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LOVE ON THE MAT

#15 - Améliore Ton Sommeil et Ta Santé Mentale avec le Yoga Nidra

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45min |02/12/2024|

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Description

Dans cet épisode de LOVE ON THE MAT, je t’invite à plonger dans l’univers du Yoga Nidra, une pratique apaisante et lunaire, parfaite pour harmoniser le corps et l’esprit. Je suis Annalisa, enseignante de yoga à Paris, une ville vibrante qui me pousse chaque jour à trouver des moyens de rester alignée, particulièrement avec une âme sensible et éveillée. Passionnée par le mieux-être, j’utilise le yoga, et en particulier le Yoga Nidra, pour t’aider à poser les bases d’une relation solide avec toi-même, dans l’amour et l’estime de soi.


Aujourd’hui, je partage avec toi mon expérience du sommeil conscient, une pratique qui a profondément transformé ma vie.

Le Yoga Nidra m’a permis de surmonter des périodes d’insomnie intense au cours des quatre dernières années, tout en préservant un équilibre précieux, aussi bien sur le plan physique que mental. Ce n’est pas seulement une méthode pour s’endormir, mais une véritable thérapie pour la santé mentale. C’est une pratique puissante qui cultive une présence consciente tout en offrant une relaxation profonde.


Dans cet épisode, nous explorons :

  • L’importance de la relaxation dans les processus de guérison.

  • Comment elle agit sur la régulation du système nerveux.

  • Les différentes étapes de la pratique du Yoga Nidra.



Je me suis inspirée du livre de Pierre Bornasse, Yoga Nidra : La pratique du sommeil conscient, ainsi que de la méthode iRest de Richard Miller, pour t’offrir un aperçu des bienfaits thérapeutiques de cette pratique.

Cet épisode, centré sur l’expérience pratique, est une porte d’entrée idéale pour découvrir le potentiel guérisseur du Yoga Nidra.


Ma mission : t’accompagner dans l’alliance entre relaxation et conscience pour atteindre un bien-être profond.


Reste avec moi pour découvrir comment cette pratique peut transformer non seulement ton sommeil, mais aussi ton quotidien !

Tu peux me retrouver sur

https://www.instagram.com/annalisa.yoga.lom/

ou t’abonner à ma newsletter mensuelle "La lettre imparfaite" et recevoir mon cadeau gratuit "Comment Intégrer l’amour de soi en 4 étapes » .

C’est par ici !

