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Ma petite famille - le podcast intimiste sur la vie de parents pour informer, décomplexer et partager

Marion, Ecrire pour informer sur la parentalité - Co-auteur "Un post partum en douceur"

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33min |26/04/2024
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33min |26/04/2024
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Description

✨🎙️✨ #48 Marion, Ecrire pour informer et inspirer sur les sujets de parentalité !

Découvrez l'histoire inspirante de Marion Joseph, maman de deux petites filles, journaliste, autrice et femme passionnée. J'ai eu la chance de rencontrer Marion lors de l'événement de Sandra @ilado pour la sortie de son livre "Mèr(e)veilleuse" (épisode 47 du podcast). Rédactrice en chef du Figaro et auteure du blog "Parlons maman", Marion nous livre son expérience de la maternité avec une authenticité et une positivité contagieuses.

Dans cet épisode, nous revivrons ensemble ses grossesses sereines, ses deux accouchements très différents et ses post-partum vécus avec douceur malgré quelques challenges. Marion nous parlera de son allaitement, de sa reprise du travail, et de sa passion pour l'écriture qui l'a amenée à créer son blog "Parlons Maman". Elle évoquera également la genèse de son livre sur le post-partum "Un post-partum en douceur", fruit d'une belle collaboration avec @ama_kraamzorg_francaise.

Le témoignage de Marion m'a profondément marquée par sa vision inspirante de l'équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, un objectif que nous recherchons (presque) toutes. Merci Marion pour ton témoignage positif et inspirant qui nous rappelle combien il est important d'être aligné avec soit même. Merci infiniment de la confiance que tu m'as accordée et de ta disponibilité.  Je ne peux que conseiller d'aller visiter le blog Parlons Maman et de lire son livre "Un post partum en douceur" :) 

Retrouvez l’épisode dans la bio.

Bonne écoute 🎧!

Je vous invite à vous abonner à la chaîne pour ne rien rater des sorties d’épisodes et me laisser un avis et 5 étoiles ⭐️pour soutenir le podcast. Merci infiniment 🤍


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Fonder une famille, c'est du bonheur, des joies, des doutes et des combats qui sont propres à chacun et qui soulèvent beaucoup d'interrogations. Je suis Pauline et je suis la créatrice du podcast Ma Petite Famille. Dans ce podcast, vous écouterez des récits singuliers, authentiques et inspirants de parents qui partageront leur histoire du désir de fonder leur famille au quotidien avec leurs membres. Je vais converser avec des parents anonymes ou plus connus, que vous suivez peut-être sur les réseaux sociaux, pour vous proposer, de par ces rencontres, un maximum d'histoires enrichissantes, bienveillantes et déculpabilisantes. vous retrouverez tous les 2ème et 4ème vendredi de chaque mois un nouvel épisode pour suivre l'actualité du podcast des invités et de ma vie de maman rejoignez la communauté ma petite famille sur Instagram et si vous aimez les épisodes je vous invite à laisser une note de 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute privilégiée et avec un petit commentaire cela permet au delà de me faire très plaisir de faire connaître le podcast au plus grand nombre je vous en remercie Avant de vous embarquer dans ma conversation avec mon invité, je souhaitais vous faire découvrir la marque Atelier Amage. Vous cherchez un cadeau de naissance unique et pratique ? La gamme d'accessoires de pierre et culture proposée a été conçue pour le quotidien des parents. Vous serez séduit par les motifs intemporels et spécialement dessinés pour la collection. La personnalisation des pièces est faite en Bretagne. Vous êtes sûr de faire plaisir avec un cadeau unique, réalisé avec amour. Rendez-vous sur atelier-amage.fr pour en savoir plus. Maintenant, place à l'épisode. Bonne écoute !

  • Speaker #1

    Bonjour Marion, merci beaucoup d'avoir accepté mon invitation sur le podcast. On s'est rencontré entre guillemets par hasard à une soirée et on a failli pas se parler tandis qu'on se parlait sur les réseaux, c'est marrant. J'étais très heureuse de t'avoir à mon micro pour les gens qui nous écoutent parce qu'ils savent toujours pas quitter. Est-ce que tu pourrais te présenter, dire qui tu es, d'où tu viens, de qui est composée ta famille et qu'est-ce que tu fais dans la vie, s'il te plaît ?

  • Speaker #2

    Oui, déjà merci beaucoup pour ton invitation, je suis très contente de... répondre à tes questions sur ton podcast. Je m'appelle Marion Joseph, je suis la maman de deux petites filles. Je suis mariée avec Thibaut depuis dix ans. Je suis dans la vie journaliste, je travaille au Figaro depuis plusieurs années et je m'occupe au Figaro des éditions locales du site internet. J'ai des équipes de journalistes qui sont en région et on traite de toute l'actualité locale. et en parallèle de ce métier j'ai un blog qui s'appelle Parlons Maman qui est dédié un peu comme son nom l'indique à la maternité à la parentalité et aussi aux femmes sur lequel je mets à profit mon métier de journaliste pour essayer de donner des conseils aux parents leur faire découvrir des univers un peu inspirants des portraits etc voilà et en dernier ma dernière casquette c'est que j'ai écrit il y a un an un livre qui est sorti il y a un an un post-partum en douceur que j'ai co-écrit avec Delphine Petit Posma, qui est Kramsorg à Amsterdam. Et c'est justement de son métier beaucoup et de l'accompagnement aux Pays-Bas dont on parle dans le livre. Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai. Je pense que beaucoup d'auditrices ou auditeurs ont lu ton livre.

  • Speaker #2

    Écoute, c'est super.

  • Speaker #1

    C'est vrai, c'est un des premiers qui parle du postpartum. On n'en parle pas énormément.

  • Speaker #2

    C'est un sujet qui commence depuis quelques mois à être abordé en France, mais trop peu à notre goût. Et quand on a commencé à travailler dessus, c'était justement pour essayer d'aider les femmes et les couples à mieux vivre leur postpartum. qui est très peu accompagnée en France par le personnel notamment médical. Et donc, on s'inspire du métier de Delphine pour trouver des conseils très pratiques, des choses à mettre en place dans cette période qui suit la naissance de son premier, deuxième, troisième enfant et qui est très importante puisque c'est là vraiment que tout commence. En France, on est hyper accompagnée toute la grossesse et puis après, on est un peu lâchée dans le vide. Et nous, on voulait inverser ce paradigme et dire que justement, c'était après qu'il fallait beaucoup d'aide et être accompagnée pour essayer de mieux vivre le postpartum.

  • Speaker #1

    Alors si on reprend dans tes aspirations, tu as toujours voulu être maman des petites ou pas du tout ?

  • Speaker #2

    Je me suis toujours projetée maman plus tard, mais ce n'était pas un désir des toutes petites. Non, mais je savais qu'un jour j'aurais des enfants et c'est plus l'histoire d'amour bien enclenchée avec celui qui allait devenir mon mari. Et puis voilà, passant les étapes, que le désir de maternité est vraiment arrivé. On s'est lancé dans cette aventure tous les deux après notre mariage.

  • Speaker #1

    Alors, est-ce que ta première petite est venue vite ?

  • Speaker #2

    Oui, on a eu pas mal de chance. En fait, au bout de deux ou trois cycles, je suis tombée enceinte. Donc, ça a été assez facile. Et puis, la grossesse s'est bien passée. Je n'ai pas eu de soucis particuliers. J'ai vraiment adoré l'état de grossesse et vivre mois après mois. Cette fusion avec mon bébé, découvrir les différentes étapes. Je me rappelle, à l'époque, ça doit toujours exister, des applis où on voyait l'évolution du fœtus et du bébé. Donc tous les jours, toutes les semaines, on regardait. Ah bah tiens, là c'est une courgette. Puis il y avait tous les moments autour des échographies. Enfin voilà, j'ai trouvé ça vraiment magique. Et ça s'est quand même déroulé très bien. Et donc, c'était super, c'était magique.

  • Speaker #1

    Tu avais fait une préparation à la naissance ou quelque chose de spécial ? Ou non, tu t'étais laissée bercer par les étapes et les rendez-vous obligatoires ?

  • Speaker #2

    Oui, j'avais fait des cours de préparation à l'accouchement. J'avais lu, j'avais quelques livres qui m'avaient été prêtés, notamment par ma belle-sœur qui est un peu plus âgée, donc qui avait déjà eu des enfants, donc qui m'avait donné pas mal de conseils. et j'avais pris des cours de préparation à l'accouchement. J'étais suivie dans un cabinet de sages-femmes libérales. On a vu que j'étais allée avec Thibaut notamment pour l'accouchement. La respiration se préparait à ce moment-là qui me faisait un peu peur quand même. et puis après le retour à la maison qu'est-ce qu'il fallait avoir j'avais eu besoin en tout cas d'essayer de me projeter un peu à l'époque

  • Speaker #1

    Alors comment s'est passé l'accouchement ? T'avais un souhait de de naissance ou pas du tout ?

  • Speaker #2

    Non, à l'époque je pense que j'ai le sujet je ne connaissais pas ce que c'était un plan de naissance c'était vraiment un inconnu qui s'ouvrait à moi même si je m'étais un peu préparée je savais que j'avais a priori envie d'avoir une péridurale parce que j'avais quand même assez peur de ce moment-là J'avais peur que ce soit un peu la panique, mais ça, je pense que c'est peut-être un peu le récit familial qui veut ça, parce que moi, apparemment, je suis arrivée vraiment très vite, en deux heures. Ma mère a dit ça, donc je pense qu'elle m'a transmis cette espèce de... de peur un peu d'avoir un enfant qui arrive et pouf, ça y est, il est sorti. Mais sinon, je n'avais pas de plan particulier. Évidemment, on voulait être tous les deux avec mon mari qui soit là. Les contractions commençaient le soir, on était tranquillement devant la télé. Et puis en fait, je n'ai vraiment pas eu de douleur de toute ma grossesse. Et là, j'ai eu une douleur. Je me suis dit tiens, c'est bizarre, vraiment un espèce de pic. Il me restait dix jours, je crois, avant le terme. Donc au début, je me dis bon, non, ça ne doit être rien. Je ne dis rien à Thibaut. Et puis un quart d'heure plus tard, de nouveau la même douleur. Je me dis bon, c'est un peu bizarre quand même. et rebelote un quart d'heure plus tard. Donc là, au bout de trois, je lui dis, bon, c'est sans doute rien, mais ça fait trois fois que j'ai une douleur. Bon, c'est peut-être ça. Et puis en fait, ça avait commencé. Donc là, c'était parti. Puis ça, ça a accéléré. Donc là, il m'a dit, bon, je n'ai pas du tout d'essence dans la voiture, je vais peut-être aller en chercher. Je fais, oui, tu vas tout de suite. Tu te dépêches. J'ai essayé de prendre un bain pour voir si ça s'arrêtait. Ça ne s'arrêtait pas. Donc, trois heures, on a décidé de partir à la maternité. Il avait récupéré de l'essence. Et puis, on est partis à la maternité. On avait de la chance parce qu'il n'y avait personne qui était bien pris en charge. on a été mis dans une salle nature avec une grosse baignoire, c'était vraiment chouette a priori je supportais donc à la fois Thibaut et c'était un homme le sage-femme c'était un homme donc il me disait vous supportez bien, attendez avant la péri, j'étais là vous êtes sûr, j'ai quand même envie de la voir et puis finalement ils m'ont convaincu donc ils m'ont d'abord posé un suppositoire donc je me rappelle au début ça allait et puis en fait au bout de je sais pas un quart d'heure je me suis tournée vers Thibaut, j'ai dit maintenant tu le rappelles tout de suite je veux la péri du Rhin, j'en pouvais plus Rires Et en fait, je crois que j'ai quand même été dilatée à 6 ou 7, donc j'avais été assez loin dans le travail. Et puis là, il devait être 3-4 heures du matin, et j'ai accouché tard, parce qu'en fait, entre-temps, ils ont eu des urgences, et comme moi, je tenais avec la péridurale assez longtemps, j'ai accouché à 11h30 du matin. Donc en fait, pendant un moment, j'étais branchée, on surveillait les... la fluctuation des contractions et puis 11h30, il y a notre petite puce aînée. Voilà, donc ça a été de manière, enfin par voie basse, ça a été un peu sport la poutée. Je me rappelle qu'ils ont appelé le... En fait, la sage-femme m'a dit bon maintenant, il va falloir la sortir parce qu'elle commençait quand même à... C'était long en fait, elle descendait puis elle remontait, elle descendait, elle remontait. Elle m'a dit bon maintenant, il faut que vous y alliez parce que sinon, c'est le gynécologue qui va intervenir. Alors que là, je me suis dit ah enfin, c'est pas parce que je ne veux pas ni forceps, ni ventouse. je te conseille d'y aller là. Franchement, si tu peux, pousse de toutes tes forces. Parce qu'il avait vu ce que le... Je crois que c'était les forceps qu'il préparait. Donc en fait, je me suis mis dans un pousser, pousser, pousser. Et ça... Enfin, du coup, elle est sortie. Mais j'étais tellement concentrée sur mon effort que je ne savais même pas si le gynéco était intervenu ou pas. Finalement, non, non, c'est moi qui l'ai sortie avec la sèche-femme. Il n'y a pas eu besoin d'intervention. Mais du coup, Louise, mon aîné était un peu shooté. Donc ils l'ont vite emmenée parce qu'elle a eu du mal à respirer au début.

  • Speaker #1

    mais c'est vite revenu et on l'a vécu avec nous super et alors comment ça s'est passé ces premiers instants tous les trois ?

  • Speaker #2

    c'était assez magique ils l'ont pris et Thibaut est parti avec eux pour la réanimer parce qu'elle n'était pas non plus inconsciente mais voilà la dégager contrôler que tout allait bien et quand elle est revenue avec Thibaut c'était magique je m'étais dit que j'essaierais d'allaiter je ne savais pas si ça me plairait mais je voulais essayer donc je l'ai fait mise au... Enfin, je l'ai approchée de mon sein et en fait, j'ai trouvé ça incroyable. Elle a tout de suite pris le sein et elle s'est mise à téter, mais dans un espèce d'instinct, quoi, hyper naturel. Et on était, mais avec Thibaut, complètement émus, épatés de cette magie, quoi, sous nos yeux, de voir notre petite puce à peine sortie, déjà en train de téter. Donc, c'était... Ouais, on était dans notre bulle. c'était incroyable, complètement magique. Et donc, tout s'est fait après assez naturellement dans cette lancée avec elle. On était plutôt bien accompagnés à la maternité dans les premiers gestes. Alors après, oui, c'était différent, évidemment. C'était génial, mais il y a eu la fatigue qui est arrivée. Elle m'a fait une belle nuit de la java, je me rappelle. J'ai fini par les appeler à 5h du matin, je n'arrivais plus parce que du coup, Thibaut ne pouvait pas dormir. et en fait ils me l'ont emmailloté il y a un chère mère de puricultrice qui me l'a emmailloté et là elle s'est arrêtée instantanément c'est magique je veux savoir faire ça voilà donc ça c'était dur parce que c'était fatigant et puis on avait des visites la journée donc comme c'était le premier je pense qu'on n'avait pas conscience qu'il fallait aussi qu'on se préserve nous. On avait envie que notre famille la découvre, etc. Mais du coup, le contre-coup, c'est que c'était assez fatigant.

  • Speaker #1

    Et après le retour, donc tous les trois à la maison, toi, tu avais ton congé maternité ?

  • Speaker #2

    Oui, j'avais mon congé maternité. J'avais rajouté un petit peu parce qu'elle est née début juin. Donc, j'aurais dû reprendre, je crois, mi-août ou fin août. Et j'avais rajouté le mois de septembre pour être tranquille et rentrer à la crèche début octobre. Et moi, je reprenais dans la foulée. et c'était vraiment une super période l'été moi je trouve quand on a un petit bébé alors on a eu très chaud quand même à un moment au tout début je me rappelle en plus on vivait sous les toits donc je fermais toutes les fenêtres et puis je tournais un peu en rond parce qu'il y avait une espèce de canicule donc il faisait près de 40 degrés c'était un peu dur mais sinon après on est parti elle est née le 4 juin et mi-juillet on est parti Thibaut il avait gardé des vacances plus le congé paternité de l'époque était de 11 jours ou quelque chose comme ça donc ça nous a permis de partir tous les trois pendant quasiment six semaines

  • Speaker #1

    Et la reprise, comment ça s'est passé ? L'organisation avec Tapus ?

  • Speaker #2

    On avait une place en crèche donc ça c'était super Je suis allée tôt le matin donc c'était Thibaut qui l'a déposée au Figaro je commençais à 7h du matin Donc je partais très tôt, il dormait encore tous les deux, il l'a déposé à la crèche, et du coup la contrepartie c'est que je finissais plus tôt, et donc j'arrivais à la récupérer vers 17h30, quelque chose comme ça à la crèche, et profiter de cette fin de journée avec elle, lui donner le bain, jouer un peu, la faire dîner, etc. Et puis après Thibaut rentrait, il en profitait un peu aussi. Pour la crèche c'était vraiment super parce que... Elle était juste à côté de chez nous, avec du super personnel. C'était un petit cocon, je savais qu'elle était bien. Au début, les premiers jours, ça a été un peu doux. Après, j'étais un peu angoissée. Puis très vite, j'ai vu qu'ils étaient très doux avec elle, qu'elle allait bien, qu'elle avait l'air contente, même si elle était petite. Je voyais que ça se passait bien, donc c'était plutôt rassurant.

  • Speaker #1

    C'est à ce moment-là que tu t'es dit je vais créer, ou tu t'es plus intéressée à la grossesse, maternité, postpartum et que tu as créé Parlons Maman ?

  • Speaker #2

    C'est plutôt lors de ma deuxième. À ce moment-là, je m'étais intéressée à la maternité. J'avais trouvé ça génial et j'avais déjà envie de recommencer tellement j'avais aimé. Mais sur le plan professionnel, je ne m'étais pas trop laissée la possibilité de réfléchir à autre chose. Donc, j'étais un peu dans mon tunnel. Je m'étais dit que je retournais, que je travaillais normalement. À ce moment-là, ça m'intéressait, mais je n'avais pas eu cette remise en question que j'ai eue à ma deuxième. C'est vraiment à la naissance de ma deuxième que j'ai eu besoin de prendre un peu de recul sur ce que je faisais. Ça faisait déjà dix ans que j'étais au Figaro. J'étais vraiment dans ce bain bouillonnant de l'actualité qui n'est pas toujours très réjouissant. Et donc, je pense que j'étais arrivée à un moment où j'avais besoin de me poser. Et c'est ma petite qui est venue un peu, ma deuxième qui est venue un peu chambouler tout ça. Et j'ai pris après sa naissance. Au début, j'avais prolongé d'un peu plus de trois mois. Et puis finalement, j'ai dit non, il faut apprendre à avoir des spectacles. On s'est fait deux raccords là-dessus. J'ai pris un an de pause. Et c'est là que j'ai beaucoup... où je commençais à m'intéresser au sujet de maternité, de parentalité et que petit à petit a germé l'idée de créer mon blog Parlons Maman.

  • Speaker #1

    Et par rapport à cette deuxième naissance, la grossesse et la naissance, tu les as vécues pareil ou tu t'étais encore plus informée et tu avais fait un projet de naissance différent ou non, tout pareil ?

