- Speaker #0
Salut à tous, je suis Kevin Le Goff, fondateur de Lobby, bureau d'idées dédié à l'hospitality artisanale avec laquelle nous créons des marques et des espaces pour faire de nos lieux de réelle destination. Et à travers ce podcast, je suis ravi de vous partager la lecture de celles et ceux qui donnent vie à ces lieux, partagent leur histoire et l'âme qu'on y trouve. des conversations avec des architectes, photographes, propriétaires, designers et artistes pour nous alimenter sur comment faire de nos lieux de réelle destination. Un podcast à retrouver tous les 15 jours sur vos plateformes préférées. Merci à tous, vous écoutez...
- Speaker #1
Le podcast de la lobby ! Avingela,
- Speaker #0
isto di luglunella Dans ce nouvel épisode, je reçois Gaspard Conrad, un entrepreneur au parcours aussi inspirant que pluriel, d'abord cofondateur. de Wefix qu'il a su faire grandir jusqu'à devenir une référence dans son domaine. Gaspard a ensuite pris un virage radical pour se reconnecter à quelque chose de plus intime, de plus humain, l'art de créer des maisons qui racontent une histoire. Il est aujourd'hui à la tête de Velvet House, une collection de maisons pensée comme des refuges à seulement quelques heures de Paris. Des lieux à la fois minimalistes, chaleureux, exigeants où chaque détail compte. Et dans cet épisode on revient sur son parcours, sa reconversion de Wefix à Velvet. en passant par son projet intermédiaire Surf Porn qui est aussi un gros projet de coeur et voilà tout ça alimenté et insufflé par cette quête de sens, d'architecture émotionnelle et de ce qu'il faut pour vraiment créer un lieu dans lequel on a envie de revenir. Je vous souhaite une bonne écoute à tous, vous êtes sur Lobby Talks Bye Tout va bien ?
- Speaker #1
Tout va très très bien, très en forme et trop content d'être là.
- Speaker #0
Ravi de t'avoir depuis ce temps, tout ce temps en fait surtout. On n'a jamais pris le temps d'enregistrer un peu ce parcours de dingue. Et ce que je te propose c'est de commencer avec cette première question pour changer un petit peu la classique de quel est ton parcours, d'où tu viens. C'est que j'aimerais bien savoir si tu as quelque chose à me partager qui me permettrait de comprendre. Ce qui t'a emmené à créer le projet dont on va parler aujourd'hui, Velvet House. Et voilà, c'est à des éléments à me partager qui me permettraient de démarrer cette conversation et de mieux capter qui tu es et ce qui t'a emmené à ce projet-là.
- Speaker #1
L'origine de Velvet House ?
- Speaker #0
L'origine ou des éléments qui toi t'ont poussé à te lancer dans l'hospitality et à créer ces maisons et cette collection de maisons qu'on va détailler dans la conversation. Et on reviendra aussi sur ton parcours. Et déjà d'avoir ce petit élément déclencheur qui t'a amené sur Velvet.
- Speaker #1
carrément il ya plusieurs éléments qui m'ont qui m'ont donné envie de créer Velvet House. Déjà, on y reviendra après, mais une fois que j'avais vendu ma première boîte, on faisait déjà longtemps, mais on a beaucoup voyagé avec ma femme et mes copains aussi, dans le monde entier pour surfer, mais ça pareil, on en reparlera. Et on a loué aussi beaucoup de maisons. Et donc, il y a cette première expérience en louant des maisons où déjà, le constat, c'est qu'on n'a jamais reloué la même maison. Il y a des endroits incroyables dans lesquels on a voyagé, mais on n'a jamais reloué la même parce que c'est souvent déceptif, ça manque de confort, il y a les voisins qui sont beaucoup plus proches que prévu, il y a la maison qui est mal placée ou ça manque de charme tout simplement. Et donc Velvet s'est déjà né un petit peu de ça, de créer une marque avec des maisons à louer qui sont incroyables et où c'est jamais déceptif. Et puis après, si on revient un peu en arrière, Velvet c'est aussi né de... d'un schéma un peu perso on avait une maison incroyable de famille dans les Landes d'où mon attachement au surf j'espère qu'on en reparlera et c'est une maison dans laquelle on passait des moments incroyables en famille, entre potes avec tout ce qu'on peut imaginer le sable dans le lit quand tu rentres du surf les grandes tablées et les souvenirs incroyables et l'envie de créer Velvet c'est surtout l'envie de recréer des lieux où on se sent bien, où c'est pas le luxe absolu, c'est juste confort, juste ce qu'il faut, beaucoup de charme, une nature incroyable et surtout cette sensation de liberté et d'avoir vraiment l'espace pour créer des souvenirs de dingue. Et donc Velvet c'est né de ça et après d'un constat aussi très simple, c'est que les gens ont envie de déconnecter, ils ont envie de respirer dans un monde où tout va très très vite avec les écrans, les notifications. le climat politique anxiogène, la situation économique qui est tendue, on a envie de déconnecter, de respirer, d'appuyer sur pause. Et donc Valvet, c'est un peu le mix de tout ça.
- Speaker #0
Ok. Et justement, t'en parlais avec cette première... La maison familiale que vous aviez dans les Landes, t'as grandi dans une famille d'entrepreneurs. Comment t'as commencé à mettre un pied dans l'entrepreneuriat ? Et justement, on va parler de cette aventure WeFix, mais qu'est-ce qui t'a amené justement à créer tes propres boîtes ?
- Speaker #1
Écoute, c'est un mix de plusieurs choses. Mon père est entrepreneur, ma mère ne l'est pas, mais il y a eu sûrement pas mal d'influence de son côté également. C'est vrai que j'ai grandi avec des parents qui ont été fiers de moi, qui m'ont apporté beaucoup d'amour. C'est un environnement hyper sain avec mon frère et ma sœur aussi. Et du coup, ça m'a donné la confiance pour entreprendre. Et je pense que, je m'en rends compte aujourd'hui, mais je pense que je suis très curieux aussi. Et donc j'ai envie d'aller creuser plein de sujets. On en reparlera aussi, mais les trois projets qui me caractérisent, donc Wifi, Surfporn et Velvet, c'est comme des trucs qui n'ont rien à voir les uns avec les autres. et j'aime bien les challenges, j'aime bien aller de l'avant et ça me fait marrer d'aller explorer des nouveaux sujets et de la pousser à fond et l'autre truc qui me caractérise c'est la passion parce que tout ce que je fais je le fais vraiment avec beaucoup d'intensité et de passion et quand on fait des choses avec passion généralement ça fait des étincelles, enfin en tout cas j'espère que ça va le faire pour Velvet aussi et je sais plus ce que je voulais dire mais je pense qu'il y a le skate qui m'a beaucoup apporté aussi Merci. où j'ai grandi dans un environnement, je le dis sans aucune honte aujourd'hui, mais un peu catho-bourgeois, tu vois. Et le skate, ça m'a apporté une ouverture d'esprit, un peu de démerde, tu vois, d'aller partout en France avec mes potes pour skater dans un endroit où vraiment ça n'avait ni tête d'aller, où mes potes n'allaient pas, mais j'avais mon groupe de skateurs qui n'étaient pas forcément mes potes de lycée et de collège. où on allait prendre le RER aller à Shell, aller au Dôme aller à République
- Speaker #0
Cosa Nostra et donc ça je pense que ça m'a apporté pas mal c'est intéressant c'est vrai que tu retrouves un peu cette liberté certes que tu peux avoir dans le skate ou dans le surf mais surtout ce besoin d'aller te mettre dans des cadres où pour le coup t'es pas forcément le bienvenu et je pense que le skate le résume bien, d'aller te foutre sur des spots où t'es pas censé être et euh et d'aller jouer le challenge sur ces lieux-là. Et du coup, première aventure, c'est WeFix ou tu as eu d'autres projets juste avant ?
