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De qui relèvent la politique extérieure et la diplomatie marocaines ? - Par Aziz BOUCETTA cover
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Le 8ème jour

De qui relèvent la politique extérieure et la diplomatie marocaines ? - Par Aziz BOUCETTA

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08min |22/03/2023
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Description

Dans l’écrasante majorité des pays du monde, il est connu que la politique extérieure relève du domaine réservé du chef de l’Etat, pour reprendre la formule de Jacques Chaban Delmas. L’ancien premier ministre français n’avait fait que constater un fait universel. Mais pour autant, le chef de l’Etat est-il seul en charge de la politique extérieure de son pays et de sa mise en œuvre ?


Dans un récent communiqué du cabinet royal, daté du 13 mars et réagissant à une prise de position du PJD, il est dit que « la politique extérieure du Royaume est une prérogative de Sa Majesté Le Roi, que Dieu L’assiste, en vertu de la Constitution, que le Souverain exerce conformément aux constantes nationales et aux intérêts suprêmes de la patrie, et à leur tête la question de l’intégrité territoriale ».


Si la constitution ne dit rien d’explicite quant à l’exclusivité royale en matière de politique extérieure, l’esprit et l’usage du texte constitutionnel portent néanmoins dans ce sens. En outre, une constitution vit, s’affirme et s’affine également avec les interprétations que l’on en fait, et ledit communiqué du cabinet royal en forme une que nul n’a certes jamais contestée, mais qui aujourd’hui est désormais attestée.


Politique étrangère, diplomatie et relations extérieures demeurent cependant différentes et distinctes. La politique étrangère est l’action publique qui forme et constitue l’instrument par lequel un État œuvre à façonner son environnement politique international ; la diplomatie est l’outil au service de la politique étrangère et les relations internationales sont considérées comme la somme des actions diplomatiques, en plus des nouveaux enjeux transnationaux ou supranationaux. 


La diplomatie et la politique étrangère doivent donc être distinguées l’une de l’autre ; elles sont complémentaires car la seconde ne peut exister sans l’action de la première pour l’exposer, de même que la diplomatie a besoin d’être guidée par une politique étrangère lisible.


Au Maroc, la politique étrangère, et les relations internationales du royaume, sont donc d’une exclusivité de fait mais acceptée du chef de l’Etat. Et la diplomatie est conduite par le ministère des Affaires étrangères, administration centrale qui met en œuvre la politique extérieure. Il existe d’autres formes de diplomatie (parlementaire, économique, religieuse, culturelle, cultuelle, sécuritaire, …), mais elles sont placées sous la supervision de celle du département des Affaires étrangères.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Dans l’écrasante majorité des pays du monde, il est connu que la politique extérieure relève du domaine réservé du chef de l’Etat, pour reprendre la formule de Jacques Chaban Delmas. L’ancien premier ministre français n’avait fait que constater un fait universel. Mais pour autant, le chef de l’Etat est-il seul en charge de la politique extérieure de son pays et de sa mise en œuvre ?


Dans un récent communiqué du cabinet royal, daté du 13 mars et réagissant à une prise de position du PJD, il est dit que « la politique extérieure du Royaume est une prérogative de Sa Majesté Le Roi, que Dieu L’assiste, en vertu de la Constitution, que le Souverain exerce conformément aux constantes nationales et aux intérêts suprêmes de la patrie, et à leur tête la question de l’intégrité territoriale ».


Si la constitution ne dit rien d’explicite quant à l’exclusivité royale en matière de politique extérieure, l’esprit et l’usage du texte constitutionnel portent néanmoins dans ce sens. En outre, une constitution vit, s’affirme et s’affine également avec les interprétations que l’on en fait, et ledit communiqué du cabinet royal en forme une que nul n’a certes jamais contestée, mais qui aujourd’hui est désormais attestée.


Politique étrangère, diplomatie et relations extérieures demeurent cependant différentes et distinctes. La politique étrangère est l’action publique qui forme et constitue l’instrument par lequel un État œuvre à façonner son environnement politique international ; la diplomatie est l’outil au service de la politique étrangère et les relations internationales sont considérées comme la somme des actions diplomatiques, en plus des nouveaux enjeux transnationaux ou supranationaux. 


La diplomatie et la politique étrangère doivent donc être distinguées l’une de l’autre ; elles sont complémentaires car la seconde ne peut exister sans l’action de la première pour l’exposer, de même que la diplomatie a besoin d’être guidée par une politique étrangère lisible.