https://annalisa-yoga-kriya.systeme.io/cd7a2892



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    et le à toi et bienvenue dans l'aube en deux maths un podcast dédié à la pratique du yoga et à l'amour de soi cet espace est pour celles et ceux qui cherchent plus de sérénité de confiance et d'amour dans leur vie je suis analisa tonaute dans cet espace et je suis enseignante de yoga sur paris tard des conversations authentique avec des yogis modernes et des chercheurs de l'âme, je t'invite à explorer les différentes facettes de la pratique du yoga. Si toi aussi tu veux vivre une vie plus heureuse et faire grandir ta conscience de l'amour envers toi et les autres grâce à une pratique du yoga à 360 degrés, ce podcast est pour toi. Je te souhaite bonne écoute. Bienvenue à toi dans ce nouvel épisode de Le Monde de Maths, ce dernier. j'ai un peu ralenti la production des épisodes notamment j'ai senti un petit moment d'inconfort et de dépassement par rapport à de nombreuses activités que j'ai eu en même temps, parallèles je me suis vraiment posé la question si mettre un pause avec l'hiver cet espace, par exemple je me suis rendu compte, j'ai commencé le podcast en avril et je sens que l'énergie de l'hiver m'invite vraiment à ralentir je me suis demandé s'arrêter et reprendre mon... en avril prochain. Mais en fait, j'ai reçu tellement de commentaires positifs, tellement d'encouragement, je ne sais pas. En fait, c'est chaque fois que je dis je devrais peut-être mettre le podcast en pause, reprendre plus tard, le jour même ou le lendemain, je reçois un message ou quelqu'un, un élève qui me dit ah, j'ai écouté ton épisode ou quelqu'un qui m'a énormément aimé un épisode en particulier. L'autre jour, j'ai reçu un message d'une personne que je connais qui m'a dit qu'il a écouté tous les épisodes et du coup je me dis wow en fait c'est un encouragement et un signe que je dois continuer et après surtout comme on a beaucoup dit dans cet espace de podcast et les émotions sont un indicateur très clair comment on se sent si l'énergie dans laquelle on est quand on fait les choses et si les choses sont faciles et fluides c'est un indicateur qui dit si on peut poursuivre dans un chemin ou pas en même temps Ou peut-être s'il faut prendre une pause, ou pas. Et si tu souhaites m'aider à ne plus avoir ces couses moues, n'hésite pas vraiment à me laisser un petit message, un petit étoile, un petit commentaire, ou à me partager aussi tes idées, qu'est-ce qui a vibré avec toi, qu'est-ce qui fait que tu es revenue sur l'épisode, pas sur les autres épisodes podcast. Voilà, je suis vraiment très curieuse. C'est vraiment pour moi un espace authentique dans lequel je connecte avec toi. Et je suis vraiment ravie quand je peux répondre peut-être à des questions spécifiques, à des curiosités. N'hésite pas à me donner ton avis en tout cas. Et aussi, dernière chose avant que je te lâche dans l'épisode, si tu souhaites, tu peux t'abonner à ma newsletter. Je laisserai le lien pour t'inscrire dans le descriptif du podcast. Et... C'est une newsletter mensuelle, je ne vais pas remplir la boîte mail avec plein plein plein de messages, c'est juste pour rester en contact, pour prendre de tes nouvelles, pour te partager des petites sagesses yogiques et te mettre au courant des épisodes du mois. Et voilà, on est venu au début de l'épisode, pourquoi on est là aujourd'hui ? Je souhaite te parler d'une pratique qui a vraiment transformé ma vie et que j'ai intégré au quotidien un support de toutes les pratiques de mouvement. qui ont une énergie beaucoup plus solaire, active et dynamique, yang. Ici, c'est une pratique lunaire qui est pour moi magique, mystérieuse et mystique. C'est la pratique du yoga nidra, la pratique du sommeil conscient. J'ai intégré cette routine depuis, je pense, désormais quatre ans. Et c'est vraiment quelque chose qui m'aide à garder une bonne hygiène de vie, et surtout une bonne hygiène mentale, une bonne santé mentale. Et pour être précise, donc Yoga Nidra, la pratique du sommeil conscient, ce n'est pas une pratique dans laquelle on va dormir. C'est une pratique dans laquelle on va venir utiliser des états de sommeil pour cultiver une attention, une présence consciente. Je suis en train de lire un livre sympathique, très très beau, qui s'appelle Yoga Nidra, la pratique du sommeil. conscient de Pierre Bonas. J'aime beaucoup la définition qu'il en donne dans la première page. Il dit Yoga Nidra, un voyage dans les états de la matière. de la conscience et de la joie d'être. Et voilà, il parle de la pratique du Renida comme une pratique magique, enfin non magique, c'est moment, mais profonde, une pratique ancestrale qui vient des grandes traditions et philosophies de l'Inde, issues de l'hindouisme, du saintrisme et du bouddhisme. Le mot sanscrit, en réalité, indique un état de conscience, un état de conscience qui ne peut pas être créé sur commande. mais un état de conscience qu'on arrive à vivre à travers une certaine expérience avec la pratique. Nidra a un état de conscience mais aussi, plus récemment, comme une pratique dans laquelle il y a une méthode bien précise pour venir accompagner le mental dans un état de conscience modifié. En reprenant le livre de Pierre Blunas, il parle du Yoga Nidra comme une pratique singulière de yoga. qui cherche à conjuguer la relaxation profonde et la conscience attentive. Conjuguer relaxation profonde et conscience attentive afin d'investiguer consciemment les états de veille, de rêve et de sommeil profond en offrant des moyens. Du coup, la pratique nous offre des moyens pour endormir le corps et le mental, mais en gardant la conscience. alerte. Alors pour les personnes qui me connaissent déjà, peut-être que vous auriez commencé à comprendre, sinon je peux faire un petit récap. Moi, la pratique du yoga a toujours été un outil pour améliorer la santé mentale. Je pense que dans le tout premier épisode, j'avais eu un petit storytelling dans lequel je parlais de mon expérience d'enfant, en perturbée un petit peu. J'avais souvent des crises d'anxiété, des préoccupations vraiment envahissantes, de peur, d'angoisse, etc. Je ne me suis jamais résignée au fait de chercher une manière de vivre plus sereinement. En tout cas, je pense que le sujet de la santé mentale, selon là où on en est, ça dépend aussi à quel niveau, le sujet de la santé mentale, aujourd'hui, nous concerne un peu tous, d'une manière ou d'une autre, à petite ou grande échelle. Stress, anxiété, troubles de sommeil, fatigue chronique, maladie psychosomatique, patati patata, donc sont tous à l'ordre du jour aujourd'hui. Et ça devient normal de vivre dans un état dans lequel nous sommes déréglés et constamment dans un état de dérégulation du système nerveux. Avant d'aller vers l'avant, il y a aussi une réflexion qui me vient à ce point. Pourquoi nous sommes si stressés en fait ? Et il me vient de penser que nous sommes très déconnectés de nous-mêmes. Quand nous étudions, il y a plusieurs parts qui approchent, enfin, je ne sais pas si c'est la plusieurs parts, mais en tout cas, beaucoup de personnes qui viennent au yoga sont attirées par la popularité, par l'aspect aussi corporel et esthétique de cette pratique. et parfois refoule un peu le côté spirituel. Par exemple, on dit que selon la philosophie yogique, en fait, dans les pratiques du yoga, il n'y a pas de but. On ne vient pas chercher quelque chose de spécifique à la pratique du yoga. On ne va pas chercher non plus à aller mieux. On va chercher juste à pratiquer, être dans la pratique. Ça, c'est un concept un petit peu abstrait. L'idée ici est celle de faire confiance au processus. Attention, pas faire confiance bêtement au processus, mais faire confiance dans le fait qu'on a conscience de cette capacité, de ces pratiques, de nous libérer de la souffrance de manière définitive. Et quand on dit libérer de la souffrance de manière définitive, c'est entendu comme se libérer du cycle de la vie, de la mort, de la renaissance, cycle à travers lequel notre âme est confrontée. vie après vie, depuis des temps sans commencement. Mais attention je ne veux pas vous perdre dans ce type de réflexion un peu philosophique qui touche au thème du karma et ce n'est pas le thème de l'épisode d'aujourd'hui. Et je souhaite revenir au fait que dans la modernité le yoga rentre complètement dans ce processus de transformation de l'humain dans le sens de développement de soi, dépassement de soi, retrouver une meilleure santé. Pour mieux embrasser, au contraire, notre expérience humaine et la vie actuelle et pas s'en détacher. Parce qu'en tout cas, déjà le fait d'apprendre à vivre une vie plus détendue et relaxée, c'est déjà un énorme travail. Et je cite encore Pierre Bonas qui dit Concrètement, Yoga Nidra apprendra d'abord à la personne à cultiver la relaxation comme une mise en disponibilité. En fait, déjà être relaxé. C'est se mettre à disposition de sa conscience, donc mise en disponibilité pour exercer la conscience, aussi bien dans le sommeil et le rêve que dans la veille, aussi comme prêt à l'abat-choc pratique. Il me faut avant tout apprendre à repérer et défaire les tensions, les crispations, en faisant la différence entre les contractions du domaine physique, énergétique et mental. Et c'est déjà en soi un vaste programme qui demande une observation profonde. Et c'est intéressant comme ces pratiques nous demandent de prendre le recul, développer et cultiver le discernement. D'accord, je finis avec une autre citation du livre, qui est à page 84, si jamais vous l'avez. Yoga Nidra va vous aider à comprendre, à savoir comment fonctionne l'organe du mental, qui est essentiel pour notre vie dans le monde. Car je ne peux pas vivre en harmonie avec les autres, si je ne comprends pas ce qui se passe au niveau de la pensée. Ça c'est fondamental. La pratique nous amènera ainsi à discerner l'organe mental de la conscience du soi. Si je ne comprends pas cette différence, je ne me connaîtrai jamais. Je serai constamment pensée par le mental. Personnellement, j'ai toujours eu un but, c'est celui de me connaître et surtout de gagner en liberté sur mes désirs et les choses du monde extérieur qui pouvaient avoir malgré moi une emprise sur moi-même. et déterminer mon bonheur, ma tristesse, en fait. Déterminer l'état dans lequel je me sentais. Et par exemple, personnellement, c'est mon profond désir de ne sentir pas esclave des choses qui viennent du monde extérieur, mais plutôt d'être à maîtrise. Je ne veux pas dire tout contrôler, mais être consciente. Ça veut dire quoi, au final ? Se connaître soi-même. Ce qui est intéressant dans cette citation de Bzerbonas, qu'il utilise le mot discernement Discerner l'organe mental de la conscience de soi. Et encore, le premier programme qui est déjà un vaste programme, et c'est pour ça que les pratiques du yoga m'intéressent, notamment pour leur aspect thérapeutique, c'est que ces pratiques nous aident à cultiver un état plus régulé. Le yoga nidra nous apprend, comme dit Pierre Bonas, à cultiver d'abord la relaxation pour être disponible, en fait, pour se rendre disponible à recevoir la conscience. Ou, la première chose qu'il faut faire, en tout cas, c'est apprendre à se détendre des tensions, des crispations sur différents plans. physique, énergétique et mentale. Et c'est là qu'on se retrouve du pourquoi du comment, cette pratique de yoga, Nidra et Atheri dans ma vie. Actuellement, j'ai appris à cultiver, surtout avec la distance de ma famille, une profonde reconnaissance et gratitude pour ce que j'ai reçu. Bien que je viens d'une famille qui est pas mal dysfonctionnelle, et plus le temps passe, plus je m'en compte d'un corps de nouveau pattern. Parfois, j'ai toujours un petit espoir que... En fait, les choses s'arrangent et tout, mais oui, les choses s'arrangent pour moi, parce que je suis en train de faire un travail intérieur de reconstruction du sens du moi, de la valeur personnelle, de l'amour de soi que je n'ai pas appris pendant l'enfance, je n'ai pas reçu des modèles adultes qui étaient placés dans leur pouvoir, dans leur puissance, pour me guider, au contraire. J'ai eu autour de moi des modèles qui étaient dans leurs ombres, dans leur souffrance, dans leur limitation, et je sens que ça m'a vraiment impactée. Et la raison pour laquelle, j'ai quitté l'Italie quand j'avais 23 ans, et j'avais besoin de me recréer une vie à moi. À l'époque, je ne savais pas comment mettre des mots dessus, en fait. Sur cette sensation de vivre quelque chose de dysfonctionnel, je sentais juste que je voulais aller bien. Et que ce moteur m'a donné envie surtout d'explorer les philosophies qui viennent du subcontinent indien. qui nous partagent des enseignements et des sagesses anciennes, qui souhaitent nous ramener à nous-mêmes, à notre vraie nature, qui n'est pas celle qui s'est construite autour de ce qui nous a été transmis par le monde extérieur, ou soit aussi à travers les mémoires transgénérationnelles, l'éducation qu'on a reçue de notre environnement, de notre culture, dans notre famille proche. des personnes autour de nous, mais c'est cette nature qui est intrinsèque, qui est indépendante de tous ces facteurs extérieurs. Le yoga, c'est d'un être précieux pour tout ça. Bien sûr, après, il y a plein de méthodes et disciplines différentes. Et aussi, je dirais que je ne remplacerai jamais une thérapie par le yoga, parce que ce sont deux choses distinctes. chez nous, dans le monde occidental, parce que culturellement, il y a une grosse différence. Par exemple, dans les cultures asiatiques, dans lesquelles il y a une reconnaissance naturelle de la valeur interne, parce que leur philosophie, leur culture et leur croyance met en avance cette graine intrinsèque de ce soi unique, de cette divinité intérieure qui existe naturellement en nous. Et avec cette idée de conscience de cette divinité intérieure, je pense qu'il y a aussi un lien indissociable avec la foi. Si j'ai tellement foi que je suis une personne qui est une personne qui a de la valeur, par exemple, la réalité et l'opportunité qui puissent exister à l'intérieur de moi, à des visions de moi, qui vont à l'encontre de cette valeur, qui visent à détruire cette valeur, à rabaisser la valeur personnelle, n'existent même pas. C'est pour ça que je trouve un Occident... La psychothérapie pour se connaître, c'est un très très très bon outil. Bon, après, ça aussi, c'est un autre sujet de podcast. Je ne me sens pas prête de faire un épisode sur ça parce que c'est un vaste sujet très intéressant. Mais on peut revenir à cette nature divine. Et surtout avoir une petite considération sur le fait d'être complètement déconnecté. Alors, c'est difficile à dire, mais être déconnecté... de la spiritualité, entendue comme... En fait, pour moi, la spiritualité, ce n'est que la relation profonde à soi. Le fait d'aller percevoir au-delà de la couche de la surface et un peu plus d'aller profondeur de l'âme et de l'être. Et ce que je voulais dire, c'est que cette déconnexion, pour moi, c'est ce qui nous rend profondément malades, déconnexion aussi. Être en contact avec la nature, pour moi, c'est vivre une vie spirituelle, par exemple. Être déconnectée déjà de ça, de la nature, pour moi, c'est juste absurde. Et on vit... La vie en ville est parfois très dure, parce que nous avons oublié les cycles de la vie, nous avons oublié les cycles de la lumière, du soleil, de la nuit, de la lune, des saisons, etc. Dans la philosophie du yoga, on considère... Le corps, pas juste comme un agglomérat de chair et os. Les Upanishads, qui sont des textes très anciens, sacrés, de l'Inde, décrivent une vision très belle de l'individu, qui n'est pas juste un agglomérat de chair et os, mais qui est constitué par plusieurs niveaux, par plusieurs couches, comme si au-delà de notre corps, il y avait d'autres couches. corps subtils, encore plus subtils, qui venaient se emboîter un peu comme des poupées russes l'un dans l'autre. Ces enveloppes sont aussi appelées Ausha. Ausha veut dire enveloppe, couche, strata. Et ce sont les différents niveaux qui enveloppent le soi ou l'âme, le atman. Bien sûr, ce sont des niveaux, ce sont des couches qui sont invisibles à l'œil nu. S'il prend un corps, on le découpe. On ne va pas trouver des traces visuelles et physiques des Ausha, mais ce sont des strates. dont nous faisons l'expérience tous les jours, constamment. Alors, quels sont ces corps ? Quelles sont ces cinq couches ? Premièrement, on a le corps physique. Celui-là, on le voit sûr et certain. D'accord, c'est Anamaya Ausha. Ensuite, on a le Pranamaya Ausha, le corps énergétique. Nous faisons l'expérience de ce corps énergétique quand nous sommes en contact, par exemple, avec les sensations de notre respiration. Disons que les mouvements internes créés par le souffle, ça peut être mouvement de chaleur, picotement, sensation de fluidité dans le corps, etc. Puis il y a Manomayakosha, le corps mental. En fait, Manomayakosha, c'est le siège des émotions, des croyances, des pensées, etc. Puis il y a Vinyanamayakosha, qui est aussi... le strat de notre conscience qui est un lien avec les émotions, mais dans lequel il y a la capacité de discernement qui mature pour venir comprendre déjà que nous ne sommes pas nos émotions, nos croyances, nos pensées, etc. Mais qu'en réalité, il y a un observateur qui observe l'activité. du mental, l'activité de tous les couches précédentes. Et ensuite, il y a Anandamayakosha, qui lui, disons, c'est la partie qui est plus abstraite à comprendre, qui est considérée un peu la couche de sagesse, le corps de félicité, le corps de joie, de la grâce, de la béatitude, dans lequel le sens du jeu n'existe plus. L'observateur, et de l'observer sous fond dans une seule chose qui est au-delà de l'observateur et de l'observé. Le yoga nidra nous permet de voyager à travers tous ces corps, par exemple à partir de corps grossiers au corps plus subtil, et éventuellement prendre conscience de ce corps subtil et de cette dissolution, de ce sens de je suis mes émotions, je suis certain, je suis un telle, je suis faite comme ça, je suis celui je suis cela, se dissout en fait, complètement. Nidra se traduit par sommeil mais il y a aussi une autre clé de lecture si on prend l'étymologie du mot. Nid veut dire le vide et drou signifie faire émerger ou révéler. Vous vous souvenez tout à l'heure j'ai dit que ces pratiques nous apprennent premièrement à nous relâcher, à nous détendre. se défaire des tensions. Et c'est là où je veux rester vraiment sur cet aspect thérapeutique de la pratique et comment elle peut venir supporter notre quotidien. Par exemple, par période, j'ai toujours bien dormi quand j'étais enfant, mais par période, surtout dans des phases de transformation, la première chose que je perds, c'est le sommeil. Dans des périodes de grandes anxiétés, j'ai pu me retrouver à avoir... plusieurs mois d'affilée de manque de sommeil. Et ça, c'était vraiment quelque chose qui est horrible pour la santé, qui permet de dégrader notre état de santé très rapide. Donc, c'est le manque de sommeil. Et il y a eu des moments dans ma vie dans lesquels je ne savais vraiment plus comment faire pour tenir, avancer, trouver l'énergie. de ne pas cracher au milieu de la journée, complètement incapable de penser, de travailler, de faire des choses, parce que j'étais fatiguée. J'ai découvert la pratique de Yoga Nidra à Bali avec mon partenaire, on a découvert Ali Botroid, avec qui je suis en train de me former dans son école The Art of Living Yoga. Et j'ai commencé à introduire cette pratique dans mon quotidien, presque régulièrement. Je trouve que c'est une bonne combination. Pratiquer le yoga nidra, ce n'est pas dire qu'on peut arrêter de pratiquer les sasanas et prendre soin de son corps physique. C'est encore autre chose. Dans la pratique, pas dans le nidra comme état de conscience, dans la pratique du yoga nidra, on parle ici, le corps est allongé au sol dans la posture de shavasana. On peut passer plusieurs minutes. Dès mi-heure, une heure, il y a des pratiques de yoga de hydra plus ou moins longues, dans un état dans lequel on va chercher l'état de sommeil, dans le sens qu'on ralentit les ondes cérébrales. Mais on entraîne la conscience à ne pas s'endormir. Le mental cesse son activité, mais l'observateur reste réveillé. Si on veut revenir à l'aspect thérapeutique, je ne vais pas faire un cours sur l'anatomie subtile, mais par exemple, venir faire un petit parallèle entre comment fonctionne et comment cette pratique peut nous aider à récupérer une bonne hygiène de vie. une bonne hygiène de sommeil, récupérer des états de fatigue chronique, récupérer des états inflammatoires chroniques, aider dans des conditions de stress, d'anxiété, d'angoisse. Je trouve que ces bénéfices ont un vaste champ d'applications, peuvent répondre vraiment à de nombreuses problématiques. Premièrement, c'est parce qu'on travaille avec, au début, pour accélérer atteindre cet état de détente et de relaxation, on va travailler avec la respiration. Ça, je le dirais toujours. Ça, c'est une partie incontournable de la pratique du yoga. Et même dans le yoga nidra, pour mettre le corps en relaxation, on utilise le souffle pour venir être en contact avec déjà notre corps énergétique. Comment cela fonctionne ? Toutes les pratiques de contrôle, maîtrise de la respiration, on peut les voir comme une manière de plonger dans notre système nerveux. Par exemple, on a parlé de Anamaya Ausha, le corps physique. Tout de suite après, Pranamaya Ausha, le corps énergétique, qui est lié de manière intrinsèque avec... Le système nerveux central est précisément avec le système sympathique et parasympathique. À travers la respiration, qui n'est pas le corps énergétique, mais qui est le véhicule du corps énergétique, on peut venir directement agir sur notre système nerveux. Et c'est là que le discours devient intéressant à notre niveau. Ok, notre corps est traversé. toujours dans la philosophie. Donc, on a parlé des cinq corps énergétiques et on va parler, donc, aussi des nadis. Notre corps est traversé par des canaux énergétiques. Nadis, ça se traduit comme river, je ne sais pas comment dire en français, en tout cas réseau de courant pranique. C'est des réseaux de courant énergétique. Et de nouveau, bien sûr, si on ouvre le corps, on ne voit pas les nadis. Ça correspond plus ou moins à... au concept des méridiens dans la médecine chinoise. En tout cas, ce qui est intéressant, c'est qu'il en existe des innombrables. Donc, certaines traditions, 72 000, ou certaines d'autres traditions, encore plus. Et ces canaux sont responsables de venir distribuer, harmoniser l'énergie dans notre système. Et ce qui est intéressant de connaître, c'est qu'il en existe trois principaux. Le canal central, Shushumna, qui est la force spirituelle qui n'est pas polarisée par la dualité, et qui va de pair avec l'équanimité, la stabilité et l'esprit méditatif. Si on veut se référer à ce qu'on retrouve dans le corps, les qualités de Shushumna pourraient correspondre aux qualités d'un système nerveux, un équilibre. Et puis on a deux canaux latéraux qui... parcourent et croisent le canal central, qui sont Ida, qui pourrait être aussi traduit comme la rivière de la lune, Chandra, la lune, qui correspond à une énergie yin, féminine, douce, à laquelle je pense que je suis en ce moment, et Pingala, la rivière du soleil, Surya, l'énergie yang. La pratique du Yoga Nidra est une pratique extrêmement yin, dans laquelle, en bas, utiliser ces énergies lunaires pour venir accéder à cette couche profonde de nous qu'on a dit qui est celle de la joie et de la béatitude. Ce ne sont pas des choses complètement... Alors, parfois on nous parle de ça, ça peut paraître complètement abstrait. Gardez un esprit ouvert et je vous invite surtout à faire l'expérience de ces pratiques et pas juste prendre tout pour de l'or coulé. Ce qui est beau de ces pratiques, ce qui est beau de la méditation, du yoga, c'est que ce sont des pratiques qui ne sont pas dogmatiques. En fait, on comprend les bénéfices en pratiquant. Très simple. Du coup, en revenant à Ida et Pingala, Ida, la rivière de la lune, Chandra, énergie Yin, Pingala, la rivière du soleil, Surya, l'énergie Yang, si on fait un parallèle avec notre corps physique, ils peuvent aussi exprimer cette dualité par sa symétrie bilatérale, organisée autour de l'axe central de la colonne. Shushumna pourrait correspondre à la colonne par exemple au niveau de la moelle épinière. Ida par exemple à l'énergie du système nerveux parasympathique, dont la finalité principale est celle de ralentir les fonctions du corps, est une énergie qui est qualifiée de froide et lunaire, comme on a déjà dit, je me répète. Et puis Pingala, énergie qui est qualifiée de chaude solaire, qui est reliée plutôt au système nerveux sympathique. dont la finalité principale est d'accélérer aux fonctions du corps. Et je le répète encore une fois pour résumer la respiration et le véhicule de transmission et d'échange de l'énergie de vie, le pranin. En changeant le pattern de la respiration, on change la manière dont ce pranin circule et opère dans le corps. Et si vous avez déjà écouté les épisodes sur Pranavasha Yoga, je pense que j'insiste énormément sur ça. Sauf que Pranavasha, on est dans le corps, c'est une pratique plutôt yang. Une activité qui nous amène à trouver un état d'équilibre dans notre système nerveux à travers une activation du souffle différente. Le rééquilibrage du système nerveux a des répercussions positives dans l'état général de santé, bien-être mental, permet d'entraîner des changements dans l'état de conscience, permet aux états méditatifs de se manifester plus facilement. Mais concrètement, qu'est-ce qu'on fait ? comment on pratique ? D'abord, il y a une phase de préparation. Dans cette phase de préparation, on trouve un espace confortable dans lequel on peut venir s'allonger et être sûr de ne pas être dérangé pendant une certaine période de temps. Dans cet espace de préparation, on trouve des supports, surtout on couvre le corps pour éviter d'avoir froid parce qu'on est immobile pendant 30 minutes, 20 si on a vraiment des pratiques préparatoires courtes ou peut-être dans des pratiques plus longues jusqu'à une heure. En plus, on se place dans la posture de Shavasana, allongée au sol. Dans certains cas, on peut pratiquer par exemple sur le flanc, surtout si être allongée nous fait ronfler. On peut pratiquer assis avec des supports, dans lesquels on peut vraiment complètement relâcher le corps, par exemple des coussins droite-gauche, des coussins pour soutenir la tête, ou vraiment, si on est très expérimenté, on peut venir pratiquer debout. Il s'agit de pratiques... La plusieurs parts du temps guillée, dans le sens que, au moins d'avoir déjà une grande expérience et une capacité à rester conscient dans la pratique, et surtout concentré et centré dans les visualisations et dans les différentes parties, on pourrait aussi pratiquer par soi-même le yoga nidra. Ça m'est arrivé quelquefois, vraiment, de pouvoir me guider la première partie, la rotation de la conscience. On va parler de ça après. On a dit préparation, on s'allonge, on se couvre. Et premièrement, on prend conscience de notre corps. Une fois le corps installé, on prend conscience de notre respiration. Faire ce travail de se mettre dans un état régulier du système nerveux. pour pouvoir permettre au corps de se détendre. En tout cas, si on est dans un état dans lequel notre système nerveux est très activé, il est plutôt conseillé de faire une activité qui permet de redescendre. Autrement, ça peut être très frustrant. Ça m'est arrivé par des moments de faire des nidras, alors que je sentais que je n'avais qu'une envie, de me lever et bouger, parce qu'à ce moment-là, ce n'était pas la pratique dont j'avais besoin. Du coup, se préparer, se mettre à disposition. pour que la pratique puisse être pas une torture. Une fois le corps physique installé, on peut venir simplement observer le flux et le reflux naturel de la respiration, sans chercher à contrôler spécifiquement la respiration. Dans la pratique de Yoga Nidra, on a dit, on essaye d'endormir le mental et le corps tout en étant réveillé. On cherche... à être détendu, mais en restant vigilant et réceptif. L'invitation est souvent de venir à écouter la voix de la personne qui guide et de faire un travail d'attention, et pas non plus d'effort de concentration, mais juste de suivre les indications. Et rester ouvert et réceptif. En tout cas, poser une intention de ne pas s'endormir. À la suite, on dépose une intention. Le Saint-Calpas. Le Saint-Calpas est une résolution. Et une résolution, je rigole parce qu'en Inde, il y a une image qui est magnifique, qui est celle de la philosophie indienne. Une image magnifique qui est celle de l'arbre à souhait. J'ai oublié le nom. J'ai oublié le nom. Je l'ai toujours... J'ai la... Ah ! L'arbre à souhait, c'est l'arbre dans lequel on se dépose en méditation devant. Elle exprime un souhait et cet arbre réalise ce souhait. Donc, tous nos souhaits peuvent être réalisés. Et ce qui est intéressant, c'est que Pierre Bonas dit que... Voilà, les résolutions sont des arbres à souhait. Du coup, je trouve ça tellement magique. Et ça indique beaucoup sur la capacité à mettre dans la matière nos souhaits en fait. Les résolutions sont des arbres à souhait, l'énergie de la conscience et le verger céleste aux arbres d'abondance. C'est une citation de Bhavana Upanishad n°8 sur le livre de Pierre Bonas, base 123. Incroyable. Ok, ce souhait, disons qu'il y a quelque chose que nous souhaitons voir se manifester dans la vie. Pas forcément un souhait matériel, dans lequel on va chercher une réalisation matérielle, c'est plutôt un souhait du cœur, qui est un souhait profond. Une direction. Mon enseignante, elle parle de... comme l'étoile polaire, l'étoile du Nord, qui, sous forme d'archétype, c'est l'étoile qui nous guide, qui nous guide vers notre destinée. Ce souhait doit être formulé au présent, comme s'il était déjà là, et il doit être formulé avec une courte phrase qui va être répétée en silence intérieurement trois fois. Ensuite, là je vous donne des traits généraux, parce qu'il existe tellement de méthodes et techniques de yoga nidra, tellement d'écoles. Et ensuite, après avoir déposé le 5 alpha, il y a la rotation de la conscience, c'est ma phase préférée. Chetana Sancharana, la rotation de la conscience, c'est une étape dans laquelle on va déplacer l'attention de manière très rapide d'un point à l'autre de notre corps. On pourrait les définir vraiment comme un… Presque un massage du système nerveux. Disons qu'on pourrait, de manière très simple, dire que la rotation de la conscience est comme un body scan, mais très extrêmement effectif pour sortir du mental, de la tête, et se réapproprier son propre corps, se ramener la conscience à l'intérieur du corps, à essayer pour en faire l'expérience. Suite à la phase de rotation de la conscience, on arrive à la prise de conscience de notre énergie, de notre corps énergétique. En réalité, la pratique de Yoga Nidra, c'est un voyage à travers ces cinq corps dont on a parlé. La rotation de la conscience est liée au corps physique, à Namaya Ausha. Ensuite, du coup, une fois que le corps est endormi et la conscience est ramenée à l'intérieur, On est capable ici de venir observer l'état énergétique, en fait prendre conscience de l'énergie qui nous habite. Et là, on est dans pranamaya Ausha. Et donc ça, ça peut être fait de différentes manières et méthodes. Il y a une manière, par exemple, d'introduire des respirations, des pranayamas à visualiser, parce qu'en fait on ne bouge pas, on est corps indormi, conscience active, du coup on reste immobile. ou peut-être amener des comptes à rebours, etc. À la suite de ça, on retrouve une autre phase dans laquelle on va faire l'expérience des sensations opposées. Observer les différents côtés du corps, côté droit, côté gauche, face avant, face arrière, ou peut-être la lourdeur, la légèreté, la chaleur, le froid, etc. Et dans cette phase, par exemple, pour les personnes qui sont venues à notre dernier atelier du retour à soi, on a pratiqué donc... Donc, il y a la pratique aussi du refuge intérieur. C'est, par exemple, comment on va construire une expérience somatique de paix et de sécurité. en faisant appel à la visualisation, images, symboles, mémoires, qui évoquent à nous des émotions et des sensations. Pé et sécurité, pour venir les ancrer et les acquérir bas le corps. Faire l'expérience pour tester. À la suite de ça, on va passer à des moments d'univra qui sont plus subtils. Par exemple, pour connecter progressivement ces phases, dans lequel on s'est rétiré des sens. Parce qu'en fait, quand le corps s'endort, on se retire. C'est comme si les cinq sens s'endortent et ne nous donnent plus d'informations. En fait, notre relation au monde existe à travers les cinq sens. Je vois, du coup, je me fais une idée de ce que je vois. J'entends, je goûte, j'expérience la réalité à travers mes cinq sens. Et au moment dans lequel on ne reçoit plus des informations du monde extérieur avec nos organes de sens, On laisse la place à autre chose qui est le monde de l'intuition. Et pour connecter à ce monde, au monde du subconscient, dans cette phase du nidra, on va travailler avec les images, avec l'imagerie, avec la visualisation, etc. Et dans cette phase de la pratique, nous sommes en contact avec le quatrième corps dont on a parlé, qui est Vinyana Mayakush. Le corps de l'intellect, le corps du discernement, le corps de cet esprit du témoin, de cet observateur. dont on a parlé précédemment. Et à la fin de tout ça, il y a, ou pas, peut-être, l'accès à Anandamayakosha, qui est ce strat dans lequel nous sommes dans la pure présence, dans cet état de joie, de bliss, dans lequel, en fait, plus simplement, avant d'aller peut-être parler de bliss, de béatitude, de grâce, des choses qui peuvent paraître tellement inaccessible et parfois lointaine qu'on pourrait venir juste parler de pure présence à soi. Et c'est à ce moment que, pour terminer la pratique, on ramène encore une fois le 5 Alpas où se venait l'intention initiale. Dans ce moment dans lequel nous sommes connectés à notre soi plus profond, à notre subconscient. Et on invite à ce moment-là la personne qui pratique... à se rappeler de son propre Saint-Calpas, à le reformuler ou peut-être aussi à le ressentir dans le corps. Et progressivement, on accompagne après, on est guidé vers la sortie de la pratique et on se ramène de nouveau dans un état de conscience, de veille. Et voilà, je pense que je vais m'arrêter là. Si tu es arrivé jusqu'au bout de cet épisode, je te dis bravo et merci de ton écoute. Je vais passer de côté. Pour cet épisode, les différentes écoles et méthodes de yoga nidra, je reste un peu générale, mais je te mentionne juste la référence de ce que j'étudie, qui est la méthode IRS de Richard Miller, qui est pionnier du yoga nidra aux Etats-Unis. Psychologue, clinique, auteur, chercheur, enseignant, académicien, qui a dédié sa vie à intégrer la psychologie occidentale et les neurosciences avec les enseignements du yoga, du tantra, de l'advaita. du taoïsme et du bouddhisme. Et ce qui résonne vraiment profondément avec moi, c'est qu'il est puni du yoga comme thérapie. Et notamment, je ne peux pas ne pas te citer certains bénéfices de la pratique avant de terminer. Premièrement, réduction de stress et de l'anxiété. Comme on a dit, on travaille sur la relaxation profonde. Amélioration de la qualité du sommeil, facilitant par exemple l'endormissement et réduisant les troubles du sommeil. La pratique du yoga nidra est éprouvée être très... efficace dans la gestion des douleurs chroniques en offrant un soulagement aux personnes qui sont affectées par diverses problématiques de ce genre. C'est un soutien aussi énormément aux personnes qui sont atteintes par les PTSD, les états de stress post-traumatique. Et encore, renforcement de la résilience émotionnelle, amélioration de la clarté mentale, réduction de la fatigue, soutien à la guérison. émotionnel, amélioration de la concentration, renforcement du système nerveux, donc équilibre du système nerveux et aussi renforcement du système immunitaire. En tout cas, ce qui est clair, c'est que cette pratique améliore l'état de santé en général sur différents aspects. Voici, je te dis au revoir pour de bon. Si tu as envie de rester en contact avec moi, tu peux venir suivre et t'abonner sur mon compte pour être au courant des prochains événements. Notamment le prochain atelier de retour à soi, d'un local avec mon compagnie, Marius. On ira explorer différentes pratiques et on t'amènera dans ce voyage à travers les corps, du corps grossier au corps subtil, entre asanas. Yoga énergétique et yoga nidra. Pour venir chercher ensemble cette sensation de présence et retour à soi. Et aussi, si tu as aimé cet épisode, tu penses que cela t'a apporté une nouvelle compréhension de la pratique du yoga et donc une découverte de cette pratique du yoga nidra, ça serait vraiment génial que tu puisses mettre une petite étoile ou je pense sur Spotify 5. petite étoile, pour venir soutenir l'émission. Ça serait vraiment une grande utilité pour moi. Et ça prend juste quelques secondes. Mais de mon côté, c'est tout. Et je te dis à la prochaine !