- Speaker #1
Alors, j'ai fait une école de commerce un peu lambda et effectivement, avant WeFix, on a créé trois boîtes. Je dis « on » parce que toute ma première aventure, donc ces trois premières boîtes qui n'ont pas duré longtemps, mais je vais t'en parler, et WeFix, c'est un slot de 12 ans à peu près, 12-13 ans, que j'ai partagé avec Edouard Melanto qui est mon associé. sur toutes ces aventures là et qui est un de mes meilleurs potes témoin de mariage tu vois donc on a gardé un super enfin un super contact quoi et avant Wefix on avait créé trois boîtes après l'école je t'en parle très rapidement donc la première s'appelait le petit bloc on distribuait des bloc notes gratuits aux étudiants à la sortie des facs et c'était le même modèle économique que des journaux comme le 20 minutes où tu te rémunères avec la pub qui avait toutes les dix pages et donc on filait ces blocs notes à la sortie des écoles ça permettait aux étudiants de prendre des notes Et nous, on gagnait un peu d'argent avec la pub qu'il y avait entre les 10 pages. Et on a fait deux impressions. On a distribué à peu près 80 000 blocs au total. Et après, on ne s'est pas énervé sur le sujet parce que ça manquait un peu de potentiel. Mais ça restait une aventure rentable quand même. Le deuxième projet, c'était une application iPhone autour du sport qui s'appelait Monsieur Sport. Et on mettait en avant un peu comme un livre interactif. Que des anecdotes de dingue sur le sport. Que des effets waouh. Tu lisais, par exemple, un mec à Wimbledon en 92, il a fait un service, il a tué un mec dans le public. Celle-là n'est pas très marrante. Mais il n'y avait que des trucs un peu fun, un peu marrant, un peu waouh à lire sur le sport. Ça, pareil, on ne l'a pas poussé en faisant une V2, en faisant une levée de fond, et partir sur un média avec des quiz, avec plein de trucs. Ça a quand même été un succès parce qu'on a été premier de l'Apple Store pendant deux semaines. C'est court, mais voilà.
- Speaker #0
Mais à l'époque, c'était quand même...
- Speaker #1
C'était pas mal.
- Speaker #0
C'était un vrai capillari, quoi,
- Speaker #1
pour le coup. Exactement. Et après, on a testé le modèle payant, le modèle freemium. On voulait tester et comprendre un peu tous ces rouages de l'App Store, qui est quand même un monde un peu à part. Et voilà, on ne l'a pas poussé après. Le troisième sujet, enfin, la troisième boîte, c'était un... Pareil, mais tout ça, ça a duré deux ans. donc c'est quand même un laps de temps assez court C'était un site d'impression de photos Facebook. Et donc tu pouvais imprimer sur papier les photos de profils de tes potes, des photos directement liées en API avec Facebook. Ça pareil, on ne l'a pas trop poussé parce qu'on considérait à l'époque que le marché de la photo était déjà saturé d'acteurs, avec des mon albums photo, avec des photo box. Bon, il y a plein d'autres acteurs qui ont prouvé que ce n'était pas le cas et qu'on pouvait quand même émerger. Mais nous, on ne l'a pas senti à l'époque. et en parallèle Mon associé, Edouard, avait fait réparer son téléphone à la maison par un gars qu'on avait trouvé sur Leboncoin, qui avait réparé son téléphone en une demi-heure devant nos yeux. Et on s'était dit, ah putain, ça va pas l'air compliqué. Et le mec repart avec 100 balles. Donc on s'est dit, il y a un business sympa. Après, on a des copains qui ont cassé leur iPhone. On leur a proposé de réparer pour eux en achetant une pièce sur eBay les téléphones. Et on a commencé comme ça. Et au bout d'un moment... On s'est dit qu'en fait il y avait peut-être un vrai business à faire avec ça. Pour la petite histoire, on était en plein questionnement. On déjeune avec mon père, c'était pas vraiment dans nos habitudes, tu vois. Mais là on avait besoin de prendre du recul, tu vois, avec Edouard. Donc on déjeune avec lui. Et il nous dit, qu'est-ce que vous faites en ce moment ? On lui raconte tout. Nous on hésitait à tout lâcher pour faire un MBA ou pour faire un master ou je sais pas quoi. Et mon père nous dit, une fois qu'on lui a raconté l'histoire de la réparation, que c'est absolument génial et qu'il faut y aller à fond. Donc on rentre chez nous. On regarde le nombre de requêtes mensuelles qu'il y avait sur des mots-clés sur AdWords, sur Google, autour de la réparation iPhone, et là on voit des chiffres hyper intéressants. Et donc on se dit, ok go, on fait ce business-là. Et donc en 24 heures, on a créé une page internet que j'avais designée sur Photoshop. On a acheté un 06, un numéro de portable dans un bureau de tabac. Et on a mis un peu de pub sur AdWords. Et là, du jour au lendemain, le téléphone hurlait toute la journée. Et on a appris sur YouTube à réparer des téléphones. on a pris nos scouts et on allait réparer toute la journée des téléphones chez les gens. A l'époque, ça s'appelait Allo Smartphone. Et c'était le début de l'aventure. Et donc, pour la petite histoire, je sais pas à quel point tu veux que je te raconte un peu l'histoire.
- Speaker #0
Je suis preneur, ça nous donnera un peu de contexte pour la suite et tout aussi.
- Speaker #1
Carrément. Donc on a fait des réparations de téléphones pendant 6 mois, à 2, on a dû réparer 500 téléphones chacun. Avec tout ce que ça implique. En scooter, sous la pluie, la neige, le vent, le soleil. Partout dans Paris et en Ile-de-France, on valide le business comme ça. Au bout de 4-5 mois, comme je disais, 6 mois, on fait un business plan. On fait une première levée de fonds qui nous permet d'embaucher un premier technicien, prendre des bureaux et d'acheter du stock. Et là, c'était parti, on lance vraiment le business à l'eau smartphone. Et ça en suit 2-3 ans comme ça où le business grossit, on répare toujours à domicile. On finit au bout de 3 ans avec 3-4 techniciens en scooter et... En faisant les réparations d'iPhone pour les particuliers, on se rend compte que ça intéresse beaucoup les entreprises, parce que pour des raisons confidentielles, ils ne veulent pas que les téléphones sortent des bureaux, etc. Et donc on se met à avoir énormément d'entreprises clientes. Et c'est pour ça qu'on fait notre deuxième levée de fonds, pour prendre des bureaux beaucoup plus grands, et ne plus réparer qu'à domicile les téléphones, mais aussi réparer sur un cycle industriel, avec des gros volumes, au bureau, les smartphones de nos entreprises. de nos entreprises clientes, mais on avait à l'époque la moitié du CAC 40 en clients. C'était des flux qui commençaient à être intéressants. Ce n'est pas les flux non plus qu'on imagine en pensant au CAC 40, mais c'était quand même des flux intéressants. Et à ce moment-là, on s'intéresse à un autre business de la réparation, qui est le retail, en discutant avec Carrefour. Et on se dit que mettre des corners de réparation dans les carrefours, ça pourrait avoir du sens, un peu comme les stands de sushi que tu pouvais avoir à l'époque. On se dit pourquoi pas réparer les téléphones dans les carrefours. Et en fait, en creusant un peu le sujet, on se rend compte que c'est plus intéressant d'être devant les caisses que par rapport à derrière et de mettre les corners non pas dans le supermarché, mais dans les allées des centres commerciaux qui sont attenantes à l'hypermarché.
- Speaker #0
Dans les galeries marchandes.
