut avoir des émotions et je pense que c'est ça qui est important dans le tennis de table et dans le ping-pong c'est de pouvoir partager des choses ensemble et qu'on soit à des âges différents, c'est pas grave

  • Speaker #0

    Ok, je comprends. C'est vrai qu'on a tous plus ou moins fait tennis de table, je pense, mais le fait de pratiquer dans un club... Alors, cette question, je pense qu'il y a beaucoup de gens qui peuvent se la poser. Comment appelle-t-on un joueur de ping-pong ?

  • Speaker #1

    Alors, on appelle un joueur de ping-pong un pongiste.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas si le monde l'avait, celle-ci, mais voilà.

  • Speaker #1

    Et aujourd'hui, on a des super pongistes qu'on connaît grâce aux Jeux Olympiques, notamment les frères Lebrun. et ils sont vraiment aujourd'hui, on va dire, les ambassadeurs du ping-pong au niveau français et même au niveau international. Et ça, c'est très bien pour notre sport parce que c'est un sport qui est vraiment adapté à tout âge. C'est-à-dire que vous pouvez vous faire battre par un jeune qui a 8 ans ou par une personne beaucoup plus âgée qui a 80 ans. Et vous pouvez vous faire battre aussi par des filles, des garçons, etc. J'ai même une petite anecdote là-dessus, c'est que les chi- Chinois qui préparait à l'époque les Jeux Olympiques à Tokyo. Ils ont fait jouer l'équipe féminine contre l'équipe masculine et c'est l'équipe des filles qui a gagné.

  • Speaker #0

    Ah oui, excellent. Et justement, quels sont les préjugés les plus récurrents dans ce sport ?

  • Speaker #1

    Le préjugé le plus récurrent, ça va être que ce n'est pas un sport évidemment parce qu'on a tous cette vision du ping-pong au camping etc. Mais en fait, quand on est en compétition. on se rend compte que le rythme cardiaque augmente vraiment très très vite et que surtout ce qu'on voit pas ce qui est pas forcément visible à la télé c'est la quantité d'effets qu'on met c'est à dire les effets coupés lift et latéral etc qu'on peut voir plus au tennis parce que le terrain est plus grand et voilà on le voit moins au ping-pong parce que la balle est toute petite mais qui a une quantité d'effets assez phénoménal et que tout ça c'est assez dur à contrôler et donc on on ne se rend pas compte en fait. de la capacité physique qu'il faut avoir pour maintenir une haute densité de jeu pendant un certain temps.

  • Speaker #0

    Et j'imagine que c'est aussi forcément des heures d'entraînement pour maîtriser ces gestes techniques, pour donner ces effets.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vraiment des heures d'entraînement, beaucoup de coordination, on va dire, pour les tout-petits. Quand on commence vraiment plus jeune, on va travailler beaucoup sur la coordination des mouvements, des gestes, etc. Et quand... quand on devient plus grand et on continue toujours à faire les mêmes gestes. C'est des gestes de répétition, comme pour beaucoup de sports, pour que cela devienne vraiment un automatisme.

  • Speaker #0

    On va quitter un petit peu le monde du ping-pong. On va plutôt parler de ta deuxième casquette. Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus, s'il te plaît ?

  • Speaker #1

    Alors oui, je suis directeur de l'association Un Hôpital pour les Enfants. C'est une association qui reste unique. unique en France qui n'existe qu'à Poitiers et nulle part ailleurs, qui a été créé en 1993, donc voilà il y a maintenant 32 ans. Et c'est une association qui a été créée vraiment par des hospitaliers au tout départ. Et aujourd'hui, c'est une association évidemment qui a pris de l'ampleur, qui a grandi, etc. Pour moi, c'est une association qui appartient vraiment au Poitvin. Bien sûr, cette association, elle accompagne les enfants hospitalisés, tous les enfants hospitalisés du Saint-Pierre-de-Poitier. Et aussi... Leur famille, et ça pour nous, c'est vraiment devenu aussi une expertise de l'association Un Hôpital pour les Enfants. On a un lieu aujourd'hui qui s'appelle la bulle d'un hôpital pour les enfants, qui est en train de finir de se réaménager. Et ce lieu-là, c'est vraiment un espace de vie sociale. En fait, c'est un lieu de rencontre où on va amener les jeunes hospitalisés et leurs familles pour des moments d'échange, de rencontre, etc. Parce que l'hospitalisation, je pense que vous l'avez tous vécu, une hospitalisation, c'est comme le premier confinement. C'est-à-dire que ce qui nous a manqué le plus, c'est les liens sociaux. Et en fait, l'association Un hôpital pour les enfants, vraiment pour favoriser le maintien du lien social en collaboration évidemment avec avec les équipes soignantes donc c'est une association qui qui compte aussi des professionnels et des bénévoles c'est une cinquantaine de bénévoles qui viennent soutenir notre activité mais voilà il ya des professionnels vraiment présent au sein de l'association un hôpital pour les enfants sur des horaires d'ouverture aussi on est sur 52 heures par semaine du lundi au samedi de 10h jusqu'à 21h et qui nous permet vraiment d'accompagner au mieux ces enfants-là durant le temps d'hospitalisation. Parce que l'hospitalisation, évidemment, c'est des temps qui peuvent durer plus ou moins longtemps. C'est-à-dire, ça peut durer des heures, ça peut aussi durer des jours, mais aussi des semaines et des mois. Et tout ça, ce temps d'hospitalisation-là, parfois, on peut se sentir seul. C'est vraiment l'isolement qui est lié à tout ça. et donc pour nous ça va être important que que ce soit les jeunes hospitalisés ou leurs familles se sentent bien quand même dans cet hôpital quand ils arrivent dans cet hôpital et qu'on leur propose des activités les activités qu'on propose en fait nous ça nous permet de rentrer en lien avec eux ça nous permet de rentrer dans l'échange ça nous permet de discuter d'autres choses que de la maladie vraiment les raccrocher à la réalité on va dire d'un quotidien à peu près normal Et en fait, toutes ces activités qu'on mène, c'est des activités qui peuvent paraître ordinaires dans la vie quotidienne et qui deviennent extraordinaires du fait du contexte d'hospitalisation. Et ça, c'est vraiment top, le fait de leur apporter des rencontres nouvelles, des jeux de société, mais pas que, juste une écoute au final. Et c'est ça qui est enrichissant pour nous tous, c'est qu'on prend le temps d'écouter l'autre. avec bienveillance chose simple finalement mais qui a une valeur inestimable surtout dans cette période là bien sûr c'est un peu plus de 6000 enfants et de familles qu'on accompagne chaque année sur le CHU de Poitiers pour nous notre action on a cette chance là avec mes collègues de se lever le matin et de se dire on sait pourquoi on fait ce travail il est sourd qu'on a des enfants et des parents eh bien on essaye de le partager justement avec avec le grand public avec ceux qui nous soutiennent parce que c'est aussi grâce à eux on arrive à faire ça c'est à dire aujourd'hui si on a beaucoup de soutien financier c'est parce que on se bat tous les jours pour avoir un haut un degré de service de qualité vraiment très très haut parce Parce que voilà, on sent que c'est quelque chose. chose, comme tu le disais tout à l'heure, qui est vraiment inestimable. Et moi, j'aimerais bien, si j'étais malade, avoir ce service-là en retour. Alors, si l'association est unique en France, ce n'est pas qu'il n'existe rien dans les autres hôpitaux. Aujourd'hui, on est reconnu comme un exemple à suivre. Évidemment, ce n'est pas moi qui le dis, c'est une étude qui a été commandée par le Défenseur des droits en 2019 sur l'accueil de l'enfant à l'hôpital public. et dans l'étude qui est menée. étude qui est menée et qu'on peut retrouver sur notre site internet, on est cité comme un exemple à suivre pour les autres hôpitaux. Il y a des choses qui existent vraiment dans les autres hôpitaux, mais qui sont faites vraiment de manière très différente de l'association.

