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Shot de Français #25 : Pour un oui ou pour un non, Nathalie Sarraute (1982) cover
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Shots de Français

Shot de Français #25 : Pour un oui ou pour un non, Nathalie Sarraute (1982)

Shot de Français #25 : Pour un oui ou pour un non, Nathalie Sarraute (1982)

06min |27/01/2025
Play
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06min |27/01/2025
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Description

Découvrir les subtilités des dialogues et des non-dits dans « Pour un oui ou pour un non » de Nathalie Sarraute, c’est plonger dans la complexité des relations humaines et de la communication entre les individus. Si tu veux comprendre les mécanismes de cette pièce, cet épisode est fait pour toi ! 🤓


En 5 minutes, tu sauras tout sur les tensions entre les personnages, leurs silences lourds de sens, et sur les tropismes propre à l’écriture de Sarraute. De quoi impressionner ton correcteur au bac, et promis, tu ne perdras pas le fil ! 🌟


Tu pourras également retrouver la mini fiche de révision associée a ce podcast sur nos comptes instagram @sciencespistes et @mathildestudy !


Produit par SciencesPistes


Avec Mathilde Fouqué et Mathis Desmond


© SciencesPistes - tous droits réservés


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans les Shots de français, le podcast proposé par Science Peace et animé par moi-même, Mathilde, et mon camarade Mathis.

  • Speaker #1

    Salut à tous !

  • Speaker #0

    On est là pour vous faire réviser le bac de français, en traitant une des œuvres du programme en 5 minutes chrono. Avant de nous y mettre, j'ai une question pour toi Mathis.

  • Speaker #1

    Oula, dis-moi.

  • Speaker #0

    Bon, c'est un peu personnel, mais est-ce que ça t'est déjà arrivé d'être en froid avec quelqu'un à cause d'un truc que t'aurais dit sur un mauvais ton ?

  • Speaker #1

    Ah oui, d'accord. Alors, moi, pas forcément. Par contre, c'est clairement le thème d'une pièce de Sarraute qui date de 1982 et qui s'appelle...

  • Speaker #0

    Pour un oui ou pour un non.

  • Speaker #1

    Exactement. Et alors, cette pièce, on va en parler aujourd'hui dans le cadre du parcours théâtre et dispute. Et on va se demander comment Sarraute utilise la dispute pour interroger les limites du langage et de la communication.

  • Speaker #0

    Ok, bon, déjà, il faut quand même parler de la dispute. Ça, c'est notre premier point clé.

  • Speaker #1

    Alors, vas-y Mathilde, raconte-nous le gossip. Qu'est-ce qui se passe dans cette pièce ?

  • Speaker #0

    Bon, en gros, c'est l'histoire d'un homme qui s'appelle H1, qui va voir son ami H2 parce qu'ils sont en froid.

  • Speaker #1

    Attends, attends, attends, mais ils n'ont pas de prénom ?

  • Speaker #0

    Non, parce que Saroth, elle casse un peu les codes du théâtre. Bref, avant que tu me coupes, je te disais, H1, il ne comprend pas pourquoi H2 lui fait la tête. En fait, quand il lui demande, H2 finit par expliquer qu'une fois, il était trop content de raconter un de ses succès à H1, et H1 a répondu, c'est bien. Ça. Et ça a vexé H2.

  • Speaker #1

    Attends, c'est tout ?

  • Speaker #0

    Ah mais oui, c'est vraiment tout. Justement, toute cette embrouille, et finalement toute la dispute de la pièce, tourne autour de ce... C'est bien, ça.

  • Speaker #1

    Attends, mais c'est fou que leur embrouille parle de ces quelques mots. Mais en vrai, en lisant la pièce, on se rend quand même compte que à la fois ils débattent entre eux, et en même temps, ils débattent aussi avec les mots.

  • Speaker #0

    Ah mais c'est exactement ça. Ils passent leur temps à chercher le mot juste. À un moment... il y a H2 qui dit, même je cite Je n'avais pas pensé à ce mot, je ne les trouve jamais quand il faut.

  • Speaker #1

    Ouais, en fait, ils veulent tellement se justifier pour une embrouille futile qu'ils n'arrivent même pas à s'exprimer correctement. D'ailleurs, en vrai, cette dispute pour rien, enfin, pour un oui ou pour un non, c'est ça qui rend la pièce comique, non ?

  • Speaker #0

    Exactement. En fait, cette pièce, elle réinvente les codes du théâtre pour explorer la thématique de la dispute d'une nouvelle manière. Et ça, c'est notre deuxième point clé.