  • Speaker #2

    Alors, je m'étais plus informée, oui. Après, j'étais plus rassurée parce que je connaissais déjà, donc c'était moins l'inconnu. on l'a vite constaté la deuxième écho elle est ancienne elle est couvée mais c'était rien de grave mais elle a un peu perturbé le déroulement de ma grossesse parce qu'on m'a dit bon moi ça serait bien si vous voulez accoucher par la voie basse comme la première fois faudrait qu'elle se retourne etc j'avais fait de l'acupuncture ça avait marché elle s'était retournée donc c'était un peu plus voilà j'avais un peu plus de rendez-vous etc pour ça sans que ce soit grave et puis donc elle s'était retournée je pense j'étais en congé mat déjà donc je pense ouais début du 9ème mois elle était a priori tête en bas Et puis, 15 jours avant le terme, je vais pour un rendez-vous de contrôle à la maternité. Donc, je n'avais pas de plan précis de naissance en tête, mais je m'étais dit, je veux revivre ce que j'ai vécu avec mon aîné. J'ai envie d'accoucher par voie basse. C'était magique. Voilà, revivre tout ça. Et donc, je vais à la maternité. Et puis, elle me fait une espèce d'échographie. Et puis après, elle me dit, je vais quand même contrôler qu'elle est bien tête en bas. et puis en fait elles sont venues à trois parce que la première elle dit je sais pas bien j'arrive pas à voir si c'est la tête ou si c'est les fesses en bas enfin elle y arrivait pas donc elle appelle la responsable de sa chambre elle a la douche froide du coup elle s'était remise dans l'autre sens elle s'était remise en petit bouddha votre fille est en siège, elle s'est remise dans l'autre sens. Donc maintenant, soit vous voulez faire l'accouchement par voix basse et voir si tout ça est possible, soit c'est une césarienne. Bon, c'était un peu dur sur le moment. heureusement ma mère était là m'avait accompagnée donc elle me dit ah mais tu sais c'est rien c'est pas grave l'essentiel c'est que tout aille bien qu'elle soit en bonne santé et puis il y a des femmes qui rêvent de césarienne tu pourrais faire une césarienne je dis bah oui mais moi je voulais ravi ma voix basse bon et puis finalement j'appelle évidemment mon mari on en discute et puis il me dit bah fais ce que tu veux toi ce que tu choisis voilà fais-toi confiance et en fait ça me faisait vraiment peur la voix basse en siège je sais pas je le sentais pas je me suis dit bon voilà je... on sait jamais s'il y a un problème que ça finisse en césarienne d'urgence j'ai pas envie donc un peu à contre-cœur je dis bon bah césarienne et donc là je m'attendais pas mais là elle me dit bon bah du coup on va programmer ça demain ah déjà moi je m'étais dit on reste 15 jours tranquille et en fait oui parce que dès le lendemain t'as raison c'est 15 jours avant parce que moi ouais le dernier c'est ça et elle m'avait dit plutôt que vous arriviez en travail et que ça puisse être un peu l'urgence bah on préfère vous le programmer le plus rapidement possible et du coup ça a un peu chamboulé donc là mon mari il me dit bon bah ok si c'est demain tu leur dis juste si c'est possible que ce soit pas à l'aube je pense qu'à l'hôpital ça va être tôt quand même et on dit bon bah venez à 7h du matin donc finalement on s'est dit après coup après le choc un peu digéré je me suis dit bon c'est plus facile je peux facilement mettre ma grande je sais pas et puis nous on peut se faire une dernière petite soirée tranquille et on aura pas la fatigue d'une nuit de travail au moins on sait que c'est demain voilà et puis du coup bah effectivement je mets ma ma grande à dormir chez les parents. On ne lui dit pas. On ne voulait pas qu'elle pouvait être longue. Donc, on ne dit rien. On lui dit, tu vas juste dormir chez papi et mamie. Et puis, nous, on se fait une dernière soirée. Tous les deux, voilà. On se fait un petit dîner et tout. Et puis, à presque minuit, je dis, je vais quand même aller me coucher parce que si c'est pour être fatiguée, c'est bête. Et moi qui m'endors d'habitude comme une pierre, je tombe toujours de sommeil. Et je me couche et je dis, j'ai quand même un peu mal au ventre. Mais je ne pense pas du tout contraction dans ma tête. C'était vraiment genre, bon, je ne sais pas ce que j'ai. puis au bout d'un moment je me lève et je dis à Tip écoute et puis ça va il me dit bah c'est répétitif ça revient régulièrement je dis bah oui il me dit bah ça ressemble quand même à des contractions lui qui est très cartésien et puis au bout d'un moment il me dit bah on a qu'à appeler la maternité on leur demande ce qu'ils en pensent donc je les appelle je leur dis bah voilà j'ai des douleurs ça revient puis ils me disent bah venez de toute façon là on n'a personne et comme vous devez venir demain matin à 7h il était peut-être 1h du matin ça change pas grand chose ok super bon bah on va venir alors on se dit bon bah ça nous met un peu d'adrénaline finalement dans un truc un peu prévu donc c'était rigolo puis on prépare tranquillement on prend la valise et d'un coup je m'assois pour mettre mes chaussures je lève la jambe et là j'entends bloc Et en fait, c'était ma poche des os qui s'était rompue, ce que je n'avais pas connu la première fois. Je me suis levée d'un bond. En plus, notre appartement, il était tout neuf et tout, le parquet. Donc, je me suis dit, ça va couler partout. Je me suis mise dans le palier. Serviette, vite, prends la valise, on s'en va. J'ai perdu les os. J'étais en panique. On m'a fait au grand galop et en plus, elle était en siège. Et donc, on est partis ni une ni deux. J'ai appelé la maternité sur le chemin pour leur dire, ok, on vous attend, on vous attend. et j'avais peur je sentais que ça poussait en fait donc je me disais elle arrive quoi vraiment vite et du coup Thibaut a conduit un peu vite jusqu'à l'hôpital quand on est arrivé ils nous ont dit mais c'est pas vous qui nous avez appelé là il y a 5 minutes oh si si bon on habitait pas très loin et du coup ils ont quand même vérifié quand je suis arrivée donc ils ont vérifié effectivement le travail était bien commencé et ils m'ont dit on va vérifier qu'elle soit toujours en siège ça serait bête de vous faire une césarienne et elle était toujours en siège donc là ils m'ont emmenée au bloc et ça m'a un peu impressionné le bloc au début parce que j'ai pas trop l'habitude je touche du bois mais j'ai pas eu d'opération je me suis jamais agacée et tout et puis après j'ai eu l'arachidiette et il lance vite parce que c'est rapide

  • Speaker #1

    Cette deuxième maternité, c'est peut-être aussi pour ça, vu qu'elle ne s'est pas passée exactement comme la première, enfin deuxième naissance, pas maternité, mais naissance, c'est peut-être aussi pour ça que tu as cheminé aussi au niveau professionnel ?

  • Speaker #2

    C'est possible, oui. J'ai eu envie de prendre le temps, du coup, après ça, de profiter d'elle, de profiter de mon aîné, de profiter de mon mari, et de marquer une petite pause, en fait, dans ma vie assez trépidante. au Figaro et de m'intéresser davantage aux questions maternité, parentalité, lire beaucoup de choses, écouter des podcasts. Et petit à petit, j'ai cheminé vers la création de mon blog et de me dire aussi que j'avais besoin, parce qu'au Figaro, j'étais rédactrice en chef, à l'époque, je suis encore aujourd'hui, du Figaro.fr et du coup, je n'écrivais pas beaucoup et ça, ça me manquait énormément et c'est comme ça qu'est venue cette idée de... se dire qu'est-ce qui me manque dans ma vie, qu'est-ce qui m'intéresse aussi, au dehors de ce que je fais au Figaro, et comment je pourrais allier les deux, et écrire sur des sujets qui me tiennent à cœur, avoir mon espace aussi d'écriture, et choisir mes propres sujets, et essayer aussi d'aider, à mon échelle, d'autres parents qui peuvent traverser des choses comme je les ai vécues ou pas, mais en tout cas essayer d'apporter. une aide concrète avec des interviews, des conseils de spécialistes, etc. à travers ce blog et mon compte Instagram. Mais ça a pris un petit temps avant que j'arrive à décider de tout ça. Mais vraiment, c'est aidé par ma maternité avec mes deux filles et conseillé aussi par mon mari qui a toujours été d'une grande écoute sur ces sujets-là que j'en suis arrivée à créer Parlons à moi.

  • Speaker #1

    c'est top parce que tu as créé ça pendant ton congé parental et à côté de ça tu as repris après le travail tu as un peu bifurqué aussi dans ton travail ça t'a fait un peu changer

  • Speaker #2

    j'ai voulu du coup un peu faire de toutes mes réflexions évoluer revenir vers plus d'écriture mais à ce moment-là il n'y a pas forcément de poste je suis revenue à teldufigaro.fr avoir créé mon blog parce que finalement, mon cheminement s'est fait tout au long de mon congé parental et j'ai créé mon blog quand je suis revenue au Figaro. Mais pas grave, c'était comme ça, c'était ma temporalité.

  • Speaker #1

    Mais je pensais que c'était pendant ton congé parental.

  • Speaker #2

    Ben non, ça aurait été mieux parce que j'aurais eu plus de temps pour le développer. Mais bon. Alors après, pendant mon congé parental, il y a aussi le Covid qui est arrivé et du coup, je me suis vraiment occupée de mes enfants. Peut-être que sans le Covid, je l'aurais lancé avant. Mais en tout cas, je l'ai vraiment lancé quand je suis revenue au Figaro. mais j'avais une espèce après un décuplé je me disais bon allez c'est pas grave on y va on fonce c'est comme ça et tant que j'en ai envie et que voilà j'ai l'énergie et ben tant mieux et c'est que plus tard c'est un peu plus tard que j'ai rechangé de poste au Figaro pour devenir directrice en chef des éditions locales très bien aussi mais du coup ça a été un peu en décalé par rapport à mon retour de congé mat comment t'as vécu tes postes partum pour

  • Speaker #1

    avoir écrit le livre enfin co-écrit le livre ? Je suppose que ça t'a marqué et il y a des choses qui t'ont paru un petit peu non dites.

  • Speaker #2

    Je n'ai pas eu, moi, personnellement, de postpartum trop difficile, même si j'ai trouvé qu'il y avait des phases difficiles dans ce postpartum. Certaines où on est un peu seul, quand on n'a pas forcément d'aide à côté. Les nuits qui peuvent être difficiles. Moi, j'allaitais, donc mon mari était là, mais en même temps, j'allaitais. Donc, c'était comme... Enfin, je me réveillais tout le temps. il travaillait aussi souvent dans les premiers jours après la naissance. Donc voilà, il y avait des moments un peu plus difficiles, mais dans l'ensemble, moi j'en garde un bon souvenir. Mais en fait, c'est plus au fil de mon travail sur mon blog, d'échanges avec différentes mamans, avec des professionnels, que je me suis rendu compte vraiment qu'il y avait un sujet autour du postpartum et qu'en France, on ne le prenait pas du tout assez en compte dans le... le bien-être, entre guillemets, et l'aide qu'on peut apporter aux femmes et même aux couples, parce que ça concerne la femme en premier lieu, mais après, c'est tout familial. Un constat que je m'étais fait à travers mon travail sur le blog, et en fait, j'ai rencontré Delphine via mon blog. C'est elle qui m'a contactée sur Instagram pour me présenter son métier de crâmes orgues, qui est donc un métier dédié, pour le coup, au postpartum qui n'existe qu'aux Pays-Bas et où les crâmes orgues, c'est entre la sage-femme et la pluricultrice, viennent s'occuper à domicile de la maman, de son bébé et de la famille. Pendant huit jours après la naissance, tous les jours. Donc c'est quand même une aide exceptionnelle et surtout c'est une professionnelle. Donc elle apporte vraiment des conseils éclairés, elle aide au premier bain, au portage, à la mise en place de l'allaitement ou des biberons, elle peut faire des repas, elle peut s'occuper un peu des frères et sœurs. C'est une espèce de Marie Poppins. du post-partum. Et en fait, déjà, quand elle m'a raconté son métier que je ne connaissais pas, j'ai dit, mais c'est génial. On aurait besoin vraiment de ça en France. Ça manque. Nous, on a des métiers un peu disparates, mais en plus, on n'a pas de métier qui intervient aussi longtemps et qui soit pris en charge par la Sécurité sociale parce que la base est prise en charge par les mutuelles. Donc, c'est exceptionnel. Et donc, on discute comme ça. C'était la première fois qu'on se parlait, on était au téléphone. Et elle me dit, mais moi, parce qu'elle est française, j'aimerais tellement aider plus les femmes. et puis faire changer les choses en France ce que je raconte, elle raconte son métier sur Instagram c'est comme ça qu'elle est un peu connue et elle me dit j'adorerais écrire un livre pour donner des conseils concrets mais c'est pas mon métier je sais pas rédiger donc là j'ai une petite lumière qui s'allume je dis bah écoute moi c'est mon métier j'adore ça et en plus ça me manque parce que j'écris pas assez donc on pourrait faire quelque chose ensemble et c'est comme ça que ça a démarré et que t'es partie elle m'a dit ah ouais ça serait génial et en fait la chance qu'on a eu c'est qu'elle venait donc elle habite à Amsterdam et elle venait deux ou trois semaines après en France et on s'est dit à ce moment-là bah rencontrons-nous quand tu viens et puis on verra si on arrive à se lancer dans ce projet. Et effectivement, on s'est vus, et ça a tout de suite matché. On a parlé, je ne sais pas, un quart d'heure, un minute, de choses et d'autres, parce qu'on ne se connaissait pas en fait, donc un peu pour se présenter, se connaître. Très vite, on est rentrés, moi j'avais pris un carnet, je prenais des notes sur chacune, ce qu'on avait envie de voir dans ce livre, qu'est-ce que nous, en tant qu'à la fois professionnels pour elle, moi aussi journaliste et un peu spécialiste de ces sujets-là, plus mère, parce qu'elle a trois enfants et moi deux. qu'est-ce qu'on voudrait voir dans ce livre ? Et donc, on a pris plein de notes. Et à la fin, je lui ai dit, écoute, je vais essayer de synthétiser tout ça, de faire une table des matières pour vraiment avoir une ébauche de livres. Et quand c'est prêt, je te l'envoie. Et on voit si ça nous plaît à tous les deux. On essaiera de trouver des maisons d'édition. Et ça nous a plu. Et voilà, tout a été très fluide et très rapide. Et comme moi, j'avais des contacts par mon métier dans les maisons d'édition, on a pris des rendez-vous, on a démarché. Et très vite, on a trouvé. Donc ça, je crois qu'on s'est vus en avril. avril ou mai et en juillet début juillet on signait notre contrat avec les éditions du Rocher je pense qu'on était fait enfin il y avait un truc moi je prends pas mal au destin

  • Speaker #1

    on devait se rencontrer à ce moment-là et avoir ce beau projet toutes les deux oui et puis je trouve que c'était comme je disais tout à l'heure c'est un des premiers livres qui parle vraiment de ce postpartum où il y a encore 5-7 ans on n'en parlait pas du tout c'était tu reprends le travail au bout de deux mois et puis ta vie est normale en fait c'était une phrase on n'en parlait pas ça n'existait pas et aujourd'hui dans ta vie de maman comment tu concilies vie de maman le blog, le travail ta vie de couple ?

  • Speaker #2

    c'est pas facile ça demande beaucoup d'énergie de temps mais ça on en manque non bah je sais pas, j'ai pas de recette miracle non J'ai mon boulot au Figaro qui me prend tous les jours. Alors, quand j'ai écrit le livre, j'avais pris un 4-5e, parce que franchement, sinon, je ne pouvais pas. Ça prend vraiment beaucoup de temps, parce que c'est moi qui écrivais. Du coup, on a fait beaucoup d'échanges toutes les deux. Elle m'a apporté beaucoup de départ écrit. Donc ça, j'avais pris un 4-5e pour avoir le temps de la rédaction. Maintenant, je travaille à temps plein. Du coup, oui, maintenant que j'ai des horaires normaux, je suis tous les matins avec elle. On prend le petit-déj ensemble et c'est moi qui les emmène beaucoup à l'école. Donc, c'est un petit moment qu'on passe toutes les trois. Et puis, le soir, je suis toujours là pour le dîner. On a quelqu'un qui s'occupe d'elle, qui les récupère à l'école, qui fait le bain. J'essaye de rentrer pas trop tard pour pouvoir aller faire dîner, faire les devoirs quand il y en a un peu. etc. Et puis après, avec mon mari,

  • Speaker #0

    la semaine, on dîne toujours tous les deux. On fait manger les enfants avant, et comme ça, c'est notre temps, même si ça démarre parfois un peu tard, mais c'est notre temps, on est tous les deux, on a le temps de se parler, d'échanger un peu sur nos journées, etc. Et puis, le blog, j'essaie de caler ça de temps en temps quand j'ai un petit temps mort, parfois sur l'heure du déj, je peux faire une petite interview. j'écris le soir ou le week-end mais j'essaye que ça ne prenne pas trop de temps sur la vie de famille c'est surtout ça en fait c'est quelque chose de passionnant c'est un métier passion le blog c'est pas vraiment un métier c'est quelque chose qui me plaît beaucoup mais faut pas que ça prenne le pas sur tout le reste non plus je sais que je passe déjà beaucoup trop de temps sur mon téléphone donc j'essaie parfois de couper un peu et de le faire à des moments où ça empiète pas sur la vie de famille mais j'ai pas trop de recettes miracle, c'est pas facile de trouver l'équilibre

  • Speaker #1

    Et par rapport à ce blog, toi, c'est quoi ton aspiration ? Rester comme ça ou le faire grandir ? Sachant que quand même, il est très, très fourni. Je trouve que même les interviews que tu fais, c'est un boulot qualitatif. Et puis, il y en a beaucoup. Quand on le voit, vous pouvez retrouver des informations sur la grossesse, des témoignages de maman, des informations des sorties, etc. C'est très, très complet.

  • Speaker #0

    Merci déjà, c'est gentil. J'essaie, c'est vrai, d'y mettre beaucoup d'infos. Alors, j'ai un peu levé le pied par rapport à avant, parce que quand j'ai lancé, je m'étais vraiment fixée l'objectif de faire un article par semaine, ce que je ne fais plus parce que c'est énorme, j'ai vraiment pas le temps. Donc là, je fais plus au compte-gouttes, ça dépend, un article par mois, parfois deux, enfin, ça dépend un peu. J'alimente par contre plus mon Instagram, ça c'est sûr. et l'objectif j'ai pas un objectif précis mais c'est sûr que j'ai envie de continuer à le faire grossir et de voir un peu où il peut m'emmener sachant que quand je l'ai créé j'espérais pas du tout, en tout cas aussi vite que ça me permette d'écrire un livre qui était pour moi un peu un rêve de toujours d'écrire un livre et en fait au bout de seulement quelques mois on écrivait avec Delphine donc je me dis j'ai envie de le continuer parce que déjà ça m'enrichit moi personnellement de rencontres d'échanges avec des gens passionnants comme avec toi. Je trouve que tous les jours, je découvre des nouvelles choses sur cet univers de la parentalité qui est très vaste et dont on n'a pas fini d'explorer tous les champs. Donc, j'ai envie de continuer dans ce sens-là. Et puis, j'ai l'impression que, effectivement, le travail que je fournis aide des parents, des mamans. J'ai souvent des retours, des messages. Donc, je me dis, si ça peut servir à un certain nombre, tant mieux. Et puis, on verra tant que... tant que j'ai la passion et l'envie je continue et puis peut-être que ça me fera déboucher sur quelque chose de plus concret ou un autre livre j'espère mais en tout cas je le fais toujours avec beaucoup d'entrain et même parfois j'ai envie de faire plus mais j'ai pas le temps donc peut-être qu'un jour j'aurai plus de temps et j'en ferai encore plus je sais pas et là vous avez le souhait de rester à 4 ou vous souhaitez agrandir la famille ou vous savez pas ? c'est une bonne question difficile pour moi Moi, comme je t'ai dit au début, à partir du moment que j'ai accouché de ma première, je me suis dit on y retourne, on recommence. À la deuxième, je me suis dit la même chose. Et je me dis toujours que j'aimerais agrandir la famille, mais en même temps, on a un bel équilibre tous les quatre. Mon mari, il a un peu moins cette envie. Donc, on est plutôt bien à quatre. Après, pareil, je me dis, on verra. Peut-être qu'on va se réveiller un jour et dire, allez, on y va ou pas. Donc, je ne laisse pas la vie en décider, parce que ce n'est pas vrai. Mais en tout cas... la porte ouverte pour l'instant c'est pas complètement tranché on va dire qu'est-ce qu'on peut te souhaiter pour la suite ? et bien encore plus de lecteurs de lectrices et de chouettes d'autres chouettes rencontres d'autres belles histoires à raconter parce que moi c'est ce que j'adore aussi raconter l'humain et ce qui se cache derrière les histoires les marques les personnes qu'on peut entendre etc voilà des des

  • Speaker #1

    des belles histoires à mettre en avant et qui aident les autres bah merci beaucoup Marion c'était top et puis j'invite tout le monde à aller sur ton blog Parlons Maman ou sur ta page Instagram du même nom Parlons Maman merci merci beaucoup Pauline c'était un plaisir

  • Speaker #2

    Si vous entendez ce message, c'est que vous avez écouté l'épisode jusqu'au bout. Et je vous en remercie grandement. Je vous invite à me laisser un commentaire pour continuer les échanges et à mettre la note de 5 étoiles si l'épisode vous a plu. Cela contribue à augmenter la visibilité du podcast sur les plateformes. Merci beaucoup de votre soutien et à bientôt pour le prochain épisode.

