- Speaker #0
et le à toi et bienvenue dans l'aube en de maths un podcast dédié à la pratique du yoga et à l'amour de soi cet espace est pour celles et ceux qui cherchent plus de sérénité de confiance et d'amour dans leur vie je suis analisa tonaute dans cet espace et je suis enseignante de yoga sur paris tard des conversations authentique avec des yogis modernes et des chercheurs de l'âme, je t'invite à explorer les différentes facettes de la pratique du yoga. Si toi aussi tu veux vivre une vie plus heureuse et faire grandir ta conscience de l'amour envers toi et les autres grâce à une pratique du yoga à 360 degrés, ce podcast est pour toi. Je te souhaite bonne écoute. Bienvenue dans ce nouvel épisode. Aujourd'hui, c'est un épisode un peu en prospectif. Je suis en conversation avec Louise, qui aujourd'hui se trouve au Mixing, pendant les vacances de Noël, je sais. Je passerai cet épisode lors du moment où ce ne sera plus Noël. Mais bon, je le mets dans le contexte. C'est le soir, je suis un peu fatiguée, j'ai pas vraiment l'habitude d'enregistrer des épisodes de podcast un soirée. Vu la différence d'heure, on a trouvé cette solution d'enregistrer le soir. En plus, la connexion... Elle n'était pas super. En fait, j'ai cru que l'épisode n'allait pas pouvoir être rediffusé, qu'on devait le réenregistrer. Loïse est une amie avec qui on a partagé beaucoup de beaux moments à Bali. Des moments où on parlait... assez souvent du sujet de l'amour de soi. En réalité, parler du sujet de l'amour de soi, ce n'est pas comme un ok, on parle de cette chose-ci ou de ce sujet brindé, etc. C'était plutôt autour de nos expériences de vie qui touchaient très souvent au sujet de l'amour et de l'amour de soi, de comment devenir des grandes personnes et grandes pour moi, c'est-à-dire vaincre ses peurs, devenir capable de tenir les rênes sans que on se fasse un balader à droite à gauche par les événements de la vie sans aucun pouvoir et encore ici ces questions de voyage ce voyage qui chaque fois nous révèle à nous mêmes on pense souvent se connaître d'un autre environnement on sait que dans nos vies quotidiennes on fonctionne de telle manière en fait dans un environnement connu on a aussi des habitudes et des modes de faire qui sont connus. Un voyage et surtout un restant un petit peu de temps dans un pays étranger. Pour ce qui ne me connaissent pas, je suis restée trois ans à Bali. Voilà, je disais un restant un peu plus longtemps dans un pays étranger. On se surprend aussi à se découvrir sous un autre aspect, se voir différemment et se surprendre être et devenir petit à petit une nouvelle personne. J'ai l'impression, parfois je me répète, peut-être j'ai déjà dit dans un autre épisode podcast, mais c'est vrai que nous sommes un peu le résultat de... L'éducation que nous avons reçue, les influences culturelles de l'environnement dans lequel nous avons grandi. Et ceci me fait réfléchir sur le fait de me rendre compte que ça veut dire quoi être vraiment soi-même. Alors que changer d'environnement c'est un peu comme changer de lunettes, ou peut-être changer d'habit. En tout cas la chose merveilleuse que les voyages m'ont révélé, c'est que j'ai compris que je suis beaucoup plus de ce que je croyais. Et ceci est un petit message aussi pour toi. Tu es plus que tu crois. bon, comme je disais la connexion internet n'était pas super ce soir-là peut-être qu'il va y avoir quelques incongruences dans la conversation Louise nous partage ses expériences de voyage et notamment en particulier l'expérience transformatrice de ses mois de vie à Bali et encore on parle de courage et aussi Louise nous raconte de comment elle en est arrivée à vouloir accompagner les hommes à reconnecter à leurs émotions à leurs sensibilités alors à leur potentiel de vie et à leur potentiel relationnel. Voilà, un épisode doudou à écouter peut-être avec une petite tasse de tisane ou thé ou chocolat chaud. Aussi un peu intimiste. C'est une vraie conversation entre copines. Voilà, je te laisse maintenant à cette écoute. Si tu veux retrouver Louise, sa page Instagram Love Evolve, je te partagerai le lien dans le descriptif de l'épisode. Merci. ainsi que le lien pour me retrouver sur Insta. Voilà, je te souhaite une bonne écoute.
- Speaker #1
Salut Louise !
- Speaker #2
Coucou Annalisa !
- Speaker #1
Comment vas-tu ?
- Speaker #2
Ça va bien, ça va bien. Je suis très contente de te retrouver. pour ce moment dont on a parlé il y a un petit moment. Je suis très contente d'être là. Et toi ?
- Speaker #1
En plus, tu me fais rêver parce qu'en ce moment, tu es dans la chaleur.
- Speaker #2
La chaleur relative, mais la lumière en tout cas.
- Speaker #1
Ah, la lumière du métier, ouais.
- Speaker #2
Je sais.
- Speaker #1
Et alors, toujours, je commence les épisodes avec un... une petite introduction en fait et surtout je vais pas parler à ta place pour te présenter mais plutôt je vais introduire ce qui m'a donné envie de co-créer ce petit temps avec toi et voilà pour les personnes qui ne te connaissent pas c'était à Bali en même temps que moi et je trouve qu'on était dans des phases à Bali de découvertes, d'explorations, de transformations. Et on a eu des super belles conversations, on a eu le temps de réfléchir sur plein de sujets, notamment sur le sujet de l'amour doux-soi, qui était au cœur de plein d'échanges, dans la colloque avec Sophie, qui est intervenue déjà deux fois sur cet épisode podcast. Et je sais que le thème de l'amour doux-soi, de l'amour propre... c'est un thème qui était très cher et t'as par certains moments participé aussi aux accompagnements collectifs avec Sophie les programmes d'amour de soi et puis t'as commencé aussi tes propres accompagnements à un moment et voilà,
- Speaker #2
ça je te laisse te présenter et je te laisse introduire ben t'as dit beaucoup déjà Du coup voilà, donc Louise, j'ai 31 ans, je suis suisse, vraiment une présentation de la feuille quadrillée, bref. Et effectivement donc le voyage dont tu parles, je suis partie en novembre 2019, donc j'avais, il y a 5 ans, j'avais 26 ans, et puis pour moi ça a vraiment été un voyage hyper... spécial bien sûr parce que j'étais censée partir une année ce qui était déjà un grand saut dans le vide et puis avec le covid je suis parti plus de deux ans je suis partie 26 mois et puis pour moi ce voyage il a vraiment été initiatique dans le sens où j'ai vraiment traversé ma plus grande peur de l'époque qui était de me retrouver seule et donc ben ouais quand je regarde en arrière je me dis que j'ai été quand même assez audacieuse parce que j'aurais pu partir un mois même un week-end tu vois Et en fait, j'avais décidé de partir faire un tour du monde pendant un an. Donc, ça a été très compliqué au début. Je ne parlais pas très bien l'anglais. Et puis, vraiment, j'ai eu la première semaine. Après, ça a passé. Mais voilà, des moments très intenses, un peu d'angoisse liés à cette solitude et qui ensuite ont passé au fil des rangs. et de la confiance que j'ai pris en moi d'être seule de me débrouiller seul de faire des rencontres et puis de compter sur moi pour me sortir des situations donc on est un peu dans le thème et voilà à côté de ça donc je suis rentrée de mon voyage comme tu l'as dit j'ai créé un accompagnement pour les hommes comment dire On approfondira un petit peu ça. J'ai fait des accompagnements avec Sophie, effectivement, pour les femmes. Et puis voilà. Et c'est toujours des choses qui me guident au quotidien. Ce voyage qui est métaphorique. Un voyage, c'est un voyage intérieur avant tout. Ces rencontres que j'ai faites, le coaching, le yoga aussi, dont on va parler. Vraiment au quotidien. dans ma vie, dans ma connexion à moi, dans mon amour de moi.
