Description
Ecrire pour tenir. Pour offrir à l’autre « une voix debout, une belle voix, une voix avec de la lumière. » C’est cette main tendue, la toile tissée par les poèmes échangés avec Margarida Guia que Caroline Lamarche déploie dans « Cher instant je te vois » paru aux Editions Verdier. Comme me le confie Caroline Lamarche « écrivant, je prenais soin de moi-même et je me remettais debout pour prendre soin de l’autre. » Cette autre qui est son amie, passionnée par les dimensions sonores de nos univers, tournée vers les êtres qui venaient à sa rencontre, dont le corps est peu à peu envahi par la maladie et la douleur.
L’éclat d’un bras de lune, les pétales d’une fleur qui s’ouvrent et tombent, le ballet des oiseaux, un vers de Charles Baudelaire, une strophe de Sylvia Plath, le vivant intime et le vivant collectif, rencontre avec Caroline Lamarche au coeur de la Foire du Livre de Bruxelles.
Livres de Caroline Lamarche mentionnés pendant l’entretien:
Cher instant je te vois, Editions Verdier
Dix Ans, illustré par Paul Mahoux, Editions Cambourakis
Mille arbre, illustré par Aurélie Deschamps, Editions Cotcotcot
La fin des abeilles, Ed Gallimard
Nous sommes à la lisières, Editions Gallimard
Les films cités par Caroline Lamarche: Crimen Amoris et Viva Dada.
Photo: Valérie Sonnier
Merci Caroline Lamarche. Entretien réalisé le 6 avril 2024 par Camille Lucidi.
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