- Speaker #0
Bonjour à tous, ici Nicolas Zann, j'espère que vous allez bien et que vous me recevez 5 sur 5. Merci de nous rejoindre pour cet épisode particulier, un épisode où on va faire un bilan sur la saison en dessage en compagnie de mon compère technique, Nicolas Lureau.
- Speaker #1
Bonjour à tous, ici Nicolas Lureau. Oui, on a commencé cette aventure ensemble et je suis content de vous retrouver dans le micro pour cet épisode bilan. Après avoir passé 13 épisodes de l'autre côté, moi je m'installe lentement mais sûrement ici à San Francisco. Donc maintenant à distance. sur le projet mais super ravi de voir que le projet des sages avance super bien et évolue ok Nico et du coup pour toi il est quelle heure ?
- Speaker #0
il est 9h un truc comme ça ?
- Speaker #1
il est 8h49
- Speaker #0
8h49 8h49 ok donc pour moi je suis dans le sud de la France il est 17h49 et pour Nico c'est le matin du coup dans cet épisode on a deux types de questions on a à la fois les questions que nous on n'avait pas la réponse au début de la saison et on fait dire que c'était intéressant qu'on les pose et on a aussi pas mal de questions que vous nous avez envoyées sur Instagram et LinkedIn et donc, OK, on va essayer de répondre. À toi, Léonard, Nico, je te laisse poser la première question.
- Speaker #1
OK. Ben voilà, on arrive à la fin maintenant et aujourd'hui, on a dit d'essayer d'avoir une discussion entre nous, tranquillement et je voulais savoir qu'est-ce qui a été le plus difficile pour toi cette première saison ?
- Speaker #0
Écoute, j'ai réfléchi à cette question. Pour moi, il y a eu deux choses. La première, c'était déjà de tenir le rythme parce qu'on s'est rendu compte qu'il y a un défecteur. clé du podcast, c'est clairement de tenir le rythme dans le temps. Et donc, on a commencé un épisode par toutes les deux semaines. Et déjà, c'était un rythme hyper exigeant parce qu'en fait, on n'avait pas de recul et donc on était un peu tout le temps dans le rush pour avoir des nouveaux invités. Et puis, à peu près à la moitié de la première saison, c'est par avril-mai, on a commencé à mettre des fragments qui sont des extraits d'un épisode. Et donc là, on s'est mis à avoir un rythme d'un épisode chaque semaine. Donc ça, c'était hyper exigeant. Donc je dirais que c'était vraiment la... première chose la plus compliquée, de tenir le rythme sans avoir de recul pour déjà avoir les invités. Comme là, sur la saison 2, on a déjà quasiment la moitié des invités qui sont déjà bookés. Donc il faut vraiment tenir le rythme. Et la deuxième chose, je dirais que c'est de finalement découvrir mon métier d'intervieweur. Pour une fois, c'est un nouveau métier. Moi, je n'étais pas dans le game du podcast. Et donc, la gestion des invités, en fait, ce qui est compliqué, c'est que le but pour moi, c'est de les mettre à l'aise car ils sont dans un climat de confiance. Mais aussi, à la fois, il faut que je conduise un peu l'interview parce qu'il y a une trame à tenir, il y a un rythme à tenir qui est hyper important dans le podcast pour que les gens, justement, ne décrochent pas. Et donc, en fait, c'est cet équilibre de mise en conscience, de mettre à l'aise et, en même temps, de diriger l'interview qui est un peu complexe.
- Speaker #1
Yes. Oui, j'ai clairement vu ton évolution au fur et à mesure sur la gestion de tout ce que tu dis là. Et j'ai aussi remarqué l'importance du temps que tu passes avec les invités avant d'enregistrer, pour créer du lien, pour les mettre à l'aise. Et franchement, tu te débrouilles trop bien pour ça, donc chapeau. Et puis moi, de mon côté, l'élément le plus difficile, ça aurait été de maintenir la cohérence dans chaque épisode, surtout au niveau audio, parce qu'on se déplace chez l'invité, c'est toujours dans un environnement différent. Et puis même aujourd'hui, par exemple, tu vois là, tu as ton matos qui n'est pas là. Donc, il y a du travail derrière pour un peu harmoniser les deux. Et du coup, c'est ça qui était un petit défi pour moi.
- Speaker #0
Oui, je comprends clairement parce qu'en fait, pour que les auditeurs comprennent, en effet, à chaque épisode, en fait, on a le même setup technique, mais on n'est pas au même endroit. Et donc, en plus, ce qu'il faut rajouter, c'est que ce setup technique a évolué au cours de la saison 1. Et en fait, après, Nico, il récupère la bande audio. et entre guillemets, à chaque fois, ils doivent avoir la même cohérence, la même qualité audio, et ça, je pense que c'est difficile. Et là, par exemple, on enregistre en visio, via un techno qui s'appelle Riverside, je crois, et c'est pareil, Nico va devoir, donc ce n'est pas le même setup technique, et Nico va devoir avoir la même cohérence audio pour que la qualité pour les auditeurs soit nickel. Oui,
- Speaker #1
c'est exact. Donc ça,
- Speaker #0
je comprends que c'est compliqué. Pour revenir sur ce que tu disais, les 30 minutes, justement, de préparation, Donc en fait, on vient souvent 30 minutes en amont de l'interview où Nico et Joyce, on en reparlera dans cet épisode, préparent techniquement. Et après, moi, l'idée, c'est justement d'essayer de créer un lien avec l'invité. Et c'est hyper important parce qu'un invité sur deux, je ne le connais pas. Et justement, j'ai 30 minutes entre guillemets pour le mettre à l'aise et parfois même en plus, on est chez les gens. Donc c'est pareil, c'est un peu tout un art parce que je ne peux pas non plus. Déjà qu'on va chez les gens qui nous accueillent, il y a tout un sas. couvertes de l'un et de l
- Speaker #1
Oui, carrément, c'est exactement ça. Et du coup, on parle des invités, mais comment tu t'y prends, toi, pour les contacter ? Voilà, comment tu fais ? Parce que tu as quand même une sacrée liste.
- Speaker #0
Oui, ça, écoute, c'est quelque chose qui revient assez souvent, justement, comment on fait pour contacter ces personnes-là. Et je pense que c'est intéressant, même au-delà du podcast, en fait, c'est, entre guillemets, c'est comment faire du réseau, comment contacter des gens qu'on veut inspirer, etc. Je dirais qu'il y a à peu près trois réponses. Déjà, il y a quelque chose qui, en fait, se kiffe. Je suis depuis 12 ans dans l'écosystème entrepreneurial. Et alors, c'est vrai que sur la saison 1, on a eu des invités business. Et après, on a un peu changé l'université avec des invités dans la politique ou Mathieu Ricard qui est bouddhiste. Mais c'est vrai que je suis originaire de l'écosystème entrepreneurial. Et depuis 12 ans, je côtoie pas mal de dirigeants, etc. Donc, en gros, la réponse 1, c'est le réseau. Après, on joue beaucoup aussi sur quand on crée. En fait, on essaie vraiment de faire un lien de confiance avec nos invités. pour qu'ils se dévoilent un maximum et qu'ils se sentent à l'aise. Et quand ça marche, généralement, à la fin, ils nous recommandent aussi de nouveaux invités. Donc ça, ça joue énormément. Dans l'idée, nous, ce qu'on souhaite, c'est qu'un invité nous recommande trois autres invités. Donc après, c'est exponentiel. Et après, c'est des réseaux où tout le monde se connaît. C'est les petits mondes, le business, la politique, etc. Donc ça, c'est la deuxième réponse. C'est vraiment que les invités aussi nous recommandent d'autres personnes. Et la troisième chose, qui est un peu la secrète sauce, normalement, on ne le dit pas trop, mais bon, allez. on va la révéler c'est que comme je disais moi je viens de l'écosystème entrepreneurial startup et il y a une technologie américaine qui permet des fois de récupérer les mails et les 06 des gens et on va pas se mentir ça a aidé au début même quand vous voulez par exemple faire une levée de fonds vous avez besoin de vos premiers investisseurs et bah il faut aller les chercher entre guillemets avec les dents et si vous avez les 06 de la personne forcément ça sera plus facile de rentrer en relation que de lui envoyer juste un message sur LinkedIn c'est ça
- Speaker #1
Et ouais, c'est clair. Moi, je me rappelle tout au long de la saison, toutes les semaines, je reçois un message sur WhatsApp de Nico qui me dit Eh Nico, devine qui j'ai contacté Donc voilà, je me rappelle qu'on s'est parlé pour la première fois. Tu m'as donné le concept et la liste des trois premiers invités. Et en plus, tu avais déjà un sponsor et je me suis dit What ? Je savais qu'il y avait déjà quelque chose de spécial dans ce projet.
- Speaker #0
Et pour te compléter, au-delà vraiment du réseau, c'est quelque chose qui me semble important de rappeler. Et encore une fois, au-delà du podcast, les sages, c'est n'importe quelle aventure entrepreneuriale, c'est avant tout beaucoup de travail. Moi, il y a des moments dans la première saison où je n'avais pas assez d'invités, malgré la qualité de nos premiers invités et mon réseau. Et donc, je me faisais des sessions de prospection. Le lundi, je m'en souviens encore, toute une journée, je contactais 20, 30, 40, 50 personnes. Et sur ces 20, 30, 40, 50 personnes, j'avais cinq réponses. Après, j'en avais deux, potentiellement, qui voulaient bien. Mais voilà, il y a aussi vraiment la notion de travail. clairement quasiment de la perfection pour avoir des invités.
- Speaker #1
Wow. Et à travers la saison, comme tu as dit tout à l'heure, on rencontre des profils vachement différents, tu vois. Oui, il y a une base, comment dire, il y a un tronc commun entrepreneurial, mais des fois, voilà, tu vas aller sur, comme tu as dit, un one-buddhiste ou président de la République. Comment est-ce que tu gères cette diversité, en fait, des invités, sachant que, ouais, le niveau de familiarité, il est différent ? Enfin, comment tu fais ça ? Comment tu gères ça ?
- Speaker #0
Non, en fait, je pense que la meilleure réponse, c'est que je ne les gère pas. C'est que, en vrai, c'est quelque chose, c'est quelque chose, je pense, qui fait partie de moi. C'est qu'en fait, entre guillemets, un humain égale un humain. Et je n'ai pas spécialement plus de stress en rencontrant le président de la République, donc le président de François Hollande, qu'on a interviewé cette saison. Ou alors un sage qui est brillant, mais entre guillemets moins connu, pour lequel on pourrait, entre guillemets, avoir moins de stress. Mais en fait, je les considère un peu... de manière tous égales. Et après, ce qui est important aussi, c'est qu'on incite vraiment au tutoement pour l'ensemble des invités. En fait, on demande en amont. Alors, si l'invité ne le souhaite pas, évidemment, on ne va pas le forcer. L'idée, encore une fois, c'est de le mettre à l'aise. Il n'y a que François Hollande pour cette saison. Pour le coup, c'est son cabinet qui a refusé. Et en fait, ça nous semblait vraiment logique parce qu'il y a aussi une fonction, entre guillemets, à respecter. Mais voilà, ce qui permet vraiment, je pense, aussi de mettre à l'aise et au même niveau, c'est vraiment le tutoement.
