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Libère ta boite

Allier éthique et ambition avec Hugo Bailleul 🐝

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46min |26/04/2024|

54

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Description

De stagiaire à associé, une trajectoire inspirante !
Cette semaine pour ce nouvel épisode de Libère ta boite, on parle éthique et ambition avec Hugo Bailleul.

Au sommaire, sans langue de bois et en toute transparence comme d’habitude, découvre nos échanges sur :

  • les défis d’une ascension au sein d'une jeune agence;

  • l'importance de valeurs telles que la transparence, l'éthique dans les affaires, et l'authenticité;

  • comment un management participatif a contribué à la croissance et à une dynamique positive.


Tu veux en savoir plus sur :
👉 Mon invité Hugo Bailleul 🐝 : https://www.linkedin.com/in/bailleul-hugo/
👉
 AmphiBee, agence WordPress : https://www.linkedin.com/company/amphibee/

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Pense à partager cet épisode inspirant avec ton boss, tes amis, tes collègues et même tes voisins !

Ensemble, nous allons libérer le potentiel de nos boites et créer un monde meilleur ! 💪 ✨


Plus d’épisodes : https://podcast.ausha.co/libere-ta-boite ✨

Me rejoindre sur LinkedIn : https:// www.linkedin.com/in/emlebrun/🔔


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #0

    Donner du sens à son travail, ça se construit. Alors, explorons ensemble comment repenser le monde de l'entreprise. Bienvenue sur Libère ta boîte, le podcast qui va faire de toi un dirigeant serein, efficace et heureux pour que ton business cartonne et que tes salariés soient engagés et ravis. Je suis Émilie Lebrun, dirigeante de l'agence WordPress Woodenit, aussi mentor et coach de dirigeants, et j'ai lancé ce podcast pour faire bénéficier de mon expérience les entrepreneurs qui cherchent à explorer de nouveaux modèles d'entreprise. La boîte, c'est à la fois une entreprise et aussi un cercle trop restreint dans lequel on maintient parfois notre quotidien. Alors je veux aider chaque vendredi, seul ou avec des invités inspirants, à repenser notre approche du travail et à libérer nos idées en même temps que nos entreprises. Installe-toi confortablement et je te souhaite une bonne écoute. Eh bien bonjour à tous, bonjour Hugo et bienvenue dans mon podcast Libère ta boîte. Hugo, tu es business developer, tu es associé de l'agence Enchimie. On se connaît depuis un petit moment parce qu'on gravite tous les deux dans l'écosystème WordPress. Mais aujourd'hui, on ne va pas parler de WordPress. Je ne pense pas, peut-être quand même, on ne sait jamais. Nous connaissant, c'est toujours possible. On va surtout parler vision, culture d'entreprise, agence, et puis surtout de ton parcours, parce que je trouve que tu as un parcours vraiment très inspirant. et c'est ce qu'on avait envie de partager aujourd'hui un peu tous les deux et surtout je vais arrêter de parler je vais te laisser te présenter et nous en dire un peu plus sur toi qu'est-ce que t'en dis ?

  • #1

    Salut Milly, salut à tous je me présente Hugo, comme tu l'as dit business developer et associé au sein de l'agence Amphibie je n'ai pas toujours été comme tu l'as stipulé également dans le sens où je suis arrivé en tant qu'alternant je suis Amphibie le fil de l'histoire sur mon parcours j'ai fait un... Un BTS assez classique, pas très scolaire, mais toujours eu la volonté d'aller jusqu'au bout, c'est-à-dire le master quelque part. Et puis arrivé en fin de BTS, j'avais plutôt pour vocation, c'est ça aussi qui est assez paradoxal, de suivre le paternel, c'est-à-dire d'aller dans le monde de l'assurance, pas très sexy, le prime abord. Et puis il s'avère que j'ai un super responsable pédagogique à Boisimont-Saint-Charles-à-Arras, pour ceux qui connaissent, l'établissement dans lequel j'interviens aujourd'hui. avec une belle boîte à l'étude moi je suis natif bétunois qui est pas loin de lille en 62 cherche un business développeur en digital possible je connais tous des thunes et xos n'existe pas bon et donc j'ai pris le pari j'ai écouté donc frédéric durant comme je le disais mon responsable pédagogique et je suis allé rencontrer avec sauce et surtout à benjamin gosselin à la suite de ça benjamin m'a dit écoute chico on a une idée de boîte on aimerait créer une verticale à alex os ce que l'expo c'est du développement sur une solution qui s'appelle magento permet de développer des écosystèmes e-commerce important on va dire une idée de boîte comme je le disais à on n'a pas de nom, on ne sait pas trop encore où est-ce qu'on veut aller, mais il y aura tout à créer. Et là, mon instinct un peu entrepreneur, on va dire, je me suis dit, bon, c'est pas mal, parce que historiquement, j'avais déjà créé une boîte avec un collègue, ça n'avait pas fonctionné, donc c'était une brasserie, on vendait de la bière étiquette, on ne produisait pas, mais effectivement, on vendait notre bière à notre marque, qui s'appelait Brasserie Laval d'à l'époque, un petit clin d'œil allait au Val-en-Bois. J'avais connu un petit peu la difficulté d'en comprendre, et là je me dis que ça peut être un bon pari de pouvoir s'appuyer sur un partenaire sérieux, parce que l'Adexa c'est une belle petite machine, et c'est de là où l'histoire a commencé. C'est-à-dire qu'on oublie la licence assurance banque Costar et on part en licence business digital, je dis bien en mode un peu plus détendu. Et donc j'intègre Lexos, la boîte n'existe pas encore, elle est à la naissance d'Amphibie, elle a démarré trois mois après mon arrivée. Et c'est là où j'ai rencontré Olivier, qui est le directeur technique, Olivier Gorsalka. Et c'est là où on a recruté aussi un deuxième internant pour produire ce que j'allais vendre, ou pas, on y reviendra. Et donc l'histoire a démarré, on était trois, et donc on était dans les bureaux de Dexos jusqu'à aujourd'hui, où on est 18. Je fais un peu de teasing sur la suite. Et donc moi j'ai enchaîné, Emili... Licence, Master 1, Master 2, avec de la performance, une première bonne année, une deuxième année où on fait une croissance à trois chiffres, une troisième où on fait une croissance à trois chiffres. C'est facile au démarrage, ce ne sont pas des chiffres très élevés, mais quand même, on a une très belle progression. Et puis derrière, arrive la fin du Master. Et là on se pose tous cette question, qu'est-ce que je fais effectivement après le master ? Alors moi ma volonté profonde allait être de continuer, parce que Benjamin, Olivier, également Nicolas, qui est le directeur technique d'Addexos et associé d'Amphibie, ils sont trois associés historiquement, m'ont dit voilà, on aimerait continuer l'aventure avec toi et je partageais pleinement ce sentiment, avec une idée derrière, dans un coin de ma tête, qui était de devenir associé de cette structure. parce que légitimement ou pas, j'estimais développer cette structure en termes de chiffre d'affaires et tout ce qui s'ensuit. Puis il y avait cette vocation profonde pour revenir à l'entrepreneuriat, d'être non pas mon propre patron, parce que ce n'est pas là où je suis le meilleur, mais j'avais envie effectivement de rejoindre le pôle d'associés, le pool d'associés si on peut l'appeler comme ça. Et donc après un an de CDI, j'ai eu une première proposition pour racheter 10% de la structure. jusqu'à aujourd'hui, maintenant ça fait 6 ans, ça passe relativement vite, et à l'heure actuelle, j'ai 20% de la structure. D'où le titre de ce podcast, d'alternant à associé.

  • #0

    C'est un sacré pari, parce qu'en écoutant raconter ton parcours, je m'imaginais moi à ta place, en pleine étude, en recherche d'alternance, et me dire, OK, pourquoi pas, je rentre dans une entreprise où en fait, il y a tout à construire. Et là, comme tu disais, il faut effectivement avoir une ADN d'entrepreneur pour accepter le défi, se dire, OK, là, je me lance dans je ne sais pas trop quoi, mais j'ai confiance en moi, j'ai confiance. dans les personnes qui sont aussi dans cette agence et je sens qu'on va faire un truc qui cartonne, on va essayer de faire marcher, c'est un sacré pari.

  • #1

    Oui, il y a deux choses, effectivement. La première chose, c'est le pari, comme tu le dis, et la résilience. Parce que quand tu démarres, en Philly, il n'y avait pas de portefeuille client, il n'y avait pas de notoriété, pas de partenaire. On était derrière nos bureaux et si on ne sortait pas de l'agence, on n'allait pas nous connaître quelque part. Et donc c'est très compliqué au démarrage. On va chercher nos premiers deals. En plus pour moi le digital c'était tout nouveau malgré que je fasse partie d'une génération où je suis né avec le téléphone. C'était pas forcément mon type de prédilection on va dire par défaut. Donc j'avais tout à apprendre, je me suis énormément formé et puis derrière... on a commencé à avoir nos premiers deals, mais nos premiers échecs. J'ai des échecs qui me remontent en tête, qui ont fait un peu mal psychologiquement, mais on a fait preuve de résilience. De toute façon, je pense que c'est la qualité première d'un commercial et d'un chef d'entreprise, la remise en question, l'amélioration continue. Et après, effectivement, le deuxième facteur, là où on a un peu moins de maîtrise, on va dire en tant qu'étudiant, c'est capitaliser, excuse-moi le terme, mais sur la bonne boîte, c'est sur le bon boss. Je prends toujours l'exemple de ma sœur qui s'interroge sur son avenir. Je lui dis toujours, mais est-ce que tu es dans la bonne boîte ? Est-ce que tu as un patron qui saura te rendre l'appareil, qui saura te faire confiance, qui saura te faire évoluer ? À partir du moment où ces indicateurs-là sont ouverts, il n'y a plus qu'à se mettre au travail et à donner le maximum, ce qu'on a fait avec Olivier, avec Benjamin qui nous a beaucoup aidés, Nicolas également bien entendu, mais Benjamin nous aidait pas mal sur la partie commerciale étant donné qu'il est riche en commerce côté Alexos. et donc à partir de là effectivement on a lâché les chevaux on a beaucoup travaillé ça n'a pas toujours été simple mais c'est vrai qu'aujourd'hui quand on regarde un petit peu dans le rétro parce qu'on ne prend pas forcément l'habitude de le faire il y a beaucoup de points de satisfaction et justement quand tu regardes dans le rétro est-ce qu'au moment où tu as pris cette décision tu as eu des personnes dans ton entourage ou

  • #0

    des étudiants qui t'ont dit non mais Hugo c'est n'importe quoi prends plutôt une boîte sûre sécure c'est ton alternance ils vont se servir de toi j'en sais rien toi est-ce que t'as eu des échos très très négatifs comme on peut s'attendre dans ce type de situation qui est vraiment pas conventionnelle du coup oui c'est vrai qu'il y a pas mal de structures effectivement enfin d'étudiants qui recherchaient potentiellement des structures un peu plus conséquentes on pense ici dans le nord à Meulier le groupe ADO et tout ce qui s'ensuit

  • #1

    Moi, ce n'était pas vraiment ma vocation, parce que par le passé, j'avais eu l'occasion de travailler dans une structure plus conséquente. Effectivement, ça offre des garanties, mais par contre, on a très peu de flexibilité. Et donc, moi, je recherchais déjà par défaut, on va dire, cette structure à taille humaine. Et puis, d'autre part, j'ai toujours été un peu une grosse tête par rapport à ça, dans le sens où je n'écoutais pas trop ce qu'on me disait. J'écoute un peu plus aujourd'hui, mais un peu moins quand j'étais un peu plus jeune, on va dire. Donc, non, non, voilà, je n'avais pas trop de retours négatifs. Je faisais mon chemin, j'avançais et puis j'en donnais surtout le meilleur de moi-même pour ne pas avoir de regrets. Chose qui a porté ses fruits aujourd'hui.

  • #0

    Je pense que quand on aime entreprendre, de toute façon, on a ce côté un peu rebelle et je ne suis pas sûre que ce soit qu'une question d'âge. En tout cas, moi, à mon âge, je continue à ne pas écouter ce qu'on me dit. J'essaye d'apprendre toujours à écouter quand même des gens, notamment les gens qui ont des expertises et qui sont passés par là avant moi. Mais effectivement, je pense qu'on a aussi besoin de prouver qu'on a une idée, de prouver qu'on peut le faire. Ou que, justement, il y a une alternative. Parce que quand on a préparé cette interview, tous les deux, on parlait notamment des images des agences web et qui ont parfois des images hyper négatives. qui peuvent avoir très mauvaise presse. Parfois, on se dit qu'en rejoignant une agence web, ce n'est pas forcément quelque chose de très encourageant, de très enthousiasmant. Est-ce que tu peux en dire plus par rapport à ça ?

  • #1

    Oui, je pense que la chance qu'on a eue, encore une fois, par rapport à ça, alors là, je parle plutôt au nom d'Amphibie, c'est justement d'être poussé par Adexos. Pourquoi ? Parce que quand on crée une agence web, généralement, la première vocation, c'est de faire du projet. Et donc, on court un petit peu après les projets, on va chercher des sujets de développement de site, des sujets de développement de site marchands, et on oublie effectivement la partie récurrence, les revenus récurrents. Et à Dexos, à partir du moment où on a démarré, on n'avait pas encore de clients, ils nous ont tout de suite dit qu'il faut créer de la récurrence. Vous allez comprendre où est-ce que je veux en venir au travers de mes propos. Et donc on s'est focalisé là-dessus en allant chercher effectivement des projets, parce que si on veut de la récurrence, il faut faire des projets avant, quand bien même on peut aller reprendre des projets qui ont été développés par un tierce, on s'est énormément focus là-dessus, ce qui a permis effectivement d'avoir un socle de clients, un socle de base. et de moins courir après les projets, d'une part, d'avoir des enveloppes budgétaires un peu plus conséquentes. Et donc, on est très rapidement sortis de cette image d'agence qui a très peu de récurrence et qui va par certains moments, parce que l'activité économique n'aime pas l'aîner, chercher des projets à tout prix, des fois justement en cassant un peu le budget. Et derrière, quand il n'y a pas le budget, il y a toujours quelqu'un qui le paye. soit la personne qui travaille sur le dossier en faisant des heures supplémentaires, soit l'agence, ou soit la qualité du projet. Et donc grâce à ce socle de récurrence qui a toujours été poussé par Alexos, et qu'on a très vite développé, on a pu, je vais dire, sélectionner un peu nos dossiers, et surtout arriver tout de suite sur des tailles de dimension projet assez intéressantes. résultat des comptes mais comme je disais juste avant on est sorti du modèle où on va courir après du projet courir après du projet et un moment à force de courir après du projet barre casse un petit peu les prix et c'est là où on commence est moins bon et je pense je peux me tromper un serait intéressant d'être avec d'autres confrères sont plutôt des généralement des agences de communication généraliste justement, je pense qu'il y a un peu de souffrance par rapport à ça, parce qu'il manque ce centre de récurrence, et donc des fois on en vient à faire moins bien, parce que naturellement, quand on a 100 clients au lieu d'en avoir 10, on ne peut pas être bon avec 100 clients, c'est juste pas possible. Voilà un petit peu le retour par rapport à ça.

  • #0

    Oui, je te rejoins complètement là-dessus parce que Woodenit, nous, on a aussi démarré au départ en mode très projet et quand on a eu la récurrence de la partie maintenance, ça nous a aussi aidé à avoir, j'ai envie de dire, une trésorerie et une vision un peu plus moyen-long terme qui nous sécurisait et donc, du coup, pour pouvoir commencer à être un peu plus regardant sur les projets. Et c'est vrai que, pour avoir été freelance avant de lancer l'agence, j'ai un souvenir toutes les tailles d'agence, de toute façon, qui couraient après les projets. et pour se démarquer qui promettaient de faire moins vite enfin plus vite pardon et moins cher et quand tu veux faire plus vite et moins cher et bien tu mets sous pression ton équipe du coup t'as du turnover du coup plus ça va plus t'as des problèmes d'équipe et plus ça va plus tu descends les prix enfin et ça crée cette ambiance d'agence web qu'on cherche tous à éviter et qui donne pas envie en tout cas encore moins à la nouvelle génération de s'investir donc c'est vrai que le conseil d'Addexo là-dessus était plutôt pertinent

  • #1

    Je te rejoins totalement et je souris parce que encore ce matin, lors d'un appel d'offres, voilà il faut livrer en 3 mois vous êtes 30% plus cher que le concurrent mais c'est pas notre cheval de bataille on en parlera certainement après mais la transparence, faire du business on va dire éthique gagnant-gagnant, en bienveillance c'est notre positionnement et généralement on perd des appels d'offres à cause des budgets et à cause des plannings mais effectivement ça nous permet de faire de la qualité derrière quand on gagne des appels d'offres

  • #0

    Tout à fait, c'est ce que tu disais. Vous avez vraiment défini des valeurs qui font que vous allez vous démarquer, mais ça va à la fois vous servir et vous desservir. Si je comprends bien, vous avez mis en place des actions, même une culture, un cadre, qui vous démarquent, des concurrents. Donc effectivement, vous ne serez pas les moins chers, vous ne serez pas les plus rapides. Mais du coup, qu'est-ce que vous proposez ?

  • #1

    Je vais dire qu'on s'efforce à dire la vérité, tout simplement. Bien souvent, par le passé, au début, on voulait rendre service au client. Oui, t'inquiète pas, c'est possible. Oui, t'inquiète pas, on va le faire. Oui, t'as pris du retard, mais on va rattraper ton retard. On pensait être bienveillant, on pensait bien faire, et finalement, c'était à chaque fois un revers de bâton. Donc aujourd'hui, on préfère être très terre à terre, dire ça ne va peut-être pas faire plaisir. Mais la réalité des choses, et par le biais de notre expérience, parce qu'aujourd'hui on peut commencer à le dire, voilà le réel cadre qui est posé. Généralement, quand on est sélectionné, on vous dit qu'on n'était pas forcément les plus compétitifs sur la grille d'évaluation. Par contre, on aimait l'approche transparente, l'approche également... réaliste. Ce que je dis toujours aux différents clients, quand je prescris un projet et je fais exprès d'utiliser le mot prescrire tel un médecin, entre guillemets, ce que je veux dire par là, c'est que je me sens responsable derrière de ce qui est vendu. Et donc, si je suis responsable de ce qui est vendu, ça doit être bien vendu, à la fois pour nos équipes et à la fois pour le client. Et si je veux bien faire ça, il faut comprendre qu'à un moment, il y a une balance, il y a effectivement un juste milieu à trouver pour que chacun s'y retrouve et qu'on fasse de la qualité de part ou d'autre.

  • #0

    Et c'est un des points que je trouve le plus inspirant dans votre agence, et pas seulement parce qu'on le fait également d'une autre, mais cette valeur de transparence et cette valeur d'authenticité est assez rare, et généralement les agences sont juste là pour vendre leurs projets, peu importe en fait, j'ai rencontré je ne sais combien de commerçants d'agences qui me disaient non mais moi je dis tout ce que le client veut entendre, il n'y a pas de place dans mon planning, c'est pas grave, moi l'objectif c'est de le vendre, après c'est le directeur de prod qui s'occupera du planning, moi c'est pas mon sujet, moi je suis là pour vendre. et donc du coup ça contribuait bien sûr à la mauvaise image de l'agence mais aussi pour le client c'est très compliqué de se retrouver entre deux marchands de tapis et c'est vrai que cette valeur là d'authenticité et comme tu dis en totale transparence dire c'est pas possible dans votre budget est extrêmement différenciante Je me fais la réflexion que ça ne doit pas être facile aussi. En tout cas, moi, je me le suis fait pour nous. Tu diras si c'est pareil pour vous. Tu sais que tu es en concurrence avec des gens qui ne vont pas du tout être sur les mêmes sujets et qui vont au contraire dire tout ce que le client veut entendre. Et même moi, des fois, je me rappelle un client qui nous a dit Mais moi, on ne m'a jamais dit non, quoi. Eh bien oui, désolé, on sera les premiers à vous dire non parce qu'on ne va pas vous dire oui à tout. Et je pense que ça doit être aussi... déstabilisante d'avoir confiance dans son nom quand tu sais que les confrères qui font le même up and off que toi vont dire oui bien sûr que c'est possible pour moins cher et bien sûr que c'est possible en plus vite tu vois ce que je veux dire ?

  • #1

    Je suis complètement raccord et en phase. Ça ne veut pas dire que nous, on fait tout bien et qu'on est parfait et que les autres font mal. Mais tout au moins, quand on prescrit encore une fois une prestation, on fait en sorte d'être le plus juste possible par rapport à une réalité terrain. Bien sûr, on a déjà été en retard sur des projets. Bien sûr, on a déjà eu des dysfonctionnements ou on a déjà eu des décors avec des clients. C'est normal, un projet c'est pas linéaire, c'est un point A, un point B et un segment qui est posé entre les deux. Et donc ça aussi on essaye de l'anticiper, ça aussi on essaye de le faire entendre au client. Et donc aujourd'hui on se force, mais c'est un peu péjoratif et c'est pas le cas. On met énormément de communication avec nos clients. Je pense que ça fait la différence parce qu'encore une fois on est tous humains, on a le droit de se tromper, on a le droit de faire des erreurs, et donc on communique énormément, il y a tellement d'outils qui sont à notre disposition, qu'on essaye aussi de mesurer l'envergure d'un projet autour d'une relation humaine. Nous ce qui compte à la fin, il y a des enjeux héroïstes, il y a des enjeux de marge sur des projets, mais on a toujours fait preuve de résilience, ce que je veux dire par là c'est qu'en 6 ans, on n'a jamais abandonné un projet on est toujours resté sur le pont et on le termine quand bien même on fait x 2 sur nos temps x 3 ça c'est une vraie qualité et je pense que ça a construit aussi le peu le mental de l'agence quelque part et voilà la parenthèse par rapport à ça mais oui moi je suis un petit peu anti pourtant mon métier de base c'est commercial mais voilà je vais les dire je suis pas bon je suis vendeur de relations derrière l'objectif c'est une continuité je suis pas là pour faire une vente one shot et que derrière il se passe plus rien il ya un problème devant le client peut m'appeler en tant que commercial malgré un chef de projet maintenant en tant qu'associé par commis le on s'en fiche quelque part voilà un petit peu le sujet par rapport à ça moi ça me paraît important parce que je rebondis sur tes propos oui j'ai déjà entendu notamment des agences qui font appel à des commerciaux, des fois externalisés même. Et là, c'est un peu de l'abattage. Et c'est un peu dommage parce que ça ne fait pas du bien à la profession, comme on dit. Mais j'ai envie de dire que c'est un peu pareil sur tous les secteurs d'activité quelque part.

  • #0

    Et tu as l'impression que ces valeurs que vous défendez et qui font que vous vous démarquez, ça a aussi un impact positif sur vos clients ?

  • #1

    Oui, c'est un impact positif. C'est un très bon sujet parce que si le client partage nos valeurs, il y a une compréhension de part et d'autre qui est mise en place. Et donc, il y a plus de flexibilité, il y a une meilleure entente. Et s'il y a une bonne entente, s'il y a une bonne relation humaine avec un grand H, il y a un projet de qualité derrière. Parce que généralement, ça, il ne faut pas l'oublier. On a beau avoir un cahier des charges, des outils et tout ce qui s'en suit, s'il n'y a pas de relation humaine au sein d'un projet, il n'y a pas de qualité généralement. L'humain c'est vraiment primordial dans la réussite d'un projet aujourd'hui.

  • #0

    et du coup ces clients qui peuvent apprendre à vos côtés ou justement qui partagent cette culture de l'échange de la transparence est-ce que parfois tu as le cas du client où tu ne t'es pas rendu compte qu'il ne partage pas du tout ces valeurs là Parce qu'en tout cas, nous, historiquement, ça nous arrive qu'avec certains clients, le projet ne se passe pas forcément très bien parce que justement, on ne partage pas les mêmes valeurs, parce que chaque entreprise a sa culture et ses pratiques. Est-ce que ça t'est déjà arrivé ? Écoute-moi.