  • Speaker #1

    Ah ça, c'est sûr que les codes sont réinventés, hein. Déjà, la pièce est super courte, en plus les personnages n'ont même pas de nom, et l'histoire en elle-même n'a aucun sens.

  • Speaker #0

    C'est ça. En fait, dans les pièces plus classiques, c'est souvent une dispute qui crée le nœud de l'histoire. Mais cette dispute, elle porte sur quelque chose d'important, comme l'honneur, le mariage, ou encore l'argent.

  • Speaker #1

    Ah ouais, sauf que là, c'est vraiment une dispute pour un c'est bien, ça mal interprété. Il est susceptible H2 quand même.

  • Speaker #0

    Ah mais clairement. En plus de ça, habituellement dans les comédies, tout se finit toujours bien. Mais là, c'est pas du tout le cas. Au contraire, plus ils parlent, plus les deux personnages se rendent compte qu'ils n'ont rien à faire ensemble, et qu'ils ne pourront jamais se réconcilier.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est vrai qu'à un moment H2, il est tellement drama que pour parler de leur dispute, il dit, je cite, C'est un combat sans merci, une lutte à mort.

  • Speaker #0

    Non mais c'est bon, on a envie de lui dire que c'est juste une petite embrouille. D'ailleurs, c'est hyper frustrant à lire. Enfin, généralement, dans une pièce de théâtre, c'est écrit pour que les dialogues s'enchaînent bien. Mais là, les deux personnages passent toute la pièce à bafouiller.

  • Speaker #1

    Mais justement Mathilde, ce sentiment de frustration, il est hyper caractéristique du théâtre de Sarraute. C'est ce qu'on appelle les tropismes.

  • Speaker #0

    Les tropismes ?

  • Speaker #1

    Ouais, les tropismes en fait, c'est un peu ce sentiment de malaise qu'elle arrive à créer dans ses dialogues. Et pour ça, elle joue beaucoup sur les ruptures de sens et sur l'agressivité. En gros, des fois, en plein milieu d'un échange, sans comprendre pourquoi, le ton va complètement changer.

  • Speaker #0

    Ok, donc c'est ça qui crée un sentiment un peu bizarre à la lecture. De toute façon, on remarque vite que dans cette pièce, elle joue énormément sur le langage.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Et justement, pour notre troisième point clé, on va parler des révélations du langage.

  • Speaker #0

    Des révélations du langage ? C'est un peu flou ton truc. Enfin, cette pièce, on dirait juste un dialogue de source susceptible.

  • Speaker #1

    Et bien là encore, Saroth, elle nous montre que le langage, ce n'est pas juste les mots que l'on dit. Le langage, pour elle, c'est les mots. C'est le ton qu'on utilise, c'est l'intention qu'on donne à nos paroles et c'est notre manière de les prononcer.

  • Speaker #0

    Ah oui, ok. Et c'est pour ça que H1 et H2 ne sont même pas d'accord sur l'interprétation du c'est bien ça qui est à l'origine de leur dispute.

  • Speaker #1

    Exactement. Parce qu'entre un c'est bien ça et un c'est bien ça il y a quand même une différence. Et pourtant, on utilise les mêmes mots.

  • Speaker #0

    Ouais, le premier fait hyper sympa, alors que le second fait hyper condescendant.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et justement, cette différence de perception, elle révèle l'importance que les personnages peuvent porter à la raison et aux sentiments.

  • Speaker #0

    Comment ça ?

  • Speaker #1

    Bah en fait, si on fait un peu le bilan de leur dispute, on se rend compte que H2 se concentre juste sur les sentiments, sur sa manière de ressentir et d'interpréter les paroles de H1.

  • Speaker #0

    Alors que H1, lui, il est plus porté sur le fait de communiquer et de mener un dialogue intelligent pour faire en sorte d'apaiser la dispute. Mais bon, au final, le dialogue n'apaise rien du tout, et l'opposition entre les deux hommes est tactée à la fin de la pièce. Bref, ça te dit qu'on résume ?

  • Speaker #1

    Allez, alors, dans Pour un oui ou pour un non... Nathalie Sarraute nous raconte une dispute futile entre deux hommes pour un c'est bien, ça, mal interprété

  • Speaker #0

    Et ce thème, qui n'a pas l'air hyper important au premier abord, lui permet en fait de repousser les limites de la création théâtrale, en en réinventant les codes.

  • Speaker #1

    Mais quand on pousse un peu plus l'analyse, on comprend que Sarraute utilise la crise du langage pour questionner nos interprétations et nos subjectivités respectives. Et oui, on ne ressent pas tous la même chose face à la vie.