Au Maroc, la politique étrangère, et les relations internationales du royaume, sont donc d’une exclusivité de fait mais acceptée du chef de l’Etat. Et la diplomatie est conduite par le ministère des Affaires étrangères, administration centrale qui met en œuvre la politique extérieure. Il existe d’autres formes de diplomatie (parlementaire, économique, religieuse, culturelle, cultuelle, sécuritaire, …), mais elles sont placées sous la supervision de celle du département des Affaires étrangères.


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Dans un récent communiqué du cabinet royal, daté du 13 mars et réagissant à une prise de position du PJD, il est dit que « la politique extérieure du Royaume est une prérogative de Sa Majesté Le Roi, que Dieu L’assiste, en vertu de la Constitution, que le Souverain exerce conformément aux constantes nationales et aux intérêts suprêmes de la patrie, et à leur tête la question de l’intégrité territoriale ».


Si la constitution ne dit rien d’explicite quant à l’exclusivité royale en matière de politique extérieure, l’esprit et l’usage du texte constitutionnel portent néanmoins dans ce sens. En outre, une constitution vit, s’affirme et s’affine également avec les interprétations que l’on en fait, et ledit communiqué du cabinet royal en forme une que nul n’a certes jamais contestée, mais qui aujourd’hui est désormais attestée.


Politique étrangère, diplomatie et relations extérieures demeurent cependant différentes et distinctes. La politique étrangère est l’action publique qui forme et constitue l’instrument par lequel un État œuvre à façonner son environnement politique international ; la diplomatie est l’outil au service de la politique étrangère et les relations internationales sont considérées comme la somme des actions diplomatiques, en plus des nouveaux enjeux transnationaux ou supranationaux. 


La diplomatie et la politique étrangère doivent donc être distinguées l’une de l’autre ; elles sont complémentaires car la seconde ne peut exister sans l’action de la première pour l’exposer, de même que la diplomatie a besoin d’être guidée par une politique étrangère lisible.


Au Maroc, la politique étrangère, et les relations internationales du royaume, sont donc d’une exclusivité de fait mais acceptée du chef de l’Etat. Et la diplomatie est conduite par le ministère des Affaires étrangères, administration centrale qui met en œuvre la politique extérieure. Il existe d’autres formes de diplomatie (parlementaire, économique, religieuse, culturelle, cultuelle, sécuritaire, …), mais elles sont placées sous la supervision de celle du département des Affaires étrangères.


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Dans un récent communiqué du cabinet royal, daté du 13 mars et réagissant à une prise de position du PJD, il est dit que « la politique extérieure du Royaume est une prérogative de Sa Majesté Le Roi, que Dieu L’assiste, en vertu de la Constitution, que le Souverain exerce conformément aux constantes nationales et aux intérêts suprêmes de la patrie, et à leur tête la question de l’intégrité territoriale ».


Si la constitution ne dit rien d’explicite quant à l’exclusivité royale en matière de politique extérieure, l’esprit et l’usage du texte constitutionnel portent néanmoins dans ce sens. En outre, une constitution vit, s’affirme et s’affine également avec les interprétations que l’on en fait, et ledit communiqué du cabinet royal en forme une que nul n’a certes jamais contestée, mais qui aujourd’hui est désormais attestée.


Politique étrangère, diplomatie et relations extérieures demeurent cependant différentes et distinctes. La politique étrangère est l’action publique qui forme et constitue l’instrument par lequel un État œuvre à façonner son environnement politique international ; la diplomatie est l’outil au service de la politique étrangère et les relations internationales sont considérées comme la somme des actions diplomatiques, en plus des nouveaux enjeux transnationaux ou supranationaux. 


La diplomatie et la politique étrangère doivent donc être distinguées l’une de l’autre ; elles sont complémentaires car la seconde ne peut exister sans l’action de la première pour l’exposer, de même que la diplomatie a besoin d’être guidée par une politique étrangère lisible.


Au Maroc, la politique étrangère, et les relations internationales du royaume, sont donc d’une exclusivité de fait mais acceptée du chef de l’Etat. Et la diplomatie est conduite par le ministère des Affaires étrangères, administration centrale qui met en œuvre la politique extérieure. Il existe d’autres formes de diplomatie (parlementaire, économique, religieuse, culturelle, cultuelle, sécuritaire, …), mais elles sont placées sous la supervision de celle du département des Affaires étrangères.


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