Description

Dans cet épisode de LOVE ON THE MAT, je t’invite à plonger dans l’univers du Yoga Nidra, une pratique apaisante et lunaire, parfaite pour harmoniser le corps et l’esprit. Je suis Annalisa, enseignante de yoga à Paris, une ville vibrante qui me pousse chaque jour à trouver des moyens de rester alignée, particulièrement avec une âme sensible et éveillée. Passionnée par le mieux-être, j’utilise le yoga, et en particulier le Yoga Nidra, pour t’aider à poser les bases d’une relation solide avec toi-même, dans l’amour et l’estime de soi.


Aujourd’hui, je partage avec toi mon expérience du sommeil conscient, une pratique qui a profondément transformé ma vie.

Le Yoga Nidra m’a permis de surmonter des périodes d’insomnie intense au cours des quatre dernières années, tout en préservant un équilibre précieux, aussi bien sur le plan physique que mental. Ce n’est pas seulement une méthode pour s’endormir, mais une véritable thérapie pour la santé mentale. C’est une pratique puissante qui cultive une présence consciente tout en offrant une relaxation profonde.


Dans cet épisode, nous explorons :

  • L’importance de la relaxation dans les processus de guérison.

  • Comment elle agit sur la régulation du système nerveux.

  • Les différentes étapes de la pratique du Yoga Nidra.



Je me suis inspirée du livre de Pierre Bornasse, Yoga Nidra : La pratique du sommeil conscient, ainsi que de la méthode iRest de Richard Miller, pour t’offrir un aperçu des bienfaits thérapeutiques de cette pratique.

Cet épisode, centré sur l’expérience pratique, est une porte d’entrée idéale pour découvrir le potentiel guérisseur du Yoga Nidra.


Ma mission : t’accompagner dans l’alliance entre relaxation et conscience pour atteindre un bien-être profond.


Reste avec moi pour découvrir comment cette pratique peut transformer non seulement ton sommeil, mais aussi ton quotidien !