  • Speaker #0

    Voilà. C'est tout pour aujourd'hui, n'hésitez pas à partager ce podcast avec vos amis qui sont en train de réviser. N'oubliez pas de faire un tour sur notre Instagram, arrobage SciencePiste, pour enregistrer la mini-touche de synthèse associée à ce podcast, et à vous abonner !

Description

Découvrir les subtilités des dialogues et des non-dits dans « Pour un oui ou pour un non » de Nathalie Sarraute, c’est plonger dans la complexité des relations humaines et de la communication entre les individus. Si tu veux comprendre les mécanismes de cette pièce, cet épisode est fait pour toi ! 🤓


En 5 minutes, tu sauras tout sur les tensions entre les personnages, leurs silences lourds de sens, et sur les tropismes propre à l’écriture de Sarraute. De quoi impressionner ton correcteur au bac, et promis, tu ne perdras pas le fil ! 🌟


Tu pourras également retrouver la mini fiche de révision associée a ce podcast sur nos comptes instagram @sciencespistes et @mathildestudy !


Produit par SciencesPistes


Avec Mathilde Fouqué et Mathis Desmond


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans les Shots de français, le podcast proposé par Science Peace et animé par moi-même, Mathilde, et mon camarade Mathis.

  • Speaker #1

    Salut à tous !

  • Speaker #0

    On est là pour vous faire réviser le bac de français, en traitant une des œuvres du programme en 5 minutes chrono. Avant de nous y mettre, j'ai une question pour toi Mathis.

  • Speaker #1

    Oula, dis-moi.

  • Speaker #0

    Bon, c'est un peu personnel, mais est-ce que ça t'est déjà arrivé d'être en froid avec quelqu'un à cause d'un truc que t'aurais dit sur un mauvais ton ?

  • Speaker #1

    Ah oui, d'accord. Alors, moi, pas forcément. Par contre, c'est clairement le thème d'une pièce de Sarraute qui date de 1982 et qui s'appelle...

  • Speaker #0

    Pour un oui ou pour un non.

  • Speaker #1

    Exactement. Et alors, cette pièce, on va en parler aujourd'hui dans le cadre du parcours théâtre et dispute. Et on va se demander comment Sarraute utilise la dispute pour interroger les limites du langage et de la communication.

  • Speaker #0

    Ok, bon, déjà, il faut quand même parler de la dispute. Ça, c'est notre premier point clé.

  • Speaker #1

    Alors, vas-y Mathilde, raconte-nous le gossip. Qu'est-ce qui se passe dans cette pièce ?

  • Speaker #0

    Bon, en gros, c'est l'histoire d'un homme qui s'appelle H1, qui va voir son ami H2 parce qu'ils sont en froid.

  • Speaker #1

    Attends, attends, attends, mais ils n'ont pas de prénom ?

  • Speaker #0

    Non, parce que Saroth, elle casse un peu les codes du théâtre. Bref, avant que tu me coupes, je te disais, H1, il ne comprend pas pourquoi H2 lui fait la tête. En fait, quand il lui demande, H2 finit par expliquer qu'une fois, il était trop content de raconter un de ses succès à H1, et H1 a répondu, c'est bien. Ça. Et ça a vexé H2.

  • Speaker #1

    Attends, c'est tout ?

  • Speaker #0

    Ah mais oui, c'est vraiment tout. Justement, toute cette embrouille, et finalement toute la dispute de la pièce, tourne autour de ce... C'est bien, ça.

  • Speaker #1

    Attends, mais c'est fou que leur embrouille parle de ces quelques mots. Mais en vrai, en lisant la pièce, on se rend quand même compte que à la fois ils débattent entre eux, et en même temps, ils débattent aussi avec les mots.

  • Speaker #0

    Ah mais c'est exactement ça. Ils passent leur temps à chercher le mot juste. À un moment... il y a H2 qui dit, même je cite Je n'avais pas pensé à ce mot, je ne les trouve jamais quand il faut.

  • Speaker #1

    Ouais, en fait, ils veulent tellement se justifier pour une embrouille futile qu'ils n'arrivent même pas à s'exprimer correctement. D'ailleurs, en vrai, cette dispute pour rien, enfin, pour un oui ou pour un non, c'est ça qui rend la pièce comique, non ?

  • Speaker #0

    Exactement. En fait, cette pièce, elle réinvente les codes du théâtre pour explorer la thématique de la dispute d'une nouvelle manière. Et ça, c'est notre deuxième point clé.