- Speaker #1
OK. qu'est-ce qui fait que le tutoiement c'est important pour toi ?
- Speaker #0
Alors en fait je pense que le tutoiement c'est vraiment lié au podcast je pense que les gens écoutent des podcasts justement pour aller plus loin pour avoir des formats longs être dans la sincérité etc. et qu'on le veuille ou non avec le tutoiement mais en maintenant entre guillemets un certain respect c'est pas parce que moi j'ai souvent j'aime bien comme expression on appelle les cochons ensemble et c'est un peu la même chose avec les invités la réalité c'est que je les connais quasiment pas plupart et donc je vais me permettre de les tutoyer avec leur autorisation Mais il ne faut pas non plus croire qu'on est potes ou quoi, parce que là, justement, ça peut les braquer. Parce que c'est aussi, sans faire de jugement ou quoi, mais c'est parfois des gens aussi d'une autre génération. Dans les sages, je pense qu'on a ouvert à des personnes plus jeunes cette saison, mais la moyenne d'âge doit être, je pense, entre 50 et 60. Et donc, c'est des personnes aussi qui aiment bien une forme de respect, je pense, en amont. Mais bon, voilà, ce tutoiement permet aussi, je pense, d'ouvrir, entre guillemets, les chakras et instaurer une relation, entre guillemets, plus horizontale et plus cool. Et donc d'aller plus loin dans la conversation et d'avoir des anecdotes ou des histoires avec la personne se livrant davantage.
- Speaker #1
Oui, c'est clair. C'est vrai qu'à chaque fois que tu as un invité, tu as réussi à avoir des anecdotes ou même des avis qu'on n'attendait pas. Moi, je pense au président de la République qui s'ouvre sur la santé mentale et le fait qu'une fonction politique importante puisse en avoir besoin et le reconnaître. parce que c'est quelque chose d'important en tant qu'humain. Et comme il le rappelle, il dit qu'un président, c'est un humain. Et je trouve que c'est quand même pas mal que tu aies réussi à sortir ça de ton interview avec François Hollande, par exemple.
- Speaker #0
Je pense que c'est intéressant aussi d'ajouter pour nos auditeurs que des personnalités qui sont vraiment publiques, comme François Hollande, comme Mathieu Ricard, souvent, ils ont des agences de relations presse, des cabinets autour d'eux. Et donc... en fait, ils ont beaucoup d'éléments de langage, de conseils, étant donné qu'ils ont une fonction publique, entre guillemets, ils doivent, entre guillemets, faire attention à ce qu'ils disent. Et donc, c'est vrai qu'il faut le souligner, François Hollande, il a quand même joué le jeu sur certaines questions, parce que je pense qu'il a été, qu'il a répondu sincèrement et peut-être des fois au-delà des éléments de langage. Et donc, moi, ce que j'ai envie de souligner aussi, c'est que ce n'est pas forcément aussi facile pour eux, parce qu'on est aussi dans une époque où, dès que parfois, il y a un mot de trop, ça y est, ça part en bad buzz ou ça part en polémique, etc. Et particulièrement en France. Donc honnêtement, c'est des équilibres qu'on essaye d'avoir. Mais ce n'est pas non plus forcément facile pour certains invités parce que, pareil, ils sont parfois encore en fonction. Il y en a qui ne sont plus en fonction, comme François Hollande ou comme Thierry Mullier qu'on a interviewé. Mais par exemple, on a interviewé Henrique Labarre, qui est un corps de dirigeant d'OVH, qui est en bourse. Et donc forcément, n'importe quel propos qu'il peut avoir, ça engage aussi sa société. Alors Nico, une question. Est-ce que pendant la saison 1, tu as une anecdote marrante à partager à nos auditeurs ?
- Speaker #1
Ouais, je crois. Je me rappelle de l'épisode avec Arthur au bœuf. On n'arrivait pas à commencer l'épisode. C'était fourrir sur fourrir. J'avais lâché, je ne sais pas, on avait eu un peu de temps en off. Je parlais de mon chien qui devait aller pour ASF et qui ne pouvait pas voyager avec nous. Et malheureusement, j'ai mentionné, je crois que c'était Canine Jet, le jet pour les chiens. et tout le monde est parti Arthur, toi voilà c'était fourrir sur fourrir ensuite il a enchaîné sur une histoire de Mars humide donc ouais c'était c'était c'était ouais c'était assez marrant ouais c'était un peu dingo parce qu'en fait on enregistrait Arthur au bas qui est un écofondateur et un peu l'image de Team For A Planet on
- Speaker #0
savait qu'il avait un rendez-vous derrière et moi quand je commence à rire je m'arrête plus quoi et je crois que c'était Arthur qui avait inventé l'exposition de JetDog ou un truc comme ça mais pour rigoler. Et bref, c'était hyper fun. Et ça montre aussi tout le naturel et toute la sincérité d'Arthur, l'autonomicité qu'on a eu avant en mangeant. C'est un mec qui est hyper simple.
- Speaker #1
Donc c'est ça, oui. Il est simple, et découvrir qu'il y a des jets privés pour les chiens, c'est... C'était assez choquant.
- Speaker #0
Surtout pour lui, qui défend la planète. Je pense que la partie jet privée, je pense que ça le tord un petit peu. pour les cleps,
- Speaker #1
c'est clair. Ouais, ouais. Et toi, du coup, tu penses quelque chose en particulier ?
- Speaker #0
Écoute, moi, je pense que l'anecdote la plus marrante qu'on peut partager, c'était, du coup, on vous racontait qu'on a à peu près 30 minutes avant de commencer l'interview. Donc, Nico, il s'occupe de cette table technique et moi, normalement, je vais sans un petit peu avec l'invité. Et du coup, ce que j'ai envie de vous raconter, c'est l'avant-François Hollande. Et du coup, on arrive dans les bureaux de l'ancien président qui sont à Venue Saint-Honoré.
- Speaker #1
C'était dans le deuxième.
- Speaker #0
En tout cas, c'était une belle avenue. Et donc, on arrive et en fait, François Hollande a enchaîné les réunions. Et donc, moi, je n'avais pas les 30 minutes de préparation. Donc, je tournais un petit peu en rond. Et donc, en fait, je vais dans le couloir et là, je tombe sur Philae. Alors, pour ceux qui ont suivi un peu la présence de François Hollande, Philae, c'était son labrador et qu'il a beaucoup mis en avant. Et du coup, pendant la préparation, je n'avais pas préparé avec François Hollande, mais avec son chien. Et donc, j'ai passé quelques minutes avec Filaï, le labrador le plus connu de France. Et même, alors ça je ne devrais peut-être pas le dire, mais on a même fait un selfie avec Philae. C'était quand même une anecdote assez marrante, on fait le selfie avec le Kleps, et après l'interview du président de la République, on était vraiment sous deux registres différents. Pour continuer Nico, c'était quoi l'épisode pour toi qui a été le plus marquant sur cette première saison ?
- Speaker #1
Écoute, pour moi clairement c'était Arthur au bœuf. D'ailleurs j'ai investi juste après l'épisode dans Team Forte Planète. Je trouve ça incroyable pour plusieurs raisons, parce que voilà, il a... De par son parcours, il a tous les prétextes pour rester sur un peu les critères de succès actuels, communs, l'argent, le succès, le paraître et tout ça. Et d'un côté, il l'a vécu dans un premier temps et il a réussi à se transformer et à mettre toutes ses skills au service d'un but beaucoup plus altruiste. Et du coup, je trouvais ça... Une sacrée histoire et un sacré projet, quelque chose de vraiment innovant et nécessaire, et de vraiment aller à l'encontre de toutes les excuses qu'on pourrait avoir en se disant oui, mais le système est complètement biaisé, on ne va jamais y arriver Et en fait, avec leur initiative Team for the Planet, ils prouvent qu'il y a moyen de faire quelque chose, il y a moyen de bouger les entreprises qui sont le premier facteur de changement en termes de volume de pollution. et d'émissions carbone. Et quand tu m'en avais parlé au début et que tu m'avais dit, écoute, il y a Arthur, voilà, je pense que c'est tout à fait logique qu'il soit dans les sages. Être sage, ce n'est pas une question d'âge et tout ça. C'est tout à fait justifié. On est là. Le projet qu'il met en avant, il est quand même assez incroyable. Et bien sûr, oui, ce n'est pas non plus une recette miracle ou quoi que ce soit. On ne va pas tout régler avec ça. Mais c'est déjà un sacré step. et voilà, moi ça m'a vachement marqué et le côté aussi recherche personnelle où lui il parle un peu du fait de s'être écouté par rapport à quand il était enfant, d'être revenu à ça et de vivre au milieu de la nature tout en faisant ce qu'il fait c'est quand même incroyable voilà
- Speaker #0
Moi je te rejoins parce que j'aime beaucoup chez Arthur et on en parlera comment on sélectionne les invités mais pour moi un des critères c'est vraiment la cohérence entre les paroles et les actes. Et Arthur, je pense que c'est un des gars qu'on a interrouvé. Alors, la majorité a une cohérence entre les actes et les paroles, et on en parlera parce qu'il y a une personne qu'on a enregistrée et qui n'était pas très cohérent, justement, entre ses paroles et ses actes et qu'on n'a pas diffusé. On y reviendra. Mais Arthur, c'est vraiment le gars qui, je trouve, est hyper cohérent. Ouais, en fait, il avait tout sur Paris. Il avait... un super CDI top manager dans une hyper belle startup américaine, le network, tout. Et le gars a tout quitté et est parti vivre entre guillemets dans le trou de cul de la montagne. Et juste en fait parce que c'est là qu'il pensait qu'il était le plus cohérent. Donc ouais, hyper aligné sur Arthur. Et ouais, pour rebondir aussi parce que c'est vrai que quand tu m'as rejoint sur les sages, au début, en fait, ça s'appelait les vieux sages. Parce que l'idée c'était vraiment d'interroger que des seniors. Genre, qui ont vraiment du recul, etc. Et donc, on avait assimilé vraiment l'âge à la sagesse. Et pour vous dévoiler, en fait, c'est une discussion avec Thierry Mouillier, qui a été notre invité de l'épisode 2, et qui m'a dit Mais en fait, la sagesse, c'est pas que une question d'âge. Et donc, c'est lui qui m'a ouvert un peu les chakras, et d'où le fait qu'on ait invité Arthur Aubeuf, qui a, je pense, 35 ans, quelque chose comme ça. Et dans la saison 2, on aura d'autres jeunes sages.
- Speaker #1
Et toi, Nico ? Il y a un épisode qui t'a marqué en particulier ?
