Speaker #0Bonjour à tous et bienvenue sur cet épisode dédié à la Paris Hems Week. Alors un épisode un petit peu spécial puisque je voulais vous partager un petit ressenti cette année sur la nouvelle formule. Nous globalement le ressenti était plutôt positif cette année. On a eu moins l'impression d'être dans un salon figé comme les années précédentes. On a vraiment senti une différence ici. Plus un festival culturel qu'une foire aux jeux globalement. Avec notamment l'arrivée des concerts et des nocturnes, avec le Dôme aussi, le Dôme de Paris, qui faisait partie de la Paris Games Week. Ça veut dire une salle de concert professionnelle qui sort un petit peu du classique hall qui était converti en salle de spectacle. Donc on a l'impression qu'on est dans un vrai endroit où on peut retrouver des shows, des concerts. C'est d'ailleurs dans ce lieu-là où on a pu voir du coup les finales de Trackmania. On avait vraiment une ambiance spectacle. concerts qui ont été tout au long de cette Paris Games Week, jusqu'à 23 heures à certains soirs, puisque c'était aussi l'arrivée des nocturnes. On a pu retrouver aussi des éditeurs solides, donc bien sûr Capcom qui nous a servi du Resident Evil Requiem, du Pragmata. On avait aussi Onimusha qui était disponible, on a retrouvé Ubisoft avec les 30 ans de Rayman, on a Nintendo qui était toujours énorme, le stand à l'entrée de la Paris Games Week, Le fil d'attente rien que pour prendre des photos avec Mario et Luigi. On a vraiment l'impression qu'on était à Disneyland sur cet endroit là. On avait aussi des expériences originales qu'on a beaucoup apprécié avec Eva Karting VR. Eva qui est une offre de salle de VR et du coup ici présenté dans leur avant première mondiale le karting en VR, une sorte de Mario Kart en VR qui était plutôt intéressante et rigolote à voir aussi. On a retrouvé Kern, c'est un jeu d'escalade qui était présenté avec un mur d'escalade où on pouvait voir les personnes grimper à côté. Et bien sûr le stand MO5 avec derrière des bornes rétro. On a pu voir aussi des voitures à côté de bornes rétro, des voitures de Grand Twismo. Donc on avait le jeu rétro qui tournait et on avait des vraies voitures derrière. Donc vraiment pas mal d'expérience. On retrouvait dans le hall 1 à la fois tout ce qui était gros éditeur et aussi Tout ce qui était lié à la pop culture, on retrouvait des cosplayers, on a retrouvé le rétro gaming, on retrouvait les associations aussi de jeux vidéo, Women in Games et aussi les écoles. On retrouvait aussi les stands de jeux vidéo français avec Game France et aussi la partie cosplay. Tout ça a été regroupé sur le hall 1, sur le même hall. Ça veut dire qu'en marchant, on pouvait passer de jeux vidéo beaucoup plus contemporains et classiques à des associations, à du rétro gaming. à du cosplay et aussi, grande nouveauté cette année, tout ce qui était gala TCG, donc tout ce qui est Pokémon, Magic, Yu-Gi-Oh, etc., qui ont attiré un public complémentaire et qui renforce l'aspect aussi festival. Et là où c'est intéressant, c'est que du coup, l'arrivée de cette pop culture aussi, de ces différents espaces culturels, renforce aussi la communication entre ces espaces et cette impression de richesse et de variété. Chose qu'il n'y avait pas avant. Avant, on retrouvait le hall 1 très classique depuis quasiment 14 ans, depuis le début de la Paris Games Week, avec d'autres halls auxquels on avait greffé d'autres éléments culturels. Tout ce qui était par exemple rétro gaming, cosplay, association, c'était dans le hall 2. Donc c'était très isolé du hall classique. Et dans le hall 1, on retrouvait à la fois tout ce qui était commerce, merch, et aussi les jeux vidéo classiques, et aussi de la nourriture. s'était un peu mélangé de manière... pas très cohérente et du coup ça favorisait pas forcément une circulation intéressante pour le public on avait toujours l'impression de devoir courir entre les différents halls et on se fatiguait pas mal et au final on n'avait pas tant de place aussi pour se poser ça c'est quelque chose qui a changé cette année alors cette année où on avait tout dans le hall 1 et on avait aussi