Description

✨🎙️✨ #48 Marion, Ecrire pour informer et inspirer sur les sujets de parentalité !

Découvrez l'histoire inspirante de Marion Joseph, maman de deux petites filles, journaliste, autrice et femme passionnée. J'ai eu la chance de rencontrer Marion lors de l'événement de Sandra @ilado pour la sortie de son livre "Mèr(e)veilleuse" (épisode 47 du podcast). Rédactrice en chef du Figaro et auteure du blog "Parlons maman", Marion nous livre son expérience de la maternité avec une authenticité et une positivité contagieuses.

Dans cet épisode, nous revivrons ensemble ses grossesses sereines, ses deux accouchements très différents et ses post-partum vécus avec douceur malgré quelques challenges. Marion nous parlera de son allaitement, de sa reprise du travail, et de sa passion pour l'écriture qui l'a amenée à créer son blog "Parlons Maman". Elle évoquera également la genèse de son livre sur le post-partum "Un post-partum en douceur", fruit d'une belle collaboration avec @ama_kraamzorg_francaise.

Le témoignage de Marion m'a profondément marquée par sa vision inspirante de l'équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, un objectif que nous recherchons (presque) toutes. Merci Marion pour ton témoignage positif et inspirant qui nous rappelle combien il est important d'être aligné avec soit même. Merci infiniment de la confiance que tu m'as accordée et de ta disponibilité.  Je ne peux que conseiller d'aller visiter le blog Parlons Maman et de lire son livre "Un post partum en douceur" :) 

Retrouvez l’épisode dans la bio.

Bonne écoute 🎧!

Je vous invite à vous abonner à la chaîne pour ne rien rater des sorties d’épisodes et me laisser un avis et 5 étoiles ⭐️pour soutenir le podcast. Merci infiniment 🤍


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Fonder une famille, c'est du bonheur, des joies, des doutes et des combats qui sont propres à chacun et qui soulèvent beaucoup d'interrogations. Je suis Pauline et je suis la créatrice du podcast Ma Petite Famille. Dans ce podcast, vous écouterez des récits singuliers, authentiques et inspirants de parents qui partageront leur histoire du désir de fonder leur famille au quotidien avec leurs membres. Je vais converser avec des parents anonymes ou plus connus, que vous suivez peut-être sur les réseaux sociaux, pour vous proposer, de par ces rencontres, un maximum d'histoires enrichissantes, bienveillantes et déculpabilisantes. vous retrouverez tous les 2ème et 4ème vendredi de chaque mois un nouvel épisode pour suivre l'actualité du podcast des invités et de ma vie de maman rejoignez la communauté ma petite famille sur Instagram et si vous aimez les épisodes je vous invite à laisser une note de 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute privilégiée et avec un petit commentaire cela permet au delà de me faire très plaisir de faire connaître le podcast au plus grand nombre je vous en remercie Avant de vous embarquer dans ma conversation avec mon invité, je souhaitais vous faire découvrir la marque Atelier Amage. Vous cherchez un cadeau de naissance unique et pratique ? La gamme d'accessoires de pierre et culture proposée a été conçue pour le quotidien des parents. Vous serez séduit par les motifs intemporels et spécialement dessinés pour la collection. La personnalisation des pièces est faite en Bretagne. Vous êtes sûr de faire plaisir avec un cadeau unique, réalisé avec amour. Rendez-vous sur atelier-amage.fr pour en savoir plus. Maintenant, place à l'épisode. Bonne écoute !

  • Speaker #1

    Bonjour Marion, merci beaucoup d'avoir accepté mon invitation sur le podcast. On s'est rencontré entre guillemets par hasard à une soirée et on a failli pas se parler tandis qu'on se parlait sur les réseaux, c'est marrant. J'étais très heureuse de t'avoir à mon micro pour les gens qui nous écoutent parce qu'ils savent toujours pas quitter. Est-ce que tu pourrais te présenter, dire qui tu es, d'où tu viens, de qui est composée ta famille et qu'est-ce que tu fais dans la vie, s'il te plaît ?

  • Speaker #2

    Oui, déjà merci beaucoup pour ton invitation, je suis très contente de... répondre à tes questions sur ton podcast. Je m'appelle Marion Joseph, je suis la maman de deux petites filles. Je suis mariée avec Thibaut depuis dix ans. Je suis dans la vie journaliste, je travaille au Figaro depuis plusieurs années et je m'occupe au Figaro des éditions locales du site internet. J'ai des équipes de journalistes qui sont en région et on traite de toute l'actualité locale. et en parallèle de ce métier j'ai un blog qui s'appelle Parlons Maman qui est dédié un peu comme son nom l'indique à la maternité à la parentalité et aussi aux femmes sur lequel je mets à profit mon métier de journaliste pour essayer de donner des conseils aux parents leur faire découvrir des univers un peu inspirants des portraits etc voilà et en dernier ma dernière casquette c'est que j'ai écrit il y a un an un livre qui est sorti il y a un an un post-partum en douceur que j'ai co-écrit avec Delphine Petit Posma, qui est Kramsorg à Amsterdam. Et c'est justement de son métier beaucoup et de l'accompagnement aux Pays-Bas dont on parle dans le livre. Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai. Je pense que beaucoup d'auditrices ou auditeurs ont lu ton livre.

  • Speaker #2

    Écoute, c'est super.

  • Speaker #1

    C'est vrai, c'est un des premiers qui parle du postpartum. On n'en parle pas énormément.

  • Speaker #2

    C'est un sujet qui commence depuis quelques mois à être abordé en France, mais trop peu à notre goût. Et quand on a commencé à travailler dessus, c'était justement pour essayer d'aider les femmes et les couples à mieux vivre leur postpartum. qui est très peu accompagnée en France par le personnel notamment médical. Et donc, on s'inspire du métier de Delphine pour trouver des conseils très pratiques, des choses à mettre en place dans cette période qui suit la naissance de son premier, deuxième, troisième enfant et qui est très importante puisque c'est là vraiment que tout commence. En France, on est hyper accompagnée toute la grossesse et puis après, on est un peu lâchée dans le vide. Et nous, on voulait inverser ce paradigme et dire que justement, c'était après qu'il fallait beaucoup d'aide et être accompagnée pour essayer de mieux vivre le postpartum.

  • Speaker #1

    Alors si on reprend dans tes aspirations, tu as toujours voulu être maman des petites ou pas du tout ?

  • Speaker #2

    Je me suis toujours projetée maman plus tard, mais ce n'était pas un désir des toutes petites. Non, mais je savais qu'un jour j'aurais des enfants et c'est plus l'histoire d'amour bien enclenchée avec celui qui allait devenir mon mari. Et puis voilà, passant les étapes, que le désir de maternité est vraiment arrivé. On s'est lancé dans cette aventure tous les deux après notre mariage.

  • Speaker #1

    Alors, est-ce que ta première petite est venue vite ?

  • Speaker #2

    Oui, on a eu pas mal de chance. En fait, au bout de deux ou trois cycles, je suis tombée enceinte. Donc, ça a été assez facile. Et puis, la grossesse s'est bien passée. Je n'ai pas eu de soucis particuliers. J'ai vraiment adoré l'état de grossesse et vivre mois après mois. Cette fusion avec mon bébé, découvrir les différentes étapes. Je me rappelle, à l'époque, ça doit toujours exister, des applis où on voyait l'évolution du fœtus et du bébé. Donc tous les jours, toutes les semaines, on regardait. Ah bah tiens, là c'est une courgette. Puis il y avait tous les moments autour des échographies. Enfin voilà, j'ai trouvé ça vraiment magique. Et ça s'est quand même déroulé très bien. Et donc, c'était super, c'était magique.

  • Speaker #1

    Tu avais fait une préparation à la naissance ou quelque chose de spécial ? Ou non, tu t'étais laissée bercer par les étapes et les rendez-vous obligatoires ?

  • Speaker #2

    Oui, j'avais fait des cours de préparation à l'accouchement. J'avais lu, j'avais quelques livres qui m'avaient été prêtés, notamment par ma belle-sœur qui est un peu plus âgée, donc qui avait déjà eu des enfants, donc qui m'avait donné pas mal de conseils. et j'avais pris des cours de préparation à l'accouchement. J'étais suivie dans un cabinet de sages-femmes libérales. On a vu que j'étais allée avec Thibaut notamment pour l'accouchement. La respiration se préparait à ce moment-là qui me faisait un peu peur quand même. et puis après le retour à la maison qu'est-ce qu'il fallait avoir j'avais eu besoin en tout cas d'essayer de me projeter un peu à l'époque

  • Speaker #1

    Alors comment s'est passé l'accouchement ? T'avais un souhait de de naissance ou pas du tout ?

  • Speaker #2

    Non, à l'époque je pense que j'ai le sujet je ne connaissais pas ce que c'était un plan de naissance c'était vraiment un inconnu qui s'ouvrait à moi même si je m'étais un peu préparée je savais que j'avais a priori envie d'avoir une péridurale parce que j'avais quand même assez peur de ce moment-là J'avais peur que ce soit un peu la panique, mais ça, je pense que c'est peut-être un peu le récit familial qui veut ça, parce que moi, apparemment, je suis arrivée vraiment très vite, en deux heures. Ma mère a dit ça, donc je pense qu'elle m'a transmis cette espèce de... de peur un peu d'avoir un enfant qui arrive et pouf, ça y est, il est sorti. Mais sinon, je n'avais pas de plan particulier. Évidemment, on voulait être tous les deux avec mon mari qui soit là. Les contractions commençaient le soir, on était tranquillement devant la télé. Et puis en fait, je n'ai vraiment pas eu de douleur de toute ma grossesse. Et là, j'ai eu une douleur. Je me suis dit tiens, c'est bizarre, vraiment un espèce de pic. Il me restait dix jours, je crois, avant le terme. Donc au début, je me dis bon, non, ça ne doit être rien. Je ne dis rien à Thibaut. Et puis un quart d'heure plus tard, de nouveau la même douleur. Je me dis bon, c'est un peu bizarre quand même. et rebelote un quart d'heure plus tard. Donc là, au bout de trois, je lui dis, bon, c'est sans doute rien, mais ça fait trois fois que j'ai une douleur. Bon, c'est peut-être ça. Et puis en fait, ça avait commencé. Donc là, c'était parti. Puis ça, ça a accéléré. Donc là, il m'a dit, bon, je n'ai pas du tout d'essence dans la voiture, je vais peut-être aller en chercher. Je fais, oui, tu vas tout de suite. Tu te dépêches. J'ai essayé de prendre un bain pour voir si ça s'arrêtait. Ça ne s'arrêtait pas. Donc, trois heures, on a décidé de partir à la maternité. Il avait récupéré de l'essence. Et puis, on est partis à la maternité. On avait de la chance parce qu'il n'y avait personne qui était bien pris en charge. on a été mis dans une salle nature avec une grosse baignoire, c'était vraiment chouette a priori je supportais donc à la fois Thibaut et c'était un homme le sage-femme c'était un homme donc il me disait vous supportez bien, attendez avant la péri, j'étais là vous êtes sûr, j'ai quand même envie de la voir et puis finalement ils m'ont convaincu donc ils m'ont d'abord posé un suppositoire donc je me rappelle au début ça allait et puis en fait au bout de je sais pas un quart d'heure je me suis tournée vers Thibaut, j'ai dit maintenant tu le rappelles tout de suite je veux la péri du Rhin, j'en pouvais plus Rires Et en fait, je crois que j'ai quand même été dilatée à 6 ou 7, donc j'avais été assez loin dans le travail. Et puis là, il devait être 3-4 heures du matin, et j'ai accouché tard, parce qu'en fait, entre-temps, ils ont eu des urgences, et comme moi, je tenais avec la péridurale assez longtemps, j'ai accouché à 11h30 du matin. Donc en fait, pendant un moment, j'étais branchée, on surveillait les... la fluctuation des contractions et puis 11h30, il y a notre petite puce aînée. Voilà, donc ça a été de manière, enfin par voie basse, ça a été un peu sport la poutée. Je me rappelle qu'ils ont appelé le... En fait, la sage-femme m'a dit bon maintenant, il va falloir la sortir parce qu'elle commençait quand même à... C'était long en fait, elle descendait puis elle remontait, elle descendait, elle remontait. Elle m'a dit bon maintenant, il faut que vous y alliez parce que sinon, c'est le gynécologue qui va intervenir. Alors que là, je me suis dit ah enfin, c'est pas parce que je ne veux pas ni forceps, ni ventouse. je te conseille d'y aller là. Franchement, si tu peux, pousse de toutes tes forces. Parce qu'il avait vu ce que le... Je crois que c'était les forceps qu'il préparait. Donc en fait, je me suis mis dans un pousser, pousser, pousser. Et ça... Enfin, du coup, elle est sortie. Mais j'étais tellement concentrée sur mon effort que je ne savais même pas si le gynéco était intervenu ou pas. Finalement, non, non, c'est moi qui l'ai sortie avec la sèche-femme. Il n'y a pas eu besoin d'intervention. Mais du coup, Louise, mon aîné était un peu shooté. Donc ils l'ont vite emmenée parce qu'elle a eu du mal à respirer au début.

  • Speaker #1

    mais c'est vite revenu et on l'a vécu avec nous super et alors comment ça s'est passé ces premiers instants tous les trois ?

  • Speaker #2

    c'était assez magique ils l'ont pris et Thibaut est parti avec eux pour la réanimer parce qu'elle n'était pas non plus inconsciente mais voilà la dégager contrôler que tout allait bien et quand elle est revenue avec Thibaut c'était magique je m'étais dit que j'essaierais d'allaiter je ne savais pas si ça me plairait mais je voulais essayer donc je l'ai fait mise au... Enfin, je l'ai approchée de mon sein et en fait, j'ai trouvé ça incroyable. Elle a tout de suite pris le sein et elle s'est mise à téter, mais dans un espèce d'instinct, quoi, hyper naturel. Et on était, mais avec Thibaut, complètement émus, épatés de cette magie, quoi, sous nos yeux, de voir notre petite puce à peine sortie, déjà en train de téter. Donc, c'était... Ouais, on était dans notre bulle. c'était incroyable, complètement magique. Et donc, tout s'est fait après assez naturellement dans cette lancée avec elle. On était plutôt bien accompagnés à la maternité dans les premiers gestes. Alors après, oui, c'était différent, évidemment. C'était génial, mais il y a eu la fatigue qui est arrivée. Elle m'a fait une belle nuit de la java, je me rappelle. J'ai fini par les appeler à 5h du matin, je n'arrivais plus parce que du coup, Thibaut ne pouvait pas dormir. et en fait ils me l'ont emmailloté il y a un chère mère de puricultrice qui me l'a emmailloté et là elle s'est arrêtée instantanément c'est magique je veux savoir faire ça voilà donc ça c'était dur parce que c'était fatigant et puis on avait des visites la journée donc comme c'était le premier je pense qu'on n'avait pas conscience qu'il fallait aussi qu'on se préserve nous. On avait envie que notre famille la découvre, etc. Mais du coup, le contre-coup, c'est que c'était assez fatigant.

  • Speaker #1

    Et après le retour, donc tous les trois à la maison, toi, tu avais ton congé maternité ?

  • Speaker #2

    Oui, j'avais mon congé maternité. J'avais rajouté un petit peu parce qu'elle est née début juin. Donc, j'aurais dû reprendre, je crois, mi-août ou fin août. Et j'avais rajouté le mois de septembre pour être tranquille et rentrer à la crèche début octobre. Et moi, je reprenais dans la foulée. et c'était vraiment une super période l'été moi je trouve quand on a un petit bébé alors on a eu très chaud quand même à un moment au tout début je me rappelle en plus on vivait sous les toits donc je fermais toutes les fenêtres et puis je tournais un peu en rond parce qu'il y avait une espèce de canicule donc il faisait près de 40 degrés c'était un peu dur mais sinon après on est parti elle est née le 4 juin et mi-juillet on est parti Thibaut il avait gardé des vacances plus le congé paternité de l'époque était de 11 jours ou quelque chose comme ça donc ça nous a permis de partir tous les trois pendant quasiment six semaines

  • Speaker #1

    Et la reprise, comment ça s'est passé ? L'organisation avec Tapus ?

  • Speaker #2

    On avait une place en crèche donc ça c'était super Je suis allée tôt le matin donc c'était Thibaut qui l'a déposée au Figaro je commençais à 7h du matin Donc je partais très tôt, il dormait encore tous les deux, il l'a déposé à la crèche, et du coup la contrepartie c'est que je finissais plus tôt, et donc j'arrivais à la récupérer vers 17h30, quelque chose comme ça à la crèche, et profiter de cette fin de journée avec elle, lui donner le bain, jouer un peu, la faire dîner, etc. Et puis après Thibaut rentrait, il en profitait un peu aussi. Pour la crèche c'était vraiment super parce que... Elle était juste à côté de chez nous, avec du super personnel. C'était un petit cocon, je savais qu'elle était bien. Au début, les premiers jours, ça a été un peu doux. Après, j'étais un peu angoissée. Puis très vite, j'ai vu qu'ils étaient très doux avec elle, qu'elle allait bien, qu'elle avait l'air contente, même si elle était petite. Je voyais que ça se passait bien, donc c'était plutôt rassurant.

  • Speaker #1

    C'est à ce moment-là que tu t'es dit je vais créer, ou tu t'es plus intéressée à la grossesse, maternité, postpartum et que tu as créé Parlons Maman ?

  • Speaker #2

    C'est plutôt lors de ma deuxième. À ce moment-là, je m'étais intéressée à la maternité. J'avais trouvé ça génial et j'avais déjà envie de recommencer tellement j'avais aimé. Mais sur le plan professionnel, je ne m'étais pas trop laissée la possibilité de réfléchir à autre chose. Donc, j'étais un peu dans mon tunnel. Je m'étais dit que je retournais, que je travaillais normalement. À ce moment-là, ça m'intéressait, mais je n'avais pas eu cette remise en question que j'ai eue à ma deuxième. C'est vraiment à la naissance de ma deuxième que j'ai eu besoin de prendre un peu de recul sur ce que je faisais. Ça faisait déjà dix ans que j'étais au Figaro. J'étais vraiment dans ce bain bouillonnant de l'actualité qui n'est pas toujours très réjouissant. Et donc, je pense que j'étais arrivée à un moment où j'avais besoin de me poser. Et c'est ma petite qui est venue un peu, ma deuxième qui est venue un peu chambouler tout ça. Et j'ai pris après sa naissance. Au début, j'avais prolongé d'un peu plus de trois mois. Et puis finalement, j'ai dit non, il faut apprendre à avoir des spectacles. On s'est fait deux raccords là-dessus. J'ai pris un an de pause. Et c'est là que j'ai beaucoup... où je commençais à m'intéresser au sujet de maternité, de parentalité et que petit à petit a germé l'idée de créer mon blog Parlons Maman.

  • Speaker #1

    Et par rapport à cette deuxième naissance, la grossesse et la naissance, tu les as vécues pareil ou tu t'étais encore plus informée et tu avais fait un projet de naissance différent ou non, tout pareil ?