  • Speaker #1

    Ah ça, c'est sûr que les codes sont réinventés, hein. Déjà, la pièce est super courte, en plus les personnages n'ont même pas de nom, et l'histoire en elle-même n'a aucun sens.

  • Speaker #0

    C'est ça. En fait, dans les pièces plus classiques, c'est souvent une dispute qui crée le nœud de l'histoire. Mais cette dispute, elle porte sur quelque chose d'important, comme l'honneur, le mariage, ou encore l'argent.

  • Speaker #1

    Ah ouais, sauf que là, c'est vraiment une dispute pour un c'est bien, ça mal interprété. Il est susceptible H2 quand même.

  • Speaker #0

    Ah mais clairement. En plus de ça, habituellement dans les comédies, tout se finit toujours bien. Mais là, c'est pas du tout le cas. Au contraire, plus ils parlent, plus les deux personnages se rendent compte qu'ils n'ont rien à faire ensemble, et qu'ils ne pourront jamais se réconcilier.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est vrai qu'à un moment H2, il est tellement drama que pour parler de leur dispute, il dit, je cite, C'est un combat sans merci, une lutte à mort.

  • Speaker #0

    Non mais c'est bon, on a envie de lui dire que c'est juste une petite embrouille. D'ailleurs, c'est hyper frustrant à lire. Enfin, généralement, dans une pièce de théâtre, c'est écrit pour que les dialogues s'enchaînent bien. Mais là, les deux personnages passent toute la pièce à bafouiller.

  • Speaker #1

    Mais justement Mathilde, ce sentiment de frustration, il est hyper caractéristique du théâtre de Sarraute. C'est ce qu'on appelle les tropismes.

  • Speaker #0

    Les tropismes ?

  • Speaker #1

    Ouais, les tropismes en fait, c'est un peu ce sentiment de malaise qu'elle arrive à créer dans ses dialogues. Et pour ça, elle joue beaucoup sur les ruptures de sens et sur l'agressivité. En gros, des fois, en plein milieu d'un échange, sans comprendre pourquoi, le ton va complètement changer.

  • Speaker #0

    Ok, donc c'est ça qui crée un sentiment un peu bizarre à la lecture. De toute façon, on remarque vite que dans cette pièce, elle joue énormément sur le langage.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Et justement, pour notre troisième point clé, on va parler des révélations du langage.

  • Speaker #0

    Des révélations du langage ? C'est un peu flou ton truc. Enfin, cette pièce, on dirait juste un dialogue de source susceptible.

  • Speaker #1

    Et bien là encore, Saroth, elle nous montre que le langage, ce n'est pas juste les mots que l'on dit. Le langage, pour elle, c'est les mots. C'est le ton qu'on utilise, c'est l'intention qu'on donne à nos paroles et c'est notre manière de les prononcer.

  • Speaker #0

    Ah oui, ok. Et c'est pour ça que H1 et H2 ne sont même pas d'accord sur l'interprétation du c'est bien ça qui est à l'origine de leur dispute.

  • Speaker #1

    Exactement. Parce qu'entre un c'est bien ça et un c'est bien ça il y a quand même une différence. Et pourtant, on utilise les mêmes mots.

  • Speaker #0

    Ouais, le premier fait hyper sympa, alors que le second fait hyper condescendant.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et justement, cette différence de perception, elle révèle l'importance que les personnages peuvent porter à la raison et aux sentiments.

  • Speaker #0

    Comment ça ?

  • Speaker #1

    Bah en fait, si on fait un peu le bilan de leur dispute, on se rend compte que H2 se concentre juste sur les sentiments, sur sa manière de ressentir et d'interpréter les paroles de H1.

  • Speaker #0

    Alors que H1, lui, il est plus porté sur le fait de communiquer et de mener un dialogue intelligent pour faire en sorte d'apaiser la dispute. Mais bon, au final, le dialogue n'apaise rien du tout, et l'opposition entre les deux hommes est tactée à la fin de la pièce. Bref, ça te dit qu'on résume ?

  • Speaker #1

    Allez, alors, dans Pour un oui ou pour un non... Nathalie Sarraute nous raconte une dispute futile entre deux hommes pour un c'est bien, ça, mal interprété

  • Speaker #0

    Et ce thème, qui n'a pas l'air hyper important au premier abord, lui permet en fait de repousser les limites de la création théâtrale, en en réinventant les codes.

  • Speaker #1

    Mais quand on pousse un peu plus l'analyse, on comprend que Sarraute utilise la crise du langage pour questionner nos interprétations et nos subjectivités respectives. Et oui, on ne ressent pas tous la même chose face à la vie.