- Speaker #1
Qu'est-ce qu'il y a eu dans ce thème de l'amour de soi qui t'a donné envie d'explorer des choses en toi, d'approfondir, de vouloir accompagner les personnes ? Ou peut-être d'où vient ce désir de... d'accompagner les personnes sur ce sujet ?
- Speaker #2
Je pense que l'amour de soi, c'est un besoin au sens... au sens large, mais je pense que c'est vraiment un besoin, une étape pour avancer dans la vie, en fait, pour se connaître, et donc prendre des bonnes décisions, et prendre des risques en se sentant sécure. donc je pense que cet amour de soi ça a été un peu un sujet pour moi avant de partir en voyage où j'avais fait une thérapie avec une psychologue sur 4 ans qui m'a vraiment aidée à me connecter à moi-même et puis voilà je pense que ça a été vraiment un voyage introspectif Et le voyage qui a suivi a vraiment été un peu le résultat de tout ce que j'avais intégré. C'était la prochaine étape, en fait. Donc, c'est un peu ça le fil rouge, disons. Ça a commencé par un travail sur moi, la suite de blessures de cœur par lesquelles on passe tous. Mais en fait, je pense que... De manière assez drôle, je n'ai pas vraiment eu le choix. Pour moi, ça a vraiment été un carrefour à un moment donné où je me suis dit soit je suis dans l'extrême, pas dépression, mais dans le sens je ne suis pas épanouie, je ne me sens pas bien avec moi-même, je ne me connais pas et je vais mourir à petit feu. Soit je prends le taureau par les cornes et puis... Et puis je me sors de cette rupture amoureuse, en l'occurrence, qui m'a fait beaucoup souffrir. Et puis je dis que je ne l'ai pas choisi parce que vraiment, je ne l'ai pas choisi. Je pense que ça a été un élan un peu instinctif comme ça qui m'a menée vers tout ça. Et puis voilà pourquoi j'ai eu envie d'accompagner les autres. Je pense que c'est juste un côté un peu miroir, un peu humain. Je partage lorsque les gens ne se sentent pas bien, parce que je suis aussi passée par là. Et donc, c'est plus un désir d'aider et de soutenir et de montrer une présence, ne serait-ce que la présence, sans parler des outils de coaching et tout ça, des méthodes. Mais je pense que juste être présent pour quelqu'un qui ne se sent pas bien, c'est déjà la moitié du chemin. Et je trouve que dans notre société, il y a trop de tabous autour du mal-être, de la santé mentale. Et en fait, parfois, la personne a juste besoin de présence, qui ne demande aucune compétence en soi.
- Speaker #1
Parfois, la présence, ça demande la compétence de ne pas donner des conseils. Alors je trouve que souvent... Je parle avec des amis, ou quand tu parles avec des personnes, on se sent toujours un peu en devoir, presque on ne sait pas quoi faire, on veut aider, et du coup, on donne des conseils, ce qui n'est pas forcément... qui pourrait créer encore plus de confusion.
- Speaker #2
Oui,
- Speaker #1
c'est vrai.
- Speaker #2
C'est quelque chose que Sophie m'a appris et que j'admire beaucoup chez elle, c'est que, en fait, quand tu as une discussion avec elle, elle te demande toujours... Est-ce que t'es ok là que je te dise quelque chose ou que je te partage mon avis ? Elle pose toujours la question et je trouve que ça c'est en fait la différence entre l'écoute et puis ensuite un peu le coaching entre guillemets où tu vas poser les questions qui vont permettre à la personne de remettre en question certaines choses ou de voir une situation sous un autre prisme et ça c'est quelque chose que je trouve vraiment important à faire dans les interactions.
- Speaker #1
Et quand tu es arrivée à Bali, est-ce que tu t'avais dit que tu voulais faire le tour du monde ? Est-ce que Bali, c'était pas ta première étape, je pense ? Je me souviens que tu avais été déjà dans un autre pays, non ? Est-ce que c'était quoi le chemin que tu avais fait pour arriver à Bali ?
- Speaker #2
Alors, je suis arrivée à Bali en mars 2020, donc pile au bon moment du Covid international. J'ai d'ailleurs eu beaucoup de chance d'arriver à Bali parce que j'ai eu un dernier siège sur un dernier vol qui provenait de Mani. Donc j'ai vraiment réussi par chance et puis par magie de l'univers probablement à partir de Mani et du chaos aux Philippines pour arriver à Bali qui était quand même plus accueillant et un petit peu moins anxiogène que cette grande ville. Et du coup voilà. J'y suis arrivée donc quatre mois après avoir commencé mon voyage. Et puis, c'est drôle, c'est vraiment quelque chose qui est très personnel, mais que je peux partager. En fait, à chaque fois que j'atterrissais dans un pays, quand je voyageais, j'avais des petits instants, des petits messages. Et je me souviens quand j'ai atterri à Bali pour la première fois, c'est pas du tout mental, c'est vraiment un peu instinctif. Comme ça, je me suis dit, OK, il y a un truc qui va se passer, qui va changer ma vie. Puis je me disais, c'est tellement un peu, je ne sais pas, soit illusoire, soit un peu exagéré, mais bref, on verra ce qui s'y passe. Et effectivement, déjà premièrement, il y a eu le Covid. Ça a été vraiment hyper fort spirituellement d'être à Bali pendant 16 mois, seule, mais tout en n'étant pas seule, parce qu'après, on s'est rencontrées. J'avais... plusieurs cercles d'amis, mais ça a été vraiment très spécial comme expérience, un peu mystique comme ça.
- Speaker #1
Est-ce que tu as trouvé des mystiques ? Est-ce que tu as eu vraiment des expériences mystiques, des expériences fortes spirituelles, ou à des moments précis, ou par exemple, tu penses que ça a été plutôt un chemin qui s'est construit, qui s'est tissé au fur et à mesure de ces 16 mois ?