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Transcription

  • Speaker #0

    et le à toi et bienvenue dans l'aube en deux maths un podcast dédié à la pratique du yoga et à l'amour de soi cet espace est pour celles et ceux qui cherchent plus de sérénité de confiance et d'amour dans leur vie je suis analisa tonaute dans cet espace et je suis enseignante de yoga sur paris tard des conversations authentique avec des yogis modernes et des chercheurs de l'âme, je t'invite à explorer les différentes facettes de la pratique du yoga. Si toi aussi tu veux vivre une vie plus heureuse et faire grandir ta conscience de l'amour envers toi et les autres grâce à une pratique du yoga à 360 degrés, ce podcast est pour toi. Je te souhaite bonne écoute. Bienvenue à toi dans ce nouvel épisode de Le Monde de Maths, ce dernier. j'ai un peu ralenti la production des épisodes notamment j'ai senti un petit moment d'inconfort et de dépassement par rapport à de nombreuses activités que j'ai eu en même temps, parallèles je me suis vraiment posé la question si mettre un pause avec l'hiver cet espace, par exemple je me suis rendu compte, j'ai commencé le podcast en avril et je sens que l'énergie de l'hiver m'invite vraiment à ralentir je me suis demandé s'arrêter et reprendre mon... en avril prochain. Mais en fait, j'ai reçu tellement de commentaires positifs, tellement d'encouragement, je ne sais pas. En fait, c'est chaque fois que je dis je devrais peut-être mettre le podcast en pause, reprendre plus tard, le jour même ou le lendemain, je reçois un message ou quelqu'un, un élève qui me dit ah, j'ai écouté ton épisode ou quelqu'un qui m'a énormément aimé un épisode en particulier. L'autre jour, j'ai reçu un message d'une personne que je connais qui m'a dit qu'il a écouté tous les épisodes et du coup je me dis wow en fait c'est un encouragement et un signe que je dois continuer et après surtout comme on a beaucoup dit dans cet espace de podcast et les émotions sont un indicateur très clair comment on se sent si l'énergie dans laquelle on est quand on fait les choses et si les choses sont faciles et fluides c'est un indicateur qui dit si on peut poursuivre dans un chemin ou pas en même temps Ou peut-être s'il faut prendre une pause, ou pas. Et si tu souhaites m'aider à ne plus avoir ces couses moues, n'hésite pas vraiment à me laisser un petit message, un petit étoile, un petit commentaire, ou à me partager aussi tes idées, qu'est-ce qui a vibré avec toi, qu'est-ce qui fait que tu es revenue sur l'épisode, pas sur les autres épisodes podcast. Voilà, je suis vraiment très curieuse. C'est vraiment pour moi un espace authentique dans lequel je connecte avec toi. Et je suis vraiment ravie quand je peux répondre peut-être à des questions spécifiques, à des curiosités. N'hésite pas à me donner ton avis en tout cas. Et aussi, dernière chose avant que je te lâche dans l'épisode, si tu souhaites, tu peux t'abonner à ma newsletter. Je laisserai le lien pour t'inscrire dans le descriptif du podcast. Et... C'est une newsletter mensuelle, je ne vais pas remplir la boîte mail avec plein plein plein de messages, c'est juste pour rester en contact, pour prendre de tes nouvelles, pour te partager des petites sagesses yogiques et te mettre au courant des épisodes du mois. Et voilà, on est venu au début de l'épisode, pourquoi on est là aujourd'hui ? Je souhaite te parler d'une pratique qui a vraiment transformé ma vie et que j'ai intégré au quotidien un support de toutes les pratiques de mouvement. qui ont une énergie beaucoup plus solaire, active et dynamique, yang. Ici, c'est une pratique lunaire qui est pour moi magique, mystérieuse et mystique. C'est la pratique du yoga nidra, la pratique du sommeil conscient. J'ai intégré cette routine depuis, je pense, désormais quatre ans. Et c'est vraiment quelque chose qui m'aide à garder une bonne hygiène de vie, et surtout une bonne hygiène mentale, une bonne santé mentale. Et pour être précise, donc Yoga Nidra, la pratique du sommeil conscient, ce n'est pas une pratique dans laquelle on va dormir. C'est une pratique dans laquelle on va venir utiliser des états de sommeil pour cultiver une attention, une présence consciente. Je suis en train de lire un livre sympathique, très très beau, qui s'appelle Yoga Nidra, la pratique du sommeil. conscient de Pierre Bonas. J'aime beaucoup la définition qu'il en donne dans la première page. Il dit Yoga Nidra, un voyage dans les états de la matière. de la conscience et de la joie d'être. Et voilà, il parle de la pratique du Renida comme une pratique magique, enfin non magique, c'est moment, mais profonde, une pratique ancestrale qui vient des grandes traditions et philosophies de l'Inde, issues de l'hindouisme, du saintrisme et du bouddhisme. Le mot sanscrit, en réalité, indique un état de conscience, un état de conscience qui ne peut pas être créé sur commande. mais un état de conscience qu'on arrive à vivre à travers une certaine expérience avec la pratique. Nidra a un état de conscience mais aussi, plus récemment, comme une pratique dans laquelle il y a une méthode bien précise pour venir accompagner le mental dans un état de conscience modifié. En reprenant le livre de Pierre Blunas, il parle du Yoga Nidra comme une pratique singulière de yoga. qui cherche à conjuguer la relaxation profonde et la conscience attentive. Conjuguer relaxation profonde et conscience attentive afin d'investiguer consciemment les états de veille, de rêve et de sommeil profond en offrant des moyens. Du coup, la pratique nous offre des moyens pour endormir le corps et le mental, mais en gardant la conscience. alerte. Alors pour les personnes qui me connaissent déjà, peut-être que vous auriez commencé à comprendre, sinon je peux faire un petit récap. Moi, la pratique du yoga a toujours été un outil pour améliorer la santé mentale. Je pense que dans le tout premier épisode, j'avais eu un petit storytelling dans lequel je parlais de mon expérience d'enfant, en perturbée un petit peu. J'avais souvent des crises d'anxiété, des préoccupations vraiment envahissantes, de peur, d'angoisse, etc. Je ne me suis jamais résignée au fait de chercher une manière de vivre plus sereinement. En tout cas, je pense que le sujet de la santé mentale, selon là où on en est, ça dépend aussi à quel niveau, le sujet de la santé mentale, aujourd'hui, nous concerne un peu tous, d'une manière ou d'une autre, à petite ou grande échelle. Stress, anxiété, troubles de sommeil, fatigue chronique, maladie psychosomatique, patati patata, donc sont tous à l'ordre du jour aujourd'hui. Et ça devient normal de vivre dans un état dans lequel nous sommes déréglés et constamment dans un état de dérégulation du système nerveux. Avant d'aller vers l'avant, il y a aussi une réflexion qui me vient à ce point. Pourquoi nous sommes si stressés en fait ? Et il me vient de penser que nous sommes très déconnectés de nous-mêmes. Quand nous étudions, il y a plusieurs parts qui approchent, enfin, je ne sais pas si c'est la plusieurs parts, mais en tout cas, beaucoup de personnes qui viennent au yoga sont attirées par la popularité, par l'aspect aussi corporel et esthétique de cette pratique. et parfois refoule un peu le côté spirituel. Par exemple, on dit que selon la philosophie yogique, en fait, dans les pratiques du yoga, il n'y a pas de but. On ne vient pas chercher quelque chose de spécifique à la pratique du yoga. On ne va pas chercher non plus à aller mieux. On va chercher juste à pratiquer, être dans la pratique. Ça, c'est un concept un petit peu abstrait. L'idée ici est celle de faire confiance au processus. Attention, pas faire confiance bêtement au processus, mais faire confiance dans le fait qu'on a conscience de cette capacité, de ces pratiques, de nous libérer de la souffrance de manière définitive. Et quand on dit libérer de la souffrance de manière définitive, c'est entendu comme se libérer du cycle de la vie, de la mort, de la renaissance, cycle à travers lequel notre âme est confrontée. vie après vie, depuis des temps sans commencement. Mais attention je ne veux pas vous perdre dans ce type de réflexion un peu philosophique qui touche au thème du karma et ce n'est pas le thème de l'épisode d'aujourd'hui. Et je souhaite revenir au fait que dans la modernité le yoga rentre complètement dans ce processus de transformation de l'humain dans le sens de développement de soi, dépassement de soi, retrouver une meilleure santé. Pour mieux embrasser, au contraire, notre expérience humaine et la vie actuelle et pas s'en détacher. Parce qu'en tout cas, déjà le fait d'apprendre à vivre une vie plus détendue et relaxée, c'est déjà un énorme travail. Et je cite encore Pierre Bonas qui dit Concrètement, Yoga Nidra apprendra d'abord à la personne à cultiver la relaxation comme une mise en disponibilité. En fait, déjà être relaxé. C'est se mettre à disposition de sa conscience, donc mise en disponibilité pour exercer la conscience, aussi bien dans le sommeil et le rêve que dans la veille, aussi comme prêt à l'abat-choc pratique. Il me faut avant tout apprendre à repérer et défaire les tensions, les crispations, en faisant la différence entre les contractions du domaine physique, énergétique et mental. Et c'est déjà en soi un vaste programme qui demande une observation profonde. Et c'est intéressant comme ces pratiques nous demandent de prendre le recul, développer et cultiver le discernement. D'accord, je finis avec une autre citation du livre, qui est à page 84, si jamais vous l'avez. Yoga Nidra va vous aider à comprendre, à savoir comment fonctionne l'organe du mental, qui est essentiel pour notre vie dans le monde. Car je ne peux pas vivre en harmonie avec les autres, si je ne comprends pas ce qui se passe au niveau de la pensée. Ça c'est fondamental. La pratique nous amènera ainsi à discerner l'organe mental de la conscience du soi. Si je ne comprends pas cette différence, je ne me connaîtrai jamais. Je serai constamment pensée par le mental. Personnellement, j'ai toujours eu un but, c'est celui de me connaître et surtout de gagner en liberté sur mes désirs et les choses du monde extérieur qui pouvaient avoir malgré moi une emprise sur moi-même. et déterminer mon bonheur, ma tristesse, en fait. Déterminer l'état dans lequel je me sentais. Et par exemple, personnellement, c'est mon profond désir de ne sentir pas esclave des choses qui viennent du monde extérieur, mais plutôt d'être à maîtrise. Je ne veux pas dire tout contrôler, mais être consciente. Ça veut dire quoi, au final ? Se connaître soi-même. Ce qui est intéressant dans cette citation de Bzerbonas, qu'il utilise le mot discernement Discerner l'organe mental de la conscience de soi. Et encore, le premier programme qui est déjà un vaste programme, et c'est pour ça que les pratiques du yoga m'intéressent, notamment pour leur aspect thérapeutique, c'est que ces pratiques nous aident à cultiver un état plus régulé. Le yoga nidra nous apprend, comme dit Pierre Bonas, à cultiver d'abord la relaxation pour être disponible, en fait, pour se rendre disponible à recevoir la conscience. Ou, la première chose qu'il faut faire, en tout cas, c'est apprendre à se détendre des tensions, des crispations sur différents plans. physique, énergétique et mentale. Et c'est là qu'on se retrouve du pourquoi du comment, cette pratique de yoga, Nidra et Atheri dans ma vie. Actuellement, j'ai appris à cultiver, surtout avec la distance de ma famille, une profonde reconnaissance et gratitude pour ce que j'ai reçu. Bien que je viens d'une famille qui est pas mal dysfonctionnelle, et plus le temps passe, plus je m'en compte d'un corps de nouveau pattern. Parfois, j'ai toujours un petit espoir que... En fait, les choses s'arrangent et tout, mais oui, les choses s'arrangent pour moi, parce que je suis en train de faire un travail intérieur de reconstruction du sens du moi, de la valeur personnelle, de l'amour de soi que je n'ai pas appris pendant l'enfance, je n'ai pas reçu des modèles adultes qui étaient placés dans leur pouvoir, dans leur puissance, pour me guider, au contraire. J'ai eu autour de moi des modèles qui étaient dans leurs ombres, dans leur souffrance, dans leur limitation, et je sens que ça m'a vraiment impactée. Et la raison pour laquelle, j'ai quitté l'Italie quand j'avais 23 ans, et j'avais besoin de me recréer une vie à moi. À l'époque, je ne savais pas comment mettre des mots dessus, en fait. Sur cette sensation de vivre quelque chose de dysfonctionnel, je sentais juste que je voulais aller bien. Et que ce moteur m'a donné envie surtout d'explorer les philosophies qui viennent du subcontinent indien. qui nous partagent des enseignements et des sagesses anciennes, qui souhaitent nous ramener à nous-mêmes, à notre vraie nature, qui n'est pas celle qui s'est construite autour de ce qui nous a été transmis par le monde extérieur, ou soit aussi à travers les mémoires transgénérationnelles, l'éducation qu'on a reçue de notre environnement, de notre culture, dans notre famille proche. des personnes autour de nous, mais c'est cette nature qui est intrinsèque, qui est indépendante de tous ces facteurs extérieurs. Le yoga, c'est d'un être précieux pour tout ça. Bien sûr, après, il y a plein de méthodes et disciplines différentes. Et aussi, je dirais que je ne remplacerai jamais une thérapie par le yoga, parce que ce sont deux choses distinctes. chez nous, dans le monde occidental, parce que culturellement, il y a une grosse différence. Par exemple, dans les cultures asiatiques, dans lesquelles il y a une reconnaissance naturelle de la valeur interne, parce que leur philosophie, leur culture et leur croyance met en avance cette graine intrinsèque de ce soi unique, de cette divinité intérieure qui existe naturellement en nous. Et avec cette idée de conscience de cette divinité intérieure, je pense qu'il y a aussi un lien indissociable avec la foi. Si j'ai tellement foi que je suis une personne qui est une personne qui a de la valeur, par exemple, la réalité et l'opportunité qui puissent exister à l'intérieur de moi, à des visions de moi, qui vont à l'encontre de cette valeur, qui visent à détruire cette valeur, à rabaisser la valeur personnelle, n'existent même pas. C'est pour ça que je trouve un Occident... La psychothérapie pour se connaître, c'est un très très très bon outil. Bon, après, ça aussi, c'est un autre sujet de podcast. Je ne me sens pas prête de faire un épisode sur ça parce que c'est un vaste sujet très intéressant. Mais on peut revenir à cette nature divine. Et surtout avoir une petite considération sur le fait d'être complètement déconnecté. Alors, c'est difficile à dire, mais être déconnecté... de la spiritualité, entendue comme... En fait, pour moi, la spiritualité, ce n'est que la relation profonde à soi. Le fait d'aller percevoir au-delà de la couche de la surface et un peu plus d'aller profondeur de l'âme et de l'être. Et ce que je voulais dire, c'est que cette déconnexion, pour moi, c'est ce qui nous rend profondément malades, déconnexion aussi. Être en contact avec la nature, pour moi, c'est vivre une vie spirituelle, par exemple. Être déconnectée déjà de ça, de la nature, pour moi, c'est juste absurde. Et on vit... La vie en ville est parfois très dure, parce que nous avons oublié les cycles de la vie, nous avons oublié les cycles de la lumière, du soleil, de la nuit, de la lune, des saisons, etc. Dans la philosophie du yoga, on considère... Le corps, pas juste comme un agglomérat de chair et os. Les Upanishads, qui sont des textes très anciens, sacrés, de l'Inde, décrivent une vision très belle de l'individu, qui n'est pas juste un agglomérat de chair et os, mais qui est constitué par plusieurs niveaux, par plusieurs couches, comme si au-delà de notre corps, il y avait d'autres couches. corps subtils, encore plus subtils, qui venaient se emboîter un peu comme des poupées russes l'un dans l'autre. Ces enveloppes sont aussi appelées Ausha. Ausha veut dire enveloppe, couche, strata. Et ce sont les différents niveaux qui enveloppent le soi ou l'âme, le atman. Bien sûr, ce sont des niveaux, ce sont des couches qui sont invisibles à l'œil nu. S'il prend un corps, on le découpe. On ne va pas trouver des traces visuelles et physiques des Ausha, mais ce sont des strates. dont nous faisons l'expérience tous les jours, constamment. Alors, quels sont ces corps ? Quelles sont ces cinq couches ? Premièrement, on a le corps physique. Celui-là, on le voit sûr et certain. D'accord, c'est Anamaya Ausha. Ensuite, on a le Pranamaya Ausha, le corps énergétique. Nous faisons l'expérience de ce corps énergétique quand nous sommes en contact, par exemple, avec les sensations de notre respiration. Disons que les mouvements internes créés par le souffle, ça peut être mouvement de chaleur, picotement, sensation de fluidité dans le corps, etc. Puis il y a Manomayakosha, le corps mental. En fait, Manomayakosha, c'est le siège des émotions, des croyances, des pensées, etc. Puis il y a Vinyanamayakosha, qui est aussi... le strat de notre conscience qui est un lien avec les émotions, mais dans lequel il y a la capacité de discernement qui mature pour venir comprendre déjà que nous ne sommes pas nos émotions, nos croyances, nos pensées, etc. Mais qu'en réalité, il y a un observateur qui observe l'activité. du mental, l'activité de tous les couches précédentes. Et ensuite, il y a Anandamayakosha, qui lui, disons, c'est la partie qui est plus abstraite à comprendre, qui est considérée un peu la couche de sagesse, le corps de félicité, le corps de joie, de la grâce, de la béatitude, dans lequel le sens du jeu n'existe plus. L'observateur, et de l'observer sous fond dans une seule chose qui est au-delà de l'observateur et de l'observé. Le yoga nidra nous permet de voyager à travers tous ces corps, par exemple à partir de corps grossiers au corps plus subtil, et éventuellement prendre conscience de ce corps subtil et de cette dissolution, de ce sens de je suis mes émotions, je suis certain, je suis un telle, je suis faite comme ça, je suis celui je suis cela, se dissout en fait, complètement. Nidra se traduit par sommeil mais il y a aussi une autre clé de lecture si on prend l'étymologie du mot. Nid veut dire le vide et drou signifie faire émerger ou révéler. Vous vous souvenez tout à l'heure j'ai dit que ces pratiques nous apprennent premièrement à nous relâcher, à nous détendre. se défaire des tensions. Et c'est là où je veux rester vraiment sur cet aspect thérapeutique de la pratique et comment elle peut venir supporter notre quotidien. Par exemple, par période, j'ai toujours bien dormi quand j'étais enfant, mais par période, surtout dans des phases de transformation, la première chose que je perds, c'est le sommeil. Dans des périodes de grandes anxiétés, j'ai pu me retrouver à avoir... plusieurs mois d'affilée de manque de sommeil. Et ça, c'était vraiment quelque chose qui est horrible pour la santé, qui permet de dégrader notre état de santé très rapide. Donc, c'est le manque de sommeil. Et il y a eu des moments dans ma vie dans lesquels je ne savais vraiment plus comment faire pour tenir, avancer, trouver l'énergie. de ne pas cracher au milieu de la journée, complètement incapable de penser, de travailler, de faire des choses, parce que j'étais fatiguée. J'ai découvert la pratique de Yoga Nidra à Bali avec mon partenaire, on a découvert Ali Botroid, avec qui je suis en train de me former dans son école The Art of Living Yoga. Et j'ai commencé à introduire cette pratique dans mon quotidien, presque régulièrement. Je trouve que c'est une bonne combination. Pratiquer le yoga nidra, ce n'est pas dire qu'on peut arrêter de pratiquer les sasanas et prendre soin de son corps physique. C'est encore autre chose. Dans la pratique, pas dans le nidra comme état de conscience, dans la pratique du yoga nidra, on parle ici, le corps est allongé au sol dans la posture de shavasana. On peut passer plusieurs minutes. Dès mi-heure, une heure, il y a des pratiques de yoga de hydra plus ou moins longues, dans un état dans lequel on va chercher l'état de sommeil, dans le sens qu'on ralentit les ondes cérébrales. Mais on entraîne la conscience à ne pas s'endormir. Le mental cesse son activité, mais l'observateur reste réveillé. Si on veut revenir à l'aspect thérapeutique, je ne vais pas faire un cours sur l'anatomie subtile, mais par exemple, venir faire un petit parallèle entre comment fonctionne et comment cette pratique peut nous aider à récupérer une bonne hygiène de vie. une bonne hygiène de sommeil, récupérer des états de fatigue chronique, récupérer des états inflammatoires chroniques, aider dans des conditions de stress, d'anxiété, d'angoisse. Je trouve que ces bénéfices ont un vaste champ d'applications, peuvent répondre vraiment à de nombreuses problématiques. Premièrement, c'est parce qu'on travaille avec, au début, pour accélérer atteindre cet état de détente et de relaxation, on va travailler avec la respiration. Ça, je le dirais toujours. Ça, c'est une partie incontournable de la pratique du yoga. Et même dans le yoga nidra, pour mettre le corps en relaxation, on utilise le souffle pour venir être en contact avec déjà notre corps énergétique. Comment cela fonctionne ? Toutes les pratiques de contrôle, maîtrise de la respiration, on peut les voir comme une manière de plonger dans notre système nerveux. Par exemple, on a parlé de Anamaya Ausha, le corps physique. Tout de suite après, Pranamaya Ausha, le corps énergétique, qui est lié de manière intrinsèque avec... Le système nerveux central est précisément avec le système sympathique et parasympathique. À travers la respiration, qui n'est pas le corps énergétique, mais qui est le véhicule du corps énergétique, on peut venir directement agir sur notre système nerveux. Et c'est là que le discours devient intéressant à notre niveau. Ok, notre corps est traversé. toujours dans la philosophie. Donc, on a parlé des cinq corps énergétiques et on va parler, donc, aussi des nadis. Notre corps est traversé par des canaux énergétiques. Nadis, ça se traduit comme river, je ne sais pas comment dire en français, en tout cas réseau de courant pranique. C'est des réseaux de courant énergétique. Et de nouveau, bien sûr, si on ouvre le corps, on ne voit pas les nadis. Ça correspond plus ou moins à... au concept des méridiens dans la médecine chinoise. En tout cas, ce qui est intéressant, c'est qu'il en existe des innombrables. Donc, certaines traditions, 72 000, ou certaines d'autres traditions, encore plus. Et ces canaux sont responsables de venir distribuer, harmoniser l'énergie dans notre système. Et ce qui est intéressant de connaître, c'est qu'il en existe trois principaux. Le canal central, Shushumna, qui est la force spirituelle qui n'est pas polarisée par la dualité, et qui va de pair avec l'équanimité, la stabilité et l'esprit méditatif. Si on veut se référer à ce qu'on retrouve dans le corps, les qualités de Shushumna pourraient correspondre aux qualités d'un système nerveux, un équilibre. Et puis on a deux canaux latéraux qui... parcourent et croisent le canal central, qui sont Ida, qui pourrait être aussi traduit comme la rivière de la lune, Chandra, la lune, qui correspond à une énergie yin, féminine, douce, à laquelle je pense que je suis en ce moment, et Pingala, la rivière du soleil, Surya, l'énergie yang. La pratique du Yoga Nidra est une pratique extrêmement yin, dans laquelle, en bas, utiliser ces énergies lunaires pour venir accéder à cette couche profonde de nous qu'on a dit qui est celle de la joie et de la béatitude. Ce ne sont pas des choses complètement... Alors, parfois on nous parle de ça, ça peut paraître complètement abstrait. Gardez un esprit ouvert et je vous invite surtout à faire l'expérience de ces pratiques et pas juste prendre tout pour de l'or coulé. Ce qui est beau de ces pratiques, ce qui est beau de la méditation, du yoga, c'est que ce sont des pratiques qui ne sont pas dogmatiques. En fait, on comprend les bénéfices en pratiquant. Très simple. Du coup, en revenant à Ida et Pingala, Ida, la rivière de la lune, Chandra, énergie Yin, Pingala, la rivière du soleil, Surya, l'énergie Yang, si on fait un parallèle avec notre corps physique, ils peuvent aussi exprimer cette dualité par sa symétrie bilatérale, organisée autour de l'axe central de la colonne. Shushumna pourrait correspondre à la colonne par exemple au niveau de la moelle épinière. Ida par exemple à l'énergie du système nerveux parasympathique, dont la finalité principale est celle de ralentir les fonctions du corps, est une énergie qui est qualifiée de froide et lunaire, comme on a déjà dit, je me répète. Et puis Pingala, énergie qui est qualifiée de chaude solaire, qui est reliée plutôt au système nerveux sympathique. dont la finalité principale est d'accélérer aux fonctions du corps. Et je le répète encore une fois pour résumer la respiration et le véhicule de transmission et d'échange de l'énergie de vie, le pranin. En changeant le pattern de la respiration, on change la manière dont ce pranin circule et opère dans le corps. Et si vous avez déjà écouté les épisodes sur Pranavasha Yoga, je pense que j'insiste énormément sur ça. Sauf que Pranavasha, on est dans le corps, c'est une pratique plutôt yang. Une activité qui nous amène à trouver un état d'équilibre dans notre système nerveux à travers une activation du souffle différente. Le rééquilibrage du système nerveux a des répercussions positives dans l'état général de santé, bien-être mental, permet d'entraîner des changements dans l'état de conscience, permet aux états méditatifs de se manifester plus facilement. Mais concrètement, qu'est-ce qu'on fait ? comment on pratique ? D'abord, il y a une phase de préparation. Dans cette phase de préparation, on trouve un espace confortable dans lequel on peut venir s'allonger et être sûr de ne pas être dérangé pendant une certaine période de temps. Dans cet espace de préparation, on trouve des supports, surtout on couvre le corps pour éviter d'avoir froid parce qu'on est immobile pendant 30 minutes, 20 si on a vraiment des pratiques préparatoires courtes ou peut-être dans des pratiques plus longues jusqu'à une heure. En plus, on se place dans la posture de Shavasana, allongée au sol. Dans certains cas, on peut pratiquer par exemple sur le flanc, surtout si être allongée nous fait ronfler. On peut pratiquer assis avec des supports, dans lesquels on peut vraiment complètement relâcher le corps, par exemple des coussins droite-gauche, des coussins pour soutenir la tête, ou vraiment, si on est très expérimenté, on peut venir pratiquer debout. Il s'agit de pratiques... La plusieurs parts du temps guillée, dans le sens que, au moins d'avoir déjà une grande expérience et une capacité à rester conscient dans la pratique, et surtout concentré et centré dans les visualisations et dans les différentes parties, on pourrait aussi pratiquer par soi-même le yoga nidra. Ça m'est arrivé quelquefois, vraiment, de pouvoir me guider la première partie, la rotation de la conscience. On va parler de ça après. On a dit préparation, on s'allonge, on se couvre. Et premièrement, on prend conscience de notre corps. Une fois le corps installé, on prend conscience de notre respiration. Faire ce travail de se mettre dans un état régulier du système nerveux. pour pouvoir permettre au corps de se détendre. En tout cas, si on est dans un état dans lequel notre système nerveux est très activé, il est plutôt conseillé de faire une activité qui permet de redescendre. Autrement, ça peut être très frustrant. Ça m'est arrivé par des moments de faire des nidras, alors que je sentais que je n'avais qu'une envie, de me lever et bouger, parce qu'à ce moment-là, ce n'était pas la pratique dont j'avais besoin. Du coup, se préparer, se mettre à disposition. pour que la pratique puisse être pas une torture. Une fois le corps physique installé, on peut venir simplement observer le flux et le reflux naturel de la respiration, sans chercher à contrôler spécifiquement la respiration. Dans la pratique de Yoga Nidra, on a dit, on essaye d'endormir le mental et le corps tout en étant réveillé. On cherche... à être détendu, mais en restant vigilant et réceptif. L'invitation est souvent de venir à écouter la voix de la personne qui guide et de faire un travail d'attention, et pas non plus d'effort de concentration, mais juste de suivre les indications. Et rester ouvert et réceptif. En tout cas, poser une intention de ne pas s'endormir. À la suite, on dépose une intention. Le Saint-Calpas. Le Saint-Calpas est une résolution. Et une résolution, je rigole parce qu'en Inde, il y a une image qui est magnifique, qui est celle de la philosophie indienne. Une image magnifique qui est celle de l'arbre à souhait. J'ai oublié le nom. J'ai oublié le nom. Je l'ai toujours... J'ai la... Ah ! L'arbre à souhait, c'est l'arbre dans lequel on se dépose en méditation devant. Elle exprime un souhait et cet arbre réalise ce souhait. Donc, tous nos souhaits peuvent être réalisés. Et ce qui est intéressant, c'est que Pierre Bonas dit que... Voilà, les résolutions sont des arbres à souhait. Du coup, je trouve ça tellement magique. Et ça indique beaucoup sur la capacité à mettre dans la matière nos souhaits en fait. Les résolutions sont des arbres à souhait, l'énergie de la conscience et le verger céleste aux arbres d'abondance. C'est une citation de Bhavana Upanishad n°8 sur le livre de Pierre Bonas, base 123. Incroyable. Ok, ce souhait, disons qu'il y a quelque chose que nous souhaitons voir se manifester dans la vie. Pas forcément un souhait matériel, dans lequel on va chercher une réalisation matérielle, c'est plutôt un souhait du cœur, qui est un souhait profond. Une direction. Mon enseignante, elle parle de... comme l'étoile polaire, l'étoile du Nord, qui, sous forme d'archétype, c'est l'étoile qui nous guide, qui nous guide vers notre destinée. Ce souhait doit être formulé au présent, comme s'il était déjà là, et il doit être formulé avec une courte phrase qui va être répétée en silence intérieurement trois fois. Ensuite, là je vous donne des traits généraux, parce qu'il existe tellement de méthodes et techniques de yoga nidra, tellement d'écoles. Et ensuite, après avoir déposé le 5 alpha, il y a la rotation de la conscience, c'est ma phase préférée. Chetana Sancharana, la rotation de la conscience, c'est une étape dans laquelle on va déplacer l'attention de manière très rapide d'un point à l'autre de notre corps. On pourrait les définir vraiment comme un… Presque un massage du système nerveux. Disons qu'on pourrait, de manière très simple, dire que la rotation de la conscience est comme un body scan, mais très extrêmement effectif pour sortir du mental, de la tête, et se réapproprier son propre corps, se ramener la conscience à l'intérieur du corps, à essayer pour en faire l'expérience. Suite à la phase de rotation de la conscience, on arrive à la prise de conscience de notre énergie, de notre corps énergétique. En réalité, la pratique de Yoga Nidra, c'est un voyage à travers ces cinq corps dont on a parlé. La rotation de la conscience est liée au corps physique, à Namaya Ausha. Ensuite, du coup, une fois que le corps est endormi et la conscience est ramenée à l'intérieur, On est capable ici de venir observer l'état énergétique, en fait prendre conscience de l'énergie qui nous habite. Et là, on est dans pranamaya Ausha. Et donc ça, ça peut être fait de différentes manières et méthodes. Il y a une manière, par exemple, d'introduire des respirations, des pranayamas à visualiser, parce qu'en fait on ne bouge pas, on est corps indormi, conscience active, du coup on reste immobile. ou peut-être amener des comptes à rebours, etc. À la suite de ça, on retrouve une autre phase dans laquelle on va faire l'expérience des sensations opposées. Observer les différents côtés du corps, côté droit, côté gauche, face avant, face arrière, ou peut-être la lourdeur, la légèreté, la chaleur, le froid, etc. Et dans cette phase, par exemple, pour les personnes qui sont venues à notre dernier atelier du retour à soi, on a pratiqué donc... Donc, il y a la pratique aussi du refuge intérieur. C'est, par exemple, comment on va construire une expérience somatique de paix et de sécurité. en faisant appel à la visualisation, images, symboles, mémoires, qui évoquent à nous des émotions et des sensations. Pé et sécurité, pour venir les ancrer et les acquérir bas le corps. Faire l'expérience pour tester. À la suite de ça, on va passer à des moments d'univra qui sont plus subtils. Par exemple, pour connecter progressivement ces phases, dans lequel on s'est rétiré des sens. Parce qu'en fait, quand le corps s'endort, on se retire. C'est comme si les cinq sens s'endortent et ne nous donnent plus d'informations. En fait, notre relation au monde existe à travers les cinq sens. Je vois, du coup, je me fais une idée de ce que je vois. J'entends, je goûte, j'expérience la réalité à travers mes cinq sens. Et au moment dans lequel on ne reçoit plus des informations du monde extérieur avec nos organes de sens, On laisse la place à autre chose qui est le monde de l'intuition. Et pour connecter à ce monde, au monde du subconscient, dans cette phase du nidra, on va travailler avec les images, avec l'imagerie, avec la visualisation, etc. Et dans cette phase de la pratique, nous sommes en contact avec le quatrième corps dont on a parlé, qui est Vinyana Mayakush. Le corps de l'intellect, le corps du discernement, le corps de cet esprit du témoin, de cet observateur. dont on a parlé précédemment. Et à la fin de tout ça, il y a, ou pas, peut-être, l'accès à Anandamayakosha, qui est ce strat dans lequel nous sommes dans la pure présence, dans cet état de joie, de bliss, dans lequel, en fait, plus simplement, avant d'aller peut-être parler de bliss, de béatitude, de grâce, des choses qui peuvent paraître tellement inaccessible et parfois lointaine qu'on pourrait venir juste parler de pure présence à soi. Et c'est à ce moment que, pour terminer la pratique, on ramène encore une fois le 5 Alpas où se venait l'intention initiale. Dans ce moment dans lequel nous sommes connectés à notre soi plus profond, à notre subconscient. Et on invite à ce moment-là la personne qui pratique... à se rappeler de son propre Saint-Calpas, à le reformuler ou peut-être aussi à le ressentir dans le corps. Et progressivement, on accompagne après, on est guidé vers la sortie de la pratique et on se ramène de nouveau dans un état de conscience, de veille. Et voilà, je pense que je vais m'arrêter là. Si tu es arrivé jusqu'au bout de cet épisode, je te dis bravo et merci de ton écoute. Je vais passer de côté. Pour cet épisode, les différentes écoles et méthodes de yoga nidra, je reste un peu générale, mais je te mentionne juste la référence de ce que j'étudie, qui est la méthode IRS de Richard Miller, qui est pionnier du yoga nidra aux Etats-Unis. Psychologue, clinique, auteur, chercheur, enseignant, académicien, qui a dédié sa vie à intégrer la psychologie occidentale et les neurosciences avec les enseignements du yoga, du tantra, de l'advaita. du taoïsme et du bouddhisme. Et ce qui résonne vraiment profondément avec moi, c'est qu'il est puni du yoga comme thérapie. Et notamment, je ne peux pas ne pas te citer certains bénéfices de la pratique avant de terminer. Premièrement, réduction de stress et de l'anxiété. Comme on a dit, on travaille sur la relaxation profonde. Amélioration de la qualité du sommeil, facilitant par exemple l'endormissement et réduisant les troubles du sommeil. La pratique du yoga nidra est éprouvée être très... efficace dans la gestion des douleurs chroniques en offrant un soulagement aux personnes qui sont affectées par diverses problématiques de ce genre. C'est un soutien aussi énormément aux personnes qui sont atteintes par les PTSD, les états de stress post-traumatique. Et encore, renforcement de la résilience émotionnelle, amélioration de la clarté mentale, réduction de la fatigue, soutien à la guérison. émotionnel, amélioration de la concentration, renforcement du système nerveux, donc équilibre du système nerveux et aussi renforcement du système immunitaire. En tout cas, ce qui est clair, c'est que cette pratique améliore l'état de santé en général sur différents aspects. Voici, je te dis au revoir pour de bon. Si tu as envie de rester en contact avec moi, tu peux venir suivre et t'abonner sur mon compte pour être au courant des prochains événements. Notamment le prochain atelier de retour à soi, d'un local avec mon compagnie, Marius. On ira explorer différentes pratiques et on t'amènera dans ce voyage à travers les corps, du corps grossier au corps subtil, entre asanas. Yoga énergétique et yoga nidra. Pour venir chercher ensemble cette sensation de présence et retour à soi. Et aussi, si tu as aimé cet épisode, tu penses que cela t'a apporté une nouvelle compréhension de la pratique du yoga et donc une découverte de cette pratique du yoga nidra, ça serait vraiment génial que tu puisses mettre une petite étoile ou je pense sur Spotify 5. petite étoile, pour venir soutenir l'émission. Ça serait vraiment une grande utilité pour moi. Et ça prend juste quelques secondes. Mais de mon côté, c'est tout. Et je te dis à la prochaine !