  • Speaker #0

    Voilà. C'est tout pour aujourd'hui, n'hésitez pas à partager ce podcast avec vos amis qui sont en train de réviser. N'oubliez pas de faire un tour sur notre Instagram, arrobage SciencePiste, pour enregistrer la mini-touche de synthèse associée à ce podcast, et à vous abonner !

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En 5 minutes, tu sauras tout sur les tensions entre les personnages, leurs silences lourds de sens, et sur les tropismes propre à l’écriture de Sarraute. De quoi impressionner ton correcteur au bac, et promis, tu ne perdras pas le fil ! 🌟


Tu pourras également retrouver la mini fiche de révision associée a ce podcast sur nos comptes instagram @sciencespistes et @mathildestudy !


Produit par SciencesPistes


Avec Mathilde Fouqué et Mathis Desmond


© SciencesPistes - tous droits réservés


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans les Shots de français, le podcast proposé par Science Peace et animé par moi-même, Mathilde, et mon camarade Mathis.

  • Speaker #1

    Salut à tous !

  • Speaker #0

    On est là pour vous faire réviser le bac de français, en traitant une des œuvres du programme en 5 minutes chrono. Avant de nous y mettre, j'ai une question pour toi Mathis.

  • Speaker #1

    Oula, dis-moi.

  • Speaker #0

    Bon, c'est un peu personnel, mais est-ce que ça t'est déjà arrivé d'être en froid avec quelqu'un à cause d'un truc que t'aurais dit sur un mauvais ton ?

  • Speaker #1

    Ah oui, d'accord. Alors, moi, pas forcément. Par contre, c'est clairement le thème d'une pièce de Sarraute qui date de 1982 et qui s'appelle...

  • Speaker #0

    Pour un oui ou pour un non.

  • Speaker #1

    Exactement. Et alors, cette pièce, on va en parler aujourd'hui dans le cadre du parcours théâtre et dispute. Et on va se demander comment Sarraute utilise la dispute pour interroger les limites du langage et de la communication.

  • Speaker #0

    Ok, bon, déjà, il faut quand même parler de la dispute. Ça, c'est notre premier point clé.

  • Speaker #1

    Alors, vas-y Mathilde, raconte-nous le gossip. Qu'est-ce qui se passe dans cette pièce ?

  • Speaker #0

    Bon, en gros, c'est l'histoire d'un homme qui s'appelle H1, qui va voir son ami H2 parce qu'ils sont en froid.

  • Speaker #1

    Attends, attends, attends, mais ils n'ont pas de prénom ?

  • Speaker #0

    Non, parce que Saroth, elle casse un peu les codes du théâtre. Bref, avant que tu me coupes, je te disais, H1, il ne comprend pas pourquoi H2 lui fait la tête. En fait, quand il lui demande, H2 finit par expliquer qu'une fois, il était trop content de raconter un de ses succès à H1, et H1 a répondu, c'est bien. Ça. Et ça a vexé H2.

  • Speaker #1

    Attends, c'est tout ?

  • Speaker #0

    Ah mais oui, c'est vraiment tout. Justement, toute cette embrouille, et finalement toute la dispute de la pièce, tourne autour de ce... C'est bien, ça.

  • Speaker #1

    Attends, mais c'est fou que leur embrouille parle de ces quelques mots. Mais en vrai, en lisant la pièce, on se rend quand même compte que à la fois ils débattent entre eux, et en même temps, ils débattent aussi avec les mots.

  • Speaker #0

    Ah mais c'est exactement ça. Ils passent leur temps à chercher le mot juste. À un moment... il y a H2 qui dit, même je cite Je n'avais pas pensé à ce mot, je ne les trouve jamais quand il faut.

  • Speaker #1

    Ouais, en fait, ils veulent tellement se justifier pour une embrouille futile qu'ils n'arrivent même pas à s'exprimer correctement. D'ailleurs, en vrai, cette dispute pour rien, enfin, pour un oui ou pour un non, c'est ça qui rend la pièce comique, non ?

  • Speaker #0

    Exactement. En fait, cette pièce, elle réinvente les codes du théâtre pour explorer la thématique de la dispute d'une nouvelle manière. Et ça, c'est notre deuxième point clé.

  • Speaker #1

    Ah ça, c'est sûr que les codes sont réinventés, hein. Déjà, la pièce est super courte, en plus les personnages n'ont même pas de nom, et l'histoire en elle-même n'a aucun sens.

  • Speaker #0

    C'est ça. En fait, dans les pièces plus classiques, c'est souvent une dispute qui crée le nœud de l'histoire. Mais cette dispute, elle porte sur quelque chose d'important, comme l'honneur, le mariage, ou encore l'argent.