- Speaker #1
Et c'est là qu'est né le concept WeFix, qui est la suite logique de Hello Smartphone. Donc on a tout pivoté en 24 heures, je crois. Et en se disant qu'en fait, le retail sera beaucoup plus intéressant, rentable que le domicile. Parce que le domicile était quand même limité à 8 interventions par jour. Et les techniciens en scooter, les accidents, les trucs, c'était pas ouf. Et donc là, WeFix, c'est là que l'aventure a explosé. On a ouvert 70 magasins en un an. On a fait une levée de fonds pour financer tout ça. Et long story short, on arrive au bout de 8 ans avec 110 magasins. On a embauché 250 personnes en l'espace de 2-3 ans. Et donc la boîte a explosé comme ça. Et pareil, je ne te raconte pas toute l'histoire non plus, mais au moment où on voulait refaire une grosse levée de fonds, on s'entoure d'une banque d'affaires. Et la banque d'affaires va contacter la FNAC. qui ne veut pas investir mais qui veut nous racheter et au bout de huit mois de discussion se faire acheter par le groupe Fnac Darty et on a accompagné toute cette vente pendant trois ans et demi pour quitter nos fonctions en 2022 et quand on quitte nos fonctions c'est devenu quand même une grosse machine parce qu'on avait 150 magasins 600 employés et on faisait un peu moins de 50 millions de chiffre d'affaires donc c'est devenu une belle histoire dont on est hyper fier parce qu'en plus le Val-la-Fnac c'est quand même un groupe ancré dans la culture française tu vois qui est qui est assez génial et un tiers de nos magasins étaient des shop in shop dans les Fnac Darty où tu avais le petit tapis d'ancien Wefix et en plus on avait une trentaine de vraies boutiques dans la rue à la fin.
- Speaker #0
Canon. Et justement tu vois... Pour alimenter la suite, et c'est pour ça que je trouve ça cool qu'on parle de Wi-Fi, que c'est qu'on s'attarde un petit peu dessus, mais notamment pour parler de Velvet après, t'as eu plein d'acteurs à ce moment-là dans la réparation de smartphones, t'en as qu'en marché, d'autres un peu moins. Carrément. Pour toi, c'était quoi la clé de réussite dans cet écosystème-là ? Et on en a déjà parlé en off, les sujets d'opération qui sont hyper importants et la manière dont tu pilotes le moindre centime. Comment tu le détaillerais ça ?
- Speaker #1
Il y a plusieurs points. Déjà, d'un point de vue commercial, quand on s'est lancé la réparation de smartphones, c'était un peu comme le syndrome du garagiste où tu lâches ta bagnole, les mecs réparent tes voitures, tu es obligé de faire confiance parce que tu ne comprends rien et tu te fais facturer. Oui, fixe, c'est un peu né de ce constat-là. On voulait être un peu le carglass, ce qu'est le carglass pour la réparation des pare-brises d'auto. On voulait faire la même chose pour les smartphones, c'est-à-dire des mecs en uniforme, un discours hyper clair, une garantie. et tu n'as pas l'impression de te faire enfumer par le gars en face de toi. Et donc déjà, il y a ce point-là, niveau marketing, discours commercial, formation des équipes. On avait mis tout ça en place. On avait quand même deux semaines de formation en interne, parce qu'on formait nous-mêmes nos techniciens. C'était une formation qui était reconnue par l'État, avec une semaine de formation pratique et une semaine de formation théorique. Enfin, à l'inverse, pardon. Théorique, non pratique. Donc déjà, il y avait ça. Et puis à la fin, évidemment, ce qui a fait le succès de la boîte, c'est aussi tout le côté opérationnel. C'est-à-dire qu'on avait 150 magasins. mais il y avait l'entièreté de la boîte qui était automatisée que ce soit avec notre ERP qui était SAP et tous les flux de stock étaient automatisés entre notre stock central et l'intégralité des points de vente où tous les jours chaque point de vente recevait de manière automatisée encore une fois toutes les pièces, les accessoires, les choses comme ça pour alimenter le shop et à la fin, pardon je ne l'ai même pas dit, la réparation de téléphone c'était notre... cœur de métier, mais on vendait également d'accessoires pour smartphones. Donc les coques, les câbles, les écouteurs, tout ce qui est en lien avec le smartphone. Et on vendait des smartphones reconditionnés. À la fin, c'était ces trois gros business qui faisaient WeFix. Et donc, pour rejoindre ce que tu me demandais, à la fin, notre force, c'était de ne pas se prendre pour une boîte tech, mais de se prendre pour une vraie boîte retail. avec le service qu'on propose c'est de la réparation de téléphone et la vente d'accessoires etc mais ça nécessite vraiment énormément de process et ça on a mis vraiment le paquet dessus et c'est une des grandes fiertés qu'on a avec Edouard et Mathieu Le Sueur qui nous avait rejoint, qui est le troisième associé et c'est vraiment à trois qu'on a créé cette boîte mais c'est vraiment de tout ça dont on est fier et surtout qui a fait le succès de la boîte
- Speaker #0
hyper intéressant.
- Speaker #1
Et ce qui va me servir pour la suite après pour velvette parce que velvette c'est du beau et une belle déco et des baraques de dingue mais en fait ce qu'il faut surtout se dire c'est que avec l'ambition que je mets dans le projet à terme il faudra quand même être des cracks en opération et je pense avoir pas mal de clés pour répondre à ça.
- Speaker #0
Ouais ça a toujours été le lien dans ton discours et dans ton parcours c'est pour ça que c'est cool de raconter cette histoire là et de voir à quel point les process que vous avez mis dans WeFix Aujourd'hui, c'est le tampon que tu as pour tes projets suivants, et notamment Velvet, on va en reparler. Mais entre les deux, il y a un petit sujet passion qui nous concerne tous les deux, que tu avais en même temps que WeFix. Est-ce que tu peux raconter ce truc-là ? Parce que moi, ce qui m'a toujours fait triper, c'est qu'on s'est... Je ne sais pas depuis combien de temps on se connaît, mais quelques années. Tu avais un compte Instagram qui s'appelle SurfPorn, et ce compte Instagram, j'ai toujours cru que c'était un mec en calife. qui faisait ses posts avec ses 250 000 followers et ben non c'était un petit mec dans le marais dans son appart solo c'est ça qui s'appelait
- Speaker #1
Gaspard Conrad ouais exactement écoute ça ça c'est vraiment une histoire de dingue c'est effectivement en parallèle de Wefix j'avais créé en rentrant d'ailleurs des Landes d'un été de surf dans les Landes j'avais créé pour me marrer un compte Instagram de surf qui s'appelle Surfporn où déjà depuis toujours je collectionnais sur mon ordi dans des fichiers natifs tu vois des photos de surf classé par spot par longboard shortboard etc et comme une collection de photos que j'avais déjà et donc je m'étais dit au début d'un fait c'était pas le début d'instagram mais quasiment c'est en 2011 je crois tu vois donc c'était un peu le début mais pas mais pas tellement mais un petit peu quand même Et à l'époque, il n'y avait que les comptes de surf liés aux médias qui existaient. Donc, tu avais Stab, Surfline, Surfing, Surfer, etc. Et donc, je m'étais dit qui étaient donc des comptes, j'en mets un autour du surf, mais c'était très action sports. Donc, tu ne voyais que des photos de mecs en gros plan qui étaient des gros rollers, des barrages, etc. Et moi, je voulais... apporter un nouveau regard plus artistique du surf qui était un peu plus artistique avec des angles un peu originaux avec surtout les vues de loin des spots enfin voilà on a un compte où le surfeur lambda ou confirmé ou peu importe on se retrouve tous sur le beau qu'est le surf parce que le surf c'est quand même ce sport incroyable qui est quasi religion qui est quasi une religion pour les surfers que les gens ne comprennent pas trop mais quand tu le pratiques tu t'en rends compte que c'est vraiment un truc de dingue où voilà c'est quand même le seul sport où tu es en mouvement sur un truc en mouvement. et chaque vague est différente, je pourrais t'en parler des heures mais la beauté autour du surf c'est un monde qui est assez incroyable moi je suis piqué mais tu le sais toi aussi d'ailleurs avec le surf et donc ce compte Instagram je le crée, je mets une dizaine de photos et puis après le temps a fait son affaire mais le compte a grossi très très vite et on a atteint, là je crois que j'ai un peu moins de 280 000 followers et ça a été mon... ma cour de récré pendant Wefix où le soir, trois fois par semaine, je mettais des belles photos de surf. Et c'était vraiment le résultat d'un surfeur frustré à Paname qui avait besoin de s'extraire en mettant des belles photos sur le compte. Et donc ça a agrandi tout doucement comme ça. Et je m'étais toujours dit, le jour où je revends ma boîte, je passerai du temps sur ce compte-là pour faire des projets palpables. Et donc quand j'ai vendu Wefix, j'ai... avec l'aide d'un éditeur qui s'appelle Gechtalten qui est un super éditeur que je recommande j'ai créé un livre de surf qui s'appelle Surfporn évidemment et qui regroupe mes 25 photographes de surf préférés dans un seul et même livre qui est divisé en 4 parties et chaque partie est introduite par une rockstar du surf je vais pas vous donner les noms parce que c'est des noms assez pointus mais C'est une énorme fierté parce que moi déjà d'une part c'était une opportunité de parler avec tous ces gars-là qui sont des légendes pour moi et aussi d'un point de vue un peu plus introspectif, moi ça m'a permis après WeFix de réapprendre un peu à bosser d'une autre manière parce que quand même à la fin c'était beaucoup de pression, beaucoup de management, beaucoup de compte à rendre à la FNAC et beaucoup de personnes à gérer surtout et à manager. Et là, du jour au lendemain, j'étais en Skype avec des gars en Australie dans leur van, après avec un mec chanmé en Californie qui était dans sa cabane en bois, et moi comme un gosse à parler avec tous mes idoles, et à essayer de négocier avec eux pour qu'ils m'envoient leurs meilleures photos, tu vois. Donc j'ai fait une super sélection de photos. Le livre a cartonné parce qu'il s'est vendu à quasiment 15 000 exemplaires dans le monde entier. C'est l'avantage d'avoir bossé avec Gestalten qui a un rayonnement international.