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Dans cet épisode de LOVE ON THE MAT, je t’invite à plonger dans l’univers du Yoga Nidra, une pratique apaisante et lunaire, parfaite pour harmoniser le corps et l’esprit. Je suis Annalisa, enseignante de yoga à Paris, une ville vibrante qui me pousse chaque jour à trouver des moyens de rester alignée, particulièrement avec une âme sensible et éveillée. Passionnée par le mieux-être, j’utilise le yoga, et en particulier le Yoga Nidra, pour t’aider à poser les bases d’une relation solide avec toi-même, dans l’amour et l’estime de soi.


Aujourd’hui, je partage avec toi mon expérience du sommeil conscient, une pratique qui a profondément transformé ma vie.

Le Yoga Nidra m’a permis de surmonter des périodes d’insomnie intense au cours des quatre dernières années, tout en préservant un équilibre précieux, aussi bien sur le plan physique que mental. Ce n’est pas seulement une méthode pour s’endormir, mais une véritable thérapie pour la santé mentale. C’est une pratique puissante qui cultive une présence consciente tout en offrant une relaxation profonde.


Dans cet épisode, nous explorons :

  • L’importance de la relaxation dans les processus de guérison.

  • Comment elle agit sur la régulation du système nerveux.

  • Les différentes étapes de la pratique du Yoga Nidra.



Je me suis inspirée du livre de Pierre Bornasse, Yoga Nidra : La pratique du sommeil conscient, ainsi que de la méthode iRest de Richard Miller, pour t’offrir un aperçu des bienfaits thérapeutiques de cette pratique.

Cet épisode, centré sur l’expérience pratique, est une porte d’entrée idéale pour découvrir le potentiel guérisseur du Yoga Nidra.


Ma mission : t’accompagner dans l’alliance entre relaxation et conscience pour atteindre un bien-être profond.


Reste avec moi pour découvrir comment cette pratique peut transformer non seulement ton sommeil, mais aussi ton quotidien !