- Speaker #2
Déjà, je pense que la terre même de Bali, elle est très forte. D'ailleurs, sans parler de spiritualité, parce que tout le monde n'est pas forcément attentif à ça, mais Bali est sur un chakra de la terre. Et puis, ce n'est pas que spirituel, dans le sens que c'est physique, c'est tectonique. Et Bali est vraiment sur un endroit où plusieurs énergies se croisent, en fait. Donc, c'est une terre très forte. Déjà, rien que ça, je pense que... Bali est mystique, je pense. Bali n'accepte pas tout le monde. C'est quelque chose que j'avais entendu et que j'avais trouvé très intéressant, où, en fait, tu ne sais pas pourquoi il y a des gens qui n'arrêtent pas d'avoir des expériences hyper bizarres, hyper négatives, jusqu'à ce que... jusqu'à ce qu'ils partent parce qu'ils n'en peuvent plus. Puis j'ai entendu plusieurs histoires comme ça. Donc je pense que, voilà, énergétiquement, c'est une terre qui est très, très forte. Moi, personnellement, et puis après, ça a été mon chemin personnel, mais me retrouver à Bali quand même dans une pandémie mondiale, c'était quand même un peu spécial. J'ai pris le risque. Et là encore, je pense que ça a été un instinct. une audace de ne pas accepter les vols de rapatriement que le gouvernement suisse proposait. Donc ça a été un peu risqué. Là aussi, en regardant dans le rétroviseur, je me dis, à ce moment-là, on ne savait pas ce que c'était le Covid, on ne savait pas combien de temps ça allait durer, on ne savait pas qu'est-ce qui allait se passer. Donc oui, je pense que ça a été un peu audacieux. Et pas que. Il y a eu une autre raison très personnelle. et que je n'ai pas forcément envie de partager ici, mais qui a fait que je ne pouvais pas entrer en Suisse. Et puis, ça, ça a été très fort. Et puis, en fait, aussi quelque chose qui a été très fort dans mon chemin perso, c'est que je suis tombée malade. J'ai eu la dengue à Bali, mais level, dernier level. Et j'ai été pendant dix jours. Et puis là, vraiment, ça a été une expérience hyper... spécial aussi pour la simple et bonne raison et c'est hyper intime et à chaque fois que j'en parle ça m'émeut où en fait je pensais sincèrement que j'allais mourir et donc je me suis retrouvée à dire au revoir à mon corps et ouais à me dire au revoir en fait et ça ça a été je pense le moment le plus fort de mon voyage et le moment le plus fort de ma vie un des moments les plus forts de ma vie Donc voilà.
- Speaker #1
Qu'est-ce que t'as appris ce moment ? Enfin, quand t'es ressortie du coup de cette maladie et de cette presque... T'es sentie vraiment que là, tu sentais que ça allait pas le faire. Comment tu le faisais après en fait ? Comment t'as répondu sur cet événement ? Qu'est-ce qu'il y a eu des apprentissages ? des shifts, des clics, des choses je me dis waouh, en fait par des moments c'est ça, quand on pense qu'on est en train de mourir, peut-être on a des regrets on se dit ah mince j'aurais dû faire ça mais si je m'en sors je vais faire ça je sais pas, est-ce qu'il y a eu des choses que tu t'es dites ok maintenant, waouh je suis vivante La dingue,
- Speaker #2
c'est quand même chaud. Il n'y a pas de chose où je me suis dit j'ai absolument envie de faire ça parce que j'étais quand même en train de réaliser mon rêve de voyager. Donc en soi, j'étais en train de vivre ma vie à 100% comme je la voulais à ce moment-là. Par contre, ça m'a apporté deux choses au sortir de l'hôpital. La première, c'est... me rendre compte de l'injustice d'être européenne, d'être occidentale, et d'être traitée dans un hôpital pendant dix jours, alors qu'en fait le taxi qui m'a ramenée à la maison me disait qu'il y a plein d'enfants qui meurent de la dengue toutes les semaines, et puis voilà, ça fait partie de leur vie, et c'est entre guillemets banal pour eux. Et là je me suis dit en fait, c'est fou à quel point on n'est pas égaux en fait. Et du coup, ça m'a rapprochée des communautés locales parce que suite à ça, j'ai décidé de créer un crowdfunding pour venir en aide aux communautés balinaises, pour les soutenir dans le Covid et faire un don de nourriture pour 400 familles, avec l'aide de mon cercle en Suisse et de toutes mes connaissances partout autour du monde, connaissances aussi que j'avais rencontrées pendant mon voyage jusque-là. Donc ça, ça a été très fort. Et puis, une autre chose que m'a apporté ce passage, c'est qu'en fait, quand je suis sortie de l'hôpital, franchement, il m'a vraiment fallu plusieurs mois avant de m'en remettre à 100%. Et donc, je pense que ça m'a vraiment permise, forcée, à avoir plus de compassion envers moi-même, de la patience et de l'amour de soi. On y revient pour traverser ça de manière... douce et lente pour reprendre toutes mes capacités physiques musculaires que j'avais totalement perdues.
- Speaker #1
Qu'est-ce qui t'a donné envie de repartir après Bali ?
- Speaker #2
Je pense que c'était la fièvre. C'était la fièvre du voyage. C'est vrai qu'à Bali, à la base, j'avais prévu d'y rester 60 jours, en Indonésie. Et la vie en a décidé autrement. Mais je pense qu'à un moment donné, j'avais besoin de... de voir autre chose, puis de continuer mon voyage comme je le pouvais, parce que naturellement, la majorité des pays que j'avais prévus de faire étaient complètement fermés, comme l'Australie, la Corée du Sud, le Japon. Puis sans parler des connexions, des vols, qui étaient pour la plupart impossibles. Mais je pense que ça a vraiment été la fièvre du voyage où je me suis dit J'ai eu un sentiment d'avoir vécu tout ce que j'avais à vivre à Bali à ce moment-là et de vouloir passer au chapitre suivant.
- Speaker #1
Après, comme tu disais, j'ai l'impression que Bali, parfois, c'est ça. Elle t'accueille. À un moment, elle te dit, OK, hop, peut-être c'est le moment de… Hop ! repartir comme c'est passé pour moi à un moment j'ai senti que bien que j'étais tellement contente tous les jours je sais pas j'étais émerveillée de la routine de la vie quotidienne de la facilité juste en fait pas facilité je sais pas le bon mot je veux dire une certaine simplicité du quotidien
- Speaker #2
Oui,
- Speaker #1
pareil, je me sentais que j'étais plus heureuse, j'arrivais à ne pas mettre de choses d'affilée au niveau professionnel, je dis bon ok. Oui. Et là, tout me dit qu'il faut que je reparte.
- Speaker #2
Il y a d'ailleurs cette expression, je ne sais pas si tu t'en souviens, en indonésien, en bahasa, qui veut dire aller-retour, qu'en fait, Bali souvent t'appelle à te rejeter, enfin pas te rejeter, mais dans le sens que les gens y vont, puis ils repartent, puis ils vont, puis ils repartent. Et je trouve ça assez juste. Au final, je ne veux pas dire que Bali, c'est la Terre sainte, mais c'est quand même un endroit sur Terre qui est spécial, peut-être pas pour tout le monde, mais en tout cas, c'est quelque chose que je ressens aussi. Et puis voilà, je pense que c'est un endroit où tu vas passer des étapes, où tu vas te retrouver. Et ouais, ça, ça me parle beaucoup, cette expression.
- Speaker #1
Quelle forme ça a pris, cette retrouvaille avec toi ? En général, comment a pris forme cette rétrovail avec toi ? Est-ce que tu as senti que toute cette expérience a changé dans la relation à toi-même ?