- Speaker #0
Ouais, qui assure la distrib et... Ouais.
- Speaker #1
Parce qu'évidemment au début moi je voulais faire le livre moi-même, j'avais gagné un peu de sous. Mais en fait tu te rends compte assez vite que ça coûte très cher et que surtout faire du door-to-door pour aller chercher les surfshops et les fnacs et autres c'est un travail de dingue. Très vite je me suis dit qu'il fallait passer par un éditeur dont la grande force c'est d'avoir un circuit de distribution en plus mondial pour Gestalten. Donc voilà ça s'est fait comme ça.
- Speaker #0
Et du coup t'as eu le bouquin ? Ouais. Et t'avais mis une autre corde à ce projet là qui était celle du shop photo ? Ouais.
- Speaker #1
J'ai fait un site d'impression de photos, comme une galerie en ligne, un peu comme un yellow corner, mais que sur le surf et pas de magasin physique. Et ça pour le coup, j'ai signé 10 photographes et tu peux te faire livrer chez toi des photos sublimes de surf, parce que je trouve qu'il n'y avait pas ça encore sur internet. Et qualité de dingue, et la sélection surtout que j'avais faite est dingue. Après pour le coup, ça a beaucoup moins bien marché que le livre ça, parce que vendre de la photo online c'est hyper dur. Tu te rends compte qu'en fait il y a pour les clients, donc d'un point de vue très business, il n'y a aucun stress à l'achat en fait. Tu vas te dire, la photo elle est cool, elle ira bien chez moi, mais avant d'acheter il peut se passer un monde. Donc moi si je ne te mets pas dans un étau de stress commercial, c'est-à-dire remise commerciale ou sur un temps donné. ou je sais pas ou créer la rareté autour de la photo et ça c'est ce qui fait toute la différence c'est compliqué de beaucoup vendre et d'en faire un business rentable donc il y en a qui arrivent très bien mais j'avais pas tellement envie de la pousser non plus et ça pareil d'un autre point de vue je me suis rendu compte que faire du business sur ma passion extrême qu'est le surf ça dénaturait un tout petit peu la passion tu vois ce que je veux dire donc ça pareil je pense aussi avoir un peu arrêté à cause de ça
- Speaker #0
ça tu l'as ressenti assez fortement le fait de justement t'en parler au début de notre conversation tu vois le fait de vouloir bosser à travers sa passion et le fait de l'avoir exercé tu vois avec surf porn il y a un moment où tu t'es dit enfin tu l'as vraiment ressenti c'était quoi le feeling que tu as eu de te dire putain en fait je côtoie quotidiennement ma passion et du coup ça devient dérangeant ou en fait le fait de faire du business sur ta passion c'est quoi le truc qui t'a un peu refroidi sur le bouquin c'est parfait parce que c'est un one shot
- Speaker #1
Tu bosses pendant 4 mois, 4-5 mois En tout cas pour ma part Et le bouquin sort et après t'attends C'est la maison d'édition qui prend le relais Le site internet C'est vraiment l'impression de la galerie C'est autre chose Parce que c'est un travail de tous les jours Où il faut faire du marketing, des posts insta Faire dynamiser un peu, théâtraliser Chaque artiste que tu mets en avant Et c'est un travail de tous les jours Et au bout d'un moment ... surtout que ça prenait en plus pas trop ça vient dénaturer un petit peu la passion parce que t'es vraiment dans le surf toute la journée tu tries les photos, tu les resize tu parles avec les photographes et t'essaies de mettre en avant mais ouais je sais pas pourquoi j'en avais un peu marre et puis le surf qui est ma grande passion ça venait de dénaturer un petit peu le truc et
- Speaker #0
justement je pense que je t'ai jamais posé la question Ce qui t'a emmené sur ce projet, celui sur lequel tu es aujourd'hui, qui est Velvet, Velvet House. Tu dis Velvet ou Velvet House d'ailleurs ?
- Speaker #1
Velvet House c'est le nom officiel, mais en fait dans le langage commun, mes proches et moi on dit Velvet.
- Speaker #0
Tu t'es pas orienté pour le coup vers des baraques sur la côte à destination du surf ?
- Speaker #1
Sois patient, ça arrive. Mais non, au début non. Non, parce que déjà Velvet House, pour ceux qui nous écoutent, c'est une collection de maisons à louer en pleine nature qui sont situées à moins de 2h des grandes villes. Ça c'est le concept de base. Aujourd'hui, moi j'ai levé des fonds... pour créer 2, 3, 4 maisons proches de Paris parce que c'est là que j'habite et mine de rien, on en parlait tout à l'heure, c'est un business associé avec pas mal d'opérations, donc moi j'ai besoin de comprendre et de maîtriser. Et surtout à côté de Paris, il y a des coins assez géniaux. Et surtout, tu as une clientèle que j'adresse qui est une clientèle citadine. En même temps, une fois que le business marche, tu te rends compte que la clientèle, la cible que tu avais au début n'est pas forcément celle qui est la tienne à terme, mais en tout cas celle que j'avais anticipée au début. C'est une clientèle qui a un niveau de vie significatif, qui habite à Paris, qui bosse toute la journée, qui a envie de s'extraire le week-end dans des endroits incroyables et pourquoi pas d'y aller bosser la semaine pour déconnecter ou alors, je ne sais pas comment on peut dire, mais reconnecter la nature aussi avec un super wifi et de quoi bosser. Mais à terme, évidemment, mon rêve, c'est d'avoir la cabane de rêve de surfeur dans les Landes.