  • Speaker #2

    Alors, je m'étais plus informée, oui. Après, j'étais plus rassurée parce que je connaissais déjà, donc c'était moins l'inconnu. on l'a vite constaté la deuxième écho elle est ancienne elle est couvée mais c'était rien de grave mais elle a un peu perturbé le déroulement de ma grossesse parce qu'on m'a dit bon moi ça serait bien si vous voulez accoucher par la voie basse comme la première fois faudrait qu'elle se retourne etc j'avais fait de l'acupuncture ça avait marché elle s'était retournée donc c'était un peu plus voilà j'avais un peu plus de rendez-vous etc pour ça sans que ce soit grave et puis donc elle s'était retournée je pense j'étais en congé mat déjà donc je pense ouais début du 9ème mois elle était a priori tête en bas Et puis, 15 jours avant le terme, je vais pour un rendez-vous de contrôle à la maternité. Donc, je n'avais pas de plan précis de naissance en tête, mais je m'étais dit, je veux revivre ce que j'ai vécu avec mon aîné. J'ai envie d'accoucher par voie basse. C'était magique. Voilà, revivre tout ça. Et donc, je vais à la maternité. Et puis, elle me fait une espèce d'échographie. Et puis après, elle me dit, je vais quand même contrôler qu'elle est bien tête en bas. et puis en fait elles sont venues à trois parce que la première elle dit je sais pas bien j'arrive pas à voir si c'est la tête ou si c'est les fesses en bas enfin elle y arrivait pas donc elle appelle la responsable de sa chambre elle a la douche froide du coup elle s'était remise dans l'autre sens elle s'était remise en petit bouddha votre fille est en siège, elle s'est remise dans l'autre sens. Donc maintenant, soit vous voulez faire l'accouchement par voix basse et voir si tout ça est possible, soit c'est une césarienne. Bon, c'était un peu dur sur le moment. heureusement ma mère était là m'avait accompagnée donc elle me dit ah mais tu sais c'est rien c'est pas grave l'essentiel c'est que tout aille bien qu'elle soit en bonne santé et puis il y a des femmes qui rêvent de césarienne tu pourrais faire une césarienne je dis bah oui mais moi je voulais ravi ma voix basse bon et puis finalement j'appelle évidemment mon mari on en discute et puis il me dit bah fais ce que tu veux toi ce que tu choisis voilà fais-toi confiance et en fait ça me faisait vraiment peur la voix basse en siège je sais pas je le sentais pas je me suis dit bon voilà je... on sait jamais s'il y a un problème que ça finisse en césarienne d'urgence j'ai pas envie donc un peu à contre-cœur je dis bon bah césarienne et donc là je m'attendais pas mais là elle me dit bon bah du coup on va programmer ça demain ah déjà moi je m'étais dit on reste 15 jours tranquille et en fait oui parce que dès le lendemain t'as raison c'est 15 jours avant parce que moi ouais le dernier c'est ça et elle m'avait dit plutôt que vous arriviez en travail et que ça puisse être un peu l'urgence bah on préfère vous le programmer le plus rapidement possible et du coup ça a un peu chamboulé donc là mon mari il me dit bon bah ok si c'est demain tu leur dis juste si c'est possible que ce soit pas à l'aube je pense qu'à l'hôpital ça va être tôt quand même et on dit bon bah venez à 7h du matin donc finalement on s'est dit après coup après le choc un peu digéré je me suis dit bon c'est plus facile je peux facilement mettre ma grande je sais pas et puis nous on peut se faire une dernière petite soirée tranquille et on aura pas la fatigue d'une nuit de travail au moins on sait que c'est demain voilà et puis du coup bah effectivement je mets ma ma grande à dormir chez les parents. On ne lui dit pas. On ne voulait pas qu'elle pouvait être longue. Donc, on ne dit rien. On lui dit, tu vas juste dormir chez papi et mamie. Et puis, nous, on se fait une dernière soirée. Tous les deux, voilà. On se fait un petit dîner et tout. Et puis, à presque minuit, je dis, je vais quand même aller me coucher parce que si c'est pour être fatiguée, c'est bête. Et moi qui m'endors d'habitude comme une pierre, je tombe toujours de sommeil. Et je me couche et je dis, j'ai quand même un peu mal au ventre. Mais je ne pense pas du tout contraction dans ma tête. C'était vraiment genre, bon, je ne sais pas ce que j'ai. puis au bout d'un moment je me lève et je dis à Tip écoute et puis ça va il me dit bah c'est répétitif ça revient régulièrement je dis bah oui il me dit bah ça ressemble quand même à des contractions lui qui est très cartésien et puis au bout d'un moment il me dit bah on a qu'à appeler la maternité on leur demande ce qu'ils en pensent donc je les appelle je leur dis bah voilà j'ai des douleurs ça revient puis ils me disent bah venez de toute façon là on n'a personne et comme vous devez venir demain matin à 7h il était peut-être 1h du matin ça change pas grand chose ok super bon bah on va venir alors on se dit bon bah ça nous met un peu d'adrénaline finalement dans un truc un peu prévu donc c'était rigolo puis on prépare tranquillement on prend la valise et d'un coup je m'assois pour mettre mes chaussures je lève la jambe et là j'entends bloc Et en fait, c'était ma poche des os qui s'était rompue, ce que je n'avais pas connu la première fois. Je me suis levée d'un bond. En plus, notre appartement, il était tout neuf et tout, le parquet. Donc, je me suis dit, ça va couler partout. Je me suis mise dans le palier. Serviette, vite, prends la valise, on s'en va. J'ai perdu les os. J'étais en panique. On m'a fait au grand galop et en plus, elle était en siège. Et donc, on est partis ni une ni deux. J'ai appelé la maternité sur le chemin pour leur dire, ok, on vous attend, on vous attend. et j'avais peur je sentais que ça poussait en fait donc je me disais elle arrive quoi vraiment vite et du coup Thibaut a conduit un peu vite jusqu'à l'hôpital quand on est arrivé ils nous ont dit mais c'est pas vous qui nous avez appelé là il y a 5 minutes oh si si bon on habitait pas très loin et du coup ils ont quand même vérifié quand je suis arrivée donc ils ont vérifié effectivement le travail était bien commencé et ils m'ont dit on va vérifier qu'elle soit toujours en siège ça serait bête de vous faire une césarienne et elle était toujours en siège donc là ils m'ont emmenée au bloc et ça m'a un peu impressionné le bloc au début parce que j'ai pas trop l'habitude je touche du bois mais j'ai pas eu d'opération je me suis jamais agacée et tout et puis après j'ai eu l'arachidiette et il lance vite parce que c'est rapide

  • Speaker #1

    Cette deuxième maternité, c'est peut-être aussi pour ça, vu qu'elle ne s'est pas passée exactement comme la première, enfin deuxième naissance, pas maternité, mais naissance, c'est peut-être aussi pour ça que tu as cheminé aussi au niveau professionnel ?

  • Speaker #2

    C'est possible, oui. J'ai eu envie de prendre le temps, du coup, après ça, de profiter d'elle, de profiter de mon aîné, de profiter de mon mari, et de marquer une petite pause, en fait, dans ma vie assez trépidante. au Figaro et de m'intéresser davantage aux questions maternité, parentalité, lire beaucoup de choses, écouter des podcasts. Et petit à petit, j'ai cheminé vers la création de mon blog et de me dire aussi que j'avais besoin, parce qu'au Figaro, j'étais rédactrice en chef, à l'époque, je suis encore aujourd'hui, du Figaro.fr et du coup, je n'écrivais pas beaucoup et ça, ça me manquait énormément et c'est comme ça qu'est venue cette idée de... se dire qu'est-ce qui me manque dans ma vie, qu'est-ce qui m'intéresse aussi, au dehors de ce que je fais au Figaro, et comment je pourrais allier les deux, et écrire sur des sujets qui me tiennent à cœur, avoir mon espace aussi d'écriture, et choisir mes propres sujets, et essayer aussi d'aider, à mon échelle, d'autres parents qui peuvent traverser des choses comme je les ai vécues ou pas, mais en tout cas essayer d'apporter. une aide concrète avec des interviews, des conseils de spécialistes, etc. à travers ce blog et mon compte Instagram. Mais ça a pris un petit temps avant que j'arrive à décider de tout ça. Mais vraiment, c'est aidé par ma maternité avec mes deux filles et conseillé aussi par mon mari qui a toujours été d'une grande écoute sur ces sujets-là que j'en suis arrivée à créer Parlons à moi.

  • Speaker #1

    c'est top parce que tu as créé ça pendant ton congé parental et à côté de ça tu as repris après le travail tu as un peu bifurqué aussi dans ton travail ça t'a fait un peu changer

  • Speaker #2

    j'ai voulu du coup un peu faire de toutes mes réflexions évoluer revenir vers plus d'écriture mais à ce moment-là il n'y a pas forcément de poste je suis revenue à teldufigaro.fr avoir créé mon blog parce que finalement, mon cheminement s'est fait tout au long de mon congé parental et j'ai créé mon blog quand je suis revenue au Figaro. Mais pas grave, c'était comme ça, c'était ma temporalité.

  • Speaker #1

    Mais je pensais que c'était pendant ton congé parental.

  • Speaker #2

    Ben non, ça aurait été mieux parce que j'aurais eu plus de temps pour le développer. Mais bon. Alors après, pendant mon congé parental, il y a aussi le Covid qui est arrivé et du coup, je me suis vraiment occupée de mes enfants. Peut-être que sans le Covid, je l'aurais lancé avant. Mais en tout cas, je l'ai vraiment lancé quand je suis revenue au Figaro. mais j'avais une espèce après un décuplé je me disais bon allez c'est pas grave on y va on fonce c'est comme ça et tant que j'en ai envie et que voilà j'ai l'énergie et ben tant mieux et c'est que plus tard c'est un peu plus tard que j'ai rechangé de poste au Figaro pour devenir directrice en chef des éditions locales très bien aussi mais du coup ça a été un peu en décalé par rapport à mon retour de congé mat comment t'as vécu tes postes partum pour

  • Speaker #1

    avoir écrit le livre enfin co-écrit le livre ? Je suppose que ça t'a marqué et il y a des choses qui t'ont paru un petit peu non dites.

  • Speaker #2

    Je n'ai pas eu, moi, personnellement, de postpartum trop difficile, même si j'ai trouvé qu'il y avait des phases difficiles dans ce postpartum. Certaines où on est un peu seul, quand on n'a pas forcément d'aide à côté. Les nuits qui peuvent être difficiles. Moi, j'allaitais, donc mon mari était là, mais en même temps, j'allaitais. Donc, c'était comme... Enfin, je me réveillais tout le temps. il travaillait aussi souvent dans les premiers jours après la naissance. Donc voilà, il y avait des moments un peu plus difficiles, mais dans l'ensemble, moi j'en garde un bon souvenir. Mais en fait, c'est plus au fil de mon travail sur mon blog, d'échanges avec différentes mamans, avec des professionnels, que je me suis rendu compte vraiment qu'il y avait un sujet autour du postpartum et qu'en France, on ne le prenait pas du tout assez en compte dans le... le bien-être, entre guillemets, et l'aide qu'on peut apporter aux femmes et même aux couples, parce que ça concerne la femme en premier lieu, mais après, c'est tout familial. Un constat que je m'étais fait à travers mon travail sur le blog, et en fait, j'ai rencontré Delphine via mon blog. C'est elle qui m'a contactée sur Instagram pour me présenter son métier de crâmes orgues, qui est donc un métier dédié, pour le coup, au postpartum qui n'existe qu'aux Pays-Bas et où les crâmes orgues, c'est entre la sage-femme et la pluricultrice, viennent s'occuper à domicile de la maman, de son bébé et de la famille. Pendant huit jours après la naissance, tous les jours. Donc c'est quand même une aide exceptionnelle et surtout c'est une professionnelle. Donc elle apporte vraiment des conseils éclairés, elle aide au premier bain, au portage, à la mise en place de l'allaitement ou des biberons, elle peut faire des repas, elle peut s'occuper un peu des frères et sœurs. C'est une espèce de Marie Poppins. du post-partum. Et en fait, déjà, quand elle m'a raconté son métier que je ne connaissais pas, j'ai dit, mais c'est génial. On aurait besoin vraiment de ça en France. Ça manque. Nous, on a des métiers un peu disparates, mais en plus, on n'a pas de métier qui intervient aussi longtemps et qui soit pris en charge par la Sécurité sociale parce que la base est prise en charge par les mutuelles. Donc, c'est exceptionnel. Et donc, on discute comme ça. C'était la première fois qu'on se parlait, on était au téléphone. Et elle me dit, mais moi, parce qu'elle est française, j'aimerais tellement aider plus les femmes. et puis faire changer les choses en France ce que je raconte, elle raconte son métier sur Instagram c'est comme ça qu'elle est un peu connue et elle me dit j'adorerais écrire un livre pour donner des conseils concrets mais c'est pas mon métier je sais pas rédiger donc là j'ai une petite lumière qui s'allume je dis bah écoute moi c'est mon métier j'adore ça et en plus ça me manque parce que j'écris pas assez donc on pourrait faire quelque chose ensemble et c'est comme ça que ça a démarré et que t'es partie elle m'a dit ah ouais ça serait génial et en fait la chance qu'on a eu c'est qu'elle venait donc elle habite à Amsterdam et elle venait deux ou trois semaines après en France et on s'est dit à ce moment-là bah rencontrons-nous quand tu viens et puis on verra si on arrive à se lancer dans ce projet. Et effectivement, on s'est vus, et ça a tout de suite matché. On a parlé, je ne sais pas, un quart d'heure, un minute, de choses et d'autres, parce qu'on ne se connaissait pas en fait, donc un peu pour se présenter, se connaître. Très vite, on est rentrés, moi j'avais pris un carnet, je prenais des notes sur chacune, ce qu'on avait envie de voir dans ce livre, qu'est-ce que nous, en tant qu'à la fois professionnels pour elle, moi aussi journaliste et un peu spécialiste de ces sujets-là, plus mère, parce qu'elle a trois enfants et moi deux. qu'est-ce qu'on voudrait voir dans ce livre ? Et donc, on a pris plein de notes. Et à la fin, je lui ai dit, écoute, je vais essayer de synthétiser tout ça, de faire une table des matières pour vraiment avoir une ébauche de livres. Et quand c'est prêt, je te l'envoie. Et on voit si ça nous plaît à tous les deux. On essaiera de trouver des maisons d'édition. Et ça nous a plu. Et voilà, tout a été très fluide et très rapide. Et comme moi, j'avais des contacts par mon métier dans les maisons d'édition, on a pris des rendez-vous, on a démarché. Et très vite, on a trouvé. Donc ça, je crois qu'on s'est vus en avril. avril ou mai et en juillet début juillet on signait notre contrat avec les éditions du Rocher je pense qu'on était fait enfin il y avait un truc moi je prends pas mal au destin

  • Speaker #1

    on devait se rencontrer à ce moment-là et avoir ce beau projet toutes les deux oui et puis je trouve que c'était comme je disais tout à l'heure c'est un des premiers livres qui parle vraiment de ce postpartum où il y a encore 5-7 ans on n'en parlait pas du tout c'était tu reprends le travail au bout de deux mois et puis ta vie est normale en fait c'était une phrase on n'en parlait pas ça n'existait pas et aujourd'hui dans ta vie de maman comment tu concilies vie de maman le blog, le travail ta vie de couple ?

  • Speaker #2

    c'est pas facile ça demande beaucoup d'énergie de temps mais ça on en manque non bah je sais pas, j'ai pas de recette miracle non J'ai mon boulot au Figaro qui me prend tous les jours. Alors, quand j'ai écrit le livre, j'avais pris un 4-5e, parce que franchement, sinon, je ne pouvais pas. Ça prend vraiment beaucoup de temps, parce que c'est moi qui écrivais. Du coup, on a fait beaucoup d'échanges toutes les deux. Elle m'a apporté beaucoup de départ écrit. Donc ça, j'avais pris un 4-5e pour avoir le temps de la rédaction. Maintenant, je travaille à temps plein. Du coup, oui, maintenant que j'ai des horaires normaux, je suis tous les matins avec elle. On prend le petit-déj ensemble et c'est moi qui les emmène beaucoup à l'école. Donc, c'est un petit moment qu'on passe toutes les trois. Et puis, le soir, je suis toujours là pour le dîner. On a quelqu'un qui s'occupe d'elle, qui les récupère à l'école, qui fait le bain. J'essaye de rentrer pas trop tard pour pouvoir aller faire dîner, faire les devoirs quand il y en a un peu. etc. Et puis après, avec mon mari,

  • Speaker #0

    la semaine, on dîne toujours tous les deux. On fait manger les enfants avant, et comme ça, c'est notre temps, même si ça démarre parfois un peu tard, mais c'est notre temps, on est tous les deux, on a le temps de se parler, d'échanger un peu sur nos journées, etc. Et puis, le blog, j'essaie de caler ça de temps en temps quand j'ai un petit temps mort, parfois sur l'heure du déj, je peux faire une petite interview. j'écris le soir ou le week-end mais j'essaye que ça ne prenne pas trop de temps sur la vie de famille c'est surtout ça en fait c'est quelque chose de passionnant c'est un métier passion le blog c'est pas vraiment un métier c'est quelque chose qui me plaît beaucoup mais faut pas que ça prenne le pas sur tout le reste non plus je sais que je passe déjà beaucoup trop de temps sur mon téléphone donc j'essaie parfois de couper un peu et de le faire à des moments où ça empiète pas sur la vie de famille mais j'ai pas trop de recettes miracle, c'est pas facile de trouver l'équilibre

  • Speaker #1

    Et par rapport à ce blog, toi, c'est quoi ton aspiration ? Rester comme ça ou le faire grandir ? Sachant que quand même, il est très, très fourni. Je trouve que même les interviews que tu fais, c'est un boulot qualitatif. Et puis, il y en a beaucoup. Quand on le voit, vous pouvez retrouver des informations sur la grossesse, des témoignages de maman, des informations des sorties, etc. C'est très, très complet.

  • Speaker #0

    Merci déjà, c'est gentil. J'essaie, c'est vrai, d'y mettre beaucoup d'infos. Alors, j'ai un peu levé le pied par rapport à avant, parce que quand j'ai lancé, je m'étais vraiment fixée l'objectif de faire un article par semaine, ce que je ne fais plus parce que c'est énorme, j'ai vraiment pas le temps. Donc là, je fais plus au compte-gouttes, ça dépend, un article par mois, parfois deux, enfin, ça dépend un peu. J'alimente par contre plus mon Instagram, ça c'est sûr. et l'objectif j'ai pas un objectif précis mais c'est sûr que j'ai envie de continuer à le faire grossir et de voir un peu où il peut m'emmener sachant que quand je l'ai créé j'espérais pas du tout, en tout cas aussi vite que ça me permette d'écrire un livre qui était pour moi un peu un rêve de toujours d'écrire un livre et en fait au bout de seulement quelques mois on écrivait avec Delphine donc je me dis j'ai envie de le continuer parce que déjà ça m'enrichit moi personnellement de rencontres d'échanges avec des gens passionnants comme avec toi. Je trouve que tous les jours, je découvre des nouvelles choses sur cet univers de la parentalité qui est très vaste et dont on n'a pas fini d'explorer tous les champs. Donc, j'ai envie de continuer dans ce sens-là. Et puis, j'ai l'impression que, effectivement, le travail que je fournis aide des parents, des mamans. J'ai souvent des retours, des messages. Donc, je me dis, si ça peut servir à un certain nombre, tant mieux. Et puis, on verra tant que... tant que j'ai la passion et l'envie je continue et puis peut-être que ça me fera déboucher sur quelque chose de plus concret ou un autre livre j'espère mais en tout cas je le fais toujours avec beaucoup d'entrain et même parfois j'ai envie de faire plus mais j'ai pas le temps donc peut-être qu'un jour j'aurai plus de temps et j'en ferai encore plus je sais pas et là vous avez le souhait de rester à 4 ou vous souhaitez agrandir la famille ou vous savez pas ? c'est une bonne question difficile pour moi Moi, comme je t'ai dit au début, à partir du moment que j'ai accouché de ma première, je me suis dit on y retourne, on recommence. À la deuxième, je me suis dit la même chose. Et je me dis toujours que j'aimerais agrandir la famille, mais en même temps, on a un bel équilibre tous les quatre. Mon mari, il a un peu moins cette envie. Donc, on est plutôt bien à quatre. Après, pareil, je me dis, on verra. Peut-être qu'on va se réveiller un jour et dire, allez, on y va ou pas. Donc, je ne laisse pas la vie en décider, parce que ce n'est pas vrai. Mais en tout cas... la porte ouverte pour l'instant c'est pas complètement tranché on va dire qu'est-ce qu'on peut te souhaiter pour la suite ? et bien encore plus de lecteurs de lectrices et de chouettes d'autres chouettes rencontres d'autres belles histoires à raconter parce que moi c'est ce que j'adore aussi raconter l'humain et ce qui se cache derrière les histoires les marques les personnes qu'on peut entendre etc voilà des des

  • Speaker #1

    des belles histoires à mettre en avant et qui aident les autres bah merci beaucoup Marion c'était top et puis j'invite tout le monde à aller sur ton blog Parlons Maman ou sur ta page Instagram du même nom Parlons Maman merci merci beaucoup Pauline c'était un plaisir

  • Speaker #2

    Si vous entendez ce message, c'est que vous avez écouté l'épisode jusqu'au bout. Et je vous en remercie grandement. Je vous invite à me laisser un commentaire pour continuer les échanges et à mettre la note de 5 étoiles si l'épisode vous a plu. Cela contribue à augmenter la visibilité du podcast sur les plateformes. Merci beaucoup de votre soutien et à bientôt pour le prochain épisode.