- Speaker #0
Oui, écoute, moi, il y a un épisode qui me marquait particulièrement parce que ça me touche personnellement. Pour les deux hitters qui savent peut-être, qui me suivent sur LinkedIn, j'ai eu un épisode de santé mentale assez violent il y a à peu près deux ans. Il est toujours, on va dire, en convalescence. Et en fait, pendant cette période, moi, j'ai pris connaissance d'un grand monsieur qui s'appelle Olivier Gouin, qui était le patron d'October, une fintech française, et qui malheureusement a eu la maladie de Charcot. Et donc, il se bat comme un chien avec une énergie dingue, etc. Et donc, pour moi, c'est l'épisode 11 qui est avec Olivier Gouin. Parce que, déjà, ce n'est pas le plus important, mais c'était déjà une prouesse technique. Parce qu'Olivier, il a perdu la voix. Et donc, faire un podcast avec quelqu'un qui a perdu la voix, on a trouvé des solutions. Et puis, je pense que c'est la personne qui a le discours le plus émouvant, le plus fort. Ça a été même souligné par d'autres sages qu'on a interviewés. Je me rappelle qu'il y a Alain Quezac. qui est dans l'épisode 12, qui nous en a parlé. Il y a Mathieu Ricard aussi, qui est dans l'épisode 10. Et tout le monde nous parle d'Olivier, quoi. Et en ce moment, il est passé dans quelle époque ? Dans le C'est à vous, et il a élu, entre guillemets, la France. Il y a un passage dans une émission, je ne sais plus laquelle, où il est avec Pierre Linné, et il y a Pierre Linné qui est hyper ému. Donc vraiment, Olivier, je pense que c'est le sage, en tout cas pour moi, qui a été vraiment le plus émouvant.
- Speaker #1
Yes. C'est clair. J'étais tellement frustré de ne pas être présent ce jour-là, parce que moi, j'étais déjà parti. Donc c'est Joyce qui avait pris le relais déjà pour cet épisode-là. Et c'est clair que le résultat est... Comment dire ? C'est un des épisodes les plus courts, mais c'est un des épisodes les plus intenses et les plus forts de sens. Oui,
- Speaker #0
je pense que intense c'est le bon mot. Et ouais, Nico, toi, t'es parti. Je pense que le dernier épisode qu'on a tourné, ça devait être le 8 ou le 9. C'était avec qui le dernier ? Tu te souviens ? Arthur Obeuf, sinon.
- Speaker #1
Donc ouais, le dernier épisode auquel j'étais, c'était Arthur Obeuf, justement. Et après ça, on a fait notre petit pot d'adieu.
- Speaker #0
Et du coup, on a fait pour les auditeurs. Du coup, Nico a passé le relais à Joyce, qui fait partie de l'équipe des Pchèvres à l'épisode 8-9, et donc qui fait la prise de son le jour J, et donc a fait la fin de la saison 1 et qui va commencer la saison 2.
- Speaker #1
Du coup, ça, c'était fort en émotions. Et maintenant, si on se penche un peu plus sur les datas ou sur un peu les statistiques que tu as sur le podcast, est-ce que tu peux nous partager quelque chose ?
- Speaker #0
Oui, je peux vous partager un peu de données, mais en fait, peut-être vous étonner. Et en fait, moi, je considère, je pense qu'il y a beaucoup de, alors beaucoup, je ne sais pas, mais parce qu'il y a beaucoup de podcasts aussi, je pense que ça se professionnalise de plus en plus. Mais il y a beaucoup de gens qui considèrent quand même leurs podcasts un peu comme un side project pour se faire une réputation, pour aussi, parce que ça a du sens pour eux. Moi, je le considère vraiment comme une entreprise. Et en fait, dans ce cadre-là, je me considère sur un marché avec de la concurrence. Et donc, je ne dévoilerai pas, entre guillemets, toutes les statistiques. parce qu'on a une vraie ambition de s'installer dans le top 3 des podcasts business en France d'ici à peu près fin 2025. On risque aussi d'avoir des investisseurs, donc on va leur réserver la primeur des chiffres. Mais ce qu'on peut dire sur les chiffres, c'est qu'on a une ancienneté d'environ 6 mois, et donc on a fait une incursion dans le classement Apple Podcasts Entrepreneuriat à la 6ème place. Après, c'est un classement pour les éditeurs, pour qu'ils puissent comprendre qu'il évolue beaucoup, donc des fois en monde, des fois en récent, etc. Mais donc, au bout de cinq mois à peu près, on est rentrés à la quatrième place, ce qui était vraiment quand même, je ne sais pas si c'était déjà fait ou pas, mais en tout cas, c'est quand même une belle métrique, c'est sûr. Et après, ce qu'on peut dire aussi, c'est que le podcast qui a été le plus écouté sur la saison 1, c'est Thierry Mullier, qui est donc l'ancien président de l'AFM, donc c'est l'association première de Mullier. C'est l'entité mère de l'ensemble d'enseignes Mullier, qu'on connaît plus sous le nom de Decathlon, Laura Merlin, Auchan, qui a dit, etc., qui a fait le plus d'écoute.
- Speaker #1
Oui, et puis ce qui était intéressant avec Thierry, justement, c'était que c'est quelqu'un qui n'avait jamais parlé sur un podcast, n'est-ce pas ?
- Speaker #0
Oui, je confirme, on en reparlera, mais clairement, il n'avait jamais parlé.
- Speaker #1
Super intéressant. Pour moi, ce qui est important, c'est de se rendre compte que, justement, c'est un tout, qu'il y a plusieurs éléments qui rentrent en compte et pas uniquement le nombre total d'écoutes. Sixième sur le classement de podcast en six mois, c'est quand même une sacrée performance. par rapport à tous les podcasts qui sont créés, tous les podcasts qui abandonnent au bout de l'épisode 3 ou au bout de l'épisode 10 et qui ne sont surtout pas constants. Donc c'est pour ça aussi, quand je dis que c'est un tout, comme tu en as parlé au tout début, il y a la cohérence et la régularité. Et ça, c'est très, très important. Et après, on a fait des petits ajustements aussi au fur et à mesure. Je crois qu'on en parle un peu plus tard. Autre élément important aussi, c'était aussi la communauté des invités que tu as et toujours penser à comment... comment les aider, eux, à partager l'épisode et qu'est-ce qui les intéresse en ce qui a été enregistré pour qu'eux, voilà, prouvent aussi leur intérêt dans le partage de l'épisode. Je pense que ça, tu l'as fait très bien et à chaque fois qu'il y a eu une demande, on a essayé de répondre au mieux, quoi.
- Speaker #0
Exactement, et je pense qu'on partageait aussi aux éditeurs parce qu'il y a quelques secrets, peut-être. Je pense que c'est vraiment, comme l'a dit Nico, en fait, notre philosophie, c'est vraiment de sortir un épisode qui nous plaît autant. qu'à l'invité. Et donc, on essaie vraiment, entre guillemets, que l'invité se sente hyper à l'aise, tant avec la partie audio que la partie vidéo. Et les shorts qu'on propose sont aussi hyper importants parce que les personnes qui ont justement un peu une notoriété publique, font attention à leur image, aux photos, aux vidéos, etc. Et donc, il faut aussi qu'ils soient hyper à l'aise avec ce qu'on diffuse. Et donc, s'ils sont hyper à l'aise, ils vont d'autant plus partager sur leurs réseaux sociaux. Et typiquement, Mathieu Ricard l'a fait. Sur LinkedIn, il a 200 000 abonnés. Arthur Oubeuf, je sais plus combien il a, mais c'est des centaines de milliers d'abonnés, il l'a fait. On est aussi Olivier Gouac, un peu plus de 100 000 abonnés. Ça, forcément, ça a aidé à découler le podcast. Mais ça n'aurait jamais eu lieu si on n'avait pas vraiment fait attention à ce que l'invité se sente hyper à l'aise dans son issues. Ok Nico, est-ce que sur cette saison 1, il y a des personnes que tu souhaites particulièrement remercier ?
- Speaker #1
Oui, je pense à François de Tête de Tigre, Serial Entrepreneur, et Alexis Min qui est là. Parce que sans ces deux personnes-là, on ne se serait pas connus. En tout cas, pas à ce moment-là, pas au moment où tu veux créer les sages et tout ça. Donc voilà, je suis très content de les connaître. parce que grâce à eux, on s'est connus et je suis très content de cette collab qu'on a ensemble sur ce projet et la belle rencontre que j'ai faite avec toi, Nico. Le fait d'avoir pu travailler ensemble en confiance et aussi de voir ton goût du challenge, parce que quand tu arrives il y a six mois en disant Ouais, je vais être dans le top 3 du podcast entrepreneuriat alors que tu n'avais jamais fait ça avant, comme tu le disais, et que tu découvres un peu tout, je me dis Ouais qui sont les mêmes en off comme en on quand on enregistre. Et puis, tous ceux qui ont soutenu cette émission et qui ont contribué au succès des sages, on fait un appel aux reviews, aux notes, aux partages très régulièrement. Et c'est arrivé, c'est là. On est à plus de 115 ou quelque chose comme ça sur Spotify. On est à combien sur Apple Podcast ?
- Speaker #0
70, 80 à peu près.
- Speaker #1
Exactement, avec des avis et tout et ça c'est vraiment rare aussi c'est-à-dire que moi je connais, j'ai des clients avec lesquels je travaille qui ont 124 épisodes et qui ont
- Speaker #0
25 avis ça c'est vrai que c'est vraiment dingue on a du coup un peu plus de 200 avis en moins de 6 mois et alors on a évidemment aussi demandé à nos copains, etc. de mettre des avis au début, c'est normal mais il y a aussi une major partie d'avis qui sont naturels, organiques, je ne sais pas comment on dit Et c'est vrai que je pense que ça témoigne en m'appelant aux gens. Parce qu'en bon entrepreneur, des fois, je vais regarder d'autres podcasts, comme tu dis, et en fait, c'est vrai qu'il y a 5, 10, 15, 20, 30 avis. Et des fois, ça fait des années qu'ils existent. Mais c'est vrai que 200 avis en l'espace de 6 mois, c'est assez drôle. Oui,
- Speaker #1
c'est clair. Et toi, du coup, tu penses à certaines personnes en particulier que tu aimerais remercier ?