  • #1

    Oui. Non, mais carrément, et des fois, j'en discutais encore ce midi avec un développeur, nous les commerciaux, on a bon dos quelque part dans le sens où demain, quand on ne s'entend pas avec un prospect, le prospect, il ne signe pas avec l'agence, et on n'en entend plus parler. Des fois, quand on vient attribuer un projet à un responsable de compte, on essaye de faire le bon matching, c'est possible, malgré tout, ça ne passe pas, et puis derrière, on peut ajouter effectivement des problématiques de valeur, des problématiques de... Effectivement, des fois les agences ont encore cette image pour certains de prestataires, on vient presser comme un citron. Bon bah typiquement ce genre d'ADN là, ça ne correspond pas. Je veux dire, on est d'égal à égal, on est tous humains, on se respecte et puis on avance sur le dossier. Donc oui, c'est arrivé par le passé, c'est pas impossible que ça arrive encore aujourd'hui, ça arrive de moins en moins, encore une fois parce que je pense qu'avec notre cercle de récurrence. j'aime pas trop dire ça, mais on arrive à choisir nos clients, ou tout au moins nos projets. et donc on essaye d'avoir aussi des projets des clients, on est un peu obligé de le dire qui partagent effectivement nos valeurs qui ont la culture du web et qui justement vont comprendre aussi nos contraintes quand il y a donc on s'en sort mieux quand c'est comme ça et malheureusement quand il y a une tangente par rapport à ça, généralement la relation ne va pas au bout et d'ailleurs, pour clôturer là-dessus contractuellement, généralement sur nos contrats, mais une maintenance on a on a des prières évidemment on part du principe qu'à partir du moment où ça se passe bien avec le client il n'y a pas de raison effectivement qu'il change d'agence donc preuve encore une fois qu'on capitalise vraiment sur cette relation et

  • #0

    c'est ADN qui vous démarque en appel d'oeuvre et qui vous permet de gagner des clients est-ce que tu penses que ça vous aide également à recruter facilement à fidéliser vos talents en interne parce que je ne sais plus combien vous êtes déjà dans l'équipe rappelle-moi aujourd'hui on est 18 ouais

  • #1

    Oui, alors recruter, on pourrait faire également un podcast d'une heure à ce sujet. Tout au moins, effectivement, je pense que les valeurs qui ont été propulsées, les valeurs humaines, les valeurs en termes de management propulsées historiquement par Adexos et donc par Benjamin et Nicolas, qui est très très fort là-dessus, nous on a fait un calque, on va dire, sur le modèle managérial. Et donc oui, on est plutôt dans des relations de confiance d'égal à égal avec le management transversal, où chacun a sa place, chacun a son mot à dire. Donc oui, ça nous aide à verrouiller, mais c'est un mot un peu fort, à garder nos talents. Effectivement, le fait d'avoir ce côté très souple en termes de... Management, tout en ayant des règles, bien entendu, avec cet esprit très gagnant-gagnant. Je pense que comme pas mal de boîtes, on initie le télétravail, on initie beaucoup la valeur du gagnant-gagnant en interne quelque part. Et donc, ça nous aide, on va dire, au quotidien, déjà à avoir une bonne ambiance de travail, parce que tout le monde prend une plaisir à venir travailler. Ça passe du salarié, mais ça passe également par les associés. Je pense que c'est important si l'associé vient de travailler avec des pieds de plomb. On n'a pas de résultat et c'est assez derrière néfaste pour la structure. Non, c'est sûr que les valeurs qu'on prône aujourd'hui nous aident à fédérer en interne et à garder nos talents.

  • #0

    C'est intéressant parce que tu as parlé du télétravail et ça fait partie des sujets sur lesquels on voit beaucoup d'entreprises revenir en arrière. Et je me disais aussi, vous, votre localisation, si je n'ai pas de bêtises, vous êtes en dehors de la région parisienne. Oui. Et Béthune, c'est ça ? C'est dans quel...

  • #1

    62.

  • #0

    62. Alors, il faut que je sorte ma carte de France.

  • #1

    Du 59, à côté de Lille.

  • #0

    OK, dans le nord, dans le Lille. Tout à fait. À Lille, tout à fait. OK. Et tu penses que ça, ça impacte aussi la culture dans l'entreprise ou comment vous pensez justement le quotidien et vos salariés ? Est-ce qu'il y a un côté un peu région qui impacte ?

  • #1

    Oui, alors on ne va pas faire le puriste en disant elle est nordiste, reste entre nordistes, etc. Non, en fait, le sujet est un peu plus profond, c'est que historiquement, les associés côté Alexos se sont implantés à Béthune, parce que la suite de leurs études, il y a 17 ans maintenant, Alexos a 17 ans, on leur a dit écoutez, c'est la cabalaire, qui est un organisme d'accompagnement justement au développement des structures et à la création d'entreprises. On leur a dit, écoutez, on est prêts à vous aider avec des moyens humains et financiers. En contrepartie, vous devez créer effectivement de l'emploi dans le bassin minier, dans l'Artois, zone économique qui est un petit peu en souffrance ces derniers temps. Et donc, les associés d'Adexos ont accepté parce qu'ils étaient natifs de cette région et à l'époque, il n'y avait pas forcément de frein. Il s'avère que ça aurait pu être un désavantage, parce qu'effectivement une majorité d'agences connues et reconnues sont plutôt sur les métropoles, je pense à Lille de notre côté, on pense à Paris, tout logiquement, et aux autres métropoles, mais il s'avère que c'est devenu un avantage concurrentiel, peut-être dans le sens où on a un process de recrutement, on pourra en reparler, qui démarre généralement au Master 1, et il s'avère que derrière, une fois que nos talents sont implantés à Bétune, Si demain on veut changer un petit peu de vie, on est un peu obligé de donner la nuit au presque. Parce que le Grand-Île c'est à côté mais pas trop proche, il y a une bonne heure de transport, tout au moins en voiture. Et donc quand on additionne le bien-être au travail, un management transversal, la souplesse dans le télétravail par exemple, le fait également avec Chune de terminer à 18h d'être rentré chez soi à 18h10, c'est un confort qu'on n'a pas partout. C'est ça. au résultat des comptes on a effectivement et sincèrement très très peu de turnover à Dexos depuis que je suis là donc je disais

  • #0

    17 ans je suis arrivé il y a ça faisait 12 ans peut-être 3 personnes qui sont parties en 6 ans donc c'est très très peu quelque part c'est très très peu surtout dans les agences web où on sait qu'il y a beaucoup de demandes il y a beaucoup de turnover et effectivement je te rejoins quand tu additionnes tous les plus d'une agence en plus d'un confort au quotidien il n'y a pas de raison d'aller voir ailleurs si tu es bien valorisé si tu as une évolution possible c'est pas tout ça il n'y a pas de raison et aujourd'hui donc tu me disais vous avez tout un parcours d'intégration vous avez grandi comment dire d'une façon linéaire un peu chaque année où il y a eu parce que ça fait que six ans presque enfin c'est pas c'est pas C'est pas beaucoup. Toi, est-ce que vous avez intégré doucement chaque personne ? Ou là, depuis deux ans, ça s'est un peu accéléré ? Comment ça se passe ?

  • #1

    Déjà, moi, je suis admiratif des gars ou des nanas qui lancent une boîte et puis en deux ans, ils sont 50. Je trouve ça complètement démentiel. Je ne sais pas comment ils font parce que déjà à 18, c'est un challenge énorme. Donc non, on va dire qu'on a suivi notre croissance. Pour le coup, la boîte s'est lancée avec 4000 euros de capital, pas d'emprunt bancaire, pas d'investisseur derrière. Donc le recrutement a suivi la croissance de l'agence. On a recruté au fil de l'eau. Tous les ans, on a dû faire un... plus deux, plus trois, et après c'est le grand dilemme de toutes les agences, est-ce que l'activité économique est bonne, est-ce que ça va continuer et perdurer, est-ce qu'on recrute, donc ça c'est un peu notre quotidien, après en termes de vision, je pense qu'on va rester raisonnable, déjà je pense que quand on est une agence de 20-25 personnes, c'est déjà pas mal et sérieux, c'est un peu la projection qu'on porte avec Onfili. Donc oui, il n'y a pas eu de gros rushs, pour répondre très précisément à ta question, c'était plutôt effectivement une croissance RH qui a suivi la croissance en termes de chiffre d'affaires.

  • #0

    parce que parfois c'est là où on commence une boîte en étant peu nombreux et on essaie d'avoir une bonne culture d'entreprise et avec le nombre parfois cet esprit un peu familial, un peu convivial se perd mais si effectivement vous avez eu la chance parce que je te rejoins je me mets à la place des entrepreneurs qui recrutent des centaines de personnes d'un coup je sais pas comment ils font pour gérer cette croissance là nous on a recruté je sais pas je crois qu'en 5 ans on a recruté peut-être il y en a un plus je crois 10 ou 15 personnes de plus c'est insignifiant quand tu vois effectivement les startups où d'un seul coup ils passent de 0 à 150 C'est clair. Oui, c'est un modèle après, critiquable ou non, c'est vrai que... J'ai connaissance de certaines boîtes qui sont passées de 40 à 150. Non, et au final, les interlocuteurs changent quand même pas mal. Donc, il y a certainement une recette magique, un miracle, je ne sais pas. Mais en tout cas, je trouve ça effectivement démentiel et très fort. Ceux qui arrivent à mettre ça en place en regardant une culture d'entreprise, ça franchement, chapeau, parce qu'il n'y a pas que les RH généralement. Donc, il faut être très armé et costaud pour absorber autant de monde.

  • #1

    Puisqu'on parle de recettes miracles, je pense qu'il y a plein d'agences qui se lancent et qui n'ont pas non plus votre croissance et qui ont du mal justement à faire grandir leurs équipes, à faire grandir leurs projets. Et en plus, en le faisant tout en respectant ses valeurs, est-ce que pour toi, il y a une recette miracle ou des ingrédients secrets peut-être sur le dentifli ?

  • #0

    Non, c'est dur. Non, non, non. Sincèrement, j'aimerais. On aimerait tous. je réfléchis en allant mais quand je me refais un peu le film dans la tête on a toujours essayé avec Olivier d'avoir un équilibre mais on a énormément travaillé il y a un moment où il n'y a pas de malheureusement je pense à tous les postes LinkedIn qu'on va passer et pourquoi pas mais il y a un moment quand on veut exceller on va dire Dans un domaine, pour n'importe lequel, que ce soit dans la vie professionnelle, dans le sport, dans la musique, ça passe par du travail et par de la répétition. Donc oui, on ne va pas dire qu'on a fait du senteur personnel d'Alain Elon Musk, ce n'est pas vrai, heureusement. Mais effectivement, on a beaucoup travaillé, on s'est beaucoup remis en question. On s'est beaucoup testé, on s'est beaucoup challengé, je pense qu'on a écouté et je pense aussi qu'on a eu un allié conséquent qui est Adexos. Sincèrement, aujourd'hui, je pense qu'on n'aurait pas eu notre parcours sans... ça peut paraître bête mais au démarrage des locaux partagés c'est une charge mentale en moins un DAF partagé c'est une charge mentale en moins voilà toutes ces choses là qui ont permis effectivement à Mayonnaise de bien prendre si je puis dire donc oui avec sauce plus travail ça a rendu ce format là mais j'aimerais dire que c'est simple mais en réalité des choses il faut être bien entouré, s'associer avec les bonnes personnes, je pense avoir une bonne complémentarité au niveau des compétences Et puis après, avancer, avancer et avancer.

  • #1

    Je pense qu'il y a un mot magique que tu as donné dans ton explication, qui est le mot itérer et le mot remise en question. Et je pense qu'au-delà du travail, parce que tu peux travailler des heures, si tu travailles, je vais mettre des grosses guillemets, n'importe comment ou pas dans la bonne direction, tu peux t'épuiser, ce n'est pas comme ça que tu arriveras. Et c'est parfois très compliqué justement de se remettre en question parce que ça veut dire constater que ça ne marche pas. Et du coup, chercher une autre solution. Et comme tu disais, vous avez eu la chance d'avoir Adexos. après c'est aussi important dans n'importe quel stade de son entreprise d'aller voir ailleurs, d'échanger avec ses pairs pour dire ok moi je suis dans cette situation là comment toi tu as fait ? demander à d'autres gens qui sont passés avant nous et c'est aussi pour ça que je réalise ce type d'épisode de podcast parce que justement ton histoire va forcément inspirer d'autres agences ou des alternants qui hésitent peut-être à aller créer un autre amphibie mais effectivement il n'y a pas de... se remettre en question et itérer et surtout commettre des erreurs c'est comme ça qu'on apprend et je pense qu'il y a un petit côté résilience peut-être aussi de se dire on lâche pas on lâche rien

  • #0

    On peut citer Thomas Cook, on peut citer Kodak, toutes ces boîtes-là, et pourtant c'était des géants, on va dire. La remise en question, elle est perpétuelle, et je pense qu'elle doit exister à n'importe quel âge, et pour n'importe quel homme avec un grand âge. Donc à partir du moment où on n'est pas capable d'équiter, de se remettre en question, d'ouvrir le champ des possibles, on peut avoir ses croyances, on a tous nos croyances quelque part. Mais il y a un moment, voilà. Comme tu l'as dit, je pense que le mot fort, c'est la remise en question, parce que c'est ce qui fait avancer. Il y a un moment, quand on est commercial, qu'on use d'une technique ou d'une stratégie, on peut être grognon et dire que ça ne paye pas, mais il y a peut-être un problème au niveau du persona, au niveau de la cible, au niveau de l'approche, au niveau de la promesse. Et là-dessus, c'est une très bonne remarque, parce qu'à peine j'avais fini mon master, J'ai fait une formation additionnelle qui est à Kimbo, où la grande thématique, c'est comment automatiser sa prospection, sa partie outbound. Pourtant, je sortais d'un master, je me disais, je sais tout, je connais tout, et puis c'est parti. Et puis, ça évolue tellement vite. Je vois aussi, j'en ai parlé en début de podcast, mon paternel, il a une façon de travailler qui porte ses fruits, mais qui est déjà différente et complètement... je ne vais pas dire aux antipodes de la mienne, parce que du e-commerce, ça reste du e-commerce, mais quand je parle de prospection automatisée avec des e-mails qui s'envoient automatiquement, une deuxième e-mail, il s'envoie comment déjà ? Ce que je veux dire par là, c'est que la remise en question, elle est importante, toujours rester en veille, toujours se former un minimum. et prendre du recul par rapport à une situation et puis toujours chercher à s'améliorer tel un sportif parce que c'est du... on est sportif quelque part en travaillant dans ces structures.

  • #1

    Complètement. Et je te remercie parce que je vais oublier cette histoire de Kodak et tu me l'as rappelé qui est assez incroyable et je devrais en reparler plus souvent parce que c'est vrai qu'ils ne croyaient pas à l'appareil photo numérique. C'est fou, hein ? Aujourd'hui, je sais que j'ai des confrères qui ne croient pas en l'IA, ça va être très compliqué. C'est comme ceux qui ne croyaient pas en Internet. Tu n'étais peut-être pas né, mais en tout cas, moi, j'ai connu les débuts d'Internet. Et je me rappelle les entreprises qui ne croyaient pas au site d'entreprise. Pour eux, ça n'allait pas aider à avoir des clients.

  • #0

    Complètement, oui. Je pense qu'il faut être ouvert. Il faut être ouvert. Il faut prendre ça, enfin je sais pas, il y a un jeu autour de nous, on nous donne des armes et il faut jouer avec et jouer aussi avec les bonnes armes parce qu'effectivement... Quand internet est arrivé, alors effectivement je ne suis pas très vieux, mais je suppose que plein de monde s'est dit, on continue à l'ancienne et puis jusqu'au jour où ce n'est plus possible. Il y a certainement pas mal de personnes qui ferment les yeux, peut-être par paresse, peut-être par conviction, mais quand bien même un jour ceux qui n'ont pas pris le train, il sera déjà trop tard. Oui, c'est important et je pense qu'à un moment, il faut se faire mal aussi quand il y a des nouveautés. Mais on revient toujours à la même chose, la remise en question, la résilience, l'envie d'avancer. Ça permet d'aller chercher toutes ces innovations et d'aller dans le bon sens, je pense.

  • #1

    et je suis très curieuse parce qu'effectivement libérer sa boîte c'est libérer sa tête et comment on arrive justement à dépasser toutes ces croyances et à se remettre en question et toi il y a plein de fois où je repense au passé je dis ok mais quel a été le déclic comment j'ai réussi à me dire faut arrêter de faire comme papa faut arrêter de faire par exemple si je prends mon père au management il était très à l'ancienne mon père c'était le premier arrivé dernier parti il faut les crier parce que tu comprends il faut rappeler à tout le monde qui est le patron parce que sinon les gens ne savent plus qui est le patron et moi je suis aux antipodes de ça et je me demande par quoi on passe à quelle que soit la génération pour se dire non mais il faut remettre ça en question est-ce que c'est Est-ce que c'est une croyance qu'il y a forcément une alternative ? Est-ce que parfois tu as vu une conférence, tu as lu un livre et tu te dis voilà, maintenant je sais qu'on peut faire autrement Comment ça se passe ?

  • #0

    Moi, je me dis que c'est l'évolution des mœurs, c'est l'évolution de la société parce qu'aujourd'hui, ma génération, elle n'a pas envie d'être managée comme la génération précédente allait être managée. Et je pense que les managers d'hier ont tout faux pour arriver à la génération d'aujourd'hui. et donc je pense que l'adaptation elle se fait dans notre inconscient au final et peut-être qu'au bout d'un moment on se dit Typiquement, le télétravail, je n'étais pas le plus grand des fanatiques au début. Je me disais comment on peut créer une cohésion avec du télétravail et tout ce qui s'ensuit. Et au final, j'y suis revenu quelque part, où je me dis, dans Franklin, ça marche. Donc voilà, on est sur un système hybride et c'est très bien comme ça. Alors que si je n'avais pas écouté mes associés, je n'avais pas mon mot à dire là-dessus, mais moi j'aurais plutôt dit, c'est du fou les présentiels. et donc oui, moi-même malgré que j'ai un âge on va dire relativement jeune, j'ai un peu des croyances managériales à l'ancienne mais par la force des choses on apprend, on se remet en question encore une fois et derrière on ouvre un peu le champ des possibles on se rend compte que de toute façon il n'y a pas une solution et une recette miracle je pense qu'on a déjà dit ça mais sur la partie managériale donc après effectivement je pense qu'on est génération qui arrive qui est la mienne même si je ne l'identifie pas toujours à cette génération-là, on a besoin d'écoute, on a besoin d'accompagnement, on a besoin de management. Et puis après, je pense qu'il faut faire entendre que le retour sera gagnant-gagnant et c'est là qu'on arrive à obtenir le meilleur de chacun.

  • #1

    Un peu comme dans la relation que vous avez avec vos clients, enfin tout ceci fait sens. Et on parle beaucoup de réussite professionnelle et je sais que tu es aussi un grand passionné de sport, notamment que tu n'es pas célibataire, tu as quelqu'un dans ta vie, donc tout ça, ça nécessite aussi du temps. et donc du coup ça fait plein de choses à caler dans une semaine que ce soit comme tu disais s'investir dans son travail s'investir dans le sport, s'investir avec ses proches est-ce que promis je vais pas reparler de secrets ou d'ingrédients est-ce que t'as une technique pour réussir à maintenir un équilibre c'est souvent ce qu'on me dit, comment tu fais Emilie pour tout faire dans ta semaine je sais pas est-ce que t'es très rigoureux au niveau d'un agenda ou

  • #0

    ouais alors effectivement il ya le club de foot pour la parenthèse qui a il ya six ans créé un club de foot on est parti on a démarré à 11 aujourd'hui on est quasiment 200 c'est une belle machine et ça nécessite pas mal de Pas mal de travail, heureusement au même titre que dans une boîte, je suis entouré, pas mal de tâches, de délégués, j'aime énormément cette vision d'une personne, une grande tâche. Mais donc oui, à côté de ça j'ai toujours ma carrière de sportif en réguerre, donc entraînement, match, gestion du club, plus effectivement en fili. ça nécessite pas mal de temps après je pense que je vais revenir sur la partie privée après mais tant personnel mais je pense que quelque part on l'a en soi qu'on le veuille ou non moi je me connais un peu j'essaye de me limiter j'essaye de relever la tête un moment de me dire tiens fait longtemps que j'ai pas été visiter grand mère par exemple mais sérieusement je pense que malheureusement on est un peu victime de sa part moi des fois je me sens victime de ça dans le sens où Quand je pars en vacances, au bout de 5-6 jours, je tremble. J'ai cru que mon vie, c'est d'avancer, c'est de faire des projets, c'est d'aller au club, en plus l'été, il y a le recrutement, il y a plein de choses. Donc voilà, après on essaye de driver un peu ces démos, on va les appeler comme ça, et puis de trouver un équilibre. Après, au niveau de ma vie privée, la chance que j'ai, c'est que... J'ai une compagne avec qui je suis depuis 9 ans, on dirait mon jeune âge, qui m'a toujours connu comme ça. qui n'est pas forcément comme moi, ça, c'est intéressant, et qui a toujours accepté, effectivement, ma façon de me faire, d'être, et qui me fait confiance. Donc ça, c'est du bonheur. Et malgré tout, comme je disais, des fois, on essaie de relever la tête et de dire, attends, là, tu déconnes, tu n'es pas rentré à chaque fois avant 21h à la maison, essayer d'écrire un peu de recul, un peu de temps pour toi. Malheureusement, il n'y a pas de recette miracle.

  • #1

    et là dessus aussi tu y terres tu te remets en question c'est pas évident de réussir à tout concilier surtout quand on est ambitieux et qu'on a envie de réussir sur tout ce qu'on entreprend c'est très compliqué de réussir à tout allier ça

  • #0

    serait trop facile de dire je pense qu'à moi et on oublie la famille, les frères les soeurs etc donc voilà il faut trouver un juste milieu pour Dans ma jeune carrière, quand j'étais étudiant, j'avais travaillé en entrepôt logistique à Leroy Merlin, et j'ai souvenir d'un des responsables qui mettait des plages horaires dans son agenda pour s'occuper de sa famille, pour s'occuper de ses potes, c'était un peu malheureux. Certains vont se retourner en disant qu'il est complètement fou, je pourrais complètement l'entendre également, mais malheureusement, des fois, on en vient un peu là, parce qu'une journée, c'est que 24 heures, ça passe relativement vite. On a raison de plus aussi pour ne pas oublier les choses de la vie quelque part. Mais voilà un peu le constat global. On essaye de faire du 70% amphibie, 20% club et 10% vie perso quelque part.

  • #1

    mais tu sais que l'agenda c'est en tout cas avec les laps de temps pour la famille etc moi je vais tu peux pas le voir là mais j'ai un agenda comme ça affiché moi sur mon mur effectivement bon j'ai pas les temps famille mais j'ai les temps sortie de chien j'ai les temps là ce soir là je ne travaille pas je regarde un film et ça peut donner un air très disciplinaire etc mais c'est juste que sinon mon cerveau il est feignant en fait je veux lui faciliter la vie parce que sinon lui il va partir son chose il va préférer aller s'amuser sur je sais pas la dernière version de la 6.5 de WordPress plutôt que de regarder un film parce qu'il y avait enfin voilà et s'il ne me force pas je ne vais pas me reposer et je ne serai pas en forme le lendemain et c'est ça parfois où on va voir l'organisation où on dit à 19h tu vas boire un verre avec ton pote ça peut faciliter aussi les bonnes pratiques

  • #0

    C'est sûr, parce que des fois, effectivement, je me dis, ce soir, fin de journée, tu essaies de ne pas partir trop tard, et puis tu te retournes, il est bientôt 20h, et puis finalement, c'est un échec. Alors que quand on entraîne mon collectif, avec une heure précise à laquelle il faut être sur le terrain, tu n'as pas le choix que de t'arrêter et de te mettre en route. Après, oui, chacun est comme il est, et puis je pense que tout est respectable, il faut respecter de part et d'autre, mais c'est vrai qu'on fait un peu une course au temps. C'est vrai que ça, des fois, c'est un peu malheureux, je vois, j'en suis venu à m'acheter un d'euro pour gagner 10 minutes dans ma journée et pouvoir faire un peu de sport le midi. Ça devient un truc de fou, mais après, est-ce que j'aime ça ? La réponse est oui. Est-ce que ça me rend heureux ? La réponse est oui. Donc à partir de là, tout va bien quelque part.

  • #1

    Tout ça fait, et je pense que c'est le plus important, c'est effectivement trouver une situation où on se sent heureux et épanoui et en accord avec ses valeurs.

  • #0

    Complètement. On m'a toujours dit que la vie était faite d'un équilibre. Donc, chacun doit trouver justement son équilibre.

  • #1

    Ça fait une belle phrase de fin. Hugo, si des auditeurs ont envie de te poser des questions, que ce soit sur ton parcours, sur ton club de foot, parce que peut-être ils sont dans la région, ou parler d'amphibie, quelle est la meilleure façon de te joindre ? Est-ce que c'est sur LinkedIn ou est-ce que tu as un autre réseau de préférence ?

  • #0

    Oui, full LinkedIn, je ne fais que ça. Donc...

  • #1

    Hugo Bayeul entre au film LinkedIn il n'y a pas d'arroba de réfléchissez parce que c'est pas comme Instagram ou non je mettrai le lien dans l'inscriptif des épisodes comme ça les gens pourront te contacter et puis pourront sûrement te poser d'autres questions auxquelles j'ai pas encore pensé en tout cas merci beaucoup Hugo pour cet échange très intéressant

  • #0

    Merci à toi, Émilie.

