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Elise Goldberg -  Tout le monde n'a pas la chance d'aimer la carpe farcie, Editions Verdier <Roman> cover
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LesVoyagesHeures

Elise Goldberg - Tout le monde n'a pas la chance d'aimer la carpe farcie, Editions Verdier <Roman>

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20min |20/11/2023
Play
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20min |20/11/2023
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Description

Elise Goldberg nous invite à la table où l’esprit de la cuisine rend compte des mémoires et des disparitions, conscientes et inconscientes, qui entourent la narratrice et sa famille. « Tout le monde n’a pas la chance d’aimer la carpe farcie » (Editions Verdier) traduit les saveurs de la culture ashkénaze, son histoire, son présent et son avenir. L’autrice évoque ces matières qui nourrissent nos vies, « mets et mots » qui rendent vivants. En puisant dans le français et le yiddish, la langue de ce roman nous entraine à travers le partage et le collectif dans l’intime. 


Extraits du roman: 

« On les a sur le bout de la langue, là où fourmillent les papilles. Les mots nous emplissent la bouche, sollicitent la mâchoire. Les mots sont des mets que l’on mastique. Nourriture que l’on concasse des molaires pour en faire des gru-mots. Mâcher ses mots. Simplement ils sortent du corps plutôt que d’y entrer. La langue qu’on apprend est comme la la nourriture qu’on absorbe, il faut le temps de la métaboliser, de la digérer. » 


« Car voici soudain qu’au moment de servir gefilte fish, kreplekh ou kroupnik, on hésite, suspendu au seuil. On se sent tenu à des explications, notes de bas de page et copieuses mises en garde. La cuisine ashkénaze c’est comme l’art conceptuel: il faut du discours avec. » 


Merci Elise Goldberg pour cette rencontre et ce partage. 

Réalisé par Camille Lucidi le 8 novembre 2023 à Paris. 


Interview disponible sur les plates-formes de podcasts, Youtube et Instagram: LesVoyagesHeures 


#elisegoldberg #verdier #roman  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Chapters

  • Ecrire les premières lignes du roman

    00:00

  • Nos langues, apprises, parlées et digérées, écrire en français et en yiddish

    01:37

  • Mots et mets: ces matières qui nous font vivre

    03:39

  • Trouver dans les langues les mots pour dire les nuances des saveurs

    05:35

  • Le son comme véhicule d'expression

    07:13

  • La cuisine: lieu de transmission et de mémoire

    08:16

  • Intime et collectif autour d'une table

    09:59

  • L'esprit de la cuisine - L'esprit de l'escalier

    13:00

  • La disparition des lieux où se rassembler

    14:44

  • Chercher l'équilibre des saveurs et des mots

    16:45

  • Invitation à lire Ryoko Sekiguchi et Jonathan Safran Foer

    18:11

Description

Elise Goldberg nous invite à la table où l’esprit de la cuisine rend compte des mémoires et des disparitions, conscientes et inconscientes, qui entourent la narratrice et sa famille. « Tout le monde n’a pas la chance d’aimer la carpe farcie » (Editions Verdier) traduit les saveurs de la culture ashkénaze, son histoire, son présent et son avenir. L’autrice évoque ces matières qui nourrissent nos vies, « mets et mots » qui rendent vivants. En puisant dans le français et le yiddish, la langue de ce roman nous entraine à travers le partage et le collectif dans l’intime. 


Extraits du roman: 

« On les a sur le bout de la langue, là où fourmillent les papilles. Les mots nous emplissent la bouche, sollicitent la mâchoire. Les mots sont des mets que l’on mastique. Nourriture que l’on concasse des molaires pour en faire des gru-mots. Mâcher ses mots. Simplement ils sortent du corps plutôt que d’y entrer. La langue qu’on apprend est comme la la nourriture qu’on absorbe, il faut le temps de la métaboliser, de la digérer. » 


« Car voici soudain qu’au moment de servir gefilte fish, kreplekh ou kroupnik, on hésite, suspendu au seuil. On se sent tenu à des explications, notes de bas de page et copieuses mises en garde. La cuisine ashkénaze c’est comme l’art conceptuel: il faut du discours avec. » 


Merci Elise Goldberg pour cette rencontre et ce partage. 

Réalisé par Camille Lucidi le 8 novembre 2023 à Paris. 