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  • Speaker #0

    et le à toi et bienvenue dans l'aube en deux maths un podcast dédié à la pratique du yoga et à l'amour de soi cet espace est pour celles et ceux qui cherchent plus de sérénité de confiance et d'amour dans leur vie je suis analisa tonaute dans cet espace et je suis enseignante de yoga sur paris tard des conversations authentique avec des yogis modernes et des chercheurs de l'âme, je t'invite à explorer les différentes facettes de la pratique du yoga. Si toi aussi tu veux vivre une vie plus heureuse et faire grandir ta conscience de l'amour envers toi et les autres grâce à une pratique du yoga à 360 degrés, ce podcast est pour toi. Je te souhaite bonne écoute. Bienvenue à toi dans ce nouvel épisode de Le Monde de Maths, ce dernier. j'ai un peu ralenti la production des épisodes notamment j'ai senti un petit moment d'inconfort et de dépassement par rapport à de nombreuses activités que j'ai eu en même temps, parallèles je me suis vraiment posé la question si mettre un pause avec l'hiver cet espace, par exemple je me suis rendu compte, j'ai commencé le podcast en avril et je sens que l'énergie de l'hiver m'invite vraiment à ralentir je me suis demandé s'arrêter et reprendre mon... en avril prochain. Mais en fait, j'ai reçu tellement de commentaires positifs, tellement d'encouragement, je ne sais pas. En fait, c'est chaque fois que je dis je devrais peut-être mettre le podcast en pause, reprendre plus tard, le jour même ou le lendemain, je reçois un message ou quelqu'un, un élève qui me dit ah, j'ai écouté ton épisode ou quelqu'un qui m'a énormément aimé un épisode en particulier. L'autre jour, j'ai reçu un message d'une personne que je connais qui m'a dit qu'il a écouté tous les épisodes et du coup je me dis wow en fait c'est un encouragement et un signe que je dois continuer et après surtout comme on a beaucoup dit dans cet espace de podcast et les émotions sont un indicateur très clair comment on se sent si l'énergie dans laquelle on est quand on fait les choses et si les choses sont faciles et fluides c'est un indicateur qui dit si on peut poursuivre dans un chemin ou pas en même temps Ou peut-être s'il faut prendre une pause, ou pas. Et si tu souhaites m'aider à ne plus avoir ces couses moues, n'hésite pas vraiment à me laisser un petit message, un petit étoile, un petit commentaire, ou à me partager aussi tes idées, qu'est-ce qui a vibré avec toi, qu'est-ce qui fait que tu es revenue sur l'épisode, pas sur les autres épisodes podcast. Voilà, je suis vraiment très curieuse. C'est vraiment pour moi un espace authentique dans lequel je connecte avec toi. Et je suis vraiment ravie quand je peux répondre peut-être à des questions spécifiques, à des curiosités. N'hésite pas à me donner ton avis en tout cas. Et aussi, dernière chose avant que je te lâche dans l'épisode, si tu souhaites, tu peux t'abonner à ma newsletter. Je laisserai le lien pour t'inscrire dans le descriptif du podcast. Et... C'est une newsletter mensuelle, je ne vais pas remplir la boîte mail avec plein plein plein de messages, c'est juste pour rester en contact, pour prendre de tes nouvelles, pour te partager des petites sagesses yogiques et te mettre au courant des épisodes du mois. Et voilà, on est venu au début de l'épisode, pourquoi on est là aujourd'hui ? Je souhaite te parler d'une pratique qui a vraiment transformé ma vie et que j'ai intégré au quotidien un support de toutes les pratiques de mouvement. qui ont une énergie beaucoup plus solaire, active et dynamique, yang. Ici, c'est une pratique lunaire qui est pour moi magique, mystérieuse et mystique. C'est la pratique du yoga nidra, la pratique du sommeil conscient. J'ai intégré cette routine depuis, je pense, désormais quatre ans. Et c'est vraiment quelque chose qui m'aide à garder une bonne hygiène de vie, et surtout une bonne hygiène mentale, une bonne santé mentale. Et pour être précise, donc Yoga Nidra, la pratique du sommeil conscient, ce n'est pas une pratique dans laquelle on va dormir. C'est une pratique dans laquelle on va venir utiliser des états de sommeil pour cultiver une attention, une présence consciente. Je suis en train de lire un livre sympathique, très très beau, qui s'appelle Yoga Nidra, la pratique du sommeil. conscient de Pierre Bonas. J'aime beaucoup la définition qu'il en donne dans la première page. Il dit Yoga Nidra, un voyage dans les états de la matière. de la conscience et de la joie d'être. Et voilà, il parle de la pratique du Renida comme une pratique magique, enfin non magique, c'est moment, mais profonde, une pratique ancestrale qui vient des grandes traditions et philosophies de l'Inde, issues de l'hindouisme, du saintrisme et du bouddhisme. Le mot sanscrit, en réalité, indique un état de conscience, un état de conscience qui ne peut pas être créé sur commande. mais un état de conscience qu'on arrive à vivre à travers une certaine expérience avec la pratique. Nidra a un état de conscience mais aussi, plus récemment, comme une pratique dans laquelle il y a une méthode bien précise pour venir accompagner le mental dans un état de conscience modifié. En reprenant le livre de Pierre Blunas, il parle du Yoga Nidra comme une pratique singulière de yoga. qui cherche à conjuguer la relaxation profonde et la conscience attentive. Conjuguer relaxation profonde et conscience attentive afin d'investiguer consciemment les états de veille, de rêve et de sommeil profond en offrant des moyens. Du coup, la pratique nous offre des moyens pour endormir le corps et le mental, mais en gardant la conscience. alerte. Alors pour les personnes qui me connaissent déjà, peut-être que vous auriez commencé à comprendre, sinon je peux faire un petit récap. Moi, la pratique du yoga a toujours été un outil pour améliorer la santé mentale. Je pense que dans le tout premier épisode, j'avais eu un petit storytelling dans lequel je parlais de mon expérience d'enfant, en perturbée un petit peu. J'avais souvent des crises d'anxiété, des préoccupations vraiment envahissantes, de peur, d'angoisse, etc. Je ne me suis jamais résignée au fait de chercher une manière de vivre plus sereinement. En tout cas, je pense que le sujet de la santé mentale, selon là où on en est, ça dépend aussi à quel niveau, le sujet de la santé mentale, aujourd'hui, nous concerne un peu tous, d'une manière ou d'une autre, à petite ou grande échelle. Stress, anxiété, troubles de sommeil, fatigue chronique, maladie psychosomatique, patati patata, donc sont tous à l'ordre du jour aujourd'hui. Et ça devient normal de vivre dans un état dans lequel nous sommes déréglés et constamment dans un état de dérégulation du système nerveux. Avant d'aller vers l'avant, il y a aussi une réflexion qui me vient à ce point. Pourquoi nous sommes si stressés en fait ? Et il me vient de penser que nous sommes très déconnectés de nous-mêmes. Quand nous étudions, il y a plusieurs parts qui approchent, enfin, je ne sais pas si c'est la plusieurs parts, mais en tout cas, beaucoup de personnes qui viennent au yoga sont attirées par la popularité, par l'aspect aussi corporel et esthétique de cette pratique. et parfois refoule un peu le côté spirituel. Par exemple, on dit que selon la philosophie yogique, en fait, dans les pratiques du yoga, il n'y a pas de but. On ne vient pas chercher quelque chose de spécifique à la pratique du yoga. On ne va pas chercher non plus à aller mieux. On va chercher juste à pratiquer, être dans la pratique. Ça, c'est un concept un petit peu abstrait. L'idée ici est celle de faire confiance au processus. Attention, pas faire confiance bêtement au processus, mais faire confiance dans le fait qu'on a conscience de cette capacité, de ces pratiques, de nous libérer de la souffrance de manière définitive. Et quand on dit libérer de la souffrance de manière définitive, c'est entendu comme se libérer du cycle de la vie, de la mort, de la renaissance, cycle à travers lequel notre âme est confrontée. vie après vie, depuis des temps sans commencement. Mais attention je ne veux pas vous perdre dans ce type de réflexion un peu philosophique qui touche au thème du karma et ce n'est pas le thème de l'épisode d'aujourd'hui. Et je souhaite revenir au fait que dans la modernité le yoga rentre complètement dans ce processus de transformation de l'humain dans le sens de développement de soi, dépassement de soi, retrouver une meilleure santé. Pour mieux embrasser, au contraire, notre expérience humaine et la vie actuelle et pas s'en détacher. Parce qu'en tout cas, déjà le fait d'apprendre à vivre une vie plus détendue et relaxée, c'est déjà un énorme travail. Et je cite encore Pierre Bonas qui dit Concrètement, Yoga Nidra apprendra d'abord à la personne à cultiver la relaxation comme une mise en disponibilité. En fait, déjà être relaxé. C'est se mettre à disposition de sa conscience, donc mise en disponibilité pour exercer la conscience, aussi bien dans le sommeil et le rêve que dans la veille, aussi comme prêt à l'abat-choc pratique. Il me faut avant tout apprendre à repérer et défaire les tensions, les crispations, en faisant la différence entre les contractions du domaine physique, énergétique et mental. Et c'est déjà en soi un vaste programme qui demande une observation profonde. Et c'est intéressant comme ces pratiques nous demandent de prendre le recul, développer et cultiver le discernement. D'accord, je finis avec une autre citation du livre, qui est à page 84, si jamais vous l'avez. Yoga Nidra va vous aider à comprendre, à savoir comment fonctionne l'organe du mental, qui est essentiel pour notre vie dans le monde. Car je ne peux pas vivre en harmonie avec les autres, si je ne comprends pas ce qui se passe au niveau de la pensée. Ça c'est fondamental. La pratique nous amènera ainsi à discerner l'organe mental de la conscience du soi. Si je ne comprends pas cette différence, je ne me connaîtrai jamais. Je serai constamment pensée par le mental. Personnellement, j'ai toujours eu un but, c'est celui de me connaître et surtout de gagner en liberté sur mes désirs et les choses du monde extérieur qui pouvaient avoir malgré moi une emprise sur moi-même. et déterminer mon bonheur, ma tristesse, en fait. Déterminer l'état dans lequel je me sentais. Et par exemple, personnellement, c'est mon profond désir de ne sentir pas esclave des choses qui viennent du monde extérieur, mais plutôt d'être à maîtrise. Je ne veux pas dire tout contrôler, mais être consciente. Ça veut dire quoi, au final ? Se connaître soi-même. Ce qui est intéressant dans cette citation de Bzerbonas, qu'il utilise le mot discernement Discerner l'organe mental de la conscience de soi. Et encore, le premier programme qui est déjà un vaste programme, et c'est pour ça que les pratiques du yoga m'intéressent, notamment pour leur aspect thérapeutique, c'est que ces pratiques nous aident à cultiver un état plus régulé. Le yoga nidra nous apprend, comme dit Pierre Bonas, à cultiver d'abord la relaxation pour être disponible, en fait, pour se rendre disponible à recevoir la conscience. Ou, la première chose qu'il faut faire, en tout cas, c'est apprendre à se détendre des tensions, des crispations sur différents plans. physique, énergétique et mentale. Et c'est là qu'on se retrouve du pourquoi du comment, cette pratique de yoga, Nidra et Atheri dans ma vie. Actuellement, j'ai appris à cultiver, surtout avec la distance de ma famille, une profonde reconnaissance et gratitude pour ce que j'ai reçu. Bien que je viens d'une famille qui est pas mal dysfonctionnelle, et plus le temps passe, plus je m'en compte d'un corps de nouveau pattern. Parfois, j'ai toujours un petit espoir que... En fait, les choses s'arrangent et tout, mais oui, les choses s'arrangent pour moi, parce que je suis en train de faire un travail intérieur de reconstruction du sens du moi, de la valeur personnelle, de l'amour de soi que je n'ai pas appris pendant l'enfance, je n'ai pas reçu des modèles adultes qui étaient placés dans leur pouvoir, dans leur puissance, pour me guider, au contraire. J'ai eu autour de moi des modèles qui étaient dans leurs ombres, dans leur souffrance, dans leur limitation, et je sens que ça m'a vraiment impactée. Et la raison pour laquelle, j'ai quitté l'Italie quand j'avais 23 ans, et j'avais besoin de me recréer une vie à moi. À l'époque, je ne savais pas comment mettre des mots dessus, en fait. Sur cette sensation de vivre quelque chose de dysfonctionnel, je sentais juste que je voulais aller bien. Et que ce moteur m'a donné envie surtout d'explorer les philosophies qui viennent du subcontinent indien. qui nous partagent des enseignements et des sagesses anciennes, qui souhaitent nous ramener à nous-mêmes, à notre vraie nature, qui n'est pas celle qui s'est construite autour de ce qui nous a été transmis par le monde extérieur, ou soit aussi à travers les mémoires transgénérationnelles, l'éducation qu'on a reçue de notre environnement, de notre culture, dans notre famille proche. des personnes autour de nous, mais c'est cette nature qui est intrinsèque, qui est indépendante de tous ces facteurs extérieurs. Le yoga, c'est d'un être précieux pour tout ça. Bien sûr, après, il y a plein de méthodes et disciplines différentes. Et aussi, je dirais que je ne remplacerai jamais une thérapie par le yoga, parce que ce sont deux choses distinctes. chez nous, dans le monde occidental, parce que culturellement, il y a une grosse différence. Par exemple, dans les cultures asiatiques, dans lesquelles il y a une reconnaissance naturelle de la valeur interne, parce que leur philosophie, leur culture et leur croyance met en avance cette graine intrinsèque de ce soi unique, de cette divinité intérieure qui existe naturellement en nous. Et avec cette idée de conscience de cette divinité intérieure, je pense qu'il y a aussi un lien indissociable avec la foi. Si j'ai tellement foi que je suis une personne qui est une personne qui a de la valeur, par exemple, la réalité et l'opportunité qui puissent exister à l'intérieur de moi, à des visions de moi, qui vont à l'encontre de cette valeur, qui visent à détruire cette valeur, à rabaisser la valeur personnelle, n'existent même pas. C'est pour ça que je trouve un Occident... La psychothérapie pour se connaître, c'est un très très très bon outil. Bon, après, ça aussi, c'est un autre sujet de podcast. Je ne me sens pas prête de faire un épisode sur ça parce que c'est un vaste sujet très intéressant. Mais on peut revenir à cette nature divine. Et surtout avoir une petite considération sur le fait d'être complètement déconnecté. Alors, c'est difficile à dire, mais être déconnecté... de la spiritualité, entendue comme... En fait, pour moi, la spiritualité, ce n'est que la relation profonde à soi. Le fait d'aller percevoir au-delà de la couche de la surface et un peu plus d'aller profondeur de l'âme et de l'être. Et ce que je voulais dire, c'est que cette déconnexion, pour moi, c'est ce qui nous rend profondément malades, déconnexion aussi. Être en contact avec la nature, pour moi, c'est vivre une vie spirituelle, par exemple. Être déconnectée déjà de ça, de la nature, pour moi, c'est juste absurde. Et on vit... La vie en ville est parfois très dure, parce que nous avons oublié les cycles de la vie, nous avons oublié les cycles de la lumière, du soleil, de la nuit, de la lune, des saisons, etc. Dans la philosophie du yoga, on considère... Le corps, pas juste comme un agglomérat de chair et os. Les Upanishads, qui sont des textes très anciens, sacrés, de l'Inde, décrivent une vision très belle de l'individu, qui n'est pas juste un agglomérat de chair et os, mais qui est constitué par plusieurs niveaux, par plusieurs couches, comme si au-delà de notre corps, il y avait d'autres couches. corps subtils, encore plus subtils, qui venaient se emboîter un peu comme des poupées russes l'un dans l'autre. Ces enveloppes sont aussi appelées Ausha. Ausha veut dire enveloppe, couche, strata. Et ce sont les différents niveaux qui enveloppent le soi ou l'âme, le atman. Bien sûr, ce sont des niveaux, ce sont des couches qui sont invisibles à l'œil nu. S'il prend un corps, on le découpe. On ne va pas trouver des traces visuelles et physiques des Ausha, mais ce sont des strates. dont nous faisons l'expérience tous les jours, constamment. Alors, quels sont ces corps ? Quelles sont ces cinq couches ? Premièrement, on a le corps physique. Celui-là, on le voit sûr et certain. D'accord, c'est Anamaya Ausha. Ensuite, on a le Pranamaya Ausha, le corps énergétique. Nous faisons l'expérience de ce corps énergétique quand nous sommes en contact, par exemple, avec les sensations de notre respiration. Disons que les mouvements internes créés par le souffle, ça peut être mouvement de chaleur, picotement, sensation de fluidité dans le corps, etc. Puis il y a Manomayakosha, le corps mental. En fait, Manomayakosha, c'est le siège des émotions, des croyances, des pensées, etc. Puis il y a Vinyanamayakosha, qui est aussi... le strat de notre conscience qui est un lien avec les émotions, mais dans lequel il y a la capacité de discernement qui mature pour venir comprendre déjà que nous ne sommes pas nos émotions, nos croyances, nos pensées, etc. Mais qu'en réalité, il y a un observateur qui observe l'activité. du mental, l'activité de tous les couches précédentes. Et ensuite, il y a Anandamayakosha, qui lui, disons, c'est la partie qui est plus abstraite à comprendre, qui est considérée un peu la couche de sagesse, le corps de félicité, le corps de joie, de la grâce, de la béatitude, dans lequel le sens du jeu n'existe plus. L'observateur, et de l'observer sous fond dans une seule chose qui est au-delà de l'observateur et de l'observé. Le yoga nidra nous permet de voyager à travers tous ces corps, par exemple à partir de corps grossiers au corps plus subtil, et éventuellement prendre conscience de ce corps subtil et de cette dissolution, de ce sens de je suis mes émotions, je suis certain, je suis un telle, je suis faite comme ça, je suis celui je suis cela, se dissout en fait, complètement. Nidra se traduit par sommeil mais il y a aussi une autre clé de lecture si on prend l'étymologie du mot. Nid veut dire le vide et drou signifie faire émerger ou révéler. Vous vous souvenez tout à l'heure j'ai dit que ces pratiques nous apprennent premièrement à nous relâcher, à nous détendre. se défaire des tensions. Et c'est là où je veux rester vraiment sur cet aspect thérapeutique de la pratique et comment elle peut venir supporter notre quotidien. Par exemple, par période, j'ai toujours bien dormi quand j'étais enfant, mais par période, surtout dans des phases de transformation, la première chose que je perds, c'est le sommeil. Dans des périodes de grandes anxiétés, j'ai pu me retrouver à avoir... plusieurs mois d'affilée de manque de sommeil. Et ça, c'était vraiment quelque chose qui est horrible pour la santé, qui permet de dégrader notre état de santé très rapide. Donc, c'est le manque de sommeil. Et il y a eu des moments dans ma vie dans lesquels je ne savais vraiment plus comment faire pour tenir, avancer, trouver l'énergie. de ne pas cracher au milieu de la journée, complètement incapable de penser, de travailler, de faire des choses, parce que j'étais fatiguée. J'ai découvert la pratique de Yoga Nidra à Bali avec mon partenaire, on a découvert Ali Botroid, avec qui je suis en train de me former dans son école The Art of Living Yoga. Et j'ai commencé à introduire cette pratique dans mon quotidien, presque régulièrement. Je trouve que c'est une bonne combination. Pratiquer le yoga nidra, ce n'est pas dire qu'on peut arrêter de pratiquer les sasanas et prendre soin de son corps physique. C'est encore autre chose. Dans la pratique, pas dans le nidra comme état de conscience, dans la pratique du yoga nidra, on parle ici, le corps est allongé au sol dans la posture de shavasana. On peut passer plusieurs minutes. Dès mi-heure, une heure, il y a des pratiques de yoga de hydra plus ou moins longues, dans un état dans lequel on va chercher l'état de sommeil, dans le sens qu'on ralentit les ondes cérébrales. Mais on entraîne la conscience à ne pas s'endormir. Le mental cesse son activité, mais l'observateur reste réveillé. Si on veut revenir à l'aspect thérapeutique, je ne vais pas faire un cours sur l'anatomie subtile, mais par exemple, venir faire un petit parallèle entre comment fonctionne et comment cette pratique peut nous aider à récupérer une bonne hygiène de vie. une bonne hygiène de sommeil, récupérer des états de fatigue chronique, récupérer des états inflammatoires chroniques, aider dans des conditions de stress, d'anxiété, d'angoisse. Je trouve que ces bénéfices ont un vaste champ d'applications, peuvent répondre vraiment à de nombreuses problématiques. Premièrement, c'est parce qu'on travaille avec, au début, pour accélérer atteindre cet état de détente et de relaxation, on va travailler avec la respiration. Ça, je le dirais toujours. Ça, c'est une partie incontournable de la pratique du yoga. Et même dans le yoga nidra, pour mettre le corps en relaxation, on utilise le souffle pour venir être en contact avec déjà notre corps énergétique. Comment cela fonctionne ? Toutes les pratiques de contrôle, maîtrise de la respiration, on peut les voir comme une manière de plonger dans notre système nerveux. Par exemple, on a parlé de Anamaya Ausha, le corps physique. Tout de suite après, Pranamaya Ausha, le corps énergétique, qui est lié de manière intrinsèque avec... Le système nerveux central est précisément avec le système sympathique et parasympathique. À travers la respiration, qui n'est pas le corps énergétique, mais qui est le véhicule du corps énergétique, on peut venir directement agir sur notre système nerveux. Et c'est là que le discours devient intéressant à notre niveau. Ok, notre corps est traversé. toujours dans la philosophie. Donc, on a parlé des cinq corps énergétiques et on va parler, donc, aussi des nadis. Notre corps est traversé par des canaux énergétiques. Nadis, ça se traduit comme river, je ne sais pas comment dire en français, en tout cas réseau de courant pranique. C'est des réseaux de courant énergétique. Et de nouveau, bien sûr, si on ouvre le corps, on ne voit pas les nadis. Ça correspond plus ou moins à... au concept des méridiens dans la médecine chinoise. En tout cas, ce qui est intéressant, c'est qu'il en existe des innombrables. Donc, certaines traditions, 72 000, ou certaines d'autres traditions, encore plus. Et ces canaux sont responsables de venir distribuer, harmoniser l'énergie dans notre système. Et ce qui est intéressant de connaître, c'est qu'il en existe trois principaux. Le canal central, Shushumna, qui est la force spirituelle qui n'est pas polarisée par la dualité, et qui va de pair avec l'équanimité, la stabilité et l'esprit méditatif. Si on veut se référer à ce qu'on retrouve dans le corps, les qualités de Shushumna pourraient correspondre aux qualités d'un système nerveux, un équilibre. Et puis on a deux canaux latéraux qui... parcourent et croisent le canal central, qui sont Ida, qui pourrait être aussi traduit comme la rivière de la lune, Chandra, la lune, qui correspond à une énergie yin, féminine, douce, à laquelle je pense que je suis en ce moment, et Pingala, la rivière du soleil, Surya, l'énergie yang. La pratique du Yoga Nidra est une pratique extrêmement yin, dans laquelle, en bas, utiliser ces énergies lunaires pour venir accéder à cette couche profonde de nous qu'on a dit qui est celle de la joie et de la béatitude. Ce ne sont pas des choses complètement... Alors, parfois on nous parle de ça, ça peut paraître complètement abstrait. Gardez un esprit ouvert et je vous invite surtout à faire l'expérience de ces pratiques et pas juste prendre tout pour de l'or coulé. Ce qui est beau de ces pratiques, ce qui est beau de la méditation, du yoga, c'est que ce sont des pratiques qui ne sont pas dogmatiques. En fait, on comprend les bénéfices en pratiquant. Très simple. Du coup, en revenant à Ida et Pingala, Ida, la rivière de la lune, Chandra, énergie Yin, Pingala, la rivière du soleil, Surya, l'énergie Yang, si on fait un parallèle avec notre corps physique, ils peuvent aussi exprimer cette dualité par sa symétrie bilatérale, organisée autour de l'axe central de la colonne. Shushumna pourrait correspondre à la colonne par exemple au niveau de la moelle épinière. Ida par exemple à l'énergie du système nerveux parasympathique, dont la finalité principale est celle de ralentir les fonctions du corps, est une énergie qui est qualifiée de froide et lunaire, comme on a déjà dit, je me répète. Et puis Pingala, énergie qui est qualifiée de chaude solaire, qui est reliée plutôt au système nerveux sympathique. dont la finalité principale est d'accélérer aux fonctions du corps. Et je le répète encore une fois pour résumer la respiration et le véhicule de transmission et d'échange de l'énergie de vie, le pranin. En changeant le pattern de la respiration, on change la manière dont ce pranin circule et opère dans le corps. Et si vous avez déjà écouté les épisodes sur Pranavasha Yoga, je pense que j'insiste énormément sur ça. Sauf que Pranavasha, on est dans le corps, c'est une pratique plutôt yang. Une activité qui nous amène à trouver un état d'équilibre dans notre système nerveux à travers une activation du souffle différente. Le rééquilibrage du système nerveux a des répercussions positives dans l'état général de santé, bien-être mental, permet d'entraîner des changements dans l'état de conscience, permet aux états méditatifs de se manifester plus facilement. Mais concrètement, qu'est-ce qu'on fait ? comment on pratique ? D'abord, il y a une phase de préparation. Dans cette phase de préparation, on trouve un espace confortable dans lequel on peut venir s'allonger et être sûr de ne pas être dérangé pendant une certaine période de temps. Dans cet espace de préparation, on trouve des supports, surtout on couvre le corps pour éviter d'avoir froid parce qu'on est immobile pendant 30 minutes, 20 si on a vraiment des pratiques préparatoires courtes ou peut-être dans des pratiques plus longues jusqu'à une heure. En plus, on se place dans la posture de Shavasana, allongée au sol. Dans certains cas, on peut pratiquer par exemple sur le flanc, surtout si être allongée nous fait ronfler. On peut pratiquer assis avec des supports, dans lesquels on peut vraiment complètement relâcher le corps, par exemple des coussins droite-gauche, des coussins pour soutenir la tête, ou vraiment, si on est très expérimenté, on peut venir pratiquer debout. Il s'agit de pratiques... La plusieurs parts du temps guillée, dans le sens que, au moins d'avoir déjà une grande expérience et une capacité à rester conscient dans la pratique, et surtout concentré et centré dans les visualisations et dans les différentes parties, on pourrait aussi pratiquer par soi-même le yoga nidra. Ça m'est arrivé quelquefois, vraiment, de pouvoir me guider la première partie, la rotation de la conscience. On va parler de ça après. On a dit préparation, on s'allonge, on se couvre. Et premièrement, on prend conscience de notre corps. Une fois le corps installé, on prend conscience de notre respiration. Faire ce travail de se mettre dans un état régulier du système nerveux. pour pouvoir permettre au corps de se détendre. En tout cas, si on est dans un état dans lequel notre système nerveux est très activé, il est plutôt conseillé de faire une activité qui permet de redescendre. Autrement, ça peut être très frustrant. Ça m'est arrivé par des moments de faire des nidras, alors que je sentais que je n'avais qu'une envie, de me lever et bouger, parce qu'à ce moment-là, ce n'était pas la pratique dont j'avais besoin. Du coup, se préparer, se mettre à disposition. pour que la pratique puisse être pas une torture. Une fois le corps physique installé, on peut venir simplement observer le flux et le reflux naturel de la respiration, sans chercher à contrôler spécifiquement la respiration. Dans la pratique de Yoga Nidra, on a dit, on essaye d'endormir le mental et le corps tout en étant réveillé. On cherche... à être détendu, mais en restant vigilant et réceptif. L'invitation est souvent de venir à écouter la voix de la personne qui guide et de faire un travail d'attention, et pas non plus d'effort de concentration, mais juste de suivre les indications. Et rester ouvert et réceptif. En tout cas, poser une intention de ne pas s'endormir. À la suite, on dépose une intention. Le Saint-Calpas. Le Saint-Calpas est une résolution. Et une résolution, je rigole parce qu'en Inde, il y a une image qui est magnifique, qui est celle de la philosophie indienne. Une image magnifique qui est celle de l'arbre à souhait. J'ai oublié le nom. J'ai oublié le nom. Je l'ai toujours... J'ai la... Ah ! L'arbre à souhait, c'est l'arbre dans lequel on se dépose en méditation devant. Elle exprime un souhait et cet arbre réalise ce souhait. Donc, tous nos souhaits peuvent être réalisés. Et ce qui est intéressant, c'est que Pierre Bonas dit que... Voilà, les résolutions sont des arbres à souhait. Du coup, je trouve ça tellement magique. Et ça indique beaucoup sur la capacité à mettre dans la matière nos souhaits en fait. Les résolutions sont des arbres à souhait, l'énergie de la conscience et le verger céleste aux arbres d'abondance. C'est une citation de Bhavana Upanishad n°8 sur le livre de Pierre Bonas, base 123. Incroyable. Ok, ce souhait, disons qu'il y a quelque chose que nous souhaitons voir se manifester dans la vie. Pas forcément un souhait matériel, dans lequel on va chercher une réalisation matérielle, c'est plutôt un souhait du cœur, qui est un souhait profond. Une direction. Mon enseignante, elle parle de... comme l'étoile polaire, l'étoile du Nord, qui, sous forme d'archétype, c'est l'étoile qui nous guide, qui nous guide vers notre destinée. Ce souhait doit être formulé au présent, comme s'il était déjà là, et il doit être formulé avec une courte phrase qui va être répétée en silence intérieurement trois fois. Ensuite, là je vous donne des traits généraux, parce qu'il existe tellement de méthodes et techniques de yoga nidra, tellement d'écoles. Et ensuite, après avoir déposé le 5 alpha, il y a la rotation de la conscience, c'est ma phase préférée. Chetana Sancharana, la rotation de la conscience, c'est une étape dans laquelle on va déplacer l'attention de manière très rapide d'un point à l'autre de notre corps. On pourrait les définir vraiment comme un… Presque un massage du système nerveux. Disons qu'on pourrait, de manière très simple, dire que la rotation de la conscience est comme un body scan, mais très extrêmement effectif pour sortir du mental, de la tête, et se réapproprier son propre corps, se ramener la conscience à l'intérieur du corps, à essayer pour en faire l'expérience. Suite à la phase de rotation de la conscience, on arrive à la prise de conscience de notre énergie, de notre corps énergétique. En réalité, la pratique de Yoga Nidra, c'est un voyage à travers ces cinq corps dont on a parlé. La rotation de la conscience est liée au corps physique, à Namaya Ausha. Ensuite, du coup, une fois que le corps est endormi et la conscience est ramenée à l'intérieur, On est capable ici de venir observer l'état énergétique, en fait prendre conscience de l'énergie qui nous habite. Et là, on est dans pranamaya Ausha. Et donc ça, ça peut être fait de différentes manières et méthodes. Il y a une manière, par exemple, d'introduire des respirations, des pranayamas à visualiser, parce qu'en fait on ne bouge pas, on est corps indormi, conscience active, du coup on reste immobile. ou peut-être amener des comptes à rebours, etc. À la suite de ça, on retrouve une autre phase dans laquelle on va faire l'expérience des sensations opposées. Observer les différents côtés du corps, côté droit, côté gauche, face avant, face arrière, ou peut-être la lourdeur, la légèreté, la chaleur, le froid, etc. Et dans cette phase, par exemple, pour les personnes qui sont venues à notre dernier atelier du retour à soi, on a pratiqué donc... Donc, il y a la pratique aussi du refuge intérieur. C'est, par exemple, comment on va construire une expérience somatique de paix et de sécurité. en faisant appel à la visualisation, images, symboles, mémoires, qui évoquent à nous des émotions et des sensations. Pé et sécurité, pour venir les ancrer et les acquérir bas le corps. Faire l'expérience pour tester. À la suite de ça, on va passer à des moments d'univra qui sont plus subtils. Par exemple, pour connecter progressivement ces phases, dans lequel on s'est rétiré des sens. Parce qu'en fait, quand le corps s'endort, on se retire. C'est comme si les cinq sens s'endortent et ne nous donnent plus d'informations. En fait, notre relation au monde existe à travers les cinq sens. Je vois, du coup, je me fais une idée de ce que je vois. J'entends, je goûte, j'expérience la réalité à travers mes cinq sens. Et au moment dans lequel on ne reçoit plus des informations du monde extérieur avec nos organes de sens, On laisse la place à autre chose qui est le monde de l'intuition. Et pour connecter à ce monde, au monde du subconscient, dans cette phase du nidra, on va travailler avec les images, avec l'imagerie, avec la visualisation, etc. Et dans cette phase de la pratique, nous sommes en contact avec le quatrième corps dont on a parlé, qui est Vinyana Mayakush. Le corps de l'intellect, le corps du discernement, le corps de cet esprit du témoin, de cet observateur. dont on a parlé précédemment. Et à la fin de tout ça, il y a, ou pas, peut-être, l'accès à Anandamayakosha, qui est ce strat dans lequel nous sommes dans la pure présence, dans cet état de joie, de bliss, dans lequel, en fait, plus simplement, avant d'aller peut-être parler de bliss, de béatitude, de grâce, des choses qui peuvent paraître tellement inaccessible et parfois lointaine qu'on pourrait venir juste parler de pure présence à soi. Et c'est à ce moment que, pour terminer la pratique, on ramène encore une fois le 5 Alpas où se venait l'intention initiale. Dans ce moment dans lequel nous sommes connectés à notre soi plus profond, à notre subconscient. Et on invite à ce moment-là la personne qui pratique... à se rappeler de son propre Saint-Calpas, à le reformuler ou peut-être aussi à le ressentir dans le corps. Et progressivement, on accompagne après, on est guidé vers la sortie de la pratique et on se ramène de nouveau dans un état de conscience, de veille. Et voilà, je pense que je vais m'arrêter là. Si tu es arrivé jusqu'au bout de cet épisode, je te dis bravo et merci de ton écoute. Je vais passer de côté. Pour cet épisode, les différentes écoles et méthodes de yoga nidra, je reste un peu générale, mais je te mentionne juste la référence de ce que j'étudie, qui est la méthode IRS de Richard Miller, qui est pionnier du yoga nidra aux Etats-Unis. Psychologue, clinique, auteur, chercheur, enseignant, académicien, qui a dédié sa vie à intégrer la psychologie occidentale et les neurosciences avec les enseignements du yoga, du tantra, de l'advaita. du taoïsme et du bouddhisme. Et ce qui résonne vraiment profondément avec moi, c'est qu'il est puni du yoga comme thérapie. Et notamment, je ne peux pas ne pas te citer certains bénéfices de la pratique avant de terminer. Premièrement, réduction de stress et de l'anxiété. Comme on a dit, on travaille sur la relaxation profonde. Amélioration de la qualité du sommeil, facilitant par exemple l'endormissement et réduisant les troubles du sommeil. La pratique du yoga nidra est éprouvée être très... efficace dans la gestion des douleurs chroniques en offrant un soulagement aux personnes qui sont affectées par diverses problématiques de ce genre. C'est un soutien aussi énormément aux personnes qui sont atteintes par les PTSD, les états de stress post-traumatique. Et encore, renforcement de la résilience émotionnelle, amélioration de la clarté mentale, réduction de la fatigue, soutien à la guérison. émotionnel, amélioration de la concentration, renforcement du système nerveux, donc équilibre du système nerveux et aussi renforcement du système immunitaire. En tout cas, ce qui est clair, c'est que cette pratique améliore l'état de santé en général sur différents aspects. Voici, je te dis au revoir pour de bon. Si tu as envie de rester en contact avec moi, tu peux venir suivre et t'abonner sur mon compte pour être au courant des prochains événements. Notamment le prochain atelier de retour à soi, d'un local avec mon compagnie, Marius. On ira explorer différentes pratiques et on t'amènera dans ce voyage à travers les corps, du corps grossier au corps subtil, entre asanas. Yoga énergétique et yoga nidra. Pour venir chercher ensemble cette sensation de présence et retour à soi. Et aussi, si tu as aimé cet épisode, tu penses que cela t'a apporté une nouvelle compréhension de la pratique du yoga et donc une découverte de cette pratique du yoga nidra, ça serait vraiment génial que tu puisses mettre une petite étoile ou je pense sur Spotify 5. petite étoile, pour venir soutenir l'émission. Ça serait vraiment une grande utilité pour moi. Et ça prend juste quelques secondes. Mais de mon côté, c'est tout. Et je te dis à la prochaine !