- Speaker #2
Par risque. J'avais suffisamment d'argent pour prendre soin de moi et pour me sortir de situation. J'avais une assurance médicale. D'ailleurs, j'ai bien profité à Bali quand j'ai été hospitalisée. Dans le sens que mon insécurité, c'était une illusion. Donc ça, ça m'a vraiment permis aussi de rationaliser un peu les peurs. Et puis voilà. Après ce... Après le tsunami, disons, ça a été plutôt doux et ça m'a vraiment permis de commencer à vraiment prendre du plaisir à être seule jusqu'à ce que je choisisse la solution. solitude plutôt que la sociabilisation. Et après ça, ça a été un autre défi de me dire, ok, là, il faut peut-être un peu sociabiliser, dans le sens c'est bien de trouver un équilibre, pas d'aller dans l'autre extrême. Mais Mais voilà, au final, je pense que l'estime de soi, l'amour de soi vient de la connaissance de soi, et dans un des thèses de personnalité qui est baqué par la science. il y a ce spectre de l'introversion et de l'extraversion et en fait je pense que jusque là je ne m'étais vraiment pas trop posée de questions j'avais l'impression d'être quelqu'un de très extraverti et en fait j'ai appris que peut-être que je m'éteins un peu suradapté à mon environnement tu vois et pendant mon voyage peut-être que je suis allé dans l'autre extrême c'est à dire la solitude qui était plus subi mais qui était choisi pour rééquilibrer un peu mon spectre extraversion introversion puis puis voilà je pense qu'aujourd'hui j'ai trouvé un bon équilibre
- Speaker #1
C'est intéressant parce que j'ai l'impression qu'en ce voyage, parce que moi j'étais partie en septembre 2019, mais même l'année d'avant j'étais partie 5 mois et c'était une époque. il y a quelques années j'avais vraiment extrêmement peur de la solitude c'était impossible pour moi d'être seule je perds le contact avec le monde je me sentais oubliée dans un coin d'une chambre enfin c'est pas que je me mettais dans un coin de chambre mais c'est comme si j'allais disparaître Et en réalité, ce voyage, il m'a apporté énormément aussi par rapport à la solitude. Parce que déjà, dans un certain sens, au début, quand on ne savait pas trop de quoi il s'agissait la pandémie, et qu'en réalité, on passait quand même beaucoup de temps seule. Parce que, je ne sais pas toi, mais nous, à Bali, au début, on ne sortait pas beaucoup les premiers mois et demi. On passait beaucoup de temps en solitude parce qu'on ne savait pas, ils ne nous disaient pas sortir. Et puis, quand on a compris un petit peu qu'à Bali, moi je parle de Bali, je ne vais pas... on va lancer sur d'autres sujets mais où le climat à Bali était assez détendu assez doux les restrictions étaient assez bien gérées par banjar les banjar pour les personnes qui ne connaissent pas c'est des mini quartiers dans le quartier ce qui fait que ça donne la possibilité de circuler dans certaines zones on peut aller à la rivière on peut aller nous au bout de toi je pense que c'était à Shingou nous on pouvait aller à la forêt marcher, faire des petites marches et puis tu rencontrais pas beaucoup de personnes c'était quand même sympathique on avait un gros jardin dans la maison on voyait des arbres, on parlait avec les propriétaires mais à part ça ouais c'est quelque chose qui c'est un peu un démon que j'ai réussi à à dépasser, mais au contraire, pareil, des fois, je me suis mise dans une complète solitude totale, un grand plaisir d'être seule, mais au point de me couper des relations avec les autres. C'est rigolo parce que, je pense que dans des épisodes qu'on avait enregistrés avec Sushi, on parlait vraiment de ça. Pour moi, en réalité, pour se connaître, il faut aller explorer tous les facettes de soi pour enfin trouver la voie du milieu. Et maintenant... et après il y a une autre chose qui fait écho par rapport mais je pense que ça c'est un sujet qui fait écho à énormément de personnes comment dans certaines relations amoureuses on est face à
- Speaker #0
à certaines dynamiques, moi je parle de moi, de codépendance affective, surtout dans le passé, dans mes relations passées, où je suis passée à travers beaucoup,
- Speaker #1
beaucoup,
- Speaker #0
beaucoup de souffrance, jusqu'au point où en 2018 j'avais décidé, ok, il y avait comme une espèce de force intérieure qui disait, je sais qu'il y a quelque chose que je n'ai pas encore touché du doigt, mais je peux être plus heureuse que ça, et je ne me contentais pas dans le malheur, dans la tristesse, dans les déceptions. dans des relations toxiques. Et c'est comme s'il y avait une force à l'intérieur de moi qui me disait même si je ne sais pas comment, je vais trouver la réponse. Je vais comprendre comment faire pour aller bien. Et je ne sais pas d'où j'ai pris cette force parce que je me rencontre personnellement dans ma famille. Peut-être que je suis vraiment l'unique personne qui a osé sortir du lot et qui a osé faire les choses différemment. et qui peut-être, je ne dis pas que j'ai atteint le summum, mais je suis arrivée à devenir un peu plus pilote de ma vie et décisionnaire. Et c'est rigolo parce qu'à Bali, on a plein d'amis en commun, comme Sophie, dont on a déjà mentionné, et Isabelle, que j'ai aussi interviewée dans ce podcast, et c'est les deux personnes. qui m'ont vraiment secouée à Bali. C'est les deux personnes qui m'ont donné un petit coup de pied au... je ne sais pas si on peut dire cul sur un podcast. Mais elles m'ont secouée et elles m'ont aidée à voir différemment, à me faire ouvrir les yeux sur un... Ça, j'en ai parlé au début d'un tout premier épisode. Faire ouvrir les yeux sur déjà les croyances que j'avais vis-à-vis de moi-même, les limitations que je m'imposais, les autosabotages que je m'imposais. Je ne sais pas, j'ai l'impression que...
- Speaker #1
Tout ça, ça demande beaucoup de volonté et beaucoup d'effort. C'est vraiment du travail. Et je pense qu'il faut le reconnaître. Cette valeur aussi qu'on s'apporte d'avancer, d'apprendre, d'évoluer. Ouais, c'est fort.
- Speaker #0
Et franchement, c'est reconnaissant parce que je trouve que parfois, on reste dans des situations dans lesquelles on habite, par exemple, toujours au même endroit, on fréquente toujours la même personne, on se comporte toujours de la même manière parce que notre environnement extérieur... reste un peu toujours le même, on fait toujours les mêmes choix, et puis on regrette ses choix, alors que je remercie l'univers de m'avoir donné cette opportunité de passer cette période qui était complètement absurde pour toute la planète, dans un environnement qui est accueillant, où la vie nous a permis d'être en stand-by sans trop se poser de questions, et c'est un privilège d'avoir pu changer d'environnement. et la plus grande beauté de Bali pour moi a été de voir tellement de personnes différentes et aussi par exemple il y avait énormément d'entrepreneurs qui avaient déjà fait ce parcours qui avaient travaillé sur eux-mêmes qui accompagnaient des personnes et j'ai l'impression que moi je venais de mon... Oui, j'habitais à Paris, Cittadine, à Paris, c'est une grande capitale, mais en réalité, je me sentais toujours la petite fille qui vient de la ville du sud de l'Italie, un peu peureuse, qui n'ose pas, qui n'a jamais osé prendre vraiment sa vie en main et qui reste toujours petite jeune fille et sans donner à la place à la femme d'exister avec tous ses pouvoirs intérieurs. sa souveraineté voilà du coup merci la vie merci Bali merci l'univers et et du coup ma question la question qui me vient c'est qu'est-ce qui t'a donné envie d'accompagner les hommes plutôt que les femmes parce que c'est j'accompagne les femmes parce que je suis une femme je sens une proximité émotionnelle avec les femmes parce que tu es mes soeurs etc alors C'est souvent qu'hommes et femmes, nous avons des fonctionnements différents, des points de vue déjà hormonales, cycliques ou pas cycliques, selon les hommes. Nous sommes des êtres cycliques, il y a la lune, les hommes, il y a le soleil, etc. et je trouve que c'est audacieux de dire j'accompagne les hommes et de s'intéresser à leur fonctionnement à leurs émotions qu'est-ce qui t'a donné envie de ça ?