  • Speaker #1

    Ah ouais, sauf que là, c'est vraiment une dispute pour un c'est bien, ça mal interprété. Il est susceptible H2 quand même.

  • Speaker #0

    Ah mais clairement. En plus de ça, habituellement dans les comédies, tout se finit toujours bien. Mais là, c'est pas du tout le cas. Au contraire, plus ils parlent, plus les deux personnages se rendent compte qu'ils n'ont rien à faire ensemble, et qu'ils ne pourront jamais se réconcilier.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est vrai qu'à un moment H2, il est tellement drama que pour parler de leur dispute, il dit, je cite, C'est un combat sans merci, une lutte à mort.

  • Speaker #0

    Non mais c'est bon, on a envie de lui dire que c'est juste une petite embrouille. D'ailleurs, c'est hyper frustrant à lire. Enfin, généralement, dans une pièce de théâtre, c'est écrit pour que les dialogues s'enchaînent bien. Mais là, les deux personnages passent toute la pièce à bafouiller.

  • Speaker #1

    Mais justement Mathilde, ce sentiment de frustration, il est hyper caractéristique du théâtre de Sarraute. C'est ce qu'on appelle les tropismes.

  • Speaker #0

    Les tropismes ?

  • Speaker #1

    Ouais, les tropismes en fait, c'est un peu ce sentiment de malaise qu'elle arrive à créer dans ses dialogues. Et pour ça, elle joue beaucoup sur les ruptures de sens et sur l'agressivité. En gros, des fois, en plein milieu d'un échange, sans comprendre pourquoi, le ton va complètement changer.

  • Speaker #0

    Ok, donc c'est ça qui crée un sentiment un peu bizarre à la lecture. De toute façon, on remarque vite que dans cette pièce, elle joue énormément sur le langage.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Et justement, pour notre troisième point clé, on va parler des révélations du langage.

  • Speaker #0

    Des révélations du langage ? C'est un peu flou ton truc. Enfin, cette pièce, on dirait juste un dialogue de source susceptible.

  • Speaker #1

    Et bien là encore, Saroth, elle nous montre que le langage, ce n'est pas juste les mots que l'on dit. Le langage, pour elle, c'est les mots. C'est le ton qu'on utilise, c'est l'intention qu'on donne à nos paroles et c'est notre manière de les prononcer.

  • Speaker #0

    Ah oui, ok. Et c'est pour ça que H1 et H2 ne sont même pas d'accord sur l'interprétation du c'est bien ça qui est à l'origine de leur dispute.

  • Speaker #1

    Exactement. Parce qu'entre un c'est bien ça et un c'est bien ça il y a quand même une différence. Et pourtant, on utilise les mêmes mots.

  • Speaker #0

    Ouais, le premier fait hyper sympa, alors que le second fait hyper condescendant.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et justement, cette différence de perception, elle révèle l'importance que les personnages peuvent porter à la raison et aux sentiments.

  • Speaker #0

    Comment ça ?

  • Speaker #1

    Bah en fait, si on fait un peu le bilan de leur dispute, on se rend compte que H2 se concentre juste sur les sentiments, sur sa manière de ressentir et d'interpréter les paroles de H1.

  • Speaker #0

    Alors que H1, lui, il est plus porté sur le fait de communiquer et de mener un dialogue intelligent pour faire en sorte d'apaiser la dispute. Mais bon, au final, le dialogue n'apaise rien du tout, et l'opposition entre les deux hommes est tactée à la fin de la pièce. Bref, ça te dit qu'on résume ?

  • Speaker #1

    Allez, alors, dans Pour un oui ou pour un non... Nathalie Sarraute nous raconte une dispute futile entre deux hommes pour un c'est bien, ça, mal interprété

  • Speaker #0

    Et ce thème, qui n'a pas l'air hyper important au premier abord, lui permet en fait de repousser les limites de la création théâtrale, en en réinventant les codes.

  • Speaker #1

    Mais quand on pousse un peu plus l'analyse, on comprend que Sarraute utilise la crise du langage pour questionner nos interprétations et nos subjectivités respectives. Et oui, on ne ressent pas tous la même chose face à la vie.

  • Speaker #0

    Voilà. C'est tout pour aujourd'hui, n'hésitez pas à partager ce podcast avec vos amis qui sont en train de réviser. N'oubliez pas de faire un tour sur notre Instagram, arrobage SciencePiste, pour enregistrer la mini-touche de synthèse associée à ce podcast, et à vous abonner !