- Speaker #0
Sur le chac.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Et attends, on va revenir un peu là-dessus. On fait des petites marches arrière sur Velvet. mais... On a pas mal de gens qui veulent monter des lieux. Je pense que c'est cool de s'attarder sur l'avant-sortie de ta première maison. Est-ce qu'on peut revenir à ce premier deck que tu as fait sur Velvet, le moment où tu as posé ton idée sur papier, et ce qui s'est passé entre ce moment-là et l'acquisition de ta première maison ? L'idée étant de partager un maximum de... d'insights sur ce que tu as vécu sur ces derniers mois et de se dire, en fait, voilà la mécanique qui existe quand tu veux sortir un projet comme le tien, parce que c'est hyper intéressant. Pour le coup, tu ne viens pas du tout de cet univers, tu as appris énormément en peu de temps, tu es passé de cette idée sur papier à l'acquisition, rénovation et mise en location de ta baraque, création de la marque, etc. Donc il s'est passé beaucoup de choses. Mais si on revient sur ce premier deck, qu'est-ce que tu en as fait ?
- Speaker #1
En fait, même avant de faire le deck, déjà, il faut passer pas mal de temps à essayer de savoir ce que tu veux faire, parce qu'en fait, il y a tellement de manières de faire dans l'hospitality. Enfin, en tout cas, et encore une fois, j'en parle avec une grande modestie, parce qu'honnêtement, je suis vraiment un beginner et un newcomer, je ne sais pas comment on dit dans ce monde-là. Donc, voilà, ce n'est pas à prendre avec des pincettes, parce que j'ai bien étudié mon truc. On ne va pas parler d'autres business que la maison à louer en pleine nature. C'est vraiment mon créneau et encore c'est le tout début. Je mets un petit warning quand même. En gros, j'ai passé beaucoup de temps à rencontrer des gens. A rencontrer beaucoup de gens du secteur. J'ai rencontré des mecs du collectionniste, des gens d'Airbnb, des financiers dans l'IMO, des investisseurs, des clients. J'ai rencontré Robin de Iconica House. tu vois j'ai rencontré voilà Je ne vais pas te faire une liste très longue, mais je pense honnêtement avoir rencontré une trentaine de personnes qui m'ont permis de concentrer mon projet vers ce que les gens attendent d'un projet comme le mien, donc les futurs clients, et aussi ce que les futurs investisseurs attendent d'un projet comme le mien. Parce que mine de rien, ça reste une entreprise qu'il faut faire tourner, et il faut que ce soit rentable pour créer une histoire pérenne. donc j'ai rencontré beaucoup de personnes après moi j'avais une idée quand même ultra précise de ce que je voulais donc ça m'a plutôt conforté dans l'idée de ce que je voulais faire mais ça a un peu orienté quand même mon schéma de business c'est à dire qu'au début par exemple pour un exemple un peu concret je voulais faire donc c'est des maisons en pleine nature évidemment mais au début je voulais acheter des trucs perdu dans le perche qui coûte que dalle et faire une super maison en bois là tu te rends compte déjà qu'il ya un petit problème parce que tu peux effectivement pas cher la maison Mais une petite maison dans le perche que tu refais avec beaucoup de travaux, ça peut à la fin coûter très cher. Il faut quand même que la valeur IMO du bien puisse, après travaux, continuer à avoir de la valeur. Parce qu'en cas de crash, c'est ce que je disais à mes investisseurs, au pire, on revend les biens immobiliers, on retombe à peu près sur nos pattes. Donc déjà, il y a ce côté IMO où il faut qu'après travaux, la maison prenne de la valeur. Ça, c'est hyper important. Ce qui est le cas pour Velvet, parce qu'on va acheter des maisons qui sont certes à moins de 2h des grandes villes, perdues en pleine nature, mais elles ne sont jamais très loin de gros centres d'intérêt. Forêt de Fontainebleau, Forêt d'Ambouillé, Le Vexin, La Normandie, pas loin de Deauville, Onfleur, tu vois. Ou alors Le Perche, mais dans des endroits qui sont... Enfin, pas avec des maisons de une chambre, par exemple. Oui. Voilà. Ça, c'est un peu le constat IMO de base, mais ce qui est très important parce que quand tu fais un deck, le but, c'est de convaincre des investisseurs. Et les investisseurs, pourquoi ils investissent chez toi ? C'est pour gagner à la fin un peu d'argent. Malheureusement, le monde de bison-ours, de philophylentropie, ça n'existe pas. Donc, il faut quand même avoir ça en tête. Et puis après, le but de ce deck, c'est aussi de convaincre des investisseurs, évidemment, mais moi, de m'aider à y voir hyper clair sur le business, sur tous les aspects hyper scolaires qui font un business, c'est-à-dire le marketing, la finance. qui est ta cible, pourquoi tu fais ça, où est-ce que tu le fais, avec quel team, et quelle est ton ambition et ta vision interne. Et ça, mes investisseurs, ils n'ont pas investi dans Velvet parce que je faisais trois maisons. C'est parce que j'ai une vision assez ambitieuse du projet, où je mixe un peu tout ce que moi je sais faire, c'est-à-dire des opérations, du beau, et l'envie de, enfin une vraie mission hyper claire, de faire quelque chose de grand, mais surtout, rapporter aux yeux des clients, c'est de créer des espaces de dingue. pas loin des grandes villes où tu déconnectes vraiment et on met en avant des lieux de pépites avec une déco de dingue et tout le confort des grands hôtels tu vois et un sauna des banfres dans chaque maison et vraiment un concept assez fort et assez unique d'ailleurs avec
- Speaker #0
le levette quoi je sais pas si j'ai répondu à toute la question mais en partie et justement une fois que tu as rencontré tes invests comment ça se passe tu exerces ta levée de fonds tu visais déjà des maisons en amont, ta clôture est à lever, puis t'es allé acheter des maisons. Comment ça s'est passé, ça, dans la chronologie un peu de l'histoire Velvet ?
- Speaker #1
En fait, ça, déjà, tu peux le faire de plusieurs manières. C'est soit t'as un peu de sous et tu le fais toi-même. Et effectivement, ça va prendre un petit peu de temps parce que tu vas faire une première maison, tu vas te rendre compte que ça fonctionne. Là, il faut quand même des sous à chaque fois pour faire des maisons parce que même si la banque finance, il faut quand même apporter 20 à 30% d'apport en fonds propres. Donc la levée de fonds, elle sert à une chose, c'est à accélérer tout ça. Donc celle que j'ai faite, il y a 80% de la levée qui sert en fait uniquement à apporter ses apports en fonds propres pour chaque maison, et la banque finance le reste, et le reste de l'argent sert à financer la marque de la startup. C'était quoi déjà la question ?
- Speaker #0
connaître un peu la chronologie justement t'avais closé la levée et ensuite t'as exercé l'acquisition ou t'as...
- Speaker #1
En fait pendant le deck déjà, enfin sur le deck j'ai montré à mes investisseurs que les biens que je voulais acquérir existaient sur le marché c'est à dire des biens qui peuvent prendre de la valeur qui sont à moins de 2 heures des grandes villes et qui sont des pépites
- Speaker #0
Je te coupe là dessus Gaspard, question Est-ce que les maisons que t'as présentées à l'époque sont celles que t'as achetées aujourd'hui ?
- Speaker #1
Non T'as raison c'est un point important parce que les investisseurs s'ils... En fait, c'est là où, si tu fais un resto ou un hôtel ou un énorme truc, les investisseurs, ils n'investissent pas si tu n'as pas ton bien qui est là.
- Speaker #0
Oui, celui qui est présenté.