  • #1

    Je te connais encore mieux. On aurait pu continuer encore des heures. Mais merci parce que je trouve ça toujours intéressant de montrer des expériences où comment on pense indifféremment, en osant dire non et en étant soi-même, au final, on peut arriver à un résultat très positif pour soi ou pour son entreprise.

  • #0

    On y est, c'est ça.

  • #1

    Merci bien, Égo.

Description

De stagiaire à associé, une trajectoire inspirante !
Cette semaine pour ce nouvel épisode de Libère ta boite, on parle éthique et ambition avec Hugo Bailleul.

Au sommaire, sans langue de bois et en toute transparence comme d’habitude, découvre nos échanges sur :

  • les défis d’une ascension au sein d'une jeune agence;

  • l'importance de valeurs telles que la transparence, l'éthique dans les affaires, et l'authenticité;

  • comment un management participatif a contribué à la croissance et à une dynamique positive.


Tu veux en savoir plus sur :
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Transcription

  • #0

    Donner du sens à son travail, ça se construit. Alors, explorons ensemble comment repenser le monde de l'entreprise. Bienvenue sur Libère ta boîte, le podcast qui va faire de toi un dirigeant serein, efficace et heureux pour que ton business cartonne et que tes salariés soient engagés et ravis. Je suis Émilie Lebrun, dirigeante de l'agence WordPress Woodenit, aussi mentor et coach de dirigeants, et j'ai lancé ce podcast pour faire bénéficier de mon expérience les entrepreneurs qui cherchent à explorer de nouveaux modèles d'entreprise. La boîte, c'est à la fois une entreprise et aussi un cercle trop restreint dans lequel on maintient parfois notre quotidien. Alors je veux aider chaque vendredi, seul ou avec des invités inspirants, à repenser notre approche du travail et à libérer nos idées en même temps que nos entreprises. Installe-toi confortablement et je te souhaite une bonne écoute. Eh bien bonjour à tous, bonjour Hugo et bienvenue dans mon podcast Libère ta boîte. Hugo, tu es business developer, tu es associé de l'agence Enchimie. On se connaît depuis un petit moment parce qu'on gravite tous les deux dans l'écosystème WordPress. Mais aujourd'hui, on ne va pas parler de WordPress. Je ne pense pas, peut-être quand même, on ne sait jamais. Nous connaissant, c'est toujours possible. On va surtout parler vision, culture d'entreprise, agence, et puis surtout de ton parcours, parce que je trouve que tu as un parcours vraiment très inspirant. et c'est ce qu'on avait envie de partager aujourd'hui un peu tous les deux et surtout je vais arrêter de parler je vais te laisser te présenter et nous en dire un peu plus sur toi qu'est-ce que t'en dis ?

  • #1

    Salut Milly, salut à tous je me présente Hugo, comme tu l'as dit business developer et associé au sein de l'agence Amphibie je n'ai pas toujours été comme tu l'as stipulé également dans le sens où je suis arrivé en tant qu'alternant je suis Amphibie le fil de l'histoire sur mon parcours j'ai fait un... Un BTS assez classique, pas très scolaire, mais toujours eu la volonté d'aller jusqu'au bout, c'est-à-dire le master quelque part. Et puis arrivé en fin de BTS, j'avais plutôt pour vocation, c'est ça aussi qui est assez paradoxal, de suivre le paternel, c'est-à-dire d'aller dans le monde de l'assurance, pas très sexy, le prime abord. Et puis il s'avère que j'ai un super responsable pédagogique à Boisimont-Saint-Charles-à-Arras, pour ceux qui connaissent, l'établissement dans lequel j'interviens aujourd'hui. avec une belle boîte à l'étude moi je suis natif bétunois qui est pas loin de lille en 62 cherche un business développeur en digital possible je connais tous des thunes et xos n'existe pas bon et donc j'ai pris le pari j'ai écouté donc frédéric durant comme je le disais mon responsable pédagogique et je suis allé rencontrer avec sauce et surtout à benjamin gosselin à la suite de ça benjamin m'a dit écoute chico on a une idée de boîte on aimerait créer une verticale à alex os ce que l'expo c'est du développement sur une solution qui s'appelle magento permet de développer des écosystèmes e-commerce important on va dire une idée de boîte comme je le disais à on n'a pas de nom, on ne sait pas trop encore où est-ce qu'on veut aller, mais il y aura tout à créer. Et là, mon instinct un peu entrepreneur, on va dire, je me suis dit, bon, c'est pas mal, parce que historiquement, j'avais déjà créé une boîte avec un collègue, ça n'avait pas fonctionné, donc c'était une brasserie, on vendait de la bière étiquette, on ne produisait pas, mais effectivement, on vendait notre bière à notre marque, qui s'appelait Brasserie Laval d'à l'époque, un petit clin d'œil allait au Val-en-Bois. J'avais connu un petit peu la difficulté d'en comprendre, et là je me dis que ça peut être un bon pari de pouvoir s'appuyer sur un partenaire sérieux, parce que l'Adexa c'est une belle petite machine, et c'est de là où l'histoire a commencé. C'est-à-dire qu'on oublie la licence assurance banque Costar et on part en licence business digital, je dis bien en mode un peu plus détendu. Et donc j'intègre Lexos, la boîte n'existe pas encore, elle est à la naissance d'Amphibie, elle a démarré trois mois après mon arrivée. Et c'est là où j'ai rencontré Olivier, qui est le directeur technique, Olivier Gorsalka. Et c'est là où on a recruté aussi un deuxième internant pour produire ce que j'allais vendre, ou pas, on y reviendra. Et donc l'histoire a démarré, on était trois, et donc on était dans les bureaux de Dexos jusqu'à aujourd'hui, où on est 18. Je fais un peu de teasing sur la suite. Et donc moi j'ai enchaîné, Emili... Licence, Master 1, Master 2, avec de la performance, une première bonne année, une deuxième année où on fait une croissance à trois chiffres, une troisième où on fait une croissance à trois chiffres. C'est facile au démarrage, ce ne sont pas des chiffres très élevés, mais quand même, on a une très belle progression. Et puis derrière, arrive la fin du Master. Et là on se pose tous cette question, qu'est-ce que je fais effectivement après le master ? Alors moi ma volonté profonde allait être de continuer, parce que Benjamin, Olivier, également Nicolas, qui est le directeur technique d'Addexos et associé d'Amphibie, ils sont trois associés historiquement, m'ont dit voilà, on aimerait continuer l'aventure avec toi et je partageais pleinement ce sentiment, avec une idée derrière, dans un coin de ma tête, qui était de devenir associé de cette structure. parce que légitimement ou pas, j'estimais développer cette structure en termes de chiffre d'affaires et tout ce qui s'ensuit. Puis il y avait cette vocation profonde pour revenir à l'entrepreneuriat, d'être non pas mon propre patron, parce que ce n'est pas là où je suis le meilleur, mais j'avais envie effectivement de rejoindre le pôle d'associés, le pool d'associés si on peut l'appeler comme ça. Et donc après un an de CDI, j'ai eu une première proposition pour racheter 10% de la structure. jusqu'à aujourd'hui, maintenant ça fait 6 ans, ça passe relativement vite, et à l'heure actuelle, j'ai 20% de la structure. D'où le titre de ce podcast, d'alternant à associé.

  • #0

    C'est un sacré pari, parce qu'en écoutant raconter ton parcours, je m'imaginais moi à ta place, en pleine étude, en recherche d'alternance, et me dire, OK, pourquoi pas, je rentre dans une entreprise où en fait, il y a tout à construire. Et là, comme tu disais, il faut effectivement avoir une ADN d'entrepreneur pour accepter le défi, se dire, OK, là, je me lance dans je ne sais pas trop quoi, mais j'ai confiance en moi, j'ai confiance. dans les personnes qui sont aussi dans cette agence et je sens qu'on va faire un truc qui cartonne, on va essayer de faire marcher, c'est un sacré pari.

  • #1

    Oui, il y a deux choses, effectivement. La première chose, c'est le pari, comme tu le dis, et la résilience. Parce que quand tu démarres, en Philly, il n'y avait pas de portefeuille client, il n'y avait pas de notoriété, pas de partenaire. On était derrière nos bureaux et si on ne sortait pas de l'agence, on n'allait pas nous connaître quelque part. Et donc c'est très compliqué au démarrage. On va chercher nos premiers deals. En plus pour moi le digital c'était tout nouveau malgré que je fasse partie d'une génération où je suis né avec le téléphone. C'était pas forcément mon type de prédilection on va dire par défaut. Donc j'avais tout à apprendre, je me suis énormément formé et puis derrière... on a commencé à avoir nos premiers deals, mais nos premiers échecs. J'ai des échecs qui me remontent en tête, qui ont fait un peu mal psychologiquement, mais on a fait preuve de résilience. De toute façon, je pense que c'est la qualité première d'un commercial et d'un chef d'entreprise, la remise en question, l'amélioration continue. Et après, effectivement, le deuxième facteur, là où on a un peu moins de maîtrise, on va dire en tant qu'étudiant, c'est capitaliser, excuse-moi le terme, mais sur la bonne boîte, c'est sur le bon boss. Je prends toujours l'exemple de ma sœur qui s'interroge sur son avenir. Je lui dis toujours, mais est-ce que tu es dans la bonne boîte ? Est-ce que tu as un patron qui saura te rendre l'appareil, qui saura te faire confiance, qui saura te faire évoluer ? À partir du moment où ces indicateurs-là sont ouverts, il n'y a plus qu'à se mettre au travail et à donner le maximum, ce qu'on a fait avec Olivier, avec Benjamin qui nous a beaucoup aidés, Nicolas également bien entendu, mais Benjamin nous aidait pas mal sur la partie commerciale étant donné qu'il est riche en commerce côté Alexos. et donc à partir de là effectivement on a lâché les chevaux on a beaucoup travaillé ça n'a pas toujours été simple mais c'est vrai qu'aujourd'hui quand on regarde un petit peu dans le rétro parce qu'on ne prend pas forcément l'habitude de le faire il y a beaucoup de points de satisfaction et justement quand tu regardes dans le rétro est-ce qu'au moment où tu as pris cette décision tu as eu des personnes dans ton entourage ou

  • #0

    des étudiants qui t'ont dit non mais Hugo c'est n'importe quoi prends plutôt une boîte sûre sécure c'est ton alternance ils vont se servir de toi j'en sais rien toi est-ce que t'as eu des échos très très négatifs comme on peut s'attendre dans ce type de situation qui est vraiment pas conventionnelle du coup oui c'est vrai qu'il y a pas mal de structures effectivement enfin d'étudiants qui recherchaient potentiellement des structures un peu plus conséquentes on pense ici dans le nord à Meulier le groupe ADO et tout ce qui s'ensuit

  • #1

    Moi, ce n'était pas vraiment ma vocation, parce que par le passé, j'avais eu l'occasion de travailler dans une structure plus conséquente. Effectivement, ça offre des garanties, mais par contre, on a très peu de flexibilité. Et donc, moi, je recherchais déjà par défaut, on va dire, cette structure à taille humaine. Et puis, d'autre part, j'ai toujours été un peu une grosse tête par rapport à ça, dans le sens où je n'écoutais pas trop ce qu'on me disait. J'écoute un peu plus aujourd'hui, mais un peu moins quand j'étais un peu plus jeune, on va dire. Donc, non, non, voilà, je n'avais pas trop de retours négatifs. Je faisais mon chemin, j'avançais et puis j'en donnais surtout le meilleur de moi-même pour ne pas avoir de regrets. Chose qui a porté ses fruits aujourd'hui.

  • #0

    Je pense que quand on aime entreprendre, de toute façon, on a ce côté un peu rebelle et je ne suis pas sûre que ce soit qu'une question d'âge. En tout cas, moi, à mon âge, je continue à ne pas écouter ce qu'on me dit. J'essaye d'apprendre toujours à écouter quand même des gens, notamment les gens qui ont des expertises et qui sont passés par là avant moi. Mais effectivement, je pense qu'on a aussi besoin de prouver qu'on a une idée, de prouver qu'on peut le faire. Ou que, justement, il y a une alternative. Parce que quand on a préparé cette interview, tous les deux, on parlait notamment des images des agences web et qui ont parfois des images hyper négatives. qui peuvent avoir très mauvaise presse. Parfois, on se dit qu'en rejoignant une agence web, ce n'est pas forcément quelque chose de très encourageant, de très enthousiasmant. Est-ce que tu peux en dire plus par rapport à ça ?

  • #1

    Oui, je pense que la chance qu'on a eue, encore une fois, par rapport à ça, alors là, je parle plutôt au nom d'Amphibie, c'est justement d'être poussé par Adexos. Pourquoi ? Parce que quand on crée une agence web, généralement, la première vocation, c'est de faire du projet. Et donc, on court un petit peu après les projets, on va chercher des sujets de développement de site, des sujets de développement de site marchands, et on oublie effectivement la partie récurrence, les revenus récurrents. Et à Dexos, à partir du moment où on a démarré, on n'avait pas encore de clients, ils nous ont tout de suite dit qu'il faut créer de la récurrence. Vous allez comprendre où est-ce que je veux en venir au travers de mes propos. Et donc on s'est focalisé là-dessus en allant chercher effectivement des projets, parce que si on veut de la récurrence, il faut faire des projets avant, quand bien même on peut aller reprendre des projets qui ont été développés par un tierce, on s'est énormément focus là-dessus, ce qui a permis effectivement d'avoir un socle de clients, un socle de base. et de moins courir après les projets, d'une part, d'avoir des enveloppes budgétaires un peu plus conséquentes. Et donc, on est très rapidement sortis de cette image d'agence qui a très peu de récurrence et qui va par certains moments, parce que l'activité économique n'aime pas l'aîner, chercher des projets à tout prix, des fois justement en cassant un peu le budget. Et derrière, quand il n'y a pas le budget, il y a toujours quelqu'un qui le paye. soit la personne qui travaille sur le dossier en faisant des heures supplémentaires, soit l'agence, ou soit la qualité du projet. Et donc grâce à ce socle de récurrence qui a toujours été poussé par Alexos, et qu'on a très vite développé, on a pu, je vais dire, sélectionner un peu nos dossiers, et surtout arriver tout de suite sur des tailles de dimension projet assez intéressantes. résultat des comptes mais comme je disais juste avant on est sorti du modèle où on va courir après du projet courir après du projet et un moment à force de courir après du projet barre casse un petit peu les prix et c'est là où on commence est moins bon et je pense je peux me tromper un serait intéressant d'être avec d'autres confrères sont plutôt des généralement des agences de communication généraliste justement, je pense qu'il y a un peu de souffrance par rapport à ça, parce qu'il manque ce centre de récurrence, et donc des fois on en vient à faire moins bien, parce que naturellement, quand on a 100 clients au lieu d'en avoir 10, on ne peut pas être bon avec 100 clients, c'est juste pas possible. Voilà un petit peu le retour par rapport à ça.

  • #0

    Oui, je te rejoins complètement là-dessus parce que Woodenit, nous, on a aussi démarré au départ en mode très projet et quand on a eu la récurrence de la partie maintenance, ça nous a aussi aidé à avoir, j'ai envie de dire, une trésorerie et une vision un peu plus moyen-long terme qui nous sécurisait et donc, du coup, pour pouvoir commencer à être un peu plus regardant sur les projets. Et c'est vrai que, pour avoir été freelance avant de lancer l'agence, j'ai un souvenir toutes les tailles d'agence, de toute façon, qui couraient après les projets. et pour se démarquer qui promettaient de faire moins vite enfin plus vite pardon et moins cher et quand tu veux faire plus vite et moins cher et bien tu mets sous pression ton équipe du coup t'as du turnover du coup plus ça va plus t'as des problèmes d'équipe et plus ça va plus tu descends les prix enfin et ça crée cette ambiance d'agence web qu'on cherche tous à éviter et qui donne pas envie en tout cas encore moins à la nouvelle génération de s'investir donc c'est vrai que le conseil d'Addexo là-dessus était plutôt pertinent

  • #1

    Je te rejoins totalement et je souris parce que encore ce matin, lors d'un appel d'offres, voilà il faut livrer en 3 mois vous êtes 30% plus cher que le concurrent mais c'est pas notre cheval de bataille on en parlera certainement après mais la transparence, faire du business on va dire éthique gagnant-gagnant, en bienveillance c'est notre positionnement et généralement on perd des appels d'offres à cause des budgets et à cause des plannings mais effectivement ça nous permet de faire de la qualité derrière quand on gagne des appels d'offres

  • #0

    Tout à fait, c'est ce que tu disais. Vous avez vraiment défini des valeurs qui font que vous allez vous démarquer, mais ça va à la fois vous servir et vous desservir. Si je comprends bien, vous avez mis en place des actions, même une culture, un cadre, qui vous démarquent, des concurrents. Donc effectivement, vous ne serez pas les moins chers, vous ne serez pas les plus rapides. Mais du coup, qu'est-ce que vous proposez ?

  • #1

    Je vais dire qu'on s'efforce à dire la vérité, tout simplement. Bien souvent, par le passé, au début, on voulait rendre service au client. Oui, t'inquiète pas, c'est possible. Oui, t'inquiète pas, on va le faire. Oui, t'as pris du retard, mais on va rattraper ton retard. On pensait être bienveillant, on pensait bien faire, et finalement, c'était à chaque fois un revers de bâton. Donc aujourd'hui, on préfère être très terre à terre, dire ça ne va peut-être pas faire plaisir. Mais la réalité des choses, et par le biais de notre expérience, parce qu'aujourd'hui on peut commencer à le dire, voilà le réel cadre qui est posé. Généralement, quand on est sélectionné, on vous dit qu'on n'était pas forcément les plus compétitifs sur la grille d'évaluation. Par contre, on aimait l'approche transparente, l'approche également... réaliste. Ce que je dis toujours aux différents clients, quand je prescris un projet et je fais exprès d'utiliser le mot prescrire tel un médecin, entre guillemets, ce que je veux dire par là, c'est que je me sens responsable derrière de ce qui est vendu. Et donc, si je suis responsable de ce qui est vendu, ça doit être bien vendu, à la fois pour nos équipes et à la fois pour le client. Et si je veux bien faire ça, il faut comprendre qu'à un moment, il y a une balance, il y a effectivement un juste milieu à trouver pour que chacun s'y retrouve et qu'on fasse de la qualité de part ou d'autre.

  • #0

    Et c'est un des points que je trouve le plus inspirant dans votre agence, et pas seulement parce qu'on le fait également d'une autre, mais cette valeur de transparence et cette valeur d'authenticité est assez rare, et généralement les agences sont juste là pour vendre leurs projets, peu importe en fait, j'ai rencontré je ne sais combien de commerçants d'agences qui me disaient non mais moi je dis tout ce que le client veut entendre, il n'y a pas de place dans mon planning, c'est pas grave, moi l'objectif c'est de le vendre, après c'est le directeur de prod qui s'occupera du planning, moi c'est pas mon sujet, moi je suis là pour vendre. et donc du coup ça contribuait bien sûr à la mauvaise image de l'agence mais aussi pour le client c'est très compliqué de se retrouver entre deux marchands de tapis et c'est vrai que cette valeur là d'authenticité et comme tu dis en totale transparence dire c'est pas possible dans votre budget est extrêmement différenciante Je me fais la réflexion que ça ne doit pas être facile aussi. En tout cas, moi, je me le suis fait pour nous. Tu diras si c'est pareil pour vous. Tu sais que tu es en concurrence avec des gens qui ne vont pas du tout être sur les mêmes sujets et qui vont au contraire dire tout ce que le client veut entendre. Et même moi, des fois, je me rappelle un client qui nous a dit Mais moi, on ne m'a jamais dit non, quoi. Eh bien oui, désolé, on sera les premiers à vous dire non parce qu'on ne va pas vous dire oui à tout. Et je pense que ça doit être aussi... déstabilisante d'avoir confiance dans son nom quand tu sais que les confrères qui font le même up and off que toi vont dire oui bien sûr que c'est possible pour moins cher et bien sûr que c'est possible en plus vite tu vois ce que je veux dire ?

  • #1

    Je suis complètement raccord et en phase. Ça ne veut pas dire que nous, on fait tout bien et qu'on est parfait et que les autres font mal. Mais tout au moins, quand on prescrit encore une fois une prestation, on fait en sorte d'être le plus juste possible par rapport à une réalité terrain. Bien sûr, on a déjà été en retard sur des projets. Bien sûr, on a déjà eu des dysfonctionnements ou on a déjà eu des décors avec des clients. C'est normal, un projet c'est pas linéaire, c'est un point A, un point B et un segment qui est posé entre les deux. Et donc ça aussi on essaye de l'anticiper, ça aussi on essaye de le faire entendre au client. Et donc aujourd'hui on se force, mais c'est un peu péjoratif et c'est pas le cas. On met énormément de communication avec nos clients. Je pense que ça fait la différence parce qu'encore une fois on est tous humains, on a le droit de se tromper, on a le droit de faire des erreurs, et donc on communique énormément, il y a tellement d'outils qui sont à notre disposition, qu'on essaye aussi de mesurer l'envergure d'un projet autour d'une relation humaine. Nous ce qui compte à la fin, il y a des enjeux héroïstes, il y a des enjeux de marge sur des projets, mais on a toujours fait preuve de résilience, ce que je veux dire par là c'est qu'en 6 ans, on n'a jamais abandonné un projet on est toujours resté sur le pont et on le termine quand bien même on fait x 2 sur nos temps x 3 ça c'est une vraie qualité et je pense que ça a construit aussi le peu le mental de l'agence quelque part et voilà la parenthèse par rapport à ça mais oui moi je suis un petit peu anti pourtant mon métier de base c'est commercial mais voilà je vais les dire je suis pas bon je suis vendeur de relations derrière l'objectif c'est une continuité je suis pas là pour faire une vente one shot et que derrière il se passe plus rien il ya un problème devant le client peut m'appeler en tant que commercial malgré un chef de projet maintenant en tant qu'associé par commis le on s'en fiche quelque part voilà un petit peu le sujet par rapport à ça moi ça me paraît important parce que je rebondis sur tes propos oui j'ai déjà entendu notamment des agences qui font appel à des commerciaux, des fois externalisés même. Et là, c'est un peu de l'abattage. Et c'est un peu dommage parce que ça ne fait pas du bien à la profession, comme on dit. Mais j'ai envie de dire que c'est un peu pareil sur tous les secteurs d'activité quelque part.

  • #0

    Et tu as l'impression que ces valeurs que vous défendez et qui font que vous vous démarquez, ça a aussi un impact positif sur vos clients ?

  • #1

    Oui, c'est un impact positif. C'est un très bon sujet parce que si le client partage nos valeurs, il y a une compréhension de part et d'autre qui est mise en place. Et donc, il y a plus de flexibilité, il y a une meilleure entente. Et s'il y a une bonne entente, s'il y a une bonne relation humaine avec un grand H, il y a un projet de qualité derrière. Parce que généralement, ça, il ne faut pas l'oublier. On a beau avoir un cahier des charges, des outils et tout ce qui s'en suit, s'il n'y a pas de relation humaine au sein d'un projet, il n'y a pas de qualité généralement. L'humain c'est vraiment primordial dans la réussite d'un projet aujourd'hui.

  • #0

    et du coup ces clients qui peuvent apprendre à vos côtés ou justement qui partagent cette culture de l'échange de la transparence est-ce que parfois tu as le cas du client où tu ne t'es pas rendu compte qu'il ne partage pas du tout ces valeurs là Parce qu'en tout cas, nous, historiquement, ça nous arrive qu'avec certains clients, le projet ne se passe pas forcément très bien parce que justement, on ne partage pas les mêmes valeurs, parce que chaque entreprise a sa culture et ses pratiques. Est-ce que ça t'est déjà arrivé ? Écoute-moi.