la partie geek market avec tout le merch la nourriture aussi qui était dans le hall 2 avec plus de place pour la partie nourriture. C'était vraiment mieux foutu. Et d'ailleurs, on a vu beaucoup moins de personnes manger par terre. Et donc, on sentait bien que ça avait un peu plus évolué de ce côté-là. Bon, alors, tout n'était pas rose non plus durant cette Paris Games Week. On a vu certaines choses qui ne nous ont pas forcément ravis non plus. Xbox, alors ça, c'est le gros point noir cette année. La présence quasi inexistante, le stand réduit au maximum. C'est plus un stand... Asus ROG avec la présentation des ROG Xbox Live plutôt que d'un stand Xbox. On avait quatre vieilles consoles qui se battaient en duel au fond du stand, très peu de jeux présentés, des consoles Xbox Rock Alive qui marchaient mal. La plupart du temps, quand on passait sur le stand, on voyait les gens galérer à passer d'un jeu à l'autre. C'était, il faut le dire, c'était assez scandaleux, surtout quand on connaît la présence Xbox. Les années précédentes, c'est... Voilà, j'ai pas trop les mots, je suis très fan de Xbox à la base, et je vois la marque complètement exploser sa communauté pour tout simplement l'argent. Voilà, l'argent, il faut le dire, la marque Xbox est rentable, et Microsoft le sait, il veut que ce soit plus rentable. Il y a aujourd'hui énormément d'éditeurs qui sont passés sous Microsoft, et la marque Xbox doit être rentable, et au prix de tuer sa communauté et tuer sa console. Faut plus s'en cacher, en tout cas Xbox ne s'en cache plus. Ils avaient beau mettre partout « This is an Xbox » , quand on commence à indiquer ce qu'est une Xbox, ça veut dire que ce n'est pas clair pour les gens. Et pour une marque qui a plus de 20 ans aujourd'hui, ça fait vraiment de la peine. Pour un joueur comme moi qui est passé des nuits blanches sur du Halo, sur du Forza, sur du Fable, ma culture jeu vidéo s'est construite en partie sur Xbox. J'étais très fier d'avoir une Xbox durant des années, aujourd'hui je n'en ai plus parce que la Xbox n'existe plus vraiment, c'est le Game Pass. Je suis assez blasé mais je pense que c'était au moins clair durant cette Paris Games Week, Xbox n'existe plus vraiment, c'est plutôt une plateforme, un service. Il faut être clair, tant mieux. On a toujours des jeux Xbox, vous pouvez les retrouver sur PlayStation, sur PC. Demain, nos enfants, les jeunes ne connaîtront plus Xbox comme nous on l'a connu, c'est une réalité. Xbox est toujours là, les souvenirs de les consoles Xbox sont toujours là. Mais en tout cas, ce qu'a présenté cette année Xbox, ce n'est plus des consoles, c'est un service avec des jeux et des PC qui supportent un service Xbox. Chose intéressante à noter, je ne sais pas si c'est un point négatif ou pas, c'est la partie augmentation des prix. Alors, l'année dernière, l'appareil Games Week se vendait à peu près aux alentours des 20 euros la journée. Cette année, on a revu les tarifs complètement. Les tarifs ont augmenté à 29 euros la journée, c'est pas rien, avec un surprenant plus de 5 ou 10 euros, je ne me souviens plus, si on voulait une entrée premium. Alors l'entrée premium, elle permet d'arriver à 9h sur place, ce qui est plutôt intéressant, au lieu de 9h30, donc d'arriver sur place et de pouvoir directement faire la queue ou tester les jeux. Alors cette année, on vous fera un épisode dessus, mais on pouvait tester en avance Metroid Prime 4 Beyond, sur le stand Nintendo, et aussi tout ce qui était sur le stand Capcom, Pragmata, Resident Evil Requiem. et Onimusha. Donc ça fait quand même beaucoup de jeux à tester, ce qui est plutôt assez intéressant pour des joueurs, et au moins en rentrant en over on sait qu'on peut tester tout ça en avance, mais bien sûr ça fait grimper la note sur une journée, donc c'est un point à la fois négatif, mais ça permet aussi peut-être à la Paris Games Week d'être un peu plus rentable, sachant que cette année il y avait un jour de moins. Donc sachant qu'il y a aussi un surplus si vous voulez accéder au DOM, donc avec tout ce qui est festivals, esports, etc. et aussi des concerts, vous avez des places de jour