- Speaker #0
Oui, écoute, moi, je vais reprendre aussi qu'on soit à l'aide ou à l'aide, je ne sais pas comment on dit. J'espère que... François, tu m'excuseras, mais qui du coup, qui a de tête de tigre, comme tu dis ça, c'est son agence, mais aussi de serrer à l'entrepreneur, qui a un podcast, entre guillemets, confrère, et justement, qui est confrère, qui n'est pas concurrent. Et moi, ça m'a beaucoup étonné, parce que justement, François, il ne m'a jamais considéré, enfin, il m'a toujours donné des conseils par texto, etc. Alors, entre guillemets, on pourrait considérer qu'on a un podcast concurrent, mais il ne le voit pas du tout comme ça. Et il a été hyper généreux et hyper sympa. Donc, en effet, on s'est rencontrés grâce à François. Mais en plus, moi, je vais envoyer des textos sur plein de questions un peu bateau et ils me répondent. Donc franchement, un grand merci, c'est super un état d'esprit. C'est un super état d'esprit. Donc ça fait hyper plaisir. Après, sur les autres personnes que je voudrais remercier, il y a celles qui sont un peu évidentes. C'est mon équipe, donc c'est toi, Nico, évidemment, pour avoir tenu le rythme. Aussi, je me permets de te dire, je pense que tu as des enfants en bas âge et ça rajoute aussi de la cadence au quotidien. C'est un peu de plaisir, mais de la cadence. Donc le rythme, c'est très cool. avec un déménagement à l'autre bout du monde, donc c'est pas rien. Donc vraiment, vraiment merci. Aussi à Catherine, qui est en back-office. Catherine qui, allez, on va le dire, qui est ma maman, et qui prépare les interviews, et c'est super important. La préparation de l'interview en amont, ça fait une bonne partie du succès de l'interview. Donc concrètement, elle prépare un listing de questions et aussi une fiche résumée de qui est la personne. Donc moi, clairement, ça me mâche le travail, donc c'est super bien. Et donc Joyce, qui est le nouvel arrivant. qui travaille en coopération avec Nico et qui est avec moi maintenant sur les enregistrements sur la France. Donc il y a l'équipe et après il y a évidemment les participants pour la première saison tous les recités un à un il y a Angélique Gérard et je ne vais pas commencer à décrire chacun vite sinon on ne va pas tout se tirer et donc Angélique Gérard Frédéric Gess, Catherine Barba Brigitte Gauthier, Thierry Mullier Henri Clabin, le président de la République François Hollande Guillaume Lemonerie, Alain Kezac, Olivier Gouin, Mathieu Ricard et pour finir, Arthur O'Burf dont on a beaucoup parlé. Et en moins évident, parce qu'on peut en reparler mais c'est le nerf de la guerre d'un podcast, il faut durer dans le temps. Et durer dans le temps, ça demande des sous-sous aussi. Et donc j'ai envie de remercier vraiment les financeurs pour cette première saison. Et plus particulièrement le cabinet d'avocats Oslo. 2 O S L O. Ouais, je fais la promo parce qu'ils le méritent. Et donc qui est dirigé par Edouard Wells et Marion. Fabre, qui est en fait des super avocats tant techniquement que humainement, que je connais depuis une dizaine d'années et je leur ai présenté les sages au début sur des slides et ils m'ont dit, Banco, on y va, on finance. Et donc, clairement, la première saison, très honnêtement, je pense qu'elle n'aurait pas existé s'ils n'auraient pas financé. Et après, il y a aussi un peu nos grands donateurs. Et donc, je souhaite vivement remercier Henri Clabin et Guillaume Lémonry qui n'ont pas hésité à faire un chèque et qui sont hyper généreux parce qu'encore une fois, on était au début, ils n'ont pas trop d'intérêt à part le fait peut-être qu'ils aient compris notre mission, on veut aller, ils veulent nous soutenir. Et donc, on fait chacun un chèque de plusieurs milliers d'euros pour soutenir le podcast. Et encore une fois, je pense que sans Oslo et sans eux, il y a aussi des petits donateurs qui donnent de 2 à 10 euros. Et franchement, c'est ouf aussi. Je pense qu'on n'aurait pas réalisé la première saison.
- Speaker #1
OK. Du coup, on a fait un petit récap de cette saison. On a réfléchi à la saison 1 et tout ça. Et maintenant, on arrive à la fin avec cet épisode. Je pense que tu as préparé la saison 2 depuis assez longtemps. Tu as déjà travaillé dessus, regardé les invités. Qu'est-ce que tu peux nous dire sur la saison prochaine ?
- Speaker #0
Ouais, écoute, du coup, comme je disais, j'ai fait attention à ne pas me faire avoir comme sur la première saison, mais je ne pouvais pas l'éviter, mais justement, avoir le plus tôt possible, booker des invités, de manière à avoir le temps de préparer les interviews, de valider avec eux aussi les thèmes sur lesquels ils ont envie d'échanger, sur les thèmes sur lesquels ils n'ont pas envie d'échanger. Du coup, ça met vraiment tout le monde dans des meilleures conditions, l'équipe, etc. Et donc là, ce qu'on peut vous dire, c'est qu'on a à peu près booké la moitié des invités sur la saison 2. qui durera un an à la différence de la saison 1 qui a duré six mois. Donc c'est en premier deux fois plus d'invités. Et donc il y a deux invités déjà qu'on a révélés. Il y a Clara Guémard. Alors Clara Guémard, je pense que c'est une des plus grandes dames business et d'impact en France. C'est l'ancienne présidente de General Electric, qui est l'une des plus grandes entreprises au monde, une boîte américaine. Elle a été également présidente du Women's Forum. Donc c'est une militante aussi pour l'empowerment féminin. pour le droit des femmes au sein de l'entreprise et au sein de la société. Et elle est actuellement cofondatrice de Raise avec un monsieur qui s'appelle Gonzague de Blignard. Et Raise, c'est un fonds d'investissement un peu particulier. Je vous laisserai le découvrir, mais c'est un fonds qui a inventé un nouveau modèle où une grosse partie de sa plus-value est réinvestie dans un fonds de dotation. Donc c'est vraiment de la philanthropie. Et accessoirement, Clara Guémard est aussi dans le conseil d'administration de Bouygues et de LVMH. Et elle a 9 enfants. Voilà. donc c'est quand même une dame qui a un sacré parcours donc j'ai vraiment hâte d'en faire ouvrir c'est clair et après il y a une deuxième personne que j'ai rencontrée en fait dans le cadre j'ai une activité business mais j'ai aussi une activité en tant que citoyen au niveau de la politique pour la santé mentale et j'ai rencontré un monsieur qui est vraiment exceptionnel qui s'appelle Philippe Dornano qui est le président de Cicé qui est un groupe leader qui a passé le milliard de chiffres d'affaires et donc Philippe Dornano c'est un grand président d'une entreprise C'est aussi, anecdote entre guillemets marrante, le descendant direct du maréchal corse Philippe-Antoine Dornano, qui était le cousin de Napoléon Ier. Donc voilà, je pense qu'il y a des choses intéressantes à échanger. Et aussi, il faut le souligner, comme je vous l'ai dit, je l'ai rencontré dans le cadre primé de la cause pour la santé mentale, et donc c'est un des seuls grands patrons français, qui est un homme, c'est aussi, je pense, important de le dire, qui s'engage pour la santé mentale. Et donc, c'est deux invités-là. Et après, il y a un autre invité que je ne peux pas vous dire son nom et son prénom, mais c'est un du grand journaliste français, un peu nouvelle génération, qui est très populaire sur les réseaux sociaux. Et voilà, j'ai vraiment hâte d'échanger avec lui. C'est quelqu'un qui est très connu, très populaire et qui est très engagé, qui est très vrai. Et c'est en plus un journaliste. Donc, ça sera encore, entre guillemets, un nouveau type de profil qu'on va avoir. Wow.
- Speaker #1
Très clair, ça donne envie. Moi, j'ai vu la liste et c'est incroyable. La liste est la wish list qui fait 3 kilomètres.
- Speaker #0
La wish list, elle est intéressante parce qu'il y a des premiers ministres, il y a des présidents, il y a des patrons d'associations hyper connus. Je réfléchis même, alors ça Nico, je ne te l'ai pas dit, mais à commencer à aller voir du côté des US. Parce que maintenant que tu as un pied là-bas, Peut-être qu'un jour, on aura les sages. Je ne sais même pas comment on dit. Je sais que wisdom, c'est sagesse en anglais. The wise, je ne sais pas si ça se dit.
- Speaker #1
Je ne sais pas si ça se dit. Ce serait the wise ou wise men. Mais bon, wise men, ça fait... Wise guys, je crois que ce n'est pas bon. Wise guys, ça veut dire le mec qui... C'est un peu les gars qui croient tout savoir. C'est un peu péjoratif, je crois. Oui,
- Speaker #0
c'est un peu... On va l'éviter.
- Speaker #1
Hâte d'accueillir encore plus de diversité et d'élargir, tu vois, le delta entre les invités. Parce que je trouve vraiment que c'est ce qui rend unique les sages, c'est vraiment ce fait d'être ouvert à beaucoup de profils, mais... Toujours regroupé par une même cohérence et le fil rouge des sages. Et niveau direction artistique ici, côté technique, pour la saison 2, moi je pense qu'on va augmenter la qualité de production encore, que ce soit sur les épisodes en soi, mais aussi sur les shorts, pour la promo, on va essayer de passer une étape, parce que c'est vraiment ce qui... Le dévil est dans les détails, donc ouais, il faut travailler sur les détails, c'est les détails qui font la différence. Et je pense que c'est cool avec la saison 1, on a couvert les bases, mais avec la saison 2, on peut faire des petites retouches qui risquent de faire grandement la différence, en plus de tout le travail de Titan qui est fait tout autour et en amont.
- Speaker #0
Je pense que tu as raison, l'industrie du podcast, la marque est aussi importante dans l'industrie du podcast, et on va dire tout l'enrobage autour de l'épisode, etc. Je suis en train de penser un peu comme une comparaison par rapport au cinéma. C'est tout le teaser, l'enrobage artistique, etc. Je pense que ça compte limite tout autant que l'épisode en lui-même et l'échange. Tout l'enrobage,
- Speaker #1
tout. Clairement. Au fur et à mesure de la saison, tu as eu des commentaires, tu as eu des retours de l'audience. Qu'est-ce qui était le commentaire le plus sympa que tu as eu sur ce podcast ?
- Speaker #0
Écoute, moi, le réseau sur lequel je suis le plus actif, très clairement, c'est InGuin. Et donc, j'ai un peu mes 4-5, je les remercie, early adopters, des sages avec qui je discute, je ne sais pas, 2-3 fois par mois, et qui me font des feedbacks, etc. Pareil, en fait, c'est des choses qu'on ne voit pas non plus, mais on est aussi, entre guillemets, des entrepreneurs, donc des fois, on doute. Et donc, je leur demande beaucoup de retours aussi sur les épisodes. Moi, je sais que j'ai une marge de progression sur la qualité de l'interview. C'est vraiment, encore une fois, comme on dit, un vrai métier. Je pense que, comme tout métier, il y a une notion de répétition, il y a une notion de temps. Donc, j'échange pas mal sur LinkedIn. Après, j'ai reparcouru les commentaires faits sur Apple Podcasts. Et du coup, il y a quelqu'un, je ne connais pas ce monsieur ou cette dame, qui s'appelle Timte Tech, le 1er juillet 2024, qui dit, et ça m'a beaucoup touché, parce que je pense qu'il a bien compris un peu où on veut aller. Alors, ce monsieur ou cette dame dit, quand l'émotion est au cœur de l'entrepreneuriat, merci pour ces interviews inspirantes. J'en ai écouté une, puis deux, puis... bref j'adore je découvre tout juste les formats podcast et les sages auront contribué à faire venir ce nouveau média dans mes habitudes merci de remettre les émotions au coeur de l'entrepreneuriat je suis tellement aligné avec ça et donc ouais ça me parle beaucoup parce que je pense vraiment qu'il y a eu un temps où les émotions etc les histoires les people etc c'était un peu entre guillemets sous-évalué dans le monde de l'entreprise et en fait on se rend compte que de toute façon on est obligé de les prendre en compte par rapport à la nouvelle génération et pas que pour aussi tout ce qui se passe dans le monde, etc. Les consciences évoluent beaucoup. Et en fait, émotions et business, pour moi, c'est indissociable. Et c'est vraiment comment on veut orienter les sages. C'est que business, c'est aussi la vraie vie, les gens, les émotions. Et donc voilà, merci beaucoup à Klimtech pour ce commentaire sympathique.