Interview disponible sur les plates-formes de podcasts, Youtube et Instagram: LesVoyagesHeures 


#elisegoldberg #verdier #roman  


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  • Ecrire les premières lignes du roman

    00:00

  • Nos langues, apprises, parlées et digérées, écrire en français et en yiddish

    01:37

  • Mots et mets: ces matières qui nous font vivre

    03:39

  • Trouver dans les langues les mots pour dire les nuances des saveurs

    05:35

  • Le son comme véhicule d'expression

    07:13

  • La cuisine: lieu de transmission et de mémoire

    08:16

  • Intime et collectif autour d'une table

    09:59

  • L'esprit de la cuisine - L'esprit de l'escalier

    13:00

  • La disparition des lieux où se rassembler

    14:44

  • Chercher l'équilibre des saveurs et des mots

    16:45

  • Invitation à lire Ryoko Sekiguchi et Jonathan Safran Foer

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Elise Goldberg nous invite à la table où l’esprit de la cuisine rend compte des mémoires et des disparitions, conscientes et inconscientes, qui entourent la narratrice et sa famille. « Tout le monde n’a pas la chance d’aimer la carpe farcie » (Editions Verdier) traduit les saveurs de la culture ashkénaze, son histoire, son présent et son avenir. L’autrice évoque ces matières qui nourrissent nos vies, « mets et mots » qui rendent vivants. En puisant dans le français et le yiddish, la langue de ce roman nous entraine à travers le partage et le collectif dans l’intime. 


Extraits du roman: 

« On les a sur le bout de la langue, là où fourmillent les papilles. Les mots nous emplissent la bouche, sollicitent la mâchoire. Les mots sont des mets que l’on mastique. Nourriture que l’on concasse des molaires pour en faire des gru-mots. Mâcher ses mots. Simplement ils sortent du corps plutôt que d’y entrer. La langue qu’on apprend est comme la la nourriture qu’on absorbe, il faut le temps de la métaboliser, de la digérer. » 


« Car voici soudain qu’au moment de servir gefilte fish, kreplekh ou kroupnik, on hésite, suspendu au seuil. On se sent tenu à des explications, notes de bas de page et copieuses mises en garde. La cuisine ashkénaze c’est comme l’art conceptuel: il faut du discours avec. » 


Merci Elise Goldberg pour cette rencontre et ce partage. 

Réalisé par Camille Lucidi le 8 novembre 2023 à Paris. 


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  • Ecrire les premières lignes du roman

    00:00

  • Nos langues, apprises, parlées et digérées, écrire en français et en yiddish

    01:37

  • Mots et mets: ces matières qui nous font vivre

    03:39

  • Trouver dans les langues les mots pour dire les nuances des saveurs

    05:35

  • Le son comme véhicule d'expression

    07:13

  • La cuisine: lieu de transmission et de mémoire

    08:16

  • Intime et collectif autour d'une table

    09:59

  • L'esprit de la cuisine - L'esprit de l'escalier

    13:00

  • La disparition des lieux où se rassembler

    14:44

  • Chercher l'équilibre des saveurs et des mots

    16:45

  • Invitation à lire Ryoko Sekiguchi et Jonathan Safran Foer

    18:11

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Elise Goldberg nous invite à la table où l’esprit de la cuisine rend compte des mémoires et des disparitions, conscientes et inconscientes, qui entourent la narratrice et sa famille. « Tout le monde n’a pas la chance d’aimer la carpe farcie » (Editions Verdier) traduit les saveurs de la culture ashkénaze, son histoire, son présent et son avenir. L’autrice évoque ces matières qui nourrissent nos vies, « mets et mots » qui rendent vivants. En puisant dans le français et le yiddish, la langue de ce roman nous entraine à travers le partage et le collectif dans l’intime. 


Extraits du roman: 

« On les a sur le bout de la langue, là où fourmillent les papilles. Les mots nous emplissent la bouche, sollicitent la mâchoire. Les mots sont des mets que l’on mastique. Nourriture que l’on concasse des molaires pour en faire des gru-mots. Mâcher ses mots. Simplement ils sortent du corps plutôt que d’y entrer. La langue qu’on apprend est comme la la nourriture qu’on absorbe, il faut le temps de la métaboliser, de la digérer. » 


« Car voici soudain qu’au moment de servir gefilte fish, kreplekh ou kroupnik, on hésite, suspendu au seuil. On se sent tenu à des explications, notes de bas de page et copieuses mises en garde. La cuisine ashkénaze c’est comme l’art conceptuel: il faut du discours avec. » 


Merci Elise Goldberg pour cette rencontre et ce partage. 

Réalisé par Camille Lucidi le 8 novembre 2023 à Paris. 


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#elisegoldberg #verdier #roman  


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  • Ecrire les premières lignes du roman

    00:00

  • Nos langues, apprises, parlées et digérées, écrire en français et en yiddish

    01:37

  • Mots et mets: ces matières qui nous font vivre

    03:39

  • Trouver dans les langues les mots pour dire les nuances des saveurs

    05:35

  • Le son comme véhicule d'expression

    07:13

  • La cuisine: lieu de transmission et de mémoire

    08:16

  • Intime et collectif autour d'une table

    09:59

  • L'esprit de la cuisine - L'esprit de l'escalier

    13:00

  • La disparition des lieux où se rassembler

    14:44

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  • Invitation à lire Ryoko Sekiguchi et Jonathan Safran Foer

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