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✨🎙️✨ #48 Marion, Ecrire pour informer et inspirer sur les sujets de parentalité !

Découvrez l'histoire inspirante de Marion Joseph, maman de deux petites filles, journaliste, autrice et femme passionnée. J'ai eu la chance de rencontrer Marion lors de l'événement de Sandra @ilado pour la sortie de son livre "Mèr(e)veilleuse" (épisode 47 du podcast). Rédactrice en chef du Figaro et auteure du blog "Parlons maman", Marion nous livre son expérience de la maternité avec une authenticité et une positivité contagieuses.

Dans cet épisode, nous revivrons ensemble ses grossesses sereines, ses deux accouchements très différents et ses post-partum vécus avec douceur malgré quelques challenges. Marion nous parlera de son allaitement, de sa reprise du travail, et de sa passion pour l'écriture qui l'a amenée à créer son blog "Parlons Maman". Elle évoquera également la genèse de son livre sur le post-partum "Un post-partum en douceur", fruit d'une belle collaboration avec @ama_kraamzorg_francaise.

Le témoignage de Marion m'a profondément marquée par sa vision inspirante de l'équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, un objectif que nous recherchons (presque) toutes. Merci Marion pour ton témoignage positif et inspirant qui nous rappelle combien il est important d'être aligné avec soit même. Merci infiniment de la confiance que tu m'as accordée et de ta disponibilité.  Je ne peux que conseiller d'aller visiter le blog Parlons Maman et de lire son livre "Un post partum en douceur" :) 

Retrouvez l’épisode dans la bio.

Bonne écoute 🎧!

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Fonder une famille, c'est du bonheur, des joies, des doutes et des combats qui sont propres à chacun et qui soulèvent beaucoup d'interrogations. Je suis Pauline et je suis la créatrice du podcast Ma Petite Famille. Dans ce podcast, vous écouterez des récits singuliers, authentiques et inspirants de parents qui partageront leur histoire du désir de fonder leur famille au quotidien avec leurs membres. Je vais converser avec des parents anonymes ou plus connus, que vous suivez peut-être sur les réseaux sociaux, pour vous proposer, de par ces rencontres, un maximum d'histoires enrichissantes, bienveillantes et déculpabilisantes. vous retrouverez tous les 2ème et 4ème vendredi de chaque mois un nouvel épisode pour suivre l'actualité du podcast des invités et de ma vie de maman rejoignez la communauté ma petite famille sur Instagram et si vous aimez les épisodes je vous invite à laisser une note de 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute privilégiée et avec un petit commentaire cela permet au delà de me faire très plaisir de faire connaître le podcast au plus grand nombre je vous en remercie Avant de vous embarquer dans ma conversation avec mon invité, je souhaitais vous faire découvrir la marque Atelier Amage. Vous cherchez un cadeau de naissance unique et pratique ? La gamme d'accessoires de pierre et culture proposée a été conçue pour le quotidien des parents. Vous serez séduit par les motifs intemporels et spécialement dessinés pour la collection. La personnalisation des pièces est faite en Bretagne. Vous êtes sûr de faire plaisir avec un cadeau unique, réalisé avec amour. Rendez-vous sur atelier-amage.fr pour en savoir plus. Maintenant, place à l'épisode. Bonne écoute !

  • Speaker #1

    Bonjour Marion, merci beaucoup d'avoir accepté mon invitation sur le podcast. On s'est rencontré entre guillemets par hasard à une soirée et on a failli pas se parler tandis qu'on se parlait sur les réseaux, c'est marrant. J'étais très heureuse de t'avoir à mon micro pour les gens qui nous écoutent parce qu'ils savent toujours pas quitter. Est-ce que tu pourrais te présenter, dire qui tu es, d'où tu viens, de qui est composée ta famille et qu'est-ce que tu fais dans la vie, s'il te plaît ?

  • Speaker #2

    Oui, déjà merci beaucoup pour ton invitation, je suis très contente de... répondre à tes questions sur ton podcast. Je m'appelle Marion Joseph, je suis la maman de deux petites filles. Je suis mariée avec Thibaut depuis dix ans. Je suis dans la vie journaliste, je travaille au Figaro depuis plusieurs années et je m'occupe au Figaro des éditions locales du site internet. J'ai des équipes de journalistes qui sont en région et on traite de toute l'actualité locale. et en parallèle de ce métier j'ai un blog qui s'appelle Parlons Maman qui est dédié un peu comme son nom l'indique à la maternité à la parentalité et aussi aux femmes sur lequel je mets à profit mon métier de journaliste pour essayer de donner des conseils aux parents leur faire découvrir des univers un peu inspirants des portraits etc voilà et en dernier ma dernière casquette c'est que j'ai écrit il y a un an un livre qui est sorti il y a un an un post-partum en douceur que j'ai co-écrit avec Delphine Petit Posma, qui est Kramsorg à Amsterdam. Et c'est justement de son métier beaucoup et de l'accompagnement aux Pays-Bas dont on parle dans le livre. Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai. Je pense que beaucoup d'auditrices ou auditeurs ont lu ton livre.

  • Speaker #2

    Écoute, c'est super.

  • Speaker #1

    C'est vrai, c'est un des premiers qui parle du postpartum. On n'en parle pas énormément.

  • Speaker #2

    C'est un sujet qui commence depuis quelques mois à être abordé en France, mais trop peu à notre goût. Et quand on a commencé à travailler dessus, c'était justement pour essayer d'aider les femmes et les couples à mieux vivre leur postpartum. qui est très peu accompagnée en France par le personnel notamment médical. Et donc, on s'inspire du métier de Delphine pour trouver des conseils très pratiques, des choses à mettre en place dans cette période qui suit la naissance de son premier, deuxième, troisième enfant et qui est très importante puisque c'est là vraiment que tout commence. En France, on est hyper accompagnée toute la grossesse et puis après, on est un peu lâchée dans le vide. Et nous, on voulait inverser ce paradigme et dire que justement, c'était après qu'il fallait beaucoup d'aide et être accompagnée pour essayer de mieux vivre le postpartum.

  • Speaker #1

    Alors si on reprend dans tes aspirations, tu as toujours voulu être maman des petites ou pas du tout ?

  • Speaker #2

    Je me suis toujours projetée maman plus tard, mais ce n'était pas un désir des toutes petites. Non, mais je savais qu'un jour j'aurais des enfants et c'est plus l'histoire d'amour bien enclenchée avec celui qui allait devenir mon mari. Et puis voilà, passant les étapes, que le désir de maternité est vraiment arrivé. On s'est lancé dans cette aventure tous les deux après notre mariage.

  • Speaker #1

    Alors, est-ce que ta première petite est venue vite ?

  • Speaker #2

    Oui, on a eu pas mal de chance. En fait, au bout de deux ou trois cycles, je suis tombée enceinte. Donc, ça a été assez facile. Et puis, la grossesse s'est bien passée. Je n'ai pas eu de soucis particuliers. J'ai vraiment adoré l'état de grossesse et vivre mois après mois. Cette fusion avec mon bébé, découvrir les différentes étapes. Je me rappelle, à l'époque, ça doit toujours exister, des applis où on voyait l'évolution du fœtus et du bébé. Donc tous les jours, toutes les semaines, on regardait. Ah bah tiens, là c'est une courgette. Puis il y avait tous les moments autour des échographies. Enfin voilà, j'ai trouvé ça vraiment magique. Et ça s'est quand même déroulé très bien. Et donc, c'était super, c'était magique.

  • Speaker #1

    Tu avais fait une préparation à la naissance ou quelque chose de spécial ? Ou non, tu t'étais laissée bercer par les étapes et les rendez-vous obligatoires ?

  • Speaker #2

    Oui, j'avais fait des cours de préparation à l'accouchement. J'avais lu, j'avais quelques livres qui m'avaient été prêtés, notamment par ma belle-sœur qui est un peu plus âgée, donc qui avait déjà eu des enfants, donc qui m'avait donné pas mal de conseils. et j'avais pris des cours de préparation à l'accouchement. J'étais suivie dans un cabinet de sages-femmes libérales. On a vu que j'étais allée avec Thibaut notamment pour l'accouchement. La respiration se préparait à ce moment-là qui me faisait un peu peur quand même. et puis après le retour à la maison qu'est-ce qu'il fallait avoir j'avais eu besoin en tout cas d'essayer de me projeter un peu à l'époque

  • Speaker #1

    Alors comment s'est passé l'accouchement ? T'avais un souhait de de naissance ou pas du tout ?

  • Speaker #2

    Non, à l'époque je pense que j'ai le sujet je ne connaissais pas ce que c'était un plan de naissance c'était vraiment un inconnu qui s'ouvrait à moi même si je m'étais un peu préparée je savais que j'avais a priori envie d'avoir une péridurale parce que j'avais quand même assez peur de ce moment-là J'avais peur que ce soit un peu la panique, mais ça, je pense que c'est peut-être un peu le récit familial qui veut ça, parce que moi, apparemment, je suis arrivée vraiment très vite, en deux heures. Ma mère a dit ça, donc je pense qu'elle m'a transmis cette espèce de... de peur un peu d'avoir un enfant qui arrive et pouf, ça y est, il est sorti. Mais sinon, je n'avais pas de plan particulier. Évidemment, on voulait être tous les deux avec mon mari qui soit là. Les contractions commençaient le soir, on était tranquillement devant la télé. Et puis en fait, je n'ai vraiment pas eu de douleur de toute ma grossesse. Et là, j'ai eu une douleur. Je me suis dit tiens, c'est bizarre, vraiment un espèce de pic. Il me restait dix jours, je crois, avant le terme. Donc au début, je me dis bon, non, ça ne doit être rien. Je ne dis rien à Thibaut. Et puis un quart d'heure plus tard, de nouveau la même douleur. Je me dis bon, c'est un peu bizarre quand même. et rebelote un quart d'heure plus tard. Donc là, au bout de trois, je lui dis, bon, c'est sans doute rien, mais ça fait trois fois que j'ai une douleur. Bon, c'est peut-être ça. Et puis en fait, ça avait commencé. Donc là, c'était parti. Puis ça, ça a accéléré. Donc là, il m'a dit, bon, je n'ai pas du tout d'essence dans la voiture, je vais peut-être aller en chercher. Je fais, oui, tu vas tout de suite. Tu te dépêches. J'ai essayé de prendre un bain pour voir si ça s'arrêtait. Ça ne s'arrêtait pas. Donc, trois heures, on a décidé de partir à la maternité. Il avait récupéré de l'essence. Et puis, on est partis à la maternité. On avait de la chance parce qu'il n'y avait personne qui était bien pris en charge. on a été mis dans une salle nature avec une grosse baignoire, c'était vraiment chouette a priori je supportais donc à la fois Thibaut et c'était un homme le sage-femme c'était un homme donc il me disait vous supportez bien, attendez avant la péri, j'étais là vous êtes sûr, j'ai quand même envie de la voir et puis finalement ils m'ont convaincu donc ils m'ont d'abord posé un suppositoire donc je me rappelle au début ça allait et puis en fait au bout de je sais pas un quart d'heure je me suis tournée vers Thibaut, j'ai dit maintenant tu le rappelles tout de suite je veux la péri du Rhin, j'en pouvais plus Rires Et en fait, je crois que j'ai quand même été dilatée à 6 ou 7, donc j'avais été assez loin dans le travail. Et puis là, il devait être 3-4 heures du matin, et j'ai accouché tard, parce qu'en fait, entre-temps, ils ont eu des urgences, et comme moi, je tenais avec la péridurale assez longtemps, j'ai accouché à 11h30 du matin. Donc en fait, pendant un moment, j'étais branchée, on surveillait les... la fluctuation des contractions et puis 11h30, il y a notre petite puce aînée. Voilà, donc ça a été de manière, enfin par voie basse, ça a été un peu sport la poutée. Je me rappelle qu'ils ont appelé le... En fait, la sage-femme m'a dit bon maintenant, il va falloir la sortir parce qu'elle commençait quand même à... C'était long en fait, elle descendait puis elle remontait, elle descendait, elle remontait. Elle m'a dit bon maintenant, il faut que vous y alliez parce que sinon, c'est le gynécologue qui va intervenir. Alors que là, je me suis dit ah enfin, c'est pas parce que je ne veux pas ni forceps, ni ventouse. je te conseille d'y aller là. Franchement, si tu peux, pousse de toutes tes forces. Parce qu'il avait vu ce que le... Je crois que c'était les forceps qu'il préparait. Donc en fait, je me suis mis dans un pousser, pousser, pousser. Et ça... Enfin, du coup, elle est sortie. Mais j'étais tellement concentrée sur mon effort que je ne savais même pas si le gynéco était intervenu ou pas. Finalement, non, non, c'est moi qui l'ai sortie avec la sèche-femme. Il n'y a pas eu besoin d'intervention. Mais du coup, Louise, mon aîné était un peu shooté. Donc ils l'ont vite emmenée parce qu'elle a eu du mal à respirer au début.

  • Speaker #1

    mais c'est vite revenu et on l'a vécu avec nous super et alors comment ça s'est passé ces premiers instants tous les trois ?

  • Speaker #2

    c'était assez magique ils l'ont pris et Thibaut est parti avec eux pour la réanimer parce qu'elle n'était pas non plus inconsciente mais voilà la dégager contrôler que tout allait bien et quand elle est revenue avec Thibaut c'était magique je m'étais dit que j'essaierais d'allaiter je ne savais pas si ça me plairait mais je voulais essayer donc je l'ai fait mise au... Enfin, je l'ai approchée de mon sein et en fait, j'ai trouvé ça incroyable. Elle a tout de suite pris le sein et elle s'est mise à téter, mais dans un espèce d'instinct, quoi, hyper naturel. Et on était, mais avec Thibaut, complètement émus, épatés de cette magie, quoi, sous nos yeux, de voir notre petite puce à peine sortie, déjà en train de téter. Donc, c'était... Ouais, on était dans notre bulle. c'était incroyable, complètement magique. Et donc, tout s'est fait après assez naturellement dans cette lancée avec elle. On était plutôt bien accompagnés à la maternité dans les premiers gestes. Alors après, oui, c'était différent, évidemment. C'était génial, mais il y a eu la fatigue qui est arrivée. Elle m'a fait une belle nuit de la java, je me rappelle. J'ai fini par les appeler à 5h du matin, je n'arrivais plus parce que du coup, Thibaut ne pouvait pas dormir. et en fait ils me l'ont emmailloté il y a un chère mère de puricultrice qui me l'a emmailloté et là elle s'est arrêtée instantanément c'est magique je veux savoir faire ça voilà donc ça c'était dur parce que c'était fatigant et puis on avait des visites la journée donc comme c'était le premier je pense qu'on n'avait pas conscience qu'il fallait aussi qu'on se préserve nous. On avait envie que notre famille la découvre, etc. Mais du coup, le contre-coup, c'est que c'était assez fatigant.

  • Speaker #1

    Et après le retour, donc tous les trois à la maison, toi, tu avais ton congé maternité ?

  • Speaker #2

    Oui, j'avais mon congé maternité. J'avais rajouté un petit peu parce qu'elle est née début juin. Donc, j'aurais dû reprendre, je crois, mi-août ou fin août. Et j'avais rajouté le mois de septembre pour être tranquille et rentrer à la crèche début octobre. Et moi, je reprenais dans la foulée. et c'était vraiment une super période l'été moi je trouve quand on a un petit bébé alors on a eu très chaud quand même à un moment au tout début je me rappelle en plus on vivait sous les toits donc je fermais toutes les fenêtres et puis je tournais un peu en rond parce qu'il y avait une espèce de canicule donc il faisait près de 40 degrés c'était un peu dur mais sinon après on est parti elle est née le 4 juin et mi-juillet on est parti Thibaut il avait gardé des vacances plus le congé paternité de l'époque était de 11 jours ou quelque chose comme ça donc ça nous a permis de partir tous les trois pendant quasiment six semaines

  • Speaker #1

    Et la reprise, comment ça s'est passé ? L'organisation avec Tapus ?

  • Speaker #2

    On avait une place en crèche donc ça c'était super Je suis allée tôt le matin donc c'était Thibaut qui l'a déposée au Figaro je commençais à 7h du matin Donc je partais très tôt, il dormait encore tous les deux, il l'a déposé à la crèche, et du coup la contrepartie c'est que je finissais plus tôt, et donc j'arrivais à la récupérer vers 17h30, quelque chose comme ça à la crèche, et profiter de cette fin de journée avec elle, lui donner le bain, jouer un peu, la faire dîner, etc. Et puis après Thibaut rentrait, il en profitait un peu aussi. Pour la crèche c'était vraiment super parce que... Elle était juste à côté de chez nous, avec du super personnel. C'était un petit cocon, je savais qu'elle était bien. Au début, les premiers jours, ça a été un peu doux. Après, j'étais un peu angoissée. Puis très vite, j'ai vu qu'ils étaient très doux avec elle, qu'elle allait bien, qu'elle avait l'air contente, même si elle était petite. Je voyais que ça se passait bien, donc c'était plutôt rassurant.

  • Speaker #1

    C'est à ce moment-là que tu t'es dit je vais créer, ou tu t'es plus intéressée à la grossesse, maternité, postpartum et que tu as créé Parlons Maman ?

  • Speaker #2

    C'est plutôt lors de ma deuxième. À ce moment-là, je m'étais intéressée à la maternité. J'avais trouvé ça génial et j'avais déjà envie de recommencer tellement j'avais aimé. Mais sur le plan professionnel, je ne m'étais pas trop laissée la possibilité de réfléchir à autre chose. Donc, j'étais un peu dans mon tunnel. Je m'étais dit que je retournais, que je travaillais normalement. À ce moment-là, ça m'intéressait, mais je n'avais pas eu cette remise en question que j'ai eue à ma deuxième. C'est vraiment à la naissance de ma deuxième que j'ai eu besoin de prendre un peu de recul sur ce que je faisais. Ça faisait déjà dix ans que j'étais au Figaro. J'étais vraiment dans ce bain bouillonnant de l'actualité qui n'est pas toujours très réjouissant. Et donc, je pense que j'étais arrivée à un moment où j'avais besoin de me poser. Et c'est ma petite qui est venue un peu, ma deuxième qui est venue un peu chambouler tout ça. Et j'ai pris après sa naissance. Au début, j'avais prolongé d'un peu plus de trois mois. Et puis finalement, j'ai dit non, il faut apprendre à avoir des spectacles. On s'est fait deux raccords là-dessus. J'ai pris un an de pause. Et c'est là que j'ai beaucoup... où je commençais à m'intéresser au sujet de maternité, de parentalité et que petit à petit a germé l'idée de créer mon blog Parlons Maman.

  • Speaker #1

    Et par rapport à cette deuxième naissance, la grossesse et la naissance, tu les as vécues pareil ou tu t'étais encore plus informée et tu avais fait un projet de naissance différent ou non, tout pareil ?