- Speaker #1
je pense que ça aussi ça s'est fait plutôt naturellement au fil de mon voyage je fais beaucoup de rencontres j'ai aussi rencontré pas mal d'hommes ça ne veut pas dire forcément qu'il s'est passé quelque chose avec eux pas du tout J'ai rencontré beaucoup de personnes, j'ai rencontré beaucoup d'hommes. Et en fait, à ce moment-là dans mon voyage, je me suis rendue compte que la majorité des hommes à qui je parlais, au final, ils avaient un peu les mêmes... traversaient un peu les mêmes choses avec la femme. Enfin, ils se remettaient d'une rupture amoureuse, mais un truc qui traînait un peu. Ils avaient perdu... total confiance en eux, en face des femmes, où certains étaient carrément dans l'agressivité par rapport aux femmes. Et puis je me suis dit, c'est fou quand même, peut-être quelque chose à faire ici. juste à ce moment-là de creuser un peu pour les comprendre. Et ensuite, je me suis rendue compte, et d'ailleurs à ce moment-là j'étais à Bali, que quand une nouvelle personne arrivait à Bali à ce moment-là, alors en plus c'était une île relativement isolée à ce moment-là, parce que tout était fermé, mais... Mais c'est pas grave, quand une personne arrivait, en fait il y avait plein de trucs pour intégrer les femmes, mais il n'y avait rien pour intégrer les hommes à part du foot et du bar et de l'alcool. Et là je me suis dit mais en fait il y a tellement un décalage entre... entre le monde de la femme et le monde de l'homme, alors qu'au final, femme ou homme, on s'en fout, on est des humains, on a les mêmes besoins fondamentaux, et c'était vraiment bizarre pour moi comme conclusion. Et du coup, j'ai vraiment eu aussi la réflexion de me dire, et je sais que je ne suis pas dans la norme en pensant comme ça, mais que la société d'aujourd'hui... met vraiment l'homme comme bourreau en fait on a des courants féministes qui veulent être égales aux hommes ce qui est à mon sens ridicule ne pas être égale à quelque chose qui n'est pas comme nous au sens alors oui biologiquement on est les mêmes mais encore on peut se poser la question on est les mêmes au niveau de nos besoins mais après la manière dont la société est construite... On n'est pas vraiment les mêmes. Bref, je trouve que l'égalité, déjà, c'est un faux combat. Et puis, en plus de ça, en fait, je trouve que ces combats ont fait beaucoup plus de mal que de bien, parce que ça a vraiment hyper éloigné les hommes des femmes pour le... malheur des deux en fait, les femmes qui ne trouvent pas d'hommes, qui sont très vite agressives, qui sont très vite sur la défensive, alors que la chose qu'elles voudraient ce serait de connecter et de se sentir dans leur énergie féminine avec les hommes. alors qu'elles sont plutôt dans une énergie yang hyper masculine. Et puis les hommes, de l'autre côté, eux, ils n'ont plus du tout les codes, en fait. Ils ne savent plus du tout comment approcher les femmes, s'ils ont le droit de leur parler dans un lieu public ou s'ils vont se faire attaquer parce que ça ne se fait plus. Et ouais, je trouve qu'en fait, ça a vraiment créé un gap super... profond entre les hommes et les femmes que je trouve hyper triste et du coup voilà je pense que de part encore une fois juste discuter avec ces hommes, les comprendre ça m'a aidé à avoir un tableau un peu plus neutre de la situation de la société actuelle et puis voilà peut-être aussi leur donner des codes... en tant que femme et puis en tant que femme qui n'est pas qui n'est pas ultra féministe au contraire qui est plutôt là pour les rassurer qu'il y a aussi des femmes qui sont dans la douceur qui sont dans l'accueil et qui veulent connecter et qui sont pas dans le jugement de qu'est-ce qu'un homme, qu'est-ce qu'une femme enfin voilà ce combat un peu entre les deux genres et je sais que tout ce que je vais te dire ça va faire hérisser plein de poils mais c'est pas grave c'est vraiment ma façon de voir les choses et puis merci et puis je suis convaincue que s'il y avait Plus de personnes avec cette vision-là, il y aurait peut-être moins de décalage entre les hommes et les femmes. Et après, ça, c'est hyper personnel, mais dans ma vie, j'ai toujours eu la chance, peut-être, ou l'ouverture d'esprit, je ne sais pas, de rencontrer des hommes qui étaient plutôt demandants, en fait, de connecter à la femme, qui étaient curieux. et qui veulent en fait rendre les choses meilleures. Mais pour ça, je pense que les femmes doivent vraiment faire un pas, au lieu de faire un pas en arrière, envers les hommes, et peut-être là aussi avoir une meilleure estime d'elles-mêmes pour mettre des limites, si elles doivent en mettre, mais juste ne pas être dans la peur en fait, et ne pas être dans le combat, quel qu'il soit.
- Speaker #0
Et comment tout ça a changé ta relation à la moumou ?
- Speaker #1
Au final, je pense que cette vision, je l'avais toujours un petit peu eue. C'est juste que le contexte a mis en lumière cela à ce moment-là dans le voyage. Après, dans mes relations amoureuses, c'est vrai que ça m'a permis aussi de... peut-être d'apprivoiser les hommes de manière un peu différente, c'est-à-dire d'être peut-être plus ouverte et curieuse à la manière dont ils pensent, ils voient les choses. il voit les femmes, il voit les relations, il voit la vie, et puis ça m'a vraiment apporté beaucoup de sagesse, franchement, je trouve les hommes, tous ceux que j'ai rencontrés, tellement sages. tellement éveillée et en fait ils ont tellement apporté au monde, ils ont tellement apporté dans les liens avec les femmes et l'autre jour pour la petite anecdote je suis allée voir un concert de musique et de danse folklorique mexicaine super palace des beaux-arts à Mexico City avec mes copains et puis on regardait ça donc il y avait beaucoup de danse en couple puis en fait je me disais mais à l'époque c'était tellement normal d'être d'être dans un village, et puis d'aller parler à une femme parce que tu la trouves jolie, et puis de lui faire la cour, de danser avec elle. Et en fait, aujourd'hui, c'est quelque chose qui n'existe absolument plus, sans parler des traditions culturelles, mais juste de la rencontre, en fait, entre l'homme et la femme, et je trouve ça tellement mignon. profondément triste où en fait on a complètement enlevé ce pouvoir pas un pouvoir masculiniste dangereux mais un pouvoir en fait de de d'encadrer d'entourer la femme est vraiment l'équilibré en fait des deux énergies masculines et féminines qui existent plus
- Speaker #0
c'est trop beau entendre en tout cas quand tu lis, je pense que ça peut faire du bien à beaucoup de personnes déjà beaucoup de femmes qui ont des appris sur les hommes et d'entendre comme tu dis que des hommes bienveillants et des hommes qui ont beaucoup apporté au monde et qui sont d'une douceur et d'une profondeur il y en a plein souvent on entend dire le contraire de la part des femmes
- Speaker #1
Oui. Moi, j'ai pas le temps de me montrer qu'ils disent,
- Speaker #0
ah, les hommes, c'est que comme ça. Ah, les hommes, c'est que comme ça. Non ! Je suis pas d'accord.