- Speaker #1
Il y a un commentaire de La Boomer qui dit Enfin un podcast entrepreneurial avec des vrais gens qui parlent avec le cœur. Enfin des invités qu'on ne voit pas partout et qui ne font pas le tour de tous les podcasts. C'est frais, c'est doux et toujours avec un arrière-fond business. On découvre des blessures, des cicatrices, mais aussi les succès qu'ils font de ces invités, des entrepreneurs ou des humains qui marquent une génération. Enfin, on va au-delà des apparences et rentre dans l'être lui-même. Aussi, il faut le souligner, ça fait du bien d'entendre que l'entrepreneuriat, c'est dur, qu'on arrête de nous vendre du rêve. Je trouve que c'est...
- Speaker #0
Oui, écoute, si je peux rebondir rapidement, parce que franchement, cette personne, du coup, la boomer, et donc non, je ne connais pas la boomer. mais merci il y a quand même rapidement deux choses qui est dit des invités qui ne font pas le tour de tous les podcasts ça je pense que c'est un facteur qui est un succès aussi parce qu'il y a tellement de podcasts et donc on a envie d'entendre des nouvelles voix des nouvelles personnalités et du coup allez je vous fais un petit teaser je crois que je ne sais pas si je t'en ai parlé Nico mais j'ai un invité qui m'a confirmé qui est un de ces gros invités que je voulais vraiment avoir c'est un des plus grands patrons dans le monde du luxe ils sont passés de 30 de millions à 300 millions en 4 ans. Et du coup, je l'ai contacté et lui-même avait la même analyse. En fait, je vais vous le dire, du coup, ça va être quand même dévinable, mais il venait de passer dans Génération de It's Yourself, le plus gros, je pense, podcast business en France, de Mathieu Stéphanie. Et du coup, lui, pareil, il m'a dit, on va attendre 6 mois parce que, justement, il ne veut pas passer dans tous les podcasts pour avoir un peu cette singularité, cette partée. Donc ça, c'est vrai que c'est hyper important d'avoir des invités qui passent. pas dans tous les podcasts, donc on entend des choses différentes. Et après, la deuxième chose, ouais, moi, je trouve que c'est hyper important. Il y a une génération d'entrepreneurs et c'est super cool. Mais des fois, quand on regarde LinkedIn, avec toutes les pubs, on te vend le fait que tu as gagné 5000 balles en un mois, ou 5000 balles, etc. C'est quand même un peu survendu. Et la personne qui dit que c'est bien d'entendre que l'entreprenariat, c'est dur, c'est clairement un choix. Vous pouvez gagner de l'argent, mais généralement, ce n'est pas dans les premiers mois. Et oui, c'est dur. C'est vraiment un choix de vie. Donc, merci encore à la Boomer pour ces commentaires. Ouais, du coup, alors Nico, pour nos auditeurs, parce qu'en vrai, je le connais quand même, mais quel est le set technique que tu utilises du coup pour les sèches ?
- Speaker #1
Moi, je suis un gisson de formation, donc j'aime faire les choses bien, bien dans les clous. Et surtout, quand tu es venu me voir avec un concept en béton armé, des invités triple A et tout ça, on comprend bien que la qualité audio pour ton projet, c'est important. Tu ne peux pas te permettre d'enregistrer. Ce genre de personnalité-là, avec un matériel qui ne va pas avoir un bon rendu, comme tu as expliqué, pour leur image et tout ça, ça ne va pas le faire. Et on a donc commencé avec les Blue Yeti, comme tu l'avais mentionné dans l'épisode précédent, je crois. Donc, les Blue Yeti qui sont une référence et qui sont des micros USB. Et donc, on avait une première version qui était Blue Yeti plus GarageBand, comme quoi on peut commencer très simplement. Mais pour justement... augmenter la qualité de production et avoir beaucoup plus de flexibilité. Ensuite, on est passé sur la station Rodecaster Pro et deux micro-rodes PodMic qui nous ont sauvé la vie à plusieurs reprises, notamment avec François Hollande. Je raconterai l'anecdote un peu plus tard, mais oui, c'est important de les avoir eus parce que c'est des micro-directifs qui ne se concentrent que sur l'endroit où ils sont pointés, en fait, et qui essayent de faire le fil de tout ce qu'il y a autour. Ça, c'était important. Et c'est important, c'est quelque chose que je vous conseille si vous avez un podcast, d'avoir un micro qui se concentre sur votre bouche et qui ne prend pas tous les bruits parasites autour. Et voilà. Et après, à côté, on a un iPhone pour la vidéo. Ça a bien marché jusque-là. Et on utilise ensuite des IA et le logiciel de montage pour les shorts. Et après l'enregistrement, je fais la post-prod avec Logic et avec LumaFusion, je fais aussi le montage vidéo. Et avec ça, on couvre... comme j'ai dit, les essentiels pour avoir l'audio ultra quali et pour pouvoir avoir la vidéo juste pour les shorts, ça suffit amplement. Et je pense que la qualité audio, elle est super importante, surtout pour des podcasts qui durent en moyenne 90 minutes ou un peu moins. Il faut absolument pouvoir aider l'intervieweur à garder l'attention des gens et si on a des S qui percent les oreilles et voilà, des... qui viennent faire des gros booms dans le micro, les personnes, elles vont zapper. Donc, c'est pour ça que c'est important.
- Speaker #0
Oui, je crois carrément. On est clairement dans une génération où on a du contenu de tous les côtés, entre les réseaux sociaux, YouTube, etc. Et ce qu'on dit souvent, c'est que le hook, et pas que, mais vraiment, en fait, dans le game du podcast, la qualité sonore doit être vraiment très bonne parce qu'on en devient exigeant et on a beaucoup de contenu. et si du coup la qualité est moyenne au delà du fond, c'est quelque chose qui peut faire quitter le podcast. Et encore je profite encore que je suis entre guillemets néophyte dans le monde du podcast pour vous dire en fait à quel point on se rend pas compte du travail derrière. Parce qu'il y a l'enregistrement le jour J et il y a la bande audio qui est envoyée à Nico. Mais derrière c'est un travail d'orfèvrerie. Nico il reprend tout, par exemple les moindres, enfin Souffle ou Bégayment ou Eux. qui peut m'arriver de faire des fois, Nico, il s'occupe de les enlever. Et je pense que ça, c'est intéressant de le dire parce que je pense que les gens ne se rendent pas forcément compte. Ils voient l'audio final, mais avant, il y a un travail de dingo. Et même, ce n'est pas du tout un secret, beaucoup de podcasts le font. On fait aussi des retakes, c'est-à-dire que moi, des questions sur lesquelles je ne suis pas satisfait, par exemple, des fois, de ma question, du ton, parce que j'ai aussi un petit lien, des fois, je suis fatigué, je suis stressé, etc. En fait, derrière, je peux faire un retake, donc chez moi, au calme. Je refais la question tout seul devant mon micro et après, je vais avoir un micro qui fait de l'assemblage. Et justement, son but, c'est que l'auditeur final ne le voit pas. Et je pense que ça, c'est la plus grande difficulté. Et également sur la partie technique, ce qu'il faut dire, si vous lancez votre podcast, vous verrez qu'en fait, comme on l'a dit, l'audio, c'est hyper important. Et probablement que vous allez itérer, améliorer votre setup technique au fur et à mesure. Peut-être aussi, vous décrochez des partenariats. ou du financement autre, donc vous allez avoir envie justement de dépenser un peu plus pour améliorer le setup technique. Et donc nous, c'est ce qui nous est arrivé, on a commencé sur les Blue Yeti, après on a viré je crois sur des micros qu'on appelle des micros Rode, notamment pour s'adapter au fait qu'on a une particularité dans les sages, c'est qu'on ne tourne pas dans un studio, c'est qu'on tourne en fait chez les gens ou dans leurs locaux. C'est à peut-être 15-20% du temps, on tourne dans un studio à Paris, mais sinon on va souvent chez eux. Donc on devait avoir aussi un setup qui soit mobile.
- Speaker #1
Oui, ça c'est important, c'est pour ça. Parce que l'environnement sonore est toujours différent. Et d'avoir un studio mobile de qualité qui permet de faire face à toutes les conditions, c'était très important. Et Nico, tu l'as dit avant, l'épisode le plus écouté, c'est l'épisode de Thierry Mulier. Pourquoi selon toi, c'est l'épisode le plus écouté ? Quelles en sont les raisons en fait ?
- Speaker #0
Je pense qu'il y a deux choses. La première chose, c'est... C'est à la fois la personnalité de Thierry qui est sincèrement exceptionnelle. Si vous n'avez pas écouté l'épisode 2, je vous en ai vraiment allé l'écouter. C'est un monsieur, dès qu'il parle chaque phrase, on apprend des choses. Il est très singulier. Je pense aussi que c'est important de dire que c'est un très bon communicant. Et dans le sens noble du terme, c'est qu'il a un langage qui est compréhensible par tout le monde, qui s'exprime bien, qui a une bonne tonalité. Il a aussi un peu une voix paternaliste, je trouve, une voix un peu qui nous tient en haleine. vraiment, je pense qu'il y a vraiment sa personnalité qui est très singulière et s'il a été dirigeant de l'AFM, l'association Fionel Muglier, c'est pas pour rien, je crois maintenant, je pense que s'il nous écoute, il me tuera, mais je crois que c'est peut-être 2000 descendants, donc forcément, il a quand même des compétences, je pense, en communication aussi. Et après, la deuxième chose, je pense que si, tout simplement, comme tu l'as dit tout à l'heure, Nico, c'est que Thierry Muglier n'avait jamais pris la parole dans un podcast et donc c'est quelque chose vraiment de totalement inédit. pour un ancien président d'un groupe qui a passé les 100 milliards de chiffre d'affaires avec un groupe majeur, avec des marques que tout le monde connaît en France, au Merlin, au Champs-Écathlons. Et surtout, c'était super étonnant dans le sens où la devise de beaucoup de familles entrepreneuriales du Nord, mais notamment de la famille Bullier, c'est pour vivre heureux, vivre en cachet. Et donc Thierry a quand même créé un peu l'étonnement, même au sein de sa famille et des personnalités du Nord de la France, en prenant la parole. Et il a vraiment joué le jeu. Il n'y a vraiment aucune question qui a été interdite. Et ça ressemble vraiment à Thierry Méliès pour l'avoir côtoyé un petit peu dans le cadre d'une de mes entreprises. Et il a même révélé son salaire en tant que président, qui était aussi un fait inédit parce que c'est vraiment des choses normalement qui sont un peu confidentielles. Donc voilà, il a vraiment joué le jeu et je pense que c'est pour ça que les gens ont vraiment accroché sur cet épisode.
- Speaker #1
Oui, c'est clair. Beaucoup de leçons de vie. Sur le savoir-être et tout ça avec Thierry, c'était aussi quelque chose de très intéressant pour nous, enfin pour moi en tant qu'équipe technique qui est là et qui écoute l'interview, c'était vraiment très très puissant aussi.