Description

Dans cet épisode de LOVE ON THE MAT, je t’invite à plonger dans l’univers du Yoga Nidra, une pratique apaisante et lunaire, parfaite pour harmoniser le corps et l’esprit. Je suis Annalisa, enseignante de yoga à Paris, une ville vibrante qui me pousse chaque jour à trouver des moyens de rester alignée, particulièrement avec une âme sensible et éveillée. Passionnée par le mieux-être, j’utilise le yoga, et en particulier le Yoga Nidra, pour t’aider à poser les bases d’une relation solide avec toi-même, dans l’amour et l’estime de soi.


Aujourd’hui, je partage avec toi mon expérience du sommeil conscient, une pratique qui a profondément transformé ma vie.

Le Yoga Nidra m’a permis de surmonter des périodes d’insomnie intense au cours des quatre dernières années, tout en préservant un équilibre précieux, aussi bien sur le plan physique que mental. Ce n’est pas seulement une méthode pour s’endormir, mais une véritable thérapie pour la santé mentale. C’est une pratique puissante qui cultive une présence consciente tout en offrant une relaxation profonde.


Dans cet épisode, nous explorons :

  • L’importance de la relaxation dans les processus de guérison.

  • Comment elle agit sur la régulation du système nerveux.

  • Les différentes étapes de la pratique du Yoga Nidra.



Je me suis inspirée du livre de Pierre Bornasse, Yoga Nidra : La pratique du sommeil conscient, ainsi que de la méthode iRest de Richard Miller, pour t’offrir un aperçu des bienfaits thérapeutiques de cette pratique.

Cet épisode, centré sur l’expérience pratique, est une porte d’entrée idéale pour découvrir le potentiel guérisseur du Yoga Nidra.


Ma mission : t’accompagner dans l’alliance entre relaxation et conscience pour atteindre un bien-être profond.


Reste avec moi pour découvrir comment cette pratique peut transformer non seulement ton sommeil, mais aussi ton quotidien !