- Speaker #1
Je suis d'accord. Je l'entends aussi beaucoup dans... dans ma vie. Et je trouve ça hyper triste. Enfin, je veux dire... Faisons un parallèle avec le yoga. Puis c'est ce qu'on disait tout à l'heure. Ouais. Donc, en fait, tout... Tout est toujours différent, on ne peut pas dire le yoga c'est le yoga, non, le yoga il y a mille types différents de yoga, si tu fais un type, tous les jours ton corps, ton esprit, tes émotions seront différentes, donc ta pratique sera différente, et en fait tout est tellement... complexe au sens magique du terme qu'on ne peut pas faire de généralité en fait et bien sûr qu'il y a des hommes qui ne sont pas bons mais au même titre qu'il y a des femmes qui ne sont pas qui ne sont pas bonnes non plus qui ne sont pas équilibrées qui sont totalement désalignées d'elles-mêmes. Mais ça, c'est une responsabilité individuelle de, premièrement, mieux se connaître pour avoir moins peur de l'autre, être curieux, d'aller à la rencontre, de poser des questions, et puis de donner l'espace à la personne et à l'homme, en l'occurrence, pour parler, dire ce qu'il aime. la manière dont il voit les choses et puis le rassurer lui donner un espèce de safe space pour que la connexion opère quel serait ce pot entre ce dialogue entre hommes et femmes le
- Speaker #0
pont ce lien ce dialogue cette connexion entre hommes et femmes comment pourrait-ce être ? Crémer, soutenir, en fait, par quoi ? Qu'est-ce qui va faire ce lien dans ton avis aujourd'hui ? Qu'est-ce qui pourrait aider à faire ce lien ?
- Speaker #1
Je pense vraiment que l'amour de soi, c'est la base, un peu comme dans toutes les rencontres et toutes les opportunités de la vie, qu'il s'agisse d'une rencontre relationnelle ou d'un travail. Si on n'a pas confiance en soi, on ne va probablement pas... Pas y arriver, ou en tout cas, peut-être qu'on va y arriver, mais peut-être pas avec aise. Mais voilà, je pense que l'amour de soi, c'est une première pierre à l'édifice. Et puis après, je dirais, c'est vraiment la curiosité de comprendre quelle est la carte du monde, de la personne en face de nous, qu'il s'agisse d'un homme ou d'une femme d'ailleurs. D'être moins auto-centré, de poser des questions, de moins parler et plus écouter. Et après, encore une fois, il y a des personnes avec qui on ne va pas du tout raisonner. C'est ok, mais ça ne veut pas dire que les hommes sont mauvais. Je pense que c'est amalgame, vraiment hyper toxique. J'ose raccourcir que pour moi, certains courants du féminisme sont ultra toxiques.
- Speaker #0
Très castrateurs, peut-être, non ?
- Speaker #1
Très castrateurs, oui.
- Speaker #0
Et comment tu en es arrivé au yoga ? Je sais que ça fait un petit bout de temps que tu as... Tu avais déjà, je pense, découvert cette discipline avant, mais tu disais qu'à Bali, tu n'avais pas forcément trop fait du yoga et que ça a été fait en deuxième temps quand tu es revenu, que tu es tombé en amour avec cette pratique. Comment tu as découvert ça ? En quoi ça t'a servi ? Et comment tu es tombé en amour de ça ?
- Speaker #1
Alors, premièrement, ce qui est drôle, c'est que j'avais fait du yoga par-ci, par-là, mais je n'avais toujours pas détesté. Je ne comprenais pas trop l'intérêt de la pratique du yoga. Je trouvais ça pas assez dynamique, mais pas assez reposant à la fois. C'était un équilibre qui ne me convenait pas avant de partir en voyage. Il faut savoir qu'avant de partir en voyage, j'avais des pratiques sportives quand même assez intenses. Je faisais de la boxe, de la course à pied. J'avais même fait des triathlons avant de partir. J'étais très dans la force, en fait. Et puis voilà, je suis partie en voyage. Pendant mon voyage, j'ai un peu fait du sport, mais plus des opportunités locales. C'est comme si j'ai tout reconstruit ma pratique depuis zéro, comme si j'avais tout reset, en fait. Et d'ailleurs, puisqu'il y a des gens qui nous écoutent, je pense que... personnellement, mon voyage vers le yoga, ça a été que le yin m'a vraiment permis de me connecter à mon corps et ensuite de construire sur la base du yin qui est très très doux, très très lent et qui permet vraiment de se connecter à sa respiration, à toutes ses sensations. J'ai vraiment trouvé ça ultra magique. Et du coup, j'ai fait énormément d'yin pour me reconnecter à mon moi intérieur. qui était un peu happée par les codes suisses de travail, d'attente de la société, de revenir dans un environnement où ce n'était pas forcément non plus facile de reconnecter à mon environnement. Et donc, ça m'a vraiment beaucoup aidée. Puis, à partir de là, j'ai construit des pratiques plus dynamiques. Tu vignasses ça, jusqu'aux roquettes que je fais aussi. Et aujourd'hui, j'aime tout dans le yoga. C'est presque devenu, je ne veux pas dire une religion, parce que je ne suis pas du tout dans une vision dogmatique du yoga, mais c'est vraiment devenu ma religion de connexion à moi-même. Comme on le disait aussi dans un autre échange, je trouve que le yoga, c'est vraiment une métaphore de la vie. C'est fou. Comme je te disais, il y a des jours où tu as l'impression que tu n'y arrives pas. Quand tu regardes, je t'expliquais ce cours que j'ai fait à Mexico City, qui est un cours très avancé, où j'avais l'impression de rien pouvoir faire. Et en fait, la personne à côté de moi avait filmé toute la séquence et me l'avait envoyée. Puis en fait, en regardant la séquence, j'avais presque pu réussir à tout faire, sauf les variations requêtes que je ne peux pas et que je ne pourrais probablement jamais faire. Mais au final, je trouve que la sensation qu'on a à l'intérieur de soi est en fait... si on mettait une caméra ou qu'une mouche nous regardait d'en haut on s'en sort très bien et je trouve que c'est une belle métaphore de la vie parce qu'on est trop dur avec soi-même des fois et puis aussi quelque chose que j'aimerais compléter c'est que le yoga comme la vie, comme l'amour de soi on a beau avoir les fondamentaux mais c'est tellement complexe que tous les jours ça varie parler du couple aussi, du coup c'est une danse à deux tous ces trucs complexes, mais en fait, t'es deux. Alors que déjà, c'est parfois complexe de se comprendre soi-même. Quand tu rajoutes quelqu'un d'autre, ça l'est deux fois plus. Mais je trouve que, voilà, si on prend la même prof de yoga, la même séquence, et qu'on la fait tous les jours, en fait, tous les jours, elle sera différente. Parce qu'on sera tous les jours différents dans nos capacités physiques, dans notre état émotionnel, dans notre état de fatigue. dans notre cycle, nous les femmes. Je trouve que c'est vraiment une trop belle métaphore de la vie, en fait, le yoga.