- Speaker #1
Exactement. L'avantage d'un velvette, à terme d'ailleurs, c'est que, déjà, tu ne lèves pas de l'argent pour un bien précis, parce qu'en fait, un velvette à terme, ça va être une multitude de biens immobiliers. Et l'avantage aussi de ce business-là, c'est que... on se lance pas dans un hôtel de 50 ch donc si un lien qui marche pas on le revend et on en crée un autre tu vois et donc moi je vois ça un peu comme des tu vois d un truc à tiroirs il marche pas on peut mettre un peu plus que paquet en investissant sur des équipements annexes il marche pas on le vient on vient tu vois c'est aussi ça que ça donc moi je vois un peu ça comme ça et à l'époque non à la fin du dec j'avais mis des exemples typiques de maisons qu'on pourrait acheter il y avait cinq ou six exemples et en fait j'ai fait la levée de fonds Dans les trois mois, j'avais trouvé deux maisons qui sont les deux premières maisons Velvet. Il y en a d'autres dans les tuyaux, je pourrais t'en parler. Je passais de la chance. Après, j'ai passé tellement de temps sur les routes à essayer de trouver des pépites que c'est mon acharnement qui a fait que j'ai trouvé des maisons qui n'étaient même pas sur le marché et qui sont arrivées vers moi en off market, comme ils disent. Et ça m'a permis de valider. Et je suis hyper fier parce que les deux maisons, honnêtement... En exécution et en concept, je suis trop content parce que ça reflète parfaitement ce que j'avais en tête au début. Tu as la maison en pleine forêt, en bois noir, perdue à 45 minutes de Paris. En plus, une fois que tu viens, tu te rends compte que vraiment, en plus de la maison, tu as tout l'environnement, toute l'arrivée qui est dingue, tu arrives par des champs de lavande, tu es en pleine forêt, c'est sublime. Et la deuxième maison qui n'a strictement rien à voir, qui est une maison de deux chambres avec un toit de chaume devant trois hectares de lac, où là, pareil, c'est un autre chemin. Dans une région qu'on connaît pas trop mais qui mérite à être connue qui est les boucles de Seine Normande entre Rouen et Le Havre, là où la Seine fait des grandes boucles, c'est sublime. Et bah là pareil, t'arrives et t'es complètement déconnecté, t'arrives dans une espèce de truc un peu pittoresque, en chanteur avec on dirait... Une maison de dessin animé, avec les petites fessuves par les canards et les oies dans la maison. C'est trop mignon, c'est trop beau. Je suis assez content. On a mis deux pontons, dont un ponton qui abrite un sonar. C'est vraiment le vrai concept Velvet poussé à l'extrême. Et ça, je suis assez content.
- Speaker #0
Et le timing entre l'acquisition et la sortie des maisons ? Ça a pris combien de temps à peu près ?
- Speaker #1
En fait, dans mon business plan, il y a eu un petit changement. Je mettais qu'entre le moment où j'achetais la maison et le moment où les clients arrivaient, il se passait un an et demi. Parce qu'on achetait des maisons qu'on rasait et qu'on refaisait par-dessus, donc en bois ou en surpilotif, des maisons qui ont vraiment un effet waouh. Et en fait, je me suis rendu compte que sur le marché, il y avait une annonce sur 1000 qui pouvait correspondre à des nouveaux critères qui étaient des maisons existantes qu'on vient juste rénover. Et donc en fait, Maintenant, Velvet, ce n'est plus un an et demi, c'est plutôt 8-9 mois à peu près, où tu as en fait 3 mois incompressibles entre le moment où tu fais ta promesse et le moment où tu as les clés. Et puis après, tu as les travaux qui durent entre 3-4-5 mois maximum, et puis après les clés en arrière.
- Speaker #0
Et du coup là, c'est plutôt une bonne nouvelle.
- Speaker #1
Oui, carrément.
- Speaker #0
Et ça, ça te laisse un laps de temps pour justement assurer le lancement et absorber ce lunch à chaque fois sur les maisons, puisque tu avais peut-être moins dans le... dans le premier format où tu avais cette année et demie de travaux, tu avais quand même une parenthèse en plus de ça, une soupape qui te permettait d'absorber ce lancement à chaque maison, où justement c'était assez flûtendu, au bout d'un an et demi, il fallait que ça s'enclenche assez rapidement.
- Speaker #1
Non, parce qu'en fait, là on parle quand même d'environnement où tu attends... Tu vois, entre le moment où tu signes les clients arrivent, au début c'était un an et demi, maintenant c'est neuf mois, t'as quand même largement le temps de tout anticiper, de tout faire bien. Les trois premiers mois en fait, ils sont assez importants parce qu'ils servent tout de suite à définir le concept assez vite, parce qu'en fait très vite il te faut des chiffres pour aller voir la banque, qui va t'octroyer un prêt, qui te permet d'avoir les clés à la fin. Et sachant qu'on est quand même dans un climat actuel assez compliqué quand même pour avoir des prêts immo. Et c'est l'autre chance de ce business-là, c'est que moi, je ne demande pas des prêts immobiliers qui sont énormes parce qu'on n'est pas sur des biens qui valent entre 3 et 10 millions. On est plutôt sur des biens qui valent entre 500 et 1,5 million, à peu près, dans les grandes ordres de grandeur. Donc, les prêts immobiliers sont atteignables, faisables. Donc, moi, ça me laisse largement le temps de faire bien les choses et de bien anticiper. Et surtout, ça te permet d'avoir plusieurs chantiers en parallèle. Là, les deux maisons, elles ont…
- Speaker #0
Parce que tu as fait les deux en même temps. Oui,
- Speaker #1
quasiment, oui. elles ouvrent avec un mois et demi d'écart ok,
- Speaker #0
là t'as ouvert la deuxième déjà ?
- Speaker #1
j'ai ouvert la première officiellement il y a 15 jours et la deuxième ouvre officiellement dans deux semaines et ça parce que travaux décalés ou parce que tu souhaitais gérer l'ouverture
- Speaker #0
en décalé ?
- Speaker #1
non ça s'est fait naturellement, je décale un petit peu l'ouverture de la deuxième maison qui est déjà en location avec les copains et le réseau etc Je décale un peu les ouvertures parce qu'il y a toute une théâtralisation, tu vois. Tu essaies d'événementialiser un peu le lancement de chaque maison. Tu annonces la maison par un dessin. On a fait des super dessins avec un artiste qui s'appelle Clovis Rettif. Ensuite, tu dévoiles les photos officielles. On a fait des photos avec De Pasquale et Maffini. Et tu attends qu'il y ait un peu d'air tour. Si tu enchaînes tout de suite avec la deuxième maison, tu vois, il faut quand même laisser un petit peu d'espace-temps entre les deux. Et surtout, l'autre avantage, avec ce lancement un peu compact, tu vois, des deux maisons quasiment en même temps, mais pas tellement, c'est qu'on dit aux gens, ben voilà, Velvet, c'est pas une maison, c'est deux maisons, et c'est que le début, et les deux premières maisons, en plus, elles sont géniales, mais voilà, l'idée après, c'est vraiment de créer l'envie et l'attente pour les futures maisons, où les gens vont se dire, putain, enfin, en tout cas, c'est mon objectif, j'ai hâte de voir la troisième maison Velvet, la quatrième et la onzième. Et mon objectif à terme, c'est qu'ils réservent la 15e maison Velvet sur un lac dans les îles Lofoten, je ne sais pas où, dans le nord de l'Europe, tu vois, en y allant les yeux fermés, parce qu'ils sauront qu'ils vont retrouver l'expérience, le confort, les équipements et tout le concept que tu as autour de Velvet Out. Ça, c'est mon rêve.
- Speaker #0
Et sachant qu'aujourd'hui, tu n'as pas une typologie de maison particulière, là, tu as les deux premières, mais qui signent deux caractéristiques différentes. Tu as une maison plus familiale avec, rappelle-moi, quatre chambres. Et la seconde qui est la...
- Speaker #1
Qui n'a que deux chambres.
- Speaker #0
Deux chambres.