  • #1

    Oui. Non, mais carrément, et des fois, j'en discutais encore ce midi avec un développeur, nous les commerciaux, on a bon dos quelque part dans le sens où demain, quand on ne s'entend pas avec un prospect, le prospect, il ne signe pas avec l'agence, et on n'en entend plus parler. Des fois, quand on vient attribuer un projet à un responsable de compte, on essaye de faire le bon matching, c'est possible, malgré tout, ça ne passe pas, et puis derrière, on peut ajouter effectivement des problématiques de valeur, des problématiques de... Effectivement, des fois les agences ont encore cette image pour certains de prestataires, on vient presser comme un citron. Bon bah typiquement ce genre d'ADN là, ça ne correspond pas. Je veux dire, on est d'égal à égal, on est tous humains, on se respecte et puis on avance sur le dossier. Donc oui, c'est arrivé par le passé, c'est pas impossible que ça arrive encore aujourd'hui, ça arrive de moins en moins, encore une fois parce que je pense qu'avec notre cercle de récurrence. j'aime pas trop dire ça, mais on arrive à choisir nos clients, ou tout au moins nos projets. et donc on essaye d'avoir aussi des projets des clients, on est un peu obligé de le dire qui partagent effectivement nos valeurs qui ont la culture du web et qui justement vont comprendre aussi nos contraintes quand il y a donc on s'en sort mieux quand c'est comme ça et malheureusement quand il y a une tangente par rapport à ça, généralement la relation ne va pas au bout et d'ailleurs, pour clôturer là-dessus contractuellement, généralement sur nos contrats, mais une maintenance on a on a des prières évidemment on part du principe qu'à partir du moment où ça se passe bien avec le client il n'y a pas de raison effectivement qu'il change d'agence donc preuve encore une fois qu'on capitalise vraiment sur cette relation et

  • #0

    c'est ADN qui vous démarque en appel d'oeuvre et qui vous permet de gagner des clients est-ce que tu penses que ça vous aide également à recruter facilement à fidéliser vos talents en interne parce que je ne sais plus combien vous êtes déjà dans l'équipe rappelle-moi aujourd'hui on est 18 ouais

  • #1

    Oui, alors recruter, on pourrait faire également un podcast d'une heure à ce sujet. Tout au moins, effectivement, je pense que les valeurs qui ont été propulsées, les valeurs humaines, les valeurs en termes de management propulsées historiquement par Adexos et donc par Benjamin et Nicolas, qui est très très fort là-dessus, nous on a fait un calque, on va dire, sur le modèle managérial. Et donc oui, on est plutôt dans des relations de confiance d'égal à égal avec le management transversal, où chacun a sa place, chacun a son mot à dire. Donc oui, ça nous aide à verrouiller, mais c'est un mot un peu fort, à garder nos talents. Effectivement, le fait d'avoir ce côté très souple en termes de... Management, tout en ayant des règles, bien entendu, avec cet esprit très gagnant-gagnant. Je pense que comme pas mal de boîtes, on initie le télétravail, on initie beaucoup la valeur du gagnant-gagnant en interne quelque part. Et donc, ça nous aide, on va dire, au quotidien, déjà à avoir une bonne ambiance de travail, parce que tout le monde prend une plaisir à venir travailler. Ça passe du salarié, mais ça passe également par les associés. Je pense que c'est important si l'associé vient de travailler avec des pieds de plomb. On n'a pas de résultat et c'est assez derrière néfaste pour la structure. Non, c'est sûr que les valeurs qu'on prône aujourd'hui nous aident à fédérer en interne et à garder nos talents.

  • #0

    C'est intéressant parce que tu as parlé du télétravail et ça fait partie des sujets sur lesquels on voit beaucoup d'entreprises revenir en arrière. Et je me disais aussi, vous, votre localisation, si je n'ai pas de bêtises, vous êtes en dehors de la région parisienne. Oui. Et Béthune, c'est ça ? C'est dans quel...

  • #1

    62.

  • #0

    62. Alors, il faut que je sorte ma carte de France.

  • #1

    Du 59, à côté de Lille.

  • #0

    OK, dans le nord, dans le Lille. Tout à fait. À Lille, tout à fait. OK. Et tu penses que ça, ça impacte aussi la culture dans l'entreprise ou comment vous pensez justement le quotidien et vos salariés ? Est-ce qu'il y a un côté un peu région qui impacte ?

  • #1

    Oui, alors on ne va pas faire le puriste en disant elle est nordiste, reste entre nordistes, etc. Non, en fait, le sujet est un peu plus profond, c'est que historiquement, les associés côté Alexos se sont implantés à Béthune, parce que la suite de leurs études, il y a 17 ans maintenant, Alexos a 17 ans, on leur a dit écoutez, c'est la cabalaire, qui est un organisme d'accompagnement justement au développement des structures et à la création d'entreprises. On leur a dit, écoutez, on est prêts à vous aider avec des moyens humains et financiers. En contrepartie, vous devez créer effectivement de l'emploi dans le bassin minier, dans l'Artois, zone économique qui est un petit peu en souffrance ces derniers temps. Et donc, les associés d'Adexos ont accepté parce qu'ils étaient natifs de cette région et à l'époque, il n'y avait pas forcément de frein. Il s'avère que ça aurait pu être un désavantage, parce qu'effectivement une majorité d'agences connues et reconnues sont plutôt sur les métropoles, je pense à Lille de notre côté, on pense à Paris, tout logiquement, et aux autres métropoles, mais il s'avère que c'est devenu un avantage concurrentiel, peut-être dans le sens où on a un process de recrutement, on pourra en reparler, qui démarre généralement au Master 1, et il s'avère que derrière, une fois que nos talents sont implantés à Bétune, Si demain on veut changer un petit peu de vie, on est un peu obligé de donner la nuit au presque. Parce que le Grand-Île c'est à côté mais pas trop proche, il y a une bonne heure de transport, tout au moins en voiture. Et donc quand on additionne le bien-être au travail, un management transversal, la souplesse dans le télétravail par exemple, le fait également avec Chune de terminer à 18h d'être rentré chez soi à 18h10, c'est un confort qu'on n'a pas partout. C'est ça. au résultat des comptes on a effectivement et sincèrement très très peu de turnover à Dexos depuis que je suis là donc je disais

  • #0

    17 ans je suis arrivé il y a ça faisait 12 ans peut-être 3 personnes qui sont parties en 6 ans donc c'est très très peu quelque part c'est très très peu surtout dans les agences web où on sait qu'il y a beaucoup de demandes il y a beaucoup de turnover et effectivement je te rejoins quand tu additionnes tous les plus d'une agence en plus d'un confort au quotidien il n'y a pas de raison d'aller voir ailleurs si tu es bien valorisé si tu as une évolution possible c'est pas tout ça il n'y a pas de raison et aujourd'hui donc tu me disais vous avez tout un parcours d'intégration vous avez grandi comment dire d'une façon linéaire un peu chaque année où il y a eu parce que ça fait que six ans presque enfin c'est pas c'est pas C'est pas beaucoup. Toi, est-ce que vous avez intégré doucement chaque personne ? Ou là, depuis deux ans, ça s'est un peu accéléré ? Comment ça se passe ?

  • #1

    Déjà, moi, je suis admiratif des gars ou des nanas qui lancent une boîte et puis en deux ans, ils sont 50. Je trouve ça complètement démentiel. Je ne sais pas comment ils font parce que déjà à 18, c'est un challenge énorme. Donc non, on va dire qu'on a suivi notre croissance. Pour le coup, la boîte s'est lancée avec 4000 euros de capital, pas d'emprunt bancaire, pas d'investisseur derrière. Donc le recrutement a suivi la croissance de l'agence. On a recruté au fil de l'eau. Tous les ans, on a dû faire un... plus deux, plus trois, et après c'est le grand dilemme de toutes les agences, est-ce que l'activité économique est bonne, est-ce que ça va continuer et perdurer, est-ce qu'on recrute, donc ça c'est un peu notre quotidien, après en termes de vision, je pense qu'on va rester raisonnable, déjà je pense que quand on est une agence de 20-25 personnes, c'est déjà pas mal et sérieux, c'est un peu la projection qu'on porte avec Onfili. Donc oui, il n'y a pas eu de gros rushs, pour répondre très précisément à ta question, c'était plutôt effectivement une croissance RH qui a suivi la croissance en termes de chiffre d'affaires.

  • #0

    parce que parfois c'est là où on commence une boîte en étant peu nombreux et on essaie d'avoir une bonne culture d'entreprise et avec le nombre parfois cet esprit un peu familial, un peu convivial se perd mais si effectivement vous avez eu la chance parce que je te rejoins je me mets à la place des entrepreneurs qui recrutent des centaines de personnes d'un coup je sais pas comment ils font pour gérer cette croissance là nous on a recruté je sais pas je crois qu'en 5 ans on a recruté peut-être il y en a un plus je crois 10 ou 15 personnes de plus c'est insignifiant quand tu vois effectivement les startups où d'un seul coup ils passent de 0 à 150 C'est clair. Oui, c'est un modèle après, critiquable ou non, c'est vrai que... J'ai connaissance de certaines boîtes qui sont passées de 40 à 150. Non, et au final, les interlocuteurs changent quand même pas mal. Donc, il y a certainement une recette magique, un miracle, je ne sais pas. Mais en tout cas, je trouve ça effectivement démentiel et très fort. Ceux qui arrivent à mettre ça en place en regardant une culture d'entreprise, ça franchement, chapeau, parce qu'il n'y a pas que les RH généralement. Donc, il faut être très armé et costaud pour absorber autant de monde.

  • #1

    Puisqu'on parle de recettes miracles, je pense qu'il y a plein d'agences qui se lancent et qui n'ont pas non plus votre croissance et qui ont du mal justement à faire grandir leurs équipes, à faire grandir leurs projets. Et en plus, en le faisant tout en respectant ses valeurs, est-ce que pour toi, il y a une recette miracle ou des ingrédients secrets peut-être sur le dentifli ?

  • #0

    Non, c'est dur. Non, non, non. Sincèrement, j'aimerais. On aimerait tous. je réfléchis en allant mais quand je me refais un peu le film dans la tête on a toujours essayé avec Olivier d'avoir un équilibre mais on a énormément travaillé il y a un moment où il n'y a pas de malheureusement je pense à tous les postes LinkedIn qu'on va passer et pourquoi pas mais il y a un moment quand on veut exceller on va dire Dans un domaine, pour n'importe lequel, que ce soit dans la vie professionnelle, dans le sport, dans la musique, ça passe par du travail et par de la répétition. Donc oui, on ne va pas dire qu'on a fait du senteur personnel d'Alain Elon Musk, ce n'est pas vrai, heureusement. Mais effectivement, on a beaucoup travaillé, on s'est beaucoup remis en question. On s'est beaucoup testé, on s'est beaucoup challengé, je pense qu'on a écouté et je pense aussi qu'on a eu un allié conséquent qui est Adexos. Sincèrement, aujourd'hui, je pense qu'on n'aurait pas eu notre parcours sans... ça peut paraître bête mais au démarrage des locaux partagés c'est une charge mentale en moins un DAF partagé c'est une charge mentale en moins voilà toutes ces choses là qui ont permis effectivement à Mayonnaise de bien prendre si je puis dire donc oui avec sauce plus travail ça a rendu ce format là mais j'aimerais dire que c'est simple mais en réalité des choses il faut être bien entouré, s'associer avec les bonnes personnes, je pense avoir une bonne complémentarité au niveau des compétences Et puis après, avancer, avancer et avancer.

  • #1

    Je pense qu'il y a un mot magique que tu as donné dans ton explication, qui est le mot itérer et le mot remise en question. Et je pense qu'au-delà du travail, parce que tu peux travailler des heures, si tu travailles, je vais mettre des grosses guillemets, n'importe comment ou pas dans la bonne direction, tu peux t'épuiser, ce n'est pas comme ça que tu arriveras. Et c'est parfois très compliqué justement de se remettre en question parce que ça veut dire constater que ça ne marche pas. Et du coup, chercher une autre solution. Et comme tu disais, vous avez eu la chance d'avoir Adexos. après c'est aussi important dans n'importe quel stade de son entreprise d'aller voir ailleurs, d'échanger avec ses pairs pour dire ok moi je suis dans cette situation là comment toi tu as fait ? demander à d'autres gens qui sont passés avant nous et c'est aussi pour ça que je réalise ce type d'épisode de podcast parce que justement ton histoire va forcément inspirer d'autres agences ou des alternants qui hésitent peut-être à aller créer un autre amphibie mais effectivement il n'y a pas de... se remettre en question et itérer et surtout commettre des erreurs c'est comme ça qu'on apprend et je pense qu'il y a un petit côté résilience peut-être aussi de se dire on lâche pas on lâche rien

  • #0

    On peut citer Thomas Cook, on peut citer Kodak, toutes ces boîtes-là, et pourtant c'était des géants, on va dire. La remise en question, elle est perpétuelle, et je pense qu'elle doit exister à n'importe quel âge, et pour n'importe quel homme avec un grand âge. Donc à partir du moment où on n'est pas capable d'équiter, de se remettre en question, d'ouvrir le champ des possibles, on peut avoir ses croyances, on a tous nos croyances quelque part. Mais il y a un moment, voilà. Comme tu l'as dit, je pense que le mot fort, c'est la remise en question, parce que c'est ce qui fait avancer. Il y a un moment, quand on est commercial, qu'on use d'une technique ou d'une stratégie, on peut être grognon et dire que ça ne paye pas, mais il y a peut-être un problème au niveau du persona, au niveau de la cible, au niveau de l'approche, au niveau de la promesse. Et là-dessus, c'est une très bonne remarque, parce qu'à peine j'avais fini mon master, J'ai fait une formation additionnelle qui est à Kimbo, où la grande thématique, c'est comment automatiser sa prospection, sa partie outbound. Pourtant, je sortais d'un master, je me disais, je sais tout, je connais tout, et puis c'est parti. Et puis, ça évolue tellement vite. Je vois aussi, j'en ai parlé en début de podcast, mon paternel, il a une façon de travailler qui porte ses fruits, mais qui est déjà différente et complètement... je ne vais pas dire aux antipodes de la mienne, parce que du e-commerce, ça reste du e-commerce, mais quand je parle de prospection automatisée avec des e-mails qui s'envoient automatiquement, une deuxième e-mail, il s'envoie comment déjà ? Ce que je veux dire par là, c'est que la remise en question, elle est importante, toujours rester en veille, toujours se former un minimum. et prendre du recul par rapport à une situation et puis toujours chercher à s'améliorer tel un sportif parce que c'est du... on est sportif quelque part en travaillant dans ces structures.

  • #1

    Complètement. Et je te remercie parce que je vais oublier cette histoire de Kodak et tu me l'as rappelé qui est assez incroyable et je devrais en reparler plus souvent parce que c'est vrai qu'ils ne croyaient pas à l'appareil photo numérique. C'est fou, hein ? Aujourd'hui, je sais que j'ai des confrères qui ne croient pas en l'IA, ça va être très compliqué. C'est comme ceux qui ne croyaient pas en Internet. Tu n'étais peut-être pas né, mais en tout cas, moi, j'ai connu les débuts d'Internet. Et je me rappelle les entreprises qui ne croyaient pas au site d'entreprise. Pour eux, ça n'allait pas aider à avoir des clients.

  • #0

    Complètement, oui. Je pense qu'il faut être ouvert. Il faut être ouvert. Il faut prendre ça, enfin je sais pas, il y a un jeu autour de nous, on nous donne des armes et il faut jouer avec et jouer aussi avec les bonnes armes parce qu'effectivement... Quand internet est arrivé, alors effectivement je ne suis pas très vieux, mais je suppose que plein de monde s'est dit, on continue à l'ancienne et puis jusqu'au jour où ce n'est plus possible. Il y a certainement pas mal de personnes qui ferment les yeux, peut-être par paresse, peut-être par conviction, mais quand bien même un jour ceux qui n'ont pas pris le train, il sera déjà trop tard. Oui, c'est important et je pense qu'à un moment, il faut se faire mal aussi quand il y a des nouveautés. Mais on revient toujours à la même chose, la remise en question, la résilience, l'envie d'avancer. Ça permet d'aller chercher toutes ces innovations et d'aller dans le bon sens, je pense.

  • #1

    et je suis très curieuse parce qu'effectivement libérer sa boîte c'est libérer sa tête et comment on arrive justement à dépasser toutes ces croyances et à se remettre en question et toi il y a plein de fois où je repense au passé je dis ok mais quel a été le déclic comment j'ai réussi à me dire faut arrêter de faire comme papa faut arrêter de faire par exemple si je prends mon père au management il était très à l'ancienne mon père c'était le premier arrivé dernier parti il faut les crier parce que tu comprends il faut rappeler à tout le monde qui est le patron parce que sinon les gens ne savent plus qui est le patron et moi je suis aux antipodes de ça et je me demande par quoi on passe à quelle que soit la génération pour se dire non mais il faut remettre ça en question est-ce que c'est Est-ce que c'est une croyance qu'il y a forcément une alternative ? Est-ce que parfois tu as vu une conférence, tu as lu un livre et tu te dis voilà, maintenant je sais qu'on peut faire autrement Comment ça se passe ?

  • #0

    Moi, je me dis que c'est l'évolution des mœurs, c'est l'évolution de la société parce qu'aujourd'hui, ma génération, elle n'a pas envie d'être managée comme la génération précédente allait être managée. Et je pense que les managers d'hier ont tout faux pour arriver à la génération d'aujourd'hui. et donc je pense que l'adaptation elle se fait dans notre inconscient au final et peut-être qu'au bout d'un moment on se dit Typiquement, le télétravail, je n'étais pas le plus grand des fanatiques au début. Je me disais comment on peut créer une cohésion avec du télétravail et tout ce qui s'ensuit. Et au final, j'y suis revenu quelque part, où je me dis, dans Franklin, ça marche. Donc voilà, on est sur un système hybride et c'est très bien comme ça. Alors que si je n'avais pas écouté mes associés, je n'avais pas mon mot à dire là-dessus, mais moi j'aurais plutôt dit, c'est du fou les présentiels. et donc oui, moi-même malgré que j'ai un âge on va dire relativement jeune, j'ai un peu des croyances managériales à l'ancienne mais par la force des choses on apprend, on se remet en question encore une fois et derrière on ouvre un peu le champ des possibles on se rend compte que de toute façon il n'y a pas une solution et une recette miracle je pense qu'on a déjà dit ça mais sur la partie managériale donc après effectivement je pense qu'on est génération qui arrive qui est la mienne même si je ne l'identifie pas toujours à cette génération-là, on a besoin d'écoute, on a besoin d'accompagnement, on a besoin de management. Et puis après, je pense qu'il faut faire entendre que le retour sera gagnant-gagnant et c'est là qu'on arrive à obtenir le meilleur de chacun.

  • #1

    Un peu comme dans la relation que vous avez avec vos clients, enfin tout ceci fait sens. Et on parle beaucoup de réussite professionnelle et je sais que tu es aussi un grand passionné de sport, notamment que tu n'es pas célibataire, tu as quelqu'un dans ta vie, donc tout ça, ça nécessite aussi du temps. et donc du coup ça fait plein de choses à caler dans une semaine que ce soit comme tu disais s'investir dans son travail s'investir dans le sport, s'investir avec ses proches est-ce que promis je vais pas reparler de secrets ou d'ingrédients est-ce que t'as une technique pour réussir à maintenir un équilibre c'est souvent ce qu'on me dit, comment tu fais Emilie pour tout faire dans ta semaine je sais pas est-ce que t'es très rigoureux au niveau d'un agenda ou

  • #0

    ouais alors effectivement il ya le club de foot pour la parenthèse qui a il ya six ans créé un club de foot on est parti on a démarré à 11 aujourd'hui on est quasiment 200 c'est une belle machine et ça nécessite pas mal de Pas mal de travail, heureusement au même titre que dans une boîte, je suis entouré, pas mal de tâches, de délégués, j'aime énormément cette vision d'une personne, une grande tâche. Mais donc oui, à côté de ça j'ai toujours ma carrière de sportif en réguerre, donc entraînement, match, gestion du club, plus effectivement en fili. ça nécessite pas mal de temps après je pense que je vais revenir sur la partie privée après mais tant personnel mais je pense que quelque part on l'a en soi qu'on le veuille ou non moi je me connais un peu j'essaye de me limiter j'essaye de relever la tête un moment de me dire tiens fait longtemps que j'ai pas été visiter grand mère par exemple mais sérieusement je pense que malheureusement on est un peu victime de sa part moi des fois je me sens victime de ça dans le sens où Quand je pars en vacances, au bout de 5-6 jours, je tremble. J'ai cru que mon vie, c'est d'avancer, c'est de faire des projets, c'est d'aller au club, en plus l'été, il y a le recrutement, il y a plein de choses. Donc voilà, après on essaye de driver un peu ces démos, on va les appeler comme ça, et puis de trouver un équilibre. Après, au niveau de ma vie privée, la chance que j'ai, c'est que... J'ai une compagne avec qui je suis depuis 9 ans, on dirait mon jeune âge, qui m'a toujours connu comme ça. qui n'est pas forcément comme moi, ça, c'est intéressant, et qui a toujours accepté, effectivement, ma façon de me faire, d'être, et qui me fait confiance. Donc ça, c'est du bonheur. Et malgré tout, comme je disais, des fois, on essaie de relever la tête et de dire, attends, là, tu déconnes, tu n'es pas rentré à chaque fois avant 21h à la maison, essayer d'écrire un peu de recul, un peu de temps pour toi. Malheureusement, il n'y a pas de recette miracle.

  • #1

    et là dessus aussi tu y terres tu te remets en question c'est pas évident de réussir à tout concilier surtout quand on est ambitieux et qu'on a envie de réussir sur tout ce qu'on entreprend c'est très compliqué de réussir à tout allier ça

  • #0

    serait trop facile de dire je pense qu'à moi et on oublie la famille, les frères les soeurs etc donc voilà il faut trouver un juste milieu pour Dans ma jeune carrière, quand j'étais étudiant, j'avais travaillé en entrepôt logistique à Leroy Merlin, et j'ai souvenir d'un des responsables qui mettait des plages horaires dans son agenda pour s'occuper de sa famille, pour s'occuper de ses potes, c'était un peu malheureux. Certains vont se retourner en disant qu'il est complètement fou, je pourrais complètement l'entendre également, mais malheureusement, des fois, on en vient un peu là, parce qu'une journée, c'est que 24 heures, ça passe relativement vite. On a raison de plus aussi pour ne pas oublier les choses de la vie quelque part. Mais voilà un peu le constat global. On essaye de faire du 70% amphibie, 20% club et 10% vie perso quelque part.

  • #1

    mais tu sais que l'agenda c'est en tout cas avec les laps de temps pour la famille etc moi je vais tu peux pas le voir là mais j'ai un agenda comme ça affiché moi sur mon mur effectivement bon j'ai pas les temps famille mais j'ai les temps sortie de chien j'ai les temps là ce soir là je ne travaille pas je regarde un film et ça peut donner un air très disciplinaire etc mais c'est juste que sinon mon cerveau il est feignant en fait je veux lui faciliter la vie parce que sinon lui il va partir son chose il va préférer aller s'amuser sur je sais pas la dernière version de la 6.5 de WordPress plutôt que de regarder un film parce qu'il y avait enfin voilà et s'il ne me force pas je ne vais pas me reposer et je ne serai pas en forme le lendemain et c'est ça parfois où on va voir l'organisation où on dit à 19h tu vas boire un verre avec ton pote ça peut faciliter aussi les bonnes pratiques

  • #0

    C'est sûr, parce que des fois, effectivement, je me dis, ce soir, fin de journée, tu essaies de ne pas partir trop tard, et puis tu te retournes, il est bientôt 20h, et puis finalement, c'est un échec. Alors que quand on entraîne mon collectif, avec une heure précise à laquelle il faut être sur le terrain, tu n'as pas le choix que de t'arrêter et de te mettre en route. Après, oui, chacun est comme il est, et puis je pense que tout est respectable, il faut respecter de part et d'autre, mais c'est vrai qu'on fait un peu une course au temps. C'est vrai que ça, des fois, c'est un peu malheureux, je vois, j'en suis venu à m'acheter un d'euro pour gagner 10 minutes dans ma journée et pouvoir faire un peu de sport le midi. Ça devient un truc de fou, mais après, est-ce que j'aime ça ? La réponse est oui. Est-ce que ça me rend heureux ? La réponse est oui. Donc à partir de là, tout va bien quelque part.

  • #1

    Tout ça fait, et je pense que c'est le plus important, c'est effectivement trouver une situation où on se sent heureux et épanoui et en accord avec ses valeurs.

  • #0

    Complètement. On m'a toujours dit que la vie était faite d'un équilibre. Donc, chacun doit trouver justement son équilibre.

  • #1

    Ça fait une belle phrase de fin. Hugo, si des auditeurs ont envie de te poser des questions, que ce soit sur ton parcours, sur ton club de foot, parce que peut-être ils sont dans la région, ou parler d'amphibie, quelle est la meilleure façon de te joindre ? Est-ce que c'est sur LinkedIn ou est-ce que tu as un autre réseau de préférence ?

  • #0

    Oui, full LinkedIn, je ne fais que ça. Donc...

  • #1

    Hugo Bayeul entre au film LinkedIn il n'y a pas d'arroba de réfléchissez parce que c'est pas comme Instagram ou non je mettrai le lien dans l'inscriptif des épisodes comme ça les gens pourront te contacter et puis pourront sûrement te poser d'autres questions auxquelles j'ai pas encore pensé en tout cas merci beaucoup Hugo pour cet échange très intéressant

  • #0

    Merci à toi, Émilie.

  • #1

    Je te connais encore mieux. On aurait pu continuer encore des heures. Mais merci parce que je trouve ça toujours intéressant de montrer des expériences où comment on pense indifféremment, en osant dire non et en étant soi-même, au final, on peut arriver à un résultat très positif pour soi ou pour son entreprise.