  • Speaker #0

    Ok. Et justement, tu évoques cette différence. Qu'est-ce qui est fait justement ici pour que ce soit vraiment pris comme référence ?

  • Speaker #1

    Eh bien... C'est le fait qu'on soit là tous les jours. C'est le fait qu'on ait un espace d'accueil où les enfants peuvent venir et leurs parents aussi. Et c'est le fait aussi qu'on intervienne si les enfants sont bloqués en chambre à cause de telle ou telle maladie. Eh bien, nous, on se rend en chambre pour leur proposer une activité. Vraiment, on a tout ça. tout ce volume-là d'activité. Et puis on intervient aussi dans d'autres services où les enfants pourraient être bloqués, notamment les urgences pédiatriques. On intervient aussi en hôpital de jour, etc.

  • Speaker #0

    J'essaie de survoler un peu le sujet et de décaler un petit peu mes questions. C'est quoi la plus belle rencontre que tu as faite, justement ?

  • Speaker #1

    La plus belle rencontre que j'ai pu faire ? Pour moi, toutes les rencontres étaient belles. Enfin, il y en a plus que d'autres, mais toutes les rencontres que je fais sont belles, que ce soit à l'hôpital ou à l'extérieur de l'hôpital. Parce que je me rends compte... je me rends compte vraiment que les gens sont intéressés par ce que je dis, par ce que l'on fait, et qu'ils ont envie aussi de participer à cela, à leur manière. Et donc, pour moi, chacun apporte sa pierre à l'édifice de l'association Un Hôpital pour les Enfants. Et à partir du moment où on parle de l'association, pour moi, c'est déjà une belle rencontre.

  • Speaker #0

    et justement l'hôpital pour les enfants, tu disais tout à l'heure il y a quand même de mémoire 6000 6000 enfants et est-ce que tu penses que alors c'est une question un peu anodine mais je la pose quand même est-ce que ces enfants là Euh... auront un souvenir évidemment différent de leur séjour à l'hôpital grâce à vous. Et est-ce qu'ils te le rendent bien ? Quand je dis quand ils le rendent bien, c'est dans le sens où tu sens ce regard de reconnaissance.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Alors après, ça dépend des âges. Oui. Parce que... Quand on parle d'enfants hospitalisés, nous, ça va de 0 à 18 ans.

  • Speaker #0

    Donc j'imagine que les tout-bébés...

  • Speaker #1

    Voilà, ils ne se souviennent pas forcément de leur passage. Mais ensuite, c'est les parents qui vont se souvenir du passage à l'hôpital. Souvent, la reconnaissance qu'on en a, ça va être sur nos réseaux, où les parents ou même les enfants, parfois, vont nous lâcher un gentil commentaire. On n'a pas de commentaire négatif, en tout cas, sur l'association Un Hôpital pour les Enfants. C'est très difficile quand même, quand on est ressorti de l'hôpital, de revenir, par exemple, si on est vraiment guéri, etc.

  • Speaker #0

    On n'a aucune envie.

  • Speaker #1

    Et c'est normal. Et c'est normal parce que, malgré tout, quand on est hospitalisé, c'est rarement pour... C'est rarement une bonne nouvelle. Et donc, quand on est guéri, c'est difficile de refaire le pas inverse pour revenir. Mais on a quelques parents qui le font. On a quelques parents qui le font, qui se proposent de soutenir l'action d'un hôpital pour les enfants sans forcément revenir à l'hôpital, mais, par exemple, sur des manifestations pour aider l'association. et ça pour nous nous, c'est hyper important aussi parce que c'est une gratification de notre action. Donc, c'est vraiment encourageant et pour nous, c'est pour ça que c'est important aussi de sensibiliser le public.

  • Speaker #0

    Pardon. Je comprends. Et du coup, tu parlais tout à l'heure des réseaux. Comment tu sensibilises justement le public par rapport à l'action que vous menez ?

  • Speaker #1

    Alors, on a différents en fait différents médias pour sensibiliser le public, soit effectivement sur les réseaux sociaux où on va montrer un petit peu une activité qu'on fait à l'hôpital, soit ça va être aussi sur les manifestations de collecte de fonds qui sont organisées au profit de l'association où on va tenir un stand et où nos bénévoles ou nous-mêmes, on va expliquer aux gens ce qu'on y fait tout au long de l'année. Ou encore... Ça fait quelques années maintenant, on a lancé l'idée des courses solidaires au sein du Poitou-Charentes, parce qu'en fait, c'est le lieu d'action de l'association dans l'ex-Poitou-Charentes. Et les courses solidaires qui sont organisées par les écoles. Et donc, comme sur le principe d'autres courses solidaires comme Action contre la faim, où l'association est là, la Leucodystrophie. Et nous, on s'est dit, écoutez, on va faire pareil. Sauf que la différence... de ces de ces associations-là, qui sont au niveau national, et qui n'ont pas forcément le temps de se rendre dans chaque école. Nous, on va se rendre dans chaque école pour venir vraiment sensibiliser les élèves et l'équipe pédagogique.

  • Speaker #0

    Ok. Et je te posais la question tout à l'heure sur les préjugés qu'on pouvait avoir sur le sport du ping-pong. Aujourd'hui, est-ce qu'il y a des préjugés justement sur les actions que vous menez ? C'est une question qui paraît vraiment décalée, mais je trouve ça intéressant d'avoir ton avis sur ça.

  • Speaker #1

    Mais non, c'est une très bonne question, en fait. L'un des préjugés, ça va être... C'est un petit peu le côté pathos, parfois, qu'on peut avoir. C'est-à-dire qu'on penche la tête. Oh, le pauvre petit enfant. Alors que non, l'enfant, lui, il va continuer à se construire. La vie continue pour elle. C'est-à-dire qu'il a ces envies de rire. de jouer. Vraiment, quand on voit un enfant à l'hôpital, on le prend comme un enfant, c'est-à-dire pas comme un enfant malade, mais comme un enfant, avec ses besoins propres. Et donc, on va toujours partir de ses envies, de son besoin. Et là, on se rend compte qu'on passe, en fait, dans 95% des cas, on va dire à l'hôpital, un très bon moment. Un très bon moment où on va partager plein de choses ensemble, on va s'amuser, on va prendre du temps aussi à... rigoler, mais voilà, il n'y a pas que ça en fait. D'autres fois, on va nous dire aussi l'autre préjugé, de toute façon, vous passez votre temps qu'à jouer. Alors que non. Non, pas du tout, parce qu'il y a certaines situations qui peuvent être évidemment difficiles et compliquées, où justement, il faut être un petit peu psychologue et s'adapter à chaque situation qui peut être vraiment très différente, qui arrive à l'hôpital, qui peuvent être vraiment très très complexes, Merci. Et là, le professionnel d'un hôpital pour les enfants est vraiment obligé de s'adapter. Parce qu'évidemment, sur les situations les plus complexes, ça va être les professionnels qui vont être présents. Les bénévoles vont être vraiment sur du loisir avec les enfants, etc. Et sur des temps beaucoup plus réduits. Ils vont être présents sur des temps de une heure ou deux heures auprès de l'enfant et de sa famille. Tandis que le professionnel, lui, va être sur un temps plus long.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    forcément. Donc voilà.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as une anecdote à nous partager justement sur un enfant qui a vécu un bon moment, dans le genre ?