  • Speaker #2

    Alors, je m'étais plus informée, oui. Après, j'étais plus rassurée parce que je connaissais déjà, donc c'était moins l'inconnu. on l'a vite constaté la deuxième écho elle est ancienne elle est couvée mais c'était rien de grave mais elle a un peu perturbé le déroulement de ma grossesse parce qu'on m'a dit bon moi ça serait bien si vous voulez accoucher par la voie basse comme la première fois faudrait qu'elle se retourne etc j'avais fait de l'acupuncture ça avait marché elle s'était retournée donc c'était un peu plus voilà j'avais un peu plus de rendez-vous etc pour ça sans que ce soit grave et puis donc elle s'était retournée je pense j'étais en congé mat déjà donc je pense ouais début du 9ème mois elle était a priori tête en bas Et puis, 15 jours avant le terme, je vais pour un rendez-vous de contrôle à la maternité. Donc, je n'avais pas de plan précis de naissance en tête, mais je m'étais dit, je veux revivre ce que j'ai vécu avec mon aîné. J'ai envie d'accoucher par voie basse. C'était magique. Voilà, revivre tout ça. Et donc, je vais à la maternité. Et puis, elle me fait une espèce d'échographie. Et puis après, elle me dit, je vais quand même contrôler qu'elle est bien tête en bas. et puis en fait elles sont venues à trois parce que la première elle dit je sais pas bien j'arrive pas à voir si c'est la tête ou si c'est les fesses en bas enfin elle y arrivait pas donc elle appelle la responsable de sa chambre elle a la douche froide du coup elle s'était remise dans l'autre sens elle s'était remise en petit bouddha votre fille est en siège, elle s'est remise dans l'autre sens. Donc maintenant, soit vous voulez faire l'accouchement par voix basse et voir si tout ça est possible, soit c'est une césarienne. Bon, c'était un peu dur sur le moment. heureusement ma mère était là m'avait accompagnée donc elle me dit ah mais tu sais c'est rien c'est pas grave l'essentiel c'est que tout aille bien qu'elle soit en bonne santé et puis il y a des femmes qui rêvent de césarienne tu pourrais faire une césarienne je dis bah oui mais moi je voulais ravi ma voix basse bon et puis finalement j'appelle évidemment mon mari on en discute et puis il me dit bah fais ce que tu veux toi ce que tu choisis voilà fais-toi confiance et en fait ça me faisait vraiment peur la voix basse en siège je sais pas je le sentais pas je me suis dit bon voilà je... on sait jamais s'il y a un problème que ça finisse en césarienne d'urgence j'ai pas envie donc un peu à contre-cœur je dis bon bah césarienne et donc là je m'attendais pas mais là elle me dit bon bah du coup on va programmer ça demain ah déjà moi je m'étais dit on reste 15 jours tranquille et en fait oui parce que dès le lendemain t'as raison c'est 15 jours avant parce que moi ouais le dernier c'est ça et elle m'avait dit plutôt que vous arriviez en travail et que ça puisse être un peu l'urgence bah on préfère vous le programmer le plus rapidement possible et du coup ça a un peu chamboulé donc là mon mari il me dit bon bah ok si c'est demain tu leur dis juste si c'est possible que ce soit pas à l'aube je pense qu'à l'hôpital ça va être tôt quand même et on dit bon bah venez à 7h du matin donc finalement on s'est dit après coup après le choc un peu digéré je me suis dit bon c'est plus facile je peux facilement mettre ma grande je sais pas et puis nous on peut se faire une dernière petite soirée tranquille et on aura pas la fatigue d'une nuit de travail au moins on sait que c'est demain voilà et puis du coup bah effectivement je mets ma ma grande à dormir chez les parents. On ne lui dit pas. On ne voulait pas qu'elle pouvait être longue. Donc, on ne dit rien. On lui dit, tu vas juste dormir chez papi et mamie. Et puis, nous, on se fait une dernière soirée. Tous les deux, voilà. On se fait un petit dîner et tout. Et puis, à presque minuit, je dis, je vais quand même aller me coucher parce que si c'est pour être fatiguée, c'est bête. Et moi qui m'endors d'habitude comme une pierre, je tombe toujours de sommeil. Et je me couche et je dis, j'ai quand même un peu mal au ventre. Mais je ne pense pas du tout contraction dans ma tête. C'était vraiment genre, bon, je ne sais pas ce que j'ai. puis au bout d'un moment je me lève et je dis à Tip écoute et puis ça va il me dit bah c'est répétitif ça revient régulièrement je dis bah oui il me dit bah ça ressemble quand même à des contractions lui qui est très cartésien et puis au bout d'un moment il me dit bah on a qu'à appeler la maternité on leur demande ce qu'ils en pensent donc je les appelle je leur dis bah voilà j'ai des douleurs ça revient puis ils me disent bah venez de toute façon là on n'a personne et comme vous devez venir demain matin à 7h il était peut-être 1h du matin ça change pas grand chose ok super bon bah on va venir alors on se dit bon bah ça nous met un peu d'adrénaline finalement dans un truc un peu prévu donc c'était rigolo puis on prépare tranquillement on prend la valise et d'un coup je m'assois pour mettre mes chaussures je lève la jambe et là j'entends bloc Et en fait, c'était ma poche des os qui s'était rompue, ce que je n'avais pas connu la première fois. Je me suis levée d'un bond. En plus, notre appartement, il était tout neuf et tout, le parquet. Donc, je me suis dit, ça va couler partout. Je me suis mise dans le palier. Serviette, vite, prends la valise, on s'en va. J'ai perdu les os. J'étais en panique. On m'a fait au grand galop et en plus, elle était en siège. Et donc, on est partis ni une ni deux. J'ai appelé la maternité sur le chemin pour leur dire, ok, on vous attend, on vous attend. et j'avais peur je sentais que ça poussait en fait donc je me disais elle arrive quoi vraiment vite et du coup Thibaut a conduit un peu vite jusqu'à l'hôpital quand on est arrivé ils nous ont dit mais c'est pas vous qui nous avez appelé là il y a 5 minutes oh si si bon on habitait pas très loin et du coup ils ont quand même vérifié quand je suis arrivée donc ils ont vérifié effectivement le travail était bien commencé et ils m'ont dit on va vérifier qu'elle soit toujours en siège ça serait bête de vous faire une césarienne et elle était toujours en siège donc là ils m'ont emmenée au bloc et ça m'a un peu impressionné le bloc au début parce que j'ai pas trop l'habitude je touche du bois mais j'ai pas eu d'opération je me suis jamais agacée et tout et puis après j'ai eu l'arachidiette et il lance vite parce que c'est rapide

  • Speaker #1

    Cette deuxième maternité, c'est peut-être aussi pour ça, vu qu'elle ne s'est pas passée exactement comme la première, enfin deuxième naissance, pas maternité, mais naissance, c'est peut-être aussi pour ça que tu as cheminé aussi au niveau professionnel ?

  • Speaker #2

    C'est possible, oui. J'ai eu envie de prendre le temps, du coup, après ça, de profiter d'elle, de profiter de mon aîné, de profiter de mon mari, et de marquer une petite pause, en fait, dans ma vie assez trépidante. au Figaro et de m'intéresser davantage aux questions maternité, parentalité, lire beaucoup de choses, écouter des podcasts. Et petit à petit, j'ai cheminé vers la création de mon blog et de me dire aussi que j'avais besoin, parce qu'au Figaro, j'étais rédactrice en chef, à l'époque, je suis encore aujourd'hui, du Figaro.fr et du coup, je n'écrivais pas beaucoup et ça, ça me manquait énormément et c'est comme ça qu'est venue cette idée de... se dire qu'est-ce qui me manque dans ma vie, qu'est-ce qui m'intéresse aussi, au dehors de ce que je fais au Figaro, et comment je pourrais allier les deux, et écrire sur des sujets qui me tiennent à cœur, avoir mon espace aussi d'écriture, et choisir mes propres sujets, et essayer aussi d'aider, à mon échelle, d'autres parents qui peuvent traverser des choses comme je les ai vécues ou pas, mais en tout cas essayer d'apporter. une aide concrète avec des interviews, des conseils de spécialistes, etc. à travers ce blog et mon compte Instagram. Mais ça a pris un petit temps avant que j'arrive à décider de tout ça. Mais vraiment, c'est aidé par ma maternité avec mes deux filles et conseillé aussi par mon mari qui a toujours été d'une grande écoute sur ces sujets-là que j'en suis arrivée à créer Parlons à moi.

  • Speaker #1

    c'est top parce que tu as créé ça pendant ton congé parental et à côté de ça tu as repris après le travail tu as un peu bifurqué aussi dans ton travail ça t'a fait un peu changer

  • Speaker #2

    j'ai voulu du coup un peu faire de toutes mes réflexions évoluer revenir vers plus d'écriture mais à ce moment-là il n'y a pas forcément de poste je suis revenue à teldufigaro.fr avoir créé mon blog parce que finalement, mon cheminement s'est fait tout au long de mon congé parental et j'ai créé mon blog quand je suis revenue au Figaro. Mais pas grave, c'était comme ça, c'était ma temporalité.

  • Speaker #1

    Mais je pensais que c'était pendant ton congé parental.

  • Speaker #2

    Ben non, ça aurait été mieux parce que j'aurais eu plus de temps pour le développer. Mais bon. Alors après, pendant mon congé parental, il y a aussi le Covid qui est arrivé et du coup, je me suis vraiment occupée de mes enfants. Peut-être que sans le Covid, je l'aurais lancé avant. Mais en tout cas, je l'ai vraiment lancé quand je suis revenue au Figaro. mais j'avais une espèce après un décuplé je me disais bon allez c'est pas grave on y va on fonce c'est comme ça et tant que j'en ai envie et que voilà j'ai l'énergie et ben tant mieux et c'est que plus tard c'est un peu plus tard que j'ai rechangé de poste au Figaro pour devenir directrice en chef des éditions locales très bien aussi mais du coup ça a été un peu en décalé par rapport à mon retour de congé mat comment t'as vécu tes postes partum pour

  • Speaker #1

    avoir écrit le livre enfin co-écrit le livre ? Je suppose que ça t'a marqué et il y a des choses qui t'ont paru un petit peu non dites.

  • Speaker #2

    Je n'ai pas eu, moi, personnellement, de postpartum trop difficile, même si j'ai trouvé qu'il y avait des phases difficiles dans ce postpartum. Certaines où on est un peu seul, quand on n'a pas forcément d'aide à côté. Les nuits qui peuvent être difficiles. Moi, j'allaitais, donc mon mari était là, mais en même temps, j'allaitais. Donc, c'était comme... Enfin, je me réveillais tout le temps. il travaillait aussi souvent dans les premiers jours après la naissance. Donc voilà, il y avait des moments un peu plus difficiles, mais dans l'ensemble, moi j'en garde un bon souvenir. Mais en fait, c'est plus au fil de mon travail sur mon blog, d'échanges avec différentes mamans, avec des professionnels, que je me suis rendu compte vraiment qu'il y avait un sujet autour du postpartum et qu'en France, on ne le prenait pas du tout assez en compte dans le... le bien-être, entre guillemets, et l'aide qu'on peut apporter aux femmes et même aux couples, parce que ça concerne la femme en premier lieu, mais après, c'est tout familial. Un constat que je m'étais fait à travers mon travail sur le blog, et en fait, j'ai rencontré Delphine via mon blog. C'est elle qui m'a contactée sur Instagram pour me présenter son métier de crâmes orgues, qui est donc un métier dédié, pour le coup, au postpartum qui n'existe qu'aux Pays-Bas et où les crâmes orgues, c'est entre la sage-femme et la pluricultrice, viennent s'occuper à domicile de la maman, de son bébé et de la famille. Pendant huit jours après la naissance, tous les jours. Donc c'est quand même une aide exceptionnelle et surtout c'est une professionnelle. Donc elle apporte vraiment des conseils éclairés, elle aide au premier bain, au portage, à la mise en place de l'allaitement ou des biberons, elle peut faire des repas, elle peut s'occuper un peu des frères et sœurs. C'est une espèce de Marie Poppins. du post-partum. Et en fait, déjà, quand elle m'a raconté son métier que je ne connaissais pas, j'ai dit, mais c'est génial. On aurait besoin vraiment de ça en France. Ça manque. Nous, on a des métiers un peu disparates, mais en plus, on n'a pas de métier qui intervient aussi longtemps et qui soit pris en charge par la Sécurité sociale parce que la base est prise en charge par les mutuelles. Donc, c'est exceptionnel. Et donc, on discute comme ça. C'était la première fois qu'on se parlait, on était au téléphone. Et elle me dit, mais moi, parce qu'elle est française, j'aimerais tellement aider plus les femmes. et puis faire changer les choses en France ce que je raconte, elle raconte son métier sur Instagram c'est comme ça qu'elle est un peu connue et elle me dit j'adorerais écrire un livre pour donner des conseils concrets mais c'est pas mon métier je sais pas rédiger donc là j'ai une petite lumière qui s'allume je dis bah écoute moi c'est mon métier j'adore ça et en plus ça me manque parce que j'écris pas assez donc on pourrait faire quelque chose ensemble et c'est comme ça que ça a démarré et que t'es partie elle m'a dit ah ouais ça serait génial et en fait la chance qu'on a eu c'est qu'elle venait donc elle habite à Amsterdam et elle venait deux ou trois semaines après en France et on s'est dit à ce moment-là bah rencontrons-nous quand tu viens et puis on verra si on arrive à se lancer dans ce projet. Et effectivement, on s'est vus, et ça a tout de suite matché. On a parlé, je ne sais pas, un quart d'heure, un minute, de choses et d'autres, parce qu'on ne se connaissait pas en fait, donc un peu pour se présenter, se connaître. Très vite, on est rentrés, moi j'avais pris un carnet, je prenais des notes sur chacune, ce qu'on avait envie de voir dans ce livre, qu'est-ce que nous, en tant qu'à la fois professionnels pour elle, moi aussi journaliste et un peu spécialiste de ces sujets-là, plus mère, parce qu'elle a trois enfants et moi deux. qu'est-ce qu'on voudrait voir dans ce livre ? Et donc, on a pris plein de notes. Et à la fin, je lui ai dit, écoute, je vais essayer de synthétiser tout ça, de faire une table des matières pour vraiment avoir une ébauche de livres. Et quand c'est prêt, je te l'envoie. Et on voit si ça nous plaît à tous les deux. On essaiera de trouver des maisons d'édition. Et ça nous a plu. Et voilà, tout a été très fluide et très rapide. Et comme moi, j'avais des contacts par mon métier dans les maisons d'édition, on a pris des rendez-vous, on a démarché. Et très vite, on a trouvé. Donc ça, je crois qu'on s'est vus en avril. avril ou mai et en juillet début juillet on signait notre contrat avec les éditions du Rocher je pense qu'on était fait enfin il y avait un truc moi je prends pas mal au destin

  • Speaker #1

    on devait se rencontrer à ce moment-là et avoir ce beau projet toutes les deux oui et puis je trouve que c'était comme je disais tout à l'heure c'est un des premiers livres qui parle vraiment de ce postpartum où il y a encore 5-7 ans on n'en parlait pas du tout c'était tu reprends le travail au bout de deux mois et puis ta vie est normale en fait c'était une phrase on n'en parlait pas ça n'existait pas et aujourd'hui dans ta vie de maman comment tu concilies vie de maman le blog, le travail ta vie de couple ?

  • Speaker #2

    c'est pas facile ça demande beaucoup d'énergie de temps mais ça on en manque non bah je sais pas, j'ai pas de recette miracle non J'ai mon boulot au Figaro qui me prend tous les jours. Alors, quand j'ai écrit le livre, j'avais pris un 4-5e, parce que franchement, sinon, je ne pouvais pas. Ça prend vraiment beaucoup de temps, parce que c'est moi qui écrivais. Du coup, on a fait beaucoup d'échanges toutes les deux. Elle m'a apporté beaucoup de départ écrit. Donc ça, j'avais pris un 4-5e pour avoir le temps de la rédaction. Maintenant, je travaille à temps plein. Du coup, oui, maintenant que j'ai des horaires normaux, je suis tous les matins avec elle. On prend le petit-déj ensemble et c'est moi qui les emmène beaucoup à l'école. Donc, c'est un petit moment qu'on passe toutes les trois. Et puis, le soir, je suis toujours là pour le dîner. On a quelqu'un qui s'occupe d'elle, qui les récupère à l'école, qui fait le bain. J'essaye de rentrer pas trop tard pour pouvoir aller faire dîner, faire les devoirs quand il y en a un peu. etc. Et puis après, avec mon mari,

  • Speaker #0

    la semaine, on dîne toujours tous les deux. On fait manger les enfants avant, et comme ça, c'est notre temps, même si ça démarre parfois un peu tard, mais c'est notre temps, on est tous les deux, on a le temps de se parler, d'échanger un peu sur nos journées, etc. Et puis, le blog, j'essaie de caler ça de temps en temps quand j'ai un petit temps mort, parfois sur l'heure du déj, je peux faire une petite interview. j'écris le soir ou le week-end mais j'essaye que ça ne prenne pas trop de temps sur la vie de famille c'est surtout ça en fait c'est quelque chose de passionnant c'est un métier passion le blog c'est pas vraiment un métier c'est quelque chose qui me plaît beaucoup mais faut pas que ça prenne le pas sur tout le reste non plus je sais que je passe déjà beaucoup trop de temps sur mon téléphone donc j'essaie parfois de couper un peu et de le faire à des moments où ça empiète pas sur la vie de famille mais j'ai pas trop de recettes miracle, c'est pas facile de trouver l'équilibre

  • Speaker #1

    Et par rapport à ce blog, toi, c'est quoi ton aspiration ? Rester comme ça ou le faire grandir ? Sachant que quand même, il est très, très fourni. Je trouve que même les interviews que tu fais, c'est un boulot qualitatif. Et puis, il y en a beaucoup. Quand on le voit, vous pouvez retrouver des informations sur la grossesse, des témoignages de maman, des informations des sorties, etc. C'est très, très complet.

  • Speaker #0

    Merci déjà, c'est gentil. J'essaie, c'est vrai, d'y mettre beaucoup d'infos. Alors, j'ai un peu levé le pied par rapport à avant, parce que quand j'ai lancé, je m'étais vraiment fixée l'objectif de faire un article par semaine, ce que je ne fais plus parce que c'est énorme, j'ai vraiment pas le temps. Donc là, je fais plus au compte-gouttes, ça dépend, un article par mois, parfois deux, enfin, ça dépend un peu. J'alimente par contre plus mon Instagram, ça c'est sûr. et l'objectif j'ai pas un objectif précis mais c'est sûr que j'ai envie de continuer à le faire grossir et de voir un peu où il peut m'emmener sachant que quand je l'ai créé j'espérais pas du tout, en tout cas aussi vite que ça me permette d'écrire un livre qui était pour moi un peu un rêve de toujours d'écrire un livre et en fait au bout de seulement quelques mois on écrivait avec Delphine donc je me dis j'ai envie de le continuer parce que déjà ça m'enrichit moi personnellement de rencontres d'échanges avec des gens passionnants comme avec toi. Je trouve que tous les jours, je découvre des nouvelles choses sur cet univers de la parentalité qui est très vaste et dont on n'a pas fini d'explorer tous les champs. Donc, j'ai envie de continuer dans ce sens-là. Et puis, j'ai l'impression que, effectivement, le travail que je fournis aide des parents, des mamans. J'ai souvent des retours, des messages. Donc, je me dis, si ça peut servir à un certain nombre, tant mieux. Et puis, on verra tant que... tant que j'ai la passion et l'envie je continue et puis peut-être que ça me fera déboucher sur quelque chose de plus concret ou un autre livre j'espère mais en tout cas je le fais toujours avec beaucoup d'entrain et même parfois j'ai envie de faire plus mais j'ai pas le temps donc peut-être qu'un jour j'aurai plus de temps et j'en ferai encore plus je sais pas et là vous avez le souhait de rester à 4 ou vous souhaitez agrandir la famille ou vous savez pas ? c'est une bonne question difficile pour moi Moi, comme je t'ai dit au début, à partir du moment que j'ai accouché de ma première, je me suis dit on y retourne, on recommence. À la deuxième, je me suis dit la même chose. Et je me dis toujours que j'aimerais agrandir la famille, mais en même temps, on a un bel équilibre tous les quatre. Mon mari, il a un peu moins cette envie. Donc, on est plutôt bien à quatre. Après, pareil, je me dis, on verra. Peut-être qu'on va se réveiller un jour et dire, allez, on y va ou pas. Donc, je ne laisse pas la vie en décider, parce que ce n'est pas vrai. Mais en tout cas... la porte ouverte pour l'instant c'est pas complètement tranché on va dire qu'est-ce qu'on peut te souhaiter pour la suite ? et bien encore plus de lecteurs de lectrices et de chouettes d'autres chouettes rencontres d'autres belles histoires à raconter parce que moi c'est ce que j'adore aussi raconter l'humain et ce qui se cache derrière les histoires les marques les personnes qu'on peut entendre etc voilà des des

  • Speaker #1

    des belles histoires à mettre en avant et qui aident les autres bah merci beaucoup Marion c'était top et puis j'invite tout le monde à aller sur ton blog Parlons Maman ou sur ta page Instagram du même nom Parlons Maman merci merci beaucoup Pauline c'était un plaisir

  • Speaker #2

    Si vous entendez ce message, c'est que vous avez écouté l'épisode jusqu'au bout. Et je vous en remercie grandement. Je vous invite à me laisser un commentaire pour continuer les échanges et à mettre la note de 5 étoiles si l'épisode vous a plu. Cela contribue à augmenter la visibilité du podcast sur les plateformes. Merci beaucoup de votre soutien et à bientôt pour le prochain épisode.