  • #0

    On y est, c'est ça.

  • #1

    Merci bien, Égo.

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Description

De stagiaire à associé, une trajectoire inspirante !
Cette semaine pour ce nouvel épisode de Libère ta boite, on parle éthique et ambition avec Hugo Bailleul.

Au sommaire, sans langue de bois et en toute transparence comme d’habitude, découvre nos échanges sur :

  • les défis d’une ascension au sein d'une jeune agence;

  • l'importance de valeurs telles que la transparence, l'éthique dans les affaires, et l'authenticité;

  • comment un management participatif a contribué à la croissance et à une dynamique positive.


Tu veux en savoir plus sur :
👉 Mon invité Hugo Bailleul 🐝 : https://www.linkedin.com/in/bailleul-hugo/
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Transcription

  • #0

    Donner du sens à son travail, ça se construit. Alors, explorons ensemble comment repenser le monde de l'entreprise. Bienvenue sur Libère ta boîte, le podcast qui va faire de toi un dirigeant serein, efficace et heureux pour que ton business cartonne et que tes salariés soient engagés et ravis. Je suis Émilie Lebrun, dirigeante de l'agence WordPress Woodenit, aussi mentor et coach de dirigeants, et j'ai lancé ce podcast pour faire bénéficier de mon expérience les entrepreneurs qui cherchent à explorer de nouveaux modèles d'entreprise. La boîte, c'est à la fois une entreprise et aussi un cercle trop restreint dans lequel on maintient parfois notre quotidien. Alors je veux aider chaque vendredi, seul ou avec des invités inspirants, à repenser notre approche du travail et à libérer nos idées en même temps que nos entreprises. Installe-toi confortablement et je te souhaite une bonne écoute. Eh bien bonjour à tous, bonjour Hugo et bienvenue dans mon podcast Libère ta boîte. Hugo, tu es business developer, tu es associé de l'agence Enchimie. On se connaît depuis un petit moment parce qu'on gravite tous les deux dans l'écosystème WordPress. Mais aujourd'hui, on ne va pas parler de WordPress. Je ne pense pas, peut-être quand même, on ne sait jamais. Nous connaissant, c'est toujours possible. On va surtout parler vision, culture d'entreprise, agence, et puis surtout de ton parcours, parce que je trouve que tu as un parcours vraiment très inspirant. et c'est ce qu'on avait envie de partager aujourd'hui un peu tous les deux et surtout je vais arrêter de parler je vais te laisser te présenter et nous en dire un peu plus sur toi qu'est-ce que t'en dis ?

  • #1

    Salut Milly, salut à tous je me présente Hugo, comme tu l'as dit business developer et associé au sein de l'agence Amphibie je n'ai pas toujours été comme tu l'as stipulé également dans le sens où je suis arrivé en tant qu'alternant je suis Amphibie le fil de l'histoire sur mon parcours j'ai fait un... Un BTS assez classique, pas très scolaire, mais toujours eu la volonté d'aller jusqu'au bout, c'est-à-dire le master quelque part. Et puis arrivé en fin de BTS, j'avais plutôt pour vocation, c'est ça aussi qui est assez paradoxal, de suivre le paternel, c'est-à-dire d'aller dans le monde de l'assurance, pas très sexy, le prime abord. Et puis il s'avère que j'ai un super responsable pédagogique à Boisimont-Saint-Charles-à-Arras, pour ceux qui connaissent, l'établissement dans lequel j'interviens aujourd'hui. avec une belle boîte à l'étude moi je suis natif bétunois qui est pas loin de lille en 62 cherche un business développeur en digital possible je connais tous des thunes et xos n'existe pas bon et donc j'ai pris le pari j'ai écouté donc frédéric durant comme je le disais mon responsable pédagogique et je suis allé rencontrer avec sauce et surtout à benjamin gosselin à la suite de ça benjamin m'a dit écoute chico on a une idée de boîte on aimerait créer une verticale à alex os ce que l'expo c'est du développement sur une solution qui s'appelle magento permet de développer des écosystèmes e-commerce important on va dire une idée de boîte comme je le disais à on n'a pas de nom, on ne sait pas trop encore où est-ce qu'on veut aller, mais il y aura tout à créer. Et là, mon instinct un peu entrepreneur, on va dire, je me suis dit, bon, c'est pas mal, parce que historiquement, j'avais déjà créé une boîte avec un collègue, ça n'avait pas fonctionné, donc c'était une brasserie, on vendait de la bière étiquette, on ne produisait pas, mais effectivement, on vendait notre bière à notre marque, qui s'appelait Brasserie Laval d'à l'époque, un petit clin d'œil allait au Val-en-Bois. J'avais connu un petit peu la difficulté d'en comprendre, et là je me dis que ça peut être un bon pari de pouvoir s'appuyer sur un partenaire sérieux, parce que l'Adexa c'est une belle petite machine, et c'est de là où l'histoire a commencé. C'est-à-dire qu'on oublie la licence assurance banque Costar et on part en licence business digital, je dis bien en mode un peu plus détendu. Et donc j'intègre Lexos, la boîte n'existe pas encore, elle est à la naissance d'Amphibie, elle a démarré trois mois après mon arrivée. Et c'est là où j'ai rencontré Olivier, qui est le directeur technique, Olivier Gorsalka. Et c'est là où on a recruté aussi un deuxième internant pour produire ce que j'allais vendre, ou pas, on y reviendra. Et donc l'histoire a démarré, on était trois, et donc on était dans les bureaux de Dexos jusqu'à aujourd'hui, où on est 18. Je fais un peu de teasing sur la suite. Et donc moi j'ai enchaîné, Emili... Licence, Master 1, Master 2, avec de la performance, une première bonne année, une deuxième année où on fait une croissance à trois chiffres, une troisième où on fait une croissance à trois chiffres. C'est facile au démarrage, ce ne sont pas des chiffres très élevés, mais quand même, on a une très belle progression. Et puis derrière, arrive la fin du Master. Et là on se pose tous cette question, qu'est-ce que je fais effectivement après le master ? Alors moi ma volonté profonde allait être de continuer, parce que Benjamin, Olivier, également Nicolas, qui est le directeur technique d'Addexos et associé d'Amphibie, ils sont trois associés historiquement, m'ont dit voilà, on aimerait continuer l'aventure avec toi et je partageais pleinement ce sentiment, avec une idée derrière, dans un coin de ma tête, qui était de devenir associé de cette structure. parce que légitimement ou pas, j'estimais développer cette structure en termes de chiffre d'affaires et tout ce qui s'ensuit. Puis il y avait cette vocation profonde pour revenir à l'entrepreneuriat, d'être non pas mon propre patron, parce que ce n'est pas là où je suis le meilleur, mais j'avais envie effectivement de rejoindre le pôle d'associés, le pool d'associés si on peut l'appeler comme ça. Et donc après un an de CDI, j'ai eu une première proposition pour racheter 10% de la structure. jusqu'à aujourd'hui, maintenant ça fait 6 ans, ça passe relativement vite, et à l'heure actuelle, j'ai 20% de la structure. D'où le titre de ce podcast, d'alternant à associé.

  • #0

    C'est un sacré pari, parce qu'en écoutant raconter ton parcours, je m'imaginais moi à ta place, en pleine étude, en recherche d'alternance, et me dire, OK, pourquoi pas, je rentre dans une entreprise où en fait, il y a tout à construire. Et là, comme tu disais, il faut effectivement avoir une ADN d'entrepreneur pour accepter le défi, se dire, OK, là, je me lance dans je ne sais pas trop quoi, mais j'ai confiance en moi, j'ai confiance. dans les personnes qui sont aussi dans cette agence et je sens qu'on va faire un truc qui cartonne, on va essayer de faire marcher, c'est un sacré pari.

  • #1

    Oui, il y a deux choses, effectivement. La première chose, c'est le pari, comme tu le dis, et la résilience. Parce que quand tu démarres, en Philly, il n'y avait pas de portefeuille client, il n'y avait pas de notoriété, pas de partenaire. On était derrière nos bureaux et si on ne sortait pas de l'agence, on n'allait pas nous connaître quelque part. Et donc c'est très compliqué au démarrage. On va chercher nos premiers deals. En plus pour moi le digital c'était tout nouveau malgré que je fasse partie d'une génération où je suis né avec le téléphone. C'était pas forcément mon type de prédilection on va dire par défaut. Donc j'avais tout à apprendre, je me suis énormément formé et puis derrière... on a commencé à avoir nos premiers deals, mais nos premiers échecs. J'ai des échecs qui me remontent en tête, qui ont fait un peu mal psychologiquement, mais on a fait preuve de résilience. De toute façon, je pense que c'est la qualité première d'un commercial et d'un chef d'entreprise, la remise en question, l'amélioration continue. Et après, effectivement, le deuxième facteur, là où on a un peu moins de maîtrise, on va dire en tant qu'étudiant, c'est capitaliser, excuse-moi le terme, mais sur la bonne boîte, c'est sur le bon boss. Je prends toujours l'exemple de ma sœur qui s'interroge sur son avenir. Je lui dis toujours, mais est-ce que tu es dans la bonne boîte ? Est-ce que tu as un patron qui saura te rendre l'appareil, qui saura te faire confiance, qui saura te faire évoluer ? À partir du moment où ces indicateurs-là sont ouverts, il n'y a plus qu'à se mettre au travail et à donner le maximum, ce qu'on a fait avec Olivier, avec Benjamin qui nous a beaucoup aidés, Nicolas également bien entendu, mais Benjamin nous aidait pas mal sur la partie commerciale étant donné qu'il est riche en commerce côté Alexos. et donc à partir de là effectivement on a lâché les chevaux on a beaucoup travaillé ça n'a pas toujours été simple mais c'est vrai qu'aujourd'hui quand on regarde un petit peu dans le rétro parce qu'on ne prend pas forcément l'habitude de le faire il y a beaucoup de points de satisfaction et justement quand tu regardes dans le rétro est-ce qu'au moment où tu as pris cette décision tu as eu des personnes dans ton entourage ou

  • #0

    des étudiants qui t'ont dit non mais Hugo c'est n'importe quoi prends plutôt une boîte sûre sécure c'est ton alternance ils vont se servir de toi j'en sais rien toi est-ce que t'as eu des échos très très négatifs comme on peut s'attendre dans ce type de situation qui est vraiment pas conventionnelle du coup oui c'est vrai qu'il y a pas mal de structures effectivement enfin d'étudiants qui recherchaient potentiellement des structures un peu plus conséquentes on pense ici dans le nord à Meulier le groupe ADO et tout ce qui s'ensuit

  • #1

    Moi, ce n'était pas vraiment ma vocation, parce que par le passé, j'avais eu l'occasion de travailler dans une structure plus conséquente. Effectivement, ça offre des garanties, mais par contre, on a très peu de flexibilité. Et donc, moi, je recherchais déjà par défaut, on va dire, cette structure à taille humaine. Et puis, d'autre part, j'ai toujours été un peu une grosse tête par rapport à ça, dans le sens où je n'écoutais pas trop ce qu'on me disait. J'écoute un peu plus aujourd'hui, mais un peu moins quand j'étais un peu plus jeune, on va dire. Donc, non, non, voilà, je n'avais pas trop de retours négatifs. Je faisais mon chemin, j'avançais et puis j'en donnais surtout le meilleur de moi-même pour ne pas avoir de regrets. Chose qui a porté ses fruits aujourd'hui.

  • #0

    Je pense que quand on aime entreprendre, de toute façon, on a ce côté un peu rebelle et je ne suis pas sûre que ce soit qu'une question d'âge. En tout cas, moi, à mon âge, je continue à ne pas écouter ce qu'on me dit. J'essaye d'apprendre toujours à écouter quand même des gens, notamment les gens qui ont des expertises et qui sont passés par là avant moi. Mais effectivement, je pense qu'on a aussi besoin de prouver qu'on a une idée, de prouver qu'on peut le faire. Ou que, justement, il y a une alternative. Parce que quand on a préparé cette interview, tous les deux, on parlait notamment des images des agences web et qui ont parfois des images hyper négatives. qui peuvent avoir très mauvaise presse. Parfois, on se dit qu'en rejoignant une agence web, ce n'est pas forcément quelque chose de très encourageant, de très enthousiasmant. Est-ce que tu peux en dire plus par rapport à ça ?

  • #1

    Oui, je pense que la chance qu'on a eue, encore une fois, par rapport à ça, alors là, je parle plutôt au nom d'Amphibie, c'est justement d'être poussé par Adexos. Pourquoi ? Parce que quand on crée une agence web, généralement, la première vocation, c'est de faire du projet. Et donc, on court un petit peu après les projets, on va chercher des sujets de développement de site, des sujets de développement de site marchands, et on oublie effectivement la partie récurrence, les revenus récurrents. Et à Dexos, à partir du moment où on a démarré, on n'avait pas encore de clients, ils nous ont tout de suite dit qu'il faut créer de la récurrence. Vous allez comprendre où est-ce que je veux en venir au travers de mes propos. Et donc on s'est focalisé là-dessus en allant chercher effectivement des projets, parce que si on veut de la récurrence, il faut faire des projets avant, quand bien même on peut aller reprendre des projets qui ont été développés par un tierce, on s'est énormément focus là-dessus, ce qui a permis effectivement d'avoir un socle de clients, un socle de base. et de moins courir après les projets, d'une part, d'avoir des enveloppes budgétaires un peu plus conséquentes. Et donc, on est très rapidement sortis de cette image d'agence qui a très peu de récurrence et qui va par certains moments, parce que l'activité économique n'aime pas l'aîner, chercher des projets à tout prix, des fois justement en cassant un peu le budget. Et derrière, quand il n'y a pas le budget, il y a toujours quelqu'un qui le paye. soit la personne qui travaille sur le dossier en faisant des heures supplémentaires, soit l'agence, ou soit la qualité du projet. Et donc grâce à ce socle de récurrence qui a toujours été poussé par Alexos, et qu'on a très vite développé, on a pu, je vais dire, sélectionner un peu nos dossiers, et surtout arriver tout de suite sur des tailles de dimension projet assez intéressantes. résultat des comptes mais comme je disais juste avant on est sorti du modèle où on va courir après du projet courir après du projet et un moment à force de courir après du projet barre casse un petit peu les prix et c'est là où on commence est moins bon et je pense je peux me tromper un serait intéressant d'être avec d'autres confrères sont plutôt des généralement des agences de communication généraliste justement, je pense qu'il y a un peu de souffrance par rapport à ça, parce qu'il manque ce centre de récurrence, et donc des fois on en vient à faire moins bien, parce que naturellement, quand on a 100 clients au lieu d'en avoir 10, on ne peut pas être bon avec 100 clients, c'est juste pas possible. Voilà un petit peu le retour par rapport à ça.

  • #0

    Oui, je te rejoins complètement là-dessus parce que Woodenit, nous, on a aussi démarré au départ en mode très projet et quand on a eu la récurrence de la partie maintenance, ça nous a aussi aidé à avoir, j'ai envie de dire, une trésorerie et une vision un peu plus moyen-long terme qui nous sécurisait et donc, du coup, pour pouvoir commencer à être un peu plus regardant sur les projets. Et c'est vrai que, pour avoir été freelance avant de lancer l'agence, j'ai un souvenir toutes les tailles d'agence, de toute façon, qui couraient après les projets. et pour se démarquer qui promettaient de faire moins vite enfin plus vite pardon et moins cher et quand tu veux faire plus vite et moins cher et bien tu mets sous pression ton équipe du coup t'as du turnover du coup plus ça va plus t'as des problèmes d'équipe et plus ça va plus tu descends les prix enfin et ça crée cette ambiance d'agence web qu'on cherche tous à éviter et qui donne pas envie en tout cas encore moins à la nouvelle génération de s'investir donc c'est vrai que le conseil d'Addexo là-dessus était plutôt pertinent

  • #1

    Je te rejoins totalement et je souris parce que encore ce matin, lors d'un appel d'offres, voilà il faut livrer en 3 mois vous êtes 30% plus cher que le concurrent mais c'est pas notre cheval de bataille on en parlera certainement après mais la transparence, faire du business on va dire éthique gagnant-gagnant, en bienveillance c'est notre positionnement et généralement on perd des appels d'offres à cause des budgets et à cause des plannings mais effectivement ça nous permet de faire de la qualité derrière quand on gagne des appels d'offres

  • #0

    Tout à fait, c'est ce que tu disais. Vous avez vraiment défini des valeurs qui font que vous allez vous démarquer, mais ça va à la fois vous servir et vous desservir. Si je comprends bien, vous avez mis en place des actions, même une culture, un cadre, qui vous démarquent, des concurrents. Donc effectivement, vous ne serez pas les moins chers, vous ne serez pas les plus rapides. Mais du coup, qu'est-ce que vous proposez ?

  • #1

    Je vais dire qu'on s'efforce à dire la vérité, tout simplement. Bien souvent, par le passé, au début, on voulait rendre service au client. Oui, t'inquiète pas, c'est possible. Oui, t'inquiète pas, on va le faire. Oui, t'as pris du retard, mais on va rattraper ton retard. On pensait être bienveillant, on pensait bien faire, et finalement, c'était à chaque fois un revers de bâton. Donc aujourd'hui, on préfère être très terre à terre, dire ça ne va peut-être pas faire plaisir. Mais la réalité des choses, et par le biais de notre expérience, parce qu'aujourd'hui on peut commencer à le dire, voilà le réel cadre qui est posé. Généralement, quand on est sélectionné, on vous dit qu'on n'était pas forcément les plus compétitifs sur la grille d'évaluation. Par contre, on aimait l'approche transparente, l'approche également... réaliste. Ce que je dis toujours aux différents clients, quand je prescris un projet et je fais exprès d'utiliser le mot prescrire tel un médecin, entre guillemets, ce que je veux dire par là, c'est que je me sens responsable derrière de ce qui est vendu. Et donc, si je suis responsable de ce qui est vendu, ça doit être bien vendu, à la fois pour nos équipes et à la fois pour le client. Et si je veux bien faire ça, il faut comprendre qu'à un moment, il y a une balance, il y a effectivement un juste milieu à trouver pour que chacun s'y retrouve et qu'on fasse de la qualité de part ou d'autre.

  • #0

    Et c'est un des points que je trouve le plus inspirant dans votre agence, et pas seulement parce qu'on le fait également d'une autre, mais cette valeur de transparence et cette valeur d'authenticité est assez rare, et généralement les agences sont juste là pour vendre leurs projets, peu importe en fait, j'ai rencontré je ne sais combien de commerçants d'agences qui me disaient non mais moi je dis tout ce que le client veut entendre, il n'y a pas de place dans mon planning, c'est pas grave, moi l'objectif c'est de le vendre, après c'est le directeur de prod qui s'occupera du planning, moi c'est pas mon sujet, moi je suis là pour vendre. et donc du coup ça contribuait bien sûr à la mauvaise image de l'agence mais aussi pour le client c'est très compliqué de se retrouver entre deux marchands de tapis et c'est vrai que cette valeur là d'authenticité et comme tu dis en totale transparence dire c'est pas possible dans votre budget est extrêmement différenciante Je me fais la réflexion que ça ne doit pas être facile aussi. En tout cas, moi, je me le suis fait pour nous. Tu diras si c'est pareil pour vous. Tu sais que tu es en concurrence avec des gens qui ne vont pas du tout être sur les mêmes sujets et qui vont au contraire dire tout ce que le client veut entendre. Et même moi, des fois, je me rappelle un client qui nous a dit Mais moi, on ne m'a jamais dit non, quoi. Eh bien oui, désolé, on sera les premiers à vous dire non parce qu'on ne va pas vous dire oui à tout. Et je pense que ça doit être aussi... déstabilisante d'avoir confiance dans son nom quand tu sais que les confrères qui font le même up and off que toi vont dire oui bien sûr que c'est possible pour moins cher et bien sûr que c'est possible en plus vite tu vois ce que je veux dire ?

  • #1

    Je suis complètement raccord et en phase. Ça ne veut pas dire que nous, on fait tout bien et qu'on est parfait et que les autres font mal. Mais tout au moins, quand on prescrit encore une fois une prestation, on fait en sorte d'être le plus juste possible par rapport à une réalité terrain. Bien sûr, on a déjà été en retard sur des projets. Bien sûr, on a déjà eu des dysfonctionnements ou on a déjà eu des décors avec des clients. C'est normal, un projet c'est pas linéaire, c'est un point A, un point B et un segment qui est posé entre les deux. Et donc ça aussi on essaye de l'anticiper, ça aussi on essaye de le faire entendre au client. Et donc aujourd'hui on se force, mais c'est un peu péjoratif et c'est pas le cas. On met énormément de communication avec nos clients. Je pense que ça fait la différence parce qu'encore une fois on est tous humains, on a le droit de se tromper, on a le droit de faire des erreurs, et donc on communique énormément, il y a tellement d'outils qui sont à notre disposition, qu'on essaye aussi de mesurer l'envergure d'un projet autour d'une relation humaine. Nous ce qui compte à la fin, il y a des enjeux héroïstes, il y a des enjeux de marge sur des projets, mais on a toujours fait preuve de résilience, ce que je veux dire par là c'est qu'en 6 ans, on n'a jamais abandonné un projet on est toujours resté sur le pont et on le termine quand bien même on fait x 2 sur nos temps x 3 ça c'est une vraie qualité et je pense que ça a construit aussi le peu le mental de l'agence quelque part et voilà la parenthèse par rapport à ça mais oui moi je suis un petit peu anti pourtant mon métier de base c'est commercial mais voilà je vais les dire je suis pas bon je suis vendeur de relations derrière l'objectif c'est une continuité je suis pas là pour faire une vente one shot et que derrière il se passe plus rien il ya un problème devant le client peut m'appeler en tant que commercial malgré un chef de projet maintenant en tant qu'associé par commis le on s'en fiche quelque part voilà un petit peu le sujet par rapport à ça moi ça me paraît important parce que je rebondis sur tes propos oui j'ai déjà entendu notamment des agences qui font appel à des commerciaux, des fois externalisés même. Et là, c'est un peu de l'abattage. Et c'est un peu dommage parce que ça ne fait pas du bien à la profession, comme on dit. Mais j'ai envie de dire que c'est un peu pareil sur tous les secteurs d'activité quelque part.

  • #0

    Et tu as l'impression que ces valeurs que vous défendez et qui font que vous vous démarquez, ça a aussi un impact positif sur vos clients ?

  • #1

    Oui, c'est un impact positif. C'est un très bon sujet parce que si le client partage nos valeurs, il y a une compréhension de part et d'autre qui est mise en place. Et donc, il y a plus de flexibilité, il y a une meilleure entente. Et s'il y a une bonne entente, s'il y a une bonne relation humaine avec un grand H, il y a un projet de qualité derrière. Parce que généralement, ça, il ne faut pas l'oublier. On a beau avoir un cahier des charges, des outils et tout ce qui s'en suit, s'il n'y a pas de relation humaine au sein d'un projet, il n'y a pas de qualité généralement. L'humain c'est vraiment primordial dans la réussite d'un projet aujourd'hui.

  • #0

    et du coup ces clients qui peuvent apprendre à vos côtés ou justement qui partagent cette culture de l'échange de la transparence est-ce que parfois tu as le cas du client où tu ne t'es pas rendu compte qu'il ne partage pas du tout ces valeurs là Parce qu'en tout cas, nous, historiquement, ça nous arrive qu'avec certains clients, le projet ne se passe pas forcément très bien parce que justement, on ne partage pas les mêmes valeurs, parce que chaque entreprise a sa culture et ses pratiques. Est-ce que ça t'est déjà arrivé ? Écoute-moi.