  • Speaker #1

    Il n'y a pas si longtemps de ça. Il y a des enfants qui vont lâcher leur téléphone ou leur console de jeu dans la chambre pour juste te faire rejoindre. Non, même qu'ils sont bloqués dans le lit et juste parce que le professionnel est rentré. se arrive avec eux et son jeu de cartes son vieux jeu de cartes vient faire une partie de crapettes et là il a la banane et ça c'est une pauvre petite partie de crapettes de cartes c'est tout aussi c'est même voilà c'est encore mieux que le jeu vidéo jeu vidéo et c'est ça en fait qui est important c'est ce lien là qu'on construit avec ses avec ces jeunes hospitalisés ok excellent

  • Speaker #0

    Excellent. On va quitter un petit peu ce monde-là. J'ai envie de revenir un petit peu sur toi. C'est quoi ta vision du monde aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Waouh ! Ma vision du monde aujourd'hui ? Je suis d'un naturel optimiste, mais c'est vrai qu'avec le contexte actuel qu'on entend à droite, à gauche, dans les médias, etc., c'est quelque chose qui peut nous faire très angoissés. à l'avenir on nous présente qui a l'air quand même assez sombre vraiment on se demande comment on va pouvoir s'en dépatouiller quelque part c'est les craintes qu'on a évidemment pour nos proches c'est les craintes qu'on va avoir pour nos amis pour pour tout quoi et aujourd'hui on a tous je pense un rôle très fort à jouer là dessus de solidarité et au contraire il faut se serrer les coudes durant ces moments difficiles compliqué en tout cas et qu'il faut se rendre compte que dans tout un chacun il y a justement cette bonté qu'on peut retrouver dans tout un chacun

  • Speaker #0

    c'est juste j'ai en train de demander à les utiliser c'est très très juste très juste et à et si je dois rester dans ce dans ce thème là qu'est ce qui te fait le plus peur aujourd'hui

  • Speaker #1

    plein de choses plein de choses me font peur évidemment il y a on a beaucoup parlé d'éco anxiété en ce moment dans les médias etc évidemment moi laisser une planète pour mes enfants qui va peut-être être plus vivable dans quelques années. Ça me fout un peu les boules pour parler crûment. On aurait pu peut-être agir plus tôt. On peut tous agir. et qu'il est encore temps d'agir, il y a ça qui me fait peur. Mais il n'y a pas que ça, il y a aussi tout le contexte international où on se rend compte que tout peut être balayé du jour au lendemain, tout peut être remis en question du jour au lendemain. On en a la preuve avec les élections américaines et tout ce qui se passe actuellement. c'est quelque chose où on a l'impression d'avoir le vertige un petit peu de tout ça. Et donc, on essaye de se raccrocher à la réalité, nos proches. Et ce n'est pas forcément simple. Et c'est pour ça qu'il faut avoir aussi des moments où on peut souffler, des moments pour soi, apprendre. On parlait du sport tout à l'heure avec le tennis de table. J'ai une autre passion qui est la pêche. ça c'est vachement bien aussi, d'aller dans la nature et de ne pas réfléchir pour le coup à ce qui se passe dans le monde.

  • Speaker #0

    Ok. A contrario du coup de cette question un peu sinistre, même si ça fait partie de la réalité de la vie, qu'est-ce qui, je parlais crûment, qu'est-ce qui te fait kiffer aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui me fait kiffer aujourd'hui ? Justement, ce qui me fait kiffer aujourd'hui, c'est mon équipe, mon équipe professionnelle, mais aussi mon club de ping-pong, mes enfants, ma femme. Ça, ça me fait kiffer. Ça, ça me fait kiffer parce que on se dit que on peut construire toujours de nouvelles choses ensemble. Et donc, ça, ça me donne envie justement d'aller beaucoup plus loin dans ce que je sais. dans mes activités, dans mon action, dans mon action de tous les jours, en fait.

  • Speaker #0

    Et en parlant d'action, justement, comment tu combines ta vie pro et ta vie perso ?

  • Speaker #1

    Ça, c'est une bonne question. J'ai une super compagne qui est à la maison, parce que c'est vrai que... Mon activité professionnelle et mon activité associative club, c'est quelque chose qui demande énormément de temps. Pas forcément moins de temps de présence à la maison. J'avoue, je culpabilise beaucoup, mais comme certainement beaucoup de monde. Et j'essaye de faire un maximum quand je suis à la maison pour tous ceux qui sont là. Ce n'est pas simple vraiment à concilier parce que... que ce soit avec le travail ou avec le sport, je suis souvent sollicité, que ce soit par téléphone, que ce soit par mail, que ce soit... Et il faut arriver à prendre le temps, justement, de pouvoir être présent à la maison.

  • Speaker #0

    Oui. OK. Et tu parlais tout à l'heure de ta passion qui est... t'évader un petit peu en nature, peux-tu nous parler un peu plus de ça ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui t'anime dans le fait de te retrouver dans la nature, de faire à la pêche ?

  • Speaker #1

    Il faut savoir que ce n'est pas facile pour moi d'aller à la pêche, surtout au printemps, parce que je suis allergique aux pollens. Ah ouais ? D'aller dans la nature sur cette période, c'est super compliqué. Mais en tout cas, en fait, quand on est à la pêche, même si je ne pêche pas beaucoup de poissons, Merci. c'est vraiment le fait de prendre l'air, d'écouter l'eau couler. C'est tout bête. Et ça permet d'apaiser un petit peu l'esprit. Et justement de se déconnecter un petit peu de tout ce brouhaha du monde. Et je pense que c'est important de pouvoir se déconnecter, de respirer un grand coup. Et puis d'avoir l'excitation justement de la pêche, c'est à dire voir sur son petit bouchon défilé, et puis s'il coule, il coule, tant mieux. S'il ne coule pas, tant pis.

  • Speaker #0

    mais voilà c'est vraiment cette excitation là de petit bonheur la chance de pouvoir avoir un poisson au bout on va passer à un petit jeu où je vais te donner des mots et tu vas nous dire ce que tu en penses par exemple si je te dis Elon Musk wow

  • Speaker #1

    Elon Musk ce que ça m'évoque ça m'évoque justement ce que je disais tout à l'heure Je fais ce que je veux. Elon Musk, c'est je fais ce que je veux. Toi, tu vis, toi, tu vis, toi, tu vis, toi, tu meurs. Grosso modo, c'est ce qu'il est en train de faire un petit peu sur l'administration américaine. Et je trouve ça vraiment, vraiment dommageable pour un grand pays comme les États-Unis.

  • Speaker #0

    Oui, je comprends. C'est quoi ton cocktail préféré ?

  • Speaker #1

    Le mojito.

  • Speaker #0

    Le mojito, d'accord. Excellent. C'est quoi ton endroit préféré sur Poitiers ?

  • Speaker #1

    Mon endroit préféré sur Poitiers, il est au bord de la rivière, évidemment. Il est près du... Près du tison. Ok,

  • Speaker #0

    ok. Très beau coin.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    LinkedIn.

  • Speaker #1

    LinkedIn, c'est le réseau professionnel. C'est un réseau professionnel pour moi qui est, je pense, aujourd'hui indispensable. pouvoir mettre en lien justement les professionnels entre eux et partager peut-être entre ce réseau-là des connaissances et de l'expérience. Ok,

  • Speaker #0

    ok. Tu l'utilises beaucoup,

  • Speaker #1

    LinkedIn ? Oui, je l'utilise assez souvent, plus que d'autres réseaux sociaux, effectivement.

  • Speaker #0

    Instagram, justement ?

  • Speaker #1

    Instagram, un peu moins, parce que je m'y suis mis il n'y a pas trop longtemps non plus. Ok. et si je suis pas C'est peut-être générationnel.

  • Speaker #0

    Je comprends. Quelle est la couleur que tu aimes le moins ?

  • Speaker #1

    La couleur que j'aime le moins ? Le jaune.

  • Speaker #0

    Et à l'inverse, la couleur que tu préfères ?

  • Speaker #1

    Le bleu.

  • Speaker #0

    L'odeur que tu aimes le moins ?