- Speaker #1
Ouais. En fait, la cible, effectivement, elle peut être différente. Tu peux avoir des couples, des amis, des familles, des travailleurs, des créatifs, tout ce que tu veux. Des gens qui veulent juste, qui ont ce trait commun de vouloir être dans un environnement nature de dingue. Donc que ce soit la forêt, la rivière, la montagne, la mer, enfin voilà, tout ce que tu peux imaginer autour de ça. Et par contre, avec tout le confort. Tu vois, c'est vraiment des cabanes de luxe pour adultes, même si je déteste ce mot. Euh... mais... Ça résume un peu le truc, tu vois, c'est vraiment, dans chaque maison tu retrouves pas la même identité, mais tu retrouves la même expérience. En fait, chaque maison va être différente, tu auras une décoration aussi différente, tu retrouveras quand même une pâte, mais par contre tu retrouveras une expérience commune autour de la déco, tu vois, autour il y aura toujours un sauna et un bain froid à l'extérieur, il y aura toujours des super machines à café, toujours une literie et linge de lit méga haut de gamme. et voilà c'est plein de petites attentions qui font que à la fin c'est le velvette mais c'est aussi pas une énième maison à louer c'est vraiment une maison hôtelière avec tout ce qui va avec
- Speaker #0
Quel est le sujet ou le point que t'as sous-estimé sur cette période là de lancement et de création il y en a plusieurs je suppose mais est-ce qu'il y en a un en particulier où tu t'es dit celui-là je l'ai pas vu venir
- Speaker #1
évidemment il y en a plusieurs celui qui me vient en tête il est assez évident mais globalement quand même ça s'est plutôt bien passé j'avais pas mal anticipé les choses par contre il ya un truc ça que tu peux ce qui est très compliqué à anticiper c'est le budget trop ou là effectivement la deuxième maison pour le coup ça a coûté ça a vraiment été dans les dans les targets alors après pour le coup je bossais qu'un super archi qui s'appelle la belle expérience et qui m'a vraiment aidé ils sont hyper pros ne serait-ce qu'en opération, en budget etc donc ça a été plutôt clean la première maison, après tu as des trucs que tu ne peux pas savoir dès le début, c'est que la maison elle est alimentée en électricité il faut booster le truc pour les plus techniques on est passé de monophasé à triphasé et ça comme on n'est pas sur des maisons de campagne classiques, il fallait causer 400 mètres de tranchée entre le compteur et la maison pareil j'avais pas pensé aux éclairages extérieurs c'est un budget évidemment important ... Il y a pas mal de petites couches de budget que j'ai dû rajouter, que je n'avais pas forcément anticipé, parce que c'est les premières maisons, qui me servent aussi de crash test, de POC, de proof of concept. Et en revanche, maintenant, pour les prochaines, on saura quoi prendre en compte pour anticiper la suite. Et après, sur le reste, encore une fois, les maisons, elles ont ouvert très récemment. Donc là, il faut prendre... Je dis ça avec beaucoup de modestie. parce que les maisons c'est pas encore un carton là elles sont remplies, ça marche très bien maintenant il faut faire durer ça dans le temps et on va apprendre aussi tous les jours il faut faire du contenu en permanence j'ai une super agence de presse qui s'appelle Muse qui m'accompagne pour le lancement et pour le ERP et
- Speaker #0
pour le coup les sujets qui t'ont vraiment embarqué Si on a un ou deux, pareil, sur lesquels tu as vraiment adoré travailler dans ce lancement et dans cette création, c'est lesquels que tu nous partagerais ?
- Speaker #1
Honnêtement, c'est la recherche de lieux. J'adore en fait, ma nouvelle passion c'est de trouver des lieux, donc c'est une espèce de pépite perdue en pleine nature, et d'imaginer tout le concept qui va avec. Donc c'est vraiment le côté extérieur, c'est comment imaginer... Tu vois l'exemple concret, c'est cette deuxième maison, qui est une petite chaumière devant un étang. Il y a tout qui était un peu à l'abandon, on a tout cliné, on a mis deux pontons, on a acheté une super barque, on a mis un sauna sur un ponton. C'est vraiment imaginer le lieu pour en faire un espace incroyable de vie et d'aventure et de souvenirs pour quelle que soit la cible qui ira. Et à chaque fois ça a bien fonctionné pour les deux premiers lieux, et là il y a un troisième d'ailleurs qui est en cours d'acquisition.
- Speaker #0
Toujours à deux heures de Paris ?
- Speaker #1
Ouais, toujours à 10h de Paris. Et puis après, pour le coup, là, en fait, le but, c'est vraiment de prouver que le... Les 2, 3, 4 maisons fonctionnent, que c'est viable économiquement, qu'on a réussi à créer une marque forte. Et après vraiment d'appuyer sur le champignon et de faire des dizaines de maisons supplémentaires dans les prochaines années. Mais non, ce qui m'a vraiment passionné c'est d'imaginer le lieu, de bosser avec des gens incroyables, que ce soit sur l'archi, la déco, on a bossé avec des gens incroyables pour le vintage. Parce que 80% de nos meubles sont du mobilier vintage, on a bossé avec Chloé Douris. et son mec Valentin Ponce qui ont fait un boulot de dingue et qui ont apporté vraiment la petite étincelle. Après il y a ma femme Charlotte Husson qui m'a quand même beaucoup beaucoup aidé aussi sur comment créer à la fin le supplément d'âme au lieu. Et ça c'était génial quoi, ça franchement c'était génial quoi. Et je suis trop content d'être dans ce business là pour faire ça parce que en fait c'est ça l'hospitality, c'est d'imaginer des lieux de dingue et le faire avec passion, pas uniquement pour la déco et le bien-être du lieu, mais aussi sur tout ce qui va à côté, c'est-à-dire nous on apporte un service de dingue. Il y a WhatsApp, toute la... Enfin, all day long qui... Pour être à tes côtés. Et puis après, on a pensé à mille petits trucs dans la maison pour vraiment que tu te sentes chez toi. Et que, moi, mon seul objectif, c'est... Et c'est aussi le... Tu vois, le... Comment on appelle ça ? Le retour d'expérience que j'ai eu des maisons que j'avais louées. c'est l'envie de revenir dans la maison et là vraiment je me fous pas de la gueule des clients là normalement il y a tout pour que tu te dises ah putain c'est chanmé et je vais revenir et je vais emmener des potes ou des copains ou venir ou de la famille et je vais revenir la semaine pour bosser parce que c'est moins cher évidemment que le week-end et vraiment t'es dans un endroit où
- Speaker #0
il faut pas de la gueule de nos clients et sans donner la secret sauce parce que pour le coup c'est un des Un des points importants dans ce business-là, on parlait des opérations, tu vois, t'as ces maisons qui sont éclatées d'une adresse à une autre, le côté opérationnel qui peut être assez chronophage, tu vois. Je sais que toi c'est un truc sur lequel tu marqueras la différence avec peut-être d'autres, mais en tout cas c'est un point sur lequel tu attaches beaucoup d'importance. Tu as quelques observations à partager justement, à nous partager, à celui qui veut se lancer, de mettre un peu en alerte ou en lumière un sujet qui te dit voilà le type de... d'opérations qu'on peut optimiser ou qu'il faut optimiser pour que le business devienne érentable et intéressant opérationnellement parlant. On parle des check-in, on parle des check-out, du ménage, de tout ça. Aujourd'hui, comment tu l'as construit ? Sans tout nous dire, parce que c'est aussi ce qui fait...
- Speaker #1
Je n'ai pas de problème avec ça.
- Speaker #0
Allez, magnifique, on ouvre tout.