  • #1

    Oui. Non, mais carrément, et des fois, j'en discutais encore ce midi avec un développeur, nous les commerciaux, on a bon dos quelque part dans le sens où demain, quand on ne s'entend pas avec un prospect, le prospect, il ne signe pas avec l'agence, et on n'en entend plus parler. Des fois, quand on vient attribuer un projet à un responsable de compte, on essaye de faire le bon matching, c'est possible, malgré tout, ça ne passe pas, et puis derrière, on peut ajouter effectivement des problématiques de valeur, des problématiques de... Effectivement, des fois les agences ont encore cette image pour certains de prestataires, on vient presser comme un citron. Bon bah typiquement ce genre d'ADN là, ça ne correspond pas. Je veux dire, on est d'égal à égal, on est tous humains, on se respecte et puis on avance sur le dossier. Donc oui, c'est arrivé par le passé, c'est pas impossible que ça arrive encore aujourd'hui, ça arrive de moins en moins, encore une fois parce que je pense qu'avec notre cercle de récurrence. j'aime pas trop dire ça, mais on arrive à choisir nos clients, ou tout au moins nos projets. et donc on essaye d'avoir aussi des projets des clients, on est un peu obligé de le dire qui partagent effectivement nos valeurs qui ont la culture du web et qui justement vont comprendre aussi nos contraintes quand il y a donc on s'en sort mieux quand c'est comme ça et malheureusement quand il y a une tangente par rapport à ça, généralement la relation ne va pas au bout et d'ailleurs, pour clôturer là-dessus contractuellement, généralement sur nos contrats, mais une maintenance on a on a des prières évidemment on part du principe qu'à partir du moment où ça se passe bien avec le client il n'y a pas de raison effectivement qu'il change d'agence donc preuve encore une fois qu'on capitalise vraiment sur cette relation et

  • #0

    c'est ADN qui vous démarque en appel d'oeuvre et qui vous permet de gagner des clients est-ce que tu penses que ça vous aide également à recruter facilement à fidéliser vos talents en interne parce que je ne sais plus combien vous êtes déjà dans l'équipe rappelle-moi aujourd'hui on est 18 ouais

  • #1

    Oui, alors recruter, on pourrait faire également un podcast d'une heure à ce sujet. Tout au moins, effectivement, je pense que les valeurs qui ont été propulsées, les valeurs humaines, les valeurs en termes de management propulsées historiquement par Adexos et donc par Benjamin et Nicolas, qui est très très fort là-dessus, nous on a fait un calque, on va dire, sur le modèle managérial. Et donc oui, on est plutôt dans des relations de confiance d'égal à égal avec le management transversal, où chacun a sa place, chacun a son mot à dire. Donc oui, ça nous aide à verrouiller, mais c'est un mot un peu fort, à garder nos talents. Effectivement, le fait d'avoir ce côté très souple en termes de... Management, tout en ayant des règles, bien entendu, avec cet esprit très gagnant-gagnant. Je pense que comme pas mal de boîtes, on initie le télétravail, on initie beaucoup la valeur du gagnant-gagnant en interne quelque part. Et donc, ça nous aide, on va dire, au quotidien, déjà à avoir une bonne ambiance de travail, parce que tout le monde prend une plaisir à venir travailler. Ça passe du salarié, mais ça passe également par les associés. Je pense que c'est important si l'associé vient de travailler avec des pieds de plomb. On n'a pas de résultat et c'est assez derrière néfaste pour la structure. Non, c'est sûr que les valeurs qu'on prône aujourd'hui nous aident à fédérer en interne et à garder nos talents.

  • #0

    C'est intéressant parce que tu as parlé du télétravail et ça fait partie des sujets sur lesquels on voit beaucoup d'entreprises revenir en arrière. Et je me disais aussi, vous, votre localisation, si je n'ai pas de bêtises, vous êtes en dehors de la région parisienne. Oui. Et Béthune, c'est ça ? C'est dans quel...

  • #1

    62.

  • #0

    62. Alors, il faut que je sorte ma carte de France.

  • #1

    Du 59, à côté de Lille.

  • #0

    OK, dans le nord, dans le Lille. Tout à fait. À Lille, tout à fait. OK. Et tu penses que ça, ça impacte aussi la culture dans l'entreprise ou comment vous pensez justement le quotidien et vos salariés ? Est-ce qu'il y a un côté un peu région qui impacte ?

  • #1

    Oui, alors on ne va pas faire le puriste en disant elle est nordiste, reste entre nordistes, etc. Non, en fait, le sujet est un peu plus profond, c'est que historiquement, les associés côté Alexos se sont implantés à Béthune, parce que la suite de leurs études, il y a 17 ans maintenant, Alexos a 17 ans, on leur a dit écoutez, c'est la cabalaire, qui est un organisme d'accompagnement justement au développement des structures et à la création d'entreprises. On leur a dit, écoutez, on est prêts à vous aider avec des moyens humains et financiers. En contrepartie, vous devez créer effectivement de l'emploi dans le bassin minier, dans l'Artois, zone économique qui est un petit peu en souffrance ces derniers temps. Et donc, les associés d'Adexos ont accepté parce qu'ils étaient natifs de cette région et à l'époque, il n'y avait pas forcément de frein. Il s'avère que ça aurait pu être un désavantage, parce qu'effectivement une majorité d'agences connues et reconnues sont plutôt sur les métropoles, je pense à Lille de notre côté, on pense à Paris, tout logiquement, et aux autres métropoles, mais il s'avère que c'est devenu un avantage concurrentiel, peut-être dans le sens où on a un process de recrutement, on pourra en reparler, qui démarre généralement au Master 1, et il s'avère que derrière, une fois que nos talents sont implantés à Bétune, Si demain on veut changer un petit peu de vie, on est un peu obligé de donner la nuit au presque. Parce que le Grand-Île c'est à côté mais pas trop proche, il y a une bonne heure de transport, tout au moins en voiture. Et donc quand on additionne le bien-être au travail, un management transversal, la souplesse dans le télétravail par exemple, le fait également avec Chune de terminer à 18h d'être rentré chez soi à 18h10, c'est un confort qu'on n'a pas partout. C'est ça. au résultat des comptes on a effectivement et sincèrement très très peu de turnover à Dexos depuis que je suis là donc je disais

  • #0

    17 ans je suis arrivé il y a ça faisait 12 ans peut-être 3 personnes qui sont parties en 6 ans donc c'est très très peu quelque part c'est très très peu surtout dans les agences web où on sait qu'il y a beaucoup de demandes il y a beaucoup de turnover et effectivement je te rejoins quand tu additionnes tous les plus d'une agence en plus d'un confort au quotidien il n'y a pas de raison d'aller voir ailleurs si tu es bien valorisé si tu as une évolution possible c'est pas tout ça il n'y a pas de raison et aujourd'hui donc tu me disais vous avez tout un parcours d'intégration vous avez grandi comment dire d'une façon linéaire un peu chaque année où il y a eu parce que ça fait que six ans presque enfin c'est pas c'est pas C'est pas beaucoup. Toi, est-ce que vous avez intégré doucement chaque personne ? Ou là, depuis deux ans, ça s'est un peu accéléré ? Comment ça se passe ?

  • #1

    Déjà, moi, je suis admiratif des gars ou des nanas qui lancent une boîte et puis en deux ans, ils sont 50. Je trouve ça complètement démentiel. Je ne sais pas comment ils font parce que déjà à 18, c'est un challenge énorme. Donc non, on va dire qu'on a suivi notre croissance. Pour le coup, la boîte s'est lancée avec 4000 euros de capital, pas d'emprunt bancaire, pas d'investisseur derrière. Donc le recrutement a suivi la croissance de l'agence. On a recruté au fil de l'eau. Tous les ans, on a dû faire un... plus deux, plus trois, et après c'est le grand dilemme de toutes les agences, est-ce que l'activité économique est bonne, est-ce que ça va continuer et perdurer, est-ce qu'on recrute, donc ça c'est un peu notre quotidien, après en termes de vision, je pense qu'on va rester raisonnable, déjà je pense que quand on est une agence de 20-25 personnes, c'est déjà pas mal et sérieux, c'est un peu la projection qu'on porte avec Onfili. Donc oui, il n'y a pas eu de gros rushs, pour répondre très précisément à ta question, c'était plutôt effectivement une croissance RH qui a suivi la croissance en termes de chiffre d'affaires.

  • #0

    parce que parfois c'est là où on commence une boîte en étant peu nombreux et on essaie d'avoir une bonne culture d'entreprise et avec le nombre parfois cet esprit un peu familial, un peu convivial se perd mais si effectivement vous avez eu la chance parce que je te rejoins je me mets à la place des entrepreneurs qui recrutent des centaines de personnes d'un coup je sais pas comment ils font pour gérer cette croissance là nous on a recruté je sais pas je crois qu'en 5 ans on a recruté peut-être il y en a un plus je crois 10 ou 15 personnes de plus c'est insignifiant quand tu vois effectivement les startups où d'un seul coup ils passent de 0 à 150 C'est clair. Oui, c'est un modèle après, critiquable ou non, c'est vrai que... J'ai connaissance de certaines boîtes qui sont passées de 40 à 150. Non, et au final, les interlocuteurs changent quand même pas mal. Donc, il y a certainement une recette magique, un miracle, je ne sais pas. Mais en tout cas, je trouve ça effectivement démentiel et très fort. Ceux qui arrivent à mettre ça en place en regardant une culture d'entreprise, ça franchement, chapeau, parce qu'il n'y a pas que les RH généralement. Donc, il faut être très armé et costaud pour absorber autant de monde.

  • #1

    Puisqu'on parle de recettes miracles, je pense qu'il y a plein d'agences qui se lancent et qui n'ont pas non plus votre croissance et qui ont du mal justement à faire grandir leurs équipes, à faire grandir leurs projets. Et en plus, en le faisant tout en respectant ses valeurs, est-ce que pour toi, il y a une recette miracle ou des ingrédients secrets peut-être sur le dentifli ?

  • #0

    Non, c'est dur. Non, non, non. Sincèrement, j'aimerais. On aimerait tous. je réfléchis en allant mais quand je me refais un peu le film dans la tête on a toujours essayé avec Olivier d'avoir un équilibre mais on a énormément travaillé il y a un moment où il n'y a pas de malheureusement je pense à tous les postes LinkedIn qu'on va passer et pourquoi pas mais il y a un moment quand on veut exceller on va dire Dans un domaine, pour n'importe lequel, que ce soit dans la vie professionnelle, dans le sport, dans la musique, ça passe par du travail et par de la répétition. Donc oui, on ne va pas dire qu'on a fait du senteur personnel d'Alain Elon Musk, ce n'est pas vrai, heureusement. Mais effectivement, on a beaucoup travaillé, on s'est beaucoup remis en question. On s'est beaucoup testé, on s'est beaucoup challengé, je pense qu'on a écouté et je pense aussi qu'on a eu un allié conséquent qui est Adexos. Sincèrement, aujourd'hui, je pense qu'on n'aurait pas eu notre parcours sans... ça peut paraître bête mais au démarrage des locaux partagés c'est une charge mentale en moins un DAF partagé c'est une charge mentale en moins voilà toutes ces choses là qui ont permis effectivement à Mayonnaise de bien prendre si je puis dire donc oui avec sauce plus travail ça a rendu ce format là mais j'aimerais dire que c'est simple mais en réalité des choses il faut être bien entouré, s'associer avec les bonnes personnes, je pense avoir une bonne complémentarité au niveau des compétences Et puis après, avancer, avancer et avancer.

  • #1

    Je pense qu'il y a un mot magique que tu as donné dans ton explication, qui est le mot itérer et le mot remise en question. Et je pense qu'au-delà du travail, parce que tu peux travailler des heures, si tu travailles, je vais mettre des grosses guillemets, n'importe comment ou pas dans la bonne direction, tu peux t'épuiser, ce n'est pas comme ça que tu arriveras. Et c'est parfois très compliqué justement de se remettre en question parce que ça veut dire constater que ça ne marche pas. Et du coup, chercher une autre solution. Et comme tu disais, vous avez eu la chance d'avoir Adexos. après c'est aussi important dans n'importe quel stade de son entreprise d'aller voir ailleurs, d'échanger avec ses pairs pour dire ok moi je suis dans cette situation là comment toi tu as fait ? demander à d'autres gens qui sont passés avant nous et c'est aussi pour ça que je réalise ce type d'épisode de podcast parce que justement ton histoire va forcément inspirer d'autres agences ou des alternants qui hésitent peut-être à aller créer un autre amphibie mais effectivement il n'y a pas de... se remettre en question et itérer et surtout commettre des erreurs c'est comme ça qu'on apprend et je pense qu'il y a un petit côté résilience peut-être aussi de se dire on lâche pas on lâche rien

  • #0

    On peut citer Thomas Cook, on peut citer Kodak, toutes ces boîtes-là, et pourtant c'était des géants, on va dire. La remise en question, elle est perpétuelle, et je pense qu'elle doit exister à n'importe quel âge, et pour n'importe quel homme avec un grand âge. Donc à partir du moment où on n'est pas capable d'équiter, de se remettre en question, d'ouvrir le champ des possibles, on peut avoir ses croyances, on a tous nos croyances quelque part. Mais il y a un moment, voilà. Comme tu l'as dit, je pense que le mot fort, c'est la remise en question, parce que c'est ce qui fait avancer. Il y a un moment, quand on est commercial, qu'on use d'une technique ou d'une stratégie, on peut être grognon et dire que ça ne paye pas, mais il y a peut-être un problème au niveau du persona, au niveau de la cible, au niveau de l'approche, au niveau de la promesse. Et là-dessus, c'est une très bonne remarque, parce qu'à peine j'avais fini mon master, J'ai fait une formation additionnelle qui est à Kimbo, où la grande thématique, c'est comment automatiser sa prospection, sa partie outbound. Pourtant, je sortais d'un master, je me disais, je sais tout, je connais tout, et puis c'est parti. Et puis, ça évolue tellement vite. Je vois aussi, j'en ai parlé en début de podcast, mon paternel, il a une façon de travailler qui porte ses fruits, mais qui est déjà différente et complètement... je ne vais pas dire aux antipodes de la mienne, parce que du e-commerce, ça reste du e-commerce, mais quand je parle de prospection automatisée avec des e-mails qui s'envoient automatiquement, une deuxième e-mail, il s'envoie comment déjà ? Ce que je veux dire par là, c'est que la remise en question, elle est importante, toujours rester en veille, toujours se former un minimum. et prendre du recul par rapport à une situation et puis toujours chercher à s'améliorer tel un sportif parce que c'est du... on est sportif quelque part en travaillant dans ces structures.

  • #1

    Complètement. Et je te remercie parce que je vais oublier cette histoire de Kodak et tu me l'as rappelé qui est assez incroyable et je devrais en reparler plus souvent parce que c'est vrai qu'ils ne croyaient pas à l'appareil photo numérique. C'est fou, hein ? Aujourd'hui, je sais que j'ai des confrères qui ne croient pas en l'IA, ça va être très compliqué. C'est comme ceux qui ne croyaient pas en Internet. Tu n'étais peut-être pas né, mais en tout cas, moi, j'ai connu les débuts d'Internet. Et je me rappelle les entreprises qui ne croyaient pas au site d'entreprise. Pour eux, ça n'allait pas aider à avoir des clients.

  • #0

    Complètement, oui. Je pense qu'il faut être ouvert. Il faut être ouvert. Il faut prendre ça, enfin je sais pas, il y a un jeu autour de nous, on nous donne des armes et il faut jouer avec et jouer aussi avec les bonnes armes parce qu'effectivement... Quand internet est arrivé, alors effectivement je ne suis pas très vieux, mais je suppose que plein de monde s'est dit, on continue à l'ancienne et puis jusqu'au jour où ce n'est plus possible. Il y a certainement pas mal de personnes qui ferment les yeux, peut-être par paresse, peut-être par conviction, mais quand bien même un jour ceux qui n'ont pas pris le train, il sera déjà trop tard. Oui, c'est important et je pense qu'à un moment, il faut se faire mal aussi quand il y a des nouveautés. Mais on revient toujours à la même chose, la remise en question, la résilience, l'envie d'avancer. Ça permet d'aller chercher toutes ces innovations et d'aller dans le bon sens, je pense.

  • #1

    et je suis très curieuse parce qu'effectivement libérer sa boîte c'est libérer sa tête et comment on arrive justement à dépasser toutes ces croyances et à se remettre en question et toi il y a plein de fois où je repense au passé je dis ok mais quel a été le déclic comment j'ai réussi à me dire faut arrêter de faire comme papa faut arrêter de faire par exemple si je prends mon père au management il était très à l'ancienne mon père c'était le premier arrivé dernier parti il faut les crier parce que tu comprends il faut rappeler à tout le monde qui est le patron parce que sinon les gens ne savent plus qui est le patron et moi je suis aux antipodes de ça et je me demande par quoi on passe à quelle que soit la génération pour se dire non mais il faut remettre ça en question est-ce que c'est Est-ce que c'est une croyance qu'il y a forcément une alternative ? Est-ce que parfois tu as vu une conférence, tu as lu un livre et tu te dis voilà, maintenant je sais qu'on peut faire autrement Comment ça se passe ?

  • #0

    Moi, je me dis que c'est l'évolution des mœurs, c'est l'évolution de la société parce qu'aujourd'hui, ma génération, elle n'a pas envie d'être managée comme la génération précédente allait être managée. Et je pense que les managers d'hier ont tout faux pour arriver à la génération d'aujourd'hui. et donc je pense que l'adaptation elle se fait dans notre inconscient au final et peut-être qu'au bout d'un moment on se dit Typiquement, le télétravail, je n'étais pas le plus grand des fanatiques au début. Je me disais comment on peut créer une cohésion avec du télétravail et tout ce qui s'ensuit. Et au final, j'y suis revenu quelque part, où je me dis, dans Franklin, ça marche. Donc voilà, on est sur un système hybride et c'est très bien comme ça. Alors que si je n'avais pas écouté mes associés, je n'avais pas mon mot à dire là-dessus, mais moi j'aurais plutôt dit, c'est du fou les présentiels. et donc oui, moi-même malgré que j'ai un âge on va dire relativement jeune, j'ai un peu des croyances managériales à l'ancienne mais par la force des choses on apprend, on se remet en question encore une fois et derrière on ouvre un peu le champ des possibles on se rend compte que de toute façon il n'y a pas une solution et une recette miracle je pense qu'on a déjà dit ça mais sur la partie managériale donc après effectivement je pense qu'on est génération qui arrive qui est la mienne même si je ne l'identifie pas toujours à cette génération-là, on a besoin d'écoute, on a besoin d'accompagnement, on a besoin de management. Et puis après, je pense qu'il faut faire entendre que le retour sera gagnant-gagnant et c'est là qu'on arrive à obtenir le meilleur de chacun.

  • #1

    Un peu comme dans la relation que vous avez avec vos clients, enfin tout ceci fait sens. Et on parle beaucoup de réussite professionnelle et je sais que tu es aussi un grand passionné de sport, notamment que tu n'es pas célibataire, tu as quelqu'un dans ta vie, donc tout ça, ça nécessite aussi du temps. et donc du coup ça fait plein de choses à caler dans une semaine que ce soit comme tu disais s'investir dans son travail s'investir dans le sport, s'investir avec ses proches est-ce que promis je vais pas reparler de secrets ou d'ingrédients est-ce que t'as une technique pour réussir à maintenir un équilibre c'est souvent ce qu'on me dit, comment tu fais Emilie pour tout faire dans ta semaine je sais pas est-ce que t'es très rigoureux au niveau d'un agenda ou

  • #0

    ouais alors effectivement il ya le club de foot pour la parenthèse qui a il ya six ans créé un club de foot on est parti on a démarré à 11 aujourd'hui on est quasiment 200 c'est une belle machine et ça nécessite pas mal de Pas mal de travail, heureusement au même titre que dans une boîte, je suis entouré, pas mal de tâches, de délégués, j'aime énormément cette vision d'une personne, une grande tâche. Mais donc oui, à côté de ça j'ai toujours ma carrière de sportif en réguerre, donc entraînement, match, gestion du club, plus effectivement en fili. ça nécessite pas mal de temps après je pense que je vais revenir sur la partie privée après mais tant personnel mais je pense que quelque part on l'a en soi qu'on le veuille ou non moi je me connais un peu j'essaye de me limiter j'essaye de relever la tête un moment de me dire tiens fait longtemps que j'ai pas été visiter grand mère par exemple mais sérieusement je pense que malheureusement on est un peu victime de sa part moi des fois je me sens victime de ça dans le sens où Quand je pars en vacances, au bout de 5-6 jours, je tremble. J'ai cru que mon vie, c'est d'avancer, c'est de faire des projets, c'est d'aller au club, en plus l'été, il y a le recrutement, il y a plein de choses. Donc voilà, après on essaye de driver un peu ces démos, on va les appeler comme ça, et puis de trouver un équilibre. Après, au niveau de ma vie privée, la chance que j'ai, c'est que... J'ai une compagne avec qui je suis depuis 9 ans, on dirait mon jeune âge, qui m'a toujours connu comme ça. qui n'est pas forcément comme moi, ça, c'est intéressant, et qui a toujours accepté, effectivement, ma façon de me faire, d'être, et qui me fait confiance. Donc ça, c'est du bonheur. Et malgré tout, comme je disais, des fois, on essaie de relever la tête et de dire, attends, là, tu déconnes, tu n'es pas rentré à chaque fois avant 21h à la maison, essayer d'écrire un peu de recul, un peu de temps pour toi. Malheureusement, il n'y a pas de recette miracle.

  • #1

    et là dessus aussi tu y terres tu te remets en question c'est pas évident de réussir à tout concilier surtout quand on est ambitieux et qu'on a envie de réussir sur tout ce qu'on entreprend c'est très compliqué de réussir à tout allier ça

  • #0

    serait trop facile de dire je pense qu'à moi et on oublie la famille, les frères les soeurs etc donc voilà il faut trouver un juste milieu pour Dans ma jeune carrière, quand j'étais étudiant, j'avais travaillé en entrepôt logistique à Leroy Merlin, et j'ai souvenir d'un des responsables qui mettait des plages horaires dans son agenda pour s'occuper de sa famille, pour s'occuper de ses potes, c'était un peu malheureux. Certains vont se retourner en disant qu'il est complètement fou, je pourrais complètement l'entendre également, mais malheureusement, des fois, on en vient un peu là, parce qu'une journée, c'est que 24 heures, ça passe relativement vite. On a raison de plus aussi pour ne pas oublier les choses de la vie quelque part. Mais voilà un peu le constat global. On essaye de faire du 70% amphibie, 20% club et 10% vie perso quelque part.

  • #1

    mais tu sais que l'agenda c'est en tout cas avec les laps de temps pour la famille etc moi je vais tu peux pas le voir là mais j'ai un agenda comme ça affiché moi sur mon mur effectivement bon j'ai pas les temps famille mais j'ai les temps sortie de chien j'ai les temps là ce soir là je ne travaille pas je regarde un film et ça peut donner un air très disciplinaire etc mais c'est juste que sinon mon cerveau il est feignant en fait je veux lui faciliter la vie parce que sinon lui il va partir son chose il va préférer aller s'amuser sur je sais pas la dernière version de la 6.5 de WordPress plutôt que de regarder un film parce qu'il y avait enfin voilà et s'il ne me force pas je ne vais pas me reposer et je ne serai pas en forme le lendemain et c'est ça parfois où on va voir l'organisation où on dit à 19h tu vas boire un verre avec ton pote ça peut faciliter aussi les bonnes pratiques

  • #0

    C'est sûr, parce que des fois, effectivement, je me dis, ce soir, fin de journée, tu essaies de ne pas partir trop tard, et puis tu te retournes, il est bientôt 20h, et puis finalement, c'est un échec. Alors que quand on entraîne mon collectif, avec une heure précise à laquelle il faut être sur le terrain, tu n'as pas le choix que de t'arrêter et de te mettre en route. Après, oui, chacun est comme il est, et puis je pense que tout est respectable, il faut respecter de part et d'autre, mais c'est vrai qu'on fait un peu une course au temps. C'est vrai que ça, des fois, c'est un peu malheureux, je vois, j'en suis venu à m'acheter un d'euro pour gagner 10 minutes dans ma journée et pouvoir faire un peu de sport le midi. Ça devient un truc de fou, mais après, est-ce que j'aime ça ? La réponse est oui. Est-ce que ça me rend heureux ? La réponse est oui. Donc à partir de là, tout va bien quelque part.

  • #1

    Tout ça fait, et je pense que c'est le plus important, c'est effectivement trouver une situation où on se sent heureux et épanoui et en accord avec ses valeurs.

  • #0

    Complètement. On m'a toujours dit que la vie était faite d'un équilibre. Donc, chacun doit trouver justement son équilibre.

  • #1

    Ça fait une belle phrase de fin. Hugo, si des auditeurs ont envie de te poser des questions, que ce soit sur ton parcours, sur ton club de foot, parce que peut-être ils sont dans la région, ou parler d'amphibie, quelle est la meilleure façon de te joindre ? Est-ce que c'est sur LinkedIn ou est-ce que tu as un autre réseau de préférence ?

  • #0

    Oui, full LinkedIn, je ne fais que ça. Donc...

  • #1

    Hugo Bayeul entre au film LinkedIn il n'y a pas d'arroba de réfléchissez parce que c'est pas comme Instagram ou non je mettrai le lien dans l'inscriptif des épisodes comme ça les gens pourront te contacter et puis pourront sûrement te poser d'autres questions auxquelles j'ai pas encore pensé en tout cas merci beaucoup Hugo pour cet échange très intéressant

  • #0

    Merci à toi, Émilie.

  • #1

    Je te connais encore mieux. On aurait pu continuer encore des heures. Mais merci parce que je trouve ça toujours intéressant de montrer des expériences où comment on pense indifféremment, en osant dire non et en étant soi-même, au final, on peut arriver à un résultat très positif pour soi ou pour son entreprise.

  • #0

    On y est, c'est ça.

  • #1

    Merci bien, Égo.