et vous avez des places 4 jours qui montent jusqu'à quasiment 100 euros. Donc voilà, ça a changé. Ça ne plaît pas à tout le monde, mais ça permet potentiellement d'avoir d'autres choses à offrir derrière, comme par exemple les événements, les concerts et autres événements associés. On a pu noter aussi quelques petits problèmes logistiques. Les files d'attente sont toujours aussi longues. on a vu pas mal de... de files d'attente de 2 à 3 heures sur les jeux. Ce sont des jeux qui ne sont pas encore sortis, donc on peut le comprendre. C'est vrai que pour une journée où on paye 29 euros sa place, attendre 2 heures pour jouer un jeu qui est parfois sorti, puisqu'on avait aussi des stands chez Sony, Ghost of Yoté, où on avait parfois envoyé une heure d'attente pour jouer à Ghost of Yoté, qui est déjà disponible. Après oui, c'est bien de le tester avant de l'acheter, mais bon, quand même, aujourd'hui, à une époque où on peut regarder des Let's Play, C'est un peu bizarre de le voir en salon mais c'est l'esprit du salon depuis des années. Je pense que certains le font par automatisme. Je le mets dans la partie négative parce que j'aurais bien voulu voir une amélioration à ce niveau-là. Peut-être une prise de rendez-vous, je ne sais pas. Mais c'est vrai que payer pour faire la queue pendant deux heures, finalement deux ou trois jeux dans la journée, je trouve ça un peu moyen. J'aurais espéré qu'il y ait un peu moins d'attente. Ce qui gérait le mieux l'attente là-dessus, ce que j'ai senti. C'est Nintendo. Nintendo, globalement, hormis Metroid Prime 4, qui était un cas un peu exceptionnel où on n'avait plus d'une heure d'attente, globalement, il y avait du 20 minutes d'attente à peu près à tous les stands sur les jeux qui étaient déjà sortis. Beaucoup de bornes, et on partait toujours avec un petit cadeau, un petit goodies. Donc ça, c'est plutôt bienvenu. On partait aussi avec un cadeau et un goodies quand on faisait la queue sur Capcom. Les éditeurs ont pas mal compris le truc. Il faudrait récompenser l'attente des joueurs. Aussi, j'aurais voulu un peu plus de jeux inédits, un peu plus de stands, dans le sens de vous tester tel jeu qui n'est pas encore sorti, etc. On en a eu, donc là on ne peut pas dire qu'il n'y en avait pas du tout. Mais souvent, ça a encore cette impression que je sentais depuis quelques années d'un salon vraiment commercial. à deux mois de Noël, qui est juste là pour nous vendre du jeu vidéo sans forcément nous pousser des choses un petit peu inédites, des choses un petit peu en mode closed-door, où on peut avoir l'impression de découvrir quelque chose vraiment en avance. Il était une époque où j'allais à la Paris Game Street, où on avait des zones où on pouvait regarder un trailer ou un gameplay d'un jeu sans forcément y jouer, mais quelque chose qui n'était jamais sorti ailleurs sur Internet. Aujourd'hui, je comprends que c'est compliqué d'avoir ça dans un salon, mais j'aurais bien voulu avoir plus de choses exclusives au salon. Là, le gros point négatif qu'on peut avoir sur cette Paris Games Week, c'est qu'on retrouve des choses qui ont déjà été vues lors du Summer Game Fest, lors de la Gamescom ou du Tokyo Game Show. Donc on a l'impression d'être vraiment à la fin de l'année, on récupère les miettes. D'ailleurs, de ce que j'ai pu voir, pas mal de stands étaient un petit peu recyclés de la Gamescom. C'est cool parce que c'est sur Paris, moi je n'habite pas très loin donc je peux y aller facilement. Mais voilà, ce serait intéressant d'avoir plus de choses qui sont purement liées à la Paris Games Week. Alors, comme je vous ai dit dans la première partie positive, on a une revue de l'ADN avec plus d'éléments culturels. Ça aurait été bien qu'on ait aussi plus d'éléments exclusifs niveau jeux vidéo à cette Paris Games Week. Voilà. Donc, en conclusion... Moi j'ai trouvé que c'était un tournant culturel qui était plutôt assumé. La Paris Games Week devient une sorte de festival parisien du jeu vidéo, de la pop culture, avec une vraie mise en scène. C'est plutôt cool, c'est quelque chose que j'ai ressenti en tout cas durant ce salon. Et j'attends vraiment