Speaker #0Les sages, c'est avant tout une histoire personnelle. Je m'appelle Nicolas Jeanne et j'entreprends depuis que j'ai 19 ans. Sur ce chemin, j'ai eu la chance de rencontrer des personnes que j'appelle les sages. Vous savez, ce sont ceux qui, d'un conseil bienveillant, peuvent changer votre journée, votre projet, votre vie. Souvent des personnes avec qui il y a un avant et un après. A mes yeux, ce sont des leaders authentiques, mais surtout des leaders humanistes. Et ça, c'est important pour moi. Ceux qui vont vous faire grandir sans s'en rendre compte. Plus que n'importe quel livre ou cours, des témoignages qui viennent du cœur et de la réalité. Et surtout du cœur. Aujourd'hui, je vous propose de partir à leur rencontre. dans un format inédit et négocier avec eux. Un format où l'on se dira tout, naturellement, et aucune question ou anecdote sera interdite. Ça, vous avez ma parole. Un format axé sur leur activité, bien sûr, mais qui, évidemment, dérivera vers la vie, la société et les émotions. Mon but, c'est clairement de mettre en valeur l'aspect humain de ces personnalités qui me paraissent exceptionnelles et de casser la carapace. Casser la carapace, vous le sentez, c'est pas un mot par hasard. Pourquoi ? Parce que je pense que ça va vous permettre d'apprendre sur les plus grands leaders et leaders qui ont bâti et bâtissent la société. La France est une terre bourrée de talents et de leaders, et nous allons en leur rencontre. Bon voyage avec les sages. Il faut revenir sur quelque chose que tu as dit qui est assez intéressant. Moi, j'aurais l'impression que la consommation de viande baisse avec tout ce qu'on entend, et tu me dis l'inverse, que les faits disent le contraire. Tu me dis qu'évidemment, il y a des lobbies de la viande qui jouent, mais est-ce qu'il y a d'autres choses pour toi qui jouent ? sur ça, parce que c'est quand même assez étonnant. Tu vois, les nouvelles générations sont quand même, j'ai l'impression, beaucoup plus engagées autour de ces sujets-là, beaucoup plus conscientes, justement, peut-être de l'importance des lobbies, etc. Et malgré tout, est-ce que tu vois d'autres choses qu'ils font que les gens ?
Speaker #1Oui, alors je pense que les gens, ils ont l'habitude... Auparavant, on mangeait beaucoup de viande en morceaux, c'est-à-dire de steaks, on mangeait pote au feu, machin, la viande avait vraiment une identité centrale au centre de l'assiette. Et l'alimentation, elle se transforme pas mal. Déjà, on a beaucoup de plats à emporter ou de commandes à la maison. Ça, ça a augmenté. Et du coup, on commande, même pas, on achète en travail. Tu commandes juste ton plat. Et donc, dans la proposition de plat même, c'est encore le parent pauvre, l'alimentation végétale. Des fois, tu as des plats végétariens quand même, mais ce n'est pas forcément ceux qui sont très mis en avant. Et quand ils sont mis en avant, pour le coup, ils sont bien pris. Par exemple, Burger King, on en pense ce qu'on en veut, mais dans leur borne de commande, les premiers plats qui apparaissent, les premiers burgers qui apparaissent, c'est ceux qui sont veggie. Et ensuite, seulement les autres. Et du coup, ils ont, je ne sais plus, en tout cas les ventes, elles ont augmenté de ouf, parce qu'ils ont changé. L'organisation même de la commande. Et c'est ce qu'on n'a pas, par exemple, en supermarché. En supermarché, tu y vas, t'es invité à consommer de la viande, finalement. La configuration même du supermarché fait que tu vas commander de la viande. Et c'est un petit peu partout le même principe. Et puis, t'as la viande vraiment insidieuse qui est dans ton plat. Si tu regardes toutes les boîtes de conserve qui sont à ta disposition, tu dois avoir juste les raviolis aux légumes où il n'y a pas de viande dedans. Mais sinon, tout le reste. qu'on te fasse de la choucroute, qu'ils ont les cassoulets, les machins, toujours, tu as de la viande dedans, en fait. Donc, notre environnement alimentaire, il est saturé de viande et de poisson. Et du coup, oui, même si tu as la volonté de changer, en fait, tu as la barrière, quelque part, de trouver la disponibilité des aliments qui vont te permettre, justement, de switcher, même une fois, deux fois, trois fois par semaine. Ben non, et puis les habitudes, ça se développe. Enfin, moi, je ne me rappelle pas le premier jour où j'ai mangé de la viande. Je me rappelle le dernier jour. Je ne me rappelle pas le premier jour. Enfin, on baigne là-dedans. C'est une remise en question qui est aussi assez difficile. Et c'est vrai que les lobbies, ils surfent là-dessus, puisqu'on est des générations depuis un petit moment, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, où la consommation de viande, elle a continué de monter de fou. quoi.