Description

De stagiaire à associé, une trajectoire inspirante !
Cette semaine pour ce nouvel épisode de Libère ta boite, on parle éthique et ambition avec Hugo Bailleul.

Au sommaire, sans langue de bois et en toute transparence comme d’habitude, découvre nos échanges sur :

  • les défis d’une ascension au sein d'une jeune agence;

  • l'importance de valeurs telles que la transparence, l'éthique dans les affaires, et l'authenticité;

  • comment un management participatif a contribué à la croissance et à une dynamique positive.


Tu veux en savoir plus sur :
👉 Mon invité Hugo Bailleul 🐝 : https://www.linkedin.com/in/bailleul-hugo/
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 AmphiBee, agence WordPress : https://www.linkedin.com/company/amphibee/

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Ensemble, nous allons libérer le potentiel de nos boites et créer un monde meilleur ! 💪 ✨


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #0

    Donner du sens à son travail, ça se construit. Alors, explorons ensemble comment repenser le monde de l'entreprise. Bienvenue sur Libère ta boîte, le podcast qui va faire de toi un dirigeant serein, efficace et heureux pour que ton business cartonne et que tes salariés soient engagés et ravis. Je suis Émilie Lebrun, dirigeante de l'agence WordPress Woodenit, aussi mentor et coach de dirigeants, et j'ai lancé ce podcast pour faire bénéficier de mon expérience les entrepreneurs qui cherchent à explorer de nouveaux modèles d'entreprise. La boîte, c'est à la fois une entreprise et aussi un cercle trop restreint dans lequel on maintient parfois notre quotidien. Alors je veux aider chaque vendredi, seul ou avec des invités inspirants, à repenser notre approche du travail et à libérer nos idées en même temps que nos entreprises. Installe-toi confortablement et je te souhaite une bonne écoute. Eh bien bonjour à tous, bonjour Hugo et bienvenue dans mon podcast Libère ta boîte. Hugo, tu es business developer, tu es associé de l'agence Enchimie. On se connaît depuis un petit moment parce qu'on gravite tous les deux dans l'écosystème WordPress. Mais aujourd'hui, on ne va pas parler de WordPress. Je ne pense pas, peut-être quand même, on ne sait jamais. Nous connaissant, c'est toujours possible. On va surtout parler vision, culture d'entreprise, agence, et puis surtout de ton parcours, parce que je trouve que tu as un parcours vraiment très inspirant. et c'est ce qu'on avait envie de partager aujourd'hui un peu tous les deux et surtout je vais arrêter de parler je vais te laisser te présenter et nous en dire un peu plus sur toi qu'est-ce que t'en dis ?

  • #1

    Salut Milly, salut à tous je me présente Hugo, comme tu l'as dit business developer et associé au sein de l'agence Amphibie je n'ai pas toujours été comme tu l'as stipulé également dans le sens où je suis arrivé en tant qu'alternant je suis Amphibie le fil de l'histoire sur mon parcours j'ai fait un... Un BTS assez classique, pas très scolaire, mais toujours eu la volonté d'aller jusqu'au bout, c'est-à-dire le master quelque part. Et puis arrivé en fin de BTS, j'avais plutôt pour vocation, c'est ça aussi qui est assez paradoxal, de suivre le paternel, c'est-à-dire d'aller dans le monde de l'assurance, pas très sexy, le prime abord. Et puis il s'avère que j'ai un super responsable pédagogique à Boisimont-Saint-Charles-à-Arras, pour ceux qui connaissent, l'établissement dans lequel j'interviens aujourd'hui. avec une belle boîte à l'étude moi je suis natif bétunois qui est pas loin de lille en 62 cherche un business développeur en digital possible je connais tous des thunes et xos n'existe pas bon et donc j'ai pris le pari j'ai écouté donc frédéric durant comme je le disais mon responsable pédagogique et je suis allé rencontrer avec sauce et surtout à benjamin gosselin à la suite de ça benjamin m'a dit écoute chico on a une idée de boîte on aimerait créer une verticale à alex os ce que l'expo c'est du développement sur une solution qui s'appelle magento permet de développer des écosystèmes e-commerce important on va dire une idée de boîte comme je le disais à on n'a pas de nom, on ne sait pas trop encore où est-ce qu'on veut aller, mais il y aura tout à créer. Et là, mon instinct un peu entrepreneur, on va dire, je me suis dit, bon, c'est pas mal, parce que historiquement, j'avais déjà créé une boîte avec un collègue, ça n'avait pas fonctionné, donc c'était une brasserie, on vendait de la bière étiquette, on ne produisait pas, mais effectivement, on vendait notre bière à notre marque, qui s'appelait Brasserie Laval d'à l'époque, un petit clin d'œil allait au Val-en-Bois. J'avais connu un petit peu la difficulté d'en comprendre, et là je me dis que ça peut être un bon pari de pouvoir s'appuyer sur un partenaire sérieux, parce que l'Adexa c'est une belle petite machine, et c'est de là où l'histoire a commencé. C'est-à-dire qu'on oublie la licence assurance banque Costar et on part en licence business digital, je dis bien en mode un peu plus détendu. Et donc j'intègre Lexos, la boîte n'existe pas encore, elle est à la naissance d'Amphibie, elle a démarré trois mois après mon arrivée. Et c'est là où j'ai rencontré Olivier, qui est le directeur technique, Olivier Gorsalka. Et c'est là où on a recruté aussi un deuxième internant pour produire ce que j'allais vendre, ou pas, on y reviendra. Et donc l'histoire a démarré, on était trois, et donc on était dans les bureaux de Dexos jusqu'à aujourd'hui, où on est 18. Je fais un peu de teasing sur la suite. Et donc moi j'ai enchaîné, Emili... Licence, Master 1, Master 2, avec de la performance, une première bonne année, une deuxième année où on fait une croissance à trois chiffres, une troisième où on fait une croissance à trois chiffres. C'est facile au démarrage, ce ne sont pas des chiffres très élevés, mais quand même, on a une très belle progression. Et puis derrière, arrive la fin du Master. Et là on se pose tous cette question, qu'est-ce que je fais effectivement après le master ? Alors moi ma volonté profonde allait être de continuer, parce que Benjamin, Olivier, également Nicolas, qui est le directeur technique d'Addexos et associé d'Amphibie, ils sont trois associés historiquement, m'ont dit voilà, on aimerait continuer l'aventure avec toi et je partageais pleinement ce sentiment, avec une idée derrière, dans un coin de ma tête, qui était de devenir associé de cette structure. parce que légitimement ou pas, j'estimais développer cette structure en termes de chiffre d'affaires et tout ce qui s'ensuit. Puis il y avait cette vocation profonde pour revenir à l'entrepreneuriat, d'être non pas mon propre patron, parce que ce n'est pas là où je suis le meilleur, mais j'avais envie effectivement de rejoindre le pôle d'associés, le pool d'associés si on peut l'appeler comme ça. Et donc après un an de CDI, j'ai eu une première proposition pour racheter 10% de la structure. jusqu'à aujourd'hui, maintenant ça fait 6 ans, ça passe relativement vite, et à l'heure actuelle, j'ai 20% de la structure. D'où le titre de ce podcast, d'alternant à associé.

  • #0

    C'est un sacré pari, parce qu'en écoutant raconter ton parcours, je m'imaginais moi à ta place, en pleine étude, en recherche d'alternance, et me dire, OK, pourquoi pas, je rentre dans une entreprise où en fait, il y a tout à construire. Et là, comme tu disais, il faut effectivement avoir une ADN d'entrepreneur pour accepter le défi, se dire, OK, là, je me lance dans je ne sais pas trop quoi, mais j'ai confiance en moi, j'ai confiance. dans les personnes qui sont aussi dans cette agence et je sens qu'on va faire un truc qui cartonne, on va essayer de faire marcher, c'est un sacré pari.

  • #1

    Oui, il y a deux choses, effectivement. La première chose, c'est le pari, comme tu le dis, et la résilience. Parce que quand tu démarres, en Philly, il n'y avait pas de portefeuille client, il n'y avait pas de notoriété, pas de partenaire. On était derrière nos bureaux et si on ne sortait pas de l'agence, on n'allait pas nous connaître quelque part. Et donc c'est très compliqué au démarrage. On va chercher nos premiers deals. En plus pour moi le digital c'était tout nouveau malgré que je fasse partie d'une génération où je suis né avec le téléphone. C'était pas forcément mon type de prédilection on va dire par défaut. Donc j'avais tout à apprendre, je me suis énormément formé et puis derrière... on a commencé à avoir nos premiers deals, mais nos premiers échecs. J'ai des échecs qui me remontent en tête, qui ont fait un peu mal psychologiquement, mais on a fait preuve de résilience. De toute façon, je pense que c'est la qualité première d'un commercial et d'un chef d'entreprise, la remise en question, l'amélioration continue. Et après, effectivement, le deuxième facteur, là où on a un peu moins de maîtrise, on va dire en tant qu'étudiant, c'est capitaliser, excuse-moi le terme, mais sur la bonne boîte, c'est sur le bon boss. Je prends toujours l'exemple de ma sœur qui s'interroge sur son avenir. Je lui dis toujours, mais est-ce que tu es dans la bonne boîte ? Est-ce que tu as un patron qui saura te rendre l'appareil, qui saura te faire confiance, qui saura te faire évoluer ? À partir du moment où ces indicateurs-là sont ouverts, il n'y a plus qu'à se mettre au travail et à donner le maximum, ce qu'on a fait avec Olivier, avec Benjamin qui nous a beaucoup aidés, Nicolas également bien entendu, mais Benjamin nous aidait pas mal sur la partie commerciale étant donné qu'il est riche en commerce côté Alexos. et donc à partir de là effectivement on a lâché les chevaux on a beaucoup travaillé ça n'a pas toujours été simple mais c'est vrai qu'aujourd'hui quand on regarde un petit peu dans le rétro parce qu'on ne prend pas forcément l'habitude de le faire il y a beaucoup de points de satisfaction et justement quand tu regardes dans le rétro est-ce qu'au moment où tu as pris cette décision tu as eu des personnes dans ton entourage ou

  • #0

    des étudiants qui t'ont dit non mais Hugo c'est n'importe quoi prends plutôt une boîte sûre sécure c'est ton alternance ils vont se servir de toi j'en sais rien toi est-ce que t'as eu des échos très très négatifs comme on peut s'attendre dans ce type de situation qui est vraiment pas conventionnelle du coup oui c'est vrai qu'il y a pas mal de structures effectivement enfin d'étudiants qui recherchaient potentiellement des structures un peu plus conséquentes on pense ici dans le nord à Meulier le groupe ADO et tout ce qui s'ensuit

  • #1

    Moi, ce n'était pas vraiment ma vocation, parce que par le passé, j'avais eu l'occasion de travailler dans une structure plus conséquente. Effectivement, ça offre des garanties, mais par contre, on a très peu de flexibilité. Et donc, moi, je recherchais déjà par défaut, on va dire, cette structure à taille humaine. Et puis, d'autre part, j'ai toujours été un peu une grosse tête par rapport à ça, dans le sens où je n'écoutais pas trop ce qu'on me disait. J'écoute un peu plus aujourd'hui, mais un peu moins quand j'étais un peu plus jeune, on va dire. Donc, non, non, voilà, je n'avais pas trop de retours négatifs. Je faisais mon chemin, j'avançais et puis j'en donnais surtout le meilleur de moi-même pour ne pas avoir de regrets. Chose qui a porté ses fruits aujourd'hui.

  • #0

    Je pense que quand on aime entreprendre, de toute façon, on a ce côté un peu rebelle et je ne suis pas sûre que ce soit qu'une question d'âge. En tout cas, moi, à mon âge, je continue à ne pas écouter ce qu'on me dit. J'essaye d'apprendre toujours à écouter quand même des gens, notamment les gens qui ont des expertises et qui sont passés par là avant moi. Mais effectivement, je pense qu'on a aussi besoin de prouver qu'on a une idée, de prouver qu'on peut le faire. Ou que, justement, il y a une alternative. Parce que quand on a préparé cette interview, tous les deux, on parlait notamment des images des agences web et qui ont parfois des images hyper négatives. qui peuvent avoir très mauvaise presse. Parfois, on se dit qu'en rejoignant une agence web, ce n'est pas forcément quelque chose de très encourageant, de très enthousiasmant. Est-ce que tu peux en dire plus par rapport à ça ?

  • #1

    Oui, je pense que la chance qu'on a eue, encore une fois, par rapport à ça, alors là, je parle plutôt au nom d'Amphibie, c'est justement d'être poussé par Adexos. Pourquoi ? Parce que quand on crée une agence web, généralement, la première vocation, c'est de faire du projet. Et donc, on court un petit peu après les projets, on va chercher des sujets de développement de site, des sujets de développement de site marchands, et on oublie effectivement la partie récurrence, les revenus récurrents. Et à Dexos, à partir du moment où on a démarré, on n'avait pas encore de clients, ils nous ont tout de suite dit qu'il faut créer de la récurrence. Vous allez comprendre où est-ce que je veux en venir au travers de mes propos. Et donc on s'est focalisé là-dessus en allant chercher effectivement des projets, parce que si on veut de la récurrence, il faut faire des projets avant, quand bien même on peut aller reprendre des projets qui ont été développés par un tierce, on s'est énormément focus là-dessus, ce qui a permis effectivement d'avoir un socle de clients, un socle de base. et de moins courir après les projets, d'une part, d'avoir des enveloppes budgétaires un peu plus conséquentes. Et donc, on est très rapidement sortis de cette image d'agence qui a très peu de récurrence et qui va par certains moments, parce que l'activité économique n'aime pas l'aîner, chercher des projets à tout prix, des fois justement en cassant un peu le budget. Et derrière, quand il n'y a pas le budget, il y a toujours quelqu'un qui le paye. soit la personne qui travaille sur le dossier en faisant des heures supplémentaires, soit l'agence, ou soit la qualité du projet. Et donc grâce à ce socle de récurrence qui a toujours été poussé par Alexos, et qu'on a très vite développé, on a pu, je vais dire, sélectionner un peu nos dossiers, et surtout arriver tout de suite sur des tailles de dimension projet assez intéressantes. résultat des comptes mais comme je disais juste avant on est sorti du modèle où on va courir après du projet courir après du projet et un moment à force de courir après du projet barre casse un petit peu les prix et c'est là où on commence est moins bon et je pense je peux me tromper un serait intéressant d'être avec d'autres confrères sont plutôt des généralement des agences de communication généraliste justement, je pense qu'il y a un peu de souffrance par rapport à ça, parce qu'il manque ce centre de récurrence, et donc des fois on en vient à faire moins bien, parce que naturellement, quand on a 100 clients au lieu d'en avoir 10, on ne peut pas être bon avec 100 clients, c'est juste pas possible. Voilà un petit peu le retour par rapport à ça.

  • #0

    Oui, je te rejoins complètement là-dessus parce que Woodenit, nous, on a aussi démarré au départ en mode très projet et quand on a eu la récurrence de la partie maintenance, ça nous a aussi aidé à avoir, j'ai envie de dire, une trésorerie et une vision un peu plus moyen-long terme qui nous sécurisait et donc, du coup, pour pouvoir commencer à être un peu plus regardant sur les projets. Et c'est vrai que, pour avoir été freelance avant de lancer l'agence, j'ai un souvenir toutes les tailles d'agence, de toute façon, qui couraient après les projets. et pour se démarquer qui promettaient de faire moins vite enfin plus vite pardon et moins cher et quand tu veux faire plus vite et moins cher et bien tu mets sous pression ton équipe du coup t'as du turnover du coup plus ça va plus t'as des problèmes d'équipe et plus ça va plus tu descends les prix enfin et ça crée cette ambiance d'agence web qu'on cherche tous à éviter et qui donne pas envie en tout cas encore moins à la nouvelle génération de s'investir donc c'est vrai que le conseil d'Addexo là-dessus était plutôt pertinent

  • #1

    Je te rejoins totalement et je souris parce que encore ce matin, lors d'un appel d'offres, voilà il faut livrer en 3 mois vous êtes 30% plus cher que le concurrent mais c'est pas notre cheval de bataille on en parlera certainement après mais la transparence, faire du business on va dire éthique gagnant-gagnant, en bienveillance c'est notre positionnement et généralement on perd des appels d'offres à cause des budgets et à cause des plannings mais effectivement ça nous permet de faire de la qualité derrière quand on gagne des appels d'offres

  • #0

    Tout à fait, c'est ce que tu disais. Vous avez vraiment défini des valeurs qui font que vous allez vous démarquer, mais ça va à la fois vous servir et vous desservir. Si je comprends bien, vous avez mis en place des actions, même une culture, un cadre, qui vous démarquent, des concurrents. Donc effectivement, vous ne serez pas les moins chers, vous ne serez pas les plus rapides. Mais du coup, qu'est-ce que vous proposez ?

  • #1

    Je vais dire qu'on s'efforce à dire la vérité, tout simplement. Bien souvent, par le passé, au début, on voulait rendre service au client. Oui, t'inquiète pas, c'est possible. Oui, t'inquiète pas, on va le faire. Oui, t'as pris du retard, mais on va rattraper ton retard. On pensait être bienveillant, on pensait bien faire, et finalement, c'était à chaque fois un revers de bâton. Donc aujourd'hui, on préfère être très terre à terre, dire ça ne va peut-être pas faire plaisir. Mais la réalité des choses, et par le biais de notre expérience, parce qu'aujourd'hui on peut commencer à le dire, voilà le réel cadre qui est posé. Généralement, quand on est sélectionné, on vous dit qu'on n'était pas forcément les plus compétitifs sur la grille d'évaluation. Par contre, on aimait l'approche transparente, l'approche également... réaliste. Ce que je dis toujours aux différents clients, quand je prescris un projet et je fais exprès d'utiliser le mot prescrire tel un médecin, entre guillemets, ce que je veux dire par là, c'est que je me sens responsable derrière de ce qui est vendu. Et donc, si je suis responsable de ce qui est vendu, ça doit être bien vendu, à la fois pour nos équipes et à la fois pour le client. Et si je veux bien faire ça, il faut comprendre qu'à un moment, il y a une balance, il y a effectivement un juste milieu à trouver pour que chacun s'y retrouve et qu'on fasse de la qualité de part ou d'autre.

  • #0

    Et c'est un des points que je trouve le plus inspirant dans votre agence, et pas seulement parce qu'on le fait également d'une autre, mais cette valeur de transparence et cette valeur d'authenticité est assez rare, et généralement les agences sont juste là pour vendre leurs projets, peu importe en fait, j'ai rencontré je ne sais combien de commerçants d'agences qui me disaient non mais moi je dis tout ce que le client veut entendre, il n'y a pas de place dans mon planning, c'est pas grave, moi l'objectif c'est de le vendre, après c'est le directeur de prod qui s'occupera du planning, moi c'est pas mon sujet, moi je suis là pour vendre. et donc du coup ça contribuait bien sûr à la mauvaise image de l'agence mais aussi pour le client c'est très compliqué de se retrouver entre deux marchands de tapis et c'est vrai que cette valeur là d'authenticité et comme tu dis en totale transparence dire c'est pas possible dans votre budget est extrêmement différenciante Je me fais la réflexion que ça ne doit pas être facile aussi. En tout cas, moi, je me le suis fait pour nous. Tu diras si c'est pareil pour vous. Tu sais que tu es en concurrence avec des gens qui ne vont pas du tout être sur les mêmes sujets et qui vont au contraire dire tout ce que le client veut entendre. Et même moi, des fois, je me rappelle un client qui nous a dit Mais moi, on ne m'a jamais dit non, quoi. Eh bien oui, désolé, on sera les premiers à vous dire non parce qu'on ne va pas vous dire oui à tout. Et je pense que ça doit être aussi... déstabilisante d'avoir confiance dans son nom quand tu sais que les confrères qui font le même up and off que toi vont dire oui bien sûr que c'est possible pour moins cher et bien sûr que c'est possible en plus vite tu vois ce que je veux dire ?

  • #1

    Je suis complètement raccord et en phase. Ça ne veut pas dire que nous, on fait tout bien et qu'on est parfait et que les autres font mal. Mais tout au moins, quand on prescrit encore une fois une prestation, on fait en sorte d'être le plus juste possible par rapport à une réalité terrain. Bien sûr, on a déjà été en retard sur des projets. Bien sûr, on a déjà eu des dysfonctionnements ou on a déjà eu des décors avec des clients. C'est normal, un projet c'est pas linéaire, c'est un point A, un point B et un segment qui est posé entre les deux. Et donc ça aussi on essaye de l'anticiper, ça aussi on essaye de le faire entendre au client. Et donc aujourd'hui on se force, mais c'est un peu péjoratif et c'est pas le cas. On met énormément de communication avec nos clients. Je pense que ça fait la différence parce qu'encore une fois on est tous humains, on a le droit de se tromper, on a le droit de faire des erreurs, et donc on communique énormément, il y a tellement d'outils qui sont à notre disposition, qu'on essaye aussi de mesurer l'envergure d'un projet autour d'une relation humaine. Nous ce qui compte à la fin, il y a des enjeux héroïstes, il y a des enjeux de marge sur des projets, mais on a toujours fait preuve de résilience, ce que je veux dire par là c'est qu'en 6 ans, on n'a jamais abandonné un projet on est toujours resté sur le pont et on le termine quand bien même on fait x 2 sur nos temps x 3 ça c'est une vraie qualité et je pense que ça a construit aussi le peu le mental de l'agence quelque part et voilà la parenthèse par rapport à ça mais oui moi je suis un petit peu anti pourtant mon métier de base c'est commercial mais voilà je vais les dire je suis pas bon je suis vendeur de relations derrière l'objectif c'est une continuité je suis pas là pour faire une vente one shot et que derrière il se passe plus rien il ya un problème devant le client peut m'appeler en tant que commercial malgré un chef de projet maintenant en tant qu'associé par commis le on s'en fiche quelque part voilà un petit peu le sujet par rapport à ça moi ça me paraît important parce que je rebondis sur tes propos oui j'ai déjà entendu notamment des agences qui font appel à des commerciaux, des fois externalisés même. Et là, c'est un peu de l'abattage. Et c'est un peu dommage parce que ça ne fait pas du bien à la profession, comme on dit. Mais j'ai envie de dire que c'est un peu pareil sur tous les secteurs d'activité quelque part.

  • #0

    Et tu as l'impression que ces valeurs que vous défendez et qui font que vous vous démarquez, ça a aussi un impact positif sur vos clients ?

  • #1

    Oui, c'est un impact positif. C'est un très bon sujet parce que si le client partage nos valeurs, il y a une compréhension de part et d'autre qui est mise en place. Et donc, il y a plus de flexibilité, il y a une meilleure entente. Et s'il y a une bonne entente, s'il y a une bonne relation humaine avec un grand H, il y a un projet de qualité derrière. Parce que généralement, ça, il ne faut pas l'oublier. On a beau avoir un cahier des charges, des outils et tout ce qui s'en suit, s'il n'y a pas de relation humaine au sein d'un projet, il n'y a pas de qualité généralement. L'humain c'est vraiment primordial dans la réussite d'un projet aujourd'hui.

  • #0

    et du coup ces clients qui peuvent apprendre à vos côtés ou justement qui partagent cette culture de l'échange de la transparence est-ce que parfois tu as le cas du client où tu ne t'es pas rendu compte qu'il ne partage pas du tout ces valeurs là Parce qu'en tout cas, nous, historiquement, ça nous arrive qu'avec certains clients, le projet ne se passe pas forcément très bien parce que justement, on ne partage pas les mêmes valeurs, parce que chaque entreprise a sa culture et ses pratiques. Est-ce que ça t'est déjà arrivé ? Écoute-moi.