Description

✨🎙️✨ #48 Marion, Ecrire pour informer et inspirer sur les sujets de parentalité !

Découvrez l'histoire inspirante de Marion Joseph, maman de deux petites filles, journaliste, autrice et femme passionnée. J'ai eu la chance de rencontrer Marion lors de l'événement de Sandra @ilado pour la sortie de son livre "Mèr(e)veilleuse" (épisode 47 du podcast). Rédactrice en chef du Figaro et auteure du blog "Parlons maman", Marion nous livre son expérience de la maternité avec une authenticité et une positivité contagieuses.

Dans cet épisode, nous revivrons ensemble ses grossesses sereines, ses deux accouchements très différents et ses post-partum vécus avec douceur malgré quelques challenges. Marion nous parlera de son allaitement, de sa reprise du travail, et de sa passion pour l'écriture qui l'a amenée à créer son blog "Parlons Maman". Elle évoquera également la genèse de son livre sur le post-partum "Un post-partum en douceur", fruit d'une belle collaboration avec @ama_kraamzorg_francaise.

Le témoignage de Marion m'a profondément marquée par sa vision inspirante de l'équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, un objectif que nous recherchons (presque) toutes. Merci Marion pour ton témoignage positif et inspirant qui nous rappelle combien il est important d'être aligné avec soit même. Merci infiniment de la confiance que tu m'as accordée et de ta disponibilité.  Je ne peux que conseiller d'aller visiter le blog Parlons Maman et de lire son livre "Un post partum en douceur" :) 

Retrouvez l’épisode dans la bio.

Bonne écoute 🎧!

Je vous invite à vous abonner à la chaîne pour ne rien rater des sorties d’épisodes et me laisser un avis et 5 étoiles ⭐️pour soutenir le podcast. Merci infiniment 🤍


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Fonder une famille, c'est du bonheur, des joies, des doutes et des combats qui sont propres à chacun et qui soulèvent beaucoup d'interrogations. Je suis Pauline et je suis la créatrice du podcast Ma Petite Famille. Dans ce podcast, vous écouterez des récits singuliers, authentiques et inspirants de parents qui partageront leur histoire du désir de fonder leur famille au quotidien avec leurs membres. Je vais converser avec des parents anonymes ou plus connus, que vous suivez peut-être sur les réseaux sociaux, pour vous proposer, de par ces rencontres, un maximum d'histoires enrichissantes, bienveillantes et déculpabilisantes. vous retrouverez tous les 2ème et 4ème vendredi de chaque mois un nouvel épisode pour suivre l'actualité du podcast des invités et de ma vie de maman rejoignez la communauté ma petite famille sur Instagram et si vous aimez les épisodes je vous invite à laisser une note de 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute privilégiée et avec un petit commentaire cela permet au delà de me faire très plaisir de faire connaître le podcast au plus grand nombre je vous en remercie Avant de vous embarquer dans ma conversation avec mon invité, je souhaitais vous faire découvrir la marque Atelier Amage. Vous cherchez un cadeau de naissance unique et pratique ? La gamme d'accessoires de pierre et culture proposée a été conçue pour le quotidien des parents. Vous serez séduit par les motifs intemporels et spécialement dessinés pour la collection. La personnalisation des pièces est faite en Bretagne. Vous êtes sûr de faire plaisir avec un cadeau unique, réalisé avec amour. Rendez-vous sur atelier-amage.fr pour en savoir plus. Maintenant, place à l'épisode. Bonne écoute !

  • Speaker #1

    Bonjour Marion, merci beaucoup d'avoir accepté mon invitation sur le podcast. On s'est rencontré entre guillemets par hasard à une soirée et on a failli pas se parler tandis qu'on se parlait sur les réseaux, c'est marrant. J'étais très heureuse de t'avoir à mon micro pour les gens qui nous écoutent parce qu'ils savent toujours pas quitter. Est-ce que tu pourrais te présenter, dire qui tu es, d'où tu viens, de qui est composée ta famille et qu'est-ce que tu fais dans la vie, s'il te plaît ?

  • Speaker #2

    Oui, déjà merci beaucoup pour ton invitation, je suis très contente de... répondre à tes questions sur ton podcast. Je m'appelle Marion Joseph, je suis la maman de deux petites filles. Je suis mariée avec Thibaut depuis dix ans. Je suis dans la vie journaliste, je travaille au Figaro depuis plusieurs années et je m'occupe au Figaro des éditions locales du site internet. J'ai des équipes de journalistes qui sont en région et on traite de toute l'actualité locale. et en parallèle de ce métier j'ai un blog qui s'appelle Parlons Maman qui est dédié un peu comme son nom l'indique à la maternité à la parentalité et aussi aux femmes sur lequel je mets à profit mon métier de journaliste pour essayer de donner des conseils aux parents leur faire découvrir des univers un peu inspirants des portraits etc voilà et en dernier ma dernière casquette c'est que j'ai écrit il y a un an un livre qui est sorti il y a un an un post-partum en douceur que j'ai co-écrit avec Delphine Petit Posma, qui est Kramsorg à Amsterdam. Et c'est justement de son métier beaucoup et de l'accompagnement aux Pays-Bas dont on parle dans le livre. Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai. Je pense que beaucoup d'auditrices ou auditeurs ont lu ton livre.

  • Speaker #2

    Écoute, c'est super.

  • Speaker #1

    C'est vrai, c'est un des premiers qui parle du postpartum. On n'en parle pas énormément.

  • Speaker #2

    C'est un sujet qui commence depuis quelques mois à être abordé en France, mais trop peu à notre goût. Et quand on a commencé à travailler dessus, c'était justement pour essayer d'aider les femmes et les couples à mieux vivre leur postpartum. qui est très peu accompagnée en France par le personnel notamment médical. Et donc, on s'inspire du métier de Delphine pour trouver des conseils très pratiques, des choses à mettre en place dans cette période qui suit la naissance de son premier, deuxième, troisième enfant et qui est très importante puisque c'est là vraiment que tout commence. En France, on est hyper accompagnée toute la grossesse et puis après, on est un peu lâchée dans le vide. Et nous, on voulait inverser ce paradigme et dire que justement, c'était après qu'il fallait beaucoup d'aide et être accompagnée pour essayer de mieux vivre le postpartum.

  • Speaker #1

    Alors si on reprend dans tes aspirations, tu as toujours voulu être maman des petites ou pas du tout ?

  • Speaker #2

    Je me suis toujours projetée maman plus tard, mais ce n'était pas un désir des toutes petites. Non, mais je savais qu'un jour j'aurais des enfants et c'est plus l'histoire d'amour bien enclenchée avec celui qui allait devenir mon mari. Et puis voilà, passant les étapes, que le désir de maternité est vraiment arrivé. On s'est lancé dans cette aventure tous les deux après notre mariage.

  • Speaker #1

    Alors, est-ce que ta première petite est venue vite ?

  • Speaker #2

    Oui, on a eu pas mal de chance. En fait, au bout de deux ou trois cycles, je suis tombée enceinte. Donc, ça a été assez facile. Et puis, la grossesse s'est bien passée. Je n'ai pas eu de soucis particuliers. J'ai vraiment adoré l'état de grossesse et vivre mois après mois. Cette fusion avec mon bébé, découvrir les différentes étapes. Je me rappelle, à l'époque, ça doit toujours exister, des applis où on voyait l'évolution du fœtus et du bébé. Donc tous les jours, toutes les semaines, on regardait. Ah bah tiens, là c'est une courgette. Puis il y avait tous les moments autour des échographies. Enfin voilà, j'ai trouvé ça vraiment magique. Et ça s'est quand même déroulé très bien. Et donc, c'était super, c'était magique.

  • Speaker #1

    Tu avais fait une préparation à la naissance ou quelque chose de spécial ? Ou non, tu t'étais laissée bercer par les étapes et les rendez-vous obligatoires ?

  • Speaker #2

    Oui, j'avais fait des cours de préparation à l'accouchement. J'avais lu, j'avais quelques livres qui m'avaient été prêtés, notamment par ma belle-sœur qui est un peu plus âgée, donc qui avait déjà eu des enfants, donc qui m'avait donné pas mal de conseils. et j'avais pris des cours de préparation à l'accouchement. J'étais suivie dans un cabinet de sages-femmes libérales. On a vu que j'étais allée avec Thibaut notamment pour l'accouchement. La respiration se préparait à ce moment-là qui me faisait un peu peur quand même. et puis après le retour à la maison qu'est-ce qu'il fallait avoir j'avais eu besoin en tout cas d'essayer de me projeter un peu à l'époque

  • Speaker #1

    Alors comment s'est passé l'accouchement ? T'avais un souhait de de naissance ou pas du tout ?

  • Speaker #2

    Non, à l'époque je pense que j'ai le sujet je ne connaissais pas ce que c'était un plan de naissance c'était vraiment un inconnu qui s'ouvrait à moi même si je m'étais un peu préparée je savais que j'avais a priori envie d'avoir une péridurale parce que j'avais quand même assez peur de ce moment-là J'avais peur que ce soit un peu la panique, mais ça, je pense que c'est peut-être un peu le récit familial qui veut ça, parce que moi, apparemment, je suis arrivée vraiment très vite, en deux heures. Ma mère a dit ça, donc je pense qu'elle m'a transmis cette espèce de... de peur un peu d'avoir un enfant qui arrive et pouf, ça y est, il est sorti. Mais sinon, je n'avais pas de plan particulier. Évidemment, on voulait être tous les deux avec mon mari qui soit là. Les contractions commençaient le soir, on était tranquillement devant la télé. Et puis en fait, je n'ai vraiment pas eu de douleur de toute ma grossesse. Et là, j'ai eu une douleur. Je me suis dit tiens, c'est bizarre, vraiment un espèce de pic. Il me restait dix jours, je crois, avant le terme. Donc au début, je me dis bon, non, ça ne doit être rien. Je ne dis rien à Thibaut. Et puis un quart d'heure plus tard, de nouveau la même douleur. Je me dis bon, c'est un peu bizarre quand même. et rebelote un quart d'heure plus tard. Donc là, au bout de trois, je lui dis, bon, c'est sans doute rien, mais ça fait trois fois que j'ai une douleur. Bon, c'est peut-être ça. Et puis en fait, ça avait commencé. Donc là, c'était parti. Puis ça, ça a accéléré. Donc là, il m'a dit, bon, je n'ai pas du tout d'essence dans la voiture, je vais peut-être aller en chercher. Je fais, oui, tu vas tout de suite. Tu te dépêches. J'ai essayé de prendre un bain pour voir si ça s'arrêtait. Ça ne s'arrêtait pas. Donc, trois heures, on a décidé de partir à la maternité. Il avait récupéré de l'essence. Et puis, on est partis à la maternité. On avait de la chance parce qu'il n'y avait personne qui était bien pris en charge. on a été mis dans une salle nature avec une grosse baignoire, c'était vraiment chouette a priori je supportais donc à la fois Thibaut et c'était un homme le sage-femme c'était un homme donc il me disait vous supportez bien, attendez avant la péri, j'étais là vous êtes sûr, j'ai quand même envie de la voir et puis finalement ils m'ont convaincu donc ils m'ont d'abord posé un suppositoire donc je me rappelle au début ça allait et puis en fait au bout de je sais pas un quart d'heure je me suis tournée vers Thibaut, j'ai dit maintenant tu le rappelles tout de suite je veux la péri du Rhin, j'en pouvais plus Rires Et en fait, je crois que j'ai quand même été dilatée à 6 ou 7, donc j'avais été assez loin dans le travail. Et puis là, il devait être 3-4 heures du matin, et j'ai accouché tard, parce qu'en fait, entre-temps, ils ont eu des urgences, et comme moi, je tenais avec la péridurale assez longtemps, j'ai accouché à 11h30 du matin. Donc en fait, pendant un moment, j'étais branchée, on surveillait les... la fluctuation des contractions et puis 11h30, il y a notre petite puce aînée. Voilà, donc ça a été de manière, enfin par voie basse, ça a été un peu sport la poutée. Je me rappelle qu'ils ont appelé le... En fait, la sage-femme m'a dit bon maintenant, il va falloir la sortir parce qu'elle commençait quand même à... C'était long en fait, elle descendait puis elle remontait, elle descendait, elle remontait. Elle m'a dit bon maintenant, il faut que vous y alliez parce que sinon, c'est le gynécologue qui va intervenir. Alors que là, je me suis dit ah enfin, c'est pas parce que je ne veux pas ni forceps, ni ventouse. je te conseille d'y aller là. Franchement, si tu peux, pousse de toutes tes forces. Parce qu'il avait vu ce que le... Je crois que c'était les forceps qu'il préparait. Donc en fait, je me suis mis dans un pousser, pousser, pousser. Et ça... Enfin, du coup, elle est sortie. Mais j'étais tellement concentrée sur mon effort que je ne savais même pas si le gynéco était intervenu ou pas. Finalement, non, non, c'est moi qui l'ai sortie avec la sèche-femme. Il n'y a pas eu besoin d'intervention. Mais du coup, Louise, mon aîné était un peu shooté. Donc ils l'ont vite emmenée parce qu'elle a eu du mal à respirer au début.

  • Speaker #1

    mais c'est vite revenu et on l'a vécu avec nous super et alors comment ça s'est passé ces premiers instants tous les trois ?

  • Speaker #2

    c'était assez magique ils l'ont pris et Thibaut est parti avec eux pour la réanimer parce qu'elle n'était pas non plus inconsciente mais voilà la dégager contrôler que tout allait bien et quand elle est revenue avec Thibaut c'était magique je m'étais dit que j'essaierais d'allaiter je ne savais pas si ça me plairait mais je voulais essayer donc je l'ai fait mise au... Enfin, je l'ai approchée de mon sein et en fait, j'ai trouvé ça incroyable. Elle a tout de suite pris le sein et elle s'est mise à téter, mais dans un espèce d'instinct, quoi, hyper naturel. Et on était, mais avec Thibaut, complètement émus, épatés de cette magie, quoi, sous nos yeux, de voir notre petite puce à peine sortie, déjà en train de téter. Donc, c'était... Ouais, on était dans notre bulle. c'était incroyable, complètement magique. Et donc, tout s'est fait après assez naturellement dans cette lancée avec elle. On était plutôt bien accompagnés à la maternité dans les premiers gestes. Alors après, oui, c'était différent, évidemment. C'était génial, mais il y a eu la fatigue qui est arrivée. Elle m'a fait une belle nuit de la java, je me rappelle. J'ai fini par les appeler à 5h du matin, je n'arrivais plus parce que du coup, Thibaut ne pouvait pas dormir. et en fait ils me l'ont emmailloté il y a un chère mère de puricultrice qui me l'a emmailloté et là elle s'est arrêtée instantanément c'est magique je veux savoir faire ça voilà donc ça c'était dur parce que c'était fatigant et puis on avait des visites la journée donc comme c'était le premier je pense qu'on n'avait pas conscience qu'il fallait aussi qu'on se préserve nous. On avait envie que notre famille la découvre, etc. Mais du coup, le contre-coup, c'est que c'était assez fatigant.

  • Speaker #1

    Et après le retour, donc tous les trois à la maison, toi, tu avais ton congé maternité ?

  • Speaker #2

    Oui, j'avais mon congé maternité. J'avais rajouté un petit peu parce qu'elle est née début juin. Donc, j'aurais dû reprendre, je crois, mi-août ou fin août. Et j'avais rajouté le mois de septembre pour être tranquille et rentrer à la crèche début octobre. Et moi, je reprenais dans la foulée. et c'était vraiment une super période l'été moi je trouve quand on a un petit bébé alors on a eu très chaud quand même à un moment au tout début je me rappelle en plus on vivait sous les toits donc je fermais toutes les fenêtres et puis je tournais un peu en rond parce qu'il y avait une espèce de canicule donc il faisait près de 40 degrés c'était un peu dur mais sinon après on est parti elle est née le 4 juin et mi-juillet on est parti Thibaut il avait gardé des vacances plus le congé paternité de l'époque était de 11 jours ou quelque chose comme ça donc ça nous a permis de partir tous les trois pendant quasiment six semaines

  • Speaker #1

    Et la reprise, comment ça s'est passé ? L'organisation avec Tapus ?

  • Speaker #2

    On avait une place en crèche donc ça c'était super Je suis allée tôt le matin donc c'était Thibaut qui l'a déposée au Figaro je commençais à 7h du matin Donc je partais très tôt, il dormait encore tous les deux, il l'a déposé à la crèche, et du coup la contrepartie c'est que je finissais plus tôt, et donc j'arrivais à la récupérer vers 17h30, quelque chose comme ça à la crèche, et profiter de cette fin de journée avec elle, lui donner le bain, jouer un peu, la faire dîner, etc. Et puis après Thibaut rentrait, il en profitait un peu aussi. Pour la crèche c'était vraiment super parce que... Elle était juste à côté de chez nous, avec du super personnel. C'était un petit cocon, je savais qu'elle était bien. Au début, les premiers jours, ça a été un peu doux. Après, j'étais un peu angoissée. Puis très vite, j'ai vu qu'ils étaient très doux avec elle, qu'elle allait bien, qu'elle avait l'air contente, même si elle était petite. Je voyais que ça se passait bien, donc c'était plutôt rassurant.

  • Speaker #1

    C'est à ce moment-là que tu t'es dit je vais créer, ou tu t'es plus intéressée à la grossesse, maternité, postpartum et que tu as créé Parlons Maman ?

  • Speaker #2

    C'est plutôt lors de ma deuxième. À ce moment-là, je m'étais intéressée à la maternité. J'avais trouvé ça génial et j'avais déjà envie de recommencer tellement j'avais aimé. Mais sur le plan professionnel, je ne m'étais pas trop laissée la possibilité de réfléchir à autre chose. Donc, j'étais un peu dans mon tunnel. Je m'étais dit que je retournais, que je travaillais normalement. À ce moment-là, ça m'intéressait, mais je n'avais pas eu cette remise en question que j'ai eue à ma deuxième. C'est vraiment à la naissance de ma deuxième que j'ai eu besoin de prendre un peu de recul sur ce que je faisais. Ça faisait déjà dix ans que j'étais au Figaro. J'étais vraiment dans ce bain bouillonnant de l'actualité qui n'est pas toujours très réjouissant. Et donc, je pense que j'étais arrivée à un moment où j'avais besoin de me poser. Et c'est ma petite qui est venue un peu, ma deuxième qui est venue un peu chambouler tout ça. Et j'ai pris après sa naissance. Au début, j'avais prolongé d'un peu plus de trois mois. Et puis finalement, j'ai dit non, il faut apprendre à avoir des spectacles. On s'est fait deux raccords là-dessus. J'ai pris un an de pause. Et c'est là que j'ai beaucoup... où je commençais à m'intéresser au sujet de maternité, de parentalité et que petit à petit a germé l'idée de créer mon blog Parlons Maman.

  • Speaker #1

    Et par rapport à cette deuxième naissance, la grossesse et la naissance, tu les as vécues pareil ou tu t'étais encore plus informée et tu avais fait un projet de naissance différent ou non, tout pareil ?