- Speaker #0
Ouais, et ce qu'on t'a raconté aussi, je pense que vraiment au-delà de Thierry, souvent sur la majorité des sages, ce qui était vraiment hyper agréable, et c'est pour ça je pense que c'est des sages, c'est que, alors il y a souvent, enfin 100% des cas, Nico, du gros, ne connaissait pas les invités. Et souvent, ils se sont... Enfin, moi, ce qui m'étonne, je le rends bien, c'est que des fois, c'est un peu des personnalités, etc. Et pourtant, ils se sont hyper intéressés à toi. Ils t'ont posé des questions. Je me rappelle, Nico, je crois, enfin, Thierry, il t'a demandé la première... Il t'a demandé si tu avais des enfants, ce que tu faisais, etc. Enfin, ça, je trouve que c'est des anecdotes qui sont hyper sympas aussi.
- Speaker #1
Oui, mais c'est clair. C'est vrai que tout au long de la saison, beaucoup de considérations pour chacune des personnes qui sont présentes dans la salle. Et c'est vrai que c'est pas tout le monde. Et surtout pas quand tu as des personnes de ce calibre-là. Et puis même, tu l'entends dans les leçons qu'ils donnent pendant l'interview et tout ça. Il y a vraiment le fait de s'intéresser aux autres, d'être dans l'humain.
- Speaker #0
Ils le font et je pense que c'est un outil. Moi, on m'a toujours appris que pour croître, il faut poser des questions. Et tu vois, plus tu poses des questions, quand tu penses dans ta journée, en rencontrant des gens, en fait, tu apprends sur les gens. Plus ils se sentent considérés aussi, plus il y a des relations qui sont hyper saines. Et donc, c'est vraiment quelque chose qu'on a retrouvé en off, en backstage, avec chacun des sages qui ont été interviewés durant la saison.
- Speaker #1
Et justement, au fur et à mesure de la saison, on se rend compte que c'est toujours une question de grandir, d'apprendre, de tirer des leçons de ce qu'on vit et de nos expériences. Et du coup, par rapport au podcast lui-même, est-ce qu'il y a des leçons que tu as tirées d'avoir créé ce podcast pendant une saison ? Des choses que tu t'es notées pour toi ?
- Speaker #0
il y en a une particulièrement. Mais avant de répondre, je tiens à dire à nos auditeurs que ce podcast n'est pas sponsorisé ni par Thierry Bélier, ni par Arthur Robles. parce qu'on parle beaucoup d'eux alors ils nous ont beaucoup marqué je pense que c'est pour ça mais voilà c'était plus des faces qui sont levées et tous les autres tâches sont aussi à écouter mes trêves de présentilles non moi je pense que une de mes interrogations vraiment c'était sur la durée du format au départ en fait moi je suis un fan de podcast sur un format long typiquement comme je disais avec Génération de Yourself avec Mathieu Stéphanie qui va des fois sur des 3 heures alors trois heures je trouve que c'est beaucoup et moi je me posais dans ma tête comme question est-ce qu'on fait plutôt un format 40 minutes qui peut s'écouter on va dire sur le temps d'un midi ou dans le métro ou sur une session de sport ou est-ce qu'on va sur un format plus long genre une heure et demie et une heure et demie en fait moi je pense que c'est un format où on peut aller plus profondément dans les choses et qui est du coup qui est vraiment la chose singulière du podcast par rapport peut-être à une interview plus classique d'un journaliste ou quoi qui est plus courte Donc vraiment, j'ai oscillé dans ma tête entre est-ce qu'on fait 40 minutes, est-ce qu'on fait une heure et demie. Et moi, ma réponse finale, c'est vraiment une heure et demie minimum. Parce que je pense que même si les gens, ils ont peut-être une attention qui est moins forte et ils vont plus sur des formats très courts, je trouve qu'en une heure et demie, c'est là où vraiment on arrive à créer un lien et aller en profondeur. Et on s'est même rendu compte que la majorité des anecdotes ou des choses qui étaient entre guillemets peut-être les plus intéressantes, arriver sur la deuxième partie du podcast. Et donc, moi, vraiment, je signe et re-signe pour ce format d'une heure et demie. Et donc, à chaque fois, on prévoit maintenant au moins deux heures parce qu'il y a aussi des aléas du direct, etc. Mais voilà, la leçon que j'ai apprise, je pense qu'aller sur un format long, mais peut-être faire ce qu'on a fait aussi, mettre des extraits, nous, qu'on appelle des fragments, pour justement, entre guillemets, attirer des personnes qui sont un peu réticents à un format très long. leur permettre d'écouter 5, 6, 7 minutes d'un épisode et de dire, OK, c'est trop cool, j'ai envie d'aller écouter le format plus long. Donc voilà, je pense que c'est un bon équilibre, un format long avec des formats très courts à côté pour justement attirer.
- Speaker #1
Oui, et puis moi, côté technique, je dirais qu'encore une fois, j'ai deux essentiels qui ont été prouvés. Le premier, c'est garbage in, garbage out. Donc la qualité audio, elle se travaille à l'enregistrement. Plus vous aurez un enregistrement de qualité, Et plus vous aurez un épisode final de qualité, moins il y aura de travail de rattrapage en post-prod. Et le deuxième truc, c'est backup, backup, backup. Donc il faut créer un setup qui permet d'enregistrer sur deux flux. C'est-à-dire que vous avez un premier enregistrement et un enregistrement en parallèle qui vous met sur un autre disque dur, qui vous permet d'avoir une solution de secours si le premier vous lâche. Et c'est arrivé, et il n'y a eu aucun problème parce qu'il y avait la deuxième solution derrière. Et n'hésitez pas à faire ça parce que ça serait un peu bête de passer une heure et demie à enregistrer un super invité pour se rendre compte que ce n'est pas du tout exploitable. Donc, ça reste des basiques, mais il faut le setup. Comme ça, vous simplifiez votre vie après. Ok,
- Speaker #0
écoute, merci beaucoup Nico. Je te propose qu'on passe aux questions qu'on a reçues ou sur Instagram ou sur LinkedIn. Et donc, je te propose de passer à la première question de Anna Faye.
- Speaker #1
Yes, donc la première question de Anna C, c'est comment vous préparez les épisodes ?
- Speaker #0
Écoute, chère Anna, alors comme je l'ai mentionné avant, on a Catherine dans l'équipe qui prépare deux documents. Donc à la fois une interview, donc elle fait des recherches via Google, en fait, sur Invité. Et donc elle prépare un listing de questions par rapport à tout ce qu'elle voit. Et aussi, du coup, une fiche de l'interview. Donc ça, c'est vraiment de notre côté. Et moi, du coup, je prends contact, une fois que j'ai un go d'un invité, je prends contact avec l'invité, j'essaie d'échanger de manière assez contenée avec lui pour essayer de comprendre, sentir comment il aime, enfin, pourquoi il participe à ce podcast, comment, entre guillemets, il aime être interviewé, s'il y a des sujets sur lesquels il a envie de s'exprimer, des sujets sur lesquels il n'a pas envie de s'exprimer. Je suis hyper à l'aise à raconter ça, parce que des fois, on pourrait dire, ouais, en fait, l'interview, elle est préparée. Mais en fait, moi, je pense que c'est... hyper positif de préparer l'interview et les questions, et les valider avec l'interviewé, parce que justement ça permet du coup l'interviewé se sentir en confiance, et ça permet justement d'aller plus loin dans les questions par rapport peut-être, des fois on a des personnalités qui participent au podcast qui ont aussi des interviews avec des journalistes et quand ils ne préparent pas les questions, les journalistes généralement les questions ne se préparent pas, et bien du coup ils vont se baquer avec beaucoup d'éléments de langage de la part de leur communiquant autour d'eux ou juste eux-mêmes. Et donc, ils vont avoir une interview qui est assez fermée. Donc nous, justement, on prépare l'interview avec l'interviewee de manière à ce qu'il soit hyper à l'aise. Et après, généralement, il va aller... beaucoup plus loin et il va répondre à davantage de questions que si on n'avait pas préparé l'interview.
- Speaker #1
Yes. Et moi, côté technique, comme on avait un peu mentionné avant, le challenge, c'est le setup rapide au début. Donc, on a toujours le même matériel. Et ensuite, après les premiers épisodes, j'ai créé des templates avec tous les réglages pour la voix de Nico, pour la voix de l'invité. On peaufine par rapport à l'invité à chaque fois, mais on part d'un template. Donc, du coup, ça fait que tu n'as plus à... tout réinstaller au début quand tu fais le setup. Tu as ton template, tu le lances, tu règles un peu, tu fais les tests micro et on est bon. Et donc, après, je peux me concentrer en post-prod sur le contenu, sur le montage, plutôt que de faire d'autres ajustements après l'enregistrement de l'épisode. Donc, voilà, c'est comme ça que je gagne du temps. Et ensuite, pour toi, Nico, il y a Thibaut qui demande l'épisode le plus stressant que tu as vu.
- Speaker #0
Écoute, on ne va pas se mentir, ça a resté quand même François Hollande. Donc président de la République, mais je pense que je n'ai même pas à le mentionner. Parce que, la fonction, évidemment. Après, je ne le connaissais pas du tout. Je crois qu'il y a une question, après on va révéler comment on a réussi à avoir François Hollande. Mais donc voilà, le plus stressant, on n'a pas un président tous les jours. Et puis surtout, c'était vraiment millimétré. C'est-à-dire qu'on avait une demi-heure d'accordé par sa conseillère. Et ce n'était pas une minute de plus. Et généralement, quand on dit ça dans le cadre d'une interview avec quelqu'un d'aussi important, on ne sait pas une minute de plus. Et là, c'était le cas. 30 minutes, on avait l'interview, il y avait sa conseillère qui était après moi et Nico. Et clairement, elle avait le timer. Et à 30 minutes, elle a fait signe. Enfin, même, je crois, deux minutes avant la fin. Donc, voilà. Là, on sait qu'on doit conclure. Et s'il nous reste deux, trois questions dans la tête, OK, on doit arbitrer, on doit proposer qu'une, etc. Donc, ouais, c'est forcément un peu l'épisode le plus stressant. Et sur la fin aussi, pour ajouter par rapport à François Hollande, toujours dans le stress, mais on a vraiment voulu le faire. En fait, à 30 minutes, le gong a sonné. Et donc, il nous restait, je pense, 30 à 60 secondes avant qu'il parte. Il a juste eu le temps de nous saluer. Et là, j'ai essayé d'attirer son attention parce que j'avais échangé avec Olivier Gouin, qui est l'entrepreneur de la startup qui s'appelle Lendix, qui est devenu October, mais qui a aussi la maladie de Charcot et qui a monté une association pour lutter. pour la SLA, qui est le deuxième nom de la maladie de Charcot. Et donc, il a monté une association qui s'appelle les Invincibles, avec un t-shirt qu'il vend, marqué Invincible. Et donc, un de ses enjeux, c'est que les personnalités portent ce t-shirt. Et donc, en l'espace de 30 secondes, j'ai expliqué ça à François Hollande, et je lui ai dit, est-ce que, Monsieur le Président, vous voulez bien porter ce t-shirt pour mettre en avant cette cause de la maladie de Charcot ? Et donc, en 10 secondes, il a décidé que oui, il a pris le t-shirt. On avait, c'est vrai qu'on n'en a pas parlé, mais... On a aussi une photographe dans l'équipe des sages qui vient sur les épisodes les plus importants, qui s'appelle Morgane, que je salue ici. Et donc Morgane, boum, a shooté. Et voilà, c'était la fin de l'épisode de France Hollande avec ses beaux gestes pour la cause de la SLA.