l'année prochaine, je pense qu'on est dans une année un peu charnière là-dessus. D'ailleurs au niveau des chiffres, on l'a vu dans les résultats, il y a eu un peu moins de visiteurs par rapport à l'année dernière. L'année dernière on était à 180 000 visiteurs. Cette année, on était plutôt à 160 000 visiteurs. Alors oui, il y avait un jour en moins, mais clairement, on est sur un salon qui stagne, qui se cherche. Cette année, je la vois plus comme une année un petit peu de transition, où ils ont un peu rodé un nouveau modèle. Et c'est là où je suis très confiant, c'est que ce nouveau modèle, je le trouve assez séduisant. Alors il y avait quelques petites choses à améliorer, mais ça promet pour l'année prochaine. Je pense que c'est vraiment l'année prochaine où on pourra potentiellement tirer un bilan de ce nouveau modèle, si ça marche ou pas. avec peut-être une meilleure communication, avec peut-être des meilleurs spectacles, des meilleurs happenings, des meilleurs concerts. Là, cette année, les gens vont digérer le fait qu'il y avait ces nouveautés, le DOM, des soirées, potentiellement pour avoir des gens qui achètent juste des billets le soir parce qu'ils veulent voir un happening incroyable ou voir en direct leur influenceur préféré en train de streamer sur leur jeu préféré. Donc, je pense qu'on est dans un changement de modèle et c'est plutôt intéressant. voilà donc euh Il ne faut pas oublier que, c'est quelque chose qu'il faut se rappeler, ça m'a un peu choqué, mais on est dans la 14e édition. Donc il y a moyen qu'il y ait des gens qui soient venus aujourd'hui qui n'étaient pas nés quand la Paris Games Week est arrivée pour la première fois. Il faut se rappeler de ça. Aujourd'hui, les personnes qui viennent, qui sont jeunes, qui ont 13-14 ans, qui viennent potentiellement avec leurs parents, ils ont grandi dans une culture de jeux vidéo qui est nourrie par les influenceurs. Ils n'ont pas grandi comme, je me considère comme une vieille génération aujourd'hui, qui a grandi à travers les magazines, à travers Game One, à travers tout ce qui était potentiellement certains youtubeurs. C'est vraiment une culture totalement différente. Et il fallait changer ça pour que le modèle, en tout cas que la Paris Games Week, puisse survivre. Donc je suis plutôt dans le côté positif de ce changement. J'espère juste que cet ADN qui existe depuis un petit moment dans la Paris Games Week, qui met quand même le jeu vidéo au centre de tout, avec quelques petites exclusivités, continuera. Voilà, donc il ne faut pas perdre non plus ça, il faut qu'il y ait un intérêt dans ce salon du jeu vidéo. Mais voilà, je pense qu'on est dans une année charnière. En tout cas, moi j'ai pris plaisir cette année à naviguer entre les différentes zones de cette Paris Games Week, de tout retrouver dans le même hall, après d'aller... me perdre dans le git market et de gaspiller plusieurs dizaines, vingtaines d'euros dans des produits dérivés. Mais bon, c'était quand même assez bien fait. Pour moi, c'est une année charnière, c'est du positif. Il ne faut pas oublier que l'année prochaine, c'est une très grosse année du jeu vidéo aussi. On va avoir du GTA qui va sortir. On va avoir aussi d'autres jeux qui arrivent d'ici la fin d'année. Si je me sois bien, je crois qu'on a du Wolverine aussi qui arrive. Donc c'est vraiment du... C'est du lourd qui peut arriver, autant chez Sony, autant chez Rockstar. J'espère qu'on aura un petit peu d'autres surprises aussi dans ce nouveau format, avec des happenings différents, avec des concerts différents. Reste à voir. C'est vraiment l'année prochaine où on pourra avoir ce petit bilan de cette nouvelle formule, pouvoir se dire est-ce que ça marche ou pas. Mais en tout cas, cette année était une bonne surprise pour la Paris Games Week. Voilà, c'était un petit bilan. pas super à chaud puisqu'on a mis quelques jours à le sortir mais on vous réserve aussi d'autres épisodes preview sur Metroid Prime 4 Beyond sur Resident Evil Requiem et sur Pragmata on vous partage ça très vite dans un autre épisode et moi je vous dis à la prochaine sur les darons du game, salut salut !