- Speaker #0
J'aime beaucoup utiliser l'image du miroir. C'est comme si vraiment, on se décolle face à un miroir, on se découvre, on se découvre, on se dit Ok, ouais, en fait... Je me dévoile à moi-même. Je vois certaines choses que je ne voyais pas parce que je ne passais pas assez de temps avec ce corps. Je ne passais pas assez de temps avec ce corps, avec toutes ses difficultés, en train de me dire en réalité, je me compare. En réalité, je me déteste. En réalité, je me sens nulle. En réalité, peut-être qu'il faudrait que j'apprenne à m'aimer plus. Je vois vraiment... Au début, je ne comprenais pas trop pourquoi je faisais du yoga. Je trouvais ça sympa.
- Speaker #1
Je trouvais ça difficile.
- Speaker #0
Et du coup, ça me challengeait. J'ai toujours un peu eu tendance à, par exemple, si quelque chose est difficile, alors ça veut dire que je dois aller creuser dedans. Et qu'il y a quelque chose que je dois apprendre. Et voilà, aller découvrir quelle est cette chose derrière. et au fur et à mesure à un moment il y a eu vraiment cette image du miroir en réalité j'ai peur de faire des inversions c'est la réalité j'ai peur de prendre un gros pas, un faux pas dans la vie j'ai peur de tomber, de me faire mal je me tombe et je me me rehausser, si je me tombe je me casse la figure et ça comme prendre des risques dans les relations prendre des risques avec le... Le fait d'aller mettre le nez dans soi-même et d'aller voir les zones d'ombre. C'est parfois quand on met le nez à l'intérieur et qu'on voit des choses douloureuses, des choses difficiles. Ça redemande un... Soit on reste avec ça et on fait semblant qu'on ne les voit pas. Et puis, c'est là qu'on commence à devenir dénébrosé, anxieux. Soit on commence à rémanier la réalité. Et rémanier la réalité, c'est laisser aller aussi des choses qui ne nous conviennent plus. Et parfois, laisser aller, c'est vraiment difficile.
- Speaker #1
Oui, c'est vrai. Mais aussi ce que ça... Faire raisonner, c'est que tous les jours, ça leur donne une nouvelle chance, en fait. Comme une posture qu'on n'arrive pas à faire aujourd'hui, peut-être que demain, on arrivera à une toute petite étape de plus vers la posture. Et puis, voilà, au final, si on réitère, on ne peut qu'évoluer. Alors que si on se dit, ah non, non, cette posture, elle n'est pas faite pour moi, elle est trop d'embeuse, ou que sais-je, alors il y a des bonnes raisons, en l'occurrence, pour lesquelles les postures peuvent être risquées pour certaines morphologies. Mais voilà, je trouve que c'est aussi un bon parallèle. Puis une de mes profs en Suisse, elle dit toujours, en fait, quand on apprend une posture, ce qu'il faut apprendre, en premier, ce n'est pas faire la posture, c'est apprendre à tomber. Et c'est comme dans la vie. Si on a le fondamental de s'aimer suffisamment et d'avoir les bons réflexes pour prendre soin de soi et prendre des risques, on prendra des risques. Mais si on n'a pas ce fondamental, c'est clair que c'est compliqué et c'est dangereux pour le cerveau. pour la perception de la personne par rapport au risque pris, qui devient un risque un peu irrationnel. Mais tout ça, mon Dieu, c'est tellement complexe. Je veux dire, je parle de psychologie là, et on a quand même des êtres si magiques et si complexes à la fois qu'on ne peut pas tout connaître non plus de nous-mêmes. Il ne faut pas avoir cette attente-là qu'avec l'introspection et tout ça, on puisse absolument connaître toutes nos ombres et toutes nos facettes. C'est juste impossible. En fait, je pense que ce qu'on peut par contre faire,
- Speaker #0
c'est des cours.
- Speaker #1
on le découpe petit à petit parfois par niveau sur des années et des années c'est ça et je pense que la clé c'est vraiment d'être dans la compassion avec soi d'être douceur la patience et ouais
- Speaker #0
Comment tu pourrais définir vraiment de manière peut-être pas trop sans... En fait, je ne vais pas te donner de limites. Comment tu pourrais définir pour quelqu'un qui ne comprend pas qu'est-ce que l'amour de soi, en fait ? Qu'est-ce que l'amour de soi ? Parce que parfois, c'est très à la mode. Si on entend beaucoup parler sur Instagram, l'amour de soi, nanana, mais en réalité, ça veut dire quoi, s'aimer ?
- Speaker #1
C'est une question très profonde. Quoi ?
- Speaker #0
Pour moi...
- Speaker #1
comme tu dis, je pense que c'est un truc très à la mode et il y a des gens qui vont te dire qu'avec un programme de deux semaines tu peux booster ton amour de toi alors peut-être, mais c'est le chemin d'une vie au final, mais pour moi l'amour de soi, comme son nom l'indique c'est le fait, c'est la capacité à se valoriser et la capacité à s'aimer pas en opposition mais à côté de la confiance en soi qui pour moi est beaucoup plus quelque chose lié à ses compétences et plus à l'action en fait, pour moi l'amour de soi c'est plus quelque chose qui est dans la subtilité, dans la passivité, de se donner de la valeur et de se donner de l'amour à soi-même, de prendre soin de soi dans tous les sens du terme que ce soit prendre soin de son corps prendre soin de... Son hygiène de manière générale, son hygiène mentale, son hygiène émotionnelle, pour pouvoir être son meilleur soutien, en fait. Ou en tout cas pas son saboteur. Et pour pouvoir, du coup, prendre la surface de notre petit étang toute lisse, et pouvoir mieux se connaître, et pouvoir aller là où on a envie d'aller. Donc, en final, je pense que les deux peuvent... On peut avoir confiance en soi si on est bon dans un truc, mais qu'en fait, on ne s'aime pas. Mais je pense vraiment que l'amour de soi peut aussi nous amener vers la confiance en soi, parce que c'est vraiment l'amour de soi qui va nous permettre de mieux se connaître, d'être audacieux et de prendre des risques. Je ne sais pas si ça répond à ta question.
- Speaker #0
Je n'ai aucune réponse spécifique. Je demande toujours, j'aime bien demander qu'est-ce qui est pour toi en fait. Parce que nos réponses sont toujours, ce qu'on ressent, c'est juste en fait. Et comment tu t'apprends de l'amour ? Ça c'est une question que je pose à plein d'amités.