- Speaker #1
Ouais, c'est clair. Cet épisode, il était vraiment millimétré, quoi. Chronométré. On n'avait pas une minute de plus. On était entre deux réunions de l'ancien président. C'était assez stressant. Et en plus, moi, ce jour-là, j'ai eu des sures froides parce que vraiment... On a 30 minutes, comme tu as dit, pas une minute de plus et pas non plus un autre créneau. Si jamais tu as besoin de... tu ne peux pas dire on peut reprogrammer le truc. Donc, on arrive, on fait le setup. Tout se passe bien pendant le setup et on commence l'interview avec le président. Et trois minutes dans l'interview, perceuse à percussion, travaux toutes les 15 secondes pendant la demi-heure d'interview. C'était incroyable. J'avais des sueurs froides, je regardais la conseillère, elle était là à me dire je pourrais y faire Et du coup, je me suis dit bon, normalement j'ai acheté les bons micros, normalement ça devrait aller, en post-prod on va pouvoir rattraper ça Je croisais les doigts, et en effet en post-prod, de par les micros, encore une fois, garbage in, garbage out, encore une fois, choisissez le bon micro, des micros directifs, qui se concentrent sur la voix des gens, c'est très important. pour se débarrasser de ces bruits parasites. Donc je remercie mon matos parce qu'il m'a sauvé la vie sur cet épisode-là. Et donc Nico, comment tu as fait pour choper François Hollande ? C'est une question de Jean-Pierre B. Comment est-ce que tu as fait pour avoir une interview avec le président de la République ?
- Speaker #0
Écoute, déjà, bonjour Jean-Pierre, que je ne connais pas mais que je salue. Alors François Hollande, non, n'est pas de ma famille. Ce n'est ni mon père, ni mon grand-père. En fait, c'est une histoire assez dingue. Enfin, dingue, à la fois hyper simple. Je travaillais, en fait, j'avais l'habitude de travailler à Saint-Ouen, en bob-hôtel, et à un espèce de bar, café, hôtel, caramix, on ne trouve pas de choses. Et donc, il est en gros, je ne sais pas, midi, midi dix, un jour. Donc moi, je suis en train de taffer comme un solopreneur, comme un freelance sur ma petite table avec mon café. Et là, je vois arriver un monsieur avec cinq gardes du corps qui ressemble à François Hollande. Bon, je me dis avec cinq gardes du corps, ça risque d'être François Hollande. Mais quand même, c'est un peu étonnant. Il vient dans Omo Botel à Saint-François. Et en fait, il venait manger avec le maire de Saint-François. Et donc, il s'installe. Et moi, je me dis, putain, j'ai qu'une chance là. Donc là, j'y vais, je vais parler à ces gardes du corps. Donc, je leur demande l'autorisation d'aller parler à l'ancien professeur. le président de la République, et lui présenter mon concept. Et donc, il m'autorise. Et donc là, pareil, petite technique, au lieu de lui parler, il était assis, moi j'étais debout, je fais quelque chose de peut-être un peu osé, je m'assois à côté de lui. Et donc, ça verrouille entre guillemets un temps de discussion. Parce qu'à partir du moment où je suis assis à côté de lui, c'est plus difficile pour lui, entre guillemets, de me dire bye-bye que quand je suis debout. Et donc, je m'assois à côté de François Hollande, et donc je lui raconte vraiment avec mes tripes, avec mon cœur, pourquoi j'ai lancé... c'est le taux de 4 messages. Et là, il me sort une carte de visite, il m'inscrit son vrai mail et il me dit, envoyez-moi un mail et on va faire en sorte que ça se fasse. Et du coup, quelques jours plus tard, j'ai un mail, un texto de sa conseillère que je vous lis là. Bonjour, je travaille avec l'ancien président François Hollande. Je vous appelle dans la semaine pour parler de votre proposition. Bien à vous. Et donc là, ça fait plaisir parce que des fois aussi, ça fait normal. Ce genre de personne peut avoir un énorme emploi du temps et d'un pays, etc. Et donc là, finalement, moi, j'étais un peu dans l'attente. Je me dis, est-ce que vraiment, il va me recontacter suite à mon mail ? Et il a tenu sa parole, et voilà. Donc, c'est comme ça qu'on a fait pour choper François. Pour te répondre, Jean-Pierre.
- Speaker #1
Ouais, l'audace.
- Speaker #0
Exactement, audace et culot.
- Speaker #1
Et du coup, question de Franck R. Est-ce que vous avez des secrets ?
- Speaker #0
Ouais, du coup, ça a pu être trop un secret, mais j'en avais parlé un petit peu tout à l'heure. Pour nous, c'est hyper important. Je pense que si vous montez votre podcast ou votre marque, il faut être hyper cohérent avec son ADN. C'est de la main fière dans le temps. C'est comme ça que vous allez retenir l'attention, la capter. Et donc, nous, il y a deux épisodes, il y a deux personnes qui étaient vraiment des personnalités qu'on trouvait sur le papier hyper intéressants. Et on a tourné. Et en fait, on s'est rendu compte qu'on n'allait pas les publier. Et on ne les a pas publiés parce qu'on ne citera pas ces personnes puisque ça n'a vraiment... pas de sens de le faire, mais ces personnes pour nous elles étaient ou beaucoup trop centrées sur elles-mêmes, vraiment on trouvait qu'il n'y avait pas de cohérence par rapport au podcast ou une incohérence majeure entre leurs actions et leurs paroles et ça clairement pour nous pareil, c'est difficile de diffuser un podcast sur lequel les gens en fait ils font vraiment totalement le contraire de ce qu'ils disent ou alors on a aussi sur ces deux personnes, il y en avait une particulièrement qui répondait qui était vraiment mettre dans l'art de répondre à côté des questions. Donc, je posais une question et le gars, c'est un homme, répondait carrément à côté de la question. Donc, en fait, ce n'était même pas une conversation. Donc, on s'est dit, impossible de diffuser.
- Speaker #1
Oui, c'est clair. Je me rappelle de ces épisodes-là. Et c'est un choix à faire, comme tu as dit, pour être cohérent avec le projet qu'on mette avec les sages et l'ADN de l'émission, enfin du podcast.
- Speaker #0
C'est clair. Alors, prochaine question de Marie-Camille, beaucoup que je reconnais et que je salue ici. Marie-Camille nous demande le truc le plus fou en coulisses. Nico, à toi la parole.
- Speaker #1
Yes, j'ai une réponse pour Marie-Camille et en même temps pour la question de Franck d'avant. On a eu le privilège de rentrer dans les locaux d'OVH et Henri Clabart, qui est le cerveau de la R&D, il faut bien se rendre compte... qu'on est en face du boss d'une des solutions de serveurs les plus abouties au monde. Les autres, c'est la Silicon Valley. Et on a eu droit à une visite complète de leur labo avec les derniers prototypes. Et moi, je suis un peu geek. Et quand il nous a montré sa dernière invention, j'étais comme un fou, j'ai eu des frissons. Et ça, c'est quelque chose à laquelle je ne m'attendais pas du tout. Comme quoi, quand les gens sont passionnés... et que la confiance est installée grâce aux talents de Nico, on peut vivre des choses comme ça. Et c'est vraiment incroyable d'avoir vu une invention qui est dans l'air du temps maintenant. C'est pratiquement comme si on disait qu'on était allé voir les coulisses de l'IA. Là, c'est plus sur tout ce qui est matériel et sur les serveurs, mais c'est l'équivalent.
- Speaker #0
Oui, ça lui tenait tellement à cœur, Henri, de nous montrer. Ces coulisses, pour bien visualiser, c'est des endroits où il y a des parties de sécurité. Vraiment, c'est le cœur de OVH qui a passé le milliard de chiffres à faire et qui est en concurrence, comme tu disais, contre les GAFA. Donc, la R&D est ultra protégée. Et voilà, on aurait vraiment dit, entre guillemets, enfin, Henri, c'est quelqu'un de tellement passionné. Évidemment, il voit ses aspects de R&D, de propriété intellectuelle, etc. Mais la passion prend le dessus. Il a vraiment envie de nous le transmettre. Et en fait, il y a des choses qu'on ne pourra pas raconter. Mais ce qui est connu chez OVH, c'est notamment leur système de refroidissement des serveurs. Et donc, c'est ça qu'il nous a montré. Donc, c'est la V12 ou la V15, je n'en sais rien, qui n'est pas encore sortie du système de refroidissement. prend des serveurs d'OVH. Donc ouais, c'était vraiment dingue.
- Speaker #1
Et toi Nico, le truc le plus fou en coulisses cette saison ?
- Speaker #0
Écoute-moi, là ce qui me vient à l'esprit, c'était des fois, je crois que j'ai des moments un peu de folie et du coup, on a eu l'accord de Mathieu Ricard, je ne sais pas si tu te souviens, mais là, on n'avait pas encore le lieu parce que Mathieu Ricard avait dit aux alentours du Népal et du coup, je ne savais pas si le gars nous disait ok, je crois qu'on allait l'interviewer au Népal ou qu'il passait à France. parce que bien qu'il est français, encore une fois, il est beaucoup à l'étranger. Et donc, j'ai dit à Nico, entre guillemets, balestèque. Alors, je m'excuse pour cet élément de langage, mais vraiment, je lui ai dit, s'il veut qu'on tourne au Népal, franchement, on prend nos billets et on ira avec deux chaises en haut d'une montagne au Népal dans un ermitage. Donc, j'étais prêt à dire, vas-y, feu, on va au Népal et on a tabou Maturika en haut d'une montagne. Je voyais des tas d'images, tout ça de fou. Et bon, au final, il est passé en France. Et on a été quand même un peu plus raisonnable. On s'est dit que ce serait pas mal aussi d'avoir un studio de podcast à Paris. Une question, Nico, de Pierre S. Je te laisse la poser.
- Speaker #1
Pierre F. demande comment est-ce que vous vous financez ?
- Speaker #0
Écoute, Pierre S., on attend ton don. Non, je rigole. Alors, c'est vrai, il faut... On se finance par deux moyens. Comme j'en ai parlé un petit peu dans les remerciements, par la générosité. C'est un des business models du podcast. Je sais qu'il y en a qui l'utilisent à la fin. Je crois que c'est un truc, je ne sais plus en module ou quoi, mais qui permet de donner, par exemple, 2 euros par mois aux podcasters pour qu'ils puissent vivre. On n'a pas mis ça en place, mais on a mis un truc qui s'appelle GoFundMe qui permet de faire des dons. Et donc, il y a à la fois des dons d'auditeurs qui sont des dons en moyenne de 2 à 10 euros, on va dire. Mais comme je dis souvent, si chaque auditeur donnait même 20 centimes, ça nous permettrait d'être au point mort, à l'équilibre. et tous les podcasts, si vous écoutez un podcast et que ça vous a appris et que vous n'avez pas un centime, je pense que tous les podcasts, la majorité sera à l'équilibre et aujourd'hui, je pense que 90% perdent de l'argent et c'est pour ça aussi qu'ils finalement s'arrêtent. Donc, il y a vraiment la générosité sur des petits dons et puis, oui, il y a la générosité aussi des plus grands donateurs, comme je vous disais, de nos invités, qui sont sympas et parfois, nous trouvons des dons de quelques milliers d'euros pour participer au développement des sages.