- Speaker #1
Franchement, aucun problème avec ça, au contraire. En fait, déjà avant ça, il y a déjà savoir quelle ambition on met dans le projet. Moi je suis assez ambitieux parce que j'ai envie d'avoir plein de maisons et de vraiment créer une vraie collection avec une marque forte. Mais si tu as deux maisons, tu le feras d'une manière très différente d'un Iconicaus qui a 7 maisons, d'un Sovilla qui en a 44 je crois, si je ne dis pas de bêtises. Donc là pareil, on a l'impression qu'il y a plein de marques de maisons à louer, mais tu as quand même des acteurs qui sont à des niveaux impressionnants de nombre de maisons à louer. Ou de nombre d'hôtels d'ailleurs, parce que c'est un peu le même principe. Si tu as une ou deux maisons à louer, effectivement, là, tu peux te démerder avec ton Excel, avec ton truc, avec ton Insta et ton booking Airbnb. Tu remplis les maisons et c'est jouable. Nous, en fait, tout dépend de l'ambition que tu mets dans le projet. Moi, mon gros learning avec WeFix, c'est d'avoir mis en place très tôt un gros ERP. Un ERP, c'est un logiciel de gestion de ton business. On a mis une version live de SAP qui s'appelle Businessman et qui a fait... Pas le succès de Wefix, mais qui a vraiment participé au truc, parce qu'on avait vraiment une machine de gestion informatique de tout le business qui était d'une précision hallucinante. On avait quand même, pour rappel, 150 magasins et tout était géré quasiment en automatique. Donc ça nécessite un travail de dingue de setup le truc, mais c'est ce qui a fait un peu la force de Wefix. Parce que pareil, si tu t'en rends compte trop tard et que tu dois mettre un ERP en place ou un PMS dans l'hôtellerie trop tard, changer d'ERP ou de PMS ou mettre en place trop tard, c'est vraiment un boulot de dingue. Très vite, nous, on a mis un PMS en place qui s'appelle Guesty. On a mis d'autres trucs en place autour, mais le gros logiciel de gestion, c'est Guesty. Et donc, ce PMS nous permet de gérer l'ensemble de nos maisons sur l'ensemble des OTA, tous les canaux dans lesquels tu vas mettre ta maison en avant, donc Airbnb, Booking, Abritel, tous ces trucs-là. Et puis après, surtout, ça va te permettre de gérer les opérations. Et ça, nous, on a fait un mix de... de Guesty et de Airtable avec des connexions avec Zapier et etc et ça pour le coup il y a moi j'ai un seul employé c'est Flavien qui m'a rejoint en février et qui s'occupe des opérations parce que pour moi c'est le nerf de la guerre et effectivement comme tu le dis avoir des maisons au même endroit c'est entre guillemets pas compliqué à gérer parce que tu as un seul employé même si c'est toujours une galère mais voilà tu peux avoir une seule et même équipe Velvet si tu as 50 barraques qui sont toutes à des endroits différents, il faut évidemment une machine de guerre derrière, informatique et opérationnelle pour gérer tout ça. Et donc effectivement, on a mis en place des outils pour essayer d'automatiser un maximum de choses. Mais après, le nerf de la guerre, parce que l'informatique c'est joli, mais le nerf de la guerre c'est le recrutement. Et ça, il faut vraiment prendre le temps de rencontrer les personnes. Donc ça peut être des auto-entrepreneurs, ça peut être des vraies sociétés de gestion de maison,
- Speaker #0
de consergerie.
- Speaker #1
Alors nous, on passe pas par des conciergeries parce qu'on est nous-mêmes une conciergerie, en fait. Mais on passe par des prestataires de ménage, branchisserie, inventaire, etc., qui sont des personnes très sérieuses. Mais ça, il faut vraiment prendre le temps de bien recruter parce que c'est hyper important. Et nous, pour chaque maison, il y a trois personnes clés. Donc celle-ci, ménage, branchisserie, inventaire. Et après, il y a deux autres personnes qui sont maintenance, petits travaux et jardin.
- Speaker #0
Ça,
- Speaker #1
c'est les trois personnes clés que je vois, en tout cas, aujourd'hui.
- Speaker #0
Et pareil, tu nous en parlais pour WIFIX où vous aviez mis en place cette formation pour votre technicien. T'envisages ou t'as un format aujourd'hui qui va se rapprocher de ça pour ces...
- Speaker #1
trois personnes trois quatre cinq personnes clés avec une formation velvette et justement adosser les codes de la marque il ya moins de formation parce que le métier les métiers dont on parle là sont moins exigeants qu'une réparation de téléphone par exemple ou là ça va demander vraiment un vrai savoir faire même si là Il y a évidemment un gros savoir-faire aussi, je dénigre pas. Mais évidemment, Flavien, il a fait un boulot extraordinaire depuis quelques mois à faire des vrais process, Sanopi, hyper propre pour chaque maison où vraiment le prestataire doit suivre. un cycle précis, un vrai process précis depuis l'arrivée dans la maison où il doit tout filmer jusqu'à la fin de la maison où il doit reprendre des photos de chaque endroit faire un inventaire de tous les éléments de la maison parce qu'il y a quand même du vol, il peut y avoir de la casse donc ça on surveille ça de très près et puis après pour le jardin pour le coup c'est un peu différent parce qu'il y a moins de flux, la personne vient une à deux fois par mois, c'est un peu différent et pour la troisième c'était maintenance puis les travaux ça c'est pareil, la maintenance s'est déclenchée sur notification de notre part ou de la fin de ménage où il y a une ampoule à changer un bout de mur à repeindre genre de choses où ça pareil tu peux tout automatiser encore une fois le lien de la guerre c'est le recrutement il faut vraiment des personnes fiables honnêtes intègres et qui
- Speaker #0
soient fiables surtout fiables c'est le plus important je pense bon top merci beaucoup Gaspard on arrive au bout de notre conversation où est-ce qu'on peut retrouver tout ça du coup c'est velvette-house.com
- Speaker #1
Velvet-house.com
- Speaker #0
insta on mettra tout ça en description de l'épisode sur insta c'est velvetaous et je crois qu'il y a 3 underscores après linkedin venetaous et moi pareil linkedin gaspard courade et redis moi, donc première adresse se situe en forêt de fontainebleau forêt de fontainebleau,
- Speaker #1
45 minutes de Paris une maison en bois noir sublime de 4 chambres, qui est vraiment incroyable avec le champ de lavande au bout du jardin même si on est en pleine forêt il y a un petit passage secret qui t'amène au champ de lavande le petit bras zéro entre les deux le petit bras zéro évidemment ... Et la deuxième maison, elle est à 1h30 de Paris, de la Porte Maillot exactement. Et on est dans les boucles de Seine-Normande. C'est une petite chaumière de deux chambres devant 3 hectares de lacs privés avec un sauna sur le ponton et il y a même une lunette astronomique pour regarder les étoiles parce que les maisons Valvette sont dans des endroits où il n'y a aucune pollution lumineuse et tu peux regarder les étoiles. C'est pas si grave. L'expérience, ça je vous en dis un dixième. Il y a des dizaines et des dizaines de petits détails comme ça qui font la différence. Je vous invite à tester les maisons Valvette.
- Speaker #0
Avec la petite voix ASMR.
- Speaker #1
Bien sûr.
- Speaker #0
Magnifique. On aurait dû faire l'épisode comme ça.
- Speaker #1
Bienvenue chez Lobby.
- Speaker #0
Merci beaucoup Gaspard, trop cool de t'avoir en tout cas.
- Speaker #1
Merci mon pote.
- Speaker #0
A très vite, et on met tout ça en description. Merci Gaspard.
- Speaker #1
Merci Kevin.
- Speaker #0
Ciao. Un grand merci de nous avoir écoutés jusqu'ici, et si vous avez apprécié cet échange, n'hésitez pas à laisser une note et à vous abonner sur votre plateforme préférée, ça m'aide à remonter dans les classements et à faire connaître le podcast. On se retrouve très vite pour un nouvel échange. A bientôt sur Lobby Talks.
- Speaker #1
Le podcast de la Lobby.