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Rencontre avec Nadia Yala Kisukidi - La Dissociation, Seuil

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15min |26/08/2023
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Description

A l’occasion de la parution de « La Dissociation » chez Seuil, Nadia Yala Kisukidi partage son regard sur les thèmes de son roman, l’écriture, la parole, la différence et la possibilité d’un ailleurs. « La Dissociation » a la poésie la plus noble chevillée au corps et à l’esprit. Celle qui, lorsque les mots ont atteint leur niveau d’intensité le plus puissant, fait basculer le texte dans une autre dimension. Ce premier roman emprunte ses propres chemins fondant les ors du romanesque et du réel dans leurs lumières et leurs obscurités en un sillon où les contraires se rejoignent, où les possibles prennent notre forme si singulière. 

Extraits de l’entretien: 
« Les protagonistes sont multiples. Le paradoxe est qu’au moment où on est habité et presque dépossédé de soi parce qu’on accueille les Idées c’est précisément le moment où on devient peut-être sujet. » 

« Il y a des expériences sensibles qui sont au cœur du roman qui sont des expériences qui ont traversé ma vie. C’est surtout dans le rapport au langage, dans le rapport à la violence qu’il peut porter que l’expérience de la dissociation - c’est à dire l’expérience consistant à laisser le corps d’un côté régler les affaires du monde, pour moi partir et me nourrir d’autres langages qui ne me diminuent pas - c’est peut-être de cette expérience-là qu’est née cette idée. » 

« C’est en introduisant cet opérateur d’indiscipline, la petitesse, que de multiples éléments ou événements sont devenus possibles, qu’un jeu sur la perception, le rapport au corps, le rapport à la peau sont devenus possibles et que le roman a pu se déployer comme une fable politique en utilisant les outils du merveilleux. » 

« C’est un roman qui dit: ce monde, le monde tel qu’il est décrit, ne me convient pas, donc je vais chercher ailleurs d’autres possibles. » 

Livres cités pendant l’interview: 
La Dissociation, Nadia Yala Kisukidi 
Le complexe de la sorcière, Isabelle Sorente 
Sula, Toni Morrison 

Musique: Pharoah Sanders, Thembi 

Merci Nadia Yala Kisukidi. 
Entretien réalisé par Camille Lucidi chez Tropismes à Bruxelles le 11 octobre 2022.
YouTube/ Instagram: @lesvoyagesheures


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

A l’occasion de la parution de « La Dissociation » chez Seuil, Nadia Yala Kisukidi partage son regard sur les thèmes de son roman, l’écriture, la parole, la différence et la possibilité d’un ailleurs. « La Dissociation » a la poésie la plus noble chevillée au corps et à l’esprit. Celle qui, lorsque les mots ont atteint leur niveau d’intensité le plus puissant, fait basculer le texte dans une autre dimension. Ce premier roman emprunte ses propres chemins fondant les ors du romanesque et du réel dans leurs lumières et leurs obscurités en un sillon où les contraires se rejoignent, où les possibles prennent notre forme si singulière. 

Extraits de l’entretien: 
« Les protagonistes sont multiples. Le paradoxe est qu’au moment où on est habité et presque dépossédé de soi parce qu’on accueille les Idées c’est précisément le moment où on devient peut-être sujet. » 

« Il y a des expériences sensibles qui sont au cœur du roman qui sont des expériences qui ont traversé ma vie. C’est surtout dans le rapport au langage, dans le rapport à la violence qu’il peut porter que l’expérience de la dissociation - c’est à dire l’expérience consistant à laisser le corps d’un côté régler les affaires du monde, pour moi partir et me nourrir d’autres langages qui ne me diminuent pas - c’est peut-être de cette expérience-là qu’est née cette idée. » 

« C’est en introduisant cet opérateur d’indiscipline, la petitesse, que de multiples éléments ou événements sont devenus possibles, qu’un jeu sur la perception, le rapport au corps, le rapport à la peau sont devenus possibles et que le roman a pu se déployer comme une fable politique en utilisant les outils du merveilleux. » 

« C’est un roman qui dit: ce monde, le monde tel qu’il est décrit, ne me convient pas, donc je vais chercher ailleurs d’autres possibles. » 

Livres cités pendant l’interview: 
La Dissociation, Nadia Yala Kisukidi 
Le complexe de la sorcière, Isabelle Sorente 
Sula, Toni Morrison 

Musique: Pharoah Sanders, Thembi 

Merci Nadia Yala Kisukidi. 
Entretien réalisé par Camille Lucidi chez Tropismes à Bruxelles le 11 octobre 2022.
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Extraits de l’entretien: 
« Les protagonistes sont multiples. Le paradoxe est qu’au moment où on est habité et presque dépossédé de soi parce qu’on accueille les Idées c’est précisément le moment où on devient peut-être sujet. » 

« Il y a des expériences sensibles qui sont au cœur du roman qui sont des expériences qui ont traversé ma vie. C’est surtout dans le rapport au langage, dans le rapport à la violence qu’il peut porter que l’expérience de la dissociation - c’est à dire l’expérience consistant à laisser le corps d’un côté régler les affaires du monde, pour moi partir et me nourrir d’autres langages qui ne me diminuent pas - c’est peut-être de cette expérience-là qu’est née cette idée. » 

« C’est en introduisant cet opérateur d’indiscipline, la petitesse, que de multiples éléments ou événements sont devenus possibles, qu’un jeu sur la perception, le rapport au corps, le rapport à la peau sont devenus possibles et que le roman a pu se déployer comme une fable politique en utilisant les outils du merveilleux. » 

« C’est un roman qui dit: ce monde, le monde tel qu’il est décrit, ne me convient pas, donc je vais chercher ailleurs d’autres possibles. » 

Livres cités pendant l’interview: 
La Dissociation, Nadia Yala Kisukidi 
Le complexe de la sorcière, Isabelle Sorente 
Sula, Toni Morrison 

Musique: Pharoah Sanders, Thembi 

Merci Nadia Yala Kisukidi. 
Entretien réalisé par Camille Lucidi chez Tropismes à Bruxelles le 11 octobre 2022.
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Extraits de l’entretien: 
« Les protagonistes sont multiples. Le paradoxe est qu’au moment où on est habité et presque dépossédé de soi parce qu’on accueille les Idées c’est précisément le moment où on devient peut-être sujet. » 

« Il y a des expériences sensibles qui sont au cœur du roman qui sont des expériences qui ont traversé ma vie. C’est surtout dans le rapport au langage, dans le rapport à la violence qu’il peut porter que l’expérience de la dissociation - c’est à dire l’expérience consistant à laisser le corps d’un côté régler les affaires du monde, pour moi partir et me nourrir d’autres langages qui ne me diminuent pas - c’est peut-être de cette expérience-là qu’est née cette idée. » 

« C’est en introduisant cet opérateur d’indiscipline, la petitesse, que de multiples éléments ou événements sont devenus possibles, qu’un jeu sur la perception, le rapport au corps, le rapport à la peau sont devenus possibles et que le roman a pu se déployer comme une fable politique en utilisant les outils du merveilleux. » 

« C’est un roman qui dit: ce monde, le monde tel qu’il est décrit, ne me convient pas, donc je vais chercher ailleurs d’autres possibles. » 

Livres cités pendant l’interview: 
La Dissociation, Nadia Yala Kisukidi 
Le complexe de la sorcière, Isabelle Sorente 
Sula, Toni Morrison 

Musique: Pharoah Sanders, Thembi 

Merci Nadia Yala Kisukidi. 
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