  • Speaker #1

    L'odeur que j'aime le moins, l'odeur que j'aime le moins, l'odeur du chou cuit. Les choux de Bruxelles, par exemple.

  • Speaker #0

    On est d'accord, on est d'accord. On va changer un peu de sujet. C'est quoi le dernier livre ou le dernier podcast que tu as écouté ?

  • Speaker #1

    Alors, le dernier podcast que j'ai écouté... Très bonne question. Je crois que c'était l'un de vos podcasts. Ah voilà,

  • Speaker #0

    c'était une excellente réponse. Ok, et c'est quoi ta philosophie de vie aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Ma philosophie de vie aujourd'hui... Je ne sais pas si on peut appeler ça une philosophie de vie, mais en tout cas, c'est d'apprécier effectivement chaque moment, chaque moment présent, qu'il faut relativiser un petit peu. tout justement pas avoir peur de la vie il ya des choses qui sont vraiment essentiel à vivre mais il ya aussi en contrepartie peut-être des difficultés mais ces difficultés là vous aider à vous construire donc le tout c'est de ne pas lâcher c'est surtout ça,

  • Speaker #0

    ne pas lâcher excellent et selon toi c'est quoi le pire conseil qu'on t'a donné ?

  • Speaker #1

    le pire conseil qu'on m'ait donné Très bonne question. Le pire conseil qu'on m'ait donné, c'est, on m'avait dit à l'époque, quand j'étais beaucoup plus jeune que ça, bien écoutez, je crois que j'avais fait un bilan de compétences, et on m'avait dit à l'époque, bien écoutez... vous n'allez pas jusqu'au bout des choses. Donc, vous ne réussirez pas ce que vous allez entreprendre parce que vous n'allez pas au bout des choses. Je pense que c'est le pire conseil. Enfin, ce n'est pas un conseil, ce n'est même pas un conseil. C'est un constat qu'on m'a dit. Et si la personne regarde ce podcast aujourd'hui, ce vidéocast, je peux lui dire, écoutez, voilà où j'en suis aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Bisous. Et à l'inverse, du coup, le meilleur...

  • Speaker #1

    conseil à donner le meilleur conseil qu'on m'ait donné et ben c'est d'être d'être moi-même d'être sincère dans tout ce que je fais c'est mes parents qui m'ont toujours appris ça dire toujours la vérité à être honnête avec eux avec avec les autres comme avec soi même Ça c'est vraiment quelque chose d'important.

  • Speaker #0

    qui régule ma vie et surtout d'avancer, d'être toujours bienveillant avec les autres.

  • Speaker #1

    Et si là, tu avais une baguette magique et tu pouvais en fait discuter avec le Gilles et ton enfant, qu'est-ce que tu lui communiquerais ?

  • Speaker #0

    Eh bien, je lui dirais... Ne t'inquiète pas pour ton avenir. Vis ce que tu as à vivre. Fais tes expériences, qu'elles soient bonnes ou mauvaises. C'est comme ça que... que ton caractère va se construire et surtout ne lâche rien sur tes principes,

  • Speaker #1

    sur tes valeurs voilà ce que je pourrais lui dire excellent et si je devais demander à un ami commun qui penserait de toi à ton avis il en sortirait quoi ?

  • Speaker #0

    bonne question Très bonne question. Je pense que je vous dirais que justement je suis une personne qui ne lâche rien. Qui ne lâche rien et qui justement ira jusqu'au bout des choses. Toujours au bénéfice des autres. Parce que c'est ça aujourd'hui qui me porte vraiment.

  • Speaker #1

    Ok. J'ai encore 10 000 questions à te poser, Gilles. Le temps court. Je vais juste te donner le mot de la fin. Par contre, je lance un appel. Si tu veux revenir faire un deuxième podcast pour les autres... questions ce serait grand grand plaisir avec plaisir excellent je donnais le mot de la fin si tu veux nous partager quelque chose à une expérience ou simplement un conseil et bienvenue alors une expérience un conseil

  • Speaker #0

    Oui, il y a beaucoup de jeunes aujourd'hui qui sont dans une phase de réflexion, dans une phase même parfois un peu dépressive, etc. Il faut vraiment qu'ils ne lâchent rien. Parce que c'est vrai que tout peut être angoissant dans la vie. Il faut qu'ils aillent à la rencontre des autres, qu'ils discutent, qu'ils échangent, et aussi qu'ils écoutent, et qu'on les écoute. et c'est important de pouvoir partager Partagez ça avec des gens évidemment qui soient bienveillants avec vous. Il ne faut pas qu'ils hésitent à aller à droite, à gauche pour rencontrer ces bonnes personnes-là. Tout simplement. Très sage.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup, Gilles, d'avoir accepté notre invitation. Merci à vous. D'avoir partagé ton expérience et ta personnalité avec nous et avec les auditeurs. Merci d'avoir accepté la deuxième invitation. De rien. Pour finir, je vais prendre mon appareil pour faire deux ou trois images de toi. On va laisser tourner un peu les caméras. Mais le son ne marchera plus, donc on pourra... Merci beaucoup Gilles.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #2

    Je suis très heureux de vous avoir écouté. Je vous remercie.

Chapters

  • Introduction et présentation de Gilles Kéo

    00:00

  • Passion pour le tennis de table et ses valeurs

    00:10

  • Les préjugés autour du tennis de table

    03:04

  • Présentation de l'association Un Hôpital pour les Enfants

    04:43

  • Activités et soutien aux enfants hospitalisés

    06:01

  • Importance du lien social et témoignages

    08:05

  • Reconnaissance de l'association et son impact

    09:21

  • Rencontres et souvenirs des enfants hospitalisés

    10:39

  • Vision du monde et préoccupations de Gilles

    17:26

  • Conciliation de vie professionnelle et personnelle

    22:35

  • Conclusion et conseils pour les jeunes

    31:36

Description

Êtes-vous prêt à découvrir comment le tennis de table peut transformer des vies et apporter de la joie dans les moments les plus sombres ? Dans cet épisode des Quarts d'Heure Poitevin, l'animatrice Solotiana Debion reçoit Gilles Kéo, un homme aux multiples casquettes : directeur de l'association "Un Hôpital pour les Enfants" et président du club de tennis de table de Vivonne. Gilles ne se contente pas de frapper des balles, il frappe aussi aux cœurs !


Au fil de la conversation, Gilles partage sa passion débordante pour le tennis de table, un sport souvent sous-estimé, mais qui, comme il le souligne, est un véritable art de la technique et de la condition physique. Il aborde les préjugés qui entourent ce sport, en expliquant que derrière chaque échange de balle se cachent des émotions puissantes et des interactions humaines inestimables. Qui aurait cru que ce petit sport de salle pouvait générer autant de liens ?


Mais Gilles ne s'arrête pas là ! En tant que directeur de l'association "Un Hôpital pour les Enfants", il dévoile comment son équipe et lui-même œuvrent sans relâche pour accompagner les enfants hospitalisés et leurs familles à Poitiers. Imaginez des espaces de vie sociale, des moments de partage et des activités ludiques qui apportent réconfort et sourires dans des périodes souvent très difficiles. Gilles nous raconte comment chaque activité est pensée pour créer du lien et favoriser les échanges, parce que même à l'hôpital, la vie doit continuer à être belle.


Au-delà du tennis de table et de l'hôpital, Gilles partage des réflexions personnelles touchantes sur la vie, la résilience et l'importance de la solidarité dans les moments difficiles. Ses mots résonnent comme un appel à l'empathie et à l'entraide, nous rappelant que même dans l'adversité, il y a toujours une lueur d'espoir à saisir.