- Speaker #1
Alors là aussi, je pense que c'est hyper personnel. Pour moi, me donner de l'amour, comme je l'ai dit et puis je le dis ça veut pas dire que c'est facile mais c'est être vraiment patiente avec moi même c'est mon plus gros défi de cette vie je crois la patience donc d'être patiente, d'être dans la compassion et après c'est des toutes petites choses mais qui moi me font me sentir bien et du coup me font me sentir que je prends soin de moi et que tout va bien des bonnes habitudes de sommeil, des bonnes habitudes de nourriture. Le yoga, c'est clairement devenu un pilier fondamental à mon bien-être, et donc à mon amour de soi. Et puis une petite discipline quand même, parce qu'on a tous des jours où ça va pas. C'est du bullshit de faire croire aux gens qu'une fois que... Que t'as de l'amour de toi, en fait, tu l'as tout le temps, puis c'est linéaire. Non, c'est du bullshit. On passe tous par des moments... compliqué
- Speaker #0
par des spirales négatives, mais je pense que justement, pour ne pas aller trop profondément dans cette spirale négative, en termes de profondeur ou de longueur, de durée, disons, je pense que ça demande un petit peu de discipline pour remonter la pente, en fait. Et ça peut être des toutes petites choses, ça peut être des micro-trucs, ou ça peut être des gros trucs de la vie. Mais voilà, je pense que l'autodiscipline est importante pour cultiver, pour développer et ensuite cultiver. Cet amour de soi au quotidien. Après, ça peut être des petites choses, cuisiner un truc qu'on a envie de cuisiner. Là, je n'ai parlé que de trucs seuls, mais ça peut aussi être inviter un ami chez soi ou téléphoner à un ami, lui dire comment on se sent, que sais-je. Des choses qui nous font du bien et qu'on ferait pour un ami, en fait.
- Speaker #1
et je pense qu'il y a les voix parfois avec un petit décalage de quelques secondes oui
- Speaker #0
et je disais se foutre la paix aussi lâcher la perfection parce qu'en fait des fois on veut être parfait, on veut tout faire bien et puis ça je pense que c'est un peu La métaphore de la feuille quadrée occidentale, où en fait il faut parfois se faire violence, mais en sortir un petit peu, lâcher prise, sortir des cases, et puis encore une fois prendre des risques qui ne sont pas forcément des risques au sens propre du terme, mais plutôt au sens confortable du terme, des trucs qui ne nous rendent pas trop confortables.
- Speaker #1
comment tu vois la suite ? là t'es en Suisse pour l'instant t'es un petit pause t'es dans une petite pause mexicaine est-ce que t'aimerais bien genre prendre le voyage repartir faire un tour du monde ?
- Speaker #0
c'est une grande question sincèrement j'ai pas la réponse je sais pas franchement je sais pas je pense que le voyage restera de toute façon ancrée très très profondément en moi après je pense aussi que j'ai connecté à la capacité de voyager sans me déplacer c'est un peu bizarre à voir cette philosophie du voyageur même si je ne suis pas en train de visiter un pays différent tous les mois Je pense que c'est important aussi. Mais oui, c'est clair, il y a tellement de régions que j'ai envie de voir. Mais peut-être que ce serait un voyage différent. Parce que c'est vrai que, même dans mes deux ans de voyage, j'ai eu plein de voyages différents en soi. Mais c'est vrai que je serais plus à faire un voyage très immersif dans la culture, de connecter avec les locaux encore plus, alors que je l'ai déjà fait, mais encore plus que ce que j'ai fait. plutôt que de chercher les sentiers touristiques, les beaux endroits à visiter. Je pense que ce serait plus quelque chose d'initiatique. Mais voilà, je dis ça. J'attends de voir ce que la vie me réserve.
- Speaker #1
Est-ce que tu aurais un dernier mot pour les personnes qui nous écoutent ? Peut-être que tu pourrais résumer cette expérience à un mot, par exemple. Ces dernières années, toute cette beauté, toute cette expérience, tout ce voyage profond qui est passé par des îles, par des introspections, par des découvertes, par des amours, par des séparations, par du yoga, par de nouveaux voyages.
- Speaker #0
Un mot, c'est compliqué, mais si j'ai le droit d'en utiliser deux.
- Speaker #1
Ou un enseignement, je ne sais pas. Qu'est-ce qu'il y aurait, l'enseignement derrière, je ne sais pas. Soit spontané.
- Speaker #0
J'utiliserais deux mots, qui est en fait le nom que j'ai donné à mon activité de coaching pour les hommes, mais qui au final est un peu universel comme terme, où en fait j'ai appelé ça Love Evolve. Parce que je trouve qu'on évolue que dans l'amour. dans la vie, l'amour au sens très universel, très général du terme, que ce soit l'amour de l'autre ou l'amour de soi. Et je pense que c'est vraiment l'amour qui nous pousse à évoluer, en fait, qu'on le veuille ou non, et des fois à notre insu. Mais voilà, je pense que ce voyage, ça a été la métaphore de cela, en fait, de vraiment s'aimer pour évoluer, ou alors... S'aimer parce que tu évolues, puis en fait, t'es sur un truc où t'as pas le choix, c'est pas toi qui as choisi cette étape, cette petite épreuve. Donc tu dois vraiment cultiver ton amour pour traverser l'épreuve et donc évoluer. Donc c'est vraiment ces deux mots que j'utiliserais, qui pour moi définissent la vie en fait. Mon voyage, peut-être la nouvelle vision que m'a donné ce voyage sur la vie.
- Speaker #1
c'est magnifique, je me souviens, t'avais une page Instagram pour l'instant, elle n'existe plus, non ? mais ça me ferait vraiment plaisir enfin, je m'en ferais une joie comment dire en français ? parfois j'ai pas les expressions prêtes je m'en ferais une joie de le partager avec grand plaisir je vais le mettre en description je partage comment pouvoir discuter les invités voilà ok, super ma chérie, ça m'a fait trop
- Speaker #0
au plaisir et voilà j'espère que la vie va nous remettre encore et encore sur des chemins qui vont se croiser oui c'est sûr ça c'est un dernier truc que je vais dire avant qu'on arrête c'est que les rencontres qu'on fait dans un voyage alors pas toutes encore une fois mais certaines en fait je suis convaincue que c'est des liens pour la vie et que Et comme c'est vraiment des miroirs de notre évolution personnelle, des gens qui nous ont rencontrés à un moment donné et avec qui on garde contact, on voit évoluer. Et je trouve ça magnifique. Et en l'occurrence, on s'est vus il y a trois semaines. C'était trop cool. Et je suis sûre qu'on va se revoir.
- Speaker #1
À Paris.
- Speaker #0
Et même si on ne se revoit pas bientôt, je me sens très connectée aux rencontres que j'ai faites pendant mon voyage.
- Speaker #1
là on est à la fin de l'épisode et confie-toi bien de ton temps en Mexique magique parce que là il fait bien froid et des belles fêtes je pense que je vais diffuser l'épisode ça sera plus Noël mais en tout cas bonne fête je te le souhaite quand même c'est gentil Max c'est infiniment plus ton invitation
- Speaker #0
ton accueil et c'est toujours introspectif aussi de répondre à des questions comme ça par oral donc merci pour cette invitation cet échange et puis voilà à bientôt oui à tout bientôt