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Transcription

  • Speaker #0

    et le à toi et bienvenue dans l'aube en deux maths un podcast dédié à la pratique du yoga et à l'amour de soi cet espace est pour celles et ceux qui cherchent plus de sérénité de confiance et d'amour dans leur vie je suis analisa tonaute dans cet espace et je suis enseignante de yoga sur paris tard des conversations authentique avec des yogis modernes et des chercheurs de l'âme, je t'invite à explorer les différentes facettes de la pratique du yoga. Si toi aussi tu veux vivre une vie plus heureuse et faire grandir ta conscience de l'amour envers toi et les autres grâce à une pratique du yoga à 360 degrés, ce podcast est pour toi. Je te souhaite bonne écoute. Bienvenue à toi dans ce nouvel épisode de Le Monde de Maths, ce dernier. j'ai un peu ralenti la production des épisodes notamment j'ai senti un petit moment d'inconfort et de dépassement par rapport à de nombreuses activités que j'ai eu en même temps, parallèles je me suis vraiment posé la question si mettre un pause avec l'hiver cet espace, par exemple je me suis rendu compte, j'ai commencé le podcast en avril et je sens que l'énergie de l'hiver m'invite vraiment à ralentir je me suis demandé s'arrêter et reprendre mon... en avril prochain. Mais en fait, j'ai reçu tellement de commentaires positifs, tellement d'encouragement, je ne sais pas. En fait, c'est chaque fois que je dis je devrais peut-être mettre le podcast en pause, reprendre plus tard, le jour même ou le lendemain, je reçois un message ou quelqu'un, un élève qui me dit ah, j'ai écouté ton épisode ou quelqu'un qui m'a énormément aimé un épisode en particulier. L'autre jour, j'ai reçu un message d'une personne que je connais qui m'a dit qu'il a écouté tous les épisodes et du coup je me dis wow en fait c'est un encouragement et un signe que je dois continuer et après surtout comme on a beaucoup dit dans cet espace de podcast et les émotions sont un indicateur très clair comment on se sent si l'énergie dans laquelle on est quand on fait les choses et si les choses sont faciles et fluides c'est un indicateur qui dit si on peut poursuivre dans un chemin ou pas en même temps Ou peut-être s'il faut prendre une pause, ou pas. Et si tu souhaites m'aider à ne plus avoir ces couses moues, n'hésite pas vraiment à me laisser un petit message, un petit étoile, un petit commentaire, ou à me partager aussi tes idées, qu'est-ce qui a vibré avec toi, qu'est-ce qui fait que tu es revenue sur l'épisode, pas sur les autres épisodes podcast. Voilà, je suis vraiment très curieuse. C'est vraiment pour moi un espace authentique dans lequel je connecte avec toi. Et je suis vraiment ravie quand je peux répondre peut-être à des questions spécifiques, à des curiosités. N'hésite pas à me donner ton avis en tout cas. Et aussi, dernière chose avant que je te lâche dans l'épisode, si tu souhaites, tu peux t'abonner à ma newsletter. Je laisserai le lien pour t'inscrire dans le descriptif du podcast. Et... C'est une newsletter mensuelle, je ne vais pas remplir la boîte mail avec plein plein plein de messages, c'est juste pour rester en contact, pour prendre de tes nouvelles, pour te partager des petites sagesses yogiques et te mettre au courant des épisodes du mois. Et voilà, on est venu au début de l'épisode, pourquoi on est là aujourd'hui ? Je souhaite te parler d'une pratique qui a vraiment transformé ma vie et que j'ai intégré au quotidien un support de toutes les pratiques de mouvement. qui ont une énergie beaucoup plus solaire, active et dynamique, yang. Ici, c'est une pratique lunaire qui est pour moi magique, mystérieuse et mystique. C'est la pratique du yoga nidra, la pratique du sommeil conscient. J'ai intégré cette routine depuis, je pense, désormais quatre ans. Et c'est vraiment quelque chose qui m'aide à garder une bonne hygiène de vie, et surtout une bonne hygiène mentale, une bonne santé mentale. Et pour être précise, donc Yoga Nidra, la pratique du sommeil conscient, ce n'est pas une pratique dans laquelle on va dormir. C'est une pratique dans laquelle on va venir utiliser des états de sommeil pour cultiver une attention, une présence consciente. Je suis en train de lire un livre sympathique, très très beau, qui s'appelle Yoga Nidra, la pratique du sommeil. conscient de Pierre Bonas. J'aime beaucoup la définition qu'il en donne dans la première page. Il dit Yoga Nidra, un voyage dans les états de la matière. de la conscience et de la joie d'être. Et voilà, il parle de la pratique du Renida comme une pratique magique, enfin non magique, c'est moment, mais profonde, une pratique ancestrale qui vient des grandes traditions et philosophies de l'Inde, issues de l'hindouisme, du saintrisme et du bouddhisme. Le mot sanscrit, en réalité, indique un état de conscience, un état de conscience qui ne peut pas être créé sur commande. mais un état de conscience qu'on arrive à vivre à travers une certaine expérience avec la pratique. Nidra a un état de conscience mais aussi, plus récemment, comme une pratique dans laquelle il y a une méthode bien précise pour venir accompagner le mental dans un état de conscience modifié. En reprenant le livre de Pierre Blunas, il parle du Yoga Nidra comme une pratique singulière de yoga. qui cherche à conjuguer la relaxation profonde et la conscience attentive. Conjuguer relaxation profonde et conscience attentive afin d'investiguer consciemment les états de veille, de rêve et de sommeil profond en offrant des moyens. Du coup, la pratique nous offre des moyens pour endormir le corps et le mental, mais en gardant la conscience. alerte. Alors pour les personnes qui me connaissent déjà, peut-être que vous auriez commencé à comprendre, sinon je peux faire un petit récap. Moi, la pratique du yoga a toujours été un outil pour améliorer la santé mentale. Je pense que dans le tout premier épisode, j'avais eu un petit storytelling dans lequel je parlais de mon expérience d'enfant, en perturbée un petit peu. J'avais souvent des crises d'anxiété, des préoccupations vraiment envahissantes, de peur, d'angoisse, etc. Je ne me suis jamais résignée au fait de chercher une manière de vivre plus sereinement. En tout cas, je pense que le sujet de la santé mentale, selon là où on en est, ça dépend aussi à quel niveau, le sujet de la santé mentale, aujourd'hui, nous concerne un peu tous, d'une manière ou d'une autre, à petite ou grande échelle. Stress, anxiété, troubles de sommeil, fatigue chronique, maladie psychosomatique, patati patata, donc sont tous à l'ordre du jour aujourd'hui. Et ça devient normal de vivre dans un état dans lequel nous sommes déréglés et constamment dans un état de dérégulation du système nerveux. Avant d'aller vers l'avant, il y a aussi une réflexion qui me vient à ce point. Pourquoi nous sommes si stressés en fait ? Et il me vient de penser que nous sommes très déconnectés de nous-mêmes. Quand nous étudions, il y a plusieurs parts qui approchent, enfin, je ne sais pas si c'est la plusieurs parts, mais en tout cas, beaucoup de personnes qui viennent au yoga sont attirées par la popularité, par l'aspect aussi corporel et esthétique de cette pratique. et parfois refoule un peu le côté spirituel. Par exemple, on dit que selon la philosophie yogique, en fait, dans les pratiques du yoga, il n'y a pas de but. On ne vient pas chercher quelque chose de spécifique à la pratique du yoga. On ne va pas chercher non plus à aller mieux. On va chercher juste à pratiquer, être dans la pratique. Ça, c'est un concept un petit peu abstrait. L'idée ici est celle de faire confiance au processus. Attention, pas faire confiance bêtement au processus, mais faire confiance dans le fait qu'on a conscience de cette capacité, de ces pratiques, de nous libérer de la souffrance de manière définitive. Et quand on dit libérer de la souffrance de manière définitive, c'est entendu comme se libérer du cycle de la vie, de la mort, de la renaissance, cycle à travers lequel notre âme est confrontée. vie après vie, depuis des temps sans commencement. Mais attention je ne veux pas vous perdre dans ce type de réflexion un peu philosophique qui touche au thème du karma et ce n'est pas le thème de l'épisode d'aujourd'hui. Et je souhaite revenir au fait que dans la modernité le yoga rentre complètement dans ce processus de transformation de l'humain dans le sens de développement de soi, dépassement de soi, retrouver une meilleure santé. Pour mieux embrasser, au contraire, notre expérience humaine et la vie actuelle et pas s'en détacher. Parce qu'en tout cas, déjà le fait d'apprendre à vivre une vie plus détendue et relaxée, c'est déjà un énorme travail. Et je cite encore Pierre Bonas qui dit Concrètement, Yoga Nidra apprendra d'abord à la personne à cultiver la relaxation comme une mise en disponibilité. En fait, déjà être relaxé. C'est se mettre à disposition de sa conscience, donc mise en disponibilité pour exercer la conscience, aussi bien dans le sommeil et le rêve que dans la veille, aussi comme prêt à l'abat-choc pratique. Il me faut avant tout apprendre à repérer et défaire les tensions, les crispations, en faisant la différence entre les contractions du domaine physique, énergétique et mental. Et c'est déjà en soi un vaste programme qui demande une observation profonde. Et c'est intéressant comme ces pratiques nous demandent de prendre le recul, développer et cultiver le discernement. D'accord, je finis avec une autre citation du livre, qui est à page 84, si jamais vous l'avez. Yoga Nidra va vous aider à comprendre, à savoir comment fonctionne l'organe du mental, qui est essentiel pour notre vie dans le monde. Car je ne peux pas vivre en harmonie avec les autres, si je ne comprends pas ce qui se passe au niveau de la pensée. Ça c'est fondamental. La pratique nous amènera ainsi à discerner l'organe mental de la conscience du soi. Si je ne comprends pas cette différence, je ne me connaîtrai jamais. Je serai constamment pensée par le mental. Personnellement, j'ai toujours eu un but, c'est celui de me connaître et surtout de gagner en liberté sur mes désirs et les choses du monde extérieur qui pouvaient avoir malgré moi une emprise sur moi-même. et déterminer mon bonheur, ma tristesse, en fait. Déterminer l'état dans lequel je me sentais. Et par exemple, personnellement, c'est mon profond désir de ne sentir pas esclave des choses qui viennent du monde extérieur, mais plutôt d'être à maîtrise. Je ne veux pas dire tout contrôler, mais être consciente. Ça veut dire quoi, au final ? Se connaître soi-même. Ce qui est intéressant dans cette citation de Bzerbonas, qu'il utilise le mot discernement Discerner l'organe mental de la conscience de soi. Et encore, le premier programme qui est déjà un vaste programme, et c'est pour ça que les pratiques du yoga m'intéressent, notamment pour leur aspect thérapeutique, c'est que ces pratiques nous aident à cultiver un état plus régulé. Le yoga nidra nous apprend, comme dit Pierre Bonas, à cultiver d'abord la relaxation pour être disponible, en fait, pour se rendre disponible à recevoir la conscience. Ou, la première chose qu'il faut faire, en tout cas, c'est apprendre à se détendre des tensions, des crispations sur différents plans. physique, énergétique et mentale. Et c'est là qu'on se retrouve du pourquoi du comment, cette pratique de yoga, Nidra et Atheri dans ma vie. Actuellement, j'ai appris à cultiver, surtout avec la distance de ma famille, une profonde reconnaissance et gratitude pour ce que j'ai reçu. Bien que je viens d'une famille qui est pas mal dysfonctionnelle, et plus le temps passe, plus je m'en compte d'un corps de nouveau pattern. Parfois, j'ai toujours un petit espoir que... En fait, les choses s'arrangent et tout, mais oui, les choses s'arrangent pour moi, parce que je suis en train de faire un travail intérieur de reconstruction du sens du moi, de la valeur personnelle, de l'amour de soi que je n'ai pas appris pendant l'enfance, je n'ai pas reçu des modèles adultes qui étaient placés dans leur pouvoir, dans leur puissance, pour me guider, au contraire. J'ai eu autour de moi des modèles qui étaient dans leurs ombres, dans leur souffrance, dans leur limitation, et je sens que ça m'a vraiment impactée. Et la raison pour laquelle, j'ai quitté l'Italie quand j'avais 23 ans, et j'avais besoin de me recréer une vie à moi. À l'époque, je ne savais pas comment mettre des mots dessus, en fait. Sur cette sensation de vivre quelque chose de dysfonctionnel, je sentais juste que je voulais aller bien. Et que ce moteur m'a donné envie surtout d'explorer les philosophies qui viennent du subcontinent indien. qui nous partagent des enseignements et des sagesses anciennes, qui souhaitent nous ramener à nous-mêmes, à notre vraie nature, qui n'est pas celle qui s'est construite autour de ce qui nous a été transmis par le monde extérieur, ou soit aussi à travers les mémoires transgénérationnelles, l'éducation qu'on a reçue de notre environnement, de notre culture, dans notre famille proche. des personnes autour de nous, mais c'est cette nature qui est intrinsèque, qui est indépendante de tous ces facteurs extérieurs. Le yoga, c'est d'un être précieux pour tout ça. Bien sûr, après, il y a plein de méthodes et disciplines différentes. Et aussi, je dirais que je ne remplacerai jamais une thérapie par le yoga, parce que ce sont deux choses distinctes. chez nous, dans le monde occidental, parce que culturellement, il y a une grosse différence. Par exemple, dans les cultures asiatiques, dans lesquelles il y a une reconnaissance naturelle de la valeur interne, parce que leur philosophie, leur culture et leur croyance met en avance cette graine intrinsèque de ce soi unique, de cette divinité intérieure qui existe naturellement en nous. Et avec cette idée de conscience de cette divinité intérieure, je pense qu'il y a aussi un lien indissociable avec la foi. Si j'ai tellement foi que je suis une personne qui est une personne qui a de la valeur, par exemple, la réalité et l'opportunité qui puissent exister à l'intérieur de moi, à des visions de moi, qui vont à l'encontre de cette valeur, qui visent à détruire cette valeur, à rabaisser la valeur personnelle, n'existent même pas. C'est pour ça que je trouve un Occident... La psychothérapie pour se connaître, c'est un très très très bon outil. Bon, après, ça aussi, c'est un autre sujet de podcast. Je ne me sens pas prête de faire un épisode sur ça parce que c'est un vaste sujet très intéressant. Mais on peut revenir à cette nature divine. Et surtout avoir une petite considération sur le fait d'être complètement déconnecté. Alors, c'est difficile à dire, mais être déconnecté... de la spiritualité, entendue comme... En fait, pour moi, la spiritualité, ce n'est que la relation profonde à soi. Le fait d'aller percevoir au-delà de la couche de la surface et un peu plus d'aller profondeur de l'âme et de l'être. Et ce que je voulais dire, c'est que cette déconnexion, pour moi, c'est ce qui nous rend profondément malades, déconnexion aussi. Être en contact avec la nature, pour moi, c'est vivre une vie spirituelle, par exemple. Être déconnectée déjà de ça, de la nature, pour moi, c'est juste absurde. Et on vit... La vie en ville est parfois très dure, parce que nous avons oublié les cycles de la vie, nous avons oublié les cycles de la lumière, du soleil, de la nuit, de la lune, des saisons, etc. Dans la philosophie du yoga, on considère... Le corps, pas juste comme un agglomérat de chair et os. Les Upanishads, qui sont des textes très anciens, sacrés, de l'Inde, décrivent une vision très belle de l'individu, qui n'est pas juste un agglomérat de chair et os, mais qui est constitué par plusieurs niveaux, par plusieurs couches, comme si au-delà de notre corps, il y avait d'autres couches. corps subtils, encore plus subtils, qui venaient se emboîter un peu comme des poupées russes l'un dans l'autre. Ces enveloppes sont aussi appelées Ausha. Ausha veut dire enveloppe, couche, strata. Et ce sont les différents niveaux qui enveloppent le soi ou l'âme, le atman. Bien sûr, ce sont des niveaux, ce sont des couches qui sont invisibles à l'œil nu. S'il prend un corps, on le découpe. On ne va pas trouver des traces visuelles et physiques des Ausha, mais ce sont des strates. dont nous faisons l'expérience tous les jours, constamment. Alors, quels sont ces corps ? Quelles sont ces cinq couches ? Premièrement, on a le corps physique. Celui-là, on le voit sûr et certain. D'accord, c'est Anamaya Ausha. Ensuite, on a le Pranamaya Ausha, le corps énergétique. Nous faisons l'expérience de ce corps énergétique quand nous sommes en contact, par exemple, avec les sensations de notre respiration. Disons que les mouvements internes créés par le souffle, ça peut être mouvement de chaleur, picotement, sensation de fluidité dans le corps, etc. Puis il y a Manomayakosha, le corps mental. En fait, Manomayakosha, c'est le siège des émotions, des croyances, des pensées, etc. Puis il y a Vinyanamayakosha, qui est aussi... le strat de notre conscience qui est un lien avec les émotions, mais dans lequel il y a la capacité de discernement qui mature pour venir comprendre déjà que nous ne sommes pas nos émotions, nos croyances, nos pensées, etc. Mais qu'en réalité, il y a un observateur qui observe l'activité. du mental, l'activité de tous les couches précédentes. Et ensuite, il y a Anandamayakosha, qui lui, disons, c'est la partie qui est plus abstraite à comprendre, qui est considérée un peu la couche de sagesse, le corps de félicité, le corps de joie, de la grâce, de la béatitude, dans lequel le sens du jeu n'existe plus. L'observateur, et de l'observer sous fond dans une seule chose qui est au-delà de l'observateur et de l'observé. Le yoga nidra nous permet de voyager à travers tous ces corps, par exemple à partir de corps grossiers au corps plus subtil, et éventuellement prendre conscience de ce corps subtil et de cette dissolution, de ce sens de je suis mes émotions, je suis certain, je suis un telle, je suis faite comme ça, je suis celui je suis cela, se dissout en fait, complètement. Nidra se traduit par sommeil mais il y a aussi une autre clé de lecture si on prend l'étymologie du mot. Nid veut dire le vide et drou signifie faire émerger ou révéler. Vous vous souvenez tout à l'heure j'ai dit que ces pratiques nous apprennent premièrement à nous relâcher, à nous détendre. se défaire des tensions. Et c'est là où je veux rester vraiment sur cet aspect thérapeutique de la pratique et comment elle peut venir supporter notre quotidien. Par exemple, par période, j'ai toujours bien dormi quand j'étais enfant, mais par période, surtout dans des phases de transformation, la première chose que je perds, c'est le sommeil. Dans des périodes de grandes anxiétés, j'ai pu me retrouver à avoir... plusieurs mois d'affilée de manque de sommeil. Et ça, c'était vraiment quelque chose qui est horrible pour la santé, qui permet de dégrader notre état de santé très rapide. Donc, c'est le manque de sommeil. Et il y a eu des moments dans ma vie dans lesquels je ne savais vraiment plus comment faire pour tenir, avancer, trouver l'énergie. de ne pas cracher au milieu de la journée, complètement incapable de penser, de travailler, de faire des choses, parce que j'étais fatiguée. J'ai découvert la pratique de Yoga Nidra à Bali avec mon partenaire, on a découvert Ali Botroid, avec qui je suis en train de me former dans son école The Art of Living Yoga. Et j'ai commencé à introduire cette pratique dans mon quotidien, presque régulièrement. Je trouve que c'est une bonne combination. Pratiquer le yoga nidra, ce n'est pas dire qu'on peut arrêter de pratiquer les sasanas et prendre soin de son corps physique. C'est encore autre chose. Dans la pratique, pas dans le nidra comme état de conscience, dans la pratique du yoga nidra, on parle ici, le corps est allongé au sol dans la posture de shavasana. On peut passer plusieurs minutes. Dès mi-heure, une heure, il y a des pratiques de yoga de hydra plus ou moins longues, dans un état dans lequel on va chercher l'état de sommeil, dans le sens qu'on ralentit les ondes cérébrales. Mais on entraîne la conscience à ne pas s'endormir. Le mental cesse son activité, mais l'observateur reste réveillé. Si on veut revenir à l'aspect thérapeutique, je ne vais pas faire un cours sur l'anatomie subtile, mais par exemple, venir faire un petit parallèle entre comment fonctionne et comment cette pratique peut nous aider à récupérer une bonne hygiène de vie. une bonne hygiène de sommeil, récupérer des états de fatigue chronique, récupérer des états inflammatoires chroniques, aider dans des conditions de stress, d'anxiété, d'angoisse. Je trouve que ces bénéfices ont un vaste champ d'applications, peuvent répondre vraiment à de nombreuses problématiques. Premièrement, c'est parce qu'on travaille avec, au début, pour accélérer atteindre cet état de détente et de relaxation, on va travailler avec la respiration. Ça, je le dirais toujours. Ça, c'est une partie incontournable de la pratique du yoga. Et même dans le yoga nidra, pour mettre le corps en relaxation, on utilise le souffle pour venir être en contact avec déjà notre corps énergétique. Comment cela fonctionne ? Toutes les pratiques de contrôle, maîtrise de la respiration, on peut les voir comme une manière de plonger dans notre système nerveux. Par exemple, on a parlé de Anamaya Ausha, le corps physique. Tout de suite après, Pranamaya Ausha, le corps énergétique, qui est lié de manière intrinsèque avec... Le système nerveux central est précisément avec le système sympathique et parasympathique. À travers la respiration, qui n'est pas le corps énergétique, mais qui est le véhicule du corps énergétique, on peut venir directement agir sur notre système nerveux. Et c'est là que le discours devient intéressant à notre niveau. Ok, notre corps est traversé. toujours dans la philosophie. Donc, on a parlé des cinq corps énergétiques et on va parler, donc, aussi des nadis. Notre corps est traversé par des canaux énergétiques. Nadis, ça se traduit comme river, je ne sais pas comment dire en français, en tout cas réseau de courant pranique. C'est des réseaux de courant énergétique. Et de nouveau, bien sûr, si on ouvre le corps, on ne voit pas les nadis. Ça correspond plus ou moins à... au concept des méridiens dans la médecine chinoise. En tout cas, ce qui est intéressant, c'est qu'il en existe des innombrables. Donc, certaines traditions, 72 000, ou certaines d'autres traditions, encore plus. Et ces canaux sont responsables de venir distribuer, harmoniser l'énergie dans notre système. Et ce qui est intéressant de connaître, c'est qu'il en existe trois principaux. Le canal central, Shushumna, qui est la force spirituelle qui n'est pas polarisée par la dualité, et qui va de pair avec l'équanimité, la stabilité et l'esprit méditatif. Si on veut se référer à ce qu'on retrouve dans le corps, les qualités de Shushumna pourraient correspondre aux qualités d'un système nerveux, un équilibre. Et puis on a deux canaux latéraux qui... parcourent et croisent le canal central, qui sont Ida, qui pourrait être aussi traduit comme la rivière de la lune, Chandra, la lune, qui correspond à une énergie yin, féminine, douce, à laquelle je pense que je suis en ce moment, et Pingala, la rivière du soleil, Surya, l'énergie yang. La pratique du Yoga Nidra est une pratique extrêmement yin, dans laquelle, en bas, utiliser ces énergies lunaires pour venir accéder à cette couche profonde de nous qu'on a dit qui est celle de la joie et de la béatitude. Ce ne sont pas des choses complètement... Alors, parfois on nous parle de ça, ça peut paraître complètement abstrait. Gardez un esprit ouvert et je vous invite surtout à faire l'expérience de ces pratiques et pas juste prendre tout pour de l'or coulé. Ce qui est beau de ces pratiques, ce qui est beau de la méditation, du yoga, c'est que ce sont des pratiques qui ne sont pas dogmatiques. En fait, on comprend les bénéfices en pratiquant. Très simple. Du coup, en revenant à Ida et Pingala, Ida, la rivière de la lune, Chandra, énergie Yin, Pingala, la rivière du soleil, Surya, l'énergie Yang, si on fait un parallèle avec notre corps physique, ils peuvent aussi exprimer cette dualité par sa symétrie bilatérale, organisée autour de l'axe central de la colonne. Shushumna pourrait correspondre à la colonne par exemple au niveau de la moelle épinière. Ida par exemple à l'énergie du système nerveux parasympathique, dont la finalité principale est celle de ralentir les fonctions du corps, est une énergie qui est qualifiée de froide et lunaire, comme on a déjà dit, je me répète. Et puis Pingala, énergie qui est qualifiée de chaude solaire, qui est reliée plutôt au système nerveux sympathique. dont la finalité principale est d'accélérer aux fonctions du corps. Et je le répète encore une fois pour résumer la respiration et le véhicule de transmission et d'échange de l'énergie de vie, le pranin. En changeant le pattern de la respiration, on change la manière dont ce pranin circule et opère dans le corps. Et si vous avez déjà écouté les épisodes sur Pranavasha Yoga, je pense que j'insiste énormément sur ça. Sauf que Pranavasha, on est dans le corps, c'est une pratique plutôt yang. Une activité qui nous amène à trouver un état d'équilibre dans notre système nerveux à travers une activation du souffle différente. Le rééquilibrage du système nerveux a des répercussions positives dans l'état général de santé, bien-être mental, permet d'entraîner des changements dans l'état de conscience, permet aux états méditatifs de se manifester plus facilement. Mais concrètement, qu'est-ce qu'on fait ? comment on pratique ? D'abord, il y a une phase de préparation. Dans cette phase de préparation, on trouve un espace confortable dans lequel on peut venir s'allonger et être sûr de ne pas être dérangé pendant une certaine période de temps. Dans cet espace de préparation, on trouve des supports, surtout on couvre le corps pour éviter d'avoir froid parce qu'on est immobile pendant 30 minutes, 20 si on a vraiment des pratiques préparatoires courtes ou peut-être dans des pratiques plus longues jusqu'à une heure. En plus, on se place dans la posture de Shavasana, allongée au sol. Dans certains cas, on peut pratiquer par exemple sur le flanc, surtout si être allongée nous fait ronfler. On peut pratiquer assis avec des supports, dans lesquels on peut vraiment complètement relâcher le corps, par exemple des coussins droite-gauche, des coussins pour soutenir la tête, ou vraiment, si on est très expérimenté, on peut venir pratiquer debout. Il s'agit de pratiques... La plusieurs parts du temps guillée, dans le sens que, au moins d'avoir déjà une grande expérience et une capacité à rester conscient dans la pratique, et surtout concentré et centré dans les visualisations et dans les différentes parties, on pourrait aussi pratiquer par soi-même le yoga nidra. Ça m'est arrivé quelquefois, vraiment, de pouvoir me guider la première partie, la rotation de la conscience. On va parler de ça après. On a dit préparation, on s'allonge, on se couvre. Et premièrement, on prend conscience de notre corps. Une fois le corps installé, on prend conscience de notre respiration. Faire ce travail de se mettre dans un état régulier du système nerveux. pour pouvoir permettre au corps de se détendre. En tout cas, si on est dans un état dans lequel notre système nerveux est très activé, il est plutôt conseillé de faire une activité qui permet de redescendre. Autrement, ça peut être très frustrant. Ça m'est arrivé par des moments de faire des nidras, alors que je sentais que je n'avais qu'une envie, de me lever et bouger, parce qu'à ce moment-là, ce n'était pas la pratique dont j'avais besoin. Du coup, se préparer, se mettre à disposition. pour que la pratique puisse être pas une torture. Une fois le corps physique installé, on peut venir simplement observer le flux et le reflux naturel de la respiration, sans chercher à contrôler spécifiquement la respiration. Dans la pratique de Yoga Nidra, on a dit, on essaye d'endormir le mental et le corps tout en étant réveillé. On cherche... à être détendu, mais en restant vigilant et réceptif. L'invitation est souvent de venir à écouter la voix de la personne qui guide et de faire un travail d'attention, et pas non plus d'effort de concentration, mais juste de suivre les indications. Et rester ouvert et réceptif. En tout cas, poser une intention de ne pas s'endormir. À la suite, on dépose une intention. Le Saint-Calpas. Le Saint-Calpas est une résolution. Et une résolution, je rigole parce qu'en Inde, il y a une image qui est magnifique, qui est celle de la philosophie indienne. Une image magnifique qui est celle de l'arbre à souhait. J'ai oublié le nom. J'ai oublié le nom. Je l'ai toujours... J'ai la... Ah ! L'arbre à souhait, c'est l'arbre dans lequel on se dépose en méditation devant. Elle exprime un souhait et cet arbre réalise ce souhait. Donc, tous nos souhaits peuvent être réalisés. Et ce qui est intéressant, c'est que Pierre Bonas dit que... Voilà, les résolutions sont des arbres à souhait. Du coup, je trouve ça tellement magique. Et ça indique beaucoup sur la capacité à mettre dans la matière nos souhaits en fait. Les résolutions sont des arbres à souhait, l'énergie de la conscience et le verger céleste aux arbres d'abondance. C'est une citation de Bhavana Upanishad n°8 sur le livre de Pierre Bonas, base 123. Incroyable. Ok, ce souhait, disons qu'il y a quelque chose que nous souhaitons voir se manifester dans la vie. Pas forcément un souhait matériel, dans lequel on va chercher une réalisation matérielle, c'est plutôt un souhait du cœur, qui est un souhait profond. Une direction. Mon enseignante, elle parle de... comme l'étoile polaire, l'étoile du Nord, qui, sous forme d'archétype, c'est l'étoile qui nous guide, qui nous guide vers notre destinée. Ce souhait doit être formulé au présent, comme s'il était déjà là, et il doit être formulé avec une courte phrase qui va être répétée en silence intérieurement trois fois. Ensuite, là je vous donne des traits généraux, parce qu'il existe tellement de méthodes et techniques de yoga nidra, tellement d'écoles. Et ensuite, après avoir déposé le 5 alpha, il y a la rotation de la conscience, c'est ma phase préférée. Chetana Sancharana, la rotation de la conscience, c'est une étape dans laquelle on va déplacer l'attention de manière très rapide d'un point à l'autre de notre corps. On pourrait les définir vraiment comme un… Presque un massage du système nerveux. Disons qu'on pourrait, de manière très simple, dire que la rotation de la conscience est comme un body scan, mais très extrêmement effectif pour sortir du mental, de la tête, et se réapproprier son propre corps, se ramener la conscience à l'intérieur du corps, à essayer pour en faire l'expérience. Suite à la phase de rotation de la conscience, on arrive à la prise de conscience de notre énergie, de notre corps énergétique. En réalité, la pratique de Yoga Nidra, c'est un voyage à travers ces cinq corps dont on a parlé. La rotation de la conscience est liée au corps physique, à Namaya Ausha. Ensuite, du coup, une fois que le corps est endormi et la conscience est ramenée à l'intérieur, On est capable ici de venir observer l'état énergétique, en fait prendre conscience de l'énergie qui nous habite. Et là, on est dans pranamaya Ausha. Et donc ça, ça peut être fait de différentes manières et méthodes. Il y a une manière, par exemple, d'introduire des respirations, des pranayamas à visualiser, parce qu'en fait on ne bouge pas, on est corps indormi, conscience active, du coup on reste immobile. ou peut-être amener des comptes à rebours, etc. À la suite de ça, on retrouve une autre phase dans laquelle on va faire l'expérience des sensations opposées. Observer les différents côtés du corps, côté droit, côté gauche, face avant, face arrière, ou peut-être la lourdeur, la légèreté, la chaleur, le froid, etc. Et dans cette phase, par exemple, pour les personnes qui sont venues à notre dernier atelier du retour à soi, on a pratiqué donc... Donc, il y a la pratique aussi du refuge intérieur. C'est, par exemple, comment on va construire une expérience somatique de paix et de sécurité. en faisant appel à la visualisation, images, symboles, mémoires, qui évoquent à nous des émotions et des sensations. Pé et sécurité, pour venir les ancrer et les acquérir bas le corps. Faire l'expérience pour tester. À la suite de ça, on va passer à des moments d'univra qui sont plus subtils. Par exemple, pour connecter progressivement ces phases, dans lequel on s'est rétiré des sens. Parce qu'en fait, quand le corps s'endort, on se retire. C'est comme si les cinq sens s'endortent et ne nous donnent plus d'informations. En fait, notre relation au monde existe à travers les cinq sens. Je vois, du coup, je me fais une idée de ce que je vois. J'entends, je goûte, j'expérience la réalité à travers mes cinq sens. Et au moment dans lequel on ne reçoit plus des informations du monde extérieur avec nos organes de sens, On laisse la place à autre chose qui est le monde de l'intuition. Et pour connecter à ce monde, au monde du subconscient, dans cette phase du nidra, on va travailler avec les images, avec l'imagerie, avec la visualisation, etc. Et dans cette phase de la pratique, nous sommes en contact avec le quatrième corps dont on a parlé, qui est Vinyana Mayakush. Le corps de l'intellect, le corps du discernement, le corps de cet esprit du témoin, de cet observateur. dont on a parlé précédemment. Et à la fin de tout ça, il y a, ou pas, peut-être, l'accès à Anandamayakosha, qui est ce strat dans lequel nous sommes dans la pure présence, dans cet état de joie, de bliss, dans lequel, en fait, plus simplement, avant d'aller peut-être parler de bliss, de béatitude, de grâce, des choses qui peuvent paraître tellement inaccessible et parfois lointaine qu'on pourrait venir juste parler de pure présence à soi. Et c'est à ce moment que, pour terminer la pratique, on ramène encore une fois le 5 Alpas où se venait l'intention initiale. Dans ce moment dans lequel nous sommes connectés à notre soi plus profond, à notre subconscient. Et on invite à ce moment-là la personne qui pratique... à se rappeler de son propre Saint-Calpas, à le reformuler ou peut-être aussi à le ressentir dans le corps. Et progressivement, on accompagne après, on est guidé vers la sortie de la pratique et on se ramène de nouveau dans un état de conscience, de veille. Et voilà, je pense que je vais m'arrêter là. Si tu es arrivé jusqu'au bout de cet épisode, je te dis bravo et merci de ton écoute. Je vais passer de côté. Pour cet épisode, les différentes écoles et méthodes de yoga nidra, je reste un peu générale, mais je te mentionne juste la référence de ce que j'étudie, qui est la méthode IRS de Richard Miller, qui est pionnier du yoga nidra aux Etats-Unis. Psychologue, clinique, auteur, chercheur, enseignant, académicien, qui a dédié sa vie à intégrer la psychologie occidentale et les neurosciences avec les enseignements du yoga, du tantra, de l'advaita. du taoïsme et du bouddhisme. Et ce qui résonne vraiment profondément avec moi, c'est qu'il est puni du yoga comme thérapie. Et notamment, je ne peux pas ne pas te citer certains bénéfices de la pratique avant de terminer. Premièrement, réduction de stress et de l'anxiété. Comme on a dit, on travaille sur la relaxation profonde. Amélioration de la qualité du sommeil, facilitant par exemple l'endormissement et réduisant les troubles du sommeil. La pratique du yoga nidra est éprouvée être très... efficace dans la gestion des douleurs chroniques en offrant un soulagement aux personnes qui sont affectées par diverses problématiques de ce genre. C'est un soutien aussi énormément aux personnes qui sont atteintes par les PTSD, les états de stress post-traumatique. Et encore, renforcement de la résilience émotionnelle, amélioration de la clarté mentale, réduction de la fatigue, soutien à la guérison. émotionnel, amélioration de la concentration, renforcement du système nerveux, donc équilibre du système nerveux et aussi renforcement du système immunitaire. En tout cas, ce qui est clair, c'est que cette pratique améliore l'état de santé en général sur différents aspects. Voici, je te dis au revoir pour de bon. Si tu as envie de rester en contact avec moi, tu peux venir suivre et t'abonner sur mon compte pour être au courant des prochains événements. Notamment le prochain atelier de retour à soi, d'un local avec mon compagnie, Marius. On ira explorer différentes pratiques et on t'amènera dans ce voyage à travers les corps, du corps grossier au corps subtil, entre asanas. Yoga énergétique et yoga nidra. Pour venir chercher ensemble cette sensation de présence et retour à soi. Et aussi, si tu as aimé cet épisode, tu penses que cela t'a apporté une nouvelle compréhension de la pratique du yoga et donc une découverte de cette pratique du yoga nidra, ça serait vraiment génial que tu puisses mettre une petite étoile ou je pense sur Spotify 5. petite étoile, pour venir soutenir l'émission. Ça serait vraiment une grande utilité pour moi. Et ça prend juste quelques secondes. Mais de mon côté, c'est tout. Et je te dis à la prochaine !

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