- Speaker #1
Ok. Comment sélectionnez-vous les sages ? C'est une question de Romane.
- Speaker #0
On en a déjà un petit peu parlé, mais il y a plusieurs moyens. Moi, j'échange du coup avec des auditeurs. Et je leur demande souvent parce qu'il y a moins mes inspirations, forcément, mais j'aime bien aussi un peu m'ouvrir l'esprit et demander justement aux auditeurs les invités qu'ils aimeraient bien voir dans les sages. Et du coup, c'est marrant parce que des fois, il y a des invités que je ne connais pas, mais qui se recoupent. Et là, je me dis, bingo, à mon avis, cet invité-là est hyper inspirant. Ça a été le cas, par exemple, de Brigitte Gauthier, la patronne de L214. Je connaissais L214, mais je ne connaissais pas du tout Brigitte, qui m'était suggérée par plusieurs auditeurs. Et donc Brigitte, quelqu'un d'hyper authentique, hyper engagé dans sa cause, etc. Donc vraiment bien. Pour te répondre, il y a vraiment l'échange avec ces auditeurs. Après, ce qui peut paraître étonnant, mais une fois qu'on a un invité, enfin qu'on a entre guillemets un invité dans notre target, moi je vais le faire parfois, ou avant ou après, mais j'essaye avant. une prise de référence sur les invités. Pareil pour maintenir la qualité des invités et la prise de référence, peut-être que vous vous demandez, elle est sur quoi ? Mais en fait, ce qu'on s'est dit avec Nico, c'est qu'on a beaucoup discuté au début comment justement on sélectionne les invités et on ne veut pas d'invité qui ont des casseroles. Alors qu'est-ce que c'est des casseroles ? C'est tout un... On peut le définir de plein de manières, mais pour nous, c'est essentiellement... Après, c'est difficile à parfois... arbitrés mais c'est ou des casseroles judiciaires ou des casseroles qu'on voit souvent en ce moment c'est tout ce qui est scandale sexuelle et donc pour vous dire par exemple on avait une personne, une personnalité qui était hyper reconnue et sur le papier hyper intéressante et en fait il y a trois personnes qui ne se connaissent pas qui ont dit la même chose par rapport à des scandales sexuelles hypothétiques c'est sûr mais bon quand ça revient dans trois boules différentes C'est difficile pour nous de prendre le risque. Voilà, c'est des personnes avec qui j'avais confiance aussi.
- Speaker #1
Et peut-être la dernière question de cet épisode, une question d'Elisabeth Hache. Quel est le conseil qui t'a le plus marqué ? Ouais,
- Speaker #0
écoute, Nico, en effet, c'est déjà la fin de cet épisode et merci beaucoup si vous êtes encore là. Nous, on est encore là, comme vous voyez. Et n'hésitez pas à nous envoyer vos feedbacks sur cet épisode. Même, du coup, normalement, on offre pas le même, je pense, à la fin de la saison 2, mais peut-être on en fera un à mi-parcours, je sais pas. Donc voilà, en tout cas, n'hésitez pas. Il y a vraiment des questions qu'elle voulait qu'on réponde. Mais donc... pour te répondre, Elisabeth H, que je reconnais, et donc, salut Babette, c'est une amie, le conseil le plus marquant, pour moi, il y en a deux, c'est, alors, je vais dire Thierry Mullier, mais je vais le passer après, parce que vraiment, on va croire que cet épisode est sponsorisé par Thierry Mullier, ce qui n'est pas du tout le cas, donc je vais parler d'Alain Kézac, qui est l'épisode 12 des Sages,
- Speaker #1
qui dit qu'il faut aimer les autres,
- Speaker #0
et donc Alain Kézac, pour se remettre dans le contexte, c'est... un des cofondateurs de Euro-RSCG qui est devenu à base avec Jacques Seguéla et il a aussi présidé le PSG donc le Paris Saint-Germain donc c'est quand même un monsieur qui a un sacré parcours et donc voilà c'est quelqu'un qui nous dit il faut aimer les autres et moi je suis entièrement d'accord ça peut paraître hyper bisounours mais en fait dans le business moi j'ai énormément gagné de deals parce que justement je pense que j'ai montré des marques d'affection qui étaient très authentiques mais voilà j'ai pas eu peur entre guillemets de montrer mes émotions et de dire à des gens où je les appréciais pourquoi pour telle, telle et telle raison. Et ouais, dans le business, si on met zéro émotion, je pense qu'on ne tire pas dans le temps. Ces équipes non plus, on est dans un contexte économique, je pense, dans les entreprises, tout est tendu. Et si vous ne mettez pas un peu de lien, un peu, entre guillemets, d'amour au sens large, c'est compliqué. Donc moi, je rejoins clairement Alain Kézak avec Aimer les autres. Et le deuxième conseil, celui de M. Thierry Meulier, du coup, qui est clairement un conseil qui vient, entre guillemets, du nord de la France. Moi, j'avais plus de 6 ans du côté de Lille. Et souvent, vraiment dans le nord de la France, on parle de considérer le temps long dans le business. C'est vrai qu'avec les startups, etc., le monde va de plus en plus vite. Mais en fait, Rome ne s'est pas construit, je ne sais plus comment on dit,
- Speaker #1
en… Dans un jour.
- Speaker #0
Un jour, merci Nico. Et voilà, n'importe quel business prend du temps. Il faut connaître le marché, il faut voir si ça répond vraiment aux attentes des clients. Il y a un apprentissage aussi, comme nous, on disait dans le podcast, particulièrement moi. mais Nico, toi je crois que ça fait deux ans un truc comme ça que t'es dans le podcast donc finalement ça fait beaucoup plus longtemps que moi mais je pense que t'as aussi encore des choses à apprendre et voilà, ça le temps le permet aussi d'intégrer certaines choses, de comprendre des choses donc voilà, sur la considération du temps long moi je suis hyper aligné moi je suis parti avec Nico sur une aventure de podcast en sachant que si on veut réussir et percer, ça va prendre des années et on est hyper ok avec ça donc voilà, le temps long
- Speaker #1
Moi, il y en a tellement et en même temps, je pars de beaucoup plus loin que toi, Nico, au niveau entrepreneuriat, pour le coup. Et je retiendrai un état d'esprit, le fait d'écarter le doute que le succès viendra si on se met en action et qu'on met en place les bonnes actions, qu'on est attentif, qu'on est à l'écoute. Je pense que ça, c'est quelque chose qu'on peut tirer de tous les épisodes et de tous les intervenants. C'est que justement, oui, ce sont des personnes qui... qui se mettent en action avec des objectifs et qui ont foi en leurs actions et au fait que ça apportera ses fruits. Et beaucoup de gens se posent beaucoup de questions, sont un peu immobilisés par la peur de l'inconnu et les choses comme ça. Et quand tu vois les gens qui ont fait et qui ont réalisé plein de choses, en fait, ils ont surmonté ça, mais en changeant leur état d'esprit et en se disant, en fait, de toute façon, je fais, ça va marcher. Et si je fais les choses comme il faut, je vais y arriver, il n'y a pas de problème. Et finalement, ça devient une habitude. Et tous les jours, j'ai l'impression que quand on est dans cette habitude, ça porte ses fruits. Le deuxième, c'est s'intéresser aux autres. Je rejoins Nicolas, ça aussi, c'est quelque chose qu'on voit en continu dans la saison 1, que beaucoup d'invités ont cette particularité de s'intéresser aux autres, d'être proche des gens. Ça, c'est quelque chose d'important. Et ensuite, ne pas avoir peur d'être soi, de s'écouter, quoi qu'on dise. C'est la leçon d'Alain Cazac, c'est aussi la leçon d'Arthur Aubeuf, qui ne sponsorise pas non plus cet épisode. Mais voilà, ça nous fait évoluer et se rapprocher de soi. Ça permet de réaliser des choses qui sont cohérentes avec soi-même et donc d'avoir beaucoup plus d'impact et finalement d'être beaucoup plus authentique. Et voilà, de ne jamais abandonner ce qui doit être fait et fait et de miser sur ses forces en premier et ensuite travailler sur ses faiblesses. bien être conscient de quelles sont ses forces et de miser là-dessus, de tout mettre là-dessus. De ne pas se concentrer sur ses faiblesses et qu'est-ce qu'il faut équilibrer. Ça peut arriver dans un deuxième temps. Mais vraiment, on a des avantages qu'on a. on a des forces à nous et miser dessus.
- Speaker #0
Et pour compléter, Nico, et je pense finaliser cet épisode, quand on parlait, entre guillemets, que l'action était plus importante que la pensée, c'est vraiment la base de l'entreprenariat. Ce n'est pas de moi, c'est le fondateur de LinkedIn qui dit Done is better than perfect Et donc, il faut accepter des fois que c'est mieux que ça soit fait, que ça soit parfait. Et putain,
- Speaker #1
c'est hyper dur.
- Speaker #0
Moi, dans cette première saison, Quand je m'entendais à l'oral, des fois, je me disais, mais putain, c'est pas possible. Enfin, franchement, c'est normal, tu vois, tout est défaut, tu vois, à l'oral. Et en fait, je me disais, OK, c'est pas grave, c'est fait, quoi. Il y a, entre guillemets, à 80%, c'est bon. Il y a 20%, c'est pas ouf, etc. Mais c'est pas grave, c'est fait. Et en fait, la réalité, c'est qu'on a avancé, je pense, peut-être beaucoup plus qu'en sortant justement un épisode par semaine, même s'il n'est pas parfait. Et en fait, aux yeux des auditeurs, l'oreille plutôt des auditeurs, ils n'entendent souvent pas. c'est des choses qu'on se monte un peu dans la tête mais finalement les imperfections les gens ne les voient pas ils ne les retiennent pas forcément et donc voilà en faisant je pense qu'on avance beaucoup plus vite ça pourrait être peut-être la conclusion de cet épisode Nico je ne sais pas ce que tu en penses je pense que c'est une bonne conclusion et bien écoute il nous reste juste alors à vous remercier vraiment un grand merci pour ces écoutes sur cette première saison franchement vous nous avez fait vivre enfin on a vécu des émotions et par rebond avoir vos témoignages, vos commentaires, c'est vraiment hyper cool. Et voilà, on a vraiment hâte de commencer cette deuxième saison avec des invités qui vont être dingo. J'ai vraiment hâte de les enregistrer, et même on en a déjà enregistré pour prendre de l'avance. Et voilà, on a vraiment hâte de partager cette saison 2 avec vous. Et encore une fois, d'écouter vos feedbacks, et j'espère de vous apprendre beaucoup de choses.
- Speaker #1
IDM, merci à tous, et moi aussi. Moi aussi, j'ai hâte de continuer cette aventure, et d'avoir encore plus de retours de votre part. Donc n'hésitez pas à laisser un petit commentaire. nous contacter via LinkedIn pour nous dire ce qu'on peut améliorer, les invités, les thématiques que vous voulez toucher. Merci encore.
- Speaker #0
Et cet épisode, normalement, va sortir le dimanche 11 août. Et donc, c'est l'été. Et donc, on vous souhaite de bonnes vacances. Allez, à plus.