  • Speaker #2

    Alors, je m'étais plus informée, oui. Après, j'étais plus rassurée parce que je connaissais déjà, donc c'était moins l'inconnu. on l'a vite constaté la deuxième écho elle est ancienne elle est couvée mais c'était rien de grave mais elle a un peu perturbé le déroulement de ma grossesse parce qu'on m'a dit bon moi ça serait bien si vous voulez accoucher par la voie basse comme la première fois faudrait qu'elle se retourne etc j'avais fait de l'acupuncture ça avait marché elle s'était retournée donc c'était un peu plus voilà j'avais un peu plus de rendez-vous etc pour ça sans que ce soit grave et puis donc elle s'était retournée je pense j'étais en congé mat déjà donc je pense ouais début du 9ème mois elle était a priori tête en bas Et puis, 15 jours avant le terme, je vais pour un rendez-vous de contrôle à la maternité. Donc, je n'avais pas de plan précis de naissance en tête, mais je m'étais dit, je veux revivre ce que j'ai vécu avec mon aîné. J'ai envie d'accoucher par voie basse. C'était magique. Voilà, revivre tout ça. Et donc, je vais à la maternité. Et puis, elle me fait une espèce d'échographie. Et puis après, elle me dit, je vais quand même contrôler qu'elle est bien tête en bas. et puis en fait elles sont venues à trois parce que la première elle dit je sais pas bien j'arrive pas à voir si c'est la tête ou si c'est les fesses en bas enfin elle y arrivait pas donc elle appelle la responsable de sa chambre elle a la douche froide du coup elle s'était remise dans l'autre sens elle s'était remise en petit bouddha votre fille est en siège, elle s'est remise dans l'autre sens. Donc maintenant, soit vous voulez faire l'accouchement par voix basse et voir si tout ça est possible, soit c'est une césarienne. Bon, c'était un peu dur sur le moment. heureusement ma mère était là m'avait accompagnée donc elle me dit ah mais tu sais c'est rien c'est pas grave l'essentiel c'est que tout aille bien qu'elle soit en bonne santé et puis il y a des femmes qui rêvent de césarienne tu pourrais faire une césarienne je dis bah oui mais moi je voulais ravi ma voix basse bon et puis finalement j'appelle évidemment mon mari on en discute et puis il me dit bah fais ce que tu veux toi ce que tu choisis voilà fais-toi confiance et en fait ça me faisait vraiment peur la voix basse en siège je sais pas je le sentais pas je me suis dit bon voilà je... on sait jamais s'il y a un problème que ça finisse en césarienne d'urgence j'ai pas envie donc un peu à contre-cœur je dis bon bah césarienne et donc là je m'attendais pas mais là elle me dit bon bah du coup on va programmer ça demain ah déjà moi je m'étais dit on reste 15 jours tranquille et en fait oui parce que dès le lendemain t'as raison c'est 15 jours avant parce que moi ouais le dernier c'est ça et elle m'avait dit plutôt que vous arriviez en travail et que ça puisse être un peu l'urgence bah on préfère vous le programmer le plus rapidement possible et du coup ça a un peu chamboulé donc là mon mari il me dit bon bah ok si c'est demain tu leur dis juste si c'est possible que ce soit pas à l'aube je pense qu'à l'hôpital ça va être tôt quand même et on dit bon bah venez à 7h du matin donc finalement on s'est dit après coup après le choc un peu digéré je me suis dit bon c'est plus facile je peux facilement mettre ma grande je sais pas et puis nous on peut se faire une dernière petite soirée tranquille et on aura pas la fatigue d'une nuit de travail au moins on sait que c'est demain voilà et puis du coup bah effectivement je mets ma ma grande à dormir chez les parents. On ne lui dit pas. On ne voulait pas qu'elle pouvait être longue. Donc, on ne dit rien. On lui dit, tu vas juste dormir chez papi et mamie. Et puis, nous, on se fait une dernière soirée. Tous les deux, voilà. On se fait un petit dîner et tout. Et puis, à presque minuit, je dis, je vais quand même aller me coucher parce que si c'est pour être fatiguée, c'est bête. Et moi qui m'endors d'habitude comme une pierre, je tombe toujours de sommeil. Et je me couche et je dis, j'ai quand même un peu mal au ventre. Mais je ne pense pas du tout contraction dans ma tête. C'était vraiment genre, bon, je ne sais pas ce que j'ai. puis au bout d'un moment je me lève et je dis à Tip écoute et puis ça va il me dit bah c'est répétitif ça revient régulièrement je dis bah oui il me dit bah ça ressemble quand même à des contractions lui qui est très cartésien et puis au bout d'un moment il me dit bah on a qu'à appeler la maternité on leur demande ce qu'ils en pensent donc je les appelle je leur dis bah voilà j'ai des douleurs ça revient puis ils me disent bah venez de toute façon là on n'a personne et comme vous devez venir demain matin à 7h il était peut-être 1h du matin ça change pas grand chose ok super bon bah on va venir alors on se dit bon bah ça nous met un peu d'adrénaline finalement dans un truc un peu prévu donc c'était rigolo puis on prépare tranquillement on prend la valise et d'un coup je m'assois pour mettre mes chaussures je lève la jambe et là j'entends bloc Et en fait, c'était ma poche des os qui s'était rompue, ce que je n'avais pas connu la première fois. Je me suis levée d'un bond. En plus, notre appartement, il était tout neuf et tout, le parquet. Donc, je me suis dit, ça va couler partout. Je me suis mise dans le palier. Serviette, vite, prends la valise, on s'en va. J'ai perdu les os. J'étais en panique. On m'a fait au grand galop et en plus, elle était en siège. Et donc, on est partis ni une ni deux. J'ai appelé la maternité sur le chemin pour leur dire, ok, on vous attend, on vous attend. et j'avais peur je sentais que ça poussait en fait donc je me disais elle arrive quoi vraiment vite et du coup Thibaut a conduit un peu vite jusqu'à l'hôpital quand on est arrivé ils nous ont dit mais c'est pas vous qui nous avez appelé là il y a 5 minutes oh si si bon on habitait pas très loin et du coup ils ont quand même vérifié quand je suis arrivée donc ils ont vérifié effectivement le travail était bien commencé et ils m'ont dit on va vérifier qu'elle soit toujours en siège ça serait bête de vous faire une césarienne et elle était toujours en siège donc là ils m'ont emmenée au bloc et ça m'a un peu impressionné le bloc au début parce que j'ai pas trop l'habitude je touche du bois mais j'ai pas eu d'opération je me suis jamais agacée et tout et puis après j'ai eu l'arachidiette et il lance vite parce que c'est rapide

  • Speaker #1

    Cette deuxième maternité, c'est peut-être aussi pour ça, vu qu'elle ne s'est pas passée exactement comme la première, enfin deuxième naissance, pas maternité, mais naissance, c'est peut-être aussi pour ça que tu as cheminé aussi au niveau professionnel ?

  • Speaker #2

    C'est possible, oui. J'ai eu envie de prendre le temps, du coup, après ça, de profiter d'elle, de profiter de mon aîné, de profiter de mon mari, et de marquer une petite pause, en fait, dans ma vie assez trépidante. au Figaro et de m'intéresser davantage aux questions maternité, parentalité, lire beaucoup de choses, écouter des podcasts. Et petit à petit, j'ai cheminé vers la création de mon blog et de me dire aussi que j'avais besoin, parce qu'au Figaro, j'étais rédactrice en chef, à l'époque, je suis encore aujourd'hui, du Figaro.fr et du coup, je n'écrivais pas beaucoup et ça, ça me manquait énormément et c'est comme ça qu'est venue cette idée de... se dire qu'est-ce qui me manque dans ma vie, qu'est-ce qui m'intéresse aussi, au dehors de ce que je fais au Figaro, et comment je pourrais allier les deux, et écrire sur des sujets qui me tiennent à cœur, avoir mon espace aussi d'écriture, et choisir mes propres sujets, et essayer aussi d'aider, à mon échelle, d'autres parents qui peuvent traverser des choses comme je les ai vécues ou pas, mais en tout cas essayer d'apporter. une aide concrète avec des interviews, des conseils de spécialistes, etc. à travers ce blog et mon compte Instagram. Mais ça a pris un petit temps avant que j'arrive à décider de tout ça. Mais vraiment, c'est aidé par ma maternité avec mes deux filles et conseillé aussi par mon mari qui a toujours été d'une grande écoute sur ces sujets-là que j'en suis arrivée à créer Parlons à moi.

  • Speaker #1

    c'est top parce que tu as créé ça pendant ton congé parental et à côté de ça tu as repris après le travail tu as un peu bifurqué aussi dans ton travail ça t'a fait un peu changer

  • Speaker #2

    j'ai voulu du coup un peu faire de toutes mes réflexions évoluer revenir vers plus d'écriture mais à ce moment-là il n'y a pas forcément de poste je suis revenue à teldufigaro.fr avoir créé mon blog parce que finalement, mon cheminement s'est fait tout au long de mon congé parental et j'ai créé mon blog quand je suis revenue au Figaro. Mais pas grave, c'était comme ça, c'était ma temporalité.

  • Speaker #1

    Mais je pensais que c'était pendant ton congé parental.

  • Speaker #2

    Ben non, ça aurait été mieux parce que j'aurais eu plus de temps pour le développer. Mais bon. Alors après, pendant mon congé parental, il y a aussi le Covid qui est arrivé et du coup, je me suis vraiment occupée de mes enfants. Peut-être que sans le Covid, je l'aurais lancé avant. Mais en tout cas, je l'ai vraiment lancé quand je suis revenue au Figaro. mais j'avais une espèce après un décuplé je me disais bon allez c'est pas grave on y va on fonce c'est comme ça et tant que j'en ai envie et que voilà j'ai l'énergie et ben tant mieux et c'est que plus tard c'est un peu plus tard que j'ai rechangé de poste au Figaro pour devenir directrice en chef des éditions locales très bien aussi mais du coup ça a été un peu en décalé par rapport à mon retour de congé mat comment t'as vécu tes postes partum pour

  • Speaker #1

    avoir écrit le livre enfin co-écrit le livre ? Je suppose que ça t'a marqué et il y a des choses qui t'ont paru un petit peu non dites.

  • Speaker #2

    Je n'ai pas eu, moi, personnellement, de postpartum trop difficile, même si j'ai trouvé qu'il y avait des phases difficiles dans ce postpartum. Certaines où on est un peu seul, quand on n'a pas forcément d'aide à côté. Les nuits qui peuvent être difficiles. Moi, j'allaitais, donc mon mari était là, mais en même temps, j'allaitais. Donc, c'était comme... Enfin, je me réveillais tout le temps. il travaillait aussi souvent dans les premiers jours après la naissance. Donc voilà, il y avait des moments un peu plus difficiles, mais dans l'ensemble, moi j'en garde un bon souvenir. Mais en fait, c'est plus au fil de mon travail sur mon blog, d'échanges avec différentes mamans, avec des professionnels, que je me suis rendu compte vraiment qu'il y avait un sujet autour du postpartum et qu'en France, on ne le prenait pas du tout assez en compte dans le... le bien-être, entre guillemets, et l'aide qu'on peut apporter aux femmes et même aux couples, parce que ça concerne la femme en premier lieu, mais après, c'est tout familial. Un constat que je m'étais fait à travers mon travail sur le blog, et en fait, j'ai rencontré Delphine via mon blog. C'est elle qui m'a contactée sur Instagram pour me présenter son métier de crâmes orgues, qui est donc un métier dédié, pour le coup, au postpartum qui n'existe qu'aux Pays-Bas et où les crâmes orgues, c'est entre la sage-femme et la pluricultrice, viennent s'occuper à domicile de la maman, de son bébé et de la famille. Pendant huit jours après la naissance, tous les jours. Donc c'est quand même une aide exceptionnelle et surtout c'est une professionnelle. Donc elle apporte vraiment des conseils éclairés, elle aide au premier bain, au portage, à la mise en place de l'allaitement ou des biberons, elle peut faire des repas, elle peut s'occuper un peu des frères et sœurs. C'est une espèce de Marie Poppins. du post-partum. Et en fait, déjà, quand elle m'a raconté son métier que je ne connaissais pas, j'ai dit, mais c'est génial. On aurait besoin vraiment de ça en France. Ça manque. Nous, on a des métiers un peu disparates, mais en plus, on n'a pas de métier qui intervient aussi longtemps et qui soit pris en charge par la Sécurité sociale parce que la base est prise en charge par les mutuelles. Donc, c'est exceptionnel. Et donc, on discute comme ça. C'était la première fois qu'on se parlait, on était au téléphone. Et elle me dit, mais moi, parce qu'elle est française, j'aimerais tellement aider plus les femmes. et puis faire changer les choses en France ce que je raconte, elle raconte son métier sur Instagram c'est comme ça qu'elle est un peu connue et elle me dit j'adorerais écrire un livre pour donner des conseils concrets mais c'est pas mon métier je sais pas rédiger donc là j'ai une petite lumière qui s'allume je dis bah écoute moi c'est mon métier j'adore ça et en plus ça me manque parce que j'écris pas assez donc on pourrait faire quelque chose ensemble et c'est comme ça que ça a démarré et que t'es partie elle m'a dit ah ouais ça serait génial et en fait la chance qu'on a eu c'est qu'elle venait donc elle habite à Amsterdam et elle venait deux ou trois semaines après en France et on s'est dit à ce moment-là bah rencontrons-nous quand tu viens et puis on verra si on arrive à se lancer dans ce projet. Et effectivement, on s'est vus, et ça a tout de suite matché. On a parlé, je ne sais pas, un quart d'heure, un minute, de choses et d'autres, parce qu'on ne se connaissait pas en fait, donc un peu pour se présenter, se connaître. Très vite, on est rentrés, moi j'avais pris un carnet, je prenais des notes sur chacune, ce qu'on avait envie de voir dans ce livre, qu'est-ce que nous, en tant qu'à la fois professionnels pour elle, moi aussi journaliste et un peu spécialiste de ces sujets-là, plus mère, parce qu'elle a trois enfants et moi deux. qu'est-ce qu'on voudrait voir dans ce livre ? Et donc, on a pris plein de notes. Et à la fin, je lui ai dit, écoute, je vais essayer de synthétiser tout ça, de faire une table des matières pour vraiment avoir une ébauche de livres. Et quand c'est prêt, je te l'envoie. Et on voit si ça nous plaît à tous les deux. On essaiera de trouver des maisons d'édition. Et ça nous a plu. Et voilà, tout a été très fluide et très rapide. Et comme moi, j'avais des contacts par mon métier dans les maisons d'édition, on a pris des rendez-vous, on a démarché. Et très vite, on a trouvé. Donc ça, je crois qu'on s'est vus en avril. avril ou mai et en juillet début juillet on signait notre contrat avec les éditions du Rocher je pense qu'on était fait enfin il y avait un truc moi je prends pas mal au destin

  • Speaker #1

    on devait se rencontrer à ce moment-là et avoir ce beau projet toutes les deux oui et puis je trouve que c'était comme je disais tout à l'heure c'est un des premiers livres qui parle vraiment de ce postpartum où il y a encore 5-7 ans on n'en parlait pas du tout c'était tu reprends le travail au bout de deux mois et puis ta vie est normale en fait c'était une phrase on n'en parlait pas ça n'existait pas et aujourd'hui dans ta vie de maman comment tu concilies vie de maman le blog, le travail ta vie de couple ?

  • Speaker #2

    c'est pas facile ça demande beaucoup d'énergie de temps mais ça on en manque non bah je sais pas, j'ai pas de recette miracle non J'ai mon boulot au Figaro qui me prend tous les jours. Alors, quand j'ai écrit le livre, j'avais pris un 4-5e, parce que franchement, sinon, je ne pouvais pas. Ça prend vraiment beaucoup de temps, parce que c'est moi qui écrivais. Du coup, on a fait beaucoup d'échanges toutes les deux. Elle m'a apporté beaucoup de départ écrit. Donc ça, j'avais pris un 4-5e pour avoir le temps de la rédaction. Maintenant, je travaille à temps plein. Du coup, oui, maintenant que j'ai des horaires normaux, je suis tous les matins avec elle. On prend le petit-déj ensemble et c'est moi qui les emmène beaucoup à l'école. Donc, c'est un petit moment qu'on passe toutes les trois. Et puis, le soir, je suis toujours là pour le dîner. On a quelqu'un qui s'occupe d'elle, qui les récupère à l'école, qui fait le bain. J'essaye de rentrer pas trop tard pour pouvoir aller faire dîner, faire les devoirs quand il y en a un peu. etc. Et puis après, avec mon mari,

  • Speaker #0

    la semaine, on dîne toujours tous les deux. On fait manger les enfants avant, et comme ça, c'est notre temps, même si ça démarre parfois un peu tard, mais c'est notre temps, on est tous les deux, on a le temps de se parler, d'échanger un peu sur nos journées, etc. Et puis, le blog, j'essaie de caler ça de temps en temps quand j'ai un petit temps mort, parfois sur l'heure du déj, je peux faire une petite interview. j'écris le soir ou le week-end mais j'essaye que ça ne prenne pas trop de temps sur la vie de famille c'est surtout ça en fait c'est quelque chose de passionnant c'est un métier passion le blog c'est pas vraiment un métier c'est quelque chose qui me plaît beaucoup mais faut pas que ça prenne le pas sur tout le reste non plus je sais que je passe déjà beaucoup trop de temps sur mon téléphone donc j'essaie parfois de couper un peu et de le faire à des moments où ça empiète pas sur la vie de famille mais j'ai pas trop de recettes miracle, c'est pas facile de trouver l'équilibre

  • Speaker #1

    Et par rapport à ce blog, toi, c'est quoi ton aspiration ? Rester comme ça ou le faire grandir ? Sachant que quand même, il est très, très fourni. Je trouve que même les interviews que tu fais, c'est un boulot qualitatif. Et puis, il y en a beaucoup. Quand on le voit, vous pouvez retrouver des informations sur la grossesse, des témoignages de maman, des informations des sorties, etc. C'est très, très complet.

  • Speaker #0

    Merci déjà, c'est gentil. J'essaie, c'est vrai, d'y mettre beaucoup d'infos. Alors, j'ai un peu levé le pied par rapport à avant, parce que quand j'ai lancé, je m'étais vraiment fixée l'objectif de faire un article par semaine, ce que je ne fais plus parce que c'est énorme, j'ai vraiment pas le temps. Donc là, je fais plus au compte-gouttes, ça dépend, un article par mois, parfois deux, enfin, ça dépend un peu. J'alimente par contre plus mon Instagram, ça c'est sûr. et l'objectif j'ai pas un objectif précis mais c'est sûr que j'ai envie de continuer à le faire grossir et de voir un peu où il peut m'emmener sachant que quand je l'ai créé j'espérais pas du tout, en tout cas aussi vite que ça me permette d'écrire un livre qui était pour moi un peu un rêve de toujours d'écrire un livre et en fait au bout de seulement quelques mois on écrivait avec Delphine donc je me dis j'ai envie de le continuer parce que déjà ça m'enrichit moi personnellement de rencontres d'échanges avec des gens passionnants comme avec toi. Je trouve que tous les jours, je découvre des nouvelles choses sur cet univers de la parentalité qui est très vaste et dont on n'a pas fini d'explorer tous les champs. Donc, j'ai envie de continuer dans ce sens-là. Et puis, j'ai l'impression que, effectivement, le travail que je fournis aide des parents, des mamans. J'ai souvent des retours, des messages. Donc, je me dis, si ça peut servir à un certain nombre, tant mieux. Et puis, on verra tant que... tant que j'ai la passion et l'envie je continue et puis peut-être que ça me fera déboucher sur quelque chose de plus concret ou un autre livre j'espère mais en tout cas je le fais toujours avec beaucoup d'entrain et même parfois j'ai envie de faire plus mais j'ai pas le temps donc peut-être qu'un jour j'aurai plus de temps et j'en ferai encore plus je sais pas et là vous avez le souhait de rester à 4 ou vous souhaitez agrandir la famille ou vous savez pas ? c'est une bonne question difficile pour moi Moi, comme je t'ai dit au début, à partir du moment que j'ai accouché de ma première, je me suis dit on y retourne, on recommence. À la deuxième, je me suis dit la même chose. Et je me dis toujours que j'aimerais agrandir la famille, mais en même temps, on a un bel équilibre tous les quatre. Mon mari, il a un peu moins cette envie. Donc, on est plutôt bien à quatre. Après, pareil, je me dis, on verra. Peut-être qu'on va se réveiller un jour et dire, allez, on y va ou pas. Donc, je ne laisse pas la vie en décider, parce que ce n'est pas vrai. Mais en tout cas... la porte ouverte pour l'instant c'est pas complètement tranché on va dire qu'est-ce qu'on peut te souhaiter pour la suite ? et bien encore plus de lecteurs de lectrices et de chouettes d'autres chouettes rencontres d'autres belles histoires à raconter parce que moi c'est ce que j'adore aussi raconter l'humain et ce qui se cache derrière les histoires les marques les personnes qu'on peut entendre etc voilà des des

  • Speaker #1

    des belles histoires à mettre en avant et qui aident les autres bah merci beaucoup Marion c'était top et puis j'invite tout le monde à aller sur ton blog Parlons Maman ou sur ta page Instagram du même nom Parlons Maman merci merci beaucoup Pauline c'était un plaisir

  • Speaker #2

    Si vous entendez ce message, c'est que vous avez écouté l'épisode jusqu'au bout. Et je vous en remercie grandement. Je vous invite à me laisser un commentaire pour continuer les échanges et à mettre la note de 5 étoiles si l'épisode vous a plu. Cela contribue à augmenter la visibilité du podcast sur les plateformes. Merci beaucoup de votre soutien et à bientôt pour le prochain épisode.

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