Description

Découvrir les subtilités des dialogues et des non-dits dans « Pour un oui ou pour un non » de Nathalie Sarraute, c’est plonger dans la complexité des relations humaines et de la communication entre les individus. Si tu veux comprendre les mécanismes de cette pièce, cet épisode est fait pour toi ! 🤓


En 5 minutes, tu sauras tout sur les tensions entre les personnages, leurs silences lourds de sens, et sur les tropismes propre à l’écriture de Sarraute. De quoi impressionner ton correcteur au bac, et promis, tu ne perdras pas le fil ! 🌟


Tu pourras également retrouver la mini fiche de révision associée a ce podcast sur nos comptes instagram @sciencespistes et @mathildestudy !


Produit par SciencesPistes


Avec Mathilde Fouqué et Mathis Desmond


© SciencesPistes - tous droits réservés


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans les Shots de français, le podcast proposé par Science Peace et animé par moi-même, Mathilde, et mon camarade Mathis.

  • Speaker #1

    Salut à tous !

  • Speaker #0

    On est là pour vous faire réviser le bac de français, en traitant une des œuvres du programme en 5 minutes chrono. Avant de nous y mettre, j'ai une question pour toi Mathis.

  • Speaker #1

    Oula, dis-moi.

  • Speaker #0

    Bon, c'est un peu personnel, mais est-ce que ça t'est déjà arrivé d'être en froid avec quelqu'un à cause d'un truc que t'aurais dit sur un mauvais ton ?

  • Speaker #1

    Ah oui, d'accord. Alors, moi, pas forcément. Par contre, c'est clairement le thème d'une pièce de Sarraute qui date de 1982 et qui s'appelle...

  • Speaker #0

    Pour un oui ou pour un non.

  • Speaker #1

    Exactement. Et alors, cette pièce, on va en parler aujourd'hui dans le cadre du parcours théâtre et dispute. Et on va se demander comment Sarraute utilise la dispute pour interroger les limites du langage et de la communication.

  • Speaker #0

    Ok, bon, déjà, il faut quand même parler de la dispute. Ça, c'est notre premier point clé.

  • Speaker #1

    Alors, vas-y Mathilde, raconte-nous le gossip. Qu'est-ce qui se passe dans cette pièce ?

  • Speaker #0

    Bon, en gros, c'est l'histoire d'un homme qui s'appelle H1, qui va voir son ami H2 parce qu'ils sont en froid.

  • Speaker #1

    Attends, attends, attends, mais ils n'ont pas de prénom ?

  • Speaker #0

    Non, parce que Saroth, elle casse un peu les codes du théâtre. Bref, avant que tu me coupes, je te disais, H1, il ne comprend pas pourquoi H2 lui fait la tête. En fait, quand il lui demande, H2 finit par expliquer qu'une fois, il était trop content de raconter un de ses succès à H1, et H1 a répondu, c'est bien. Ça. Et ça a vexé H2.

  • Speaker #1

    Attends, c'est tout ?

  • Speaker #0

    Ah mais oui, c'est vraiment tout. Justement, toute cette embrouille, et finalement toute la dispute de la pièce, tourne autour de ce... C'est bien, ça.

  • Speaker #1

    Attends, mais c'est fou que leur embrouille parle de ces quelques mots. Mais en vrai, en lisant la pièce, on se rend quand même compte que à la fois ils débattent entre eux, et en même temps, ils débattent aussi avec les mots.

  • Speaker #0

    Ah mais c'est exactement ça. Ils passent leur temps à chercher le mot juste. À un moment... il y a H2 qui dit, même je cite Je n'avais pas pensé à ce mot, je ne les trouve jamais quand il faut.

  • Speaker #1

    Ouais, en fait, ils veulent tellement se justifier pour une embrouille futile qu'ils n'arrivent même pas à s'exprimer correctement. D'ailleurs, en vrai, cette dispute pour rien, enfin, pour un oui ou pour un non, c'est ça qui rend la pièce comique, non ?

  • Speaker #0

    Exactement. En fait, cette pièce, elle réinvente les codes du théâtre pour explorer la thématique de la dispute d'une nouvelle manière. Et ça, c'est notre deuxième point clé.

  • Speaker #1

    Ah ça, c'est sûr que les codes sont réinventés, hein. Déjà, la pièce est super courte, en plus les personnages n'ont même pas de nom, et l'histoire en elle-même n'a aucun sens.

  • Speaker #0

    C'est ça. En fait, dans les pièces plus classiques, c'est souvent une dispute qui crée le nœud de l'histoire. Mais cette dispute, elle porte sur quelque chose d'important, comme l'honneur, le mariage, ou encore l'argent.