  • #1

    Oui. Non, mais carrément, et des fois, j'en discutais encore ce midi avec un développeur, nous les commerciaux, on a bon dos quelque part dans le sens où demain, quand on ne s'entend pas avec un prospect, le prospect, il ne signe pas avec l'agence, et on n'en entend plus parler. Des fois, quand on vient attribuer un projet à un responsable de compte, on essaye de faire le bon matching, c'est possible, malgré tout, ça ne passe pas, et puis derrière, on peut ajouter effectivement des problématiques de valeur, des problématiques de... Effectivement, des fois les agences ont encore cette image pour certains de prestataires, on vient presser comme un citron. Bon bah typiquement ce genre d'ADN là, ça ne correspond pas. Je veux dire, on est d'égal à égal, on est tous humains, on se respecte et puis on avance sur le dossier. Donc oui, c'est arrivé par le passé, c'est pas impossible que ça arrive encore aujourd'hui, ça arrive de moins en moins, encore une fois parce que je pense qu'avec notre cercle de récurrence. j'aime pas trop dire ça, mais on arrive à choisir nos clients, ou tout au moins nos projets. et donc on essaye d'avoir aussi des projets des clients, on est un peu obligé de le dire qui partagent effectivement nos valeurs qui ont la culture du web et qui justement vont comprendre aussi nos contraintes quand il y a donc on s'en sort mieux quand c'est comme ça et malheureusement quand il y a une tangente par rapport à ça, généralement la relation ne va pas au bout et d'ailleurs, pour clôturer là-dessus contractuellement, généralement sur nos contrats, mais une maintenance on a on a des prières évidemment on part du principe qu'à partir du moment où ça se passe bien avec le client il n'y a pas de raison effectivement qu'il change d'agence donc preuve encore une fois qu'on capitalise vraiment sur cette relation et

  • #0

    c'est ADN qui vous démarque en appel d'oeuvre et qui vous permet de gagner des clients est-ce que tu penses que ça vous aide également à recruter facilement à fidéliser vos talents en interne parce que je ne sais plus combien vous êtes déjà dans l'équipe rappelle-moi aujourd'hui on est 18 ouais

  • #1

    Oui, alors recruter, on pourrait faire également un podcast d'une heure à ce sujet. Tout au moins, effectivement, je pense que les valeurs qui ont été propulsées, les valeurs humaines, les valeurs en termes de management propulsées historiquement par Adexos et donc par Benjamin et Nicolas, qui est très très fort là-dessus, nous on a fait un calque, on va dire, sur le modèle managérial. Et donc oui, on est plutôt dans des relations de confiance d'égal à égal avec le management transversal, où chacun a sa place, chacun a son mot à dire. Donc oui, ça nous aide à verrouiller, mais c'est un mot un peu fort, à garder nos talents. Effectivement, le fait d'avoir ce côté très souple en termes de... Management, tout en ayant des règles, bien entendu, avec cet esprit très gagnant-gagnant. Je pense que comme pas mal de boîtes, on initie le télétravail, on initie beaucoup la valeur du gagnant-gagnant en interne quelque part. Et donc, ça nous aide, on va dire, au quotidien, déjà à avoir une bonne ambiance de travail, parce que tout le monde prend une plaisir à venir travailler. Ça passe du salarié, mais ça passe également par les associés. Je pense que c'est important si l'associé vient de travailler avec des pieds de plomb. On n'a pas de résultat et c'est assez derrière néfaste pour la structure. Non, c'est sûr que les valeurs qu'on prône aujourd'hui nous aident à fédérer en interne et à garder nos talents.

  • #0

    C'est intéressant parce que tu as parlé du télétravail et ça fait partie des sujets sur lesquels on voit beaucoup d'entreprises revenir en arrière. Et je me disais aussi, vous, votre localisation, si je n'ai pas de bêtises, vous êtes en dehors de la région parisienne. Oui. Et Béthune, c'est ça ? C'est dans quel...

  • #1

    62.

  • #0

    62. Alors, il faut que je sorte ma carte de France.

  • #1

    Du 59, à côté de Lille.

  • #0

    OK, dans le nord, dans le Lille. Tout à fait. À Lille, tout à fait. OK. Et tu penses que ça, ça impacte aussi la culture dans l'entreprise ou comment vous pensez justement le quotidien et vos salariés ? Est-ce qu'il y a un côté un peu région qui impacte ?

  • #1

    Oui, alors on ne va pas faire le puriste en disant elle est nordiste, reste entre nordistes, etc. Non, en fait, le sujet est un peu plus profond, c'est que historiquement, les associés côté Alexos se sont implantés à Béthune, parce que la suite de leurs études, il y a 17 ans maintenant, Alexos a 17 ans, on leur a dit écoutez, c'est la cabalaire, qui est un organisme d'accompagnement justement au développement des structures et à la création d'entreprises. On leur a dit, écoutez, on est prêts à vous aider avec des moyens humains et financiers. En contrepartie, vous devez créer effectivement de l'emploi dans le bassin minier, dans l'Artois, zone économique qui est un petit peu en souffrance ces derniers temps. Et donc, les associés d'Adexos ont accepté parce qu'ils étaient natifs de cette région et à l'époque, il n'y avait pas forcément de frein. Il s'avère que ça aurait pu être un désavantage, parce qu'effectivement une majorité d'agences connues et reconnues sont plutôt sur les métropoles, je pense à Lille de notre côté, on pense à Paris, tout logiquement, et aux autres métropoles, mais il s'avère que c'est devenu un avantage concurrentiel, peut-être dans le sens où on a un process de recrutement, on pourra en reparler, qui démarre généralement au Master 1, et il s'avère que derrière, une fois que nos talents sont implantés à Bétune, Si demain on veut changer un petit peu de vie, on est un peu obligé de donner la nuit au presque. Parce que le Grand-Île c'est à côté mais pas trop proche, il y a une bonne heure de transport, tout au moins en voiture. Et donc quand on additionne le bien-être au travail, un management transversal, la souplesse dans le télétravail par exemple, le fait également avec Chune de terminer à 18h d'être rentré chez soi à 18h10, c'est un confort qu'on n'a pas partout. C'est ça. au résultat des comptes on a effectivement et sincèrement très très peu de turnover à Dexos depuis que je suis là donc je disais

  • #0

    17 ans je suis arrivé il y a ça faisait 12 ans peut-être 3 personnes qui sont parties en 6 ans donc c'est très très peu quelque part c'est très très peu surtout dans les agences web où on sait qu'il y a beaucoup de demandes il y a beaucoup de turnover et effectivement je te rejoins quand tu additionnes tous les plus d'une agence en plus d'un confort au quotidien il n'y a pas de raison d'aller voir ailleurs si tu es bien valorisé si tu as une évolution possible c'est pas tout ça il n'y a pas de raison et aujourd'hui donc tu me disais vous avez tout un parcours d'intégration vous avez grandi comment dire d'une façon linéaire un peu chaque année où il y a eu parce que ça fait que six ans presque enfin c'est pas c'est pas C'est pas beaucoup. Toi, est-ce que vous avez intégré doucement chaque personne ? Ou là, depuis deux ans, ça s'est un peu accéléré ? Comment ça se passe ?

  • #1

    Déjà, moi, je suis admiratif des gars ou des nanas qui lancent une boîte et puis en deux ans, ils sont 50. Je trouve ça complètement démentiel. Je ne sais pas comment ils font parce que déjà à 18, c'est un challenge énorme. Donc non, on va dire qu'on a suivi notre croissance. Pour le coup, la boîte s'est lancée avec 4000 euros de capital, pas d'emprunt bancaire, pas d'investisseur derrière. Donc le recrutement a suivi la croissance de l'agence. On a recruté au fil de l'eau. Tous les ans, on a dû faire un... plus deux, plus trois, et après c'est le grand dilemme de toutes les agences, est-ce que l'activité économique est bonne, est-ce que ça va continuer et perdurer, est-ce qu'on recrute, donc ça c'est un peu notre quotidien, après en termes de vision, je pense qu'on va rester raisonnable, déjà je pense que quand on est une agence de 20-25 personnes, c'est déjà pas mal et sérieux, c'est un peu la projection qu'on porte avec Onfili. Donc oui, il n'y a pas eu de gros rushs, pour répondre très précisément à ta question, c'était plutôt effectivement une croissance RH qui a suivi la croissance en termes de chiffre d'affaires.

  • #0

    parce que parfois c'est là où on commence une boîte en étant peu nombreux et on essaie d'avoir une bonne culture d'entreprise et avec le nombre parfois cet esprit un peu familial, un peu convivial se perd mais si effectivement vous avez eu la chance parce que je te rejoins je me mets à la place des entrepreneurs qui recrutent des centaines de personnes d'un coup je sais pas comment ils font pour gérer cette croissance là nous on a recruté je sais pas je crois qu'en 5 ans on a recruté peut-être il y en a un plus je crois 10 ou 15 personnes de plus c'est insignifiant quand tu vois effectivement les startups où d'un seul coup ils passent de 0 à 150 C'est clair. Oui, c'est un modèle après, critiquable ou non, c'est vrai que... J'ai connaissance de certaines boîtes qui sont passées de 40 à 150. Non, et au final, les interlocuteurs changent quand même pas mal. Donc, il y a certainement une recette magique, un miracle, je ne sais pas. Mais en tout cas, je trouve ça effectivement démentiel et très fort. Ceux qui arrivent à mettre ça en place en regardant une culture d'entreprise, ça franchement, chapeau, parce qu'il n'y a pas que les RH généralement. Donc, il faut être très armé et costaud pour absorber autant de monde.

  • #1

    Puisqu'on parle de recettes miracles, je pense qu'il y a plein d'agences qui se lancent et qui n'ont pas non plus votre croissance et qui ont du mal justement à faire grandir leurs équipes, à faire grandir leurs projets. Et en plus, en le faisant tout en respectant ses valeurs, est-ce que pour toi, il y a une recette miracle ou des ingrédients secrets peut-être sur le dentifli ?

  • #0

    Non, c'est dur. Non, non, non. Sincèrement, j'aimerais. On aimerait tous. je réfléchis en allant mais quand je me refais un peu le film dans la tête on a toujours essayé avec Olivier d'avoir un équilibre mais on a énormément travaillé il y a un moment où il n'y a pas de malheureusement je pense à tous les postes LinkedIn qu'on va passer et pourquoi pas mais il y a un moment quand on veut exceller on va dire Dans un domaine, pour n'importe lequel, que ce soit dans la vie professionnelle, dans le sport, dans la musique, ça passe par du travail et par de la répétition. Donc oui, on ne va pas dire qu'on a fait du senteur personnel d'Alain Elon Musk, ce n'est pas vrai, heureusement. Mais effectivement, on a beaucoup travaillé, on s'est beaucoup remis en question. On s'est beaucoup testé, on s'est beaucoup challengé, je pense qu'on a écouté et je pense aussi qu'on a eu un allié conséquent qui est Adexos. Sincèrement, aujourd'hui, je pense qu'on n'aurait pas eu notre parcours sans... ça peut paraître bête mais au démarrage des locaux partagés c'est une charge mentale en moins un DAF partagé c'est une charge mentale en moins voilà toutes ces choses là qui ont permis effectivement à Mayonnaise de bien prendre si je puis dire donc oui avec sauce plus travail ça a rendu ce format là mais j'aimerais dire que c'est simple mais en réalité des choses il faut être bien entouré, s'associer avec les bonnes personnes, je pense avoir une bonne complémentarité au niveau des compétences Et puis après, avancer, avancer et avancer.

  • #1

    Je pense qu'il y a un mot magique que tu as donné dans ton explication, qui est le mot itérer et le mot remise en question. Et je pense qu'au-delà du travail, parce que tu peux travailler des heures, si tu travailles, je vais mettre des grosses guillemets, n'importe comment ou pas dans la bonne direction, tu peux t'épuiser, ce n'est pas comme ça que tu arriveras. Et c'est parfois très compliqué justement de se remettre en question parce que ça veut dire constater que ça ne marche pas. Et du coup, chercher une autre solution. Et comme tu disais, vous avez eu la chance d'avoir Adexos. après c'est aussi important dans n'importe quel stade de son entreprise d'aller voir ailleurs, d'échanger avec ses pairs pour dire ok moi je suis dans cette situation là comment toi tu as fait ? demander à d'autres gens qui sont passés avant nous et c'est aussi pour ça que je réalise ce type d'épisode de podcast parce que justement ton histoire va forcément inspirer d'autres agences ou des alternants qui hésitent peut-être à aller créer un autre amphibie mais effectivement il n'y a pas de... se remettre en question et itérer et surtout commettre des erreurs c'est comme ça qu'on apprend et je pense qu'il y a un petit côté résilience peut-être aussi de se dire on lâche pas on lâche rien

  • #0

    On peut citer Thomas Cook, on peut citer Kodak, toutes ces boîtes-là, et pourtant c'était des géants, on va dire. La remise en question, elle est perpétuelle, et je pense qu'elle doit exister à n'importe quel âge, et pour n'importe quel homme avec un grand âge. Donc à partir du moment où on n'est pas capable d'équiter, de se remettre en question, d'ouvrir le champ des possibles, on peut avoir ses croyances, on a tous nos croyances quelque part. Mais il y a un moment, voilà. Comme tu l'as dit, je pense que le mot fort, c'est la remise en question, parce que c'est ce qui fait avancer. Il y a un moment, quand on est commercial, qu'on use d'une technique ou d'une stratégie, on peut être grognon et dire que ça ne paye pas, mais il y a peut-être un problème au niveau du persona, au niveau de la cible, au niveau de l'approche, au niveau de la promesse. Et là-dessus, c'est une très bonne remarque, parce qu'à peine j'avais fini mon master, J'ai fait une formation additionnelle qui est à Kimbo, où la grande thématique, c'est comment automatiser sa prospection, sa partie outbound. Pourtant, je sortais d'un master, je me disais, je sais tout, je connais tout, et puis c'est parti. Et puis, ça évolue tellement vite. Je vois aussi, j'en ai parlé en début de podcast, mon paternel, il a une façon de travailler qui porte ses fruits, mais qui est déjà différente et complètement... je ne vais pas dire aux antipodes de la mienne, parce que du e-commerce, ça reste du e-commerce, mais quand je parle de prospection automatisée avec des e-mails qui s'envoient automatiquement, une deuxième e-mail, il s'envoie comment déjà ? Ce que je veux dire par là, c'est que la remise en question, elle est importante, toujours rester en veille, toujours se former un minimum. et prendre du recul par rapport à une situation et puis toujours chercher à s'améliorer tel un sportif parce que c'est du... on est sportif quelque part en travaillant dans ces structures.

  • #1

    Complètement. Et je te remercie parce que je vais oublier cette histoire de Kodak et tu me l'as rappelé qui est assez incroyable et je devrais en reparler plus souvent parce que c'est vrai qu'ils ne croyaient pas à l'appareil photo numérique. C'est fou, hein ? Aujourd'hui, je sais que j'ai des confrères qui ne croient pas en l'IA, ça va être très compliqué. C'est comme ceux qui ne croyaient pas en Internet. Tu n'étais peut-être pas né, mais en tout cas, moi, j'ai connu les débuts d'Internet. Et je me rappelle les entreprises qui ne croyaient pas au site d'entreprise. Pour eux, ça n'allait pas aider à avoir des clients.

  • #0

    Complètement, oui. Je pense qu'il faut être ouvert. Il faut être ouvert. Il faut prendre ça, enfin je sais pas, il y a un jeu autour de nous, on nous donne des armes et il faut jouer avec et jouer aussi avec les bonnes armes parce qu'effectivement... Quand internet est arrivé, alors effectivement je ne suis pas très vieux, mais je suppose que plein de monde s'est dit, on continue à l'ancienne et puis jusqu'au jour où ce n'est plus possible. Il y a certainement pas mal de personnes qui ferment les yeux, peut-être par paresse, peut-être par conviction, mais quand bien même un jour ceux qui n'ont pas pris le train, il sera déjà trop tard. Oui, c'est important et je pense qu'à un moment, il faut se faire mal aussi quand il y a des nouveautés. Mais on revient toujours à la même chose, la remise en question, la résilience, l'envie d'avancer. Ça permet d'aller chercher toutes ces innovations et d'aller dans le bon sens, je pense.

  • #1

    et je suis très curieuse parce qu'effectivement libérer sa boîte c'est libérer sa tête et comment on arrive justement à dépasser toutes ces croyances et à se remettre en question et toi il y a plein de fois où je repense au passé je dis ok mais quel a été le déclic comment j'ai réussi à me dire faut arrêter de faire comme papa faut arrêter de faire par exemple si je prends mon père au management il était très à l'ancienne mon père c'était le premier arrivé dernier parti il faut les crier parce que tu comprends il faut rappeler à tout le monde qui est le patron parce que sinon les gens ne savent plus qui est le patron et moi je suis aux antipodes de ça et je me demande par quoi on passe à quelle que soit la génération pour se dire non mais il faut remettre ça en question est-ce que c'est Est-ce que c'est une croyance qu'il y a forcément une alternative ? Est-ce que parfois tu as vu une conférence, tu as lu un livre et tu te dis voilà, maintenant je sais qu'on peut faire autrement Comment ça se passe ?

  • #0

    Moi, je me dis que c'est l'évolution des mœurs, c'est l'évolution de la société parce qu'aujourd'hui, ma génération, elle n'a pas envie d'être managée comme la génération précédente allait être managée. Et je pense que les managers d'hier ont tout faux pour arriver à la génération d'aujourd'hui. et donc je pense que l'adaptation elle se fait dans notre inconscient au final et peut-être qu'au bout d'un moment on se dit Typiquement, le télétravail, je n'étais pas le plus grand des fanatiques au début. Je me disais comment on peut créer une cohésion avec du télétravail et tout ce qui s'ensuit. Et au final, j'y suis revenu quelque part, où je me dis, dans Franklin, ça marche. Donc voilà, on est sur un système hybride et c'est très bien comme ça. Alors que si je n'avais pas écouté mes associés, je n'avais pas mon mot à dire là-dessus, mais moi j'aurais plutôt dit, c'est du fou les présentiels. et donc oui, moi-même malgré que j'ai un âge on va dire relativement jeune, j'ai un peu des croyances managériales à l'ancienne mais par la force des choses on apprend, on se remet en question encore une fois et derrière on ouvre un peu le champ des possibles on se rend compte que de toute façon il n'y a pas une solution et une recette miracle je pense qu'on a déjà dit ça mais sur la partie managériale donc après effectivement je pense qu'on est génération qui arrive qui est la mienne même si je ne l'identifie pas toujours à cette génération-là, on a besoin d'écoute, on a besoin d'accompagnement, on a besoin de management. Et puis après, je pense qu'il faut faire entendre que le retour sera gagnant-gagnant et c'est là qu'on arrive à obtenir le meilleur de chacun.

  • #1

    Un peu comme dans la relation que vous avez avec vos clients, enfin tout ceci fait sens. Et on parle beaucoup de réussite professionnelle et je sais que tu es aussi un grand passionné de sport, notamment que tu n'es pas célibataire, tu as quelqu'un dans ta vie, donc tout ça, ça nécessite aussi du temps. et donc du coup ça fait plein de choses à caler dans une semaine que ce soit comme tu disais s'investir dans son travail s'investir dans le sport, s'investir avec ses proches est-ce que promis je vais pas reparler de secrets ou d'ingrédients est-ce que t'as une technique pour réussir à maintenir un équilibre c'est souvent ce qu'on me dit, comment tu fais Emilie pour tout faire dans ta semaine je sais pas est-ce que t'es très rigoureux au niveau d'un agenda ou

  • #0

    ouais alors effectivement il ya le club de foot pour la parenthèse qui a il ya six ans créé un club de foot on est parti on a démarré à 11 aujourd'hui on est quasiment 200 c'est une belle machine et ça nécessite pas mal de Pas mal de travail, heureusement au même titre que dans une boîte, je suis entouré, pas mal de tâches, de délégués, j'aime énormément cette vision d'une personne, une grande tâche. Mais donc oui, à côté de ça j'ai toujours ma carrière de sportif en réguerre, donc entraînement, match, gestion du club, plus effectivement en fili. ça nécessite pas mal de temps après je pense que je vais revenir sur la partie privée après mais tant personnel mais je pense que quelque part on l'a en soi qu'on le veuille ou non moi je me connais un peu j'essaye de me limiter j'essaye de relever la tête un moment de me dire tiens fait longtemps que j'ai pas été visiter grand mère par exemple mais sérieusement je pense que malheureusement on est un peu victime de sa part moi des fois je me sens victime de ça dans le sens où Quand je pars en vacances, au bout de 5-6 jours, je tremble. J'ai cru que mon vie, c'est d'avancer, c'est de faire des projets, c'est d'aller au club, en plus l'été, il y a le recrutement, il y a plein de choses. Donc voilà, après on essaye de driver un peu ces démos, on va les appeler comme ça, et puis de trouver un équilibre. Après, au niveau de ma vie privée, la chance que j'ai, c'est que... J'ai une compagne avec qui je suis depuis 9 ans, on dirait mon jeune âge, qui m'a toujours connu comme ça. qui n'est pas forcément comme moi, ça, c'est intéressant, et qui a toujours accepté, effectivement, ma façon de me faire, d'être, et qui me fait confiance. Donc ça, c'est du bonheur. Et malgré tout, comme je disais, des fois, on essaie de relever la tête et de dire, attends, là, tu déconnes, tu n'es pas rentré à chaque fois avant 21h à la maison, essayer d'écrire un peu de recul, un peu de temps pour toi. Malheureusement, il n'y a pas de recette miracle.

  • #1

    et là dessus aussi tu y terres tu te remets en question c'est pas évident de réussir à tout concilier surtout quand on est ambitieux et qu'on a envie de réussir sur tout ce qu'on entreprend c'est très compliqué de réussir à tout allier ça

  • #0

    serait trop facile de dire je pense qu'à moi et on oublie la famille, les frères les soeurs etc donc voilà il faut trouver un juste milieu pour Dans ma jeune carrière, quand j'étais étudiant, j'avais travaillé en entrepôt logistique à Leroy Merlin, et j'ai souvenir d'un des responsables qui mettait des plages horaires dans son agenda pour s'occuper de sa famille, pour s'occuper de ses potes, c'était un peu malheureux. Certains vont se retourner en disant qu'il est complètement fou, je pourrais complètement l'entendre également, mais malheureusement, des fois, on en vient un peu là, parce qu'une journée, c'est que 24 heures, ça passe relativement vite. On a raison de plus aussi pour ne pas oublier les choses de la vie quelque part. Mais voilà un peu le constat global. On essaye de faire du 70% amphibie, 20% club et 10% vie perso quelque part.

  • #1

    mais tu sais que l'agenda c'est en tout cas avec les laps de temps pour la famille etc moi je vais tu peux pas le voir là mais j'ai un agenda comme ça affiché moi sur mon mur effectivement bon j'ai pas les temps famille mais j'ai les temps sortie de chien j'ai les temps là ce soir là je ne travaille pas je regarde un film et ça peut donner un air très disciplinaire etc mais c'est juste que sinon mon cerveau il est feignant en fait je veux lui faciliter la vie parce que sinon lui il va partir son chose il va préférer aller s'amuser sur je sais pas la dernière version de la 6.5 de WordPress plutôt que de regarder un film parce qu'il y avait enfin voilà et s'il ne me force pas je ne vais pas me reposer et je ne serai pas en forme le lendemain et c'est ça parfois où on va voir l'organisation où on dit à 19h tu vas boire un verre avec ton pote ça peut faciliter aussi les bonnes pratiques

  • #0

    C'est sûr, parce que des fois, effectivement, je me dis, ce soir, fin de journée, tu essaies de ne pas partir trop tard, et puis tu te retournes, il est bientôt 20h, et puis finalement, c'est un échec. Alors que quand on entraîne mon collectif, avec une heure précise à laquelle il faut être sur le terrain, tu n'as pas le choix que de t'arrêter et de te mettre en route. Après, oui, chacun est comme il est, et puis je pense que tout est respectable, il faut respecter de part et d'autre, mais c'est vrai qu'on fait un peu une course au temps. C'est vrai que ça, des fois, c'est un peu malheureux, je vois, j'en suis venu à m'acheter un d'euro pour gagner 10 minutes dans ma journée et pouvoir faire un peu de sport le midi. Ça devient un truc de fou, mais après, est-ce que j'aime ça ? La réponse est oui. Est-ce que ça me rend heureux ? La réponse est oui. Donc à partir de là, tout va bien quelque part.

  • #1

    Tout ça fait, et je pense que c'est le plus important, c'est effectivement trouver une situation où on se sent heureux et épanoui et en accord avec ses valeurs.

  • #0

    Complètement. On m'a toujours dit que la vie était faite d'un équilibre. Donc, chacun doit trouver justement son équilibre.

  • #1

    Ça fait une belle phrase de fin. Hugo, si des auditeurs ont envie de te poser des questions, que ce soit sur ton parcours, sur ton club de foot, parce que peut-être ils sont dans la région, ou parler d'amphibie, quelle est la meilleure façon de te joindre ? Est-ce que c'est sur LinkedIn ou est-ce que tu as un autre réseau de préférence ?

  • #0

    Oui, full LinkedIn, je ne fais que ça. Donc...

  • #1

    Hugo Bayeul entre au film LinkedIn il n'y a pas d'arroba de réfléchissez parce que c'est pas comme Instagram ou non je mettrai le lien dans l'inscriptif des épisodes comme ça les gens pourront te contacter et puis pourront sûrement te poser d'autres questions auxquelles j'ai pas encore pensé en tout cas merci beaucoup Hugo pour cet échange très intéressant

  • #0

    Merci à toi, Émilie.

  • #1

    Je te connais encore mieux. On aurait pu continuer encore des heures. Mais merci parce que je trouve ça toujours intéressant de montrer des expériences où comment on pense indifféremment, en osant dire non et en étant soi-même, au final, on peut arriver à un résultat très positif pour soi ou pour son entreprise.

  • #0

    On y est, c'est ça.

  • #1

    Merci bien, Égo.

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