Ne manquez pas cet épisode inspirant des Quarts d'Heure Poitevin, où le sport et la solidarité s'entrelacent pour offrir un message puissant et humain. Que vous soyez passionné de tennis de table ou simplement curieux d'en apprendre davantage sur l'impact des associations caritatives, cet épisode est fait pour vous ! Rejoignez-nous pour un moment de partage et de découverte qui pourrait bien changer votre regard sur le monde.


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Transcription

  • Speaker #0

    Mesdames et messieurs, bien le bonjour. Bienvenue dans cet nouvel épisode des Quarts d'heure Poitevis. Aujourd'hui, c'est l'immense plaisir d'accueillir Gilles. Merci Gilles d'avoir accepté l'invitation.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux te présenter succinctement s'il te plaît ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Je suis Gilles Kéo, le directeur de l'association Un Hôpital pour les Enfants. Je suis aussi le président du club de tennis de table de Vivonne.

  • Speaker #0

    Je fais le clap à la main. Merci. Gilles, merci d'être là. Première question, de manière simple et spontanée, comment vas-tu aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Écoute, ça va très bien. Avec le beau temps qui est là, aujourd'hui... je trouve que c'est cool d'avoir un petit peu de soleil surtout avec ces derniers temps qui ont été compliqués avec toute cette pluie cette grisaille exactement exactement ça fait plaisir ça fait plaisir du bien au moral ouais ok tu as des passions tu parlais tout à l'heure de tennis de table est ce que tu peux nous parler un peu de cette passion là et pourquoi pas d'autres passions justement que tu vas voir eh ben oui complètement le tennis de table en fait j'ai commencé ça tout petit comme beaucoup de gens dans le garage mais les frères et soeurs avec les copains copines avec papa maman et donc c'est en jouant au ping pong clairement qu'on a petit à petit acquis cette passion de renvoyer la balle, de comprendre les stratégies, de mettre des effets. mais surtout de partager un bon moment avec son adversaire parce que même si on est adversaire on va dire au bout de la table dès qu'on sort de la table l'adversaire n'existe plus et ce n'est qu'une personne avec qui on peut échanger, avec qui on peut jouer avec qui on peut rire, avec qui on peut pleurer avec qui on peut avoir des émotions et je pense que c'est ça qui est important dans le tennis de table et dans le ping-pong c'est de pouvoir partager des choses ensemble et qu'on soit à des âges différents, c'est pas grave

  • Speaker #0

    Ok, je comprends. C'est vrai qu'on a tous plus ou moins fait tennis de table, je pense, mais le fait de pratiquer dans un club... Alors, cette question, je pense qu'il y a beaucoup de gens qui peuvent se la poser. Comment appelle-t-on un joueur de ping-pong ?

  • Speaker #1

    Alors, on appelle un joueur de ping-pong un pongiste.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas si le monde l'avait, celle-ci, mais voilà.

  • Speaker #1

    Et aujourd'hui, on a des super pongistes qu'on connaît grâce aux Jeux Olympiques, notamment les frères Lebrun. et ils sont vraiment aujourd'hui, on va dire, les ambassadeurs du ping-pong au niveau français et même au niveau international. Et ça, c'est très bien pour notre sport parce que c'est un sport qui est vraiment adapté à tout âge. C'est-à-dire que vous pouvez vous faire battre par un jeune qui a 8 ans ou par une personne beaucoup plus âgée qui a 80 ans. Et vous pouvez vous faire battre aussi par des filles, des garçons, etc. J'ai même une petite anecdote là-dessus, c'est que les chi- Chinois qui préparait à l'époque les Jeux Olympiques à Tokyo. Ils ont fait jouer l'équipe féminine contre l'équipe masculine et c'est l'équipe des filles qui a gagné.

  • Speaker #0

    Ah oui, excellent. Et justement, quels sont les préjugés les plus récurrents dans ce sport ?

  • Speaker #1

    Le préjugé le plus récurrent, ça va être que ce n'est pas un sport évidemment parce qu'on a tous cette vision du ping-pong au camping etc. Mais en fait, quand on est en compétition. on se rend compte que le rythme cardiaque augmente vraiment très très vite et que surtout ce qu'on voit pas ce qui est pas forcément visible à la télé c'est la quantité d'effets qu'on met c'est à dire les effets coupés lift et latéral etc qu'on peut voir plus au tennis parce que le terrain est plus grand et voilà on le voit moins au ping-pong parce que la balle est toute petite mais qui a une quantité d'effets assez phénoménal et que tout ça c'est assez dur à contrôler et donc on on ne se rend pas compte en fait. de la capacité physique qu'il faut avoir pour maintenir une haute densité de jeu pendant un certain temps.

  • Speaker #0

    Et j'imagine que c'est aussi forcément des heures d'entraînement pour maîtriser ces gestes techniques, pour donner ces effets.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vraiment des heures d'entraînement, beaucoup de coordination, on va dire, pour les tout-petits. Quand on commence vraiment plus jeune, on va travailler beaucoup sur la coordination des mouvements, des gestes, etc. Et quand... quand on devient plus grand et on continue toujours à faire les mêmes gestes. C'est des gestes de répétition, comme pour beaucoup de sports, pour que cela devienne vraiment un automatisme.

  • Speaker #0

    On va quitter un petit peu le monde du ping-pong. On va plutôt parler de ta deuxième casquette. Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus, s'il te plaît ?

  • Speaker #1

    Alors oui, je suis directeur de l'association Un Hôpital pour les Enfants. C'est une association qui reste unique. unique en France qui n'existe qu'à Poitiers et nulle part ailleurs, qui a été créé en 1993, donc voilà il y a maintenant 32 ans. Et c'est une association qui a été créée vraiment par des hospitaliers au tout départ. Et aujourd'hui, c'est une association évidemment qui a pris de l'ampleur, qui a grandi, etc. Pour moi, c'est une association qui appartient vraiment au Poitvin. Bien sûr, cette association, elle accompagne les enfants hospitalisés, tous les enfants hospitalisés du Saint-Pierre-de-Poitier. Et aussi... Leur famille, et ça pour nous, c'est vraiment devenu aussi une expertise de l'association Un Hôpital pour les Enfants. On a un lieu aujourd'hui qui s'appelle la bulle d'un hôpital pour les enfants, qui est en train de finir de se réaménager. Et ce lieu-là, c'est vraiment un espace de vie sociale. En fait, c'est un lieu de rencontre où on va amener les jeunes hospitalisés et leurs familles pour des moments d'échange, de rencontre, etc. Parce que l'hospitalisation, je pense que vous l'avez tous vécu, une hospitalisation, c'est comme le premier confinement. C'est-à-dire que ce qui nous a manqué le plus, c'est les liens sociaux. Et en fait, l'association Un hôpital pour les enfants, vraiment pour favoriser le maintien du lien social en collaboration évidemment avec avec les équipes soignantes donc c'est une association qui qui compte aussi des professionnels et des bénévoles c'est une cinquantaine de bénévoles qui viennent soutenir notre activité mais voilà il ya des professionnels vraiment présent au sein de l'association un hôpital pour les enfants sur des horaires d'ouverture aussi on est sur 52 heures par semaine du lundi au samedi de 10h jusqu'à 21h et qui nous permet vraiment d'accompagner au mieux ces enfants-là durant le temps d'hospitalisation. Parce que l'hospitalisation, évidemment, c'est des temps qui peuvent durer plus ou moins longtemps. C'est-à-dire, ça peut durer des heures, ça peut aussi durer des jours, mais aussi des semaines et des mois. Et tout ça, ce temps d'hospitalisation-là, parfois, on peut se sentir seul. C'est vraiment l'isolement qui est lié à tout ça. et donc pour nous ça va être important que que ce soit les jeunes hospitalisés ou leurs familles se sentent bien quand même dans cet hôpital quand ils arrivent dans cet hôpital et qu'on leur propose des activités les activités qu'on propose en fait nous ça nous permet de rentrer en lien avec eux ça nous permet de rentrer dans l'échange ça nous permet de discuter d'autres choses que de la maladie vraiment les raccrocher à la réalité on va dire d'un quotidien à peu près normal Et en fait, toutes ces activités qu'on mène, c'est des activités qui peuvent paraître ordinaires dans la vie quotidienne et qui deviennent extraordinaires du fait du contexte d'hospitalisation. Et ça, c'est vraiment top, le fait de leur apporter des rencontres nouvelles, des jeux de société, mais pas que, juste une écoute au final. Et c'est ça qui est enrichissant pour nous tous, c'est qu'on prend le temps d'écouter l'autre. avec bienveillance chose simple finalement mais qui a une valeur inestimable surtout dans cette période là bien sûr c'est un peu plus de 6000 enfants et de familles qu'on accompagne chaque année sur le CHU de Poitiers pour nous notre action on a cette chance là avec mes collègues de se lever le matin et de se dire on sait pourquoi on fait ce travail il est sourd qu'on a des enfants et des parents eh bien on essaye de le partager justement avec avec le grand public avec ceux qui nous soutiennent parce que c'est aussi grâce à eux on arrive à faire ça c'est à dire aujourd'hui si on a beaucoup de soutien financier c'est parce que on se bat tous les jours pour avoir un haut un degré de service de qualité vraiment très très haut parce Parce que voilà, on sent que c'est quelque chose. chose, comme tu le disais tout à l'heure, qui est vraiment inestimable. Et moi, j'aimerais bien, si j'étais malade, avoir ce service-là en retour. Alors, si l'association est unique en France, ce n'est pas qu'il n'existe rien dans les autres hôpitaux. Aujourd'hui, on est reconnu comme un exemple à suivre. Évidemment, ce n'est pas moi qui le dis, c'est une étude qui a été commandée par le Défenseur des droits en 2019 sur l'accueil de l'enfant à l'hôpital public. et dans l'étude qui est menée. étude qui est menée et qu'on peut retrouver sur notre site internet, on est cité comme un exemple à suivre pour les autres hôpitaux. Il y a des choses qui existent vraiment dans les autres hôpitaux, mais qui sont faites vraiment de manière très différente de l'association.