  • Speaker #1

    Ah ouais, sauf que là, c'est vraiment une dispute pour un c'est bien, ça mal interprété. Il est susceptible H2 quand même.

  • Speaker #0

    Ah mais clairement. En plus de ça, habituellement dans les comédies, tout se finit toujours bien. Mais là, c'est pas du tout le cas. Au contraire, plus ils parlent, plus les deux personnages se rendent compte qu'ils n'ont rien à faire ensemble, et qu'ils ne pourront jamais se réconcilier.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est vrai qu'à un moment H2, il est tellement drama que pour parler de leur dispute, il dit, je cite, C'est un combat sans merci, une lutte à mort.

  • Speaker #0

    Non mais c'est bon, on a envie de lui dire que c'est juste une petite embrouille. D'ailleurs, c'est hyper frustrant à lire. Enfin, généralement, dans une pièce de théâtre, c'est écrit pour que les dialogues s'enchaînent bien. Mais là, les deux personnages passent toute la pièce à bafouiller.

  • Speaker #1

    Mais justement Mathilde, ce sentiment de frustration, il est hyper caractéristique du théâtre de Sarraute. C'est ce qu'on appelle les tropismes.

  • Speaker #0

    Les tropismes ?

  • Speaker #1

    Ouais, les tropismes en fait, c'est un peu ce sentiment de malaise qu'elle arrive à créer dans ses dialogues. Et pour ça, elle joue beaucoup sur les ruptures de sens et sur l'agressivité. En gros, des fois, en plein milieu d'un échange, sans comprendre pourquoi, le ton va complètement changer.

  • Speaker #0

    Ok, donc c'est ça qui crée un sentiment un peu bizarre à la lecture. De toute façon, on remarque vite que dans cette pièce, elle joue énormément sur le langage.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Et justement, pour notre troisième point clé, on va parler des révélations du langage.

  • Speaker #0

    Des révélations du langage ? C'est un peu flou ton truc. Enfin, cette pièce, on dirait juste un dialogue de source susceptible.

  • Speaker #1

    Et bien là encore, Saroth, elle nous montre que le langage, ce n'est pas juste les mots que l'on dit. Le langage, pour elle, c'est les mots. C'est le ton qu'on utilise, c'est l'intention qu'on donne à nos paroles et c'est notre manière de les prononcer.

  • Speaker #0

    Ah oui, ok. Et c'est pour ça que H1 et H2 ne sont même pas d'accord sur l'interprétation du c'est bien ça qui est à l'origine de leur dispute.

  • Speaker #1

    Exactement. Parce qu'entre un c'est bien ça et un c'est bien ça il y a quand même une différence. Et pourtant, on utilise les mêmes mots.

  • Speaker #0

    Ouais, le premier fait hyper sympa, alors que le second fait hyper condescendant.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et justement, cette différence de perception, elle révèle l'importance que les personnages peuvent porter à la raison et aux sentiments.

  • Speaker #0

    Comment ça ?

  • Speaker #1

    Bah en fait, si on fait un peu le bilan de leur dispute, on se rend compte que H2 se concentre juste sur les sentiments, sur sa manière de ressentir et d'interpréter les paroles de H1.

  • Speaker #0

    Alors que H1, lui, il est plus porté sur le fait de communiquer et de mener un dialogue intelligent pour faire en sorte d'apaiser la dispute. Mais bon, au final, le dialogue n'apaise rien du tout, et l'opposition entre les deux hommes est tactée à la fin de la pièce. Bref, ça te dit qu'on résume ?

  • Speaker #1

    Allez, alors, dans Pour un oui ou pour un non... Nathalie Sarraute nous raconte une dispute futile entre deux hommes pour un c'est bien, ça, mal interprété

  • Speaker #0

    Et ce thème, qui n'a pas l'air hyper important au premier abord, lui permet en fait de repousser les limites de la création théâtrale, en en réinventant les codes.

  • Speaker #1

    Mais quand on pousse un peu plus l'analyse, on comprend que Sarraute utilise la crise du langage pour questionner nos interprétations et nos subjectivités respectives. Et oui, on ne ressent pas tous la même chose face à la vie.

  • Speaker #0

    Voilà. C'est tout pour aujourd'hui, n'hésitez pas à partager ce podcast avec vos amis qui sont en train de réviser. N'oubliez pas de faire un tour sur notre Instagram, arrobage SciencePiste, pour enregistrer la mini-touche de synthèse associée à ce podcast, et à vous abonner !

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