  • Speaker #0

    Ok. Et justement, tu évoques cette différence. Qu'est-ce qui est fait justement ici pour que ce soit vraiment pris comme référence ?

  • Speaker #1

    Eh bien... C'est le fait qu'on soit là tous les jours. C'est le fait qu'on ait un espace d'accueil où les enfants peuvent venir et leurs parents aussi. Et c'est le fait aussi qu'on intervienne si les enfants sont bloqués en chambre à cause de telle ou telle maladie. Eh bien, nous, on se rend en chambre pour leur proposer une activité. Vraiment, on a tout ça. tout ce volume-là d'activité. Et puis on intervient aussi dans d'autres services où les enfants pourraient être bloqués, notamment les urgences pédiatriques. On intervient aussi en hôpital de jour, etc.

  • Speaker #0

    J'essaie de survoler un peu le sujet et de décaler un petit peu mes questions. C'est quoi la plus belle rencontre que tu as faite, justement ?

  • Speaker #1

    La plus belle rencontre que j'ai pu faire ? Pour moi, toutes les rencontres étaient belles. Enfin, il y en a plus que d'autres, mais toutes les rencontres que je fais sont belles, que ce soit à l'hôpital ou à l'extérieur de l'hôpital. Parce que je me rends compte... je me rends compte vraiment que les gens sont intéressés par ce que je dis, par ce que l'on fait, et qu'ils ont envie aussi de participer à cela, à leur manière. Et donc, pour moi, chacun apporte sa pierre à l'édifice de l'association Un Hôpital pour les Enfants. Et à partir du moment où on parle de l'association, pour moi, c'est déjà une belle rencontre.

  • Speaker #0

    et justement l'hôpital pour les enfants, tu disais tout à l'heure il y a quand même de mémoire 6000 6000 enfants et est-ce que tu penses que alors c'est une question un peu anodine mais je la pose quand même est-ce que ces enfants là Euh... auront un souvenir évidemment différent de leur séjour à l'hôpital grâce à vous. Et est-ce qu'ils te le rendent bien ? Quand je dis quand ils le rendent bien, c'est dans le sens où tu sens ce regard de reconnaissance.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Alors après, ça dépend des âges. Oui. Parce que... Quand on parle d'enfants hospitalisés, nous, ça va de 0 à 18 ans.

  • Speaker #0

    Donc j'imagine que les tout-bébés...

  • Speaker #1

    Voilà, ils ne se souviennent pas forcément de leur passage. Mais ensuite, c'est les parents qui vont se souvenir du passage à l'hôpital. Souvent, la reconnaissance qu'on en a, ça va être sur nos réseaux, où les parents ou même les enfants, parfois, vont nous lâcher un gentil commentaire. On n'a pas de commentaire négatif, en tout cas, sur l'association Un Hôpital pour les Enfants. C'est très difficile quand même, quand on est ressorti de l'hôpital, de revenir, par exemple, si on est vraiment guéri, etc.

  • Speaker #0

    On n'a aucune envie.

  • Speaker #1

    Et c'est normal. Et c'est normal parce que, malgré tout, quand on est hospitalisé, c'est rarement pour... C'est rarement une bonne nouvelle. Et donc, quand on est guéri, c'est difficile de refaire le pas inverse pour revenir. Mais on a quelques parents qui le font. On a quelques parents qui le font, qui se proposent de soutenir l'action d'un hôpital pour les enfants sans forcément revenir à l'hôpital, mais, par exemple, sur des manifestations pour aider l'association. et ça pour nous nous, c'est hyper important aussi parce que c'est une gratification de notre action. Donc, c'est vraiment encourageant et pour nous, c'est pour ça que c'est important aussi de sensibiliser le public.

  • Speaker #0

    Pardon. Je comprends. Et du coup, tu parlais tout à l'heure des réseaux. Comment tu sensibilises justement le public par rapport à l'action que vous menez ?

  • Speaker #1

    Alors, on a différents en fait différents médias pour sensibiliser le public, soit effectivement sur les réseaux sociaux où on va montrer un petit peu une activité qu'on fait à l'hôpital, soit ça va être aussi sur les manifestations de collecte de fonds qui sont organisées au profit de l'association où on va tenir un stand et où nos bénévoles ou nous-mêmes, on va expliquer aux gens ce qu'on y fait tout au long de l'année. Ou encore... Ça fait quelques années maintenant, on a lancé l'idée des courses solidaires au sein du Poitou-Charentes, parce qu'en fait, c'est le lieu d'action de l'association dans l'ex-Poitou-Charentes. Et les courses solidaires qui sont organisées par les écoles. Et donc, comme sur le principe d'autres courses solidaires comme Action contre la faim, où l'association est là, la Leucodystrophie. Et nous, on s'est dit, écoutez, on va faire pareil. Sauf que la différence... de ces de ces associations-là, qui sont au niveau national, et qui n'ont pas forcément le temps de se rendre dans chaque école. Nous, on va se rendre dans chaque école pour venir vraiment sensibiliser les élèves et l'équipe pédagogique.

  • Speaker #0

    Ok. Et je te posais la question tout à l'heure sur les préjugés qu'on pouvait avoir sur le sport du ping-pong. Aujourd'hui, est-ce qu'il y a des préjugés justement sur les actions que vous menez ? C'est une question qui paraît vraiment décalée, mais je trouve ça intéressant d'avoir ton avis sur ça.

  • Speaker #1

    Mais non, c'est une très bonne question, en fait. L'un des préjugés, ça va être... C'est un petit peu le côté pathos, parfois, qu'on peut avoir. C'est-à-dire qu'on penche la tête. Oh, le pauvre petit enfant. Alors que non, l'enfant, lui, il va continuer à se construire. La vie continue pour elle. C'est-à-dire qu'il a ces envies de rire. de jouer. Vraiment, quand on voit un enfant à l'hôpital, on le prend comme un enfant, c'est-à-dire pas comme un enfant malade, mais comme un enfant, avec ses besoins propres. Et donc, on va toujours partir de ses envies, de son besoin. Et là, on se rend compte qu'on passe, en fait, dans 95% des cas, on va dire à l'hôpital, un très bon moment. Un très bon moment où on va partager plein de choses ensemble, on va s'amuser, on va prendre du temps aussi à... rigoler, mais voilà, il n'y a pas que ça en fait. D'autres fois, on va nous dire aussi l'autre préjugé, de toute façon, vous passez votre temps qu'à jouer. Alors que non. Non, pas du tout, parce qu'il y a certaines situations qui peuvent être évidemment difficiles et compliquées, où justement, il faut être un petit peu psychologue et s'adapter à chaque situation qui peut être vraiment très différente, qui arrive à l'hôpital, qui peuvent être vraiment très très complexes, Merci. Et là, le professionnel d'un hôpital pour les enfants est vraiment obligé de s'adapter. Parce qu'évidemment, sur les situations les plus complexes, ça va être les professionnels qui vont être présents. Les bénévoles vont être vraiment sur du loisir avec les enfants, etc. Et sur des temps beaucoup plus réduits. Ils vont être présents sur des temps de une heure ou deux heures auprès de l'enfant et de sa famille. Tandis que le professionnel, lui, va être sur un temps plus long.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    forcément. Donc voilà.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as une anecdote à nous partager justement sur un enfant qui a vécu un bon moment, dans le genre ?

  • Speaker #1

    Il n'y a pas si longtemps de ça. Il y a des enfants qui vont lâcher leur téléphone ou leur console de jeu dans la chambre pour juste te faire rejoindre. Non, même qu'ils sont bloqués dans le lit et juste parce que le professionnel est rentré. se arrive avec eux et son jeu de cartes son vieux jeu de cartes vient faire une partie de crapettes et là il a la banane et ça c'est une pauvre petite partie de crapettes de cartes c'est tout aussi c'est même voilà c'est encore mieux que le jeu vidéo jeu vidéo et c'est ça en fait qui est important c'est ce lien là qu'on construit avec ses avec ces jeunes hospitalisés ok excellent

  • Speaker #0

    Excellent. On va quitter un petit peu ce monde-là. J'ai envie de revenir un petit peu sur toi. C'est quoi ta vision du monde aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Waouh ! Ma vision du monde aujourd'hui ? Je suis d'un naturel optimiste, mais c'est vrai qu'avec le contexte actuel qu'on entend à droite, à gauche, dans les médias, etc., c'est quelque chose qui peut nous faire très angoissés. à l'avenir on nous présente qui a l'air quand même assez sombre vraiment on se demande comment on va pouvoir s'en dépatouiller quelque part c'est les craintes qu'on a évidemment pour nos proches c'est les craintes qu'on va avoir pour nos amis pour pour tout quoi et aujourd'hui on a tous je pense un rôle très fort à jouer là dessus de solidarité et au contraire il faut se serrer les coudes durant ces moments difficiles compliqué en tout cas et qu'il faut se rendre compte que dans tout un chacun il y a justement cette bonté qu'on peut retrouver dans tout un chacun

  • Speaker #0

    c'est juste j'ai en train de demander à les utiliser c'est très très juste très juste et à et si je dois rester dans ce dans ce thème là qu'est ce qui te fait le plus peur aujourd'hui

  • Speaker #1

    plein de choses plein de choses me font peur évidemment il y a on a beaucoup parlé d'éco anxiété en ce moment dans les médias etc évidemment moi laisser une planète pour mes enfants qui va peut-être être plus vivable dans quelques années. Ça me fout un peu les boules pour parler crûment. On aurait pu peut-être agir plus tôt. On peut tous agir. et qu'il est encore temps d'agir, il y a ça qui me fait peur. Mais il n'y a pas que ça, il y a aussi tout le contexte international où on se rend compte que tout peut être balayé du jour au lendemain, tout peut être remis en question du jour au lendemain. On en a la preuve avec les élections américaines et tout ce qui se passe actuellement. c'est quelque chose où on a l'impression d'avoir le vertige un petit peu de tout ça. Et donc, on essaye de se raccrocher à la réalité, nos proches. Et ce n'est pas forcément simple. Et c'est pour ça qu'il faut avoir aussi des moments où on peut souffler, des moments pour soi, apprendre. On parlait du sport tout à l'heure avec le tennis de table. J'ai une autre passion qui est la pêche. ça c'est vachement bien aussi, d'aller dans la nature et de ne pas réfléchir pour le coup à ce qui se passe dans le monde.

  • Speaker #0

    Ok. A contrario du coup de cette question un peu sinistre, même si ça fait partie de la réalité de la vie, qu'est-ce qui, je parlais crûment, qu'est-ce qui te fait kiffer aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui me fait kiffer aujourd'hui ? Justement, ce qui me fait kiffer aujourd'hui, c'est mon équipe, mon équipe professionnelle, mais aussi mon club de ping-pong, mes enfants, ma femme. Ça, ça me fait kiffer. Ça, ça me fait kiffer parce que on se dit que on peut construire toujours de nouvelles choses ensemble. Et donc, ça, ça me donne envie justement d'aller beaucoup plus loin dans ce que je sais. dans mes activités, dans mon action, dans mon action de tous les jours, en fait.

  • Speaker #0

    Et en parlant d'action, justement, comment tu combines ta vie pro et ta vie perso ?

  • Speaker #1

    Ça, c'est une bonne question. J'ai une super compagne qui est à la maison, parce que c'est vrai que... Mon activité professionnelle et mon activité associative club, c'est quelque chose qui demande énormément de temps. Pas forcément moins de temps de présence à la maison. J'avoue, je culpabilise beaucoup, mais comme certainement beaucoup de monde. Et j'essaye de faire un maximum quand je suis à la maison pour tous ceux qui sont là. Ce n'est pas simple vraiment à concilier parce que... que ce soit avec le travail ou avec le sport, je suis souvent sollicité, que ce soit par téléphone, que ce soit par mail, que ce soit... Et il faut arriver à prendre le temps, justement, de pouvoir être présent à la maison.

  • Speaker #0

    Oui. OK. Et tu parlais tout à l'heure de ta passion qui est... t'évader un petit peu en nature, peux-tu nous parler un peu plus de ça ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui t'anime dans le fait de te retrouver dans la nature, de faire à la pêche ?

  • Speaker #1

    Il faut savoir que ce n'est pas facile pour moi d'aller à la pêche, surtout au printemps, parce que je suis allergique aux pollens. Ah ouais ? D'aller dans la nature sur cette période, c'est super compliqué. Mais en tout cas, en fait, quand on est à la pêche, même si je ne pêche pas beaucoup de poissons, Merci. c'est vraiment le fait de prendre l'air, d'écouter l'eau couler. C'est tout bête. Et ça permet d'apaiser un petit peu l'esprit. Et justement de se déconnecter un petit peu de tout ce brouhaha du monde. Et je pense que c'est important de pouvoir se déconnecter, de respirer un grand coup. Et puis d'avoir l'excitation justement de la pêche, c'est à dire voir sur son petit bouchon défilé, et puis s'il coule, il coule, tant mieux. S'il ne coule pas, tant pis.

  • Speaker #0

    mais voilà c'est vraiment cette excitation là de petit bonheur la chance de pouvoir avoir un poisson au bout on va passer à un petit jeu où je vais te donner des mots et tu vas nous dire ce que tu en penses par exemple si je te dis Elon Musk wow

  • Speaker #1

    Elon Musk ce que ça m'évoque ça m'évoque justement ce que je disais tout à l'heure Je fais ce que je veux. Elon Musk, c'est je fais ce que je veux. Toi, tu vis, toi, tu vis, toi, tu vis, toi, tu meurs. Grosso modo, c'est ce qu'il est en train de faire un petit peu sur l'administration américaine. Et je trouve ça vraiment, vraiment dommageable pour un grand pays comme les États-Unis.

  • Speaker #0

    Oui, je comprends. C'est quoi ton cocktail préféré ?

  • Speaker #1

    Le mojito.

  • Speaker #0

    Le mojito, d'accord. Excellent. C'est quoi ton endroit préféré sur Poitiers ?

  • Speaker #1

    Mon endroit préféré sur Poitiers, il est au bord de la rivière, évidemment. Il est près du... Près du tison. Ok,

  • Speaker #0

    ok. Très beau coin.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    LinkedIn.

  • Speaker #1

    LinkedIn, c'est le réseau professionnel. C'est un réseau professionnel pour moi qui est, je pense, aujourd'hui indispensable. pouvoir mettre en lien justement les professionnels entre eux et partager peut-être entre ce réseau-là des connaissances et de l'expérience. Ok,

  • Speaker #0

    ok. Tu l'utilises beaucoup,

  • Speaker #1

    LinkedIn ? Oui, je l'utilise assez souvent, plus que d'autres réseaux sociaux, effectivement.

  • Speaker #0

    Instagram, justement ?

  • Speaker #1

    Instagram, un peu moins, parce que je m'y suis mis il n'y a pas trop longtemps non plus. Ok. et si je suis pas C'est peut-être générationnel.

  • Speaker #0

    Je comprends. Quelle est la couleur que tu aimes le moins ?

  • Speaker #1

    La couleur que j'aime le moins ? Le jaune.

  • Speaker #0

    Et à l'inverse, la couleur que tu préfères ?

  • Speaker #1

    Le bleu.

  • Speaker #0

    L'odeur que tu aimes le moins ?

  • Speaker #1

    L'odeur que j'aime le moins, l'odeur que j'aime le moins, l'odeur du chou cuit. Les choux de Bruxelles, par exemple.

  • Speaker #0

    On est d'accord, on est d'accord. On va changer un peu de sujet. C'est quoi le dernier livre ou le dernier podcast que tu as écouté ?

  • Speaker #1

    Alors, le dernier podcast que j'ai écouté... Très bonne question. Je crois que c'était l'un de vos podcasts. Ah voilà,

  • Speaker #0

    c'était une excellente réponse. Ok, et c'est quoi ta philosophie de vie aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Ma philosophie de vie aujourd'hui... Je ne sais pas si on peut appeler ça une philosophie de vie, mais en tout cas, c'est d'apprécier effectivement chaque moment, chaque moment présent, qu'il faut relativiser un petit peu. tout justement pas avoir peur de la vie il ya des choses qui sont vraiment essentiel à vivre mais il ya aussi en contrepartie peut-être des difficultés mais ces difficultés là vous aider à vous construire donc le tout c'est de ne pas lâcher c'est surtout ça,

  • Speaker #0

    ne pas lâcher excellent et selon toi c'est quoi le pire conseil qu'on t'a donné ?

  • Speaker #1

    le pire conseil qu'on m'ait donné Très bonne question. Le pire conseil qu'on m'ait donné, c'est, on m'avait dit à l'époque, quand j'étais beaucoup plus jeune que ça, bien écoutez, je crois que j'avais fait un bilan de compétences, et on m'avait dit à l'époque, bien écoutez... vous n'allez pas jusqu'au bout des choses. Donc, vous ne réussirez pas ce que vous allez entreprendre parce que vous n'allez pas au bout des choses. Je pense que c'est le pire conseil. Enfin, ce n'est pas un conseil, ce n'est même pas un conseil. C'est un constat qu'on m'a dit. Et si la personne regarde ce podcast aujourd'hui, ce vidéocast, je peux lui dire, écoutez, voilà où j'en suis aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Bisous. Et à l'inverse, du coup, le meilleur...

  • Speaker #1

    conseil à donner le meilleur conseil qu'on m'ait donné et ben c'est d'être d'être moi-même d'être sincère dans tout ce que je fais c'est mes parents qui m'ont toujours appris ça dire toujours la vérité à être honnête avec eux avec avec les autres comme avec soi même Ça c'est vraiment quelque chose d'important.

  • Speaker #0

    qui régule ma vie et surtout d'avancer, d'être toujours bienveillant avec les autres.

  • Speaker #1

    Et si là, tu avais une baguette magique et tu pouvais en fait discuter avec le Gilles et ton enfant, qu'est-ce que tu lui communiquerais ?

  • Speaker #0

    Eh bien, je lui dirais... Ne t'inquiète pas pour ton avenir. Vis ce que tu as à vivre. Fais tes expériences, qu'elles soient bonnes ou mauvaises. C'est comme ça que... que ton caractère va se construire et surtout ne lâche rien sur tes principes,

  • Speaker #1

    sur tes valeurs voilà ce que je pourrais lui dire excellent et si je devais demander à un ami commun qui penserait de toi à ton avis il en sortirait quoi ?

  • Speaker #0

    bonne question Très bonne question. Je pense que je vous dirais que justement je suis une personne qui ne lâche rien. Qui ne lâche rien et qui justement ira jusqu'au bout des choses. Toujours au bénéfice des autres. Parce que c'est ça aujourd'hui qui me porte vraiment.

  • Speaker #1

    Ok. J'ai encore 10 000 questions à te poser, Gilles. Le temps court. Je vais juste te donner le mot de la fin. Par contre, je lance un appel. Si tu veux revenir faire un deuxième podcast pour les autres... questions ce serait grand grand plaisir avec plaisir excellent je donnais le mot de la fin si tu veux nous partager quelque chose à une expérience ou simplement un conseil et bienvenue alors une expérience un conseil

  • Speaker #0

    Oui, il y a beaucoup de jeunes aujourd'hui qui sont dans une phase de réflexion, dans une phase même parfois un peu dépressive, etc. Il faut vraiment qu'ils ne lâchent rien. Parce que c'est vrai que tout peut être angoissant dans la vie. Il faut qu'ils aillent à la rencontre des autres, qu'ils discutent, qu'ils échangent, et aussi qu'ils écoutent, et qu'on les écoute. et c'est important de pouvoir partager Partagez ça avec des gens évidemment qui soient bienveillants avec vous. Il ne faut pas qu'ils hésitent à aller à droite, à gauche pour rencontrer ces bonnes personnes-là. Tout simplement. Très sage.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup, Gilles, d'avoir accepté notre invitation. Merci à vous. D'avoir partagé ton expérience et ta personnalité avec nous et avec les auditeurs. Merci d'avoir accepté la deuxième invitation. De rien. Pour finir, je vais prendre mon appareil pour faire deux ou trois images de toi. On va laisser tourner un peu les caméras. Mais le son ne marchera plus, donc on pourra... Merci beaucoup Gilles.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #2

    Je suis très heureux de vous avoir écouté. Je vous remercie.

Chapters

  • Introduction et présentation de Gilles Kéo

    00:00

  • Passion pour le tennis de table et ses valeurs

    00:10

  • Les préjugés autour du tennis de table

    03:04

  • Présentation de l'association Un Hôpital pour les Enfants

    04:43

  • Activités et soutien aux enfants hospitalisés

    06:01

  • Importance du lien social et témoignages

    08:05

  • Reconnaissance de l'association et son impact

    09:21

  • Rencontres et souvenirs des enfants hospitalisés

    10:39

  • Vision du monde et préoccupations de Gilles

    17:26

  • Conciliation de vie professionnelle et personnelle

    22:35

  • Conclusion et conseils pour les jeunes

    31:36

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